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1 SOMMAIRE G Le dattier / Le bécasseau maubèche F p.2, G Interview de Mme Joseline R. F p.3 G Centre Météo de Tuléar / CE1B chez les pompiers F p.4 G GS à la Poste / Fiherenana en crue F p.5 G MS-GS au Crocotruche / Les Mikea F p.6 G Spirnam et Spiruline / CP chez le dentiste F p.7 G SOKAPILA / PS au marché F p.8 G CP à la piscine / La Région du Sud-Ouest F p.9 G Radio Soleil / Blague de Rico F p.10 G Conte : Le rat et le chat / Blagues de Mansour F p.11 G CM2 : Sauvetage du caméléon F p.12 Flaque et Cours d’eau n° 5 (Mars 2011) Le Journal du Collège Etienne de Flacourt – Tuléar -Madagascar ————————————————————————-- Année Solaire 2010-2011 Prix : 1000 ariary EDITORIAL Le FSE et le Journal du Collège sont dans leur deuxième année d’existence. Ce 5ème numéro, comme les précédents, est le fruit de journalistes en herbe et d’animateurs qui œuvrent tous les mercre- dis après-midi, tant en salle informatique que sur le terrain. Ce journal est l’un des nombreux ateliers que le FSE a le plaisir de proposer aux élèves du primai- re et du collège, ainsi qu’aux parents et amis. On peut citer, pêle-mêle, jonglerie, lecture et écriture de contes, aïkido, jardinage, capoeira, poutre et GRS, dessin, pétanque, danse de salon, basket, cuisine et autres, c’est-à-dire des activités artistiques, sporti- ves ou intellectuelles. Tout le monde y trouve le moyen de s’épanouir, de s’essayer à de nouvelles pratiques ou se perfectionner dans d’autres, à son rythme, dans la tolérance et l’entraide. Après des vacances marquées par le passage de la dépression Bingiza qui est venue rafraichir l’at- mosphère brûlante des rues empoussiérées, le collè- ge soigne son look : les arbres seront bientôt taillés, deux espaces botaniques, dédiés aux plantes endé- miques du sud de l’île, aménagés. Un « baobabalire » devrait prendre racine au CDI et certains pensent aménager une ferme, une vraie avec des poules et des canards! Décidément, ce collège n’est pas comme les autres… Les traditionnels carnaval et fête de la musique, mais aussi bientôt la fête de la lecture, seront autant de mo- ments précieux pour vivre “différemment” le collège. A bientôt donc, et bonne lecture. Fabrice ROZIER Des élèves de maternelle et l’autruche de Mangily

Flaque&Cours d'eau n°5collegetulear.fr/fichiers_utiles/college_francais...Phoenix reclinata Jacq, le faux dattier, "kalalo" en sakalava, n'est pas inféodé aux marais maritimes tropi‐

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SOMMAIRE

Le dattier / Le bécasseau maubèche p.2,

Interview de Mme Joseline R. p.3

Centre Météo de Tuléar / CE1B chez les pompiers p.4

GS à la Poste / Fiherenana en crue p.5

MS-GS au Crocotruche / Les Mikea p.6

Spirnam et Spiruline / CP chez le dentiste p.7

SOKAPILA / PS au marché p.8

CP à la piscine / La Région du Sud-Ouest p.9

Radio Soleil / Blague de Rico p.10

Conte : Le rat et le chat / Blagues de Mansour p.11

CM2 : Sauvetage du caméléon p.12

Flaque et Cours d’eau n° 5 (Mars 2011) Le Journal du Collège Etienne de Flacourt –

Tuléar -Madagascar ————————————————————————-- Année Solaire 2010-2011 Prix : 1000 ariary

EDITORIAL

Le FSE et le Journal du Collège sont dans leur deuxième année d’existence. Ce 5ème numéro,

comme les précédents, est le fruit de journalistes en herbe et d’animateurs qui œuvrent tous les mercre-dis après-midi, tant en salle informatique que sur

le terrain. Ce journal est l’un des nombreux ateliers que le

FSE a le plaisir de proposer aux élèves du primai-re et du collège, ainsi qu’aux parents et amis. On

peut citer, pêle-mêle, jonglerie, lecture et écriture de contes, aïkido, jardinage, capoeira, poutre et GRS, dessin, pétanque, danse de salon, basket, cuisine et autres, c’est-à-dire des activités artistiques, sporti-

ves ou intellectuelles. Tout le monde y trouve le moyen de s’épanouir, de s’essayer à de nouvelles pratiques ou se perfectionner dans d’autres, à son

rythme, dans la tolérance et l’entraide.

Après des vacances marquées par le passage de la dépression Bingiza qui est venue rafraichir l’at-

mosphère brûlante des rues empoussiérées, le collè-ge soigne son look : les arbres seront bientôt taillés, deux espaces botaniques, dédiés aux plantes endé-

miques du sud de l’île, aménagés.

Un « baobabalire » devrait prendre racine au CDI et certains pensent aménager une ferme, une

vraie avec des poules et des canards!

Décidément, ce collège n’est pas comme les autres…

Les traditionnels carnaval et fête de la musique, mais aussi bientôt la fête de la lecture, seront autant de mo-ments précieux pour vivre “différemment” le collège.

A bientôt donc, et bonne lecture.

                                                                Fabrice ROZIER

Des élèves de maternelle et l’autruche de Mangily

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Savez- vous….______________________________________________________ Le dattier (palmier-dattier)

Le dattier a été introduit dans la région côtière du sud‐ouest et du sud‐est de Madagascar, dans les régions de Tuléar et  de Fort‐dauphin, pour contribuer à la mise en valeur de ce secteur à climat semi‐aride .  • Le dattier est une espèce héliophile. Il est cultivé dans les régions à forte luminosité. Les deux récoltes d’un dattier représentent une valeur marchande équivalente à 100/150 kg de sorgho en Afrique.  • En moyenne plus de 5 millions de tonnes de dattes sont récoltées dans le monde chaque année. L’Égypte en  est 

le plus gros producteur.     Phoenix reclinata Jacq, le faux dattier, "kalalo" en sakalava, n'est pas inféodé aux marais maritimes tropi‐caux puisqu'on trouve ce petit palmier (7 mètres maximum) dans certaines forêts rivulaires continentales. Sur les littoraux, en arrière des mangroves, il est commun à la limite de la terre ferme en Afrique tropicale, à Madagascar (Menabe), en Floride, à Cuba et dans le Yucatan.  Ses dattes sont comestibles. On les trouve en ce moment sur le marché à Tuléar. Sa sève sucrée, fermentée, peut constituer une boisson. Les racines servent en pharmaco‐pée à soigner les maux intestinaux. 

Prisca et Julie 3ème

_____________________________________________________

Le Bécasseau maubèche (Calidris canutus) est un oiseau migrateur, un gros limicole qui ap-partient à la famille des Scolopacidae. Il me-sure 23 à 25 cm et possède un bec court, droit et noir. Il est recouvert de plumes gri-ses en hiver. Il habite dans les régions froides et tem-pérées mais fréquente surtout les plages et les littoraux. Il construit son nid sur un sol rocailleux. En hiver, les bécasseaux se regrou-pent et volent ensemble. Le bécasseau maubèche se nourrit des œufs

d’une limule pour avoir de la force pour voler. L’homme s’est aperçu qu’en surpêchant la limule dans la baie du Delaware notamment, il met en danger d’extinction le becasseau maubèche.

Elodie 3ème

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IntervieW de Mme Joseline

RAZAFIMAHATRATRA, Présidente de l’Association

Soroptimist International Comment êtes-vous devenue présidente de votre association? Tout d’abord il faut avoir au moins 5ans de vie Sorop-timist pour être Présidente, et on est présidente après une élection. Le mandat dure 2 ans. Qu’est-ce qu ‘un Soroptimist ? Le Soroptimist, dont le nom n'a rien à voir avec l'optimisme mais signifie "le meilleur pour les fem-mes", est un club service dont le recrute-ment est féminin. Ce nom a pour origine l'expression « sorores ad optimum » : « sœurs pour le meilleur », qui s'est traduite chez les soroptimistes anglo-saxonnes par « le meilleur pour les femmes » (The best for Women).Ses trois piliers sont la sen-sibilisation du public, la défense de cau-ses et l'action.

Quel est votre programme durant votre mandat ? Notre Club initie et/ou soutient des pro-jets qui visent à améliorer la vie des jeu-nes filles et des femmes . Cela va de la sécurisation de l’eau potable à l’aide à la fourniture du minimum nécessaire pour la vie.

Quels sont les objectifs de cette association ? COMPRENDRE, DEFENDRE ET ENTREPREN-DRE. Le Soroptimist a pour mission d'améliorer la vie des femmes et des filles, dans les communautés locales et dans le monde : aider les femmes en leur donnant les ressources dont elles ont besoin pour améliorer leur éducation, les compétences et les perspectives d'em-ploi. Quelles sont les actions déjà faites? Nous avons construit des puits : dans les fokontany de Mangabe et d’Andabizy, au CEG Centre, à L’EPP Tanambao Morafeno, Deux bornes fontaines de sour-ce JIRAMA à Antoby et à Ankiembe Bas. Donation de vivres pour les enfants malnutris chez les sœurs Belelemboka et réparation des appareils ortho-pédiques chez les handicapés Sanfily. Livrets de caisse d’épargne pour les bébés nés le 08 mars.

Des tables et bancs pour le CEG centre. Bourses d’études pour des jeunes filles. Comment faites-vous pour assumer cette double res-ponsabilité d’enseignante et de présidente? Tout d’abord j’aime ces deux choses: enseigner et aider les autres. Il faut alors de la volonté, de la persé-vérance et de l’amour et également savoir gérer son temps. Je suis une femme dynamique et je n’aime pas rester sans rien faire. Quelles classes enseignez-vous au collège et quelle matière? J’enseigne la Technologie de la 6ème jusqu’en 3ème et les Maths en 6ème B.

Quels sont vos loisirs ? Le sport (basket, jogging, football), regarder la télé et lire . Quel est votre plat préféré ? Poulet avec du gingembre ( ron’akoho) avec du rou-gail de tomates. Quel est votre chant préféré ? Pas vraiment un chant particulier, mais des chants des années 60, soit malgaches, soit français et même an-glais. Emblème Les couleurs du Soroptimist International sont le bleu et le jaune. L'emblème représente une femme en bus-te, les bras levés en un geste de liberté, montrant qu'elle assume ses responsabilités. Elle est entourée de feuilles de chêne représentant la force de l'organisation et de feuilles de laurier symbo-lisant la victoire, l'effort et la réussite.

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_______________________________ Trajectoire de Bingiza

A Tuléar, le centre météorologique à été créé dans les années 1940. Il se situe près de l’aéroport. Le chef de service s’appelle Mr Nassor et le chef de centre est Mr Radimarson. 8 personnes y travaillent, dont 4 pour l’ob-servation, des chauffeurs et des gardiens. Le centre fonc-tionne 24h sur 24. L’aéroport de Tuléar est en association avec ce centre météo. D’ailleurs à chaque atterrissage d’avion, les passagers reçoivent des informations qui proviennent de ce centre. Il y a 24 stations synoptiques à Madagascar. Toutes les 3h elles font des prévisions en même temps, comme tous les centres météo du monde entier. Elles envoient directement

les données à Tananarive et aux centres régionaux: Mauri-ce, Les Comores, Les Seychelles, La Réunion. La station de Tuléar dispose de trois départements: l’observation, la télécommunication, le traitement et les analyse des données. Elle manque de matériel pour les prévisions. Notre petite équipe du journal a eu droit à une visite et à des explica-tions sur les instruments météorologiques: différents types de thermomètres, évapomètre, héliographe, pluviomètre, anémomètre et autres. Le temps actuel (janvier-février) à Tuléar est du à la proximité de la zone de convergence intertropicale (ZCIT)

qui est décalée vers le sud, au lieu d’être au large de Diego-Suarez. Cette zone s’explique par la rencontre de masses d’air chaudes et humides venant des nord tropiques, entraînant la formation de systèmes nuageux qui provoquent beaucoup de précipitations. Cette année, le cyclone qui est passé à Madagascar s’appelle BINGIZA, deuxième nom de la liste qui désigne les cyclones dans le sud-ouest de l’Océan Indien. Ce cyclone tropical a traversé l’île d’est en ouest pour repartir vers l’est (voir sa trajectoire ci-contre). Il a occasionné bien des dégâts. Le bilan des victimes dans le nord-est est de 6 morts et 15 000 sinistrés. Liste des noms pour désigner les cyclones dans le bassin du sud-ouest de l’Océan Indien pour la saison cyclonique 2010-2011: 1)Abele; 2)Bingiza; 3)Cherono; 4)Dalilou; 5)Elvire; 6)Francis; 7)Giladi; 8)Haingo; 9)Igor; 10) Jani; 11)Khabonina; 12)Lumbo; 13)Maina; 14)Naledi; 15)Onani; 16)Paulette;17)Qiloane; 18)Rafaël;19)Stella; 20)Tari; 21)Unjaty; 22)Vita; 23)Willy; 24)Ximene; 25)Yasmine; 26)Zama.

Lise 3ème _______________________________

 

 La classe de CE1B raconte : « Le jeudi 2 décembre 2010, nous sommes allés  visiter la caserne des pompiers avec les CE1A et  les CP. La caserne de Tuléar existe depuis 1949. Quinze personnes y travaillent comme pompiers. Le numéro de téléphone des pompiers est :  

                                          94 420 00 

Le feu le plus fort à Tuléar était l’incendie de Tiko  en 2009. 

A la caserne des pompiers, il y a deux camions,  un gros et un petit mais les pompiers s’occupent 

aussi des personnes qui ont un accident ou qui sont  évanouies. Les pompiers ont aussi du matériel mé‐

dical et une ambulance. »  

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Les élèves de Grande Section , à la Poste de Tuléar

Au mois de Janvier, Nous souhaitons une bonne année

à tous ceux qu’on aime.

Nous avons fabriqué et écrit des cartes de vœux

et nous sommes allés les poster.

Nous avons visité la poste ==>

<== et le marché aux coquillages

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

Le lundi 31 janvier, de grosses pluies s’abattent sur Tuléar. Beaucoup s’inquiètent des inondations possibles. On se demande également si le fleuve Fiherenana restera sagement dans son lit. Deux « pompiers volontaires » du collège, MM. Guy IZOUNGOU et Gilbert POSE se rendent près du pont de Belalanda qui enjambe le fleuve sur la RN 9 menant à Ifaty. Après maintes observations et prises de vue, ces experts ont considéré que le fleuve ne présentait pas de danger pour la population de Tuléar. Les collégiens, après un après-midi de liberté, pouvaient reprendre leurs cours le lendemain matin sans danger, les conditions atmosphériques s’améliorant. On se méfie du Fiherenana, cours d’eau très fantasque qui vient du massif de l’Isalo et dont les sources se situent vers 1100 m d’altitude. Il est le plus grand fleuve malgache dont le cours se trouve inté-gralement dans la zone sédimentaire, drainant un bassin hydrographique d’environ 7 000 Km² . Ce fleuve débouche dans la plaine de Tuléar où il a construit un petit delta. Les eaux du fleuve ne par-viennent à la mer qu’à l’occasion des fortes crues et pour peu de temps. Lors du cyclone Angèle, en dé-cembre 1978, l’onde de crue coulait au-dessus du parapet, au pont de Belalanda, pour un débit évalué à 10 000 mètres-cubes par seconde. Le régime du Fiherenana se rapproche de ceux des cours d’eau sahéliens, avec une extrême concentra-tion des écoulements sur un faible nombre de jours, une dégradation hydrographique à l’aval des bas-sins et une brutalité des crues.

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SORTIE AU CROCOTRUCHE MANGILY MS/GS

Jeudi 13 janvier 2011

L’autruche mange des papayes. Elle boit 5 litres d’eau par jour.

Son corps est recouvert de plumes.

Les douze crocodiles mangent 25 kilos de  viande par jour.  

Leurs corps sont recouverts  d’écailles  rugueuses. 

Le boa mange des souris et des rats. Il était dans un vivarium. Son corps est aussi recouvert d’écailles. Les poules d’eau mangent des graines. Leurs corps sont recouverts de plumes noires et leurs pattes sont rouges.

Les élèves de la MS/GS

Les Mikea sont des

gens de la forêt sèche se trouvant entre Toliara et Morombe. Ici, sur sol sablon-

neux pousse une végétation spéciale qui résiste à la sècheresse. Par conséquent, les

Mikea vivent dans un environnement hostile. Beaucoup de choses ont été dites sur eux.

On les a qualifiés de personnages mystérieux, capables de se rendre invisibles.

Dans ce milieu forestier, les Mikea chassent des

hérissons (trandraka), recueillent du miel, bêchent et déterrent des racines de ovy ala.

Les produits de la cueillette et de la chasse sont exposés au bord du chemin, sans surveillance.

Les passants les prennent et y déposent en échange du manioc, du riz ou des pois du Cap.

Les Mikea pratiquent aussi la culture du maïs . Dans la manière de vivre des Mikea, on remarque une entière connivence entre eux et le milieu dans lequel ils vivent. Pour avoir du feu, les Mikea utilisent le silex ou encore ce procédé qui consiste à frotter des bouses sèches. Dans cet univers hostile, l’eau n’existe pratiquement pas, surtout en saison sèche. Pour y remédier, les Mikea se servent de la racine du baiboho. Ils la frottent au dessus d’un récipient pour en recueillir un suc qui servira d’eau pour la communauté. Les Mikea utilisent des nattes rudimentaires. Ils ont juste de quoi se protéger du soleil et de la fraîcheur de la nuit. Ils ne disposent que de campements, car la plupart d’entre eux sont des nomades.

Bruno CM2A

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L’équipe journal du collège est allée visiter la SPIRNAM qui se trouve à Ankilimarovahatse. La Direction et la gérance sont assurées par Monsieur J. JACOB, assisté d’un adjoint, Mon-sieur LOUIS LARRY.

À Tuléar, le personnel est composé de 12 person-nes, A l’extérieur, il y a 5 agents dépositaires, 1 représentant et 2 assistants. Spirnam exploite la Spiruline depuis 2004 au niveau des bassins le long du littoral entre Anko-rongo et Ambolimailika.. La spiruline appelée communément << algues bleues >>, n’est pas une algue mais une cyanobacté-rie cultivée naturellement dans des bassins d’eaux saumâtres carbonatées avec un fort ensoleillement et une température d’eau supérieure à 26°. Elle peut aussi se cultiver de

façon artificielle dans des bassins avec des produits chimiques. Il y a une grande exploitation de spiruline dans les pays en voie de développement. La production mondiale est d’environ 2500 tonnes et Spirnam produit environ 1 tonne.

La consommation de spiruline réduit le taux de mortalité, la malnutrition ou les maladies. C’ est l’aliment le plus complet que l’on puisse trou-ver dans la nature, que ce soit parmi les produc-tions végétales ou animales. Elle est en vente en pharmacie, en poudre ou en gélule. Pour la consom-mer, il est conseillé de la mélanger à un aliment comme le yaourt. La spiruline est un complément nutritionnel à hau-te valeur protéino-vitaminique, pour tous, à tout âge et en toutes circonstances de la vie. A consommer sans modération?

Sabrina 3ème @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

  

 Jeudi 20 janvier 2011, nous sommes allés chez le 

dentiste. Il a un cabinet dentaire.  Nous avons attendu dans la salle d’attente. 

Il nous a appris à nous brosser les dents, et com‐ment les protéger de la carie pour ne pas avoir mal. « On doit se brosser les dents du ROUGE VERS LE BLANC » (de la gencive aux dents) ». Le dentiste a examiné toutes nos dents !! 

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Les élèves de l’option IDD (Itinéraires de Découvertes) de 4è se sont rendus au siège de l’association SOKAPILA, dans les locaux de la DREN (Direction Régionale de l’Education Nationale) à la fin du

1er trimestre. SOKAPILA vient de deux noms malgaches : sokake et kapila. Ce sont deux noms d’espèces de tortues terres-tres que l’on ne trouve que dans la région du sud-ouest de Madagascar. SOKAPILA est une association créée en 2003 par des étrangers pour protéger les sokake et les kapila. Sokake est « la tortue radiée ». Elle mesure entre 30 et 50 cm et pèse 15 kg maximum. Kapila, « la tortue arai-gnée » mesure entre 10 et 15 cm et ne pèse pas plus d’un kg. Les tortues sont herbivores et ne pondent que deux fois par an, dont un seul œuf par ponte. L’association SOKAPILA a pour objectifs trois volets : l’éducation à l’environnement, la sensibilisation à l’environnement et la formation professionnelle à l’envi-ronnement. 1- L’éducation et la formation à l’environnement: Un cycle court de 2 mois ayant pour thème l’école de la tortue et l’école de la forêt est mis en place pour les

enfants Des sorties en nature sont organisées à Mangily

avec les écoles primaires privées ou publiques, où SOKA-PILA fait visiter le Village des tortues. A Ambondrolava, l’association se fait aider par l’ONG Honko pour emmener les élèves dans la mangrove. Hon-ko explique aussi ce que l’on trouve dans l’eau. On mon-tre également aux élèves tous les mercredi ce que c’est que le réchauffement climatique, la déforestation … Le cycle long dure un an. Une phase théorique est organi-sée avec les instituteurs de 4 établissements. Ceux-ci font une formation de 3mois dans le domaine des jardins pota-gers. Le kit MAD’ERE (deuxième photo) permet de mieux apporter les explications, surtout lors des déplace-ments. Sokapila donne aussi des informations à des ONG 2-La sensibilisation à l’environnement du grand pu-blic Sokapila sensibilise soit avant Noël soit après. On l’appel-le « le Noël de Tortuléar ». C’est une animation de 3 jours dans les quartiers de Tuléar pour les enfants défavorisés. A la fin de l’animation, Sokapila partage des lots qui sont offerts par leurs partenaires. Il ont aussi une animation « exposition » , par exemple lors de la journée mondiale du tourisme, de la journée de l’environnement, de la jour-née mondiale du refus et de la misère.

ALexias et Chabar, 4è

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La Petite Section au marché

Mercredi 09 février 2011 

«  On est  allé  au marché en bus  avec  les mamans 

d’Antonio, Viviane, Laurence et Christelle. 

On  a  vu :  des  salades,  des  poivrons,  des  tomates, 

des  citrons,  des  ananas,  des  bananes,  des  raisins, 

des  pommes  de  terre,  des  pommes,  des  carottes, 

de la viande, des poules, des poissons, des concom‐

bres, des courgettes, des poireaux, du pain. 

Au magasin, on a vu : des confitures, des  jus de to‐

mate, du lait, des jouets. 

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La classe de CP à la piscine  Tous les jeudis matin, nous allons à la piscine. Il y a trois groupes de niveau : les baleines, les  perroquets et les dauphins. 

Nous avons beaucoup moins peur : maintenant tout le monde arrive à mettre sa tête sous l’eau et à  traverser le grand bain tout seul !!!. Quelle joie !!! Nous attendons jeudi prochain avec impatience !! ##############################################

LA REGION DU SUD-UEST (ATSIMO ANDREFANA)

La région a été lancée en 2001 et mise en place en 2008, au temps du président Ravalo-manana. Le chef de région du Sud-Ouest est M. Dimby Benaria François. Il y a 22 régions à Madagascar, dont la région Atsimo Andrefana. Sa superficie est 66 236 Km² pour 1 487 520 d’habitants. La région du Sud-Ouest comprend 9 districts : Toliara I, Toliara II, Sakaraha, Morombe, Ankazoabo Sud, Benenitra, Beroroha, Betioky Sud, Ampanihy Ouest. D’autre part, on y trouve 105 communes. Le chef de région est responsable de la bon-ne marche du développement dans tous les domaines. Étant le premier responsable, il coordonne toutes les activités au sein de la région : la santé, l’éducation, l’environnement, les forêts, l’eau… Il représente le gouverne-ment au sein de la région Sud-Ouest. Toutes les correspondances sont sous le contrôle du

chef de région. On distingue 4 directions à la région : le se-crétariat général (contrôle et répartit tous les courriers), l’administration territoriale (affaires administratives), le développement régional (projets de développement), le di-recteur du cabinet (affaires sociales et poli-tiques). Les changements envisagés pour la IVeme République sont: ¤ Retour aux 6 provinces ¤ Changement vers la décentralisation effec-tive : - Transfert des compétences ad-ministratives. - Transfert des compétences fi-nancières. Le reste n’aurait pas de changement. Une nouvelle institution est créée : la CENI (Commission Électorale Nationale Indépen-dante). Son rôle est d’organiser toutes les

élections à Madagascar et de superviser les commissions électorales au niveau des ré-gions, des districts et des communes. Les problèmes souvent rencontrés se posent particulièrement au niveau financier. Par exemple, lors d’une inondation à Mahavatse, il a fallu faire appel à l’autorité centrale à Ta-nanarive pour avoir de l’aide. Il en est de mê-me pour creuser un canal d’irrigation et prendre la décision de mettre 40000 hecta-res en rizière en 2012. La région voudrait avoir son propre budget et pouvoir le gérer sans l’intervention de l’autorité centrale à Tananarive.

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Boulevard du Quai,

au bord de la mer Tuléar Centre, Madagascar

BP 602 [email protected]

La radio soleil a été créée le 28 juin 1996. Mr ZA-FERA Gilbert est le PDG et le propriétaire, plus connu sous le nom de Gilot. Mme. Pheltinne est l’animatrice Il y a un comptable et 3 personnes sont au studio, dont 2 animateurs et 1 technicien. Mais ils ne res-tent pas sur un poste fixe; ils travaillent en rota-tion et en équipe.

C’est une radio musicale et culturelle, mais aussi avec des émissions religieuses. On fait des émissions enregistrées avec le logiciel DRS. Tout le programme à faire passer à la radio est déjà préparé dans ce logiciel. Puis il est en-voyé dans la table de mixage par des lecteurs pour la prise de son et pour le montage. Il est en-suite passé à la radio par une antenne sur un pylô-ne d’environ 18 mètres. Sans antenne, la radio est accessible sur seulement 50 km. e matin, les animateurs commencent à 5h pour préparer le programme de la journée. Ils termi-nent à 12h et l’après-midi, ils travaillent de 15h à 18h. Puis c’est le logiciel qui continue le travail. Auparavant, on utilisait beaucoup de matériels. Mais de nos jours, le travail est simplifié par les ordinateurs, les disques durs et les logiciels. Par contre, les inconvénients sont les coupures d’électricité.

Cela pose beaucoup de problème au niveau du logi-ciel utilisé parce que tout s’arrête. Des problèmes se posent aussi pour les reportages, car on ne peut pas souvent se déplacer par manque de per-sonnel. Pour être technicien, il faut un Bac + 2. Et pour être animatrice, Mme Pheltinne a fait une forma-tion en communication de 3 mois puis elle a com-mencé à travailler. Mais il y a aussi un travail d’in-formatique. A la radio, une publicité doit durer 30 secondes. Dans la journée, il y en a environ 6, mais tout dé-pend des auditeurs. Il y a quelques émissions où les auditeurs peuvent participer par un jeu télé-phonique. Les artistes peuvent également passer en direct. La langue utilisée est le malgache, puis elle est traduite en français. Il y a aussi une radio soleil à Mananjary. A Tuléar, il existe environ 7 radios.

Lise et Prisca, 3ème %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

  

Un lundi le maître demande à toute la classe : - Tout le monde a fini le devoir de maths ?

Rico dit : - Moi monsieur, je n’ai pas fait mon devoir. Le maître lui dit : - Tu le fais chez toi.

- Mais…dit Rico. Je ne sais pas le faire.

A cette réponse, le maître se fâche. - Bien, tu demandes à tes proches de t’aider. Le soir Rico demande à sa tante :

- Tante, combien font 105 - 40 ? Sa tante lui dit : - Je suis malade. Et Rico écrit dans son cahier la réponse. Rico demande à son oncle :

- Tonton, combien font 45 + 158 ? Son oncle dit en téléphonant : - Toi qui es fort, fais du sport.

Le lendemain, le maître lui dit d’aller au tableau pour écrire les réponses et il écrit :

105 - 40 = je suis malade et 45 + 158 = toi qui es fort, fais du sport. Le maître a mis 0 sur son bulletin.

Laura CM1A

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LE RAT ET LE CHAT L’amitié du chat et du rat était, dit-on, sincère. Le chat ne mangeait pas de souris, de même que maintenant l’homme ne mange pas de chien, sans trop savoir pourquoi. Un jour, le rat dit au chat: « Mon ami, j’aime jouer avec le feu; je connais les mots magiques pour rendre la flamme peu chaude et inoffensive. » - Comment cela? s’enquit l’autre. - Écoute, c’est très simple, répondit le rat. Mets-moi dans un tas de bois et mets le feu dessus; tu verras que je sortirai sain et sauf. Veux-tu me mettre à l’épreuve? - Oui, dit le chat. - Écoute, tu verras comment je déplace les pattes; comment je remue la queue; comment je fais danser les moustaches, mouvoir les narines, rouler les yeux. - Oui, dit le chat. - Écoute, il faut que tu sois bien attentif. Vois bien comment je gratte la terre, comment je ris. Écoute, il faut te souvenir que tu dois chanter le « Rano, Rano »(1) toutes les fois que la flamme se fait sentir. - Oui, dit le chat. Alors le rat s’enfonça dans le tas de brindilles. Ce n’est par bien serré, déclara-t-il , quand il fut in-visible. « Il faut ajouter deux ou trois gros mor-ceaux » . - Ah ! Le diable, il va s’écraser, se dit le chat. Il mit pourtant les deux morceaux de bois. - Ce n’est pas suffisant, ajouta le rat, car j’aperçois encore le soleil. Mets-en un peu plus. - Ah! Le diable, il va être écrasé, se dit encore le chat. Il ajouta quatre gros morceaux. Et puis, il dit « Alors ça y est mon vieux… ? » Le rat répondit: « vas-y, n’aie pas peur ». Il avait gagné le temps nécessaire pour se creuser un trou. Le feu brûle, le rat est dans son trou, lançant parfois son magique « Rano, Rano . » J’ entends encore sa voix et son chant, se dit le chat. « Es-tu encore en vie, mon vieux? N’étouffes- tu donc jamais? » - Rano, Rano, lança le rat. Quand tout fut éteint, le rat sortit. Tu vois, dit-il au chat, je n’ai rien senti. Veux-tu essayer dans l’au-tre tas? - « Oui, mon vieux », répondit le chat. « Il est dans les branches. » Le rat allume le feu. Le chat dit: « Rano, Rano »,la flamme a fait sauter ses mousta-ches, elle a arraché les poils du dos. « Ahan! » se dit-il. La flamme brûle maintenant les oreilles. « Ayé! » fit-il. D’un bond, il saute hors du feu. Et le voilà sauvé. Le rat dit: « Il est temps que je dé-campe ». Et il s’en alla se cacher. Le chat a poursui-vi le rat .

C’est depuis ce temps-là que les chats et les rats se font toujours la guerre. (1) Rano, Rano !: de l’eau, de l’eau.

RABEARISON

(Contes et Légendes de Madagascar)

Laura et Karen CM1

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Une dame se présente chez le pharmacien. - "Bonjour monsieur! Je voudrais de l'acide acétylsalicyli-

que, SVP !" - "Vous voulez dire de l'aspirine ?"

- "Ha ! Oui, c'est cela... je ne me souvenais plus du nom."

********************************************** Une dame dit à un oculiste : - Docteur, ma vue baisse. - Ah ! Fait l'oculiste, et que faites-vous dans la vie ? - Justement, je suis voyante §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Nicolas demande à un copain : - Qu'est-ce que ça veut dire : I don't know ?

Et l'autre répond : - Je ne sais pas !

********************************************* C'est une jolie petite antenne de T.V. qui est tombée amoureuse d'un paratonnerre. Elle murmure : "Dis, tu y crois toi, au coup de foudre ?" §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Un homme pêche en zone interdite. Un gendarme l'inter-

pelle : - Savez-vous qu'il est interdit de pêcher ?

- Mais, je ne pêche pas : j'apprends à nager à mon asticot !

******************************************* Un savant fait travailler une puce. Il lui dit : - Saute ! La puce saute. Il lui coupe les pattes et dit : - Saute ! La puce ne saute pas, alors le savant note sur son carnet, "Lorsqu'on coupe les pattes d'une puce, elle devient sour-de." §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Une superbe jeune femme promène ses deux chiens dans un bois quand elle croise un petit enfant :

- Bonjour Madame. - Bonjour, tu veux caresser mes saint-bernard ?

- Oh oui madame, mais je ne m'appelle pas Bernard !

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Sauvetage du caméléon par la classe de CM2    Elève 1 : « Il y a avait un caméléon sur  le toit des CE2B;  il était en dan‐ger. Un martin  l’a attaqué avec ses griffes. Monsieur Demaine l’a sauvé avec une échelle. Madame GATEAU Séverine  l’a pris en photo pour le journal du FSE. Monsieur Fabrice l’a laissé en vie car il veut vivre seul. Le caméléon est parti… »  Elève 4 : « On a vu un caméléon sur  le toit. On a appelé Madame la Di‐rectrice. Il y a un oiseau qui l’a attaqué. Monsieur Fabrice était là aussi. 

Ensuite  la  Directrice  a appelé  Monsieur  De‐maine  pour  sauver  le caméléon.  Monsieur Demaine a pris une échelle et un bâton et…lui sauva la vie. Les élèves voulaient  le mettre dans  le vivarium de  la classe des CM2, mais Monsieur  Fabrice n’a pas  voulu,.  Il  a  remis  le  caméléon dans  l’arbre  et  a chanté « Vive les  caméléons LIBRES » »   Texte Chabir : 

 « Un caméléon était dans l’arbre de « Nime » et il est tombé sur le toit. Un oiseau voulait l’abattre !!!! Le caméléon voulait attraper une feuille de « Nime » mais il n’y  arrivait pas. Tous les enfants regardent le pauvre caméléon. Monsieur Melard a appelé Monsieur Demaine pour prendre le  caméléon  et Nazir a dit de le mettre dans notre classe.  Monsieur Demaine est arrivé avec un « long escalier », a pris le  caméléon et l’a donné à Monsieur Fabrice qui l’a laissé partir dans un autre arbre .»