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SAO TOME ET PRINCIPE PROJET DE REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES D’APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE (PRIASA) RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET (RAP) AHHD Décembre 2017 FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT Publication autorisée Publication autorisée

FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT TOME ET PRINCIPE PROJET DE REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES D’APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE (PRIASA) RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET (RAP)

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SAO TOME ET PRINCIPE

PROJET DE REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES D’APPUI A LA SECURITE

ALIMENTAIRE (PRIASA)

RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET

(RAP)

AHHD

Décembre 2017

FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT

Pu

bli

cati

on

au

tori

sée

Pu

bli

cati

on

au

tori

sée

1

I Données de base

A Données du rapport

Rapport

daté du

Rapport daté du: 26 Novembre 2017

Date de la mission Du 27 Octobre 2017 Au 3 Novembre 2017

B Responsables du projet au sein de la Banque

Fonctions À l’approbation À l’achèvement

Directeur régional F. PERRAULT, ORWB J. NGURE

Chef de bureau national - M. J. RIBEIRO

Directeur sectoriel A. ABOU SABAA, OSAN C. OJUKWU

Responsable sectoriel D. KEITA X. BOULENGER, p.i.

Coordinateur d’activités L. KANE H. FELLAH

Coordinateur d’activités suppléant X. BOULENGER X. BOULENGER

Chargé d’équipe chargée du RAP B. BOULANOUAR

Membres de l’équipe chargée du RAP

C Données du projet

Nom du projet : Projet de réhabilitation des infrastructures d’appui à la sécurité alimentaire (PRIASA)

Code du projet : P-ST-AA0-004 Numéro de l’instrument de financement : DON FAD Nº 2100155019668

Type de projet : Opération

d’investissement

Secteurs : Agriculture et Pêches

Pays : République Démocratique de

Sao Tomé et Principe

Catégorisation environnementale (1-3): 2

Etapes de traitement du dossier –

Uniquement pour les financements

approuvés par la Banque

(ajouter/supprimer des lignes en

fonction du nombre de sources de

financement)

Evènements importants

(Uniquement pour les financements

approuvés par la Banque)

Décaissements et dates de clôture

(Uniquement pour les financements

approuvés par la Banque)

Source/instrument de financement:

Don FAD

Source/instrument de financement:

Don FAD

Source/instrument de financement:

Don FAD

Date d ’approbation : 23 Novembre

2010

Montants annulés: 0 Délai du décaissement: 72 mois (1er au

dernier décaissement)

Date de signature : 14 Février 2011 Financement complémentaires : 0 Date initiale de clôture : Décembre

2015

RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE RAPPORT (RAP) POUR LES OPERATIONS DU SECTEUR PUBLIC

GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE

DEVELOPPEMENT

2

Date d’entrée en vigueur : 14 Février

2011

Restructuration: Non

Délai révisé du décaissement : 84 mois

(1er au dernier décaissement après

prorogation d’une année)

Date d ’entrée en vigueur du premier

décaissement : 14 Février 2011

Prorogation: Une (1er Janvier au 31

Décembre 2016)

Date de clôture révisée: 31 décembre

2016

Date réelle du premier décaissement :

26 Juillet 2011

Source de financement (UC): Montant décaissé

(montant, UC)

Pourcentage

décaissé (%)

Montant non

décaissé (UC)

Pourcentage non

décaissé (%)

Don FAD (5.000.000 UC) 4.996.967,63 99,94% 3.032,37 0,06%

Gouvernement et bénéficiaires: 124.414,06 48% 135.585,94 52%

TOTAL 5.121.381,69 97% 138.618,31 3%

Co-financiers et autres partenaires extérieurs : Aucun

Organisme(s) d’exécution et de mise en œuvre : UGP au sein du MADR

D Revue et commentaires de la Direction

Rapport examiné par Nom Examiné le Commentaires

Chef de bureau national M. J. RIBEIRO

Chef de division sectoriel N. KULEMEKA

Directeur régional J. NGURE

Directeur Sectoriel C. OJUKWU

II Évaluation des performances du projet

1. Pertinence de l’objectif de développement du projet

Notation* Compte-rendu descriptif (250 mots maximum)

4 Le secteur rural occupait à l’évaluation et occupe toujours une place importante à Sao Tomé et Principe. En

dépit de l’expansion des cultures vivrières et d’un potentiel productif avéré, le pays continue à dépendre

fortement des importations. L’enquête d’analyse de la sécurité alimentaire réalisée en 2007 a montré

qu’environ 36.000 personnes (22% de la population de STP) étaient en situation d’insécurité alimentaire.

L’analyse des diverses contraintes a permis de faire ressortir en premier lieu les problèmes d’enclavement,

d’irrégularité des approvisionnements et d’insuffisante conservation et de valorisation et qualité des produits.

Le PRIASA s’est fixé alors comme objectif d’améliorer la disponibilité en produits agricoles et halieutiques

par la réhabilitation des infrastructures agricoles et rurales, et de pêche artisanale. Cet objectif cadrait bien

avec la stratégie nationale de réduction de la pauvreté (SNRP, 2000-2015) qui renferme dans ses priorités, la

promotion de la sécurité alimentaire à travers l’augmentation de la production domestique et la réduction de

la dépendance des importations et l’amélioration des infrastructures de base. A son évaluation, le PRIASA

s’alignait également sur la stratégie intérimaire d’assistance du Groupe de la Banque (2010-2011) et dont l’un

des deux piliers était l’appui à la sécurité alimentaire. Le PRIASA est cohérent avec la stratégie du pays de la

Banque Africaine de Développement (2012-2016), en particulier en ce qui concerne le renforcement

institutionnel et la capacité des acteurs. Les interventions proposées pour la Composante 2 du projet, à savoir

le renforcement de la direction des pêches, CATAP et le CIAT, mettent en évidence cette cohérence.

Les objectifs que le PRIASA s’est fixés demeurent d’actualité dans la mesure où ils s’inscrivent toujours dans

l’axe « croissance économique durable et équilibrée » de la seconde Stratégie Nationale de Réduction de la

Pauvreté 2012-2016 (SNRP II) du gouvernement. Cet axe vise notamment le développement du secteur

agricole orienté vers l’exportation et la sécurité alimentaire, l’amélioration des infrastructures et la prise en

compte des changements climatiques. La pertinence du PRIASA est davantage confirmée, par l’accord du

Gouvernement et de la Banque de financer une deuxième phase (PRIASA II) avent même l’achèvement

3

officiel du PRIASA. Le PRIASA II constitue une consolidation des investissement déjà engagés et visant le

double objectif de l’accroissement des productions vivrières et halieutiques pour la consommation et la

valorisation.

* Pour toutes les notations, utiliser l’échelle suivante : 4 (Très satisfaisant), 3 (Satisfaisant), 2 (Insatisfaisant), 1 (Très insatisfaisant)

2. Pertinence de la conception du projet

Notation* Compte-rendu descriptif (250 mots maximum)

4 A l’évaluation du PRIASA, l’analyse des diverses contraintes a permis de faire ressortir en premier lieu les

problèmes d’enclavement, d’irrégularité des approvisionnements, d’insuffisance de conservation et

valorisation des produits, du faible développement des infrastructures, des ressources foncières limitées, de la

faiblesse des capacités des ressources humaines et du manque d’organisation des acteurs du secteur agricole

et de la pêche. Cette situation a amené la Banque à considérer Sao Tome et Principe comme un Etat fragile,

qui devrait bénéficier d’un appui offert par la Facilité des Etats Fragiles, notamment dans le cadre de son

guichet III. Le PRIASA voulait doter les communautés d’infrastructures appropriées et les appuyer à mieux

s’organiser pour qu’elles puissent produire et écouler régulièrement des produits agricoles et de la pêche de

meilleure qualité et en quantités accrues. La Banque, en synergie, et dans le prolongement des actions menées

par d’autres partenaires (FIDA, FAO, UE, PNUD, AFD, PAM, etc.), voulait apporter une contribution

spécifique entre autre dans le domaine des infrastructures rurales et de l’organisation communautaire dans un

but de renforcer les capacités des acteurs des deux sous-secteurs. Pour la mise en œuvre du projet, la Banque

et le Gouvernement ont décidé de s’appuyer sur le FIC et les ONG pour s’approcher davantage des

bénéficiaires, s’adapter à la petitesse et l’éparpillement des infrastructures à mettre en place et concevoir des

infrastructures simples à construire, gérer et entretenir.

Dans sa conception, le PRIASA a rallié des partenaires stratégiques pour le Développement agricole, à savoir

la Formation Agricole avec le CATP et la Recherche Agricole à avec le CIAT. A travers des soutiens ciblés

en matière de réhabilitation des infrastructures, des équipements, de la formation et autres appuis logistiques

ces établissements ont pu être redynamisés afin de jouer leur rôle respectivement dans la formation des jeunes

et dans la recherche-développement agricole, le contrôle de qualité et le conseil sur de problématique agricole

spécifiques au pays.

En servant deux sous-secteurs stratégiques pour l’alimentation, le PRIASA a renforcé la pertinence de sa

conception dans la mesure où il table sur le potentiel du pays pour la production vivrière et sa vocation naturelle

pour la production halieutique afin diversifier le régime alimentaire et l’enrichir en protéine animale de haute

valeur biologique.

3. Enseignements tirés relativement à la pertinence

Questions clés (5 maximum, ; si

nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible

I. Pertinence des objectifs

1. Des objectifs pertinent dans la

durée

II. Pertinence de la conception

1. Privilégier les cultures vivrières

au spéculations destinées à

1. La bonne analyse des contraintes sectorielles, le cadrage

avec les priorités du pays telles que annoncés dans ses

documents stratégiques et avec celles de la Banque telles

articulées dans le DSP garantit la pertinence à moyen et

long terme. Le PRIASA II qui vient reconduire les mêmes

objectifs corrobore la pertinence des objectifs fixés.

1. L’insularité du pays et sa forte dépendance de

l’importation des denrées alimentaires ont été un signal

alerte pour le Gouvernement et la Banque pour s’orienter

vers les cultures vivrières et horticoles dans le but d’assurer

1. Gouvernement,

Banque

1. Gouvernement,

Banque

4

B. Efficacité

1. Progrès réalisés pour atteindre l’objectif de développement du projet (objet du projet)

Commentaires

L’objectif global du PRIASA vise à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire à STP et à la réduction de la

pauvreté. Son objectif sectoriel est d’améliorer la disponibilité en produits agricoles et halieutiques par la réhabilitation

des infrastructures agricoles et rurales, et de pêche artisanale. En réhabilitant ou construisant de manière participative un

certain nombre d’infrastructures essentielles et en assurant le renforcement des capacités des acteurs concernés, le projet

vise à favoriser non seulement la production alimentaire, mais contribuera aussi à l’amélioration des conditions de vie des

populations, en particulier au niveau du désenclavement, de la nutrition et de la santé humaine, et de l’organisation sociale.

Au total, ce sont plus de 13.000 personnes (dont plus de la moitié sont des femmes) que le projet vise comme bénéficiaires

directs de ses effets. Au terme de celui-ci, il est attendu une production additionnelle de 4.000 tonnes de poissons et de

3.400 tonnes de produits vivriers et horticoles.

Le niveau d’exécution globale des produits du PRIASA est de l’ordre de 98% pour un taux de décaissement de 99,94%.

Les activités liées aux volets pistes, irrigation, CATAP, CIAT, renforcement de la Direction des Pêches ont été réalisées

dans leur presque totalité (Tableau 4 ; Rapport sur les produits). Quelques activités résiduelles concernent l’achèvement

de certains travaux et équipements de froid du volet pêche, atelier de pirogue, marché à poisson de Bobo Forro, mise en

l’exportation comme ça a été

historiquement le cas dans le pays

2. S’appuyer sur des partenariats

non conventionnels pour mettre en

œuvre les activités du projet :

infrastructure et renforcement des

capacités des bénéficiaires

3. Investir dans le développement

de petits périmètres irrigués

4. Prendre en considération la

pêche en plus de l’agriculture

vivrière

5. Investir dans la pêche artisanale

au lieu de la semi-industrielle

la sécurité alimentaire et ainsi soulager la facture des

importations.

2. a) La faible capacité des services étatiques et leur faible

niveau de déconcentration ; b) la faible capacité de

l’entreprise des travaux et des prestation de service ; et c) la

petitesse et l’éparpillement des lots de travaux sur le terrain

ont favorisé le recours à des institutions moins

conventionnelles (FIC, ONG, Communautés) pour la mise

en œuvre des activités du projet.

3. La rareté de la terre cultivable, la variation saisonnière

(ou à cause de des changements climatiques) de la

pluviométrie et l’objectif de stabiliser et diversifier l’offre

en produits vivriers et horticoles sur le marché militent en

faveur de la mobilisation de l’eau de surface et sa gestion à

travers des schémas d’irrigation gravitaires simplifiées et

mettant à profit la topographie.

4. a) L’offre abordable sur le marché en produits vivriers,

horticoles et halieutiques constitue la base d’une

alimentation saine et équilibrée et b) Le contexte insulaire

du pays militent en faveur du double objectif du projet de

traiter de la question agricole et halieutique en même temps.

5. a) L’existence d’un savoir-faire local en matière de pêche

artisanale dans le pays, b) Le caractère inclusif en matière

de création de la richesse et de sa répartition par la pêche

artisanale, c) Le faible développement de l’infrastructure

portuaire, d) Le faible investissement initiale en matière

d’embarcation (pirogues) et e) La fragmentation

géographique de la demande en poisson sont tous des

éléments en faveur du développement de la pêche artisanale

côtière.

2. Gouvernement,

Banque, FIC, ONG,

Communautés

3. Gouvernement,

Agriculteurs, Banque

4. Gouvernement,

Banque,

Consommateurs,

Agriculteurs, Pêcheurs

5. Gouvernement,

Banque, Pêcheurs,

Consommateurs

5

service des équipements froids associés aux infrastructures de pêche et du laboratoire de la Direction des pêches. Le

chantier du marché de Bobo Forro se poursuit vers son achèvement vers la fin de l’année 2017, du fait que son financement

est partagé entre le don du PRIASA I et le prêt du PRIASA II. Cela est dû au fait qu’initialement il était prévu uniquement

la réhabilitation du marché de la ville suite à quoi le site a été changé vers l’extérieur de la ville avec plus de superficie et

un coût plus élevé. Les 27 Km de pistes prévu n’ont pas pu être totalement réalisés et le reliquat sera fait sur le PRIASA

II. La notation de l’efficacité obtenue à partir de la notation de l’Objectif de Développement (OD) de la dernière mission

de supervision en Novembre 2016 s’élève à 2.5 (sur une échelle de 1-3) (rapport en Annexe).

Le défi majeur qui reste à relever réside désormais en une pleine appropriation et valorisation de l’ensemble des

infrastructures et équipements à usage communautaire. Le faible esprit mutualiste et l’esprit individualiste rencontré chez

les bénéficiaires au sein de certaines communautés pose un risque de durabilité que le PRIASA II doit inscrire

prioritairement dans son agenda et de l’atténuer. En effet, le processus d’appropriation, devra être pleinement intégré, dans

la mise en œuvre des activité du PRIASA II, en mobilisant l’ensemble des partenaires concernés (ONG partenaires, les

communautés, les Directions en charge de la pêche et de l’Agriculture et les Mairies où sont sises les infrastructures). La

même attention devra être accordée aux infrastructures réalisées dans le PRIASA I afin de remédier à cette lacune. Par

contre, la mission d’élaboration du RAP note que certaines communautés bénéficiaires saisissent bien l’utilité des

infrastructures réalisées et l’importance cruciale de leur bonne gestion et entretien. Certains envisage même de démultiplier

les infrastructures réalisées (cas de certains des abris et systèmes d’irrigations) en adoptant des conceptions moins

coûteuses. Le PRIASA II, devra à titre pilote explorer la possibilité de faire contribuer les bénéficiaires à la réalisation

d’infrastructures communautaires ne serait-ce qu’en nature. Parallèlement, le PRIASA II, en collaboration avec le

Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, le Département d’Appui au Développement Rural, les Associations

et Coopératives (DADRAC), de la Direction de la Pêche des ONG partenaires, pourrait se servir des communautés à succès

comme moyen d’émulation de l’esprit de mutualisation, d’appropriation et de prise en charge des infrastructures réalisées

chez les communautés qui présentent un retard sur ce plan. La mission a pris note d’une proposition de gestion des marchés

de poisson formulée par le MARAPA est soumise aux Mairies pour étude et avis. Une fois la proposition est acceptée par

les différentes parties prenantes, elle pourra être adaptée / généralisée à d’autres marchés de poisson réalisés dans le cadre

du PRIASA I ou à l’avenir. A la fin de la mission d’achèvement, l’avis des Mairies n’a pas été reçu. Aussi, l’UGP a été

invitée à poursuivre ce dossier de près avec la célérité requise et de pouvoir se servir de cette expérience comme modèle à

reproduire par ailleurs.

Facteurs positifs inattendus :

La pertinence sectorielle et en terme d’approche du PRIASA I et les réalisations non négligeables en infrastructures,

équipements et renforcement des capacité des acteurs des sous-secteurs de l’agriculture et des pêches et l’appréciation

globalement très positive de ces réalisations par le pouvoirs publiques et les bénéficiaires ont incité le Gouvernement a

introduire une requête auprès de la Banque pour financer une deuxième phase du PRIASA sur un prêt FAD afin de

compléter et amplifier géographiquement les activités entreprises. Le PRIASA II a été approuvé en Octobre 2015 et lancé

en Avril 2016.

Grace aux investissement en infrastructure et logistique faits par le projet en faveurs du CATAP (formation agricole), de

nouveaux modules de formation seront mis en place et vulgarisés dans le cadre de l’appui apporté au Centre par le PRIASA

II qui sera mis en réseau avec d’autres pays lusophones. De la même manière l’appui logistique et en équipements du

CIAT (recherche agricole) a permis de renforcer la mission de prestation de services (contrôle de qualité) et des services

conseils aux agriculteurs et services techniques. L’appui par le projet de volets amont tels que la recherche et la formation

agricole renforce l’efficacité du projet et prépare davantage le terrain d’ouverture thématique au PRIASA II.

6

Facteurs négatifs inattendu :

Agissant dans le cadre d’un don du FAD, le PRIASA I a créé des attentes en matière d’infrastructure (routes, irrigation,

infrastructure agricole et de pêche) qui a favorisé l’attitude de la « gratuité et l’attentisme » de la part des bénéficiaires.

Cette situation n’est pas sans conséquence sur l’efficacité dans la mobilisation des bénéficiaires et leur appropriation des

investissements et pourrait même négativement affecter les effet attendus du projet. Lors du PRIASA II, l’UGP avec l’aide

de ses animateurs et les ONG partenaires doit rectifier cette compréhension en insistant sur la notion de la participation et

l’appropriation par les bénéficiaires et ce dès l’indentification des sites d’implantation et les bénéficiaires ciblés par

l’intervention.

2. Établissement de rapports sur les effets

Indicateurs des

effets (selon le CLAR;

si nécessaires, ajouter

d’autres lignes)

Valeur de

base

(année)

Valeur la

plus

récente

(A)

Cible

visée (B)

(valeur

escomptée à

l’achèvement

du projet)

Progrès

vers la

réalisation

de la cible (% réalisé)

(A/B)

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 50 mots par effets)

Indicateur

sectoriel de

base (Oui/Non)

Effet 1: Accroissement

durable de :

1. la capture de

pêche artisanale

3. la production

en produits

horticoles et

vivriers

1.200 T

en 2012

1.200 T

en 2012

4.000 T

additionn

el (fin

projet)

3.400 T

additionn

el (fin

projet)

NA

NA

Les niveaux de production et capture

atteints suite aux investissements du

projet n’ont pas été quantifiés. Une

enquête faite par le projet (par le biais

d’un consultant) en 2015 sur un

échantillon de 26 agriculteurs a révélé un

triplement de la superficie cultivée et un

accroissement du rendement de 1,5 t/ha

à 2,5 t/ha (voire un maximum de 4 t/ha).

Il faut noter que le projet a peiné à

obtenir des Directions de l’Agriculture et

de Pêche les données se rapportant

respectivement aux productions

agricoles et des captures ainsi que des

quantités mises sur le marché. Le

commerce informel (hors des marchés)

complique davantage la situation.

Oui

Effet 2 :

Meilleure

conservation,

valorisation des

produits agricoles

et de la pêche

7 unités

en 2012

13 unités

en 2014

NA Dans l’absence de données

quantificatives sur cet effet,

l’appréciation qualitative globale (basée

sur les discussions avec des

bénéficiaires, visites du terrain,

discussions avec des cadres du MADR)

par la mission fait relever les éléments

suivants :

a) Séchoirs : l’appréciation de la

pertinence est mitigée sur certains sites

(localisation non-appropriée, utilisation

communautaire non-pratique,…). Ceci a

conduit à l’abandon même de la majorité

des séchoirs.

Oui

7

b) Equipements de froid : L’installation

des équipements de froid a été impactée

par des retards accusés dans la

construction des marchés de poisson

(marché de Bobo Forro,) et par la non

prévision d’un espace pour accueillir ces

équipements (marché de Santana). Par

conséquent, l’effet optimal de ces

équipements sur la conservation du

poisson est encore attendus. La mission

est cependant optimiste, quant à l’effet

des installations de froid sur la

conservation du poisson une fois les

infrastructures des Marché seront

pleinement fonctionnelles.

Effet 3 : Désenclavement

des zones rurales

1.500

personnes

en 2012

4.400

personnes

en 2014

NA En se référant aux avis des bénéficiaires

(hommes et femmes et jeunes) et des

services publiques, les pistes construites

et/ou rénovées ont eu un effet

incontestablement bénéfiques sur les

communautés. A côté des effets sur la

commercialisation des produits et

l’achat des intrants agricoles, d’autres

bienfaits (temps de voyage vers les

services socio-économiques notamment

en saison des pluies, fréquentation de

l’école, l´évacuation des malades et de

femmes enceintes plus rapide,

l’installation des populations dans leurs

zones de résidence renforcée, …) ont été

jugés par certains aussi importants que

les effet sur la production agricole et son

écoulement.

Eu égard l’écoulement des produits

agricoles, des déclarations faites par les

membres de la communautés attestent de

l’amélioration de la sécurité, du confort

et du coût du transport, la circulation

accrue des véhicules, motos et

bicyclettes,…). Cependant, les effets sur

la quantité et la qualité des produits

agricoles écoulés dans les marchés et du

coup sur les revenus des producteurs

n’ont pas été quantifiés.

Par ailleurs, la création d´emplois et

revenus pendant la phase des travaux des

pistes a été très appréciée par les

communautés bénéficiaires. En

considérant que la rémunération de la

main d’œuvre représente 30% du coût

total des pistes et qui était de US$

8.864.854, le montant des revenus

générés serait d’environ US$ 3 million.

Oui

8

Effet 4 : Renforcement des

capacités

institutionnelles

et techniques des

services d’appui

Siège de

la DP

sous

location

(avant-

projet)

Appui en

infrast. et

équip. du

CATAP

Appui en

équip. et

formation

Construct

ion du

siège DP

Réhabilit

ation et

du dortoir

Achat

d’équip.

et

matériel

de

laboratoire

et

formation

du

personnel

Initialeme

nt

imprévu

NA

NA

NA

Le déménagement de la DP au nouveau

siège en Novembre 2014 a induit à une

économie de US$ 3.000 par mois en de

charges locative.

Au-delà du temps de voyage épargné qui

pourrait être utilisé aux études, des repas

et des matériaux pédagogiques fournis,

la réhabilitation du dortoir du CATAP a

pu épargner aux parents des 58 élèves,

pendant 3 mois de formation, un total de

5.044 Euros en termes de coût de

transport des élèves de 27 sites de l´île

de São Tomé.

Augmentation des types et nombres

d’analyses effectué avec des

conséquences sur les recettes du Centre

et par là améliorera son

autofinancement. Ceci étant, la mission

n’a pu avoir d’information sur

l’augmentation des recettes suite aux

interventions du projet.

La mission a cependant noté durant sa

visite du terrain une fiche technique

produite par le CIAT sur une maladie de

la culture et les moyens de lutte.

Appui

logistique et

Formation

aboutissant à

une

meilleure

prestation

Notation (voir

méthodologie EER)* Compte-rendu descriptif

3 Le lien entre les activités du projet, ses produits et ses effets escomptés sont indéniables (l’irrigation

et l’augmentation des productions et disponibilités des produits agricoles sur le marché ; les pistes

rurales et l’accès aux intrants et aux marchés à forte demande en produits agricoles et de pêche avec

une meilleure qualité et à moindres coût et pénibilité du transport ; la construction des abris pépinières

et l’accès aux plants améliorés avec une augmentation des rendements ; les séchoirs et les équipements

de froid et la réduction des pertes poste récoltes et l’échelonnement des ventes avec de meilleurs

revenus pour les producteurs et pêcheurs; l’infrastructure et équipements de pêche et le niveau des

captures, l’écoulement et l’hygiène des produits halieutiques,…). Ceci dit, il faut souligner que les

effets prennent plus de temps pour se mettre en évidence à cause des interactions entre les produits et

d’autres facteurs qui rendent la réalisation des effets moins rapide (retard dans l’installation et la mise

en marche des équipements, la non synchronisation de l’infrastructure et des équipements, la faible

appropriation des réalisations du projet par les bénéficiaires). En outre, le système de suivi-évaluation

mis en place dans le projet n’a pas permis de collecter des données sur les valeurs des indicateurs des

effets mais s’est plutôt focalisé sur le suivi de l’état d’exécution des activités du projet. Cette situation

a rendu difficile l’appréciation du progrès du projet vers la réalisation des effets et impacts escomptés.

La mission de supervision de la BAD effectuée en Avril 2014, a recommandé au projet et les

partenaires FIC et INAE, en lien avec le service de suivi-évaluation, à réaliser les enquêtes au niveau

des tronçons réhabilités par le projet, permettant de mieux mesurer et quantifier les impacts liés au

désenclavement : diminution de l’exode rurale, modes de transport, circulation des populations,

accroissement des superficies cultivées, augmentation des productions, dynamisation de la

commercialisation, etc. Parallèlement, il a été jugé intéressant de quantifier les journées de travail

générées par ces travaux de réhabilitation. Avec l’assistance d’un consultant, le projet a également :

9

a) évalué l'impact des interventions des activités réalisées au niveau des partenaires institutionnels,

notamment : le CIAT, le CATAP, la Direction des pêches ; b) évalué l'impact dans les communautés

rurales des interventions dans les systèmes d'irrigation (quantité de superficie irriguée etc.) ; c) évaluer

l'impact dans les communautés rurales des interventions d'acquisition d'abris et de séchoirs solaires.

Des constats et conclusions issue de cette évaluation sont relatées dans le tableau ci-dessus relatif au

‘Rapports sur les Effets’.

Le projet a permis la formation de 1235 bénéficiaires dont 722 pêcheurs et 513 mareyeuses réparties

sur 17 communautés. Il a également organisé la formation de 11 Associations en gestion des abris, 6

en entretien des systèmes d’irrigation, et 4 en matière de séchoir solaire. Par ailleurs, le projet organisé

des formations et voyages d’étude au profit de 144 agents (Direction des Pêches, Irrigation, MAPDR,

CIAT, CATAP, etc.).

4. Rapport sur les produits

Indicateurs des

produits (tel

qu’indiqué dans

le CLAR; ajouter

d’autres lignes, si

nécessaire)

Valeur la

plus récente

(A)

Cible visée

(B) (valeur

escomptée à l’achèvement)

Progrès vers

la réalisation

de la cible (% réalisé)

(A/B)

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative: 50 mots

par produit)

Indicateur

sectoriel de

base (Oui/Non)

Composante I : Réhabilitation et construction d’infrastructures rurales

1.1 Réhabilitation et construction d’infrastructures de pêche

1.1.1 2 points de

débarquement de

pêche réhabilités

(Néves et Praia

Gamboa)

1 2 50% L’exécution de débarquement à Névés

est de 100%.

Les travaux à Praia Gamboa ont été

annulés à défaut d’accord pour

l’emplacement de site de débarquement.

En échange, le PRIASA I a construit un

atelier de fabrication des pirogues en

fibres de verre. L’équipement de l’atelier

est en cours sur le PRIASA II (dossier

d’acquisition en cours de formulation).

Oui

1.1.2 2 marchés

réhabilités et/ou

équipés (Sao

Tomé et Santana)

2 2 100% Le marché de Santana est réalisé à 100%

et il est opérationnel

Les travaux de marché de poisson à

Bobo Forro sont réalisés partialement,

l´autre partie sera réalisée par PRIASAII

et sont en cours

Oui

1.1.3 4 unités de

froid et 3

fabriques de glace

installées

7 7 100% 4 unités de froid (pour : 1 Marché

Santana, 1 Bobo Forro, 1 Hangar Région

Autonome de Principe et 1 pour

débarquement de pêche en Néves) et 3

fabriques de glace sont installées (1 pour

débarquement de pêche en Néves, 1 pour

le marché de Santana et 1 pour Bobo

Forro)

Oui

1.2 Réhabilitation et construction d’infrastructures agricoles

1.2.1 27 km de

pistes rurales

réhabilitées ou

aménagées

23,81 27 88%

Dépassement

du budget

Un dépassement du budget sur PRIASA

n’a pas permis de finir les 27 km. Le

reste se fera sur PRIASA II (en cours de

réalisation).

Oui

10

1.2.2 340 ha de

superficies

irriguées

nouvellement

desservies (10

réseaux)

9 10 90% Réalisation de 6 nouveaux périmètres et

amélioration de 3 anciens système

d’irrigation.

Oui

1.2.3 6 magasins

construits

Activité annulé car jugée non prioritaire

au vue des réalisations similaires par

d’autres projets.

1.2.4 12 abris

pour pépinière

construits

14 12 117% Construction de 14 abris pour pépinières

(10 à Sao Tomé et 4 à Principe). Le

dépassement est dû au fait que Principe

a demandé 4 petits abris au lieu de 2

grand comme prévu initialement.

Oui

1.2.5 11 séchoirs

solaires construits

6 11 55% Construction de 6 séchoirs solaires (4 à

São Tomé et 2 à Principe),

Décision en 2014 d’arrêter cette activité

du fait de la non utilisation.

-Séchoirs très peu utilisés.

-2 séchoirs à ardoise abandonnés.

Oui

1.2.6 6 unités de

transformation

mises en place

10 6 167% Dans le cadre de partenariat avec le

projet PIPAGA, ont été réalisée, la

réhabilitation des 10 petites unités de

transformation.

Etudes pour 3 unité sont faites (Agua

Izé, Terrero Velho, Unité chocolat) dont

une réalisée et les deux autres seront

exécutées sur PRIAISA II.

Oui

Composante II : Renforcement des capacités des structures d‘appui à la production

2.1 Renforcement du contrôle de la pêche et des capacités des pêcheurs

2.1.1 1 Centre de

surveillance et 1

laboratoire

contrôle

construits

1 1 100% Construction de l’édifice de la Direction

de la Pèche et ameublement (non prévu

initialement). Accord donnée pour une

prise en charge à 85% sur le FAD. Des

travaux complémentaires pour le réseau

internet et la pose de grilles de protection

ont été réalisés en 2015.

Réhabilitation et équipement du

laboratoire

Oui

2.1.2 1 système

statistique des

captures réactivé

et 1 cadre

législatif pour

contrôle mis en

place

1 1 100% Cadre législatif validé

2 Formation sur le système statistique

effectuée 1 interne et 1 externe pour 3

cadre de la DP formés dont 0 femmes)

et logiciel installé.

Oui

2.1.3 Formation

et encadrement

des pêcheurs et

mareyeuses

1235 1200

(600

pêcheurs et

600

mareyeuses)

103% 1235 bénéficiaires, dont 722 pêcheurs et

513 mareyeuses réparties sur 17

communautés

Oui

11

Activités conduites par l’ONG

MARAPA. Reconduction du contrat,

dans le cadre du PRIASA II.

2.2 Renforcement des services d’appui à la production agricole et des organisations de producteurs

2.2.1 Locaux

annexes CATAP

et CIAT

réhabilités et

équipés

200%

Dépassement

du budget

Construction d’un mur de clôture et

réhabilitation d’un bâtiment de

transformation ajoutées (CATAP) et

achat d’équipements (dont l’unité de

transformation pilote).

Réhabilitation et équipement des

laboratoires y compris l’acquisition d’un

stabilisateur de tension pour le CIAT.

Quelques travaux seront achevés dans le

cadre du PRIASA II.

Oui

2.2.2 Formation

et suivi des

associations de

producteurs

21 45 47% Des formations délivrées (11

Associations formées en matière de

gestion des abris, 6 en entretien des

systèmes d’irrigation, et 4 en matière de

séchoir solaire) par ZATONA à des

associations existantes.

La structuration des producteurs

continuera avec ZATONA sur PRIASA

II.

Oui

2.3 Renforcement du Ministère de tutelle

2.3.1 Agents

MAPDR formés

144 100 144% Voyages d’études et formations internes

(Agents : Direction des Pêches,

Irrigation, MAPDR, CIAT, CATAP,

etc.)

Oui

3. Composante III : Gestion du projet

3.1 1 local loué et

fonctionnel pour

l’EGP

1 1 100% Local loué et fonctionnel

3.2 16 rapports

d’activités

trimestriels et 4

rapports

d’activités

annuels du projet

produits

26 26 100% 20 rapports d’activités trimestriels et 6

rapports d’activités annuels du projet

produits

3.3 4 rapports

d’audit produits

et validés

6 6 100% 6 rapports produits et validés (2011-

2012-2013-2014-2015). Le rapport

d’audit de 2016 réalisé et soumis à la

Banque le 25/10/2017 et le réceptionné

au 27/10/2017

3.4 1 situation de

référence

élaborée

1 1 100% Situation de référence élaborée en 2012

3.5 1 système de

suivi-évaluation

en place

0.5 1 50% Système en place mais non pleinement

fonctionnel

12

Difficultés à mesurer les impacts du

projet malgré les partenariats établis vers

la fin du projet. Cette question sera prise

en compte dans le cadre du PRIASA II.

3.6 1 revue à mi-

parcours

effectuée

1 1 100% Bonne qualité du rapport

3.7 1 Plan de

passation de

marché élaboré et

mis à jour

1 1 100% Plan de passation de marché élaboré et

mis à jour régulièrement jusqu’au

dernier en Novembre 2016.

Suivi externe 1 - 50% Le suivi-évaluation externe a été assuré

par la Direction des programmes et

études (DPE) qui a eu en charge le suivi

et la planification au sein du MAPDR.

Au moins deux missions d’évaluation

externe ont été prévues chaque année.

La mission a pris connaissance des 6

rapports élaborés par l’équipe mais

malheureusement ils sont tous en

portugais et donc pas sûr de leur

contenus. Le suivi externe n’a pas

contribué à la hauteur voulue notamment

en matière de données sur les effets et sur

les possibilité d’ajustement de certaines

activités du projet dont la pertinence

n’est pas établie de manière

convaincante.

PGES 1 - 100% Conformément aux directives et

politiques de la Banque, un Plan de

gestion environnementale et sociale

(PGES) a été élaboré et mis en œuvre

concomitamment à la réalisation du

projet, afin d’atténuer les éventuelles

incidences négatives.

Un consultant a été recruté pour élaborer

le PGES. Toutes les recommandations

de ce plan, en termes d’environnement,

ont été scrupuleusement respectées dans

tous les travaux réalisés (pistes, points

d’eau, etc.). La Direction Générale de

l’Environnement a été chargée du suivi

du PGES.

Gestion et

reporting

90% Les rapports d’état d’avancement et des

audit ont été produits régulièrement.

Le suivi-évaluation n’a pas été très

fonctionnel avec une situation de

référence qui s’est produits à environ

une année et demi après le premier

décaissement. Les relevés du terrain sur

les effets et l’impact des interventions du

projet n’a pas été fait et le S&E s’est

13

contenté essentiellement de faire un

suivi de réalisation des activités

physiques et financières.

L’ensemble des pièces justificatives des

dépense sur le compte spécial ont été

soumises à la BAD le 29/03/2017 et le

solde du compte spécial à la date de

clôture 31 Mars 2017 est de 0.

A la clôture du PRISA I, tous les

paiements directs ont été faits. Les

dépenses non éligibles s’élèvent à un

montant total de 28.761,24 USD

(23.807,13 du FIC et 4.954,11 de l’UGP)

et pour lesquels la Banque a adressé un

courrier au Gouvernement en mai 2017

l´invitant à régulariser cette situation. Ce

montant doit être versé au compte de la

BAD.

Notation (voir

méthodologie EER)* Compte-rendu descriptive

3 Le tableau 4 plus haut donne des détails sur le niveau de réalisation de activités du projet et les

ajustements faits au niveau des cibles de certaines activités. Les principaux résultats obtenus

dans le cadre de du PRIASA sont: (i) modernisation des principaux points de débarquement pour

la pêche artisanale (Néves) (les travaux à Praia Gamboa ont été annulés à défaut d’accord pour

l’emplacement de site de débarquement), (ii) réhabilitation, équipement et formation des

personnels du laboratoire de contrôle de qualité des produits de la pêche, (iii) mise aux normes

du marché à poissons de Sao Tomé, (iv) travaux de réhabilitation de 23.81 km de pistes rurales,

(v) réhabilitation et extension de 9 systèmes d’irrigation, (vi) construction de 14 abris pour

pépinières, 6 séchoirs solaires, (vii) Appui à 10 unités de transformation des produits agricoles,

(viii) travaux de réhabilitation et équipements, ainsi qu’appui à la formation, au niveau du Centre

de formation aux techniques agricoles (CATAP) et de l’Institut de Recherche Agronomique

(CIAT), (ix) sensibilisation et appui à la structuration et la formation d’associations et de GIE,

et (x) mise en place d’un système de suivi, contrôle et surveillance des pêches. Certaines

contraintes ont été observée durant l'exécution des projets d'infrastructure de pêche, notamment

la construction du marché de São tomé et Aménagement d´atelier construction/réparation

pirogues en fibre de verre mais heureusement, ces contraintes ont finalement été surmontés avec

succès. Quelques retard ont été noté dans l’achèvement de certain travaux notamment du marché

de poisson de Sao Tomé qui a bénéficié tardivement d’un site à l’extérieur de la ville. Etant

donné que le dimensionnement de ce marché a été revu à la hausse pour tirer profit du site plus

grand, un dépassement des coûts initiaux a été enregistré ; lequel surcoût sera pris en charge par

le PRIASA II. Il est attendu que les travaux seront fini en fin 2017. Par contre, il faudra accorder

une priorité à la fonctionnalité du laboratoire de contrôle de pêche dans le cadre du PRIASA II

y compris la formation du personnel et la mise à disposition des consommables. Le système de

suivi-évaluation n’a pas été au point avec l’étude la situation de référence débutant environ 1,5

année après le premier décaissement et la focalisation du suivi sur l’appréciation de l’exécution

physique et financière du projet en occultant les effets. L’appropriation par les bénéficiaires des

infrastructures réalisées demeure cependant la lacune principale sur laquelle la coordination du

projet, en collaboration avec les Mairies et autres parties prenantes, doit se pencher sans délai.

14

5. Notation de l’Objectif de développement (OD)1

Notation de l’OD (à

partir de l’EER

actualisé)*

Compte-rendu descriptive (longueur maximale indicative: 250 mots)

3 L’objectif sectoriel du projet est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la

réduction de la pauvreté à Sao Tomé et Principe. Améliorer la disponibilité en produits agricoles

et halieutiques par la réhabilitation des infrastructures agricoles et rurales, et de pêche artisanale.

Les réalisations faites par le projet sont de nature à générer une augmentation de la production

agricole vivrière et la capture de poisson. Ces augmentation restent cependant à mettre en

évidence de manière quantifiée moyennant des données statistiques à collecter chez les services

compétents ou par le biais d’enquête au niveau des marchés et consommateurs dans les zones

d’intervention du projet.

Le système de suivi évaluation n’a pas permis de faire des relevées sur les effets et impact sur

le terrain. L’UGP doit remédier à cette lacune dans le PRIASA II, notamment en renforçant les

capacités de l’Unité de S&E de l’UGP (formation, recrutement de consultant de courtes durée

selon le besoins) et en continuant à réclamer les données nécessaires chez les services qui ont la

charge de faire des planifications dans le secteur.

1 Pour ce qui concerne les opérations utilisant l’ancien rapport de supervision et système de notation de SAP, la note de l’OD du PCR sera calculée en utilisant la méthodologie de l’EER.

15

6. Bénéficiaires (si nécessaire, ajouter d’autres lignes)

Réels (A) Prévus (B) Progrès vers la réalisation

de la cible (% réalisé A/B)

% Femmes Catégorie (par exemple,

les agriculteurs, les

étudiants)

Total : 14 842 dont

11 567 directs ???

(Homme /

femmes)

1235

21

144

13 000 personnes

dont plus de la

moitié sont des

femmes

Formation et

encadrement des

pêcheurs et

mareyeuses :

1200 (600

pêcheurs et 600

mareyeuses)

Formation et suivi

des associations

de producteurs

45 Associations

Formation agents

MAPDR :

100 agents

103%

47%

144%

???

513

-

-

Agriculteurs

Pêcheurs

(Home/Femme)

Agriculteurs

Pêcheurs

Mareyeuse

Cadres de

l’administration

7. Effets imprévus ou additionnels (si nécessaire, ajouter d’autres lignes)

Description Type (exemple.

genre, changement

climatique, aspect

social, autres)

Positif ou

négatif

Impact sur le

projet (élevé,

moyen, faible)

1. La construction du siège de la Direction de la Pêche (DP) en

utilisant des ressources non utilisées pas le projet (après avis de

la Banque) a permis de soulager le budget publique en

économisant les charges de location (3000 USD / mois).

2. Le changement du site du marché de poisson vers l’extérieur de

la ville de Sao Tomé a été soutenu par le PRIASA en

construisant un nouveau et plus grand marché consacré

uniquement à la vente de poisson.

Economie en

ressources

publiques

Meilleure hygiène,

salubrité et propreté

de la ville.

Intégration du

marché dans un

Positif

Positif

Elevé :

Amélioration de

la relation de

partenariat entre

la Direction de

Pêche (DP) et le

projet

Utilisation de la

salle de réunion

du siège de la DP

par le PRIASA

Elevé :

Visibilité du

projet sur un site

intégrant le

commerce des

16

espace de

commercialisation

de produits

agricoles

produits agricoles

et le poisson

8. Leçons tirées relativement à l’efficacité (si nécessaires, ajouter d’autres lignes)

Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter

d’autres lignes) Leçons tirées Public cible

1. Quelle arrangement institutionnel à adopter dans

le contexte d’une administration sectorielle à

capacité limitée afin d’améliorer l’efficacité de ses

actions sur le terrain ?

1.1 Administration faiblement déconcentrée a

conduit à développer des partenariat avec entités

spécialisées ou des institutions non

gouvernementales. Il reste à mettre en place des

mesures incitatives pérennes pour stimuler et

développer ces partenariats au-delà d la durée de

vie du projet.

1.2 Mettre en place une cellule d’exécution

autonome du projet tout en intégrant une

stratégie de sortie permettant une relève /

continuité après l’achèvement du projet.

Administrations

sectorielles, ONG,

Bénéficiaires

C Efficience :

1. Respect du calendrier

Durée prévisionnelle – année (A)

(selon le REP) Délai réel d’ exécution – année

(B) (depuis l’entrée en vigueur du

1er décaissement)

Délai prévu par rapport au

délai réel d’exécution (A/B)

Notation

*

60 mois 72 mois 83% 3

Compte-rendu (longueur maximale indicative : 250 mots)

A la date de clôture initiale (31 Décembre 2015), il restait 1 470 710 USD à la disposition du projet. Parallèlement, il

fallait achever les travaux des marchés de poisson et l’amélioration de quelques pistes et systèmes d’irrigation. Une

demande de prorogation d’une année a été alors introduite à la Banque et a été acceptée (prorogeant au 31 Décembre 2016

la date du dernier décaissement). Au vu de l’exiguïté de l’offre locale fournisseurs et prestataires et de la capacité des

entreprises de travaux à STP, la réalisation de la presque totalité des activités du projet avec seulement une prorogation

d’une année du projet est une performance satisfaisante.

2. Efficience de l’utilisation des ressources

Pourcentage moyen de la

réalisation matérielle des produits

du CLAR financés par tous les

financiers (A) (voir II.B.3)

Taux d’engagement (%) (B)

(voir tableau 1.C – Total taux

d’engagement de tous les bailleurs

de fonds)

Pourcentage moyen de la

réalisation matérielle par

rapport au taux d’engagement

(A/B)

Notation

*

98% 96,94%

48% (contribution du

Gouvernement et bénéficiaires)

98% / 96,94% = 101% 4

Compte-rendu (longueur maximale indicative : 250 mots)

Le coût de fonctionnement annuel de l’EGP est de 200 000 USD. A cause de la prorogation du projet d’une année afin

d’achever les travaux déjà initiés, il y’a eu un dépassement du budget initialement prévu pour le fonctionnement de l’UGP

17

de 172 000 USD. Ce montant représente seulement 12% des ressources qui restaient à engager à la fin du projet sans

prorogation.

Il y’a eu également un dépassement de 200% pour le budget de réhabilitation du CATAP et un dépassement du budget

pour les pistes rurales (à cause de la sous-estimation des coûts de ces travaux à l’évaluation). Les quatre Km non réalisés

dans le PRIASA sont intégrée dans le PRIASA II. A cause de l’accroissement de l’envergure du marché de poisson sur

un site à l’extérieur de la ville de Sao Tomé (sur le site de Bobo Forro) le coûts de cette infrastructures a également connu

un dépassement et qui a été repris sur les ressources du PRIASA II.

Les acquisitions dans le cadre du projet ont été toutes faites selon un mode compétitif ouvert. Les offres ont été évaluées

par un comité composé par des membres externes au projet ayant une compétence technique dans le domaine de

l’acquisition en question. Le processus d’acquisition suivi garantit un bon rapport : qualité / prix. La majorité des

acquisitions a été faite par appel d’offre national. Certains marchés conclus au niveau national ou international, notamment

pour l’acquisition des biens spécialisés ont connus un exécution assez lente. L’insularité du pays en est certainement pour

quelques chose dans ces retards. L’exécution des travaux a été parfois contrariée par des grandes pluies dans les sites

d’intervention, notamment dans les travaux des pistes.

3. Analyse coût-avantage

Taux de rentabilité économique

(à l’approbation)

Taux de rentabilité économique actualisé

(à l’achèvement)

Notation

*

18,7% 22,29%

(taux de rentabilité calculé à l’évaluation du PRIASA II)

4

Compte-rendu descriptive (longueur maximale indicative : 250 mots)

Etant donné que le PRIASA II entreprend le même type d’interventions et dans les mêmes sous-secteurs (agriculture et

pêches) que le PRIASA I, le calcul de la rentabilité économique effectué lors de l’évaluation du PRIASA II a été pris

comme estimation de la rentabilité économique à la fin du PRIASA I. Le TRE plus élevé du PRIASA II peut témoigner

de l’amélioration attendue des performances dans les deux sous-secteurs suite aux interventions déjà réalisées.

18

4. État d’avancement de l’exécution (IP)2

Notation de

l’EE (tirée de

l’EER

actualisé) *

Compte-rendu descriptif (commenter spécifiquement les rubriques de l’EE qui ont obtenu une

note insatisfaisante ou très insatisfaisante, selon le tout dernier EER ). (longueur maximale

indicative : 500 mots)

L’état d’avancement de l’exécution du projet (IP) a été analysé à travers : i) les conditions du prêt, ii) les

acquisitions des biens et services, iii) la performance financière et iv) les activités et réalisations.

Les conditions du prêt (conditions préalables à l’entrée en vigueur, conditions générales et autres

conditions): Le projet a été approuvé par le Conseil d’Administration le 23 Novembre 2010; la signature

du Protocole d’Accord de don est intervenue le 14 Février 2011 (82 jours) et la mise en vigueur a eu lieu

le 14 Février 2011 (2.6 mois après l’approbation). Le premier décaissement a eu lieu le 26 Juillet 2011,

soit 8 mois après l’approbation. Cette performance peut être considérée comme satisfaisante au vue des

capacités des institutions sur place.

Acquisition des travaux biens et services : A quelques exceptions près, les acquisitions se sont

déroulées globalement de manière satisfaisante. Dans le cas des acquisitions à l’échelle internationale des

retards ont été enregistrés et peuvent être attribués à l’insularité du pays. Des difficultés de trésoreries de

chez des adjudicataires ont retardé certaines acquisitions car les fournisseurs et entreprises concernés

attendent l’encaissement de l’avance initiale avant de démarrer l’exécution des contrats.

Performance financière : Le projet a globalement réalisé les activités planifiées dans la limite des

ressources disponibles. Les ressources du Don ont été décaissées à 96,94% alors que la contrepartie a été

mobilisée seulement à hauteur de 48%.

Activités et réalisations : Le taux d’exécution physique globale est de 98% décliné comme suit : 96%

au titre de la composante 1 « Réhabilitation et construction d’infrastructures rurales », 110% pour la

composante 2 «Renforcement des capacités des structures d‘appui à la production» 90% pour la

composante 3 « Gestion du projet ». Certaines variations / changements ont été effectués dans la mise en

œuvre de certaines activités du projet (après approbation par la Banque) : i) annulation des travaux à

Praia Gamboa à défaut d’accord pour l’emplacement de site de débarquement. En échange, le PRIASA I

a construit un atelier de fabrication des pirogues en fibres de verre ; ii) affectation tardive du site de

construction du marché de poisson à Bobo Forro (en lieu et place du site dans la ville de Sao Tomé) a

retardé les travaux et a occasionné un dépassement des ressources initialement allouées à cette activité à

cause de la taille plus grande du nouveau site. Le dépassement a été pris en charge dans le cadre du

PRIASA II ; iii) Les ressources consacrées au pistes rurales ont permis de réaliser seulement 23,8 km au

lieu de 27 km initialement prévus (la réalisation de la tranche restante est en cours dans le cadre du

PRIASA II) ; iv) La construction des magasins a été abandonnée car jugé non prioritaire au vue

d’initiatives similaires prises par d’autres projets ; v) 50% seulement des séchoirs prévus ont été réalisés

à cause de leur faible utilisation, voire leur abandon ; vi) Construction et équipement du siège de la

Direction de la Pêche (non prévu initialement).

2 Pour ce qui concerne les opérations utilisant l’ancien rapport de supervision et système de notation de SAP, la note de l’EE devra être convertie de l’échelle de 0 à 3 utilisée dans SAP à celle de 1 à 4 utilisée dans le EER

19

5. Enseignements tirés relativement à l’efficience

Questions clés (5 maximum; si nécessaires, ajouter

d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible

1. L’exécution du projet par une cellule autonome 1. Au vu des capacité limitées de Ministère de

l’Agriculture, des Pêches et du Développement

Rural (MAPDR), Agence d’exécution du

PRIASA, le recours à une cellule autonome et

dotée de moyens pour la mise en œuvre du projet

était nécessaire. La cellule en partenariat avec

différents acteurs clés a pu exécuter le projet de

manière efficiente au vu des difficultés due à

l’insularité du pays et le faible esprit coopératif

et mutualiste chez les bénéficiaires. Il serait bon

de voir cette efficience se confirmer dans

l’exécution du PRIASA II avec 2 fois plus de

ressources en prêt concessionnel et d’activités à

mettre en œuvre.

2. Les éléments d’information collectés par la

mission d’achèvement laissent croire que

l’expérience acquise par les parties prenantes et

la dynamique partenariale créée lors de la mise

en œuvre du PRIASA I seront capitalisées lors

du PRIASA II promettant ainsi des gains

supplémentaires en efficience.

Gouvernement

Banque

Bénéficiaires

D Durabilité

1. Viabilité financière

Notation

*

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

2.5 La bonne mise en œuvre des activités notamment dans le domaine des infrastructures communautaires peut

être contrariée par le retard de la mise en place d’un cadre concerté et formalisé de leur gestion collective par

les bénéficiaires. En effet à défaut de ce cadre, l’opérationnalisation, l’entretien et par conséquent les bénéfices

tirés de ces investissements peuvent être compromis. Les parties prenantes doivent conjuguer leur efforts pour

concevoir et appliquer de manière participative un cadre de gestion des réalisations sur le terrain. A ce titre le

projet, en collaboration avec MADR peut initier et faciliter cet exercice. Lors des visites par la mission,

certaines communautés (périmètres d’irrigation, abris pépinières, piste rurales) ont montré une satisfaction par

rapport aux réalisations du projet et ont déclaré être prêt à prendre en charge la gestion et l’amplification même

des infrastructures réalisées. Le projet et le MADR doivent se servir de ces cas ‘à succès’ pour inspirer les

communautés qui sont moins proactives et ce à travers des visites d’échange.

L’atelier de la fabrication des pirogues en fibre de verres est une très bonne activité réalisée par le projet

(protéger la forêt, allonger la durée de vie et améliorer la performance des pirogues). Cependant le prix à

l’acquisition des pirogue peut être décourageant pour les pêcheurs artisanaux. La mission a appris qu’un

partenariat entre la Direction de la Pêche et un privé visant à produire des pirogues de fibre de verre au profit

de pêcheurs moyennant un prêt (remboursable par le pêcheur) et une subvention par l’état existe mais qui doit

être dynamisé afin de valoriser l’atelier mis en place par le projet. Dans le cadre de cet arrangement, la Direction

de la Pêche pourrait négocier une baisse de prix à la vente par le fabricant à titre de compensation pour son

utilisation de l’infrastructure et l’équipement de l’atelier mis en place dans le cadre du projet. A moyen terme,

l’atelier pourrait servir de centre de perfectionnement et d’échange d’expérience des artisans fabricants les

pirogues. Dans un objectif de promotion de l’utilisation des pirogues en fibre de verre, la mission propose que

20

l’état exonère l’importation de la matière première des droits de douanes rendant ainsi les pirogues plus

accessibles aux pêcheurs.

La mission a pris note d’une proposition émanant de MARAPA pour la gestion des marchés de poisson et leurs

équipements connexes, impliquant les Mairies et les usagers de ces marchés. Une fois ce mode d’arrangement

entériné, il pourra être déployé et adapté sur d’autres infrastructures communautaires construites par le projet.

A la conclusion de la mission, aucune réponse de la part de la Mairie n’est encore parvenue au projet.

Durant le PRIASA I, la contrepartie du gouvernement et bénéficiaires n’a pas été totalement mobilisée, ce qui

peut être interprété comme signal de faible appropriation. La Banque et la Gestion du projet devront œuvrer

conjointement pour faire mobiliser les ressources inscrites au titre de la contrepartie dans le PRIASA II.

2. Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités

Notation

*

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative, 250 mots)

2.5 Le soutien politique continu aux deux sous-secteurs (Agriculture et pêche) constitue un important préalable à

la durabilité institutionnelle. Le fait que le gouvernement s’engage dans une deuxième phase du PRIASA est

un signal fort pour l’engagement politique en faveur de la sécurité alimentaire notamment à travers l’agriculture

vivrière et la pêche.

Le renforcement des capacités du personnel des administrations publique est un investissement qui doit être

capitalisé à l’avenir. La faible disponibilité en opportunité d’emplois feront que les ressources humaines

formées par le projet continueront à exercer dans leur champs d’activité en appui aux sous-secteurs couverts

par le projets.

Le recrutement et l’opérationnalisation d’une UGP autonome par le projet a été une option nécessaire à cause

de la faible capacité des administrations sectorielles concernées par le projet. L’équipe multidisciplinaire de

l’UGP a accumulé une expérience dans la gestion de projets qu’elle peut valoriser dans la gestion du projets

futures financés sur fonds publiques ou par des bailleurs de fonds. A l’issue du PRIASA II, l’équipe pourrait

se transformer en entité privée de conseil au développement agricole ou d’exécution de projets. Son implication

pourrait se faire dans le cadre d’arrangements contractuels avec le gouvernement ou dans le cadre d’un

recrutement permanent sur fonds publiques.

3. Appropriation et durabilité des partenariats

Notation

*

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

Le PRIASA a permis de stimuler une dynamique partenariale entre : administration publique, acteurs privés,

ONG, structures spécialisé et Autorités Territoriales pour mettre en œuvres des activités à but économique dans

deux secteurs vitaux à savoir la production agricole vivrière et de la pêche artisanale. Le succès relatif en terme

de ciblage, efficacité et efficience des interventions souligne l’importance de consolider ces arrangements

pilotes dans le cadre de contrats programme à mettre en place par l’état moyennant des financements publiques

avec obligation aux résultats.

4. Durabilité environnementale et sociale

Notation

*

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

2.5 Durabilité environnemental :

Avec l’avènement de l’irrigation, l’intensification à travers une utilisation accrue de la fertilisation minérale et

produits chimique phytosanitaire pourrait automatiquement trouver son chemin chez les agriculteurs. La

tentation de défricher les terres pour étendre les cultures était également vu comme risque induit par l’irrigation.

21

La cherté des intrants agro-chimiques dans le pays à bien fait les choses en limitant leur utilisation laissant les

producteurs se contenter de l’enfouissement des résidus de culture comme engrais vert. Ceci dit, il faudrait à

l’avenir envisager avec l’appui du CIAT de faire un suivi sur quelques éléments minéraux majeurs dans les

parcelles cultivées afin d’apprécier leur fertilité car à terme, cette dernière peut être appelé à diminuer. Le

défrichement des terres n’a pas été perçu comme un risque significatif étant donné que les périmètre d’irrigation

étaient conçus de petite taille pour s’adapter aux petites quantités d’eau mobilisées.

Des données objectives de l’impact de la pêche artisanale côtière (soutenue par le PRIASA) sur les stocks

poissonniers font défaut. Mais, les embarcations promues par le projet (pirogues), leur capacité de capture et

leur nombre ne laisse pas soupçonner un grand risque de surexploitation du moins pour le moment.

Ceci dit, un suivi à moyen- et long-terme devra être mis en place pour apprécier de près l’interaction de

l’agriculture et l’écosystème forestier naturel d’une part et la pêche artisanale et les stocks poissonniers côtiers

d’autre part.

L’aménagement des pistes communautaires était craint dans la mesure où il pouvait ouvrir le paysage à la coupe

abusive du bois. L’appréciation générale faite est que cette appréhension ne s’est pas vérifiée du moins pour le

moment. Ce phénomène devra être observé au fil du temps pour s’assurer que cet effet pervers ne vienne

contrecarrer les effets très positifs des pistes aménagées tels que jugés par tout le monde.

L’insularité du pays lui confère les vulnérabilités typiques en ce qui concerne le changement climatique, à

savoir, la dégradation des terres, la déforestation et l'érosion côtière. Le don FEM (un co-financement dans le

cadre du PRIASA II) prendra notamment en charge la lutte contre l’érosion côtière, la promotion des énergies

renouvelables, la diffusion de techniques d’irrigation économes en eau, des actions pilotes en pisciculture, la

réalisation de certaines études et des actions de sensibilisation.

Durabilité sociale :

Les pratiques individualistes des producteurs et pêcheurs étaient pressenties à l’évaluation comme facteur de

risque qui compromettrait l’appropriation des actions communautaires, et par là, la durabilité des infrastructures

construites au service des agriculteurs et pêcheurs. A l’achèvement, ce pressentiment se confirme par l’absence

à ce jour d’un cadre clair et formalisé de gestion des infrastructures communautaires construites. La mission a

même constaté une situation où les membres de la communauté se sont désintéressés de l’utilisation d’un

séchoir qui s’est retrouvé entre les mains d’un seul producteur de la communauté (cette situation reste mieux

que l’abandon du séchoir). A l’autre extrême, il a été signalé à la mission, des situations de rivalité allant

jusqu’au vandalisme des infrastructures et équipements mis en place. Heureusement que ces situations

négatives ne sont pas majoritaire et que la mission a constaté plusieurs situations qui fonctionnent sans

problèmes.

5. Enseignements tirés relativement à la durabilité

Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter

d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible

1. Comment s’assurer de l’appropriation des

infrastructures communautaires ?

1.1 La sélection des groupes bénéficiaires doit

tenir compte de l’existence d’un intérêt

économique commun (ça peut être une

spéculation agricole commune ou une activité

commune comme la pêche,…).

1.2 Ne pas s’appuyer sur des liens ethniques ou

de voisinage seulement pour raisonner un

investissement dans des infrastructures

communautaires à but économique.

1.3 Prendre le temps nécessaire avant le

lancement de la construction des infrastructures

Gouvernement

Banque

UGP

22

3. Renforcement des capacités pour soutenir le

développement économique et social dans la durée

pour sensibiliser les bénéficiaires, identifier les

actions pilotes envisagées et leurs objectifs et

surtout clarifier ce que le projet prendra en

charge et pour quelle période et s’accorder sur

les engagements et responsabilités des

bénéficiaires.

1.4 Œuvrer dans la mesure du possible pour

obtenir un engagement formel ou au moins

morale de la part des bénéficiaires avant le

démarrage des travaux sur leur engagement en

termes monétaires ou en nature pour le

fonctionnement et l’entretien des

infrastructures.

1.5 Le projet doit s’assurer de l’existence de

certains préalables avant d’apporter son appui

en matière d’infrastructures communautaires

(un objectif de production commun des

bénéficiaires, un minimum de production /

activité au sein de la communauté cible

garantissant un niveau d’utilisation adéquat de

l’investissement, un niveau minimal

d’organisation existant ou à défaut, une

déclaration d’intention de s’organiser autour

d’objectifs communs de production, un

emplacement accessible pour faciliter la

connexion au marché des produits et/ou

d’intrants).

3.1 Mettre en place des ressources reconstituées

de manière durable pour soutenir le

développement de la capacité humaine sur le

plan technique et pour pouvoir soutenir des

actions de développement (par exemple : une

partie des prélèvements de taxe sur les ventes

des produits agricoles vivriers et du poissons

pour financer le développement des filières

concernées).

III Performances des parties prenantes

A Pertinence

1. Performance de la Banque

Notation

* Compte-rendu descriptif sur la performance ( tant quantitative que qualitative, en fonction des

informations disponibles) de la Banque, à insérer par l’emprunteur. Voir la note d’orientation sur les

questions à aborder. (longueur maximale indicative : 250 mots)

3 Des difficultés ont eu lieu au démarrage du projet en terme de capacité de l’Equipe de Gestion du Projet, mais

la Banque s’est rattrapé en organisant des formations sur ressources du projet au profit de ses membres pour

une bonne mise à niveau.

23

L’acceptation par la Banque des copie électroniques des documents d’acquisition et des rapports d’évaluation

et de la gestion financière a permis d’accélérer le traitement des dossiers en comparaison avec l’envoi physique

des documents qui occasionnait une perte de temps, surtout venant d’un pays insulaire.

Les missions de supervision de la Banque n’ont pas accordé l’importance nécessaire à au volet suivi-évaluation

qui n’a pas fonctionné convenablement durant la mise en œuvre du projet. En effet, des appuis par des

consultants de courte durée accompagnés de formations sur le sujet aurait dû être déployés pour mieux apprécier

le degré de réalisation des effets et des impacts.

Un autre volet sur lequel l’intervention de la Banque n’a pas été très proactive est celui de l’organisation des

bénéficiaires pour accompagner et s’approprier les réalisations du projet notamment en infrastructure

communautaires.

La non prise en charge de la sécurité sociale et l’assurance risque de travail par la Banque constitue un handicap

pour le personnel du projet qui se trouve obligé de verser une somme non négligeable de sa rémunération à

cette fin.

La déclaration de la retenue sur les salaires du personnel de la CGP n’est pas considérée comme une dépense

éligible. Ceci oblige le personnel à faire une déclaration à part à l’administration fiscale du pays concernant les

impôts sur salaire.

Commentaires à insérer par la Banque sur sa propre performance (tant quantitative que qualitative, en fonction

des informations disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale

indicative : 250 mots)

La banque doit étoffer la composition des missions de supervision en prenant en considération la faible capacité de certains

pays et les faiblesses spécifique à l’équipe de gestion. Les difficultés rencontrées par l’équipe de gestion du projet dans

l’utilisation du français comme langue de travail (pays lusophone) constitue une contrainte supplémentaire que la Banque

doit considérer dans la mise à niveau des capacités des équipes de gestion de projets à Sao Tomé. La Banque aurait dû

également apporter son appui dans au projet dans le volet suivi-évaluation du projet. La Banque doit être davantage

attentive aux questions de l’organisation des bénéficiaires et de leur appropriation des actions du projet. Pour ce faire, la

Banque à travers les missions de supervision aurait pu suivre de manière rapprochée et dès le démarrage du projet avec

l’UGP et l’Agence d’Exécution cette question et élaborer un plan d’action spécifique pour y répondre. Le recrutement

d’un spécialiste dans la mobilisation et l’animation communautaire au sein de l’UGP et le recours à des consultation de

courte durée en la matière auraient pu être bénéfiques pour le projet.

En parallèle un dialogue sur les différentes dimensions de la durabilité doit être abordé de manière systématique et

approfondie dès l’évaluation avec les bénéficiaires et le Gouvernement afin de pouvoir concevoir des options de sortie de

manière participative. Une formation de familiarisation sur les aspects de la mobilisation, la participation et l’appropriation

des réalisations du projet notamment des intervention en infrastructures aurait pu profiter à l’UGP, le personnel relai, les

ONG ainsi qu’à d’autres partenaires du projet.

Questions clés (liées à la performance de la Banque, 5

maximum; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés

1. Comment traiter des déficits de capacité spécifiques au

pays ou à l’équipe de gestion?

2. Comment s’assurer que l’appropriation des

investissements par les bénéficiaire est de mise pour

pérenniser les bénéfices du projet ?

1.1 Moduler la composition de l’équipe de supervision de

la Banque en fonction des besoins spécifiques de l’EGP et

du pays.

1.2 Procéder à des interventions corrective en fonction de la

faiblesse décelée par le biais de consultations et formations

ciblées.

2. La conception du projet doit clairement décrire les

arrangements institutionnels et de mise en œuvre pour

garantir l’appropriation, la prise en charge de la gestion

durable des investissements avec une stratégie de sortie

clairement articulée.

24

3. La documentation des effets et impacts des opération de

la Banque

3. La conception est la mise en œuvre d’un bon système de

suivi-évaluation dans les opérations de la Banque est une

condition nécessaire la démonstration de la pertinence et

l’efficacité institutionnelle dans le développement. La

Banque doit donc veiller absolument à la fonctionnalité des

systèmes de suivi-évaluation mis en place dans les projets.

2. Performance de l’emprunteur

Notation

* Compte-rendu descriptif sur la performance ( tant quantitative que qualitative, en fonction des

informations disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale

indicative : 250 mots)

3 L’affectation de l’équipe FIC / PRIASA au siège du PAPAC (deux ingénieurs civiles, deux animateurs, un aide

comptable) a rendu difficile l’interaction entre les expertises du projet et le bon suivi de son exécution sur le

terrain ainsi que sa gestion financière. La sensibilisation et la mobilisation des bénéficiaires a aussi souffert de

cette configuration. Heureusement que lors du PRIASA II l’équipe FIC / PRIASA a rejoint l’unité de gestion

du projet et une meilleure coordination entre les membres de l’UGP est constatée.

L’interaction entre l’Unité de Gestion du Projet et la Direction de l’agriculture chargée de du suivi externe n’a

pas été au point. Les raisons de ce dysfonctionnement doit être élucidées par l’UGP en collaboration avec les

Direction de tutelles (DAG, DP). Une meilleure coordination doit se faire au cours du PRIASA II pour une

bonne mise en œuvre de cette importante activité du projet.

La mission note que l’équipe du projet fait montre d’un effort et une volonté louables pour communiquer

travailler en langue française avec la Banque. Par ailleurs, le projet utilise également le français pour la

préparation des documents fiduciaires et dans la rédaction des rapports pour la Banque en faisant recours

occasionnellement à un traducteur professionnel. Le jeune âge des membres de l’équipe favorise un appétit

pour l’apprentissage et l’attitude positive en matière de collaboration. Cependant, leur jeune âge et le fait qu’il

ne soient pas issus de l’administration publique, pourrait leur poser un défi en matière de négociation et pour

faire valoir leur opinion vis-à-vis des cadres de l’administration. Les tutelles du projet doivent les soutenir et

les encourager dans leur mission.

Questions clés (liées à la performance de l’emprunteur, 5

maximum ; si nécessaire, ajouter d’autres lignes ) Enseignements tirés

1. Monter rune équipe composée de cadre de

l’administration mis à disposition vs une équipe recrutée sur

le marché?

1.1 Une équipe composée de cadres de l’administration

détient l’expérience et la séniorité qui lui apportent plus de

considération sur le terrain et au sein des rouages de

l’administration publique. Le défi associé à ce choix réside

dans le fait que ces cadres sont souvent sollicités par leur

administration d’origine vers des tâches / misions ad hoc

grevant ainsi leur disponibilité pour la mise en œuvre du

projet.

1.2 Le recrutement d’une équipe jeune sur le marché malgré

son expérience pas aussi étoffée que celle des cadres de

l’administration est souvent dynamique et motivée par une

volonté d’apprendre et d’agir. L’UGP doit également faire

preuve de modestie et de prédisposition de capitaliser

l’expérience et bénéficier du soutien des séniors de

l’administration.

25

3. Performances des autres parties prenantes

Notation

* Compte-rendu descriptif sur la performance des autres parties prenantes, y compris les co-financiers,

les entrepreneurs et les prestataires de service. Voir la note d’orientation sur les questions à aborder.

(longueur maximale indicative : 250 mots)

3 La mission a noté l’existence d’une relation professionnelle et franche entre l’EGP et les partenaires du projet

et d’une bon engagement de ces derniers au objectifs et approche du projet. Cependant, les administrations de

tutelles du projet (MADR et DP) fonctionnent sur un rythme lent qui parfois indispose l’équipe du projet.

Les spécifications techniques des biens à acquérir dans le cadre du projet ne sont pas clairement exprimées par

les partenaires. Ce fait retarde le processus d’acquisition avec parfois le risque de faire une acquisition

inappropriée.

Le contexte d’acquisition et du service après-vente dans le pays handicapent les performances d’acquisition et

d’entretien des équipements spécialisés acquis au profit des partenaires (Laboratoire de la DP, Equipements

scientifiques du CIAT). Il a été également noté que les délais de livraison des équipements acquis à l’étranger

ont été parfois longs.

A cause d’un manque de trésorerie, certaines entreprises et fournisseurs demandent des avances et attendent le

versement de ces dernière avant de démarrer l’exécution du contrat causant ainsi un retard dans la mise en

œuvre des activités du projet.

Questions clés (liées à la

performance des autres parties

prenantes, 5 maximum ; si

nécessaire, ajouter d’autres

lignes)

Enseignements tirés (5 maximum) Public cible (pour les

leçons tirées)

1. Le contexte spécifique de Sao

Tomé comme pays insulaire à

capacité limitée des sphères

publique et privé exige une

approche nuancée dans la

conception et la mise en œuvre

des projets de développement

1. Tenir compte de l’étroitesse et la capacité limitée des

fournisseurs de biens, de prestataires de services et de

entreprises des travaux dans la conception des modes

d’acquisition, de la cherté des intrants agricoles ou autres, du

faible niveau d’organisation des producteurs et pêcheurs et de la

faible déconcentration de l’administration publique en charge

des secteurs agricole et de la pêche.

Gouvernement

Banque

IV Synthèse des principaux enseignements tirés et recommandations

Enseignements tirés

1. Principaux enseignements tirés

Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Principaux enseignements tirés Target audience

1. Insuffisance des capacités des institutions

gouvernementales et non-gouvernementales

1. Assistance technique ponctuelle, visites à

l’extérieur, formation du personnel de l’agence

d’exécution et institutions de tutelles et partenariats

avec des structures spécialisées du pays ou de la sous-

Région et supervision rapprochée.

Banque

2. Insuffisante appropriation par les communautés

usagère / bénéficiaires ciblées par le projet

2.1 Entamer un dialogue dès la formulation du projet

avec les parties prenantes afin de concevoir de

manière détaillée une stratégie de sortie garantissant

la durabilité des bénéfices générés par le projet.

2.2 Adopter une démarche participative impliquant

les communautés visées en identifiant un objectif

Banque

Gouvernement

26

économique pouvant les unir autour des actions du

projet, utiliser des critères de sélection objectifs pour

le choix des sites pertinents, implication des

communauté, collectivités locales (mairies) et

services décentralisés du/des ministères de tutelle

pour assoir un modèle de gestion durable des

investissements faits par le projet, appui à la

structuration, sensibilisation, recours à des ONG

spécialisées.

2.3 Equiper l’UGP par un spécialiste en mobilisation

/ animation communautaire (comme expert au sein

de l’équipe ou comme consultant à temps partiel) et /

ou investir dans la formation de l’UGP et des parties

prenantes sur la question.

3. Faiblesse du suivi-évaluation dans le projet 3. Concevoir, dès l’évaluation, une esquisse claires

d’un système ‘suivi-évaluation’ adapté à la

thématique et le contexte du projet et renforcer la

capacité du spécialiste S&E de l’UGP par la

formation ou le recours à des spécialistes en la

matière comme consultants de courte durée.

Commanditer l’étude de la situation de référence dès

le démarrage du projet.

Banque

Gouvernement

4. Insuffisante coordination entre l’Unité de Gestion du

Projet et les entités publiques en charge du secteur

d’intervention du projet

4. Mise en place d’un comité d’orientation avec des

réunions trimestrielles, désignation de points focaux

dont dans les administrations de tutelle, systématiser

les réunions du Comité de Pilotage et instaurer une

régularité des mission de suivi externe.

Gouvernement

UGP

Banque

5. Insuffisante prise en compte de l’approche genre

dans l’exécution des projets

2. Désignation d’un point focal « genre » au sein de

l’agence d’exécution et/ou du ministère sectoriel de

tutelle, renforcer la participation des femmes au sein

des instance de gouvernance du projet tel que le

Comité de Pilotage.

Gouvernement

Banque

6. Principales recommandations (en mettant un accent particulier sur la garantie de la durabilité des avantages du projet)

Recommandations

Questions clés (10 maximum; si nécessaire, ajouter d’autres

lignes) Principale recommandation Responsable Délai

1. Durabilité des interventions du projet 1.1 Définir de manière participative un

carde clair et viable de la gestion des

investissements faits par le PRIASA I

1.2 Négocier un cadre de gestion clair et

participatif avant la mise en place des

investissements communautaires dans

le PRIASA II

UGP

Communauté

Mairies

Autres parties

prenantes

Avant fin

2017

Immédiat

2. Atelier de fabrication des pirogues 2.1 Activer la mise en service de l’atelier

en redynamisant le cadre de partenariat

entre la DP, l’acteur privé qui fabrique

les pirogues avec la subvention par l’état

et l’accès des pêcheurs au crédit pour

l’acquisition des pirogues. La Direction

de la Pêche pourrait négocier une baisse

de prix à la vente par le fabricant à titre

de compensation pour son utilisation de

l’infrastructure et l’équipement de

UGP

DP

Immédiat

27

l’atelier mis en place dans le cadre du

projet.

2.2 Dans un objectif de promotion de

l’utilisation des pirogues en fibre de

verre, l’état pourrait exonérer

l’importation de la matière première des

droits de douanes rendant ainsi les

pirogues plus accessibles aux pêcheurs.

Gouvernement

A moyen

terme

3. Contrepartie gouvernementale 3. Mobiliser les ressources inscrites au

titre de la contrepartie gouvernementale

dans le PRIASA II (éviter ce qui s’est

passé dans le PRIASSA I).

Gouvernement

Banque et l’UGP

Immédiat

4. Partenariats pour la mise en œuvre de projet futurs 4. Consolider les partenariats similaires

à ceux du PRIASA I et II dans le cadre

de contrats programme entre l’état, les

ONG et les parties prenantes pertinentes

moyennant des financements publiques

avec obligation aux résultats.

Gouvernement

ONG relais

Coopératives

Mairies

A moyen

terme

5. Statistique / données sectorielles 5. Collecter, synthétiser et partager les

statistiques relatives à la production

agricole et aux captures pour un besoins

de planification et de suivi-évaluation

DAG

DP

Immédiat

V Notation globale du RAP

Notation

La notation globale du RAP est fondée sur la note moyenne des quatre volets clés du RAP (pertinence, efficacité, efficience et durabilité).

Un exemple est fourni à l’annexe 2.

Volets et critères Notation*

VOLET A : PERTINENCE

Pertinence de l’objectif de développement du projet (II.A.1) 4

Pertinence de la conception du projet (II.A.2) 4

VOLET B : EFFICACITÉ

Objectif de développement (OD) (II.B.4) 3

VOLET C : EFFICIENCE

Respect du calendrier (II.C.1) 3

Efficience de l’utilisation des ressources (II.C.2) 4

Analyse coût-avantage (II.C.3) 4

État d’avancement de l’exécution (IP) (II.C.4) 3

VOLET D : DURABILITÉ

Viabilité financière (II.D.1) 2

Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités (II.D.2) 2

Appropriation et durabilité des partenariats (II.D.3) 2

Durabilité environnementale et sociale (II.D.4) 3

NOTE GLOBALE DE L’ACHEVEMENT DU PROJET 3,18

Satisfaisant

28

VI Sigles et abréviations

Sigle Description

CATAP = Centre de perfectionnement agropastoral

EGP = Equipe de gestion du projet

CIAT = Centre de recherche agronomique et technologique

DGA = Direction générale de l’environnement

DGP = Direction générale des pêches

FIC = Fond d’investissement communautaire

GIE = Groupement d’intérêt économique

GIME = Groupe d’intérêt pour l’entretien routier

INAE = Institut national des routes

MAPDR = Ministère de l’agriculture, de la pêche et du développement rural

PAPAFPA = Programme d’appui participatif à l’agriculture familiale et à la pêche artisanale

MARAPPA = Mer, environnement et pêche artisanale (ONG)

PGES = Plan de gestion environnementale et sociale

PRIASA = Projet de réhabilitation des infrastructures d’appui à la sécurité alimentaire

SNRP = Stratégie nationale de réduction de la pauvreté

STP = Sao Tomé et Principe

29

Annexe : Rapport actualisé sur l’état d’avancement de l’exécution et les résultats (EER)

30