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Partie 1 : Le contrôle de gestion et l’analyse des coûts Jennifer Maxenti
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Source : Dunod – DCG 11 Contrôle de gestion 2e édition
SOMMAIRE
Chapitre 1 : Méthode des Centres d’Analyse ...................................................... 2
I. Les Charges Intégrées aux Couts ...................................................................... 2
A. Les charges non incorporables 2
B. Les charges supplétives 2
C. Les charges calculées 2
II. Du coût d’achat au coût de revient .................................................................. 2
A. Le coût d’achat 2 1) Composition du coût d’achat : ............................................................................... 2 2) L’inventaire permanent : ........................................................................................ 2
B. Le coût de production 2 1) Composition du coût de production : ..................................................................... 2 2) Les encours de production : ................................................................................... 3 3) Le coût de production des produits secondaires : ................................................... 3
C. Le coût de revient et le calcul du résultat 3 1) Le coût hors production ......................................................................................... 3 2) Le coût de revient ................................................................................................... 3
V. Résultats analytiques et Concordance ............................................................. 3
A. Les résultats de la « comptabilité de gestion » 3 1) Résultat analytique élémentaire ............................................................................. 3 1) Résultat de la « comptabilité de gestion » .............................................................. 3
B. Les différences de traitement comptable et la concordance 3 1) Différence d’incorporation ..................................................................................... 3 2) Différence d’inventaire, de cession ........................................................................ 4
VI. Conclusion : Valeur et limite du la méthode du coût complet ..................... 4
Chapitre 2 : Le Seuil de Rentabilité...................................................................... 4
I. Le Compte de Résultat Différentiel ................................................................... 4
II. Le Seuil de Rentabilité ...................................................................................... 4
A. Calcul Arithmétique 4
A. Calcul Algébrique 5
C. Rentabilité, Sécurité et Seuil de Rentabilité 5
Chapitre 3 : Les Couts Partiels : Variables ou Directs ....................................... 5
I. Les Méthodes de Couts Partiels ......................................................................... 5
A. La méthode des couts variables 5
B. La méthode des couts directs 5
C. La méthode des couts spécifiques 5
II. La Mise en Œuvre des Couts Partiels .............................................................. 6
A. Quelle méthode choisir ? 6
B. La méthode des couts variables et la valorisation des stocks 6
Chapitre 4 : Le Cout Marginal ............................................................................. 6
I. Les Caractéristiques du Cout Marginal ........................................................... 6
II. Les Aspects Mathématiques ............................................................................. 6
A. Cout marginal et cout total 6
B. Cout marginal et cout moyen 6
C. Cout marginal et profit 7
D. Politique de prix différentiels 7
Chapitre 4 : L’Imputation Rationnelle des Charges Fixes ................................. 7
Partie 1 : Le contrôle de gestion et l’analyse des coûts Jennifer Maxenti
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CHAPITRE 1 : METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
I. LES CHARGES INTEGREES AUX COUTS
A. LES CHARGES NON INCORPORABLES
Les charges présentant un caractère exceptionnel et celles ne relevant pas de l’exploitation
courante et normale doivent être exclues des calculs des coûts. La décision d’exclure telle ou
telle charge appartient au chef d’entreprise.
On considère normalement que sont des charges exceptionnelles :
Les charges exceptionnelles du compte 67 de la comptabilité générale ;
L’impôt sur les bénéfices et la participation des salariés à ceux ci ;
Les charges concernant les exercices antérieurs ;
Tout ce qui représente un caractère inhabituel.
B. LES CHARGES SUPPLETIVES
Ce sont des éléments de calcul des coûts qui sont sans réalité, qui n’existent pas en
comptabilité générale. La prise en compte de ces éléments est une décision de gestion, cela
reste une faculté pour l’entreprise, pas une obligation.
Le plan comptable général en retient deux types :
La rémunération du travail de l’exploitant : dans l’EI, il y a versement d’une
part du bénéfice à son dirigeant, il est donc possible de réintégrer cette somme
comme charge supplétive pour «coller » à la réalité économique.
La rémunération des capitaux propres : Il y a une distinction financière entre
deux sociétés, l’une qui n’aurait que des capitaux empruntés (et qui paie donc des
intérêts figurants au compte 66 de la comptabilité générale) et l’autre qui n’a que
des capitaux propres (qui ne paie pas d’intérêts sur un emprunt mais rémunère ses
actionnaires).
Si l’on applique le principe de réalisme économique, la seconde société devra
intégrer cette rémunération de ses capitaux propres, au même taux que si elle les
avait empruntés.
C. LES CHARGES CALCULEES
Charges d’usage : Le principe consiste à répartir la valeur d’une immobilisation sur sa
durée de vie prévue (durée d’usage) et l’entreprise a aussi la faculté de retenir la valeur
d’usage dans sa comptabilité analytique, ce qui va créer un écart avec la comptabilité
générale, qu’il conviendrait de corriger.
Charges étalées : Elles se substituent aux dotations en provision. La provision est traitée
comme un amortissement et il en résulte donc un écart en plus ou en moins avec la
comptabilité générale qu’il conviendra de corriger.
Charges abonnées : Intégrer aux coûts des charges incorporables de la comptabilité
financière les charges selon une périodicité différente de la périodicité d’apparition.
II. DU COUT D’ACHAT AU COUT DE REVIENT
A. LE COUT D’ACHAT
1) COMPOSITION DU COUT D’ACHAT : Le coût d’achat est la somme des charges directes d’achat et des charges indirectes d’achat
(regroupés dans le centre d’analyse « approvisionnement »)
Les marchandises entrent en stock à leur coût d’achat et non pas à leur prix d’achat. Il existe
un problème d’évaluation du coût de sortie de stock dans le cas de biens fongibles
(interchangeables). Cela conduit donc à utiliser une méthode d’inventaire permanent.
2) L’INVENTAIRE PERMANENT : C’est une organisation qui grâce à l’enregistrement des mouvements permet de connaître de
façon constante les existants chiffrés en quantité et en valeur.
Il existe 3 méthodes de valorisation des sorties de stock, seules les 2 premières étant admises
par le plan comptable et l’administration fiscale :
- Le coût unitaire moyen pondéré (CUMP) ;
- Premier entré, premier sorti (FIFO ou PEPS) ;
- Dernier entré, premier sorti (LIFO ou DEPS) ;
B. LE COUT DE PRODUCTION
C’est le coût qui résulte des opérations de transformation. Il ne concerne que les entreprises
industrielles et de service et comprend des charges directes et indirectes.
1) COMPOSITION DU COUT DE PRODUCTION : Charges directes : Elles comprennent essentiellement le coût des matières et fournitures
consommées évaluées au coût de sortie de stock (via l’inventaire permanent), et aussi, le cas
échéant, les produits intermédiaires, et enfin, le coût de la main d’œuvre directe.
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Un produit intermédiaire est, par exemple, un produit achevé qui va être intégré dans un
produit plus complexe, qui est le produit fini (exemple : un moteur, inclus dans une voiture).
Ce sont les charges des centres d’analyse de production qui sont réparties entre les coûts de
production selon la nature et le nombre d’unités d’œuvre qui leurs sont affectés.
Les produits fabriqués entrent en stock de produits finis pour leur coût de production.
2) LES ENCOURS DE PRODUCTION : Il faut donc tenir compte de l’existence de ces encours de façon à ne tenir compte que du
coût de production des produits finis entrant en stock.
← Charges du mois N-1
→ ← Charge du mois N →
← Charge du mois
N+1 →
Encours
initiaux
Production commencée
et terminée sur la
période
Encours
finaux
←Production terminée en mois N→ ←Production terminée en mois
N+1 →
←Production de la période en nb de
produits →
Coût de production des produits terminés en N = Coût de production des produits fabriqués
en N (charges totales engagées) + Coût des encours initiaux terminés en N – Coût des
encours finaux non encore terminés
Valorisation des encours finaux = (Charges de production totales/Production équivalente*)
x degré d’avancement x nb de produits en cours fin N
*Production équivalente = Nb de produits de la période
= Nb de produits terminés – Produits en cours initiaux (nb x
degré d’avancement) +
Produits en cours finaux (nb x degré d’avancement)
3) LE COUT DE PRODUCTION DES PRODUITS SECONDAIRES : Augm° des coûts si leur élimin° entraîne des charges supp
Dimin° des coûts si ces produits sont vendables
C. LE COUT DE REVIENT ET LE CALCUL DU RESULTAT
Le coût de revient se calcule à partir du coût de production des produits vendus auquel on
ajoute les coûts hors production, soit CR = CP Produits vendus + C HP.
1) LE COUT HORS PRODUCTION Coût de distribution : Il ne concerne que les produits vendus et se compose de charges
directes et de charges indirectes (charges de personnel et de prestation de service).
Autres couts : Il s’agit des charges d’administration générale (telles que la direction
générale, le secrétariat général, le service informatique, …), de la gestion financière (coût
des capitaux mais aussi les charges de personnel et de fonctionnement de cette gestion
financière) et des autres frais à couvrir (les frais résiduels).
2) LE COUT DE REVIENT Il représente l’ensemble des coûts y compris les coûts hors production. Il ne peut donc
concerner que les produits vendus. Dans une entreprise commerciale, le coût de revient (CR)
est égal au coût d’achat des marchandises vendues (CAMV) auquel on ajoute les coûts hors
production (C HP).
Remarque : le CAMV est le coût d’achat à la sortie de stock.
Dans une entreprise industrielle, on a CR = CP PF vendus + C HP
C’est à partir de la connaissance du coût de revient que l’on peut déterminer le résultat
analytique.
V. RESULTATS ANALYTIQUES ET CONCORDANCE
A. LES RESULTATS DE LA « COMPTABILITE DE GESTION »
1) RESULTAT ANALYTIQUE ELEMENTAIRE C’est le résultat analytique procuré par la vente de chaque type de produit :
RAE = CA HT du produit – CR du produit (par produit).
1) RESULTAT DE LA « COMPTABILITE DE GESTION » RCG = somme des RAE + ou - Différences de traitement comptable
RCG = RCF (résultat de la comptabilité financière).
B. LES DIFFERENCES DE TRAITEMENT COMPTABLE ET LA CONCORDANCE
1) DIFFERENCE D’INCORPORATION Diff incorp° s/ amt et prov° → ↘° coûts → ↗°RAE → Diff à déduire
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(Charges d’usage pr les dot° aux amts et les charges étalées pr les dot° aux prov° pr risques
et charges)
Diff incorp° s/ éléments supplétifs → ↗° coûts → ↘°RAE → Diff à ajouter
Diff incorp° s/ autres chges de la cpta fi → ↘° coûts → ↗°RAE → Diff à déduire
(Charges non incorporables et abonnemt des charges)
2) DIFFERENCE D’INVENTAIRE, DE CESSION Diff d’inventaire constatées (boni d’inventaire) → ↗° coûts → ↘°RAE → Diff à ajouter
Diff d’inventaire constatées (mali d’inventaire) → ↘° coûts → ↗°RAE → Diff à
déduire
(Stock réel < Stock théorique)
Diff s/ coûts et taux de cession → ↘° coûts → ↗°RAE → Diff à déduire
Ex : charges du centre d’analyse 120576€, nb UO 6200, 1 UO = 19.44774...
Diff = 120576 – 6200*19.44 = 48€
L’utilisat° du coût d’UO arrondis à conduit à minorer les coûts de prod°, par csqt ca
a augmenté le RAE, il faut donc le déduire pr avoir le RCG.
VI. CONCLUSION : VALEUR ET LIMITE DU LA METHODE DU COUT
COMPLET
Avantages : - Connaissance des résultats analytiques par produit ou activité,
- Mesure et contrôle des coûts,
- Aide à l’évaluation des stocks.
Inconvénients : - Difficulté à imputer les charges indirectes (risque d’arbitraire),
- Influence des variations d’activité sur les coûts complets unitaires.
Ces inconvénients sont à l’origine de l’utilisation des méthodes de coûts partiels.
CHAPITRE 2 : LE SEUIL DE RENTABILITE
I. LE COMPTE DE RESULTAT DIFFERENTIEL
La marge sur coût variable (MSCV) est la différence entre le CA et l’ensble des CV nécess à
l’obtent° du produit.
Taux de CV = CV/CA (x 100)
Taux de MSCV = MSCV/CA (x 100)
Note : MSCV = CA – CV ; R = CA – CV – CF → CA – CV = R + CF → MSCV = R + CF
Le cpte de rstt différentiel est un tableau de déterminat° du rstt qui fait apparaître les MSCV
pr chq étape de la fabricat° :
MSCV d’achat → CV d’achat = Conso° mat 1eres (Achats + SI – SF) + CV
d’appro
MSCV de prod° → CV de prod°= SI produits finis – SF produits finis + CV de
prod°
MSCV de dist°
Résultat différentiel = CA – somme MSCV – CF
Note : Qté estimée < Qté prévisionnelle de départ → MSCVE = QE/QP x MSCVP
II. LE SEUIL DE RENTABILITE
Le SR d’une entp est le CA pr lequel l’entp couvre la totalité des charges (CV + CF) et donc
dégage un rstt nul :
1) SR ↔ Point mort, CA = CV + CF
2) SR ↔ Rstt = 0
3) SR ↔ MSCV = CF
Note : Au SR, les CF sont entièrement couvertes, la production n’a plus que pr unique coût
les CV, donc le prix de vente unitaire pourrait ê diminué au maximum d’un pourcentage
égale au TMSCV et l’entp ne serait tjs pas déficitaire.
A. CALCUL ARITHMETIQUE
SR = (CF x CA)/MSCV → SR = CF / TMSCV (en €)
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Note : Marge unitaire = CAu - CVu = MSCV / Qté de produits → SR = CF / Marge unitaire
(en qté)
Baisse de rstt = MSCVu x nb de produits non fabriqués et non vendus
A. CALCUL ALGEBRIQUE
Représentation graphique (Ordonné le mtt des charges en € et abscisse le CA) :
1) SR ↔ CA = CV + CF
Equations :
CA → y1 = x
CV + CF → y2 = (1-TMSCV) x + CF
2) SR ↔ Rstt = 0
Equation de la droite R → y = TMSCV x – CF
3) SR ↔ MSCV = CF
Equations :
CF → y1 = CF
MSCV → y2 = TMSCV x
C. RENTABILITE, SECURITE ET SEUIL DE RENTABILITE
Date de seuil = (SR x 12)/CA annuel
Marge de sécurité (MS) = CA – SR ; elle représente le mtt du CA qui peut ê supprimé par
une conjoncture éventuelle défav sans entraîner de perte pr l’entp.
Note : Taux de MS = (CA – SR) / CA → TMS = 1 – (CF / MSCV)
Indice de sécurité (IS) = MS/CA, il correspond à la diminution annuelle maximale que
peuvent supporter les ventes sans pour autant entraîner un rstt déficitaire.
Indice de prélèvement (IP) = CF/CA x 100 ; c’est le % du CA qui sert à couvrir les CF.
Coeff de volatilité ou levier opérationnel (LO) = MSCV/R (Hypothèses implicites : Prix de vente constant, cond° d’expl° identiques tant pr les CVunit
que les CFglobales)
Il représente l’élasticité du rstt par rapport au CA, ainsi un LO de +2 signifie que pr une
variat° positive du CA de 10%, le rstt augmenterait de : ∆R = LO x 10% = 20%.
LO = 1/IS
CHAPITRE 3 : LES COUTS PARTIELS : VARIABLES
OU DIRECTS
I. LES METHODES DE COUTS PARTIELS CV CF
CDirectes 1 3
CIndirectes 2 4
A. LA METHODE DES COUTS VARIABLES
CV
CDirectes 1
CIndirectes 2
Les coûts variables obtenus permettent le calcul d’une MSCV par produits. Chq produit est
jugé sur sa contrib° à la couverture des CF (charges de structures).
Cette méthode permet un jugemt sur l’opportunité de supprimer ou développer les ventes
d’un ou des produits (suppression de ceux qui ont une MSCV négative).
B. LA METHODE DES COUTS DIRECTS
CV CF
CDirectes 1 3
Il implique uniquement les charges affectables sans ambigüité aux produits.
C. LA METHODE DES COUTS SPECIFIQUES
CV CF
CDirectes 1 3
CIndirectes 2
Elle permet de dégager une MSCSpécifiques du produit (= MSCV – CF directes) qui doit
permettre la couverture des CF indirectes réputées charges communes à l’entp.
Autre appellat° : Méthode du coût variable évolué, direct costing évolué, méthode des
contributions ou des apports.
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Pr l’OEC, les CF indirectes peuvent ê prises en compte dès qu’elles peuvent ê rattachées
sans ambigüité m si elles transitent par des centres d’analyse dès lors qu’elles sont liées au
cycle de prod° ou vente.
II. LA MISE EN ŒUVRE DES COUTS PARTIELS
A. QUELLE METHODE CHOISIR ?
Chges en majté variables → Méthode des coûts variables
Chges en majté directes→ Méthode des coûts directs
B. LA METHODE DES COUTS VARIABLES ET LA VALORISATION DES STOCKS
Le rstt obtenu par la méthode des CV ou « résultat de contribut° » correspond à :
CA des produits vendus – Coût de prod° variables des produits vendus
= MSCV – CF
= Rstt de contrib°
Ac la valorisat° des stocks : Rstt de contrib° - CF incluses ds ∆° stock (SI-SF)
= Rstt de la cpta fi
CHAPITRE 4 : LE COUT MARGINAL
I. LES CARACTERISTIQUES DU COUT MARGINAL Selon le PCG, le coût marginal est « la diffce entre l’ensble des charges d’expl° nécess à une
prod° donnée et l’ensble de celles qui sont nécess à cette m prod° majorée d’une unité. »
C’est le coût de prod° d’une unité, commde ou série supp.
Le coût marginal est égal aux CV unit si :
Structure inchangée donc pas de modif° des CF
CV strictᵗ proportionnelles aux qtés
II. LES ASPECTS MATHEMATIQUES
A. COUT MARGINAL ET COUT TOTAL
Le coût total est fonction des qtés : CT = f(Q), fonction croissante : + il y a de qtés produites
+ le coût ↗.
Le coût marginal est la fonction dérivée du coût total : CMA = CT’ = f’(Q), courbe en U :
Zone de rendements croissants : le CMA diminue avec le nb d’unité supp car il n’y a
pas de CF supp,
Zone de rendements constants : le CMA est constant psq chq unité produite
consomme la m qté de facteurs,
Zone de rendements décroissants : le CMA est croissant, il faut plus de facteurs de
prod° pr un produit.
B. COUT MARGINAL ET COUT MOYEN
Pr une structure donnée il est important de connaître la qté de produits pr laquelle le coût
moyen est min, psq cette qté permet une prod° au moindre coût.
Le coût moyen : CMO = Ct / Q → CMO = f(Q) / Q
Une fct° est min lsq sa dérivée première est nulle et que sa dérivée seconde est positive :
Dérivée première de u(x)/v(x) = (u’v – uv’)/v²
CMO’ = (f’(Q) x Q – f(Q) x 1) / Q² = 0 → f’(Q) = f(Q)/Q → CMA = CMO à l’optimum
technique lsq le CMO est à son min : point pr lequel la qté de produit correspond à la
combinaison productive la + écoq → max d’efficacité des moyens de prod° pr fab° d’unités
supp.
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C. COUT MARGINAL ET PROFIT
Raisonnement similaire à celui du coût total avec les recettes RT, RMO, et RMA.
Le profit est max qd la recette marginale est égale au coût marginal, c’est l’optimum
économique → max de bénéf que peut rapporter la fab° d’unités supp.
D. POLITIQUE DE PRIX DIFFERENTIELS
Tte commande supp sera acceptée tant que CMA < RMA (pour la commande).
CHAPITRE 4 : L’IMPUTATION RATIONNELLE DES
CHARGES FIXES
Objectif : Eliminer l’incidence de la variat° d’acté sur les coûts afin de porter un jugemt +
pertinent sur les coûts d’expl°.
Coeff IR = Acté réelle / Acté normale, si >1 sur-acté et <1 sous-acté
On ne va imputé à la prod° que les CF relative à l’acté réelle cad :
CF imputées = Coeff IR x CF Totales Réelles
La diffce d’imputat° correspond à la part de CF sous ou surimputées, elle exprime :
Un coût de chomage en sous-acté
Un boni de sur-acté
Ecart d’IR = (CF Totales Réelles / Acté Normale) x (Acté normale – Acté Réelles)
Pour obtenir le rstt analytique, cet écart d’IR est à déduire du rstt en cas de sous acté et à
rajouter en cas de sur-acté.