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MULTINATIONAL – PROGRAMME AFRICAIN DE LUTTE CONTRE
L’ONCHOCERCOSE (APOC)
RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET
(RAP)
DEPARTEMENT AHHD
Mars 2017
Document traduit
FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
1
I Données de base
A Données du rapport
Rapport
daté du
Rapport daté du: 28 novembre 2016
Date de la mission (en cas de
mission sur le terrain) Rapport basé sur
le rapport d’évaluation finale du projet
dont la mission a été faite en octobre 2015 et sur le rapport final du de l’OMS
datant de 2016.
De : Octobre 2015 Au : Octobre 2016
B Responsables du projet au sein de la Banque
Fonctions À l’approbation À l’achèvement
Directeur régional J.M Gharbi Abdellatif.Bernoussi
Chef de bureau national NA/Multinational NA/Multinational
Directeur sectoriel Tom Hurley Sunita Pitamber
Responsable sectoriel Tshinko Bongo Ilunga Ginette Nzau Muteta
Coordinateur d’activités Maïmouna Diop Ly Maïmouna Diop Ly
Coordinateur d’activités suppléant Bineta Ba Diagne
Chargé d’équipe chargée du RAP Maïmouna Diop Ly
Membres de l’équipe chargée du RAP Bineta Ba Diagne , Judes Bissakonou, Kevin Banda,
Simba Hamisi Seif,
C Données du projet
Nom du projet : Programme Africain de Lutte contre l’Onchocercose (APOC)
Code du projet : P-Z1-IBE-006 Numéro(s) de(s) instrument(s) de financement : 2100155005621
Type de projet : Projet d’investissement Secteur : Social/santé
Pays : Multinational : Angola, Burundi,
Cameroun, République de Centrafrique,
Tchad, Congo, Kenya République
Démocratique du Congo, Ethiopie, Gabon,
Libéria, Malawi, Nigeria, Tanzanie,
Ouganda, Guinée Equatoriale, Soudan,
Rwanda, Mozambique. Le Gabon, le
Kenya, le Mozambique et el Rwanda ont
juste bénéficier du suivi car ce sont des
zones hypo-endémiques. Quatre pays de
l’OCP ont bénéficié du soutien d’APOC. :
Guinée Bissau, Sierra Leone, Côte d’Ivoire
et Ghana.
Catégorisation environnementale (1-3): 3
RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET (RAP) POUR LES OPERATIONS DU SECTEUR PUBLIC
GROUPE DE LA BANQUE
AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT
2
Etapes de traitement du dossier –
Uniquement pour les financements
approuvés par la Banque (ajouter/supprimer des lignes en fonction du
nombre de sources de financement)
Evènements importants (Uniquement
pour les financements approuvés par la
Banque)
Décaissements et dates de clôture
(Uniquement pour les financements
approuvés par la Banque)
Source/instrument de financement 1 : FAD/Don
Source/instrument de financement 1 : FAD
Source/instrument de financement 1 : FAD
Date d ’approbation : 16/07/2008 Montants annulés: 1208,46 UC Délai du décaissement: 31 décembre 2016
Date de signature : 04 décembre 2008 Financement complémentaire 0 Date initiale de clôture : 31 décembre 2016
Date d’entrée en vigueur : 04 décembre
2008
Restructuration : Délai révisé du décaissement (si applicable)
:
Date d’entrée en vigueur du premier
décaissement : 31 mars 2009 Prorogations : aucune Date de clôture révisée (si applicable) : NA
Date réelle du premier décaissement :
Source/instrument de financement 2 : Source/instrument de financement 2 : Source/instrument de financement 2 :
Date d’approbation : Montants annulés : Délai du décaissement:
Date de signature : Financements complémentaires : Date initiale de clôture :
Date d’entrée en vigueur: Restructuration octobre 2010 Délai révisé du décaissement (si applicable) :
Date d’entrée en vigueur du premier
décaissement :
Prorogations: Date de clôture révisée (si applicable) :
Date réelle du premier décaissement:
Source de financement (UC): Montant décaissé
(montant, millions
UC) :
Pourcentage
décaissé (%) :
Montant décaissé
(UC) :
Pourcentage non
décaissé (%):
Source/instrument de financement 1: 14 998 791,54 99,99
Source/instrument de financement 2 :
Gouvernement :
Autres (exemple, cofinanciers). Si nécessaire,
ajouter d’autres lignes :
TOTAL 14 998 791,54 99,99
Source de financement (UC) : Montant engagé
(UC) :
Pourcentage
engagé (%) :
Montant non
engagé (UC) :
Pourcentage non
engagé (%) :
Source/instrument de financement 1:
Source/instrument de financement 2:
Gouvernement : 7,82 100
Autres* (exemple, co-financiers). Si
nécessaires ajouter d’autres lignes : 145230 +11,49 100
TOTAL 59,7 100
Co-financiers et autres partenaires extérieurs : Banque Mondiale, USAID, Mercks and Co., Inc, Arabie Saoudite, Koweït, Pays-Bas,
Belgique, Calouste Gulbenkian Foundation, Canada, France, Allemagne, Koweït, Luxembourg, Norvège, OPEC FUND, Pologne,
Slovénie, PNUD, Grande Bretagne, OMS et groupe des ONGs. Les 11,49 millions UC correspond à la prévision pour les ONGs. Le
montant réel serait supérieur mais seuls les montants du Trust Fund ont été bien suivis et évalués. Il s’agit des 149 millions d’USD
mais qui englobent la phase qui a débuté en 1996.
Organisme(s) d’exécution et de mise en œuvre : OMS comme agence d’exécution et la Banque Mondiale comme agence fiduciaire
D Revue et commentaires de la Direction
Rapport examiné par Nom Examiné le Commentaires
Chef de bureau national NA
Chef de division sectoriel Mme Binta Ba Diagne,
Fonctionnaire en charge,
OSHD.3
3
Directeur régional (en tant que président de l’équipe pays) Mme Marlène KANGA,
Directeur ORCE
Directeur Sectoriel Mme Sunita Pitamber,
Directeur p.i, OSHD
II Évaluation des performances du projet
A Pertinence
1. Pertinence de l’objectif de développement du projet
Notation* Compte-rendu descriptif (250 mots maximum)
4 Le but du programme est de contribuer à l’amélioration du bien-être des populations des zones endémiques de
l’onchocercose par la réduction du nombre d’années de vies perdues ajustée sur l’incapacité et l’augmentation de la
productivité. L’objectif principal est d’éliminer l’onchocercose en tant que problème de santé publique dans tous les pays
africains endémiques. Dans les trente pays d’Afrique où l’onchocercose est endémique, onze pays de l’Afrique de l’Ouest
ont été couverts par le programme de lutte contre l’onchocercose en Afrique de l’Ouest (OCP) qui était le premier
programme de lutte contre l’onchocercose. Devant le succès de l’OCP et l’existence d’un médicament microfilaricide, la
Communauté Internationale s'est engagée en 1996 à éliminer la maladie dans les 19 autres pays africains suspectés
d’héberger des foyers d’onchocercose. A ce titre, la continuation du programme APOC était une nécessité. La
continuation du programme jusqu’en 2015 permettrait de réduire de 72% le nombre d’années de vie perdues ajustées sur
l’incapacité (DALYs). Le programme répond aux préoccupations des pays endémiques. Ce projet est en conformité avec
les orientations stratégiques d’aide de la Banque aux pays membres régionaux en matière de lutte contre les maladies
transmissibles. Les pays couverts par le programme font partie de quatre communautés économiques à savoir la
Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté de Développement des Etats
de l’Afrique du Sud (SADC), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté
Economique des Etats de l’Afrique de l’Est (CEAE). La stratégie régionale de la Banque pour la SADC intègre la lutte
contre les maladies transmissibles. Il est aussi en adéquation avec la stratégie de la Banque pour les opérations régionales
et obéit aux critères suivants de programme régional axé sur les biens publics à savoir : (i) sa dimension publique:
l’onchocercose est une maladie transmissible qui risque d’affecter un plus grand nombre de pays si elle n’est pas contrôlée
de manière efficace. Les avantages de cette intervention débordent les frontières des pays, raison pour laquelle tous les
pays de la région ont intérêt à ce que cette maladie soit contrôlée, si pas éradiquée. (ii) sa dimension régionale :
l’onchocercose est présente, en tant que problème de santé publique, dans 19 pays couvrant les sous-régions Afrique de
l’Ouest, du centre et de l’Est ; et, (iii) son rôle d’appui aux pays dans la coordination et l’exécution des activités De plus,
le programme prend en compte la stratégie de la Banque dans le cadre de la réduction de la pauvreté. Les activités sont
en conformité avec les objectifs des politiques nationales de santé des Gouvernements concernés par les plans nationaux
de développement sanitaire (PNDS) ou les plans de district, d’où l’intégration de budgets nationaux pour l’onchocercose.
* Pour toutes les notations, utiliser l’échelle suivante : 4 (Très satisfaisant), 3 (Satisfaisant), 2 (Insatisfaisant), 1 (Très insatisfaisant)
2. Pertinence de la conception du projet
Notation* Compte-rendu descriptif (250 mots maximum)
3 La conception du projet a pris en compte les (deux rapports d’achèvement faits par la Banque en 2001 et 2007 suite à son
appui à la lutte contre l’onchocercose en Afrique de l’Ouest de la première phase d’APOC. La stratégie principale utilisée
dans cette phase, à savoir le traitement à base communautaire par les Distributeurs communautaires (TIDC), a donné de
bons résultats vu le nombre de DALYs de 17,5 millions atteints en lieu et place des15 millions projetés. La mise en œuvre
de ce programme est basée sur des preuves scientifiques du sujet entre autres facteurs à savoir l’efficacité du traitement
à l’ivermectine et la faisabilité de sa distribution au niveau communautaire. Cette faisabilité est technique, financière et
environnementale. Par ailleurs, les stratégies à base communautaire sont-elles considérées comme des stratégies
incontournables en vue de l’atteinte des objectifs d’amélioration de la santé des populations. Par ailleurs, l’étude menée
au Sénégal et au Mali en 2009 a fourni la première preuve empirique que l'élimination de l'onchocercose avec le traitement
à l'ivermectine est possible dans certains foyers endémiques en Afrique. D'autres études ont permis de voir dans quelle
mesure ces résultats pouvaient être extrapolés à d'autres zones endémiques d'Afrique. Les décisions concernant le
protocole d’administration de l’ivermectine sont basées sur les résultats de la recherche entomologique, parasitologique,
épidémiologique, et clinique (ou opérationnelle). De plus, l’administration du traitement à l’ivermectine permet en plus
d’offrir d’autres produits et services sanitaires. L’efficacité, l’innocuité, la facilité d’administration et de stockage, la
disponibilité illimitée et gratuité de l’ivermectine ; l’engagement avéré et à long terme des communautés gérant le
4
traitement à l’ivermectine montrent en outre qu’il s’agit d’une stratégie durable considérée comme une bonne pratique à
reproduire pour d’autres programmes de santé.
3. Enseignements tirés relativement à la pertinence
B Efficacité
1. Progrès réalisés pour atteindre l’objectif de développement du projet (objet du projet)
Commentaires
Fournir un bref descriptif du projet (composantes) et indiquer le contexte dans lequel il a été conçu et exécuté. Indiquer l’objectif de
développement du projet (généralement l’objet du projet, tel qu’indiqué dans le CLAR) et évaluer le progrès accompli. Les effets imprévus
devraient également être pris en compte, ainsi qu’une référence spécifique à l’égalité des sexes dans le projet. Longueur maximale
indicative : 400 mots.
Le but du programme est de contribuer à l’amélioration du bien-être des populations des zones endémiques de l’onchocercose par la
réduction du nombre d’années de vies perdues ajustée sur l’incapacité et l’augmentation de la productivité. L’objectif principal est
d’éliminer l’onchocercose en tant que problème de santé publique dans tous les pays africains endémiques. Les progrès accomplis ont
été très satisfaisants et ont permis de changer l’objectif du projet qui est passé de contrôle de l’onchocercose à l’élimination de
l’onchocercose en tant que problème de santé publique. Ce changement de paradigme témoigne de l’efficience et de l’efficacité des
interventions et d’une manière générale de la performance du projet qui est considéré comme l’un des meilleurs programmes de
partenariat public privé dans le secteur de la santé. Ce changement découle des résultats de la recherche effectuée dans le cadre du
projet, notamment les évaluations faites au Mali et au Sénégal. Ceci a permis d’étendre le projet aux autres pays d’Afrique de l’Ouest
qui avaient fait l’objet du premier programme de lutte contre l’onchocercose. Ceci dans l’optique de l’élimination qui nécessite de
renforcer les traitements de masse à l’ivermectine dans le cadre de la prévention. Une attention particulière a été accordée à l’approche
genre dans ce programme surtout à travers les formations au niveau des communautés. Ainsi les interventions dans le cadre de cette
approche ont été budgétisées et un spécialiste en genre a été recruté dans le cadre du projet.
Questions clés (5 maximum, si nécessaire,
ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible
1 Le succès du projet ayant entraîné un
changement de paradigme allant du
contrôle de la maladie à l’élimination
aurait dû être pressenti en termes de
projection dès le début de la seconde
phase du projet.
2. La situation de post conflit et
fragilité, le manque de capacité dans
certains pays ainsi que la co-endémicité
avec la loase ont empêché la bonne
exécution du projet dans certains pays
(Angola, DRC, Soudan, etc) en terme
de délai et d’atteinte des objectifs de
couverture thérapeutique. Ceci
cependant n’a pas empêché d’avoir des
résultats globaux satisfaisants, d’autant
plus qu’une assistance technique
spécifique a été mise à la disposition
des Etats fragiles.
1. A la conception, le projet aurait dû prendre en compte la
possibilité d’une prolongation du projet pour aller vers
l’élimination en lieu et place d’une phase de désengagement et de
dévolution en adéquation avec le contrôle de la maladie
2. Le projet aurait dû prévoir les risques d’instabilité sur le plan
politique et épidémiologique et les mesures d’atténuation y
afférentes.
3. Prévoir des mesures adéquates pour les contextes de fragilité et
de résurgence de crise y compris les épidémies (Ebola), prendre
davantage les mesures pour la prise en charge des effets
secondaires liés à la co-endémicité avec la loase (assistance
technique supplémentaire, renforcement des capacités pour la
prise en charge des effets secondaires).
1. Banque et OMS
2. OMS et pays
5
2. Établissement de rapports sur les effets
Indicateurs des
effets (selon le CLAR;
si nécessaires, ajouter
d’autres lignes)
Valeur de
base
(année)
(A)
Valeur la
plus
récente
(B)
Cible
visée (C)
(valeur
escomptée à l’achèvement
du projet)
Progrès
vers la
réalisation
de la cible (% réalisé) [(B-A)/(C-
A)]
Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 50 mots par effets)
Indicateur
sectoriel de
base (Oui/Non)
Effet 11.Prévalence
des démangeaisons
sévères
6% en
2010
2% 1% 80 En 2015, les estimations ont montré un taux
de 2% proche du taux de 1% recherché
même si le taux a baissé il est encore loin de
ce qui avait été prévu.
oui
Effet 2.Prévalence
de la cécité
ND ND Baisse de
68%
Les rapports de la Banque mondiale ont pu
montrer qu’environ 200 000 cas de cécité ont
pu être évités. L’évaluation finale n’a pas
permis réellement d’avoir les données de
cécité. La zone du projet étant une zone dont
les symptômes sont plus liés aux
démangeaisons sévères.
Non
Effet 3. Taux de
couverture
thérapeutique à
l’ivermectine
56,9 65% 73% en
2012 et
75% en
2015
44,7 Ce taux est malheureusement bas à cause de
pays comme l’Angola, la RDC et certains
Etats fragiles. Ceci est dû à des problèmes de
logistique ou de co endémicité avec la loase.
Sinon au moins 12 des pays APOC ont eu
des taux entre 75% et 80% ; il faut signaler
que 65% est la couverture minimale
thérapeutique jugée efficace pour atteindre
l’élimination. Tandis que 100% est exigée
pour la couverture géographique. (Donnée
du rapport d’octobre 2016, voir annexe).
Oui
Effet 4. Proportion
de projets TIDC
ayant augmenté le
nombre de femmes
distributeurs
communautaires
(DC);
15% en
2008
20 30 33,3% Suite aux formations sur la problématique
genre, le projet a pu mobiliser davantage de
femmes distributeurs communautaires qui
ont été plus responsables dans la prévention
et même au niveau communautaire. L’intérêt
c’était d’amener la population à davantage
participer aux campagnes de prévention
compte tenu du rôle des femmes dans la prise
en charge des soins dans la famille et leur
capacité à ce titre de rassembler (étude sur la
durabilité des (TIDC).
Oui
Effet 5. Nombre de
femmes allaitantes
suivies et
bénéficiant de
l’ivermectine
Non
précisée
Non
précisée
Cet indicateur n’a pas été pris en compte, il
s’agissait de la mise en œuvre de la
composante genre. Il y’a eu des difficultés
pour mettre en place des outils de suivi pour
cette cible particulière qui ne pouvait pas
bénéficier de l’ivermectine pendant qu’elles
étaient enceintes
Non
Notation (voir
méthodologie EER)* Compte-rendu descriptive
3 En ce qui concerne les effets, les résultats sont assez probants par rapport à la réduction des démangeaisons
sévères, le nombre de cas de cécités évités grâce au traitement à l’ivermectine ainsi que la proportion de
distributeurs communautaires femmes en rapport avec la cible de 30%.
1 Lu. E Coffeng and Coll. PLos NTD-Model estimated health impact and cost. APOC 1995-2015
6
3. Rapport sur les produits
Indicateurs des
produits (tel
qu’indiqué dans le
CLAR; ajouter d’autres lignes, si nécessaire)
Valeur la plus
récente
(A)
Cible visée (B)
(valeur escomptée
à l’achèvement)
Progrès vers
la réalisation
de la cible (% réalisé)
(A/B)
Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative: 50 mots par produit)
Indicateur
sectoriel de
base (Oui/Non)
Produit 1: Nombre
de projets TIDC qui exécutent conjointement
d’autres interventions
sanitaires
100 100 projets en
2012 ont
intégré
d’autres
activités de
santé
100% L’intégration a pu se faire avec divers projets
du domaine de la nutrition, du paludisme et
d’autres maladies tropicales négligées telles
que la filariose, la schistosomiase, etc. Ex : 34,9 millions d’interventions sanitaires ont été
effectuées dans 4 pays (Cameroun, Malawi,
Ouganda et RDC). Rapport OMS, 2016.
oui
Produit 2 : Nombre
de pays pour lesquels les
critères d’arrêt du
traitement à
l’ivermectine sont
disponibles
14 19 73% Les pays dans lesquels on considère que
l’élimination est à portée de main en se fondant
sur l’évaluation épidémiologique menée par
l’APOC et où l’arrêt du traitement à
l’ivermectine est éventuellement possible sont
le Bénin, le Burundi, la Guinée-Bissau, le
Malawi, le Mali, le Niger, le Sénégal, Tchad et
le Togo. Une élimination à certains endroits est
également considérée comme probable en
Éthiopie, au Nigéria, en Ouganda et en
République-Unie de Tanzanie. Il faut aussi
vérifier l’élimination de l’onchocercose au
Kenya afin de déclarer que le pays est exempt
de la maladie. (Rapport OMS)
oui
Notation (voir méthodologie
EER)* Compte-rendu descriptive
3 Les différentes études dans le cadre du programme ont permis de déterminer les critères d’arrêt du
traitement pour déclarer l’élimination de l’onchocercose. Les critères sont liés à la transmission de la
maladie, les données cliniques (nombre de microfilaires, etc.).
4. Notation de l’Objectif de développement (OD)
Notation de l’OD (à partir
de l’EER actualisé)* Compte-rendu descriptive (longueur maximale indicative: 250 mots)
3 Le projet répond aux orientations stratégiques des pays endémiques de l’onchocercose en matière de
lutte contre les maladies tropicales négligées. Ce projet est en conformité avec la stratégie de la Banque
pour les opérations régionales et obéit aux critères de programme régional axé sur les biens publics.
7
5. Bénéficiaires (si nécessaire, ajouter d’autres lignes)
Réels (A) Prévus (B) Progrès vers la réalisation de la
cible (% réalisé A/B)
% Femmes Catégorie (par exemple, les
agriculteurs, les étudiants)
120000000 117 600 000 en
2015
100,2% 30 *2Ce sont les populations
rurales des 15 pays
participants effectivement
de l’APOC ainsi que des
quatre pays de l’ex OCP
(Ghana, Côte d’Ivoire,
Guinée Bissau et Sierra
Leone) qui ont bénéficié
d’appuis technique.
Population surtout
d’agriculteurs.
6. Égalité des sexes
Evaluation de performance de l’analyse genre dans l’opération (longueur maximale indicative : 250 mots)
Le programme a pris en compte la nécessité de désagréger les données par sexe et âge afin de permettre d’apprécier l’impact du projet
sur les femmes et les enfants notamment en ce qui concerne les formations, le nombre de femmes distributrices set celles qui
bénéficient du traitement (67%)3 Ceci rend plus facile la détection des écarts possibles (par sexe et par âge) en matière de couverture
du traitement à l’Ivermectine. L’étude 4de Voukin et identifié la sous- utilisation des femmes comme une des raisons qui a affecté la
distribution d’ivermectine, cependant l’étude a aussi suggéré que des études randomisées complémentaires plus larges soient menées.
Cependant, le dispositif pour suivre les femmes enceintes et allaitantes qui n’ont pas pu recevoir l’Ivermectine à cause des contre-
indications médicales n’a pas été vraiment mis en place pour rattraper le traitement. Par ailleurs un dispositif d’augmenter le nombre
de distributeurs communautaires à travers les sensibilisations a été mis en place et s’est avéré efficace. Grâce aux formations menées
sur l’approche genre dans le cadre du projet, le nombre de femmes distributeurs communautaires a augmenté de 30%. Le spécialiste
en genre recruté pour accompagner le programme a mené plusieurs d’interventions de sensibilisation sur le genre en relation avec la
prévention de l’onchocercose.
C
7. Effets imprévus ou additionnels (si nécessaire, ajouter d’autres lignes)
Description Type (exemple. genre,
changement climatique, aspect social, autres)
Positif ou
négatif
Impact sur le
projet (élevé, moyen,
faible)
La survenue de la maladie à virus Ebola a ralenti la distribution
d’ivermectine au Libéria et en Sierra Leone. Il en est de même que les
conflits survenus dans certains pays comme la Centrafrique.
Changement
d’objectif
Crise sociale et
sanitaire
8. Leçons tirées relativement à l’efficacité (si nécessaires, ajouter d’autres lignes)
Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter
d’autres lignes) Leçons tirées Public cible
3. Prise en compte de la problématique des états
fragiles
Elaborer des stratégies adaptées pour les états
fragiles
gestionnaire du
programme
2 Le Rwanda, le Mozambique, le Kenya et el Gabon sont des pays hypo endémiques ne disposant pas vraiment d’appuis financiers
d’APOC mais d’un suivi 3 WHO-1995-2010. 15 ans d’APO. Un partenariat mondial unique public-privé 4 Voukin Mz et all, Pan African Med, 2015-Feb 27-20
8
4. Effets secondaires graves liés à la co endémicité
avec la loase dans certaines zones d’endémie
Mise à la disposition des projets des conseiller-e-s
techniques spécialisés dans la prise en charge des
effets secondaires graves.
Personnel du
programme (OMS)
5. Retard dans la mise à disposition des fonds promis Avoir un mécanisme de recouvrement des
promesses de dons soutenus
partenaires
6. La composante sur le genre n’a pas pris en compte
certaines activités notamment le suivi des femmes
allaitantes
Mécanisme plus rigoureux à mettre en place pour le
suivi de tous les aspects de genre
Gestionnaire du
programme
C Efficience
1. Respect du calendrier
Durée prévisionnelle – année (A) (selon le REP)
Délai réel d’exécution – année (B) (depuis l’entrée en vigueur du 1er
décaissement)
Délai prévu par rapport au délai
réel d’exécution (A/B)
Notation
*
8 ans – (2008-2015) 8 ans – (2008-2015) 100% 4
Compte-rendu (longueur maximale indicative : 250 mots)
Le projet n’a pas connu de retard sur le calendrier initial de l’appui de la Banque qui était un appui de 2008-2015 pour une phase de
désengagement devant aboutir à la clôture du programme.
Cependant au niveau global, il a été décidé d’avoir une phase de transition en 2016, suivie d’un nouveau programme plus large pas
seulement liée à l’onchocercose mais à d’autres maladies tropicales négligées. Ceci est lié au v changement d’objectifs après la clôture
officielle et l’avènement d’un nouveau projet centré sur plusieurs maladies tropicales négligées et pas seulement sur l’onchocercose.
La Banque n’a pas participé au financement de la phase de transition et étudie les possibilités de financement de la phase d’élimination
de 2016 à 2025.
2. Efficience de l’utilisation des ressources
Pourcentage moyen de la réalisation
matérielle des produits du CLAR
financés par tous les financiers (A) (voir II.B.3)
Taux d’engagement (%) (B) (voir tableau 1.C – Total taux d’engagement de
tous les bailleurs de fonds)
Pourcentage moyen de la
réalisation matérielle par rapport
au taux d’engagement (A/B)
Notation
*
100% 100% 100% 4
Compte-rendu (longueur maximale indicative : 250 mots)
Le problème n’est pas tant celui de l’efficience de l’utilisation des ressources que celui du calendrier. Les ressources ont été utilisées
proportionnellement aux activités réalisées. Il faut signaler que le montant des ressources du projet a augmenté par rapport au montant
lors de l’évaluation avec la réalisation de promesses de dons des partenaires. En effet, les promesses de dons permettaient de couvrir
le montant du programme mais les montant réellement disponibles ont été échelonnée set confirmés sur la durée du programme. Les
montants calculés depuis le début d’APOC en 1996 sont d’environ 230 millions de dollars américains. Le programme pour ce qui
concerne l’appui des partenaires au Trust Fund (voir annexe).
3. Analyse coût-avantage
Taux de rentabilité économique
(à l’approbation)
Taux de rentabilité économique actualisé
(à l’achèvement)
Notation
*
N. A. 17% 3
Compte-rendu descriptive (longueur maximale indicative : 250 mots)
Le taux de rentabilité économique n’a pas été calculé à l’évaluation du projet. 5Il faut signaler que des études sur l’investissement dans
la lutte contre l’onchocercose ont montré un retour sur investissement de 17%. Cependant la mesure des DALYs témoigne des gains
sociaux par rapport à l’investissement. Cependant le nombre de DALYS estimé est de 17,4 millions à la fin du projet contre 7,5
millions. Ceci pour un faible coût d’investissement de 27 USD par Daly.
5 APOC-1995-2010, 15 years of working with communities to eliminate river blindness
9
4. État d’avancement de l’exécution (IP)
Notation de
l’EE (tirée de
l’EER
actualisé) *
Compte-rendu descriptif (commenter spécifiquement les rubriques de l’EE qui ont obtenu une note
insatisfaisante ou très insatisfaisante, selon le tout dernier EER). (longueur maximale indicative : 500 mots)
3 L'exécution des activés du Projet, initialement planifiée sur 8 ans, de 2008 à 2015, a été respectée. Le projet s’est
terminé comme prévu en 2015.Cependant, une phase de transition à laquelle n’a pas participé la Banque a été prévu
en 2016 et devrait être poursuivie par une phase d’élimination allant jusqu’à 2025 .
5. Enseignements tirés relativement à l’efficience
Questions clés (5 maximum; si nécessaires, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible
Rôle du multipartenariat
Système de suivi/évaluation
Mise en place de différents comités
techniques
Apport de la recherche dans ce programme
Le multipartenariat est à louer dans ce projet ainsi
que la dynamique du groupe des partenaires y
compris les ONG exécutantes sur le terrain. Le
système de suivi évaluation à travers les réunions
statutaires (comité des agences parrainantes et le
Forum d’action commune) qui se tenaient
respectivement quatre fois par an et une fois par an a
permis de bien appréhender les problèmes et de
trouver les solutions adéquates. Par ailleurs ce
programme avait aussi mis en place un comité
technique qui se réunissait régulièrement pour
l’approbation des projets dans les pays ainsi que des
activités de recherche avec des instituts clés. Ceci a
permis de réorienter les objectifs.
Donateurs
Pays
D Durabilité
1. Viabilité financière
Notation
* Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)
3 Le projet a été viable sur le plan financier. Les activités programmées étaient en adéquation avec les ressources. Cependant
compte tenu du changement de paradigme de l’objectif de contrôle à celui d’élimination, l’année 2015 a été une année
charnière. En effet, des activités de renforcement de la distribution d’ivermectine ont été mis en place, deux fois par an au
lieu d’une fois, ce qui n’était pas prévu. Les pays d’Afrique de l’Ouest du premier programme onchocercose ont aussi été
associés dans le cadre des activités d’élimination en plus des pays APOC. Cette phase a été donc considérée comme une
phase de transition et les toutes les ressources restantes y ont été consacrées. Des évaluations régulières de la durabilité
des TIDC ont été faites avec l’appui de l’OMS suivies de recommandations spécifiques en fonction des pays.
2. Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités
Notation Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative, 250 mots)
3 Sur le plan institutionnel, l’OMS était l’agence d’exécution et la Banque mondiale l’agence fiduciaire. Ce dispositif est
donc resté jusqu’à la fin du projet en 2015. Mais en terme de durabilité pour la suite du nouveau programme ESPEN ,
projet élargi de lutte contre les maladies tropical négligées, ce dispositif n’a pas été maintenu. En effet les discussions
entre partenaires, gouvernement et ONG ont montré des divergences notamment dans le dispositif existant par rapport à
la poursuite des activités après 2015 ; La structure d’exécution basée à Ouagadougou était une grosse structure et pour ce
qui concerne l’agence fiduciaire, le nouveau dispositif prévoyait des frais d’administration contrairement à ce qui était en
vigueur. Les capacités des pays ont été renforcées à travers plusieurs formations et la mise en place d’assistance technique
dans certains états fragiles ou ayant des difficultés d’exécution. Au niveau des programmes pays des appuis en moyens
logistiques ont été faits pour leur permettre d’exécuter les activités de distribution d’ivermectine à base communautaire. ;
l’engagement avéré et à long terme des communautés gérant le traitement à l’ivermectine montrent en outre qu’il s’agit
d’une stratégie durable considérée comme une bonne pratique à reproduire pour d’autres programmes de santé
10
3. Appropriation et durabilité des partenariats
Notation Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)
4 APOC a été à plusieurs reprises considérée comme l’un des partenariats public-privé les plus réussis dans le secteur de la
santé. Depuis le début d’APOC, environ une vingtaine de donateurs ont été engagés. Ce partenariat a été constant sur le
plan technique et financier. Compte tenu des résultats très satisfaisants obtenus lors de première et deuxième phase certains
partenaires tels que la Banque et les laboratoires Merks ont augmenté leur contribution. En effet la Banque est passée de
de 4 millions d’UC à la phase 1 et 2 à 15 millions d’UC en 2008.
4. Enseignements tirés relativement à la durabilité
Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible
1 Insuffisance de ressources financières pour la
poursuite des activités notamment à la phase de
transition de 2016
2 Difficulté d’harmoniser les points de vue des
Etats et des partenaires sur les modalités de mise
en œuvre de la phase d’élimination. Surtout en
ce qui concerne la mise en place de fonds
directement dans les pays ou l’utilisation d’un
Trust Fund.
3 Activités transfrontalières insuffisantes
1 Renforcer le plaidoyer pour le financement
domestique d’autant plus qu’initialement
c’était une phase de désengagement des
partenaires de dévolution aux pays qui était
planifiée.
2 Renforcer le partenariat
3 Impliquer davantage les REC
Partenaires/
Gouvernement
Partenaires/Etats
Gouvernement/
Banque
III Performances des parties prenantes
A Pertinence
1 Performance de la Banque
Notation
* Compte-rendu descriptif sur la performance (tant quantitative que qualitative, en fonction des informations
disponibles) de la Banque, à insérer par l’emprunteur. Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale indicative : 250 mots)
3 La Banque a mené un suivi régulier du projet à travers les missions de supervision dans certains pays (Cameroun, Tanzanie,
Malawi, Burkina Faso (siège) à des évaluations internes, la participation aux rencontres régulières du comité des
institutions parrainantes et enfin au Forum d’Action commune du Programme. Ces différentes réunions ont servi aussi de
suivi du projet en ce sens qu’il s’agissait d’instances permettant de faire le point sur le programme et les principaux défis
à relever. La mission de revue à mi-parcours n’a pas été faite par la Banque puisqu’il y’a eu une évaluation indépendante
à mi-parcours du projet et qui a été donc considéré tel. Huit rapports d’audit de l’agence fiduciaires ont été produits ainsi
que les rapports du commissaire au compte de l’OMS en tant qu’agence d’exécution. Deux desk supervision ont été faites.
L’implication des bureaux régionaux dans les pays endémiques auraient pu aussi être plus effectifs, d’autant plus que
quatre régions économiques étaient concernées. La Banque en tant que membre des instances de gouvernance du
programme notamment le FAC et le CAP a suivi de près et participé à la prise de décisions concernant l’évolution du
programme. Les décisions concernant le programme ont toujours été prises de manière concertée avec les pays, les
partenaires et les ONG. Cependant, la Banque entre 2013 et 2015 n’a pas pu assister de manière régulière aux réunions
des CAP. Ceci était lié à des restrictions budgétaires internes.
Commentaires à insérer par la Banque sur sa propre performance (tant quantitative que qualitative, en fonction des
informations disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale indicative : 250 mots)
Questions clés (liées à la performance de la Banque, 5 maximum; si nécessaire,
ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés
1 Visites insuffisantes des sites du projet. Compte tenu des
réunions statutaires faisant le point du projet, pour
rationaliser les coûts il n’a pas été jugé utile de visiter
l’ensemble des pays. Cependant les bureaux pays.
Les projets régionaux impliquant de nombreux pays doivent faire
l’objet d’une bonne sensibilisation au niveau des bureaux de la
BAD pour que le personnel puisse les suivre. Les spécialistes du
développement social doivent aussi être impliqués pour la
supervision de tels programmes.
11
auraient dû davantage être impliqués dans les
supervisions des sites d’onchocercose.
2 A la fin du projet pour des contraintes budgétaires la
Banque n’a pas pu assister aux réunions statutaires
obligatoires
2. La Banque doit pouvoir tenir ses engagements par rapport à
l’adhésion aux groupes statutaires et donc budgétiser sa
participation aux réunions.
3 Performance de l’emprunteur
Notation
* Compte-rendu descriptif sur la performance (tant quantitative que qualitative, en fonction des informations
disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale indicative : 250 mots)
3 Les états ont mis à la disposition du programme les ressources humaines clés du projet et les locaux devant abriter les
programmes nationaux. Cependant dans certains états tels que la RDC, l’Angola, des problèmes de mise en œuvre ce
sont posés avec des couvertures thérapeutiques et géographiques de la distribution de l’ivermectine pas adéquates. Ceci
est lié aux problèmes de logistique en RDC et en Angola à des problèmes d’organisation institutionnelle.. Le programme
a mis en place une assistance technique dans ces pays pour appuyer les programmes nationaux. Il en est de même des
Etats qui ont été touchés par la maladie à virus Ebola. Les activités ont été ralenties à cause de l’épidémie. Compte tenu
du fait qu’il s’agissait d’un don sur un projet régional à bien public, il n’ y’avait pas de contrepartie de l’Etat.
Questions clés (liées à la performance de l’emprunteur, 5 maximum ; si
nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés
1) La contribution des gouvernements doit aller au-delà de
l’allocation de locaux et des salaires du personnel de
santé.
Des contributions avec des lignes budgétaires dédiées aux
maladies tropicales négligées y compris l’onchocercose
devraient être faites par les pays. Une étude préliminaire sur
la contribution des gouvernements a été menée avec l’appui
de la Banque et de la Banque Mondiale. Cependant il a été
difficile de suivre les fonds dédiés à l’onchocercose.
4 Performances des autres parties prenantes
Notation
* Compte-rendu descriptif sur la performance des autres parties prenantes, y compris les co-financiers, les
entrepreneurs et les prestataires de service. Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale
indicative : 250 mots)
3 Les co-financiers ont respecté leur engagement dans la mise en place d’un fonds. Certains avec du retard d’après le rapport
de l’agence fiduciaire. Cependant, dans l’ensemble, les fonds prévus en 2008 ont été augmentés d’au moins 30% de plus.
La Banque mondiale a régulièrement présenté les rapports sur les financements ainsi que les audits du programme qui ont
été validés par les partenaires. L’OMS a joué son rôle d’agence d’exécution en appuyant les pays, initiant les recherches,
faisant le suivi évaluation des interventions au niveau des pays.
Questions clés (liées à la performance
des autres parties prenantes, 5 maximum ; si nécessaire, ajouter d’autres lignes)
Enseignements tirés (5 maximum) Public cible (pour les
leçons tirées)
1. Non-respect des délais
pour les promesses de don
.
1. Les engagements de dons doivent se matérialiser pour
permettre de respecter le calendrier d’exécution des activités. .
1. Partenaires/BM
IV Synthèse des principaux enseignements tirés et recommandations
1. Principaux enseignements tirés
Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Principaux enseignements tirés Target audience
1. Le changement positif de paradigme dû aux
études épidémiologiques
(ii)
1. Faire face au budget dans le cadre d’un
changement d’objectif
1 Etre plus prévoyant dans les possibilités de réussite
du projet qui dépassent les buts antérieurement fixés
2 Prendre les décisions idoines et faire le plaidoyer
et la mobilisation des ressources dans le cadre
d’une réévaluation du budget liée aux résultats
positifs engendrés par le programme et au
changement d’objectifs qui s’en est suivi
Banque/
gouvernements/
autres
partenaires
12
2. Principales recommandations (en mettant un accent particulier sur la garantie de la durabilité des avantages du projet)
Questions clés (10 maximum; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Principale recommandation Responsable Délai
1. .
Quelques difficultés dans la définition du nouveau
programme et de ses modalités d’exécution.
3. Avoir des indicateurs genre plus réalistes et
pertinents
4. Insuffisance de prise en compte des spécificités des
états fragiles. Ceci a retenti sur les taux de couverture
géographique et thérapeutique
Insuffisance dans la prise en charge des effets secondaires
liés à la prise de l’ivermectine dans le cadre de la co-
endémicité avec la loase
1Discuter les mécanismes à mettre en
œuvre de manière rationnelle pour la
poursuite des activités et envisager une
revue de l’intervention des partenaires
dans le secteur. .
2. Considérer tous les aspects de genre
au cours de la maladie, son traitement et
prévention communautaire. Le suivi des
femmes allaitantes doit faire l’objet d’un
outil spécifique pour le suivi
3. La Banque aurait pu appuyer
davantage le suivi ciblé sur les états
fragiles et prendre davantage en compte
les profils de fragilité des différents pays
et en informer le programme pour des
prises de décision
Renforcer la prise en charge des effets
secondaires liés (formation du personnel
médical, suivi, etc.),
1 OMS
OMS. Pays
5. Déj
à fait, le
projet est
maintenant
logé à
l’OMS, la
BM n’assure
plus le rôle
d’agence
fiduciaire.
Les
mécanismes
d’exécution
sont allégés
V Notation globale du RAP
Volets et critères Notation*
VOLET A : PERTINENCE 3,5
Pertinence de l’objectif de développement du projet (II.A.1) 4
Pertinence de la conception du projet (II.A.2) 3
VOLET B : EFFICACITÉ 3
Objectif de développement (OD) (II.B.4) 3
VOLET C : EFFICIENCE 3,5
Respect du calendrier (II.C.1) 4
Efficience de l’utilisation des ressources (II.C.2) 4
Analyse coût-avantage (II.C.3) 3
État d’avancement de l’exécution (IP) (II.C.4) 3
VOLET D : DURABILITÉ 3,25
Viabilité financière (II.D.1) 3
Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités (II.D.2) 3
Appropriation et durabilité des partenariats (II.D.3) 4
Durabilité environnementale et sociale (II.D.4) 3
MOYENNE ARITHMETIQUE DES VOLETS 13,25
NOTE GLOBALE DE L’ACHEVEMENT DU PROJET 3,3
VI Sigles et abréviations
Sigle (si nécessaires, ajouter d’autres
lignes) Description
APOC Programme africain de lutte contre l’onchocercose
CAP Comité des agences parrainantes
CEDEAO la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
13
CEAE la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Est
CEEAC la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
Daly ’s le nombre d’années de vie perdues ajustées sur l’incapacité
FAC Forum d’Action Commune
OCP Projet de lutte contre l’onchocercose
OD Objectifs de développement
ODM Objectifs de développement du Millénaire
ONG Organisation non gouvernementale
RECS Communauté économiques régionales
SADC la Communauté de Développement des Etats de l’Afrique du Sud
TIDC Traitement par l’ivermectine à base communautaire