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Avril 2013
Fournisseurs
externe de
services en TI
Étude préliminaire
2
Table des matières
1.0 INTRODUCTION ................................................................................... 3
2.0 ÉNONCÉ DE CONFORMITÉ ................................................................ 4
3.0 PRINCIPALES OBSERVATIONS DE L’ÉTUDE ................................. 4
4.0 RECOMMANDATIONS ET RÉPONSE DE LA DIRECTION ............. 5
RÉPONSE GÉNÉRALE DE LA DIRECTION ................................................ 5
5.0 CONCLUSION ........................................................................................ 7
6.0 OBSERVATIONS DE L’ÉTUDE ............................................................ 7
7.0. ANNEXES ............................................................................................. 12
Annexe A : Profil des risques ............................................................................................................... 12
3
1.0 INTRODUCTION
L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) s’est toujours procuré une partie de ses
services de technologie de l’information (TI) auprès d’autres ministères et de tiers. En 2011-
2012, l’Agence a dépensé environ 180 millions de dollars en services de TI externes, ce qui
correspond à environ 60 % de son budget de TI. L’Agence du revenu du Canada (ARC) est le
principal fournisseur de services : l’ASFC lui a versé 165 millions de dollars en 2011-2012.
Après le transfert des fonctions douanières de l’Agence des douanes et du revenu du Canada
(ADRC) à l’ASFC, les deux organismes ont continué de partager un réseau et une
infrastructure. Les autres fournisseurs de services de TI à l’ASFC sont :
• Services partagés Canada (SPC);
• Citoyenneté et Immigration Canada (CIC);
• Affaires étrangères et Commerce et développement Canada (MAECI);
• Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC);
• Tiers fournisseurs de services gérés par l’ASFC.
La vérification des fournisseurs de services en TI externes était prévue dans le Plan de
vérification axé sur les risques de 2011-2012 à 2013-2014 et a été approuvée par le Comité
de vérification de l’ASFC. À l’époque, la direction de l’ASFC a relevé plusieurs risques
associés aux relations avec les fournisseurs de services actuels, dont l’incapacité d’optimiser
l’investissement et les priorités concurrentes des fournisseurs qui pourraient les empêcher de
répondre aux besoins futurs de l’ASFC. Au départ, la vérification visait à évaluer les
contrôles de gestion de la prestation des services de TI et les mesures de rendement des
services.
Le paysage de la prestation des services s’est grandement transformé à l’ASFC lorsque le
gouvernement du Canada a décidé de centraliser les services d’infrastructure en créant
Services partagés Canada (SPC), en août 2011, pour regrouper, rationaliser et améliorer les
services d’infrastructure de la technologie de l’information dans l’ensemble de
l’administration fédérale. SPC a pour mandat de réaliser des économies d’échelle et d’offrir
aux organismes fédéraux un accès fiable, efficace et sécurisé aux services d’infrastructure de
TI. SPC a hérité de quelques services de TI que fournissait l’ARC, dont la responsabilité des
centres de données, du courriel, du réseau de données et du réseau de téléphonie. Par
conséquent, l’ARC n’est plus le principal fournisseur des services d’infrastructure à l’ASFC;
toutefois, l’ARC est toujours le fournisseur des services informatiques répartis (p. ex. soutien
aux ordinateurs de bureau dans les régions), du soutien aux applications et aux bases de
données, des services de sécurité informatique et des services de gestion des programmes de
TI à l’ASFC au coût annuel d’environ 56 millions de dollars. L’avenir de ces services avec
l’ARC fait actuellement l’objet d’une étude.
4
À la suite de nombreuses discussions, les cadres supérieurs ont déterminé que la meilleure
approche consistait à terminer l’étape de la planification de la vérification, puis à demander
au Comité de vérification d’évaluer la pertinence de procéder à la vérification à ce moment-
ci. La présente étude préliminaire s’étend de février à octobre 2012. Elle vise à comprendre
les risques associés aux services qu’offrait l’ARC auparavant en raison de l’ampleur des
coûts et de leur importance pour les activités de l’ASFC. Une étude préliminaire permet de
comprendre les risques avant d’effectuer une vérification. Une étude préliminaire offre les
avantages suivants :
elle précise les objectifs et la portée de la vérification;
elle aide les ressources affectées à la vérification à se concentrer sur les risques
importants pour fournir une plus grande valeur à la direction;
elle permet de mieux comprendre l’activité examinée;
elle définit les tâches à accomplir, comment et quand.
2.0 ÉNONCÉ DE CONFORMITÉ
La présente étude préliminaire respecte les Normes relatives à la vérification interne au sein
du gouvernement du Canada, comme le confirment les résultats du programme d’assurance
et d’amélioration de la qualité. L’approche et la méthode adoptées pour cette étude
préliminaire respectent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de la
vérification interne définies par l’Institut des vérificateurs internes, ainsi que les Normes
relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada imposées par la
Politique sur la vérification interne du Conseil du Trésor. L’étude préliminaire fournit un
faible niveau d’assurance.
3.0 PRINCIPALES OBSERVATIONS DE L’ÉTUDE
Depuis la création de l’Agence des services frontaliers du Canada en décembre 2003, l’ASFC
et l’ARC ont déployé des efforts pour faire évoluer le processus de gestion des services
partagés de technologie de l’information. La relation est passée d’une simple séparation des
budgets à la création de comités mixtes ASFC-ARC et à l’établissement de définitions plus
claires des services et des accords sur les niveaux de service. La création de SPC entraîne la
nécessité de préciser et d’améliorer les processus de gestion des services entre les trois
organismes afin de tenir compte de la complexité des opérations et des processus de gestion
des services, de la demande et des finances.
Dans l’entente de service avec l’ARC, il faut développer davantage le modèle client-
fournisseur de services pour le mener à maturité. Les services et les accords sur les niveaux
de service nécessitent une définition plus approfondie. Bien que le répertoire des services
renferme la description, les caractéristiques, la disponibilité, le coût et le responsable des
services, l’information est parfois incomplète, parfois d’ordre général. En ce qui a trait à
l’information sur l’établissement des coûts, il y a eu des progrès, mais le cadre et les
processus financiers ne sont pas toujours clairs et accessibles pour que la direction puisse
5
bien comprendre les coûts et les avantages. Les premières discussions sont en cours pour
explorer les options du rôle de l’ARC en tant que fournisseur de services à l’ASFC. Il s’agit
d’effectuer une analyse pour décider si l’ARC devrait continuer de fournir les services à
l’ASFC, si les services devraient être offerts par un autre fournisseur ou si l’ASFC devrait
offrir elle-même les services.
La relation avec SPC en est à ses premiers balbutiements, et la gouvernance des deux
organismes (ASFC et SPC) doit être définie. SPC et l’ASFC ont convenu d’un protocole de
fonctionnement qui énumère les hypothèses de fonctionnement en période de transition et ont
établi un cadre de continuité des activités pour assurer la continuité des opérations pendant la
mise sur pied de SPC. Toutefois, il y a un risque que les ententes de service, le rendement et
les processus ne soient pas assez précis pour répondre aux besoins opérationnels de l’ASFC
au fil du temps.
4.0 RECOMMANDATIONS ET RÉPONSE DE LA DIRECTION
RÉPONSE GÉNÉRALE DE LA DIRECTION
La Direction générale de l’information, des sciences et de la technologie (DGIST) convient qu’une
vérification complète au début du mandat de Services partagés Canada (SPC) n’est pas appropriée en
ce qui concerne les centres de données, les courriels et les réseaux du gouvernement du Canada (GC).
La DGIST reconnaît aussi que la quantité importante de changements dans l’environnement des
services TI du GC, en raison de la création de SPC, a des répercussions au-delà des services assurés
directement par SPC. La relation de l’ASFC avec l’Agence du revenu du Canada (ARC) change elle
aussi. Des parties de l’organisation de l’ARC – TI qui offraient autrefois des services à l’ASFC ont
été transférées à SPC.
Les services que l’ARC continue d’offrir à l’ASFC font présentement l’objet d’une analyse afin de
déterminer si le modèle de service est optimal ou si des changements devraient être apportés afin
d’assurer l’optimisation des ressources et la qualité du service.
Le programme de changement présentement adopté par les services TI du GC crée généralement un
environnement de risque élevé en raison de l’importance des changements mis en œuvre. La DGIST
prend les mesures appropriées pour déterminer et gérer les risques et pour assurer la continuité et la
stabilité des importants services de TI à contrat.
RECOMMANDATION 1 Le vice-président de la Direction générale de l’information, des sciences et de la technologie doit
élaborer un plan d’action afin de gérer et d’atténuer les risques associés aux services de TI à contrat
de l’ARC et de SPC, y compris l’établissement de mesures de rendement pour ces services.
6
RÉPONSE DE LA DIRECTION DATES
La DGIST a des initiatives en cours qui respectent la recommandation du présent
rapport.
En ce qui concerne les services assurés par l’ARC, la DGIST :
a lancé un examen des 6 secteurs de service offerts par l’ARC à l’ASFC
afin de déterminer le meilleur approvisionnement pour les services en
fonction de l’harmonisation, la qualité et de la valeur monétaire pour les
services. Il est prévu que certains services seront rapatriés à l’ASFC et
que certains seront donnés à contrat à l’ARC ou à un autre fournisseur
de services.
a défini les processus de gestion des services en place pour les services
TI assurés par l’ARC, y compris un accord sur les niveaux de service qui
détermine les résultats attendus des services et les attentes en matière de
rendement. Ces processus de gestion des services continueront d’être
examinés et seront ajustés de façon continue afin d’assurer
l’harmonisation avec les accords de services nouveaux ou modifiés.
a utilisé le profil des services TI du GC pour classer les secteurs
opérationnels par fonction pour appuyer le transfert des ressources à
SPC en 2011, ainsi que pour gérer la relation de service avec l’ARC
pendant la gestion des services et les discussions sur le rapatriement qui
ont débuté en 2012. Dans le cadre de l’analyse actuelle portant sur le
rapatriement des services de l’ARC, les services de l’ARC sont
harmonisés avec le profil de services TI du GC. L’analyse devrait être
terminée en mars 2014.
travaille activement avec l’ARC à préciser les services offerts à l’ASFC
par l’ARC et à mettre en œuvre un cadre de gestion qui établira un lien
entre ses services et les mesures de rendement. Des rapports trimestriels
sur les services déjà en place sont mis à jour afin de tenir compte des
mesures de service améliorées.
En ce qui concerne SPC, la DGIST a mis de l’avant les initiatives suivantes,
certaines sont achevées, d’autres sont en cours. Alors que la relation évolue et
qu’on tire des leçons, nous continuerons à consolider les modèles opérationnels
et la stratégie de mobilisation au courant de l’année suivante.
Définition de « l’écosystème » de l’ASFC, description des complexités
de l’infrastructure TI de l’ASFC comprenant de nombreux systèmes et
desservant de nombreux départements, les services et l’environnement
d’interconnexion requis pour appuyer une gestion sécuritaire et efficace
de la frontière.
Définition des services prioritaires et établissement des attentes en
matière de rendement, surtout celles liées à la surveillance, à la réponse
et à la gestion de l’infrastructure et des systèmes contenus dans
«l’écosystème» de l’ASFC, peu importe le département responsable.
Définition par SPC des processus de gouvernance dans les volets
multiples : p. ex. gouvernance opérationnelle, demande de financement
et gouvernance conjointe de projets, gouvernance centrée sur
Mars 2014
Décembre 2014
7
l’établissement de priorités en matière de planification stratégique.
Avec l’équipe d’intervention pour les systèmes à disponibilité élevée
(HART), mise en œuvre d’un processus interministériel et systématique
pour surveiller le rendement des principaux systèmes et de
l’infrastructure TI et offrir à la haute direction un aperçu de la gestion
des incidents TI pour les principales activités ministérielles.
5.0 CONCLUSION
Compte tenu de la période de transition à SPC et des répercussions de l’entente avec l’ARC,
on recommande de reporter la vérification à une date ultérieure. La Vérification interne
surveillera la mise en œuvre des recommandations et effectuera une vérification en 2014-
2015.
D’autres vérifications serviront à évaluer les contrôles, en partie ou en totalité, des services
TI externes et couvrir les aspects tels que la satisfaction des exigences opérationnelles,
l’observation du contrat, la gestion des relations, la fonctionnalité et les contrôles des
services fournis, la satisfaction des exigences d’assurance et la gouvernance du point de vue
de l’ASFC. Ces vérifications devraient être effectuées en vue de défendre les intérêts de
l’ASFC, dans le respect des limites d’une vérification qui tient compte des droits définis et de
la fonctionnalité et des contrôles offerts par les fournisseurs de services.
6.0 OBSERVATIONS DE L’ÉTUDE
1. La relation entre l’ARC et l’ASFC a évolué et s’est améliorée depuis la création de l’ASFC
en 2003.
Depuis la création de l’Agence des services frontaliers du Canada en décembre 2003, l’ASFC
et l’ARC ont déployé des efforts pour faire évoluer le processus de gestion des services
partagés de technologie de l’information. Les processus de gouvernance se sont améliorés
pour passer d’une simple séparation des budgets à la création de comités mixtes ARC-ASFC
et à une définition plus claire des services et des accords sur les niveaux de service. La
création de SPC entraîne la nécessité de préciser et d’améliorer les processus de gestion des
services entre les trois organismes afin de tenir compte de la complexité des opérations et des
processus de gestion des services, de la demande et des finances.
8
L’ASFC et l’ARC ont élaboré un cadre1 pour renforcer la collaboration entre les deux
organismes, pour fournir des directives et pour établir les paliers d’intervention. Les deux
parties ont défini un cadre de gouvernance qui prévoit de nombreux points de contact
(réunions et groupes de discussion). Les comités mixtes ARC-ASFC ont été mis sur pied,
ayant pour mandat de gérer la prestation des services de TI.
Figure 1 : Relation ASFC-ARC
2. Dans l’entente de service avec l’ARC, il faut développer davantage le modèle client-
fournisseur de services pour le mener à maturité.
Au départ, l’entente de service entre l’ARC et l’ASFC était fondée sur un environnement et
une capacité partagés et non sur un modèle de services partagés. Au fil des années, des
efforts ont été déployés pour établir une relation de fournisseur de services partagés grâce,
par exemple, à l’établissement d’une structure de gouvernance et d’un protocole d’entente
1 Cadre de gouvernance ARC-ASFC pour la prestation des services de TI (août 2011)
L’ASFC est créée en
décembre 2013 et partage une infrastructure
commune avec l’ARC. Le PE est
établi.
2004 à 2005 : Les coûts
différentiels sont ajoutés
aux montants initiaux du transfert.
2008 à 2009 : Un cadre de gouvernance
est établi.
2009 à 2010 : Un répertoire
des services est créé, et des
accords sur les niveaux de service sont
signés.
2010-à 2011 : Des
améliorations sont apportées
au cadre de gouvernance, au PE et aux
ANS.
2011-2012 : Une meilleure définition des
services est ajoutée au PE.
La gouvernance devra être revue après le passage des services
d’infrastructure de base à Services partagés Canada.
9
(PE). Compte tenu de la nature de la relation fondée sur un environnement de TI commun, il
n’était pas nécessaire de la définir davantage par l’élaboration d’un répertoire complet des
services ou d’accords sur les niveaux de service. L’information sur les facteurs de coûts,
comme le nombre de bases de données hébergées ou déplacées, était facilement accessible,
mais elle ne servait pas à fixer le coût des services en raison de la nature de la relation.
Il faut définir davantage les services et les accords sur les niveaux de service. Le répertoire
des services de base de la Gestion de l’infrastructure, des données et de la technologie
(GIDT)2 renferme les services de TI que la GIDT offre à l’ASFC. Le répertoire des services
comprend une description des services, les caractéristiques des services, la disponibilité, les
niveaux de service, le prix et le responsable des services. Toutefois, le prix n’est pas toujours
indiqué dans le répertoire : l’information est parfois incomplète, parfois d’ordre général
(p. ex. le prix du service est fixé selon le projet). En outre, les niveaux de service ne sont pas
détaillés, tandis que les indicateurs généraux de disponibilité sont consignés (p. ex.
fonctionnement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7).
Tout comme le répertoire des services, les accords sur les niveaux de service comportent
certaines limites :
Peu de mesures des objectifs de niveaux de service (ONS) sont définies. D’ordinaire,
la disponibilité sert de mesure principale.
Sauf les services découlant d’un ordre de travail, le prix des services n’est pas indiqué
en fonction de la quantité ou de l’utilisation.
3. L’entente de service entre l’ARC et l’ASFC ne renferme aucune information claire sur
l’établissement des coûts, accessible à la direction de l’ASFC.
Des améliorations ont été apportées aux pratiques de gestion des coûts, surtout dans le cas
des services découlant d’un ordre de travail; cependant, le cadre et les processus financiers ne
sont pas toujours clairs et accessibles de façon à permettre à la direction de bien comprendre
les coûts et les avantages.
L’étude préliminaire révèle que malgré qu’il ne soit pas entièrement transparent pour la
direction de l’ASFC, un modèle d’établissement des coûts a été utilisé pour certains services.
Par exemple, les frais associés à une nouvelle connexion au réseau dans un immeuble ont été
calculés selon une formule qui démontre que les coûts ont été évalués en fonction du coût et
de l’utilisation des ressources. Pour établir une nouvelle connexion réseau, un ordre de travail
serait créé la première année, lequel prévoirait le coût des ressources (salaires), de la bande
passante et du matériel. À la deuxième année, les frais de maintenance seraient calculés
d’après les frais mensuels d’administration, les frais de remplacement des biens et
2 http://infozone/english/r2423153/DTIM_GIDT/DACO/catalogue/index/catalogue-e.asp
10
l’utilisation (p. ex. les coûts de la bande passante). Cependant, la méthode n’était pas toujours
claire ou à la disposition de la direction de l’ASFC.
À ce jour, les définitions des services ne correspondent pas toujours clairement aux facteurs
de coûts, comme le coût des ressources et de l’utilisation.
4. La relation de l’ASFC avec SPC en est à ses premiers balbutiements, et la gouvernance doit
être définie. Il y a un risque que les ententes de service et les processus ne soient pas assez
précis pour répondre aux besoins opérationnels de l’ASFC au fil du temps.
La relation de l’ASFC avec SPC en est à ses premiers balbutiements, et plusieurs difficultés
ont surgi au cours de la transition, dont le niveau de contrôle auquel peut s’attendre l’ASFC
en ce qui a trait aux niveaux de service et aux coûts. Le risque de ne pas pouvoir offrir des
services efficaces s’est accru en raison de l’absence d’un cadre officiel de gouvernance et
d’autres éléments (répertoire de services personnalisés, ententes officielles – PE et ANS).
Le cadre de gouvernance établi entre l’ARC et l’ASFC n’est pas repris par SPC. En outre,
SPC fournit des descriptions générales des services selon les définitions du Conseil du
Trésor. Il n’y a pas de répertoire de services qui répondraient aux besoins particuliers de
l’Agence. En dernier lieu, il n’y a pas de protocole d’entente ou d’accord sur les niveaux de
service entre l’ASFC et SPC. Ces deux organismes se sont entendus sur un protocole de
fonctionnement qui énumère les hypothèses de fonctionnement au cours de la période de
transition. De plus, un cadre de continuité des activités est en place pour assurer la continuité
des opérations en attendant la mise en place de SPC.
Compte tenu du mandat de SPC qui couvre l’ensemble de l’administration fédérale,
l’établissement d’ententes de gouvernance plus solides entre SPC et l’ASFC n’est pas une
priorité dans un avenir proche. SPC prévoit plutôt étendre ses normes de service et ses
relations à sa clientèle au complet, qu’il appelle « ministères partenaires ». L’ASFC doit donc
gérer les risques suivants :
La capacité de SPC d’offrir des services de façon sécuritaire et efficace, de respecter les
normes opérationnelles de l’ASFC et d’observer les exigences prévues par la loi ou par
un règlement.
Le processus de gouvernance ASFC-SPC qui prévoit des mécanismes pour définir les
besoins, les services, les ententes, les attentes en matière de rendement et les objectifs.
5. Les premières discussions sont en cours pour explorer les options du rôle de l’ARC en tant
que fournisseur de services. Il s’agit d’effectuer une analyse pour décider si l’ARC devrait
continuer de fournir les services à l’ASFC, si les services devraient être offerts par un autre
fournisseur ou si l’ASFC devrait offrir elle-même les services.
11
SPC est dorénavant responsable des services de réseaux, de courriels et de centres de
données. L’ARC fournit un soutien aux ordinateurs de bureau dans les régions, des services
de sécurité de la TI, l’image miroir de postes de travail, un soutien au déploiement
d’application et d’autres services. L’étude préliminaire révèle que des discussions sont en
cours entre l’ASFC et l’ARC pour évaluer les services offerts et déterminer :
si l’ARC continue d’offrir les services;
si l’ASFC rapatrie les services;
si les services sont transférés à un autre fournisseur de services comme SPC.
Parmi les résultats attendus, mentionnons une définition plus précise des relations entre
l’ASFC, SPC et l’ARC afin de clarifier les rôles des organismes et de gérer la complexité.
Dans le cadre de cet exercice, les organismes prévoient détailler le plus possible les coûts de
chaque service.
Il y a un risque que les ententes de service et les processus ne soient pas assez précis pour
répondre aux besoins opérationnels de l’ASFC au fil du temps. Le cadre de gouvernance
devra être révisé, tout comme la définition des services dans le répertoire et les accords sur
les niveaux de service pour les services de TI essentiels. Un ANS est l’un des principaux
outils utilisés pour mesurer le rendement.
12
7.0. ANNEXES
Annexe A : Profil des risques3
Le profil des risques couvre le niveau d’exposition en fonction des travaux effectués pendant l’étude préliminaire, mais les méthodes
de contrôle des secteurs à risque élevé doivent faire l’objet d’une évaluation approfondie. Le profil des risques est un regroupement de
risques auxquels sont exposés l’ARC et SPC. Compte tenu des risques associés à un changement de fournisseur de services à grande
échelle, on s’attend à une plus grande exposition aux risques.
Contrôle Description Exposition au
risque potentiel
Gestion de la prestation des services de TI
DS1.1 Cadre de
gestion des niveaux de
service
Définir un cadre qui prévoit un processus officiel de gestion des niveaux de service entre le
client et le fournisseur de service. Le cadre doit toujours s’aligner sur les besoins
opérationnels et les priorités, et faciliter une compréhension mutuelle entre le client et le
fournisseur.
DS2.1 Inventaire de
tous les rapports
client-fournisseur
Répertorier tous les services obtenus auprès de fournisseurs. Les catégoriser par type de
fournisseur, de même que selon leur ampleur et leur importance. Produire une documentation
officielle sur les rapports techniques et organisationnels : rôles et responsabilités, buts,
résultats attendus, coordonnées des personnes qui représentent les fournisseurs.
DS1.2 Définition des
services
Baser la définition des services de TI sur les caractéristiques et les besoins opérationnels.
Veiller à ce que les définitions soient structurées et stockées dans un lieu central par la mise
en œuvre d’une approche de portefeuille de répertoire des services.
DS2.2 Gestion des
rapports client-
fournisseur
Officialiser la gestion des rapports avec chaque fournisseur. Que les responsables de part et
d’autre discutent des problèmes et soignent la qualité du rapport client-fournisseur par la
confiance et la transparence (notamment au moyen d’ANS).
3 D’après COBIT 4.1, ISACA.
13
DS2.3 Gestion des
risques liés au
fournisseur
Repérer et atténuer les risques envers la capacité des fournisseurs à fournir des services
efficaces et sécuritaires sans interruption. Veiller à ce que les contrats respectent les normes
universelles, les lois et les règlements.
DS1.3 Accords sur les
niveaux de service
Pour tous les services de TI essentiels, parvenir à des accords sur les niveaux de service
(ANS) qui sont fondés sur les besoins du client et sur les capacités de TI. Que ces ententes
énoncent les engagements du client, les besoins en services de soutien, les critères quantitatifs
et qualitatifs pour mesurer les services réels, les ententes commerciales ou axées sur le
financement.
Mesure du rendement
PO5.1 Cadre de
gestion financière
Dresser un cadre financier pour gérer le coût des biens et des services de TI par des
portefeuilles d’investissements reposant sur la TI, par des analyses de rentabilisation et par
des budgets de TI.
PO5.4 Gestion des
coûts
Mettre en œuvre un processus de gestion des coûts pour comparer les coûts réels avec les
budgets. Les coûts doivent faire l’objet de contrôles et de rapports. S’il y a des écarts, les
signaler en temps utile et évaluer les répercussions sur les programmes.
PO5.5 Gestion des
avantages
Adopter un processus pour observer les avantages découlant de capacités adéquates dans le
domaine de la TI. Dans le cadre des programmes d’investissement ou du soutien ordinaire
aux opérations, reconnaître l’apport de la TI aux activités, l’étayer dans une analyse de
rentabilisation, en convenir, puis le surveiller et rendre des comptes à son sujet.
ME1.1 Cadre de
surveillance
Dresser un cadre de surveillance général définissant la portée, la méthodologie et le processus
à respecter pour mesurer les solutions et les services de TI, ainsi que leur contribution aux
activités. Intégrer le cadre au système de gestion du rendement de l’organisation.
DS1.5 Surveillance et
production de rapports
concernant les accords
sur les niveaux de
service
Surveiller sans cesse les critères de rendement des niveaux de services précisés. Les rapports
sur le respect des niveaux de services doivent être dans un format significatif pour les
intervenants. Par voie de suivi et d’analyse, les statistiques ainsi produites serviront à dégager
les tendances bonnes ou mauvaises sur les plans général et particulier.
ME4.3 Valeur ajoutée Gérer les programmes d’investissement fondés sur la TI, entre autres biens et services de TI,
de sorte qu’ils présentent la plus grande valeur ajoutée possible pour la stratégie et les
objectifs de l’entreprise.
Légende :
Les risques ont augmenté
L’exposition aux risques demeure la même
14