Fiche prés_Verger Garrido

FICHE DE PRESENTATION DU PRODUCTEUR

Fiche élaborée le 01/07/14 par Entre eux et nous à l’issue de la visite à l’exploitation de Joëlle et Max ; www.facebook.com/dulocaldanslebocal

LE VERGER DES GARRIDO

Production : Fruits

Nom du producteur : Max GARRIDO

Localisation : Pech-Sec, Chemin de la Rouquette-MONTESQUIEU STE THECLE, 82200

Description du verger :

Année de l’installation : 1980 (exploitation familiale détenue initialement par les grands-parents) Superficie des terrains : 11 ha dont 4.5 ha exploités : 2 ha de pommiers, 1 ha de pêchers, 1 ha de vigne, 0.5 ha d’abricotiers et de pruniers Nombre de variétés produites : 24 Label : non ; arboriculture raisonnée Nombre de salariés : 0 parfois, des saisonniers pour la cueillette

1. Présentation de l’exploitation :

Situation géographique :

Les terrains arboricoles sont tous bordés de bois (acacias, noyer et vigne), 5 ha environ. Dans cette zone vallonnée, les vallons faisant face aux parcelles sont constitués de coteaux, de pâtures (bovins) ou bien d’un manège à chevaux.

Risque de contamination par les terrains agricoles avoisinants : Nul

Photo 1 : Max et Joëlle



Photo 3 : Pente du champ de pommiers

Photo 2 : Environnement des vergers

Mode de culture : Plein champ

Travail du sol :

Le travail du sol se limite à l’enherbage des allées. Cette opération est particulièrement nécessaire en raison de la pente significative des terrains. Le maintien d’un sol enherbé permet de réduire considérablement l’érosion du sol et donc son appauvrissement nutritif. Elle facilite également le ramassage des fruits en se prévenant d’un sol boueux et glissant. En revanche, la pente des terrains prévient toute intervention à l’aide de machines et empêche notamment de mener des opérations de décompactage du sol.

Fertilisation du sol :

Le sol est fertilisé à l’aide d’engrais organique (lombric compost). Un complément de fertilisants est apporté via des engrais chimiques. Max Garrido s’informe à mesure sur les fertilisants utilisés en arboriculture biologique dans le but de progressivement les remplacer. Le sol à l’origine… A l’origine, l’exploitation agricole présentait 3 fois plus de surface en vigne. Peu à peu, la transition a été conduite vers l’arboriculture.



Photo 5 : La taille des pommiers

Photo 4 : Raccordement au réseau et goutte à goutte

Irrigation :

Un goutte à goutte est installée aux pieds des abricotiers. L’eau prélevée provient du réseau d’eau. Des micro-asperseurs sont quant à eux employés pour arroser les pêchers et les pommiers. L’irrigation reste raisonnable et n’intervient qu’en période de grosses chaleurs : tous les 3 à 4 jours pendant une journée entière (petit débit). Les arbres de l’exploitation étant relativement âgés (six ans minimum pour les plus jeunes : les pêchers ; une vingtaine d’année pour les abricotiers), l’apport en eau peut être réduit.

Origine des porte-greffe et des greffons :

Les porte-greffe sont issus des pépinières. Quant aux greffons, ils peuvent provenir de gourmands ayant poussé l’année même sur les arbres de l’exploitation. Ou encore, provenir d’échanges avec d’autres arboriculteurs rencontrés sur les marchés.

Entretien des arbres

La coupe des arbres, opération annuelle et très technique, est réalisée manuellement par Max seul. Elle débute en octobre et s’étend jusque fin février voire mi-mars. Un travail colossal qui est destiné à éclaircir les arbres en favorisant les branches « productrices » et à faciliter le ramassage des fruits l’année suivante.

Lors de la formation des fruits, une nouvelle opération d’éclaircissage est menée. Cette fois, elle consiste à alléger les branches en fruits. Objectifs, prévenir des branches qui se cassent et favoriser une croissance charnue des fruits sélectionnés. Pour ce faire, elle est tout d’abord réalisée à l’aide d’un produit chimique puis terminée manuellement.

Lutte contre les maladies, les parasites et les mauvaises herbes:

Les arbres fruitiers ont le désagrément d’être sujet à de nombreuses attaques : parasites et ravageurs (pucerons, tordeuses, carpos), bactéries (monilia), champignons (tavelure, cloque, mildiou). Ces attaques amènent à des pertes considérables en termes de production de fruits. Un

bourgeon atteint peut même induire une perte pour l’année suivante. Afin de lutter contre les maladies et les parasites, Max applique différentes méthodes : choix de variétés résistantes (variétés anciennes notamment), confusion sexuelle (phéromones), savon noir, Cuivre et Souffre, insecticides très sélectifs (inoffensifs vis-à-vis des abeilles et autant que possible des produits autorisés en bio).

Photo 6 : Eclaircissage des pommes



Photos 7 : Pommiers sous filets de protection

Photos 8 : Coccinelles, papillons, abeilles,…du monde

dans les vergers

Parmi les arbres fruitiers les moins sensibles et donc les moins traités : les pruniers (aucun traitement), les abricotiers (un produit phytosanitaire contre les monilioses sur fleur avant la floraison, aucun insecticide utilisé), les pêchers (2 à 3 traitements en février-mars contre la cloque). Parmi les arbres fruitiers les plus sensibles et donc les plus traités : les pommiers (20 traitements délivrés entre mars et mai). Dans tous les cas, Max arrête tout traitement au minimum 3 semaines avant la période de ramassage des fruits.

En ce qui concerne la lutte contre les mauvaises herbes, elle est essentiellement chimique et ajustée mécaniquement.

Les arbres fruitiers sont également fortement impactés par les aléas climatiques dont la grêle. Afin de protéger les pommiers, des filets ont été tendus au-dessus des arbres. Ce sont les seuls arbres fruitiers de l’exploitation à bénéficier d’une telle protection ainsi que la vigne.

Maintien de la biodiversité :

Plutôt bonne. En parcourant les allées des arbres fruitiers, vous pouvez rencontrer des coccinelles et des papillons. Par ailleurs, l’arboriculteur possède 7 ruches réparties sur les différents terrains. Max est particulièrement vigilent quant à l’innocuité des produits utilisés envers les abeilles dans la conduite de son exploitation. Outre l’utilisation de produits phytosanitaires très sélectifs, il broie les fleurs des champs avant tout sulfatage afin d’éviter tout risque d’intoxication des insectes butineurs.



Photo 9 : Opération ramassage !

Photos 10 : Fruits du verger : abricots, pommes, pêches et nectarines

Ramassage des fruits : a mano et à l’échelle !

Fruits produits :

Arbre fruitier Variétés

Abricot Bebeco, Bergarouge, Fantasme, Hargrand, Héléna du Roussillon, Orangered, Polonais, Robada, Tardif de Tain

Pêche Plate Saturne, Plate Sweet Cap, Pêche de vigne, Pêches jaune et blanche, Pêche sanguine, Nectarine blanche, Nectarine jaune

Pommier Bertanne, Chantecler, Gala, Gold Rush, Fuji, Pink Kiss, Reine des Reinettes (petite quantité)

Prune Prune d’Ente, Reine Claude, Reine Claude de Bavay.

Vigne Chasselas, Danlas, Muscat.



2. Voies de commercialisation :

Sur les marchés : Le mercredi après-midi : marché de Blagnac, place du Ritouret. Le samedi matin : marché La Béguère Le dimanche matin : marché d’Aucamville

Stand devant le Point Vert Lalande, Toulouse les mercredi matin.

2 grossistes détaillants sur le marché MIN d’Agen.

Vente directe sur l’exploitation.

Photos du verger :

Documents

Fiche prés_Verger Garrido