FONDATION NESTLÉ FRANCE logotype quadri 3/06/08 82, bd … · et Consommation Nestlé France • Jean-Christophe HELIAS, Directeur général de Cereal Partners France LES REPRESENTANTS

82, bd des Batignolles - 75017 Paris - FRANCETél. : +33 (0)1 53 42 35 35 / Fax : +33 (0)1 42 94 06 78Web : www.carrenoir.com

FONDATION NESTLÉ FRANCElogotype quadri3/06/08

COMPRENDRE LES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRESLe Comité d’experts pluridisciplinaireLes soutiens à la recherche

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DIRE Les Assises 2015Les Rendez-vous débats 2015Les publications de la Fondation

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AGIR AUPRÈS DES FAMILLES Agir pour transmettre Agir pour éduquerAgir pour partager> Les Nids d’Or 2015

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DÉCOUVRIR LES MISSIONS DE LA FONDATIONEditorial de Richard GirardotLa Fondation vue par Philippe FaureLa gouvernance de la FondationLes Ambassadeurs de la Fondation

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LES MISSIONS DE LA FONDATION

« La Fondation a la force de nous ouvrir les yeux sur l’importance de transmettre le trésor que constitue notre culture alimentaire. »Vesna Zabukovec Ambassadeur de la FondationCollaboratrice Nestlé Waters France

DÉCOUVRIR

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En cette année 2015, la Fondation s’était donné comme axe d’études et d’actions « la culture alimentaire française », tant il est vrai que, tout particulièrement dans notre pays, manger ne relève pas de la seule nécessité biologique. S’il est bien sûr capital de se préoccuper de la « matière » de notre alimentation – et la Fondation est restée très attentive aux recherches les plus actuelles sur la nutrition – , la « manière » dont nous le faisons est également essentielle, et elle procède d’une « culture alimentaire » fondée sur le partage, la convivialité, et le rapport du présent au passé dans une perspective dynamique et vivante.

De la culture en général, une phrase célèbre rappelle que « c’est ce qui reste quand on a tout oublié ». Et il est vrai que nous « n’apprenons pas », au sens didactique du mot, notre culture alimentaire comme on apprendrait des faits historiques. On la reçoit des générations qui nous ont précédés, et on la transmet. Encore faut-il que soient maintenus actifs les mécanismes de cette transmission.

Au travers de la notion emblématique de « terroir », ce fut le thème des Sixièmes Assises de la Fon-dation qui, de manière également emblématique, se sont déroulées à Dijon, et ont réuni sociologues, géographes mais aussi éditeurs, critiques littéraires et chefs étoilés. Y ont également été remis des Nids d’or qui ont salué le travail exemplaire d’associations soucieuses de cette transmission au sein de publics qui pouvaient s’en sentir éloignés. Ainsi la Fondation a-t-elle marqué une nouvelle fois son souci de se tourner vers le plus grand nombre, mais également d’être le lieu d’échange de toutes les sciences du comportement alimentaire.

S’agissant de nos terroirs, le professeur Jean-Robert Pitte a eu cette forte et belle formule : ils sont le fruit d’un « entêtement de civilisation ». Une volonté et une mission plus que jamais impérieuses, auxquelles la Fondation Nestlé France s’honore de contribuer.

1. Découvrir les missions de la Fondation

ÉditorialRichard GirardotPrésident de la Fondation Nestlé France

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« L’action de la Fondation Nestlé France en faveur de « l’art et la manière » si spécifiques qu’ont les Français de manger, faire la cuisine, passer à table ou partager leurs repas, est emblématique des initiatives nécessaires à la transmission de notre culture alimentaire.

Parmi les projets phares soutenus cette année par la Fondation Nestlé France figure le lancement de « La liste » le 17 décembre dernier à Paris. Ce « guide des guides » est le premier classement international de restaurants gastronomiques réalisé à partir des informations des guides des pays du monde entier. La France était toute indiquée pour accueillir cet événement et célébrer les valeurs universelles de partage et de convivialité qui sont au cœur de la gastronomie, des petits bistrots aux grandes tables, au cœur aussi d’un certain art de vivre dont les événements récents nous ont fait soudainement ressentir tout le prix et la saveur. »

LA FONDATION VUE PAR PHILIPPE FAURE, AMBASSADEUR DE FRANCE,PRÉSIDENT D’ATOUT FRANCE

« Good France-Goût de France a réuni le même jour, de par le monde, 100 000 personnes qui ont dégusté le même menu gastronomique dans des centaines de restaurants français. Et il est envisagé maintenant de faire une Fête de la gastronomie. Il faut toutefois rester vigilant pour que l’excellence de la gastronomie française ne devienne pas, comme nos châteaux, un « trésor du passé.»»Philippe FAURE

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La gouvernance de la Fondation Nestlé France

La Fondation Nestlé France est administrée par un

conseil de 11 personnes, composé pour deux tiers de

représentants des fondateurs, dont deux représentants du

personnel des entreprises fondatrices, et pour un tiers

de personnalités externes, qualifiées dans les domaines

d’intervention de la Fondation.

«Le terroir constitue un ex-cellent moyen de dialogue entre les cultures, à condition que toutes nos productions portent les valeurs de leur origine et de ceux qui les ont produit. Car l’avenir réside dans la différen-ciation intelligente, non pas enfermée dans des frontières mais partagée Ainsi peut être envisa-gée une amélioration de la vie entre les sociétés humaines.»Jean-Robert PITTE

1. Découvrir les missions de la Fondation

LES MEMBRES FONDATEURS

• Richard GIRARDOT, Président-Directeur général de Nestlé France, Président de la Fondation Nestlé France

• Valérie BIGNON, Directeur général de la Fondation Nestlé France

• Muriel KOCH, Directeur général Nutrition Infantile Nestlé France

• Arnaud DESCHAMPS, Président-Directeur général Nespresso France

• Jérôme FRANCOIS, Directeur général Communication et Consommation Nestlé France

• Jean-Christophe HELIAS, Directeur général de Cereal Partners France

LES REPRESENTANTS DU PERONNEL

• Lionel LOPEZ, Directeur contrôle de gestion Nestlé France

• Soraya DUBOC, Responsable performance ingrédients Nestlé France

LES PERSONNALITÉS QUALIFIÉES

• Jean-Robert PITTE, Géographe, président de la Société de Géographie, président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires

• Patrick SEROG, Médecin nutritionniste

• Marie-Laure SAUTY DE CHALON, Président-Directeur général de Aufeminin.com et de Marmiton.org

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Les Ambassadeurs de la Fondation Nestlé France

Le réseau des Ambassadeurs est constitué de 22 collaborateurs du groupe Nestlé en France. Rouage essentiel de la Fondation, il a pour mission de la faire vivre, connaitre et d’en être le porte-parole, tant en interne qu’en externe. En interne, l’ambassadeur est le porte-parole des collaborateurs et un relais de leurs attentes. En externe, il valorise la Fondation et en explique la mission et les actions.

« L’alimentation fait partie de mon quotidien, personnel en tant que maman qui prépare les repas quotidiens pour ma famille, profession-nel. L’engagement de la Fondation afin de comprendre les comportements alimentaires est essentiel à mes yeux et je prends à cœur mon rôle d’ambas-sadrice afin de faire connaitre en interne comme à l’externe les actions menées tout au long de l’année par la Fondation Nestlé France. »

Stéphanie TLEMCANI

« En tant qu’ambassadrice de la Fondation pour Nestlé Waters, je suis tout d’abord ravie qu’un projet de recherche soit financé sur les pratiques de consommation de l’eau comme boisson. Que ce soit lors du Jury des « Enfants à table ! », lors d’un Rendez-vous Débat et lors des Assises auxquelles j’ai pris part, j’ai eu grand plaisir à constater que la Fondation a la force de nous ouvrir les yeux sur l’importance de transmettre le trésor que constitue notre culture alimentaire, en valorisant et promouvant de nombreuses initiatives locales tout en s’appuyant sur un comité d’experts remarquable et pluridisciplinaire. Son travail est précieux et doit perdurer. » Vesna ZABUKOVEC

Les Ambassadeurs de la Fondation

• Elodie DURAND Glaces et Surgelés

François-Marie NEYCENSAS Boissons instantannées et Dolce Gusto

• Karine BOURGET Chocolats et Confiserie

VESNA ZABUKOVEC •Nestlé Waters France

• Laurent AZOUZ Nestlé Professional

Sylvain LOZINA •Nespresso France

• Delphine BILLOD-MOREL Nestlé Clinical Nutrition

Frank ZOPPE •Nestlé Purina

Petcare France

• Sophie GRANDCLAUDENutrition infantile

• Magali SOLNutrition infantile

Ségolène THÉBAULT •Cereal Partners France

Violaine MEYER •Cereal Partners France

Stéphanie TLEMCANI •Herta

• Marine LE-BRISNutrition, Recherche et Développement.

Jean-François SIMON •Juridique

• Vincent ZANELLIFinance

Rémi THÉVENOT •Supply Chain

• Frédéric DURANDTechnique & Production

François MUSSO •Supply Chain

• Delphine SAINTILANDéveloppement commercial & Force de vente

• Dominique SAGEI-Com

Caroline CHESNEAU-GUILLEMONT •Nutrition

Sophie DAUBIGNARDAchats

Christel MAGNIER •Ressources Humaines

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LES COMPORTEMENTSALIMENTAIRES

COMPRENDRE

« Je n’ai jamais considéré que l’expertise de l’historien se limitait à sa propre recherche. Participer à ce Comité me permet d’aider des projets individuels et collectifs. A partir du moment où le regard des sciences sociales est privilégié - ce qui est une des spécificités de notre démarche -, l’histoire y a toute sa place. »

Pascal Ory HistorienMembre du Comité d’experts de la Fondation Nestlé France

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Pour l’étude et la compréhension de la culture alimentaire française, la Fondation s’est dotée d’un Comité d’experts pluridisciplinaire de sept membres. Les regards de ces experts éminents, chacun spécialisé dans une discipline et un environnement propres, sont le gage d’une réflexion collective enrichie. Le Comité est présidé par le sociologue et anthropologue Jean-Pierre POULAIN, professeur à l’Université de Toulouse 2 et professeur associé à l’Université de Kuala Lumpur (Malaisie). Il est également l’auteur de nombreux ouvrages sur la culture gastronomique et la sociologie alimentaire.

2. Comprendre les comportements alimentaires

LE COMITÉ D’EXPERTS PLURIDISCIPLINAIRE

• Professeur Jean-Pierre POULAIN, Président du Comité d’experts, sociologue et anthropologue, professeur à l’Université de Toulouse II et professeur associé à l’Université de Kuala Lumpur (Malaisie)

• Professeur Pierre COMBRIS, Économiste et directeur de recherche en économie de l’alimentation à l’Institut National de recherche Agronomique (INRA)

• Professeur Claude FISCHLER, Sociologue et anthropologue, directeur de recherche au CNRS et directeur du Centre Edgar Morin à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)

• Professeur Jean-Paul LAPLACE, Physiologiste, membre de l’Académie de Médecine

• Madame Roseline LÉVY-BASSE, Psychologue et psychanalyste spécialisée en thérapie de la famille

• Professeur Pascal ORY, Historien, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Paris I

• Docteur Patrick SÉROG, Médecin nutritionniste

> LE COMITÉ D’EXPERTS

Président du Comité d’experts, sociologue et anthropologue, Professeur à l’Université de Toulouse II

« D’une part, la littérature scientifique s’est beaucoup enrichie ces dernières années de nombreuses données sur la science de l’ali-mentation, la nutrition, la qualité nutritionnelle des produits, la relation nutrition et santé, les pathologies liées à la nutrition etc…D’autre part, et plus récemment, les données issues des projets de recherche sur la sociologie de l’alimentation commencent à émerger dans le paysage scientifique. Cependant, force est de constater que ces deux domaines scienti-fiques, s’ils tendent à se rejoindre doucement, sont éloignés et traités de façon séparée et disproportionnée (la part de la science de l’alimentation tend à prédominer). Il existe donc un décalage entre ces domaines qu’il convient de comprendre. »

> Jean Pierre Poulain

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Depuis deux ans, le Comité d’experts accompagne la réflexion de deux de ses membres : Patrick Serog, médecin nutritionniste et Roseline Lévy-Basse, psycho-logue spécialisée en thérapie familiale, sur une problématique identifiée lors de leurs consultations respectives. Ce travail sur le « Don et le Contre Don » au sein des familles a fait l’objet d’un article paru dans la revue « Enfance et psy » en décembre 2014. Un ouvrage grand public, intitulé « La guerre des repas n’aura pas lieu » paraitra aux éditions Marabout le 3 février 2016, puis un second plus scientifique, aux Presses Universitaires de France (PUF) courant 2016. Trois questions à Patrick Serog, médecin nutritionniste et Roseline Lévy Basse, psychologue, Membres du Comité d’experts de la Fondation Nestlé France.

Don et Contre Don : de quoi s’agit-il?Dans notre civilisation occidentale et moderne les parents sentent le besoin ou l’obli-gation sociale de donner le «meilleur» à leurs enfants: le meilleur dans l’éducation, le meilleur de la culture et tout l’amour qu’ils ont pour leurs enfants. Mais devant tant de cadeaux donnés à leurs enfants, ces derniers ont aussi besoin de rendre de l’amour qui s’exprime par «le souci» qu’ils peuvent se faire pour leurs parents, par des petits gestes souvent anodins comme aider à mettre la table et par des gestes d’amour. Aux parents de les reconnaitre et de remercier leurs enfants pour tant d’amour et d’attention.

Comment avons nous identifié ces troubles ?Dans nos consultations, nous nous sommes aperçus que des troubles du comportement alimentaire pouvaient être liés à une non reconnaissance par les parents du contre don que les enfants faisaient à leurs parents. Lorsque les parents reconnaissaient ce que les enfants avaient fait pour eux et les remerciaient, le trouble disparaissait progressivement. On a vu ainsi des enfants maigrir quand ils étaient trop corpulents, d’autres grossir quand ils étaient trop maigres ou voir disparaitre des troubles com-pulsifs pour la nourriture. Aujourd’hui, nous testons dans une plus large population les possibilités d’identifier précocement ces troubles afin d’aider les parents à les résoudre le plus tôt possible.

Le groupe de réflexion du Comité d’experts : « Don et contre-don »

« La double caractérisation du Comité tient dans sa transdisciplinarité –bien illustrée par la participation de chacun à l’ensemble des discussions- et dans la liberté intellectuelle que la Fondation lui a garantie –et qui est intégralement respectée-. Avec le recul il me semble que cette double identité est maintenant reconnue dans le champ. »Professeur Pascal ORY

« La prochaine étape consistera à dépister ces troubles chez l’adulte. Nous nous sommes aperçus que ces troubles pouvaient persister de nombreuses années et «gâcher» la vie de certains adultes. Nous voulons voir si appliquer les même techniques à des adultes que celles utilisées pour les enfants amènent aux mêmes effets salvateurs. »Roselyne LÉVY-BASSE et Docteur Patrick SEROG

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LES SOUTIENS À LA RECHERCHE

Les Bourses de recherche

Les publications

Les Projets de recherche Depuis 2008, la Fondation soutient activement la recherche au travers de ces prix de 20 000 euros. Chaque année, trois doc-torants ou post doctorants sont récompensés pour la qualité, la pertinence, la rigueur de leur travail de thèse. Ils sont désormais 25 à avoir reçu ce prix qui leur a servi de tremplin pour leur intégration professionnelle dans le monde scientifique.

Consultez l’Appel à Projets sur fondation.nestle.fr

Consultez toutes les publications sur fondation.nestle.fr

En savoir plus sur les recherches financées par la Fondation en consultant fondation.nestle.fr

Au nombre de 19, les publications des chercheurs financés par la Fondation sont nombreuses et publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture, de renommée internationale. En voici quelques exemples :

• PLoS ONE10 (7), July 17, 2015 Bruno Falissard, Caroline Barry, Christine Hassler, Muriel Letrait, Guillaume Macher, François Marty, Elsa Ramos, Anne Revah-Lévy, Philippe Robert, François de Singly1 (INSERM U669), Université Paris-Sud et Université Paris-Descartes : « When Assessing Intra-Familial Relationships, Are Sociologists, Psychanalysts and Psychiatrists Really Considering Different Constructs? An Empirical Study ».

• ERES | « Dialogue » 2015/3 (n° 209), p. 55-68 / Amandine Rochedy CERTOP, rattachée à UMR 1027 INSERM Toulouse et Jean-Pierre Poulain : « Approche

sociologique des néophobies alimentaires chez l’enfant ».

• Enfances et PSY 2014/2 (N° 63), 8 janvier 2015 / Roseline Lévy-Basse, Pierre Michard, Patrick Serog : « La clinique du don : une illustration par les troubles

alimentaires ». Etude menée par Roseline Lévy-Basse et Patrick Serog, sous validation du Comité d’experts de la Fondation Nestlé France.

En 2009, la Fondation lance son premier Appel à projets de recherche. La démarche de soutien et de financement est très différente de celle des Bourses : d’une part, il ne s’agit pas de prix ; d’autre part les projets finan-cés, pour un montant annuel compris entre 20 000 et 75 000 euros, sont portés par des chercheurs ou des équipes de recherche rattachés à un laboratoire ou une unité de recherche. Ces recherches sont menées pendant deux ans, et aboutissent généralement à une ou plusieurs publications dans des revues scientifiques à comité de lecture, voire à des ouvrages. Depuis sept ans, la Fondation a financé 24 recherches.


Les Ouvrages à paraître en 2016 Circulation du Don et du contre-Don entre parent et enfants : un livre pratique à destination des parents« La guerre des repas n’aura pas lieu : Les nouvelles clés pour résoudre vous-même les conflits alimentaires avec votre enfant ! » /Dr P. Serog, R. Lévy-Basse.- Ed. Marabout, février 2016.

Résumé : « Stop aux conflits alimentaires avec votre enfant. Vous pouvez les résoudre ! Votre enfant refuse de manger ce que vous lui donnez. Il se lève de table en plein repas. Il mange en cachette dans sa chambre. Et quand il n’est pas à la maison, il mange avec plaisir tout ce qu’on lui propose.Pourquoi ?Vous lui avez donné la vie et en le nourrissant et vous lui donnez tout votre amour. Face à ce don, l’enfant, et plus tard l’adolescent, cherchent à leur façon une manière de vous gratifier. Si vous ne reconnaissez pas ce « contre-don », des conflits alimentaires peuvent apparaître. Ce livre offre de nouvelles clés, à votre portée, pour résoudre les difficultés de l’alimentation de votre enfant et comprendre son mal-être. Grâce à ce livre, votre famille retrouvera la paix autour et en dehors de la table pour plus de bien-être. »

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La Journée scientifique 2015 de la Fondation Nestlé France

Dossier de presse, vidéos et résultats des recherches en ligne sur fondation.nestle.fr.

Chaque année, depuis 2013, a lieu la « Journée scientifique » organisée par le Comité d’experts et présidée par Jean Pierre POULAIN, afin de présenter les résultats des recherches scien-tifiques financées par la Fondation Nestlé France.

Cette année, la matinée était consacrée à deux communications scientifiques sur l’alimentation de l’enfant selon des angles d’étude très différents.

D’une part, celle portée par Anne LHUISSIER (INRA-IVRY - unité ALISS) sur « Le repas en collectivité, vecteur de transmission du modèle alimentaire français » et plus particulièrement sur les cantines scolaires, afin d’appréhender celles-ci non seulement dans leur espace propre, mais aussi dans l’économie alimen-taire plus générale de ceux qui mangent à la cantine, et de voir comment ces repas s’insèrent dans des modèles familiaux et individuels de consommation.

D’autre part, la recherche portée par le Professeur Jean-Philippe RAYNAUD, Professeur des universités (INSERM UMR 1027) et conduite par Amandine ROCHEDY, Doctorante à Toulouse : « Socialisation alimentaire des enfants avec trouble du spectre autistique : une aide aux familles et aux soignants».

En France, le temps du repas est vraiment considéré comme un moment de partage. Il a différents rôles : transmission des valeurs, intégration dans les différents groupes-que ce soit les pairs à l’école, la famille, ou, pour les adultes, le milieu professionnel. C’est également un moment de construction et d’affirmation des identités. Il crée et entretient le lien social. Ses troubles de l’autisme peuvent donc influer de manière forte sur la socialisation de l’enfant, et les relations avec son entourage.

«La cantine est plutôt appréciée par les élèves, principalement parce que les enfants y retrouvent leurs copains. La table devient alors comme un territoire du groupe permettant de créer un « entre soi ». Il existe un véritable enjeu de la composition et du choix du groupe de table afin que les enfants se sentent suffisamment en confiance dans le groupe pour exprimer leurs goûts, leurs dégoûts, expérimenter, transgresser et pouvoir se ressembler et se distinguer à la fois. L’aliment devient le support de la culture du groupe, soit par le mimétisme, soit par le don et l’échange ».Anne LHUISSIER

« L’enfant autiste est un mangeur particulier dès son plus jeune âge : certains enfants ne mangent pas et présentent des problèmes de carence ; à l’inverse, d’autres mangent souvent et sont à la recherche perpétuelle de nourriture. Ces conduites modifient la vie sociale de toute la famille. L’acte de manger et de choisir son alimentation peut provoquer chez eux des crises de panique. Ces comportements vont les marginaliser au sein d’un groupe, par exemple à la cantine.» Amandine ROCHEDY

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Nicolas RAMOZ

Chargé de Recherches à l’INSERM (U894) Centre de Psychiatrie et Neurosciences, Epigénétique et comportements alimentaires

THÈME DU PROJET :«Différences du méthylome entre pa-tientes anorexiques, sujet en rémission et femmes contrôles en bonne santé»

«L’anorexie mentale (AM) est un trouble du comportement alimentaire qui se caractérise par une restriction alimentaire volon-taire et invalidante. Son étiologie (causes et facteurs) est inconnue. L’AM présente une part importante de nature héréditaire (70 %) et une autre part liée à l’environnement (épigénétique : modifications de l’expression de gènes induites par des événements extérieurs comme l’exposition aux toxiques environnementaux par exemple).

« Dans le cadre du projet financé par la Fondation Nestlé France, les modifications épigénétiques sont étudiées pour analyser, via une étude comparative, le lien entre les différences de compor-tements alimentaires des patientes anorexiques, des sujets en rémission et les sujets contrôles. Ce projet permettra d’identifier des voies biologiques et des gènes impliqués dans l’anorexie men-tale ainsi que les troubles des conduites alimentaires mais aussi dans leur rémission, afin de proposer à terme de nouveaux soins et traitements. »Nicolas RAMOZ

Projets de recherche (période 2014-2016)

Denis PIERRON

«Il s’agit d’étudier l’influence de la variabilité génétique sur la perception de plusieurs dizaines d’arômes en termes de seuil de perception et de caractérisation hédonique en se basant sur un échantillon de 450 individus vivant dans des zones géographiques distinctes (France, Madagascar et Indonésie). »

Les pratiques alimentaires sont liées à de nombreuses contraintes (démographiques, techniques, économiques, temporelles) ainsi qu’à des déterminants des systèmes symboliques (normes, valeurs, re-présentations). Cependant, l’influence de facteurs génétiques est de plus en plus évoquée. La mise en évidence des gènes codant pour les récepteurs du goût et de l’odorat nous permet de développer un nouvel axe de recherche visant à associer la diversité génétique à la diversité de perception des aliments à travers le monde.

Ainsi, nous avons mesuré les perceptions des odeurs et des arômes de populations malgaches, et avons déjà (1) montré des disparités régionales dans la perception des odeurs, (2) confirmé la très forte influence génétique dans la perception de certaines molécules et montré qu’au moins pour un arome, cette prédisposition génétique reste constante.

Ces résultats confirment l’importance du fond génétique dans la diversité de perception des arômes et ouvrent de nouvelles perspec-tives sur les pratiques alimentaires. »Denis PIERRON

Docteur en Anthropologie biologique au Laboratoire d´Anthropobiologie Moléculaire et Imagerie de Synthèse (CNRS UMR 5288), Université Toulouse III

THÈME DU PROJET : «Transmission des pratiques et cultures alimentaires : étude du support génétique. »

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La Fondation finance sur deux ans les projets de recherche menés par des chercheurs ou des équipes de recherche française.

Projets de recherche : sélection 2015-2017

Cécile FLAHAULT

Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé (EA 4057), Institut de psychologie Université Paris Descartes

THÈME DU PROJET :« Etude de l’influence de la “pleine conscience” sur l’impulsivité alimentaire, la motivation à l’activité physique et la perte de poids chez le patient obèse : essai contrôlé randomisé MINDOB »

GRIPIC, CELSA, Université Paris Sorbonne

THÈME DU PROJET :« A L’EAU ! L’eau, une bois-son pour jeunes ? Analyse des discours et mise en scène des pratiques de consommation de l’eau de boisson »

«L’obésité concerne 15% de la population, soit près de 7 millions d’individus en France. Elle est responsable d’une morbi-mortalité importante, en particulier cardiovas-culaire. Plusieurs études ont montré l’efficacité de programmes d’interventions cogni-tivo-comportementales basées sur la pleine conscience auprès des patients obèses. Cependant ces essais manquent de puissance et d’un comparateur fiable, justifiant l’essai randomisé MINDOB. L’objectif principal de l’étude est de démontrer l’efficacité additionnelle d’une intervention basée sur la pleine conscience pour la réduction de l’impulsivité alimentaire en 6 mois en complément de la prise en charge habituelle. »

Arouna OUEDRAOGO

INRA- IVRY ALISS (UR 1303)

THÈME DU PROJET :« Le végétarisme en France : profil social »

«Ce projet de recherche se propose de montrer que le végétarisme ne se fonde pas sur un choix moral, qu’il s’agit d’un fait social important qui renseigne sur les formes de symbolisation des conditions sociales. L’examen des contextes d’apparition du régime, de ses formes de mise en œuvre et des pratiques associées, peut montrer la prééminence des statuts d’emplois, des trajectoires et de la mobilité sociales, de l’appartenance de sexe et du niveau d’instruction, des contraintes particulières, liées au conseil médical ou à l’obligation religieuse, etc. Aussi, en démontrant la dimension éminemment sociale du végétarisme, nous verrons qu’il n’y a pas un mais plusieurs végétarismes.»

Nicole D’ALMEIDA

«Au cours des dix dernières années, l’eau de boisson est devenue un objet de bataille marketing, de controverses médiatiques, de discours mêlant des intérêts sanitaires, commerciaux et écologiques. Dans ce contexte, le législateur communautaire a élaboré un corpus réglementaire de plus en plus contraignant afin de contrôler les messages nutrition-nels et de santé utilisés par l’industrie alimentaire à des fins marketing ainsi qu’à procurer au consom-mateur, l’information qui lui est nécessaire pour effectuer des choix informés.Le premier objectif de ce projet est d’interroger la construction plurielle de l’information et de la com-munication autour de l’eau à boire, et d’analyser en quoi les acteurs (industriels, institutions publiques, société civile, experts, législateur) participent à la mise en scène et la valorisation de valeurs qui vont se concrétiser autour des choix de boisson.Le second objectif est d’identifier les ressorts pos-sibles de l’acte de boire de l’eau auprès du public jeune afin de produire des recommandations sur les manières d’informer, communiquer et éduquer les jeunes à sa consommation. »

> LE JURY • Jean-Pierre POULAIN, Président du Comité d’experts, sociologue et anthropologue, Professeur à l’Université de Toulouse II • Professeur Claude FISCHLER, Directeur de recherche au CNRS et Directeur du Centre Edgar Morin • Professeur Jean-Paul LAPLACE, membre de l’Académie de Méde-cine • Professeur Pierre COMBRIS, économiste et Directeur de recherche en économie de l’alimentation à l’INRA • Professeur Pascal ORY, historien

• Madame Roseline LÉVY-BASSE, psychologue et psychanalyste • Docteur Patrick SÉROG, médecin nutritionniste

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Zoom sur deux recherches s’achevant fin 2015

David THIVEL

Marc-Olivier DÉPLAUDE


«Certaines données scientifiques sug-gèrent, depuis quelques années, que l’exercice physique peut non seulement générer une dépense d’énergie mais aussi modifier les voies physiologiques contrôlant notre prise alimentaire. Si des résultats montrent déjà les effets de l’exercice phy-sique sur certaines hormones contrôlant l’alimentation, ses effets sur la régulation neuronale et cognitive restent inconnus.

«Un des changements les plus impor-tants sur l’évolution des recommandations nutritionnelles à l’intention des nourrissons et jeunes enfants en France a résidé dans le renforcement de la norme de l’allaitement au sein, en France comme dans plusieurs autres pays occidentaux. En France, c’est principalement à partir de la fin des années des 1970 que des professionnels de santé ont tenté de faire évoluer les pratiques des maternités en faveur de l’allaitement au sein

Le projet soutenu par la Fondation Nestlé a donc eu pour objectif d’identifier le potentiel rôle de l’exercice physique sur ce contrôle neuronal lié à la prise alimentaire, chez des adolescents obèses.Les principaux résultats mettent en évi-dence, pour la première fois, une réduction significative de l’activation neuronale en réponse à un stimulus alimentaire, à la suite d’un exercice physique d’environ 40

et que des associations de mères se sont constituées pour promouvoir l’allaitement maternel et soutenir les mères souhaitant allaiter. S’appuyant sur des matériaux qualitatifs (entretiens approfondis avec certains acteurs, observations, analyses documentaires), l’enquête s’intéresse aux acteurs qui ont contribué à renforcer cette norme. Elle examine d’une part les trajec-toires de ces acteurs et les modalités de leur engagement au service de la cause

minutes chez des adolescents obèses, s’accompagnant d’une réduction signi-ficative de leur prise alimentaire. Ces résultats novateurs génèrent un riche questionnement quant au rôle exact que peut jouer l’activité physique sur la balance énergétique et ses mécanismes neuro-physiologiques. »

David Thivel

de l’allaitement. Elle montre que leurs engagements renvoient à des expériences biographiques d’ordres très divers, tant sur le plan familial que professionnel. D’autre part, cette recherche étudie les stratégies que déploient les acteurs pour promouvoir l’allaitement maternel. Le principe du choix de ces stratégies réside notamment dans la proximité plus ou moins grande des acteurs du champ médical. »

Marc-Olivier Déplaude

Laboratoire des adaptations à l’Exercice en conditions physiologiques et pathologiques (ME2P), Université de Clermont-Ferrand

THÈME DU PROJET :« Activité physique et comportement sédentaire : implications dans le contrôle central de la prise alimentaire d’adolescents minces et obèses »

Laboratoire INRA, RiTME

THÈME DU PROJET :« L’évolution de la promotion de l’allaitement en France depuis la fin des années 1970 »

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> LE JURY • Jean-Pierre Poulain, Président du Comité d’experts • Gilles Boetsch, Directeur de recherche au CNRS • Sandrine Andrieu, Professeur des Universités en santé publique • Jean-Paul Laplace, membre de l’Académie de Médecine • Patrick Tounian, pédiatre et nutritionniste

• Claude Fischler, Directeur du Centre Edgar Morin • Pierre Combris, économiste • Pascal Ory, historien.

Bourses de recherche de la Fondation Nestlé France

Maria Clara DE MORAES PRATA GASPAR Eve SIHRA COLSON

Leia MION

Sciences Po-Paris et INRA Aliss

THÈME DU PROJET :Essais en économie sociale et demande alimentaire : mesure l’impact et de la persistance des préférences sociales sur les choix de consommation.

Université Aix-Marseille ED 355, Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire Europe-Afrique/LAMPEA CNRS UMR 7269

THÈME DU PROJET :L’alimentation de la fin de l’Antiquité et du début du Moyen-Age dans le Sud-Est de la France : une approche biochimique

Université de Toulouse – Jean Jaurès, Laboratoire CERTOP, Pôle TAS

THÈME DU PROJET :Sous le “poids” des normes : étude compa-rative de diététiciennes et jeunes femmes françaises, espagnoles et brésiliennes.

«Au cours des dernières décennies, le processus de médicalisation de l’alimen-tation et du corps a été intensifié et des normes diététiques ont été diffusées. Les diététiciennes y jouent un rôle important et, comme les autres individus de la société, ces professionnels reçoivent et interprètent ces normes diététiques dans différents contextes culturels où l’alimentation et le corps sont aussi façonnés par les normes socioculturelles. Cette étude cherche à comprendre les relations entretenues entre normes médicales et socioculturelles en France, en Espagne et au Brésil, chez un groupe d’experts, les diététiciennes, et un groupe profane, les jeunes femmes. »

«Ce projet de recherche se situe à l’interface entre économie sociale et théorie de la consommation. Il étudie les possibilités d’intégrer les dynamiques de préférences (identité, culture, interactions sociales) à des modèles de demande. L’objectif est de mieux comprendre la grande diversité des préférences alimentaires, ainsi que leur persistance au cours du temps. »

«Cette étude s’inscrit dans le cadre de la définition du concept d’alimentation méditerranéenne et explore de ce fait les liens des individus avec leur environnement, l’impact quotidien des événements historico-culturels sur leurs vies et les corrélations entre alimentation et état sanitaire. La méthode choisie est celle de l’analyse des isotopes stables du carbone et de l’azote, dosés directement sur les ossements. Ces marqueurs permettent d’estimer, pour chaque individu, les tendances plutôt herbivore ou carnivore de l’alimentation ainsi que la contribution des ressources aquatiques. »

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AUPRÈS DES FAMILLES

« L’intérêt pour les espaces et leur exploration est de plus en plus important. On a oublié combien la géographie était une science absolument majeure ; la terre est un personnage avec lequel il faut, au minimum, composer. On revient de plus en plus à des espaces plus petits. Nous sommes allés explorer un passionnant petit espace, celui de la table : la table comme lieu d’apprentissage de la civilité. »Érik Orsenna, de l’Académie française

AGIR

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AGIR POUR TRANSMETTRE

3. Agir auprès des familles

C’est pourquoi, en 2013, la Fon-dation Nestlé France a décidé de lancer le programme pilote « Réenchanter la cantine » dont l’objectif est d’identifier les bonnes pratiques du « passer à table » au sein des restaurants scolaires des écoles primaires. Deux chercheuses du Centre Edgar Morin, Ghislaine

Richard (Docteur en psychologie sociale et Ingénieur d’études production et analyse de données) et Stéphanie Proutheau (Ingénieur d’études) sont en charge de l’étude scientifique du programme.

Réenchanter la cantine, un programme pilote.

Ghislaine Richard et Stéphanie Proutheau.

Un projet de recherche construit par étapesInterroger directement l’expérience des enfants, à plusieurs reprises et de manière à ouvrir la discussion sur leurs univers, constitue le socle d’une réflexion menée sur l’année scolaire en 5 étapes :• Faire remonter les expériences des divers acteurs (enfants et

adultes) pour dresser un panorama des expériences.• Analyser par les chercheurs sur leurs premières études.

Décider des bonnes pratiques à mettre en œuvre en accord avec chaque ville pilote.

• Mise en œuvre et soutien au changement.• Nouvelle session d’observations et de discussions pour évaluer

les impacts éventuels du changement.• Restituer les résultats, débats et orientations futures.

L’objectif du projet scientifique« Après un premier volet Recherche dé-dié à une enquête par questionnaire et entretiens, le programme « Réenchanter la Cantine » est entré dans une phase d’Action. En sachant plus désormais sur les connais-sances et les jugements que les jeunes mangeurs construisent sur leur repas dans les villes de Paris 9, Saint-Jean, Saint-An-dré-Lez-Lille et Valenciennes, nous avons pu formuler des recommandations de « Bonnes pratiques », prudentes et concrètes; les acteurs au sein des villes pilotes ont intégré à l’occasion de la rentrée scolaire les propositions qui ont retenu leur attention,

dans de nouvelles procédures d’accueil des enfants dans leurs cantines du primaire. Ces « Bonnes pratiques » couvrent des domaines aussi complémentaires que les bonnes manières commensales, le rétablissement de relations entre cuisine et réfectoire, les échanges de table entre enfants et adultes. Parmi les dimensions les plus marquantes à ce stade, notons la méconnaissance des enfants (significative et stable sur l’ensemble des villes) à l’égard de l’origine des déjeuners de cantine. Qui cuisine et où, sont des questions qui ont embarrassé ou indigné la grande majorité des jeunes enquêtés : «oui, tiens, j’aimerais bien le savoir après tout !», ont commenté certains à voix haute en répondant qu’ils n’en avaient aucune idée. Pourtant, la valeur que l’on accorde à un repas n’est-elle pas pour une part liée à ce que l’on sait de ceux qui ont cuisiné ? Réenchanter la cantine pourrait alors commencer par satisfaire la saine curiosité enfantine et redonner leur place aux cuisiniers et dames de cantine. Mais nous verrons également comment un peu d’autonomie à table afin de permettre aux enfants de faire le service entre convives peut à la fois les gratifier, faire évoluer leur satisfaction générale pour le moment du repas de cantine mais aussi alimenter la transmission des bonnes manières entre enfants.»

La cantine : Lieu d’éducation et de transmissionMunicipalités, entreprises de restauration scolaire et pouvoirs publics se mobilisent depuis de nom-breuses années sur le contenu de l’assiette et sur l’équilibre alimentaire des repas servis à la cantine. Cependant, le moment que passent les enfants à la cantine ne se limite pas au seul besoin de se nourrir : la cantine est également un lieu d’éducation, de socialisation et de transmission de la culture alimentaire.

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Ce programme unique a été déployé en partenariat avec 4 villes pilotes : Saint-André, Saint-Jean, Paris 9ème et Valenciennes. Au moyen d’une série d’indicateurs, ce programme est développé afin d’étudier et de mesurer l’impact de divers facteurs (bruit, manières de table, partage, rôle du personnel, etc.) tant sur la sociabilité des enfants que sur la structure du repas. L’objectif est de modéliser, le cas échéant, une bonne pratique.

« Valenciennes est particulièrement atten-tive à la qualité de l’accueil des enfants au sein de ses restaurants scolaires. Pour autant, les marges de progrès restent importantes. C’est ce souci d’amélioration permanente qui nous a incité à nous enga-ger au sein du programme ‘Réenchanter la cantine. »

« Notre objectif avec ce programme est de pouvoir rendre accessible aux enfants cet intérêt du partage, de la convivialité et de la transmission d’un plat préparé qui soit fin et bon. Créer un moment d’enchantement dans le sens où il y a un partage autour de ce temps de repas. »

« J’ai été tout de suite emballée par ce programme que nous menons depuis plusieurs mois maintenant dans deux écoles élémentaires du 9e, car il replace le temps du repas au cœur de notre vision de la cantine. Au-delà de la nécessité pour un enfant de prendre un bon repas, il s’agit bien d’en faire un vrai moment dans sa journée, aussi important que le reste. Un moment d’échange et de partage, un repère fort dans le développement de sa personnalité. Et en tant que fille de restaurateurs, je sais que si le contenu de l’assiette est essentiel, l’ambiance qui l’entoure est également primordiale ! J’ai souhaité que plusieurs des préconisations soient testées dès ce début d’année scolaire, notamment celles qui valorisent nos cuisinières : j’ai été en effet surprise de constater, via le travail des deux chercheuses, que les enfants ne sachent pas où sont cuisinés les repas et par qui ! Un meilleur accompagnement du temps de repas par les animateurs, qui encadrent les enfants dans les cantines, est également fondamental. Ce programme est de plus essentiel pour nous aider à comprendre les 8-11 ans, à travers le prisme du repas et des valeurs de partage et de mise en commun qu’il véhicule. D’après les premiers résultats de l’enquête, les enfants donnent une note moyenne de 6,5/10 à leurs cantines – ce qui est déjà une bonne note – mais à l’aide ce programme, c’est le 10/10 que nous visons !»

• Vivons en Forme

La Fondation Nestlé France est parte-naire de « Vivons en Forme » (Vif). Ce programme est proposé aux villes qui sou-haitent mettre en place une méthodologie de mobilisation d’acteurs de proximité, afin de contribuer à aider les familles à adopter des comportements plus favo-rables à leur santé. En 2014, Monique Romon, Présidente de Fleubaix-Laventie Villes Santé (FLVS), association qui pilote le programme Vif, a développé un outil d’évaluation des différents niveaux d’action du programme. Cette année, cet outil conçu à partir de la méthode officielle EVALIN a été validé scientifiquement (faisabilité, fiabilité et reproductibilité), et son application est en cours de test dans certaines villes VIF. Il permettra d’évaluer les processus mis en œuvre et de mesurer l’impact des actions locales des villes pilotes.

• Les villes pilotes, des acteurs de terrain essentiels et impliqués

Laurent Degallaix, maire de Valenciennes

Jacques Gruson, en charge de la restauration scolaire – Saint André Lez Lille

Delphine BÜRKLI,Maire du 9e arrondissement de Paris

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quotidien à la transmission de la culture alimentaire française. Ces ateliers, créés pour apprendre en s’amusant, leur ont permis de mieux connaître les diffé-rentes facettes du « passer à table » : art de la table, nutrition, connaissance des aliments et découverte sensorielle, structure des repas et manières de table, mise en scène culinaire. Les enfants ont ensuite déjeuné tous ensemble dans la Halle Eiffel du site de Noisiel, autour d’un repas haut en couleur préparé par Cyril Lignac. L’après-midi a été consacrée à un grand quizz animé par le chef cuisinier et Patrick Sérog, médecin nutritionniste, dans une ambiance survoltée. Les enfants ont testé leurs connaissances notamment en matière de bonnes pratiques alimentaires, de nutrition, et de manières de table. Le concours « Les enfants à table ! » est une belle occasion pour la Fondation Nestlé France de transmettre aux enfants les clés du « passer à table », une pratique vertueuse de notre modèle alimentaire français.

Les cinq classes lauréates de l’édition 2015

1. Classe de CM2 de l’Ecole Six Villages – Lieuvillers (60) Oise – Œuvre : Film2. Classe de CM2 – Ecole Jacques Prévert-Toufflers (59) Nord - Œuvre : Vidéo et recette de cuisine3. Classe CE2 – Ecole Chernoviz-Paris (75) Paris – Œuvre : Livre4. Classe de CE2-CM1-CM2 – Ecole Lavancia – Lavancia (01) Ain – Œuvre : Livre et CD5. Classe de CE2-CM1-CM2 – Ecole Poigny – Poigny (77) Seine et Marne – Œuvre : Jeu

AGIR POUR ÉDUQUER

Les enfants à table !

Lancé en 2009, ce concours vise à sen-sibiliser les enfants des classes de CE1, CE2, CM1 et CM2 aux bonnes pratiques alimentaires françaises, tout en s’amusant. Parmi la cinquantaine d’œuvres reçues de toute la France, les cinq classes lauréates ont été désignées par un jury conquis par leur interprétation du « passer à table » : chanson, collage, tableau, jeu de société, vidéo et roman-photo ont séduit par leur originalité, leur créativité et leur humour. Tout au long de cette journée exception-nelle, les 150 enfants présents ont eu l’occasion de découvrir, à travers une approche ludique, originale et instructive, les clés d’une alimentation équilibrée et le plaisir de passer à table. Au menu de la journée : ateliers ludiques, déjeuner gastronomique et grand quizz ! Au Moulin, lieu classé monument historique, les élèves ont participé à des ateliers, animés par des experts, des doctorantes lauréates des Bourses de recherche de la Fonda-tion et des associations qui œuvrent au

Chaque année depuis maintenant sept ans, la Fondation Nestlé France accueille les cinq classes lauréates de son concours « Les enfants à table ! » à Noisiel, pour une grande journée ludo-pédagogique avec Cyril Lignac.

« L’endroit, quand on est arrivés, c’était beau, on se serait cru dans un musée. »Titouan

« J’ai l’impression d’apprendre plein de choses et ça c’est génial ! »Elie


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AGIR POUR ÉDUQUER

FOCUS KIT PÉDAGOGIQUE : PASSEZ À TABLE

La Fondation a créé ce kit pédagogique destiné à l’attention des enseignants des cycles primaire et secondaire. Il a pour objectif de développer et d’approfondir les connaissances de l’histoire de notre Table auprès des enfants.Ce kit met à disposition des outils, des jeux et résume des bonnes pratiques qui permettent de valoriser la culture alimentaire française et de préparer le concours en s’amusant.Il est disponible sur le site fondation.nestle.fr

Ce kit pédagogique sur la culture alimentaire française est décliné en deux parties :• Une fiche pour les enseignants• Une partie ludo-éducative, sous forme de fiches d’activités pour les enfants« C’est important que les enfants soient sensibilisés à l’alimentation

puisque c’est leur capital santé tout au long de leur vie. On apprend à manger dès le plus jeune âge et il devrait y avoir plus d’actions autour de l’alimentation comme celle de la Fondation, pour expliquer aux enfants ce qu’ils doivent manger, comment et quand, en fonction des saisons. C’est un engagement auquel je suis très attaché..»Cyril LIGNAC, Chef cuisinier

« Transmettre aux enfants le patrimoine gastronomique, le patrimoine culturel français est particulièrement intéres-sant parce que cela fait partie intégrante de notre identité culturelle, l’alimentation est en cela très importante.»Doriane MONTMASSON, doctorante en sociologie, lauréate des Bourses de recherche 2014

« L’éducation et la curiosité alimentaire est impor-tante pour les enfants car on ne mange pas de la même manière dans le monde, que ce soit en termes d’ali-ments, en termes de manières de table ou d’horaires. »Amandine ROCHEDY, doctorante en sociologie, Projets de recherche 2012« Aujourd’hui les enfants ont parfois tendance

à manger toujours un peu les mêmes choses chez eux et je trouve très intéressant de leur proposer une autre approche et de leur faire découvrir plein de plats qui font partie du patrimoine français. »Sophie MARIETTE,Enseignante école de Chernoviz-Paris 16

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AGIR POUR POUR PARTAGER

Partenariat Croix-Rouge française et Fondation Nestlé France : les Espace Bébé - Maman

Depuis huit ans, la Fondation Nestlé France et la Croix-Rouge française sont partenaires au sein d’une action destinée à soutenir les familles en difficulté au travers des Espaces Bébé - Maman. Ces espaces servent de lieu d’accueil, d’information, de rencontres, de convivialité et d’orien-tation pour les familles avec un bébé en situation de précarité.

Après l’inauguration du premier EBM à Amiens en 2007, douze autres ont ouvert leurs portes en France métropolitaine et en Guyane permettant ainsi d’accueillir, d’écou-ter et d’orienter près de 5 500 familles, de créer du lien social entre les mamans via plus de 400 ateliers et d’apporter une aide matérielle au profit de plus de 6 000 bébés.

Répondant aujourd’hui à un réel besoin des bénéficiaires, les EBM proposent un accompagnement global à la parentalité à travers l’accueil, l’écoute et le conseil pour répondre aux questionnements des parents dans leurs relations parents-enfants. Les compétences et l’expertise combinées de la Croix-Rouge française (en matière de solidarité) et de la Fondation Nestlé France (en matière de nutrition infantile) ont, à ce jour, donné naissance à treize EBM, dont un en Guyane.

Aujourd’hui la mission d’accompagne-ment des EBM s’adresse aux parents en situation de précarité avec enfants de 0 à 24 mois. Cependant, face à une demande croissante, la Croix-Rouge française et la Fondation Nestlé France réfléchissent à étendre le concept aux familles dont les enfants sont plus âgés : les Espace Parents-Enfants (EPE). C’est sur cette base qu’une quatrième convention de partenariat (2016-2018) devrait être signée en 2016.




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FOCUS SUR…

LE 13E ESPACE BÉBÉ - MAMAN À PARIS DANS LE 12ÈME

ARRONDISSEMENT (75012)

Le 25 mars, un 13ème Espace Bébé Maman a été inauguré à Paris, au sein de l’Espace solidaire de Paris dans le 12ème arrondissement, par le Professeur Jean-Jacques Eledjam, Président de la Croix-Rouge française, Valérie Bignon, directrice générale de la Fondation Nestlé France et Maître Emmanuel Stène, Président de la délégation départementale de Paris de la Croix-Rouge française, en présence de Madame Catherine Barratti-Elbaz, Maire du douzième arrondissement de Paris.Intégré à l’Espace Solidaire Croix-Rouge de Paris 12ème, qui permet à la Croix-Rouge française d’accueillir dans une démarche d’accompagne-ment plus globale, les familles en difficulté, l’Espace Bébé Maman offre un ensemble complet de prestations destiné à aider les mamans à élever leur bébé. Il est situé au 18/20 rue Edouard Robert – 75012 Paris et ouvert deux fois par semaine, chaque mardi et vendredi de 14h30 à 17h00.

« Le contexte socio-économique qui ne cesse de s’aggraver fragilise chaque année les plus vulnérables et les enfants sont les premiers à en subir les conséquences. Alimentation, lieu de vie, santé, loisirs, temps passé avec les parents : la précarité investit tous les champs de l’existence. Face à cette situation, protéger, accueil-lir et accompagner les enfants, notamment les plus en difficulté, ainsi que leur famille, dans une logique de prévention, constitue pour la Croix-Rouge française l’une de ses ambitions fortes. Mais pour l’aider à remplir cette mission, et face aux demandes crois-santes, tous les acteurs publics et privés doivent réunir leurs forces autour du même enjeu social. »Jean Jacques ELEDJAM

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Les acteurs locaux, associa-tions ou collectivités locales occupant un rôle fondamental dans la promotion de meilleures habitudes de vie auprès des familles, la Fondation Nestlé France a décidé, depuis sept ans, de leur apporter un soutien significatif.

Les Nids d’or 2015

ENCOURAGER DES INITIATIVES EXEMPLAIRES POUR PROMOUVOIR LA CULTURE ALIMENTAIRE FRANÇAISE

Elle remet ainsi chaque année des Nids d’Or, qui récompensent des actions de terrain pour leur créa-tivité et leur exemplarité. Il s’agit de sensibiliser les acteurs de la culture alimentaire à leur rôle essen-tiel de « passeurs » mais surtout de les inciter à la promouvoir au sein des familles. Des passeurs qui peuvent être de nature très diverse : collectivités locales, asso-ciations, particuliers, fondations, entreprises.... Cette année 5 lauréats se sont vus remettre des prix allant jusqu’à 10 000 euros.


• Les lauréats

Toulouse à Table (TàT) organise principalement un festival culinaire autour du goût, de la générosité, du partage, du bien vivre, du « bien manger » et de la convivialité. Par son action, TàT cherche à faire rayonner et à développer l’attractivité de la ville de Toulouse et de sa région au travers de sa culture alimentaire.

Faire découvrir ou redécouvrir à un public le plus large possible les richesses du patrimoine gastronomique et arts de la table au travers d’une exposition sur les arts de la table.

Pour la réalisation d’une étude novatrice qui a pour objectif l’évaluation des modifications du goût au cours de la chimiothéra-pie. Cette étude permet d’analyser leur impact sur l’état nutritionnel et sur la qualité de vie des patients.

Pour leurs ateliers cuisine intergénéra-tionnelle qui sensibilisent les jeunes et les aînés à l’équilibre alimentaire et aux problématiques qui y sont liées à travers des recettes, des ateliers conviviaux pra-tiques et ludiques tout en appréciant le partage d’un repas.

A partir d’initiation à la cuisine, d’ateliers de cuisine de prestations culinaires, de réalisations de jardins potagers, de sorties au verger et au marché, de mise en place de tutorat, EPICES favorise la promotion de l’éducation au goût, à la santé, au “bien manger pour tous” et encourage la transmission intergénérationnelle.

L’ASSOCIATION TOULOUSE À TABLE (TÀT) TOULOUSE (31)

LA MAISON RÉGIONALE DES ARTS DE LA TABLEARNAY LE DUC (21)

LA FONDATION AVEC (PRIX SPÉCIAL DU JURY)PARIS (75)

L’OLIVIER DES SAGESLYON (69)

L’ESPACE DE PROJETS D’INSERTIONS CUISINE ET SANTÉ (EPICES)ILLHAEUSERN (68)

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Le jury des Nids d’or

Président du jury Érik Orsenna, de l’Académie française.

« Depuis 8 ans, nous avons récompensés plus de 30 lauréats qui nous ont montré que de toutes sortes de pratiques et d’initiatives étaient possibles et ce, dans tous les domaines, afin de permettre aux familles de se nourrir mieux. Et ce qui nous anime, c’est pouvoir affirmer : «c’est possible, vous pouvez le faire, car cela a été fait ailleurs.» Et voir à quel point ces exemples sont imités est notre grande fierté. Les lauréats nous donnent une vision d’engagement, de pédagogie et des leçons de possibilités.»

> LE JURY Le jury des Nids d’Or, présidé par Erik Orsenna, de l’Académie française est composé d’experts et de personnalités :

• Richard Girardot, Président de la Fondation Nestlé France • Valérie Bignon, porte-parole de la Fondation Nestlé France,

• Philippe Faure, ambassadeur de France et président délégué du Conseil de promotion du tourisme • Julie Gayet, actrice et réalisatrice de cinéma

• Pierre Hermé, Chef Pâtissier • Éline Karoubi, présidente de Gallimard Loisirs et directrice des Livres illustrés Gallimard

• David Khayat, oncologue, chef du service d’oncologie médicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris • Didier Martin, Vice-président du Grand Dijon • Bruno de Monte, directeur de l’école de gastronomie Ferrandi • Jean-Robert Pitte, géographe français, Président de la Société de Géographie et Président de la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires • Patrick Serog, médecin nutritionniste, membre du Comité des experts de la Fondation Nestlé France • Stéphanie Tlemcani, collaboratrice Nestlé France • Benoit Cantournet, collaborateur Nestlé France

« Faire partie du jury des Nids d’Or fut pour moi l’occasion de rencontrer de belles personnes, des associations qui sont sur le terrain et qui font des choses magnifiques pour les personnes en diffi-culté, mais aussi des personnes de la Fondation, sans qui ces actions ne pourraient exister.... »Stéphanie Tlemcani, collaboratrice Nestlé France

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« La cuisine n’est pas un spectacle, ni un concours, c’est quelque chose de fonda-mental et de simple aussi, c’est un acte d’amour et de don. »Alexis Billoux, Chef Cuisinier

DIRE

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4. Dire

LES ASSISES 2015 DE LA FONDATION NESTLÉ FRANCE

Le 6 novembre, à l’occasion de ses 6es Assises, la Fondation Nestlé France a montré une réelle volonté de changement en organisant l’évenement en région, au cœur d’un terroir prestigieux de la gastro-nomie française. Le seul mot de « terroir » évoque des parfums, des saveurs, des paysages et aussi des langages qui sont, pour la France, autant de trésors nationaux contribuant fortement à son image inter-nationale comme à son économie. C’est

donc à Dijon, en Bourgogne, de longue date lieu d’excellence gastronomique, que la Fondation Nestlé France a souhaité réfléchir à l’évolution actuelle de ces notions de « Terroir et Transmission », en interrogeant des géographes, historiens, chefs cuisiniers mais aussi ces « passeurs de mémoire » que sont les écrivains.Présidées par Érik Orsenna, de l’Académie française, ces Assises ont ainsi accueilli Laurence Bérard, ethnologue, qui est intervenue sur « Terroir, la géographie de la transmission », Jean-Robert Pitte, géographe pour « Terroir, l’histoire de la transmission », Josyane Savigneau, critique littéraire au quotidien Le Monde pour « Terroir, le roman de la transmission » et Alexis Billoux, chef étoilé du restaurant le Pré aux Clercs à Dijon pour « Terroir, les artisans de la transmission ».

« Cette sixième édition des Assises est consacrée aux espaces. Certains ont oublié que la Géographie était une science majeure. Ils se sont vus démentis de manière globale, attendu que la Terre s’avère un person-nage avec lequel il convient de composer, au minimum, et de manière plus locale. A ce titre, la table constitue un espace d’exploration pas-sionnant, en tant que lieu d’apprentissage de la civilité. A plus grande échelle, nous nous intéressons aujourd’hui aux terroirs qui induisent un lien très précis avec un lieu et sont depuis toujours associés à la gourmandise. En outre, l’alimentation quoti-dienne, au sens plus général, intègre désormais une réelle exigence sur l’origine des aliments et donc une réelle attention aux terroirs.»Erik Orsenna de l’Académie française, président des Assises

• Tous militants de la culture alimentaire française

CULTURE ALIMENTAIRE FRANÇAISE : TERROIRS ET TRANSMISSION

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Selon Jean-Robert Pitte, «nous devons tous porter avec fierté la notion de terroir et la partager afin de vivre ensemble dans la diversité partagée. Tel est le seul avenir pour l’humanité». L’avenir, la Fondation s’en préoccupe égale-ment chaque année, en encourageant tous

ceux qui œuvrent pour la transmission sur le terrain, auprès des familles, auprès de tous les Français. Au cours des Assises, elle remet leur prix aux lauréats des Nids d’or à l’origine de belles initiatives, de belles histoires qui portent l’avenir de la transmission de la culture alimentaire.

« Les pratiques, savoirs, compétences sont transmis collectivement et font sens locale-ment. Cette transmission, qui passe par les agriculteurs, les éleveurs, les artisans, les cuisiniers, les PME, et plus largement par l’ensemble de ceux qui sont impliqués dans l’élaboration et la valorisation des productions locales, est essentielle. Elle se trouve au cœur du maintien de la diversité culturelle et noue des liens très forts avec la tradition, de par son étymologie même, puisque ce terme vient du latin tradere qui signifie transmettre »

« Brillat-Savarin indiquait dans la « Physiologie du goût » qu’il tentait de créer des « éprouvettes gastro-nomiques », autrement dit des menus proposés à des personnes de différentes catégories sociales. De cette expérience, il déduisait que la capacité à s’émouvoir de la bonne chair se retrouve en France, dans toutes les catégories sociales. Seule varie la façon d’exprimer ce ressenti en fonction de ces catégories. L’esthétisation du rapport à l’alimentation est donc indépendante des positions sociales.»Jean-Pierre POULAIN, SOCIOLOGUE, ANTHROPOLOGUE

« Les 6èmes Assises m’ont permis de mieux comprendre le rôle, les objectifs et les actions de la Fondation Nestlé France. Cette journée a été une vraie opportunité de rencontres et d’échanges avec les associations présentes à la remise des Nids d’Or. Qu’elles aient une dimension sociale, médicale ou culturelle, ces associations ont toute un point commun : transmettre les bonnes pratiques et la culture alimentaire française au sein des familles. Leurs témoignages étaient poignants.Je suis fière d’appartenir à une entreprise comme Nestlé qui, au-delà des produits qu’elle propose aux consommateurs, a aussi vocation à soutenir ces associations qui sensibilisent au Bien Manger - Bien Vivre.»Sophie Daubignard, collaboratrice Nestlé France

Laurence BERARD, chercheur – ethnologue au CNRS

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4. Dire

LES RENDEZ-VOUS DÉBATS DE LA FONDATION NESTLÉ FRANCE EN 2015

Comment la gastronomie française parti-cipe-t-elle au rayonnement de la France à l’étranger ? Quel rôle lui attribuer ? Existe-t-il une spécificité française en matière de gastronomie ? Telles ont été les principales questions abordées par Philippe Faure, invité du 22ème rendez-vous débat de la Fondation Nestlé France.Philippe Faure est revenu sur l’un des chan-tiers prioritaires du Conseil de promotion du tourisme, « la gastronomie et l’œnologie », qui a conduit à lancer le 19 mars dernier la première opération « Goût de France – Good

La Fondation Nestlé France souhaite favoriser la transmission des savoirs et des expériences. Elle veut également contribuer à la diffusion et au partage des connaissances en invitant les chercheurs et les experts de nombreuses disciplines à exposer leurs travaux et leurs réflexions concernant notre alimentation et nos comportements alimen-taires : leurs bienfaits, leurs dérives, leur histoire et leur avenir. C’est pourquoi, elle organise des rencontres et des débats, qui réunissent autour d’une même table toutes celles et ceux qui contribuent à comprendre et transmettre les valeurs clefs de la culture alimentaire française.

22E RENDEZ-VOUS DÉBATDE LA FONDATION

France », réunissant 100 000 personnes à travers le monde entier. Une opération qui sera d’ailleurs renouvelée pour devenir une véritable fête de la gastronomie. Goût de / Good France s’inscrit dans l’esprit de la belle idée d’Auguste Escoffier, qui en 1912, initiait « les Dîners d’Épicure » : le même menu, le même jour, dans plusieurs villes du monde et pour le plus grand nombre de convives avec la volonté d’associer toutes les catégories de restaurant aux quatre coins du monde.Bien que concurrencée, la France bénéficie

incontestablement d’un statut particulier, reconnu à l’international, en matière de gastronomie. C’est à ce titre que le repas gastronomique des Français a été reconnu comme patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO en 2010. Comme l’a souligné l’intervenant, ce n’est pas tant le repas en tant que tel qui a été consacré qu’un ensemble comprenant la convivialité et le partage, le passer à table, les arts de la table et le choix des produits. Autant de valeurs que s’attache à défendre la Fondation Nestlé France, soucieuse de promouvoir la transmission de la culture gastronomique française auprès de tous. Alors que la gastronomie tient une place prépondérante dans nos sociétés, comme la musique ou la sculpture d’autres époques, et alors que les chefs sont élevés au rang de stars, bien loin du rôle qui leur était attribué auparavant, Philippe Faure a résumé son propos en une phrase: « le français est la langue de la gastronomie ». A chacun d’entre nous d’assurer la transmission de la culture alimentaire française.

• Philippe FAURE Ambassadeur de France et président délégué du Conseil de promotion du tourisme auprès du ministre des affaires étrangères et du développe-ment international

« La culture alimentaire française, notre “soft power” méconnu ? »

TROIS RENDEZ-VOUS DÉBATS ONT EU LIEU EN 2015.

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• Olivier GABET Directeur du musée des Arts décora-tifs de Paris

“Les arts de la table : quel rôle dans la trans-mission de la culture alimentaire française ?”

Invité le 24 juin à la Fondation Nestlé France, Olivier Gabet s’est exprimé sur “Les Arts de la Table : quel rôle dans la transmission de la culture alimentaire française ?“. La contribution des Arts de la table dans la transmission de la culture alimentaire française est liée à des habitudes de vie très profondes et ancrées dans l’identité française. Le public réuni autour de lui était composé de personnes de l’industrie alimentaire, de manufactures, d’hommes politiques, signe selon le conservateur, que cette culture a des répercussions dans de nom-breux domaines (économique, politique, environnemental, culturel, artistique…) : “c’est un vaste tout qui montre que la dimension culturelle est présente dans un domaine important de l’art de vivre français“.Dans les familles, la transmission du goût des Arts de la Table est étroitement liée à celle du goût pour la culture culinaire et gastronomique.Dans un rapide survol historique, Oli-vier Gabet rappelle ce qui, au XIXème

siècle, a donné naissance au Musée des Arts décoratifs : la volonté d’un certain

23E RENDEZ-VOUS DÉBAT DE LA FONDATION

nombre de grandes manufactures françaises spécialisées dans le textile ou le mobilier mais aussi la céramique ou l’orfèvrerie, de défendre et promouvoir un « art de vivre » à la française fondé sur un principe devenu la devise du musée – « le Beau dans l’Utile » – ce qu’illustrent tout particulièrement les Arts de la table. Les Arts de la table existent depuis la Re-naissance mais ils prennent un large essor sous Napoléon III qui souhaite donner à ses réceptions un lustre impérial qui ne refuse pas une certaine modernité. Il est suivi par la grande bourgeoisie de Paris et de la province, et la table qui est au centre de la convivialité française va faire l’objet d’une attention particulière. Ce goût n’a pas disparu : il est tout à fait notable que, dans les expositions patrimoniales – qui restituent des « arts de vivre » du passé – la manière dont est dressée la table est toujours le clou de l’exposition.Autre signe d’un intérêt – à tous les sens du mot – l’Etat, aujourd’hui, considère ce patrimoine culturel et artistique lié aux Arts de la table comme un vecteur fondamental de la gastro-diplomatie, considérée comme un enjeu économique essentiel.Mais à côté de leur importance patrimoniale, ces Arts de la table sont aussi un domaine de prédilection pour les artistes et designers contemporains : il s’agit, dans ce cas, d’allier l’esthétique aux contraintes imposées par l’usage de l’objet. Un verre est fait pour être porté aux lèvres puis reposé. Et ne pas se renverser … Concilier la quête de beauté et d’ingéniosité de l’objet avec les exigences liées à son usage constitue, pour les designers, un axe de recherche passionnant.Il est d’ailleurs frappant, a noté Olivier Gabet, que dans la communication sur l’ouverture de nouveaux restaurants, on parle très souvent

autant du décor, du designer ou de l’architecte qui a contribué à faire le lieu que du contenu de l’assiette. Et cela avec la connivence des grands chefs, conscients qu’il s’agit bien d’un fait culturel global.Les plus dynamiques des grandes manufac-tures ont perçu l’intérêt qu’elles avaient à se tourner vers l’art décoratif contemporain, qui leur assure d’importants marchés à l’étranger – aux Etats Unis, en Asie, au Moyen Orient – où les objets créés valorisent la culture alimentaire française dans sa totalité – y compris dans sa dimension de convivialité. En fait, il y a très peu de nations dans le monde capables de parler à la fois de produits du terroir, d’une culture ancrée dans une tradition locale, d’une culture gastronomique qui les transcende, et d’une culture artistique des Arts de la table qui la transmet de la manière la plus artistique et la plus élégante possible. Cette vision globale d’une culture alimentaire est peu fréquente, et c’est un bien commun, dont on ne doit pas méconnaître l’importance. Les Arts de la table restent souvent traités de manière anecdotique, et pas du tout comme la face émergée d’un système beaucoup complexe, beaucoup plus large qui concerne l’ensemble de la population, l’ensemble de la vie économique et l’ensemble de la vie artistique. C’est le système entier qu’il faut concevoir et promouvoir, et on ne peut que se réjouir de voir de grandes maisons – tra-ditionnellement consacrées à ces arts de la table, comme Christofle, mais aussi plus éloignées de ce type de création, comme Hermès ou Vuitton, s’y intéresser . Pour l’enjeu économique qu’elles représentent, mais aussi parce qu’on sait que l’impulsion qu’elles donnent se répercute sur une plus large partie de la population.Bien manger – et manger bien, devise de la Fondation – c’est aussi manger beau.

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4. Dire

• Alexandra CORDEBARD Conseillère de Paris, adjointe à la Mairie de Paris, en charge des affaires scolaires, de la réussite édu-cative et des rythmes scolaires

“Réforme des rythmes scolaires : quelle place pour la culture alimentaire française dans les activités périscolaires”

Après avoir dit son attachement à la notion de « parcours éducatif », qui, justement, inclut les acquisitions faites au travers de ces activités périscolaires, Mme Alexandra Cordebard a fait un rapide « état des lieux » de ces dis-positifs à Paris, en 2015, et de leur fonctionnement. Pour 663 établissements de l’en-seignement primaire relevant de la municipalité, ce sont environ 6 000 enfants qui sont concernés par les ateliers confiés à des animateurs. Environ 120 par an sont maintenant formés dans un « Centre de ressources goût et éducation nutritionnelle » à cette fonction. Ils sont structurelle-ment rattachés à la Mairie de Paris, et l’effort porte actuellement sur une professionnalisation leur permettant d’améliorer leur niveau de qualification en rapport avec leur rôle éducatif.

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Les thématiques des ateliers, où une place importante est laissée aux initiatives et propositions locales, sont d’ores et déjà très variées. Elles vont de la création de potagers – voire de vergers – à des jeux d’éducation au goût ou à la « lecture » de la publicité alimentaire. Ou encore à cet atelier « Bien dans mon assiette, bien sur ma planète », qui apprend aux jeunes élèves à associer un produit à son lieu d’origine et à la culture alimentaire spé-cifique qu’il a suscité. Et, bien entendu, un certain nombre porte sur les rapports de la nutrition et de la santé et s’attache aux notions d’alimentation équilibrée et d’alimentation durable.De même, certaines initiatives visent à rendre clairement perceptible la notion de gaspillage, comme ces grands containers transparents où sont accumulés les restes de pain destinés à être jetés après un repas à la cantine : la vertu pédagogique de cette

exposition est remarquable. Comme l’ont souligné à la fois Pierre Combris et Patrick Sérog, un des intérêts des ateliers est de relier un savoir et une pratique.Le souhait de la Ville serait une plus grande implication des parents dans ces activités, même si l’on connaît les réticences de la communauté éducative aux intrusions extérieures. De ce dernier point de vue, des questions de la salle ont montré que la circulation de l’information, qui relève des directeurs et directrices d’établisse-ment, était à améliorer. De même qu’il serait souhaitable de sensibiliser à ces problématiques les équipes éducatives des collèges, encore trop peu impliqués.Comme l’a souligné Mme Alexandra Cordebard, le cadre et les moyens sont acquis, reste à faire pleinement vivre, et à un niveau pertinent, les projets qui se mettront en place.

>>> Les Rendez-vous Débats de la Fondation Nestlé France en 2015

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Ouvrage collectif dirigé par Francis Chevrier et Loïc Bienassis, édité chez Gallimard, en collaboration avec l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA), avec le soutien de la Fondation Nestlé France. Le Repas gastronomique des Français a été inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco en novembre 2010. Ce repas festif, qui célèbre les moments importants de la vie, naissances, mariages, anniversaires, succès et retrouvailles, respecte un schéma bien arrêté. Il s’ouvre par un apéritif, se termine par un digestif et, entre les deux, compte au moins quatre plats : une entrée, du poisson et/ou de la viande

accompagnés de légumes, du fromage et un dessert. Profondément ancré dans notre culture, ce rituel s’inscrit dans une histoire au long cours, dont l’élément fondateur est le service à la française, né à la cour de Louis XIV à Versailles. Cet ouvrage de référence donne à comprendre, par une trentaine de textes et une riche iconographie, la constitution progressive d’un patrimoine d’exception. Il détaille la diversité des terroirs, le mariage subtil des mets et vins, les influences et le rayonnement de la cuisine française. Il examine avec gourmandise l’histoire des menus, les règles de convivialité, les arts de la table et les plaisirs du palais, tout ce qui fonde l’identité d’une pratique sociale vivante

Gallimard

Patrimoine immatériel de l’Unesco

Le RepasGastronomique

des Français

4. Dire

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LES PUBLICATIONS DE LA FONDATION

et si bien partagée, le Repas gastronomique des Français. Les directeurs d’ouvrage Francis Chevrier et Loïc Bienassis, directeur et chercheur associé à l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA) de Tours, ont codirigé cet ouvrage, proposant les contributions d’une vingtaine d’historiens ou de sociologues, mais aussi des entretiens avec de grands chefs, un sommelier ou encore un critique gastronomique. L’illustratrice Marie Assénat rythme l’ouvrage de son trait enlevé et met en scène des objets de l’univers gastronomique. Elle a notamment illustré Les cheveux-vapeur du coiffeur, Folio entre guillemets, 2015. Ce livre a reçu le soutien de la Fondation Nestlé France. En effet, bien que la gastronomie française rencontre actuellement un réel engouement et fasse partie de la culture populaire, il convient d’être vigilant notamment dans la mise en valeur de ce patrimoine commun qui incarne l’identité et le génie français. Ainsi le Repas gastronomique des Français est également un appel adressé à tous les Français pour les encourager à promouvoir la diffusion de ce patrimoine commun et à en assurer à leur tour la transmission de génération en génération. C’est le rôle que s’est donné la Fondation Nestlé France.

« Sont ras-semblés dans cet ouvrage l’ici et l’ailleurs, mais aussi le présent et le passé, compte tenu de la transmission des pratiques culi-naires. En effet, les cuisiniers, loin de faire table rase du passé, se servent de leur héritage pour le renouveler, le déformer même, pour le meilleur. »Line KAROUBI, présidente de Gallimard Loisirs

LE PARTENARIAT AVEC LES PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCELes ouvrages édités aux Presses Universitaires de France (PUF), permettent à la Fondation de partager avec le plus grand nombre ses réflexions ainsi que les connaissances pointues et parfois inédites délivrées lors des Rendez-vous Débats, des Assises, ou bien par les membres de son Comité d’experts.

À PARAÎTREEN 2016

« ECONOMIES DEL’ALIMENTATION » :

entretiens entre Pierre Combris et Monique Nemer

OUVRAGE ISSU DE LA RÉFLEXION SUR LE DON

ET LE CONTRE DON : Patrick Serog et Roseline

Lévy-Basse

Le repas gastronomique des Français

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Le livret « Génération bébé a du goût » Ce livret, réalisé en partenariat avec l’Association Nationale des Puéricultrices Diplômées et Étudiantes (ANPDE) et des villes pilotes, a été conçu dans le cadre du programme pilote « Génération Bébé a du Goût ». Il fournit aux parents des conseils et astuces utiles afin de se confronter au « Je n’aime pas ! » de leurs enfants lors de leurs premiers repas. Disponible sur fondation.nestle.fr

La Lettre de la Fondation Synthèse bimestrielle de l’actualité de la Fondation, la lettre est disponible sur le site fondation.nestle.fr En s’abonnant, le lecteur la reçoit automatiquement dès sa mise en ligne.

Le kit pédagogique « Passez à table »Le kit ludo-pédagogique de la Fondation, téléchargeable sur le site de la Fondation dans l’espace pédagogique, est conçu pour apprendre en s’amusant autour de la culture alimentaire française. Il est à destination des enfants de l’école primaire ainsi qu’aux enseignants des cycles 2 et 3.

Les Réseaux Sociaux

Afin de mieux valoriser le partage comme étant son axe fondateur, la Fondation souhaite donner une plus grande visibilité aux actions qu’elle mène comme aux recherches et travaux qu’elle soutient sous l’égide de son Comité d’experts. C’est dans cette perspective que, depuis 2014, La Fondation a décidé de se munir des nouveaux moyens d’information en ouvrant ses comptes Facebook « Fondation Nestlé France », Twitter « @Fond_Nestle_FR », et sa chaîne YouTube « Fondation Nestlé France ».

lxf

4. Dire

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LA FONDATION ET VOUS

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Les Réseaux Sociaux

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FONDATION NESTLÉ FRANCE logotype quadri 3/06/08 82, bd … · et Consommation Nestlé France • Jean-Christophe HELIAS, Directeur général de Cereal Partners France LES REPRESENTANTS