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E VOLUME 22, NUMéRO 2, 2008 RéGION DE L’EST (QUéBEC/ATLANTIQUE) Québec • Nouveau-Brunswick • Nouvelle-Écosse • Île-du-Prince-Édouard • Terre-Neuve-et-Labrador En décembre dernier, Sylvain Ménard et Louis-Vincent Lemelin, deux étudiants de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) oeuvrant chez Canards Illimités (CI), ont terminé leur maîtrise. Tous deux travaillaient sous la supervision de Louis Imbeau (UQAT) et de Marcel Darveau (CI), en collaboration avec Daniel Bordage du Service canadien de la faune (SCF). Le Plan conjoint sur le canard noir (PCCN), le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, l’Initiative boréale canadienne et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec étaient les principaux partenaires. Le projet de Sylvain Ménard s’intitulait «Régionalisation des habitats humides du Québec forestier méridional». Sylvain a réalisé une étude sur la distribution à petite échelle des milieux humides du Québec forestier (540 000 km 2 ; grosso modo la portion du Québec située au sud du 51 e parallèle et excluant les basses-terres du Saint-Laurent). Sylvain a classifié les milieux humides sur 456 feuillets cartographiques écoforestiers répartis systématiquement sur l’aire d’étude. Il a montré que les milieux humides et aquatiques, qui représentent respectivement 10,3 % et 11,7 % du territoire, s’agencent selon trois paysages types (humides, secs et anthropiques). Le type «anthropique» évoque l’ampleur de l’empreinte humaine causée par les retenues d’eau et les réservoirs. Pour sa part, Louis-Vincent Lemelin avait comme projet «L’habitat de la sauvagine en nidification dans le Québec forestier». Ses travaux se résument comme suit. Les milieux humides des régions forestières québécoises abritent plus de 20 espèces de sauvagine, totalisant plus de 350 000 couples nicheurs. Pour explorer les relations entre ces espèces et leurs habitats de nidification, Louis-Vincent a utilisé les données de l’inventaire aérien du PCCN et du SCF qui, depuis 1990, échantillonne 156 quadrats de 25 km² chacun dans le Québec forestier. Les localisations de 32 000 couples nicheurs ont été mises en relation avec les types d’habitats. Cela a révélé l’importance des petites étendues d’eau et des ruisseaux pour la reproduction de la sauvagine. L’effet local et à court terme (environ 4 ans) des coupes forestières sur les populations de canards cavicoles et d’espèces nichant au sol a également été évalué. Aucun effet négatif n’a été détecté chez les espèces cavicoles, alors qu’un effet positif semble avoir eu lieu chez la Bernache du Canada et la Sarcelle d’hiver, deux espèces nichant au sol. Pour en savoir plus, visitez la section Nouvelles et publications «www.canardsquebec.ca». S Deux étudiants de l’équipe boréale du Québec terminent leur projet de maîtrise Lac Savane dans le comté de Charlevoix : un exemple d'ancien réservoir d'eau construit pour le flottage du bois et maintenant renaturalisé.

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A Ducks Unlimited Canada french language newsletter featuring conservation stories from across the Atlantic region

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voluMe 22, nuMéRo 2, 2008

Région de l’est (QuéBec/AtlAntiQue)Québec • Nouveau-Brunswick

• Nouvelle-Écosse • Île-du-Prince-Édouard • Terre-Neuve-et-Labrador

En décembre dernier, Sylvain Ménard et Louis-Vincent Lemelin, deux étudiants de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) oeuvrant chez Canards Illimités (CI), ont terminé leur maîtrise. Tous deux travaillaient sous la supervision de Louis Imbeau (UQAT) et de Marcel Darveau (CI), en collaboration avec Daniel Bordage du Service canadien de la faune (SCF). Le Plan conjoint sur le canard noir (PCCN), le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, l’Initiative boréale canadienne et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec étaient les principaux partenaires.

Le projet de Sylvain Ménard s’intitulait «Régionalisation des habitats humides du Québec forestier méridional». Sylvain a réalisé une étude sur la distribution à petite échelle des milieux humides du Québec forestier (540 000 km2 ; grosso modo la portion du Québec située au sud du 51e parallèle et excluant les basses-terres du Saint-Laurent). Sylvain a classifié les milieux humides sur 456 feuillets cartographiques écoforestiers répartis systématiquement sur l’aire d’étude. Il a montré que les milieux humides et aquatiques, qui représentent respectivement 10,3 % et 11,7 % du territoire, s’agencent selon trois paysages types (humides, secs et anthropiques). Le type «anthropique» évoque l’ampleur de

l’empreinte humaine causée par les retenues d’eau et les réservoirs. Pour sa part, Louis-Vincent Lemelin avait comme projet

«L’habitat de la sauvagine en nidification dans le Québec forestier». Ses travaux se résument comme suit. Les milieux humides des régions forestières québécoises abritent plus de 20 espèces de sauvagine, totalisant plus de 350 000 couples nicheurs. Pour explorer les relations entre ces espèces et leurs habitats de nidification, Louis-Vincent a utilisé les données de l’inventaire aérien du PCCN et du SCF qui, depuis 1990, échantillonne 156 quadrats de 25 km² chacun dans le Québec forestier. Les localisations de 32 000 couples nicheurs ont été mises en relation avec les types d’habitats. Cela a révélé l’importance des petites étendues d’eau et des ruisseaux pour la reproduction de la sauvagine. L’effet local et à court terme (environ 4 ans) des coupes forestières sur les populations de canards cavicoles et d’espèces nichant au sol a également été évalué. Aucun effet négatif n’a été détecté chez les espèces cavicoles, alors qu’un effet positif semble avoir eu lieu chez la Bernache du Canada et la Sarcelle d’hiver, deux espèces nichant au sol.

Pour en savoir plus, visitez la section Nouvelles et publications «www.canardsquebec.ca». S

Deux étudiants de l’équipe boréale du Québec terminent leur projet de maîtrise

Lac Savane dans le comté de Charlevoix : un exemple d'ancien réservoir d'eau construit pour le flottage du bois et maintenant renaturalisé.

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LLe matin était froid, pluvieux et glacé, ce qui n’a pas empêché Shubenacadie Sam de la Nouvelle-Écosse, la première marmotte à prédire le temps en Amérique du Nord, de faire son pronostic. Le mauvais temps n’a pas empêché non plus une foule de venir voir et de célébrer la Journée mondiale des zones humides qui a suivi.

Malgré le mauvais temps, Shubenacadie Sam a donné à tous de l’espoir en sortant de son trou et en restant à l’extérieur – pas de risques de voir son ombre, à cause de la pluie – et en prédisant ainsi l’arrivée prochaine du printemps.

Après l’apparition de Sam, ceux et celles qui avaient eu le courage de venir au parc ont été accueillis à l’intérieur du Centre d’interprétation du programme Jeunes visionnaires Ailes vertes de Canards Illimités Canada pour des boissons chaudes, de l’artisanat,

des jeux et de nombreuses activités amusantes. CIC et la province de la Nouvelle-Écosse se sont associés en cette Journée mondiale des zones humides, dont le thème était « Notre santé dépend de celle des zones humides ». Au Centre, les enfants et les adultes ont eu beaucoup de plaisir à faire des tortues en papier, des masques de marmotte et des pistes d’animaux en plâtre, et à participer à un concours de coloriage. Il y a aussi eu des séances de maquillage et un étang de poissons où toute tentative était récompensée par un sac jetable, pour ramasser. Les gens ont utilisé les expositions interactives du Centre et aimé la visite des mascottes Gertie la marmotte et Drake le canard.

Tout au long de la journée, les visiteurs ont pu aller à la chasse aux bestioles sous la glace à l’aide d’un vilebrequin à glace et faire des promenades dans la nature.

« Il a plu et il a fait froid presque toute la journée, dit Kelly MacDonald, coordonnatrice du marketing et des communications pour CIC dans la région de l’Atlantique et une des organisatrices de la journée. Les gens n’en sont pas moins venus bien emmitouflés et déterminés à profiter des milieux humides. Nous avons été étonnés du nombre de personnes qui se sont présentées malgré le mauvais temps qui n’a pas réussi à les arrêter. Ils voulaient participer à toutes les activités, à l’intérieur comme à l’extérieur. »

Comme la journée tombait un samedi, la fête s’est poursuivie jusqu’à 14 h, et le Centre a été fort occupé toute la journée par les familles qui sont venues visiter le Centre, découvrir les milieux humides et bouger à l’extérieur. S

Josh Booth a colorié des animaux des milieux humides lors de la Journée mondiale des zones humides au Centre d’interprétation du programme Jeunes visionnaires Ailes vertes au parc provincial Shubenacadie.

CNouvel habitat de la sauvagine au cœur de Charlottetown

Shubenacadie Sam prédit le temps et célèbre les milieux humides lors de la journée mondiale des zones humides

Canards Illimités Canada (CIC), en partenariat avec Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), a récemment remis en état un complexe de milieux humides de 0,80 hectare à la Ferme expérimentale de Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. « Ce milieu humide restauré servira de station de démonstration et illustrera la valeur de la mise en œuvre de pratiques de gestion exemplaires dans le paysage agricole, a déclaré Wade Lewis, spécialiste des programmes de conservation chez CIC. La remise en état des milieux humides assure un habitat précieux à la faune et améliore la qualité de l’eau à la ferme. » CIC fait la promotion à l’échelle nationale de la valeur de la restauration des milieux humides dans les régions agricoles. Les milieux humides procurent de nombreux avantages, entre autres ils accroissent la biodiversité et filtrent l’eau, ce qui contribue à faire disparaître les nitrates et d’autres polluants. Ils agissent aussi comme des éponges, absorbant l’eau dans les périodes de fortes pluies ou de fonte des neiges et la libérant ensuite lentement en période de temps sec. En collaboration avec les gouvernements provinciaux, AAC a appuyé la remise en état des milieux humides en offrant un financement par l’entremise du Programme national de gérance agroenvironnementale. S

Remise en état d’un milieu humide de 0,80 hectare à Charlottetown

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R é g i o n d e l ’ e s t ( Q u é B e c / A t l A n t i Q u e )

Alcoa s’est associée à Canards Illimités Canada (CIC) et à la Fondation Québec-Labrador dans un projet de recherche sur les milieux humides en milieux urbains entrepris à l’automne 2007. Ce partenariat privilégiait surtout l’acquisition de connaissances par des jeunes et a permis à Marie-Ève Talbot de profiter d’un stage d’une durée de trois mois chez CIC et d’un mois à la Fondation Québec-Labrador.

Chaque année, Alcoa s’investit auprès des différentes communautés, où elle est présente afin d’appuyer de nombreuses réalisations. Le don reçu par CIC s’insère dans le secteur « conservation et développement durable », qui représente 18 % des dons majeurs totaux versés à la communauté.

C’est grâce au généreux don d’Alcoa Canada que CIC a pu lancer un programme pour chiffrer les biens et services écologiques que fournissent les milieux humides à la communauté urbaine et leur valeur non marchande. Afin de faire progresser la conservation des milieux humides, CIC a élaboré un volet « sensibilisation » et produit des outils d’aide à l’intention des élus, des décideurs municipaux et des planificateurs du territoire afin qu’ils réalisent l’importance des milieux humides et des rôles qu’ils jouent dans le fonctionnement d’un environnement sain en ville.

À la fin de son stage chez CIC, Mme Talbot a produit un rap-port, disponible gratuitement à toute personne intéressée, et qui s’intitule « Valeur des milieux humides en milieu urbain ». Les

grandes conclusions de son rapport mentionnent, entre autres, que la qualité de vie des citadins est nettement améliorée lorsque les milieux humides sont présents sur le territoire. La valeur des biens et services écologiques (BSE) que procurent ces écosystèmes est estimée à plusieurs millions de dollars par année. Leur valeur se situe principale-ment hors du marché économique, mais les BSE n’en sont pas moins importants pour la société et agissent sur différents plans, de la production de ressources naturelles à la régulation de l’eau et des

nutriments, et même dans le domaine artistique en procurant une source d’inspiration.

Grâce à des appuis comme celui accordé par Alcoa, l’équipe de CIC parvient à mettre de l’avant des projets précurseurs dans le domaine de la conservation en milieu urbain. Ce don a aussi coïncidé avec l’inauguration d’habitats fauniques à Terrebonne et à Montréal, permettant ainsi à CIC de jumeler la recherche au travail ponctuel de conservation sur le terrain. S

Pour la deuxième année consécutive, une activité novatrice s’est tenue au Nouveau-Brunswick pour amasser des fonds pour le programme Sur la piste des marais.

« Ducks on the Deck » est l’idée de la bénévole Kimberly Arseneau. Il s’agit d’une activité amicale qui a lieu en août sur la terrasse de la Old Town Tavern, à St. Stephen, au Nouveau-Brunswick. L’entrée est gratuite, mais toute la soirée il y a des encans silencieux, des enchères secrètes et des tirages. « J’ai constaté qu’un grand nombre de personnes ne venaient pas au souper-bénéfice, mais qu’elles souhaitaient encourager la cause, c’est pourquoi j’ai proposé cette formule, dit Kimberly. C’est moins officiel qu’un souper-bénéfice, mais les gens apprennent à mieux connaître CIC et les articles que nous offrons aux diverses activités. »

L’atmosphère est joviale et détendue. En 2007, environ 60 per-sonnes ont participé, et un bon nombre est resté toute la soirée.

Les participants ont eu l’occasion de faire des connaissances, de se livrer concurrence aux enchères secrètes, de manger un morceau et de boire un verre.

Cette année, Kimberly a aussi vendu des « têtes de canard » à 5 $ pour annoncer l’activité. Les fonds amassés serviront à parrainer deux classes. Kimberly et son époux Paul parrainent la classe de leur fils, tandis que John et Donna Seifert (les propriétaires de la Old Town Tavern), la caisse populaire du comté de Charlotte, et Jason Downey du Groupe Investors parrainent tous des classes. Au total, six classes des écoles de la région seront par-rainées grâce à l’activité de Kimberly qui a amassé plus de 5 000 $. S

ALCOA contribue à l’avancement de la recherche sur les milieux humides en milieux urbains du Québec

Félicitations à ‹‹ Ducks on the Deck ››!

L’idée de Kimberley Arseneau a aidé à parrainer des classes du programme Sur la piste des marais.

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L'aménagement du marais Miner est formidable et la collectivité en profitera pendant de nombreuses années.

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C

Les membres du personnel de Canards Illimités Canada (CIC) de Québec ont été très attristés d’apprendre le décès d’Alisa Guérette Montminy (1984-2008), étudiante à la maîtrise à l’Université Laval, qui travaillait au bureau de CIC de Québec. Son décès est survenu le 9 janvier 2008. Elle effectuait son projet de recherche de maîtrise sous la direction de MM. Steve Cumming, de l’Université Laval, et Marcel Darveau, de CIC. Son projet de recherche s’intitulait « Modélisation de l’utilisation de l’habitat par la sauvagine dans la forêt boréale de l’est de l’Amérique du Nord ». Nous tenons à présenter toutes nos condoléances à sa famille et aux proches d’Alisa, de même qu’à tous ses amis et collègues. S

Canards Illimités Canada (CIC) félicite la Ville de Kentville, en Nouvelle-Écosse, qui a reçu, le 27 novembre 2007, le premier prix du concours Collectivités en fleurs à l’échelle provinciale, dans la catégorie des collectivités d’une population de 5 001 à 10 000 habitants.

Au cours de la cérémonie, le projet de restauration du marais Miner de CIC a égale-ment obtenu une mention spéciale. Ce projet, réalisé grâce aux efforts concertés de CIC, de la Ville de Kentville et du comté de Kings, a été mené à bien afin d’offrir un milieu humide communautaire à usages multiples.

Le marais Miner est situé près de la rivière Cornwallis et CIC en a fait l’acquisition en 1997. Ce milieu humide joue un rôle important pour le bassin versant de la région, notamment en retenant l’eau de ruissellement, en filtrant les nutriments, en permettant l’alimentation en eau souterraine et en offrant un habitat à la sauvagine et à d’autres espèces.

Une fois les travaux terminés, le site comptera un pont piétonnier qui enjambera la rivière et des sentiers le long du marais. Une partie du site sera accessible aux fauteuils roulants. Il y aura également une terrasse d’observation, une plateforme pour la pêche aux bestioles et des panneaux d’interprétation, lesquels feront partie intégrante des pro-grammes éducatifs de CIC.

« Ce projet n’aurait pas été possible sans la générosité de sociétés comme Michelin et de nombreuses entreprises et membres de la collectivité, ni sans l’engagement et le dévouement de nos bénévoles, dit Ian Ripley, conseiller en développement chez CIC. L'aménagement du marais Miner est vraiment formidable et la collectivité en profitera pendant de nombreuses années. »

Collectivités en fleurs est un organisme sans but lucratif engagé à promouvoir la fierté civique, la responsabilité environnementale et l’embellissement municipal. Les collectivités participantes sont inscrites par catégorie de population et sont jugées selon différents critères dont la propreté, l’effort environnemental, l’engagement communautaire, la protection du patrimoine, la foresterie urbaine, les aménagements paysagers, les arrangements floraux et les pelouses et couvre-sols. Kentville reçoit ainsi pour la deuxième fois depuis 1999, une note de 5 fleurons à l’échelle provinciale. S

Région de l’est ( )

Le bulletin Voie migratoire est publié par Canards Illimités Canada, Centre de conservation du marais Oak Hammock, C. P. 1160, Stonewall (Manitoba) R0C 2Z0Tél. : 204‑467‑3000 Téléc. : 204‑467‑9028

Pour toute question ou tout commentaire, veuillez contacter :Région de l'Est Atlantique : Kelly Macdonald Québec : Bernard Filion Ontario : Lynette MaderRégion de l'Ouest : Prairies et boréale de l'Ouest: Marci Dube Pacifique: Wendy Fister

Pour plus de renseignements, composez le 1‑800‑565‑1650.

À la production de Voie migratoire :Directrice des communications et du marketing : Madeleine ArbezRédacteur : Duncan MorrisonAssistante : June FinnsonDirecteur artistique : Tye GreggConcepteurs graphiques : Lindsay Pikta‑Marie, Aquila Samson, Jeope Wolfe

© Canards Illimités Canada 2008Imprimé au Canada sur du papier recyclé à 100 % (100 % post‑consommation).

QuéBec/AtlAntiQue

Personnes–ressources par secteurDirecteur de l'AtlantiqueTom Duffy 1-866-903-8257, p.234

Directeur du QuébecBernard Filion 1-800-565-1650, p.15

Gestionnaires des activités-bénéfice

QuébecJocelyn Landry 1-877-551-5757

Nouveau-BrunswickBarry Burke 1-888-920-3330

Coordonnateurs des activités-bénéfice

Ouest du QuébecPascal Desmedt 1-877-547-9494

Nouvelle-ÉcosseJames Young 1-888-557-5554

Terre-Neuve-et-LabradorKelly Sandoval 1-877-243-8257

Agent de liaison, Aile verteKim Votour, Fredericton 1-888-920-3330, p.3

Entente de publication no 40064849

CIC Québec déplore le décès d’Alisa Guérette Montminy

Une collectivité florissante