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1 Fiche ressource 1 : Préparer une veille informationnelle I Pourquoi faire de la veille ? Faire de la veille consiste à se tenir au courant des informations pertinentes dans un domaine défini. Dans un monde en mutation constante, faire de la veille permet aux entreprises d’anticiper l’évolution du marché et facilite la prise de décision. Pour une entreprise, on parle souvent de veille « stratégique », mais en réalité derrière ce terme on trouve plusieurs types de veilles spécifiques en fonction des objectifs de l’entreprise : Type de veille Objectifs Concurrentie lle Suivre l’évolution des concurrents en termes de politiques tarifaires, de stratégies de communication ou encore de choix de leurs fournisseurs afin de maintenir un avantage concurrentiel. Commerciale Surveiller les clients, les prospects et les fournisseurs afin de collecter des renseignements sur l’environnement commercial de l’entreprise. Réduire les risques en identifiant des prospects solvables ou en mettant en concurrence de nouveaux fournisseurs. Technologiqu e Améliorer la compétitivité en surveillant l’évolution des technologies de l’information et de communication afin d’utiliser des produits optimisés ou différenciés (choix d’un PGI par exemple). Financière Mieux gérer son patrimoine en surveillant l’actualité fiscale et celles des aides financières apportées par l’État. SOURCE NATHAN _ BTS 2 CG _2018 FICHES RESSOURCES_CHAPITRE 5_PROCESSUS 7

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Fiche ressource 1 : Préparer une veille informationnelle

  I   Pourquoi faire de la veille ?Faire de la veille consiste à se tenir au courant des informations pertinentes dans un domaine défini. Dans un monde en mutation constante, faire de la veille permet aux entreprises d’anticiper l’évolution du marché et facilite la prise de décision. Pour une entreprise, on parle souvent de veille « stratégique », mais en réalité derrière ce terme on trouve plusieurs types de veilles spécifiques en fonction des objectifs de l’entreprise :

Type de veille Objectifs

Concurrentielle

Suivre l’évolution des concurrents en termes de politiques tarifaires, de stratégies de communication ou encore de choix de leurs fournisseurs afin de maintenir un avantage concurrentiel.

CommercialeSurveiller les clients, les prospects et les fournisseurs afin de collecter des renseignements sur l’environnement commercial de l’entreprise. Réduire les risques en identifiant des prospects solvables ou en mettant en concurrence de nouveaux fournisseurs.

Technologique

Améliorer la compétitivité en surveillant l’évolution des technologies de l’information et de communication afin d’utiliser des produits optimisés ou différenciés (choix d’un PGI par exemple).

Financière Mieux gérer son patrimoine en surveillant l’actualité fiscale et celles des aides financières apportées par l’État.

Marketing Compléter la veille commerciale en analysant l’environnement de l’entreprise afin d’identifier de nouveaux marchés et ainsi proposer de nouveaux produits ou services.

Juridique Se tenir au courant sur l’état et l’évolution du droit pour réduire les risques de nonconformité de l’organisation en évitant des comportements non conformes à la loi.

SOURCE NATHAN _ BTS 2 CG _2018

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... Cette liste ne saurait être exhaustive tant les domaines de veille peuvent être divers et variés (opinions, environnement, médias, politique, social, sociétal…).

La veille a été révolutionnée par l’utilisation croissante des moteurs de recherche qu’il faut à présent maîtriser pour pouvoir faire de la veille convenablement. On notera toutefois qu’à la différence de la recherche d’informations, qui est une action ponctuelle, la veille est une activité continue et régulière.

  II   Structurer sa veilleOn peut consacrer beaucoup de temps au travail de veille et ne pas avoir pour autant récupéré les informations voulues. Il s’agit donc d’être efficace en définissant un plan de veille structuré :

1. Identifier ses objectifs : est-ce une veille juridique (veille générale sur l’évolution des textes de loi) ou une veille réglementaire (veille sur les textes applicables à l’entreprise) ? Est-ce une veille fiscale ou sociale ?

2. Délimiter son périmètre : quels sont les thèmes et mots-clés qui m’intéressent ? Combien de temps vais-je consacrer à cela ?

3. Constituer une base de sources d’informations : quelles sont les sources de référence ? Quels contenus me semblent pertinents et variés ?

4. Collecter des données : quels moteurs de recherche utiliser ? Quels médias sociaux impliquer ?5. Évaluer l’information : le site est-il fiable ? L’information est-elle intéressante ? Est-ce bien ce que je cherchais ?6. Extraire l’information : que dois-je relever d’intéressant ? La rédaction d’un commentaire est-elle utile ?7. Diffuser l’information : qui en a besoin ? Quel moyen de diffusion utiliser ?

  III   Les risques de ne pas structurer sa veilleUne veille défaillante peut conduire à produire des documents comptables erronés.ExemplesDans le cas d’erreurs de taux ou d’assiettes de cotisations, cela peut conduire à des redressements financiers de la part de l’Urssaf. Dans le cas d’erreurs de coefficients sur des bulletins, cela peut se finir devant le tribunal des Prud’hommes.Il existe deux grands types de risques avec une structuration de veille défaillante :

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La sous-information La surinformation

La sous-information désigne le manque d’éléments d’information reçus par une personne, l’empêchant ainsi de soutenir une prise de décision, ou plus globalement, l’empêchant de faire correctement son travail.

Également appelé « infobésité », ce mot-valise désigne par analogie l’excès d’information reçue par une personne et la plaçant dans une situation où elle n’est pas en capacité de traiter cette surabondance.

Cette situation est souvent le résultat d’une veille inexistante ou d’un manque de formation qui se traduit par l’incapacité pour un comptable d’utiliser des informations fiables et à jour.

Cette situation peut résulter d’une mauvaise délimitation du périmètre de veille. Elle peut aussi être le fait d’individus qui veulent à tout prix tout savoir, tout le temps, paradoxalement par crainte de sous-information... Ils passent alors plus de temps à s’informer qu’à produire, ce qui peut devenir un facteur de désorganisation important (retards, confusions, incohérences…).

  IV   Les sources autorisées et intéressantes pour la veille comptable1. Les expertsDans certaines entreprises, il est courant d’avoir recours à des cabinets spécialisés dans la communication des nouveautés réglementaires. Ces experts reconnus et indépendants s’occupent de produire une documentation sur les évolutions du domaine à surveiller et réalisent des mises à jour en temps réel.

2. Les revues spécialiséesSOURCE NATHAN _ BTS 2 CG _2018

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Beaucoup d’entreprises font également le choix de s’abonner à des revues. Ici c’est sur la rédaction de la revue que l’on se repose pour faire de la veille. Les questions importantes sont traitées par des spécialistes et permettent ainsi d’avoir une information fiable et actualisée sans trop d’efforts.

3. Les sources en ligneLes experts et les éditeurs de revues spécialisées disposent également de sites Internet où sont publiées des informations intéressantes. De nombreux autres sites pertinents sont également à consulter : les sites d’organismes de formation, les sites gouvernementaux, les pages professionnelles sur les réseaux sociaux…

Fiche ressource 2 : La collecte d’information sur Internet : les moteurs de recherche

  I   La notion de moteur de rechercheUn moteur de recherche est une application qui permet d’effectuer des recherches dans une base de données contenant l’ensemble des sites que le moteur a indexé, c’est-à-dire les sites qui ont été analysés et dont les pages ont été mémorisées.Il est important d’apprendre à se servir correctement des moteurs de recherche car en fonction de leurs orientations commerciales ou politiques, les résultats proposés pourraient présenter davantage d’intérêt pour le moteur de recherche lui-même que pour nous (publicités, partenaires privilégiés, liens sponsorisés…).Il existe de nombreux moteurs de recherches, les plus connus étant Google, Bing et Yahoo!. En 2013 est également apparu Qwant, un moteur de recherche français dont la philosophie est de ne pas tracer ses utilisateurs afin de garantir la protection de leur vie privée. Contrairement à Google qui personnalise les résultats en fonction de l’historique de recherche des utilisateurs, Qwant les affiche de façon neutre en s’appuyant uniquement sur les tendances du moment.

  II   L’utilisation du moteur de recherche Google (MOP 4.1)SOURCE NATHAN _ BTS 2 CG _2018

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1. La recherche simplifiéeLa plupart des internautes (94 %) utilisent la recherche simplifiée de Google (Google Search), comme sur la page ci-dessous. Google nous propose alors une liste de sites, qui selon lui, devraient nous convenir.

ExemplePour la requête « veille comptable », Google trouve plus de 500 000 résultats : cela signifie que Google dispose d’autant de liens vers autant de pages ayant ce contenu (répartis en réalité ici sur un peu plus de 350 sites différents).

Si l’on se contente de cliquer sur le premier résultat proposé, cela revient à utiliser le bouton « J’ai de la chance », qui signifie en réalité « J’ai de la chance si le premier résultat correspond parfaitement à ce que je recherchais… ». Donc avant de commencer à parcourir l’ensemble des résultats proposés, le mieux est de se poser la question du filtrage de ces résultats : est-ce que la requête est suffisamment précise ?

2. Les filtres de recherche

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Les résultats proposés sont par défaut multisupports, c’est-à-dire que le moteur de recherche est allé chercher l’information sous toutes ses formes (actualités, images, vidéos…). Dans certains cas, on peut donc se poser la question du type de contenu recherché en ne cliquant que sur le type de résultat désiré.

3. Les outils de recherche

Les outils de recherche vont nous permettre de restreindre la liste des résultats aux sites hébergés uniquement en France (à la place de la sélection par défaut « Tous les pays »), ou uniquement rédigés en français (à la place de « Toutes les langues »), ou uniquement publiés dans un intervalle de temps précisé (par exemple moins d’un mois à la place de la sélection par défaut « Date indifférente »).

4. La recherche avancéeEnfin, pour une recherche encore plus précise, on dispose de l’outil « Recherche avancée », disponible depuis le menu « Paramètres ». Il est également possible d’obtenir la même précision avec la recherche simplifiée, en ajoutant des mots-clés.

Paramètres → Recherche avancée → Trouvez des pages avec… Mots-clés correspondants dans la recherche simplifiée

« Ce mot ou cette expression exact(e) » permet d’effectuer une recherche précise où seuls les résultats contenant le mot ou l’expression seront retournés.

Cela revient à utiliser les guillemets.Exemple : « “veille comptable” » permet de restreindre la recherche uniquement aux pages où figure exactement cette expression.

« L’un des mots suivants » permet d’effectuer une recherche où les résultats contiendront les sources d’information avec au moins un des mots.

Cela revient à utiliser le mot-clé « OR ».Exemple : « veille OR comptable » permet d’obtenir les pages ayant le mot « veille » et les pages ayant le mot « comptable ».

« Aucun des mots suivants » permet Cela revient à utiliser l’opérateur « - » devant chaque mot à éliminer.

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d’effectuer une recherche où l’on éliminera des résultats les sources d’information qui contiennent l’un des mots cités.

Exemple : « “veille comptable” -PGI -DSN », permet d’obtenir des pages où ces deux éléments sont exclus.

5. La recherche avancée affinéeLa fenêtre Recherche avancée permet d’affiner encore les résultats. Il est possible d’obtenir la même finesse avec la recherche simplifiée, en ajoutant des mots-clés.

Paramètres → Recherche avancée → Affinez ensuite la recherche par

…Mots-clés correspondants dans la recherche simplifiée

« Langue » permet de rechercher des pages dans une langue précise, en la sélectionnant dans le large choix de langues proposées, ou publiées depuis un pays précis (à sélectionner dans la liste du menu déroulant).

Cela revient à utiliser le mot-clé « language: ».Exemple : « veille comptable language:francais ».

« Site ou domaine » permet d’effectuer une recherche où les résultats ne contiendront que des pages publiées sur un site ou un domaine précis.

Cela revient à utiliser le mot-clé « site: ».Exemple : « astuces BTS CG site:compta-online.com ».

« N’importe où dans la page » permet de rechercher l’expression uniquement à un endroit précis d’une page, en le choisissant dans le menu déroulant : adresse du site, titre, texte, liens.

Cela revient à utiliser les mots-clés « intitle: » (dans le titre), « intext: » (dans le texte), « inurl: » (dans l’adresse web) et « link: » (dans les liens).

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« Tous les formats » permet de rechercher l’expression uniquement dans des fichiers d’un type précis, à choisir dans le menu déroulant.

Cela revient à utiliser le mot-clé « filetype: ».Exemple : « plan comptable filetype:pdf ».

Fiche ressource 4 : La constitution d’une base documentaire fiable : vérification de l’information

  I   La méthode du questionnementÀ l’heure actuelle, peu d’informations présentes sur Internet sont « vérifiées », c’est-à-dire qu’aucune autorité compétente n’a préalablement validé une information avant sa publication comme cela est fait dans un ouvrage papier. Lorsque l’on navigue sur Internet, il faut donc garder en permanence un esprit critique car parmi les nombreuses erreurs et fausses informations qui sont présentes sur Internet, certaines ont vocation à propager une fausse image de la réalité dans un but d’influence. Vérifier l’information doit donc devenir un réflexe.Le QQOQCCP (Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi), appelé aussi méthode du questionnement, permet de se poser les questions préalables incontournables à l’évaluation d’une information :

Quoi ? Quelle est la nature du site ? S’agit-il d’un site institutionnel ? D’un site associatif ? D’un site commercial ? D’un forum ? Sa compétence sur le sujet ou sa fiabilité sont-elles reconnues ?

Qui ?Qui est l’auteur du document ? Peut-on le contacter ? Est-ce un spécialiste du domaine ? S’exprime-t-il au nom d’une institution ? À titre personnel ? L’auteur s’exprime-t-il ailleurs ? Quelle est sa crédibilité ? Quel est son niveau d’autorité ?

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Où ? D’où provient l’information ? S’agit-il du contenu original ? S’agit-il d’un site français ? Francophone ? Européen ? Autre ? Quelles sont les limites géographiques de l’information ? L’information concerne-t-elle un pays particulier ?

Quand ? Quelle est la date du document ? Le document nécessite-t-il une actualisation ?

Comment ?

Comment se présente le document ? L’information est-elle rédigée clairement ? Le document est-il bien structuré ? Les sources sont-elles bien indiquées ? Pointent-elles vers des sites fiables ? Les sites fiables pointent-ils vers ce document ?

Combien ?

Combien de fois ai-je pu retrouver cette information ? Combien d’autres sites en parlent ? Combien de fois ce site est-il mentionné par d’autres ? L’information est-elle gratuite ?

Pourquoi ? Dans quel but le document a-t-il été réalisé ? Quel est le public visé ? Quels sont les objectifs du site ?

  II   L’intérêt de contrôler les sources d’informationVérifier l’information permet de s’assurer de constituer une base d’information fiable.La vérification de l’information permet aussi parfois de « tomber » sur des ressources intéressantes alors qu’on ne les cherchait pas au départ. Cet « heureux hasard » porte un nom, cela s’appelle « la sérendipité ».

Fiche ressource 5 : Les moyens de mémoriser des liens Internet

Il est important de conserver l’adresse des sites que l’on a trouvé intéressants et pour lesquels il y a de fortes probabilités que l’on souhaite y revenir.

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  I   Utiliser le gestionnaire des favoris du navigateurÉgalement appelée « marque-pages », cette fonctionnalité est intégrée dans la plupart des navigateurs et permet en un clic sur une étoile   de mémoriser l’adresse d’une page.Pour être efficace lors de la mémorisation d’un favori, veiller à bien redéfinir un titre, et à placer le favori dans une arborescence organisée. Penser aussi au risque de surinformation… L’organisation des favoris par le gestionnaire intégré aux navigateurs a ses limites. On ne peut par exemple pas y accéder simplement depuis un autre lieu (lors d’un déplacement, ou depuis le domicile), l’organisation par dossiers et sous-dossiers devient vite une source de perte de temps et surtout cela ne permet pas de travailler en équipe.

  II   Utiliser un service de gestion des favoris en ligne1. PrincipeDe nombreux services en ligne existent pour organiser ses favoris, voire pour les partager dans une optique de réseau social. Google Favoris permet d’organiser ses favoris en ligne, mais pas de les partager. Delicious est un réseau social de partage de favoris. Pearltreesva au-delà des deux précédents en permettant d’organiser, d’explorer et de partager des contenus numériques simplement et sous forme de réseau social.

2. Exemples avec Pearltrees ( MOP 3.1)Ouvrir un navigateur à l’adresse http://www.pearltrees.com. Après avoir créé un compte sur la plateforme, Pearltrees permet de construire une base organisée de liens.

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On notera toutefois que par défaut, tout ce que l’on mettra sur Pearltrees sera « public » et donc accessible par tout le monde. Pour pouvoir publier de façon privée, il faudra disposer d’un compte « premium » (payant).

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Fiche ressource 6 : De la recherche à la réception d’information

  I   La méthode « pull »L’approche la plus courante lorsque l’on a un besoin d’information à satisfaire est de consulter des moteurs de recherche (voir FR2). Dans cette approche, à chaque recherche, on « tire » l’information vers nous. Cette méthode « pull » est contraignante car elle impose de refaire les mêmes recherches régulièrement (il faut donc avoir des « rappels ») et de trier manuellement les nouvelles informations.

  II   La méthode « push »Dans cette approche, on fait en sorte que l’information vienne à nous. Le temps passé à faire des recherches est remplacé par l’évaluation de l’information reçue. La nécessité d’avoir des rappels n’a plus lieu d’être puisque l’information vient à nous dès sa publication.

1. La newsletterLa « lettre d’informations » (terme conseillé par l’Académie française) est une fonctionnalité offerte par certains sites qui permet, après inscription, de recevoir périodiquement sur une boîte mail des contenus en lien avec le site en question. Cette fonctionnalité est très pratique, car elle permet de recevoir de l’information sélectionnée sans avoir à la rechercher, mais il faut faire attention au nombre de souscriptions pour ne pas tomber dans la surinformation (une adresse électronique dédiée peut être une bonne idée).Exemples• Le Groupe Revue Fiduciaire : information fiscale, sociale, juridique et comptable.• L’Ordre des experts-comptables : comptabilité, droit comptable, droit fiscal, droit des affaires, droit social, droit des entreprises en difficultés et gestion de patrimoine.• Les Éditions Francis Lefebvre : droit des entreprises, droit fiscal, droit social, comptabilité, droit des affaires, droit immobilier et du patrimoine.• Les Éditions Tissot : droit du travail et convention collective (embauche, contrat de travail, etc.).• Les Éditions Defrénois : droit du patrimoine (droit civil, successions, fiscalité...).• Dalloz Actualités : droit des affaires, droit social, droit pénal, droit civil, droit de la famille, droit administratif.• Les dépêches du JurisClasseur : résumés sur les nouvelles lois et décrets, communiqués sur des projets de réforme et jurisprudences de la Cour de cassation.

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• Net-iris : services de veille juridique, d’information et d’échange sur le droit français.• Creda-concurrence : droit de la concurrence national et communautaire.• Legalis : droit de l’informatique et de l’Internet.• Services en ligne de l’Assemblée Nationale : veille législative.• Les lettres d’information du Sénat : veille juridique.

Il n’est généralement pas obligatoire d’être un abonné payant pour recevoir ces lettres. En revanche, pour accéder à l’ensemble du contenu, notamment au texte intégral des articles, il est parfois nécessaire de souscrire à la version payante.

2. Les flux RSS

a) Le principeAu fil des évolutions, on trouve deux explications à l’acronyme RSS :• Rich Site Summary : résumé de site enrichi (1999) ;• Really Simple Syndication : souscription à du contenu web (2002).Les flux RSS sont envoyés par les sites pour un signalement rapide des nouveautés. Un flux RSS se présente sous la forme suivante « Titre / Auteur / URL vers l’article mentionné ».Ces flux sont mis à jour automatiquement dès qu’un nouvel article est publié sur le site associé. Si l’on reçoit déjà beaucoup de courriers électroniques, cela permet d’éviter d’encombrer davantage la messagerie. Sans compter que la souscription étant anonyme, on ne risque pas de mélanger les actualités avec des mails d’entreprise ou de recevoir des spams.

b) Les agrégateurs de flux RSSL’agrégateur de flux RSS est un logiciel qui s’occupe de centraliser dans un tableau de bord une liste de flux RSS « à suivre ». Cela permet en un coup d’oeil d’avoir une vue d’ensemble sur les nouveautés susceptibles de nous intéresser. L’agrégateur détecte la mise à jour d’un flux et le met en évidence pour que l’utilisateur puisse voir la  nouveauté en priorité. Dans chaque flux suivi, les entrées les plus récentes sont affichées en premier (ordre chronologique inverse). Lorsque l’utilisateur souhaite lire l’intégralité d’un article, il lui suffit de cliquer dessus. Le site hébergeant l’actualité désirée est alors ouvert directement à la bonne page.

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3. Les alertesLorsqu’un nouvel article sur un sujet susceptible de nous intéresser fait son apparition sur la toile, à moins d’être abonné au flux RSS du site qui l’a publié, il y a peu de chances que l’on soit au courant. Un service d’alerte permet d’être  prévenu par mail ou par mise à jour de flux RSS dès qu’un mot ou une expression que l’on a définis apparaît quelque part sur Internet.

SOURCE NATHAN _ BTS 2 CG _2018

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Fiche ressource 7 :Automatiser sa veille avec des flux de syndication

  I   Le fonctionnement d’un agrégateur en ligne de flux RSSPour pouvoir exploiter un flux RSS, un utilisateur doit disposer d’un outil spécifique, appelé « lecteur RSS » ou encore « agrégateur RSS ». Celui-ci permet de consulter en un seul endroit les dernières actualités. Les titres sont dotés de liens vers les articles intégraux présents sur les sites qui les ont publiés. Comme pour la gestion des favoris, cela peut se faire directement dans le navigateur, mais cela rend le partage et l’accès à distance impossible. C’est pourquoi il existe des agrégateurs « en ligne » qui permettent d’être accessibles de partout où l’on a un accès Internet. Parmi les plus connus, on peut citer Feedly, Inoreader ou encore Netvibes (le plus complet).

  II   L’utilisation d’un agrégateur en ligne : exemple avec Netvibes

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1. Création du compteOuvrir un navigateur à l’adresse http://www.netvibes.com/fr. Lors de la première connexion, on est invité à créer un compte ou à s’identifier à l’aide d’un compte social type Twitter, Facebook, ou Google.

2. Création d’un tableau de bord personnalisableAprès avoir créé un compte, on arrive sur un tableau de bord à configurer qui va nous permettre de personnaliser la centralisation et l’affichage de nos flux RSS. L’affichage est par défaut en mode « lecteur ». Cliquer sur « Vue application » :

SOURCE NATHAN _ BTS 2 CG _2018

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Pour pouvoir repartir d’un tableau de bord vierge, nous allons commencer par créer un nouvel onglet. Pour cela il faut cliquer sur le « + » en haut à droite et saisir un nouveau nom d’onglet :

On supprime ensuite les onglets créés par défaut par la plateforme. Pour chaque onglet, il faut cliquer sur « ▼ » pour accéder aux options de l’onglet, puis sur « Supprimer ».

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Sur la partie droite, on peut également voir les options de mise en page que l’on utilisera pour personnaliser l’affichage de notre tableau de bord.

3. Enregistrement des flux souhaités dans le tableau de bordLes widgets sont des composants graphiques (par exemple la météo, Wikipedia ou encore une liste de tâches «  cochable ») que l’on va pouvoir ajouter pour personnaliser notre tableau de bord. Pour accéder à l’interface d’ajout, il faut cliquer sur le « + » en haut à gauche.

On clique ensuite sur « App de lecture » pour ajouter une application de lecture d’un flux RSS.

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Il suffit ensuite de coller le lien vers le flux RSS que l’on veut suivre.

  III   Quelques exemples d’adresses de fluxQuelques exemples de pages où récupérer des adresses de flux intéressants :• http://www.rfformation.com/services-online/fils-dactualite-du-groupe-rf• http://www.editions-legislatives.fr/flux-rss.html• http://www.efl.fr/rss• http://www2.editions-tissot.fr/page_contenu/reprise-de-contenu• http://www.economie.gouv.fr/cedef/veille-documentaire-fiscalite• https://www.service-public.fr/abonnements/rss

Fiche ressource 8 : Automatiser sa veille avec des alertes

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  I   Le fonctionnement d’un service d’alerteIl existe de nombreux services d’alerte tels que Talkwalker, Giga Alert ou Google Alertes. Ces services d’alertes permettent d’être prévenu par mail ou par mise à jour de flux RSS dès qu’un mot ou une expression que l’on a définie apparaît dans les résultats de moteurs de recherche.

  II   La mise en place d’un service d’alerte avec GoogleOuvrir un navigateur à l’adresse https://www.google.fr/alerts (nécessite une identité Google). Le service étant énormément utilisé pour veiller sur son e-réputation, deux alertes vous sont proposées : la première avec votre identité et la seconde avec votre e-mail.

Pour créer une nouvelle alerte, il faut saisir le mot ou le groupe de mots à rechercher.Un aperçu du résultat est automatiquement proposé.

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Cliquer sur « Afficher les options ▼ » pour personnaliser l’alerte.Six options sont alors configurables :• la fréquence de déclenchement des alertes ;• le type de sources à utiliser (actualités, blogs, web, vidéos, livres…) ;• la langue de recherche ;• le pays de la recherche ;• le nombre de résultats ;• le type de diffusion de l’alerte (e-mail ou flux RSS ; e-mail est proposé par défaut).

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  III   Le suivi des flux d’alerte par flux RSSAfin de désengorger la messagerie, il est possible d’indiquer à Google que les alertes doivent arriver sous forme de flux RSS et non pas par e-mail. Pour cela, cliquer sur le crayon en face de l’alerte : ✎Dans le mode d’envoi, choisir ensuite « Flux RSS » au lieu de l’adresse électronique et valider en cliquant sur « Mettre à jour l’alerte ».

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De retour dans l’interface de gestion des alertes, on peut voir que le symbole des flux RSS est apparu. Récupérer l’adresse du flux avec un clic droit et choisir « Copier l’adresse du lien ».

Une fois le lien copié, il n’y a plus plus qu’à aller l’ajouter dans l’agrégateur (ici  : Netvibes) pour pouvoir le suivre comme un flux RSS « normal ».

Cliquer sur le « + » en haut à gauche de l’interface, coller le lien dans la barre de recherche. Cliquer ensuite sur «  + » pour demander la création d’une application à ajouter à Netvibes.Une vignette avec le nouveau flux apparaît, il suffit de cliquer sur « + » présent en haut à gauche de la vignette pour l’ajouter au tableau de bord.

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Fiche ressource 9 : Le partage des ressources et le versioning

  I   Les moyens classiquesEn entreprise il est courant d’avoir recours à des partages réseau pour stocker des documents. Ils sont simples à utiliser mais présentent d’importants inconvénients lorsqu’il s’agit de travailler de façon collaborative. Par exemple, on ne peut pas travailler simultanément sur un même document réalisé avec un traitement de textes. Ou alors un des deux éditeurs se retrouve en «  lecture seule ». De plus, si on souhaite garder l’historique des modifications, cela impose une création permanente de nouveaux fichiers, qui dans le meilleur des cas porteront la date, mais ne permettront pas forcément de retrouver les auteurs.

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  II   Les plateformes de gestion de contenuC’est pourquoi les entreprises se tournent de plus en plus vers des plateformes de gestion de contenu qui vont permettre de travailler à plusieurs simultanément sur une même ressource. Chaque modification est consignée et provoque la création d’une nouvelle version, permettant ainsi d’avoir toujours la possibilité de retrouver toutes les modifications et tous les auteurs. C’est ce que l’on appelle de la gestion de version (« versioning » en anglais).En entreprise, des plateformes comme Microsoft SharePoint, Alfresco ou encore G Suite (anciennement Google Apps for Work) sont utilisées car elles permettent de travailler collaborativement, tout en gardant en permanence la traçabilité des modifications et en offrant la possibilité de revenir à tout moment à un état précis du document.

  III   Exemple : G Suite by Google CloudEn nous connectant à Google Drive (qui est la version « grand public » de G Suite) à l’adresse https://drive.google.com, nous allons pouvoir créer des documents et profiter des avantages offerts par cette plateforme (suite bureautique en ligne, gestion de version, travail collaboratif…).Ce type de logiciel permet de voir les modifications (ajout, suppression, changement) entre différentes versions du fichier et de savoir qui les a réalisées.Accompagnant toute démarche professionnelle qui se respecte, la gestion de version se présente aujourd’hui comme l’outil indispensable pour assurer la cohérence et la traçabilité des productions réalisées en entreprise, de quelque nature que ce soit.

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Fiche ressource 10 : Les réseaux sociaux, nouveaux outils de veille

  I   La veille sur les réseaux sociauxLa plupart des gens ne connaissent des réseaux sociaux que le bouton « j’aime ». Or, on dispose également des boutons « suivre » et « s’abonner » qui, bien utilisés, permettent un usage professionnel. Comme pour les autres approches de veille que nous avons vues, la veille à l’aide des réseaux sociaux demande une analyse et une stratégie d’utilisation afin d’utiliser ces plateformes comme sources de veille pertinentes.Les principaux réseaux sociaux utilisés par les professionnels sont LinkedIn, Facebook et Twitter. Ils permettent de suivre des personnes, des entreprises ou des organismes qui partagent des informations susceptibles de nous intéresser.

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  II   Suivre un compteSur un réseau social, le suivi d’un compte consiste à s’y abonner afin de recevoir les publications du compte. Un compte peut être une personne physique qui présente de l’intérêt du fait de ses compétences et de son statut, ou une personne morale (une entreprise, un organisme public ou une association). Comme on le fait lorsque l’on sélectionne un site pour effectuer de la veille, une évaluation de la fiabilité est également nécessaire pour un compte social (réputation, légitimité, qualité des publications…).

  III   Rejoindre un groupeSur Facebook et LinkedIn il existe une notion de groupe qui permet de concentrer les échanges autour d’une thématique précise. Les groupes peuvent être modérés, ce qui permet de limiter les messages de pollution sans intérêt (publicité, messages hors sujet ou de mauvaise qualité) et peuvent être accessibles uniquement après avoir été « validé », c’est-à-dire après avoir démontré que l’on disposait d’un profil réellement en lien avec le groupe que l’on souhaite rejoindre. Pour tirer le meilleur des groupes, il faut d’abord identifier ceux qui correspondent à nos objectifs, pour ensuite consulter et contribuer à leurs échanges.

  IV   Suivre une tendanceInitié à la base par Twitter et repris ensuite par la plupart des réseaux sociaux, le suivi de tendance au travers de « mot-dièse » (hashtags en anglais), c’est-à-dire des mots ou expressions précédés du caractère #, est rendu possible par le regroupement et l’affichage de tous les fils de discussion où ce mot a été mentionné. Très utilisé pour faire de la veille, chaque mot-dièse est cliquable.

  V   Les outils du veilleur socialIl existe de nombreux outils pour aider à se concentrer sur l’essentiel des réseaux sociaux en évitant de perdre du temps sur des parcours longs et inutiles. Trois gestionnaires de réseaux sociaux se distinguent en entreprise : HootSuite, SproutSocial et TweetDeck (uniquement pour Twitter). Comme le fait Netvibes avec les flux RSS, ces outils permettent de regrouper de nombreux réseaux sociaux au sein d’une seule et unique interface, ce qui permet de gagner du temps.

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