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Formation continue en Algérie

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ACCENT SURLES DISPOSITIFSDE LA FORMATION CONTINUEEN ALGÉRIE

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LA FONDATION EUROPÉENNE POUR LA FORMATIONEST LE CENTRE D’EXPERTISE DE L’UNIONEUROPÉENNE CHARGÉ DE LA RÉFORME DEL’ENSEIGNEMENT ET DE LA FORMATIONPROFESSIONNELS DANS LES PAYS TIERS DANSLE CADRE DES PROGRAMMES DE RELATIONSEXTÉRIEURES DE L’UNION EUROPÉENNE

NOUS CONTACTER

Des informations complémentaires sur nosactivités, appels d'offres et vacances d'emploipeuvent être obtenues sur notre site web:www.etf.eu.int.

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Unité «Communication extérieure»Fondation européenne pour la formationVilla GualinoViale Settimio Severo, 65I-10133 TurinT +39 011 630 2222F +39 011 630 2200E [email protected]

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LES DISPOSITIFSDE LA FORMATION CONTINUEEN ALGÉRIE

ETF, 2003

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De nombreuses informations sur l'Unioneuropéenne sont disponibles sur Internet via leserveur Europa (http://europa.eu.int)

Reproduction autorisée, moyennant mention de la source.

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TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION 7

Objectifs 7

Méthodologie 7

1. CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET SOCIAL 9

1.1 Situation économique 9

1.2 Marché du travail 9

2. SYSTÈME DE DÉVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES 11

2.1 Conception globale du système éducatif 11

2.2 Système de la formation professionnelle 12

3. SYSTÈME DE LA FORMATION CONTINUE 13

3.1 Champ d’application et cadre juridique de la formation continue 13

3.2 Structures chargées de la formation continue 14

3.3 Marché de la formation continue 15

4. ÉLÉMENTS CLÉS DE L’ANALYSE 19

4.1 Vision et missions des acteurs clés 19

4.2 Information 21

4.3 Classification des métiers et standards de qualification 22

4.4 Certification et sanction de la formation continue 23

4.5 Ingénierie de formation et contrôle qualité 23

4.6 Lieux et niveaux de prise de décisions 24

4.7 Support institutionnel 25

5. CONCLUSIONS 27

ANNEXES 29

Annexe 1 : Programme des rencontres 29

Annexe 2 : Documentation et textes consultés 31

LISTE DES ORGANISMES/ACRONYMES 33

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INTRODUCTION

Le présent rapport fait partie d’une série derapports préparés par la Fondationeuropéenne pour la formation au cours dutroisième trimestre de l’année 2002 sur lasituation des systèmes de formationcontinue dans les trois pays du Maghreb(Tunisie, Algérie et Maroc).

OBJECTIFS

Ces rapports ont été préparés en vue dusymposium régional sur la formationcontinue qui s’est tenu à Tunis les7 et 8 février 2003.

MÉTHODOLOGIE

Deux experts ont été mobilisés pour laréalisation de cette mission, qui a

commencé par une analyse desdocuments disponibles concernant lessystèmes de formation continue dans lestrois pays concernés.

La seconde phase a comporté de courtesmissions (six jours chacune) dans les troispays, jalonnées par des rencontres avecles principaux acteurs impliqués dans lepilotage, la gestion, la mise en œuvre etl’évaluation de la formation continue dansles pays en question.

Les rapports seront transmis pour avis etcommentaires aux autorités nationales.

Un rapport de synthèse permettant de faireune compilation des principalesconclusions des trois rapports nationaux aété présenté durant la séance plénière dusymposium de Tunis.

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1. CONTEXTE ÉCONOMIQUEET SOCIAL

1.1 SITUATION ÉCONOMIQUE

Comparée à la situation au début desannées 1990, la situationmacro-économique de l’Algérie s’estsensiblement améliorée, faisant suite auprogramme d’ajustement structurel et àl’évolution favorable du prix deshydrocarbures.

Toutefois, malgré les évolutions positivesliées à la réduction de l’inflation de 28,6%en 1995 à 0,3% en 2000 et à la croissancede l’excédent commercial de 4,1 milliardsde USD en 1996 à 12,3 milliards en 2000,la croissance économique reste modesteavec une moyenne annuelle de 3,3% de1995 à 2000.

Cette performance contrastée del’économie algérienne révèle desfaiblesses structurelles liées à laprédominance du secteur deshydrocarbures qui représente 30% du PIB,la faible compétitivité de l’industrie horshydrocarbures avec un taux de croissancenégatif (–0,9% par an de 1995 à 2000), laprééminence du secteur public dans

l’économie avec 50% du PIB et 75% de laproduction industrielle.

1.2 MARCHÉ DU TRAVAIL

Le taux officiel du chômage était de 30%en 2000 ; il s’explique essentiellement parl’accroissement de la population active de4% par an. Le problème du chômage estparticulièrement grave chez les jeunesavec un taux d’environ 54% pour le grouped’âge des 15 à 24 ans. On relève que 83%des chômeurs ont moins de 30 ans et que68% sont des primo-demandeurs d’emploiet ont été rejetés par le système scolaire etconsidérés comme sous-qualifiés pour lavie active.

Par ailleurs, le secteur informel est enprogression et sa contribution à l’emploidans le secteur privé est estimée à 50% aumoins.

Le taux d’analphabétisme estactuellement estimé à 37%. Ce taux estinférieur à la moyenne de la région,toutefois, de sérieuses insuffisances

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persistent en termes de disparités entremilieux rural et urbain et selon lesrégions et les sexes, de rendement dusystème éducatif (seuls 34% des élèvesentrant en première année terminentl’école fondamentale) et d’abandon

(1 million d’enfants de 6 à 15 ans sont endehors du système scolaire). Lamauvaise qualité de l’enseignement serépercute sur la qualité de la formationprofessionnelle et en aval sur le marchéde l’emploi.

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2. SYSTÈME DEDÉVELOPPEMENT DESRESSOURCES HUMAINES

2.1 CONCEPTION GLOBALEDU SYSTÈME ÉDUCATIF

Actuellement, le système éducatif algérienest composé de quatre grandssous-systèmes placés sous la tutelleadministrative et pédagogique de troisdépartements ministériels distincts.

Il comprend :

� Un enseignement fondamentalobligatoire pour tous les enfants âgésde 6 à 16 ans révolus. Cetenseignement, composé de trois paliersde trois ans chacun, dure neuf ans. Ilest sanctionné par le brevetd’enseignement fondamental (BEF).

� Un enseignement secondaire de troisans qui accueille environ 50% dessortants de l’enseignement fondamental.Cet enseignement est organisé en troistroncs communs en première année etdébouche sur trois types d’enseignementà partir de la deuxième année : général,technologique et technique. Chaque typed’enseignement comprend plusieursfilières. L’enseignement secondairegénéral et l’enseignement secondaire

technologique sont sanctionnés par lebaccalauréat de l’enseignementsecondaire. L’enseignement secondairetechnique est sanctionné, quant à lui, parle baccalauréat de technicien.

� Un enseignement supérieur qui dispenseune gamme variée de formationsgraduées et post-graduées dans desuniversités organisées en facultés etdans des écoles supérieures et instituts.

� Une formation professionnelle qui assureune vaste gamme de formationsqualifiantes à une clientèle puiséeessentiellement, sur concours, parmi lesexclus du système éducatif. Par ailleurs,le ministère de la Formation et del’Enseignement professionnels (MFEP), aentamé la mise en place d’un parcoursd’enseignement professionnel sanctionnépar le baccalauréat professionnel qui«aura vocation d’être un diplôme national,suffisamment qualifiant pour projeter sontitulaire dans la vie active et suffisammentacadémique pour permettre à sondétenteur d’accéder, sous certainesconditions, à certaines formationssupérieures dans certains établissementsd’enseignement et de formationsupérieurs».

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LES DISPOSITIFS DE LA FORMATION CONTINUE EN ALGÉRIE

2.2 SYSTÈME DE LAFORMATIONPROFESSIONNELLE

La formation professionnelle est structuréeen cinq niveaux de qualification.

� Niveau 1 : ouvrier spécialisé. Laformation est sanctionnée par le certificatde formation professionnelle spécialisée(CFPS).

� Niveau 2 : ouvrier et agent qualifié. Laformation est sanctionnée par le certificatd’aptitude professionnelle (CAP).

� Niveau 3 : ouvrier et agent hautementqualifié. La formation est sanctionnéepar un certificat de maîtriseprofessionnelle (CMP).

� Niveau 4 : agent de maîtrise ettechnicien. La formation est sanctionnéepar un brevet de technicien (BT).

� Niveau 5 : technicien supérieur. Laformation est sanctionnée par undiplôme de technicien supérieur (TS).

Le secteur public est composé desétablissements de formation sous la tutelledu ministère de la Formation professionnelleet d’un certain nombre d’établissementssectoriels dépendant directement desdépartements formation des autres ministèresformateurs (tourisme, agriculture, etc.).

Le MFEP dispose d’un réseaud’établissements de formation dense,constitué principalement de :

� Centres de formation professionnelle etd’apprentissage (462 CFPA) àcaractère polyvalent et local. De petitesunités de formation (199 annexes) sontrattachées aux CFPA et permettent derépondre à une demande sociale deplus en plus importante. Les CFPA sontchargés de la formation initiale desniveaux I à IV en résidentiel ou parapprentissage.

� Instituts nationaux spécialisés deformation professionnelle (54 INSFP) àvocation sectorielle et nationale. Depetites unités de formation (29 annexes)sont rattachées aux INSFP. Ils proposentdes filières de formation dans unebranche d’activité économique (bâtiment,

mécanique, habillement, artsgraphiques) pour les niveaux IV et V.Les formations organisées par les INSFPsont généralement en résidentiel avec,selon les opportunités, des stages de finde formation en entreprise.

La répartition des effectifs par mode deformation se présente comme suit (Annuairestatistique 2001, MFEP, Direction dudéveloppement et de la planification) :

� Formation résidentielle :187 413 stagiaires avec une forteconcentration dans les filièreshabillement et confection (17,28%),techniques administratives et de gestion(17,23%), informatique (16,16%) etélectricité et électronique (9,85%). Cetteforte concentration des effectifs dansles filières précitées est couplée à unpoids important des formations dans lesniveaux de qualification les plus bas(I à III), 123 201 stagiaires soit 65,73%de l’effectif total.

� Formation par apprentissage :119 144 stagiaires avec une forteconcentration dans les filièressuivantes : informatique (22,15%),techniques administratives et de gestion(12,72%), artisanat et services (11,19%)et mécanique (10,08%). Cela est coupléà un poids important des formationsdans le niveau de qualification (II),92 503 apprentis soit 81,76% del’effectif total.

� Formation en cours du soir :16 610 stagiaires avec une forteconcentration dans la filièreinformatique (76,60%).

� Formation à distance : 10 334 stagiairesconcentrés particulièrement dans lesrégions d’Annaba, d’Alger, d’Oran et deSetif.

Le secteur privé a connu une croissancerapide durant la dernière décennie. Il assureessentiellement des formations tertiaires, enparticulier en gestion, secrétariat etinformatique, ciblées sur des emplois dansle secteur structuré et les zones urbaines.Le nombre d’établissements privés s’élève à643, souvent de petite taille, et accueillentun effectif estimé à 23 361 stagiaires.

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3. SYSTÈME DE LAFORMATION CONTINUE

3.1 CHAMP D’APPLICATION ETCADRE JURIDIQUE DE LAFORMATION CONTINUE

Le cadre juridique de la formation continuecomporte plusieurs textes couvrant despériodes et des contextes différents. Eneffet, la lecture des textes datant desannées 1970 et 1980 permet decomprendre l’importance accordée à laformation, initiale et continue, en entrepriseet d’apprécier l’effort consenti par lesentreprises publiques pour ledéveloppement des ressources humaines.

Les nouveaux textes reflètent la volontépolitique de redynamiser la formationprofessionnelle en entreprise. Lesprincipaux textes sont :

� loi no 90-11 relative aux relations detravail. Selon l’article 7, les travailleursont l’obligation de «participer auxactions de formation, deperfectionnement et de recyclage quel’employeur engage dans le cadre del’amélioration du fonctionnement ou del’efficacité de l’organisme employeur» ;

� décret no 82-298 relatif à l’organisationet au financement de la formationprofessionnelle en entreprise ;

� décret exécutif no 98-363 du15 novembre 1998 modifiant etcomplétant le décret exécutifno 98-114 du 18 avril 1998 fixant lesmodalités de fonctionnement du compted’affectation spéciale no 302-090intitulé «Fonds de promotion de laformation professionnelle continue» ;

� décret no 98-355 portant création,organisation et fonctionnement duFonds national de développement del’apprentissage et de la formationcontinue (FNAC).

Actuellement, un avant-projet de décretexécutif relatif à la formation continue est àl’examen. Les dispositions du décret visentà pallier l’inconsistance des textesréglementaires en matière de formationcontinue et constituent l’ancrage juridiquenécessaire à la bonne gestion et à laredistribution des ressources financièresgénérées par la taxe de la formationcontinue.

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LES DISPOSITIFS DE LA FORMATION CONTINUE EN ALGÉRIE

Le projet de décret confirme l’obligationfaite aux entreprises de participer à l’effortde formation de leurs travailleurs. Il définitl’organisation de la formation continue àtravers des actions planifiées dans le cadred’un programme pluriannuel de formation.Ces actions concernent leperfectionnement, l’adaptation et lareconversion et également la préparationet l’insertion des citoyens en quêted’emploi. Enfin, le décret instaure le congéindividuel de formation, en tant que droit dutravailleur salarié.

D’après l’article 3 du projet de décret, laformation continue vise à accroître lacompétitivité des entreprises et contribue àleur modernisation.

Elle vise également à accompagner lesrestructurations industrielles, à lutter contrele chômage, le sous-emploi et l’emploiprécaire, de même qu’elle participe à lalutte contre les inégalités et l’exclusionsociale. La formation continue a pour butd’améliorer les compétences individuelleset collectives des travailleurs en vue deleur épanouissement personnel et del’adaptation de leurs qualifications auxbesoins des entreprises.

3.2 STRUCTURES CHARGÉESDE LA FORMATION CONTINUE

3.2.1 FONDS NATIONAL DEDÉVELOPPEMENT DEL’APPRENTISSAGE ET DE LAFORMATION CONTINUE(FNAC)

Le Fonds est administré par un conseild’orientation composé de représentantsdes ministères de la Formationprofessionnelle, des Finances, del’Intérieur et des Collectivités locales, del’Industrie, de l’Énergie, du Tourisme et del’Artisanat, de la Chambre nationale decommerce et de l’industrie, de la Chambrenationale des métiers de l’artisanat, de laChambre nationale de l’agriculture, del’Organisation syndicale des travailleurs,des entreprises publiques, du patronat

privé, des établissements chargés del’ingénierie pédagogique de la formationprofessionnelle, des établissements agréésde formation professionnelle.

Le FNAC a pour missions :

� de gérer les ressources financièresmises à sa disposition ;

� d’étudier et de traiter des projets deprogrammes de formation proposés aufinancement par le fonds ;

� de définir les modalités et conditions demise en œuvre des programmes deformation retenus ;

� de financer des actions d’information etd’orientation concourant audéveloppement de la formationprofessionnelle continue et del’apprentissage ;

� de financer, en partenariat avec lesfonds sectoriels de soutien existants,des actions de formation parapprentissage et/ou de formationcontinue ;

� d’entreprendre toute enquête surl’évaluation des programmes deformation mis en œuvre ;

� d’engager toute action visant à lapromotion et à la valorisation del’apprentissage et de la formationcontinue.

3.2.2 INSTITUT NATIONAL DEDÉVELOPPEMENT ET DEPROMOTION DE LAFORMATION CONTINUE(INDEFOC)

L’INDEFOC est un établissement public àcaractère industriel et commercial. Il offredes prestations d’assistance/conseil auxentreprises dans les domaines dudéveloppement et de la gestion desressources humaines.

Il assure des actions de formation continue«à la carte» sur différents thèmes pour desbesoins de perfectionnement, d’adaptationet de mise à niveau des ressourceshumaines, visant à assister les entreprisesà se doter de nouveaux systèmes degestion moderne.

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Les missions de l’INDEFOC sont :

� effectuer toute étude et recherche liéesà l’amélioration des contenus, desméthodes et des moyens pédagogiquesdes formations dispensées enentreprise ;

� élaborer et adapter le contenu de laformation ;

� assurer le perfectionnement et lerecyclage des formateurs d’entreprise,des maîtres d’apprentissage et desformateurs chargés de la formationcomplémentaire des apprentis ;

� élaborer les méthodes d’évaluation dela formation afin d’en permettre lavalidation et la sanction ;

� élaborer les plans d’équipement desstructures de formation ;

� recueillir et analyser les documents etles informations liés à sa mission, etdiffuser et promouvoir les échanges.

3.2.3 CENTRE D’ÉTUDE ET DERECHERCHE SUR LESPROFESSIONS ET LESQUALIFICATIONS (CERPEQ)

Le CERPEQ développe des activitésd’étude et de recherche centrées sur larelation complexe entre la formation et lesbesoins des entreprises en compétenceset en qualifications, et en particulier sur :

� l’évolution des métiers et desqualifications ;

� l’organisation du travail et la gestion desressources humaines ;

� l’étude et le suivi des politiques deformation/emploi ;

� l’insertion et les cheminementsprofessionnels des jeunes diplôméssortis des établissements de formation.

Dans le cadre de ses missions, leCERPEQ a réalisé en 2001/02 des étudesconcernant le système de formationcontinue. Il s’agit notamment de l’étudeconcernant la formation continue dans lemarché informel (en cours de validation).

3.2.4 CENTRE NATIONALD’ENSEIGNEMENTPROFESSIONNEL À DISTANCE(CNEPD)

Le CNEPD est un organisme public sous latutelle du ministère de la Formationprofessionnelle.

Les missions du CNEPD dans le domainede la formation continue sont :

� d’assurer des actions de recyclage etde perfectionnement au profit destravailleurs en vue de leur permettred’accéder à un niveau supérieur dequalification, à une reconversion et à unperfectionnement ;

� d’assister les organismes publics et lesentreprises conformément à laréglementation en vigueur dans le cadredes actions de perfectionnement et derecyclage.

3.2.5 PARTENAIRES SOCIAUX

Les principales organisations patronales etsyndicales sont :

� la Confédération générale desopérateurs économiques algériens(CGOEA) ;

� l’Union générale des travailleursalgériens (UGTA).

Ces deux organisations participent auxinstances de négotiation tripartites, crééespar le gouvernement, appelées à débattresur différentes questions portant sur laformation professionnelle initiale etcontinue.

3.3 MARCHÉ DE LAFORMATION CONTINUE

3.3.1 TYPES DEPRESTATAIRES

L’offre de formation continue est assuréepar divers organismes publics et privés.Ces organismes peuvent exercer leursactivités de façon exclusive dans le

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3. SYSTÈME DE LA FORMATION CONTINUE

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domaine de la formation continue (Institutnational du travail, INDEFOC, autres) ouen complément d’une offre de formationinitiale exercée dans un ou plusieurssecteurs de formation professionnelle(ESG, ISGP, autres).

Les établissements publics de formationprofessionnelle, placés sous la tutelle duMFEP, développent diverses formes deformation continue : la formationconventionnée avec les entreprises etinstitutions publiques et la formation encours du soir.

3.3.2 FORMATEURS

Le personnel exerçant une activité deformateur relève de statuts divers :fonctionnaires, salariés sous contrat àdurée indéterminée ou déterminée,formateurs vacataires.

Les différents organismes de formationrencontrés déclarent avoir recours à desintervenants externes (vacataires) pourassurer les actions de formation continue.Chaque organisme dispose d’un réseau deformateurs mis à contribution selon lanature et le domaine de l’action envisagée.

La législation en vigueur ne prévoyant pasde définition légale du formateur enformation continue, quiconque peut seprésenter en tant que formateur sansdisposer d’une qualification ou d’uneformation pédagogique confirmée. Enfin,d’une manière générale, il n’existe pasd’information fiable sur le nombre et lesqualifications de ces formateurs.

3.3.3 INGÉNIERIE DEFORMATION

L’ingénierie de la formation continue miseen œuvre est assimilée à celle de laformation initiale : l’organisation des cyclesde formation se déroule selon les mêmesprincipes que celle de la formation initiale(approches pédagogique, contenu etorganisation de la formation).

L’absence d’une capacité d’identificationdes besoins et leur traduction enprogrammes de formation continue estfortement liée à la logique d’offre quiprévaut tant au niveau de la formationinitiale qu’à celui de la formation continue.

Enfin, l’absence d’outils opérationnelsspécifiques à la formation continue(validation des acquis, bilan decompétences, modularisation) contribue àréduire les pratiques actuelles à unereproduction de dispositifs de formationinitiale eux-mêmes limités en matièred’ingénierie de formation.

3.3.4 FINANCEMENT DE LAFORMATION CONTINUE

Il faut tout d’abord souligner laquasi-absence d’indicateursphysico-financiers, concernant la formationcontinue, dans les publications du MFEP.

La description et les informations fourniesci-dessous sont donc basées sur lesdiscussions et les présentations faites parles personnes rencontrées durant lamission effectuée à Alger.

Les principales sources de financement dela formation continue proviennent de l’Étatà travers les budgets des ministères etinstitutions publiques, des entreprisespubliques et privées et des individus.

a) Les entreprises

A partir de l’année fiscale 2001, lesentreprises assujetties paient une taxe deformation professionnelle (TFP)équivalente à 0,5 % de la masse salariale.

Les entreprises assujetties sont toutes lesentreprises occupant habituellement unnombre de travailleurs permanents égal ousupérieur à 20 et ce, quels que soient sonstatut juridique et son secteur d’activité1.

Le produit de la taxe est imputé au compted’affectation spéciale intitulé «Fonds depromotion de la formation professionnellecontinue ».

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LES DISPOSITIFS DE LA FORMATION CONTINUE EN ALGÉRIE

1 D’après le décret no 82-298 du 4 septembre 1982, confirmé par le décret exécutif no 98-149 du 31 mai 1998.

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3. SYSTÈME DE LA FORMATION CONTINUE

Ce compte est géré par le FNAC, pour lecompte du MFEP.

Pour l’année 2001, le montant total desrecettes de la TFP est de 100 MDA(environ 135 000 euros)2.

b) L’État

L’État prend en charge les dépenses deformation continue de ses agents. Ilfinance également des programmesd’insertion et de réinsertion desdemandeurs d’emploi.

La Caisse nationale d’assurance chômage(CNAC) finance des actions de formation

au profit de ses allocataires à titre d’aideau retour à l’emploi. Cette formation-reconversion vient compléter les autresmesures d’aide à la réinsertion : lescentres de recherche d’emploi (CRE) et lescentres d’aide au travail indépendant(CATI).

c) Les individus

La part des individus dans le financementde la formation continue est peu connue.Elle est essentiellement concentrée sur lesfrais d’inscription à des cours du soir, desformations à distance et des formationsoffertes par le secteur de formation privé.

2 Information fournie par les cadres du FNAC.

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4. ÉLÉMENTS CLÉS DEL’ANALYSE

La réforme et la création d’institutions pourla formation continue demandent que l’onétudie les éléments clés d’un système deformation professionnelle efficace, àsavoir : mission, collecte d’information etanalyse du marché de l’emploi, normes,financement et législation.

L’analyse du système de la formationcontinue proposée ci-après, à partir desinformations glanées lors des entretiens etpar l’étude des documents, s’articuleautour des facteurs suivants :

� la vision, la définition et la missionallouées à la formation continue commeactivités spécifiques au sein de laformation professionnelle et pour lemarché de l’emploi ;

� l’information sur le marché de l’emploien général et sur la demande deformation et l’analyse des besoins encompétences en particulier ;

� la classification des emplois etl’identification des prioritésprofessionnelles ;

� le développement d’une offre deformation et des certifications,

qualifications et attestationscorrespondantes ;

� le développement institutionnel desprogrammes et le contrôle de la qualitéet l’évaluation appropriée ;

� l’étude des lieux de prise de décisionsaux niveaux national, local etintermédiaire.

4.1 VISION ET MISSIONS DESACTEURS CLÉS

L’action du gouvernement algérien dans ledomaine de la formation professionnelletraduit une forte volonté politique dedévelopper la formation continue,confirmée notamment par le programme demise à niveau financé en collaborationavec l’Union européenne.

La législation régissant la formationcontinue est en cours de préparation, cequi pourrait permettre au MFEP de luidonner une dimension prospective ens’inspirant des nouvelles tendancesinternationales et des meilleures pratiquesdans le domaine.

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LES DISPOSITIFS DE LA FORMATION CONTINUE EN ALGÉRIE

Dans ce sens, le projet de décret décritplus haut offre une définition large duchamp de la formation continue qui couvreles dimensions relatives à la formation encours d’emploi, les programmes deréinsertion et d’adaptation professionnelle,et ce dans un cadre légal et institutionnelassez développé.

Mais les institutions s’occupant d’aspectsspécifiques de la formation, par exemple leFNAC et l’INDEFOC, ont une vision moinsclaire de leur rôle et missions dans leprocessus de développement de laformation continue, du fait de pressionscontradictoires exercées sur elles et d’unstatut incertain dans un contexte cultureloù la législation et les règlements jouent unrôle important.

Des institutions comme l’Agence nationalede soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ)et la Caisse nationale d’assurancechômage (CNAC), qui ont des programmestrès spécifiques en sus de leur missionprincipale (emploi des jeunes, mesurescontre le chômage, appui aux initiativesdes entreprises), s’appuient sur desinstances politiquement fortes et desbudgets conséquents.

Dans le cas du FNAC, les mécanismes decollecte et d’allocation des taxes deformation (apprentissage et formationcontinue) ne sont pas encore tout à fait enplace. Le retard accusé au niveau dudémarrage du FNAC résulte, à notre avis,de la mise en œuvre progressive de la loiet du manque d’information et decommunication envers les entreprises ence qui concerne les objectifs et le mode definancement et de fonctionnement duFonds. Ainsi, la confiance dans son rôlen’est pas encore acquise.

Pour les entreprises, le contexte detransition au niveau national expliquel’incertitude en ce qui concerne la stratégieà suivre. Les grandes entreprises tellesque SONATRACH et SNVI ont desdépartements de ressources humaines quioffrent des formations sophistiquées et despolitiques de plan de carrière et decertification/attestation.

Les petites et moyennes entreprises telleque BELUX (groupe spécialisé en

éclairage comptant 200 employés) n’ontpas une visibilité suffisante sur la demandedu marché pour prévoir une formation auxnouveaux métiers (réalisation d’éclairagedans le cas de BELUX).

L’UGTA et la CGOEA, mentionnésci-dessus (section 3.2.5), jouent un rôledans les instances à composition tripartite,mais l’incertitude concernant la nature et lechamp de leur intervention (consultationplutôt que négociation, négociation plutôtque coopération, prise en charge denouvelles structures, entreprises publiquesdevenant des entreprises publiques/privées) entraîne un glissement de valeursqui est difficile à communiquer auxadhérents.

Les institutions s’occupant de programmesconcrets ont quant à elles une idée plusprécise de leur mission. Au niveaunational, le CERPEQ a une vue plus clairede sa mission et de ses programmes, maisil manque encore de moyens. Il pourraitêtre un acteur important dans les liensentre l’offre et la demande, mais seulements’il dispose des ressources nécessaires.

Le CNEPD joue un rôle concret dans lescours par correspondance et en alternanceet a un rôle potentiel dans le développementde la formation continue selon de nouvellesapproches (formation ouverte et à distance).

Les institutions spécifiques privées,publiques et semi-publiques, qui offrentune combinaison de formation continue etd’études ont des plans de missionsdifférents mais concrets et dans l’ensembleun support sophistiqué de marketing.

L’École supérieure de gestion (privée) aune offre de services pour les entreprisesallant du «consulting» à la prestation deformation continue avec des liens entre lesdifférents services.

L’Institut national du travail (sous la tutelledu ministère du Travail mais bénéficiantd’une autonomie financière) offre de larecherche, un mélange de consultations etde formation et joue un rôle de modérateurde politiques entre et parmi les différentesagences officielles.

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4. ÉLÉMENTS CLÉS DE L’ANALYSE

L’Institut national spécialisé de la formationprofessionnelle en gestion (sous tutelle duMFEP) a un rôle et une mission clairs (sonsuccès dépend actuellement de saréputation plutôt que de son approchemarketing).

Les institutions qui offrent une formationcontinue, et notamment une formation quicomprend une spécialité en gestion, n’ontpas de problème d’identité dans uncontexte de marché. Pour l’instant, lemarché de la formation continue est vasteet les offres restreintes, c’est-à-dire quec’est surtout un marché de vendeurs. Mais,pour le client (entreprise ou individu), lacarte des offres, le cadre de régulation etles mécanismes de financement sont loind’être clairs.

4.2 INFORMATION

Actuellement, il n’existe pas de based’information commune, les responsabilitésinstitutionnelles de collecte et d’analyse dedonnées (y compris l’information sur lemarché de l’emploi) se chevauchentsouvent et les approches ne sont pastoujours compatibles.

La coopération entre les ministères etl’harmonisation des techniquesd’information ne sont pas universelles. Enmême temps, le contexte politique desrécentes décennies a rendu la collecte dedonnées au niveau local presqueimpossible. Pour toute activité dedéveloppement local, il faut undéveloppement à long terme. Les acteursde tous les secteurs connaissent desproblèmes d’information et d’évaluation.

La collecte et l’harmonisation desinformations au niveau nationals’appuieraient sur la fonctiond’observatoire (en cours de création) etnotamment sur le rôle du CERPEQ (sousla responsabilité du MFEP) qui a aussipour mission l’étude de la formationcontinue au niveau des entreprises ;l’établissement d’une classification(nomenclature) des professions ;l’évaluation du développement de l’emploiet des nouvelles professions. Le CERPEQcollabore déjà avec les principalesinstitutions s’occupant de l’information sur

le marché de l’emploi et de l’analyse desbesoins en compétences, mais leurs basesde données sont incomplètes et ne sontpas coordonnées.

Le FNAC a plusieurs missions dontl’information, la recherche, l’évaluation,l’établissement des critères et l’octroi desfonds provenant de la taxe d’apprentissageet de la formation continue. Cette dernièreest sa tâche essentielle, mais elle dépenddes bases de données et des mécanismesdisponibles pour la collecte des taxes auniveau de la wilaya.

L’ANSEJ et le CNAC s’occupent de laformation des jeunes chômeurs et del’entreprise d’une part et de la réinsertiondans l’emploi et de l’aide aux entreprisesen difficulté d’autre part. Les deuxorganisations ont des philosophies claires,des programmes solides et des critèrestransparents et réussissent dans le cadrede leur cahier des charges. Mais toutesdeux fonctionnent dans un marchémanquant d’information et sont obligées,vu la pression sociale, d’opérer à courtterme.

Les organismes nationaux et locaux deformation continue (associée ou non auxétudes de besoins) sont conscients de lanécessité d’aider les clients (entreprises,organisations publiques ou personnes) àanalyser les besoins en compétences desindividus et organisations. Ils dépendentdes conditions du marché local et leursapproches de l’information et du marketingoscillent entre : «nous dépendons de notrebonne réputation», «nos clients viennentgrâce au bouche-à-oreille et à nos servicesde conseil» (secteur public) ; et unmarketing agressif, «une grande partie denotre budget va au départementmarketing» (secteur privé).

Ainsi, au niveau local, les organismessentent qu’ils sont dans un marchéporteur ; ils ne sont pas encore obligésd’être en compétition pour attirer unnombre limité de clients. Mais parmi leursproduits et services figurent des méthodesde collecte et d’analyse de données.

Du côté de la demande, les grandesentreprises ont des besoins d’informationdifférents. Elles opèrent dans des marchés

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LES DISPOSITIFS DE LA FORMATION CONTINUE EN ALGÉRIE

compétitifs internationaux avec descontraintes nationales. Leurs besoins enformation dépendent essentiellement destechnologies en mutation et des nouveauxdéveloppements professionnels. En ce quiconcerne l’information, elles auraientbesoin du soutien appuyé d’un CERPEQou d’un Institut national du travail (INT)amélioré ou de leur équivalent, de conseilsinternationaux ou d’auto-assistance.

Les PME, en revanche, ont besoin d’uneaide spécialisée, en vue de développer denouveaux profils professionnels. Parailleurs, il y a aussi un besoin de mise àjour des règles et procédures definancement de la formation continue.

Les grandes entreprises rencontréesn’étaient pas informées des démarches deprise en charge de la formation continue etde la nécessité de déclarer à cette fin lesformations réalisées.

Les associations et les fédérations(CGOEA, UGTA, Chambre nationale dutravail (CNAM)) manquent peut-êtred’information. La CNAM est trèspréoccupée par le manque d’informationsur le financement (sous la responsabilitédu FNAC).

L’UGTA doit revoir progressivement sesresponsabilités et ses approches pourpasser d’un syndicat des employés desentreprises publiques à un syndicat desemployeurs d’une économie mixte et d’uneposition de coopération à une position denégociation. La CGEO doit perfectionnerson rôle dans les instances tripartites etdévelopper ses compétences de «lobby».

C’est une situation de changement et deréforme. Les institutions et les capacitésévoluent. En ce qui concerne les besoinsd’information, la question est de savoirquels sont les besoins pertinents au niveaunational et au niveau local.

Nous avons vu que les institutions les plusconfiantes sont les institutions de formationqui ont des clients locaux. L’information surle marché du travail concernant les besoinsen formation est essentiellement locale,mais les fonctions clés (classification,nouveaux développements desprofessions, certification) sont pilotées au

niveau national. De même, le marché desentreprises est en même tempsinternational (qualité et compétitivité) etlocal. L’analyse des besoins encompétences est locale pour l’entreprisecar l’avenir de l’emploi repose notammentsur les PME.

Le dilemme pour l’Algérie est de savoirpour combien de temps elle doit conserverun système traditionnellement centralisé età quel rythme elle doit évoluer vers desinfrastructures et une flexibilité locales.

Enfin, il est essentiel de mettre en place unsystème d’information concernant lespratiques des entreprises et des individusen matière de formation professionnelle etparticulièrement de formation continue. Cesystème permettra une lecture cohérenteet stable de l’effort national en matière deformation continue. Le compte économiquede la formation professionnelle peut jouerce rôle. Il consiste à regrouper et àanalyser, de manière exhaustive etcohérente, l’ensemble des actions et desflux financiers relatifs au secteur de laformation professionnelle.

4.3 CLASSIFICATION DESMÉTIERS ET STANDARDS DEQUALIFICATION

Les principaux éléments de la mission duCERPEQ sont : élaborer et maintenir à jourune nomenclature des emplois/métiers ;prévoir et suivre l’évolution desemplois/métiers. Le CERPEQ travailleavec les autres institutions nationales tellesque l’ANEM, la CNAC, l’ANSEJ,l’INDEFOC, le CNEPD et les principalesagences de statistiques. Il est prévu decréer un observatoire fondé sur un réseaud’institutions nationales et locales.

La classification des secteursprofessionnels (encore émergente)constitue une première étape dans ladéfinition des compétences nécessairespar secteur.

L’établissement des compétences et lacapacité de les évaluer à l’intérieur ou àl’extérieur du lieu de travail en sont encoreà un stade pilote. L’identification desprofessions et des technologies

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4. ÉLÉMENTS CLÉS DE L’ANALYSE

émergentes nécessite aussi toute uneméthodologie.

Le cas de BELUX/SCOA Éclairage pourl’Algérie, offre une étude de cas de lademande. Il existe un besoin despécialisation (et de certificationsassociées) en matière de réalisation del’éclairage public qui n’existe pas encoredans le système algérien descertifications/qualifications. Lescompétences propres à cette spécialisationrequièrent une définition, certification,légitimation et la formation y afférenteexige une identification. L’information sur lenombre de demandes pour cette spécialitéet sur leur origine géographique nécessiteune recherche. Parcourir le chemin qui vade la demande à l’offre par la formationcontinue (niveaux de qualification/catégories d’accès pour les stagiairespotentiels, etc.) pourrait fournir unindicateur utile de la maturité du cadreinstitutionnel et des besoins financiers.

La formation continue peut ainsi accroîtrele potentiel d’exploration des nouvellescompétences et donner lieu à la créationde nouvelles filières de formation initiale.

Il semble clair qu’il faut renforcer le rôled’observatoire du CERPEQ pour qu’il jouele rôle de catalyseur du système.

4.4 CERTIFICATION ETSANCTION DE LA FORMATIONCONTINUE

La philosophie de la demande et de l’offreen ce qui concerne la formation continueest largement basée sur les besoins desentreprises et donc sur les besoins encompétences à court terme. Les grandesentreprises rencontrées (voir Annexe 1) ontun système de plan de carrière qui estpartiellement basé sur l’acquisition dequalifications et qui, au niveau des cadres,devient virtuellement une condition pourexercer. La SONATRACH recruteuniquement des diplômés au niveau cadrequi suivent ensuite une formationd’adaptation avant d’obtenir un poste. Lesgrandes entreprises ne sont pas satisfaitespar le produit de la formation initiale etutilisent la formation continue, y compris

pour les compétences clés, commeprocessus de mise à niveau.

Les entreprises (et notamment les PME)s’intéressent plus à une meilleureproduction qu’à la mise à niveau desqualifications qui risque de conduire à desdemandes de promotion ou à des départsd’employés. Des compétences modulairesbasées sur des crédits pourraient offrir uneapproche flexible de la formation continuequi contenteraient les personnes et lesentreprises. Mais la route est longue et lesconséquences organisationnelles etfinancières sont complexes.

4.5 INGÉNIERIE DEFORMATION ET CONTRÔLEQUALITÉ

Les centres publics et privés de formationcontinue ont une bonne compréhensiondes marchés locaux. Mais les organismesprivés de formation ont un sens plusdéveloppé du marché et du marketing.

En ce qui concerne le secteur public,l’autonomie et la capacité de marketingsont émergentes. On a beaucoup investidans les institutions centrales (même avecdes antennes locales), telles que le FNAC,la CNAC et l’ANSEJ. La décentralisationdes services et notamment une autonomierelative des institutions publiques deformation en sont à leur début. Les institutsnationaux de formation constituent de bonsexemples, en ce sens qu’ils bénéficientd’une certaine autonomie.

Un centre privé tel que l’ESG est enmesure d’offrir des services de conseil etune formation pour les entreprisessanctionnée par des attestations et/ou descertifications pour les personnes. Uneinstitution comme l’INT offre des servicesde formation spécifique à la carte, mais lavaleur de ses attestations est basée sur saréputation, et les résultats dépendentautant de «l’intuition» que d’une évaluationformelle. Dans la concurrence pour lesparts de marché et la survie, l’INDEFOCtente d’être reconnu. Être «approuvé» enmatière de certification est important.

Un autre problème important est de savoirdans quelle mesure les centres de

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LES DISPOSITIFS DE LA FORMATION CONTINUE EN ALGÉRIE

formation publics ont un avantage parrapport aux centres privés en termesd’histoire, de ressources et de coût.

L’INSFPG (sous tutelle du MFEP), parexemple, jouit d’une réputation (dans lemarché actuel) qui lui permet de se passerde marketing. La demande peut concernerdes qualifications professionnelles initialespour des groupes adultes (tels que lesgendarmes et les employés aux comptoirsde compagnies aériennes), mais l’INSFPGn’a pas le temps (ni le besoin) de procéderà une analyse fine des besoins encompétences.

Dans la plupart des cas, l’évaluation de laformation continue est basée sur lasatisfaction des clients et elle estinformelle, c’est-à-dire qu’elle se fait sansinstruments structurés ni indicateurs deperformance.

L’enseignement à distance (enalternance/par correspondance, voire enligne) du CNEPD (un centre avec huitantennes régionales) offre un accès à laformation aux stagiaires/personnesrésidant dans des régions reculées.

Au niveau national, et dans le cadre de soneffort de rapprochement avec le mondeproductif, le MFEP développe unprogramme de partenariat actif avec lesdifférents secteurs d’activitéséconomiques. Ce partenariat est formalisépar la signature de conventions-cadres,définissant un cadre global decollaboration, dans le domaine de laformation professionnelle, entre leministère et les acteurs économiques etsociaux (34 conventions-cadres signéesdepuis 1991).

Au niveau opérationnel, lesconventions-cadres sont relayées par desconventions spécifiques conclues auniveau local avec différents partenaires(1 024 conventions spécifiques concluesde 1997 à 2001).

Ces conventions portent, notamment, surdes prestations de formation dansdifférents domaines. C’est ainsi que depuis1997, ces actions ont concerné32 086 personnes. Pour l’année 2002,

7 459 personnes devront bénéficier desactions programmées.

4.6 LIEUX ET NIVEAUX DEPRISE DE DÉCISIONS

Le modèle algérien de prise de décisionsest né d’un mélange de centralisation à lafrançaise, d’une histoire post-colonialecomplexe et d’une période de crise interne.Dans la poussée vers une économie demarché, il subsiste des obstacles à laréussite d’une décentralisation vers lesresponsabilités régionales et uneautonomie institutionnelle (centre deformation) afin d’offrir de la flexibilité dansles réponses aux situations de marchélocales.

La future législation et la création denouvelles structures financières etinstitutionnelles font que le gouvernementn’intervient pas directement et délègue desresponsabilités aux institutionsnouvellement créées et adapte celles desorganismes existants. En ce qui concernela formation continue, cela signifie que leMFEP aura un rôle de pilotage, mais queles actions exécutives se déroulerontailleurs.

Pour l’instant, la législation, les règlements,l’organisation et les finances pour ladélégation des actions exécutives ne sontpas encore très clairs dans l’esprit desnouveaux partenaires, car la philosophie etles structures sont en pleine mutation.Comme nous l’avons vu dans la sectionsur les missions des acteurs clés(section 4.1), les institutions telles que leFNAC n’ont pas encore pleinementmaîtrisé les exigences organisationnellesde leur nouveau rôle et les institutionstelles que l’INDEFOC doivent s’adapter àun environnement de concurrence.

La relation entre «décentralisation» et«déconcentration», c’est-à-dire entre uneindépendance relative et la délégation despouvoirs qui peut encore permettre uncontrôle au niveau central, n’est pas clairenon plus.

En ce qui concerne l’implication desassociations, des fédérations

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professionnelles et la participation despartenaires sociaux à des réunionstripartites, il faut de nouveaux concepts etde nouvelles compétences à mesure quela consultation, la négociation et lasensibilisation deviennent la norme et quele «public» devient «privé».

La coordination et la collaboration entre lesministères et les agences (anciennes etnouvelles) posent problème. De par leurmanque de mise en œuvre stratégiquecommune, les différentes institutionsnationales risquent d’avoir despréoccupations qui sont en compétition etleurs satellites (associations, fédérations,centres de formation, etc.) pourraientperdre du temps à suivre des procéduresqui se chevauchent et s’exposer à dessituations conflictuelles.

Il y a trois obstacles à la centralisation : lesdifficultés dans le changement culturel ;l’argument jacobin pour l’égalité(notamment des chances) ; et lapersistance des faiblesses au niveau desinfrastructures locales.

Mais pour être en relation avec leséconomies de marché locales, unprogramme soutenu de renforcement descapacités doit exister au niveau local.

Un exemple de besoin local est notammentla création de bases de données etd’instruments pour la collecte des taxes del’apprentissage et de la formation continue.

L’autonomie relative des organismespublics locaux de formation deviendrarapidement problématique, ce quiimpliquera des changements conséquentsde statuts, de modes de gestion financièreet administrative et de relations(pro-actives et réactives) avec les clientslocaux.

4.7 SUPPORTINSTITUTIONNEL

La mise en œuvre stratégique des objectifsdu système nécessite la réunion d’unensemble de facteurs et notamment : uncadre général d’institutions nationales ; uncadre législatif et de règlement transparent

pour l’utilisateur ; des ressources et desmesures financières égalementtransparentes pour l’utilisateur ; descapacités de gestion et d’administrationefficaces aux différents niveaux dusystème ; une meilleure communication etune sensibilisation des utilisateurs de laformation continue concernant la naturechangeante des marchés et des structures.

Les institutions nationales existent ou sonten voie de création ; elles sont relativementindépendantes du gouvernement, mais ilfaut créer un cadre de collaboration. Demême, un système de coopération entreles différents ministères (formationprofessionnelle, PME, autres) s’avèrenécessaire. Ces cadres de coopérationpeuvent en partie être définis par lalégislation et les règlements qui sontégalement en voie de création. Lescapacités de gestion et d’administrationexistent au sein des institutions centrales(ministère, FNAC, CERPEQ, CNAC,ANSEJ, etc.). Elles semblent aussi existerau niveau des organismes de formationprivés et publics dans la capitale.

Mais le problème de la masse critique sepose. Le ministère, les institutions et lesorganismes de formation ne couvrent qu’unpetit pourcentage du marché potentiel(entreprises et personnes). La participationdes 15-19 ans à la formationprofessionnelle initiale n’étant que de 6%,on peut dire que la constellation actuelle del’offre de formation d’organismes deformation professionnelle initiale oucontinue, ne constitue qu’une activitépilote. Ainsi, les éléments manquants desfacteurs 1 à 6 décrits ci-dessus, deviennentde plus en plus critiques à mesure de la«massification».

Cela est particulièrement vrai des financeset des ressources. En principe, le FNACcollecte 0,5+0,5% de la masse salarialedes entreprises assujetties. Le FNAC offreaussi la possibilité d’un soutien additionnelaux entreprises qui financent la formationau-delà de 1%. Mais, comme expliqué plushaut, les instruments de collecte et dediffusion ne sont pas encore opérationnels,et les règles et les critères de financementde la formation professionnelle continuemanquent encore de lisibilité. La stratégie

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4. ÉLÉMENTS CLÉS DE L’ANALYSE

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de démarrage du FNAC n’est pasdéfinitivement établie.

Il est nécessaire de concevoir et de mettreen place une stratégie de démarragefondée sur la concertation et le respect desrythmes propres à chaque acteur(entreprises, instances de recouvrement,services du FNAC, etc.) pour atteindre lesobjectifs visés.

L’ANSEJ et le CNAC agissent efficacementdans le cadre de leur mission avec deséquipes compétentes, mais ilsreconnaissent ne toucher que la pointe del’iceberg.

Le CERPEQ a une mission essentielle etun personnel compétent, mais il manquede moyens.

Le passage du stade pilote au stade degénéralisation nécessite, dans un premier

temps, que toutes les parties desmécanismes de pilotage et de gestiontravaillent en harmonie relative et que,dans un deuxième temps, une expansionde l’offre et de la demande soit assurée àtravers une extension stratégique deslogistiques nécessaires. Les trois volets duprojet de mise à niveau du système deformation professionnelle en Algériepeuvent aider à répondre à ces demandes.

Alors que derrière le transfert des principesclés figurent la compréhension, laconceptualisation et la gestion destructures très complexes, se pose aussi leproblème de la communication dequelques idées clés simples aux niveauxpolitique et public, se reflètant dans unelégislation simple et transparente.

Un important programme decommunication (et d’intégration denouvelles valeurs) est égalementnécessaire.

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5. CONCLUSIONS

Le problème, en général, pour le systèmede formation continue algérien, n’est pas,principalement, la capacité technique defaire une analyse de marché, ledéveloppement des programmes, lagestion et la formation des formateurs,mais de voir comment les systèmes deformation professionnelle (et en particulierla formation continue) changent pourrépondre à des forces de marché enmutation et quelles sont les forces motricesderrière les processus de changement.

Les analyses du secteur de la formationprofessionnelle ont pour but de développerla qualité, la pertinence et la productivitédes systèmes de la formationprofessionnelle. Elles conduisent à despropositions de politiques et à desélaborations de réformes en vue dechanger les pratiques sur le terrain. Il fautmettre en évidence (empiriquement et enthéorie) une évaluation des forces vives,des catalyseurs du changement, etc. enAlgérie et trouver le bon équilibre entre lesapproches de haut en bas (politiques) et debas en haut (marché).

Le principal défi pour l’Algérie est donc deprocéder à la mise en œuvre stratégique,c’est-à-dire de s’assurer que les processusde pilotage, de gestion et d’évaluation de laformation continue soient exécutés enconcertation avec les différents acteurs.

Le pays doit aussi apporter des réponses àla pauvreté, à la fois rurale et urbaine, etsurtout à l’évolution parallèle du chômageet de la pauvreté. Le développement desressources humaines, en particulierl’éducation et la formation professionnelle,doit être renforcé afin d’accompagner lesréformes structurelles de l’économie etd’améliorer les perspectives d’intégration àla vie active, notamment pour les jeunesgénérations.

Par ailleurs, le problème de larequalification des effectifs de salariéstouchés par les effets de la transitionéconomique restera au centre despolitiques de la formation professionnellecontinue.

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Cette politique doit d’une part faciliter lamodernisation et la privatisation desentreprises et, à moyen terme, leurcompétitivité et d’autre part, dans uncontexte de chômage de masse, combler

rapidement les retards en matière dequalification de la main-d’œuvre en placeet, d’une manière permanente, permettrel’évolution professionnelle des salariés.

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ANNEXES

ANNEXE 1: PROGRAMME DES RENCONTRES

Journée du Organismes Personnes rencontrées

22.06.02

14h30 – 16h30Ministère de la Formationet de l’Enseignementprofessionnels

� Mme CHERGOU Akila, directrice de la formationcontinue et de la coordination intersectorielle

� M. TEBBANI Said, directeur de l’organisation et dusuivi de la formation

� M. BELKACEM Djoudad, chargé d’études et desynthèse (Cabinet)

� M. MESLOUH Osmane, directeur de l’Institut deformation professionnelle de Birkhadem

Lieu de la rencontre : siège de l’INFP – El Biar – Alger

23.06.02

9h00 – 10h30Ministère de la Formationet de l’Enseignementprofessionnels

� M. BERRABAH Yahia, directeur général, FNAC

Lieu de la rencontre : siège du FNAC – Ouled Fayet

11h00 – 12h15 Premier ministère

� M. MEBAREK Abdelghani, directeur général,ANSEJ

Lieu de la rencontre : siège de l’ANSEJ – HassibaBEN BOUALI – Belcourt – Alger

14h30 – 16h00 École privée

� M. BELKESSAM Med Cherif, directeur général,École supérieure de gestion

Lieu de la rencontre : siège de l’ESG – Kouba –Alger

16h30 – 18h00 Ministère du Travail et dela Sécurité sociale

� M. AIT BELKACEM Mahrez, directeur général,CNAC

Lieu de la rencontre : siège de la CNAC – El Biar –Alger

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Journée du Organismes Personnes rencontrées

24.06.02

9h00 – 10h30Ministère de la Formationet de l’Enseignementprofessionnels

� Mme MADANI Faïda, directrice générale, INSFPG

Lieu de la rencontre : siège de l’INSFPG – Pinsmaritimes – Alger

11h00 – 12h30 Ministère du Travail et del’Action sociale

� M. DJAMAL Abdelkader, directeur général, INT

Lieu de la rencontre : siège de l’INT – Draria – Alger

14h00 – 15h00Ministère de la Formationet de l’Enseignementprofessionnels

� M. LAKEHAL Ahmed, directeur général, CNEPD

Lieu de la rencontre : siège du CNEPD – Hydra –Alger

15h30 – 16h30 Entreprise publique

� Mme BENDAHOU, directrice des ressourceshumaines, Société nationale des hydrocarbures

� Mme HAHAD Soraya, responsable formation

Lieu de la rencontre : siège de SONATRACH (nouvelimmeuble en verre), Paradou – Hydra – Alger

25.06.02

9h00 – 12h30Ministère de la Formationet de l’Enseignementprofessionnels

� Mme KHARFI Rabéa, directrice générale,INDEFOC

Lieu de la rencontre : siège de l’INDEFOC –Rouiba – Alger

� Mlle ABELLACHE Djoher, chef de projet, CERPEQ

Lieu de la rencontre : siège du CERPEQ –Rouiba – Alger

14h30 – 16h30 CGOEA

� M. MEGATELI El Mahfoud, directeur chargé desrelations extérieures, CGOEA (membre de l’OIT,représentant l’Algérie)

Lieu de la rencontre : siège de la CGOEA –Staoueli – Alger

26.06.02

09h00 – 10h30 CNAM

� M. SAOULI Rachid, directeur général, CNAM

� M. BENZAROUR Choukri, chef du départementformation

Lieu de la rencontre : siège de la CNAM – Sidi Fredj– Alger

11h00 – 12h30 UGTA

� M. LAHIANI Arezki

� M. LOUATI Tayeb

Lieu de la rencontre : siège de la CNAS – BenAknoun – Alger

14h00 – 16h30 Entreprise publique

� Mme TAQUI, directrice des ressources humaines,Société nationale des véhicules industriels

Lieu de la rencontre : siège de la SNVI – Rouiba –Alger

17h00 – 17h30 Délégation de la CCE Lieu de la rencontre : Délégation de la CCE – Alger

27.06.02

10h00 – 12h00 Entreprise privée

� M. GASSOUL, assistant du président,BELUX (groupe spécialisé en éclairage)

Lieu de la rencontre : Hôtel international d’Alger(ex-Hilton)

14h30 – 16h30Ministère de la Formationet de l’Enseignementprofessionnels

� Débriefing avec M. TATAH Boualem, secrétairegénéral du ministère de la Formation et del’Enseignement professionnel

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LES DISPOSITIFS DE LA FORMATION CONTINUE EN ALGÉRIE

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ANNEXE 2: DOCUMENTATION ET TEXTES CONSULTÉS

Étude de visibilité sur le système de formation-insertion-emploi en Algérie, CERPEQ-GTZ,coopération technique entre la République fédérale d’Allemagne et la Républiquealgérienne démocratique et populaire, 1998.

« Document de stratégie 2002-06 » et « Programme indicatif 2002-04 »,Commission européenne, Algérie.

Aperçu sur l’enseignement professionnel et la formation en Algérie,Rapport pays, Fondation européenne pour la formation, 2000.

Identification d’un projet de mise à niveau de la formation professionnelle en Algérie,Rapport d’identification, Fondation européenne pour la formation, 2001.

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ANNEXES

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LISTE DES

ORGANISMES/ ACRONYMES

ANEFA Association nationale des établissements de formation agréés

ANEM Agence nationale de l’emploi et de la main-d’œuvre

ANSEJ Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes

CCE Commission des Communautés européennes

CERPEQ Centre d’étude et de recherche sur les professions et les qualifications

CFA Centre de formation d’apprentis

CFPA Centre de formation professionnelle et d’apprentissage

CGOEA Confédération générale des opérateurs économiques algériens

CNAC Caisse nationale d’assurance chômage

CNAM Chambre nationale de l’artisanat et des métiers

CNEPD Centre national de l’enseignement professionnel à distance

ESG École supérieure de gestion

FNAC Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue

IFP Institut de formation professionnelle

INDEFOC Institut national de développement et de promotion de la formation continue

INFP Institut national de formation professionnelle

INSFP Institut national spécialisé de formation professionnelle

INSFPG Institut national spécialisé de la formation professionnelle en gestion

INT Institut national du travail

ISGP Institut supérieur de gestion et de planification

MFEP Ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels

ONS Office national des statistiques

UGTA Union générale des travailleurs algériens

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