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Fiches de
Technologie
de
construction
ISTIA EI1, EI2, EI2PM, EI3, EI4
Edition septembre 2012
Contacts : Sylvain CLOUPET Tél : +33 2 41 22 65 34
Polycopié de TD de Mécanique Statique
EI1, EI2, EI2PM, EI3, EI4
Page 2
Toutes fiches mentionnées dans ce polycopié sont issues d’un site internet réalisé par M. Jérôme LAPARRE enseignant de Construction au sein du Lycée Professionnel Pierre Mendes France de Veynes, petit établissement situé dans les Hautes-Alpes (05).
La source des originaux sur : http://laparrej.free.fr/
En aucun cas, je n’ai voulu m’approprier le travail d’autrui.
Sylvain CLOUPET (Maitre de conférences à l’ISTIA, Ecole d’Ingénieurs
de l’Université d’Angers)
Technologie de construction – Fiche assemblage Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
I. DEFINITION :
Une solution constructive d’assemblage a pour fonction de LIER DES PIECES LES UNES AUX AUTRES, en
utilisant différents moyens d’assemblage : Par organes filetés, par collage, par soudages …
II. TYPES D’ASSEMBLAGE :
Chaque moyen d’assemblage peut être défini par cinq critères :
II.1. ASSEMBLAGE COMPLET OU PARTIEL :
- Assemblage COMPLET : Aucun mouvement possible entre les pièces assemblées.
- Assemblage PARTIEL : Mouvement(s) possible(s) entre les pièces assemblées.
II.2. ASSEMBLAGE DEMONTABLE OU NON DEMONTABLE (PERMANENT) :
- Assemblage DEMONTABLE : Il est possible de supprimer la liaison sans détériorer les pièces ou
les éléments liés.
- Assemblage NON DEMONTABLE (PERMANENT) : Impossible de supprimer la liaison sans
provoquer la détérioration des pièces ou des éléments liés.
II.3. ASSEMBLAGE ELASTIQUE OU RIGIDE :
- Assemblage ELASTIQUE : Un déplacement d’une pièce provoque la déformation d’un élément
élastique (ressort, caoutchouc).
- Assemblage RIGIDE : L’assemblage n’est élastique dans aucune direction de déplacement.
II.4. ASSEMBLAGE PAR OBSTACLE OU PAR ADHERENCE :
- Assemblage PAR OBSTACLE : Un élément fait obstacle au mouvement entre deux pièces.
- Assemblage PAR ADHERENCE : L’assemblage est obtenu par le phénomène d’adhérence dû au
frottement entre les pièces.
II.5. ASSEMBLAGE DIRECT OU INDIRECT :
- Assemblage DIRECT : La forme des pièces liées sont directement en contact. Il n’y a pas d’élément
intermédiaire.
- Assemblage INDIRECT : L’assemblage nécessite un ou des éléments intermédiaires.
* Remarque : Les moyens d’assemblages qui suivent sont complets et rigides.
Technologie de construction – Fiche assemblage Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3 Fig. 4
III. MOYENS D’ASSEMBLAGE DEMONTABLES :
III.1. PAR ELEMENTS FILETES :
L’assemblage est considéré obtenu par adhérence indirecte.
1. VIS D’ASSEMBLAGE (fig. 1) :
La pièce (3) seule possède un trou TARAUDE recevant la partie filetée de la vis.
Les autres pièces possèdent UN TROU LISSE
2. BOULON (fig. 2) :
BOULON = VIS + ECROU
Les pièces à assembler possèdent UN TROU LISSE
Le trou taraudé se trouve dans l’écrou.
3. GOUJON (fig. 3) :
Il est composé d’une tige, filetée à ses 2 extrémités séparées par une partie lisse.
Le goujon (1) est implanté dans la pièce (5) possédant un trou TARAUDE
L’effort de serrage axial nécessaire au MAintien en Position (MAP) est réalisé par l’écrou (2).
4. VIS DE PRESSION (fig. 4) :
L’effort de serrage nécessaire au maintien en position est exercé par L’EXTREMITE DE LA VIS
Technologie de construction – Fiche assemblage Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
Ecrou à encoches
Clé
Languette de la rondelle rabattuedans une encoche de l’écrou
Rondelle frein
III.2. PAR FREINAGE DES VIS ET ECROU :
1. FREINAGE PAR ADHERENCE (sécurité relative) :
Rondelle à dents (éventails) Rondelle élastique (Grower) Rondelle conique lisse (Belleville)
Contre-écrou Ecrou auto-freiné (Nylstop)
2. FREINAGE PAR OBSTACLE (sécurité absolue) :
Plaquettes, arrêtoir à ailerons Goupille « V »
Rondelle frein (Utilisée avec un écrou à encoches pour le
serrage des roulements) A TRAVERS L’ECROU
(écrou a créneaux)
DERRIERE L’ECROU
FONCTION DU FREINAGE DES VIS ET ECROU S’OPPOSER AU DESSERAGE DES VIS ET DES ECROUS SOUMIS AUX CHOCS,
VIBRATIONS, DIFFERENCES DE TEMPERATURES ….
Détail : Détail :
Technologie de construction – Fiche assemblage Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
Moyeu
Arbre cannelé
Cannelures
Dentelures
III.3. PAR OBSTACLE :
Les pièces qui ont une fonction d’obstacle sont souvent des pièces standards.
1. LES GOUPILLES :
- Goupille cylindrique : La goupille doit être montée serrée (Sans jeu entre la
goupille et le perçage). Cette goupille de précision est utilisée lorsque l’on veut un
positionnement précis des 2 pièces l’une par rapport à l’autre.
- Goupille élastique (Mécanindus) : Elle est maintenue dans son logement par expansion
élastique. Elle se loge dans un trou brut de perçage beaucoup moins onéreux.
- Goupille fendue (symbole « V ») et goupille cavalier : Elles servent à freiner ou à
arrêter des axes, tiges, écrous …
- Goupille cannelée : La réalisation de trois fentes à 120° provoquent un léger
gonflement de la matière en périphérie qui assurent le maintien en position par
coincement dans le logement cylindrique.
2. ANNEAUX ELASTIQUES :
Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation une pièce cylindrique par rapport à une autre.
Anneaux élastiques à montage AXIAL (CIRCLIPS)
Pour Arbres Pour Alésages
Anneaux élastiques à montage RADIAL (Anneaux d’arrêts)
3. DENTELURES :
Les axes dentelés permettent transmission d’un couple et le calage angulaire d’un
organe de commande dans plusieurs positions.
L’immobilisation de l’organe est réalisée par ajustement serré (sans jeu) ou par
pincement (voir assemblage par adhérence).
4. CANNELURES :
Les cannelures sont utilisées pour transmettre un couple entre arbre et moyeu.
Elles sont plus performantes que les goupilles et les clavettes mais réservées à des
fabrication en série.
Goupille « V »
Goupille cavalier
Technologie de construction – Fiche assemblage Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
x
y
O
y
O z
Jeu
5. CLAVETTES :
Un clavetage se réalise entre un arbre (1) et un moyeu (2)
s’assemblant par l’intermédiaire de formes cylindriques ou coniques.
ELEMENTS CONSTITUTIFS :
1. Rainure de clavette dans l’arbre
2. Rainure de clavette dans le moyeu
3. Clavette
REALISATION DE L’ASSEMBLAGE :
1. COMPOSANTS 2. MOBILITES Tx Ty Tz Rx Ry Rz 1 0 0 1 0 0
1 Arbre + Moyeu ��Repasser en bleu sur les vues en coupe, les surfaces de mise en position du moyeu par rapport à l’arbre.
Tx Ty Tz Rx Ry Rz 1 0 0 0 0 0
2 Arbre + Moyeu + Clavette
��Repasser en rouge sur les vues en coupe, les surfaces permettant l’arrêt en rotation du moyeu par rapport à l’arbre.
Tx Ty Tz Rx Ry Rz 0 0 0 0 0 0
3
Arbre + Moyeu + Clavette + Arrêt en translation
(ex : vis + rondelle plate ou
Anneau élastique …)
��Repasser en vert sur les vues en coupe, les surfaces permettant l’arrêt en translation du moyeu par rapport à l’arbre.
DIFFERENTS TYPES DE CLAVETTES :
Clavette parallèle forme A
Clavette parallèle forme B
Clavette parallèle forme C
Clavette disque
FONCTION D’UNE CLAVETTE Bloquer la rotation de l’arbre par rapport au moyeu (autour de Ox dans notre cas).
3 - Clavette
2
1
Technologie de construction – Fiche assemblage Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
A éviter : Risque de pelage A préférer !!!
III.4. PAR ADHERENCE :
1. PAR DEFORMATION OU PINCEMENT (Fig. 1) :
La liaison est assurée par déformation d’une des deux pièces à lier.
2. PAR TAMPONS TANGENTS (Fig. 2) :
Le rapprochement des deux tampons assure le MAintien en Position (MAP) des pièces à lier.
3. PAR COÏNCEMENT (Fig. 3) :
La conicité des pièces à lier est telle que l’adhérence entre les matériaux maintient les pièces liées.
IV. MOYENS D’ASSEMBLAGE NON DEMONTABLES (PERMANENTS) :
IV.1. PAR RIVETAGE :
La liaison entre deux pièces minces (toles) est
réalisée par déformation de l’extrémité d’un rivet.
Cette déformation est appelée « rivure ».
IV.2. PAR COLLAGE :
La construction collée est un mode d’assemblage qui utilise les qualités d’adhérence de certaines matières
synthétiques. Principaux adhésifs : Polychloroprène « Néoprène », Polyamide, Epoxyde « Araldite »,
Silicone…
*Préparation des pièces : Le joint de colle doit travailler au « cisaillement » en évitant l’effet de « pelage ».
IV.3. PAR EMMANCHEMENT FORCE :
Avant le montage, la cote effective de l’arbre (d2) est légèrement
supérieure à la cote effective de l’alésage (d1).
On oblige l’arbre à pénétrer dans l’alésage avec un maillet ou une
presse …
Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3
Tampon
Technologie de construction – Fiche assemblage Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
Fig. 1
IV.4. PAR SOUDAGE :
1. Soudage autogène (fig. 1) : Les pièces à assembler, de même nature ou de composition voisine,
participent à la constitution du cordon de soudure (fig. 2). L’assemblage est « homogène », c’est à
dire « fait du même métal ».
Exemple : Soudage au chalumeau oxyacéthylénique surtout employé pour souder des toles minces.
2. Brasage (fig. 1) : L’assemblage est hétérogène. La formation du cordon de soudure (fig. 2) est
assurée par la seule intervention du métal d’apport qui agit comme une colle (les pièces conservent
leurs contours primitifs).
Brasage tendre : Soudage à l’étain pour souder des fils éléctriques.
Brasage fort : Soudage à l’argent ou au cuivre pour souder des canalisations.
3. Soudage électrique par résitance : Aucun métal d’apport. Le passage du courant crée un
échauffement qui provoque une fusion locale et le soudage des pièces.
Soudage par point ou à la molette : Surtout employé pour les travaux de tôlerie.
Représentation simplifiée (ex : soudure d’angle) (Fig. 2) Symbole
IV.5. PAR SERTISSAGE :
Le sertissage consiste à rabattre ensemble les bords de deux pièces en tôle, ou le bord d’une pièce
contre celui d’une autre, afin de les assembler.
Exemple : Assemblage du couvercle et du corps d’un détendeur de gaz.
IV.6. PAR INSERTION AU MOULAGE :
Une pièce est emprisonnée au moulage dans la matière constitutive d’une autre pièce.
Exemple : Moulage du manche plastique sur la lame d’un tournevis en acier.
Cordon de soudure
Cordon de soudure
Couvercle
Corps
Le rebord du corps estrabattu sur le couvercle
Couvercle
Corps
Technologie de construction – Fiche étanchéité Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
Pression p
S1 S2
Milieu ext. pressionatmosphérique pa
Zone à étancher
Exemple : Vis de vidange
I. FONCTION ETANCHEITE :
Soit deux solides S1 et S2 (voir schéma ci-contre) possédant des surfaces de contact communes, séparant
deux milieux contenant des fluides distincts et/ou ayant des
pressions différentes.
Le dispositif d’étanchéité doit :
�� EMPECHER les impuretés du milieu extérieur d’accéder aux surfaces à protéger.
�� EMPECHER le fluide de s’échapper vers le milieu extérieur.
( Les flèches symbolisent ces deux types de fuites )
II. TYPES D’ETANCHEITE :
Selon la liaison (fixe ou mobile) entre les deux solides S1 et S2, on distingue les types d’étanchéités suivantes :
Mouvement relatif S1/S2 Type d’étanchéité à réaliser Fixe Etanchéité STATIQUE
Mobile en Rotation Etanchéité DYNAMIQUE Mobile en Translation Etanchéité DYNAMIQUE
III. ETANCHEITE STATIQUE :
II.1. PAR CONTACT DIRECT :
Etanchéité assurée uniquement par l’état des surfaces en contact entre S1 et S2, sans élément d’étanchéité
supplémentaire (sans joint). Cette étanchéité peut être réalisée soit :
�� En rodant les surfaces de contact à lier l’une sur l’autre afin d’obtenir
des états de surfaces parfaits. Exemple : Raccord à joint cônique
�� En utilisant un produit de collage et d’étanchéité.
CETTE SOLUTION EST ONEREUSE
II.2. PAR INTERPOSITION D’UN JOINT (ETANCHEITE INDIRECTE) :
Etanchéité réalisée en interposant entre les deux surfaces à étancher un joint de commerce. Il peut s’agir :
�� D’un JOINT PLAT :
�� D’un JOINT TORIQUE :
Technologie de construction – Fiche étanchéité Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
Exemple : Vérin
Joint torique Joint quadrilobes
ou ou ou
IV. ETANCHEITE DYNAMIQUE :
Les technologies mises en œuvre dépendent des mouvements relatifs entre les deux pièces.
IV.1. CAS D’UNE TRANSLATION :
Dans ce cas, on utilise des joints toriques ou de section sensiblement carrée :
�� Joint torique à section circulaire :
�� Joint quadrilobes (section « carrée ») :
IV.2. CAS D’UNE ROTATION :
On peut utiliser un joint torique lorsque la vitesse de rotation reste faible.
Lorsque la vitesse de rotation est importante, on utilise un joint à lèvre :
�� Joint à lèvre à frottement radial :
�� Joint à lèvre à frottement axial (Joint V. RING) :
On peut également dans certain cas, prévoir une étanchéité sans frottement avec les pièces, exemples :
�� Par chicanes Par rondelles « Z » :
V. SYMBOLISATION DES JOINTS A LEVRES :
V.1. REPRESENTATION GENERALE :
Dans TOUS LES CAS, le contour exact du joint est représenté par un rectangle. La croix centrale, peut être complétée par une flèche indiquant l’étanchéité principale assurée :
V.1. REPRESENTATION PARTICULIAIRE : Joint d’étanchéité à lèvre
à frottement radial Joint d’etanchéité à lèvre
à frottement radial + lèvre antipoussiereJoint d’étanchéité à lèvre
à frottement axial (V. RING) Symbole Rep. réelle Symbole Rep. réelle Symbole Rep. réelle
Lèvre
Profil en développante de cercle
I. LES ENGRENAGES – GENERALITES – :FONCTION : Transmettre un mouvement de rotation continu
entre 2 arbres proches.
DEFINITION :
Un Engrenage est constitué de 2 roues dentées :
- Le PIGNON : La plus petite des deux roues dentées
- La ROUE : La plus grande des deux roues dentées
Si la roue dentée (A) entraîne la roue dentée (B) :
TYPE DE PROFIL DE DENT :
En mécanique générale, on n’utilise pratiquement que le
profil en développante de cercle.
TYPES DE CONTACT :
Contact EXTERIEUR Contact INTERIEUR
TYPES D’ENGRENAGES :
Suivant la position relative des axes des roues, on distingue :
A B
(Engrenages)
Les Engrenages PARALLELES
Les Engrenages CONCOURANTS
Les Engrenages GAUCHES
Les axes sont parallèles Les axes sont concourants Les axes ne sont pas dans le
même plan
- La roue dentée (A) est « MENANTE »
- La roue dentée (B) est « MENEE »
Une combinaison d’engrenages s’appelle un TRAIN D’ENGRENAGES.
Technologie de construction – Fiche Transmission par engrenages Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
II. LES ENGRENAGES PARALLELES A DENTURE DROITE :DEFINITION : Une roue est à denture droite lorsque le plan de symétrie de chaque dent contient
l’axe de la roue.
TPES D’ENGRENAGES PARALLELES A DENTURE DROITE :
TYPE CONTACT REPRESENTATION NORMALISEE SCHEMA CINEMATIQUE
PIGNON-ROUE
PIGNON-ROUE INTERIEURE
(ou couronne)
Pignon + Roue
intérieure
PIGNON-
CREMAILLERE
Crémaillère Pignon +
Crémaillère
Technologie de construction – Fiche Transmission par engrenages Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
Extérieur
Pignon ou
roue
Pignon + Roue
Le sens de rotation est INVERSE
Intérieur
Roueintérieure
(ou couronne)
Le sens de rotation est CONSERVE
Extérieur
Transformation du mouvement de rotation du pignon en mouvement de TRANSLATION de la crémaillère
�
dB
dA
A
B
PIGNON ou ROUE ROUE INTERIEURE (Couronne)
Module m Déterminé par un calcul de résistance des matériaux
Nombre de dents z Nombre entier
Pas p p = m .
Saillie ha ha = m
Creux hf hf = 1,25 m
Hauteur de dent h h = ha + hf = 2,25 m
Diamètre primitif d d = m . z
Diamètre de tête da
Diamètre de pied dfEntraxe de 2 roues A et B a a = (dA + dB) =
2
Technologie de construction – Fiche Transmission par engrenages Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
- Une pièce dentée est représentée comme une pièce pleine avec en plus le tracé de la surface primitive en trait mixte fin.
- Dans un engrenage aucune des 2 roues n’est cachée par l’autre.
Si les deux roues sont représentées en coupe une des deux dents en prise est représentée cachée.
m . (zA + zB) 2
da = d+2 ha = d + 2 m = m . (z + 2) da = d - 2 m = m . (z - 2)
df = d–2 hf = d-2,5 m = m . (z – 2,5 ) df = d + 2,5 m = m . (z + 2,5)
Deux roues dentées en prise ont le même module (m).
Exemple : Engrenage composé d’un pignon d’entrée (1) de 14 dents et d’une roue de sortie (2)
de 62 dents
1
2
Technologie de construction – Fiche Transmission par engrenages Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
- r = 1 : N sortie = N entrée
- r < 1 : N sortie < N entrée. Le train d’engrenages est un réducteur de vitesse
- r > 1 : N sortie > N entrée. Le train d’engrenages est un multiplicateur de vitesse
- Nombre de contacts extérieurs pairs (2, 4, 6, …) :
Sens de rotation de sortie identique à celui de l’entrée
- Nombre de contacts extérieurs impairs (1, 3, 5, …) :
Le sens de rotation de sortie est inverse à celui de l’entrée.
226,06214
z2z1
21
1)menante(rouen12)menée(rouen2r(2/1)
dd
===
Au produit des raisons de chaque engrenage (r2/1 x r4/3 x ….)
==
Roue
Vis
IV. ROUE ET VIS SANS FIN :COMPOSITION :
- La vis (1) qui transmet le mouvement de rotation est à un ou plusieurs filets. Le sens d’hélice
peut être à droite ou à gauche.
- La roue (2) est une roue cylindrique à denture hélicoïdale avec la même hélice que la vis (1).
RAPPORT DE TRANSMISSION (r)
CARACTERISTIQUES DU SSTEME ROUE ET VIS SANS FIN :
- Rapport de transmission (r) faible (grand rapport de réduction)
- Système généralement irréversible (la roue (2) ne peut entraîner la vis (1)). Il est alors
utilisé dans certains appareils de levage
- Arbres d’entrée et de sortie orthogonaux (perpendiculaires)
- Poussées axiales importantes, en particulier sur l’axe de la vis. Prévoir des roulements
supportant ces efforts axiaux importants.
SCHEMA CINEMATIQUE D’UN ENGRENAGE ROUE ET VIS SANS FIN :
Vis (1) : 1 ou plusieurs filets
Roue (2) : Z dents
Technologie de construction – Fiche Transmission par engrenages Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
roueladedentsdeNombrevislade filetsdeNombre
(Vis)n(Roue)nr
Technologie de construction – Fiche Transmission par courroies et chaînes Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
COURROIES
POULIES
I. TRANSMISSIONS PAR POULIES ET COURROIES :
�� FONCTION : Transmettre par adhérence, à l’aide d’un lien flexible « courroie »,
un mouvement de rotation continu entre deux arbres éloignés.
�� PRINCIPALES CARACTERISTIQUES :
AVANTAGES INCONVENIENTS par rapport aux Pignons-Chaînes - Transmission silencieuse
- « Grandes » vitesses de transmission (de 60
à 100 m/s pour les courroies plates)
- Grand entraxe possible entre les poulies
- Durée de vie limitée
- Couple transmissible faible pour les courroies plates
- Tension initiale de la courroie nécessaire pour garantir
l’adhérence
�� PRINCIPAUX TYPES DE COURROIES :
TYPES CARACTERISTIQUES
COURROIES
PLATES : Très silencieuses
Tansmission de vitesses élevées.
COURROIES
TRAPEZOÏDALES
Puissance transmissible élevée (emploie de gorges
multiples) Corroies poly « V » très utilisées en electroménager.
COURROIES
CRANTEES :
Transmission silencieuse sans glissement (r2/1 précis) Une des deux poulies doit être flasquée afin que la
courroie ne sorte pas des poulies
Ex. utilisation : Entrainement de l’arbre à cames de moteurs
d’automobile.
�� RAPPORT DE TRANSMISSION :
�� VITESSE LINEAIRE D’UNE COURROIE : V
�� EXEMPLE : ��Exemple : Exprimer et calculer le rapport de transmission et la vitesse linéaire (V) de la courroie :
Le rapport de transmission (r) est égal :
menée) (poulie dmenante) (poulie d
menante) (poulie nmenée) (poulie nr ��
rd/s) en (avec menée) (poulie r x menée) (poulie
menante) (poulie r menante) (poulie V
�ωω
���
V
r (2/1) = (n2/n1) = (d1/d2)
r(2/1) = 300 / 750 = 0,4
r(2/1) < 1 : C’est un réducteur de vitesse
V = �1 x r1 = �1 x (d1)/2 = 238 x 150 = 35700 mm/s = 35,7 m/s
Courroie POLY « V »
Poulie motrice
Brin mou
Brin tendud1 = 300 �1 = 238 rd/s
d2 = 750
MR
Technologie de construction – Fiche Transmission par courroies et chaînes Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
CHAINE
PIGNON
II. TRANSMISSIONS PAR PIGNONS ET CHAINES :
�� FONCTION : Transmettre par obstacle, à l’aide d’un lien articulé « chaîne », un
mouvement de rotation continu entre deux arbres éloignés parallèles.
�� PRINCIPALES CARACTERISTIQUES :
AVANTAGES INCONVENIENTS par rapport aux Poulies-Courroies - Longue durée de vie
- Entraînement de plusieurs arbres recepteurs en même temps
- «Basses » vitesses de transmission (de 13 à 20 m/s pour les chaînes silencieuses)
- Supportent des conditions de travail plus rudes que les poulies-courroies.
- Plus bruyantes
- Vitesses de rotation plus faibles
- Lubrification nécessaire.
�� CHAINES A ROULEAUX : Ce sont les plus utilisées en transmission de puissance. Vitesse limite : 12 à 15 m/s.
�� RAPPORT DE TRASNSMISSION :
�� EXEMPLE : ��Exprimer et calculer le rapport de transmission de cette transmission composée de deux pignons et d’une chaîne :
Brin tendu
Brin mou
Z2 = 20
Z1 = 52
M R
Le rapport de transmission (r) est le même que pour une transmission par engrenages :
mené) (pignon dmenant) (pignon d
mené) (pignon Zmenant) (pignon Z
menant) (pignon nmené) (pignon nr ���
r (2/1) = (n2/n1) = (z1/z2)
r(2/1) = 52 / 20 = 2,6
r(2/1) >1 : C’est un multiplicateur de vitesse
douille
Fermeture de la chaînePrincipaux constituants
Technologie de construction – Fiche guidage en rotation Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
I. GENERALITES :
Le guidage en rotation consiste à réaliser une liaison pivot entre un arbre et un alésage(moyeu) :
Articulations (mécanismes de liaison) assurant le guidage en rotation :
Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3
Fig. 4 Fig. 5
�� Liaisons directes (Fig. 1) : Les pièces sont en contact direct.
�� Liaisons indirectes par paliers lisses : - Coussinets en métal fritté autolubrifiants (Fig. 2) : Poudre de bronze agglomérée à chaud imprégnée
d’huile.
- Coussinets composites (Fig. 3) : Couche de PTFE « téflon » à l’intérieur d’une bague métallique.
�� Liaisons indirectes élastiques (Silentblocs) (Fig. 4) : Deux bagues métalliques reliées par une bague en caoutchouc.
�� Liaisons indirectes par roulements (Fig. 5) : Cette solution constructive dévellopée à la suite est très utilisée. Le guidage est assuré avec précision avec
un frottement minimal.
II. LES ROULEMENTS :
II.1. COMPOSITION D’UN ROULEMENT :
1 : Bague extérieure, liée à l’alésage (logement du roulement)
2 : Bague intérieure, liée à l’arbre
3 : Cage, assure le maintien des éléments roulants
4 : Eléments roulants, situés entre les deux bagues :
Arbre Moyeu
4 3
2
1
Technologie de construction – Fiche guidage en rotation Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
II.2. TYPES DE CHARGE SUPPORTEES PAR LES ROULEMENTS :
II.3. LES PRINCIPAUX TYPES DE ROULEMENTS A BILLES ET A ROULEAUX :
Représentation Aptitude à la chargeType de roulement
Normale Conventionnelle Radiale Axiale
Aptitude à la vitesse
Remarques Utilisations
Roulement à billes
à contact radial
+++ ++ +++
Le plus utilisé. Très économique.Existe en plusieurs variantes (Etanche, avec rainure et segment d’arrêt …)
Roulement à une ou deux
rangées de billes à contact oblique
+++ +++ ++
Les roulements à une rangée de billes doivent être montés par paire. Avec une rangée de billes, la charge ne peut être appliquée que d’un côté.
Roulement à deux rangées
de billes à rotule
+++ + ++
Il se monte par paire. Il est utilisé lorsque l’alignement des paliers est difficile ou dans le cas d’arbre de grande longueur pouvant fléchir sensiblement.
Roulement à rouleaux
cylindriques
++++ 0 +++ Il supporte des grandes charges radiales. Les bagues sont séparables, facilitant le montage.
Roulement à rouleaux coniques
++++ +++ ++ Il se monte par paire et en opposition. Les bagues sont séparables, facilitant le montage.
Légende : ++++ : Très élevé +++ : Elevé ++ : Modéré + : Passable 0 : Nul
Charge …Radiale…. Charge …Axiale…. Charge …Combinée.
Technologie de construction – Fiche guidage en rotation Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
II.4. REGLES DE MONTAGE DES ROULEMENTS :
Montage ARBRE TOURNANT Montage ALESAGE (moyeu) TOURNANT
La bague intérieure est TOURNANTE La bague extérieure est FIXE
La bague intérieure est FIXE La bague extérieure est TOURNANTE
II.5. COTATION DES PORTEES DE ROULEMENT :
Seul le diamètre des portées de l’arbre � d et de l’alésage � D sont à coter.
La bague TOURNANTE par rapport à la direction de la charge est montée SERREE sur sa portée. La bague FIXE par rapport à la direction de la charge est montée GLISSANTE(avec jeu) sur sa portée.
� d
� D
Technologie de construction – Fiche guidage en rotation Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
TOURNANT
FIXE
�13
k6
�40
H7
Ajustement SERRE
Ajustement AVEC JEU
FIXE
TOURNANT
�13
g6
�40
M7
Ajustement AVEC JEU
Ajustement SERRE
II.6. MONTAGE DES ROULEMENTS A BILLES A CONTACT RADIAL :
1er cas : ARBRE TOURNANT par rapport à la charge
�� Ajustements : - Les bagues intérieures tournantes sont montées
SERREES :
Tolérance de l’arbre : k6
- Les bagues extérieures fixes sont montées
GLISSANTES :
Tolérance de l’alésage : H7
�� Arrêts axiaux des bagues :
- Les bagues intérieures montées sérrées sont arrêtées
en translation par quatre obstacles : A, B, C, D
- Les bagues extérieures montées glissantes sont arrêtées
en translation par deux obstacles : E et F
2nd cas : ALESAGE (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge
�� Ajustements : - Les bagues intérieures fixes sont montées
GLISSANTES :
Tolérance de l’arbre : g6
- Les bagues extérieures tournantes sont montées
SERREES :
Tolérance de l’alésage : M7
�� Arrêts axiaux des bagues :
- Les bagues intérieures montées glissantes sont arrêtées
en translation par deux obstacles : E et F
- Les bagues extérieures montées sérrées sont arrêtées
en translation par quatre obstacles : A, B, C, D
Technologie de construction – Fiche guidage en rotation Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
II.7. APPLICATION : TOURET A MEULER
L’arbre porte-meule (2) est guidé en rotation par deux roulements (3) et (4). Répondre aux questions suivantes :
a) Colorier l’ensemble des pièces en rotation
b) De quel type de roulement s’agit-il ? c) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ?
d) Quelles sont les bagues montées serrées (extérieures ou intérieures) ?
e) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H)
f) La bague intérieure du roulement (4) est liée indirectement en translation avec l’arbre (2), à gauche en G, à droite
en H. Etablir sur le diagramme ci-dessous, la suite des contacts entre la bague intérieure et l’arbre (2) :
g) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) :
h) La bague extérieure du roulement (3) est-elle liée en translation avec le bâti (1) (OUI ou NON) ?
(Meule)
� 4
0 k6
� 9
6 H
7
� 3
6 k6
� 8
4 H
7
Echelle 1:2
Ensemble en rotation
Technologie de construction – Fiche guidage en rotation Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
TOURNANT
FIXE
Ajustement SERREAjustement AVEC JEU
�14
m6
�45
H7 A
A
B
B
C
C
D
D
A
A
B
B
C
C
D
D
FIXE
TOURNANT
Ajustement AVEC JEUAjustement SERRE
�14
f6
�45
P7
II.8. MONTAGE DES ROULEMENTS A ROULEAUX CONIQUES :
Ces roulements doivent être montés par paire et en opposition (roulements montés en sens inverse).
1er cas : ARBRE TOURNANT par rapport à la charge MONTAGE DIRECTE EN « X »
Montage appelé en « X » car les perpendiculaires aux chemins de roulement dessinent un « X »
�� Ajustements : - Les bagues intérieures tournantes sont montées
SERREES :
Tolérance de l’arbre : m6
- Les bagues extérieures fixes sont montées
GLISSANTES :
Tolérance de l’alésage : H7
�� Liaisons axiales des bagues : - Les bagues intérieures avec l’arbre :
Obstacles A et B
- Les bagues extérieures avec l’alésage :
Obstacles C
Réglage axial du jeu du montage en D
2nd cas : ALESAGE (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge
MONTAGE INDIRECTE EN « O » Montage appelé en « O » car les perpendiculaires aux chemins de roulement dessinent un « O »
�� Ajustements : - Les bagues intérieures fixes sont montées
GLISSANTES :
Tolérance de l’arbre : f6
- Les bagues extérieures tournantes sont montées
SERREES :
Tolérance de l’alésage : P7
�� Liaisons axiales des bagues : - Les bagues intérieures avec l’arbre :
Obstacles C
Réglage axial du jeu du montage en D
- Les bagues extérieures avec l’alésage :
Obstacles A et B
Technologie de construction – Fiche guidage en rotation Sylvain Cloupet – Abderafi Charki
II.9. MONTAGE DES AUTRES TYPES DE ROULEMENT :
II.10. APPLICATION : ROUE DE REMORQUE OU CARAVANE
La jante d’une roue est fixée sur un ensemble moyeu/tambour de frein (2) . Cet ensemble est guidé en rotation autour de
la fusée de l’essieu (1) avec deux roulements (3) et (4) :
a) Colorier l’ensemble des pièces en rotation
b) De quel type de roulement s’agit-il ? c) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ?
d) Est-ce un montage direct en « X » ou indirect en « O » ?
e) Comment appelle-t-on l’écrou (6) ?
f) Quelle est la fonction de la rondelle (7) ?
g) Choisir une rondelle-frein (7) entre les deux rondelles ci-contre et justifier :
(A) ou (B) : h) Quel élément permet de régler axialement le jeu du montage des roulements ?
Echelle 3 :4
�25
f6
� 5
2 P
7
� 3
5 f6
� 7
2 P
7