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42 Congrès SFNR 2014 S. Jerbi Omezzine , S. Fkih Hassen , G. Abid , S. Bouabidi , H.A. Hamza Service d’imagerie médicale, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie Adresse e-mail : [email protected] (S. Jerbi Omezzine) Objectifs.— Les méningiomes constituent la première tumeur des enveloppes méningées. Ils représentent 15 % de l’ensemble des tumeurs cérébrales et 25 % des tumeurs rachidiennes primitives. La localisation intra-ventriculaire est très rare (0,7 % des tumeurs ventriculaires). Le but de ce travail est de préciser les caractéristiques en imagerie des méningiomes intra-ventriculaires. Patients et méthodes.— Il s’agit d’un patient âgé de 53 ans, sans antécédent pathologique, avait consulté aux urgences pour un défi- cit moteur de l’hémicorps gauche d’installation brutale. L’examen clinique avait décelé une hémiplégie gauche. Une TDM et IRM céré- brales étaient réalisées. Résultats.— Le scanner cérébral avait mis en évidence un pro- cessus expansif tissulaire à développement intra ventriculaire au niveau de la corne occipitale du ventricule latéral droit mesu- rant 45 mm de grand axe. Ce processus est légèrement hyperdense en contraste spontané et se rehausse intensément et de fac ¸on homogène après injection du produit de contraste iodé. L’IRM a montré une lésion en hyposignal T1, en hypersignal T2 se rehaus- sant de fac ¸on intense et homogène après injection de gadolinium. Le patient était opéré. L’examen histologique a conclu à un ménin- giome intra-ventriculaire. Conclusion.— Les méningiomes intra-ventriculaires sont des tumeurs rares. L’IRM est l’examen de choix pour la caractérisa- tion lésionnelle des tumeurs cérébrales, permettant de préciser la topographie, de déterminer les rapports avec les structures adja- centes, notamment vasculaires grâce aux séquences d’angiographie par résonance magnétique. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.119 P-43-1 Fracture-luxation cervico-occipitale : un train peut cacher un autre ! S. Jerbi Omezzine , A. Khalfalli , A. Youssef , G. Abid , N. Chouchane , H.A. Hamza Service d’imagerie médicale, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie Objectifs.— Les traumatismes du rachis cervical sont les plus fré- quentes des traumatismes rachidiens et les plus graves. Ils peuvent être dramatiques mettant en jeu le pronostic vital, non pas par la lésion elle-même mais par les complications qu’ils peuvent engen- drer surtout neurovasculaires. La dislocation cervico-occipitale en est un exemple qui est rarement vue en imagerie car souvent létale et de diagnostic post-mortem. Le but de ce travail est d’exposer à travers une observation et revue de la littérature les lésions à rechercher systématiquement en cas de traumatisme du rachis cervical supérieur. Patients et méthodes.— On rapporte le cas d’un homme de 48 ans, polytraumatisé victime d’un AVP avec un score de Glasgow à 3, un état de choc et un important œdème cervical circonférentiel. Il a bénéficié d’un scanner corps entier. Résultats.— L’examen TDM du rachis cervical a objectivé une dislo- cation cervico-occipitale associée à une fracture C1 type Jefferson. Un complément par une angio-TDM cervicale a montré une impor- tante réduction du calibre des deux artères vertébrales et une extravasation du produit de contraste avec un important hématome pré vertébral et intra-médullaire compressif. Les constatations per- opératoires ont conclu à une dissection des artères vertébrales et une section de la moelle. Le patient est décédé en peropéra- toire. Conclusion.— La dislocation cervico-occipitale est une des causes traumatiques de décès précoce par ses complications vasculo- nerveuses graves auxquelles il faut penser par la pratique d’un angio-scanner cervical pour un bilan lésionnel complet. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.120 P-44 Le stent Neuroform EZ dans le traitement des anévrismes G. Ciccio , T. Robert , B. Gilboa , H. Redjem , B. Bartolini , S. Pistocchi , R. Blanc , M. Piotin Service de neuroradiologie interventionnelle, fondation Rothschild, Paris, France Objectifs.— Le développement des stents intracrâniens auto- expansibles permet de traiter des anévrismes à large collet autrefois difficilement traitables par voie endovasculaire. Le Neuroform EZ (Stryker Neurovascular, Fremont, CA, USA) est un système offrant un déploiement plus aisé du stent Neuroform. Nous présentons notre expérience du traitement des anévrismes utilisant le système Neu- roform EZ. Patients et méthodes.— De 2010 à 2013, 77 patients ont été trai- tés d’un ou de plusieurs anévrisme(s) rompu(s) ou non rompu(s) par coiling-stenting à l’aide du Neuroform EZ. Nous avons récolté pros- pectivement les données cliniques, artériographiques, les détails procéduraux ainsi que le suivi de chaque patient. Résultats.— Quatre-vingt un anévrismes ont été inclus dans notre série dont 71 intéressent la circulation antérieure. Quatre ané- vrismes (4,9 %) ont été traités dans la phase aiguë d’une hémorragie méningée. La technique « bail-out » a été utilisée pour 4 cas. Le stent Neuroform EZ a été posé lors du premier traitement de 71 anévrismes (87,6 %) et pour une recanalisation d’anévrisme dans 10 cas. Le contrôle artériographique immédiat retrouve une occlu- sion complète dans 51 cas (63,0 %), un collet résiduel pour 4 cas (4,9 %) et une persistance de flux dans l’anévrisme pour 26 cas (32,1 %). Lors du dernier contrôle artériographique (disponible pour 63 cas), l’occlusion complète de l’anévrisme a été observée dans 55 cas (87,3 %). Un traitement complémentaire a été nécessaire pour seulement 1 patient par le déploiement d’un stent supplémen- taire. Le taux de complication permanente est de 11,1 % dont 9,9 % (8 cas) sont imputables à la mise en place du stent. Nous avons noté un cas de décès par hématome intracérébral différé. Conclusions.— Le Neuroform EZ est un stent intracrânien per- mettant le traitement d’anévrisme à collet large avec un taux d’occlusion complète satisfaisant à long terme. D’autre part, notre expérience met en évidence un taux de complication comparable à ceux de la littérature pour des anévrismes difficilement traitable. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.121 P-45 Utilisation du dispositif WEB pour le traitement des anévrismes intracrâniens rompus a la phase aiguë : expérience préliminaire de l’hôpital Beaujon J. Caroff , C. Mihalea , L. Ikka , N. Benachour , H. Neki , L. Spelle , J. Moret Hôpital Beaujon, centre NEURI, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92110 Clichy, France Objectifs.— Le traitement endovasculaire à la phase aiguë de la rup- ture des anévrismes rompus à collet large peut parfois se révéler difficile et ce malgré l’utilisation d’un ballon de remodeling. L’usage des stents intracrâniens est limité par la nécessité d’une double antiagrégation plaquettaire. Les dispositifs de diversion de flux intra-saculaires sont encore en cours d’évaluation mais semblent être une solution prometteuse pour le traitement des anévrismes

Fracture-luxation cervico-occipitale : un train peut cacher un autre !

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Page 1: Fracture-luxation cervico-occipitale : un train peut cacher un autre !

42 Congrès SFNR 2014

S. Jerbi Omezzine , S. Fkih Hassen , G. Abid ,S. Bouabidi , H.A. HamzaService d’imagerie médicale, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie

Adresse e-mail : [email protected] (S. Jerbi Omezzine)Objectifs.— Les méningiomes constituent la première tumeur desenveloppes méningées. Ils représentent 15 % de l’ensemble destumeurs cérébrales et 25 % des tumeurs rachidiennes primitives.La localisation intra-ventriculaire est très rare (0,7 % des tumeursventriculaires).Le but de ce travail est de préciser les caractéristiques en imageriedes méningiomes intra-ventriculaires.Patients et méthodes.— Il s’agit d’un patient âgé de 53 ans, sansantécédent pathologique, avait consulté aux urgences pour un défi-cit moteur de l’hémicorps gauche d’installation brutale. L’examenclinique avait décelé une hémiplégie gauche. Une TDM et IRM céré-brales étaient réalisées.Résultats.— Le scanner cérébral avait mis en évidence un pro-cessus expansif tissulaire à développement intra ventriculaire auniveau de la corne occipitale du ventricule latéral droit mesu-rant 45 mm de grand axe. Ce processus est légèrement hyperdenseen contraste spontané et se rehausse intensément et de faconhomogène après injection du produit de contraste iodé. L’IRM amontré une lésion en hyposignal T1, en hypersignal T2 se rehaus-sant de facon intense et homogène après injection de gadolinium.Le patient était opéré. L’examen histologique a conclu à un ménin-giome intra-ventriculaire.Conclusion.— Les méningiomes intra-ventriculaires sont destumeurs rares. L’IRM est l’examen de choix pour la caractérisa-tion lésionnelle des tumeurs cérébrales, permettant de préciser latopographie, de déterminer les rapports avec les structures adja-centes, notamment vasculaires grâce aux séquences d’angiographiepar résonance magnétique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.119

P-43-1Fracture-luxation cervico-occipitale :un train peut cacher un autre !S. Jerbi Omezzine , A. Khalfalli , A. Youssef ,G. Abid , N. Chouchane , H.A. HamzaService d’imagerie médicale, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie

Objectifs.— Les traumatismes du rachis cervical sont les plus fré-quentes des traumatismes rachidiens et les plus graves. Ils peuventêtre dramatiques mettant en jeu le pronostic vital, non pas par lalésion elle-même mais par les complications qu’ils peuvent engen-drer surtout neurovasculaires. La dislocation cervico-occipitale enest un exemple qui est rarement vue en imagerie car souvent létaleet de diagnostic post-mortem.Le but de ce travail est d’exposer à travers une observation et revuede la littérature les lésions à rechercher systématiquement en casde traumatisme du rachis cervical supérieur.Patients et méthodes.— On rapporte le cas d’un homme de 48 ans,polytraumatisé victime d’un AVP avec un score de Glasgow à 3, unétat de choc et un important œdème cervical circonférentiel. Il abénéficié d’un scanner corps entier.Résultats.— L’examen TDM du rachis cervical a objectivé une dislo-cation cervico-occipitale associée à une fracture C1 type Jefferson.Un complément par une angio-TDM cervicale a montré une impor-tante réduction du calibre des deux artères vertébrales et uneextravasation du produit de contraste avec un important hématomepré vertébral et intra-médullaire compressif. Les constatations per-opératoires ont conclu à une dissection des artères vertébraleset une section de la moelle. Le patient est décédé en peropéra-toire.Conclusion.— La dislocation cervico-occipitale est une des causestraumatiques de décès précoce par ses complications vasculo-

nerveuses graves auxquelles il faut penser par la pratique d’unangio-scanner cervical pour un bilan lésionnel complet.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.120

P-44Le stent Neuroform EZ dans letraitement des anévrismesG. Ciccio , T. Robert , B. Gilboa , H. Redjem ,B. Bartolini , S. Pistocchi , R. Blanc , M. PiotinService de neuroradiologie interventionnelle, fondationRothschild, Paris, France

Objectifs.— Le développement des stents intracrâniens auto-expansibles permet de traiter des anévrismes à large collet autrefoisdifficilement traitables par voie endovasculaire. Le Neuroform EZ(Stryker Neurovascular, Fremont, CA, USA) est un système offrantun déploiement plus aisé du stent Neuroform. Nous présentons notreexpérience du traitement des anévrismes utilisant le système Neu-roform EZ.Patients et méthodes.— De 2010 à 2013, 77 patients ont été trai-tés d’un ou de plusieurs anévrisme(s) rompu(s) ou non rompu(s) parcoiling-stenting à l’aide du Neuroform EZ. Nous avons récolté pros-pectivement les données cliniques, artériographiques, les détailsprocéduraux ainsi que le suivi de chaque patient.Résultats.— Quatre-vingt un anévrismes ont été inclus dans notresérie dont 71 intéressent la circulation antérieure. Quatre ané-vrismes (4,9 %) ont été traités dans la phase aiguë d’une hémorragieméningée. La technique « bail-out » a été utilisée pour 4 cas. Lestent Neuroform EZ a été posé lors du premier traitement de71 anévrismes (87,6 %) et pour une recanalisation d’anévrisme dans10 cas. Le contrôle artériographique immédiat retrouve une occlu-sion complète dans 51 cas (63,0 %), un collet résiduel pour 4 cas(4,9 %) et une persistance de flux dans l’anévrisme pour 26 cas(32,1 %). Lors du dernier contrôle artériographique (disponible pour63 cas), l’occlusion complète de l’anévrisme a été observée dans55 cas (87,3 %). Un traitement complémentaire a été nécessairepour seulement 1 patient par le déploiement d’un stent supplémen-taire. Le taux de complication permanente est de 11,1 % dont 9,9 %(8 cas) sont imputables à la mise en place du stent. Nous avons notéun cas de décès par hématome intracérébral différé.Conclusions.— Le Neuroform EZ est un stent intracrânien per-mettant le traitement d’anévrisme à collet large avec un tauxd’occlusion complète satisfaisant à long terme. D’autre part, notreexpérience met en évidence un taux de complication comparable àceux de la littérature pour des anévrismes difficilement traitable.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.121

P-45Utilisation du dispositif WEB pour letraitement des anévrismesintracrâniens rompus a la phaseaiguë : expérience préliminaire del’hôpital BeaujonJ. Caroff , C. Mihalea , L. Ikka , N. Benachour ,H. Neki , L. Spelle , J. MoretHôpital Beaujon, centre NEURI, 100, boulevard duGénéral-Leclerc, 92110 Clichy, France

Objectifs.— Le traitement endovasculaire à la phase aiguë de la rup-ture des anévrismes rompus à collet large peut parfois se révélerdifficile et ce malgré l’utilisation d’un ballon de remodeling. L’usagedes stents intracrâniens est limité par la nécessité d’une doubleantiagrégation plaquettaire. Les dispositifs de diversion de fluxintra-saculaires sont encore en cours d’évaluation mais semblentêtre une solution prometteuse pour le traitement des anévrismes