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Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... » 1 F F F i i i c c c h h h e e e C C C « j’étudie, tu étudies, nous étudions, … j’étudie, tu étudies, nous étudions, … j’étudie, tu étudies, nous étudions, … j’étudie, tu étudies, nous étudions, … » INDEX EN SAVOIR + ....................................................................................................... 2 Je consomme du papier ....................................................................................................... 2 Un peu d'histoire.................................................................................................................... 2 Qu'en est-il du bois plus précisément ? ............................................................................. 2 Comment le bois devient papier ? ....................................................................................... 3 Le blanchiment du papier ..................................................................................................... 3 Le papier recyclé, une alternative nécessaire ..................................................................... 4 Encre et santé ........................................................................................................................ 4 Je consomme du matériel scolaire ...................................................................................... 4 IDEES DE SEANCES ........................................................................................... 5

Fiche C

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Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... » 1

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«««« j’étudie, tu étudies, nous étudions, …j’étudie, tu étudies, nous étudions, …j’étudie, tu étudies, nous étudions, …j’étudie, tu étudies, nous étudions, … »»»»

INDEXEN SAVOIR + ....................................................................................................... 2

Je consomme du papier ............................. .......................................................................... 2 Un peu d'histoire.................................. .................................................................................. 2 Qu'en est-il du bois plus précisément ? ........... .................................................................. 2 Comment le bois devient papier ? ................... .................................................................... 3 Le blanchiment du papier ........................... .......................................................................... 3 Le papier recyclé, une alternative nécessaire...... ............................................................... 4 Encre et santé ..................................... ................................................................................... 4 Je consomme du matériel scolaire ................... ................................................................... 4

IDEES DE SEANCES ........................................................................................... 5

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EN SAVOIR + Selon une étude de la SOFRES, en 2004, les fournitures scolaires représentaient 30 % des dépenses des ménages en période de rentrée scolaire (vêtements et habillement : 48% ; abonnements ou inscriptions : 28%) Je consomme du papier On le manipule du matin au soir, à la maison, au bureau ou à l'université. Et malgré le développement des NTIC (Nouvelles Techniques d’Information et de Communication), on ne peut s'en passer. La preuve, vous le tenez entre les mains. Il emballe presque tout autour de nous. Il prend toutes les couleurs, toutes les formes, toutes les tailles et on en consomme des millions de tonnes chaque année en France … notamment dans les écoles ! Un peu d'histoire Dès la préhistoire, l'homme a tenté d'immortaliser sa pensée, ses connaissances. Aux pierres et os gravés de l'époque, ont succédé les plaques de bois, de métal ou d'argile. Mais ces supports étaient lourds, encombrants et peu malléables. Ce sont les Egyptiens qui trouvèrent une matière adaptée, issue de roseaux du Nil, le Papyrus, d'où il tire son nom. La concurrence naquit ensuite entre le parchemin (de la peau de mouton, de veau ou de chèvre séchée) au Moyen Orient et la soie en Chine. Puis vint le papier proprement dit, en Chine justement, où l'on réussit à élaborer une feuille blanche composée d'une pâte de fibres d'écorces et de vieux chiffons, tamisée puis séchée : la technique était trouvée… à base de matières récupérées. Les fibres, amalgamées entre elles puis pressées, forment la feuille. Elles peuvent être issues de tous végétaux ou produits contenant de la cellulose : bois, paille de céréales, lin, chanvre, roseaux, bambous, algues, chiffons, chutes textiles de coton… Au 19e siècle, la production de papier dans le monde était principalement à base de chanvre, une partie étant recyclée à partir des voiles et des cordages des navires. Aujourd'hui, les matières premières utilisées dans la fabrication de la pâte à papier ou à carton sont essentiellement du bois, mais aussi, et de plus en plus, de ce que l'on appelle FCR, les fibres cellulosiques de récupération. Qu'en est-il du bois plus précisément ? 42% du bois commercialisé dans le monde sert à fabriquer du papier rappelle le WWF. En France, le bois représente 50% de la matière première utilisée pour fabriquer la pâte à papier ou à carton. Il s'agit principalement de bois de résineux (pin, sapin, épicéa…), préférés pour leurs longues fibres, et de feuillus choisis pour leurs fibres courtes (chêne, peuplier, hêtre, eucalyptus, bouleau), en fonction des caractéristiques propres au produit fini. On utilise principalement du bois d'éclaircie qui provient par définition de l‘entretien des forêts cultivées (arbres chétifs, malades ou tordus, cimes…), et des sous-produits de l'industrie forestière. S’il provient de plantations, l’impact environnemental est limité (pour transformer un arbre en papier, il faut quand même de l’eau et beaucoup d’énergie). Mais lorsqu’il est issu de forêts anciennes, c’est toute la biodiversité qui en prend un coup. (Cf. dossier ECOSYSTEME pour complément sur l’arbre et la forêt)

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Comment le bois devient papier ? La première étape de fabrication du papier ou du carton réside dans la pâte. Il s'agit alors de séparer les fibres cellulosiques de la lignine, les deux principales matières composant le bois. Pour cela, il existe plusieurs procédés : mécanique, chimique, mi-chimique. Il faut ensuite les épurer et, le cas échéant, les blanchir. Mais toutes ces méthodes nécessitent une énorme quantité d'eau et d'énergie pour extraire les fibres cellulosiques du bois. Ajoutez-y l'utilisation massive de produits chimiques, et la quantité de rejets polluants, même si de sérieux progrès ont été réalisés ces dernières années. La fabrication du papier proprement dit consiste à épandre un mélange de différents types de pâtes très diluées sur une toile poreuse permettant l'évacuation de l'eau, pour former une couche mince de fibres et y répandre un mélange d'adjuvants minéraux (kaolin, talc), d'additifs chimiques et de colorants qui donnent l'état de surface et l'aspect optique souhaité à la feuille de papier. L'adjonction éventuelle d'azurants optiques permet d'obtenir un papier encore plus blanc que blanc, mais attention les mirettes ! La couche ainsi constituée est alors pressée entre des rouleaux pour rapprocher les fibres, les enchevêtrer et les essorer. Une succession de cylindres chauffants achève le séchage et l'apprêt. Ça y est, voilà la feuille, de largeur variable (de 1 à 10 mètres), que l'on enroule en bobines (une bobine mère peut peser plus de 30 tonnes). Le blanchiment du papier L'étape finale de transformation des fibres papetières, après le procédé de mise en pâte, est le blanchiment. L’objectif du blanchiment est de produire une pâte blanchie et résistante. Certaines pâtes peuvent être utilisées sans blanchiment préalable, c’est le cas de certains papiers d'imprimerie ou d’applications dans lesquelles une faible blancheur est acceptable, comme le papier journal ou la plupart des papiers d’emballage. Cependant, pour la majorité des papiers d'impression-écriture et pour quelques sortes de papier d’emballage, la pâte doit être blanchie. Pour les pâtes mécaniques, la majeure partie de la lignine native retenue dans la pâte écrue est blanchie par du peroxyde d’hydrogène ou de l’hydrosulfite de sodium. Dans le cas des pâtes chimiques (kraft et sulfite), l'objectif du blanchiment est d'enlever la fraction de lignine résiduelle et colorée encore présente après cuisson. Le chlore, l'hypochlorite de sodium, le dioxyde de chlore, l'oxygène, le peroxyde d'hydrogène, l'ozone sont les réactifs couramment employés pour transformer la lignine en une forme qui devient soluble en milieu alcalin. La pâte est lavée plusieurs fois à l'eau durant le blanchiment, cependant des conditions alcalines sont nécessaires à divers moments du procédé pour extraire la lignine soluble. Dans les usines de pâte modernes, l'oxygène est généralement employé dans la première étape du blanchiment. La tendance est d'éviter l'emploi de produits chimiques chlorés et de mettre en oeuvre une séquence de blanchiment TCF ("Total Chlorine Free"). Cependant, les processus ECF (Elemental Chlorine-Free), qui utilisent du dioxyde de chlore sans chlore élémentaire, sont encore indispensables pour blanchir certaines sortes de pâtes. (Cf. fiches AFOCEL n°564, 688 et 711 en annexe)

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Le papier recyclé, une alternative nécessaire Il faut entre 1,5 et 3 tonnes de bois, suivant le procédé (mécanique ou chimique), pour fabriquer 1 tonne de papier ou de carton. Les FCR, s'ils sont bien triés, peuvent être destinés à différents usages, du papier graphique à l'emballage. Et là, bonne nouvelle : 1 tonne de FCR, donne jusqu'à 900 kg de papier ou de carton ! Par ailleurs, la production de pâte recyclée permet d'économiser énormément d'eau et d'énergie par rapport à celle du papier vierge blanchi. (cf. fiche C chapitre 9) Encre et santé Les encres colorées modernes (et certaines recettes anciennes) anciennes font appel à l'usage de pigments très toxiques (métaux lourds en général) et d'additifs stabilisant qui peuvent être de puissants allergènes (isocyanates dans certaines encres « techniques » modernes) notamment lorsqu'ils sont respirés (fréquent lors de l'utilisation d'aérographe) Les pigments sont souvent dilués dans un solvant (eau, alcool ou autre solvant organique). Certains solvants sont toxiques quand ils sont respirés, avalés ou par contact avec la peau. Les encres autres que composées d'eau et de pigment naturels non toxique ne devraient pas être vidées dans les éviers. Il est recommandé de ne pas les laisser à portée des enfants, d'autant que pour des raisons de secret de fabrication, la nature des pigments et des additifs améliorant la tenue des encres à la lumière, aux UV, à l'oxydation, à l'eau, etc. ne sont pas ou rarement mentionnés sur les étiquettes. En France les centres anti-poison disposent de données et peuvent en rechercher en cas de problème. (source :Wikipedia) Je consomme du matériel scolaire De nombreux articles scolaires contiennent des produits réellement nocifs pour la santé: solvants, métaux lourds et conservateurs. Les solvants toxiques les plus répandus sont le xylène et le toluène. On peut les retrouver dans les colles, les surligneurs fluo, les feutres, les encres, les peintures et les correcteurs. Les effets sur la santé ne sont pas à prendre à la légère. De simples maux de tête au cancer, en passant par des irritations de la peau ou des atteintes rénales, l'impact direct des solvants toxiques sur la santé des élèves a déjà mené à la mort certains enfants qui "reniflaient" leur pot de colles. Il est préférable de choisir des produits à base d'eau ou d'alcool. Les métaux lourds tels que le cadmium, le plomb, le mercure ou le chrome sont principalement utilisés comme colorants. Grignoter un crayon vernis et coloré ou lécher son marqueur pour qu'il fonctionne à nouveau met directement l'enfant en contact avec ces produits toxiques à basse concentration. Ils peuvent être remplacés par des colorants alimentaires. Le conservateur le plus répandu est le formaldéhyde. On peut le trouver dans les feutres, les peintures et les colles. Volatile et classé parmi les cancérigènes probables, ce composé chimique atteint principalement le système respiratoire et les muqueuses : irritations nez/gorge/oreilles, asthme, ... . Ces différents produits posent également des problèmes sur l'environnement lors de leur élimination:

- accumulation des métaux lourds dans l'atmosphère ou les eaux de ruissellement des décharges,

- contamination de la chaîne alimentaire, contribution à la formation de dioxine, Parallèlement à l’aspect nocif de certains matériels, de nombreux gadgets et autres fournitures fragiles ont envahi les cartables de nos enfants. Chaque année, il nous faut racheter, remplacer, …consommer à nouveau !

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IDEES DE SEANCES ���� "Matières 1ères" « Retrouve toutes les matières 1ères qui sont puisées dans la nature pour fabriquer tous les objets du cartable. » (cf. fiche A- chapitre 1) ���� « Du bois au papier » (tiré du carnet « du bois au papier » du CREAQ) � Le cycle de vie de l’arbre « Un arbre a besoin de plusieurs choses pour grandir, note à coté des flèches ce dont l’arbre a besoin. » Grâce : - au CO2 capté dans l’air

- au soleil - à l’eau - aux sels minéraux puisés dans le sol

la plante se développe. On appelle cela la photosynthèse. � Les rôles des arbres « Les arbres jouent de nombreux rôles pour la nature. Cite ces différents rôles. » - Le bien-être de l'individu : L'augmentation de la température dans les villes par rapport à la campagne, la forte densité de surfaces réfléchissantes au sol et près des bâtiments, la présence de couloirs de vent créés par les hauts édifices, par les rues ou par les trous dans le tissu urbain, le faible taux d'humidité provoqué par l'insuffisance de plantations et de surfaces gazonnées nous indiquent l'importance, et même l'urgence d'introduire de la végétation en milieu urbain par la plantation d'arbres de rues et par la conservation et l'amélioration des espaces boisés urbains et périurbains existants. L'effet le plus évident produit par la végétation sur le micro-climat, est l'ombre. L'arbre absorbe et réfléchit les radiations solaires de telle sorte que l'individu recherche l'ombre lors de

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journées ensoleillées et de grande chaleur. Les conifères assurent une protection contre les radiations solaires pendant toute l'année. L'absorption par la végétation des radiations de grandes longueurs d'ondes provenant du soleil permet également aux arbres de réduire l'écart entre les températures diurnes et nocturnes. Sous un couvert d'arbres, les journées seront moins chaudes, tandis que les nuits seront moins fraîches. La végétation (arbres, arbustes, conifères et feuillus) réduit la vitesse du vent en offrant une résistance au déplacement de l'air. Un écran dense formé de végétaux peut permettre de créer, derrière lui, une zone d'accalmie. La vélocité du vent peut être réduite de 50% sur une distance de 10 à 20 fois la hauteur de l'écran. Le degré de réduction sera fonction de la hauteur, de l'épaisseur et de la perméabilité des végétaux utilisés. Le couvert forestier intercepte également les précipitations, comme la pluie et la neige, et peut constituer une protection pour le promeneur. La qualité de l'air : La présence de massifs boisés contribue à réduire les poussières, les différents polluants chimiques et les germes microbiens. Les poussières sont d'origines diverses, de source industrielle, elles peuvent être le support de polluants chimiques. Elles proviennent de la circulation et de l'activité urbaine en général, et véhiculent alors les produits chimiques et les microbes pathogènes. Elles peuvent aussi être naturelles. Le feuillage permet un certain filtrage des poussières suivi d'un lessivage au sol lors du lavage par les pluies. L'effet de la végétation sur l'air pollué lui-même est très différent selon les cas; les polluants peuvent être absorbés et transformés par la végétation (l'anhydride sulfureux, le gaz carbonique et l'ozone) ou être absorbés et accumulés sans transformation par le végétal (fluor. plomb). Il faut aussi mentionner que la végétation pourrait avoir un rôle anti-microbien. Il est maintenant bien connu que le nombre de germes microbiens par m3 d'air est beaucoup moindre en forêt que dans une rue du centre de la ville. De plus, des chercheurs ont mis en évidence des substances à effet bactéricide émises par les feuilles de certains arbres (ex: sapin baumier et pin). La qualité de l'eau : Les espaces verts et les végétaux d'une ville contribuent à absorber l'eau de pluie, par la percolation au niveau du sol et par les racines des arbres. En préservant les espaces verts, il est possible de réduire le volume des eaux de ruissellement, de protéger les sources d'eau et de prévenir ou du moins réduire les dommages occasionnés par des inondations. La présence d'espaces verts permet aussi de limiter la pollution des eaux de surface qui autrement couleraient sur des espaces pavés contenant des polluants comme le plomb et des déchets de toutes sortes. Ces eaux, drainées naturellement vers les cours d'eau ou captées par les égouts pluviaux, contribuent à la pollution de l'eau et à la disparition de la faune aquatique. La protection des sols : La végétation joue un rôle important pour la protection des sols contre l'érosion par l'eau et le vent. Laissés à nu, les espaces ouverts en milieu urbain peuvent se dégrader rapidement. L'absence de couvert végétal rend la surface du sol plus sensible à l'impact des gouttes d'eau et à la force du vent. Il peut s'ensuivre une dégradation de la structure du sol ou une perte de matériau (par ravinement, érosion par ruissellement, boues, vents de sable, etc.). Le problème est particulièrement important sur les sols en pente, les berges des rivières, les falaises, les collines et les talus. On aurait avantage à protéger les endroits fragiles en conservant la végétation ou en l'implantant là où elle est absente. La pollution causée par le bruit : Au cours des cinq dernières décennies, le niveau moyen de bruit a augmenté considérablement dans la plupart des municipalités. La présence de végétation peut remédier à l'inconfort provoqué par un niveau de bruit trop élevé. Les obstacles rencontrés peuvent absorber, réfléchir ou réfracter le bruit. La végétation, par ses feuilles plus ou moins poreuses, peut réduire le taux d'énergie sonore. Diverses études sur la création de zones tampons ont démontré qu'une bande de terrain boisé réduit le bruit de 6 à 8 décibels par 30 mètres. Cette atténuation est importante, si on retient qu'une atténuation de 12 décibels correspond à une diminution de la sensation sonore de l'ordre de 50%. Un refuge pour la faune avienne et terrestre : Les superficies boisées servent également d'habitat à toute une faune terrestre et avienne. Leur rôle est donc considérable en milieu naturel et périurbain. L'observation de la faune, spécialement des oiseaux, représente un loisir de plus en plus fréquent. La présence d'espaces boisés, même parcellaires, permet à cette faune de subsister en milieu urbain. L'interaction entre des espaces bâtis et des espaces libres naturels peut aussi permettre de développer des lieux d'interprétation de la nature à proximité du réseau scolaire. Dans les municipalités (en zone urbaine et périurbaine), la majorité des espaces boisés sont situés sur des terrains moins propices à l'expansion du cadre bâti, tels que les zones de drainage lent, terres basses, berges de rivières, talus à fortes pentes et zones à affleurements rocheux mais offrant une grande diversité d'habitats. Ils jouent donc un rôle primordial dans l'équilibre des écosystèmes présents sur les territoires des municipalités. Un élément architectural et esthétique : La végétation influence également le milieu urbain dans son expression physique. Elle améliore l'esthétique du paysage bâti, en créant un changement de texture, un contraste de couleur et de forme par rapport aux bâtiments adjacents. Aux abords d'un bâtiment ou d'une résidence bien aménagée, la végétation, arbres et arbustes, s'harmonisent aux éléments architecturaux et les mettent en valeur. La diversité des feuillages et la floraison de différentes espèces ajoutent une note importante parmi les masses bâties, trop souvent concentrées et entourées de vastes espaces de stationnement.

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La végétation, en milieu urbain et périurbain, aide à définir et à séparer les espaces extérieurs. En zone résidentielle ou dans des aménagements publics, la végétation assure le caractère privé de certains espaces. De plus, la conservation d'une bande boisée peut permettre d'isoler une zone résidentielle d'une voie routière importante ou d'une zone industrielle. Les plantations de rues servent de lien entre les divers espaces publics et les fonctions récréatives. Les plantations d'arbres d'espèces variées peuvent, par exemple, servir à identifier les parcs ou les corridors récréatifs. La ville devient alors un ensemble vivant et bien planifié. Des équipements sociaux indispensables : Les espaces verts servent de lieux de récréation pour la détente, la promenade, le sport et l'interprétation de la nature. Leur fonction sociale provient du rôle qu'ils jouent, en facilitant l'accès au public pour ses activités de loisir et en favorisant les rencontres entre les citoyens. Or, les espaces libres en milieu municipal sont en nombre restreint. Les espaces boisés intéressants sont pour la plupart de petites superficies et peu accessibles. À proximité des résidences, ces espaces boisés ont un rôle important pour les loisirs spontanés. Les nombreux sentiers que l'on peut retrouver dans les espaces boisés attestent une fréquentation importante. � Les forêts Françaises « Voici une petite information : Les forêts représentent 30% de la surface totale en France Retrouve pour chaque période historique, la surface boisée existante en France. »

Fin du XVIIIe siècle

Préhistoire 80% de la surface totale

200-400 après JC

plus que de 50%

14%

Aujourd'hui

30%

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� Les usages du bois « Le bois a diverses utilisations. Trouve le nom de chaque partie du tronc d’arbre, ainsi que ce que nous allons pouvoir fabriquer avec celle-ci. »

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�Le papier « Vrai-Faux » Le papier est né en France. vrai ❍ faux ❍ Le papier est né au IIIème siècle avant Jésus-Christ . vrai ❍ faux ❍ Le papier est né en Chine vers la fin du IIIème siècle avant l'ère chrétienne, sous le règne de l'empereur Chiuangdi (dynastie des Qin). Au VIIIème siècle, les arabes apprennent l'art chinois de fabrication du papier, et le transmettent peu à peu à l'occident. Au XVème siècle, l'invention de la typographie par Gutenberg accroît la consommation de papier. Mais c'est au XIXème siècle que l'industrie du papier prend réellement son essor. Au siècle suivant, elle devient l'industrie lourde que nous connaissons aujourd'hui. On utilise seulement du bois pour fabriquer du papier. vrai ❍ faux ❍ Coton, Chanvre, Lin, déchets de papiers Des animaux fabriquent aussi du papier. vrai ❍ faux ❍ Le papier est fabriqué naturellement par une espèce de guêpe, notamment dans le sud de la France, qui prédigère du bois, et produit ainsi la cellulose, nécessaire à la fabrication de ce papier. Ce papier lui sert à créer les alvéoles hexagonales de son nid, qui accueillera ses larves. La fabrication du papier pollue. vrai ❍ faux ❍ Le chlore qui sert à blanchir le papier est un produit chimique polluant. Le papier a besoin de peu d’eau pour être fabriqué. vrai ❍ faux ❍ La fabrication du papier nécessite de grandes quantités d'eau : il faut de l'eau pour extraire la cellulose des fibres du bois et de l'énergie pour sécher le papier. Le chlore qui sert à blanchir le papier est un produit chimique polluant. Cependant des progrès importants ont été réalisés en utilisant des produits de blanchiment moins polluants que le chlore (peroxyde d'hydrogène ou azote) et en améliorant le « bouclage » des circuits afin de réduire de façon importante la consommation d'eau. La fabrication du papier recyclé pollue vrai ❍ faux ❍ Le bois utilisé pour la fabrication du papier représente la moitié de la surface boisée. vrai ❍ faux ❍ À noter que la production de papier représente 14 % de l'exploitation forestière. Le papier recyclé est toujours gris. vrai ❍ faux ❍

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� La fabrication du papier « La pâte à papier est le matériau de base. Elle peut être produite à partir de différents composants. Essaie de les trouver. » Le chanvre : Le chanvre est une plante annuelle de plus de 2 m de haut. Originaire d'Asie centrale, il est cultivé en Chine, en Russie, en Inde, dans les pays d'Europe Centrale, en Italie, dans le nord-est de la France.Le rendement en fibres est approximativement de 1,5 à 2 t/ha/an. La longueur moyenne des fibres de chanvre est de 20 mm pour une largeur de 25 µm. Ces fibres sont utilisées très raffinées pour des papiers fins comme les papiers cigarettes et les papiers filtres. Leurs caractéristiques physiques, principalement leur résistance à la traction et à la déchirure sont particulièrement intéressantes. Le lin : Le lin est une plante annuelle qui pousse dans le monde entier, aussi bien en Asie qu’en Europe. La fibre de lin vient des tiges de la plante mais aussi de l’huile extraite des graines. L’avantage de cette fibre est sa longueur élevée, en moyenne 25 mm et sa bonne résistance. Le lin peut être utilisé comme substitut au coton. De plus, le rendement de cette fibre est très nettement supérieur à la production de coton (jusqu’à 2 t/an/ha). Cette fibre est utilisée en papeterie pour des papiers fins comme les papiers à cigarette ou le papier Bible. En effet sa bonne résistance et sa longueur confèrent à ses papiers les caractéristiques mécaniques essentielles pour cette production particulière. Ces fibres sont très raffinées afin d'avoir des longueurs inférieures à 4 mm. Le coton : Le cotonnier est un petit arbuste annuel de 1 à 1,50 m de haut. Il est cultivé dans les zones chaudes d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et mêmes d’Europe (Espagne). Les fibres de coton proviennent des graines, et sont appelés linters. Le rendement en linters de coton est de seulement 0,05 t/ha/an. Cette fibre est utilisée pour ses bonnes caractéristiques physique et mécanique. En effet, les linters de coton mesurent 2 à 5 mm et ont une largeur de 18 µm. Elle est utilisée pour des papiers dits de luxe. Elles sont également utilisées pour les papiers fiduciaires et principalement pour les billets de banques, papiers pour lesquels la caractéristique essentielle est la résistance au pliage. Cette fibre est aussi beaucoup convoitée par le domaine du textile. � � � � « Remets le processus de fabrication du papier dans l’ordre ».

La feuille de papier s'enroule au fur et à mesure sur la bobine. Les rondins sont débités en morceaux de taille régulière. On cuit les morceaux de bois avec de la lessive caustique. La cellulose arrive dans des cuves où on la mélange à de l’eau et différents produits (coloration car tous les papiers ne sont pas blancs). Des rouleaux hérissés de pointes et munis de bras pivotants saisissent un rondin écorcé La pâte obtenue passe entre deux cylindres "sécheurs". Les morceaux de bois sont broyés, ils sont réduits en une sorte de feutre (groupement de fibres : la cellulose) de couleur blanchâtre qui sera transformé en feuille.

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1) Des rouleaux hérissés de pointes et munis de bras pivotants saisissent un rondin écorcé.

2) Les rondins sont débités en morceaux de taille régulière.

3) On cuit les morceaux de bois avec de la lessive caustique.

4) Les morceaux de bois sont broyés une première fois et après être passés dans le défibreur. Ils seront réduits en une sorte de feutre de couleur blanchâtre qui sera transformé en feuille de cellulose.

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5) Les feuilles de cellulose arrivent dans des cuves où on en fait de la pâte. Ensuite on la laisse reposer parfois on la colore car tous les papiers ne sont pas blancs.

6) La feuille de papier passe entre deux cylindres " sécheurs ".

7) Le papier est enroulé sur une bobine

A sa sortie, le papier est prêt pour la commercialisation.

� « A la découverte du contenu du cartable » (tiré du dossier pédagogique de l’IBGE- Institut Bruxellois pour la gestion de l’environnement) Objectif : Faire prendre conscience aux enfants que les fournitures scolaires n’ont pas toutes le même impact sur la santé et sur l’environnement. Déroulement : � Inventaire - L’enseignant demande à un élève de sortir 1 objet. - L’enfant le sort, le montre à tout le monde et le met sur sa table. - L’enseignant demande alors si quelqu’un a un objet différent de celui-là, mais servant à la même chose. - Les enfants sortent de leur cartable l’objet demandé, on exprime en quoi cet objet est différent du précédent. L’enseignant note les critères au tableau. En sortant un nouvel objet, les enfants doivent expliquer en quoi il est différent des autres objets déjà sortis, et donner un nouveau type de critère.

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- Si l'enseignant dispose d'un objet différent de ceux des enfants dans le cartable qu'il a préparé, il le sort aussi. Le professeur demande alors d’exprimer en quoi cet objet est différent. - Une fois que tous les objets de la même fonction ont été montrés, on passe aux objets suivants.

Exemples : − « Qui a un crayon ? Montre-le-moi. - Quelqu’un a-t-il un crayon différent ? En quoi

est-il différent ? » (Donner un « critère », si d’autres enfants montrent un autre objet du même genre de différence, lui signaler que cette catégorie de différence existe déjà). (Critères : couleur /noir ; avec vernis/ sans vernis ; sans bois/ avec bois, … autres critères énumérés par les enfants). Les laisser citer la différence entre les crayons, susciter leur réflexion.

− « Montrez-moi un cahier. Quels sont les différents types de cahier ? » (Signaler la différence cahier, cahier de brouillon, journal de classe,...). « Quel type de papier employez-vous ? »

− « Avec quoi / comment corrige-t-on ses fautes ? » Sortez les différents types de correcteurs. Sont-ils liquides/ solides, sentent-ils fort / pas fort, à base d’eau/ de solvants organiques,...

Le nombre d’articles à passer en revue dépendra de l’âge des enfants et de la durée que vous désirez consacrer à cette phase d’observation. Le nombre minimum d’objets à décrire est de 4 de manière à aborder les 4 critères de choix du matériel scolaire :

- Durabilité et réutilisation : le porte-mines, le stylo à bille rechargeable, le stylo, la règle, le taille-crayon, …

- Matière recyclée : cahiers, journaux de classe, classeurs, … - Nocivité : marqueurs, correcteurs, crayon, colle, marqueur fluo, … - Déchets : boîte à tartines, le "10 heure" (biscuits et boissons), gourde, …

� Débat : Après avoir fait l’inventaire de tout ce que contient le cartable, l’enseignant pose quelques questions et laisse les enfants discuter. Une bonne manière d’entamer cette discussion est d’amener les enfants autour d’une table sur laquelle ils auront déposé eux-mêmes une panoplie de fournitures scolaires sans consigne plus précise que celle de « déposer sur la table le contenu de votre cartable » : Exemples de question :

- Tous les objets étalés sont-ils indispensables à l’école ? - Y a-t-il des objets que vous utilisiez déjà l’année passée ? Lesquels ? - Comment choisissez-vous votre matériel ? (qualité , prix , mode, respect de l’environnement, respect de la santé, durabilité ; ...)

� Vocabulaire Après la phase de questionnement, chaque élève retourne à sa place et la leçon de vocabulaire peut débuter. Celle-ci va permettre de synthétiser et de récapituler les différentes notions abordées mais aussi de préciser, si c’est nécessaire, certaines notions. Cette leçon se construit naturellement, à partir des mots notés au tableau lors de la phase d’observation. Ces mots seront automatiquement adaptés au niveau des élèves puisqu’ils ont été énoncés par eux.

Exemples de mots : matière, nocivité, durabilité, recyclé, recyclage, réutilisation, déchets, dangereux pour la santé, environnement, bois, plastique, matières synthétiques, solidité, qualité, verni, énergie, consommer…