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Éditeur responsable : Guy Bertholomé, 6 rue du Dries, 1190 Forest FOREST & VERT est un périodique gratuit. Pour être abonné, il suffit de nous contacter : ECOLO Forest c/o Joël Brich Rue du Croissant 102 1190 FOREST 02/304 51 15[email protected] D site : http://ecolo-forest.be D mail : [email protected] D Forest&Vert : [email protected] BUREAU DE LA LOCALE Secrétaire politique : Guy Bertholomé D [email protected] D 0494/ 92 18 67 Secrétaire administratif : Joël Brich D [email protected] Groupe actions : Thierry Lucy D [email protected] Groupe communication : François Jourde D [email protected] Trésorier : Michel De Wijngaert D [email protected] Déléguées de l’AG au Groupe moteur : Michèle Bourguet D [email protected] Sabine Renteux D [email protected] MANDATAIRES Échevine Travaux publics, Environnement, Propre- té, Mobilité, Développement durable, Energie, Bâ- timents communaux : Marianne Courtois D [email protected] Échevin Cohésion sociale, Prévention, Culture et Jeunesse, Logement, Tourisme, Coopération au développement et Affaires européennes : José Angeli D [email protected] Chef de groupe au Conseil : Annie Richard D [email protected] Conseillers communaux : Daniel Cremer D [email protected] , Myriam Del- ville D [email protected] , Naoual Laarissi D [email protected] ., Pierre-Yves de Harven D [email protected] Président du CPAS : Stéphane Roberti D [email protected] Président du Foyer Forestois : J.-C. Englebert D jeanclaude. englebert @ecolo- forest .be ECOLO Forest Imprimé à Forest par COPY-SYSTEMS sur papier recyclé FSC (100% fibres de récupé- ration) blanchi sans chlore. Retrouvez en ligne tout l’agenda de la locale et des actions de nos mandataires : http://ecolo-forest.be 31 automne 2009 Périodique Trimestriel N° P102029 Dans ce numéro D Edito DOSSIER : Le logement D Synergies foncières • Guy Bertholomé D Politique du logement : on passe enfin dans le vert ! • Christos Doulkeridis D Entretien avec José Angeli : le logement, nouvelle compétence Ecolo à Forest D Entretien avec Stéphane Roberti : le lo- gement au CPAS sous présidence Ecolo D Entretien avec Jean-Claude Englebert : Vers un renouveau de la gestion du Foyer Forestois D Plus de sécurité aux abords des écoles : le cas du carrefour de la rue du Mystère D Coup de cœur pour les paniers bio de Lae- ticia D Dans le panier d’Annie P. 2 P. 3 P. 4 P. 6 P. 7 P. 10 P. 11 P. 12 BELGIQUE – BELGIE P.P 1190 Bruxelles 19 BC 1062 P. 2

Forest&Vert n° 31

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Bulletin de Ecolo Forest, automne 2009, n° 31.

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Page 1: Forest&Vert n° 31

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FOREST & VERT est un périodique gratuit.

Pour être abonné, il suffit de nous contacter :ECOLO Forestc/o Joël Brich

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BUREAU DE LA LOCALE

• Secrétaire politique : Guy BertholoméD [email protected]

D 0494/ 92 18 67

• Secrétaire administratif : Joël BrichD [email protected]

• Groupe actions : Thierry LucyD [email protected]

• Groupe communication : François JourdeD [email protected]

• Trésorier : Michel De WijngaertD [email protected]

• Déléguées de l’AG au Groupe moteur :Michèle BourguetD [email protected]

Sabine RenteuxD [email protected]

MANDATAIRES

• Échevine Travaux publics, Environnement, Propre-té, Mobilité, Développement durable, Energie, Bâ-timents communaux :

Marianne CourtoisD [email protected]

• Échevin Cohésion sociale, Prévention, Culture et Jeunesse, Logement, Tourisme, Coopération au développement et Affaires européennes :José AngeliD [email protected]

• Chef de groupe au Conseil : Annie RichardD [email protected]

• Conseillers communaux : Daniel Cremer D [email protected], Myriam Del-ville D [email protected], Naoual Laarissi D [email protected]., Pierre-Yves de Harven D [email protected]

• Président du CPAS : Stéphane RobertiD [email protected]

• Président du Foyer Forestois : J.-C. EnglebertD [email protected]

ECOLO Forest

Imprimé à Forest par COPY-SYSTEMSsur papier recyclé FSC (100% fibres de récupé-ration) blanchi sans chlore. ♺

Retrouvez en ligne tout l’agenda de la locale et des actions de nos mandataires : http://ecolo-forest.be

N° 31 automne 2009Périodique Trimestriel

N° P102029

Dans ce numéroD Edito

DOSSIER : Le logement

D Synergies foncières • Guy Bertholomé

D Politique du logement : on passe enfin dans le vert ! • Christos Doulkeridis

D Entretien avec José Angeli : le logement, nouvelle compétence Ecolo à Forest

D Entretien avec Stéphane Roberti : le lo-gement au CPAS sous présidence Ecolo

D Entretien avec Jean-Claude Englebert : Vers un renouveau de la gestion du Foyer Forestois

D Plus de sécurité aux abords des écoles : le cas du carrefour de la rue du Mystère

D Coup de cœur pour les paniers bio de Lae-ticia

D Dans le panier d’Annie

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Le logementEdito

« Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité hu-maine. Ce droit comprend notamment le droit à un logement décent. » Art. 23 de la Constitution belge.

Le droit au logement  ! Un droit-consacré dans notre Constitu-tion, qui précise que ce logement devra être “décent”. Les pou-voirs publics ont pour mission de mettre tout en œuvre pour garantir ce droit. Hélas, en Région bruxelloise, la situation du logement est catastrophique : flambée des prix à la vente comme à la location, pénurie de logements sociaux, scandales d’insalubrité, marchands de sommeil,… sont autant de fléaux révoltants qu’il faut combattre.

Ecolo veut s’attaquer au problème. Nous avons inscrit le loge-ment dans nos 10 priorités pour la Région bruxelloise. Mieux encore, suite aux élections, Christos Doulkeridis est devenu Se-crétaire d’Etat bruxellois au Logement marquant ainsi de ma-nière claire la volonté d’Ecolo de passer du discours aux actes.

Un mois plus tôt, José Angéli, se voyait confier la compétence échevinale du Logement, grâce au rééquilibrage des compéten-ces consécutif au remplacement de Luckas Vandertaelen (Groen !) par Jutta Buyse (SPa).

Les synergies créées par ces deux désignations seront précieu-ses. Dans la commune d’abord, où l’articulation Foyer Forestois / CPAS / Echevin du Logement constitue un pôle de compétences particulièrement riche. Il en va de même par rapport à la politi-que Régionale menée par Christos.

La tâche est colossale. Il s’agira d’augmenter l’offre de logements publics, d’encadrer mieux le marché locatif privé, de favoriser la mixité sociale, d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtis bruxellois,…

Il faudra mettre en place des outils performants, tels que les Agences Immobilières Sociales (il est d’ailleurs symptomatique de constater que Forest est une des dernières communes à ne pas en être dotée…), les Régies Foncières, les Partenariats Pu-blics-Privé (PPP), etc.

Voilà bien un domaine où ecolo devra être à la hauteur de l’en-thousiasme soulevé lors des dernières élec-tions !

D Guy BertholoméSecrétaire politique Ecolo Forest

[email protected] 0494/92 18 67

• Rédacteur en chef : François Jourde.

• Comité de rédaction : François Jourde, Guy Ber-tholomé, Sabine Renteux, Joël Brich, Annie Richard, Richard Kalisz

Le dossier thématique (p. 2-9) de ce Forest&Vert automnal se penche sur le logement. Prix qui flambent, insalubrité et 30.000 personnes en attente d’un logement social à Bruxelles : malheu-reusement le droit à un logement décent n’est pas encore garanti pour tout le monde  ! A ces enjeux s’ajoute celui des économies d’énergie et de l’isolation des bâtiments.Autant de défis qu'ont entrepri de relever les écolos Christos Doulkeridis (nouveau Secrétaire d'Etat au Logement à la Région), José Roberti (2e Echevin en charge du logement), Stéphane Rober-ti (Président du CPAS de Forest) et Jean-Claude Englebert (Prési-dent du Foyer Forestois).

Encore un dossier chaud  : le projet d’aménagement de la voirie aux environs de la rue du Mystère (p. 10), qui crispe certains rive-rains. Là encore un enjeu majeur : rendre la route plus sûre pour les enfants qui se rendent à l’école…

Enfin, ils sont beaux, ils sont frais, ils ne sont pas chers, les pa-niers bio de Laeticia  ! Le bio dans mon épicerie, c’est pour au-jourd’hui, à Forest (p. 11).Les gourmands pourront commencer ce Forest&Vert par la fin, avec le chocolat à la fleur de sel d’Annie (p. 12). Bien vu pour af-fronter l’automne.

> Sur notre site (http://ecolo-forest.be), vous pourrez toujours réagir aux principaux articles du Forest&Vert.

D François JOURDE

D O S S IE R

Nouveaux mandataires Ecolo

FOREST & VERT⎮31⎮automne 2009⎮p. 2

Synergies foncières

Robert Heilporn

Administrateur au Foyer Forestois D [email protected]

Pierre-Yves de Harven

Conseiller Communal D [email protected]

René Vanderhaeghen

Administrateur au Centre Culturel D [email protected]

Page 3: Forest&Vert n° 31

Le logement constitue, aux côtés de l'al-liance Emploi-Environnement-Economie-Formation, un axe central de la Déclaration gouvernementale de l'Olivier Bruxellois. En effet, pour de trop nombreux bruxelloises et bruxellois, louer ou acheter un logement de qualité, adapté à la taille du ménage, et à un prix abordable, est devenu hors de portée. Ce sont également plus de 30.000 familles bruxelloises qui réunissent les conditions d'accès et sont en attente d'un logement social.En tant que Secrétaire d'Etat au Logement, j 'entends donc poursuivre activement la politi-que de développement du parc de lo-gements publics afin d'atteindre les objectifs ambitieux fixés dans l'accord de Gouvernement. C'est pourquoi, je mettrai notamment en place des parte-nariats avec les communes incluant des mesures incita-trices qui tiennent compte de leurs spécificités urbanis-tiques.

Prendre des mesures concrètesC'est évidemment un défi énorme, qui implique de di-versifier et de développer l'ensemble des outils au ser-vice de la politique du logement : citons l'encadrement des loyers, avec des grilles de référence par quartier, la lutte contre les logements vides et insalubres, la recon-version de bureaux en logements, la réaffectation des étages vides au-dessus des commerces, l'aide à l'acquisi-tion notamment via le Fonds du Logement et la vente de logements à prix conventionnés par la Société de Déve-loppement Régional de Bruxelles (SDRB), le soutien aux nouvelles formes d'habitat (habitations multi-généra-tionnelles, logements «  kangourou  »), la poursuite de l'effort dans le cadre des politiques de la ville (logements assimilés sociaux dans les Contrats de quartier), l'allè-gement des procédures liées au pouvoir d'expropriation d'immeubles (de logements ou de bureaux) vides ou insalubres et l'assouplissement des modalités du droit de gestion publique, etc. Je souhaiterais inscrire l'ensemble des mesures plani-fiées dans une perspective de durabilité. Très concrète-ment, il s'agit notamment :

•  de lutter contre l’inefficacité énergéti-que des logements existants ;•  d'alléger la facture énergétique des lo-cataires et des propriétaires occupants ;•  d'accompagner les ménages en ma-tière de consommation d'énergie, d'eau

et de gestion des déchets ;• de relever le niveau de performance énergétique des immeubles de loge-ments publics neufs ou lourdement

rénovés au standard «  passif  » ou basse énergie.

•  de privilégier l'usage de ma-tériaux sains et respectueux de l'environnement

•  de prendre en compte l'impact de tout projet sur le milieu naturel et de compenser les impacts négatifs par des mesures favorisant la biodiversité de la flore et de la faune, ainsi que la récupé-

ration des eaux de pluie ;• de favoriser la mixité entre les logements et les autres

fonctions urbaines (commerce, équipements publics de proximité, etc.) ;

• de développer l'usage des énergies renouvelables ;• d'équiper les immeubles de logements de locaux pour

vélos et d'encourager l'usage de voitures partagées.

Ma volonté est de collaborer de manière réellement participative avec les communes, les associa-tions, les habitants et tous les acteurs publics et privés qui peu-vent contribuer à rencontrer ces objectifs.

D Christos DOULKERIDIS

Secrétaire d'Etat au Logement

On passe – enfin – dans le vert ! La priorité du nouveau Secrétaire d’Etat au Logement ; des logements moins chers et mieux isolés, bien intégrés dans la ville.

Politique du logement

> Retrouvez toute l’actualité de Christos Doulkeridis :www.doulkeridis.be

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FOREST & VERT⎮31⎮automne 2009⎮p. 3

Page 4: Forest&Vert n° 31

José Angeli

José, en quoi le logement est-il un enjeu social ?Le logement touche le citoyen au plus profond, de son identité, de sa sécurité. Il est le préalable à son intégra-tion sociale et son épanouissement ; sans logement, pas de vie sociale, pas de santé, pas de vie de famille, pas d’emploi, pas de scolarisation… Cette compétence est d’autant plus importante à Forest, où la situation sociale est particulièrement difficile. Des projets importants qui pourraient améliorer la situation sont dans une phase critique de leur réalisation. Dans les contrats de quartier, notamment, des projets portant sur un montant de 1 865 000 euros (15 logements et un es-pace public) sont en péril.

Quelle est la situation politique ?Aujourd'hui ECOLO a l’opportunité historique de tra-vailler efficacement à ce niveau. Le CPAS et le Foyer Fo-restois sont sous présidence ECOLO et le logement fait partie des compétences de l’écolo Christos Doulkéridis au sein du Gouvernement Régional.

“Faire fonctionner ce qui existe” : comment vas-tu t’y prendre ?Il nous reste trois années pour mettre en place une nou-velle dynamique communale au niveau du logement. Mon objectif est d'agir sur l'accès au logement. Cela exige de travailler sur les prix et sur l'accès à l'informa-tion. Cela suppose aussi de faire fonctionner ce qui existe déjà et de mettre le plus de logements possible sur le marché. Nous allons renforcer le personnel au sein de l'administration, nous allons créer une AIS (Agence Im-mobilière Sociale) et une Régie foncière.Pour y parvenir, je veux mettre en place deux structures majeures :• la cellule logement interne à l’administration ;• la plate-forme logement

Peux-tu nous parler de la cellule logement ?Elle sera composée d’un coordinateur, d’une assistante sociale engagée par le CPAS et de deux collaborateurs.Cette cellule sera centrale pour : • La prévention de l’insalubrité afin d’éviter les expul-

sions trop souvent consécutives à l’inspection régio-nale.

• Prodiguer une information complète sur le Fonds du logement.

• Assurer une aide aux déménagements.• Assurer la formation des acteurs sociaux.• Devenir une force de proposition de première ligne.

Et la plate-forme logement ?Elle rassemblera et mettra en synergie tous les acteurs du logement de la commune  : la politique des grandes villes, le CPAS, le Foyer Forestois, l'union des locataires, le syndicat des locataires, les centres d’accueil… Cette plate-forme permettra :• de faire circuler l’information entre acteurs• de coordonner les actions • de mettre à la disposition de TOUTE la population une

information unique et complète

Une Agence Immobilière Sociale (AIS) sera créée à Fo-rest. De quoi s’agit-il ?Une AIS permet de remettre du logement vide sur le marché. Elle permet aussi de transformer du logement à tarifs privés en du logement meilleur marché, avec en échange la garantie pour le propriétaire de toucher son loyer. L’AIS prend en charge l’entretien des biens ainsi que le suivi des locataires. L’AIS a aussi une fonction de réhabilitation des logements.Quels seront les moyens de l’AIS ?Le financement prévu dans le contrat de quartier est insuffisant. L’enjeu est de donner plus de moyens à l’AIS, tout en s’assurant que la commune soit réellement par-

Entretien

FOREST & VERT⎮31⎮automne 2009⎮p. 4

José ANGELI, 2e Echevin

Le logement, nouvelle compétence Ecolo à Forest

Faire fonctionner ce qui existe en assurant le

lien entre le niveau communal et régional

• Intégrer tous les acteurs du logement pour la concréti-sation d’une politique du logement cohérente.

•Permettre un accès égalitaire au logement de tous les

citoyens.

• Augmenter l’offre de logements (construction, mise à

disposition des logements vides,...).

• Agir sur les prix grâce à la création de nouveaux loge-

ments.

• Faire fonctionner la SLRB, la SDRB, le Fonds du loge-ment, l’Inspection du logement.

• Appliquer la loi fédérale sur le logement.

•Renforcer la médiation entre locataires et propriétaires.

Page 5: Forest&Vert n° 31

Etat des lieux à

Forest (l’héritage...)

Au niveau social

• La population la plus

jeune de Belgique, et en

forte croissance.

•De grands écarts so-

ciaux, une partie de la

population est très fragi-

lisée.

• Le suivi de la population

fragilisée est encore

insuffisant. L'information

dont dispose le deman-

deur de logement est

encore incomplète et

peu accessible à tous.

Au niveau des bâtiments

• Trois contrats de quartier

prévoient :- 71 nouveaux loge-

ments d’ici 2014 (38

Saint Denis + 23 Saint

Antoine + 10 Pont de

Luttre) ;- un immeuble de 11

logements passifs

chaussée de Neer-

stalle.

• Construction de 50 lo-

gements (50 % sociaux,

50 % pour moyens reve-

nus et une crêche), pré-

vue dans le cadre de la

législature régionale

précédente.

• La volonté de faire des

liens avec les investis-

seurs privés.

•Un manque criant de

logements pour les fai-

bles et moyens revenus.

30 000 familles sont en

attente d’un logement

social en Région Bruxel-

loise.

• Insuffisance des loge-

ments de transit (3

communaux, 4 ou 5 au

CPAS).

• Logements en construc-

tion par le privé chaus-

sée de Neerstale et

Dries.

Au niveau de l’administra-tion

•Mise sous tutelle régio-

nale financière de la

commune.

•Besoin de renforcement

du personnel.

tenaire. La réflexion est en cours pour renforcer leur personnel et leur confier la gestion de logements publics (à concurrence des 20 %).

Tu travailles aussi à la création d’une régie foncière ?Oui. Une cinquantaine de logements sont construits aux Huileries, suite au plan de l'ancienne législature régio-nale. Ces logements créeront de la mixité sociale (loge-ments sociaux et moyens). Les logements sociaux seront pris en charge par le Foyer ; les logements moyens seront p r i s e n

charge par la Commune, soit via l'AIS, soit via une régie foncière à créer.

Quelles formes de logements veux-tu promouvoir ?Les logements collectifs et intergénérationnels permet-tent la cohabitation entre des personnes âgées, des étu-diants et des familles. Développons-les ! De même pour le logement assisté, qui permet de réinsérer les person-nes peinant à gérer les démarches administratives. Je pense aussi aux “résidences services”, qui rassemblent des appartements autour de services collectifs : restau-rant, infirmerie,... C'est une alternative intelligente aux homes pour personnes âgées.

Et si on a besoin d'un logement d'urgence ?Les logements de transit offrent des solu-tions, par exemple après un incendie, une

expulsion, un divorce... Il y a trop peu de lo-gements de ce type dans la commune. Et les

personnes concernées ont aussi besoin d'être ac-compagnées pour trouver un logement à plus long terme. La cellule logement aidera et informera les locataires en situation difficile.

Et pour les propriétaires privés?Ils doivent avoir la possibilité de construire plus facilement. Plus il y aura de logements,

moins les prix grimperont. Les propriétaires privés doivent être incités à rénover leurs loge-

ments pour éviter les expulsions et réduire le cout énergétique des ménages.

Tu parlais de mieux faire appliquer les lois ?Il faut faire en sorte que les lois soient plus applicables, et qu'elles soient respectées. Par exemple par l'affichage des prix lors des mises en location et vente.

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Page 6: Forest&Vert n° 31

Que vas-tu faire avec les logements inoccupés ?Les procédures sont trop complexes  ! La commune ne dispose pas des ressources juridiques suffisantes pour les mener. Si la Région veut que son ordonnance soit appliquée, elle doit en donner les moyens aux commu-nes.

Une conclusion ?Ecolo a maintenant toutes les compétences du logement, à Forest et à la Région. C'est historique. On va travailler ensemble pour créer un maximum de nouveaux loge-ments. Nos priorités ? Efficacité, transparence et écono-mie d'énergie.

D Propos recueillis par la rédaction.

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Stéphane RobertiEntretien

Le logement au CPAS sous présidence Ecolo

Stéphane, quels sont les domaines d'action du CPAS concernant le lo-gement ?Le CPAS a pour mission de permettre

à chacun de mener une vie conforme à la dignité humaine. Le logement est

évidemment un facteur incontour-nable. Concrètement, nous sommes avertis en cas d’expulsion par la justice de paix : nous faisons alors

un travail d’accompagnement. Nous aidons aussi les personnes sans-abris

à se réinsérer. Nous menons une action sur la qualité des logements. Enfin, nous mettons en chantier des loge-ments adaptés aux personnes âgées.En quoi les conditions de logement concernent-elles le CPAS ?Comme je le disais, notre mission est de permettre à chacun de vivre dans des conditions de dignité Or, quand des personnes s’adressent aux services du CPAS, nous constatons fréquemment que leur logement est inadap-té ou insalubre. Le CPAS fait alors un travail de médiation entre locataires et propriétaires pour inciter ces derniers

à améliorer les logements loués. Si le propriétaire est de mauvaise foi, nous pouvons conseiller au locataire de faire appel à l’Inspection Régionale du Logement, avec le risque que le logement soit déclaré insalubre et que le locataire se retrouve sans toit.Sous une présidence Ecolo, le CPAS se soucie-t-il de la facture énergétique ?Oui, à fond. Avant, le CPAS aidait les gens à payer leurs factures, et le service n’avait pas les moyens de faire beaucoup plus. Maintenant, nous aidons les personnes à diminuer leurs factures. En cas de surconsommation évidente, le service énergie intervient, en réalisant no-tamment un “audit énergétique” du logement. Cette visite permet de conseiller les locataires et les propriétai-res habitants sur les comportements à modifier ou les travaux à réaliser.Quelle est l'importance du service énergie ?Depuis mon arrivée, j'ai doublé son effectif. Une équipe de six personnes permet désormais au CPAS de Forest d'être vraiment à la pointe dans ce domaine. Et de l'énergie, il en faut ! Je pense notamment au Contrat de Quartier Primeurs-Pont de Luttre : en partenariat avec l'ASBL Une maison en plus, le CPAS veut accompagner les

Stéphane Roberti,Président du CPAS

Qu’est-ce qu’une

Régie foncière ?

•Une Régie Foncière est

chargée de gérer le pa-

trimoine immobilier d’une

Commune :- Achat, vente, transfor-

mation et gestion des

biens communaux qui

lui sont confiés, re-

cherche de partena-

riats et de subventions.

- Gestion immobilière du

logement pour revenus

modérés et jeunes

ménages.

- Gérance de logements

mis en location par la

Ville.

• “Ecolo entend qu’à l’ave-

nir les régies soient les

véritables bras armés

des communes en ma-

tière de maîtrise fon-

cière. Pour cela, il con-

vient de soutenir le déve-

loppement de tels outils,

notamment en renfor-

çant leur financement

régional.” Programme

électoral – Régionales

2009.

Qu’est-ce qu’une

AIS ?• Les Agences Immobiliè-

res Sociales visent à

remettre en location des

logements que des pro-

priétaires hésitent à

louer en raison des tra-

casseries administrati-

ves pressenties. L’AIS

gère les assurances,

l’entretien, les retards de

loyers, les garanties. En

échange, le propriétaire

accepte un loyer infé-

rieur au prix du marché,

ce qui permet de loger

des ménages à faibles

revenus.

• Il y a 18 AIS à Bruxelles.

• Le parc de logements

mis en location par les

AIS compte plus de 2000

maisons, appartements

ou studios de tous styles

et de toutes époques.

Il est temps d’en créer

une à Forest !> Site : http://www.fedais.be

Page 7: Forest&Vert n° 31

Jean-Claude, quelle est la mission du Foyer ? C’est de mettre en location des logements aux loyers abordables, calculés en fonc-tion des revenus, tout en offrant un ac-compagnement social. Notre Service so-cial joue un rôle de première ligne pour nos locataires et les aide à résoudre les difficultés qu'ils peuvent rencontrer.L’entretien du parc immobilier est confié

au Service technique : réparations, rafraîchissement

lorsqu'un logement se libère, mais aussi suivi des chan-tiers de construction et de rénovation,…

Quels sont les projets du Foyer ? Depuis plusieurs années, le parc immobilier est en réno-vation. Ces rénovations sont indispensables ! Il faut bien entendu assurer le confort minimum, mais aussi amélio-rer la performance énergétique du bâti. Il faut aussi se conformer au Code bruxellois du logement. Mais ces rénovations posent un certain nombre de problèmes…

vaillons avec le Centre Ariane. C'est un centre d'urgence qui accueille des personnes pour des courts séjours (jusqu'à 3 mois). Les travailleurs sociaux peuvent alors accompagner les personnes.Quelle est l’action du CPAS pour les personnes âgées ? Le Val des Roses leur offre un logement ?Le CPAS gère le Val des Roses, qui offre 153 places. Nous y développons un “projet de vie” très fort, et déjà très avancé. C'est une véritable philosophie d'approche de la personne âgée, qui la considère avant tout comme une personne humaine, comme un citoyen.Quels sont tes projets dans ce domaine  ?Je veux à la fois mener une politique de maintien à do-micile et créer des logements adaptés. Dans le cadre du Contrat de Quartier Primeur-Pont de Luttre, le CPAS a introduit un projet de centre d’accueil de jour et un pro-jet de résidence service. Le premier permettra aux per-sonnes âgées de pouvoir être en présence de profes-sionnels en journée tout en pouvant rester à domicile ; le second vise la construction de logements équipés pour les besoins de nos seniors.

D Propos recueillis par la rédaction.

habitants dans les travaux de rénovation de leurs loge-ments visant une meilleure performance énergétique du bâtiment. L'idée est de faire intervenir une entreprise d'économie sociale pour faire des travaux à moindre coût.Parlons maintenant des sans-abris.Notre première responsabilité est d’éviter que le nombre de sans-abris augmente. Cela peut paraître évident, mais ce n’est hélas pas le cas. Un exemple : que fait-on quand une personne est, comme cela arrive de plus en plus sou-vent, exclue du chômage parce que l’ONEm considère qu’elle ne cherche pas activement du travail.  ? Sans re-venu, cette personne vient demander de l’aide au CPAS. Que devenons nous faire ? Certains considèrent que c’est son problème, qu’elle “n’avait qu’à se bouger”. Non. Je ne pense pas qu’on arrive à cette situation par plaisir. Et je pense aussi que si la personne ne sait plus payer son loyer, la société n’aura rien gagné.Nous pouvons aider ceux qui sont déjà dans la rue à re-conquérir une existence administrative. Ils peuvent se domicilier au CPAS, y recevoir du courrier et donc faire valoir leurs droits sociaux. Nous leur proposons égale-ment des structures d’accueil d’urgence.Que fait le CPAS lorsqu'une personne perd son logement ?Lorsqu'une procédure d'expulsion est lancée, le CPAS en est informé. Nous prenons contact avec les personnes concernées et nous les informons des services que le CPAS peut lui rendre, et des institutions qui peuvent l'aider.Et si une personne se trouve réellement à la rue ?Oui, hélas, quelqu’un peut se retrouver à la rue après une expulsion, mais aussi après un incendie, un divorce... A Forest, nous tra-

Le centre de jour

• C’est un centre situé au sein d’une

maison de repos ou d’une maison de

repos et de soins ou en liaison avec

elle, où sont accueillies, pendant la

journée, des personnes âgées de

soixante ans au moins en perte d’au-

tonomie, qui y bénéficient de soins

familiaux et ménagers et, au besoin,

d’une prise en charge thérapeutique

et sociale.

La résidence-services

• La résidence-services est une forme

d’habitation protégée, adaptée aux

besoins des personnes âgées, qui

leur permet de mener une vie indé-

pendante tout en pouvant bénéficier

d’une aide sur mesure. C’est une

formule intermédiaire entre le main-

tien à domicile et le séjour en maison

de repos.

Entretien Jean-Claude EnglebertVers un renouveau de la gestion du Foyer Forestois

J.-C. Englebert,Président du Foyer

FOREST & VERT⎮31⎮automne 2009⎮p. 7

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Quels sont ces problèmes ? Nous terminons l'évacuation de 70 logements qui seront rénovés. Le Foyer a une obligation de reloger ses locatai-res, mais seuls 40 à 50 logements se libèrent chaque an-née. Une telle opération est un véritable casse-tête.La procédure dure au minimun deux ans, pendant les-quels de nombreux évènements peuvent survenir : dés-accords, faillite d'un entrepreneur… Cela peut entrainer des frais et des retards importants.

Quelles sont les dernières réalisations du Foyer ? La rénovation des bâtiments de la rue des Bonnes Mères a été terminée à l'automne 2008. La rénovation des bâ-timents du coin de l'avenue de la Verrerie et de l'avenue Kersbeek s'est terminée au printemps 2009. Elle s'était arrêtée en avril 2004, suite à la mise sous concordat de l'entrepreneur. Enfin, le chantier du coin de la rue de Fléron et de l'avenue Kersbeek a été relancé, six mois après la faillite de l'entrepreneur ayant entamé le chantier.

Quels sont les chan-tiers de rénovation en cours ?Nous allons moder-niser de fond en comble les 180 loge-ments de la « Nou-velle Cité », aussi ap-pelée les « blocs jau-nes », et en faire un espace agréable à vi-vre pour les futurs loca-taires. Ces logements ont été mal conçus à la base, dans les années 50. Nous avons aussi sollicité des budgets régionaux pour continuer le renouvellement des chauf-fes-eau au gaz (lutte contre le CO2), améliorer l'isolation du bâti et mettre le parc immobilier en conformité avec le Code du logement. Ce programme est une pierre angu-laire de notre action future.

Y a-t-il des projets de nouveaux logements ? Nous avons sollicité des budgets régionaux supplémen-taires afin d'augmenter le nombre de logements, en par-tenariat avec la Commune. Nous avons fait le choix de contacter des promoteurs privés, parce que face à la crise économique et financière ces promoteurs pourraient renoncer à leurs projets existants et nous les céder.Enfin, nous travaillons à réactiver un projet en attente depuis 2005 et utilisant notre dernière réserve foncière. Il devrait permettre de créer des logements très biens isolés, aux coûts de chauffage faibles pour les locataires.

Comment intégrer le logement social dans la commu-ne ?Nous voulons nous assurer du meilleur contact possible entre habitants du Foyer et riverains, de façon à prévenir les a priori négatifs. Si une majorité progressiste ne le fait pas, qui le fera ? Dans cet espreit, nous avons mis à disposition du projet « Cité Forest Vert » (lauréat du con-cours « Quartier Durable ») des espaces publics pour y réaliser diverses activités  : verger, plantation d'arbustes fruitiers et construction d'une « spirale à insectes ».

Quelle est votre action dans le cadre des contrats de quartier ?Nous nous investissons dans le Contrat de Quartier Pri-

meurs – Pont de Luttre, sur le territoire duquel se trou-vent les logements de la rue Georges Le-

clercq. Notre objectif est d’améliorer l'environnement des habitants du

Foyer et de contri-buer à faire se ren-contrer tous les habi-

tants du quartier.

Quelles sont les évo-lutions dans le lo-gement social ?

La situation des locataires est de plus en plus pré-caire, les fi les

d'attentes se sont allongées, le patri-

moine a vieilli. La société dans son ensemble a changé

et les comportements ont évolué. Par exemple, la structure des familles s'est

modifiée, créant de nouveaux besoins et de nouvelles attentes.

Comment veux-tu améliorer le fonctionnement interne du Foyer ?En aidant le personnel dans ses missions. Nous voulons améliorer la gestion des « ressources humaines », moti-ver le personnel et planifier les départs à la retraite. Nous voulons aussi améliorer la communication avec les

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Le logement social, comment ça marche ?

• La Région bruxelloise est compétente en matière de logement social.

• Il y a 33 sociétés de logements sociaux (Sociétés Im-mobilières de Service Public - SISP), qui sont sous la tutelle de la Société du Logement de la Région Bruxel-loise (SLRB).

• Les logements sont attribués sur la base de critères de revenus.

• Les baux sont à durée indéterminée.

• Le loyer est calculé sur la base des revenus et de la qualité et du confort du logement. tout en garantissant un prix correct au producteur.

Le Foyer Forestois (dessin de Dina Kathelyn)

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toujours en mesure de les expliquer et de coucher sur papier notre communication. C'est une spécificité dont nous sommes fiers.

D Propos recueillis par la rédaction.

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Le logement social en chiffres

Au Foyer forestois :

•900 logements.

•100 logements en rénovation. •50 logements libérés chaque année. •2000 personnes hébergées.

Le logement social en chiffres

En Région bruxelloise :

•30 000 locataires de logement sociaux.

•30 000 candidats sur liste d'attente.

•30% des ménages bruxellois dans les conditions

d'accès.

locataires, au niveau de tous les services. Enfin, nous avons commencé à mettre en place des outils de gestion financière moderne. Et nous avons déjà identifié des erreurs de facturation de l'énergie portant sur plusieurs milliers d'euros  ! Cela bénéficiera directement tant au Foyer qu'à ses locataires.

Comment comptes-tu améliorer le bien-être des loca-taires ?Notre priorité est d'améliorer le fonctionnement interne et de montrer aux locataires qu'ils sont écoutés. Des ini-tiatives visant à la meilleure intégration sociale possible ont été mises sur pied par le Service Social, en partena-riat avec des acteurs extérieurs, tels les services commu-naux, le CPAS ou le Centre culturel. Nous voulons être le plus proche possible de nos locatai-res. C'est dans ce travail de première ligne qu'une SISP (Société Immobilière de Service Public) montre toute sa valeur ajoutée. A ceux qui veulent fusionner les SISP, je veux dire qu'il est important qu'elles gardent une taille humaine. Les travailleurs connaissent les locataires  : c'est un élément fondamental du travail et il faut le pré-server. Nous nous efforçons également d'avoir le comportement le plus éthique possible. Nous n'avons pas nécessaire-ment toujours de bonnes nouvelles à annoncer à nos locataires et candidats locataires, mais nous sommes

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Chaque jour ouvrable, des centaines d’enfants et de parents entrent et sortent des écoles, souvent au milieu d’un trafic dense, voire chaotique. Les risques d’accidents sont réels et chaque année on compte des blessés et des morts…En 2001, 3639 enfants de 3 à 12 ans ont été victimes d'un accident de la route en Belgique. 38 sont décédés et 409 ont été grièvement blessés. L'IBSR considère qu'un de ces accidents sur trois s'est déroulé sur le chemin de l'école.Rendre les abords des écoles forestoises plus sûrs, c’est l’objectif ambitieux que s’est fixé Marianne Courtois, échevine Ecolo de la Mobilité et des Travaux publics. Et elle tient ses engagements : depuis son arrivée à l’éche-vinat en 2006, les abords des écoles 3, 9, 11 et 12 ainsi que des écoles Ste Ursule et Nos Enfants ont été sécurisés. Les concertations pour les écoles St Augustin et Le tremplin sont lancées.C’est dans ce contexte que se situe le projet de réaména-gement du carrefour rue du Mystère/Chaussée de Bruxelles/rue des Alliés/avenue des Tropiques, dont l’ob-jectif principal est de sécuriser les abords des écoles St Denis et Parkschool, toutes deux situées rue du Mystère. Un « test » grandeur nature de trois mois est en cours depuis le 15 juillet afin d’évaluer l’impact des change-ments envisagés.

Pourquoi pas « de simples casse-vitesse » ?Le projet de réaménagement testé actuellement cause des embarras de circulation dus au détournement d’un important flux de navetteurs désorientés. Une pétition assez virulente circule à ce sujet depuis plus d’un mois, demandant pourquoi on ne peut pas se contenter de poser « de simples casses-vitesse » et accusant Marianne Courtois, qui habite le quartier, de surtout viser son con-fort personnel…Le dossier du réaménagement de ce carrefour a en fait été lancé en 2002, sous l’échevinat de Catherine Van Zeeland (CDH). Beliris (la division du Service public fédé-ral Mobilité et Transport chargée de l'Accord de Coopéra-tion entre le Fédéral et la Région) a accepté de financer les travaux, mais à la condition que la commune agisse pour réduire le trafic de transit. Beliris considère en effet que c’est surtout l’importance de ce trafic qui rend le quartier dangereux pour les écoliers. Des simples casses-vitesses réduisent la vitesse du trafic, mais pas le nom-bre de voitures.Par ailleurs, le report du trafic de transit sur les voies principales afin d’améliorer la qualité de vie et la sécuri-té dans les quartiers d’habitation est inscrit dans le PRD (Plan Régional de Développement). La commune a décidé de répondre à la demande de Beliris et d’agir sur le trafic de transit.

Un projet en cours d’évaluationUn toutes-boites a été distribué auprès des riverains pour les prévenir du test, et un communiqué a été mis en ligne sur le site de la commune. Les parents et directions des deux écoles ont quant à eux été associés à la ré-flexion depuis le départ.Les plans du projet sont affichés à l’Hôtel communal de Forest et sont consultables sur le site internet de la commune. Toute personne constatant « le moindre pro-blème  » durant le test ou souhaitant un complément d’information est invitée à contacter le Service des Tra-vaux publics de la Commune de Forest au 0800 95 333. Une réunion d’information a également été organisée le 28 septembre.Cette phase de consultation est très importante : si le test n’est pas jugé concluant, le projet pourra être revu en tenant compte des remarques des habitants. C’est ce qui s’est passé après le test grandeur nature mené avenue Rousseau (2008), qui a été modifié à l’issue du test en tenant compte des remarques des riverains.Les changements de voiries provoquent en règle géné-rale beaucoup de protestations chez les usagers, alors que les éventuels bénéfices ne sont eux perceptibles qu’après un temps d’adaptation... Des comptages ont été prévus avant et pendant le test pour tenter d’objectiver quelque peu les choses. Il est à noter que la situation est encore compliquée par un certain nombre d''autres chantiers en cours dans la Commune ou les communes jouxtant Forest.Trouver une solution idéale n’est pas facile, le problème principal étant le très grand nombre de voitures en cir-culation sur nos routes aux heures de pointe ! Le projet actuellement à l’étude peut certainement être amélioré, mais il est sans doute utile d’étudier sereinement ses effets avant de jeter le bébé avec l’eau du bain….

D Sabine RENTEUX

Plus de sécurité aux abords des écolesLe “cas” du carrefour de la rue du Mystère

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Depuis une douzaine d’années, Laeticia et son mari Shahbaz tiennent une épicerie de quartier au coin de l’avenue Kersbeek et de l’avenue Fléron. Signe particu-lier : depuis 7 mois, tous les vendredis, l’épicerie sert aus-si de lieu de dépôt pour des “paniers bios”.Dans le panier de cette semaine, il y a du chou frisé, une laitue, des tomates, un potimarron, des poires, des pom-mes et un melon. Principalement des produits de saison cultivés à la Ferme de Dry, mais aussi d’autres qui ont fait plus de chemin, comme le melon espagnol.“Cela permet d’offrir plus de choix, de ne pas proposer que des choux en hiver. C’est bien pour toucher des gens qui ne sont pas « écolos à fond » au départ”, estime Laeticia. “C’est comme quand je demande d’apporter son sac : j’en fait un jeu, c’est de l’écologie douce !”.

Toucher un public qui n’est pas « écolo à fond » Comment réagissent les clients ? “Certains essayent et arrêtent. Ils n’ont pas l’habitude de ne pas pouvoir choi-sir… Mais d’autres continuent. Au début, il n’y avait qu’une dizaine d’inscrits, aujourd’hui nous sommes plus de 40, pour la plupart des gens du coin”.Cela fait en moyenne une ving-taine de paniers à stocker et “pas mal de travail supplémentaire”. Un travail au départ “100% bénévole”, mais pour lequel Laeticia touche aujourd’hui un petit pourcentage sur le prix des paniers.Qu’est-ce qui l’a poussée à s’impli-quer dans ce projet ? “Je connais-sais Véronique depuis une fête de quartier, et elle a rencontré Del-phine et Fred, des mordus d’écolo-gie, mais qui ne se «  prennent pas le chou ». Ils nous ont parlé de l’ap-pel à projets Quartiers Durables, lancé par l’IBGE. Il fallait être au moins 5 dans le groupe pilote et on s’y est mis avec Alitia. On avait en-vie de faire quelque chose”…

Un comité de quartier qui fourmille de projets !“Ça a demandé beaucoup de travail, mais on a remporté l’appel à projet, et petit à petit les choses se mettent en place. Ensemble nous avons créé le comité de quartier Cité Forest Vert. Nous étions des voisins, nous sommes devenus des amis… Il y avait un volet « nourriture », et c’est là que

j’ai pensé aux paniers bios. Je me suis dit : Ça, on peut le faire rapidement. C’est concret.”Laeticia se sent parfois en décalage avec certains écolo-

gistes “qui veulent tout changer trop vite” et elle réchigne à “payer trop cher sous prétexte que c’est bio”. Mais pour elle, les avantages de ces paniers sont clairs  : “Les prix sont équivalents à du non-bio, pour des fruits et légumes de très bonne qualité. Bien manger, ache-ter sain, sans pesticides, quand on a des enfants, bien sûr qu’on y fait attention  ! C’est intéressant pour tout le monde, et ça permet de toucher les gens.”Elle ajoute : “C’est aussi très convi-vial : grâce aux paniers, aux fêtes de quartier, à la confection d’une « spirale de la biodiversité »  et à toutes les autres choses qu’on a mises sur pied avec le comité de quartier, les habitants se connais-sent beaucoup mieux, s’entraident, vont jouer au tennis ensemble…

C’est sympathique !”

D Sabine RENTEUX & Alitia ANGELI

COUP DE CŒUR POUR...

Paniers bio : mode d'emploi

• C'est un système qui permet de se fournir, dans un point de vente ou de dépot de proximité et de manière régulière en fruits et légumes bio.

• Ces produits sont principalement produits localement, en respectant les saisons. On évite ainsi les transports à longue distance polluants et coûteux en carburant.

• Ils permettent aussi de (re)-découvrir des légumes oubliés et goûtus !

• Les paniers sont généralement achetés sur la base d'un abonnement. Cela permet à l'acheteur d'avoir la garantie d'être fourni, et à l'agriculteur de pouvoir programmer sa pro-duction.

• La vente se fait avec un minimum d'intermédiaires, ce qui permet au consommateur d'avoir des prix équivalents à ceux des produits non-bio vendus en grandes surfaces, tout en garantissant un prix correct au producteur.

> INFOS : www.bioguide.be/panier

Laeticia devant son commerce à Forest

> Pour plus d’infos sur les paniers : www.julienne.be> sur le comité de quartier : www.citeforestvert.be.

Des paniers bios à l’épicerie du coinou l’écologie douce de Laeticia...

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sucre raffiné), de ne pas oublier la touche de beurre et le fruit frais. Pour ceux qui ne supportent pas le lait, le remplacer par du yaourt ou du fromage.

• Se souvenir de l’adage  : tout ce qui est délicieux n’est pas nécessairement bon à la santé ! Et donc bannir ou fortement limiter les produits industriels (biscuits su-crés et salés, pâtes à tartiner, barres de céréales, vien-noiseries, etc.). Ils sont souvent trop sucrés, trop salés et trop gras.

• Ne pas croire les pubs qui prétendent qu’un bol de cé-réales sucrées remplace un repas ! Sans parler du prix : ± 9,00 €/kg pour les grandes marques alors qu’un kilo

de pain coûte ± 2,50 €/kg.•Franchement pas faim au petit déjeuner  ? Boire un verre d’eau ou de jus de fruits au réveil, d’abord va-quer aux préparatifs et dé-jeuner en fin de parcours. Faire du pain grillé car son odeur réveillera n’importe quel appétit défaillant ! Si c’est vraiment trop tôt, se préparer une collation mai-son avec du vrai pain beurré,

que l’on mange dès que possi-ble.

Continuer à se faire plaisir ...

J’ai choisi de vous présenter ma recette de choco maison. Mais n’est-ce pas sucré, gras et cher  ? Bien entendu, le choco contient du beurre et du chocolat, matières émi-nemment riches et coûteuses. Tout est cependant dans la mesure. Une alimentation équilibrée est celle où l’on mange de tout, mais en quantité raisonnable.

Voici donc pour les gourmets... le Choco à la fleur de sel

• 230 gr. de chocolat noir genre ménage ou culinaire (choi-sir un chocolat qui contient le + de cacao, car les chocolats de petite qualité dépassent rarement les 30 %). • 230 gr. de beurre (choisir du beurre au sel marin ou ajouter une cuiller à café de fleur de sel). • 100 gr. de sucre cristallisé délayé dans 2 c. à soupe d’eau. • 270 gr. de lait entier con-densé (ou demi écrémé)> Au bain-marie, faire fondre le sucre et le chocolat con-cassé. Mélanger au fouet et surveiller la cuisson car le cho-colat à tendance à se figer. > Ajouter enfin le beurre et bien mélanger. > Hors du feu, terminer par le lait conden-sé. Remplir des bocaux ou verres, couvrir avec des carrés de cellophane et absolument conserver au frigo. > Ne prépa-rer que de petites quantités à la fois.A offrir aux gens qu’on aime ! Et bon petit déjeuner !

D Annie RICHARD

A la rentrée.. . ne pas zapper le petit déjeuner  !La pub ne manque pas de vous le dire : un bon petit déjeuner est essentiel pour bien

commencer la journée. Pas mal d’entre nous pourtant, faute de temps ou d’envie, sautent le premier repas de la journée… alors qu’ils sont à jeun depuis une bonne dizaine d’heures. Si l’objectif est de se mettre au régime, c’est raté : affamé à 11 h. on grignote facilement des crasses  ; défaillant à midi, on est plus enclin à la « grosse bouffe » et notre organisme tend à compenser le manque par une alimentation plus grasse.

Quelques bonnes habitu-des à conserver dès l’en-fance

• Compter un bon quart d’heure pour déjeuner à table plutôt qu’à la sau-vette (l’heure de réveil doit donc en tenir compte).

• Pour gagner du temps, préparer la table la veille ou mieux encore, sur un plateau qui sera vite des-servi.

• Un indispensable p’tit dej’ comprend une boisson + 1 produit laitier + 1 produit cé-réalier.

• Pour un p’tit dej’ sympa, ne pas hésiter à varier : essayer chaque jour un nouveau pain, penser à la tartine de jambon, de fromage blanc salé, à la banane, les pâtes de la veille réchauffées avec du parmesan ou la semoule aux noisettes et à la crème fraîche… Il y a une vie après le «pain-beurré-confiture».

• Surtout ne pas se forcer : vous n’aimez pas le lait et pré-férez le concombre au sel  ? Pourquoi pas  ? L’important est de privilégier les sucres lents (le pain, les pâtes, les céréales), de ne pas abuser de sucres rapides (pain blanc,

Dans le panier d’Annie

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