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1 Flaque et Cours d’eau n° 15 (Mai 2012) Le Journal du Collège Etienne de Flacourt – Tuléar -Madagascar (www.collegetulear.fr) ———————————————————————-- Année Scolaire 2011-2012 Prix : 1000 Ariary EDITORIAL Expo Sciences au CFT de Tuléar : p. 2 et 3 Expo Sciences au CFT : p.2 et 3 Station météo au Collège : p.4 Télécommunication chez TELMA : p.4 Aviation Sans Frontières à Tuléar : p.5 Petit quiz en sciences : p.5 Alpha Service Technology : p.6 Energie solaire et ADES : p.6 L’effet de serre / L’empreinte écologique : p.7 Le lambahoany, une culture vivante : p.8 Poème malgache traduit : p.9 Conte : Rakoto et la poudre magique : p.9 Club lecture : p.10 Minos MAHAROANAT, agent au Collège : p.10 Formation au PSC1 en 3ème : p. 11 Devinettes et charades : p.11 Carnaval 2012 : p.12 C ’est un grand honneur pour moi d’écrire l’édi- torial de ce « Flaque et Cours d’eau » N° 15. Il faut dire que ce numéro est placé sous le signe des sciences… Alors forcément ! Nous avons pu voir l’intérêt pour les sciences de tous les élèves, petits et grands, lors de la manifesta- tion « Expo Sciences ». Ce fut un grand moment d’échange entre les enfants, de la maternelle, du pri- maire et même du secondaire. Le mot science vient du latin « scienta » qui signifie « connaissance ». Toute démarche scientifique com- mence par l’observation, l’expérimentation, puis on créé des modèles pour comprendre, des lois pour inter- préter… On observe un phénomène, parfois surpre- nant, mais bien souvent banal et on se pose la question « pourquoi ? » Les sciences sont l’essence même de notre vie : com- prendre le monde autour de soi. Alors les enfants, petits et grands, continuez à être curieux, observez ce qu’il y a autour de vous, le ciel, les étoiles… et continuez à vous poser des questions, et surtout faites marcher votre imagination ! Pour terminer, sachez que beaucoup d’anciens élèves du Collège français de Tuléar sont maintenant d e brillants scientifiques : ingénieurs, biologistes, pharmaciens… alors pourquoi pas vous ? Carole VEZO, Professeure de Sciences physiques SOMMAIRE

Flaque et Cours d'eau N° 15 Mai 2012 - collegetulear.fr · rentes façons de faire des bulles / Coule ou flotte ? / La pêche à la ligne / Trans- ... STATION METEOROLOGIQUE AU COLLEGE

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Flaque et Cours d’eau n° 15 (Mai 2012) Le Journal du Collège Etienne de Flacourt –

Tuléar -Madagascar (www.collegetulear.fr) ———————————————————————--

Année Scolaire 2011-2012 Prix : 1000 Ariary

EDITORIAL

Expo Sciences au CFT de Tuléar : p. 2 et 3

∗ Expo Sciences au CFT : p.2 et 3 ∗ Station météo au Collège : p.4 ∗ Télécommunication chez TELMA : p.4 ∗ Aviation Sans Frontières à Tuléar : p.5 ∗ Petit quiz en sciences : p.5 ∗ Alpha Service Technology : p.6 ∗ Energie solaire et ADES : p.6 ∗ L’effet de serre / L’empreinte écologique : p.7 ∗ Le lambahoany, une culture vivante : p.8 ∗ Poème malgache traduit : p.9 ∗ Conte : Rakoto et la poudre magique : p.9 ∗ Club lecture : p.10 ∗ Minos MAHAROANAT, agent au Collège : p.10 ∗ Formation au PSC1 en 3ème : p. 11 ∗ Devinettes et charades : p.11 ∗ Carnaval 2012 : p.12

C ’est un grand honneur pour moi d’écrire l’édi-torial de ce « Flaque et Cours d’eau » N° 15. Il faut dire que ce numéro est placé sous le signe des sciences… Alors forcément !

Nous avons pu voir l’intérêt pour les sciences de tous les élèves, petits et grands, lors de la manifesta-tion « Expo Sciences ». Ce fut un grand moment d’échange entre les enfants, de la maternelle, du pri-maire et même du secondaire. Le mot science vient du latin « scienta » qui signifie « connaissance ». Toute démarche scientifique com-mence par l’observation, l’expérimentation, puis on créé des modèles pour comprendre, des lois pour inter-préter… On observe un phénomène, parfois surpre-nant, mais bien souvent banal et on se pose la question « pourquoi ? » Les sciences sont l’essence même de notre vie : com-prendre le monde autour de soi. Alors les enfants, petits et grands, continuez à être curieux, observez ce qu’il y a autour de vous, le ciel, les étoiles… et continuez à vous poser des questions, et surtout faites marcher votre imagination ! Pour terminer, sachez que beaucoup d’anciens élèves du Collège français de Tuléar sont maintenant d e brillants scientifiques : ingénieurs, biologistes, pharmaciens… alors pourquoi pas vous ? Carole VEZO, Professeure de Sciences physiques

SOMMAIRE

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Sciences et technologies….__________________ EXPO SCIENCES AU CFT (maternelle, primaire, 6ème et 5ème)

Mise au point des expériences avant le jour J (5ème)

Le glaçon qui mord à l’hameçon (5ème) L’ascenseur à cailloux et la pièce mouillée (5ème)

L ’Expo Sciences s’est déroulée le 6 avril 2012 au Collège Etienne-de-Flacourt et a concerné tous les élèves de maternelle, du primaire et du secondaire (6ème et 5ème) . Chaque classe a présenté deux à quatre projets à caractère scientifique ou tech-nique réalisés sur le temps scolaire avec le soutien de leurs professeurs. La manifestation s’est présentée sous forme d’ateliers animés par les élèves qui montrent, qui manipulent et qui expli-quent aux autres élèves. Les enfants, répar-tis en équipes, ont été invités à visiter tous les ateliers scientifiques, à échanger avec les animateurs et ainsi confronter leurs points de vue sur la science.

L’Expo Sciences a pour objectif d’assurer une meilleure diffusion de la culture scientifique, de sensibiliser les enfants et les jeunes aux questions scientifiques et

de susciter l’intérêt du public pour la science. Elle a notamment pour ambition de vulgariser la démarche scientifique. Dans la cour de l’école maternelle, les élèves de la PS au CE1 ont participé à dix ateliers scientifiques intitulés : Diffé-rentes façons de faire des bulles / Coule ou flotte ? / La pêche à la ligne / Trans-vasements / Dessins animés / Toupie pour mélanger les couleurs / Déplace-ment d’une voiture / Illusion d’optique / Batterie de bouteilles d’eau / Verres mu-sicaux. - Au niveau de l’école primaire, dix-huit ateliers ont captivé les élèves du CE2 à la 5ème : Fusil à air comprimé / Le fantôme dans la bouteille / Poivre et sel / Ques-tions-réponses avec témoin lumineux / Comment nettoyer l’eau ? / Qu’est ce qu’on trouve dans les aliments ? / Com-

ment simuler une éruption volca-nique ? / Le système solaire / La main trouée / Mesure de la capacité pulmo-naire / Germination et humidité / Ger-mination et température / Observation au microscope /Dissection de fleurs et de fruits / L’amidon, un constituant des aliments / Conducteurs et isolants / Les liquides / L’ascenseur à cailloux / Le glaçon qui mord à l’hameçon. L’Expo Sciences a rencontré un vif succès. Tous les participants, très inté-ressés, souhaitent renouveler l’expé-rience. L’année prochaine, d’autres pro-jets scientifiques seront présentés et des établissements scolaires locaux seront invités à y participer.

« La science, c’est diaboliquement magique! »

Le coordonnateur REFM et la directrice observent l’expérience des liquides magiques : la disparition du verre ; les liquides ne se mélangent pas et le lait tourbillonne (5ème)

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Sciences et technologies….___________________ EXPO SCIENCES AU CFT (maternelle, primaire, 6ème et 5ème)

Germination et humidité. Comparaison de deux montages : sans eau et avec eau. L’eau est-elle nécessaire à la germina-tion? (6ème)

La main trouée : une illusion d’optique (CM2)

Mesure des capacités pulmonaires (CM2)

Les verres musicaux. Avec de l’eau sur le doigt, on le fait tourner sur le verre. Au bout d’un moment, on entend de la musique

Fusil à air comprimé. Il faut essayer de faire entrer une boulette de papier dans la bouteille en soufflant. Impossible ! (CE1 / CE2)

Maman observant les dessins animés La pêche à la ligne

Déplacement d’une voiture (CP)

Différentes façons de faire des bulles

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Depuis quand et pourquoi a-t-on installé une station météorologique au collège ? - Elle a été installée au collège depuis deux mois et demi. On l’a mise en place pour faire des observations du temps. Qui a eu cette idée ? - C’est une expérience que j’avais déjà menée à La Réunion et que j’avais trouvée très intéres-

sante. Ainsi, j’ai mis en place ce projet avec ma classe de CM1-CM2. Quels sont les instru-ments utilisés et à quoi servent-ils ? - Le thermomètre, pour les températures ; le

pluviomètre, pour

relever les précipitations ; le baromètre, pour relever la pression atmosphérique ; l’hygro-mètre, pour mesurer l’humidité de l’air et l’anémomètre pour la mesure de la vitesse du vent. Nous disposons d’instruments méca-niques (il faut lire les données) et d’instru-ments électroniques (les données sont affi-chées avec plus de précision, sous forme digitale). Est-ce que vous relevez les informations quotidiennement ? - Oui, et en particulier les températures minima et maxima, ainsi que la pluviomé-trie. Comment les autres élèves du collège peu-vent-ils observer les données de cette sta-tion météo ? - Ils peuvent passer dans la classe. Par ail-leurs, des courbes de températures seront bientôt affichées. Cette station peut-elle aussi prévoir les mauvais temps comme les dépressions ou les cyclones? - Oui, bien sûr! Une chute de pression at-mosphérique annonce le mauvais temps. La station météo électronique nous donne également des prévisions sur le temps à venir sous forme d’icones (pluie, soleil, nuages…). Ces prévisions sont dans l’en-

semble assez fiables. Quelles sont les difficultés que vous ren-contrez ou que vous pourriez rencontrer ? - Le principal pro-blème a été d’instal-ler l’anémomètre. Il n’est pas évident de faire des relevés fiables de la vitesse du vent en raison du nombre important d’arbres sur l’es-pace du collège. Ces arbres modifient la direction et la vi-tesse du vent. Y a-t-il d’autres installations prévues dans le cadre de cette station ? - On pourrait maintenant construire un abri météo, de manière à y installer les instru-

Sciences et technologies….___________ STATION METEOROLOGIQUE AU COLLEGE                        Interview de Fabrice ROZIER 

T elma (Telecom Malaga-sy) opère à Madagascar depuis 1896 (les pre-mières lignes de services

téléphoniques à Antananarivo). En 2001, l’Etat malgache lance un appel d’offres de privatisation et retient le groupe Distacom, qui ne signe le contrat définitif qu’en 2004. Mais c’est en 2006 que Tel-ma mobile a commencé. Pour les communications à distance, cette société utilise actuellement des pylônes (réseau hertzien) ou la fibre optique. Les pylônes métalliques Ils ont, en moyenne dans la région, de 20 à 50 m de haut. Ils servent à transmettre les appels qui transitent d’abord par le centre de facturation de Tananarive avant d’arriver au correspondant. Plus les pylônes sont hauts, plus le ré-seau couvre une grande surface.

Au sommet d’un pylône, on ins-talle toujours un paratonnerre, à partir duquel un câble va vers le sol, afin de protéger les équipe-ments. 3 antennes rectangulaires, appelées antennes sectorielles,

sont orientées chacune vers un secteur. Elles sont parfois sur deux niveaux quand le nombre d’appels l’exige. Les antennes rondes sont des

antennes faisceaux et servent à transmettre des informations sous forme de signal électrique. Le Shelter, petit compartiment situé à la base de l’édifice, abrite les équipements de transmission. Il est relié par câble à une cen-trale (serveur local). Chaque opérateur a ses propres pylônes, quoiqu’un seul pylône suffise à plusieurs opéra-teurs. D’ailleurs, cette utilisation commune des pylônes sera ren-due obligatoire dorénavant, par souci environnemental. Il en ré-sultera également un coût moindre pour chaque opérateur, puisque le montant de la cons-truction d’un pylône s’élève à plus de 200 millions d’ariary.

La fibre optique Son utilisation donne accès à l’ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line ou « liaison numé-rique asymétrique » en français) et permet la connexion à haut débit (réseau 3G+). Telma est le seul opérateur dans l’île à bénéficier de

la fibre optique. Tuléar est relié au câble sous-marin EASSy (Eastern Africa Sub-marin System), passant à l’est de l’Afrique et relié lui-même à d’autres câbles, permettant ainsi d’être connecté à l’Internet.

Auparavant, cette connexion se faisait par satellite. A partir de Tuléar, 3000 km de fibre optique ont été installés, en direction de Tananarive, Majunga et Tamatave (Backbone national). A quand le Très Haut Débit H+ ou le 4G ? Alishane, 4ème A ( Informations de Mr Christian MAURICE)

TELECOMMUNICATION  CHEZ  TELMA

Une des 4 antennes Telma de Tuléar

Fibre optique

Girouette et anémomètre

Pluviomètre

Thermomètres Baromètre Hygromètre

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L’ASF est une ONG fondée en 1980, dont la devise est : « La voie des airs pour secourir la terre ». L’ASF-B (de Belgique) fait partie de la famille ASF Europe et a été créée en 1983. Depuis cette date, ASF-B met les moyens aéronautiques appropriés à la disposition des missions humanitaires d'urgence et de développement. Grâce à ses avions petits porteurs capables de se poser sur les pistes les plus rudimen-taires, ASF-B opère dans les zones les plus difficiles d'accès.

ASF-B organise également d'autres activités comme l'accompagnement d'en-fants malades et de migrants. En tant qu'organisation non gouvernementale

ASF-B agit en toute neutralité et indé-pendance. Ses volontaires consacrent bénévolement une partie de leur temps libre à des missions humanitaires. Surveillance aérienne des aires protégées ASF-B met également en place des projets de développement durable et de conservation de la nature. Elle est arrivée dans notre pays en 2006, et plus précisé-ment à Tuléar. Là, cette ONG a travaillé avec WWF. Elle a mis en place une méthode de surveillance aérienne des aires protégées, entre 2006 et 2009. En 2010, WWF a in-corporé cette méthode dans son pro-gramme de travail pour plusieurs aires protégées. Il faut dire que les gens ont l’habitude de brûler des forêts pour pou-voir cultiver et vivre. Cependant, ils ne se rendent pas compte des problèmes occa-sionnés en détruisant de la sorte la nature.

Ainsi, chaque année une ou deux campagnes de survol sont organisées par ASF-B. On utilise ici un avion de location Cessna 182 (4 places) pour survoler les aires protégées en prenant des photographies aériennes obliques. Un photographe prend des photos à

droite et un autre à gauche de l’appareil. En une demi-heure, on couvre 10 000 ha. Les photos sont géo-référencées, c’est-à-dire que les informations per-mettent de déterminer où la photo a été prise. De cette manière, on voit si de nou-

velles zones ont été brûlées. Les photos sont ensuite montrées aux villageois qui peuvent alors comprendre que les forêts sont sacrifiées. Le but est d’ailleurs d’impliquer les communautés villa-geoises. On aimerait avoir un peu plus d’appuis en raison des récalcitrants.

Cédric, 4ème B

Sciences et technologies….___________ Aviation Sans Frontières à Tuléar (ASF-B)

1) Il y a 2 km entre mon domicile et mon école. Quand je suis sur mon vélo la distance est-elle la même que lors-que je fais le déplacement à pied ? 2) Une bombe atomique explose. Si l’on rassemblait et pesait tous les dé-bris, trouverait-on une masse égale ou supérieure à celle qu’avait la bombe avant l’explosion ? 3) Quel est l’atome le plus léger ? 4) Que veut dire le préfixe Téra ?

5) Quel est le symbole chimique de l’or ? 6) Quelle échelle mesure les tremble-ments de terre 7) Est-ce que je pèse le même poids quand je suis assis à l’ombre ou au so-leil? 8) En pleine nuit une auto se précipite vers moi tous phares allumés. A quelle vitesse la lumière des phares vient-elle frapper mes rétines?

Réponses aux devinettes de la page 11

1. Son ombre 2. La nuit 3. Ils ont tous les deux des puces 4. Ils décollent tous les deux. Réponses aux charades de la page 11 1. Perruque 2. Cyclope 3. Iliade 4. Géranium (geai, rat, nid, homme)

Mr Xavier VINCKE est arrivé dans notre belle province en 2008, envoyé par l’ASF-B. Après avoir suivi des études de biologie, il s’est spécialisé dans l’écologie et a obtenu son brevet de pilote d’ULM (Avion ultra léger motorisé).

Il a travaillé pendant un an au Sénégal. Lorsqu’il apprit qu’ASF-B avait lancé un programme à Madagascar, il a postulé. Son rôle est de développer la méthode de surveil-lance aérienne en organisant des survols et la prise de photos aériennes. Il travaille actuellement à WWF.

Photo aérienne de zone forestière incendiée

Mr Vincke montre les photos aux villageois

L’équipe journal au WWF

Petit quiz : logique et connaissances en sciences ! Proposé par Lloyd, 4ème A (réponses p. 11)

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L’entreprise Alpha Service Technology se situe dans le quartier Tsimenatse 1, près de la poste, sur la route du port. Elle a été créée en 2007 par Mr Hari-niaina RAKOTONDRAZAFY et a vu le jour à la suite de nom-breuse demandes des clients, car il n’y a pas assez de cyberca-fés à Tuléar. Il faut dire que le

premier ALPHA SERVICE a été créé en 2000 à Tananarive. Ce nom a été donné à cette entreprise, car elle offre des services informatiques et assure la vente de matériel informa-tique. Elle dispose également d’un cybercafé (2 postes). Les locaux sont petits mais fonctionnels, et l’intérieur de ce maga-sin-conteneur a un bel aspect. L’entreprise est dirigée par Mr

Hariniaina, qui est diplômé en Finances et Comptabilité de l’IST de Tananarive. Après un DTS (Diplôme de Technicien Supérieur), il a fait une licence professionnelle en Finances et Comptabilité, avant une année de stage en tant que réparateur et copieur DEVELOP. Son slogan : « La qualité que vous exigez » Alpha Service Technology emploie 5 per-sonnes. Celles-ci sont respon-sables des ventes ou des photocopieurs (5 sur place), prennent en charge les clients et les conseillent ou s’occupent des commandes. La clientèle est diversifiée, mais est surtout composée de jeunes et de fonctionnaires. Le problème reste celui de l’insuffisance de l’espace commercial. Les horaires d’ouverture au public sont de 7h 30 à 12h et de 14h 30 à 18h. Le chef d’entreprise a un projet d’extension, avec un labo-photo et une imprimerie. Ses fournisseurs sont à Tananarive. L’entreprise a quelques concurrents à Tuléar. Pour résister à cette concurrence, elle fait du « checking price » (comparaison de prix). D’après Mr Hariniaina, pour réussir dans ce domaine, il faut bien maîtriser la maintenance du matériel à utiliser. Christopher, 3ème

Sciences et technologies….______

ALPHA SERVICE TECHNOLOGY

Die Ziele von ADES - der Umweltschulz und Solareneregie garantieren. - Flora und Fauna schützen Die Produkte - die Solarofen - Parabol Solarkocher - Electrosolarofen Die Vorteile - die Solarenergie ist nicht umwelt schädlich und sie ist unerschöpflich Die Solarenergie - die Sonne bringt Licht und Hitze, die sehr nötig zum Leben in der Erde ist. - die Hitze ermöglicht die Wasseranwesenheit in flüssigem Zus-tand. - Das Licht gestattet Pflanzen, sich zu ernähern und zu wachsen. - Die Solarenergie kann auch in Elektroenergie transformiert wer-den, damit die Geräte funktionieren können.

Les objectifs de l’ ADES - Protection de l’environnement en utilisant l’énergie solaire. - Protéger la flore et la faune. Les Produits - fours solaires - réchauds solaires paraboliques - fours solaires électriques Les avantages - l’énergie solaire n’est pas polluante, et elle est inépuisable. L’énergie solaire - Le soleil fournit la lumière et la chaleur qui permettent à la vie de se développer. - La chaleur permet la présence de l’eau à l’état liquide - l a lumière permet aux plantes de se nourrir et de se déve-lopper. - L’énergie solaire peut aussi être transformée en énergie électrique pour faire fonctionner les appareils.

ENERGIE SOLAIRE ET ADES (Association pour le Développement de l’Energie Solaire)

Die Solarofen Parabol Solarkocher

Pierrette RAZAFIDRAVELO

Foyer économique (« Fatapera » en malgache)

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L’effet de serre est un phénomène thermique bien connu sur les planètes comme la Terre et Vénus, où l'atmosphère laisse passer une partie du rayonnement du Soleil qui vient frapper le sol. Réchauffé, celui-ci émet un rayonnement infra-rouge qui est en partie ou totalement piégé par l'atmosphère rendue "imperméable" par la présence de gaz dont principalement la vapeur d'eau sur Terre, et le CO2 (sur Venus et à moindre degré sur Terre) L’effet de serre est sou-vent hâtivement désigné comme responsable du ré-chauffement climatique. En réalité, l’effet de serre est un phénomène naturel lié à la présence de gaz atmos-phériques, tels que le dioxyde de carbone, le mé-thane. Ceux-ci piègent le rayonnement infrarouge émis par la Terre. Cet effet de serre permet à l’atmosphère de se maintenir à une température moyenne de 15°C. Sans lui, la température moyenne de la Terre serait de l’ordre de - 18°C ! Lorsqu'un jardinier ou un agriculteur souhaite cultiver une plante à une température supérieure à la température ambiante, il la met sous serre. La paroi translucide de la serre permet aux

rayonnements du soleil de chauffer le sol et d'en retenir la chaleur émise. D'où une augmentation de température par rapport à la température ambiante. Le soleil émet sur terre de la chaleur et de la lumière.

Cette émission couvre toute la gamme des rayonnements compris entre les ultraviolets (UV) et les infrarouges (IR) en passant par la lumière visible. Un tiers de ces rayonnements est réfléchi par l'atmosphère et une partie des UV est absor-bée par la couche d'ozone. Les autres pénètrent dans l'atmos-phère puis éclairent et ré-chauffent la Terre. La Terre réchauffée émet à son tour des rayonnements vers l’espace. L'émission de la terre se limite à une gamme d'IR. Or quelques gaz se trou-vant dans l'atmosphère ont la

capacité d'absorber ce type d'IR et de produire de la chaleur. Cette chaleur augmente la température de l'atmosphère et réchauffe à nouveau la Terre. Ces gaz portent le nom de gaz à effet de serre (GES). Les GES tiennent par rapport à notre planète un rôle assimilable à celui de la paroi translucide par rapport au sol. Sylvain, 3ème

L’empreinte écologique est une mesure de la pres-sion qu’exerce l’homme sur la nature. C’est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une po-pulation pour répondre à sa consommation de res-sources et à ses besoins d’absorption de déchets. Concernant la France, si la situation est moins critique que pour ses voisins européens, le rapport du WWF révèle que le pays a augmenté son empreinte écologique de 85% entre 1961 et 2005. Cette hausse s’expliquerait par l’augmentation de l’empreinte carbone et de l’empreinte de terrains bâtis. Autrement dit, la surface nécessaire pour absorber les émis-sions de CO2 du pays et celle occupée par les bâtiments et les routes a fortement augmenté depuis 1961. En 2005, chaque français utilisait les ressources provenant de 4,9 hectares de terre et de mer. Mais ces ressources sont limitées et dans le cas de la France, la biocapacité du pays est estimée à 3 ha par personne. Ainsi, l’empreinte écologique de la France excède de 62 % sa biocapacité et ce malgré la prise en compte des forêts de Guyane française ! Toutefois, depuis 1980 l’empreinte écolo-gique du pays a tendance à se stabiliser alors que le PIB aug-mente toujours. Pour une entreprise, l’empreinte écologique dépend à 70 % de l’empreinte énergie.

Quelques gestes possibles pour diminuer son empreinte : - Je ferme le robinet d’eau pendant que je me brosse les dents : je réduis mon empreinte écologique de 100m² par an. - Je conduis 25km de moins en voiture par semaine : je réduis mon empreinte écologique de 500m² par an. - Une fois par semaine, je remplace la viande que je mange habituellement au diner par un substitut végétarien (steak de soja par exemple). - Chaque jour, je passe 3 minutes de moins sous la douche : je réduis mon empreinte écologique de 400m² par an. - Je remplace 5 ampoules classiques par des ampoules fluo-compactes à économie d’énergie : je réduis mon em-preinte écologique de 100m² par an. - Pour la nourriture que je consomme, j’augmente de 50 % la part qui est produite localement : je réduis mon em-preinte écologique de 300m² par an. - Chaque année, je remplace 5 heures de voyage en avion par le même trajet en train ou en car : je réduis mon em-preinte écologique de 1000m² par an. Bruno, 6ème B

Sciences et technologies…._____ L’effet de serre

L’empreinte écologique

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A l’Université d’Antananarivo, dans le Département des Etudes Françaises, de nombreux projets sont mis en route pour former les étudiants à acquérir des notions de manage-ment, de gestion, de leadership, d’entreprenariat et autres. On peut retenir les filières Langue-Culture-Management, Etudes Francophones et le DIFMED comme la Didactique du Fran-çais. M. Serge Henri Rodin, enseignant-chercheur, est le res-ponsable du « Parcours Médiation Culturelle » d’où sortent RAZAFINDRANGATO Ravaka Ninoana et RAZAFIMA-MONJY Manony, tous deux médiateurs culturels. Ils sont donc venus au collège pour faire une exposition et une dé-monstration de l’art du lambahoany.

En effet, le maître à penser du projet « lambahoany » est Mme Catie DE BALMANN, concepteur du projet. Elle a eu le soutien de l’UNESCO qui finance ce projet. Le but est de montrer la diversité culturelle dans le monde. Plusieurs ré-gions de Madagascar, comme Diégo, Antsohihy, Majunga, Antsirabe, Ambositra, Toliara, bénéficient des expositions et des informations sur la valeur du lambahoany à Madagascar. Neuf artistes malgaches en art visuel, en collaboration étroite avec la COTONA, ont fait connaître leurs chefs-d’œuvre dans le lambahoany. Il s’agit de ANDRIANTO-MANGA Ridha (designer informatique), Pierrot MEN (photographe), R. Faral (peintre) et son époux HERMER-SON (peintre), Jean-Yves CHEN (peintre aquarelliste, pein-ture à l’eau), NDREMATOA (bédéiste, auteur de bande des-sinée), Madame ZO (artiste plasticienne, spécialiste dans le recyclage et le tissage), RAJOELISOLO Mamy (peintre portraitiste), SOASOA Ratsifa (scénographe plasticienne).

Historique du lam-bahoany Le lambahoany fait partie de la tradition malgache. Il constitue une culture vestimen-taire. Les considéra-tions sociales et le statut d’une personne sont définis par le lam-bahoany. Ces sont les Américains qui sont à l’origine du lamba-hoany : Number One. Mais les versions peuvent varier selon les endroits de la re-cherche. L a confection du lambahoany vient du tissage manuel. Ce sont les femmes qui s’en occupent. La matière part toujours du coton, mais on peut utiliser d’autres fibres comme le lin, le cannabis et autres. La production de lambahoany s’est bien développée suite à l’ouverture de deux grandes usines de textile : la COTONA à Antsirabe en 1950 et la SOTEMA à Mahajanga en 1961. Cette dernière ferme ses portes en 1996 et seule la COTONA reste la principale productrice locale de ce tissu jusqu’à nos jours. Fabrication et formes du lambahoany Première étape : l’artiste confectionne une maquette sur papier. C’est la princi-pale étape. Deuxième étape : les formes et les motifs de la maquette sont appliqués sur le tissu. Troisième étape : un rou-leau de peinture, selon les couleurs prescrites par la maquette. Certains disent que le lambahoany traverse dix étapes avant d’arriver sur le marché. Les caractéristiques du lambahoany à Madagascar semblent être la fusion de plusieurs influences externes. Il se présente comme le « Sari indien », le « Sarong indonésien » ou le « textile traditionnel africain ». Ses motifs sont composés des paysages, des représentations géométriques ou abstraites, des scènes de la vie quotidienne, des fleurs avec une encre épaisse et des couleurs résistantes. On se sert du lambahoany pour faire de la publicité (par exemple pour le Festival des baleines) ou pour faire passer des messages.

Culture….___________

Teinture naturelle

Présentation de l’exposition à l’atelier journal

Appui du CITE (Centre d’Information Technique et Economique)

Le « Lambahoany » : une culture vivante à Madagascar

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Culture….______

Tafatsiry indray ny maitso Eto an-tokotaninay … Rako-pelana ny paiso, Mavokely ranoray …

Tafafoha maraina aho

Hifoka izato rivo-manitra … Eny anelanelan-taho,

Manga ery ny volon-danitra.

Eny ambony rantsan-kazo Indreny vorona mivazo

Am-panaovana ny akany

… Toa hisy azy fatratra Ny lohataona vao misantatra

Any ambanivohitra any … !

DOX (RAZAKANDRAINY Jean Verdi Salomon)

Pêcher

Notre cour est de nouveau

Verdoyante … Le pêcher est couvert de pétales

Rose uni …

Je me suis levé tôt Pour humer cet air parfumé …

Entre les branches Le ciel est si bleu !

Sur les branches

Des oiseaux roucoulent, En construisant leur nid.

Qu’il sera beau,

Le printemps qui s’annonce Dans les campagnes !

- trad. de RANDRIANARISOA-RASENDRA Irène

Poème malgache traduit (proposé par Jean-Yves, 3ème)

Conte : Rakoto et la poudre magique.

I l était une fois au cœur du Sud de Madagascar, un beau village où vivait la famille du vieux Rakoto. Chaque jour, le père Rakoto travaillait dur avec ses jeunes fils Koto et Bema pour entretenir ses rizières et ses champs de manioc malgré la sé-cheresse et le soleil brûlant. Le soir, entouré de sa petite famille, Rakoto racontait de nombreuses histoires à la saison de pluie...

Enfin arrivèrent les nuages noirs chargés de pluie. Tout le village était tellement heureux qu’une grande fête fut organisée. Quelques jours plus tard, lorsque Koto et Bema se rendirent à l’école, ils aperçurent au loin un cyclone foncer sur le village. En quelques heures, les cases, les rizières et les champs furent ravagés sous les yeux des villageois réfugiés au sein de la salle de

classe. Après le désastre, Koto et Bema regardèrent les hommes pleurer devant les quelques plants de manioc épargnés. Les jours passèrent, chaque père de famille ne pouvait of-frir qu’un repas quotidien de manioc à ses protégés. Le ventre vide, tous les villageois n’avaient plus la force de sortir de leur case. Un jour, un vagabond arriva : « Quel désastre ! se dit-il ». Rencontrant le vieux Rakoto, il lui dit : « Tu dois reconstruire ton village ». « Mais nous n’en avons plus la force » répondit le père de famille. « Rends-toi à Tuléar, là-bas tu trouveras un com-plément nutritionnel. En l’associant à votre faible repas quotidien, ton village et ta famille retrouveront petit à petit leur force d’avant ». Le vieux Rakoto s’exécuta de suite et se rendit à la ville afin de récupérer le pré-cieux complément nutritionnel. De retour, Rakoto rassembla tout le monde. Il présenta cette drôle de poudre verte et ordonna à tous de l’associer à leur repas quotidien. Il informa que ce complément allait apporter toutes les ressources nécessaires dont le corps avait besoin.

Au fur et à mesure, les villageois récupérèrent leur force, les enfants retrouvèrent le sourire. Les hommes retournèrent cultiver leurs champs, les femmes remettaient leur maison en état, et les enfants retrouvaient le goût d’aller à l’école avec la force d’être plus attentif aux leçons de l’instituteur...dans le but de savoir un jour construire des mai-sons et de cultiver des champs qui résisteront aux cyclones. Proposé par Austin, 6ème B & Henri, 5ème A (Collection ONG Bel Avenir, conte n° 5)

Paiso

Aquarelle de Nady RATSIMBAZAFY

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L e club lecture se tient à la BCD et c’est Mme Georgia, la documentaliste qui est responsable de cet atelier. Elle s’oc-

cupe aussi de la BCD et des animations hebdomadaires autour du livre avec les élèves dans les classes. Ceux-ci lisent, inventent des histoires à partir des titres existants. Ils inventent également des poésies. Ce club est né en 2008 à la bibliothèque. Et depuis, tous les mercredis après-midi, l’atelier fonctionne de 14h30 à 15h30. Il y a 9 élèves, de la CE1 à la 6ème. Mme Georgia peut prendre 12 élèves au maximum.

Dans cet atelier, on peut apprendre à lire, à faire découvrir aux camarades les livres qu’on a lus, et à faire travailler l’imagina-tion. Cette année, on y découvre pleins de nouveautés. Les membres trouvent un grand plaisir à se rencontrer, à partager ou tout simplement à s’aider. Leur projet est de faire le hit-parade du livre. Les élèves vont choisir un livre de leur choix, le proposer et le faire adopter par d’autres élèves du primaire. On va aussi choisir les bons lec-teurs. Et pour faire plaisir aux plus petits, les membres du Club lecture vont faire une lecture pendant les récréations. Andy, 6ème B

Vie du collège….______

Minos MAHAROANAT, agent au Collège Un témoin de l’histoire du collège Agé de 43 ans, Mr Minos habite à Betania-Centre, derrière le collège. Il était d’abord gar-dien du collège de 1993 à 2001. Depuis 2001, il fait le travail de coursier. Il nous a relaté les grands changements que le collège a connus. Petit collège, très limité sur le plan spatial au début, sans CDI, il avait l’air d’une villa située près du centre-ville. La place de la salle info actuelle était jadis celle d’une cage de pigeon. Selon lui, les élèves, en ce temps, étaient grands, sérieux et calmes. Actuellement, ils sont plus petits et têtus. Un coursier Mr Minos est en relation avec beaucoup de personnes et de services : personnel d’entretien, élèves, enseignants, administratifs, parents, fournisseurs, banques, poste et service des impôts. Il assure toutes les commissions du collège, distribue les factures, fait signer les chèques par le président des parents d’élèves, les remet aux fournisseurs (Orange, Tsenabe Electronic, Tranombarotra Fihavanana, Magic Center), récupère les lettres postales, fait les photocopies demandées par les professeurs.

Un homme à tout faire Pendant les vacances, il aide Mrs Demene et Patrick pour le travail d’entretien. Ses occupations varient selon les besoins et les activités du collège. Il travaille beaucoup pendant le Rallye Maths, la Coupe de Noël, car il assure le lien entre le Collège français et les CEG de la CISCO I et de la CISCO II. Soulignons enfin que notre brave agent affectionne particulièrement de récupérer les numéros du journal « Flaque et Cours d’Eau » à leur sortie de l’imprimerie. Cet agent est ainsi l’image du dynamisme du personnel du collège français. Merci Mr Minos !

Petite récréation après le tour de ville

Beaucoup d’attention

Club lecture

Des nouveautés

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FORMATION AU PSC1 EN 3ème (Prévention et secours civiques de niveau 1) La formation aux gestes des premiers secours en 3ème est dispensée par la Di-rectrice du 1er degré, Mme Séverine GA-TEAU, qui possède le Brevet national de

Moniteur des gestes aux Premiers Se-cours. La mise en place du socle commun rend obligatoire de dispenser cet apprentissage. La PSC1, délivrée ou non, est mentionnée dans le livret personnel de compétences. Pour secourir De manière générale, les objec-tifs sont de faire des élèves de 3ème des citoyens acteurs et respon-sables de la sécurité civile et d’amener chaque citoyen à se sen-tir responsable et actif dans le dispositif de la sécurité civile.

Cette formation est très importante pour nous, car elle nous permet de secourir une personne en danger de mort ou qui n’est pas dans un état

normal. On peut également trans-mettre à d’autres notre savoir. Elle est indispensable dans notre vie quotidienne. Pour cette for-mation de 12 heures, on fait une séance de 3 heures durant 4 se-maines, le mercredi après-midi de 14h30 à 17h30 ou le samedi ma-tin de 8h30 à 11h30. La classe de 28 élèves est divisée en 3 groupes. Apprentissage de gestes C’est une formation pratique qui repose sur l'apprentissage de gestes, et la réalisation de situations concrètes (cas concrets) où le formateur simule

des accidents. Durant les séances au Col-lège, on nous apprend comment faire les gestes de premiers secours destinés à : - protéger la victime et les témoins,

- alerter les secours d’urgence adaptés, - empêcher l’aggravation de l’état de la victime, préserver son intégrité physique et la rassurer en attendant l’arrivée des secours. Ensuite on s’entraîne par équipes de deux ou trois pour faire face à une situation anormale. L’entraînement se fait souvent aussi avec des poupées dans le cas où un bébé serait en danger. En tout cas, nous sommes ravis de cette agréable formation aux gestes des premiers secours qui se réalise dans une bonne ambiance. Nous rigolons un peu, mais nous devons quand même garder notre sérieux. Nous n’oublions pas de remercier Mme Gateau pour tout ce qu’elle fait et pour son courage. Fanasina & Sylvain, 3ème

Vie du collège….______

Un peu de théorie

De la pratique : mise en position latérale de sécurité

Devinettes 1– Qu’est-ce qui est plus grand que la tour Eif- fel mais qui ne pèse rien ? 2– Qu’est-ce qui tombe toujours sans se faire mal ? 3– Quel est le point commun entre un chien et un téléphone ? 4– Quel est le point commun entre une chaussu- re et un avion ?

Charades 1- Mon 1er est une lettre de l’alphabet On circule dans mon 2ème Presque tous les animaux possèdent mon 3ème Mon tout s’utilisait au XIX è siècle

2– Mon 1er sert à couper Mon 2ème est une autre façon de nommer la cigarette Mon tout est un personnage de l’Odyssée 3– Mon 1er est une lettre de l’alphabet On dort sur mon 2ème Mon 3ème est aussi une lettre de l’alphabet Mon 4ème est un chiffre Mon tout est un livre d’Homère 4– Mon 1er a des plumes Mon 2ème a des poils Mon 3ème abrite mon 1er Mon 4ème a des poils Mon tout a des pétales Mihamintsoa, 6ème B (réponses page 5)

Réponses au petit quiz de la page 5 1) Non ; la distance paraît plus courte au cycliste qu’au piéton car il se déplace plus vite 2) La masse des débris est inférieure à celle de la bombe avant l’explosion

3) L’hydrogène

4) 10 puissances 12

5) Au

6) L’échelle de Richter 7) Je suis plus lourd quand je suis au so-leil, car j’emmagasine de l’énergie 8) A la vitesse de la lumière 

Elèves de 3ème bien attentifs

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Les « Miss Vampires » ont été impitoyables et ont trouvé tous les motifs d’accusation à l’encontre de bonhomme Carnaval, le condamnant à être brûlé devant un public apitoyé

Démonstration de capoeira par les élèves de l’atelier

Le vendredi 20 avril, le départ a été donné à 8h 30. Respectant le thème de cette année, les élèves ont participé joyeusement, en se déguisant en monstres, sorcières, fantômes et autres, de quoi effrayer les nombreux parents venus voir le carnaval. Tous ont défilé derrière le bonhomme Carna-val, au son de la fanfare installée sur un pick-up. Après avoir arpenté quelques rues, tous ces élé-ments bruyants sont retournés au collège. Le bonhomme Carnaval brûlé sans hésitation, les élèves du 1er degré sont entrés dans leurs classes pour une petite fête, alors que ceux du secondaire ont repris tant bien que mal leurs

Frédéric, 5ème A