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FP-27 Les AA dans les centres de traitementComment la transmission du message des AA dans les établissements de traitement contribue-t-elle à renforcer l’abstinence Des milliers

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Déclaration d’Unité

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LES ALCOOLIQUES ANONYMESmd sont une associationd’hommes et de femmes qui partagent entre eux leurexpérience, leur force et leur espoir dans le but derésoudre leur problème commun et d’aider d’autresalcooliques à se rétablir.• Le désir d’arrêter de boire est la seule condition pourdevenir membre des AA. Les AA ne demandent ni coti-sation ni droit d’entrée; nous nous finançons par nospropres contributions.• Les AA ne sont associés à aucune secte, confessionreligieuse ou politique, à aucun organisme ou établis-sement; ils ne désirent s’engager dans aucune contro-verse; ils n’endossent et ne contestent aucune cause.• Notre but premier est de demeurer abstinents etd’aider d’autres alcooliques à le devenir.

Copyright © by AA Grapevine, Inc.Traduit et reproduit avec autorisation.

Titre américainAA in Treatment Facilities

Copyright © 1979Révisé en 1994

Alcoholics Anonymous World Services, Inc.475 Riverside Drive

New York, NY 10115, USA

Adresse postale : Box 459, Grand Central StationNew York, NY 10163, USA

www.aa.org

1M - 1/13 (INTRA) Imprimé au Canada

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Les AA dansles établissements

de traitement

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« L’expérience démontre que rien n’immunisemieux contre l’alcool que de travailler intensive-ment auprès d’autres alcooliques. Cette méthodefonctionne là où d’autres sont inefficaces. »

Les Alcooliques anonymes, p.101

Depuis que les cofondateurs des AA ont trans-mis le message des AA comme moyen de semaintenir abstinents dans les hôpitaux, de nom-breux autres alcooliques ont découvert lesgrands bienfaits, pour leur propre abstinence,d’œuvrer auprès d’alcooliques qui souffrentdans les établissements de traitement et les éta-blissements correctionnels. Cette brochure pré-sente un résumé de leur expérience collective.

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Comment la transmission du message desAA dans les établissements de traitementcontribue-t-elle à renforcer l’abstinence

Des milliers de membres des AA, heureux etabstinents, ont découvert que très souvent, lameilleure façon de se remettre d’une « cuitesèche » ou d’une crise d’apitoiement consiste àse dépenser auprès d’un alcoolique qui souffreencore. Chaque fois que nous voyons d’autresalcooliques progresser vers le rétablissement,nous éprouvons presque autant de joie que s’ils’agissait du nôtre.N’y a-t-il pas d’endroit plus approprié qu’unhôpital ou un établissement de traitement pourtrouver ces alcooliques qui souffrent encore?Cette idée est plus vieille que le mouvement desAA lui-même.

En 1934, un alcoolique abstinent, du nom deBill W., persistait à essayer d’aider des ivrognesdu Towns Hospital, à New York. Aucun d’entreeux ne paraissait intéressé à ce moment-là, maisBill est demeuré abstinent.

Environ six mois plus tard, Bill W. et unautre alcoolique abstinent, le docteur Bob S.,visitaient des alcooliques dans un hôpitald’Akron en Ohio. Bien que mal accueillis audébut, ils ont persisté dans leurs efforts – envue de protéger leur propre abstinence. Ils ontréussi et c’est ainsi que Bill et le docteur Bobsont devenus les cofondateurs de cette réaction« d’entraide en chaîne » qu’on appelle aujour-d’hui les Alcooliques anonymes.

Depuis ce temps, des centaines de milliersde membres des AA du monde entier sont allésrencontrer des alcooliques dans ces milieux.Pratiquer la Douzième Étape et le parrainageauprès d’alcooliques malades — là où ils se trou-vent — constitue depuis longtemps l’un desmoyens les plus importants et les plusagréables de se maintenir abstinents.

De nos jours, à la différence des années 30 et40, les alcooliques peuvent obtenir des soins

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professionnels dans plusieurs sortes d’établisse-ments. Dans presque tous ces endroits, des AApeuvent transmettre notre message d’espoir etde rétablissement. Les hôpitaux publics aussibien que privés comprennent souvent une cli-nique d’alcoologie ou un service de désintoxica-tion. Des centres de désintoxication externessans surveillance médicale, des maisons detransition, des centres de réadaptation, des mai-sons de convalescence, des maisons de repos àla campagne et des cliniques externes traitentles alcooliques. Certains organismes dirigentdes maisons ou centres de sevrage, et cesrefuges reçoivent généralement des alcooliquesen quête d’aide. En pratique privée, les méde-cins, travailleurs sociaux, psychologues etautres psychothérapeutes rencontrent plusieursbuveurs problèmes.

Ainsi donc, les membres qui le désirent peu-vent facilement renforcer leur abstinence ougoûter davantage la joie de vivre des AA en serendant à l’hôpital ou au centre de traitement leplus rapproché, là où se trouvent des alcoo-liques qui souffrent encore.

Plusieurs membres des AA sont persuadésqu’une démarche de Douzième Étape n’estjamais inutile. Si elle contribue à nous maintenirabstinents, c’est un succès. Si l’autre alcooliquese rétablit, c’est un avantage de plus. Notretâche se limite à être les véhicules du messagedes AA. Le seul fait d’essayer de venir en aide àun autre alcoolique semble produire de véri-tables merveilles pour nous-mêmes. Cela réus-sit quand tous les autres moyens ont échoué.

Les établissements professionnels de trai-tement veulent-ils vraiment des AA?

Dans de nombreux établissements de traite-ment, il se tient maintenant des réunions desAA. En général, ils croient à l’efficacité des AApour leurs patients.

Comment les AA collaborent-ilsavec ces établissements?

De mille et une façons.Ce qui réussit dans un endroit peut ne pas

convenir ailleurs. Les grands hôpitaux pourvétérans, où les patients séjournent longtemps,peuvent avoir leur façon d’utiliser l’aide des AA.Mais le petit centre de désintoxication emploie-ra des services tout à fait différents.

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La Pochette du traitement disponible au BSGcontient des lignes de conduite, des projets delettres, des suggestions pour des présentationsaux clients et professionnels, et d’autres infor-mations qui pourraient s’avérer utiles aux comi-tés locaux du traitement.

Si votre région ne compte pas déjà unComité du traitement, vous pourriez en créerun. Certains comités régionaux ou locaux d’hô-pitaux et d’institutions font également ce travail.La brochure Collaboration des membres des AArépond à des questions spécifiques sur la façonde travailler en accord avec les Traditions desAA. La brochure Questions et réponses sur le par-rainage offre des suggestions sur la manièred’aider le nouveau qui aurait pris contact avecles AA dans un établissement de traitement.

Il importe d’étudier avec soin chaque situa-tion particulière. Les AA ont appris qu’il fautbeaucoup de souplesse dans cette façon de pra-tiquer la Douzième Étape. En certains endroits,le Comité du traitement et le Comité de collabo-ration avec les milieux professionnels (lorsqu’ilexiste) travaillent de concert pour combler lefossé qui peut séparer un centre de traitementet un groupe des AA. Certains districts etrégions ont formé des comités de « rapproche-ment » ou de contacts temporaires. Il n’y a pasqu’une seule « bonne ∪ méthode : on connaîttout un éventail d’ententes variées et efficacesentre des établissements et des groupes desAA.

Par exemple, un établissement de traitementtient une liste des anciens patients qui sontmaintenant abstinents chez les AA. Avant dedonner congé à quelqu’un, le centre appelle unde ces anciens patients, qui devient alors unparrain « temporaire » pour le patient sortant, etqui va l’aider à trouver sa place chez les AA.Dans un autre centre, on recrute des membresdes AA bénévoles. De nombreux membres desAA ont répondu avec plaisir aux demandes d’ai-de venant de l’établissement. D’autres ont prisl’initiative de se rendre dans un centre pour ten-ter d’y porter le message. Les deux méthodessemblent bien fonctionner. Si vous envisagez dedevenir un contact temporaire, consultez la bro-chure Favoriser le rapprochement pour desconseils sur la façon de procéder.

Dans ces centres, après tout, chacun despatients a connu des difficultés directement cau-sées par l’abus d’alcool. Il importe peu qu’ils s’y

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trouvent de leur propre gré, ou qu’ils y aient étédirigés de force par un employeur, un juge ouleur famille.

Arriverons-nous à établir une bonne relationavec chacun de ces patients? Non, sans doute.Mais il peut arriver que parmi eux, un seul puis-se s’identifier à nous, ou que vous réussissiez àdéclencher chez l’un d’entre eux le désir d’êtreabstinent par la méthode des AA. Vous pourriezrépondre à une question, ou du moins indiquerqu’il existe une réponse.

C’est une expérience fantastique que de setrouver dans une réunion des mois ou desannées plus tard, et de voir un étranger toutsouriant s’approcher en disant : « Tu ne te sou-viens pas de moi, mais moi je me souviens detoi. Tu es venu visiter le centre pendant que j’yétais. À ce moment-là, je n’étais pas prêt, mais ily a quelques mois, je me suis rappelé ce que tuavais dit, et tu vois, je suis ici, abstinent. »

Évidemment, le nombre de membres sur les-quels on peut compter influence beaucoup lafaçon de donner suite aux engagements prisauprès d’institutions ou d’organismes.L’expérience nous enseigne que le comité feraitmieux de ne pas acquiescer à la demande d’undirecteur d’une clinique de venir organiser uneréunion des AA dans son établissement s’il nepeut compter sur un nombre suffisant demembres des AA désireux de transmettre lemessage, plutôt que risquer de manquer à sonengagement.

De nombreux comités de service locaux desAA font des présentations d’information sur lesAlcooliques anonymes. Leur durée peut êtreadaptée pour répondre aux besoins des centres.Une présentation typique pourrait comprendrela projection d’un ou de plusieurs films sur lesAA et un exposé par un ou plusieurs membressur « ce qu’est le mouvement des AA et ce qu’iln’est pas ».

Quelles conditions doit remplir unmembre des AA pour porter le messagedans les établissements de traitement?

1. Une abstinence de qualité.Personne ne peut déterminer la durée exac-

te. Certains membres se débrouillent magnifi-quement dans ce genre d’activités des AA peude temps après être devenus abstinents, surtouts’ils sont accompagnés d’un membre expéri-menté. Mais d’autres doivent attendre plus

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longtemps avant de se lancer dans cette formede travail.2. Une expérience personnelle de l’alcoolisme etdu rétablissement.

Évidemment, c’est là notre principale, notreunique compétence. Il n’est pas nécessaired’avoir séjourné soi-même dans un hôpital pourpratiquer la Douzième Étape dans un établisse-ment de traitement, pas plus qu’il ne vous fautun dossier criminel pour transmettre le messa-ge dans une prison.

Ce qu’il importe de partager, c’est la souf-france que nous avons ressentie un jour, et lajoie que nous éprouvons maintenant dans lerétablissement.3. Un bon jugement.

Notre association de non-professionnelsrésiste fermement à toute forme d’organisation.Comme les membres le savent bien, chez lesAA, nous n’avons ni règlements ni patrons.

Mais les centres professionnels de traite-ment doivent être bien structurés pour faireleur travail et satisfaire à certaines exigenceslégales. Souvent, leur personnel a dû recevoirune formation professionnelle pour que l’éta-blissement soit dûment reconnu par les autori-tés. Les membres du personnel ne prennent pasleurs responsabilités à la légère.L’alcoolisme est une maladie grave. Il fautprendre au sérieux le message d’espoir, d’expé-rience et de force des AA.4. De la modestie et de la bonne humeur.

Nous présentons tout simplement le messa-ge à l’alcoolique en traitement. Ce que l’alcoo-lique en fait ne nous concerne pas. Il peut l’ac-cepter ou le refuser. Il faut qu’il soit libre dechoisir et nous ne devons pas nous enorgueillirsi le message porte fruit, ni nous décourager ounous révolter s’il est ignoré.5. Des aptitudes à suivre les directives.

En transmettant notre message dans un éta-blissement de traitement, notre propre volontésera soumise à au moins deux éléments d’auto-rité :

Premièrement, l’autorité ultime dans touteactivité des AA, c’est évidemment un Dieud’amour tel qu’Il peut se manifester dans laconscience de groupe. Parfois, pour le bien duMouvement et pour le bien de ceux que noustentons d’aider, nous devons agir autrementque nous l’aurions personnellement préféré.

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Deuxièmement, c’est l’établissement de trai-tement qui prend en charge ses patients ou sesclients, et qui en est responsable. Si lesmembres des AA ne se conforment pas auxrèglements et aux directives de l’établissement,ce dernier pourrait leur demander de ne plusrevenir.

Ainsi donc, patience et discipline s’imposentquand on veut transmettre le message dans cesendroits, tout en se rappelant que nous n’avonspas à faire de compromis quant à nosTraditions.6. tre digne de confiance.

Une fois qu’on a pris au nom des AA unengagement auprès d’un établissement ou d’unorganisme, on ne peut laisser tomber leMouvement en ne respectant pas pleinementnotre engagement. Nous ne reculons devantrien pour rendre fidèlement les services promisau nom des AA. Nous tâchons de faire en sorteque rien ne nous empêche de tenir parole.

La réputation des AA repose sur nous. Sinous sommes dignes de confiance, on penseraque les AA le sont également. Si nous ne lesommes pas, l’image des AA s’en trouvera ter-nie. Comme les relations publiques des AA s’ap-puient sur l’attrait plutôt que sur la réclame,c’est à nous qu’il revient de donner une imageattrayante du mode de vie des AA.7. Une connaissance étendue des AA.

Les membres qui n’ont assisté à desréunions que dans un groupe ou deux de leurlocalité n’ont peut-être pas une connaissanceétendue de notre Mouvement.

Pour transmettre le message le mieux pos-sible, il est bon de connaître les autres groupesde la localité. De plus, il nous sera très profi-table de connaître à fond les publications desAA.

Plus nous connaîtrons et comprendrons tousles aspects du Mouvement (y compris nos troislegs : le Rétablissement, l’Unité et le Service),mieux nous pourrons aider le nouveau.8. Capacité de s’en tenir à ce qui nous regarde.

Quand on transmet le message aux alcoo-liques d’un établissement de traitement, on metsouvent à l’épreuve sa capacité de se concentrersur le but premier des AA, « demeurer absti-nent et aider d’autres alcooliques à se rétablir ».

Notre rôle ne consiste pas à éduquer les non-alcooliques sur l’alcoolisme, la religion, la

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médecine ou tout autre sujet. Le message desAA est transmis en partageant notre expérien-ce, notre force et notre espoir. Nous ne devonspas critiquer les établissements professionnelsou leur personnel ni leur dire comment traiterou ne pas traiter les alcooliques. Là ne sont pasles objectifs des AA.

Nous avons vécu personnellement l’expé-rience de l’alcoolisme et maintenant, nous lapartageons, de même que ce que nous avonsappris au sujet du rétablissement. Nos souf-frances et le rétablissement dont nous profitonsmaintenant peuvent procurer beaucoup d’espoiraux autres alcooliques qui souffrent encore. Enoutre, donner librement ce que nous avons sansattendre quoi que ce soit en retour renforcenotre propre abstinence.

Comment pouvons-nous entrer en contactavec un établissement de traitement?

La façon exacte de s’y prendre varie d’unendroit à l’autre, de sorte que chacun doit lui-même découvrir le procédé en usage dans sonmilieu. En général, on recourt à l’une ou l’autredes méthodes suivantes :A. Le bureau central ou l’intergroupe de votrelocalité. C’est un bon endroit pour demander lespremiers renseignements. Plusieurs bureauxcentraux ont des Comité du traitement ou d’ins-titutions. Ils font le nécessaire pour qu’il se tien-ne des réunions dans ces établissements, pourque les AA puissent visiter les patients, pour yassurer la disponibilité permanente de publica-tions des AA, et pour offrir des parrains ou descontacts temporaires aux alcooliques qui reçoi-vent leur congé.

Les membres de ces comités sont ordinaire-ment bien informés sur les établissements detraitement de leur région. Afin d’éviter les diffi-cultés, ils veillent à entretenir de bonnes com-munications. Ils essaient de prévenir le dédou-blement des efforts et coordonnent toutes lesactivités des AA de manière à ce que les enga-gements du Mouvement soient respectés.

Chacun de ces comités dirige lui-même sespropres affaires dans le respect des Traditionsdes AA. Les Lignes de conduite sur les établis-sements de traitement, la Pochette du traite-ment et les articles sur les établissements detraitement publiés dans le Box 4-5-9 (dispo-nibles auprès du BSG) présentent un partagedes expériences des AA sur la question.

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B. Le Comité des services généraux de votrerégion. En plusieurs endroits, cette instancecrée des comités qui accomplissent les tâchesmentionnées ci-dessus.

Il se peut aussi qu’il existe un comité local decollaboration avec les milieux professionnels(CMP) rattaché à un bureau central ou au comi-té des services généraux de la région.

Pour vous renseigner sur les tâches d’uncomité de CMP, consultez les Lignes de condui-te sur la Collaboration avec les milieux profes-sionnels, et la brochure Vous vous occupez pro-fessionnellement d’alcoolisme? Les Alcooliquesanonymes veulent travailler avec vous. Ces docu-ments sont disponibles au BSG.C. Le groupe des AA de votre quartier ou de votrelocalité. Dans plusieurs groupes, des représen-tants auprès des établissements de traitementviennent informer les membres sur les activitésdes AA dans les centres locaux. Souvent, ilss’occupent de recueillir des brochures, deslivres et d’anciens numéros de Grapevine à l’in-tention des résidents, ou ils recueillent desfonds pour acheter ces publications. Ils incitentaussi les membres à s’engager dans cette formede transmission du message. Si un groupe apris un engagement particulier à l’égard d’unservice professionnel, le représentant auprèsdes établissements de traitement veille à cequ’on s’acquitte toujours de cette responsabili-té. Un groupe des AA peut, par exemple, déci-der de « parrainer » des réunions des AA dansun établissement de traitement particulier.

Vous pourrez en savoir davantage sur lafonction du représentant auprès des établisse-ments de traitement en lisant la brochure Legroupe des AA.D. Vous-mêmes. En fin de compte, pour qu’unetâche soit accomplie chez les AA, il faut tou-jours compter sur les membres individuels.Aucun comité, conseil ou bureau, ni aucungroupe ne peuvent obliger un membre à fairequoi que ce soit ni l’en empêcher.

C’est le membre des AA qui peut dire : « Jesuis responsable. Si quelqu’un quelque part,tend la main en quête d’aide, je veux que celledes AA soit là… et de cela, je suis respon-sable. »

Un grand nombre de nos membres les plusheureux chez les AA s’inspirent de ce principe.

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Quelles sortes de réunions les AA tien-nent-ils dans les établissements de traite-ment?

Dans les établissements de traitement de l’al-coolisme, deux sortes de réunions des AA sem-blent s’avérer simples et pratiques pour initierles patients aux AA pendant qu’ils sont encoredans ces établissements. Les conditions localesdétermineront le meilleur type de réunion pourles patients d’un centre.

Les réunions des AA ordinaires : Un nombreassez important de groupes des AA louent unespace dans un établissement de traitement; lesréunions ressemblent à toutes les autres qui setiennent dans des écoles, des églises ouailleurs. La tenue de réunions dans un établisse-ment de traitement ou un hôpital a l’avantaged’en faciliter l’accessibilité aux clients de cesétablissements.

Comme le dit clairement le texte intégral denotre Troisième Tradition : « Nous devonsadmettre dans nos rangs tous ceux qui souf-frent d’alcoolisme. Dès lors, nous ne pouvonsexclure quiconque désirant se rétablir. De plus,l’adhésion aux AA n’est conditionnelle à aucunecontribution pécuniaire ou conformité àquelque règle. Dès que deux ou trois alcoo-liques se rassemblent pour leur abstinence, ilspeuvent se considérer comme un groupe desAA pourvu qu’en tant que groupe, ils ne soientassociés à aucun autre organisme. »

Les groupes qui se réunissent dans un éta-blissement de traitement ont jugé préférable dene pas utiliser le nom du centre pour s’identi-fier. Autrement, ils pourraient créer l’impres-sion trompeuse que les AA dirigent le centreou, inversement, que le groupe est dirigé par lecentre.

Les réunions tenues dans les établissements detraitement sont différentes des réunions ordi-naires. Elles sont souvent réservées aux clientsdu centre et aux membres des AA qui œuvrentdans un comité du traitement; on peut deman-der à ces derniers d’animer la réunion et d’invi-ter quelques membres de l’extérieur qui trans-mettront leur message, ou animeront uneréunion de discussion. Dans certains centres,les employés assistent aux réunions à titre d’ob-servateurs.

Les animateurs des réunions pour lespatients sont des membres des AA. Ils se lais-sent guider par la conscience de groupe du

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Comité du traitement des AA pour ce qui est ducontenu de la réunion. La Conférence desServices généraux de 1978 a recommandé quedes membres des AA qui travaillent pour uncentre ne dirigent pas les groupes de cet éta-blissement.

Exposés informatifs sur les AA à l’inten-tion des clients ou des professionnels

Les Comités du traitement reçoivent souventdes demandes pour des exposés d’information àl’intention de clients ou de professionnels. Celaconstitue une autre façon de transmettre lemessage.

Deux documents de service sont suggéréspour la préparation de ces causeries. On peut seles procurer au BSG et vous trouverez égale-ment une version simplifiée dans votrePochette du traitement.

Comment organiser les premièresréunions dans un établissement de traite-ment

Si vous connaissez un établissement de traite-ment où le contact n’a pas encore été établi avecsuccès par les AA, communiquez avec votrecomité local du traitement ou d’institutions.Votre bureau d’intergroupe local ou votrebureau central pourra vous aider en ce sens. S’iln’existe aucun comité, vous pourriez en créerun.

L’un des meilleurs moyens de le faire est derassembler quelques membres des AA sérieuxet intéressés pour en discuter. Cette démarchevous donnera une idée du nombre de per-sonnes sur qui vous pourrez compter et du rôleéventuel de chacun.

Ensuite, il faut se renseigner avec précisionsur l’établissement de traitement. On peut enapprendre beaucoup des anciens patients.

Deux ou trois d’entre vous prennent ensuiterendez-vous avec le directeur général, simple-ment pour faire connaissance et pour offrir vosservices. (Quant aux services particuliers àoffrir, tout dépend évidemment du genre decentre dont il s’agit.) Assurez-vous de bien pré-ciser que chaque membre des AA ne représen-te que lui-même, et qu’aucun d’entre eux nepeut se prononcer pour un groupe ou pour l’en-semble du Mouvement.

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Si le centre décide de faire l’essai des ser-vices des AA, les membres ne devraient pasêtre trop entreprenants au début. Il faut agiraisément. En fin de compte, vous ne réussirezpeut-être qu’à laisser vos coordonnées afin quel’on vous appelle pour rendre visite à despatients.

Il est bien indiqué également de laisserquelques brochures AA et un exemplaire duGrapevine. Offrez par exemple Vous vous occu-pez professionnellement d’alcoolisme ?, Les AAdans votre milieu, Aperçu sur les AA, et Et main-tenant que vais-je faire? Peut-être aussi la pré-sente brochure.

Lorsque le centre décide de permettre latenue de réunions des AA dans ses locaux, ilincombe alors aux premiers volontaires de s’as-surer que les réunions se tiennent régulière-ment et que tous les membres des AA présentsconnaissent bien les règlements de l’établisse-ment et s’y conforment.

Si l’établissement de traitement limite àquelques jours le stage de ses patients, il faudrapeut-être tenir deux ou trois réunions parsemaine. Mais s’il s’agit d’un hôpital ou d’uncentre de réadaptation qui donne des traite-ments prolongés, les patients auront peut-être lapermission d’assister à des réunions à l’exté-rieur et il ne sera pas nécessaire d’en tenirautant à l’intérieur.

Lors des premiers échanges avec le person-nel du centre, il est très important que lesmembres des AA précisent clairement ce que leMouvement ne fait pas. Voici une énumérationtirée de la brochure Les AA dans votre milieu.

Ce que ne font pas les AA :1. Solliciter des membres et essayer d’inciterquiconque à adhérer au Mouvement contre songré.2. Tenir des registres de membres ou des dos-siers de cas personnels.3. S’engager dans des programmes derecherche ou en parrainer.4. S’associer à des organismes spécialisés ouagences, bien que des membres, groupes etbureaux de service collaborent souvent avecces organismes.5. Exercer un suivi ou un contrôle sur leursmembres.6. Poser des diagnostics ou pronostics d’ordremédical ou psychologique.

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7. Fournir des services de désintoxication oudes soins infirmiers, l’hospitalisation, des médi-caments ou des traitements d’ordre médical oupsychiatrique.8. Offrir des services à caractère religieux.9. S’engager dans des activités d’éducation oude propagande sur l’alcool.10. Fournir le logement, des vivres, des vête-ments, du travail, de l’argent, ou autres servicesdu même genre. (Bien sûr, il arrive parfoisqu’un membre, à titre privé, offre temporaire-ment à un nouveau le gîte, de la nourriture oudes vêtements, mais ce n’est pas un servicefourni par les AA.)11. Fournir des services d’orientation familialeou professionnelle.12. Accepter de l’argent en retour de services,ou de contributions de sources étrangères auMouvement.

Il n’est pas inutile de rappeler la leçon suivan-te, que plusieurs années d’expérience nous ontapprise. Les membres responsables d’une colla-boration avec un établissement de traitementou d’amener des réunions dans ce centre doi-vent comprendre parfaitement les règles del’établissement — les heures de visite, lesappels téléphoniques, les articles (tabac, nourri-ture, etc.), les messages qu’on peut transmettreà l’extérieur, ainsi que tous les autres règle-ments qui s’appliquent. Par la suite, chacun desautres membres qui visitent le centre doit êtreparfaitement informé de tous ces règlements.Ceux qui ne veulent pas les connaître et les res-pecter ne sont pas les candidats les plus aptes àcette forme d’activité AA.

Tous les membres qui œuvrent dans ce ser-vice tireront profit de la lecture approfondie decette brochure.

De plus, la vidéo Les AA : un espoir, expliqueles principes des AA et constitue un magnifiqueoutil pour les membres qui font des exposésaux administrateurs et au personnel, tout entransmettant le message de rétablissement auxpatients.

Vous trouverez en couverture intérieurearrière de cette brochure une liste de vidéos etde films non confidentiels.

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Quelques suggestions clairesFAIRE et ne PAS FAIRE

1. FAIRE – Suivez à la lettre tous les règlementsdu centre. Les membres des AA sont des invi-tés de l’établissement.

NE PAS FAIRE – Les AA ne devraient paschercher à obtenir des exemptions ou privi-lèges particuliers ni essayer d’amener le centreà faire des concessions.2. FAIRE – Assurez-vous que les engagementsdes AA sont respectés à la lettre.

NE PAS FAIRE – Ne prenez pas d’engage-ment qui ne peut être respecté. Les excuses nesont pas une bonne recommandation pour lesAA, alors que la fidélité et l’efficacité le sont.3. FAIRE – Limitez-vous à transmettre honnête-ment votre propre message de rétablissementde l’alcoolisme.

NE PAS FAIRE – Ne discutez pas de médica-ments, de psychiatrie ou de théories scienti-fiques sur l’alcoolisme. C’est là le champ decompétence des professionnels. Notre proprevie spirituelle ne fait pas de nous des spécia-listes de la religion.4. FAIRE – Écoutez au moins autant que vousparlez.

NE PAS FAIRE – N’engagez aucune discus-sion avec les patients ou le personnel. La dis-cussion n’engendre jamais l’amitié.5. FAIRE – Comportez-vous selon l’esprit desTraditions des AA.

NE PAS FAIRE – Ne vous attendez pas à cequ’un service professionnel observe lesTraditions des AA. Il n’en est pas capable et iln’en a pas besoin.6. FAIRE – Rappelez-vous que pour les gens del’établissement, vous représentez les AA. Votrelangage, votre tenue, vos manières et votrehumeur influencent l’opinion des autres surnotre Mouvement. Votre comportement peutfaire en sorte que les AA seront toujours bienaccueillis.

NE PAS FAIRE – Ne donnez aucun prétexteaux patients ou au personnel d’être mécontentdes AA.

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7. FAIRE – Faites toujours preuve de modestieet de bonne humeur quant à la façon dont lesAA fonctionnent.

NE PAS FAIRE – Ne faites pas de fanfaron-nades au sujet des AA. Laissez les résultats par-ler en notre faveur.8. FAIRE – N’oubliez pas que vous « êtes res-ponsable ». Informez les patients des avantagesdu parrainage et de la disponibilité du program-me de contact temporaire qui pourrait existerdans votre région.

NE PAS FAIRE – Ne vous limitez pas à sim-plement transmettre le message à l’établisse-ment de traitement sans vous en soucier par lasuite.

Mille et une fois, ces indications et contre-indications ont aidé à maintenir des relationscordiales et soutenues entre les AA et les pro-fessionnels.

Quand un membre prend la responsabilitéde tenir des réunions dans un établissement detraitement, il doit entretenir un contact amicalet fréquent avec la direction du centre, demanière à éviter les difficultés avant mêmequ’elles ne se présentent.

Quelles sont les responsabilités des autresmembres au sujet des établissements detraitement?

Il faut évidemment, et en premier lieu, avoir soi-même une bonne qualité d’abstinence. Maisune fois qu’on est bien engagé sur la voie durétablissement que sont les Douze Étapes, on abeaucoup à offrir aux patients de n’importe quelétablissement de traitement.

On peut voir, par exemple, dans les livres LesAlcooliques anonymes et Le mouvement des AAdevient adulte, l’effet qu’ont produit les visitesd’Ebby T. auprès de Bill W., et ce qui est arrivéà Bill W. et au docteur Bob, à Akron, quand ilsont visité « l’homme assis sur le lit », Bill D., lemembre no 3 des AA. On trouvera aussi unegrande sagesse dans le Gros Livre, au chapitreintitulé « Au secours des autres », de même quedans Les Douze Étapes et les Douze Traditions,au chapitre de la Douzième Étape.

Mais même si nous n’avons jamais l’occasionde nous approcher d’un établissement de traite-ment ou de détention, nous pouvons faire beau-coup dans nos propres groupes. Il est importantd’être accueillant envers tous les nouveaux,même si certains pourraient entretenir une

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loyauté bien compréhensible envers leur établis-sement de traitement ou souffrir d’une doubledépendance et ne pas limiter leurs propos à notreobjectif premier. Si nous ne sommes pas prêts àles accueillir inconditionnellement, ils pourraientne pas revenir. Le parrainage est un outil impor-tant pour paver la voie. Votre groupe a peut-êtreenvie d’organiser des réunions de débutants, oude mettre à l’essai certaines suggestions de la cir-culaire du BSG intitulée Comment traiter l’af-fluence de nouveaux membres. On y fait une des-cription sommaire des diverses façons utiliséespar les groupes pour accueillir les nouveaux diri-gés vers les AA dans le cadre de programmesjudiciaires, ou par des conseillers d’entreprise, oupar des établissements de traitement, ou autresservices semblables.

Pourquoi se donner toute cette peine?La réponse est fort simple.C’est une façon idéale de protéger notre absti-

nence. « Ce procédé réussit quand tous lesautres ont échoué. »

Ressources supplémentaires pour lesComités de traitement

Des ressources supplémentaires pour lesmembres œuvrant dans des Comités de centresde traitement se trouvent dans le Manuel dutraitement (FM-40i) et la Pochette du traitement(FM-40). Les publications suivantes contiennentd’autres ressources :● Les AA dans les établissements de traitement(FP -27)● Assortiment à rabais pour établissementsde traitement (FP -69)● Lignes de conduite : établissements de traite-ment (FMG-14)● Le comité du traitement de la Conférence desServices généraux : Historique et principalesrecommandations (FF-74)Des informations supplémentaires se trouventdans les documents de service suivants :

● Comment traiter l’affluence de nouveauxmembres (F-142)● Exposé : « Ce que sont les AA et ce qu’ils nesont pas » : À l’intention des administrateurs etdu personnel des établissements de traitement(F-126)● Exposé : « Ce que sont les AA et ce qu’ils nesont pas » : Pour les clients traités pour alcoolis-me dans les établissements de traitement (F-128)

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LES DOUZE ÉTAPESDES ALCOOLIQUES ANONYMES

1. Nous avons admis que nous étionsimpuissants devant l’alcool – que nousavions perdu la maîtrise de notre vie.

2. Nous en sommes venus à croire qu’unePuissance supérieure à nous-mêmespouvait nous rendre la raison.

3. Nous avons décidé de confier notrevolonté et notre vie aux soins de Dieu telque nous Le concevions.

4. Nous avons procédé sans crainte à uninventaire moral approfondi de nous-mêmes.

5. Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmeset à un autre être humain la nature exac-te de nos torts.

6. Nous étions tout à fait prêts à ce queDieu élimine tous ces défauts.

7. Nous Lui avons humblement demandéde faire disparaître nos défauts.

8. Nous avons dressé une liste de toutesles personnes que nous avons lésées etnous avons consenti à réparer nos tortsenvers chacune d’elles.

9. Nous avons réparé nos tor ts directe-ment envers ces personnes dans lamesure du possible, sauf lorsqu’en cefaisant, nous risquions de leur nuire oude nuire à d’autres.

10. Nous avons poursuivi notre inventairepersonnel et promptement admis nostor ts dès que nous nous en sommesaperçus.

11. Nous avons cherché par la prière et laméditation à améliorer notre contactconscient avec Dieu, tel que nous Leconcevions, Lui demandant seulement deconnaître Sa volonté à notre égard et denous donner la force de l’exécuter.

12. Ayant connu un réveil spirituel commerésultat de ces étapes, nous avons alorsessayé de transmettre ce message àd’autres alcooliques et de mettre en pra-tique ces principes dans tous lesdomaines de notre vie.

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LES DOUZE TRADITIONSDES ALCOOLIQUES ANONYMES

1. Notre bien-être commun devrait venir enpremier lieu; le rétablissement personneldépend de l’unité des AA.

2. Dans la poursuite de notre objectif com-mun, il n’existe qu’une seule autorité ulti-me : un Dieu d’amour tel qu’il peut semanifester dans notre conscience de grou-pe. Nos chefs ne sont que des serviteursde confiance, ils ne gouvernent pas.

3. Le désir d’arrêter de boire est la seulecondition pour être membre des AA.

4. Chaque groupe devrait être autonome,sauf sur les points qui touchent d’autresgroupes ou l’ensemble du Mouvement.

5. Chaque groupe n’a qu’un objectif primor-dial, transmettre son message à l’alcoo-lique qui souffre encore.

6. Un groupe ne devrait jamais endosser oufinancer d’autres organismes, qu’ils soientapparentés ou étrangers aux AA, ni leurprêter le nom des Alcooliques anonymes,de peur que les soucis d’argent, de pro-priété ou de prestige ne nous distraient denotre objectif premier.

7. Tous les groupes devraient subvenir entiè-rement à leurs besoins et refuser lescontributions de l’extérieur.

8. Le mouvement des Alcooliques anonymesdevrait toujours demeurer non profession-nel, mais nos centres de service peuventengager des employés qualifiés.

9. Comme mouvement, les Alcooliques ano-nymes ne devraient jamais avoir de struc-ture formelle, mais nous pouvons consti-tuer des conseils ou des comités de servi-ce directement responsables envers ceuxqu’ils servent.

10. Le mouvement des Alcooliques anonymesn’exprime aucune opinion sur des sujetsétrangers; le nom des AA ne devrait doncjamais être mêlé à des controversespubliques.

11. La politique de nos relations publiques estbasée sur l’attrait plutôt que sur laréclame ; nous devons toujours garderl’anonymat personnel dans la presse écriteet parlée de même qu’au cinéma.

12. L’anonymat est la base spirituelle de toutes nostraditions et nous rappelle sans cesse de placerles principes au-dessus des personnalités.

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LES DOUZE CONCEPTSDES SERVICES MONDIAUX

1. La responsabilité finale et l’autorité suprême des servicesmondiaux des Alcooliques anonymes devraient toujours rele-ver de la conscience collective de notre association toutentière.

2. La Conférence des Services généraux des AA est devenue,presque en pratique, la voix réelle et la conscience effectivede notre association tout entière dans la conduite de nosaffaires mondiales.

3. Afin d’assurer un leadership efficace, nous devrions doterchaque instance du Mouvement la Conférence, le Conseildes Services généraux et ses différentes sociétés de service,leur personnel, les comités et les directeurs d’un « Droit dedécision » traditionnel.

4. Nous devrions, à tous les niveaux de responsabilité, mainte-nir un « Droit de participation » traditionnel qui assureraitune représentation par vote proportionnelle à la responsabili-té assumée.

5. Dans toute la structure de nos services mondiaux, un « Droitd’appel » traditionnel devrait prévaloir, afin que l’opinionminoritaire soit entendue et que les griefs soient soigneuse-ment pris en considération.

6. La Conférence reconnaît que l’initiative principale et la res-ponsabilité active, dans presque toutes les questions de ser-vice mondial, devraient relever des administrateurs partici-pant à la Conférence en leur qualité de membres du Conseildes Services généraux.

7. Les Statuts et Règlements du Conseil des Services générauxsont des instruments légaux donnant pleins pouvoirs auxadministrateurs pour gérer et diriger les affaires des servicesmondiaux. Les statuts de la Conférence ne sont pas un docu-ment légal; ils dépendent de la force de la tradition et descapacités financières des AA pour être pleinement efficaces.

8. Les administrateurs sont les principaux responsables de laplanification et de l’administration des finances et des ques-tions d’orientation générale. Ils assurent la surveillance dessociétés de service distinctes et toujours actives, par le droitqu’ils ont d’en nommer tous les directeurs.

9. De bons chefs de file à tous les niveaux sont indispensablespour notre fonctionnement et notre sécurité futurs.L’orientation fondamentale des services mondiaux, d’abordassurée par les fondateurs des AA, doit nécessairement êtreassumée par les administrateurs.

10. À chaque responsabilité de service doit correspondre uneautorité équivalente, dont l’étendue sera bien définie.

11. Les administrateurs devraient toujours s’entourer des comi-tés, directeurs, cadres, employés et conseillers les plus com-pétents possible. La composition, les compétences, les cri-tères et procédures d’embauche, les droits et devoirs feronttoujours l’objet d’une étude sérieuse.

12. La Conférence des Services généraux se conformera à l’es-prit de la Tradition AA. Elle prendra soin de ne jamais deve-nir le siège d’une concentration périlleuse de richesse ou depouvoir; en saine administration, elle s’assurera d’un fondsde roulement suffisant et d’une réserve appropriée; aucun deses membres ne devra jamais se retrouver en position d’auto-rité indue par rapport à un autre; elle prendra toutes ses déci-sions importantes après discussion et vote, en recherchant laplus grande unanimité chaque fois que cela sera possible;elle ne prendra jamais de mesures punitives personnelles etne posera aucun geste qui puisse provoquer la controversepublique; elle ne fera jamais acte de gouvernement, bienqu’elle soit au service des Alcooliques anonymes, et demeu-rera toujours, à l’image de l’association qu’elle sert, démocra-tique en pensée et en action.

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(bandes dessinées)LES AA SONT-ILS POUR MOI?LE GROUPE DES AALE RSGLA STRUCTURE DE LʼASSOCIATION DES AALA TRADITION DES AA ET SON DÉVELOPPEMENTLES DOUZE ÉTAPES ILLUSTRÉESLES DOUZE TRADITIONS ILLUSTRÉESLES DOUZE CONCEPTS ILLUSTRÉESLES DEUX FONDATEURS DES AAUN MESSAGE AUX PROFESSIONNELS DʼÉTABLISSEMENTS CORRECTIONNELSLES AA DANS LES CENTRES DE DÉTENTIONLES AA : UNE RESSOURCE POUR LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉLES AA DANS LES CENTRES DE TRAITEMENTLES MEMBRES DU CLERGÉ SE RENSEIGNENT SUR LES AAVOUS VOUS OCCUPEZ PROFESSIONNELLEMENT DʼALCOOLISMEFAVORISER LE RAPPROCHEMENTCOLLABORATION DES MEMBRES DES AALES AA DANS VOTRE MILIEUCAUSERIES À LʼEXTÉRIEUR DES AAY A-T-IL UN ALCOOLIQUE DANS VOTRE MILIEU DE TRAVAIL?POINT DE VUE DʼUN MEMBRE SUR LES AAPETIT GUIDE PRATIQUE SUR LES AALE SENS DE LʼANONYMATSONDAGE SUR LES MEMBRES DES AACOLLABORONS AVEC NOS AMIS

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CHEZ LES AALES AA : UN ESPOIRÇA VAUT MIEUX QUE DE POIREAUTER EN PRISONVIDÉOS DES AA POUR LES JEUNESVOTRE BSG, GRAPEVINE ET STRUCTURE DES SERVICES GÉNÉRAUXLA TRANSMISSION DU MESSAGE DERRIÈRE CES MURS

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