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Chauvin Thibaut Lestienne Arthur Ribeiro Georges Richard Victoria PMO 2 GROUPE I Rapport sur le stage effectué du 02/04/213 au 17/05/2013 Dans l’Association : Association Nationale de Développement des Épiceries solidaires À Paris Fournir à l’ANDES un outil permettant de mieux appréhender les retraits. D.U.T. de Gestion des Entreprises et des Administrations Année 2012-2013

fourre-tout : le site de PM Simoninpalimpsestes.fr/IUT/pmo/pmo_13/rapport_mission /201… · Web viewLes Restos du Cœur bénéficient d'une très grande notoriété, et la plus grande

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Chauvin ThibautLestienne Arthur

Ribeiro GeorgesRichard Victoria

PMO 2 GROUPE I

Rapport sur le stage effectué du 02/04/213 au 17/05/2013

Dans l’Association :

Association Nationale de Développement des Épiceries solidaires

À Paris

Fournir à l’ANDES un outil permettant de mieux appréhender les retraits.

D.U.T. de Gestion des Entreprises et des Administrations

Année 2012-2013

Université Paris V Descartes

 

PLAN

INTRODUCTION1

I / L’A.N.D.E.S évolue au sein du secteur de l’aide alimentaire:2

A – L’AIDE ALIMENTAIRE  EST RÉGIE PAR DIFFERENTS ACTEURS:2

1.Cadre institutionnel2

L’aide apportée par l’Union Européenne2

Le complément de l’Etat3

2.Les structures spécialisées3

Les banques alimentaires3

Les Restos du Cœur4

La Croix Rouge5

Le Secours Populaire6

3.Les structures non spécialisées7

L'A.N.D.E.S.: l'Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires7

B – DANS LEQUEL L’A.N.D.E.S A TROUVÉ SA PLACE8

1.L'histoire de l'A.N.D.E.S et les raisons de sa création.8

L'idée de l'ANDES.8

L'histoire9

2.L’entreprise aujourd’hui9

II / Et révèle une forme d’innovation quant à son fonctionnement en tant qu’association caritative:10

A – L’ A.N.D.E.S INNOVE PAR SON ORGANISATION….10

1.Positionnement10

2.Reconnaissance d'intérêt général10

3.Bilan social10

Récapitulatif total des salariés de l’A.N.D.E.S. au 31/12/201210

Le service civique dans le réseau11

Perspectives 201311

Les épiceries11

Adhérents au réseau12

Évolution du nombre d’adhérents12

4.Les chiffres clefs du bilan de 201212

5.L’animation du réseau13

Répartition du temps de travail14

B – …CALQUÉE SUR LE MODÈLE D’UNE ENTREPPRISE.14

III / Pour laquelle nous avons mis en place de nouveaux outils fonctionnels.16

A – LE BESOIN DE L’ANDES SE SITUE AU NIVEAU DES RETRAITS16

B – ET A NECESSITÉ UNE PLANIFICATION DES TÂCHES RESPECTÉE DANS SON ENSEMBLE.16

C – COMPRENANT UN DOUBLE OBJECTIF.17

1.Les Outils mis à notre disposition.17

2.La circulation de l’information :18

3.Les missions du poste occupé :19

Le livret :19

L’étude (annexe 4):20

D –RÉALISÉ GRÂCE À UN TRAVAIL D’ÉQUIPE PERFORMANT ET BIEN ENCADRÉ.20

1.L’ équipe dans l’association20

2.Le fonctionement de l’équipe21

CONCLUSION23

ANNEXE :1

Annexe 1: Statut de l'A.N.D.E.S (cf p.10)1

Annexe 2: Chartes du réseau national des épiceries sociales et solidaires A.N.D.E.S (cf p.10)4

Annexe 3 : Lien prezi formation chef de chantier (cf p.20)6

Annexe 4 : Rapport retraits (cf p.20)7

Livret de communication26

GLOSSAIRE24

REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier toute l’équipe de l’A.N.D.E.S. pour nous avoir accueillis pendant toute la durée de notre stage au sein de leur association. Nous souhaitons les remercier pour nous avoir permis de découvrir leur quotidien, pour avoir partagé leurs expériences, leurs motivations et leurs engagements. Ils nous ont permis de découvrir au plus près ce qu’est la vie en entreprise, son fonctionnement et ce qu’elle implique.

Nous tenons à remercier plus particulièrement :

Madame Anne Giraud, notre tutrice de stage pour son accueil, sa disponibilité et son soutien tout au long de notre stage. Cela nous a permis de travailler dans des conditions optimales et de fournir un travail de qualité.

Monsieur Guillaume Bapst, directeur de l’A.N.D.E.S., pour son accueil au sein de son association et l’intérêt qu’il a pu porter à ce que nous comprenions tous les enjeux de l’entreprenariat social et solidaire.

Madame Agathe Cousin, du pôle communication pour ses conseils et son expérience qui nous a permis de mener à bien notre mission.

Et enfin l’ensemble de l’équipe pour son accueil chaleureux, et sa cordialité qui nous ont permis de nous intégrer rapidement et de créer une ambiance de travail saine et très profitable.

L’A.N.D.E.S. (Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires), de type loi 1901, a connu une croissance exponentielle depuis sa création en 2000. Elle fédère et anime un réseau d’aide alimentaire de près de 260 épiceries solidaires réparties dans toute la France. Sa mission principale est d’approvisionner ces épiceries en produits frais récupérés et triés sur les marchés de gros par le biais de chantiers d’insertion. Depuis le mois de juin 2012 elle dispose d’un agrément lui permettant de récupérer des produits issus des retraits communautaires qui pourraient représenter une nouvelle source d’approvisionnement pour ses chantiers dans des quantités très importantes. Seulement, pour en profiter, l’A.N.D.E.S. doit se faire connaître auprès des organisations de producteurs émettrices des retraits.

The A. N.D.E.S. (Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires), born under the law of 1901, has grown exponentially since its inception in 2000. It brings together and manages a network of food aid to nearly 260 stores solidarity spread throughout France. Its main mission is to supply these stores with fresh products collected and sorted on the wholesale markets through integration projects. Since the month of June 2012 it has a license allowing it to recover products from the Community withdrawals that could represent a new source of supply for its projects in very large quantities. But to enjoy the A. N.D.E.S. must make themselves known to the organizations issuing producers withdrawals.

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INTRODUCTION

Du mardi 2 avril 2013 au vendredi 17 mai 2013, nous avons effectué un stage dans l’Association Nationale d’Aide au Développement des Épiceries Solidaires (A.N.D.E.S). Leur siège est situé au 7, rue de Domrémy – 75013 Paris. L’A.N.D.E.S. est l’un des principaux réseaux d’aide alimentaire français en soutenant le développement des épiceries solidaires, structures qui proposent en libre-service des produits de consommation courante à des personnes en situation précaire.

L’A.N.D.E.S a été créée par Guillaume Bapst en 2000, l’association est régie par la loi du 1er juillet 1901. Grâce à son réseau d’épiceries solidaires, qui sont elles-mêmes des associations caritatives proposant à des prix compris entre 10% et 20% de leur valeur mercuriale, des produits de consommation courante et des produits frais, à des personnes en situation fragile. C’est dans l’optique de proposer des produits frais en plus grande quantité et donc dans la recherche de nouvelles sources d’apport que nous sommes intervenue. En effet, dans un besoin constant et grandissant d’approvisionnement l’A.N.D.E.S a reçu un agrément lui permettant d’aller au-devant des agriculteurs, regroupé en Organisation de producteur (OP) et de récupérer les produits du retrait communautaire (denrée rachetée pour être détruite par l’UE afin d’éviter la fluctuation des marchés). Mais la procédure de retrait pour la distribution gratuite était encore méconnue de la plupart des membres de cette association et surtout des chefs d’Ateliers Chantier d’Insertion (ACI), qui sont chargés d’alimenter les épiceries solidaires.

Notre mission était de nous familiariser avec cette procédure et comprendre pourquoi les OP ne donnaient pas leurs produits. Ce travail préalable a été réalisé durant la semaine de décembre et certains vendredis. Comme cela nous avons pu dès le début des sept semaines de stage s’atteler à la réalisation de notre livret explicatif des retraits agricoles. Et pour que notre livret soit pertinent et utilisé par les chefs des ACI, nous leur avons dispensé une formation, visant à bien leur expliciter les retraits, appuyer sur les chiffres de 2010-2011-2012 pour leur facilité le choix des produits a récupéré ainsi que les endroits où l’on peut les récupérer.

Dans les pages qui vont suivre, vous allez pouvoir comprendre le fonctionnement du secteur de l’aide alimentaire, les difficultés d’approvisionnement qu’il subit, et comment nous avons essayé d’y remédier en favorisant une nouvelle source d’apport.

Le rapport est articulé de la façon suivante, le secteur de l’aide alimentaire et l’histoire de l’A.N.D.E.S, suivit de la situation actuelle de l’A.N.D.E.S c'est-à-dire dans quelles conditions nous avons réalisé notre stage. Et enfin la réalisation de notre mission PMO.

I / L’A.N.D.E.S évolue au sein du secteur de l’aide alimentaire:

A – L’AIDE ALIMENTAIRE  EST RÉGIE PAR DIFFERENTS ACTEURS: 1.Cadre institutionnel

En France, deux programmes permettent de mettre à disposition des plus démunis des denrées alimentaires : le Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) et le Programme national d’aide alimentaire (PNAA). A l’échelle nationale, l’aide alimentaire est gérée par le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

L’aide apportée par l’Union Européenne

L’Union Européenne contribue au soutien des associations d’aide alimentaire via le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (le PEAD). Créé en 1987, le PEAD permet la distribution de produits alimentaires aux plus démunis, par l'intermédiaire d'organismes caritatifs, dans le cadre d’une procédure de troc de matières premières (viande, lait, céréales, sucre, riz) provenant des stocks d’intervention de la Politique Agricole Commune (PAC) contre des produits alimentaires fournis par des professionnels de l’agroalimentaire dans le cadre d’appels d’offre européens. L’Union Européenne donne une participation aux pays qui en font la demande. Les parts sont proportionnelles aux besoins de chaque état : les stocks donnés ainsi que les subventions sont donc variables. L’Aide européenne est distribuée à des candidats nationaux qui se chargent ensuite de sélectionner quelques associations spécialisées dans l’aide alimentaire. La gestion des fonds français est confiée à FranceAgriMer qui choisit les associations caritatives qui perçoivent une enveloppe. Elles sont au nombre de quatre :

· La Fédération Française des Banques Alimentaires,

· Les Restos du Cœur,

· Le Secours Populaire Français,

· La Croix-Rouge Française.

Il  n’y a pas de transactions financières directes mais un échange de droits de tirages contre des stocks.

Le PEAD représente actuellement moins de 1% du budget de la PAC au niveau européen, et permet de redistribuer des produits alimentaires à plus de 13 millions d’Européens démunis.

Le budget consacré au PEAD a augmenté progressivement ces dernières années, notamment avec l’élargissement de l’Union à de nouveaux Etats membres. Il est ainsi passé d’environ 300 millions d’euros en 2008 à environ 500 de 2009 à 2011 (voir annexe 2).

L’année 2012 marquera cependant un tournant puisque, suite à l’arrêt de la Cour Européenne de Justice du 13 avril 2011, une diminution de 76% du budget du PEAD par rapport aux années précédentes a été envisagée, le limitant à la seule valeur des stocks d’intervention. Un compromis politique a néanmoins été trouvé par le Conseil des ministres de l’agriculture le 14 novembre 2011 et ratifié par le Parlement européen le 15 février 2012, accordant un sursis de deux ans au programme: le budget du PEAD est ainsi abondé à hauteur de 500 millions d’€ pour 2012 et 2013.

Le complément de l’Etat

Sur le plan national, l’aide alimentaire est assurée par le Plan National d’Aide Alimentaire (PNAA). Créé en 2004 en parallèle du PEAD, le PNAA complète ce dernier, permettant aux associations de distribuer des produits non couverts par le PEAD et sous-consommés par les personnes les plus démunies. Les associations caritatives agréées par le gouvernement sont les mêmes que pour le PEAD :

· La Fédération Française des Banques Alimentaires,

· Les Restos du Cœur,

· Le Secours Populaire Français,

· La Croix-Rouge Française.

FranceAgriMer gère le PNAA pour le compte de la Direction Générale de la Cohésion Sociale et de la Direction Générale de l’Alimentation. Depuis les appels d’offres jusqu’à la livraison aux associations, l’établissement est responsable de la bonne marche du programme, ainsi que de son contrôle.

Grâce à ce programme, les associations reçoivent gracieusement chaque année des produits carnés, du poisson, des conserves de fruits et de légumes ou encore de l’huile de tournesol.

L'enveloppe budgétaire du PNAA 2012 est de 10,400 Millions d'euros H.T. pour acheter des produits finis et les faire livrer dans les entrepôts des associations caritatives.

Le PNAA a deux objectifs :

- acheter des produits non fournis par le PEAD, sous-consommés par les personnes les plus démunies et indispensables à l'équilibre alimentaire : viandes, poissons, fruits et légumes. Le Gouvernement alloue ainsi une enveloppe annuelle pour l’achat de produits alimentaires non fournis par le PEAD, par une procédure d'appels à concurrence identique à celle du PEAD mise en œuvre par FranceAgriMer. Les produits sont ensuite répartis entre les quatre associations « têtes de réseau » ;

- soutenir des actions des associations caritatives visant l’insertion et l’accompagnement des bénéficiaires (Programme Alimentation et Insertion, épiceries solidaires, Chantier d’insertion…), ou encore l’amélioration des approvisionnements et de la logistique (ANDES, Fédération des paniers de la mer).

Le PNAA est un programme pérenne, renouvelé chaque année. Il est alimenté par l’Etat à hauteur de 7 à 10 millions d’euros par an (voir annexe 3)

2.Les structures spécialisées

Les banques alimentaires

L'histoire

Les banques alimentaires se sont créées dans les années 1980 pour faire face à la montée de la pauvreté. Plusieurs associations caritatives se réunissent pour créer, selon le modèle des Food Banks américaines, la première Banque Alimentaire française à paris.

Aujourd'hui il existe de nombreuses banques alimentaires départementales ou régionales, et elles couvrent pratiquement tout le territoire. Il existe des Banques Alimentaires dans de nombreux pays européens et ces dernières se sont réunies au sein de la Fédération Européenne des Banques Alimentaires.

La collecte

Les Banques Alimentaires collectent gratuitement partout en France des produits alimentaires tout au long de l’année auprès de plusieurs sources d’approvisionnements :

- Les producteurs donnent des fruits et légumes, du lait et d'autres denrées.

- L’industrie agroalimentaire donne des produits : secs, congelés, réfrigérés, en conserve...

- La grande distribution donne les produits retirés des rayons avant la date limite de consommation.

- L’Union européenne donne, par l’intermédiaire du Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) des produits céréaliers et laitiers.

- L’Etat donne par l’intermédiaire du PNAA des produits carnés, des fruits et des légumes.

- La population donne, à l'occasion de collectes dans les grandes surfaces, ou d'autres mobilisations effectuées par des bénévoles, produits non périssables.

Les Banques Alimentaires prospectent, collectent, transportent, trient et stockent les denrées dans leurs entrepôts dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire, avant de les distribuer aux associations.

La mission des associations qui bénéficient des denrées redistribuées par les Banques Alimentaires.

Ces associations vont accompagner les personnes en situation de précarité pour qu'elles retrouvent une place dans la société. Grace aux Banques Alimentaires les associations vont distribuer des denrées de forme variées : repas, colis, ou accompagnement dans les épiceries solidaires.

Pour accompagner cette aide les Banques Alimentaires proposent des modules de formation et des ateliers centrés sur la sécurité alimentaire et l’écoute.

Les associations proposent aussi des formations nutrition afin d'apprendre à confectionner des plats avec les produits distribués et cherche à enseigner une bonne hygiène de vie et éviter un maximum de gaspillage.

Les Restos du Cœur

Histoire

Les Restos du Cœur sont fondés par Coluche en 1985, c'est une association loi 1901. Cette association est reconnue d'utilité publique, et son vrai nom est « les Restaurants du Cœur-les Relais du Cœur ». Cette association vise à aider et apporter une assistance bénévole aux personnes démunies. Elle donne l’accès à des repas gratuits, et aide à la réinsertion sociale et économique.

La structure actuelle est décentralisée et se compose d'une association nationale et de 117 associations départementales réparties dans 96 départements. Les 117 associations s'occupent de l'aide alimentaire sur le terrain. Elles coordonnent aussi l'aide à l’hébergement et les multiples activités de réinsertion.

La collecte

Les Restos du Cœur bénéficient d'une très grande notoriété, et la plus grande partie de leurs ressources provient de dons (50,9% en 2011-2012). Des recettes engendrées par les opérations des Enfoirés (14,4%) et les subventions des collectivités publiques (15,6% organismes publics et 13,4% de l'Union Européenne)

Mais aussi de l'aide Européenne depuis que Coluche est intervenu en 1986 devant le parlement européen. C'est depuis cette intervention de Coluche qu'existe le PEAD : Programme Européen d’Aide aux plus Démunis. Les Restos du cœur figurent parmi les grandes associations bénéficiant de ce programme.

Les Restos du Cœur ayant des fonds grâce aux enfoirés et autres peuvent acheter en gros auprès de fournisseurs, puis repartir leurs marchandises dans les différents centres régionaux et départementaux.

Avec ces denrées sont fabriqués des paniers-repas. Pour recevoir ces paniers-repas, il faut s'inscrire chaque année et justifier de l'insuffisance de ses revenus. Avec cette fiche annuelle d'inscription, les branches régionales ou départementales peuvent assurer un suivi de leurs bénéficiaires leur permettant de voir si leur réinsertion sociale et économique se passe bien.

L’accès aux autres formules proposées par les Restos du cœur est plus libre, un sans-abri peu venir pour un repas chaud sans inscription, ni enregistrement de son passage. Seul sera comptabilisé le repas qui lui aura été servi.

Leurs actions

Depuis près de 25 ans, les Restos du cœur ont servi plus d'un milliard de repas. Pour l'année 2011-2012 ils ont distribué plus de 115 millions de repas.

Au-delà de l'aide alimentaire, les Restos ont étendus leurs actions à l'aide à la personne et à l'insertion sociale. Par le biais d'actions variées, tel que des programmes de formation ou de discutions.

L'association à un champ d'action restreint à la France métropolitaine. Du fait que s’étendre à l’étranger provoquerait des coups de gestion trop important et du fait de la différence des règlementations entre les pays, aucune association de ce type ne peut être multinationale. Pour pouvoir agir à l'étranger il faudrait créer de nouvelles associations dans les pays et les réunir sous la coupe d'une fédération européenne (comme pour les Banques Alimentaires).

L'idée de départ de Coluche était de donner un « coup de pouce » pour l'hiver. C'est pour cela que les Restos du cœur contrairement à d'autres associations ont une activité très saisonnière. Ils lancent leur grande Campagne d'Hiver. Alors que d'autres associations d'aide ne changent pas de mode de gestion à cette période-là. Cependant, un grand nombre de centres d'aide alimentaire des restos du cœur reste ouvert toute l'année afin d'assurer une continuité dans l'aide alimentaire et la réinsertion sociale.

L'Aide Alimentaire apportée par les Restos du Cœur :

- distribution de panier-repas équilibrés, à cuisiner chez soi ;

- des repas chauds, pour ceux qui n'ont pas de toit ;

- des aides spécifiques pour les bébés.

La Croix Rouge

Histoire

La Croix-Rouge, est une association fondée en 1864, elle se compose de 50 000 bénévoles et 16 000 salariés. Elle permet l'aide et la réinsertion de plus d'un million de personnes chaque année.

La Croix Rouge n'est pas seulement concentrée sur l'aide alimentaire, mais aussi sur l'aide vestimentaire.

En 2011 la Croix Rouge a servi environ 55 millions de repas.

Leurs domaines d’intervention sont les suivants :

- Urgence et secourisme

- Action sociale

- Santé et aide à l’autonomie

- Formation

- Action internationale

Leurs actions

La distribution alimentaire permet de gérer l'urgence et de satisfaire le besoin élémentaire de se nourrir, tout en essayant de fournir une alimentation de qualité et équilibrée. L'aide alimentaire est une aide d'urgence et distribuée à titre gratuit, ou à un prix symbolique.

Comme dans les autres associations la distribution se fait sous forme de colis, de paniers, de repas chauds, de sandwichs, soupes...

Les épiceries sociales

Elles ont pour vocation de pallier l’urgence de l’aide alimentaire en proposant un accompagnement social, dans lequel la personne est actrice.

Assimilables à des libres-services, les 90 épiceries gérées par les bénévoles ou salariés de la Croix-Rouge française permettent aux personnes en situation de précarité de faire leurs courses contre une participation financière d'un montant égal à 10% du prix affiché en grande distribution.

Le Secours Populaire

Histoire

Créer en 1945, le Secours Populaire français a pour objectif de venir en aide aux personnes défavorisées, victimes de catastrophes et de lutter contre l’exclusion en France et dans le monde.

Le Secours Populaire fonctionne avec des groupements de fédérations départementales et comités locaux qui permettent une action décentralisée.

Ce réseau est constitué de 98 fédérations, 611 comités, 650 antennes, 1232 permanences d’accueil et 72 000 bénévoles.

Leurs actions

L’aide alimentaire du Secours Populaire est principalement distribuée dans ses "libres- services".

Depuis 1994, le Secours Populaire a développé la pratique des libres-services où les personnes bénéficiaires font leurs courses comme tout le monde en contrepartie d'une participation financière et peuvent ainsi gérer leur budget. Les libres-services proposent aussi : aide vestimentaire, actions culturelles, projets vacances...

Le Secours Populaire intervient aussi dans les situations d’urgence (grand froid, catastrophes...) et vient au-devant des personnes qui sont dans le besoin.

La collecte

Le Plan Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) et le Programme National d’Aide Alimentaire (PNAA) permettent la mise à disposition de denrées de base et de produits transformés.

Des activités de collecte alimentaire auprès des particuliers et des partenariats privés avec les industriels de la grande distribution sont mis en place par les bénévoles.

Et pour compléter les stocks, l’association procède à des achats groupés grâce aux dons financiers.

Grâce à ces achats, l’équilibre et la diversité des produits alimentaires proposés aux personnes aidées peuvent être respectés.

3.Les structures non spécialisées

L'A.N.D.E.S.: l'Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires

Histoire

L'Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires (l'ANDES), constituée le 16 mars 2000 est une association régie par la loi du 01 juillet 1901 et qui a pour objectif, à travers les épiceries qu'elle rassemble, de promouvoir l'accès aux personnes en difficulté à une véritable citoyenneté économique. L'ANDES permet à des personnes exclues des circuits de consommation traditionnels de choisir les produits qu'ils souhaitent consommer à des faibles prix, parmi des denrées de qualité.

L'ANDES soutient le développement des Épiceries Solidaires. Les Epicerie Solidaires sont des associations caritatives qui proposent, à des prix compris entre 10% et 20% de leur valeur mercuriale, des produits de consommation courante à des personnes en situation de précarité.

L'ANDES souhaitent aider les épiceries à bénéficier d'un éventail de produits de qualité et ont un éventail de produits très large, comme des produits alimentaires, d’hygiène, d’entretien...

Pour cela l'association a décidé de développer des partenariats avec les industriels de l'agroalimentaire, producteurs et distributeurs afin de permettre aux épiceries de proposer à leurs usagers une large gamme de produits présentant toutes les garanties de fraîcheur.

La collecte

À l’origine les programmes d’aide alimentaire étaient approvisionnés grâce aux surplus agricoles, appelés à disparaître au vu de la demande mondiale croissante.

Cela va entraîner une réforme du système actuel. L’ANDES préconise que cette évolution permette de passer d’une aide alimentaire distributive à une action plus dynamique. L'association souhaite prendre d'avantage en compte les besoins et demandes des publics concernés. Ils veulent impliquer davantage d’acteurs du secteur alimentaire : producteurs, industriels, grande distribution, etc.

L'ANDES s'approvisionne aussi auprès de la grande distribution, en achetant des produits en grande quantité. Et partageant ensuite les produits entre les différentes Epiceries Solidaires.

Leurs actions

L'ANDES, va développer des chantiers d'insertion. Les chantiers répondent à un triple objectif :

• Lutter contre le gaspillage alimentaire en valorisant des fruits et légumes invendus

• Améliorer la qualité de l’alimentation des populations fréquentant les structures d’aide alimentaire

• Favoriser l’insertion professionnelle durable de personnes éloignées de l’emploi

Tri, préparation de commandes, livraisons

Quotidiennement, les cagettes de fruits et légumes récupérées auprès de grossistes sont triées par les salariés en insertion : les denrées encore consommables sont sélectionnées pour être redistribuées dans les structures d’aide alimentaire de la région. La diversité des fruits et légumes de récupération étant très aléatoire, des fruits et légumes frais sont également achetés au jour le jour pour élargir la composition des livraisons effectuées.

L'ANDES a quatre chantiers d'insertions, Rungis (94), Perpignan (66), Marseille (13), Lille (59). Et l'association a aussi acheté une exploitation maraichère dans l'Orne qu'elle a transformée en chantier d'insertion. C'est la grande Maison. Cette exploitation lui permet de cultiver ses propres légumes puis de les distribuer.

Les chantiers emplois des personnes en parcours d'insertion. Ils sont accueillis pour une durée maximale de 6 mois (reconductible deux fois). Les personnes étant bénéficiaires de ce programme, retournent vers l'emploi durable avant la fin de leur contrat de réinsertion grâce à un accompagnement individualisé et plusieurs formations.

B – DANS LEQUEL L’A.N.D.E.S A TROUVÉ SA PLACE 1.L'histoire de l'A.N.D.E.S et les raisons de sa création.

Le droit à la nourriture est fondamental, c'est une des composantes de l'insertion sociale. Faire ses courses semble être un acte simple et pour autant aujourd'hui en France, près de 8,2 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et sont amenées, parfois ponctuellement et parfois durablement, à fréquenter des structures d'aide alimentaire d'urgence où la dignité s'estompe, où l'estime de soi diminue.

L'idée de l'ANDES.

La nourriture est dans notre société un acte social et de convivialité. En effet dans la culture française, le repas prit a table avec sa famille ou ses amis est très ancré dans les meurs et habitude. C'est pourquoi il est indispensable pour le maintien de l'équilibre des personnes en situation d'exclusion d'avoir accès à une nouvelle forme d'aide alimentaire capable d'allier le choix, la qualité, le respect du goût, des cultures et des habitudes. 

« Est-ce que les "pauvres", les personnes qui sont en situation d'exclusion, ont seulement le besoin de se nourrir, de ne pas mourir de faim, ou faut-il dépasser cette approche pour établir la question du choix dans l'alimentation et plus généralement dans la consommation, donc aussi la question du plaisir. Choix et plaisir de consommer comme conditions nécessaires pour se sentir vraiment une personne, un être vivant, un être digne. En posant cette question, nous posons la question de la nature de la pauvreté et de l'exclusion sociale. Est-ce que la pauvreté c'est seulement être privé de revenus, ou faut-il considérer avec un certain nombre d'économistes que la pauvreté c'est également et surtout être privé de liberté réelle. »

Gérard Gasselin, premier président de l'A.N.D.E.S.

L'histoire

Les épiceries sociales et solidaires se sont développées en France à la fin des années 1990. Elles étaient gérées par des centre communaux d'action sociale CCAS) puis par des collectifs d'association et quelques fois des initiatives citoyennes.

En 1996, Guillaume Bapst, actuel directeur de l’A.N.D.E.S, crée, en parallèle à son poste de directeur de la gestion locative à l’Office public départemental HLM, une épicerie solidaire à Nevers.

Confronté à une demande croissante en matière de « conseil » pour ouvrir d’autres structures de ce type, Guillaume Bapst choisit de créer alors une association nationale afin d'accompagner la réalisation de nouveaux projets d'épiceries et rassembler ces structures au sein d'un réseau dynamique et innovant.

Ce fut chose faite en avril 2000.

Nombre d'épiceries ont fait leurs preuves. Cette forme d'aide est maintenant largement reconnue par les institutions d'État.

En 2006, l'A.N.D.E.S a été reconnue au niveau ministériel, par la Direction Générale de l'Action Sociale (actuelle Direction Générale de la Cohésion Sociale) et la Direction Générale de l'Alimentation comme 5ème réseau français d'aide alimentaire.

 

Depuis 2010, l'A.N.D.E.S est membre du Conseil National de l'Alimentation (groupe de travail Insécurité alimentaire en France et situation de l'aide alimentaire intérieure).

2.L’entreprise aujourd’hui

Aujourd’hui, l’A.N.D.E.S. est une association reconnue d’intérêt général. En 12 ans d’existence, elle a participé à la création de 46 nouvelles épiceries solidaires, dont 25 depuis 2009, sur un réseau qui compte 230 épiceries adhérentes fin 2011.

Depuis 2008, l’association a étendu son champ d’action à l’Insertion par l’Activité Économique (IAE), en créant des chantiers d’insertion destinés à améliorer l’alimentation des personnes en situation de pauvreté. En 2010, le taux de sorties positives de ces chantiers était de 64%. Les emplois créés par l’A.N.D.E.S. se traduisent par une économie annuelle pour l’État de 15,3 K€.

En 2011, 1289 tonnes de fruits et légumes ont été distribués aux quelques 120 000 bénéficiaires des épiceries solidaires du réseau ainsi qu’aux quatre autres principaux réseaux d’aide alimentaire (Banque Alimentaire, Secours Populaire, Restos du cœur, Croix Rouge française). Parmi ces 1289 tonnes, près des trois quarts proviennent d’achats auprès des grossistes des différents MIN, le quart restant provient de la revalorisation de marchandises données par ces mêmes grossistes.

II / Et révèle une forme d’innovation quant à son fonctionnement en tant qu’association caritative:

L’Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires (ANDES) propose à des personnes dans une situation économique précaire de choisir des produits de qualité semblables à ceux que l’on trouverait dans une grande surface pour 20% de leur prix usuel. L’A.N.D.E.S. collecte des fruits et légumes (invendus ou achat) dans les marchés de gros, puis les redistribue à des organismes d’aide alimentaire ainsi qu’aux épiceries solidaires de son réseau. À l’inverse de bon nombre de réseaux d’aide alimentaire, l’A.N.D.E.S. lutte activement contre la stigmatisation des bénéficiaires de son réseau en supprimant toute forme d’assistanat pour promouvoir la responsabilisation de chacun.

A – L’ A.N.D.E.S INNOVE PAR SON ORGANISATION….

1.Positionnement

L'Association Nationale de Développement Épiceries Solidaires est une association loi 1901, déclarée à la préfecture de la Nièvre en avril 2000. (annexe1)

Elle est apolitique et laïque et fédère sur le plan national les épiceries solidaires et sociales signataires de la charte. (annexe2)

L'A.N.D.E.S. s'inscrit dans des démarches internationales de lutte contre la pauvreté.

2.Reconnaissance d'intérêt général

L'association a été déclarée d'intérêt général par les services fiscaux de la Mayenne en date du 16 septembre 2004. Cette reconnaissance ouvre le droit à réduction d'impôts à hauteur de 60% du montant de l'aide, dans la limite de 5‰ du chiffre d'affaires, pour les entreprises partenaires.

Loi sur le mécénat, article 200-5 et 238 bis du code général des impôts.

3.Bilan social

Récapitulatif total des salariés de l’A.N.D.E.S. au 31/12/2012

•Effectif physique salariés permanents : 43 Effectif en équivalent temps plein (ETP) salariés permanents : 38,3

•Agrément postes en contrat d’insertion par l’activité économique (IAE) : 70 Rungis : 24, Perpignan : 14, Marseille : 14, Lille : 12, Saint-Maurice : 6

•Effectif total permanent + potentiel IAE + Service Civique : 113 salariés + 20 volontaires

•Âge moyen équipe permanente : 41 ans

•Répartition sexe : 47% hommes – 53% femmes Détails sur l’effectif de salariés permanents

• Emploi

-CDI Temps plein : 36 (dont 2 salariés reconnus travailleurs handicapés

-CDI Temps partiel : 3 (dont 2 choisis)

-CDD Temps plein : 2 (CUI-CAE siège)

-Apprentissage / Contrat de professionnalisation : 2

• Qualification

Cadres : 11 Ouvriers, Employés, Techniciens, Agents de maîtrise : 30 Apprentis : 2

Données significatives de notre évolution

•Masse salariale Frais déplacements

2009 : 1 185 060 euros 2009 : 132 782 euros

2010 : 1 883 533 euros 2010 : 153 809 euros

2011 : 2 645 741 euros 2011 : 127 769 euros

2012 : 2 905 601 euros2012 : 84 128 euros

En 2012, 17 personnes était en télétravail.

•Périodes de professionnalisation dans les chantiers d’insertions

Durée : 8 600 heures Nb de salariés en CUI formés : 62 Budget financement AGEFOS-PME : 153 000 euros Budget allocation formation hors temps de travail A.N.D.E.S. : 8 100 euros

Le service civique dans le réseau

•1er semestre 2012 : 8 volontaires mis à disposition de 29 épiceries adhérentes (8 départements)

•Depuis sept. 2012 : 18 volontaires mis à disposition de 41 épiceries adhérentes (10 départements)

Perspectives 2013

Embauche d’une vingtaine de jeunes en emplois d’avenir sur les chantiers d’insertion et pour l’animation du réseau d’adhérents.

Les épiceries

Sur l’année 2012, 250 épiceries sociales ou solidaires étaient adhérentes à l’A.N.D.E.S.

Elles étaient 231 fin 2011, soit une augmentation de 8 % du nombre d’épiceries membres du réseau en 2012.

Parmi elles :

- 206 épiceries étaient déjà adhérentes en 2011 (82,4%);

- 13 épiceries déjà en fonctionnement ont adhéré pour la première fois (5,2%);

- 23 épiceries ouvrant en 2012 ont adhéré à l’A.N.D.E.S. (9,2%);

- 8 épiceries ont ouvert après avoir été accompagnées par l’A.N.D.E.S. dans leur création (3,2%).

Adhérents au réseau

Évolution du nombre d’adhérents

Statut des épiceries solidaires : associations et CCAS / CIAS

•168 épiceries adhérentes en 2012 ont un statut associatif (67,2%)

•82 sont portées par un CCAS/CIAS (32,8%)1

4.Les chiffres clefs du bilan de 2012

5.L’animation du réseau

(Rapport d’activité de l’A.N.D.E.S, 2012)

L’année 2012 a été marquée par un certain nombre de changements dans le contexte politique et règlementaire de l’aide alimentaire.

A l’échelle européenne, il s’agit des interrogations qui pèsent sur le Programme Européen d’Aide aux Plus Démunis (PEAD) dont la fin est fixée à décembre 2013 et sur les contours du programme destiné à le remplacer (le Fonds Européen d’Aide aux Plus Démunis). Une part substantielle des approvisionnements des structures d’aide alimentaire provient actuellement de ce programme d’aide européen. De ce fait, la refonte du programme et les incertitudes concernant le nouveau système qui sera instauré placent les associations dans une situation difficile.

A l’échelle française, il s’agit de la mise en œuvre de l’habilitation nationale des structures d’aide alimentaire, obligatoire depuis 2013 pour toute structure de droit privé recevant des contributions publiques. En tant que tête de réseau national des épiceries solidaires, l’A.N.D.E.S. a été habilitée conjointement par le Ministère de l’Agriculture et le Ministère des Affaires Sociales et peut désormais habiliter par rebond les épiceries de son réseau dont elle fait remonter la liste. Cette nouveauté règlementaire amène à faire évoluer les missions de l’A.N.D.E.S. et le métier d’animateur.

En interne, la nomination d’un responsable de pôle a eu lieu : Lionel Delaire, animateur réseau Aquitaine Poitou-Charentes depuis 2009 a été nommé responsable du Pôle animation au niveau national.

La présence de l’A.N.D.E.S. sur les territoires a été renforcée grâce à une augmentation des moyens humains dédiés au pôle animation, avec le déploiement du dispositif service civique. En complément des 8 animateurs réseau basés en région et au service du réseau, 18 jeunes volontaires ont été recrutés par l’A.N.D.E.S. en 2012 et mis à disposition de 41 épiceries pour les aider dans leurs missions quotidiennes. Sous le tutorat des animateurs réseau, la mission des volontaires en service civique consiste à :

Découvrir le fonctionnement de l’A.N.D.E.S. et celui des épiceries sociales et solidaires adhérentes,

Participer à l’animation du réseau local en travaillant par exemple sur la mise en place d’ateliers et d’actions complémentaires dans les épiceries ou sur des projets de mutualisation de moyens matériels et logistiques entre plusieurs structures.

Répartition du temps de travail

En 2012, le temps de travail des 8 animateurs réseau valorisé à 7,7 ETP s’est décomposé de la manière suivante :

B – …CALQUÉE SUR LE MODÈLE D’UNE ENTREPPRISE.

L’organisation de l’A.N.D.E.S. n’a rien à envier à celle d’une entreprise classique. Si celle-ci ne réalise pas de bénéfices, sa survie n’en dépend pas moins de sa capacité à conserver sa balance financière à l’équilibre. Pour cela, l’association doit sans cesse innover pour s’adapter aux multiples contraintes que connaît le milieu de l’aide alimentaire.

L’association n’a recourt à aucun bénévole et ses salariés sont pour la plupart jeunes et hautement qualifiés, issus de formations allant de la Licence au Master.

Face à la diversité des activités de l’association, une division en pôle a été adoptée. En effet, on retrouve un pôle communication, comptabilité, gestion des ACI... Notre tutrice étant responsable du pôle IAE (Insertion par l’Activité Économique, pôle responsable notamment de la gestion des ACI), nous avons souvent été amenés à être en contact avec ce dernier. Lors de diverses réunions, nous avons pu rencontrer ces chefs d’ACI qui gèrent sur le terrain l’insertion des salariés et l’approvisionnement des épiceries solidaires en produits frais par le biais de la récupération et du tri des produits dont ils bénéficient sous forme de dons de la part des grossistes présents sur les MIN.

Pour fédérer les épiceries entre elles et faire en sorte de garder une cohérence entre leurs différentes initiatives et modes de fonctionnement, des responsables salariés de l’A.N.D.E.S. sont nommés pour contrôler et accompagner les responsable d’un certain nombre d’épiceries concentrés dans une même région, ce sont les animateurs réseau.

III / Pour laquelle nous avons mis en place de nouveaux outils fonctionnels.

A – LE BESOIN DE L’ANDES SE SITUE AU NIVEAU DES RETRAITS

Aujourd’hui de plus en plus de personnes sont sous le seuil de pauvreté et ont besoin de cette aide; cette demande toujours accrue oblige les associations à chercher de nouveaux moyens ou canaux d’approvisionnement. Le principe de retrait donne une chance aux associations d’obtenir des denrées pour un prix quasiment nul. Pour bénéficier des retraits, il faut avoir reçu un agrément délivré par FranceAgriMer. Grâce à cet agrément le chef de chantier et l’agriculteur peuvent entrée en contact et effectuer des opérations de don de fruit et légumes soumis aux retraits communautaires.

L’ANDES a reçu son agrément en Aout dernier (2012), et ne connaît pas bien la procédure et les produits qui sont soumis aux retraits agricoles. C’est pourquoi nous avons pensé à cette mission autour des retraits communautaire. Nous souhaitions permettre à l’ANDES de pouvoir récupérer les produits des retraits, dès le printemps 2013.

Pour cela nous avons décidé de leur fournir un livret qui explique clairement la procédure, le but du livret est aussi d’être distribuer aux OP pour quelles se sensibilisent aux dons. Puis pour vraiment facilité la compréhension, nous allons proposer une formation aux chefs de chantier d’insertion afin qu’ils maitrisent vraiment bien la procédure et qu’ils récupèrent un maximum de produits. Puis pour vraiment rendre utile notre travail a cours terme, c’est à dire pour les saisons a venir, nous avons décidé de faire une étude récapitulative sur les dernières années, comme cela les chefs de chantiers savais vers qui et ou se tourner pour récupérer des produits.

B – ET A NECESSITÉ UNE PLANIFICATION DES TÂCHES RESPECTÉE DANS SON ENSEMBLE.

Pour la préparation du fascicule, conformément à ce que nous avions prévu lors de l’élaboration du cahier des charges, nous avons consacré la première semaine de notre stage à savoir la semaine du 02/04 au 05/04, au regroupement des textes juridiques encadrant la procédure de retrait. Qu’ils soient à échelle nationale ou européenne, ces documents récoltés préalablement auprès de FranceAgriMer, permettent de comprendre l’organisation des retraits agricoles, les raisons et les conditions dans lesquelles sont réalisés ces derniers. Ils permettent également de cibler les problèmes liés à la complexité de la procédure que peuvent rencontrer les OP lorsqu’elles sont confrontées aux retraits et plus particulièrement aux dons. Cette étape était donc importante puisqu’elle visait à synthétiser la procédure liée aux dons, et ainsi inciter les producteurs à donner plutôt qu’à détruire leurs retraits.

Nous avons donc durant cette première semaine tenté de rendre la procédure plus compréhensible et l’avons insérée dans notre livret.

Les deux semaines qui ont suivies, soient celles du 08/04 au 19/04 ont été consacrées à la rédaction du livret. Nous avons tenté d’expliquer la procédure de dons en respectant un ordre chronologique, en commençant par les fruits et légumes concernés par les retraits, les destinataires ciblés par ces retraits, ainsi que la procédure détaillée à respecter pour effectuer ces retraits. Nous expliquons également la démarche de l’A.N.D.E.S dans l’optique des retraits agricoles. Nous avons donc joint en annexe du livret les différents formulaires nécessaires à l’opération de retrait.

La semaine suivante, nous avons pris rendez-vous avec le pôle communication de l’A.N.D.E.S pour la mise en forme du livret : le code couleur à respecter, l’agencement des différentes parties, la police,… Cet échange nous a permis de faire ressortir les informations importantes qui inciteront les producteurs à donner. Nous avons également préparé une réunion qui a eu lieu le mardi 23 avril, et qui avait pour but d’échanger avec les différents chefs de chantier sur le livret que nous avons produit pour leur expliquer notre démarche et savoir si cela correspondait à leurs attentes et pourrait les aider dans le démarchage des OP. Nous avons également fait une petite synthèse des retraits agricoles sur l’année 2011 qui ont eu lieu dans les régions où l’A.N.D.E.S est présente.

Cette réunion s’est très bien déroulée et l’équipe était satisfaite de notre travail.

A compter du 29 avril, nous avons accentués notre travail vers l’élaboration d’un rapport concernant les retraits de l’année 2009 à 2012. Nous avons compilé ces informations en regroupant les quantités retirées par produit, par région, par saisons ainsi que les quantités destinées au don, et les organisations caritatives ayant bénéficié de ces retraits.

Nous avions prévu de remettre à jour une étude déjà existante mais nous avons convenu avec notre tutrice qu’il serait plus pertinent de rédiger ce rapport pour observer l’évolution des retraits, et prendre des décisions quant à la gestion des produits récupérés sur les différents chantiers d’insertion.

Cette étude a été élaborée grâce aux informations fournies par FranceAgriMer, avec qui nous sommes restés en contact tout au long du stage que ce soit pour la rédaction du livret ou la mise à jour de l’étude. Ces données chiffrées nous ont permis de réaliser des graphiques permettant d’offrir une meilleure visibilité de la situation à l’A.N.D.E.S.

La partie réservée au démarchage des OP que nous avions convenue avec notre tutrice a été annulée. Lors de la réunion avec les chefs de chantier, ces derniers nous ont fait part de leur envie de démarcher eux-mêmes directement les OP pour faciliter l’approche et rendre le contact plus « fort ». En effet, le contact passe plus facilement avec une personne travaillant sur le terrain plutôt qu’avec un groupe de jeunes stagiaires.

C – COMPRENANT UN DOUBLE OBJECTIF. 1.Les Outils mis à notre disposition.

La recherche d’informations relatives aux retraits communautaires, outils indispensables à la réalisation de notre mission constitua la première grande phase de notre démarche. La collecte de l’information s’est faite via deux sources distinctes:

· Le pôle IAE (Insertion par l’Activité Économique) de l’A.N.D.E.S.

· L’Organisme FranceAgriMer.

Le pôle IAE :

Notre premier contact avec notre sujet fut la lecture des derniers rapports d’activité de l’association afin de reconnaître l’environnement au sein duquel nous allions évaluer et de maîtriser au mieux l’identité de l’organisme au sujet duquel nous allions devoir communiquer. Rappelons-le, notre mission a consisté pour une grande partie à convaincre les organisations de producteurs de donner leurs produits retirés à l’A.N.D.E.S. Ces informations nous ont ainsi permis de mettre en place un argumentaire convaincant pour vanter l’action et le professionnalisme de notre réseau. Cette étape a contribué à crédibiliser notre démarche et à fluidifier la réalisation de nos travaux annexes.

FranceAgriMer :

Tout au long de ce stage, nous avons collaboré étroitement avec plusieurs contacts en charges de l’accompagnement des structures agréées aux retraits chez FranceAgriMer. Nous avons ainsi pu bénéficier de documents très complets qui ont eu un rôle majeur dans la compréhension de notre mission et la qualité des outils que nous avons finalement livré à notre organisme d’accueil. Deux types de documents ont ainsi été mis à notre disposition.

Les premiers, purement administratifs, regroupaient les attestations, certificats et annexes nécessaires à la réalisation d’une opération de retraits. Les autres, constituaient quant à eux un regroupement de chiffres, statistiques et caractéristiques relatives aux opérations de retraits à l’échelle régionale et nationale.

2.La circulation de l’information :

3.Les missions du poste occupé :

Trois missions d’importances variables nous ont été confiées afin d’aboutir à un objectif déterminé en début de stage. Cet objectif étant la bonne compréhension du fonctionnement des retraits agricoles par les salariés de l’ANDES concernés et l’élaboration de deux types d’outils. Les premiers visant le démarchage d’organisations de producteurs soumises aux retraits et les seconds à simplifier au maximum les futures opérations de récupération de retraits.

Le livret :

La majeure partie des organisations de producteurs est soumises aux retraits agricoles et en maîtrise bien le fonctionnement. Paradoxalement, seul la moitié d ‘entre elles savent qu’elles peuvent donner leurs produits retirés plutôt que de les détruire. La première partie de notre travail a donc consisté à la réalisation d’un livret de communication pour démarcher les organisations de producteurs. Il s’organise de la manière suivante :

D’abord une page de présentation avec le slogan « Pourquoi détruire quand on peut donner ? », nous avons fait le choix de ce slogan car il permet une certaine prise de conscience dès le départ. On considèrera ça comme un pré-travail de sensibilisation car nous nous sommes rendu compte que les op n’avaient aucun intérêt à donner ce qui oriente notre livret sur ce terrain-là. On enchaine avec une présentation rapide de ce que sont les retraits et un rappel du cadre juridique autour de cette pratique. Viens ensuite une présentation de l’A.N.D.E.S. suivit d’une justification de notre démarche pour finir avec une description des différentes étapes chronologiques de la procédure de don de produits retirés. Le fait de donner la définition des retraits et d’enchainer sur l’A.N.D.E.S. a été fait de manière intentionnelle afin de créer un lien dans l’esprit du lecteur, associant le mot retrait à notre organisation pour favoriser un contact direct vers celle-ci.

Dans le but de rendre le don plus attractif et de rassurer les OP destinataires de ce livret, nous avons souhaité faire apparaître un court témoignage sous forme de verbatim d’une responsable d’OP qui a déjà donné des produits à l’un des ACI de l’A.N.D.E.S. où celle-ci revient sur cette expérience. Pour cela, nous avons dû élaborer un court questionnaire qui nous a permis de préparer et orienter nos questions vers la récolte efficace d’informations et d’un retour pertinent. Nous avons pu rencontrer quelques difficultés au cours de l’élaboration de ce livret, surtout lorsqu’il s’agit de charte graphique ou de placement stratégique afin que notre message soit le plus incitatif et le plus clair possible. Ainsi nous avons eu la chance de « tester » notre livret lorsque nous avons rencontré les 4 responsables des différents chantiers d’insertion (ACI) de l’A.N.D.E.S. Nous en avons profité pour faire un point avec chacun d’entre eux sur les quantités retirées par produits dans leurs régions, cibler leurs besoins et déterminer les OP à démarcher en priorité. Il est sorti de cet échange que nous avons articulé autour d’une présentation Prezi (annexe 3) qu’il n’était pas pertinent de démarcher par nous même les OP, comme nous comptions le faire en commençant ce stage, mais que ce travail incombait aux responsable de chantiers qui ont ainsi souhaité privilégier un contact étroit avec les OP proche de leurs chantiers respectifs plutôt que le recourt à des intermédiaires, en l’occurrence nous.

L’étude (annexe 4):

Le troisième et dernier travail que nous avons réalisé a consisté à mettre à jour une étude réalisée par l’A.N.D.E.S en 2008 et qui était devenu relativement obsolète. Celle-ci concernait la transformation de produits issus du retrait et la mise à disposition gratuite des soupes et jus issus de cette transformation au profit des bénéficiaires de l’aide alimentaire. En complétant cette étude par des données concernant les produits frais retirés et non transformés mis directement à la disposition des bénéficiaires, nous avions pour objectif de fournir à l’association une vision actuelle, globale et simplifiée de l’état des retraits communautaires en France et notamment dans les régions autours des ACI futures réceptrices des dons.

Nous avons donc récupéré auprès de France AgriMer les informations relatives aux retraits sur ces quatre dernières années à savoir les produits retirés, les quantités, les dates et les régions dans lesquelles ont eu lieu ces retraits et les organisations caritatives bénéficiaires. Avec ces données, nous avons pu dresser une saisonnalité des retraits, et mettre en lumière les produits dont les quatités retirées sont les plus importantes et les organismes ayant bénéficiés de ces retraits. Par l’intermédaire de ces chiffres, nous avons pu mettre en forme de nombreux graphiques permettant de simplifier leur lecture.

Par ailleurs, pour les années 2011 et 2012, nous avons dressé un bilan par région des produits retirés et leur quantité. Cela permet à l’ANDES de comparer l’évolution des retraits et de connaitre les approvisionnements possibles proches des ACI.

Pour finir, ce rapport contient un bilan de ces informations, une interprétation des données qui permet à l’ANDES d’avoir une vision objective de la situation dans laquelle nous avons inclus quelques recommandations quant à la production de La Grande Maison et le type de produits à récupérer.

D –RÉALISÉ GRÂCE À UN TRAVAIL D’ÉQUIPE PERFORMANT ET BIEN ENCADRÉ.1.L’ équipe dans l’association

Durant toute cette deuxième année à l’IUT en option PMO, nous avons été plongés dans le monde l’entreprise et appréhender cette expérience en groupe qui était la raison principale motivant le choix de l’option PMO. Ainsi, très tôt, dès le début de recherche de l’entreprise d’accueil nous avons été confrontés à cet univers. Cela s’est accentué dès lors que nous avions trouvé notre entreprise et que nous avions effectué une première semaine de stage au mois de décembre.

Nous sommes donc arrivés à l’A.N.D.E.S pour effectuer cette première semaine de stage et nous nous sommes très bien intégrés. La jeunesse et le dynamisme de l’équipe nous a rapidement mis en confiance et nous avions le sentiment que notre mission au sein de l’association était utile.

Cette première phase de contact étant passée, les quelques vendredis où nous étions présents nous ont permis de nous familiariser davantage avec le lieu et l’ambiance de travail. Par ailleurs, la présence d’autres stagiaires dans l’association et le fait que nous soyons à quatre nous a sans conteste aidés à nous sentir bien. De plus, le fait de nous retrouver tous ensemble lors des pauses déjeuner notamment avec le directeur, nous permettait de nous impliquer vraiment dans la vie de l’entreprise et de prendre conscience de l’envergure associative de l’organisation. Les différents employés nous faisant partager leurs différentes expériences que ce soit dans le domaine caritatif ou non, a vraiment été bénéfique pour nous.

Les sept semaines de stage se sont donc très bien passées et nous avons bien entendu dû faire preuve de ponctualité et de courtoisie, ainsi que respecter la hiérarchie bien que cela n’ait pas été très difficile car les relations au sein de l’association étaient très amicales et ne relevaient pas d’un rapport formel entre les différents acteurs.

Nous étions très autonomes dans notre travail, et n’effectuions que de brefs comptes rendus à notre tutrice car elle nous faisait entièrement confiance. L’ensemble de l’équipe était néanmoins à notre entière disposition lorsque nous avions des questions ou besoin de conseils.

2.Le fonctionement de l’équipe

Le projet tuteuré en 2eme année à l’IUT de Paris s’effectue sur toute l’année. En effet dès le séminaire de rentrée nous avons dû constituer des groupes de quatre étudiants.

Notre groupe s’est constitué de la façon suivante, Arthur et Victoria ayant travaillé sur le mémoire de 1ère année ont décidé de se remettre ensemble, puis Georges et Thibaut étaient tous les deux. Nous avons donc après une brève discussion décidé de nous mettre tous les quatre. Ayant tous des qualités qui pouvaient être complémentaires, nous avons tout de suite réussi à travailler ensemble. La recherche du stage a été le début de notre entente, car nous avions les mêmes objectifs et les mêmes centres d’intérêt.

Puis la première soutenance nous a permis de mettre chacun nos qualités au service du projet PMO. Pour les premiers dossiers, la répartition du travail s’est faite de façon limpide, chacun ayant des facilités dans certains domaines et cherchant à les valoriser au service du groupe. En effet Arthur faisait la mise en page après une correction orthographique faite par Georges sur les parties trop détaillées de Victoria.  

L’ambiance qui règne au sein du groupe dans le début du projet tuteuré est très détendue du côté des garçons, mais Victoria ne perd pas son anxiété vis-à-vis de l’importance de trouver un stage, et des échéances fixées par les professeurs. Quelques jours avant la soutenance finale de validation l’ambiance commence à se tendre, car l’accord du RH de l’A.N.D.E.S n’a toujours pas été donné et donc Victoria était très stressée. Mais l’accord est donnée le jour précédant la soutenance, ce qui nous a permis de faire une excellente soutenance et de pouvoir partir en stage dans une ambiance apaisée en décembre.

Dans le groupe chacun apprend à comprendre les autres et nous partageons nos nombreuses idées et points de vue grâce à des brainstormings, qui sont souvent très constructifs et encadrés par Victoria qui ne laisse pas les idées de chacun partir trop loin.

Le cahier des charges a été fait de façon efficace car nous savons désormais très bien travailler ensemble. Après l’établissement du plan ensemble, nous répartissons les différentes parties entre les membres du groupe, en fonction des préférences de chacun. Et nous rédigeons chacun notre partie mais toujours réunis dans une même pièce afin de pouvoir échanger nos idées.

Dans notre groupe, nous avons préféré mettre en avant l’échange et la communication, afin de toujours rendre un travail homogène et qui satisfaisait tout le monde. Cela nous a surement valut quelques pertes de temps, car nos caractères étant très différents, il est dur de tomber sur des accords rapidement. Mais chacun au moment voulu à su faire un compromis et accepter les idées des autres.

C’est pourquoi les délais étaient quelques fois tendus pour les rendus, mais toujours respectés, car chacun comprenait l’importance de ne pas penser de façon égoïste mais plutôt altruiste.

Lors du départ en stage de sept semaines, nous étions tous très content de le faire ensemble, car nous savions que nous allions pouvoir tous nous apporter quelque chose et que nos pauses déjeuné seraient animées par les histoires de chacun.

Pour le projet à réaliser, nous avons dès le premier jour mis en place un calendrier des tâches à réaliser chaque jour et fixer des échéances de rendu avec Anne qui avait besoin au plus vite de notre fascicule.

Par deux, nous nous sommes répartis la partie juridique et la partie communication, Arthur et Thibaut ont donc commencé le fascicule et Georges et Victoria se sont penchés sur la règlementation. En fin de deuxième semaine le fascicule prenait forme et chacun était satisfait du travail effectué. Nous avons donc pu montrer le premier exemplaire à Anne qui nous a conseillé quelques modifications.

Mais dans le groupe le travail était bien réparti et chacun savait qu’il avait une échéance de rendu et qu’il devait s’y tenir.

Nous avions un bon rythme pour l’avancée de notre mission et l’équipe de l’A.N.D.E.S n’hésitait pas à nous solliciter pour obtenir certains renseignements sur les retraits communautaires.

La fin de notre stage a été consacrée à la mise à jour d’une étude sur les retraits, en effet nous avions récupéré de très nombreuses données de la part de FranceAgriMer et il fallait les trier et les expliciter afin de les rendre exploitable par les chefs des ateliers chantier d’insertion. Les chiffres fournis étaient repartis sur quatre ans, nous avons donc décidé de prendre chacun une année et d’en faire un compte rendu. Puis nous avons fusionné les informations de chacun et effectué un récapitulatif général.

CONCLUSION

Nous avons effectué notre stage de fin d’étude du DUT en gestion des entreprises et des administrations au sein de l’Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires. Lors de ce stage de 7semaines, nous avons pu mettre en pratique nos connaissances théoriques acquises durant notre formation, de plus, nous nous sommes confronté aux difficultés réelles du monde du travail de ses attentes et du management d’équipe.

Après notre rapide intégration dans l’équipe, nous avons eu l’occasion de réaliser plusieurs tâches dont une principale qui a consistée en l’élaboration d’un livret de communication visant à inciter les producteurs à donner. Et une secondaire, relatant l’évolution des retraits sur ces quatre dernières années.

Ces travaux ont constitués, en somme, une mission de stage qui pour nous a été idéale tant par son originalité que par sa dimension humanitaire.

Chacune de ces tâches, utiles au service et au bon déroulement de l’activité de l’association, se sont inscrites dans la stratégie de celle-ci et plus précisément dans celle des retraits agricoles et de la distribution gratuite, en mettant en avant les différentes problématiques pouvant survenir dans ce secteur. Nous gardons du stage un excellent souvenir, il constitue désormais une expérience professionnelle valorisante et encourageante pour notre avenir.

Nous pensons que cette expérience en entreprise nous a offert une bonne préparation pour notre insertion professionnelle car elle fut pour nous une expérience enrichissante et unique qui conforte notre future arrivée sur le marché du travail

Enfin, nous tenons à exprimer toute notre gratitude à l’ANDES pour nous avoir permis de travailler dans d’excellentes conditions, ainsi que dans un environnement agréable.

- 1 -

- 7 -

ANNEXE : Annexe 1: Statut de l'A.N.D.E.S (cf p.10)

Statuts Associatifs

Article 1 - Constitution

Il a été constitué le 16 mars 2000, une association régie par la loi du 01 juillet 1901 et le décret du 16 Août 1901, entre les membres fondateurs dont la liste est fournie en annexe.

Article 2 - Dénomination

L’association a pour dénomination

Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires Soit A.N.D.E.S. en abrégé.Article 3 - Objet

L’association a pour objet :

- de fédérer les épiceries en leur apportant une représentation nationale et un appui dans différents domaines : information, formation, communication...,

- de servir d’interface entre les épiceries, les industriels, les pouvoirs publics les réseaux nationaux, les fondations...,

- d’intervenir en prestations de services auprès des épiceries, des collectivités territoriales ou de tout porteur de projet pour soutenir la création, le développement d’initiatives dans les domaines de l’insertion et de la solidarité,

- de publier tous documents afférents à ce type de projet, organiser réunions, colloques, études, relations presse et de façon générale tout évènement lié à l’activité,

- de mettre en place, de gérer et d’exploiter toute activité permettant de fournir, aux épiceries, tous produits ou services nécessaires à leur activité,

- de mettre en place tous les outils utiles à la création et au développement des épiceries.

Article 4 - Siège de l’association Le siège social de l’association est fixé au : 52 rue Broca 75005 Paris - France

Il pourra être transféré en tout autre lieu par simple décision du Conseil d’Administration.

Association ANDES1 statuts modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 8 septembre 2007 Association A.N.D.E.S.

Article 5 - Durée

L’association est constituée pour une durée indéterminée.

Article 6 – Membres de l’association

L’association se compose de :

- membres fondateurs, - les épiceries ou autres personnes morales, - personnalités qualifiées,

Sont membres fondateurs de l’association, les membres qui ont participé à sa constitution.

Sont personnalités qualifiées, les personnes physiques présentant une expertise utile au développement de l’association nationale.

Article 7 - Admission / Radiation des membres

1 – Admission

L’admission des personnes souhaitant adhérer à l’association devra être validée par le Bureau de l’association qui pourra l’accepter ou la rejeter sans avoir à motiver sa décision.

2 – Radiation La qualité de membre de l’association se perd par :

-la radiation prononcée par le Conseil d’Administration pour défaut de paiement de la cotisation annuelle ou tout motif grave susceptible de nuire aux intérêts de l’association ou en contradiction avec son objet et ce après audition de la personne concernée.

- trois absences consécutives, non justifiées.

- démission notifiée par courrier au président de l’association.

-le décès pour les personnes physiques ou la dissolution, pour quelque cause que ce soit, pour les personnes morales.

Article 8 - Cotisations / Ressources

1 – Cotisations

Les membres de l’association contribuent à la vie matérielle de celle-ci, par le versement d’une cotisation annuelle dont le montant est fixé, chaque année par le conseil d’administration.

Association ANDES2 statuts modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 8 septembre 2007

2 – Ressources Les ressources de l’association sont constituées :

- - - - -

- - -

- -

des cotisations annuelles. des subventions publiques. du mécénat d’entreprises et de fondations. du sponsoring. des aides de l’Etat et des collectivités dans le cadre des politiques publiques liées à l’emploi. des dons. des rémunérations des services rendus à des tiers par l’association. des rémunérations d’éventuels transferts de savoir-faire, de conseils, d’accompagnement de projet, d’étude de faisabilité et toute autre activité d’étude. des recettes liées à la création d’événements, à la rédaction et à la publication d’ouvrages, de supports de diffusion audiovisuelle, ou articles. de toute autre ressource non interdite par la loi et le règlement intérieur, ayant un lien direct avec l’activité de l’association ( voir article 19 ).

Article 9 - Conseil d’Administration

1 – Le répartis à raison de 4 membres maximum pour les membres fondateurs, 4 membres maximum pour les représentants d’épiceries (personnes physiques qui participent directement au fonctionnement d’une épicerie) et 4 membres maximums pour les personnalités qualifiées. Il est élu pour 3 ans par l’Assemblée Générale Ordinaire.

2 – Les membres du Conseil d’Administration ne peuvent prétendre à aucune rémunération directe ou indirecte, du fait de leur implication dans la vie de l’association.

3 – Le directeur de l’association participe aux réunions du C.A. avec voix consultative.

Article 10 - Réunions et délibérations du Conseil d’Administration

1 – le Conseil d’Administration se réunit :

-sur convocation du Président de l’association, chaque fois que celui-ci le juge utile et au moins une fois par trimestre.

-si la réunion est demandée par au moins, la moitié plus un, des membres du Conseil d’Administration

Les convocations sont adressées, au plus tard, 15 jours avant la réunion par lettre simple. Elles mentionnent l’ordre du jour de la réunion arrêtée par le Président ou par les membres de conseil qui ont demandé la réunion.

2 – Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés. 3 – Le nombre de pouvoirs pouvant être détenu par une même personne est limité à 1.

Association ANDES3 statuts modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 8 septembre 2007

Conseil d’Administration de l’association se compose d’un maximum de 12 membres

4 – La voix du président est prépondérante, en cas de parité des votes.

5 – Les délibérations du Conseil d’Administration sont constatées par des procès-verbaux inscrits sur le registre des délibérations de l’association et signées par le Président et le Secrétaire qui peuvent ensemble ou séparément en délivrer des copies ou des extraits.

Article 11 - Pouvoirs du Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration est investi des pouvoirs les plus étendus pour administrer l’association, dans les limites de son objet.

Il prend notamment toutes décisions relatives à la gestion et à la conservation du patrimoine de l’association.

Le Conseil d’Administration définit les principales orientations de l’association. Il arrête le budget et les comptes annuels de l’association, validés ensuite par l’Assemblée Générale.

Il autorise le Président à agir en justice.

Le Conseil d’Administration peut s’adjoindre des personnes de son choix, sollicitées pour leurs compétences dans des domaines variés et pouvant contribuer au fonctionnement de la structure. Elles sont alors présentes au conseil, sur invitation, à titre consultatif.

Article 12 - Le Bureau

1.Le Bureau est composé d’un Président, d’un Trésorier et d’un Secrétaire, élus par le Conseil d’Administration parmi ses membres. Les membres du Bureau peuvent s’adjoindre un Vice-Président, un Trésorier-Adjoint et un Secrétaire-Adjoint. La représentativité des 3 collèges sera systématiquement recherchée.

2.Les membres du Bureau sont élus pour une durée de 3 ans et sont rééligibles. 3.Les fonctions des membres ne sont pas rémunérées

Article 13 - Attributions du Bureau et de ses membres

1 - Le Bureau assure la gestion courante de l’association. Il se réunit aussi souvent que l’intérêt de l’association l’exige, sur convocation du Président.

2 - Le Président représente seul l’association dans tous les actes de la vie civile et est investi de tous pouvoirs à cet effet.

3 - Un Vice-Président peut assister le Président dans l’exercice de ses fonctions et le remplacer en cas d’empêchement.

Association ANDES4 statuts modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 8 septembre 2007

4 - Le Trésorier (ou le Trésorier Adjoint), établit ou fait établir, sous sa responsabilité les comptes de l’association ; il est chargé de l’appel des cotisations.

5 - Le Secrétaire (ou le Secrétaire Adjoint), est chargé des convocations; il établit ou fait établir les procès-verbaux des réunions du Bureau, du Conseil d’Administration et de l’Assemblée Générale. Il tient le registre prévu par l’article 5 de la loi du 1er juillet 1901.

Article 14 - Règles communes aux Assemblées Générales

1 - Les Assemblées Générales comprennent tous les membres de l’association à jour du paiement de leurs cotisations, à la date de la réunion.

2 - Les Assemblées sont convoquées sur l’initiative du Président.

La convocation est effectuée par lettre simple, contenant l’ordre du jour arrêté par le Conseil d’Administration et adressée à chaque membre de l’association au moins 15 jours à l’avance sauf urgence. L’Assemblée ne peut délibérer que sur des questions inscrites à l’ordre du jour.

3 - L’Assemblée est présidée par le Président de l’association.

4 - Il est établi une feuille de présence émargée par les membres de l’Assemblée en entrant en séance et certifiée par le Président et le Secrétaire de l’Assemblée.

5 - Le nombre de pouvoirs pouvant être détenus par une même personne est limité à 3. Les pouvoirs devront être donnés 1semaine avant la date de l’Assemblée et notifiés au secrétariat de l’association.

6 - Les délibérations de l’Assemblée Générale sont prises à la majorité des membres présents ou représentés. En cas d’égalité, la voix du Président de l’association sera prépondérante.

7- Les délibérations des Assemblées sont constatées sur des procès-verbaux contenant le résumé des débats, le texte des délibérations et le résultat des votes. Ils sont signés par le Président et le Secrétaire. Les procès-verbaux sont retranscrits, sans blanc, ni rature, dans l’ordre chronologique sur le registre des délibérations de l’association

Article 15 - Assemblées Générales Ordinaires

L’Assemblée Générale Ordinaire se réunit une fois par an et entend les rapports du Conseil. Elle entend également le rapport du cabinet comptable et de l’éventuel commissaire aux comptes pour approbation des comptes annuels.

Article 16 - Exercice social

L’exercice social commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de chaque année.

Association ANDES5 statuts modifés par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 8 septembre 2007

Article 17 - Assemblées Générales Extraordinaires

1 – L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour modifier les statuts à condition de recueillir l’accord d’au moins la moitié des membres fondateurs.

2 – Les délibérations de l’Assemblée Générale Extraordinaire sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés, à l’exception de la dissolution de l’association qui se prend à la majorité des 3⁄4 des présents.

3 – Les modalités de convocation d’une Assemblée Générale Extraordinaire ainsi que des pouvoirs sont identiques à celles d’une Assemblée Générale Ordinaire.

Article 18 - Dissolution

En cas de dissolution de l’association, pour quelque cause que ce soit, l’Assemblée Générale Extraordinaire doit prendre cette décision en recueillant la majorité des 3⁄4 des présents. Elle désigne un ou plusieurs liquidateurs chargés des opérations de liquidation.

Lors de la clôture de la liquidation, l’Assemblée Générale Extraordinaire se prononce sur la dévolution de l’actif net. Cet actif net état, par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire reportée sur une association loi 1901 œuvrant dans un domaine d’activité similaire, comme le préconise l’article 9 de la loi du 1° juillet 1901 et le décret du 16 Août 1901.

Article 19 - Règlement intérieur

Le Conseil peut établir un règlement intérieur ayant pour objet de préciser et compléter les règles de fonctionnement de l’association.

Article 20 - Formalité de dépôt

Tout pouvoir est donné au Président ou son représentant pour faire procéder auprès de la Préfecture de Paris, aux formalités de dépôts et déclarations prévues par l’article 5 de la loi du 1° juillet 1901.

Fait à Paris, le 8 septembre 2007. Statuts modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 8 septembre 2007.

Le Président, Jérôme Bonaldi,

Le Trésorier, Gauthier Hauchart

La Secrétaire, Misette Baldo

Association ANDES statuts modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 8 septembre 2007

Annexe 2: Chartes du réseau national des épiceries sociales et solidaires A.N.D.E.S (cf p.10)

Missions de l’association nationale

Charte du réseau national des épiceries sociales et solidaires A.N.D.E.S. Missions de l’épicerie sociale/solidaire

Créée en avril 2000, l’A.N.D.E.S. est le réseau national des épiceries sociales et solidaires. Sa mission est de favoriser l’accessibilité d’une alimentation diversifiée et de qualité, et de promouvoir l’accès au droit commun des personnes en situation de difficulté financière. L’association soutient le développement des épiceries sociales et solidaires et leur implantation durable.

Elle favorise une dynamique collective et les échanges au sein du réseau.

Principes de fonctionnement

Liberté de choix

L’épicerie sociale/solidaire se présente comme une épicerie classique : les produits y sont proposés en libre-service. Les adhérents sont des clients autonomes et responsables qui font leurs courses librement. Les bénévoles et salariés restent disponibles à la demande des adhérents.

Diversité des produits

Afin de répondre aux besoins alimentaires des adhérents, l’épicerie propose une gamme diversifiée de produits de qualité, ré- partis dans 7 grandes catégories alimentaires : fruits et légumes, féculents, produits laitiers, viande/poisson/œuf, matières grasses, boissons, produits sucrés.

L’épicerie veille à proposer des produits frais. Elle propose également des produits d’hygiène et d’entretien de la maison. Idéalement, elle dispose au minimum de 100 références de produits.

Accès à l’épicerie sociale/solidaire

Les adhérents de l’épicerie sont des personnes rencontrant des difficultés budgétaires diverses. Ils accèdent à l’épicerie pour une durée déterminée : • en fonction de critères financiers,

• en s’engageant dans un projet personnel. L’accès à l’épicerie est validé par une commission d’attribution. Pour éviter les préjugés, les situations sociales sont soumises anonymement lors de cette commission.

Participation financière

Chaque adhérent se voit attribuer un montant d’achats en fonction de la composition de son foyer et s’acquitte d’une participation financière inférieure ou égale à 30% de la valeur marchande des produits.

Confidentialité

Le respect de la dignité des personnes, la confidentialité, la bienveillance et le non jugement sont des règles incontournables. Les salariés et bénévoles s’engagent à ne pas divulguer des informations confidentielles et personnelles sur les adhérents.

La mission de l’épicerie sociale/solidaire est de contribuer à l’insertion durable des personnes en situation de difficulté financière et de faciliter leur accès au droit commun. Elle propose une aide alimentaire participative et de qualité, respectueuse de la liberté de choix et de la dignité de l’Homme.

C’est un lieu de sociabilité, d’écoute et de partage, qui valorise les compétences et les savoir-faire des personnes accueillies et contribue à restaurer la confiance et l’estime de soi. Tous les membres de l’épicerie veillent au respect des principes de fonctionnement énoncés dans la charte. Ils s’engagent à tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de la charte et à rendre compte annuellement de son application.

Les utilisateurs des épiceries adhèrent au projet et à la charte ; de ce fait, ils sont désignés ici par le terme « adhérents ».

Accueil, convivialité, lien social

L’épicerie sociale/solidaire est, par définition, un lieu chaleureux, facilitant la création de liens. La file active de l’épicerie doit être maîtrisée pour permettre l’accueil individualisé et les échanges avec chaque adhérent. L’épicerie propose un espace de convivialité où adhérents, bénévoles, salariés et travailleurs sociaux peuvent se retrouver, échanger, s’informer et tisser des liens.

Égalité des adhérents

L’épicerie sociale/solidaire est un lieu apolitique et laïque. Tous les adhérents peuvent se prévaloir des services de l’épicerie, sans distinction aucune, notamment d’origine, de couleur, de religion, de sexe, ou d’opinion. Les seuls critères qui déterminent l’accès à l’épicerie sont ceux cités à l’article 3. Tous s’engagent à respecter les différences et les opinions de chacun.

Travail en réseau

L’épicerie s’inscrit dans le tissu social et économique local et agit en complémentarité avec les acteurs du territoire. C’est un outil d’accompagnement social des adhérents.

L’épicerie travaille en réseau avec les partenaires associatifs et institutionnels (Conseil Général, CCAS, CIAS, CPAM, CAF, centres hospitaliers, associations diverses...) pour : • l’orientation des adhérents,

• l’apport d’informations et l’organisation d’actions autour de la santé, de l’alimentation, du bien-être, du logement, de l’emploi, des activités culturelles, de la parentalité...

• l’accès au droit commun.

Implication des adhérents

Dans un objectif de réelle citoyenneté, l’épicerie sociale/solidaire proposera aux adhérents de prendre une part active dans l’organisation et le fonctionnement de la structure (lieu de parole et de représentation des adhérents, Assemblée Générale, Conseil d’Administration...). La participation se fait sur la base du volontariat.

Sécurité alimentaire et traçabilité

L’épicerie s’engage à respecter la réglementation en vigueur et à faciliter les contrôles. Elle doit assurer la traçabilité physique et comptable des produits proposés et garantir l’hygiène et la sécurité alimentaire.

Annexe 3 : Lien prezi formation chef de chantier (cf p.20)

http://prezi.com/xokljxlre9s_/copy-of-untitled-prezi/

Annexe 4 : Rapport retraits (cf p.20)

Rapport sur les retraits (années 2009-2010-2011-2012)

I)Retraits généraux (2009-2010-2011-2012)

Bilan général

Bilan 2009

Bilan 2010

Bilan 2011

Bilan 2012

II)Bilan par région (2011-2012)

III)Analyse Retraits 2012

I Retraits généraux (2009-2010-2011-2012)

Bilan général

Nb total d'opérations

Nb d'opérations DG

%

2009

1350

169

12,52

2010

1308

292

22,32

2011

1311

292

22,27

Qté totale retirée

Qté retirée et DG(tonnes)

%

2009

9 640,71

1 805,00

18,72

2010

9 544,80

2 280,00

23,89

2011

8 538,40

1 509,00

17,67

Bilan 2009

En 2009 il y a eu 1 350 opérations de retrait dont 169 ont eu comme destination la DG pour une quantité totale de 1 805 Tonnes

1 778 tonnes ont donné lieu au versement d'une aide financière

10 OP sur 17 ayant réalisé des opérations de retrait ont choisi la DG

6 OP ont demandé une indemnité au titre des frais de triage et d'emballage

5 OP demandé une indemnité au titre des frais de transport

Les produits retirés et destinés à la DG

Quantités déclarées retirées (en tonnes)

chou-fleur

138,00

pomme

1 033,00

brocoli

0,88

endive

448,00

oignons

156,00

tomate

12,00

salade

15,00

1 803

Calendrier des opérations (date de la réception du produit par l'OC)

(Quantités réceptionnées par les OC en tonnes par mois)

janvier

0,00

février

4,50

mars

65,03

avril

196,80

mai

280,90

juin

981,18

juillet

116,47

août

1,57

septembre

46,73

octobre

8,13

novembre

54,18

décembre

46,41

1 802

Organisations caritatives réceptionnaires

Qté réceptionnées (en tonnes)

FFBA

1 384,17

restau du cœur

85,13

secours pop Fr

332,71

1 802

Bilan 2010

En 2010 il y a eu 1 308 opérations de retrait dont 292 ont eu comme destination la DG

pour une quantité totale de 2 280 Tonnes

1 682 tonnes ont, à ce jour, donné lieu au versement d'une aide financière

13 OP sur 21 ayant réalisé des opérations de retrait ont choisi la DG

9 OP ont demandé une indemnité au titre des frais de triage et d'emballage

9 OP demandé une indemnité au titre des frais de transport

Les produits retirés et destinés à la DG

Quantités déclarées retirées (en tonnes)

artichaut

0,33

brocoli

1,83

chou-fleur

541,99

endive

930,50

pomme

751,03

salade

10,23

tomate

44,51

2 280

Calendrier des opérations (date de la réception du produit par l'OC)

(Quantités réceptionnées par les OC en tonnes par mois)

janvier

26,62

février

76,45

mars

223,43

avril

297,94

mai

379,70

juin

406,91

juillet

206,03

août

80,52

septembre

110,57

octobre

257,42

novembre

116,30

décembre

82,34

2 264

Organisations caritatives réceptionnaires

(Quantités réceptionnées en tonnes)

FFBA

1 750,04

restau du cœur

107,38

secours pop Fr

406,84

Total

2 264

Bilan 2011

En 2011, 8538 tonnes de produit ont été retirées dont 1509 ont eu pour destination la Distribution Gratuite soit 17,67% des produits retirés.

24 OP ont participé à ces opérations de retraits dont 12 ont bénéficié de la mesure 6.2 « Retraits Distribution Gratuite » pour un montant total de 630 077 €

Répartition par produit des quantités effectivement réceptionnées par les Organisations Caritatives (OC).

Produit

Quantité totale réceptionnée (en Kg)

%

ARTICHAUT

27 463,00 Kg

1,82

BROCOLI

965,00 Kg

0,06

CHOU-FLEUR

432 792,50 Kg

26,68

CLEMENTINE

5 345,00 Kg

0,35

ENDIVE

940 740,81 Kg

62,35

POMME

19 084,00 Kg

1,26

SALADE

11 461,20 Kg

0,76

TOMATE

70 942,00 Kg

4,70

TOTAL

1 508 793,51

Calendrier des opérations (date de la réception du produit par l'OC)

JANVIER

300,29

FEVRIER

112,09

MARS

152,84

AVRIL

293,10

MAI

131,32

JUIN

72,78

JUILLET

35,99

AOUT

111,26

SEPTEMBRE

104,70

OCTOBRE

37,36

NOVEMBRE

114,39

DECEMBRE

42,55

1 508,67

Organisations caritatives réceptionnaires

(Quantités réceptionnées en tonnes)