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DIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 - ISSN: 1112 - 7457 - PRIX 10 DA - N° 1669 - Tél / Fax (Oran) : 041.42.96.74 - Tél / Fax (Alger): 021.44.06.92 lefinancier-dz.com LE FINANCIER LE QUOTIDIEN NATIONAL DE L'ÉCONOMIE ET DE L'INFORMATION 17,9% DE LA POPULATION EFFECTUENT UN NOMBRE D’HEURES DE TRAVAIL INSUFFISANT L’économie affectée par le sous-emploi La population en sous-emploi par rapport au temps de tra- vail est estimée en Algérie à 1.718.000 occupés en 2011, soit un taux de sous-emploi de 17,9% de l’ensemble de la population occupée, a-t- on appris samedi auprès de l’Office national des statisti- ques (ONS). Lire en P.3 L’or n’est pas comptabilisé CRITÈRES D’APPRÉCIATION DE LA RÉSILIENCE DE L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE P.2 Second événement majeur dans le processus des réformes politiques ELECTIONS LOCALES P.2 Le corps électoral convoqué pour le 29 novembre prochain L’or n’est pas comptabilisé P.2

financier

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DIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 - ISSN: 1112 - 7457 - PRIX 10 DA - N° 1669 - Tél / Fax (Oran) : 041.42.96.74 - Tél / Fax (Alger): 021.44.06.92

lefinancier-dz.com

LE FINANCIERLE QUOTIDIEN NATIONAL DE L'ÉCONOMIE ET DE L'INFORMATION

17,9% DE LA POPULATION EFFECTUENT UN NOMBRE D’HEURES DE TRAVAIL INSUFFISANT

L’économie affectéepar le sous-emploi

La population en sous-emploipar rapport au temps de tra-vail est estimée en Algérieà 1.718.000 occupés en 2011,soit un taux de sous-emploide 17,9% de l’ensemble dela population occupée, a-t-on appris samedi auprès del’Office national des statisti-ques (ONS). Lire en P.3

L’or n’est pas comptabiliséCRITÈRES D’APPRÉCIATION DE LA RÉSILIENCE DE L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE

P.2

Second événement majeurdans le processus desréformes politiques

ELECTIONS LOCALES

P.2

Le corps électoral convoquépour le 29 novembre prochain

L’or n’est pas comptabiliséP.2

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ACTUALITÉLE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 20122

Le corps électoralconvoqué pourle 29 novembreprochain

Les élections locales pour le re-nouvellement des Assembléespopulaires communales et de

wilayas (APC et APW) auront lieu le29 novembre prochain, a annoncé sa-medi un communiqué de la présidencede la République. «Le président de laRépublique, M. Abdelaziz Bouteflika, aprocédé à la signature du décret prési-dentiel portant convocation du corpsélectoral pour jeudi 29 novembre 2012en vue de l’élection des membres desAssemblées populaires communales etde wilayas», a indiqué le communiqué.La signature du décret portant convo-cation du corps électoral intervient envertu des dispositions de l’article 25 dela loi organique relative au régime élec-toral, a ajouté la même source.

9 PERSONNESDÉCÉDÉES DANS UNPUITS À CONSTANTINEL’hydrogènesulfurisé serait àl’origine du drame

De l’hydrogène sulfurisé accu-mulé dans la partie basse dupuits dans lequel ont péri,

vendredi à Constantine, neuf (9) per-sonnes dont deux sapeurs-pompiersserait à l’origine du drame, selon lespremiers éléments d’enquête commu-niqués samedi par les services de sé-curité. Ce puits, creusé dans un en-droit inadapté, dans une maison si-tuée au lieudit «quatre chemins», àl’entrée de la nouvelle ville Ali Mend-jeli, n’obéissait à aucune mesure desécurité, dont la ventilation, ce qui afavorisé l’accumulation de ce gaz toxi-que, a-t-on précisé à la Gendarmerienationale. La première victime à avoirdescendu dans le puits pour le net-toyer a été asphyxiée par ce gaz toxi-que généré par le moteur d’une moto-pompe, a-t-on souligné, précisant queles six (6) autres personnes (quatrefrères, un cousin et un voisin) ont subile même sort en tentant de lui veniren aide. Alertée par la population dece quartier, la Protection civile, dontles agents ont rapidement accouru surles lieux, a perdu deux de ses élémentsqui n’ont pas résisté à la forte con-centration de cet hydrogène sulfurisé,accumulé dans cet espace confiné etqui n’a pas été nettoyé pendant une lon-gue période, a-t-on précisé. Usant d’unmatériel de sauvetage spécialisé, lesagents de la Protection civile ont réussià sauver la vie d’un jeune homme âgéd’une vingtaine d’années (autre frère desvictimes) qui s’est également précipitéau secours de ses aînés. Quatre autreséléments de la Protection civile ont puêtre secourus et évacués vers l’hôpitalde la nouvelle ville Ali Mendjeli. Les septpersonnes décédées, âgées de 26 à 34ans, ont été inhumées samedi au cime-tière de la cité Zouaghi, tandis que lesdeux pompiers ont été enterrés au ci-metière d’El Guemmas en présence dudirecteur général de la Protection ci-vile, M. Mustapha El Habiri, et desautorités locales civiles et militaires.

Adda A.

Maroc : Les tribulations de l’aviation

La compagnie aériennepublique marocaine esten pleine phase de re-

prise après une période diffi-cile due au ralentissementéconomique mondial, et lespolitiques d’expansion conti-nuent dans un certain nom-bre d’aéroports du pays. Dansce contexte, l’augmentationrécente des frais de manuten-tion commence à avoir unimpact sur la croissance descompagnies aériennes lowcost (à bas coût) et leur dé-veloppement futur au Maroc.Au cours des dix dernièresannées, le Maroc a mené unprogramme d’investissementambitieux dans les transportsvia deux plans stratégiquessuccessifs : le premier de2003 à 2007, l’autre de2008 à 2012. Près de 120milliards de dirhams (10,73milliards d’euros) ont été in-vestis dans le plan en coursactuellement, et environ 58milliards de dirhams (5,18milliards d’euros) ont été dé-pensés au cours du plan pré-cédent. Les infrastructuresdes transports ont été lesprincipales bénéficiaires. Lesinvestissements ont permisd’agrandir les terminaux desaéroports les plus fréquentésdu pays. Les modernisationsen cours au terminal 1 deCasablanca devraient coûter

environ 173 millions d’euros.Une fois que les travaux se-ront achevés, la capacité an-nuelle devrait s’élever à 8millions de passagers. Deplus, la création d’un troisiè-me terminal à l’aéroport in-ternational de Marrakech-Ménara est en cours de dis-cussion, et un deuxième ter-minal devrait ouvrir à l’aéro-port de Fes Saïss. Le program-me marocain d’investisse-ment dans les transports adéjà permis d’agrandir lesaéroports d’Oujda, Dakhla etRabat. Le nouveau terminalde l’aéroport de Rabat-Salé,par exemple, qui a ouvert enjanvier 2012, a coûté envi-ron 280 millions de dirhams(25,38 millions d’euros). Grâ-ce à cela, l’aéroport peutmaintenant recevoir 1,5 mil-lions de passagers par an, enhausse par rapport aux 500000 passagers accueillis en2008. En juin, Jetairfly, unecompagnie aérienne basée àBruxelles, a lancé des liaisonsbihebdomadaires reliant lacapitale marocaine et Bruxel-les. Il y a actuellement plusde 45 compagnies aériennesopérant au Maroc. Grâce àla libéralisation du secteur en2004, le nombre des liaisonsaériennes a considérable-ment augmenté, particulière-ment après un accord de dé-

régulation aérienne signéavec l’UE en 2006. Cet ac-cord a permis d’ouvrir le mar-ché à la fois aux compagniesinternationales et aux com-pagnies européennes lowcost, telles qu’Air ArabiaMaroc et Jet4you. De ce fait,les prix des vols ont diminuéet le nombre de passagers aaugmenté. Si la dérégulationaérienne a permis aux com-pagnies low cost de se déve-lopper, cette concurrenceaccrue a aussi apporté sonlot de difficultés pour lesautres compagnies. Royal AirMaroc (RAM), le principaltransporteur du pays, a tra-versé une crise pendant deuxans à cause de l’augmenta-tion du prix du carburant, dela concurrence accrue, etd’une baisse de la demandedue à la récession économi-que mondiale. Jusqu’à l’an-née 2008, RAM était parve-nue à faire face à la concur-rence croissante des compa-gnies low cost en transfor-mant Casablanca en un hubvia des liaisons renforcéesavec l’Europe, l’Amérique duNord et le Moyen-Orient. Ce-pendant, après l’arrêt d’AtlasBlue, la compagnie low costde RAM, en janvier 2010, etla suspension de plusieursliaisons aériennes non renta-bles au cours de cette même

année et en 2011, la compa-gnie d’état a annoncé un plande restructuration afin desurmonter ses difficultés fi-nancières. Le gouvernementmarocain a alors alloué 1,6milliards de dirhams (145,03millions d’euros) pour aiderla compagnie à y parvenir.Depuis lors, la compagnie afait des progrès remarqua-bles. Dans le cadre de sa res-tructuration, la RAM a main-tenu ses liaisons vers les paysafricains voisins et l’Europe,réduit le nombre de ses em-ployés de 35 %, et diminuésa flotte, de 53 avions en2010, à 43. En conséquen-ce, RAM a réussi, en juin2012, à dépasser de 5,7 %l’objectif de chiffre d’affaireimposé par le gouvernement.En avril 2012, RAM a annon-cé qu’elle chercherait peut-être un partenaire stratégiquepour l’aider à accroître enco-re davantage ses profits com-merciaux.L’Office national des aéro-ports, (ONDA), qui est res-ponsable du développementet de la gestion des aéroportsdu pays, cherche à attirerdavantage de compagniesaériennes internationales auMaroc et à augmenter la ca-pacité aéroportuaire à 36millions de passagers en2013. Mais des modifica-

tions dans les frais de manu-tention ont eu pour consé-quence d’inciter certainescompagnies à diminuer leursliaisons aériennes avec leMaroc.Ryanair, l’une des principa-les compagnies aérienneslow cost assurant des volsvers le Maroc, a l’intentiond’arrêter 34 vols hebdomadai-res à partir d’octobre 2012,suite à un désaccord avecONDA au sujet de l’augmen-tation des frais de manuten-tion. La compagnie aérienneprévoit une perte de 250 000passagers par an due à l’an-nulation de ces vols. Easyjeta également annoncé son in-tention d’annuler les vols en-tre Madrid et le Maroc.La décision prise par Ryanairet Easyjet de réduire lesliaisons aériennes avec leMaroc aura probablement unimpact sur plusieurs secteursdu pays, et ce d’autant plussi d’autres compagnies lowcost décident de réduire lenombre de vols ou de ne plusdesservir le pays. Cela auraitun impact négatif, non seule-ment sur une ville commeMarrakech, où la moitié des232 vols hebdomadaires sonteffectués par des compa-gnies low cost, mais aussi surle pays entier.

OBG

Cette échéance pour le renou-vellement des Assemblées po-pulaires communales et de

wilayas (APC et APW) intervient à lasuite de la révision de la loi organi-que relative au régime électoral quioblige désormais les candidats enlice dans les élections locales à ob-tenir au moins 7% des suffrages ex-primés pour pouvoir accéder à la ré-partition des sièges. Plusieurs partispolitiques ont déjà inscrit ces élec-tions dans leur agenda politique, enlançant les préparatifs en vue d’êtreau rendez-vous et postuler au siègesqu’offrent les 1541 assemblées com-munales et les 48 assemblées dewilayas, en attirant le maximum desvoix. Les corps électoral s’élevait lorsdes législatives du 10 mai à 21 664345 électeurs. Les activités de plu-sieurs partis parmi les formationspolitiques au nombre de 47 officiel-lement agréés, alors que d’autres ontété autorisés à tenir leurs congrèsconstitutifs, ont adopté les program-mes d’action de leurs commissionsnationales respectives de prépara-tion des élections locales. Dans cecontexte, le Rassemblement natio-nal démocratique (RND) avait indi-qué que les programmes d’action dela commission «reposent essentiel-lement sur l’orientation et la coordi-nation des commissions de wilayasinstallées au niveau de l’ensembledes bureaux de wilayas du parti». LeRND compte sur ses militants pour«oeuvrer avec dévouement et loyau-té, conformément aux principes et

bases du parti, en vue de réaliser desrésultats positifs lors de cetteéchéance électorale». Au moment oùd’autres partis se pencheront lors duweek-end sur les préparatifs en pré-visions de ces élections, le Front desforces socialistes (FFS) avait, quantà lui, exprimé son intention de s’im-pliquer pleinement dans les prochai-nes élections locales et se présen-ter dans le maximum de wilayas. Ladéfinition des normes et critèresd’élaboration des listes de candida-tures et de sélection des candidats,avait-il fait avoir, se feront avec lebureau politique et les membres ducomité central, De son coté, le Front

de libération nationale (FLN) avaitindiqué qu’il oeuvrait à associer tousses militants à l’élaboration des lis-tes des candidats aux prochainesélections des assemblées populairescommunales et de wilayas. «Des com-missions de candidatures serontcréées au niveau des kasmas et desmouhafadhate du parti», avait décla-ré son secrétaire général, AbdelazizBelkhadem, précisant que les candi-dats doivent remplir un ensemble decritères dont «le militantisme, l’inté-grité et la bonne gestion des affai-res publiques». la loi organique rela-tive au régime électoral stipule dansson article article 66 que «les sièges

à pourvoir sont répartis entre les lis-tes proportionnellement au nombrede suffrages obtenus par chacuned’elles avec application de la règledu plus fort reste». Toutefois, préci-se le texte de loi, «les listes qui n’ontpas obtenu sept pour cent (7%) dessuffrages exprimés ne sont pas ad-mises à la répartition des sièges». Ace propos, les observateurs sont cons-cients que lors des élections localesdu 29 novembre prochain, plusieurspartis «n’auront pas la possibilitéd’atteindre le taux de 7% requis», cequi motivera, a-t-on indiqué, les for-mations politiques à «se rassemblerdans des listes communes». Ainsi,avec un tel foisonnement de forma-tions politiques, la compétition s’an-nonce «rude» pour les prochainesélections locales, avec notammentl’entrée en lice des listes indépen-dantes, traditionnellement présentesen force dans ce genre d’élections(APC-APW). Les partis qui ont affi-ché leurs ambitions pour ces élec-tions, ont déjà commencé à affûterleurs armes, à travers des meetingset des rencontres avec leurs militantspour préparer, dans les meilleursconditions possibles, le rendez-vousdu 29 novembre prochain.

Rachida T.

ELECTIONS LOCALES

Second événement majeurdans le processus des réformes politiques

La tenue, dans les délais, des prochaines élections locales prévues le 29 novembre2012, après les législatives du 10 mai dernier, constitue le second événement majeurdans le processus des réformes pol itiques lancées par le président de la Républ ique,M. Abdelaziz Boutefl ika.

Page 3: financier

ACTUALITÉ LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 3

Depuis les récentes électionsen Tunisie, les hauts fonction-naires voient sous un nouvel

angle les exigences relatives à lapassation de marchés et à la partici-pation locale dans le secteur des tra-vaux publics et de la construction ;des plans visant à renforcer les com-pétences des petites et moyennesentreprises (PME) et des ouvriers lo-caux ont été mis en œuvre afin dedonner aux sociétés tunisiennes lesmoyens de prendre part aux futursprojets d’infrastructure.Les bureaux d’ingénierie et les en-trepreneurs tunisiens ont plutôt faitleurs preuves dans la région. Un cer-tain nombre d’entreprises, notam-ment les sociétés de conseil en in-génierie Comete International etStudi International, l’entrepreneurEntreprise Gloulou Mohamed & Sa-lem (EGMS) ou encore la société degestion de projets SCET, ont large-ment contribué à la construction deréseaux autoroutiers, de complexessportifs, de lotissements et d’usinesd’assainissement et de traitementdes eaux, aussi bien sur le territoirenational qu’à l’international. Ces so-ciétés ont exporté leur expertise enmatière de réaménagement urbainà travers le continent, en l’Algérie eten Libye, mais aussi plus au sud, auGabon, au Cameroun, au Bénin et auMozambique.Cependant, la récente nomination dugroupe turc Demtaº Group en tantque principal maître d’ouvrage duTunis Financial Harbour, le projetphare du groupe Gulf Finance Hou-se (Bahreïn) chiffré à 5 milliards dedollars (un espace de 520 hectaresqui offrira des services financiers etd’assurance ainsi que des bureauxd’entreprises), montre que malgré un

La population active occupéeest estimée à 9.599.000 personnes, soit un taux d’occu-

pation de 26%. Les femmesconstituent 16,3% (1.561 000occupées), en progression de plusd’un point par rapport à 2010(15,3%), précise une enquête del’Office. Selon les explications del’ONS, le concept de sous emploilié au temps de travail «permetd’estimer l’effectif des personnesoccupées qui effectuent unnombre d’heures de travailinsuffisant par rapport au nombred’heures souhaitées.»Ce concept permet de mesurer lacapacité de l’économie d’un pays àassurer le plein emploi à l’ensem-ble de la population en âge detravailler qui en exprime le souhait,explique l’ONS dans une récente«enquête emploi auprès desménages 2011». Plus présent enmilieu rural (18,1%) par rapportaux zones urbaines (17,8%), lesous emploi affecte davantage lesfemmes estimées à 467.000, soit29,9% du chiffre global contre untaux de 15,6% (1.251 000) chezles hommes, relève l’enquête del’Office. Les populations les moinsinstruites et celles qui n’ont pas de

17,9% DE LA POPULATION EFFECTUENT UN NOMBRED’HEURES DE TRAVAIL INSUFFISANT

L’économie affectée par le sous-emploiLa population en sous-emploi par rapport au temps de travail est estimée en Algérieà 1.718.000 occupés en 2011, soit un taux de sous-emploi de 17,9% de l’ensemble dela population occupée, a-t-on appris samed i auprès de l’Office national des statis-tiques (ONS).

diplôme sont les plus touchées parle phénomène avec respectivementdes taux de 17,5% et 18% del’ensemble de la population ensous emploi. Selon l’âge, le sous-emploi est plus présent auprès desjeunes. Il touche plus d’un jeunesur cinq âgé de moins de 30 ans.La tranche d’âge (15-19ans) restela plus concernée avec un taux de22,3%, suivie par la tranche (20-24ans) avec 20,1% et enfin legroupe d’âge (25-29ans ) avec untaux de 19,7% du chiffre global dela population en sous emploi.

LES INTELLECTUELSLES INTELLECTUELSLES INTELLECTUELSLES INTELLECTUELSLES INTELLECTUELSET LES OUVRIERSET LES OUVRIERSET LES OUVRIERSET LES OUVRIERSET LES OUVRIERSDE MÊMEDE MÊMEDE MÊMEDE MÊMEDE MÊME

Par ailleurs, la même enquête del’ONS souligne que ce phénomène(sous-emploi), selon la situationdans la profession, atteint 23% del’emploi indépendant et un occupésur cinq parmi les salariés nonpermanents, les apprentis et les

aides familiaux. Ventilés pargroupes de professions, il sembleaffecter particulièrement lesprofessions élémentaires sansqualifications (24,7%) mais aussicelles intellectuelles et scientifi-ques avec 23,5%. Les secteursd’activité les plus affectés sontparticulièrement les industriesmanufacturières (21,5%) et lesservices non marchands (19,4%).L’enquête fait ressortir égalementque le sous-emploi touche particu-lièrement les occupés non affiliésau régime de la sécurité sociale,avec un taux de 21,4%. Lesstatistiques du sous-emploi liées autemps du travail permettantd’enrichir les analyses sur l’effi-cience du marché de travail, et lacapacité de l’économie à assurerle plein emploi à l’ensemble de lapopulation en âge de travailler. Ilpermet entre autre de mettre enoeuvre et évaluer les politiques etprogrammes d’emploi et derevenus ainsi que les autres

programmes d’actions sociales misen place. La définition aujourd’huimondialement appliquée du sous-emploi lié au temps de travail a étéadoptée à la 16ème conférenceinternationale des statisticiens dutravail en 1998. Le taux dechômage en Algérie s’est établi en2011 à 10%, rappelle t-on.L’effectif des chômeurs a atteint1.063.000 personnes, soit 10% dela population active. Ce taux estsimilaire à celui enregistré en2010 et légèrement inférieur àcelui de 2009 (10,2%), mais ennet recul par rapport à 2008(11,3%), précise l’ONS. L’enquêteemploi 2011 de l’ONS a étémenée auprès d’un échantillon de20.314 ménages répartis sur leterritoire national et la collectedes données s’est effectuée durantles mois d’octobre et novembre2011. Les résultats de cetteenquête se réfèrent à la dernièresemaine de septembre dernier.

Mehdi F.

Les avoirs en or de l’Algérie nefigurent pas parmi lescritères d’appréciation de la

résilience de l’économie face auxchocs extérieurs en raison de lavolatilité des prix de ce métalprécieux sur les marchés interna-tionaux, a indiqué à l’APS legouverneur de la Banque d’Algérie(BA), M. Mohamed Laksaci.M. Laksaci qui s’exprimait enmarge de la 36e réunion duConseil de l’association desBanques centrales africaines, aexpliqué que parmi les réservesofficielles de l’Algérie, seulescelles de change (devises) sontutilisées actuellement par la BAcomme critère d’appréciation de laposition extérieure de l’Algérie. Cechoix est motivé par le fait que lesavoirs en or risquent des fluctua-tions engendrés par la volatilitédes prix de ce métal, dans le casoù ils sont considérés commefacteur de résilience de l’économiedu pays face aux chocs et crisesexogènes. «Dans le cas de l’Algé-rie, l’or est comptabilisé par la BAau prix historique. C’est vrai nousavons un niveau d’avoirs extérieuren or appréciable et quand nousparlons de résilience de l’économiepar rapport à l’extérieur nousprenons le critère réservesofficielles de change, or noncompris», a-t-il indiqué. Le gouver-neur répondait à une question surles prévisions de la BA concernantl’acquisition de nouvelles réservesen or dans ce contexte de crisefinancière qui conforte ce métalprécieux comme seul valeur refugepour les investisseurs. «Si nouscomptabilisions l’or, nous pouvonsavoir une volatilité des avoirsextérieurs corrélativement à lavolatilité des prix de l’or. En réaliténous n’avons pas besoin d’ajouterl’or dans nos réserves de changepour dire que la position extérieureest appréciable, a-t-il soutenu. M.Laksaci a cependant, précisé queles réserves en or sont comptabili-sées dans le bilan des avoirsextérieurs de l’Algérie mais sans enavancer leur valeur. «Dans le biland’une Banque centrale les réservesen or et en devises sont comptabili-sées dans les avoirs extérieurs etconstituent la garantie de lamonnaie nationale émise en vertude la loi sur la monnaie et lecrédit», a-t-il dit.La BA communique régulièrementses avoirs officiels à l’étranger quin’incluent pas ses réserves en or.Le dernier bilan qu’elle avait rendupublic établissait les réserves dechange de l’Algérie, or noncompris, à 182,22 milliards dedollars à fin 2011. L’Algérieoccupe la 24e place dans lemonde en termes de réserves d’oravec 173,6 tonnes, selon le dernierrapport du Conseil mondial de l’or,publié la mi août.

M.F.

Tunisie : Promouvoir les talents locauxniveau de compétence et d’experti-se élevé, les entreprises locales peu-vent encore développer leurs capa-cités, dans la mesure où les sociétésétrangères sont toujours recherchéespour les projets de méga-ingénierieplus ambitieux.Le gouvernement espère toutefoismodifier la donne, et a commencépar privilégier le développement destalents locaux dans le secteur. Grâ-ce à deux conventions conclues en-tre la Fédération nationale du bâti-ment (FNB) et la Fédération natio-nale des entrepreneurs de bâtimentet des travaux publics (FNEBTP) tu-nisiennes et les organes françaiséquivalents de la région Champagne-Ardenne, les autorités françaisesappuieront le secteur local en met-tant au point des programmes deformation professionnelle plus effi-caces pour les jeunes diplômés.La France fournira également desconseils et une assistance à la FNBet à la FNEBTP afin de les aider àélaborer de meilleures stratégies enmatière de ressources humaines. Elleassurera pour ce faire un échangeprofessionnel qui permettra aux PMEde prendre une longueur d’avancedans le secteur de la construction.Le pays espère que ces accords per-mettront d’augmenter le nombred’entreprises locales impliquéesdans les projets d’infrastructure degrande envergure.Au vu des plans ambitieux initiés pourmoderniser et développer les infras-tructures nationales liées au trans-port, au logement et à l’énergie, lespetits entrepreneurs et consultantslocaux auront de nombreuses oppor-tunités à saisir. Ces derniers devronttoutefois démontrer leur aptitude àrépondre aux exigences en termes

de capacités. Le 11e plan quinquen-nal (2007-2011) de développementéconomique et social, adopté par lerégime de l’ancien dirigeant Zine ElAbidine Ben Ali, et maintenu par leparti Ennahda au pouvoir, vise à amé-liorer l’accès à l’assainissement et àl’énergie, ainsi que les réseaux detransport dans l’ensemble du pays.Ce plan continue de bénéficier dusoutien financier d’institutions inter-nationales, telles que la Banquemondiale, la Banque africaine dedéveloppement (BAD), l’Agence ja-ponaise de coopération internatio-nale (JICA) et l’Agence française dedéveloppement (AFD).Mi-février par exemple, la JICA, laSociété Tunisie Autoroutes (STA) etla Société nationale d’exploitationet de distribution des eaux (Sonede)ont signé des accords de prêt pourfinancer la construction de nouvel-les autoroutes et de réseaux d’ap-provisionnement en eau.La banque japonaise accordera 138millions d’euros à la STA, qui serontinvestis dans le projet de construc-tion de l’autoroute transmaghrébineGabès-Médenine, qui relie Le Caire(Egypte) à Agadir (Maroc), et traver-se le Maroc, l’Algérie, la Libye, laTunisie et l’Egypte. Le tronçon tuni-sien, qui s’étendra sur 84 kilomètres,sera construit le long de la routenationale 1 (RN1) qui relie déjà lesvilles de Gabès et Médenine.La JICA a également accordé à laSonede un prêt de 55.5 millionsd’euros, destinés à financer le pro-jet d’approvisionnement en eau po-table des centres urbains, dans 32villes et 20 gouvernorats, pour ré-pondre à la demande future. Une foisachevé, le projet devrait permettred’approvisionner 297 000 mètres

cubes d’eau par jour à 2.2 millionsde personnes. D’autres institutionsinternationales ont également initiécette année des projets d’infrastruc-ture majeurs dans le pays. Le 1ermars, la BAD a signé un accord deprêt de 32.5 millions d’euros avecl’Office national de l’assainissement(ONAS), pour financer un nouveauprojet portant sur les infrastructu-res de traitement des eaux usées.Jusqu’à 30 usines de traitement deseaux du pays seront modernisées ;elles approvisionneront 4 millionsd’habitants dans les zones urbaineset rurales, et 4 000 agriculteurs. Àl’heure actuelle, les eaux traitéessont utilisées par le secteur agricolepour irriguer 8 500 hectares de ter-res cultivables. L’ONAS ambitionned’augmenter l’approvisionnementannuel en eaux traitées de 132 mil-lions de mètres cubes pour 25 000hectares de terres. Les nombreuxprojets d’infrastructure faisant l’ob-jet d’accords de financement pourles nouveaux réseaux routiers et ins-tallations d’assainissement, initiésdans le cadre du 11e plan récem-ment arrivé à expiration, constitue-ront à court terme une source im-portante d’emplois pour les entrepre-neurs internationaux et locaux. Lesentreprises locales ont en effet lepotentiel requis pour prendre unepart de plus en plus importante dansla construction ou la conception deprojets d’infrastructure de grandeenvergure ; par ailleurs, grâce à l’éla-boration future de programmes deformation professionnelle, dans lecadre des accords signés avec laFrance, elles devraient être bien pla-cées pour contribuer à répondre auxbesoins du marché local.

OBG

CRITÈRESD’APPRÉCIATIONDE LA RÉSILIENCEDE L’ÉCONOMIEALGÉRIENNE

L’or n’est pascomptabilisé

Page 4: financier

ACTUALITÉLE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 20124

TÉBESSA300 millions de DApour la rénovationdu réseau d’eaupotable à Ouenza

Un montant de 300 millionsde dinars a été mobilisépour la rénovation du réseau

de distribution d’eau potable alimen-tant plusieurs quartiers de la villed’Ouenza (90 km au nord de Tébes-sa), a-t-on indiqué jeudi à l’antennelocale de l’Algérienne des eaux(ADE). L’opération est en voie de lan-cement dans la partie haute de laville où il est enregistré, depuis quel-ques mois, des difficultés d’approvi-sionnement en eau potable dues auvieillissement des canalisations, a-t-on ajouté de même source, précisantque les quartiers ciblés abritent quel-que 5.000 familles. La communed’Ouenza (53.000 habitants) est ap-provisionnée depuis le début de cet-te année, au moyen d’une conduited’eau potable nouvellement rénovéesur un linéaire de 60 km, à partir dubarrage de Ain Dalia, situé dans lawilaya de Souk Ahras, selon la mêmesource qui a rappelé que cette ac-tion avait nécessité un investisse-ment de plus de 5,6 milliards de di-nars. Cette conduite qui a égalementété étendue vers la localité d’El Aoui-net (30 km à l’ouest de Ouenza),achemine un volume de 6.000 mè-tres cubes d’eau potable par jour, cequi satisfait largement les besoinsde ces deux localités, a-t-on soute-nu. Le secteur des Ressources eneau a été doté, à la faveur du pro-gramme quinquennal 2010-2014,d’une enveloppe financière «impor-tante» destinée a consolider les ef-forts entrepris pour l’amélioration del’alimentation en eau potable danscette wilaya qui abrite plus de650.000 habitants.

Salim Z.

KHENCHELASaisiede 90 quintauxde plaquesd’aluminiumdestinéesà la contrebande

quintaux de plaques d’alumi-nium destinées à la contre-bande via la frontière Est du

pays ont été saisis à N’Sigha (4 kmde Khenchela), a-t-on appris jeudiauprès du Commandement du grou-pement de wilaya de Gendarmerienationale. La saisie à bord d’un ca-mion de cette marchandise a étéopérée lors d’un contrôle de routine,a ajouté la même source, précisantque trois individus sont impliquésdans cette affaire de contrebande.Une enquête a été diligentée pourretrouver les contrebandiers qui ontfui en abandonnant le camion et sonchargement, tandis que des échan-tillons des plaques saisies ont étéenvoyés au laboratoire de la Gendar-merie nationale à Alger pour analy-se, a indiqué la même source.

N.B.

GAZ NATURELLe taux deraccordementatteindrales 85% en 2014à Khenchela

Le taux de raccordement au gaznaturel sera porté à l’horizon2014, dans la wilaya de Khen-

chela, à plus de 85 %, selon des in-formations recueillies jeudi à la Di-rection de l’Energie et des mines decette wilaya. Ces estimations sontbasées sur les projets de raccorde-ment en cours dans plusieurs locali-tés de la wilaya, a-t-on ajouté, préci-sant que jusqu’au premier trimestre2012, plus de 45.000 foyers ont étéraccordés au gaz naturel suite à desopérations ayant permis la pose de180 km de canalisations de trans-port et de distribution dans 19 com-munes sur les 21 que compte la wi-laya. En 2006, le taux de couverturede la wilaya de Khenchela en gaznaturel ne dépassait guère les 45 %,a-t-on rappelé de même source, ajou-tant que quatre groupements d’ha-bitations rurales ont également étéraccordés à Beliakdane dans la com-mune d’Ain Touila, à Ain Djerbouedans la commune de Babar, à OuledAzzedine dans la commune de Tamez-za et à Ras el Ma dans la communed’Ouled Archache. Il a été mis enservice de huit centres au début del’année 2012 dans les communesrurales de l’extrême nord et sud dela wilaya à l’instar de Lamsara, Djel-lal, Kheirane et El Ouldja.Un investissement de trois milliardsde dinars a été consenti au titre duprogramme 2010-2011 pour le rac-cordement des localités rurales àcette énergie, afin d’aider les popu-lations à se fixer et réduire la de-mande sur le gaz butane.

Nabila B.

Près d’une vingtaine de nou-veaux établissements, dont14 groupes scolaires, ouvri-

ront leurs portes dès la prochainerentrée scolaire 2012-2013 à Boui-ra, a-t-on indiqué jeudi à la Directionde l’Education. En plus des quatorzegroupes scolaires réalisés notam-ment à Bouira, Lakhdaria et Ain Bes-sam ainsi qu’à Ain Hdjar et El-âdjiba,deux lycées nouvellement construitsà Bouira et à Sour El-Ghozlane(ouest) seront ouverts à partir deseptembre, a ajouté le directeur del’Education, M. Yamine Mekhaldi. Laprochaine rentrée scolaire verra aus-si la réception de trois nouveaux cen-tres d’enseignement moyen (CEM),à Said Abid (Bouira), à Merkala (Hai-zer) ainsi qu’à Benshaba dans la com-mune de Dechmia (sud-ouest), a-t-il

précisé. Avec ces nouvelles infras-tructures, la wilaya de Bouira comp-tera au total 686 établissements sco-laires, soit 46 lycées, 119 CEM et521 écoles primaires, destinés à re-cevoir à partir de septembre plus de160.540 élèves tous paliers confon-dus, selon les statistiques fourniespar le même responsable.Au chef lieu de la wilaya, le lycéeMohamed Seddik Benyahia et celuid’Amar Ouamrane ainsi que le CEMGouiz Said et d’autres à Sour El-Gho-zlane ont fait l’objet, ces derniersmois, de travaux de réhabilitation enprévision de la prochaine rentréescolaire, a-t-on ajouté.Au plan de l’encadrement, M.Mekhaldi a fait savoir que le secteurde l’Education de Bouira a été ren-forcé par plus de 214 postes ouverts

aux enseignants dans plusieurs ma-tières et dans différents paliers auterme d’un concours organisé le 12août dernier. Evoquant le méconten-tement de certains postulants à despostes d’enseignement dont la can-didature a été rejetée au terme dece concours, dont les résultats ontété rendus public jeudi et affichésdevant le siège de la Direction del’Education, ce responsable a expli-qué à l’APS avoir reçu plus de 70recours et que la Direction n’avaitaccepté qu’une dizaine jugée «fon-dée et correcte».«La plupart des postulants dont lescandidatures ont été rejetés possè-dent des diplômes non conformes auxdemandes et aux exigences du con-cours», a-t-il tenu à préciser.

Souhila H.

BOUIRA

De nouveaux établissements attendusà la prochaine rentrée scolaire

TLEMCEN

Saisie de 580 kg de cuivre à Ain Kebira

Les éléments de la bri-gade mobile desDouanes de Gha-

zaouet ont saisi, dans lajournée de mercredi dansla région d’Ain Kebira, 580kilogrammes de cuivre des-tiné à la contrebande, a-t-

on appris jeudi auprès dela Direction régionale desDouanes algériennes deTlemcen. A la vue du barra-ge dressé par les élémentsde cette brigade mobile auniveau de la localité deMehrez, le contrebandier a

abandonné son véhiculeprenant la fuite. En fouillantle véhicule les douaniersont découvert cette quan-tité de cuivre, a-t-on indi-qué. Par ailleurs, les élé-ments de la brigade mobilede la daira de Marsa Ben

M’hidi ont également misla main sur 900 litres demazout trouvés dans unvéhicule abandonné. Cettequantité destinée à la con-trebande était répartie sur36 jerricans, a-t-on ajouté.

R.LF

9 09 09 09 09 0

Mostaganem est l’une deswilaya côtières de l’ouestdu pays qui, depuis l’indé-

pendance, enregistre chaque annéeun nombre élevé de touristes venusdes quatre coins du pays et de l’étran-ger, pour profiter des bienfaits de lamer et des reliefs de toute beautéde la région mostaganémoise. Sesvastes plages demeurent encore vier-ges, au milieu d’étendues verdoyan-tes et de superbes paysages que re-présentent ses plaines à l’ouest, sesespaces à l’est, le long du mont Da-hra, ses falaises et ses forêts côtiè-res. Elle dispose en outre d’ une zone«humide» appelée «Mactaa» qui ac-cueille de nombreux espècesd’oiseaux migrateurs en hiver notam-ment. La wilaya compte une bandecôtière longue de 124 kilomètress’étendant de la plage «Sidi Man-sour» dans la commune de Stidia àl’ouest vers la plage «Bahara» dansla commune de Ouled Boughalem àl’est. Elle recense 21 plages autori-sées à la baignade. Le nombre d’es-tivants qui affluent sur la wilaya esten augmentation d’une année à

MOSTAGANEM

L’investissement touristique atout dominantpour l’essor de la région

l’autre pour atteindre la saison esti-vale écoulée plus de 10 millions devisiteurs. En 2007 il était de l’ordrede 7, 3 millions. La wilaya recèle parailleurs des monuments historiqueset archéologiques témoignant dupassé civilisationnel de la région àtravers, entre autres, le site de SidiBelattar, un vieux port situé dans lacommune de Ouled Boughalem quiremonte à l’ère romaine, les grottesde Mesra qui comprennent un en-semble de gravures rupestres, leparc «El Arsa», la Mosquée mérinide,la mosquée «El Badr», le palais duBey Mohamed El Kébir à Tebbana,«Dar El Kaid» et les mausolées duBey Bouchelaghem, de Sidi LakhdarBenkhelouf et Sidi Yahia.La population locale tient à sauve-garder ce patrimoine qui constitueun facteur dominant dans la promo-tion du tourisme culturel. Des mani-festations et des activités sont ainsiorganisées annuellement pour valo-riser ce patrimoine culturel et civili-sationnel dont le festival de SidiLakhdar Benkhelouf, le festival na-tional du patrimoine Aissaoui, con-sacré au melhoun et à la chansonbédouine et le festival national duthéâtre amateur. D’autre part, la ré-gion dispose de plusieurs sourcesd’eaux minérales souterraines à

même d’assurer le développement dutourisme thermal, à l’exemple de lastation thermale d’Ain Nouissy, dela source de Mekaberta (communede Sirat), et de la source de SidiBenchaa (Sidi Ali) qui demeure inex-ploitée. Concernant les opportunitésd’investissement en matière de tou-risme, il a été recensé sur la bandecôtière de la wilaya 16 zones d’ex-pansion touristique (ZET) s’étendantsur une superficie de 4.339 hecta-res dont 1.797 ha destinés à la cons-truction pour une capacité d’accueilde 42.734 lits.La station balnéaire «Sablettes» dansla commune de Mazaghran consti-tue un pôle touristique de grand in-térêt où sont concentrés plusieursprojets touristiques dont dix déjà réa-lisés offrant 884 lits. L’agence dedéveloppement touristique a en outreachevé l’étude du projet d’aména-gement de deux ZET à «cap Ivy» et dusite située au niveau de la communede Benabdelmalek Ramdane, alorsque l’étude est en cours pour deuxzones similaires à Stidia et Ouréahsur la côte ouest de la wilaya. Lelancement de l’étude de 12 zonesd’expansion touristique dans la lo-calité de Kharouba (Mostaganem) etles commune de Stidia, Khadra,Achaacha, la plage Bahara de la

commune de Ouled Boughlam et àla commune de Sidi Lakhdar, estégalement inscrit au programme se-lon la direction du tourisme et del’artisanat de la wilaya qui comptese pencher sur l’opération d’aména-gement de cinq plages, «Clovis» dansla commune de BenabdlemalekRamdane, «Le rocher», «Petit port»,«Sidi Mansour 1 et 2» et «Kharouba».En matière d’infrastructures d’ac-cueil, la wilaya de Mostaganemcompte actuellement 21 établisse-ments hôteliers et résidences tou-ristiques pour une capacité totale de1.343 lits. De plus, 38 projets tou-ristiques sont en cours de réalisa-tion offrant 6.165 lits et devant gé-nérer 867 emplois. 41 demandesd’investissement dans le secteur tou-ristique visant la réalisation globalede 7.369 lits ont été enregistrées.Par ailleurs, la direction du tourismeet de l’artisanat prendra en charge,au titre du programme quinquennalen cours, la réalisation d’une étuded’aménagement de la ZET de Kha-rouba et l’étude du schéma direc-teur d’aménagement touristique(SDAT) de la wilaya de Mostaganem,ainsi que la réalisation du centred’orientation et d’information touris-tique du chef-lieu de wilaya.

R.LF

La wilaya de Mostaganem recèle d’importants atouts en mesure de lui assurer unvéritable essor dans le domaine touristique soutenu par des investissements de plusen plus importants pour valoriser tant la vaste bande côtière que les sites historiquesqui s’y trouvent.

Page 5: financier

LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 5

DU FINANCIER

Le secrétaire géné-ral du parti du Front del ibérat ion nat ionale(FLN), M. AbdelazizBelkhadem, a ind iquésamed i à Bordj Bou Ar-reridj s’attendre à une«large victoire» de saformation pol itique lorsdes prochaines élec-tions locales.M. Belkhadem a soul i-gné, dans ce contexte,que les cand idats duFLN rempl issent un en-semble de critères dont«le mil itantisme, l’enga-gement, l’esprit de sacri-f ice, l’équité, l’intégritéet la compétence pourbien gérer les affairespubl iques». Intervenantlors des travaux de la

Le secrétaire général de l’All iance nationalerépubl icaine (ANR), M. Belkacem Sahl i, aaffirmé samedi à M’sila que la «participationacquise» de son parti aux prochaines électionslocales constituera un «appui aux réformespol itiques en cours en Algérie». Cette participationaux locales «consacre, d’une part, la position duparti quant à l’importance des réformes» etréaffirme, d’autres part, «le refus de toute ingéren-ce étrangère dans les affaires intérieures du pays»,a indiqué M. Sahl i qui présidait, au siège de l’ANR àM’sila, une conférence de wilaya des cadres etmil itants de sa formation pol itique. Le secrétairegénéral de l’ANR a considéré, dans ce contexte,que le fait de ne pas participer au scrutin local du29 novembre prochain «sera de nature à favori-ser cette ingérence étrangère».

Dix (10) kilogrammes de kif traité ont étésaisis et trois trafiquants ont été arrêtés mercre-d i dernier par la Gendarmerie nationale à Adrar,a-t-on appris samed i à Bechar auprès de lacellule de communication du 3e groupementrégional de ce corps de sécurité. L’arrestationdes trois trafiquants et la saisie de la drogue aeu l ieu suite à des renseignements fournis à laGendarmerie nationale sur la détention par lesind ividus en question d’une grande quantité dedrogue destinée à être écoulée à travers lesréseaux de contrebande spécial isés, a-t-onprécisé. Une enquête a été ouverte par laGendarmerie nationale pour déterminer avecexactitude la provenance de cette drogue etl’arrestation d’éventuels compl ices de ces troistrafiquants qui seront présentés devant lajustice, a soul igné la même source.

REBAINELa réussite des élections locales tributaire de la transparence

de l’administration et de la justice

L’ANR veut appuyerles réformes politiques

en cours

INTEMPÉRIESPlus de 30 interventionsde la Protection civile

à Jijel Les éléments de la

Protection civile ont dûintervenir une trentai-ne de fois, vendred i,pour le pompaged’eaux de pluie inf il-trées dans des habita-tions à Jijel, en raisonde précipitations d’unerare intensité, a-t-onind iqué samed i à laProtection civile. Lesservices de la météoro-logie nationale basés àl’aéroport Ferhat Abbasont recueill i plus de 60mm d’eau. Des habita-t ions situées dans lacommune de Sid i Ab-delaziz (Est) ont étédéclarées sinistréesaprès avoir été inon-dées, alors que la circu-lation automobile était

très d iff icile sur la rou-te Jijel-Constantine àhauteur de cette com-mune l ittorale. Le ni-veau de l’oued Bar-choune qui traversecette local ité a vu seseaux monter pour obs-truer plusieurs voies decommunication et pé-nétrer dans des habita-t ions et des commer-ces. Au chef-l ieu de wi-laya, les éléments de laProtect ion civile ontété soll icités de toutesparts pour des inter-ventions de pompaged’eaux de pluie inf il-trées dans des habita-t ions, caves et autressites publ ics, à l’imagede la gare rout ière«Est».

Saisie de 10kilogrammes de kif etarrestation de troistrafiquants à Adrar

Belkhadem s’attendà une «large victoire»

du FLN

6ème conférence régio-nale de formation qui aréuni, à la salle polyva-lente Younès Beghoura,des centaines d’étu-d iants et de jeunes mil i-tants de 19 wilayas del’Est du pays, le SG duFLN a exhorté l’assistan-ce, composée égale-ment de membres ducomité central du parti,de moudjahid ine et desympathisants, à «res-pecter la légitimité del’ambit ion des jeunesmil itants» et à les «aiderà faire leur chemin et àreprendre le flambeaupour assurer la continui-té héritée des principeset des idéaux de Novem-bre 1954».

Le président du parti AHD-54, Al i-Fawzi Rebaïne, a décla-ré samed i à Bechar que la réus-site des prochaines élect ionslocales reste «tributaire de latransparence et de l’indépen-dance de l’administration et dela justice». «L’administration etla justice doivent être indépen-dantes et être les garants du dé-roulement, du contrôle et dusuivi de ces élections», a ind i-qué le président du parti AHD54 lors d’une rencontre régio-nale regroupant les responsa-

bles et les mil itants de sa forma-tion pol itique issus des wilayasdu Sud-ouest du pays. «Le pro-chain rendez-vous électoral estd’une grande importance, d’oùla nécessité pour les mil itants decomprendre et faire comprendreaux électeurs les prérogativesdes assemblées communales etde wilayas», a-t-il précisé. «Il fautreprendre les prérogatives deces assemblées par une pol iti-que qui prône la +non central i-té+», a soul igné M. Al i-FaouziRebaine.

Total presse legouvernement français

d’aller vers les gazde schiste

Le groupe pétrol ierTotal continue d’espé-rer que la France finirapar autoriser l’explora-tion et l’exploitation dugaz de schiste, tout enreconnaissant qu’il failletraiter les problèmes en-vironnementaux en dé-coulant, a estimé sonPDG Christophe deMargerie. «Nous espé-rons que la France aura lecourage comme danstoute chose de regarderavec beaucoup d’indé-pendance et de tranquil-l ité, si oui ou non» sonsous-sol contient du gazde schiste, a déclaré lePDG de Total sur RTL.

Selon lui, exploiter ce po-tentiel, s’il était confirmé,serait dans l’intérêt éco-nomique du pays, mêmes’il faut s’assurer que celane nuise pas à l’environ-nement. «Quand on estdans une situation écono-mique comme aujourd’hui d ifficile, quand on ala possibil ité éventuelle-ment de trouver du gaz -qui est en plus plus pro-pre que le pétrole et le char-bon-, et qu’on se pose enplus des questions sur lenucléaire, ne pas se don-ner la possibil ité de déve-lopper du gaz c’est dom-mage», a expl iqué M. deMargerie.

Page 6: financier

MONDELE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 20126

Dix-huit personnes ont été re-trouvées mortes samedi àDamas et dans sa région, rap-

porte l’Observatoire syrien des droitsde l’Homme (OSDH). Cinq corps ontété retrouvés dans le quartier de Qa-dam, dans le sud de la capitale, tan-

Le vice-ministre des Affairesétrangères russe MikhaïlBogdanov a appelé vendredi

à une solution politique pourmettre fin au conflit syrien. Lors desa rencontre avec l’ambassadeursyrien à Moscou Riyad Haddad, M.Bogdanov, qui est également lereprésentant du président russepour le Moyen-Orient, a appelé àun cessez-le-feu immédiat partoutes les parties pour aider à«mettre fin aux souffrances de lapopulation civile» indique uncommuniqué du ministère russedes Affaires étrangères.Les deux diplomates ont discutéde la situation qui prévaut enSyrie, ainsi que de l’issue d’uneréunion du Conseil de sécuritéde l’ONU de jeudi sur la situationhumanitaire en Syrie, d’après lecommuniqué. Les deux partiesont convenu que «des sanctionséconomiques unilatéralesimposées par un certain nombred’Etats et les organisationsrégionales ont compliquésérieusement la vie des Syriens»,ajoute le communiqué. M.Bogdanov ala position de la Russie sur lacrise, appelant à l’ouverture rapidede négociations politiques «par lesSyriens eux-mêmes et sur la basedu consensus atteint par lacommunauté internationale».Les 15 membres du Conseil desécurité des Nations unies et lespays voisins de la Syrie ontreconnu lors de la réunion duConseil de sécurité de jeudi que lasituation humanitaire actuelle enSyrie était très préoccupante.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a écartévendredi l’établissement sans une résolution de l’ONU dezones protégées en Syrie pour accueillir les populations qui

fuient les combats. «Nous ne pouvons pas faire cela sans unerésolution du Conseil de sécurité de l’ONU», a déclaré M. Erdogan àla chaîne de télévision Kanal Turk. Pour le chef du gouvernementturc, «il n’est pas possible de créer une zone tampon sans établirune zone d’exclusion aérienne».La veille, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutogluavait appelé le Conseil de sécurité à «agir sans délai» pour mettresur pied des zones refuges, soulignant que 80.000 Syriens étaientdéjà accueillis dans des camps en Turquie, tandis que 4.000 autresfranchissent chaque jour la frontière. 20.000 réfugiés syriensvivent en outre déjà dans des appartements ou des hôtels enTurquie, selon les autorités d’Ankara.Les grandes puissances n’ont pas réussi à se mettre d’accordsur la proposition de la Turquie dont la mise en oeuvre impliqueune couverture militaire.Ankara va poursuivre ses efforts pour favoriser la création dezones protégées en Syrie malgré les réticences exprimées jeudià ce sujet devant le Conseil de sécurité de l’ONU, a indiquévendredi à l’AFP un diplomate turc. «La Turquie est du côté dupeuple syrien, pas de celui du régime cruel de Bachar al-Assad»,a assuré M. Erdogan, qui s’est déclaré convaincu qu’»Assad estpolitiquement mort».

Le prochain sommet des paysnon-alignés se tiendra àCaracas en 2015, a annoncé

vendredi le ministre vénézuéliendes Affaires étrangères NicolasMaduro.«Il a été décidé que le 17e sommet(se tiendrait) à Caracas en 2015»,a annoncé M. Maduro, interrogé àTéhéran par la télévision vénézué-lienne VTV. Le sommet du Mouve-

Au moins 10 personnes, dont sixcivils et quatre rebelles, ont péridans des violences vendredi, se-

lon un bilan provisoire de l’Observatoiresyrien des droits de l’Homme (OSDH).Sur le terrain, les insurgés ont tenté des’emparer d’un bâtiment de la défenseaérienne à Boumakal (est) et livraientbataille, pour la deuxième journée con-sécutive, pour s’emparer de la base aé-rienne d’Abou el-Zouhour, l’une des deuxplus importantes de la région d’Idleb(nord-ouest), qu’ils contrôlent «en par-tie», selon l’OSDH. «Taftanaz et Abou el-Zouhour sont les deux principaux aéro-ports à Idleb à travers lesquels le régimeenvoie ses avions pour bombarder lesmaisons des civils», avait affirmé le colo-nel Afif Mahmoud Sleimane, chef duconseil militaire rebelle pour la provinced’Idleb. La répression et les combatsavaient fait 119 morts jeudi à travers lepays, dont 79 civils. Depuis le début dela révolte en mars 2011, plus de 26.000Syriens, en majorité des civils, ont ététués selon une ONG syrienne, 2 millionsde personnes ont dû fuir leur maison etles violences pour s’installer ailleurs dansle pays et des centaines de milliersd’autres se sont réfugiées principale-ment en Turquie et en Jordanie, mais aussiau Liban et même en Irak, selon des es-timations de l’ONU.

Les Etats-Unis ont exhorté ven-dredi les autorités syriennes àconfirmer qu’elles détiennent

bien un journaliste américain indépen-dant qui a disparu depuis deux semai-nes dans ce pays. Ce reporter-photo-graphe pigiste de 31 ans, Austin Tice,est entre les mains des forces du régi-me du président Bachar Bachar al-Assad, avaient annoncé jeudi ses deuxderniers employeurs, le WashingtonPost et le groupe de presse McClat-chy, qui édite des journaux américainscomme le Miami Herald. «Nous avons

La Russieappelle àune solutionpolitique à lacrise syrienne

10 personnestuées vendredidans desviolences àtravers la Syrie

Nouvelle découverte macabreà Damas et dans sa région

dis que 13 autres ont été découvertsdans des localités des alentours, no-tamment Kafar Batna, précise l’OS-DH. Par ailleurs, l’agence de pressesyrienne Sana a affirmé samediqu’un groupe «terroriste» a commisun «massacre» dans le quartier d’al-

Marjé, près du centre d’Alep (nord),tuant une famille dont «trois enfantsde moins de 17 ans».La Syrie est en proie à une révoltequi secoue le pays depuis mars 2011et le pays a sombré dans un conflitouvert entre les forces gouverne-

mentales et les rebelles qui se con-centre autour de Damas et d’Alep,deuxième ville du pays.

Pas de zones protégéessans résolution de l’ONU,avertit Erdogan

Le prochain sommet des non-alignés setiendra à Caracas en 2015

ment des non-alignés de Téhérans’est achevé vendredi soir aprèsdeux jours de travaux. Les repré-sentants des 120 pays membresont adopté une déclaration finaleaffirmant notamment le droit detous les pays à l’énergie nucléairepacifique, le refus de toutessanctions unilatérales et menacesmilitaires contre un pays, lesoutien à la création d’un Etat

palestinien et la nécessité dudésarmement nucléaire, ontindiqué les médias iraniens. Lesommet de 2015 se tiendra «dansun monde qui aura évolué», aassuré M.Maduro, estimant que les120 pays non-alignés seront plusunis et avancés dans la construc-tion de «ce monde multipolaire,multicentrique et dépourvu del’hégémonie» d’Etats impérialistes.

Washington presse la Syrie deconfirmer détenir un reporteraméricain

vu ces informations affirmant que M.Tice est détenu par les Syriens. Legouvernement syrien doit toutefois leconfirmer auprès de notre puissanceprotectrice», la République tchèque,qui représente les intérêts consulai-res des Etats-Unis en Syrie, a dit àl’AFP le porte-parole adjoint du dé-partement d’Etat, Patrick Ventrell.Selon le Washington Post, qui citaitdes sources diplomatiques, M. Ticeest à Daraya, une banlieue de Damas,théâtre de violents combats entre lesrebelles et l’armée. Ancien soldat de

la Marine en Afghanistan et en Irak,M. Tice est arrivé en mai en Syrie,entré depuis la Turquie, mais sans visa,a précisé le Washington Post. Aprèsavoir voyagé avec des rebelles, il a ral-lié Damas en août. La Syrie accorde peude visas de presse, mais nombre de re-porters entrent quand même dans lepays. Deux journalistes, un Palestinienet un Turc travaillant pour Al-Hurra, unetélévision en arabe financée par lesEtats-Unis, n’ont pas donné de nouvellesdepuis le 20 août à Alep et sont retenuspar l’armée syrienne.

Pékin exprime sa «vive» inquiétude de la«dégradation» de la situation en Syrie

Le ministre chinois des Affaires étrangères YangJiechi a fait part au nouvel émissaire de l’ONU etde la Ligue arabe pour la Syrie, l’Algérien Lakhdar

Brahimi, de la «vive» inquiétude de son pays face à la«dégradation» de la situation dans ce pays, en proie àune grave crise depuis mars 2011. Le ministère chinoisdes Affaires étrangères a indiqué samedi dans un com-muniqué que M.Yang avait fait part des préoccupationsde la Chine dans un entretien téléphonique avec M. Brahi-mi vendredi soir. Le chef de la diplomatie chinoise a ob-servé que la situation en Syrie se détériorait «de jour en

jour», et que la Chine s’en inquiétait vivement et suivaitattentivement les problèmes humanitaires causés par lescombats dans ce pays, selon le communiqué. M. Yang aaussi salué l’arrivée de M. Brahimi, ancien ministre algé-rien des Affaires étrangères, à son nouveau poste, où ilsuccède à l’ex-secrétaire général de l’ONU Kofi Annan. Ill’a assuré du soutien de la Chine pour trouver un règle-ment politique à la crise syrienne. Pour sa part, M. Brahimia souligné l’importance qu’il attache à la position chinoiseet assuré M. Yang de son intention de «rester en contactétroit avec Pékin» au cours de sa nouvelle mission.

Nouvelle aide financière du Danemarken faveur des réfugiés syriens

Le Danemark va déblo-quer deux millionsd’euros supplémentai-

res pour venir en aide auxréfugiés syriens ayant fuileur pays en raison des vio-lences qui y sévissent de-puis plus de 17 mois, a rap-porté samedi la télévisionpublique danoise DR. Seloncette source, sur les 15 mil-lions de couronnes (2 mil-lions d’euros) débloquées,

deux millions seront attri-bués à l’Agence danoise degestion des crises, qui en-voie du personnel et del’équipement aux réfugiéssyriens en Jordanie et 13millions seront versés auHaut-Commissariat del’ONU pour les réfugiés(HCR). «C’est un conflit trèsdur et effrayant», a dit leministre danois de la Coo-pération à la télévision.

«L’argent va à la construc-tion de camp, de sanitaireset des tentes, à la nourritu-re et à l’administration, quiconstituent des besoins ur-gents», a-t-il poursuivi. Cet-te nouvelle aide porte l’ef-fort danois à 75 millions decouronnes (quelque 10 mil-lions d’euros).Selon l’ONU, il y aaujourd’hui 1,2 million depersonnes déplacées en

Syrie, vivant dans des bâti-ments publics, dont desécoles, tandis que 2,5 mil-lions de personnes au totalsont affectées par le con-flit dans ce pays. En outre,221.000 réfugiés ont étérecensés à l’extérieur de laSyrie mais le flot de per-sonnes fuyant le pays a net-tement augmenté depuisquelques semaines, estimela même source.

Page 7: financier

LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 7MONDE

Deux Palestiniens ont été bles-sés tôt samedi matin au nordde Ghaza, ont rapporté deux

sources médicales locales. Un porte-parole du service des urgences de

Le changement ce n’est pas unesomme d’annonces, c’est uneforce qui donne une direction»,

a déclaré le chef de l’Etat à Châlons-en-Champagne (Marne), où il effec-tuait son premier déplacement deterrain de la rentrée. «Il faudra dutemps», a-t-il prévenu. «Non pas surtrois mois, pas davantage sur 12mois mais sur cinq ans et en mêmetemps, il n’y a pas de jour à perdre».Face aux plans sociaux qui se multi-plient, le président a annoncé la créa-tion «dans les jours qui viennent» dela Banque publique d’investissementdestinée à soutenir les entreprises,alors qu’il en était initialement ques-tion en janvier prochain seulement.Autres accélérations annoncées ouconfirmées dans ce discours poli-ment applaudi : la remise le 10 sep-tembre aux partenaires sociaux dudocument de base aux négociationssur la sécurisation de l’emploi pourengager «dès le mois prochain» unenégociation, et une réunion des pré-sidents de régions deux jours plustard sur le financement des collecti-vités locales.Tout cela se fera dans un environne-ment économique morose mais avecla volonté réaffirmée d’assainir lesfinances publiques françaises dansla «justice». L’inauguration de la 66efoire de Châlons, où il était venu pen-dant sa campagne, a donné l’occa-sion au président de recueillir lesdoléances de Français à la patiencevisiblement émoussée en cette ren-trée difficile sur le front de l’écono-

Deux palestiniens détenus par Israëlsans jugement en grève de la faimdepuis plusieurs mois sont «en gravedanger», a estimé vendredi l’organi-sation de défense des droits del’Homme Amnesty International.Hassan Safdi et Samer al-Barq ontété transférés du centre médical dela prison de Ramle, près de Tel-Aviv,au centre médical Assaf Harofeh,précise l’ONG dans un communiqué.Amnesty rappelle que les deux hom-mes ont entamé une grève de la faim,respectivement depuis le 22 mai etle 21 juin, pour dénoncer la déten-tion administrative, une dispositionqui prévoit qu’un tribunal militairepeut ordonner la mise en détentionsans inculpation ni jugement pour sixmois, renouvelables indéfiniment. M.Barq ne reçoit pas «le traitement mé-dical spécialisé dont il a besoin» à

Mitt Romney, désormais of-ficiellement candidat répu-blicain à la présidence amé-

ricaine, a effectué une visite impromp-tue hier en Louisiane, pour jauger lesconséquences du passage du phéno-mène Isaac, après avoir accepté soninvestiture en vue du vote du 6 no-vembre lors de la convention de Tam-pa, en Floride. Mitt Romney a rencon-tré le gouverneur républicain BobbyJindal qui lui a montré dans la zone deParoisse Jefferson, près de La Nou-velle-Orléans, les débris et les voitu-res à moitié submergées, à la suitedes intempéries provoquées par Isaac,

un temps ouragan de catégorie 1. Lephénomène avait toutefois été rétro-gradé en tempête tropicale lorsqu’ila frappé en milieu de semaine laNouvelle-Orléans, où il s’est heurtéau système de digues construit pourun coût de 14,5 milliards de dollars(11,5 milliards d’euros) à la suite dupassage de Katrina, ouragan de ca-tégorie 3, qui a fait plus de 1.800morts en août 2005. Isaac doit en-core, en tant que simple dépressiontropicale, gagner le Midwest améri-cain dans le week-end, suspendantla récolte des cultures mais appor-tant des pluies attendues par cetterégion victime de la sécheresse. MittRomney, dont l’adversaire démocra-te, le président Barack Obama doit,à son tour, se rendre en Louisianelundi, a félicité des équipes de pre-miers secours et rencontré des habi-tants touchés par les dégâts, leurconsacrant ses premiers gestes de

Plus des deux tiers (68%) desFrançais se disent pessimis-tes pour leur avenir malgré

l’arrivée de la gauche au pouvoir,selon un sondage Ifop réalisé pourDimanche Ouest France. Ce chiffreapproche le pic historique depessimisme mesuré par le mêmeinstitut en août 2005 (70%). «C’estla première fois que l’inquiétude estaussi vive en début de mandatprésidentiel : en août 2002 et août2007, après la réélection deJacques Chirac et l’élection deNicolas Sarkozy, respectivement

Deux habitants de Ghaza blessés dans uneattaque aérienne de l’armée d’occupation

Ghaza a indiqué que deux civils âgésde 40 et 25 ans avaient été touchéslors de l’attaque au nord de la ville deGhaza d’un camp d’entraînement dela section militaire du Hamas, les bri-

gades Ezzedine al-Qassam, par un avi-on de chasse israélien. Un autre raidaérien a ciblé le camp d’Al Ahrar, ungroupuscule proche du Hamas. Cetteattaque n’a occasionné aucune victime.

Après Tampa,Mitt Romney visitela Louisiane frappée par Isaac

candidat républicain officiel.

«SOMMET D’HYPOCRISIE»«SOMMET D’HYPOCRISIE»«SOMMET D’HYPOCRISIE»«SOMMET D’HYPOCRISIE»«SOMMET D’HYPOCRISIE»

«Être candidat à la présidence, c’esten partie avoir l’air d’un président», aapprécié un responsable de l’adminis-tration de l’ancien président GeorgeW. Bush, qui a souhaité gardé l’ano-nymat. «Si vous allez demander auxélecteurs de voter pour vous et devous faire confiance pour quatre ans,cela aide s’ils peuvent vous visualiseren train de faire votre travail dans lemême contexte qu’un président.» Lecamp de Barack Obama a cependant

profité de la visite de MittRomney, qualifiée de «som-met d’hypocrisie» par HarryReid, chef de file de la majo-rité démocrate au Sénat, pourdénoncer les positions de soncolistier, Paul Ryan, favora-ble à une baisse des aidespubliques aux victimes de ca-tastrophes. Barack Obamamenait, de son côté, campa-gne vendredi à Fort Bliss, au

Texas, où il avait annoncé la fin desopérations de combat américaines enIrak, il y a deux ans jour pour jour, etoù il a défendu sa politique étrangèreface aux attaques républicaines quiont jalonné la convention de Tampa.«Nous mettons fin à une décennie deguerre, nous sommes en train de dé-truire des réseaux terroristes qui nousont attaqués, et nous avons restauréle ‘leadership’ américain», a-t-il dit de-vant 5.000 soldats, s’engageant ànouveau à retirer l’ensemble des trou-pes américaines d’Afghanistan d’icila fin 2014. Selon un sondage Reu-ters/Ipsos publié vendredi, et effec-tué sur internet auprès de 1.632 élec-teurs, 52% des personnes interrogéesont une bonne image de Barack Oba-ma, contre 50% pour Mitt Romney.Les intentions de vote pour les deuxcandidats sont presque égales, le ré-publicain ayant un pour cent d’avan-ce sur son adversaire.

Deux détenus palestiniensen grève de la faim«en grave danger»

Le moral des Françaisest au plus bas, selon Ifop

34% et 50% des Français sedisaient inquiets pour eux et leursenfants», souligne l’Ifop. Lepessimisme concerne aussi lessympathisants du Parti socialiste(58%) et prime dans toutes lescatégories de population, touchantprioritairement les Français âgés de65 ans et plus (74%), les artisans etcommerçants (70%) et les inactifs(72%). En revanche, les ouvrierssont plus optimistes (33%, +4points depuis janvier). A l’instar destrois vagues d’enquête précédentes,la confiance accordée par les

Français au nouveau gouvernementapparaît minoritaire, sauf pour laprotection de l’environnement (50%).Le gouvernement a la confiance de45% des sondés pour favoriserl’intégration des personnes issues del’immigration, de 42% pour la luttecontre l’insécurité (-1 point parrapport à janvier) et de 42% pour lalutte contre la pauvreté (+21). Cesondage a été effectué les 30 et 31août auprès d’un échantillon de 1.004personnes représentatif de lapopulation française âgée de 18 anset plus. Gérard Bon

FRANCE

François Hollande tentede rassurer les impatientsdu changementPar Elizabeth PineauPar Elizabeth PineauPar Elizabeth PineauPar Elizabeth PineauPar Elizabeth Pineau

En chute l ibre dans les sondages de confiance, François Hollande a tenté vendred ide répondre à l’inquiétude des Français, palpable sur le terrain, en promettant uneaccélération mais aucune nouveauté dans un programme déjà connu.

mie et de l’emploi, comme le mon-trent les sondages. «Le changement,c’est pour qui ?», «Le changement,c’est pour quand ?», pouvait-on liresur des pancartes brandies par desdizaines de manifestants, dont denombreux militants CGT, massés,sans service d’ordre excessif pour lescontenir, à l’arrivée du chef de l’Etat.Lors d’une longue promenade dansles stands, le président a été inter-pellé par des salariés d’entreprisesen difficulté, dont Solimédical, so-ciété de fabrication de matériel mé-dical de l’Aube dont les salariés n’ontpas été payés depuis des mois mal-gré une décision de justice en leurfaveur.

«ON EST EN TRAIN«ON EST EN TRAIN«ON EST EN TRAIN«ON EST EN TRAIN«ON EST EN TRAINDE GALÉRER»DE GALÉRER»DE GALÉRER»DE GALÉRER»DE GALÉRER»

«Sarkozy nous a tourné le dos, nefaites pas la même chose surtout,ne nous faites pas regretter le 6 mai!», lui a dit une ouvrière de cette en-treprise, dont une délégation a étéreçue par des membres du cabinetprésidentiel. «On est en train de ga-lérer. Il faut faire quelque chose, si-non on est morts», a lancé au prési-dent une salariée d’une entreprisede contreplaqué en danger. Attentifà leur égard, François Hollande atenté de trouver les mots qui rassu-rent, sans toujours convaincre : «Onne va pas pouvoir régler tout ce quine s’est pas fait pendant des années,maintenant on est en responsabili-té, donc il faut le faire». Pas de ré-

ponse présidentielle en revanche àla remarque d’un jeune homme : «Ehmonsieur, c’est quand le référendumsur le traité européen ?» Peu après,devant la presse, François Hollandea dit entendre, comme il l’avait dit laveille en marge d’un voyage à Ma-drid, les «doutes» de ses concitoyens.«Ils espèrent beaucoup dans le chan-gement, c’est à moi de leur dire lesétapes qui permettront d’y parvenir»,a-t-il noté. François Hollande a répé-té dans son discours son leitmotiv àl’adresse du gouvernement : agir en«bon ordre, bon rythme et dans labonne direction». Malgré un débutde quinquennat prompt à critiqueret à défaire ce qui avait été mis enoeuvre par la gouvernement précé-dent, il a estimé qu’il n’était «plustemps de juger le passé mais d’agirdès aujourd’hui, pour préparer l’ave-nir». Invitant à «ne pas subir les planssociaux mais (à) les prévenir», le chefde l’Etat a dit vouloir «accompagnerles mutations économiques, dévelop-per la formation professionnelle,préférer l’activité partielle au chô-mage». Le président a aussi dit comp-ter sur les mesures visant la jeunes-se pour redonner «confiance» aupays. Tels les «emplois d’avenir» quidevraient se traduire selon lui enconventions «dès le début du moisd’octobre». Le président a par ailleurspromis d’élargir le crédit impôt re-cherche à l’innovation dans les PMEet à céder «gratuitement» des ter-rains de l’Etat pour les collectivitéslocales.

l’hôpital, a précisé l’ONG. Les deuxhommes ont en outre été frappés pardes geôliers israéliens le 13 août«pour avoir refusé de changer decellule» afin de rejoindre des codé-tenus non grévistes de la faim. Ils«sont en grave danger car leur santése détériore», a prévenu Amnesty.Quelque 1.600 à 2.000 détenuspalestiniens d’Israël, dont M. Safdi,ont participé à une grève de la faimmassive lancée en avril, qui s’estconclue par un accord le 14 mai avecl’administration pénitentiaire. L’unede leurs principales revendicationsétait la libération des détenus endétention administrative à l’issue deleur peine en cours à moins que descharges ne soient formulées. M. Safdia de nouveau refusé de s’alimenterquand sa détention administrative aété renouvelée.

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PUBLICITÉLE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 20128

ANEP N°11931/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012ANEP N°11931/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012ANEP N°11931/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012ANEP N°11931/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012ANEP N°11931/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012

La Direction du Logement et des Equipements Publics de la Wilaya de Tiaret lance un avisd’appel d’offres national restreint pour :Réalisation d’une Annexe Régionale de l’école des Beaux Arts à TiaretLot 01 : Gros Œuvres + Terrassement.Lot 02 : CES + VRD + Bâche d’eauLot 03 : Menuiserie Aluminium + BoisLot 04 : ChauffageLot 05 : Espace VertLot 06 : Courant Faible + Eclairage ExtérieurLot 07 : Equipement Poste transformateur + CâblerieLot 08 : AscenseurLes entreprises intéressées par cet avis et disposant de qualifications requises dans le domainesuivant :

Peuvent retirer le cahier des charges auprès de la Direction du logement Et des EquipementsPublics (bureau des marchés). Cité Mohamed Djahlene (Dar Essakan) – Tiaret.Les offres se constituent d’une offre technique et d’une offre financière, accompagnées obliga-toirement des pièces réglementaires suivantes :

OBS

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Menuiserie

Chauffage

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Electricité

Electricité

Installation ascenseur –Installation Electrique

Lot N°

Lot 01 :

Lot 02:

Lot 03:

Lot 04:

Lot 05:

Lot 06:

Lot 07 :

Lot 08 :

Domaine

Bâtiment

Bâtiment

Bâtiment

Bâtiment

Bâtiment ou TP

Bâtiment

Bâtiment ou TP

Bâtiment

Activité

Principale

Principale

Principale

Principale

Principale

Principale

Principale

Principale

Catégorie

3 et plus

3 et plus

3 et plus

3 et plus

2 et plus

2 et plus

2 et plus

3 et plus

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREDirection du Logement et des Equipements Publics de la Wilaya de Tiaret

Carte d’immatriculation : 000214015001770

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT N° : 44/2012OFFRE TECHNIQUE : Le cahier des charges dûment signé par l’entreprise – Une copie duregistre de commerce – Une copie du certificat de qualification et classification professionnel-les en cours de validité légalisée (domaine exigé activité principale catégorie 02 plus – Extraitde rôles apuré ou échéancier – Attestation de mise à jour CNAS, CASNOS, et CACOBATPH –Bilan comptable indiquant les différents résultats financiers des trois dernières années visé parles services des impôts – Un casier judiciaire N°03 moins de 3 mois – Listes des moyenshumains justifiés par la liste de mouvement (CNAS + Diplôme) – Listes des moyens matériels àmettre en œuvre dans le cadre du présent projet (avec pièces justificatives) cartes grises + unrécépissé de dépôt et P.V de Huissier ou PV d’expert pour les moyens non roulants – Desréférences professionnelles justifiées par des attestations de bonne exécution ou procès ver-baux de réception définitive délivrées par le maitre de l’ouvrage – Statut de l’entreprise pour lespersonnes morales – Planning des travaux signé par l’entreprise – La déclaration à souscrire –La déclaration de probité – Attestation de dépôt des comptes sociaux déposés auprès du CNRCpour les personnes morales – Numéro d’immatriculation fiscale (NIF) – tou document doiventêtre justifié par la liste de mouvement et de cotisations vis-à-vis des organismes de soumission.Les documents doivent être légalisés.OFFRE FINANCIERE : 1- La lettre de soumission – 2- Le bordereau des prix unitaires dûmentsigné par l’entreprise (le BPU doit comporter les prix en lettres et en chiffres) – 3- Le devisquantitatif et estimatif dûment signé par l’entreprise.N.B : L’entreprise doit veiller au classement et à l’ordonnancement des documents selon laconfiguration des deux offres ; les pièces non exigées ne seront pas prises en considérationdurant l’ouverture et l’évaluation des offres.Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour un ou plusieurs lots mais ne seront retenusque pour un seul lot.Les offres accompagnées des documents ci – haut doivent être déposées à l’adresse suivante :La Direction du Logement et des Equipements Publics de la Wilaya de TiaretSoumission à ne pas ouvrirProjet : Réalisation d’une Annexe Régionale de l’école des Beaux Arts à Tiaret - Lot :…………………La première enveloppe doit comporter le terme « soumission à ne pas ouvrir » avec le nom duprojet et l’anonymat de l’expéditeur et contenir deux (02) autres enveloppes :Une comportera le nom du projet et le terme : « Soumission – Offre Technique »L’autre comportera le nom du projet et le terme : « Soumission – Offre Financière »La durée de préparation des offres est fixée à 25 jours à compter de la première parution duprésent avis dans le bulletin officiel des marchés d’opérateur public BOMOP ou la presse. Ladate de dépôt des offres est fixée le dernier jour de la durée de préparation des offres au plustard à 12h00. L’ouverture des plis technique et financier se tiendra en séance publique le mêmejour de la clôture de la durée de préparation des offres, à 14h00 au niveau du siège de la wilayade Tiaret. La période de validité des offres correspond à la durée de préparation des offresaugmentée de trois (03) mois conformément à l’article 65 du décret présidentiel 10/236 du07/10/2010 portant réglementation des marchés publics (soit 115 jours).

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LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 9KIOSQUE

Le constructeur automo-bile produira bien sonfutur véhicule utilitaire

léger dans l’usine de Valen-ciennes, dont l’avenir était endoute. L’investissement coû-tera plus de 750 millionsd’euros. Encore menacée defermeture début juillet, l’usi-ne PSA Peugeot Citroën deSevelnord voit son horizons’éclaircir. Le constructeur achoisi de produire son futurvéhicule utilitaire léger sur lesite de Valenciennes-Hordain(Nord), qui emploie 2600 per-sonnes. Une usine préférée àcelle de Vigo, en Espagne. PSAva investir 750 millionsd’euros pour ce projet menéavec son nouveau partenaireToyota. En juillet, il avait dis-sout sa coentreprise avec l’ita-lien Fiat. Les 750 millionsd’euros investis pour relancerla production lèvent l’hypothè-que qui pesait sur le site nor-diste. «Cette somme doit per-mettre au groupe d’assurerl’avenir du site et de pérenni-ser l’emploi», assure PSA. Legroupe préfère toutefois semontrer prudent. «Nous nepouvons pas garantir que les2600 postes seront conser-vés», prévient un porte-paro-le. Tout dépend du succès dunouveau véhicule, dont la datede commercialisation dans lesréseaux Peugeot, Citroën et

Toyota n’est pas encore déci-dée. «Après la séparation avecFiat, les volumes produits àSevelnord étaient insuffisantspour assurer la viabilité dusite, souligne BertrandRakoto, analyste chez RLPolk. Avec le nouveau parte-nariat avec Toyota, le risqueest moins important. C’est ungage de pérennité». La pour-suite de l’activité à Sevelnordétait conditionnée à la signa-ture de deux accords: l’un avecun nouveau partenaire pour laproduction d’un véhicule uti-litaire à Valenciennes, l’autreavec les syndicats sur l’amé-lioration de la compétitivitédu site.

RENFORCER LARENFORCER LARENFORCER LARENFORCER LARENFORCER LACOMPÉTITIVITÉCOMPÉTITIVITÉCOMPÉTITIVITÉCOMPÉTITIVITÉCOMPÉTITIVITÉ

Ces conditions ayant été réu-nies fin juillet, le choix de Se-velnord semblait acquis. Lechoc provoqué par l’annoncepar PSA, le 12 juillet, de lasuppression de 8000 posteset de la fermeture du sited’Aulnay a sans doute incitéle groupe à repousser l’annon-ce d’une bonne nouvelle, quiserait alors passée inaperçue.«Je tiens à remercier les par-tenaires sociaux de Sevelnordpour la qualité du dialogueétabli à un moment crucialpour l’avenir du site, a décla-

ré le président du directoirede PSA Philippe Varin. Je tiensà remercier les autorités lo-cales et Toyota pour sa con-fiance en notre savoir-fairesur les véhicules utilitaireslégers». «L’attribution de cenouveau véhicule sur le sitede Valenciennes-Hordain dé-montre que le savoir-faire dessites industriels français peutattirer de nouveaux investis-sements et de nouveaux cons-tructeurs, s’est réjouit de soncôté Arnaud Montebourg, leministre du Redressementproductif. Elle démontre aus-si que le dialogue social estun outil efficace pour renfor-cer la compétitivité des sitesindustriels et sécuriser dura-blement les emplois quand ilest mené suffisamment enamont.» La CGT, elle, n’est pasrassurée. «Ils savent exacte-ment combien ils garderont desalariés, mais ils ne nous di-sent rien. On craint le pire»aaffirmé le représentant dusyndicat, Ludovic Bouvier.PSA, qui s’apprête à entamerdes négociations difficilesavec les syndicats d’Aulnay, aprévenu vendredi que Les sa-lariés de l’usine de Rennesdevront chômer 13 jours d’icifin novembre en raison de labaisse des commandes

Par Guillaume Errard,journaliste

Peugeot choisit la France pourconstruire son utilitaire léger

Après la polémique surla nomination de labanque Lazard, com-

me conseiller dans la créationde la banque publique d’inves-tissement, le ministre de l’Eco-nomie et des Finances expli-que la procédure suivie. LaBanque publique d’investisse-ment (BPI) doit voir le jour trèsprochainement, selon les pro-pos tenus par François Hol-lande ce vendredi 31 août.Mais pour l’aider à créer cetétablissement dédié au finan-cement des PME, le ministè-re de l’Economie a désigné labanque Lazard. Ce choix a étécritiqué publiquement par Ar-naud Montebourg, ministre duRedressement productif, lorsde son intervention devant leMedef ce même vendredi.

SE FSE FSE FSE FSE FAIRE CONSEILLERAIRE CONSEILLERAIRE CONSEILLERAIRE CONSEILLERAIRE CONSEILLERPPPPPAR UNE BANQUE D’AFAR UNE BANQUE D’AFAR UNE BANQUE D’AFAR UNE BANQUE D’AFAR UNE BANQUE D’AF-----FFFFFAIRE EST UNE PRAIRE EST UNE PRAIRE EST UNE PRAIRE EST UNE PRAIRE EST UNE PROCÉ-OCÉ-OCÉ-OCÉ-OCÉ-DURE CLASSIQUEDURE CLASSIQUEDURE CLASSIQUEDURE CLASSIQUEDURE CLASSIQUE

Pour tenter d’éteindre la po-lémique Pierre Moscovici,ministre de l’Economie et desFinances, a donc dans la soi-rée de vendredi publié uncommuniqué pour justifier sonchoix. «De façon à aboutir trèsrapidement à la création de

cette nouvelle banque confor-mément au souhait du Prési-dent de la République, le Mi-nistre a, dès le 2 août 2012,demandé à l’Agence des Par-ticipations de l’Etat (APE) età la direction générale du Tré-sor (DG Trésor) de rechercher,dans les meilleurs délais, unconseil, afin de les assisterdans la création opérationnel-le de la future BPI», indique-t-il. Le fait de s’entourer d’unbanquier d’affaire dans ce typed’opération n’est pas excep-tionnelle comme le rappelle leministère : «l’Etat, afin de dé-fendre ses intérêts, s’entoureen effet régulièrement de con-seils sur toutes les opérationsd’envergure nécessitant uneexpertise juridique, comptable,prudentielle, et financière poin-tue et faisant appel à des valo-risations d’actifs. C’est le caspour la constitution de la BPI».

QUQUQUQUQUAAAAATRE BANQUES SONTTRE BANQUES SONTTRE BANQUES SONTTRE BANQUES SONTTRE BANQUES SONTRESSORTIES DE LRESSORTIES DE LRESSORTIES DE LRESSORTIES DE LRESSORTIES DE L’APPEL’APPEL’APPEL’APPEL’APPELÀ CÀ CÀ CÀ CÀ CANDIDANDIDANDIDANDIDANDIDAAAAATURESTURESTURESTURESTURES

Le communiqué précise quela désignation a suivi «une pro-cédure de consultationauprès d’établissements re-connus, ainsi que le permetl’article 3-5° du code des

marchés publics». Les ban-ques «ayant un conflit d’inté-rêts lié, soit à leur lien avecOséo, soit à leur activité deconseil d’autres parties sur ledossier BPI» ont été excluesde cette procédure à l’issuede laquelle quatre offres ontété présentées. Les quatrebanques ont été entendues lemardi 7 août par l’agence desparticipations de l’Etat et ladirection générale du Trésor.«Elles ont présenté les équi-pes qu’elles pourraient met-tre rapidement à dispositionde cette mission ainsi que larémunération demandée».

LAZARD PRÉSENTLAZARD PRÉSENTLAZARD PRÉSENTLAZARD PRÉSENTLAZARD PRÉSENTAITAITAITAITAITLA MEILLEURE OFFRELA MEILLEURE OFFRELA MEILLEURE OFFRELA MEILLEURE OFFRELA MEILLEURE OFFRE

La banque Lazard Frères aété retenue par le ministre del’Economie et des Finances carselon le communiqué, «cetétablissement a en effet pré-senté la meilleure offre, auregard des attentes expriméeset du prix, pour apporter unappui strictement techniqueà la mise en œuvre des déci-sions du gouvernement. Larémunération du conseil del’Etat inclut celle d’un conseiljuridique».

Par Séverine Sollier

FRANCE. BANQUE PUBLIQUE D’INVESTISSEMENTMoscovici justifie le choixde la banque Lazard

Le gouvernement se trompe depolitique économique. A con-sidérer que la réduction du

déficit est l’impératif premier «intan-gible» et que le problème de compé-titivité est secondaire, et qu’il ne seraabordé qu’ensuite, en 2013, MM.Hollande et Ayrault inversent l’ordredes urgences. Ils prennent le risqued’aller vers des déconvenues et deplacer la France dans la spirale lati-ne récessionniste, celle de la Grèce,du Portugal et de l’Espagne. Le dia-gnostic des maux de la France a étélong à admettre par la classe politi-que, gauche et droite réunies. Mais,finalement, au bout d’une décenniede rapports et de débats, l’accord s’estfait pour considérer que le pays doitcorriger un premier déficit, celui descomptes publics. publicitéIl n’y a en vérité plus guère le choix: lacrise ayant poussé le ratio dette/PIBà la limite de la barrière dangereusedes 90%, les marchés financiers sesont transformés en chiens de gardeféroces pour surveiller, dans toute l’Eu-rope, l’équilibre des recettes et desdépenses. La prise de conscience dela gravité du second déficit, celui descomptes extérieurs, est beaucoup plusrécente. En cause: la dégradation dela compétitivité des productions surle sol français depuis 2000. NicolasSarkozy l’avait évoquée en 2007avant de l’oublier pendant son quin-

quennat, puis de ressortir le thèmequelques mois avant l’élection sousla forme de la TVA sociale. La gauche,tout habitée par sa conviction que lelibéralisme a remis en place un capi-talisme de lutte des classes, considè-re fondamentalement que ce qu’ob-tient le capital est pris sur la part dutravail. Le défaut de compétitivités’explique par une insuffisance de re-cherche-développement et par leserreurs des chefs d’entreprise (com-me ceux de Peugeot). Pour les socia-listes français, les analyses sur lachute des marges des entreprises etla hausse du coût du travail sont «desdiscours patronaux».

INFLEXION CET ÉTÉINFLEXION CET ÉTÉINFLEXION CET ÉTÉINFLEXION CET ÉTÉINFLEXION CET ÉTÉ

Une inflexion a eu lieu cet été. Jean-Marc Ayrault va à l’université duMedef dire qu’il prendra en compte«la compétitivité des entreprises».Pierre Moscovici, ministre de l’Eco-nomie, reconnaît dans Les Echos «ladureté de la situation des entrepri-ses». Arnaud Montebourg, ministrede l’Industrie, découvre que les pro-blèmes sont plus complexes qu’ilcroyait. Bref, le recul de la croissan-

ce et l’explosion du chômage cet étéexpliquent que le pouvoir socialisteamorce un virage sur l’aile sur l’im-pératif de la compétitivité. Il amor-ce seulement, car il précise que lesentreprises «doivent participer à l’ef-fort de redressement», en clair qu’el-les seront taxées plus. L’effondre-ment de la croissance est en réalitéplus grave que ne le reconnaît legouvernement. Il aurait dû le con-duire à inverser sa politique écono-mique. Le PIB ne va gagner que 0,3%cette année et sans doute 0,5% en2013, un point de moins que le 1,5%espéré par François Hollande. Ceschiffres sont alarmants: l’Etat privé

de recettes va devoir imposer uneaustérité plus sévère encore que pré-vu (de 1 point de PIB en plus, selonles calculs de Patrick Artus, de Na-tixis), ce qui va assécher encore lacroissance (qui passerait à un chif-fre négatif de -0,2% en 2013, selonle même auteur). La France est enclair menacée d’une spirale latine.

UNE SOLUTION INTERDITEUNE SOLUTION INTERDITEUNE SOLUTION INTERDITEUNE SOLUTION INTERDITEUNE SOLUTION INTERDITEPPPPPAR LES MARAR LES MARAR LES MARAR LES MARAR LES MARCHÉSCHÉSCHÉSCHÉSCHÉS

Que faire? Première solution: ralen-tir l’effort budgétaire et se donnerun délai pour l’agenda du retour àl’équilibre. Sur le papier, c’est évi-

demment ce qu’il faudrait faire, enplein accord avec les autres payseuropéens. Comme le démontrel’examen des déficits au sud de l’Eu-rope, l’austérité germanique en plei-ne récession est une politique con-tre-productive. La France devraitéviter d’en rajouter dans l’austérité.Mais il y a une forte probabilité pourque les marchés n’acceptent pas cequi serait à leurs yeux un «manque-ment» de la part du gouvernementsocialiste français. Les taux d’inté-rêt bondiraient «à l’italienne». Saufsi c’est Bruxelles, ou mieux Berlin,qui propose cette solution, il faut laconsidérer comme interdite. Le gou-vernement a raison sur ce point. Maisil a tort de ne pas en tirer les consé-quences: il faut dès lors provoquerimmédiatement un choc de compé-titivité, seule solution pour sauver cequi reste de croissance. Toutes lesréformes positives pour la croissan-ce (institutionnelles, économiques etsociales) devraient être engagées surle champ, à commencer par un allé-gement du coût du travail. Si elles lesont, et seulement si elles le sont,on peut espérer que le déficit exté-rieur s’améliore et que, en consé-quence, les marchés admettent unléger dérapage des comptes budgé-taires. Sinon, l’engrenage récession-niste est très probable.

Par Eric Le Boucher, journaliste.

Le gouvernement Ayrault mèneune politique économique à l’enversIl a raison de ne pas en rajouter dans l’austérité, mais tort de ne pas en tirer lesconséquences: il faut provoquer imméd iatement un choc de compétitivité pour sau-ver ce qui reste de croissance.

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ENTREPRISESLE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 201210

Nouveaux légersretards pourl’A400M d’Airbus

L’avionneur européen Airbus aannoncé vendredi denouveaux légers retards dans

le programme de son avion detransport militaire A400M, lapremière livraison de l’appareil à laFrance devant intervenir finale-ment au deuxième trimestre 2013.Le délai contractuel pour lalivraison du premier A400M àl’armée française était fixé au 31mars 2013. Ce nouveau retard estlié à des problèmes de moteursdésormais en cours de résolutionmais qui ont provoqué de nouveauxdélais dans la certification del’appareil. Dans un communiqué, leconstructeur aéronautique a ainsifait savoir que la certificationcivile de l’A400M était reportée aupremier trimestre 2013. En juillet,Airbus avait indiqué que cettecertification de l’A400M intervien-drait à la fin août ou débutseptembre. La certificationmilitaire, deuxième étape nécessai-re avant la première livraison, quidevait intervenir au quatrièmetrimestre de cette année estégalement reportée au premiertrimestre de l’année prochaine.Airbus a fait savoir qu’il y auraitaussi un «léger impact» sur lalivraison du deuxième A400M à laFrance. En revanche, la date delivraison du premier appareil à laTurquie et du troisième A400M à laFrance, prévue d’ici la fin del’année 2013, a été confirmée.Airbus a également indiqué que leprogramme des livraisons pour2014 et après se poursuivaitcomme prévu. Développé par laFrance, la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Luxem-bourg, l’Espagne et la Turquie pourun coût de plus de 20 milliardsd’euros, le programme A400M asubi un retard de quatre ans et undépassement de coûts de plusieursmilliards d’euros.

Par Pascale DenisPar Pascale DenisPar Pascale DenisPar Pascale DenisPar Pascale Denis

Hermès, qui a publiévendredi des résultatssemestriels dont la

forte hausse témoigne de sacapacité de résistance au ra-lentissement de l’économiemondiale, veut éviter la bana-lisation en ouvrant à l’avenirmoins de magasins. Malgréune taille encore modeste (2,8milliards d’euros de chiffred’affaires en 2011) comparéeau géant Louis Vuitton (grou-pe LVMH, 6,5 milliards esti-més), la griffe, modèle incon-testé du très grand luxe, en-tend préserver son caractèreexclusif. «Face aux risques debanalisation de la marque, ilfaut être prudent. Nous allonsconsidérablement réduire lesouvertures au profit de la ré-novation et de l’extension desmagasins existants», a décla-ré vendredi Patrick Thomas,gérant d’Hermès, lors d’uneconférence consacrée aux

résultats semestriels. Le grou-pe, qui compte aujourd’hui340 magasins dans le mon-de, n’entend pas en ouvrir enEurope. Il en ouvrira au Moyen-Orient et en Amérique latine,et quelques-uns en Chine.«D’ici cinq ans, la marquecomptera 350 à 360 maga-sins, pas plus», a précisé legérant. Conscient du risque debanalisation, Louis Vuitton,première marque mondiale deluxe, a opté pour la montéeen gamme afin de lutter con-tre la banalisation. Hermès,dans lequel LVMH détient uneparticipation de 22,3%, a vuson résultat opérationnel pro-gresser de 22,2% à 510,9millions d’euros au premiersemestre et sa marge légère-ment augmenter à 32,1%,contre 32% un an plus tôt.Pour 2012, le sellier de la ruedu Faubourg Saint-Honoré aconfirmé que sa rentabilitéserait inférieure au record his-torique (31,2%) de 2011 et arelevé son objectif de crois-

sance à taux constants à 12%(contre 10%). Ce chiffre lar-gement anticipé par les ana-lystes est jugé toujours trèsprudent, compte tenu de l’ac-quis du premier semestre etdes bases de comparaison re-lativement favorables pour lesecond.

AUCUNE INFLEXIONAUCUNE INFLEXIONAUCUNE INFLEXIONAUCUNE INFLEXIONAUCUNE INFLEXIONEN CHINEEN CHINEEN CHINEEN CHINEEN CHINE

Ces chiffres ont été bien ac-cueillis, le titre prenant 1,7%à 227,60 euros en Bourse à14h20, dans un marché ennette hausse (+1,24% pourl’indice SBF 120). «Les nou-velles charges» fiscales déci-dées par le gouvernement pè-seront, a indiqué Patrick Tho-mas, tout comme les investis-sements dans les capacitésde production et le renchéris-sement des matières premiè-res. Il a précisé que la tendan-ce des ventes en juillet et aoûts’inscrivait «dans la ligne» dupremier semestre, et qu’il ne

percevait aucune inflexiondes ventes en Chine où le grou-pe a vu ses ventes bondir de28% au premier semestre etoù il n’attend «pas de baissede la croissance au secondsemestre». Le fabricant dessacs Birkin et des carrés desoie avait surpris le marchéen juillet avec une croissanceorganique toujours très éle-vée (+15,4%). Par comparai-son, le ralentissement del’économie chinoise s’est faitsentir sur les ventes de LouisVuitton. En Chine, où Hermèscompte 20 magasins, la grif-fe profite du caractère enco-re très masculin du marché duluxe et de l’engouement de laclientèle pour son prêt-à-por-ter et ses accessoires.

PPPPPAS DE HAAS DE HAAS DE HAAS DE HAAS DE HAUSSEUSSEUSSEUSSEUSSEDE PRIX EN EUROPEDE PRIX EN EUROPEDE PRIX EN EUROPEDE PRIX EN EUROPEDE PRIX EN EUROPE

La part de la maroquinerie yest plus faible que la moyen-ne (46%) du groupe. PatrickThomas a également indiqué

qu’Hermès n’avait pas aug-menté ses prix en Europe pourréduire l’écart avec la Chine.Cet écart, qui incite la clien-tèle chinoise à acheter enEurope, devrait, selon les ana-lystes, inciter les groupes deluxe à relever leurs prix enEurope pour préserver leurchiffre d’affaires et leur ren-tabilité. Pour faire face à unedemande qui ne faiblit pas,Hermès a ouvert fin 2011deux nouveaux ateliers demaroquinerie en Charente eten région Rhône-Alpes, et a

développé son atelier d’im-pression sur soie à Lyon. Legroupe accroît en moyenne de10% par an ses capacités deproduction dans la maroqui-nerie. Dans la soie, la haussesera de l’ordre de 40% surdeux ans. Son résultat net se-mestriel est ressorti en haus-se de 15,2% à 335,1 millionsd’euros et de 28% hors plus-value (de 29,5 millions) tiréede la cession au premier se-mestre 2011 de la participa-tion d’Hermès dans la maisonde couture Jean-Paul Gaultier.

Hermès craint lui aussi les risques de banalisation

Deux sources syndicales ontdéclaré que le groupe ouvri-rait en 2014 deux usines,

l’une spécialisée dans l’entretienmécanique à Xi’an et l’autre consa-crée à l’avionique à Shanghai, con-firmant une information du Parisien.L’avionique regroupe les équipementsélectroniques à bord d’un avion. L’unedes sources a précisé qu’Air France-KLM détiendrait 100% de l’usine deXi’an et la moitié du capital de cellede Shanghai en coentreprise avec unpartenaire chinois et que le prixd’achat total proposé pour les deux

usines était de six millions d’euros.Un porte-parole d’Air France-KLM aconfirmé que le projet avait été ac-cepté jeudi par les organisations syn-dicales lors d’un comité central d’en-treprise (CCE), mais n’a pas souhaité enpréciser les contours ni les investisse-ments nécessaires. «Il ne s’agit en aucuncas de transférer une activité actuelle-ment effectuée en France. Si nous necaptons pas ce marché asiatique,d’autres le prendront à notre place», a-t-il dit, répondant aux inquiétudes soule-vées par des représentants syndicauxlors du CCE. «Compte tenu des flux logis-

tiques à gérer dans les réparations mé-caniques ou électroniques, l’obtentionde ces contrats ne peut se faire qu’enétant présent au plus près du marché»,a-t-il ajouté.

RELAIS DE CROISSANCERELAIS DE CROISSANCERELAIS DE CROISSANCERELAIS DE CROISSANCERELAIS DE CROISSANCE

Dans le cadre de son plan de restruc-turation «Transform 2015», Air Fran-ce Industries, la division spécialiséed’Air France-KLM, entend se dévelop-per dans l’entretien d’équipements etde moteurs dans un marché attenduen croissance de 3% par an sur les dix

prochaines années, en particulier enAsie. Cette décision intervient égale-ment au moment où Airbus a célébréla sortie du 100e A320 dans l’usined’assemblage de Tianjin en présencede la chancelière allemande AngelaMerkel, en visite en Chine. Au pre-mier semestre, l’activité maintenan-ce d’Air France-KLM a réalisé un chif-fre d’affaires total de 1,57 milliardd’euros, dont 523 millions d’eurosavec des clients tiers contre 495 mil-lions au premier semestre 2011. Ladivision, la troisième du groupe entermes de chiffre d’affaires, a été laseule à avoir été bénéficiaire sur lesemestre, avec un résultat d’exploita-tion de 56 millions d’euros, en haussede 14%. En 2011, Air France-KLMavait déjà pris une participation de26% dans la société indienne MAXMRO Services, dédiée au support équi-pements sur le marché indien. Le grou-pe a également une coentreprise à pari-té entre Air France et Royal Air Maroc,Aerotechnic Industries (ATI), basée à l’aé-roport de Casablanca et destinée à l’en-tretien des avions moyen-courrier A320.ATI a réalisé en 2011 des chantiers pourAir Arabia, le loueur d’avion MCAP, Sé-négal Airline et Air Méditerranée. Enseptembre 2011, elle a reçu un premieravion d’Air France pour une visite d’en-tretien, suscitant l’inquiétude des syndi-cats sur une délocalisation d’emplois.La perspective d’usines de maintenan-ce en Chine intervient au moment où AirFrance a annoncé prévoir 5.122 sup-pressions d’emplois au sein de la com-pagnie française dans le cadre d’un plan«Transform 2015» destiné à faire éco-nomiser à Air France-KLM deux milliardsd’euros d’ici fin 2014 pour réduire sadette d’autant. Air France a en outreannoncé jeudi soir la suppression de 64postes de navigants et de sept avionspour son pôle régional. En Bourse,Air France-KLM perdait 0,47% à4,05 euros à 13h10, à comparer àun repli de 0,1% de l’indice secto-riel européen.

Air France veut s’implanterdans la maintenance en Chine

France et Amérique du nordpèsents sur Havas au 2e trimestre

Havas a fait état ven-dredi d’un ralentis-sement de la crois-

sance de son chiffre d’af-faires au deuxième trimes-tre, conséquence de la dé-gradation du marché publi-citaire, principalement enFrance et en Amérique duNord sur fond de conjonc-ture économique difficile.Le sixième groupe publici-taire mondial a enregistrésur la période d’avril à juinun chiffre d’affaires de 442millions d’euros, en crois-sance organique de 2,1%,à comparer à une progres-sion de 3,5% au premiertrimestre. En France, sesrevenus n’ont progressé

que de 0,5% au deuxièmetrimestre contre une haus-se de 5,1% sur les trois pre-miers mois de l’année.En Amérique du Nord, lacroissance a été de 0,5%sur le trimestre contre3,6% trois mois plus tôt. «Lesecond trimestre est péna-lisé par un fort effet debase», explique Havas dansun communiqué à proposde son chiffre d’affaires enAmérique du Nord.Plusieurs de ses concur-rents, dont le français Pu-blicis, ont également enre-gistré un tassement de leurcroissance au deuxième tri-mestre, pénalisés par la dé-gradation de la conjonctu-

re économique. Le numéroun mondial WPP vientquant à lui de revoir en bais-se sa prévision de croissan-ce organique pour 2012,citant l’attentisme crois-sant de ses clients auxEtats-Unis et dans l’ouestde l’Europe. Lors d’une con-férence téléphonique, Ha-vas s’est montré relative-ment confiant pour le troi-sième trimestre. «Le moisde juillet a été un bonmois», a déclaré David Jo-nes, le directeur général dugroupe français, en répon-se à une question d’un ana-lyste. «Pour le moment,nous ne sommes pas pessi-mistes pour le troisième tri-

mestre.» Havas ne fournitpas de prévision chiffréepour l’ensemble de l’exer-cice 2012. Mais plusieursgrands groupes publicitai-res ont dit anticiper un re-bond au troisième trimes-tre grâce aux Jeux olympi-ques, qui dopent habituel-lement les investissementsdans la publicité. Avant lapublication des résultats,l’action d’Havas a clôturésur un gain de 0,15% à4,035 euros.Depuis le début de l’année,le titre affiche un gain deplus de 26%, à compareravec la hausse de près de12% de l’indice sectorieldes médias.

Par Cyril AltmeyerPar Cyril AltmeyerPar Cyril AltmeyerPar Cyril AltmeyerPar Cyril Altmeyer

Air France-KLM a confirmé vendred i étud ier un projet de développement de sonactivité d’entretien d’équipements aéronautiques en Chine destinée aux compa-gnies locales afin de profiter de la forte croissance du trafic aérien attendue dans lepays dans les prochaines décennies.

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LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 11MARCHÉS

En juin, des analystes etgérants interrogés parReuters avaient dit an-

ticiper une vague de «profitwarnings» pour 2012 de lapart des entreprises européen-nes, en particulier des valeurscycliques, affectées par le ra-lentissement économiquemondial et la crise en zoneeuro. Le chiffre d’affaires dessociétés du CAC 40 a progres-sé de 5% à 682,8 milliardsd’euros, contre 675,6 mil-liards attendus par les ana-lystes, alors que les bénéfi-ces ont reculé de 19% à37,6 milliards d’euros, con-tre 39,8 milliards espéréspar le marché.«La différence de tendanceentre les chiffres d’affaireset les bénéfices s’expliquentprincipalement par la baisse

Wall Street a fini enhausse vendrediaprès les déclara-

tions de Ben Bernanke, le pré-sident de la Réserve fédéra-le, qui a exprimé sa préoccu-pation face à la situation del’emploi et souligné que la Fedrestait disposée, si nécessai-re, à soutenir davantage l’éco-nomie. S’il n’a donné aucunsignal clair de la volonté de labanque centrale de se lancerprochainement dans un nou-veau cycle d’assouplissementde la politique monétaire, BenBernanke a employé un toninquiet que les investisseursont fini par apprécier. Le mar-ché s’est brièvement orientéà la baisse après la publica-tion, peu après l’ouverture,des grandes lignes du dis-cours de Jackson Hole (Wyo-ming), mais il a vite retrouvéle chemin de la hausse. Sansaller jusqu’à esquisser ce quipourrait être un éventuel troi-sième plan d’assouplissementquantitatif» (QE), Ben Bernan-ke a notamment exprimé son«inquiétude sérieuse» face àla stagnation du marché dutravail aux Etats-Unis et à lamenace qu’elle fait peser surl’ensemble de l’économie. Cepassage de son discours sem-ble avoir contribué au redres-sement des grands indices, quiont gagné jusqu’à plus de 1%avant de réduire leur progres-sion. L’indice Dow Jones des30 valeurs vedettes de la cotea terminé sur un gain de 90,13points, soit 0,69%, à13.090,84 points. Le Stan-dard & Poor’s 500, principaleréférence des gérants de fonds,a progressé de 7,10 points

Les résultats du CAC 40 ont moins déçu que prévu

PAR ALBERTO SISTOPAR ALBERTO SISTOPAR ALBERTO SISTOPAR ALBERTO SISTOPAR ALBERTO SISTOET ANDREAS RINKEET ANDREAS RINKEET ANDREAS RINKEET ANDREAS RINKEET ANDREAS RINKE

L’Allemagne et l’Italie res-tent opposées à des pré-lèvements sur les stocks

pétroliers stratégiques, esti-mant que l’offre est ample-ment suffisante en dépit dessanctions qui frappent la pro-duction iranienne, ont décla-ré vendredi des sources gou-vernementales des deux pays.Les ministres des Finances duG7 avaient toutefois appelémardi les pays producteurs depétrole à augmenter leur pro-duction pour répondre à lademande, en laissant enten-dre qu’ils étaient prêts à pui-ser dans leurs réserves stra-tégiques au cas où la haussedes cours du brut menaceraitla croissance mondiale. «Il y aeu toute une série d’appelstéléphoniques ces derniersjours; comme il n’y a pas d’ac-cord à l’unanimité, il n’y aurapas de prélèvement», a dit unhaut fonctionnaire italien. Unhomologue allemand a dit qu’iln’avait pas «de réelle situationde crise à l’heure actuelle».Pour lui, la déclaration desministres des Finances du G7se borne à maintenir le statuquo. Le haut fonctionnaire ita-lien a précisé que les Etats-Unis avaient demandé la libé-ration d’une partie de ces ré-

Par Alexandre Boksenbaum-GranierPar Alexandre Boksenbaum-GranierPar Alexandre Boksenbaum-GranierPar Alexandre Boksenbaum-GranierPar Alexandre Boksenbaum-Granier

Les résultats semestriels des sociétés du CAC 40 se sont finale-ment révélés moins décevants que prévu : les groupes les moinsexposés à la crise en zone euro ou posit ionnés dans le haut degamme ont soutenu la tendance, et les analystes avaient forte-ment abaissé leurs estimations juste avant les publ ications.

Wall Street finit en hausse,Bernanke n’a pas déçu

(+0,51%) à 1.406,58 pointset le Nasdaq Composite, à for-te composante technologi-que, a pris 18,25 points(+0,6%) à 3.066,96 points.Les marchés avaient vivementprogressé au cours des derniè-res semaines dans l’espoir denouvelles mesures de soutienl’activité de la part de la Fed etde la Banque centrale euro-péenne (BCE). Mais il avaientcalé ces derniers jours, unepartie des investisseurs crai-gnant d’être déçus par BenBernanke.

ÉNERÉNERÉNERÉNERÉNERGIE ET MAGIE ET MAGIE ET MAGIE ET MAGIE ET MATÉRIATÉRIATÉRIATÉRIATÉRIAUXUXUXUXUXDE BASE EN VUEDE BASE EN VUEDE BASE EN VUEDE BASE EN VUEDE BASE EN VUE

«Pour tous ceux qui étaient surle marché aujourd’hui, croirequ’il allait tout simplementarriver en disant : ‘nous allonsfaire du QE’ aurait relevé dela naïveté», a commenté JohnCanally, stratège et économis-te de LPL Financial. «Il ne pou-vait pas être plus clair dansson discours qu’en disant qu’iln’était pas satisfait de la si-tuation économique, pas sa-tisfait du niveau du taux dechômage et donc qu’il étaitprêt à agir.» La prochaine réu-nion de politique monétaire dela Fed aura lieu les 12 et 13septembre et de nombreuxanalystes estiment qu’elledevrait être l’occasion d’undébat sur un possible «QE3».Les indicateurs conjoncturelsles plus récents ont confirméla tendance au maintien de lacroissance aux Etats-Unis.Vendredi, l’indice Reuters-Michigan du moral des ména-ges est ressorti au plus hautdepuis trois mois et l’indice

des directeurs d’achats de larégion de Chicago, bien qu’enlégère baisse, continue de tra-duire une expansion de l’acti-vité. Les secteurs de l’éner-gie et des matériaux de baseont figuré parmi les meilleu-res performances du jour,leurs indices respectifs s’ad-jugeant 0,85% et 1,07%.Malgré la hausse de vendre-di, le Dow affiche sur l’ensem-ble de la semaine une baissede 0,51%; le S&P 500 reculede 0,32% et le Nasdaq de0,09%. Le mois d’août se sol-de par une hausse de 0,63%pour le Dow, de 1,98% pourle S&P 500 et de 4,34% pourle Nasdaq. Les volumesd’échanges sont restés réduitsce vendredi, comme ce fut lecas toute la semaine. Les in-vestisseurs attendent désor-mais la réunion mensuelle dela Banque centrale européen-ne (BCE) jeudi prochain. Danscette optique, les propos te-nus vendredi par Benoît Coeu-ré, l’un des membres du direc-toire de l’institution, surd’éventuels rachats de dettesouveraine, ont eux aussi étébien accueillis. Parmi les va-leurs en vue, le groupe infor-matique SAIC a gagné 3,39%après l’annonce de sa prochai-ne scission en deux sociétés in-dépendantes. La compagnie aé-rienne US Airways a progresséde 2,5% après avoir annoncéétudier la possibilité d’un rappro-chement avec AMR, la maisonmère d’American Airlines. Lesmarchés américains seront fer-més lundi en raison de la célé-bration du «Labor Day», férié auxEtats-Unis.

Chuck Mikolajczak

Rome et Berlin ne veulent paspuiser dans les stocks de pétrole

serves et que Washington estsoutenu par la Grande-Breta-gne et la France. Les minis-tres des Finances des pays del’APEC (Coopération économi-que Asie-Pacifique) ont décla-ré jeudi pour leur part qu’ilsaccueilleraient favorable-ment «une action appropriée»de l’AIE à l’occasion de leurrencontre la semaine prochai-ne à Moscou. Le désaccordentre les 28 membres de l’AIEconcernant la politique enmatière de stocks stratégiquesa commencé en mars, alorsque le cours du brut était à128 dollars le baril. Une aug-mentation de la production del’Arabie saoudite a fait recu-ler les cours du pétrole à 90dollars le baril en juin, maisdepuis, ceux-ci sont remontésà un niveau élevé, d’environ113 dollars, ramenant le su-jet sur la table.

À QUOI SERVENTÀ QUOI SERVENTÀ QUOI SERVENTÀ QUOI SERVENTÀ QUOI SERVENTLES RÉSERVESLES RÉSERVESLES RÉSERVESLES RÉSERVESLES RÉSERVES

Selon une information récem-ment publiée par Reuters, laMaison Blanche envisage ànouveau une action de l’AIEcar elle estime que le main-tien des cours à ces niveauxaffaiblirait l’effet des sanc-tions contre le programmenucléaire iranien. Le confliten cours revient surtout à po-ser la question des conditions

d’utilisation des réserves stra-tégiques de l’AIE. Il n’y a euque trois prélèvements aucours des 40 années d’exis-tence de l’agence: en 1990,lors de l’invasion du Koweït parl’Irak, puis lorsque les oura-gans Rita et Katrina ont inon-dé les raffineries du Golfe duMexique et interrompu la pro-duction en 2005. Il n’y en apas eu en 2003 au momentde l’invasion de l’Irak, mais,après un long débat, les stocksont été utilisés à nouveau en2011 lors de la guerre civilelibyenne. Les sanctions impo-sées à l’Ir an ont réduit lesexportations du pays d’environun million de barils/jour depuisdébut 2012. Maria van derHoeven, la nouvelle directricede l’AIE, estime que les réser-ves ne doivent être utiliséesqu’en cas de pénurie importan-te, ce qui, juge-t-elle, n’est pasle cas actuellement. «Un niveaude prix élevé ne suffit pas àdéclencher un prélèvement surles stocks de l’AIE et nous esti-mons qu’actuellement, l’offreest suffisante sur le marché dupétrole brut,» a-t-elle dit mardilors d’une interview à Reuters.«Les sanctions iraniennes nesont pas arrivées soudaine-ment. Le marché s’est relati-vement bien adapté à la bais-se de l’offre iranienne aucours des neuf derniers mois»,a-t-elle ajouté.

des prix, qui a pesé sur lesmarges, les entreprises semontrant un peu plus agressi-ves sur les prix pour soutenirleurs volumes et leur activi-té», observe Joffrey Ouafqa,analyste-gérant chez Convic-tions AM.

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Sur le plan géographique, lesdifficultés rencontrées en Eu-rope du Sud, comme l’a illus-tré Danone pénalisé par l’Es-pagne, ont été compenséespar l’activité des entreprisesaux Etats-Unis et dans les paysémergents, comme la Chineou l’Amérique latine, souli-gnent les analystes. Ces der-niers relèvent également l’hé-

térogénéité grandissante en-tre les secteurs avec la criseen Europe. «Plus on monte engamme, moins les signes d’es-soufflement et de ralentisse-ment économiques sont per-ceptibles comme le montrentles chiffres publiés par LVMH,PPR (...)», note Renaud Mu-rail, gérant chez BarclaysBourse. Les groupes de luxe(hausse cumulée de 17% desbénéfices semestriels deLVMH, PPR et L’Oréal) ontprofité de leurs ventes dansles pays émergents maisaussi des achats de touris-tes étrangers en Europe, oùces produits sont moinstaxés que dans leurs pays,notamment en Chine. «Deplus en plus de sociétés deluxe veulent d’ailleurs aug-menter leurs prix en Europe

afin de rattraper la différen-ce de prix avec les pays émer-gents (...), ce qui leur permet-trait d’accroître leurs margesen Europe», explique JoffreyOuafqa. En revanche, les grou-pes de services aux collectivi-tés (‘utilities’) ainsi que cer-tains groupes industriels com-me PSA ont pâti de leur expo-sition à la situation économi-que et financière européenne.«Les ‘utilities’ illustrent la pro-blématique des relais de crois-sance à trouver en dehors dela zone euro.Il est compliqué pour ces en-

treprises d’exporter massive-ment comme peuvent le faireles groupes de luxe», indiqueRenaud Murail. Selon les ana-lystes, si les résultats ont, dansleur ensemble, mieux tenu queprévu au premier semestre,le ralentissement de l’éco-nomie mondiale devrait fi-nir par rattraper les entre-prises au second semes-tre, où la baisse des béné-fices devrait se poursuivreavant de rebondir en 2013.Les stratégistes d’UBS, quijugent exagérées les crain-tes à moyen terme concer-

nant l’Europe, soulignenttoutefois que les bénéficessont encore inférieurs de 25%au pic de 2007, et rappellentque «le précédent pic repré-sente normalement le milieudu prochain cycle de bénéfi-ces».S’ils conviennent qu’il serasans doute difficile dans lasituation actuelle de désen-dettement des économies dedépasser le pic de 2007, lesstratégistes de la banque suis-se estiment que le cycle desbénéfices démarré en 2010devrait continuer.

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CONJONCTURELE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 201212

Aide d’urgencepour Bankiaaprès unelourde perte

Le fonds national d’aide ausecteur bancaire espagnola annoncé vendredi qu’il

apporterait en urgence desliquidités à Bankia, juste après lapublication par la banque d’uneperte semestrielle de plus dequatre milliards d’euros.L’établissement, nationalisé parMadrid en mai, a perdu 4,448milliards d’euros sur les sixpremiers mois de l’année,conséquence notamment d’uneprovision de 2,7 milliards d’eurosconstituée au deuxième trimes-tre pour couvrir des créances etactifs douteux. Le FROB (Fondspour une restructurationbancaire ordonnée) a expliquéque les liquidités apportées àBankia constitueraient uneavance sur l’aide européennedestinée à la banque. Il n’a pasprécisé quel serait le montant decapitaux injecté. L’Espagne anégocié en juin avec les autresmembres de la zone euro un plan

d’aide à son secteur bancairedont le montant global pourraitatteindre 100 milliards d’euros.«Je suis très satisfait de cequ’ont dit les autorités européen-nes et espagnoles parce quecela signifie que notre projetbénéficie d’un large soutien», adéclaré Jose Ignacio Goirigolzar-ri, le président de la Bankia. Unanalyste spécialisé à Madrid adéclaré que ni les résultats deBankia, ni sa recapitalisation parle FROB n’étaient réellementsurprenants. «Les résultats sonttrès mauvais, les provisions ontréellement plombé les résultats,mais au niveau de l’exploitation,cela correspond plus ou moins àce que nous attendions», a ditcet analyste, qui a requisl’anonymat. Quatrième banqued’Espagne, Bankia, créée en2010 par la fusion de septcaisses d’épargne, a précisé queles dépôts du secteur privéavaient diminué de 8,3 milliardsd’euros au premier semestre, à98,844 milliards.Le ratio de créances douteusesde la banque atteignait 11% finjuin, contre 7,6% fin 2011. Legouvernement espagnol aannoncé vendredi la créationattendue d’une «bad bank», unestructure de défaisanceappelée à regrouper les actifsdouteux des banques endifficulté, qui se chiffrent endizaines de milliards d’euros.

Jens Weidmann met indirectementla pression sur Mario Draghi

Par Annika BreidthardtPar Annika BreidthardtPar Annika BreidthardtPar Annika BreidthardtPar Annika Breidthardtet Paul Carrelet Paul Carrelet Paul Carrelet Paul Carrelet Paul Carrel

Les envies de démissionprêtées au président dela Bundesbank, Jens

Weidmann, par la presse al-lemande, risquent de compli-quer encore la tâche du pré-sident de la BCE, Mario Dra-ghi, dont le plan de rachatsd’obligations d’Etat devra fai-re taire ses détracteurs sanspour autant compromettreson efficacité face à la crisede la dette. Jens Weidmann,venu, contrairement à MarioDraghi, au rendez-vous an-nuel des banquiers centrauxde Jackson Hole (Wyoming),s’est refusé à tout commen-taire vendredi sur l’article duquotidien populaire Bild se-lon lequel il a songé à démis-sionner en raison de son op-position à ce plan censé fai-re baisser les coûts de finan-cement de l’Espagne et del’Italie sur les marchés. Soncompatriote Jens Asmussen,membre du directoire de laBanque centrale européenne,s’est employé à rassurer uneBundesbank très inquiète dela tournure que prennent lesévénements, en posant jeudisoir comme préalable à toutachat d’obligations émisespar les pays en difficulté l’im-

plication du Fonds monétai-re international (FMI) dans laconception de leurs program-mes de réforme. Un autremembre du directoire, le Fran-çais Benoît Coeuré, a cepen-dant jugé que le recours d’unEtat à l’un des fonds de ren-flouement de la zone euro, leFonds européen de stabilitéfinancière (FESF) ou le Méca-nisme européen de stabilité(MES), devrait être une condi-tion suffisante à une interven-tion de la BCE. Ces program-mes de rachat d’obligations,déjà vertement critiqués parl’Allemagne à l’époque deJean-Claude Trichet, et quiavait conduit à la démission leprédécesseur de Jens Weid-mann, Axel Weber, sont unsujet si sensible que MarioDraghi a préféré faire l’impas-se de la réunion annuelle desgrands banquiers centrauxmondiaux à Jackson Hole, pourpeaufiner son projet et sonargumentaire avant la réunionde politique monétaire de jeu-di prochain, 6 septembre.

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«L’opposition de Weidmannet les réserves d’autres mem-bres du Conseil (des gouver-neurs) impliquent que lesachats d’obligations de la

BCE seront soumis à des con-ditions strictes, qu’ils serontfocalisés sur le court termeet qu’ils n’auront pas pour butde faire baisser les taux derendement autant que le sou-haiteraient peut-être l’Italieet l’Espagne», commente Hol-ger Schmieding, économistede Berenberg Bank. Le prin-cipe de la «stricte condition-nalité» semble néanmoinsacquis, comme l’a soulignéBenoît Coeuré, d’autant quela BCE a été échaudée l’andernier par Silvio Berlusconi.Alors président du Conseil ita-lien, celui-ci était revenu surles promesses de réformesdonnées en échange de l’in-tervention de la banque cen-trale sur le marché de la det-te italienne. L’AutrichienEwald Nowotny, qui siège auConseil des gouverneurs dela BCE, a abordé de front letabou du financement directdes Etats en déclarant qu’il yavait une différence entreacheter de la dette sur lemarché primaire et le fairesur le marché secondairepour faire baisser les rende-ments. «Je mets en garde con-tre tout argument simpliste,voire même idéologique à cesujet», a-t-il dit, s’alignant ain-si sur Mario Draghi, qui dé-clarait mercredi que des «me-sures exceptionnelles» se jus-

tifiaient par la concomitancedans la zone euro de taux di-recteurs exceptionnellementbas et de coûts d’emprunt as-tronomiques pour certainspays membres, le symptôme,selon lui, d’un mauvais fonc-tionnement de la politiquemonétaire.Autre soutien appuyé à Ma-rio Draghi: celui du directeurgénéral adjoint du FMI DavidLipton, qui a jugé, sur la chaî-ne CNBC, que le président dela BCE avait «les bonnes idées»et «la bonne approche».

QUESTION DE PRINCIPEQUESTION DE PRINCIPEQUESTION DE PRINCIPEQUESTION DE PRINCIPEQUESTION DE PRINCIPE

Dans les faits, Jens Weid-mann ne peut à lui seul blo-quer le plan de rachat de det-tes, qui a reçu le blanc-seingde la chancelière allemande,Angela Merkel. Mais il peuten émousser l’impact. «Ceque je crains c’est qu’il(Weidmann) en fasse unequestion de principe et qu’enjouant aussi ouvertement lafranchise à l’avance, il espè-re limiter la portée de l’opé-ration», a dit une source de laBCE. «Il en résulterait une in-terrogation constante sur leslimites de ce que l’on peutfaire.» Selon cette source, ilest peu vraisemblable queMario Draghi annonce unobjectif de taux de rende-

ment ou de «spread», c’est-à-dire d’écart de rendement vis-à-vis du Bund, l’emprunt alle-mand servant de référence aumarché. Les propos de JörgAsmussen relatifs au FMImontrent enfin que JensWeidmann n’est pas le seul àvouloir durcir les modalitésd’assistance, le Fonds étantréputé pour attacher des con-ditions strictes à ses propresprogrammes d’aide, une pers-pective que Madrid ne voitsûrement pas d’un bon oeil.Le président du gouverne-ment espagnol, Mariano Ra-joy, a déclaré qu’il ne sollici-terait pas d’aide autre que les100 milliards d’euros mobili-sables pour la restructurationdu secteur bancaire tant quela stratégie de la BCE n’auraitpas été clairement exposée.Dans la mesure où la puissan-te région de Catalogne récla-me l’aide du gouvernementcentral et que la récession vaen s’aggravant, une assistan-ce extérieure apparaît de plusen plus probable. Des sourcesde la zone euro avaient dit lasemaine dernière à Reutersque Madrid négociait les con-ditions d’une aide éventuelledestinée à réduire ses coûtsd’emprunt, sans avoir encorepris de décision définitive. Legouvernement espagnol a dé-menti ces informations.

Le gouvernement a créé unenouvelle structure de défaisan-ce («bad bank») dans laquelle

il prévoit de cantonner les dizainesde milliards d’euros d’actifs immobi-liers douteux et de prêts à risque desbanques espagnoles, ce qui devraitpermettre d’accélérer le nettoyagedes bilans du secteur, a déclaré leministre de l’Economie, Luis de Guin-dos. La «bad bank», qui doit être opé-rationnelle fin novembre ou début dé-cembre, devrait avoir une durée devie de 10 à 15 ans, et l’objectif dugouvernement est qu’elle dégage desbénéfices sur cette période, afin de

réduire autant que possible le coût àla charge de l’Etat, a expliqué le mi-nistre. «Les prix de ces actifs (trans-férés à la «bad bank») doivent per-mettre que la structure ne génèrepas de pertes au cours de son exis-tence, ce qui est très important pourminimiser l’impact sur les contribua-bles», a-t-il dit lors d’une conférencede presse. Luis de Guindos a aussiannoncé une nouvelle réglementa-tion permettant à l’Etat de prendreplus rapidement et plus facilementle contrôle les banques en difficul-té, ainsi qu’une baisse des rémuné-rations des dirigeant des banques qui

auront fait l’objet d’un sauvetage etdes mesures empêchant les banquesde vendre des produits financierscomplexes à des investisseurs nonavertis. L’Espagne a demandé en juinune aide à l’Europe pour son systè-me bancaire, après avoir nationaliséBankia, un gros établissement parti-culièrement exposé au marché im-mobilier, dont les besoins de capi-taux s’élevaient à 19 milliardsd’euros. Ses partenaires européensse sont engagés à mobiliser jusqu’à100 milliards si nécessaire. Le mi-nistre de l’Economie a précisé queBankia pourrait obtenir une aide d’ur-gence du gouvernement avant queles fonds apportés par l’Europe nesoient débloqués. Au moins quatreautres banques espagnoles, déjàpassées sous le contrôle de l’Etat,recevront des aides dans le cadre duplan européen.

LA LISTE DES BANQUESLA LISTE DES BANQUESLA LISTE DES BANQUESLA LISTE DES BANQUESLA LISTE DES BANQUESCONCERNÉES CONNUECONCERNÉES CONNUECONCERNÉES CONNUECONCERNÉES CONNUECONCERNÉES CONNUEAPRÈS UN AUDITAPRÈS UN AUDITAPRÈS UN AUDITAPRÈS UN AUDITAPRÈS UN AUDIT

Un certain nombre d’autres établis-sements de crédit devraient avoirbesoin d’un renflouement mais leurnom ne sera pas dévoilé avant la fin

septembre, au terme d’un audit in-dépendant confié aux quatre grandscabinets indépendants internatio-naux. En échange des actifs immobi-liers qu’elles transfèreront à la «badbank», les banques recevront des li-quidités, des emprunts d’Etat ou unepart du capital de la nouvelle struc-ture de défaisance. Les empruntsd’Etat reçus dans ce cadre pourrontêtre utilisés comme garantie pourobtenir des liquidités auprès de laBanque centrale européenne, com-me cela avait été le cas pour les ban-ques irlandaises il y a quelques an-nées, a expliqué Luis de Guindos. Ceschéma a été approuvé par la Com-mission européenne et par le Fondsmonétaire international, a-t-il assu-ré. La «bad bank» sera elle-même fi-nancée par le FROB, le fonds espa-gnol d’aide au secteur, par des in-vestisseurs privés et par des capi-taux empruntés sur les marchés, aprécisé le ministre.Il a assuré que le montant nécessai-re provenant des fonds de secourseuropéen serait faible. La vice-pré-sidente du gouvernement espagnol,Soraya Saenz de Santamaria, a dé-claré de son côté que cette nouvelleréforme parachèverait la restructu-ration du secteur bancaire et per-mettrait de rétablir des flux de cré-dit normaux. L’Etat espagnol lui-même s’efforce d’éviter d’avoir àdemander un plan d’aide global pourfaire face à l’envolée de ses coûtsde financement et à ses propres dif-ficultés économiques et budgétaires.

Madrid crée une «bad bank»pour dégager la voie à l’UEPar Andrés González et Fiona OrtizPar Andrés González et Fiona OrtizPar Andrés González et Fiona OrtizPar Andrés González et Fiona OrtizPar Andrés González et Fiona Ortiz

L’Espagne a annoncé vendred i une nouvelle restructuration de son secteur bancai-re, la cinquième en trois ans, afin d’ouvrir la voie au plan européen destiné auxétabl issements du pays fragil isés par l’éclatement de la bulle immobil ière.

Page 13: financier

LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 13CONJONCTURE

Le Canada solideau deuxièmetrimestre

Le gouvernement canadien aaverti vendredi que la croissan-ce économique du pays pour-

rait ralentir et remettre en cause lesprévisions budgétaires, même si ellea dépassé les attentes au deuxièmetrimestre. Le produit intérieur brut(PIB) canadien a en effet progresséde 1,8% en rythme annualisé sur lapériode avril-juin, ce qui permet àOttawa d’afficher la meilleure per-formance des pays du G7. Les éco-nomistes prévoyaient en moyenne unchiffre de 1,6%. Cette bonne perfor-mance s’explique entre autres par lavigueur de l’investissement industrielet le mouvement de reconstitutiondes stocks des entreprises. Le Cana-da affiche désormais quatre trimes-tres consécutifs de croissance, a rap-pelé Jim Flaherty, le ministre des Fi-nances, avant d’expliquer que l’éco-nomie mondiale était fragile, notam-ment à cause de la crise de la dettedans la zone euro. Cette crise, a-t-ilexpliqué, «affecte le niveau de crois-sance économique dans les paysémergents, y compris la Chine (...),ce qui pèse sur l’économie mondia-le». Il a reconnu l’existence d’un ris-que de dégradation de la situationbudgétaire canadienne, même si ledéficit du budget fédéral a été divi-sé par deux sur les trois premiersmois de l’exercice en cours (avril-juin), à 1,98 milliard de dollars ca-nadiens (1,6 milliard d’euros). Pourl’ensemble de l’année, le budget pré-senté en mars prévoit un déficit de21,1 milliards de dollars canadiens.La Banque du Canada a annoncé enjuillet que la croissance devrait ac-célérer à 2,0% sur juillet-septembreet continuer de s’améliorer progres-sivement pour atteindre 2,7% enrythme annualisé au quatrième tri-mestre 2013.

François Hollande annonce la créationimminente de la BPI

La Banque publiqued’investissement,chantier phare du

nouveau gouvernement,sera créée dans les joursqui viennent, a déclaré ven-dredi François Hollande. LaBPI devait à l’origine êtreopérationnelle en janvier2013 et le gouvernement, quiavait annoncé en juillet quel’échéance était l’automne,

a encore accéléré le calen-drier. «Une banque publiqued’investissement sera crééedans les jours qui viennent,a déclaré François Hollan-de dans un discours à Châ-lons-sur-Champagne (Mar-ne) où il a annoncé une mo-bilisation pour relancer lacroissance sans annoncer demesure nouvelle. La BPI visenotamment à remédier aux

difficultés de financementdes petites et moyennes en-treprises, des entreprises detaille intermédiaire et des«acteurs de l’économie so-ciale et solidaire», en pro-posant un guichet uniqueen région. Elle devrait setraduire par une profonderéorganisation des diffé-rents outils de financementpublic qui gravitent autour

de la Caisse des dépôts.Une mission de consulta-tion pour définir les con-tours de la BPI a été con-fiée à Bruno Parent, un ins-pecteur des finances. Jean-Pierre Jouyet, un proche deFrançois Hollande, devraitsuperviser la création de laBPI après sa désignationcomme directeur généralde la Caisse des dépôts.

La croissance de l’économiebrésilienne n’a été que de0,4% au deuxième trimestre,

un chiffre inférieur aux attentes quirisque de remettre en cause la repri-

se prédite par les autorités pour lafin de l’année. Les chiffres officielspubliés vendredi par l’IBGE, l’insti-tut national des statistiques, mar-quent certes une amélioration parrapport aux trois premiers mois del’année, durant lesquels le produitintérieur brut (PIB) n’avait augmen-té que de 0,1%. Mais les économis-tes interrogés par Reuters atten-daient en moyenne un chiffre de0,5% pour avril-juin et le détail desstatistiques fait ressortir des tendan-ces préoccupantes : les investisse-ments en biens d’équipement, baro-mètre de la confiance des entrepri-

ses, sont ainsi en baisse de 0,7% d’untrimestre sur l’autre et de 3,7% surun an. L’investissement ne représen-te plus que 17,9% du PIB, le ratio leplus faible parmi les principales éco-nomies d’Amérique latine selon labanque Goldman Sachs. Sixièmeéconomie du monde, le Brésil estproche de la stagnation depuis main-tenant plus d’un an, pénalisé notam-ment par le manque de compétitivi-té de certains secteurs, la haussedes coûts d’exploitation des entre-prises et la dégradation du climat del’investissement, liée entre autres àla crise de la dette dans la zone euro.

Le marché prévoit pour l’instant unecroissance de 1,7% sur l’ensemblede cette année, mais ce chiffre sem-ble désormais difficile à atteindre.«Le reprise de l’économie est un mi-rage. Le mirage finira va devenir réa-lité mais on est encore dans le do-maine des voeux pieux», estime JulioGomes, consultant pour l’Institut bré-silien de développement industriel.Pour soutenir l’activité, le gouverne-ment de la présidente Dilma Rous-seff a multiplié depuis un an les me-sures fiscales d’incitation fiscale àl’investissement et de soutien à laconsommation, tandis que la banquecentrale a réduit son principal tauxd’intérêt de cinq points en 12 mois.Le gouvernement a relativisé les chif-fres du deuxième trimestre et le mi-nistre des finances, Guido Mantega,a estimé que l’investissement devraitprofiter des dernières mesures derelance. «Je peux vous assurer quel’économie est actuellement en pha-se d’accélération progressive. Cen’est pas spectaculaire mais l’accé-lération progressive a bien lieu», a-t-il dit à des journalistes. Parmi lespoints forts sur lesquels peut s’ap-puyer le gouvernement figure la fai-blesse du chômage, qui reste pro-che de ses plus bas historiquesautour de 6%, et la bonne santé desfinances publiques.

Doutes sur la reprise au Brésil aprèsune croissance lente

Ben Bernanke a dit que la Fedagirait en tant que de besoinpour renforcer la reprise éco-

nomique mais qu’elle devait aussimettre en balance les coûts et lesavantages d’une nouvelle stimulationmonétaire, laissant toutefois enten-dre que les avantages devraient l’em-porter. «Il est important de réaliserde plus amples progrès, en particu-lier sur le marché du travail», a-t-ildéclaré, lors de son intervention trèsattendue à l’occasion du symposiumannuel de la Fed de Kansas City, àJackson Hole. «En prenant pleine-ment en compte les incertitudes etles limites de ses instruments depolitique (monétaire), la Réservefédérale apportera de nouveaux ac-commodements en tant que de be-soin pour promouvoir une repriseéconomique plus forte et une amé-lioration soutenue des conditions dumarché du travail dans un contextede stabilité des prix», a-t-il dit. BenBernanke n’a toutefois pas indiquéclairement qu’un nouvel assouplis-sement de la politique monétaireserait imminent alors que le Comitéde politique monétaire de la Fed(FOMC) se réunira les 12 et 13 sep-tembre. Ces propos sont légèrementen retrait par rapport à ceux quiavaient suivi la réunion du Comitéde politique monétaire du 31 juillet

et du 1er août à l’issue de laquelle laFed avait dit vouloir «surveiller deprès» les indicateurs économiques àvenir pour apprécier la nécessité d’unnouvel assouplissement de la politi-que monétaire. Cette inflexion pour-rait refléter une réticence croissan-te de la Fed à se lancer dans unetroisième vague d’assouplissementquantitatif après des indicateurséconomiques meilleurs qu’attenduau cours des dernières semaines. Leprésident de la Fed a clairement in-diqué qu’il n’était pas satisfait del’évolution de l’économie américai-ne. «La stagnation du marché du tra-vail en particulier est une inquiétu-de sérieuse non seulement en raisondes énormes souffrances humaineset du gâchis de talents qu’elle en-traîne mais aussi parce que des ni-veaux durablement élevés de chôma-ge provoqueront des dégâts de fondpour notre économie qui pourraientfaire sentir leurs effets pendant denombreuses années», a-t-il prévenu.Wall Street a cédé une partie de sesgains dans la foulée des déclarationsde Ben Bernanke avant de repartirde l’avant, rassurée par leur tonalitéaccommodante. Les rendements surles bons du Trésor américain se sontdétendus et le dollar a touché un plusbas en séance contre l’euro.

LES RISQUES DESLES RISQUES DESLES RISQUES DESLES RISQUES DESLES RISQUES DESMESURES NON CONVENTION-MESURES NON CONVENTION-MESURES NON CONVENTION-MESURES NON CONVENTION-MESURES NON CONVENTION-NELLES MINIMISÉSNELLES MINIMISÉSNELLES MINIMISÉSNELLES MINIMISÉSNELLES MINIMISÉS

«Ces propos font ressortir un Bernan-ke plus accommodant que nous nel’attendions - l’inquiétude «sérieuse»sur le marché du travail est frappan-te», a déclaré David Ader, stratégis-te obligataire de CRT Capital Group.Ben Bernanke a aussi minoré les ris-ques potentiels associés aux déci-

sions de politique monétaire nonconventionnelles faisant valoir l’ef-ficacité des achats d’actifs de la Feddans le soutien à la croissance etaux créations d’emplois. «Les coûtsdes politiques non conventionnelles,s’ils sont examinés avec soin, appa-raissent raisonnables, impliquant quenous ne devrions pas exclure un nou-veau recours à de telles politiques siles conditions économiques le né-cessitaient», a-t-il déclaré. La Fed aréagi à la crise financière et à la ré-cession de 2007-2009 en ramenantses taux directeurs à un niveau pro-che de zéro et en injectant 2.300milliards de dollars de liquidités dansl’économie au travers de rachats d’ac-

tifs. Si l’économie américaine estsortie de la récession il y a mainte-nant près de trois ans, elle connaîtdepuis une reprise chaotique, fragi-le et plus faible que lors des précé-dentes phases de retournement con-joncturel. La croissance est ressor-tie à 1,7% en rythme annualisé audeuxième trimestre, insuffisant pourpermettre une décrue du taux dechômage qui atteint 8,3%. «A moinsque l’économie ne commence à croî-tre plus rapidement qu’elle ne l’a faitrécemment, le taux de chômage semaintiendra vraisemblablement au-dessus des niveaux compatibles avecl’emploi maximal durable», a pour-suivi Ben Bernanke. La publication

d’indicateurs économiques meilleursqu’attendu, en particulier sur l’em-ploi au mois de juillet, depuis la der-nière réunion du FOMC a conduitcertains intervenants à anticiper unreport de l’annonce par la Fed d’unnouveau programme d’assouplisse-ment quantitatif. De nombreux éco-nomistes ont ainsi estimé que laRéserve fédérale pourrait s’en tenir,lors du prochain FOMC de septem-bre, à prolonger encore la périodede maintien de ses taux directeurs àun niveau proche de zéro. La Fed ditdepuis janvier qu’elle s’attend à de-voir maintenir ses taux directeurs àdes niveaux proches de zéro au moinsjusqu’à la fin 2014.

La Fed agira si besoin, consciente des risques, dit Ben BernankeL’économie américaine est confrontée à des défis «impressionnants» et les progrèsdans la réduction du chômage aux Etats-Unis sont trop lents a estimé, vendred i, leprésident de la Réserve fédérale américaine, sans aller jusqu’à envoyer un signal clairsur l’imminence de nouvelles mesures d’assoupl issement monétaire.

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RÉFLEXIONLE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 201214

Par Anna Villechenon, LeMonde.fr

Il suffit. Lasse d’être considéréepar Mitt Romney comme la sour-ce des maux économiques des

Etats-Unis, la «tyrannie prospère» -comme le candidat républicain à laprésidentielle américaine aime la sur-nommer- se rebelle. Et d’accuser, vial’agence de presse officielle du pays,Chine nouvelle : «S’il est facile pourles responsables politiques améri-cains de se défouler sur la Chine et delui faire endosser la responsabilité deleurs propres problèmes, ils doiventse rendre compte que leurs mots etattitudes empoisonnent l’atmosphè-re générale des relations sino-améri-caines.» Il faut dire que Romney n’yva pas par quatre chemins quand ils’agit de critiquer sur la deuxièmeéconomie mondiale. A un an de la pré-sidentielle, en novembre 2011, le tonétait déjà donné : Pékin était alorstraité de «manipulateur de devise» qui

Le Monde.fr

Un discours sans surprise. Leprésident de la Réserve fédé-rale américaine (Fed), Ben

Bernanke, a confirmé vendredi 31août que la banque centrale desEtats-Unis était disposée à augmen-ter son soutien à l’économie du payssi nécessaire. «Examinés avec soin,les risques liés aux mesures de poli-tique monétaire non traditionnellessemblent maîtrisables, ce qui impli-que que nous ne devrions pas exclu-re d’y recourir davantage si la con-joncture économique l’impose», adéclaré M. Bernanke lors d’un dis-cours à Jackson Hole, dans le Wyo-ming, dans l’ouest des Etats-Unis. Leprésident de la Réserve fédérale fai-sait tout particulièrement référenceaux rachats de titres sur les marchésfinanciers et à l’engagement de laFed à maintenir dans la durée untaux directeur «extraordinairementbas» si la situation l’impose. La ban-que centrale américaine a recours àces deux instruments extraordinai-res de politique monétaire depuisqu’elle a abaissé son taux directeurà quasi zéro fin 2008 afin d’assurerà l’économie américaine le concoursfinancier dont elle a besoin pour pas-

Par YANN PHILIPPIN, journaliste,Libération.fr

L’avionneur a signé un accordpour pérenniser son usine deTianjin, sur fond d’inquiétudes

des Européens quant aux ambitionsde Pékin.Les Airbus made in China ont de l’ave-nir. A l’occasion de la visite de lachancelière allemande, Angela Me-rkel, dans le pays, les autorités chi-noises ont annoncé la signature d’unaccord préliminaire avec l’avionneurpour pérenniser l’usine Airbus deTianjin (au sud de Pékin), qui assem-ble des moyens-courriers A320(4 par mois, contre 38 à Toulouse etHambourg). L’accord doit être dévoi-lé aujourd’hui, lors de la visite d’An-gela Merkel sur le site. La Chine aégalement acheté, hier, 50Airbus A320. Moins, cependant, quela centaine attendue. Et après quePékin, surtout, a récemment gelé45 commandes de long-courriersAirbus, pour une valeur de 11 mil-liards d’euros, afin de protester con-tre la taxe carbone européenne. Unsujet brûlant que Merkel s’est biengardé d’évoquer hier…

PRESSINGPRESSINGPRESSINGPRESSINGPRESSING

Ce maintien de l’usine est une nou-velle preuve des ambitions dévoran-tes de la Chine dans l’aéronautique.Et des difficultés des Européens, ti-raillés entre la protection de leur in-dustrie et de leur technologie faceau pressing de plus en plus fort desChinois, et l’obligation de lâcher dulest pour profiter de cet énormemarché, estimé à 4 270 avions survingt ans par Airbus.L’avionneur s’est ainsi sentiobligé d’ouvrir une usine à Tianjin,dont 51% du capital est détenu parun consortium chinois mené par Avic,le géant local de l’aéronautique. L’ac-cord, signé en 2005, prévoyait quele site assemble, d’ici à 2016,284 avions, tous destinés aux com-pagnies chinoises. En échange, Pé-kin s’engageait à en commander aumoins autant. Airbus estime que l’ac-cord est gagnant-gagnant. L’assem-blage final ne pèse en effet que 5%de la valeur d’un avion. Et la part demarché de l’européen en Chine estpassée de 6% à 48% en vingt ans.Même si les dernières commandesde Pékin se sont révélées décevan-tes. Mais en juin, lorsque les négo-ciations ont démarré pour prolongerl’usine au-delà de 2016, les Chinoisont voulu changer les règles du jeu.Et ont insisté auprès d’Airbus pour

Qualifiée de « tyrannie prospère »,la Chine en veut à Romney

«pille notre propriété intellectuelle,pirate nos ordinateurs, pratique desprix artificiellement bas et tue des em-plois aux Etats-Unis». En février, ilmettait le feu aux poudres, dans unetribune du Wall Street Journal intitu-lée «Comment je répondrai au pou-voir croissant de la Chine» («How I’llRespond to China’s Rising Power»). Ily faisait la promesse d’éviter l’avène-ment d’un «siècle chinois», en mainte-nant notamment une «forte présencemilitaire dans le Pacifique». Dans lamême veine, le candidat mormon avaitregretté que les Etats-Unis aient déci-dé, en septembre 2011, de ne pasvendre d’armes - des avions de com-bat F-16 - à Taïwan, cédant à la pres-sion de Pékin. Ce dernier point ne sem-ble pas encore digéré par Pékin, qui,toujours par la voix de Chine nouvelle,s’est insurgé : «Si les déclarations deRomney sur la monnaie chinoise nesont qu’une distorsion des faits visantà récupérer les votes anti-Chine, sespropositions de ventes d’armes à

Taïwan franchissent une ligne jaunecar cela touche aux intérêts fonda-mentaux de la Chine.» Du côté d’Oba-ma, le ton s’est en revanche durci cres-cendo, au fil de son mandat. Un anaprès son élection, en novembre2009, Obama s’appliquait à parler dela Chine comme d’une alliée, et nond’une rivale, allant même jusqu’à af-firmer que «l’émergence d’une Chineprospère peut être une force pour lacommunauté des nations». Quelquesmois après, le ton montait d’un cran,le président américain promettantd’être plus ferme vis-à-vis de la Chi-ne au sujet de l’application des ac-cords commerciaux sino-américains,mais aussi de la sous-évaluation duyuan. En novembre, le démocraten’hésitait plus à accuser la Chine depiller les droits de propriété intellec-tuelle des entreprises américaines.Si la différence de ton est flagrante,sur le fond, elle l’est moins – maisjuste assez, a priori, pour que Pékinépargne Obama.

La Chine fait le forcingpour embarquer avecAirbus

que les avions fabriqués à Tianjinpuissent être désormais exportésdans le reste de l’Asie. Ils ont faitpasser le même message au minis-tre des Affaires étrangères, LaurentFabius, lors de sa visite début juillet.La Chine entrerait ainsi «directementen concurrence avec nos propresexportations», s’est inquiété Fabiusdevant une commission sénatorialele 11 juillet. Airbus a dû négocierd’arrache-pied pour freiner les ar-deurs de Pékin. «Nous ne voulons pasdéshabiller nos usines européennes.L’objectif premier de Tianjin est deproduire pour la Chine», confie unproche de l’avionneur. Qui a toute-fois été obligé d’accepter qu’un «pe-tit volume» d’avions soit exporté, viales sociétés de leasing. Pékin a éga-lement obtenu que Tianjin fabriquel’A320 NEO, la version remotorisée(donc plus économe) du best-sellerd’Airbus, prévue pour 2015. Alorsmême que la Chine a lancé un appa-reil concurrent, le C919, dont la pre-mière livraison est prévue en 2016.Et que l’un des acteurs majeurs duprojet C919 n’est autre qu’Avic, legroupe actionnaire de l’usine deTianjin, qui doit assembler le NEO.Pékin semble là encore avoir utilisél’arme commerciale. La Chine n’avaiten effet jamais acheté de NEO, mal-gré son succès planétaire. Elle l’afait pour la première fois hier, enmême temps que l’annonce de l’ac-cord sur l’usine de Tianjin…

BRAS DE FERBRAS DE FERBRAS DE FERBRAS DE FERBRAS DE FER

Ce n’est pas le seul contentieuxavec Pékin. Comme l’a révéléLatribune.fr, la Chine a décidé en maique le matériel aéronautique fabri-qué sur son sol (dont les Airbus deTianjin) devra, d’ici trois ans, obte-nir la certification de son agence dela sécurité aérienne en plus de l’ho-mologation de l’Agence européennede la sécurité aérienne (AESA). Cequi nécessitera de fournir beaucoupd’informations…Pour l’instant, seule la fabricationest concernée. Mais les Européensredoutent que les Chinois en profi-tent pour exiger, sous couvert de cer-tifications, des informations sensi-bles sur les appareils. «C’est un sujetde préoccupation», confirme-t-on àl’AESA. Des discussions sont encours pour tenter de limiter les exi-gences chinoises. Avec, en toile defond, un autre bras de fer : la Chinevoudrait pouvoir exporter vers l’Eu-rope son futur C919, concurrent del’Airbus A320. Ce qui n’est pas pos-sible aujourd’hui, faute d’accord avecl’Union européenne.

La Fed toujours prête à agirdavantage pour soutenirl’économie américaine

ser le cap de la crise.

UNE SITUUNE SITUUNE SITUUNE SITUUNE SITUAAAAATION ÉCONOMIQUETION ÉCONOMIQUETION ÉCONOMIQUETION ÉCONOMIQUETION ÉCONOMIQUE«L«L«L«L«LOIN D’ÊTRE SOIN D’ÊTRE SOIN D’ÊTRE SOIN D’ÊTRE SOIN D’ÊTRE SAAAAATISFTISFTISFTISFTISFAISAISAISAISAISANTE»ANTE»ANTE»ANTE»ANTE»

Les opérations d’achats de titres surles marchés, grâce auxquelles la Fedalimente en permanence le circuit fi-nancier avec une perfusion de 2 300milliards de dollars, «ont fourni un sou-tien important à la reprise économi-que, tout en atténuant les risques dedéflation», a déclaré M. Bernanke. L’in-dice d’inflation de référence de la Fedest tombé en juillet à 1,3 %, soit trèsen deçà de son objectif de hausse desprix (2 % sur un an à moyen terme).Quant à la communication de la Fedsur la date à laquelle elle envisage deremonter son taux directeur, elle con-tribue à favoriser la transmission deseffets bénéfiques de l’assouplisse-ment monétaire, a-t-il ajouté. Pour M.Bernanke, la situation économique dupays «est de toute évidence loin d’êtresatisfaisante» et «la stagnation dumarché de l’emploi, en particulier, estun motif de grande inquiétude». Sansaccélération de la croissance écono-mique, qui est tombée au deuxièmetrimestre à 1,7 %, son rythme le plusfaible depuis l’été 2011, «le taux dechômage devrait rester un certaintemps au-dessus des niveaux confor-

mes au plein emploi». Le président dela Fed a rappelé l’engagement de labanque centrale à fournir, «si besoinest, le concours financier supplémen-taire requis afin de promouvoir unereprise économique plus forte et uneamélioration durable du marché dutravail dans un environnement de prixstables». Il a néanmoins ajouté que la«barre» à atteindre pour que la Fedprenne de nouvelles mesures dans lescirconstances actuelles était «plushaute» que dans des conditions nor-males du fait de l’»incertitude» et des«risques» qui leurs sont liés. La plu-part des Bourses européennes ont clô-turé sur une hausse vendredi, stimu-lées par des annonces de Ben Ber-nanke. Paris a terminé en nette haus-se (+ 1 %), l’indice CAC 40 prenant33,96 points, à 3 413,07 points, dansun volume d’échanges assez faible de2,966 milliards d’euros. L’indice ve-dette Dax de la Bourse de Francfort aprogressé de 1,09 % à 6 970,79points, tandis que le MDax des va-leurs moyennes a pris 0,67 % à 11016,98 points. La Bourse de Madrida fini en hausse de 3,13 %, réconfor-tée par l’approbation d’une nouvelleréforme bancaire qui vise à assainirenfin le secteur et malgré les rumeursinsistantes sur une demande de sau-vetage plus large du pays.

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LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 15DÉBAT

Par Christel Brigaudeau,journaliste, Le Parisien.fr

Confrontée à un lourd déficitfinancier, l’Assistance publi-que-Hôpitaux de Paris (AP-

HP) veut inciter les riches maladesétrangers à venir se faire soignerdans ses établissements. Un pari quifait polémique.Assistance publique, service privé.Voilà le cocktail détonant qui échauf-fe, au cœur de l’été, les profession-nels du premier groupe hospitalierde France. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) vient demissionner une société d’assurancesdu Moyen-Orient pour recruter despatients fortunés voulant se fairesoigner à Paris… et capables depayer leur séjour au prix fort.L’institution espère ainsi sortir sesfinances de la zone rouge, quitte àdéclencher la tempête chez les blou-ses blanches. Au nom de l’« égalitéde traitement » que doivent garantirles hôpitaux publics, le syndicat CGT-Santé menace déjà l’AP-HP de « pour-suites judiciaires ». Un service VIP.Emboîtant le pas des hôpitaux alle-mands, en pointe sur le sujet, l’As-sistance publique aimerait réserver

Par Denis Saverot, directeur de larédaction de «La Revue du vin de Fran-ce», LE MONDE

Fin août, l’annonce du rachatdu château de Gevrey-Cham-bertin, en Bourgogne, par un

magnat des salles de jeux de Macaoa provoqué un bel émoi en France.L’histoire offre, il est vrai, un conden-sé des peurs et des fantasmes del’époque : le déclin économique et unecertaine impuissance de la Franceface à la mondialisation, la proliféra-tion et l’appétit de tycoons asiatiquestoujours plus nombreux, la perspecti-ve décrite il y a deux ans par l’écrivainMichel Houellebecq d’une Francedépouillée de ses outils de produc-tion, transformée en musée, vouée autourisme et aux activités de loisir fi-nancées par des intérêts étrangers.Y a-t-il lieu de s’alarmer de l’affairede Gevrey ? Hautement prévisible, elletraduit une réalité qui n’a cessé des’affirmer ces dernières années : lesgrands vins français sont devenus lesplus recherchés et les plus chers desgrands crus. Elevés au rang d’icônespar le succès planétaire des notes duguide Parker, les crus classés de bor-deaux, les châteauneufs et, dans unemoindre mesure, les grands bourgo-gnes ont fait la fortune et le régaldepuis vingt-cinq ans des intermédiai-res britanniques et des consomma-teurs américains. Mais la roue de l’éco-nomie tourne, et les excédents finan-ciers se sont déplacés vers l’Asie, qui,à son tour, veut acquérir ce qui se faitde mieux en matière de raffinementet de statut. Cette affaire nous ditdonc deux choses. Pour commencer,le sommet de la qualité française faitplus que jamais rêver le reste du mon-

«Les Chinois vigneronsen Bourgogne, une bonne nouvelle ?»

de, ce qui est tout de même une bon-ne chose. Y aurait-il lieu de se con-gratuler si les investisseurs chinois dé-pensaient leurs millions en grands vinset domaines du Priorat espagnol oudu Piémont italien ? Cela viendra sansdoute. En attendant, après s’être pas-sionnés pour les grands bordeaux etavoir acquis une vingtaine de proprié-tés en Gironde, ils découvrent avecintérêt la Bourgogne et ses crus.Osons profiter de ce privilège, de larenommée et de la bonne fortune lé-guée par l’histoire et des générationsde vignerons aux doigts d’or. En ra-chetant le château de Gevrey-Cham-bertin, les Chinois vont renforcer la no-toriété de ce grand cru auprès de plusd’un milliard de nouveaux consomma-teurs potentiels, ce qui est bon pour laBourgogne et pour la France. Secondpoint à méditer : l’argent qui déchaîneaujourd’hui les passions est de moins enmoins en France et de plus en plus dansle reste du monde. C’est un fait. Regar-dons lucidement autour de nous : il y abelle lurette que les Ausone, les Latourà Pomerol, les Petrus et surtout la co-horte des grands bourgognes, le cham-bertin Clos de Bèze du domaine Rous-seau, les musigny de Roumier et dudomaine Leroy ne sont plus achetés nibus en France, hormis par de richissi-mes étrangers sur les tables de palacesparisiens, de la Côte d’Azur et dans lesstations bling-bling des Alpes.

UNE OFFRE DOUBLÉEUNE OFFRE DOUBLÉEUNE OFFRE DOUBLÉEUNE OFFRE DOUBLÉEUNE OFFRE DOUBLÉE

Ces vins incarnent la rareté, le luxe,l’excellence, la réussite : il est inévi-table que ceux qui ont les moyens deles boire aient un jour l’envie de po-ser le pied sur leur terroir avec lefrisson du propriétaire. Il y a d’ailleursbelle lurette que les Bordelais ac-

cueillent des étrangers : les Japonaispossèdent le Château Lagrange etla moitié de Beychevelle, Fieuzal batpavillon irlandais, Louis Jadot, enBourgogne, est américain, et, enLanguedoc, des Russes se sont of-fert le Prieuré Saint-Jean-de-Bébian.En Bourgogne, une partie de la polé-mique est née du fait que plusieursprofessionnels locaux ont fait uneoffre pour racheter le château deGevrey-Chambertin. Ils proposaiententre 4 et 5 millions d’euros, l’ache-teur chinois est monté jusqu’à 8 mil-lions, les vendeurs ont choisi. Est-ilmoral de condamner les Chinois danscette affaire ? En 2006, pas très loindu château de Gevrey-Chambertin,une bataille similaire a opposé leprestigieux domaine de la Romanée-Conti et l’investisseur François Pi-nault pour le rachat du domaineRené Engel. Le domaine de la Ro-manée-Conti tenait absolument às’offrir le Clos de Vougeot d’Engel,l’un des rares grands crus de presti-ge qui lui manquent. Il avait reçu unepromesse de vente à un prix donné.Le patron de la Fnac et du ChâteauLatour a mis sur la table quelquesmillions de plus. Il a obtenu satisfac-tion. L’affaire, à l’époque, n’a faitaucun bruit, sans doute parce qu’el-le opposait deux acquéreurs fran-çais. Si l’on décide de critiquer lesChinois, quelle attitude faut-il adop-ter devant les nombreux investisse-ments français en Argentine, au Chi-li, en Californie, en Afrique du Sud,en Australie, en Espagne et en Chinemême ? Une question déterminante,cependant, concerne la stratégie desChinois en matière de vin. Préoccu-pés par leur seul marché intérieur,ils n’agissent pas, en effet, commeles autres acquéreurs étrangers. Cu-

rieux mais prudents, les Chinois n’ontpour l’instant acquis aucun châteaude premier plan et concentrent leursinvestissements sur des propriétésde deuxième, voire de troisième ca-tégorie. Ils cherchent ainsi à se fa-miliariser avec les mécanismes com-pliqués de la production et du négo-ce à la française, l’achat de raisinset en particulier les fameuses ven-tes en primeur à Bordeaux, dont lesrègles les déconcertent : payer deuxans à l’avance un cru en cours d’éle-vage, sans garantie absolue de voirsa valeur augmenter, ne figure assu-rément pas dans les canons chinoisdu business.

UNE LÉGISLAUNE LÉGISLAUNE LÉGISLAUNE LÉGISLAUNE LÉGISLATION CHINOISETION CHINOISETION CHINOISETION CHINOISETION CHINOISE«TRÈS FLOUE»«TRÈS FLOUE»«TRÈS FLOUE»«TRÈS FLOUE»«TRÈS FLOUE»

En attendant de maîtriser cette chaî-ne complexe, ils rachètent à prix rai-sonnable des domaines moins con-nus, mais pas n’importe lesquels. Cepoint doit attirer notre attention. ABordeaux, deux des propriétés deve-nues chinoises, les discrets ChâteauxLatour-Laguens et Lafite-Chenu, re-prennent sur leur étiquette le nomde deux crus mythiques, les premierscrus classés en 1855 Latour et Lafi-te-Rothschild. En Bourgogne, le châ-teau de Gevrey-Chambertin (2 hec-tares de vigne) n’a jamais fait parlerde lui pour la qualité de ses vins.Confuron-Cotetidot, Dugat-Py, Leroy,Trapet... au moins vingt cuvées pro-duites sur le grand cru Gevrey-Cham-bertin lui sont supérieures. Mais lenom même de château de Gevrey-Chambertin est un trésor inestima-ble grâce à la «marque» qu’il con-tient, Gevrey-Chambertin, l’un desplus grands crus de la Bourgogne,un nom à consonance magique, con-

nu de New York à Tokyo. Or, la légis-lation chinoise en matière de vin res-te très floue. La Revue du vin de Fran-ce, qui a lancé voici un an et demiune édition en Chine, a récemmentgoûté à Pékin une centaine de cruschinois. A notre grande surprise, surla petite dizaine de vins distingués àl’aveugle par le jury, trois avaient enréalité été élaborés à partir de moûts(jus de raisin) achetés à l’étranger,notamment au Chili, et mis en bou-teille en Chine. Autrement dit, il esttout à fait licite en Chine de vendresous une origine géographique desvins produits à partir de raisins ré-coltés ailleurs. La Bourgogne et Bor-deaux seront donc inspirés, commele fait depuis longtemps la Champa-gne, de surveiller de près l’exploita-tion commerciale en Chine de mar-ques au potentiel aussi fameux que«Lafite», «Latour» ou désormais «Ge-vrey-Chambertin».

Boris Cassel, journaliste,le Parisien.fr

Faut-il arrêter de rembourser lespatients lorsqu’ils consultent desmédecins pratiquant des tarifs

exorbitants? C’est, en tout cas, ce queprône l’Umespe (Union nationale desmédecins spécialistes confédérés), lepremier syndicat de médecins spécia-listes libéraux. Cette proposition chocest lancée quelques jours à peineavant l’ouverture de négociations —qui doivent débuter le 5 septembre —entre les syndicats, l’assurance mala-die et les complémentaires santé surla manière de limiter les « dépasse-ments d’honoraires », ces tarificationsmédicales dépassant largement lemontant fixé par la Sécu.

JUSQU’À DIX FJUSQU’À DIX FJUSQU’À DIX FJUSQU’À DIX FJUSQU’À DIX FOIS LE TOIS LE TOIS LE TOIS LE TOIS LE TARIFARIFARIFARIFARIFDE LA SÉCURITÉ SOCIALEDE LA SÉCURITÉ SOCIALEDE LA SÉCURITÉ SOCIALEDE LA SÉCURITÉ SOCIALEDE LA SÉCURITÉ SOCIALE

Ce syndicat a dans le collimateur les «300 médecins vedettes », dont 150exercent à l’hôpital public, qui ontsouvent la main très lourde. « Ils fac-turent jusqu’à dix fois le tarif de laSécurité sociale! Alors, il faut leur dire: Vous revenez à des niveaux d’hono-raires acceptables, ou vous quittez lesystème de solidarité nationale », ex-plique le docteur Jean-François Rey,le président de l’Umespe. Le hic, c’estque cette sanction reviendrait à sanc-tionner tout autant les médecins misen cause que leurs patients, puisqueces derniers ne seraient plus rembour-sés. « Un assuré social peut se soignersans obligatoirement passer par cespraticiens-là », rétorque le docteurRey. Quitte à prendre le risque de secouper de la fine fleur de la médecinefrançaise? « Ne me dites pas qu’ilsrisquent de partir à l’étranger : il exis-te en France des médecins connusmondialement qui travaillent au tarifSécu », conclut Jean-François Rey.

Des patients étrangers fortunés pour renflouer les caisses de l’AP-HP1% de ses lits d’hospitalisation à desmalades étrangers « payants », nonbénéficiaires de la Sécurité sociale.La directrice du groupe, Mireille Fau-gère, a signé fin juin un contrat ence sens avec GlobeMed, une socié-té partenaire de l’assureur Axa ba-sée au Liban. L’assurance, que Glo-bemed proposera à des particuliersfortunés, des Etats ou à de grandesentreprises du Moyen-Orient, per-mettra aux bénéficiaires d’accéder,en cas de besoin, à une prise en char-ge médicale de pointe dans les hôpi-taux parisiens. Ce ballon d’essai lan-cé dans le Golfe est appelé à s’éten-dre, notamment en Russie ou en Chi-ne.

3 À 4 M D’EUROS3 À 4 M D’EUROS3 À 4 M D’EUROS3 À 4 M D’EUROS3 À 4 M D’EUROSDE RECETTES ESPÉRÉESDE RECETTES ESPÉRÉESDE RECETTES ESPÉRÉESDE RECETTES ESPÉRÉESDE RECETTES ESPÉRÉES

Les malades, à travers leur assuran-ce, paieront leur hospitalisation à untarif supérieur à celui normalementremboursé par la Sécurité sociale.Pour l’Assistance publique, qui a déjàcommencé à vendre une partie deson patrimoine immobilier pour épon-ger ses déficits, cette nouvelle man-ne pourrait rapporter « entre 3 à 4M€ par an », estime Jean-Marie LeGuen, le président du conseil de sur-

veillance de l’AP-HP, favorable auprojet. « Mais cela ne sert à rien demettre de l’eau dans une baignoirequi fuit! Réagit Michel Naiditch,chercheur à l’Institut de rechercheet documentation en économie dela santé (Irdes). Il serait plus effica-ce de revoir globalement la politi-que de tarification des soins médi-caux. » La crainte d’un service à deuxvitesses. Les usagers aussi s’inquiè-tent. « Si un seul de ces patients pri-vés empêche l’accès aux soins d’unmalade des urgences, c’est la trahi-son du service public… et ce sera laguerre », prévient Tim Greacen, por-te-parole des usagers de l’hôpitaleuropéen Georges-Pompidou, dépen-dant de l’AP-HP. Contactée hier à cesujet, la ministre de la Santé, Mari-sol Touraine, a fait savoir qu’ellen’avait « pas d’objections » à la poli-tique d’accueil des patients étran-gers, à condition qu’elle « ne portepas préjudice à l’accueil des usagerset qu’elle ne devienne pas une prio-rité pour les hôpitaux publics. »

LA MÉDECINE FRANÇAISELA MÉDECINE FRANÇAISELA MÉDECINE FRANÇAISELA MÉDECINE FRANÇAISELA MÉDECINE FRANÇAISESÉDUIT AUSSI LA CHINESÉDUIT AUSSI LA CHINESÉDUIT AUSSI LA CHINESÉDUIT AUSSI LA CHINESÉDUIT AUSSI LA CHINE

Les hôpitaux français ont développéde longue date une politique de coo-

pération pour les pays en développe-ment cherchant à se doter d’un sys-tème de santé performant. De cetteexpertise, l’Assistance publique-Hô-pitaux de Paris espère désormais ti-rer un bénéfice financier. Le fleuronde la médecine hexagonale vient ain-si de signer une « convention de par-tenariat » de cinq ans avec la Chine.En vertu de cet accord, révélé par lesite Huffington Post, les médecinsparisiens pourront se rendre à Pékinpour travailler sur des programmesde recherche scientifique ou encoredélivrer à leurs homologues des mé-thodes de travail et d’organisationcalquées sur celles de leurs établis-sements d’origine. En échange de cesavoir-faire, la Chine s’est engagée…à débourser un chèque, au montantencore secret. Cet accord ne sur-prend pas parmi les professionnelsde l’Assistance publique. « La Chineavait déjà fait appel à notre experti-se, notamment pour l’organisationdes Jeux olympiques de Pékin en2008, se souvient Christophe Prud-homme, porte-parole de l’Associa-tion des médecins urgentistes hos-pitaliers de France (Amuf). Le systè-me d’urgences que les Chinois ontdéveloppé à cette occasion s’inspi-rait du Samu français. »

Honoraires : laproposition chocd’un syndicat demédecins

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BLOC-NOTESLE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 201216

COURS DES PRINCIPALES MONNAIES SURLE MARCHE INTERBANCAIRES DES CHANGES D’ALGER

Séance du SAMEDI 01/09/2012

Pays Libellé Dernier Var. Ouv. + haut + bas Veille Var/1janv Composition

Suisse SMI 6 388.01 (c) 0.15% 6 370.52 6 432.93 6 355.96 6 378.29 7.61% composition

Pays-Bas AEX 329.28 (c) 0.53% 327.58 331.29 326.98 327.54 5.38% composition

France CAC 40 3 413.07 (c) 1.00% 3 377.15 3 433.78 3 371.74 3 379.11 8.02% composition

Norvège OBX Total Return Index 404.35 1.26% 399.32 404.42 399.32 399.32 13.07%

Russie RTS Index 1 389.72 0.39% 1 384.32 1 397.92 1 381.01 1 384.26 0.57%

Pologne Warschau WIG 20 2 258.29 1.40% 2 235.03 2 267.15 2 233.08 2 227.08 5.31%

Europe FTSEuroFirst 80 3 221.84 (c) 1.39% 3 177.52 3 230.80 3 171.80 3 177.52 6.42%

Allemagne DAX PERFORMANCE-INDEX 6 970.79 (c) 1.09% 6 897.73 7 011.45 6 889.79 6 895.49 18.18% composition

Allemagne TECHN. ALL SHARE TR 980.69 (c) 0.74% 974.98 982.82 974.23 973.48 15.02% composition

Italie FTSE MIB 15 100.48 (c) 2.16% 14 807.02 15 124.98 14 773.45 14 780.55 0.07% composition

Belgique BEL 20 2 345.69 (c) 0.78% 2 329.12 2 355.87 2 327.64 2 327.51 12.59% composition

Espagne IBEX 35 MADRID 7 420.5000 (c) 3.13% 7 173.7000 7 424.7000 7 161.4000 7 195.0000 -13.38% composition

Royaume Uni FTSE 100 5 711.48 (c) -0.14% 5 719.45 5 763.77 5 707.99 5 719.45 2.50% composition

LES + FORTES HAUSSESLES + FORTES HAUSSESLES + FORTES HAUSSESLES + FORTES HAUSSESLES + FORTES HAUSSES

EURO DISNEY (c) À la hausse +8,12%CREDIT AGRICOLE (c) À la hausse +7,56%MERSEN (c) À la hausse +6,98%

LES + FORTES BAISSESLES + FORTES BAISSESLES + FORTES BAISSESLES + FORTES BAISSESLES + FORTES BAISSES

HUBWOO (C) À LA BAISSE -11,11%THEOLIA (C) À LA BAISSE -11,05%MAUNA KEA TECH (C) À LA BAISSE -5,96%

INDICES INTERNAINDICES INTERNAINDICES INTERNAINDICES INTERNAINDICES INTERNATIONATIONATIONATIONATIONAUXUXUXUXUX

Stoxx 50 (c) 2 508,83 À la hausse +0,20%Euro Stoxx 50 (c) 2 440,71 À la hausse +1,54%DAX Xetra (c) 6 970,79 À la hausse +1,09%AEX 25 (c) 329,28 À la hausse +0,53%FTSE 100 (c) 5 711,48 À la baisse -0,14%Dow Jones IA (c) 13 090,84 À la hausse +0,69%S&P 500 (c) 1 406,58 À la hausse +0,51%Nasdaq Comp. (c) 3 066,96 À la hausse +0,60%Nikkei 225 (c) 8 839,91 À la baisse -1,60%

MONNAIESMONNAIESMONNAIESMONNAIESMONNAIES

1 USD

1 EUR

1 GBP

100 JPY

100 CHF

1 CAD

100 DKK

100 SEK

100 NOK

1 AED

1 SAR

1 KWD

1 TND

1 MAD

DEVISESDEVISESDEVISESDEVISESDEVISES

US DOLLAR

EURO

POUND STERLING

JAPAN YEN

SWISS FRANC

CANADIAN DOLLAR

DANISH KRONE

SWEDISH KRONA

NORWEGIAN KRONE

ARAB EMIRAT DIRHAM

SAUDI RIYAL

KUWAIT DINAR

TUNISIAN DINAR

MAROCCAN DIRHAM

AAAAACHACHACHACHACHATTTTT

81.8971

102.2287

128.3855

103.7460

8,373.9366

82.4661

1,351.7273

1,223.9889

1,378.8319

22.2965

21.8375

289.5937

50.6196

9.1301

VENTESVENTESVENTESVENTESVENTES

81.9121

102.2557

128.4291

103.8045

8,378.8973

82.4978

1,352.0864

1,224.4876

1,379.4560

22.3030

21.8438

290.1598

51.1284

9.1522

Les chiffres du jour

Oran - Alger 06h30

Oran - Alger 10h45

Oran - Alger 14h30

Oran - Alger 16h50

Oran - Alger 16h55

Oran - Alger 18h15

Oran - Alger 19h15

Oran - Constantine 08h00

Oran - Biskra 12h50

Oran - Constantine 08h00

Alger - Oran 07h00

Alger - Oran 07h25

Alger - Oran 09h00

Alger - Oran 12h45

Alger - Oran 15h05

Alger - Oran 16h30

Alger - Oran 19h30

Biskra - Oran 15h05

Constantine - Oran 10h15

Oran - Marseille 09h00

Oran - Toulouse 09h00

Oran - Paris-Orly 09h25

Oran - Lyon 15h15

Oran - Alicante 15h15

Oran - Medinah 22h45

Marseille - Oran 13h35

Toulouse - Oran 13h30

Paris-Orly - Oran 15h55

Lyon - Oran 20h35

Alicante - Oran 18h15

Medinah(j+1)- Oran 12h10

INTERNATIONALNATIONAL

Horrairesde vol

Les cours du pétrole gagnaient vendredi du terrain àl’ouverture du marché de New York, encouragés par unebaisse du dollar, dans un marché fébrile peu avant le dis-

cours de politique monétaire du président de la Réserve fédérale améri-caine (Fed). Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobreprogressait de 1,73 dollar, à 96,35 dollars, sur le New York MercantileExchange (Nymex). Les courtiers ont débuté la séance à New York lesyeux rivés sur le discours du président de la Fed, Ben Bernanke, qui doits’exprimer aujourd’hui au cours d’un séminaire de politique monétaireorganisé par la branche de Kansas City de la Fed à Jackson Hole (Wyo-ming, centre des Etats-Unis) Les marchés espèrent que le patron de l’ins-titution y donnera le signal d’un assouplissement monétaire à venir, com-me il l’avait fait en 2010 et, à mots couverts, en 2011. Dans ce contexte,«on observe une hausse des marchés actions (...) et une forte baisse dudollar qui tire à la hausse les prix du brut», a noté un analyste.

96,35

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LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 17

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MAGAZINE

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COLOMBIELe président Santosmet en gardecontre l’exploitationillégale des mines

Le président colombien JuanManuel Santos a mis engarde, vendredi à Quindo

(sud-ouest du pays), contrel’exploitation illégale des minesdans son pays, soulignant qu’elleaffecte l’environnement. «Ici, legouvernement œuvre pleinementafin de ne pas permettre quel’activité minière désordonnée affectel’environnement», a déclaré le chef del’Etat colombien qui a appelé audéveloppement du tourisme danscette région pour éviter de tellesactivités, très fréquentes dans ce pays,et partant, préserver la richessenaturelle. Pour sa part, le ministre desmines et de l’énergie, MauricioCardenas, a fait savoir que danscertaines régions du pays, il n’y auraplus d’activités minières afin deprotéger l’environnement. Il a affirméque les autorités feront preuve defermeté à l’égard des personnes quis’adonnent à l’exploitation illégale desmines dans cette région connue pourses champs de culture du café.

Le gouvernementallemand impliqueles ménages dansle financement del’éolien en offshore

L’Allemagne vient d’adopter unnouveau plan de soutien à l’éo-lien en haute mer, dans le ca-

dre de la sortie du nucléaire décidéepar l’Allemagne en 2011, qui impli-que notamment une hausse de la fac-ture électrique des foyers allemands.Ce projet de loi, le troisième en unan pour soutenir les énergies vertes,doit notamment permettre d’assurerles opérateurs de parcs éoliens enhaute mer contre les risques finan-ciers liés au développement de cesinstallations, et par la même occa-sion aiguiser l’appétit des investis-seurs. Pour les ménages allemands,ce dispositif se traduira par une haus-se maximale de 0,25 centime parkilowatt-heure consommé.En pratique, un ménage constitué detrois personnes verrait ainsi sa fac-ture annuelle augmenter de 8,75euros maximum pour une consom-mation annuelle de 3.500 kilowatts-heures. Cette surtaxe constitue une«avancée absolue» et «un grand suc-cès pour la mise en oeuvre de la tran-sition énergétique» décidée l’annéedernière par le gouvernement en Al-lemagne, a assuré le ministre alle-mand de l’Economie Philipp Röslerlors d’une conférence de pressemercredi matin.«La route est libre pour des milliardsd’investissements dans le domainede l’éolien en haute mer», a-t-il en-core ajouté. «Je compte désormaissur le Bundestag (Parlement alle-mand, ndlr) pour étudier et rati-fier rapidement cette réglementa-tion, permettant ainsi d’ouvrir lavoie aux nouveaux investissementsprivés en capital, dont nous avonsun besoin urgent», a renchéri sonhomologue à l’environnement Pe-ter Altmaier, lors de cette mêmeconférence de presse.

La menace sous la glace.Selon une étude améri-caine, parue dans le jour-

nal Nature, l’Antarctique re-cèle des tonnes de méthanequi pourraient avoir un effetcatastrophique sur le climatsi elles étaient libérées par lafonte des glaces.

QUQUQUQUQUAAAAATRE MILLIARDSTRE MILLIARDSTRE MILLIARDSTRE MILLIARDSTRE MILLIARDSDE TONNESDE TONNESDE TONNESDE TONNESDE TONNES

Ce méthane, dont on connaîtdéjà la présence sous le per-mafrost de Sibérie, aurait étécréé par la décomposition de

matières organiques dépo-sées il y a 35 millions d’an-nées sur ce qui était alors uncontinent au climat pluschaud qu’aujourd’hui. «Unepartie des matières organi-ques a été piégée dans lessédiments, explique SlawekTulaczyk, un des auteurs del’étude. Notre modèle montreque pendant des millions d’an-nées, des microbes ont con-verti ces matières en métha-ne.»L’Antarctique repose en effetsur des couches sédimen-taires qui contiendraient en-

viron 21.000 milliards de ton-nes de carbone, selon lesscientifiques. Cela représen-te plus de dix fois la quantitéde carbone tapie sous le per-mafrost, cette région au solgelé du cercle polaire. «Cecarbone est certainementtransformé en dioxyde de car-bone (CO2) et en méthane pardes microbes», explique Jem-ma Wadham, co-auteur del’étude. Et il pourrait ainsi yavoir plus de quatre milliardsde tonnes de méthane sousles glaces antarctiques. Sa-chant que le méthane a un

pouvoir de réchauffement prèsde vingt fois plus important

que le CO2, le climat mondialaurait un sacré coup de chaud

s’il venait à être libéré dansl’atmosphère.

L’Antarctique cache du méthane sous ses glaces

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUEUne réduction de l’intensité carbone encore insuffisante

Selon une étude améri-caine l’améliorationde l’efficacité énergé-

tique dans les pays industria-lisés et les grands émergentsreste insuffisante pour en-rayer le réchauffement clima-tique. Bien que la tendancesoit à l’amélioration, l’augmen-tation des besoins en électri-cité des pays en développe-ment l’annule. Menée par leschercheurs du Center for Glo-bal Development (CGD), en-tre 2004 et 2009, une étuderévèle que les émissions deCO2 par unité de consomma-

tion énergétique (intensitécarbone) ont diminué de 5,5%dans les pays développés etde près de 10% en Chine eten Inde. Des chiffres qui sem-blent annoncer une bonne nou-velle. Malheureusement, cet-te amélioration de l’»efficacitécarbone» est contrebalancéepar l’augmentation de 34%des besoins en électricité despays en développement sur lamême période. «Réduire l’in-tensité carbone de 10 % encinq ans est louable, mais jeme demande si nous ne som-mes pas coincés dans une

tendance où tout le mondese concentre sur des petitsgains d’efficacité», expliqueKevin Ummel, chef de projetau CDG cité par l’AFP. Car,tout bien pesé, cette amélio-ration fait «pâle figure encomparaison avec le taux deconsommation. Au niveau duclimat, nous perdons vrai-ment la bataille, même si nousfaisons de petits progrès iciet là», conclut-il. Réaliste, M.Ummel précise que, «franche-ment, personne n’imagineque cette courbe [d’émissionde CO2] ne va fléchir dans

un futur proche». Si la crois-sance économique en Chineet en Inde a ralenti ces der-nières années, c’est le Cana-da qui a connu la plus fortebaisse d’intensité carboneentre 2004 et 2009 avec unediminution de 22,3%. Maisles autorités canadiennes quicherchent à accroître leurproduction de sables bitumi-neux dont l’extraction est trèsémettrice de CO2, se sont ré-cemment retiré du protocolede Kyoto sur le changementclimatique. Ce qui n’annon-ce évidemment rien de bon

quant aux émissions de CO2du pays. De leur côté, l’Espa-gne et les Pays-Bas arriventjuste derrière tandis qu’auxEtats-Unis l’intensité carbonea baissé de 7,3%. Un chiffrequi serait dû d’après les cher-cheurs, à un usage accru degaz naturel et un hiver trèsdoux limitant les besoins dechauffage. Ces dernières an-nées, on a relevé de nombreu-ses températures record àtravers la planète. Au total,sur les 15 dernières années,13 ont été les plus chaudesjamais enregistrées.

«Je suggère que la Commission européenne, les entreprises de production des panneaux solai-

res et la Chine cherchent à résoudrece problème par la communicationplutôt qu’à recourir aux procéduresanti-dumping», a déclaré Mme Mer-kel en marge du deuxième cycle deconsultations intergouvernementalessino-allemande. «Il y a encore dutemps, donc la meilleure voie est laconsultation», a-t-elle ajouté. Le pre-mier ministre chinois Wen Jiabao aestimé, de son coté, que la Chine etl’Europe devraient s’efforcer de met-tre terme à ce litige relative aux im-portations de panneaux solaires parle biais de consultations et éviter lelancement de procédures anti-dum-ping. Pour lui, ces consultations pour-rait être «un exemple pour le monde»,soulignant que la Chine et l’Allema-

gne doivent s’opposer au «protection-nisme» par des vraies actions, et faireface aux préoccupations majeures del’autre à travers des consultations. Leministre allemand de l’environnementavait indiqué juillet dernier qu’il exa-minait la possibilité d’engager uneprocédure pour concurrence déloya-le contre la chine, qui «inonde» le paysde panneaux solaires à bas prix. L’en-treprise allemande SolarWorld etd’autres fabricants de panneaux so-laires européens ont soumis fin dumois dernier une plainte anti-dumpingauprès de la Commission européennequi décidera d’ouvrir ou non une en-quête sur ce sujet dans un délai de 45jours après le dépôt de la plainte. En2011, la Chine a exporté des pan-neaux solaires vers les pays de l’Unioneuropéenne pour une valeur totale de20,4 milliards de dollars. Le ministè-

re du Commerce a récemment quali-fié les accusations de dumpingd’»infondées», soulignant que desmesures «protectionnistes» pourraitnuire à l’industrie solaire européen-ne, car la Chine et l’Allemagne sont«complémentaires» et «dépendantes»l’une l’autre dans ce secteur. La Chinea importé en 2011 du polysilicium d’unevaleur de 764 millions de dollars de etde pâte d’argent pour 360 millions dedollars. En outre, la moitié de équipe-ments importés et utilisés dans la pro-duction de panneaux solaires en Chineest venue d’Allemagne, de Suisse etd’autres pays européens. «Maintenant,la coopération sino-allemande et sino-européenne doit être centrée sur le ren-forcement de la confiance et le refus duprotectionnisme. Nous devons approfon-dir la coopération et élargir le marchéensemble», a appelé M. Wen.

SOLAIRE

L’Allemagne veut éviter des mesuresanti-dumping contre la ChineL’Allemagne espère éviter le recours aux mesures anti-dumping contre les importa-tions des panneaux solaires chinois que les autorités allemandes prévoyaient pourprotéger l’industrie photovoltaïque locale, a annoncé jeud i à Pékin la chancel ièreallemande Angela Merkel.

Page 18: financier

PUBLICITÉLE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 201218

ANEP N°11864/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012ANEP N°11864/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012ANEP N°11864/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012ANEP N°11864/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012ANEP N°11864/31 LE FINANCIER LE 02/09/2012

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREMINISTERE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME - DIRECTION DE L’URBANISME

ET DE LA CONSTRCUTION - WILAYA D’AIN TEMOUCHENT

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERTN°709/SC/DUC/2012

La wilaya d’Ain Témouchent représentée par la Direction de l’Urbanisme et de la Constructionde la wilaya d’Ain Témouchent lance un avis appel d’offres national ouvert relatif aux travauxd’amélioration urbaine à travers la wilaya et les VRD primaires et secondaires des nouveauxPOS et la résorption du déficit en VRD (2ème Tranche), projet : Lot n°03 « Aménagement Exté-rieur (construction de trottoirs y/c bordures des trottoirs et toutes suggestions à Hai El Bitour/ Béni Saf aux seules entreprises qualifiées pour la réalisation des travaux suivant tableau ci-dessous :

Les entreprises intéressées par le présent avis, peuvent retirer les cahiers des charges auprèsde la Direction de l’Urbanisme et de la Construction de la wilaya d’Ain Témouchent (service del’administration et des moyens) sis à Hai Zitoune. Ain Témouchent.Les offres doivent être accompagnées des pièces suivantes :A) Offre technique portant la mention à ne pas ouvrir :La déclaration à souscrire signée – L’instruction aux soumissionnaires signée et paraphée – Ladéclaration de probité dûment renseignée signée et paraphée – Certificat de classification etde qualification – Nouveau registre de commerce – Extrait de rôles – Déclaration d’existence –Casier judiciaire – Mise à jour d’affiliation CNASAT, CASNOS, CACOBATPH (copie certifiée confor-me à l’original) – Références professionnelles – Liste du matériel – Carte d’immatriculationfiscale.B ) Offre financière portant la mention à ne pas ouvrir :La soumission renseignée et signée – Le projet du marché (CPS) rempli, parafé et signé – Lebordereau des prix unitaires – Le devis quantitatif et estimatif.Les pièces demandées doivent être dûment légalisées.Les offres technique et financière doivent être mises dans deux enveloppes séparées et intro-duites dans une enveloppe extérieure fermée et anonyme et ne devra porter que la mentionsuivante : « Soumission à ne pas ouvrir » (Projets :…………………………..).Adressée à Monsieur le Directeur de l’Urbanisme et de la Construction de la wilaya d’AinTémouchent Hai Zitoune. Ain Témouchent.Les offres non accompagnées des pièces réglementaires sont considérées nulles et rejetéeslors de la séance d’ouverture des plis. Le délai de dépôt des offres est fixé à vingt et un (21) joursà compter de la date de la première publication du présent avis (quotidien ou BOMOP).Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant 111 jours à compter de ladate de clôture du présent avis et sont cordialement invités à la séance d’ouverture des plis quiaura lieu le dernier jour correspondant à la date limite de dépôt des offres.

QUALIFICATION

Travaux bâtiment outravaux publics « activitéprincipale en bâtiment »catégorie I et plus

01

DAIRA

Béni Saf

COMMUNE

Béni Saf

INTITULE DU PROJET

Lot n°03 « AménagementExtérieur (construction detrottoirs y/c bordures detrottoirs et suggestions àHai El Bitour / Béni Saf

Page 19: financier

DOTATION:350.000 DA

Nombre Tierce Totaldes chevaux Designés

(Quarté-Simple)3 - 10 Da - 30 Da10DA -120DA4 - 20 Da - 120 Da250DA-600DA5 - 50 Da - 300 Da

750DA-1.800DA6 - 100 Da - 600 Da

175DA-4.200DA7 - 175 Da - 1.050 Da

350DA-8.400DA8 - 280 Da - 1.680 Da

630DA-15.120DA9 - 420 Da - 2.520 Da

1.050DA-25.200DA10 - 600 Da - 3.600 Da

1.650DA-39.600DA11 - 825 Da - 4.950 Da

2.475DA-59.400DA12 - 1.100 Da - 6.600 Da

1. SAJIYA : Restant sur une victoireet dans sa même condition, ce seranotre premier favori à la victoire con-clusion du poteau en tête.

2. ETOILE DE BRUGERE : Attentionà cette coursière qui ale vent en poupepeut très bien par-tir et confirmer sagrande forme con-clusion à la base dejeu.

3. FALAQ : De belleschances pour finir hautà l'arrivée du quintemême s'il change tropsouvent de jockey du jourconclusion gagner ce prix.

4. EL TONE. : Certes, il estbien monté mais ne fait rienà chaque fois, chuchote- ilpeut lui aussi prétendre à unaccessit.

5. KAFIA : Elle aime courir cetype de parcours qui lui réussitbeaucoup, elle aussi visera àgagner ce prix conclusion très bienmontée par le jockey de l'Hippodro-me M'sila.

6. TAMISE DE CARRERE : Avec sesprogrès, elle sera à retenir, car elle

cherche sa course, gros outsiderpour de gros rapports conclusioncette pouliche de qualité.

7. EL DAHARY : Attardé à mi parcours, il refait sur un terrain consi-dérable pour prendre la 4ème pla-ce, c'est

de loin de sameilleure performance.

8. WIELKI KANION : Loin des pre-mier en face, il conclut palisser toutprés signant une excellente rentréeaprès six mois d'absence mais bienà la corde, il revient en forme au

TURF LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012

19

Les pronostics desprofessionnelset des vérités

Les meilleuresLes meilleuresLes meilleuresLes meilleuresLes meilleuresperformancesperformancesperformancesperformancesperformances2.11.4.10.7.4.1Les meilleuresLes meilleuresLes meilleuresLes meilleuresLes meilleures

chanceschanceschanceschanceschances1.2.11.4.10.8

La classeLa classeLa classeLa classeLa classe1.2.11.10.7La formeLa formeLa formeLa formeLa forme1.2.11.10

La base de JeuLa base de JeuLa base de JeuLa base de JeuLa base de Jeu1.2.11.10.4.8

JOCKEYSJOCKEYSJOCKEYSJOCKEYSJOCKEYS1.2.11.4.6.3

PRPRPRPRPROPRIETOPRIETOPRIETOPRIETOPRIETAIREAIREAIREAIREAIRE1.2.11.8.4.7

ENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURS1.10.2.10.7

PMUPMUPMUPMUPMU1.2.11.7.10QUARTEQUARTEQUARTEQUARTEQUARTE

CHF CHF CHF CHF CHF 2.11.10. X CHF CHF CHF CHF CHF 2.11.1. X CHF CHF CHF CHF CHF 2.11.3 X CHD CHD CHD CHD CHD 2.11. XX

QUINTEQUINTEQUINTEQUINTEQUINTE CHF CHF CHF CHF CHF 2.11.1.7. X CHF CHF CHF CHF CHF 2.11.1.4. X CHF CHF CHF CHF CHF 2.11.1.6. XCHD CHD CHD CHD CHD 2.11.1. XX

LES PRONOSTICSDES PROFESSIONNELS

ET DES VÉRITÉS

QUARTE QUINTEQUARTE QUINTEQUARTE QUINTEQUARTE QUINTEQUARTE QUINTE

Prix Prix Prix Prix Prix : DINAR - ARABE PURDotation : 350.000 DA-Nombre de partants : 13QUARTE QUINTE Distance :1.100 m. Les chevaux lesplus joués (1(1(1(1(1èreèreèreèreère ETOILE DE ETOILE DE ETOILE DE ETOILE DE ETOILE DEBRUGERE ) BRUGERE ) BRUGERE ) BRUGERE ) BRUGERE ) en progrès surla même sortie, peut décro-cher sur accessit de sonCRACK JOCKEY et aura cet-te fois ci fort à faire avec lamontée pour espérer un bonclassement (2(2(2(2(2èmeèmeèmeèmeème FOUNA- FOUNA- FOUNA- FOUNA- FOUNA-ME)ME)ME)ME)ME) coursier combatif et ac-crocheur à souhait traversantune période de réussite, ilconserve sur la distance dujour de belles chances pourvenir se mêler en rang ausprint final (3(3(3(3(3èmeèmeèmeèmeème EL TONE) EL TONE) EL TONE) EL TONE) EL TONE)ne doit pas être jugé sur sesdernières sorties, il possèdela qualité requise pour se ra-cheter à sa prochaine sortie(4(4(4(4(4èmeèmeèmeèmeème MAHR) MAHR) MAHR) MAHR) MAHR) Ce coursierde l'hippodrome BARIKA. Cepoulain de qualité cette fois-ci à l'arrivée (5(5(5(5(5èmeèmeèmeèmeème EL DA- EL DA- EL DA- EL DA- EL DA-HARY) HARY) HARY) HARY) HARY) A son aise sur labase du parcours du jour,trouve la même opportunitépour venir se mêler au jeu eten tête de bout en bout ausprint final. (6(6(6(6(6ème ème ème ème ème SSSSSAJIYAJIYAJIYAJIYAJIYA)A)A)A)A)Rien que pour la montée deson crack jockey du jour etson métier, à la base de jeu.(7(7(7(7(7èmeèmeèmeèmeème WIELKI KANION) WIELKI KANION) WIELKI KANION) WIELKI KANION) WIELKI KANION) Ilvient de bien se comporterlors de sa dernière course,reprenant du service dans unlot qui n'est pas pour lui dé-plaire, a de bonnes chancesà l'arrivée. (8(8(8(8(8èmeèmeèmeèmeème F F F F FALAALAALAALAALAQ)Q)Q)Q)Q)Base de jeu a l'arrivée.

HIPPODROMESIDI NAIL(DJELFA)

HIPPODROME SIDI NAIL(DJELFA)

COMMENTAIREPar Brahim bon moment et devrai rapidement

enlever une épreuve.

9. DJAKAIZA: Vient de remboursertout, cette pouliche de qualité née enFrance très bien montée, c'est unejument de course d'entrée.

10. MAHR : Son seul essai s'est sol-dé par un cuisant échec, ce qui lerelègue au rang des improbables de

l'épreuve du jour.

11. FOUNAME : Coursier quivient de courir en progrès à

sa dernière sortie, a demeilleures possibilités

pour venir participeravec les premiers à l'ar-

rivée.

12. LORIE: Vientde bien se

comporter àsa dernièresortie re-prenant du

service d'un lotqui n'est pas pour lui dé-

plaire, elle demeure une valeur sûrepour former la combinaison gagnan-te.

13. DAWUD: Coursier combatif etaccrocheur à souhait traversant etconservant sur la distance du jour debelles chances pour venir se mêler enbon rang au sprint final.

PRIX : DINAR - ARABE PUR -Dotation : 350.000 DA

NOMBRE DE PARTANTS 13 - QUARTE QUINTE -Distance : 1.100 m.

1ère courseDébut : 15h05 mnDépart : 15h30mn

1ère courseDébut : 15h05 mnDépart : 15h30mn

Nombre Tierce Total des chevaux Designés (Quarté-Simple)3 - 10 Da - 30 Da 10DA -120DA4 - 20 Da - 120 Da 250DA-600DA5 - 50 Da - 300 Da 750DA-1.800DA6 - 100 Da - 600 Da 175DA-4.200DA7 - 175 Da - 1.050 Da 350DA-8.400DA8 - 280 Da - 1.680 Da 630DA-15.120DA9 - 420 Da - 2.520 Da 1.050DA-25.200DA10 - 600 Da - 3.600 Da 1.650DA-39.600DA11 - 825 Da - 4.950 Da 2.475DA-59.400DA

01020304050607080910111213

SAJIYAETOILE DE BRUGEREFALAQ ()EL TONEKAFIATAMISE DE CARRERE ()EL DAHARYWILEKI KANION ()DJAKAIZAMAHRFOUNAME ()LORIE ()DAWUD

S.BENYETTOUR.MESSAOUDH.BELHACHEMIAP.B.BENSAIDB.ABEDB.HAMDIA.REGUIEGAP.M.BOULESBAAJJ.A.MESSAOUDAP.AB.NAIRAP.M.HABESF.MOUISSIAP.H.BOUAZZA

5554,5535353535352,55251505050

RC.KHALDIM.MESSAOUDPROPRIETAIREPROPRIETAIREPROPRIETAIREPROPRIETAIREM.MESSAOUDPROPRIETAIREM.MESSAOUDPROPRIETAIREPROPRIETAIREM.MESSAOUDK.HABES

08070513091201020604031011

PRPRPRPRPROPRIETOPRIETOPRIETOPRIETOPRIETAIRESAIRESAIRESAIRESAIRES N °N °N °N °N °

L.KHALDIMOULAL.BOUKHRISABZ.AOUEDABZ.AOUEDF.LAIDOUNIA.ARIFL.BOULESBAAL.BENDJELLALL.BENRABEHABZ.AOUEDA.ARIFL.BENARIBA

JOCKEYSJOCKEYSJOCKEYSJOCKEYSJOCKEYS PDSPDSPDSPDSPDSCHEVAUXCHEVAUXCHEVAUXCHEVAUXCHEVAUX CDSCDSCDSCDSCDS ENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURS

HIPPODROME SIDI NAIL(DJELFA)

PRIX : DINAR - ARABE PUR -Dotation : 350.000 DA

NOMBRE DE PARTANTS 13 - QUARTE QUINTE -Distance : 1.100 m.

Page 20: financier

9 lignes | 9colonnes | 9blocs. Utilisezuniquementdes chiffres de1 à 9 pourremplir lagrille N’utilisezpas 2 fois unchiffre dansune colonne,un bloc ou uneligne

Règlesde basedu Sudoku

N°1514

Solution sudoku n° 1513

Mots Croisés N°1514

Mots Fléchés N°1514

DÉTENTELE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 201220

SUDOKU EXPERT

Solutions des Mots croisés n°1513

Solutions des Mots Fléchés n°1513

HORIZONTHORIZONTHORIZONTHORIZONTHORIZONTALEMENTALEMENTALEMENTALEMENTALEMENT1 - Chiffon à faire fumer pour déchiffonner2 - Totalement éblouies 3 - Sans cheveux - Atmosphèretrés britannique 4 - Malheureuse infante - Cri de dé-dain - Caché 5 - Coincé - Cantines rapides - Ferraillebulgare 6 - Blindera - Fera de l’effet 7 - Poursuivre -Locataire d’une poche d’avare 8 - Préfixe novateur -Distendue 9 - Pipée - Gonfle 10- Pamphlet - Influas

VERTICALEMENTVERTICALEMENTVERTICALEMENTVERTICALEMENTVERTICALEMENTA - Cui-cui B - Réduira à peu de choseC - Spectacle à domicile - Forte à la pressionD - Cordonnée - Coefficient personnelE - Femme de la côte - Bourde F - Personnel - Coup surla caisse - Support de balle G - Inoccupé - Parfoisbécasse H - Tout petit avion - Séché et fuméI - Terre en mer - FiliformeJ - Devenues règlementairesK - Voie prés du canal - Disparu - ConvientL - Bien sûr, elles profitent de leurs vacances

Page 21: financier

TÉLÉVISION

10:45 Sport 610:55 Turbo12:12 Météo12:15 L’amour est dans le pré14:10 L’été d’«Accès privé»15:05 Un trésor dans votre maison16:10 66 Minutes17:25 66 Minutes :les histoires qui font l’actu18:40 Météo18:45 Le 19.4519:05 E=M619:30 Sport 619:50 Capital21:45 Enquête exclusive

LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 21

20:00 Lille / Paris-SG

21:50 Tueurs nés

11:10 Action discrète11:45 Le JT12:00 Spécial investigation13:00 Zapping : l’intégrale13:30 La semaine des Guignols14:05 Body of Proof15:30 Nurse Jackie16:50 Workingirls17:30 Zapping de la semaine17:55 Le JT18:10 Canal Football Club18:40 Canal Football Club19:55 Le grand match20:00 Lille / Paris-SG

09h30 maalim siyahia10h00 djoudi10h20 oulama'e el djazair11h30 joumou'e el qalb12h00 journal12h20 doumou'e taldj14h00 girls in the city14h40 sira'e el male15h30 les vacances de l'appren17h00 vic le viking17h30 oulama'e el djazair18h00 journal en amazigh18h30 doumou'e el qalb19h00 journal19h30 wach kayan20h00 journal en arabe

21:25 Rocky Balboa

19:50 Capital

13:40 Mariage mortel15:15 Hantée par le passé17:00 Une femme d’honneur18:45 Undercover Boss19:40 TMC Météo19:45 Downton Abbey20:40 Downton Abbey21:55 Ça nous ressemble

22h45 Festival Timgad

19:50 Harry Potterà l’école des sorciers

19:45 Downton Abbey

19:35 Les enquêtesde Murdoch

07:25 Les légendes de Tatonka07:35 Le petit dinosaure08:00 Le Dino train08:15 Lulu Vroumette08:30 Poppy Cat08:40 Mouk08:45 Artzooka09:25 Echappées belles11:30 Je ne devrais pas être en vie12:25 Superscience13:20 Histoires d’eau13:45 Nus et culottés14:45 Sale temps pour la planète15:40 Le destin de Lady Di16:32 Et si on changeait le monde16:35 Toutankhamon,secrets de famille18:05 On n’est pasque des cobayes !19:00 Les Report-Terre19:25 Avis de sorties19:33 Emission de solutions19:35 Singes malinset perroquets prodiges21:00 Une maison, un écrivain21:30 Fourchette et sac à dos22:20 Des trainspas comme les autres

21:30 Fourchetteet sac à dos

11:30 Arts du mythe12:00 360°-GEO13:00 La fin des astronautes ?13:55 Ma ville : Amsterdam14:50 Open Opera16:20 Cuisines des terroirs16:50 Lucerne Festival 2012, con-cert d’ouverture18:45 Arte journal19:00 Karambolage19:10 Le blogueur19:40 Thelma et Louise21:50 Tueurs nés

09:00 Le laboratoire de Dexter09:35 Titi et Grosminet10:15 Scooby-Doo10:55 Météo11:00 12/13 : Journal régional11:10 12/13 dimanche11:50 30 millions d’amis12:20 Le tuteur13:55 Keno14:00 En course sur France 314:15 Vu du ciel16:00 Affaires classées16:55 Questionspour un super champion18:00 19/20 : Journal régional18:30 19/20 : Journal national18:58 Météo19:00 Tout le sport19:10 Zorro19:35 Les enquêtes de Murdoch20:25 Les enquêtes de Murdoch21:15 Les enquêtes de Murdoch22:00 Météo22:05 Soir 322:25 Jeux paralympiquesLondres 2012

09:15 Météo09:20 Automoto10:00 Téléfoot10:50 L’affiche du jour10:55 Météo10:58 Météo des plages11:00 Les douze coups de midi11:50 Météo11:55 Trafic info12:00 Journal12:15 Du côté de chez vous12:19 F1 à la Une12:55 Formule 114:45 Les experts17:00 Sept à huit18:50 Là où je t’emmènerai18:55 Météo19:00 Journal19:30 Du côté de chez vous19:35 A la rencontre de...19:40 Météo19:50 Harry Potterà l’école des sorciers22:35 Les experts : Manhattan

07:00 Rencontres à XV07:30 Sagesses bouddhistes07:45 Islam08:15 Judaïca08:30 Source de vie09:00 Présence protestante09:15 Kaïros09:40 Le jour du Seigneur11:05 Tout le mondeveut prendre sa place12:00 Journal12:15 13h15, le dimanche...13:00 Météo 213:05 Météo des plages13:15 Vivement dimanche15:25 Grandeurs nature17:45 Point route17:50 Vivement dimanche prochain19:00 Journal19:30 20h30 le dimanche19:39 Emission de solutions19:40 Image des Jeuxparalympiques19:45 Juno21:25 Rocky Balboa

22h45 Festival Timgad00h00 journal en arabe

21:55 Canal Football Club22:15 L’équipe du dimanche

Page 22: financier

SPORTLE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 201222

A l’occasion de la Super Cou-pe d’Europe, le vainqueur dela dernière Ligue des Cham-

pions, Chelsea, affrontait l’équipevictorieuse de la Ligue Europa, l’At-letico Madrid, ce vendredi soir austade Louis II de Monaco. Les Ma-drilènes ont corrigé les Anglais (1-4) ! Dès le début de la rencontre, lemeilleur buteur de la Ligue Europa2011-2012, Falcao, s’illustrait entrouvant la barre de Cech (4e). Cen’était que partie remise pour le Co-lombien. Bien servi dans la profon-deur, l’attaquant des Colchonerostrompait Cech d’un lob du gauche etle ballon heurtait le poteau avant defranchir la ligne malgré le retour deDavid Luiz (0-1, 6e). Les Espagnolscreusaient ensuite l’écart grâce à l’in-contournable Falcao qui était servià l’entrée de la surface, temporisaitface à Cole et expédiait le ballon dansla lucarne opposée d’une frappe en-roulée du gauche (0-2, 19e). Si lesBlues ont tenté de réagir, ils ont tou-tefois été à court d’imagination faceà une très bonne formation espagno-le. Fébrile défensivement, le clublondonien s’exposait aux contres.Arda Turan en profitait pour délivrerun caviar dans la surface à Falcao,qui glissait le ballon entre les jambesde Cech (0-3, 45e). Après la pause,Miranda creusait l’écart en profitantd’une passe astucieuse de Mario Sua-rez dans la surface suite à un coupfranc pour tromper Cech d’une frap-

TRANSFERTS

Essien prêté au Real Madrid, Lassana Diarrafile à Anzhi ! Lassana Diarra va rejoindre Anzhi. Pour le remplacer, le Real Madrid a réussi à se

faire prêter Michael Essien dans les toutes dernières minutes du mercato estival.

Car d’après Francefootball.fr, Chelsea aannoncé ce vendredi soir avoir prêtéson milieu de terrain Michael Essien

au Real Madrid pour une saison.L’internationalghanéen, âgé de 29 ans, était arrivé au clublondonien en 2005, en provenance de Lyon etcontre 35 millions d’euros. Quand à Diarra, ils’est engagé avec le club russe pour 5 ME etun juteux contrat de 4 ans. LLORIS S’ENVOLE À TOTTENHAMLLORIS S’ENVOLE À TOTTENHAMLLORIS S’ENVOLE À TOTTENHAMLLORIS S’ENVOLE À TOTTENHAMLLORIS S’ENVOLE À TOTTENHAM

L’Olympique Lyonnais confirme le transfertd’Hugo Lloris à Tottenham. Le gardien desBleus signe avec les Spurs pour 4 ans. Mon-tant du transfert : 10 millions d’euros plus 5de bonus. Hugo Lloris n’est plus lyonnais. Leportier de l’équipe de France a signé avecTottenham. Lyon a officialisé le transfert deson gardien vendredi soir. Le montant de latransaction est de 10 millions d’euros avec 5millions de bonus, précise le club rhodaniensur son site officiel. Cette somme est loin des20 millions exigés au début de l’été par Jean-Michel Aulas. Le gardien international de l’OLs’est envolé pour Londres dans l’après-midipour passer la visite médicale et signer uncontrat quatre ans. Pour Hugo Lloris, c’estune nouvelle aventure qui commence. Après

quatre saisons à l’OL où il avait pris la relève deGrégory Coupet, le gardien de 25 ans aura dis-puté 202 matches dans le but lyonnais aveccomme seuls trophées une Coupe de France etun Trophée des Champions ramenés cette an-née. Il va découvrir son troisième club et unnouveau championnat. Formé à Nice, l’interna-tional français va désormais se confronter auxrugueux duels de Premier League. Mais aussi,selon la presse anglaise, à la concurrence deBrad Freidel, qui a eu 41 ans en mai dernier etgardait le but des Spurs depuis la saison der-nière. On imagine cependant mal le gardien del’équipe de France ne pas revêtir le costume denuméro 1 très vite.

VERCOUTRE NUMÉRO 1VERCOUTRE NUMÉRO 1VERCOUTRE NUMÉRO 1VERCOUTRE NUMÉRO 1VERCOUTRE NUMÉRO 1

Un temps convoité par Arsenal, Hugo Lloris re-joint un club ambitieux mais qui doit rebondiraprès une saison en demi-teinte, même si ter-minée à la quatrième place de la Premier Lea-gue (ndlr : les Spurs ne disputent pas la Liguedes champions en raison du triomphe européende Chelsea). Les Nord-Londoniens, qui ont aus-si recruté Clint Dempsey vendredi soir et ont vuAndre Villas-Boas débarquer sur leur banc cetété, viennent d’ailleurs de perdre l’un de leursjoueurs majeurs avec le départ de Luka Modric

au Real Madrid. Depuis plusieurs semaines, ledépart de Lloris était dans les tuyaux. Désireuxde réduire sa masse salariale et renflouer sescaisses, Jean-Michel Aulas avait rapidementavoué que son gardien était sur le marché. Lyonva maintenant compter sur Rémy Vercoutre pourgarder sa cage. Au club depuis 2002, l’ancienMontpelliérain, précieux dans le vestiaire et quin’a joué que 11 matches de L1 depuis 2008, seretrouve sur le devant de la scène à 32 ans. Amoins que Lyon n’aille chercher un renfort d’icile 4 septembre.

MAICON REJOINT CITMAICON REJOINT CITMAICON REJOINT CITMAICON REJOINT CITMAICON REJOINT CITY POUR 4 ME !Y POUR 4 ME !Y POUR 4 ME !Y POUR 4 ME !Y POUR 4 ME !

Maxifoot.fr rapporte que latéral droit de l’InterMilan, Douglas Maicon (30 ans, 24 matchs et2 buts en Serie A en 2011-2012), était annon-cé à Manchester City. Les Nerazzurri ont con-firmé ce vendredi le départ de l’internationalbrésilien qui retrouvera son ancien entraîneurRobert Mancini chez les Citizens. Le transfertest estimé à 4 millions d’euros.

VAN DER WIEL D’ACCORDVAN DER WIEL D’ACCORDVAN DER WIEL D’ACCORDVAN DER WIEL D’ACCORDVAN DER WIEL D’ACCORDAVEC LE PSGAVEC LE PSGAVEC LE PSGAVEC LE PSGAVEC LE PSG

Le latéral droit de l’Ajax d’Amsterdam GrégoryVan der Wiel aurait donné son accord pour re-

joindre Paris, où il est attendu dans la soirée.L’international de 24 ans viendrait afin de con-currencer Christophe Jallet et est attendu sa-medi à Paris pour passer sa visite médicale.L’international néerlandais aux 35 sélections yest attendu samedi, pour passer sa visite médi-cale et signer un contrat de quatre ans. Le mon-tant du transfert avoisinerait les 6 millionsd’euros sans les bonus. Officiellement, l’inter-national néerlandais y arrivera comme doublu-re de Christophe Jallet.Mais on imagine déjà que la concurrence avecle néo-Bleu fera rage. Pour l’heure, le PSG n’apas confirmé cette arrivée. Et pour cause : lesdirigeants parisiens savent qu’Arsenal et l’In-ter peuvent revenir à la charge dans la journéeet les coiffer au poteau, juste avant la clôturedes marchés étrangers.Mais plusieurs indices laissent à penser quevan der Wiel va bien rallier Paris. Jeudi, enmarge du tirage au sort de Ligue des cham-pions, Leonardo a lâché cette petite phrase,lourde de sens: «Au niveau des arrivées, nousallons faire quelque chose, mais le joueurne viendra pas du championnat italien.» Lors-que l’AFP lui a demandé des précisionsquant à l’identité de cette cinquième recrueestivale, le directeur sportif brésilien a bot-té en touche.

Chez les messieurs, le N.2 mon-dial Novak Djokovic, tenantdu titre, a franchi le 2e tour

en cédant cinq jeux face au Brési-lien Rogerio Dutra Silva après avoirgénéreusement offert deux jeux àl’Italien Paolo Lorenzi au 1er tour.«Je cherche à passer le moins detemps possible sur le court car j’aibeaucoup joué cet été, avec deuxlongues semaines sur dur à Toronto(titre) et à Cincinnati (finale). Je veuxgagner en sets secs à chaque match,a dit le Serbe, qui défiera le Fran-çais Julien Benneteau (N.31) oul’Américain Dennis Novikov pour uneplace en 8e de finale du dernier tour-noi du Grand Chelem de la saison.Novikov, née en Russie, est le joueurle moins bien classé à jouer un 2etour de Grand Chelem (1098e mon-dial). David Ferrer (N.4) a atteint le3e tour sur un jeu décisif au troisiè-me set, comme au 1er tour, en bat-tant le Néerlandais Igor Sijsling, 78emondial, et rencontrera l’AustralienLleyton Hewitt ou le LuxembourgeoisGilles Muller. Juan Martin Del Potro(N.7), vainqueur de Flushing Mea-dows en 2009, rencontrera son com-patriote Leonardo Mayer pour uneplace en 8e de finale après sa victoi-re en quatre sets au 3e tour surl’Américain Ryan Harrison.

APRÈS CLIJSTERS, LA JEUNEAPRÈS CLIJSTERS, LA JEUNEAPRÈS CLIJSTERS, LA JEUNEAPRÈS CLIJSTERS, LA JEUNEAPRÈS CLIJSTERS, LA JEUNEROBSON S’OFFRE LI NAROBSON S’OFFRE LI NAROBSON S’OFFRE LI NAROBSON S’OFFRE LI NAROBSON S’OFFRE LI NA

La Britannique Laura Robson, 18 anset 89e mondiale, a battu une gagnan-te de Grand Chelem pour la deuxiè-me fois d’affilée en disposant ven-dredi au 3e tour de l’US Open de laChinoise Li Na, deux jours après avoirenvoyé la Belge Kim Clijsters à laretraite. La plus jeune joueuse du Top100, première Britannique en 8e de

US OPENDjokovic expéditif

finale à New York depuis 21 ans etJo Durie grâce à sa victoire 6-4, 6-7(5/7), 6-2 sur la 9e mondiale, ren-contrera Samantha Stosur pour uneplace en quart de finale. L’Austra-lienne, qui avait battu SerenaWilliams en finale de Flushing Mea-dows la saison passée, a dominél’Américaine Varvara Lepchenko(N.31) 7-6 (7/5), 6-2. «Je n’ai paspeur», a indiqué la jeune Robson,médaillée d’argent du tournoi dedouble mixte des jeux Olympiquesavec Andy Murray. «Elle a fait le pleinde confiance avec ces deux bellesvictoires, il va falloir que je joue monmeilleur tennis», a jugé Stosur.Robson a en effet fait preuve debeaucoup de cran et de maturitépour atteindre les 8e de finale enGrand Chelem pour la première foisde sa carrière en battant pour ladeuxième fois d’affilée une gagnan-te de Grand Chelem. Son succèscontre Li, victorieuse à Roland-Gar-ros en 2011 et récemment titrée àCincinnati, est son premier face àune joueuse du Top 10 mondial. L’an-cienne star américaine Chris Evert aexprimé quant à elle, son admirationpour la Britannique sur Twitter, «uneétoile est train de naître». Dans unerencontre sans dessus-dessous, Rob-son et Li ont échangé cinq breaksavant que la Britannique née en Aus-tralie empoche la manche avec unbreak au dixième jeu.Après le gain de la deuxième man-che au tie break, Li n’a pas poursuivisur sa lancée et a perdu son serviceà 2-2, puis à 2-4.«Je lui ai donné beaucoup de pointsgratuits, je l’ai fait prendre confian-ce», a regretté Li, qui n’a pas vouludire si elle pensait que Robson avaitles armes pour devenir une joueusedu Top 10: «Je n’ai aucune idée».

SUPER COUPE

L’AtleticocorrigeChelsea

pe sans contrôle du droit (0-4, 61e).Les Londoniens sauvaient l’honneurgrâce à Cahil qui profitait d’un ca-fouillage sur corner pour mystifierCourtois à bout portant (1-4, 74e).

FALFALFALFALFALCCCCCAAAAAO, LO, LO, LO, LO, L’EUR’EUR’EUR’EUR’EUROPEOPEOPEOPEOPEÀ SES PIEDSÀ SES PIEDSÀ SES PIEDSÀ SES PIEDSÀ SES PIEDS

En deux finales de Ligue Europa etune Supercoupe d’Europe, Falcao atoujours pris ses responsabilités, ins-crivant à chaque fois les buts déci-sifs. Sa présence dans l’effectif del’Atletico Madrid reste néanmoinsune énigme. Dire qu’il n’a pas dispu-té la Ligue des champions depuis2010... Face à Chelsea, RadamelFalcao a étouffé la défense de Chel-sea ne laissant pas de place au dou-te : le Colombien est définitivementl’un des buteurs les plus pénibles àmarquer en Europe. Sang-froid etefficacité clinique : en 45 minutes,l’attaquant, qui évolue seul en poin-te, a sanctionné chaque brèche lais-sée par la défense des Blues. Aveccinq tirs en première mi-temps, «elTigre» a scoré trois fois, trouvant surses tentatives manquées une fois labarre transversale et l’autre le po-teau... Par ses appels mais aussi parsa capacité à gérer son pressing se-lon les temps forts ou faibles de sonéquipe, Falcao démontre une réelleintelligence dans ses déplacements.Ainsi, lorsque le bloc madrilène ex-plose en contre, ses partenaires sa-

vent où le trouver les yeux fermés.On notera d’ailleurs l’alchimie entrelui, Arda Turan et Adrian Lopez, avecqui il forme le trio d’attaque de l’At-letico depuis un an maintenant.

DEUX TRIPLÉS EN CINQ JOURSDEUX TRIPLÉS EN CINQ JOURSDEUX TRIPLÉS EN CINQ JOURSDEUX TRIPLÉS EN CINQ JOURSDEUX TRIPLÉS EN CINQ JOURS

A l’inverse, la stérilité des mouve-ments de Chelsea a rapidement irri-té Fernando Torres qui ne s’est pro-curé qu’un seul tir, non cadré. Maisle destin de l’ex idole des Colchone-ros, Falcao ne s’en préoccupe guè-re. Après cette finale de Supercou-pe d’Europe, le buteur sort d’une se-maine à six buts : un triplé contrel’Athletic Bilbao et un autre doncvendredi soir. Le jour même où seclôture un marché des transferts quiaurait pu le voir quitter la capitalemadrilène. Chelsea a sondé EnriqueCerezo, le président madrilène, sanstrop insister, alors que le club russed’Anzhi Makachkala a vu son offrede 68 millions d’euros refusée. Dèslors, on peut se demander commentun joueur aussi performant que Fal-cao n’évolue pas ailleurs que sous lemaillot rouge et blanc. «L’Atletico afait des efforts pour me garder etces efforts sont récompensés, a ré-pondu sobrement Falcao à l’issue desa prestation haut de gamme. C’estvrai que cet été on m’avait parlé degrands clubs pour des transferts,mais je voulais me préparer pour l’At-letico. Dans le futur, on verra.»

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SPORT LE FINANCIERDIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012 23

Les joueurs locaux de lasélection nationale defootball, ont clôturé

vendredi leur stage par unmatch d’application face àleurs homologues des U-17,disputé sur la nouvelle pelou-se du centre technique natio-nal de Sidi Moussa (Alger),rapporte la fédération algé-rienne de football (FAF) same-di sur son site. Les camara-des d’Islam Slimani (CR Be-louizdad) renforcés par lesjoueurs de la sélection U-17Benseddik, Melikchi et Tiabl’ont emporté (3-0) grâce àdes réalisations de Melikchi,Tedjar et Seguer, précise lamême source.Les joueurs locaux ont enta-mé le 23 août un stage blo-qué en vue du match aller faceà la Libye, prévu le 9 septem-bre à Casablanca (Maroc),comptant pour le 3e et der-nier tour des éliminatoires de

Rafik Halliche a enfintrouvé une porte desortie après deux

années presque blanches àFulham. Le défenseurAlgérien a signé pour deuxsaisons avec l'AcadémicaCoimbra. Halliche rempla-cera numériquementHenrique, qui fait le chemin

Samy Idrès a été éluprésident du Clubamateur sportif CSA-

JSK, par l’assembléegénérale élective (AGE) quis’est tenue , jeudi soir, ausiège de l’équipe phare duDjurdjura. Unique candidat àce poste, conseiller sportifet directeur technique de lasection handball de la JSK,a recueilli 76 voix pourcontre un vote négatif, surles 77 voix exprimées àbulletin secret, en présen-ce d’un représentant de laDirection de la jeunesse etdes sports et d’un huissierde justice.Diplômé de l’Institutsupérieur des technologiesdu sport de Ben Aknoun(Alger) , le nouveau patrondu Club amateur de la JSkaura à briguer un mandatolympique de 4 ans (

L’athlète Bahlaz Lahoua-ri a ajouté vendredi une3e médaille de bronze

pour l’Algérie dans les 15èsJeux Paralympiques (29 août-9 septembre 2012), grâce àun jet de 36.31m (1003points) lors du concours dulancer de Club, classe (F32/51), disputé au stade olympi-que de Londres. Bahlaz La-houari (32 ans), pourtant dé-tenteur du record du mondede la discipline (36.73m), aété surclassé par le SerbeZeljko Dimitrijevic (26.88m/1010 points) et le TchèqueRadim Beles (26.67m/1004points). L’autre Algérien enga-gé dans ce concours, KarimBetina (34 ans) s’est classé àla 8e position (29.75m/906points). Les deux premièresmédailles de bronze algérien-nes ont été, rappelle t-on,remportées jeudi par les judo-kas Lamri Sid Ali (B3/ -66 kg)et Noura Mouloud (B3/ -60kg). L’athlétisme handisportalgérien, représenté par 23athlètes aux jeux Paralympi-ques-2012 septembre), ambi-tionne d’étoffer son palmarès

JEUX PARALYMPIQUES DE LONDRES

Athlétisme - Bahlaz Lahouari offre une 3e médaille de bronze à l’Algérieet confirmer son statut deporte-drapeau du handisportalgérien.

MAMAMAMAMAUVUVUVUVUVAIS DÉPAIS DÉPAIS DÉPAIS DÉPAIS DÉPART POURART POURART POURART POURART POURLLLLL’ÉQUIPE AL’ÉQUIPE AL’ÉQUIPE AL’ÉQUIPE AL’ÉQUIPE ALGÉRIENNEGÉRIENNEGÉRIENNEGÉRIENNEGÉRIENNEDE GOAL-BALLDE GOAL-BALLDE GOAL-BALLDE GOAL-BALLDE GOAL-BALL

La sélection algérienne degoal-ball a mal entamé les15ès jeux Paralympiques (29août-9 septembre), en se fai-sant battre par la Corée du Sud4-3 (mi-temps 3-2), jeudi à lasalle Cooper Box à Londres,lors de la première journée(groupe B), du tournoi qui re-groupe les douze meilleurséquipes au monde. Pour leurbaptême de feu, les protégésdu duo d’entraîneurs Moha-med Bettahrat et AbdelkaderKhédim, n’ont pas réussi àbriller, au contraire, l’équipea raté complètement ses dé-buts face à une équipe co-réenne, pourtant "très prena-ble", selon les techniciensprésents dans la salle 1.L’équipe algérienne était me-née à chaque fois (1-0, 2-0),avant de réduire l’écart 2-1et terminer la première mi-

temps de douze minutes enretard d’un but seulement (3-2). La seconde période, a étédominée par les Verts qui mul-tipliaient les attaques, ratantà plusieurs l’occasion d’égali-ser et contre le court du jeu,les Coréens corsent l’addition(4-2), laissant le staff techni-que algérien et les specta-teurs pantois à deux minutesde la fin. Malgré, cette domi-nation, les coéquipiers du ca-pitaine Mohamed Mokrane secontentaient de marquer un3è but, terminant la partie parune défaite amère et difficileà comprendre pour le stafftechnique algérien."Aujourd’hui, on a offert lematch sur un plateau pourl’équipe adverse. Dansd’autres circonstances, cettedéfaite aurait été acceptée.Notre équipe semblait dansles nuages et les joueurs n’ontpas joué comme il le faut dansun match qui était largementà leur portée. Croyez moi quece match contre la Corée duSud devait nous revenir sansaucune difficulté, mais, lesport est ainsi fait", a déclaré

Bettahrat. Le match contreles Coréens était qualifié, parle staff technique national, de"très important". Il devait per-mettre de prévoir une suitemeilleure pour le reste de lacompétition."On avait tablé sur cette ren-contre pour récolter des pointsqui seront cruciaux pour es-pérer se qualifier aux quartsde finales parmi les quatrepremiers de chaque groupe etespérer aller le plus loin pos-sible dans ces jeux", a expli-qué l’entraîneur national.Après cette défaite "amère"pour le staff technique et l’en-semble des membres de ladélégation, le regard desjoueurs et autres est braquésur le second match de la pou-le, prévu vendredi en soiréecontre la Belgique, vainqueurdu Canada (4-2), égalementlors de cette première jour-née. "Pour notre secondmatch de la poule, on va jouerune équipe pour laquelle, unautre succès la qualifie pourles quarts. On doit s’imposeravec un bon score pour pou-voir se relancer dans la com-

pétition. La balle est dans lecamp des joueurs s’ils veulentfaire durer leur rêve dans cesjeux", a insisté l’autre entraî-neur national, Khédim, ajou-tant que les joueurs ont lescapacités technique, physi-que et mental pour battre laBelgique et revenir du coupdans la course pour l’une desquatre places des quarts definale du groupe.Pour réussir face à la Belgi-que, les coéquipiers du trèsbon joueur, Abdelhalim Belar-bi doivent refaire le coup deSydney, lorsqu’ils réussirent àdamer le pion à l’équipe loca-le, l’Australie, lors du tournoiAfro-Océanie qualificatif auxJeux de Londres, car une nou-velle défaite diminuera subs-tantiellement les chances dequalification au second tour.Dans les autres matches dugroupe pour le compte de la1re journée, la Chine (cham-pionne paralympique en titre)a été battue par l’Iran (3è aumonde) sur le score de 9-5 (4-2), alors que dans l’autre grou-pe, la même journée a enre-gistré des surprises à la pelle,

à commencer, par celle de laFinlande (une des favorites autitre) face au Brésil (5-6) etde la Suède devant la Turquie2-9.

LA CHINE, PREMIÈRELA CHINE, PREMIÈRELA CHINE, PREMIÈRELA CHINE, PREMIÈRELA CHINE, PREMIÈREAVEC 10 MÉDAILLESAVEC 10 MÉDAILLESAVEC 10 MÉDAILLESAVEC 10 MÉDAILLESAVEC 10 MÉDAILLESD’ORD’ORD’ORD’ORD’OR

La Chine occupe provisoire-ment la première place auclassement des médailles des15ès Jeux Paralympiques deLondres (29 août-9 septem-bre 2012), avec 24 médailles(10 or, 8 argent et 6 bronze).L’Australie est deuxième avec10 médailles (4 or, 3 argentet 3 bronze), suivie du paysorganisateur, l’Angleterre, quitotalise 15 médailles (3 or, 7argent et 5 bronze).L’Algérie arrive à la 30e po-sition avec 3 médailles debronze, remportées jeudi parles judokas Lamri Sid Ali(B3/ -66 kg) et Noura Mou-loud (B3/ -60 kg) et vendre-di par l’athlète Bahlaz La-houari lors du concours dulancer de Club, classe(F32/51).

La sélection algériennede handball (U-21) desgarçons, a concédé con-

tre toute attente une défaitelourde de conséquences faceà son homologue du Congo surle score de (25-26), en matchcomptant pour la 4e journéedu 17e championnat d’Afriquede la catégorie (groupe B),disputé vendredi au Palais dessports de Treichville à Abidjan.Les "Verts" qui menaient lar-

CHAMPIONNAT D’AFRIQUE U 21 DE HANDBALL

L’Algérie perd face au Congogement à la mi-temps (15-11), ont concédé à cette oc-casion leur 1re défaite, aprèsavoir remporté leurs trois pre-miers matches devant respec-tivement la Guinée (35-22),la Libye (25-21) et le Maroc(27-20).Cette défaite est venue aumauvais moment, la veille dumatch au sommet qui l’oppo-sera samedi contre l’Egypte,champion d’Afrique en titre.

Ce dernier a également con-nu la défaite devant les Con-golais (22-25), lors de la 2ejournée de la compétition.Dans l’autre match du grou-pe B joué vendredi, la Libyea signé sa 1ère victoire dela compétition aux dépensde la Guinée (35-19), mi-temps : (17-13).Le dernier match du groupeB, prévu vendredi, opposeral’Egypte au Maroc.

Les Verts s’imposentface à l’EN U-17

la Coupe d’Afrique des nationsCAN-2013. Les éléments évo-luant en championnat algé-rien seront rejoints, à partirde ce lundi, par leurs coéqui-piers évoluant dans les diffé-rents championnats étran-gers. Le coach national, leBosnien Vahid Halilhodzic aconvoqué 24 joueurs plus 5réservistes pour le match dela Libye, délocalisé par la Con-

fédération africaine (CAF), enraison de la situation d’insé-curité prévalant au pays.La sélection libyenne a étéexempte du 2e tour des élimi-natoires de la CAN-2013 pouravoir pris part à la CAN-2012,qui s’est déroulée au Gabonet en Guinée Equatoriale,alors que l’Algérie s’est quali-fiée aux dépens de la Gambie(aller 2-1, retour 4-1).

JS KABYLIE

Samy Idrès, nouveau présidentdu club CSA

2012-2016) , en succédantà Mohand Cherif Hannachi,qui a présidé aux destinéesde la JSK pendant prés de20 ans.Dans son message depassage de témoin, MohandChérif Hannachi a félicitéson successeur, en l’assu-rant de son "soutienpermanent et indéfectiblepour la concrétisation del’objectif majeur assigné àson mandat, consistant enla dynamisation de lapratique sportive, à traversla relance des sections quiavaient fait, par le passé,la fierté du club".Joignant le geste à laparole, Hannachi a décidéde remettre à son succes-seur un chèque de 5millions de DA, auquels’ajoutera, a-t-il dit devantles membres de l’AGE,

l’émission, le mois prochain,d’un autre chèque libellé dumême montant que lepremier.Visiblement ému par laconfiance qui lui a été faitepar le président sortant etles membres de l’AGE,S.Idrès a déclaré qu’il " neménagera aucun effort"pour être à la hauteur de lamission qui lui a été dévolue.Pour la concrétisation del’objectif de son mandat,portant sur la réalisationd’un millier de licences (toutes disciplines confon-dues ) , le nouveauprésident a invité "l’en-semble de la famille JSK àl’aider dans la massifica-tion de la pratique sportivevisant à soustraire lemaximum de jeunes desgriffes de l’oisiveté et desfléaux sociaux".

TRANSFERTSIL TROUVE ENFIN UN CLUB

Halliche opte pourAcademica Coimbra

inverse puisqu'il rejoint leclub de Premier League deBlackburn.L'ancien joueur du NAHDretrouve un championnatoù il s'est révélé entre2008 et 2010, au sein dela formation de Nacionalde Madeira. Surtout, ilaura l'occasion d'enfin

jouer régulièrement, lui quin'a disputé que deuxmatchs de championnat endeux ans. Il pourrait débuter dèsdimanche à Rio Ave.Vainqueur de la Coupe duPortugal 2012, l'Académi-ca disputera la Ligue Europacette saison.

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LE FINANCIERLE QUOTIDIEN NATIONAL DE L 'ÉCONOMIE ET DE L ' INFORMATION

lefinancier-dz.com

Dirigeants africains etreprésentants de lacommunauté internationale

se sont recueillis samedi à AddisAbeba devant la dépouille deMeles Zenawi, qualifié de «héros»de son continent, à la veille desfunérailles de l’ancien Premierministre éthiopien décédé après21 ans au pouvoir. «La mort deMeles Zenawi est une grande pertenon seulement pour l’Ethiopie maispour le continent africain, car monami Meles était un homme devision, un partisan du panafricanis-me», a témoigné le présidentbéninois, Thomas Boni Yayi,président en exercice de l’Unionafricaine. «Il faut se souvenir de luicomme d’un héros pour tout letravail remarquable qu’il a accom-pli», a renchéri devant la presse levice-président du Malawi, KhumboKachali. Chefs d’Etat, ministres etdiplomates gravissaient les unsaprès les autres les marches du

Palais national pour s’inclinerdevant le cercueil de M. Meles,devant sa famille tout de noirvêtue, sur une pelouse jonchée deroses blanches. Des photographiesgéantes du dirigeant décédéscandent le chemin jusqu’à sadépouille. Les présidents duSoudan du Sud, Salva Kiir, deDjibouti, Ismail Omar Guelleh, deSomalie, Sharif Cheikh Ahmed,entre autres, se sont inclinésdevant la dépouille de M. Meles,décédé dans un hôpital bruxelloisle 20 août dernier à 57 ans.«Il était un digne combattant de laliberté, pour l’Ethiopie mais aussipour l’Afrique», a estimé le chefd’Etat rwandais Paul Kagame.Les partisans de M. Meles mettenten avant son implication dans ledéveloppement économique enEthiopie, ses efforts pour rétablirun peu de stabilité dans la Cornede l’Afrique et pour faire jouer àl’Afrique un rôle de pointe dans lalutte contre le réchauffementclimatique. Pour les organisationsde défense des droits de l’Homme,en revanche, Meles laisse unhéritage ultra-répressif à son pays.

Son successeur désigné est le vicePremier ministre sortant, Hailema-riam Desalegn, 47 ans, un politi-cien peu connu dont la date del’investiture devant le Parlementn’a pas encore été annoncée.

LE CAS BÉCHIRLE CAS BÉCHIRLE CAS BÉCHIRLE CAS BÉCHIRLE CAS BÉCHIR

A l’issue des premières funéraillesnationales organisées pour undirigeant éthiopien depuis plus de80 ans, la dépouille de MelesZenawi — de religion catholiqueorthodoxe, mais non pratiquant etancien marxiste — reposera auxcôtés de celle de l’empereur HailéSélassié, dans l’église de la Trinité.Parmi les chefs d’Etat attendusdimanche figure Omar el-Béchir,ce qui posera un petit casse-têtediplomatique car le présidentsoudanais est sous le coup demandats d’arrêt de la Cour pénaleinternationale pour sa responsabili-té présumée dans les massacres au

Darfour (ouest du Soudan). Nonsignataire du Traité de Romefondant la CPI, l’Ethiopie n’a pasl’obligation d’arrêter M. Béchir,déjà venu à de nombreusesreprises à Addis Abeba, siège del’Union africaine. «C’est plusimportant de faire la paix auSoudan que de se précipiter pourarrêter (Omar el-Béchir)», a encoredéclaré le mois dernier la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, nouvellement élue à la têtede la Commission de l’Unionafricaine, épousant ainsi la ligneofficielle de l’organisation conti-nentale. Mais les représentantsoccidentaux s’efforceront diman-che de garder leurs distances avecM. Béchir.La France, par exemple, a envoyé àAddis Abeba la ministre déléguéechargée des Français de l’étrangeret de la Francophonie, YaminaBenguigui, mais «sa présence nechange pas la position de laFrance concernant la luttecontre l’impunité» et MmeBenguigui n’aura aucun contactavec le président soudanais, a-t-on souligné au Quai d’Orsay.

ETHIOPIELes dirigeants africains rendenthommage à Meles, un «héros»du continent

ETATS-UNIS

Nouveau recours d’Apple contreles derniers produits de Samsung

Le groupe informati-que américain Applea déposé un nouveau

recours pour violation debrevets aux Etats-Unis con-tre le sud-coréen Samsung,pour y inclure les dernierstéléphones et tablette lan-cés par son rival, selon desdocuments judiciaires. Lenouvelle plainte a été dé-posée vendredi devant letribunal de San José, en Ca-lifornie, qui avait récem-ment jugé Samsung coupa-ble d’avoir délibérémentcopié des éléments del’iPhone et de l’iPad d’Ap-ple, le condamnant à plusd’un milliard de dollarsd’amende. Elle porte sur laviolation de huit brevetsd’Apple, et complète uneplainte précédemment dé-

posée en février et qui vi-sait à l’époque 17 appareilsde Samsung lancés depuisaoût 2011. Le groupe à lapomme en a ajouté 4 à laliste, notamment deux mo-dèles du tout dernier télé-phone Galaxy S3 et la ta-blette informatique GalaxyNote 10.1 lancée mi-aoûtaux Etats-Unis. Apple expli-que dans sa plainte quemalgré la première procé-dure judiciaire, qui a con-duit à la condamnation deson concurrent la semainedernière, «Samsung a con-tinué à inonder le marchéavec des produits copiés».«Samsung a continué à sor-tir de nouveaux produitsviolant (les brevets d’Ap-ple), y compris son actuelengin phare, le Galaxy S3",

accuse-t-il, disant subir«des dommages irrépara-bles». Apple et Samsungs’opposent sur des viola-tions de brevets devant lestribunaux de plusieurs paysdans le monde, avec des ré-sultats jusqu’ici variables. SiApple a remporté une vic-toire importante la semainedernière aux Etats-Unis, il a

été en revanche déboutécette semaine par un tribu-nal japonais, et un juge co-réen a récemment renvoyéles deux groupes dos à dos.La bataille est particulière-ment suivie en raison de l’ef-fervescence actuelle sur lemarché des tablettes infor-matiques et des téléphonesmultimédias.

Les propos rassurants tenus aucoeur de l’été par le présidentde la Banque centrale euro-

péenne Mario Draghi ont permis desoulager les tensions sur les mar-chés, et notamment de permettre àl’Espagne et à l’Italie de financer leurdette à des taux en forte baisse cesdernières semaines. Mais M. Draghiest attendu au tournant par les mar-chés qui réclament des mesures con-crètes. Il n’a pas le droit à l’erreurlors de sa conférence de presse le 6septembre, à l’issue de la prochaineréunion du Comité de politique mo-nétaire de l’institution. Sa décisionde ne pas participer vendredi au sé-minaire des banquiers centraux àJackson Hole aux Etats-Unis a étéinterprétée comme le signe que laBCE se prépare à annoncer un pro-gramme de rachat d’obligations. Enattendant, le ballet diplomatique arepris fin août entre dirigeants desprincipaux pays de la zone euro. Il sepoursuivra ces prochaines semainesavec de multiples rencontres entrela chancelière allemande Angela

Merkel, le président français Fran-çois Hollande, le chef du gouverne-ment italien Mario Monti et son ho-mologue espagnol Mariano Rajoy. LePremier ministre grec Antonis Sama-ras a lancé le mouvement avec unevéritable offensive de charme à Ber-lin et Paris pour rassurer ses créan-ciers, mais aussi demander un délaisupplémentaire de deux ans, jusqu’en2016, pour que la Grèce remplisseses objectifs budgétaires. La déci-sion dépendra des conclusions de latroïka des créanciers d’Athènes (UE,BCE et FMI), qui sera de retour dansla capitale grecque dès les premiersjours de septembre. Le rapport de-vrait être prêt d’ici fin septembre outout début octobre et pourrait êtredébattu lors de la réunion des minis-tres des Finances de l’UE du 8 octo-bre à Luxembourg. Il est peu proba-ble en tout cas qu’il soit prêt pourl’Eurogroupe informel du 14 septem-bre à Nicosie. L’octroi d’une aide aupays hôte, Chypre, pourrait être évo-quée à cette occasion, mais c’estl’Espagne, quatrième économie de

la zone euro en proie à de gravesdifficultés financières, qui devraitaccaparer les discussions. Madrid,à qui ses partenaires ont déjà pro-mis une aide pouvant atteindre 100milliards d’euros pour son secteurbancaire, attend les résultats desaudits qui lui permettront de fixer lemontant dont ont besoin ses ban-ques, sans doute d’ici fin septembre.Mais l’Espagne pourrait être con-trainte dans les prochaines semai-nes à demander un sauvetage finan-cier global car elle doit affronter dèsoctobre des échéances de dette de26 milliards d’euros et venir en aideà ses régions, à commencer par laCatalogne qui a réclamé une aide de5 milliards d’euros au gouvernementcentral. Pour mieux soutenir les paysfragiles de la zone euro, M. Rajoy aplaidé pour la mise en oeuvre rapided’une union bancaire, dont le princi-pe a été approuvé lors du derniersommet européen fin juin. La pre-mière étape de cette union consisteà instaurer un mécanisme unique desupervision bancaire. La Commissioneuropéenne met la dernière main àune proposition qui devrait être pré-sentée le 12 septembre, sans douteà l’occasion du discours de son pré-sident José Manuel Barroso sur l’étatde l’Union. La date du 12 sera cru-ciale pour au moins deux autres rai-sons. La Cour constitutionnelle alle-mande doit se prononcer sur desplaintes visant à empêcher l’entréeen vigueur du futur fonds de secoursde la zone euro, le MES. Selon deséconomistes, sa décision pourraitdécider de la survie ou non de lamonnaie unique, car le MES ne peutvoir le jour s’il est privé de son pre-mier contributeur, l’Allemagne. C’estaussi le 12 septembre que se tien-dront des élections législatives auxPays-Bas, au terme d’une campagnemarquée par les candidats anti-aus-térité. S’ils sont en mesure de gou-verner, cela pourrait changer le rap-port de forces au sein de la zone euroet isoler un peu plus l’Allemagne.

La zone euro s’apprête à affronterune rentrée à hauts risquesLe mois d’août pourrait bien n’avoir été qu’une brève accalmie pour une zone europlus que jamais confrontée au problème de sa survie, et la rentrée s’annonce particu-l ièrement chargée avec une succession de rendez-vous à hauts risques.