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Interview

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Tout au long de la vie, notre activité profes-sionnelle doit s’ac-

corder avec d’autres aspects de la vie: notre couple, nos enfants, nos loisirs, la parti-cipation politique, la culture ou le bénévolat. Il nous reste alors peu de temps pour pen-ser à notre santé. Ce style de vie est trop souvent caracté-risé par un manque de mou-vement, une mauvaise ali-mentation et du stress – des facteurs de risques associés aux maladies cardiovascu-laires, au diabète de type 2 et au surpoids. Ces problèmes ne concernent pas que les adultes; les enfants et les jeunes sont de plus de plus touchés. Il est d’autant plus important de soigner son ali-mentation; c’est la base d’un

mode de vie sain. Une nour-riture équilibrée entretient la santé et permet de maintenir un poids corporel adapté. On sous-estime souvent les ravages du fast-food et des boissons gazeuses hypersu-crées; or l’eau est l’alternative la moins chère aux boissons sucrées, ne comporte aucune calorie, et joue un rôle fon-damental dans le maintien d’un poids sain.

ON A BESOIN DE BOUGER!

Le Suisse moyen passe jusqu’à 70% de son temps éveillé en position assise. Au travail comme à la mai-son, nous passons beau-coup trop de temps dans cette posture, que ce soit au bureau, dans la voiture, à table ou à regarder la

télévision. Or lorsqu’appa-raissent des maux de dos ou que les jambes s’alour-dissent, on se rend compte que l’homme n’est pas fait pour rester assis trop long-temps. C’est pourquoi, outre l’alimentation, le mouvement est un élément crucial d’un quotidien équilibré. Bouger pendant la soirée permet surtout au muscles de s’exercer; quant aux articulations et aux disques interverté-braux, ils nécessitent des petits mouvements toute la journée. Or bouger ne veut pas dire faire du sport de haut niveau! Une simple promenade suffit à procu-rer du repos au dos, tout en augmentant le bien-être général.

PRENDRE SES RESPONSABI-

LITÉS AU SÉRIEUX

En règle généralement, prendre soin de sa san-té ne nécessite pas beau-coup d’efforts. Ce qui im-porte avant tout, c’est de ne pas considérer un style de vie sain comme une contrainte. C’est notre res-ponsabilité de prendre soin de nous-mêmes, et c’est à nous de juger comment. Prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur, c’est – litté-ralement – un pas dans la bonne direction!

La recette pour mener un style de vie sain n’est pas compliquée: une alimentation équilibrée, du mouvement régulier, et suffisamment de repos. Mais pour cela, il s’agit de renforcer l’attention qu’on prête à sa santé. De quoi s’agit-il au juste?

Prendre ses responsabilités – pour le bien de sa santé

Thomas Mattig est directeur de la fondation Promotion Santé Suisse et chargé de cours à l’Université de Genève.

FOCUS VITALITÉChef de projetMélodie [email protected]

Country ManagerJeroen Minnee

Equipe éditorialeSMP

DesignSmart Media Agency S.A.

GraphismeAnja Cavelti

Canal de distributionL'Hebdo, 03. Septembre 2015

ImpressionSwissprinters

SMART MEDIASmart Media produit et publie des suppléments thématiques qui pa-raissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices per-mettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédac-tionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

Smart Media Agency S.A. Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse Tel.044 258 86 00E-Mail [email protected]

04 Orthopédie

05 Troubles du sommeil

06 Vivre avec la sclérose en plaques

08 Interview avec Belinda Bencic

10 La circulation sanguine

11 Nutrition

12 Bien-être

13 Quand la gorge est irritée

14 Mieux que le fitness, le sport en altitude

Bonne lecture!Mélodie Lim

Chef de projet

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Contenu

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ORTHOPÉDIE

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La chaussure bien-être.

Trop de monde porte trop souvent des souliers mal adaptés, ce qui peut en-traîner des problèmes de santé consi-dérables à long terme, notamment au niveau des genoux et des hanches. Et quand cela arrive, on n’a plus le choix que de consulter un orthopédiste. Ces

praticiens sont spécialisés dans l’étude et le traitement des malformations, maladies et blessures de l’appareil loco-moteur.

Les orthopédistes s’y connaissent bien en os, cartilages et articulations; ils peuvent avoir une spécialisation plus précise, comme par exemple les pieds. Leur mission: permettre le mouvement sans douleur, et sans limitations indues, de tout le corps humain.

Les chaussures orthopédiques font penser à des sandales grossières que personne ne songerait à enfiler de son plein gré. Même le terme de

«chaussettes orthopédiques» fait peur! Et pourtant, ces outils simples peuvent avoir un impact salutaire considérable sur la posture et la façon de marcher.

L’EXEMPLE D’UN SOLDAT

Dès son premier jour de service, une recrue de l’armée suisse se plaignait de lancinantes douleurs au genou. Il lui était impossible de courir ou même d’effectuer de courtes marches. «C’est peut-être à cause des chaus-sures», essaya-t-il d’expliquer au mé-decin du régiment. Quelques jours plus tard, il était en congé maladie.

La jeune recrue a eu beau consulter divers spécialistes, pendant deux ans, nul n’a été en mesure de déterminer la cause de ses douleurs.

Le bon diagnostic a finalement été posé par un orthopédiste. «Te-nez-vous debout, bien droit», a-t-il demandé au patient. Un coup d’œil sur sa posture lui a suffi pour constater que le jeune homme souf-frait d’un pied plat. Le soldat avait donc eu raison: il portait les mauvais souliers. Tous les autres médecins s’étaient concentrés sur la douleur au genou.

Beaucoup de gens ont du mal à se tenir debout dans la vie – au sens propre. Or, pour bien se tenir, il est indispensable d’être bien chaussé.

TEXTE ERIK HEFTI

Porter les mauvaises chaussures: danger!

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DORMIR

Selon l’enquête HypnoLaus, menée à Lausanne entre 2009 et 2013, 35% des Romands dorment mal. Premières concernées, les femmes, dont les problèmes d’insomnie sont liés aux troubles dé-pressifs et anxieux. Chez les

hommes, on parle plutôt de problèmes respiratoires tels que ronflements ou apnée du sommeil, notamment dus au surpoids et à un to-nus musculaire du pharynx plus faible.

«Souvent, les personnes concernées acceptent ces troubles, s’étonne Olivier Staneczek, pneumologue et spécialiste de la médecine du sommeil à la Clinique La Prairie, située à Mon-treux. Tout ce qui touche à la nuit, comme la sexua-lité ou le sommeil, est ta-bou. La première difficulté consiste donc à connaître les problèmes que les patients peuvent avoir, car ils s’expri-ment peu sur ces questions.»

Durant ces derniers 150 ans, l’homme aurait perdu entre 1 h et 1 h 30 de sommeil par nuit. «Ce qui s’avère trop ra-pide pour que l’organisme puisse s’y adapter», com-mente Olivier Staneczek. Im-portance accordée au travail, besoin de performance mais aussi hyper connexion en sont les causes. «Dans notre société hyper connectée, les gens ont pris l’habitude de vivre avec leur tablette ou smartphone et même de les utiliser dans leur lit avant de dormir. La lumière émise par ces écrans émet des UV, ce qui indique au cerveau de l’utilisateur qu’il fait encore jour et qu’il convient de res-ter éveillé.»

Si le sommeil est atteint, la vie sociale et professionnelle l’est également. En cas de burnout, le manque de som-meil et sa mauvaise qualité constituent souvent un élé-ment déclencheur.

Pour bien dormir, Oli-vier Staneczek donne cinq conseils. Respecter un rythme jour – nuit régulier, soigner so hygiène de vie avec des jour-nées bien remplies et en pra-tiquant une activité sportive (mais pas avant de dormir), manger léger avant d’aller se coucher, ne pas lire plus de 15 minutes dans son lit (sinon la température corporelle s’élève avec l’activité intellectuelle) et ne pas consommer trop d’al-cool le soir.

Par ailleurs, le choix d’une bonne literie s’avère crucial. A Vuisternens (Fribourg), le fa-bricant Helviaflex propose des matelas à mémoire de forme qui permettent de diminuer les points de pression sur le corps. «Cette technologie, d’abord mise au point par la Nasa pour les astronautes, offre un confort optimal en s’adaptant à la forme et au poids du dormeur, indique Nancy Rodolfi, res-ponsable administrative d’Hel-viaflex. Et lorsque l’on change de position, nos matelas, dont la dureté dépend du modèle choisi, s’adaptent aussi.» De-puis peu, Helviaflex propose également la vente en usine, ce qui lui permet de diminuer considérablement ses prix.

En Suisse romande, plus d’un tiers de la popula-tion souffre de troubles du sommeil. Surpoids, stress ou encore mau-vaises habitudes, les causes sont multiples et altèrent également la vie sociale et profession-nelle. D’où l’importance de bien dormir.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Dormir mieux pour vivre mieux

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SCLÉROSE EN PLAQUES

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Touchant plus de 10'000 personnes en Suisse, la sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui attaque le système nerveux central, bloquant une partie des ordres transmis par le cerveau. Si chaque patient est tou-

ché différemment, les symptômes les plus fréquents sont les troubles de la vue et de l’équilibre, des parésies des membres, des troubles vésicaux et in-testinaux ainsi qu’un sentiment de très grande fatigue. On s’en doute, la sclé-rose en plaques change radicalement la vie d’une personne atteinte et de son entourage. Afin de les soutenir, il y a 55 ans, la Société suisse de la sclérose en plaques qui propose une multitude de prestations et d’offres a été créée. Et parce qu’il existe différents stades de la maladie, ses prestations s’adaptent, pas-sant du conseil personnalisé concer-nant des sujets aussi divers et variés que les assurances sociales, le travail, les vacances, les loisirs ou encore la mise en place de groupe de soutien ainsi que l’organisation de cours et formations.

Comme en témoigne par exemple l’appel lancé sur Facebook par la Société

SEP qui s’est dernièrement renseignée auprès des personnes atteintes par la maladie, au sujet de leurs expériences dans les nombreuses manifestations en plein air, tels que les festivals accessibles aux personnes en situation de handi-cap. Afin d’en savoir plus, vous pouvez consulter le site internet de la Société SEP www.sclerose-en-plaques.ch. C’est

également sur ce site que l’on peut lire le magazine FORTE, édité par la Société SEP, qui met en lumière de nombreux témoignages de vie, une façon plus per-sonnelle de montrer comment la SEP se vit au quotidien. En parallèle, nous y trouvons aussi les prestations offertes par la Société SEP, l’occasion de faire d’une pierre deux coups comme nous le confirme Marie von Niederhau-sern, assistante en communication à la Société SEP « Il y a un vrai besoin de sensibiliser le grand public à la sclérose en plaques, maladie qui reste encore méconnue en Suisse, si nos actions permettent de toucher le grand public nous sommes très satisfaits. Mais nous n’oublions pas que le but premier de la Société SEP est avant tout de venir en aide aux personnes atteintes et à leurs proches, et c’est à quoi nous travaillons chaque jour. »

La sclérose en plaques fait partie de ces maladies dont la simple évocation suscite l’em-pathie sans pour autant que l’on sache ce qu’elle représente réellement et comment elle se vit. Car si cette maladie reste à l’heure actuelle encore incu-rable, elle n’empêche pas de vivre, bien au contraire. Comme le mentionne une personne atteinte «la SEP ralenti le rythme… pas la vie !».

TEXTE SMP

Vivre avec la sclérose en plaques

La sclérose en plaques change radicalement la vie d’une per-sonne atteinte.

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INTERVIEW

Belinda Bencic, vous avez récemment remporté votre premier titre lors du tournoi sur gazon d’Eastbourne en Angleterre. Comment vous sentez-vous maintenant, pres-que trois mois après?Ce premier titre m'a donnée beaucoup de confiance. Ce tournoi est toujours très spé-cial pour moi et le restera! Le premier titre, vous ne l’oubliez jamais et je viendrai toujours à Eastbourne avec ce sentiment très positif. (Rires)

Après cette importante victoi-re: quels sont vos prochains objectifs professionnels?Mes objectifs sont de me per-fectionner pour chacun de mes tournois afin de donner

la meilleure performance et le maximum de moi-même, et ce à chacune de mes prépara-tions et pendant mes matchs. Récemment, j’ai atteint le top 20 dans les classements mon-diaux, ce qui était aussi un de mes objectifs. Maintenant, je suis impatiente de franchir les prochaines étapes. Comme le groupe de tête se réduit, je dois encore me perfectionner, ce qui me demande toujours plus de travail.

La vie de sportif de haut ni-veau est certainement fati-gante. Que considérez-vous être le plus difficile? Et qu’ai-mez-vous le plus dans votre carrière?La meilleure chose est que

l’on ne s’ennuie jamais ! Nous voyons les autres joueurs de tennis chaque semaine à un endroit différent, dans une ville différente et on découvre une autre culture à chaque fois. Cela me plait beaucoup. Le tennis m'a ou-vert beaucoup d'opportuni-tés dans ma vie, et j’en suis très reconnaissante. La chose la plus difficile est bien sûr que mes amis et ma famille me manquent parfois. Et de temps en temps, les voyages sont aussi longs et fatigants.

Un autre point import-ant, est-il difficile de viv-re différemment de son entourage?Je ne pense pas manquer de

«Je veux me perfectionner chaque jour»Belinda Bencic née à Flawil, jeune tenniswoman de 18 ans, est le prochain grand espoir du tennis suisse. "Focus Vitalité" lui a parlé de ses objectifs de carrière, de ses secrets pour se maintenir en forme.TEXTE MATTHIAS MEHL IMAGE CHRISTOPHER LEVY

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INTERVIEW

quoi que ce soit, je ne re-nonce à rien. Je fais aussi des choses comme tous les jeunes de mon âge. Chacun doit décider de sa propre vie. Les joueurs de tennis pro-fessionnel qui ont mon âge, n’ont pas eu l’opportunité de jouer à Melbourne, à Paris ou en Thaïlande ou encore de jouer sur le court central de l'US Open à New York.

Comment gardez-vous la forme? Parlez-nous de vos entraînements quotidiens?J’ai un entraineur personnel qui se déplace toujours avec moi; ce qui est une aide très précieuse! Donc, je peux toujours lors d'un tournoi et entre les matchs compter

sur lui. Nous avons travail-lé très récemment sur mon agilité, la vitesse et mon jeu de jambes. Bien sûr, l'alimen-tation joue aussi un rôle im-portant, bien qu’il ne soit pas évident de gérer mon apport énergétique au quotidien.

Vous vous êtes longtemps formée avec Melanie Molitor. Quelle a été la leçon la plus importante que vous avez apprise avec elle?En fait, c’est elle qui m’a tout appris. C’est un entraîneur super et je lui fais confiance depuis le début à 100 pour cent. Je suis très reconnais-sante du temps qu’elle a passé avec moi et de l’énergie qu’elle a dépensé pour me former.

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Des plantes capables de soulager des problèmes circulatoires

Depuis des années, la principale cause de décès en Suisse est due aux maladies cardio-vasculaires. On entend par là les accidents et maladies tels que les at-taques cérébrales, les infarctus du myo-carde ou la fameuse jambe du fumeur. Ces maladies sont le résultat de troubles circulatoires causés par des phénomènes

de calcification des artères. En méde-cine, on parle d’artériosclérose.

Ce terme technique nous vient du grec ancien et signifie «artères dures». L’artériosclérose se manifeste par des dépôts de graisses dans le sang, des cail-lots de sang, du tissu conjonctif ainsi que des dépôts calcaires dans les vaisseaux sanguins qui partent du cœur. C’est en particulier les hommes d’âge avancé qui présentent ce genre de symptômes.

Le problème de ces calcifications et qu’ils font partie intégrante du proces-sus de vieillissement naturel de chaque corps humain. C’est notamment la rai-son pour laquelle on constate souvent trop tard qu’un caillot a pu se créer. Rien de surprenant finalement lorsque l’on pense que ce ne sont pas moins de 2,6 millions de litres de sang qui sont pompés à travers ces vaisseaux chaque année. L’hypertension artérielle, l’obésité

ou le diabète ont tendance à augmenter la vitesse de calcification.

LE SPORT ET LES PLANTES

FAVORISENT LA SOUPLESSE

Des études publiées par l’hôpital uni-versitaire de Berne ont montré qu’une bonne activité physique dès l’enfance a des conséquences positives sur la sou-plesse des artères. Cela permet de ralen-tir la calcification des artères. En effet, l’exercice physique accroît la circulation sanguine dans le corps, ce qui conduit à une dilatation des vaisseaux sanguins. Ils conservent ainsi leur souplesse et leur agilité.

Une préparation, concoctée à base de plus de 20 plantes suisses, permet également d’aider dans le cadre de la prévention et du traitement des troubles circulatoires, de sorte à garder des ar-tères en bonne santé. Contrairement

à la médecine occidentale, où l’on dé-veloppe une substance pour traiter un symptôme, la médecine orientale se concentre sur la mise en œuvre d’un complexe de substances actives issues de différentes plantes à effet thérapeu-tique. Cette médecine considère en effet le corps d’une manière holistique. La re-cette de cette préparation qui est utilisée en Suisse est en effet issue de la tradition himalayenne.

L’artériosclérose peut en-gendrer des problèmes de santé tels que l’impuissance ou les infarctus du myocarde. Personne n’échappe à ces calcifications. L’important est que les artères conservent leur souplesse. Une prépa-ration, dont la recette nous vient de l’Himalaya, permet d’aider cette dégénérescence.

TEXTE ERIK HEFTI

L’exercice physique accroît la circu-lation sanguine dans le corps.

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NUTRITION

Tous les plaisirssans glutensans gluten

* D’après les données Euromonitor 2014. Plus d’informations sur www.schaer.com/no1

Les régimes et restaurants «sans gluten» sont partout. Tout le monde semble poin-ter du doigt la protéine de blé, également présente dans l’orge ou encore l’avoine, comme responsable de troubles di-gestifs, voire même de prise de poids. «Cette tendance me paraît infondée, indique Anne Laurent-Jaccard, médecin in-terniste FMH spécialisée dans l’obésité et les troubles alimen-taires à la Clinique La Prairie à Montreux. Il est vrai que nous sommes aujourd’hui davantage exposés au gluten, notamment en raison de l’industrialisation de l’agriculture. On estime que le gluten est environ dix fois plus présent dans le blé actuel, en comparaison avec celui des blés anciens. Mais cette proté-ine n’est pas néfaste.»

Comme toutes les proté-ines, le gluten participe au déve-loppement et à la construction

des tissus du corps, ainsi qu’au fonctionnement du système immunitaire. Si tout le monde semble contre le gluten, c’est peut-être parce que le nombre de personnes atteintes de symptômes di-gestifs après ingestion de céréales augmente. En re-vanche, la maladie cœliaque auto-immune, où l’orga-nisme produit des anticorps en réaction à l’ingestion de gluten, semble stable. «La proportion de personnes atteintes reste relativement faible, environ 1 à 2% de la population, précise Anne

Laurent-Jaccard. Et parmi les personnes qui se disent intolérantes au gluten, 95% d’entre elles souffrent en fait de problèmes digestifs dus à d’autres causes.»

En réalité, les ballon-nements et autres troubles digestifs sont probablement dus aux «FODMAPs», des sucres présents dans la plu-part des céréales qui ont tendance à fermenter. En arrêtant de consommer des aliments qui contiennent du gluten, on diminue égale-ment sa consommation de FODMAPs, d’où la possible

sensation d’une meilleure di-gestion. «Il convient par ail-leurs de rappeler que les gens mangent souvent trop vite aujourd’hui. Avec le stress, il est fréquent de manger rapi-dement au coin du bureau à midi. Par conséquent, on ne mâche pas suffisamment les aliments et les bactéries pré-sentes dans l’intestin doivent prendre le relai et fournir un important travail pour ter-miner la digestion. Avec la tâche qu’elles doivent accom-plir, ces bactéries se multi-plient et, une fois leur travail accompli, produisent plus de gaz, d’où la sensation de bal-lonnement.»

Au final, pour bien man-ger, bien digérer et optimiser sa santé, il est important de varier son alimentation, de prendre le temps de manger et de favoriser les aliments produits de manière artisa-nale, qui contiennent moins d’additifs et ont subi, dans le cas du pain par exemple, une plus longue fermentation. «Travailler sur sa sensation de faim s’avère également primordial, rappelle Anne Laurent-Jaccard. Sauter un repas, même celui du matin, ne constitue pas un faux pas si l’on ne ressent pas de faim, comme cela peut être le cas le lendemain d’un gros repas.»

Une véritable mode alimentaire du «sans gluten» est en vogue aujourd’hui. Les régimes spéciaux pour éviter cette protéine et le nombre de personnes in-tolérantes se multiplient. Mais est-ce vraiment justifié?


Gluten, ami ou ennemi?

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Système médical traditionnel originaire d’Inde, l’Ayurvéda place au premier plan la prévention des maladies ainsi que l’art de vieillir en bonne santé.

Grâce à des sources aquatiques na-turelles de grande qualité, la Suisse fait figure de référence en matière de bains thermaux. Les nombreux centres que l’on trouve dans tout le pays en témoignent. Prisés pour leur effet re-laxant et la beauté de leur cadre, les thermes s’orientent également vers le domaine de la santé. «De manière

générale, les bains thermaux permettent d’atténuer les problèmes articulaires, les inflammations, l’arthrose ou encore les maux de dos, indique Gérard Bodinier, directeur des Bains du Val d’Illiez. Par ailleurs, les eaux thermales sont indi-quées en cas de troubles respiratoires, de certaines maladies de peau ou pour soulager des douleurs liées à différents traumatismes post-accident.»

On peut aussi relever que, par leurs effets à la fois relaxant et stimulant, les thermes permettent souvent aux bai-gneurs de retrouver un certain tonus. Par conséquent, ce regain d’énergie leur redonne la motivation et la possibilité de renouer avec d’autres pratiques vivi-fiantes, telle que la marche par exemple. En outre, il s’agit de noter que les bains disposent la plupart du temps de restau-

rants à même de proposer des menus spécialement adaptés aux personnes qui connaissent des problème de poids ou qui souffrent de divers troubles ali-mentaires. Enfin, il faut savoir que les eaux thermales, de par leur forte teneur en sels minéraux, en oligo-éléments, en sulfates, en calcium ainsi qu’en ma-gnésium, engendrent des effets théra-peutiques qui ont été reconnus lors de différentes études scientifiques, notam-ment pour l'hypertonie, un trouble qui se traduit par un tonus musculaire trop important.

«Au sein de notre établissement, nous proposons également des cours d’aquabike, précise Gérard Bodinier. Ce sport permet de pratiquer une ac-tivité physique sans ressentir l’effort, tout en favorisant le drainage au niveau

des jambes. Depuis quelques années, nous disposons aussi d’une rivière naturelle, dans laquelle une eau pro-venant de la profondeur des mon-tagnes et riche en calcium, en magné-sium ainsi qu’en souffre permet de revitaliser le corps. Avec un système de pompage, nous induisons un léger courant. Les baigneurs peuvent donc décider de se tonifier en nageant à contre-courant ou de se relaxer en se laissant porter par celui-ci.» Avec des cours donnés par des sages-femmes destinés aux jeunes mamans et aux femmes enceintes, l’établissement désire évoluer de plus en plus dans le domaine de la santé. Des partenariats avec des physiothérapeutes et des dis-cussions avec des assurances maladie sont d’ailleurs envisagés.

Très présents en Suisse, les centres thermaux permettent à tout à chacun de profiter d’une eau chaude dans des cadres naturels aux paysages sublimes. Si ces bai-gnades s’avèrent agréables, elles comportent également des vertus thérapeutiques dont les bienfaits sont nombreuses.


Bains thermaux : les bienfaits thérapeutiques

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SAISON DES RHUMES

Le remède contre la toux sans alcool

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4 Le plantain lancéolé apaise les quintes de toux

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4 Sans alcool, il convient également aux enfants

A l’école, les enfants ap-prennent avec assiduité, ils jouent et entrent bien évi-demment en contact. On peut alors tomber malade – le plus souvent on attrape un rhume ordinaire. C’est la raison principale pour la-quelle les enfants suisses vont voir le médecin ou restent à la maison.

LE RHUME ORDINAIRE

Les premiers symptômes d’un rhume sont souvent une irritation de la gorge, un nez qui coule ou un nez bouché et l’éternuement. Les enfants ont par ailleurs souvent la gorge rugueuse, toussent, ont des maux de tête et une légère fièvre. Ils peuvent également souffrir de fatigue, de dou-leurs musculaires et manquer d’appétit.

Les rhumes sont conta-gieux deux à quatre jours après la première apparition des symptômes.

Ils sont souvent causés par ce que l’on appelle les rhinovirus. Ils se trouvent dans les goutte-lettes invisibles dans l’air ou sur les choses que nous touchons. Il existe plus de 100 rhinovirus différents qui viennent à bout des systèmes de protection du nez et de la gorge. Cela dé-clenche alors une réaction du système immunitaire pouvant provoquer une gorge irritée et

des maux de tête. La respiration par le nez est par ailleurs plus difficile.

L’air sec, à l’intérieur comme à l’extérieur, peut faire diminuer la résistance contre les virus qui provoquent les rhumes. Le taba-gisme passif peut également af-faiblir la résistance du corps.

PAS DE GUÉRISON,

MAIS UN SOULAGEMENT

Les médicaments ne peuvent pas guérir un rhume ordinaire. On peut les administrer pour soulager les symptômes. Les sirops antitussifs, enrichis en ingrédients naturels, ont fait leurs preuves contre la toux et une gorge irritée. Il s’im-pose de renoncer aux produits contenant de l’alcool pour les enfants. Un baume réchauffant appliqué sur le thorax peut

faciliter l’expectoration et la respiration. L’ibuprofène par exemple peut aider contre la fièvre et les douleurs. Les mé-decins déconseillent de donner de l’aspirine pouvant conduire à des complications chez les enfants.

Finalement, veillez à ce que les enfants mangent et boivent suffisamment afin de rempla-cer l’eau perdue lors du rhume.

Les jours recommencent à diminuer, les feuilles des arbres changent de couleur et le froid revient: l’automne est bien arrivé. Et avec lui la saison des rhumes. Les enfants en bas âge sont notamment touchés.

TEXTE SMP

Comment garder vos enfants en bonne santé

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ÊTRE SPORTIF

En Suisse comme dans le monde, l’obé-sité gagne du terrain. Plus inquiétant encore, le problème touche également les jeunes. Pour donner quelques in-dicateurs et se rendre compte de la si-tuation helvétique, il faut savoir que le nombre de personnes obèses a presque doublé durant ces 20 dernières années. Selon les chiffres de l’Office fédéral de la

statistique, l’obésité touche un adulte sur dix, et plus de 40% des jeunes de plus de 15 ans sont en situation de surpoids.

Si les régimes et les salles de sport constituent de bonnes solutions pour perdre du poids, encore faut-il prati-quer une activité physique de façon adéquate et adopter des habitudes ali-mentaires convenables. Il est fréquent que les personnes en surpoids décident de commencer des régimes très astrei-gnant, et ce de manière brutale. Une méthode qui permet de perdre du poids assez rapidement, mais qui com-porte des dangers et des inconvénients à ne pas négliger.

Déjà, ces régimes induisent des risques cardiovasculaires importants, du fait de l’insuffisance calorique subie par l’organisme. Ensuite, ils ne s’avèrent pas profitables sur le long terme. Car au moindre petit excès, le corps, qui se

«souvient» du manque de nourriture important durant la phase de régime, stockera directement les calories re-çues sous forme de graisse pour faire des réserves.

Il convient donc de manger mieux, plutôt que moins, et lentement. En prenant le temps de déguster ses re-pas, on apaise sa sensation de faim, qui s’atténue après 15 minutes. On évitera également le grignotage entre les repas et les aliments gras.

Pour pratiquer une activité phy-sique, l’important consiste à avoir du plaisir. Pour cela, il est par exemple possible de se rendre en station. Si-tuées à une petite heure de voiture de Lausanne, les stations de Vil-lars-Gryon et des Diablerets pro-posent une offre de tourisme esti-val des plus étoffées, qui s’adresse particulièrement aux sportifs et aux

familles. Dans un cadre splendide qui surplombe la Vallée du Rhône, les adeptes de randonnées et autres sports peuvent avoir le sourire. A leur disposition: 550 km de chemins de randonnée balisés, une activité idéale pour perdre du poids, 135 km de pistes de VTT et de nombreuses autres activités sportives! Pour en profiter pleinement, on opte pour la carte Free Access.

«Cette offre, valable du 30 mai au 25 octobre, permet aux visiteurs de profiter de plus d’une trentaine d’acti-vités gratuites ainsi que de transports gratuits au sein des trois stations, et cela de manière illimitée», explique Guy Chanel, directeur de la promo-tion de Villars-Gryon-Les Diablerets.

Information et commande sur: www.free-access.ch.

Avec un nombre de personnes obèses en augmentation, la Suisse n’est pas épargnée par les problèmes sanitaires liés au surpoids. Pour changer des salles de fitness et des régimes, il est possible de se rendre en station, où une multitude d’activités permet de brûler ses calories de manière ludique.


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