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Laboratoire NUTERGIA La Nutrition Cellulaire Active ® Source de votre vitalité Autour de texte texte texte texte 1 Le microbiote intestinal, alors nommé flore intestinale, a été longtemps cantonné à son rôle de fermentation des fibres dans le côlon. Or son étude plus approfondie depuis deux dé- cennies a permis de montrer que le tractus digestif est un éco- système complexe et que son homéostasie requiert une régu- lation finement balancée entre les cellules intestinales de l’hôte et ce microbiote. Le microbiote se caractérise par 3 types de flores : • bactéries symbiotiques exerçant des effets bé- néfiques sur la santé de l’hôte, notamment en régulant les phénomènes inflammatoires, • bactéries commensales, n’exerçant aucun effet sur l’hôte, • bactéries opportunistes pouvant, selon l’environ- nement, proliférer et de- venir pathogènes. Lorsqu’un déséquilibre, appelé dysbiose, survient au sein de cette commu- nauté microbienne, il peut être précurseur de lésions muqueuses inflammatoires et avoir ainsi un rôle clé dans l’apparition de diffé- rentes pathologies (syn- drome de l’intestin irritable, MICI, hypersensibilités ali- mentaires…). Le microbiote : une aide précieuse à la physiologie digestive Les études montrent qu’en l’absence de microbiote intestinal la maturité de la physiologie digestive n’est pas atteinte : l’épaisseur de la muqueuse intes- tinale, la taille des villosités et la bordure en brosse, l’angiogenèse restent réduites, ce qui a des conséquences sur la digestion et l’absorption. Le microbiote intestinal, aujourd’hui considéré comme un organe à part en- tière, constitue bien un véritable biotope indispensable à l’acquisition et au maintien des fonctions digestives. Autour des probiotiques : l'équilibre intestinal Bactéries commensales et/ou symbiotiques Bactéries opportunistes Régulation Inflammation Homéostasie intestinale Pathogènes Régulation Inflammation Dysbiose

Source de votre vitalité - Laboratoire Nutergia · 2020. 10. 29. · Laboratoire NUTERGIA La Nutrition Cellulaire Active ® Source de votre vitalité Autour de texte texte texte

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  • Laboratoire NUTERGIA

    La Nutrition Cellulaire Active®Source de votre vitalité

    Autour de texte texte texte texte

    1

    Le microbiote intestinal, alors nommé flore intestinale, a été longtemps cantonné à son rôle de fermentation des fibres dans le côlon. Or son étude plus approfondie depuis deux dé-cennies a permis de montrer que le tractus digestif est un éco-système complexe et que son homéostasie requiert une régu-lation finement balancée entre les cellules intestinales de l’hôte et ce microbiote.

    Le microbiote se caractérise par 3 types de flores :• bactéries symbiotiques

    exerçant des effets bé-néfiques sur la santé de l’hôte, notamment en régulant les phénomènes inflammatoires,

    • bactéries commensales, n’exerçant aucun effet sur l’hôte,

    • bactéries opportunistes pouvant, selon l’environ-nement, proliférer et de-venir pathogènes.

    Lorsqu’un déséquilibre, appelé dysbiose, survient au sein de cette commu-nauté microbienne, il peut être précurseur de lésions muqueuses inflammatoires et avoir ainsi un rôle clé dans l’apparition de diffé-rentes pathologies (syn-drome de l’intestin irritable, MICI, hypersensibilités ali-mentaires…).

    Le microbiote : une aide précieuse à la physiologie digestiveLes études montrent qu’en l’absence de microbiote intestinal la maturité de la physiologie digestive n’est pas atteinte : l’épaisseur de la muqueuse intes-tinale, la taille des villosités et la bordure en brosse, l’angiogenèse restent réduites, ce qui a des conséquences sur la digestion et l’absorption. Le microbiote intestinal, aujourd’hui considéré comme un organe à part en-tière, constitue bien un véritable biotope indispensable à l’acquisition et au maintien des fonctions digestives.

    Autour des probiotiques : l'équilibre intestinal

    Bactéries commensales

    et/ou symbiotiques

    Bactériesopportunistes

    Régulation Inflammation

    Pathogènes

    RégulationInflammation

    Homéostasie intestinale

    Bactéries commensales

    et/ou symbiotiques

    Bactériesopportunistes

    Régulation Inflammation

    Pathogènes

    RégulationInflammation

    Dysbiose

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    Or notre alimentation moderne, trop pauvre en fibres, trop riche en protéines, produits sucrés, édulcorés, et en mauvaises graisses, le stress, la consommation de certains médicaments (type antibiotiques, AINS…), perturbent les populations de notre microbiote conduisant à une dysbiose et à une altération de la muqueuse intestinale. La perméabilité engendrée induit une inflammation de "bas grade" et une hypersensibilité. Ces divers effets vont avoir des conséquences sur la physiologie digestive.

    Les probiotiques (ou leurs métabolites) vont agir à plusieurs niveaux pour rétablir la fonction digestive : rééquilibre des flores - en particulier fermentation / putréfaction - et de leurs métabolites (avec des actions au niveau de la motilité, du transit et des "inconforts"), restauration de la barrière intestinale avec production de mucines efficaces, réduction de l’inflammation, des intolérances alimentaires et des troubles nerveux associés…

    Probiotiques et syndrome de l'intestin irritable ou SII

    Le syndrome de l'intestin irritable représente 25 à 50 % des consultations en gastroentérologie. Les symptômes sont une distension abdominale avec douleurs, des flatulences et un transit irrégulier (constipation, diarrhée, alternance des 2). Bien que ce syndrome soit encore partiellement compris, le rôle du microbiote intestinal dans son développement est de plus en plus do-cumenté : composition et activité métabolique altérées de ce microbiote, activation de l'immunité et de l'inflammation, augmen-tation de la perméabilité de l'intestin, troubles sensori-moteurs et axe intestin-microbiote-cerveau perturbé (Kang Nyeong 2014).

    1/ SII, dysbiose et perturbations sensori-motrices : douleur, motilité intestinale, transit.

    Chez les patients SII on observe une altération des groupes bactériens (diminution des lactobacilles et bifidobac-téries, augmentation des bactéries opportunistes comme E.coli, clostridies (Balsari 1982, Maukonen 2006)) associée à une moindre diversité des populations. Ces modifications conduisent à une altération de l’activité métabolique avec une action directe sur les fonctions sensori-motrices : il y a ainsi une production excessive de gaz par fermen-tation d’hydrates de carbones ou FODMAPs (Fermentable Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides and Polyols) qui conduisent à des douleurs, flatulences... Ces perturbations de la flore entraînent une modification de la nature et des concentrations en AGCC ainsi que de la libération de neurotransmetteurs, le tout ayant une incidence sur la sévérité des symptômes, sur les troubles du transit et sur la qualité de vie (Ledochowski 2000 ; Tana 2010 ; Fukumoto 2003 ; Furnari 2012). Quant à l’hypersensibilité viscérale, elle semble être la conséquence d’un état inflammatoire dans lequel le stress chronique a un rôle déterminant.

    Autour des probiotiques : l'équilibre intestinal

    AGCCAcétate

    ProprionateButyrate

    AGCC

    GazH2

    CO2CH4H2S

    GazH2, CO2

    NH4

    AGCCH2, CO2...

    Dégradationdes acides aminés.

    Population bactérienne réduite.

    Dégradation des polyosides et fermentation des fibres alimentaires,

    amidons résistants et oligosaccharides.

    Acides aminés

    Aliments non digérés.

    Fibres.

    Les AGCC sont une source d’énergie pour les colonocytes à renouvellement rapide (tous les 3 jours), stimulent les échanges d’eau et de minéraux, préservent l’intégrité de la muqueuse colique et entrent dans le métabo-lisme général (synthèse de cholesté-rol, d’acides gras, de glutamine).

    La voie de désamination des acides aminés conduit à la formation d’AGCC et de NH3 tandis que la voie de décarboxyla-tion conduit à la formation de composés potentiellement toxiques : indoles et phénols détoxifiés avant élimination, amines et polyamines susceptibles d’affecter un grand nombre de fonctions.

    AminesPhénols

    Synthèse de vitamines, en particulier B et K. Hill 1997; Leblanc 2011

    Métabolisme des stérols (acides biliaires, cholestérol).

    Côlon transverse

    Flore de putréfaction prédominante

    Flore de fermentation prépondérante

    Côlon gauche

    Côlon droit

    Rôles du microbiote et de ses métabolites au niveau de la digestion et de l’absorption

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    Autour des probiotiques : l'équilibre intestinal

    Guglielmetti et al. ont étudié les effets de Bifidobactérium bifidum sur la sévérité du SII chez 122 patients : le probiotique a amélioré douleurs, inconforts, ballonnements, désordres digestifs et qualité de vie. Dans une étude versus placebo (Nobaek 2000), on administre à un groupe de 60 patients le L. plantarum : il y a diminution rapide et significative des flatulences (au moins 50 % versus 18 % dans le groupe placebo). 36 % des patients du groupe test ont moins de douleurs abdominales (18 % groupe placebo). On y observe aussi un meilleur transit. Dans une autre étude, il y a réduction des douleurs et amélioration des symptômes pour 95 % des patients dans le groupe L. plantarum versus 15 % dans le groupe placebo (Niedzielin 2001). Le L. plantarum accroît le nombre d’espèces de bifidobactéries et lac-tobacilles et diminue les clostridies et les flatulences (Johansson 1998).

    Dans une étude coréenne, la prise de Lactobacillus acidophilus réduit la douleur et l’inconfort chez les patients avec des diarrhées chro-niques ; un traitement avec L. acidophilus permet de réduire les douleurs abdominales, la fréquence et l'urgence des selles et les distensions (Xiao SD 2003). L. acidophilus module douleur intestinale et sensibilité viscérale en augmentant les récepteurs opioïdes et cannabinoïdes dans la muqueuse intestinale (Rousseaux 2007).

    2/ SII et altération de l'axe microbiote-intestin-cerveau.

    Les patients SII présentent fréquemment des désordres psycho-logiques et de l'anxiété. Or on sait que la chimie du cerveau et le comportement sont influencés par l'altération du microbiote. Le stress est le facteur de risque le plus reconnu (Berman 2012) : il modifie la com-position du microbiote avec diminution progressive des bactéries (Knowles 2008) (en particulier les lactobacilles (Galley 2014)), perturbe la physiologie de l’intestin provoquant la sécrétion d’hormones du stress comme la noradrénaline (qui peut perturber les signaux interbactériens et leur croissance) (Lyte 2011).

    Le comportement anxieux peut être réduit par le Bifidobacterium longum via le nerf vague (Bercik 2011).De même la prise de Lactobacillus rhamnosus régule le comportement émotionnel, réduit le cortisol induit par le stress et intervient dans l'expression du récepteur GABA via le nerf vague (Bravo 2011).

    3/ SII, inflammation et altération de la perméabilité de la muqueuse et de la barrière intestinale.

    Dans le SII, en lien avec l’altération de la composition du microbiote (notamment un accroissement du genre Clostridium pro-inflammatoire) et de l’activité métabolique, on observe une activation de l’immunité locale avec une inflammation bas-grade chronique. Il y a dysrégula-tion dans les interactions entre l’immunité entérique et la flore commen-sale et / ou pathogène. L’expression des TLRs (récepteurs membranaires des cellules de l’inflammation impliqués dans leur activation) dans la muqueuse côlonique est augmentée ainsi que les taux d’anticorps cir-culants (Brint 2011). On observe aussi des altérations de la production des IgA et IgG et une augmentation des taux de cytokines pro-inflammatoires (TNFα, IL10, IL 6, interféron γ). Chez les patients SII avec diarrhées, la barrière est altérée : les taux de zonuline dans les jonctions serrées sont abaissés (Bertiaux-Vandaële 2011). Le stress a aussi une action délétère sur le mucus intestinal via un changement dans la glycosylation des mucines (Da Silva 2014), en particulier de la MC2 indispensable à l’efficacité de la barrière de mucus. Dans des modèles animaux qui développent une colite ou chez des patients avec une colite ulcérative ce mucus laisse pénétrer les bactéries qui vont atteindre l’épithélium (Corazziari 2009 ; Johansson 2014).

    Le rôle des prébiotiques et hydrates de carbones fermentés

    Ils appartiennent à 2 groupes principaux, les fructanes type inuline et les galacto-oligosacccharides, qui favorisent la crois-sance des lactobacilles et bifidobactéries. Une revue de 4 études randomisées montre que la réponse des personnes SII à l’action des prébiotiques est dose-dépendante : > 7 g / jour ag-grave les symptômes alors que 3,5 à 5 g les améliore (Welan 2011, Silk 2009).

    Et si c’était un SIBO (small intestinal bactérial overgrowth) ? (Uday C Ghoshal 2014)

    Le SIBO se caractérise par un change-ment quantitatif des bactéries de l’intestin grêle, ce qui perturbe la digestion / absorp-tion et l’activation de l’immunité.Il est décrit conventionnellement chez des patients avec des anomalies anatomiques intestinales et présentant les mêmes symp-tômes que lors d’un SII. Récemment il a été montré qu’il peut se manifester chez des personnes sans anomalies anatomiques, alors diagnostiquées avec un SII. Or, les patients SII avec prédominance de diar-rhée ont souvent des causes organiques incluant le SIBO (muqueuse et cryptes intestinales plus fines, déconjugaison des sels biliaires +++, acides biliaires libres causes d’inflammation de la muqueuse et d’élévation de IL-8, cytokines associées au SIBO). Le SIBO a aussi été décrit dans de nombreuses autres pathologies comme la fibromyalgie.

    Intestin grêle Côlon

    Normal

    SIBO

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    Certaines souches de probiotiques régulent les protéines des jonctions serrées de l’épithélium intestinal restaurant ainsi la fonction barrière (RK. Rao 2013). Le L. plantarum (Karczewski 2010) et le rhamnosus LGG (Segers 2014 ; Orlando 2014), le B. bifidum (Khailava 2009 et 2010) agissent sur l’expression des protéines des jonctions serrées, régulant l’intégrité de l’épithélium intestinal. Ils protègent aussi des perturbations de la barrière par des cytokines inflammatoires, des produits chimiques et agents infectieux. Le L. plantarum protège la muqueuse intestinale de la perméabilité induite (Mangell 2002), a des effets positifs sur la perméabilité para-cellulaire de même que L. fermentum et rhamnosus (Ahrne 2011). Le L. rhamnosus diminue la perméabilité intestinale induite par le stress (Zareie 2006). Il favorise la survie des cellules épithéliales de l’intestin en évitant l’apoptose induite par des cytokines ; cet effet s’observe aussi avec L. acidophilus et L. casei, mais l’effet est moindre. Cet effet anti-apoptotique est dû à des protéines favorisant aussi la croissance cellulaire dans le côlon et qui protègent la fonction barrière des dommages causés par les radicaux libres. L. plantarum induit la production de mucine MUC2 et inhibe l’adhérence de E. coli, en occupant les sites d’accrochage (Kim 2013).

    On constate que l'effet de plusieurs espèces est supérieur à celui de chacune prise séparément. Une étude récente montre que dans un modèle de souris SII la prise de B. longum ou L. aci-dophilus améliore l'hypersensibilité viscérale, la fonction barrière (régulation de l'expression des protéines des jonctions serrées) ainsi que l'inflammation (diminution des cytokines IL6 et IL17). La prise des 2 probiotiques ensemble est plus performante sur la fonction barrière et la suppression d'IL17 (Huang Wang 2014). L'efficacité du traitement avec plusieurs espèces de probiotiques (dont B. longum, B. bifidum, L. acidophilus, L. rhamnosus) sur les symptômes du SII est aussi montrée dans une étude randomisée incluant 49 personnes : 68 % d'amélioration des symptômes dans le groupe supplémenté, versus 37,5 % dans le groupe placebo (Jun Sik Yoon 2014).

    Probiotiques et intolérances au gluten et au lactoseLes intolérances alimentaires touchent 9,5 à 25 % de la population avec une plus grande prévalence chez les patients SII forme diarrhée (Locke 2000 ; Yang 2013) et les personnes atteintes de SIBO.

    La maladie cœliaque (CD)

    Cette maladie inflammatoire de l’intestin grêle liée à la gliadine se carac-térise par une réduction des lactobacilles et bifidobactéries.

    Dans une étude (Orlando 2014), on ajoute à des cellules sensibles à la gliadine des LGG : il y a restauration de la fonction barrière (augmen-tation des zonulines, claudines et occludines après 6 h d’exposition). Les pistes évoquées sont :

     Le LGG pourrait inhiber les dommages cellulaires liés à la gliadine en hydrolysant celle-ci notamment grâce à des peptidases particu-lières. LGG pourrait moduler directement la fonction des cellules épithé-liales et protéger l’épithélium de l’action de la gliadine.

    Lactobacilles et bifidobactéries, à activité protéolytique, modifient le gluten, le rendant moins allergisant. Les lactobacilles, par production de phytase et les bifidobactéries, par régulation de l'inflammation, améliorent aussi les symptômes de CD (Samsel, 2014).

    Autour des probiotiques : l'équilibre intestinal

    Maladie cœliaque et hypersensibilité au gluten

    La maladie cœliaque est une réaction du système immunitaire diagnostiquée en général très tôt chez l’enfant (entre 6 mois et 2 ans après l’introduction du gluten). Le gluten provoque, par une réponse auto-im-mune, des lésions de la paroi de l’intestin qui n’est plus capable d’absorber correcte-ment les nutriments, vitamines et minéraux. Elle peut apparaître à tous les âges (dans 20 % des cas même après 60 ans) et est diagnostiquée par la recherche d’anticorps anti-transglutaminase dans le sang.

    L’hypersensibilité au gluten est beau-coup plus fréquente : elle touche près de 30 % de la population. Dans ce cas il n’y a pas d’anticorps anti-gliadine positifs mais on note souvent une réaction inflammatoire.Les recherches actuelles incriminent des protéines associées au gluten, les inhibi-teurs de l'amylase / trypsine, et le glypho-sate, principe actif de l'herbicide le plus

    utilisé (Samsel, 2014).

    Le LGG, champion des probiotiques (Segers 2014)

    • Il a une capa-cité d’adhé-sion au mucus particulièrement forte, et persiste plus longtemps et à de plus fortes concen-trations. Après traitement, on le trouve aussi dans les amyg-dales, le vagin et la bouche. L’adhésion se fait par des pili à effet immunomodulateur possible.

    • Il favorise le développement de bactéries bénéfiques comme les bifidobactéries.

    • Il sécrète des peptides antimicrobiens.

    • Il a montré un rôle préventif et curatif dans différentes maladies gastro-intes-

    tinales (Marteau 2001).

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    L’intolérance au lactose

    Chez certains individus, ce disaccharide est incomplètement absorbé par manque de lactase. Le lactose est alors fer-menté par des bactéries coliques avec production excessive d’AGCC et de gaz, ce qui provoque diarrhées, nausées, douleurs abdominales, gaz. Il existe aussi un effet osmotique : les glucides fermentescibles, dont le lactose, augmen-tent la quantité d’eau dans le côlon proximal, provoquant des réactions intestinales (Barrett et al. 2010).On note que la malabsorption du lactose est fréquente chez les individus hypersensibles au gluten ou présentant un SIBO ou une MICI.

    Les bactéries lactiques à activité ß-galactosidase, en particulier L. acidophilus et B. bifidum vont permettre la digestion du lactose et vont améliorer les symptômes liés à la malabsorption / intolérance au lactose.

    Autour des probiotiques : l'équilibre intestinal

    AGCCGazDigestion

    Prédispositiongénétique

    Médicaments

    Stress

    PollutionToxiques

    Perméabilitéintestinale

    Dysbiose

    Inflammation

    Alimentation carencée en fibres.Excès de protéines.

    Édulcorants.

    Intolérances alimentaires Douleur

    Troubles du transit Malabsorption

    Causes

    Conséquences

    Déséquilibres engendrés

    Cellules inflammatoires

    Perturbations

    Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou MICI.

    Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, de plus en plus fré-quentes dans nos pays industrialisées, regroupent la maladie de Crohn (MC) et la recto-colite hémorragique (RCH). Elles sont caractérisées par une inflammation chronique, des ulcérations, des lésions. D’où des symptômes tels que douleurs abdominales, diarrhées, saignements...Les MICI sont caractérisées par un déséquilibre du système immunitaire muqueux, dirigé contre des éléments de la flore intestinale, survenant chez des individus génétiquement prédisposés. La stimulation anormale des cellules épithéliales de la muqueuse intestinale est à l’origine de l’activation de différentes voies de signalisation au cœur de la cellule et donc à la géné-ration de différents médiateurs de l’inflammation. Ces médiateurs favorisent le recrutement de cellules inflammatoires dans la muqueuse intestinale (infil-trat) et inhibent les phénomènes d’apoptose dans ces cellules, favorisant ainsi la chronicité de l’inflammation.

    Rôle de la flore intestinale

    Si une prédisposition génétique a été décrite, elle n’est ni nécessaire ni suffisante pour que la maladie s’exprime. En effet, le gène CARD15 / NOD2 présente des mutations chez seulement 50 % des malades et tout de même chez 20 % des sujets sains.

    De plus en plus de travaux scientifiques mettent en lumière l’importance de facteurs environnementaux dans le déclenchement de la MC ; ainsi, le fait que cette maladie se développe dans les pays industrialisés fait largement sus-pecter le rôle de l’environnement. Par exemple, il a été décrit que l’augmen-

    tation de consommation de produits industriels, de graisses animales, et surtout de sucre ainsi que les microparticules issues de la pollution pouvaient concourir à l’apparition de la maladie (Bernstein,2008). Des études ont également mon-tré qu’une alimentation riche en légumes, fruits, poissons et acides gras polyinsaturés ou riche en fibres joue un rôle de prévention dans la MC (Chiba, M., 2010 - Amre, D.K., 2007).

    Tous ces facteurs modulent la flore intestinale, dont la modification est un facteur reconnu dans le déclenchement et l’amplification de la MC (Sartor, R.B, 2008 et Guarner, F.,2005). En effet, plusieurs équipes de recherche ont montré une diminution des bactéries du phylum firmicutes, particulièrement les Lactobacillus et la bacté-rie Faecalibacterium prausnitzii, mais aussi une diminution des actinobactéries, dont les bifido-bactéries ; toutes ces bactéries présentant des propriétés anti-inflammatoires (Martinez-Medina, M., et al., 2009 ; Frank, D.N., 2007).

    Un niveau plus élevé d’anticorps dirigés contre des bactéries commensales a été identifié chez des personnes atteintes vs des personnes saines, mettant en avant une rupture de tolé-rance vis-à-vis de la flore intestinale commen-sale. En parallèle, il a été décrit une augmenta-tion de bactéries potentiellement pathogènes

    Perturbations de l’équilibre intestinal

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    Document strictement réservé aux Professionnels de Santé - Janvier 2015

    comme des E. coli entéro-adhérents chez plus de 50 % des patients (Kotlowski, R., 2007). Ce déséquilibre de la flore est corrélé à l’état inflammatoire et aux périodes de poussée et de rémission, alors que le microbiote intestinal d’un sujet sain adulte reste particulièrement stable au cours de sa vie (Seksik, P.,2003). Cette observation indique que certaines bactéries symbiotiques ont la capacité de moduler le système immunitaire afin de réguler l’inflammation.

    Parmi les mécanismes d’action décrits pour expliquer le rôle de la flore intestinale dans les MICI : la polarisation lymphocytaire joue un rôle prépondérant. Ainsi, des données récentes montrent que les lymphocytes Th-17 pro-inflammatoires sont impli-qués dans le développement de MICI (Duerr et al., 2006 ; Kobayashi 2008). Cette réponse inflammatoire est, de façon physiologique, contrebalancée par les lymphocytes T régulateurs (T reg) qui vont induire la production de cytokines anti-inflammatoires. Or, les sujets atteints de MC présentent une augmentation de l’apoptose de ces lymphocytes T reg (Poniedziałek B et al, 2014).

    MICI : effets documentés des probiotiques

    Les probiotiques agissent par différents mécanismes d’action. Le premier est un effet antibactérien.

    Par exemple, il a été décrit que la souche B. longum est capable d’inhiber 40 % de l’adhésion d’E. coli entéro-adhérente sur des cellules intestinales. De même, le lactobacillus L. plantarum est capable d’inhiber 43 à 66 % de l’adhésion de cette bactérie pathogène, impliquée dans la MC (Candela et al., 2008).

    Les probiotiques agissent également par un effet anti-inflammatoire (par exemple en augmentant les T reg) et en restaurant la perméabilité de la barrière intestinale comme précédemment décrit dans le SII.

    Ainsi différentes études ont montré que le LGG est efficace dans la prévention de la pouchite, inflammation de la poche consti-tuée après une anastomose iléo-anale en cas de traitement chirurgical de MICI (Gosselink et al., 2004). Ce probiotique, administré durant 4 semaines chez des enfants avec une MC faible à modérée a aussi démontré des effets bénéfiques (diminution de l’index de 73 % versus placebo) (Gupta P et al, 2000). Il a aussi été démontré que l’administration orale de lactobacilles et de bifidobactéries permet de prévenir la rechute des patients atteints de colites ulcéreuses (Venturi et al., 1999).

    Anne Gailhard - Biologiste.Patricia Balard - Dr en Immunologie.

    Références bibliographiques sur demande.

    Autour des probiotiques : l'équilibre intestinal

    Probiotiques

    Bactéries pathogènes

    Axe cerveau-intestin

    Régulation Inflammation

    Digestion Transit Barrière

    Bactéries commensales

    et/ou symbiotiques

    + -

    - Mucus

    En résumé : régulation de l’équilibre intestinal par les probiotiques

    Le mucus intestinal (Lean 2014)

    Il a une fonction de protection et d’hydratation de la muqueuse ; il contient beaucoup d’eau, de protéines, d’hydrates de carbone et de lipides (dont la phosphatidylcholine). La stabilité de la couche de mucus est assurée par des mucines dont MUC2, protéine indispensable à son efficacité, composée de 80 % de O-glycanes. Ceux-ci protègent la couche épithéliale, servent de point d’ancrage aux bactéries présentant des adhésines et servent de nutriment pour les bactéries.Dans le gros intestin la couche de mucus se divise en 2 secteurs : externe : peu attaché, facile à aspirer, colonisé par la flore commensale. interne : dense, fermement attaché, stérile.

    Ce mucus a une intense activité antimicrobienne et antifongique (C. albicans) due aux peptides antimicrobiens (défensines, cathelicidine...) liés aux mucines. Le mucus contient

    aussi des IgA en quantité, en prévention de l’invasion par des micro-organismes.

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  • Laboratoire NUTERGIA

    La Nutrition Cellulaire Active®Source de votre vitalité

    Dans cette étude, nous avons évalué la bonne tolérance digestive d’ERGYPHILUS Confort ainsi que son action sur la réduction des ballonnements et des douleurs ab-dominales, la mauvaise digestion, le transit accéléré ou ralenti.

    Pour cela, les patients ont pris dans un demi-verre d’eau 1 gélule par jour pour les enfants et de 1 à 2 gélule(s) par jour pour les adultes. Un question-naire a été complété par le patient, une première partie avant le début de la cure et une seconde, une fois celle-ci terminée. Les résultats ont montré la bonne tolérance d’ERGYPHILUS Confort ainsi que son efficacité sur les troubles intestinaux et nerveux.

    Étude bibliographiqueDe nombreuses études ont validé les effets des probiotiques sur l’équilibre intestinal :

    • Lactobacillus plantarum a un rôle dans la diminution rapide et significa-tive des flatulences, des douleurs abdominales, et améliore le transit.

    • Lactobacillus rhamnosus GG régule le comportement émotionnel.• Bifidobacterium longum entraine une diminution du comportement

    anxieux.• Lactobacillus acidophilus provoque la diminution des distensions, des

    douleurs abdominales et a une action sur la fréquence et l’urgence des selles.

    • Bifidobacterium bifidum a un rôle dans la diminution des douleurs ab-dominales, des inconforts, des ballonnements, des désordres digestifs et contribue à l’amélioration de la qualité de vie.

    • L. plantarum, L. rhamnosus GG et B. bifidum régulent l’intégrité de l’épithélium intestinal.

    Étude chez l’homme

    Présentation

    45 personnes présentant des ballonnements, des douleurs abdominales, des troubles du transit, ont pris ERGYPHILUS Confort pendant 1 mois à raison de 1 à 2 gélule(s) par jour. Ce groupe de femmes et d’hommes était âgé de 9 à 83 ans.

    Étude ergyphilus ConfortEffets d’une synergie de probiotiques sur le confort intestinal et les troubles nerveux associés

    Composition par gélule

    Lactobacillus plantarum 2 Milliards

    Lactobacillus rhamnosus GG 1,3 Milliards

    Bifidobacterium longum 1,3 Milliards

    Lactobacillus acidophilus 0,7 Milliards

    Bifidobacterium bifidum 0,7 Milliards

    6 Milliards par gélule

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    Étude ergyphilus Confort

    RésultatsAprès 1 mois de traitement, les résultats montrent l’efficacité clinique de la formulation (comparaison statistique avant / après cure versus placebo).

    Parmi les troubles, certains, comme les ballonnements, les gaz, les douleurs abdominales, les spasmes, la constipation et la nervosité, ont subi une forte diminution. Après la prise d’ERGYPHILUS Confort plus de 66 % des patients observent une amélioration de leur qualité de vie à la fin du mois de cure.

    ToléranceLes résultats montrent une bonne tolérance au pro-duit ERGYPHILUS Confort. Seulement 4 patients sur 45 ont ressenti des effets secondaires (diarrhées, nau-sées et ballonnements) en début de cure qui ont tous disparu ensuite.Pour les patients traités pendant 1 mois, les effets bénéfiques apparaissent pour 33 % d’entre eux majo-ritairement dès la 1re semaine, pour 20 % au bout de 2 semaines, pour 13 % immédiatement. 66 % des pa-tients ressentent les effets bénéfiques en moins de 2 semaines.

    Les conclusions finalesERGYPHILUS Confort, pris régulièrement pendant 1 mois, a permis d’améliorer notablement ballonnements, gaz, douleurs, spasmes, brûlures d’estomac, ainsi que les troubles nerveux associés. ERGYPHILUS Confort a aussi facilité la digestion.Les effets bénéfiques d’ERGYPHILUS Confort apparaissent majoritairement entre le 1er et le 14e jour de cure.ERGYPHILUS Confort est bien toléré par le patient (peu d’effets secondaires).

    Taux de diminution des troubles étudiés

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    70

    80

    47 %

    22 %

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    70

    80

    65 %

    57 %

    41 %

    33 % 33 %

    21 %

    Ballonnements, gaz.

    Douleurs abdominales, spasmes.

    Brûlures d’estomac.

    Digestion lente et difficile.

    Constipation.

    Alternance constipation / diarrhées.

    Nervosité.

    Réveil nocturne.

    32,6 %

    17,4 %13 %

    2,2 %

    19,6 %

    15,2 %

    Délais d’apparition des effets bénéfiques

    Immédiatement.

    1 semaine.

    2 semaines.

    3 semaines.

    4 semaines.

    Pas de réponse.

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