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P R É S E N T A T I O N S U R :

L A P R I S E E N C O M P T E D E L A N O R M E D A N S L E S P R O C E S S U S D E P R O D U C T I O N E T D E L ’ A S S U R A N C E Q U A L I T É D E S E X P L O I T A T I O N S A V I C O L E S

A U C A M E R O U N : L E C A S D ’ U N E I N D U S T R I E A V I C O L E P A R

A S S O N T I A D J O U D J I G A S T O N I N G . M S C .

E M A I L : a s s o n t i a @ y a h o o . c o m

FORUM MARQUANT LE CINQUANTENAIRE DE LA COMMISSION

DU CODEX ALIMENTARIUS

Ing. Msc. ASSONTIA DJOUDJI Gaston 03/06/2013

mailto:[email protected]

SOMMAIRE

Ing. Msc. ASSONTIA DJOUDJI Gaston

INTRODUCTION

MÉTHODOLOGIE

RÉSULTATS ET DISCUSSIONS

CONCLUSION

03/06/2013

Presenter

Presentation Notes

Parler de Nom et prénoms, âge, situation matrimoniale, cursus académique, cursus professionnel Soucis d’amélioration dans une société à forte croissance, introduction des méthodes modernes de management en l’occurrence le management de la qualité dont la réussite dépend de la participation de tous Arrêt des téléphones portables, Questions de compréhension après développement de chaque élément, Remise de la reliure à la fin de l’exposé, Questions d’ordre général à la fin de l’exposé

INTRODUCTION


Pour une contribution totale estimée à moins d’1% du PIB, le secteur de la viande de volaille ne représente pas un pilier de l’économie camerounaise. Il demeure cependant une composante de sécurité alimentaire et une source de revenus agricole non négligeable. Le secteur génère un bénéfice net annuel estimé à environ 15 milliards de Francs CFA et couvre 14% des besoins de la population en protéines animales. Elle génère d’importants effets multiplicateurs et d’entrainement et constitue un gisement potentiel de richesse et d’emplois aussi bien dans les centres urbains que dans les zones rurales.

La filière avicole au Cameroun peut être considérée comme la mieux structurée du sous secteur de l’élevage. Il existe en effet des maillons bien identifiés tout au long du circuit économique des produits de la filière. Cependant en dehors de quelques produits dominants (poulets de chair et œufs,) cette filière est très peu diversifiée. L’analyse fonctionnelle de la filière révèle deux sous ensembles qui opèrent en parallèle : le volet dit moderne et l’élevage des races locales.

1. Dans le volet moderne, on note la présence de quelques regroupements de fonctions majeures au

niveau de certains agents, faisant ainsi place à des oligopoles (approvisionnement en matériel

génétique et intrants divers). La filière, souffre encore d’une forte segmentation du marché et des

conditions de mise en marché et de distribution des produits très rudimentaires.

2. Le volet traditionnel quant à lui, demeure peu suivi et exposé aux fléaux basiques tels que la

maladie de Newcastle qui décime encore une large proportion de la production.

03/06/2013

Presenter

Presentation Notes


INTRODUCTION (SUITE)


Pour combler le déficit annuel en viande de volaille qui est estimée aujourd’hui à 40 000 tonnes et qui sera de 98 000 tonnes en 2 015, il faudrait un apport supplémentaire de 24 millions de volailles sur pied, avec un accroissement annuel de 1,2 millions de têtes par an, l’objectif étant de ne pas recourir aux importations.

Trois axes semblent constituer les orientations majeures pour l’avenir dans cette filière :

(a) L’appui à la production à travers la promotion du matériel génétique de qualité, la diversification des espèces et la promotion des modèles d’élevage performants;

(b) L’amélioration du cadre partenarial entre les différents acteurs et, (c) La promotion des normes et de la qualité des produits

mis sur le marché afin de garantir la sécurité sanitaire des produits issus de cette filière.

Les crises sanitaires des années 2000 (Grippe Aviaire, poulets congelés, etc.) ont illustré la fragilité de la filière volaille, bien au-delà des acteurs initialement concernés à la base. Elles ont ainsi fait preuve de la vulnérabilité de la chaîne de production de la volaille, vulnérabilité essentiellement liée au non respect, voir à la non application des normes et de la démarche qualité.

INTRODUCTION (SUITE ET FIN)


Problématique : Dans ce contexte, comment faire en sorte que la prise en compte de la norme participe des processus de production et de l’assurance-qualité dans cette structure?

Hypothèse principale : la conduite de l’élevage avicole est tributaire de la prise en compte des règles de production pour garantir la satisfaction des exigences.

MÉTHODOLOGIE


Technique d’analyse des données L’analyse des données a consisté à examiner le comportement des acteurs, la pertinence de leurs discours.

Ainsi, la triangulation entre le produit, le processus et le système de management été étudié. Le mode d’investigation choisi est l’approche mixte qui combine à la fois l’approche quantitative simple et

l’approche qualitative. La première citée repose sur un corpus théorique qui nous a permis de poser les hypothèses. Elle nous a

permis de relier les observations recueillies à un système de notation numérique élaboré (tableau 1 des scores). Les résultats sont décomposés en éléments et des seuils numériques seront attribués pour indiquer l’acceptabilité ou non à une norme (BPF et BPH).

Réponses Commentaires Scores

SA le niveau d’application de l’exigence est satisfaisant 4

AC le niveau d’application de l’exigence est acceptable 3

NA le niveau d’application de l’exigence est non acceptable

2

AB le niveau d’application de l’exigence est absent 1

SO le niveau d’application de l’exigence est sans objet 0

MÉTHODOLOGIE (SUITE)


03/06/2013

Technique d’analyse des données(suite) Le score obtenu est une expression numérique relative de la non-conformité. La découverte de non-conformités en termes de différence de poids conduirait à une évaluation des risques et de leur sévérité. L’approche qualitative quant à elle repose sur des faits afin de fournir des données de contenu et non des données chiffrées. Présentation du terrain d’étude La structure objet de notre recherche a comme activités, la production des poussins d’un jour (chair et ponte) et de l’aliment pour le bétail. Sa clientèle est répartie à travers le Cameroun et l’Afrique Centrale. Par ailleurs, les activités qui y sont menées participent de la sécurité agro-alimentaire et sanitaires des consommateurs, d’où la maîtrise des processus de production et de l’assurance qualité dans une démarche globale indispensable. Technique de collecte des données Une pré-enquête exploratoire, des enquêtes au moyen de la check-list nous ont permis de vérifier méthodiquement le niveau d’application des BPF et BPH et d’analyser leurs pertinences dans les exploitations avicoles et aussi le niveau de maîtrise de l’activité. L’observation-directe doublée de l’observation participante renforce le fait que nous soyons non pas seulement témoin mais aussi co-acteur des résultats. En effet, comme personnel de cette structure, nous sommes obligés d’observer une distance épistémologique sans nier, pour autant, notre implication lors du travail de recherche : un regard de chercheur pour justifier de la scientificité des résultats.

Presenter

Presentation Notes


MÉTHODOLOGIE (SUITE ET FIN)


Grille d’analyse des données Pour donner corps à notre travail, quatre approches ont été mises en pratique : l’approche individualiste qui a permis de comprendre comment le personnel

de cette structure, en fonction des enjeux, privilégie ses intérêts au détriment de ceux de la structure qui l’emploie ;

l’approche holiste pour comprendre l’intelligence des décisions qui sont prises par son administration pour le bien de l’ensemble du personnel en l’occurrence les reformes qui y sont engagées;

entre les deux, l’analyse stratégique qui a été utilisée pour cerner les stratégies des acteurs impliqués dans le processus de mise en place des BPF/BPH ;

l’approche systémique qui nous a permis de décrypter l’enchaînement qui émane de cette société et d’ouvrir de voies prometteuses à la recherche action.

RÉSULTATS ET DISCUSSIONS


Les différentes activités sont ici la production d’OAC (à travers l’élevage des poules reproductrices), de poussins d’un jour en passant par la production d’aliments pour bétail constituent un substrat pour une mise en œuvre des bonnes pratiques de production, d’hygiène et de l’assurance qualité. Dès lors, il convient d’évaluer leur état des lieux dans cette exploitation avicole, ensuite une analyse des outils de normalisation et enfin proposer des recommandations. 1. EVALUATION DES BONNES PRATIQUES DE PRODUCTION ET D’HYGIENE (a) Au couvoir Les résultats enregistrés par cette section sont insatisfaisants et le niveau de non-conformité est

inacceptable. Ceci montre avec quel degré de sécurité le poussin d’un jour est-il produit. La section sur l’hygiène corporelle apparaît comme le critère d’appréciation où des actions particulières sont à mener.

La formation du personnel représente aussi un point névralgique; La communication au sein de la structure; manque de motivation du personnel.


03/06/2013

Critères d’appréciation Score obtenu Score max ou total

% individuel Minimum(%) acceptable pour le type d’entreprise

Production primaire 11 16 68

70

Établissement: Conception et installation 46 64 71

Contrôle des Opérations 42 60 70

Etablissement : Entretien et assainissement 25 44 57

Etablissement: Hygiène Corporelle 9 20 45

Transport 10 12 83

Information sur les produits et vigilance des consommateurs 9 16 56

Formation 8 16 50

TOTAL 143 248 Pourcentage obtenu 57,66% Évaluation du couvoir

Score

Insatisfaisant 143<173 Classement du couvoir

Score

Niveau de non-conformité inacceptable

57,66%<70%

Presenter

Presentation Notes


RÉSULTATS (SUITE)


(b) A la provenderie Les résultats de l’évaluation des bonnes pratiques de production d’aliments sont insatisfaisants et le

niveau de non-conformité est inacceptable. Ce qui revient à se poser la question une fois de plus, de savoir quel degré de sécurité l’aliment est produit dans ces conditions là.

Au niveau du processus de réalisation Compétences du personnel inadéquates Conditions d’hygiène Faible intégration des exigences de biosécurité Délais de livraison aléatoire Demande des clients pas entièrement satisfaite Satisfaction de la clientèle moyenne à faible Au niveau du Processus d’achats et d’approvisionnement empirique Pénurie de matières premières et principalement le maïs et le soja Délais approvisionnement non maitrisés Marché de matières premières non maîtrisé Au niveau du processus empirique de production Sous-utilisation de machines destinées à la production des aliments et observation des arrêts Alimentation inadéquates des sujets Pertes au niveau du couvoir

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Presenter

Presentation Notes



(b) A la provenderie

03/06/2013




70





Transport 5 12 41


Formation 5 16 31


Score


Score


37,5%<70%


03/06/2013

(c) A l’élevage Avec quel degré de sécurité l’OAC est-il produit ? Cette question récurrente fait suite aux entretiens et aux observations participantes qui ont permis de mettre en évidence les dysfonctionnements: une maintenance déficitaire des équipements; les conditions d’hygiène (hygiène corporelle du personnel ouvrier avicole); La faible intégration des exigences de biosécurité Le lieu d’implantation des élevages de reproduction Compétences inadéquates du personnel La « Compétence » au sens de la présente étude est celle construite à travers une formation diplômant ou

non. Ce concept est à usage transversal : même considération que nous soyons au couvoir, à la provenderie ou à l’élevage.

Cette analyse est rendue possible en invoquant la Division du travail de Durkheim. Ici, l’auteur emploie de préférence, à la notion d’individualisme, celle d’égoïsme. Mot qu’il ne faut pas toujours entendre au sen moral, signifie pour Durkheim l’importance de l’autonomie que l’individu a dans le choix de ces actes.


03/06/2013




70





Transport 3 12 25


Formation 8 16 50


Score


Score


60,41%<70%

CONCLUSION/RECOMMANDATIONS


Les BPF, les BPH sont des outils, vecteurs directeurs du processus de production constitutif du système de management de la qualité; Arborer les tenues des Bonnes Pratiques aurait donc

comme conséquence importante d'améliorer en même temps la qualité de ceux qui produisent, en leur permettant de réaliser des aspirations « naturelles » vers l'excellence, et ainsi de promouvoir un meilleur climat social.

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SUITE


Aussi, un plan de renforcement de la compétitivité à partir de l’amélioration de la maîtrise des processus, est-il à mettre en œuvre dans cette structure avec une extension dans les autres. Au MINEPIA et autres Administrations et organismes concernées Rendre d’application obligatoire les BPF/BPH en concertation avec le MINIMIDT/ANOR ; Adopter des règlements de zonage qui excluraient l’élevage de volailles dans certaines régions qui

pourraient être classées comme terres cultivables ou prairies. Sensibiliser les éleveurs de l’existence des BPF/BPH A la Société Civile et Organisations Interprofessionnelles Toute détention de la volaille (exploitation) doit être adressée ou toute détention de volailles doit

demander une autorisation auprès de l’interprofession et non pas au MINEPIA ou à toute autre administration. Cette interprofession est censée disposer de la cartographie des exploitants avicoles.

Toute exploitation sanitaire comptant au moins 200 têtes de volailles doit remplir les conditions relatives à la qualification sanitaire (un sas d’hygiène, l’interdiction de détenir d’autres volailles ou des oiseaux d’ornement, la lutte contre la vermine, des exigences au niveau du nettoyage et de la désinfection, le contrôle d’éventuelles contaminations par des agents de transmission zoonotiques (examens de laboratoire avant abattage) etc.

Au x structures de reproduction avicole Conception et installations de la structure Contrôle des Opérations et les autres critères d’appréciation

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SUITE


respecter le principe d’agencement dans le couvoir à savoir en zone « propre », « transfert » et zone « sale »

assurer le ramassage et la qualité (exclure tous les OAC pondus au sol, il en est de même des œufs légèrement souillés) des OAC

assurer la formation du personnel sur le plan sanitaire; disposer d’un manuel de production qui intègre le processus de production vis-à-vis de la qualité et qui

couvre les exigences des Bonnes Pratiques ; disposer d’une structure organisationnelle, clairement définie et documentée, garantissant l’efficacité

des tâches requises et détaillant les responsabilités et les liens hiérarchiques des équipes, en particulier celles dont les activités affectent la sécurité alimentaire, la conformité réglementaire et la qualité ;

vérifier à intervalles réguliers l’organisation de son système de gestion de la qualité afin de s’assurer de la pérennité de sa pertinence et de son efficacité ;

disposer d’un système de documentation ; disposer d’une vignette qui renseigne du produit sur les emballages. concevoir un plan d’implantation et d’exploitation conforme aux exigences des BP

03/06/2013


JE VOUS REMERCIE

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