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Depuis plus de 30 ans,l’université de Franche-Comté contribue à la for-

mation de géologues qui se desti-nent à l’ingénierie géologique etaux métiers de la recherche à tra-vers une filière d’enseignementsupérieur. Plus de 500 géologuesprofessionnels ont été ainsi formésaux disciplines de la géologie del’ingénieur, principalement dansles domaines de la géotechnique,de l’hydrogéologie et des ressour-ces minérales. Cette formation estadossée au système par apprentis-sage au travers du centre de forma-

tion des apprentis de l’enseigne-ment supérieur de Franche-Comté(CFA-sup). Ceci assure un partena-riat étroit entre université et entre-prise, ainsi qu’une excellente inser-tion professionnelle (voir encadré“Une première en France”).

Évolution de la formationL’existence d’un DEA de géologieappliquée et la réalisation de plu-sieurs thèses de troisième cycle enhydrogéologie appliquée, en géo-technique et en géologie minièreont incité durant les années 1970-1980, dans le cadre de la politique

de l’époque visant à développer desfilières professionnelles universi-taires, à la création d’un DESS degéologie appliquée, à Besançon, en1985. Dès 1989, cette formationest complétée par l’ouverture d’unemaîtrise en sciences et techniques(MST) qui se substitue aux tradi-tionnelles licence et maîtrise degéologie, en fournissant une solidebase de recrutement pour le DESS.En 2004 et dans le cadre de laréforme LMD (licence master doc-torat, modèle européen), la MST etle DESS disparaissent au profit dumaster de géologie appliquée quipoursuit depuis lors la tradition del’enseignement pratique en géos-ciences à Besançon.Dès la rentrée 2012-2013, l’offre deformation universitaire évolue versun cursus de master en ingénieriegéologique (voir encadré “Des étu-

Peu répandu, le mastère par apprentissage formedes professionnels de très bon niveau. L’expérience,réussie, à l’université de Franche-Comté.

Mastère en ingénieriegéologique à l’universitéde Franche-ComtéUne formation originale par apprentissage

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Visite des carrières Vicat à Sassenage (Isère)par les étudiants du master en ingénierie géologique à l’université de Franche-Comté

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diants bisontins récompensés par laSim”) qui offre une formationcontinue et cohérente de 5 ans.Cette évolution permet :1. d’intégrer les enseignements de

géologie appliquée, et plus spéci-fiquement la géotechnique, l’hy-drogéologie et les ressourcesminérales, dès la première annéedu cursus ;

2. de renforcer les prérequis ensciences de l’ingénieur ;

3. et de compléter les enseignementsrelatifs à la culture d’entreprise et àl’apprentissage de l’anglais. La for-mation par apprentissage sera tou-jours privilégiée sans toutefois êtreexclusive, afin d’offrir une ouver-ture à l’international plus large etd’orienter les étudiants vers larecherche, en partenariat au sein del’université.

Fort de son passé et de son exper-tise, le cursus de master en ingénie-rie (CMI) de géologie appliquée deBesançon ambitionne de formerune trentaine d’étudiants par an,dans les domaines du génie civil, del’hydrogéologie, de l’environne-ment et des ressources minérales.

Une offre de formation en 3 pôlesLe CMI géologique est un cursusuniversitaire continu sur 5 ansorganisé selon les recommanda-tions du réseau Figure (voirschéma ci-dessous). Il vise à for-

mer des techniciens et équivalentsingénieurs en géologie et à prépa-rer aux doctorats d’université.Les trois premières années sontconsacrées à l’enseignement desunités fondamentales en géologie(minéralogie, pétrologie endogèneet exogène, cartographie et géolo-gie structurale, géochimie et géo-physique) et aux sciences de l’ingé-nieur (mathématiques et physiqueappliquées). Toutefois, des unitésspécifiques de géologie appliquée(géotechnique, hydrogéologie, res-sources minérales), de culture d’en-treprise, d’anglais et de scienceshumaines et sociales sont intégrées

Le projet CMI-Figure (Cursus de masteren ingénierie du réseau des formations eningénierie des universités de recherche)fait partie des 37 lauréats de l’appel d’of-fres IDEFI (investissement d’avenir 2010 :initiative d’excellence en formations inno-vantes) lancé par le ministère del’Enseignement supérieur et de la recher-che. Le réseau CMI-Figure est constituéde 12 universités qui couvrent l'ensembledu territoire, dont l'université de Franche-Comté à Besançon.Le projet CMI-Figure vise à développerune nouvelle filière de formation d’ingé-nieur à l’université et selon les modèlesinternationaux “master of engineering”. Lesmasters d’ingénierie seront complémentai-res des écoles d’ingénieurs. Les cursus demaster en ingénierie, quels qu’ils soient,doivent suivre des principes de base actéspar une charte :• une cohérence de la formation sur 5 ans ;• un équilibre entre enseignement de la spé-

cialité (géologie) et les autres enseigne-ments (sciences de l’ingénieur, scienceshumaines et sociales, langues) ;

• une place forte donnée aux activités demise en situation, sous la forme d’écolesde terrain, de projets tutorés et de stagesen entreprise ;

• un volume de cours supérieur d’environ 20 % par rapport à une filière classiquelicence - master et une place forte aux tra-vaux personnels par l’intermédiaire desprojets tutorés ;

• une offre précoce de stages en entrepriseet en laboratoire de recherche ;

• une formation professionnalisante ;• un adossement à des laboratoires de

recherche d’excellence (UMR chrono-envi-ronnement de l’université de Franche-Comté, par exemple).

Ces recommandations sont particulièrementbien adaptées aux exigences d’une formationd’ingénierie spécialisée dans les domainesde la géologie appliquée.Entre 1997 et 2005, la formation universi-taire de géologie appliquée de l’universitéde Franche-Comté avait été pionnière dansle développement d’une formation universi-taire en apprentissage. En 2012, le cursusde master en ingénierie géologique de l’uni-versité de Franche-Comté fait de cette nou-velle offre une vitrine d’excellence en géolo-gie appliquée, unique dans le milieu univer-sitaire national. Le schéma CMI est appeléà se développer dans le futur, et le CMI géo-logique de Besançon doit servir de modèlepour d’autres formations dans le domaineglobal des géosciences.Pour plus d’informations sur :sfa.univ-poitiers.fr/comite-de-pilotage-master-ingenierie/

Master en ingénierie géologique :

une première en France

Doctorat d'universitéMilieu professionel

Master en Ingéniérie Géologique

Bac + 5

année 4

Bac + 5

année 2

année 1

stage professionnel(ou stage recherche)

stage professionnel(ou stage recherche)

stagepro.

école de terrainenseignements

appliqués

stagepro.

école de terrainenseignements

appliqués

école de terrainenseignements appliqués

enseignements fondamentaux

école de terrainenseignements appliqués

enseignements fondamentaux

enseignements appliquésenseignements fondamentaux

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entis

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bachelor eningéniériegéologique

stage pro.8 mois

Organisation synthétique des 5 années du cursus de master en ingénierie

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Relevés géologiques dans le Carbonifère de l’Hérault

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dès la première année de formationafin d’offrir une possibilité de sor-tie au niveau “bachelor en ingénie-rie géologique” (bac + 3) pour lesétudiants souhaitant un cursuscourt et professionnalisant. Deplus, ces unités, soutenues par desstages courts de fin d’année enentreprise, faciliteront l’intégrationdes étudiants dans le monde pro-fessionnel.Les deux dernières années (bac + 4

et 5) sont organisées comme uncontinuum pédagogique et lesenseignements s’articulent autourde trois axes principaux, proposésau choix des étudiants (voir figure) :• le génie civil et la géotechnique

(mécanique des sols, fondationset ouvrages, pathologies de laconstruction, etc.) ;

• l’hydrogéologie environnemen-tale (exploration, protection etexploitation des ressources en

eau, dépollution des sites conta-minés) ;

• les ressources minérales (techni-ques d’exploration et exploitationen mines et carrières, métallogé-nie, cadre réglementaire).

Chacun des axes est développé defaçon sensiblement équivalentequant aux volumes horaires ensei-gnés, avec des unités de troncscommuns et deux unités option-nelles. Les étudiants disposentainsi d’une compétence de spécia-lité assortie de solides basesconnexes dans les autres thémati-ques. Cette organisation répond àune exigence forte de l’entreprise :la pluridisciplinarité.En complément des axes de spécia-lités, un tronc commun de forma-tion est proposé dans les domainesde la géomatique appliquée auxgéosciences (SIG, base de données,modélisation 3D), de la géophysi-que appliquée et de la géologie desurface.Si la formation intègre la pratiquedes sciences de l’ingénieur (mathé-matiques et physique), de l’analyse etde la modélisation numérique, tanten géomécanique qu’en hydraulique

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La Métallogénie, science des gîtes minéraux, est née en France au début du XXe siècle. Les pays francophones contribuent aujourd’hui significati-vement à la production de très nombreuses subs-tances. Écrit par deux spécialistes du domaine, Géologie des ressources minérales offre une synthèse actualisée des connaissances, orientée vers leur utilisation pratique en exploration. Pour chaque environnement, on trouvera des données sur la géologie, les types de gisements, leur économie, leur genèse et les techniques de prospection.

L'élément clépour la formation des géologuespour la formation des géologues

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res) en France ou à l’étranger (Maroc, Roumanie…). Lesécoles de terrain des deux dernières années sont orien-tées vers des thématiques appliquées (génie civil, hydro-géologie, aménagements et risques naturels, géologienumérique 3D). Des visites de chantier (terrassements,forages, carrières), des excursions et des travaux prati-ques in situ (géophysique, formations superficielles,hydrologie et hydrogéologie) permettent également decompléter la dimension naturaliste et pratique de l’en-seignement.La formation académique est assurée par des ensei-gnants-chercheurs, un professeur associé temporaire(PAST) et des intervenants professionnels vacataires.Les enseignements des deux dernières années sontconstitués pour plus de 30 % par des intervenants pro-fessionnels à travers des modules de cours, des confé-rences de spécialités et l’encadrement de projets tuto-rés proposés à partir de projets réalisés ou en cours deréalisation. Cette proximité avec le monde profession-nel est également favorisée par quatre stages en entre-prise dont deux périodes longues : 6 mois en quatrièmeannée et 7 mois la dernière année.

Une voie d’excellence de formation et d’insertionDepuis 1997, la formation universitaire en géologieappliquée de l’université de Franche-Comté est habili-tée au titre des formations en alternance. En 2005, laformation a intégré le centre de formation des appren-tis de l’enseignement supérieur de Franche-Comté(CFA-sup FC) dont elle est la principale formationadhérente avec plus de 40 apprentis chaque année(année 4 et 5). Désormais, c’est cette structure de ges-tion qui gère l’interface administrative des filières parapprentissage de l’université de Franche-Comté et quiassure l’essentiel des relations administratives avec lessociétés engagées auprès du CMI.À partir des années 4 et 5, la quasi-totalité des étudiantssont sous contrat d’apprentissage, qui est un contrat àdurée déterminée particulier conclu entre l’employeur(entreprise du secteur privé ou public) et l’apprenti âgé

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souterraine, la connaissance naturaliste de terraindemeure un point fort de la formation à travers des uni-tés de cartographie et de géologie structurale par exem-ple. À partir de la deuxième année (voir figure), chaqueannée du CMI géologie appliquée fait l’objet d’une écolede terrain d’une dizaine de jours chacun dans descontextes géologiques variés (socle, terrains sédimentai-

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Visite des étudiants de master 2 sur le chantier de construction du barrage de l’Oued Martil (Rif, Maroc)

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de moins de 26 ans. Les étudiants-apprentis sont ainsi salariés durant24 mois (pendant la période acadé-mique et en entreprise) sur une baseévolutive : 53 à 61 % du Smic selonl’âge et l’année de formation ou dusalaire minimum garanti par lesconventions collectives dont relè-vent les sociétés partenaires.Le rythme de l’alternance univer-sité/entreprise est établi selon undécoupage en quatre périodes suc-cessives au cours des deux derniè-res années de formation. La qua-trième année débute par unepériode académique de 6 mois (deseptembre à mars), suivie d’uncycle en entreprise d’une duréeéquivalente (d’avril à septembre).Durant la cinquième année, lapériode académique est réduite à 5 mois (d’octobre à février), auprofit de 7 mois passés en entre-prise (de mars à septembre). Àl’instar des périodes d’enseigne-ment académique, les deux pério-des en entreprise sont caractériséespar une progression des apprentis-sages de l’étudiant vers une quasi-autonomie professionnelle à la sor-

tie du master. La première périodecomporte une forte participationaux opérations de terrain. L’ap-prenti développe alors une réellecompétence de technicien rôdé auxprotocoles techniques de l’entre-prise dans laquelle il évolue. Laseconde année est envisagéecomme une ouverture aux respon-sabilités d’ingénieur chargé d’étu-des. Sous la tutelle de l’entreprise, ildéveloppe sa capacité d’analyse,collabore activement aux missionsd’ingénierie, découvre les aspectsfinanciers du métier et la relationavec les clients ou les partenaires.La durée des périodes en entre-prise, l’engagement des sociétés àrémunérer les apprentis durant lapériode académique, la transmis-sion de savoir-faire de l’entreprisevers l’étudiant-apprenti, ainsi quel’implication des professionnels entermes de formation établissentune relation privilégiée entre l’étu-diant-apprenti et son employeur.De telles relations favorisent l’inté-gration définitive de l’apprentidans l’entreprise à l’issue de la for-mation. La mise en œuvre de l’ap-

prentissage a réellement stimulé letaux de placement à l’issue de laformation qui est aujourd’huisupérieur à 90 %.

Un partenariat entre l’universitéet les entreprises

Au-delà de l’amélioration desdébouchés pour les étudiants, lamise en œuvre de l’apprentissage aégalement favorisé le développe-ment d’un réel partenariat de for-mation entre l’université et lesentreprises. Des échanges réguliersont lieu entre les deux parties, àl’occasion de rencontres organi-sées à l’université en cours d’année(échanges autour des programmeset projets de formation) et des visi-tes annuelles des enseignants dansles locaux des entreprises. Ceséchanges ont grandement favoriséla lisibilité de la formation par lesprofessionnels et la prise encompte de leurs attentes dans l’of-fre de formation académique.Enfin, les entreprises qui propo-sent un contrat d’apprentissage

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L’ouvrage Le Recyclage (volumes 1 et 2) traite du recyclage, de la va-lorisation et de la gestion des sous-produits et des déchets.Les deux volumes ont été conçuset réalisés par un groupe de travailprofondément motivé, composé depersonnalités bénévoles venant del’enseignement, d’organismes de re-cherches et d’études publics ou pri-vés, ainsi que de l’industrie.

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perçoivent un crédit d’impôt,bénéficient d’une exonérationtotale de charges patronales et sala-riales pour celles ayant de moins de10 salariés ou d’une exonération decotisations patronales de sécuritésociale pour les entreprisesemployant plus de 10 salariés.Le partenariat entreprise univer-sité facilite également le soutienfinancier direct de l’entreprise à la formation CMI par le versementde la taxe d’apprentissage. Celle-ci contribue à l’améliorationconstante de la formation en faci-litant la réalisation d’investisse-ments pédagogiques spécifiques

(matériel de géotechnique, géo-physique) et le financement desécoles de terrain.

Insertion et orientationprofessionnelleDepuis la création de la filière pro-fessionnelle de Besançon, plus de 500 géologues ont été formés dansce cadre. Environ les deux tiersd’entre eux évoluent toujours dansla profession, dans les domaines dugénie civil, de l’environnement, del’hydrogéologie ou de l’industrieminérale. La plupart occupent desfonctions de cadre, de responsabled’agence ou de dirigeant d’entre-

prise. Ils constituent un véritableréseau d’appui pour la formationdes étudiants et l’embauche desnouveaux diplômés.Depuis 2005, le taux d’embauche àla sortie de la formation évolue,selon les années, entre 81 % et 98 %.L’orientation professionnelle desdiplômés correspond majoritaire-ment aux métiers du génie civil et dela géotechnique (65 %), et dans unemoindre mesure à l’hydrogéologieenvironnementale (ressources eneau ou dépollution des sols, 25 %)et l’industrie minérale (mines et car-rières, 10 %). La dimension dessociétés qui emploient les diplômésdu master est extrêmement variable,quel que soit le domaine d’activité :groupes industriels internationaux(Areva, Eiffage, Imerys, Lafarge,Suez environnement, Veolia, Vinci,etc.), sociétés d’ingénierie nationa-les (Antéa, Arcadis Hydrogéotech-nique, Burgeap, CEBTP, Geotec,etc.), établissements publics(BRGM, CEA, conseils généraux,LRPC, etc.), mais aussi de très nom-breux bureaux d’études indépen-dants en environnement ou en sols.À l’issue de leur formation, lagrande majorité des diplômés (80 %) occupe des fonctions decadre et réalise des missions d’ingé-nieur chargé de projets. Une mino-rité (20 %) occupe des postes detechnicien, mais généralement surdes missions de courte durée etimmédiatement à la sortie de la for-mation. m&c

Philippe Goncalves et Vincent Bichet,

UMR Chrono-environnement,université de Franche-Comté,

Besançon

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La qualité des étudiants-apprentis de l’université de Franche-Comté a été récem-ment reconnue par le monde professionnel en attribuant à deux reprises le Prix jeunede la Société de l’industrie minérale.En 2008, Thomas Lescalier a été lauréatde la Sim pour son travail effectué en tantqu’apprenti au sein de Socalest, une filialedu groupe Colas, à propos de l’influencedes méthodes d’exploitation sur la qualitédes granulats : organisation générale d’unecarrière de roche massive. Il a plus particu-lièrement optimisé le minage et l’abattagedes roches par explosif dans un objectif dequalité et de rendement grâce à une carac-térisation minéralogique et pétrophysiquefine des matériaux présents dans la car-rière.Thomas Lescalier est depuis 2009 cadregéologue foncier au groupe Colas où il a encharge la prospection de gisements pour laproduction de granulats, la recherche de sites pour le stockage de déblais inertes,et le pilotage et le suivi des prestations techniques pour le montage des dossiers dedemande d’autorisation ou de renouvellement.Benoit Reilé a été récompensé par la Sim en 2010 pour son travail effectué durantson apprentissage au sein du service forage de la société Areva NC concernant l’uti-lisation de la technique du forage dirigé pour l’extraction de l’uranium au Kazakhstan.Au cours de cette étude, Benoit Reilé a réalisé un projet technique d’exploitation, pre-nant en compte les contraintes géologiques et environnementales, mais il s’est aussi

attaché à en définir les coûts, fournissant àAreva tous les éléments nécessaires à laprise de décision.Après l’obtention de son diplôme, BenoitReilé a bénéficié d’une embauche en CDIdans le service où il avait réalisé son mastèrepar apprentissage. Il est actuellement ingé-nieur chargé d’études au sein du service destechniques minières d’Areva, où il a encharge diverses études relatives à la méthodede récupération in situ de l’uranium.Ces deux prix constituent une reconnais-sance de la qualité de la formation de géolo-gie appliquée de l’université de Franche-Comté par les professionnels concernés parles matières minérales.

Des étudiants bisontins récompensés par la Sim

Site Webformations.univ-fcomte.fr

ContactsChristian Sue, directeur du CMIgéologique (christian.sue@univ-fcomte.fr)Patrick Rosenthal, directeurdes études du CMI géologiquepatrick.rosenthal@univ-fcomte.fr

Pour plus d’informations

Thomas Lescalier

Sim

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Benoit Reilé