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57" Année. 19.958 7 DIMANCHE 8. — LUNDI 9 JUILLET 1945. L' EST REPUBLICAIN Crand Quotidien Réjional : 2 trano Rédacteur en chef : Jacques ZENNER S"", Areoue Fack. NANCY - Tél. 40.01 LA FIN d'Adcif HITLER B EAUCOUP de gens dou- tent de la mort de Hitler et s'imaginent qu'il a gPrudemment disparu de la cir- culation pour revenir un jour, comme le phénix renaissant de ses cendres. Il avait été auestion de son dépari pour le Japon. Les avions étaient prêts dans les Alpes bavaroises. Mais les événements prirent un autre cours... Hitler décida de rester à Berlin. Espérait-il, par ta pré- sence, de décupler les forces d'une armée battant en re- traite et pressée entre le rou- leau soviétique et les puissants coups de marteau des Alliés ? Au moment de l'armistice, dans les premiers jours de mai, l'amiral Doenitz annonça la mort de Hitler, mais sans donner de détails. Et, dans le camp allemand, la confusion ne retarda pas la défaite. En entrant dans Berlin, les Russes essayèrent de savoir la vérité sur la disparition de Hitler. Ils ont conté qu'il s'était fait empoisonner par son médecin et ont parlé de sa mort, en même temps que de celle de sa secrétaire-Egérie, Eva Braun. Voici la situation telle qu el- le est connue aujourd'hui. Le chauffeur de Hitler a été arrêté en même temps que quelques hommes des services spéciaux de la Chancellerie. Il a raconté que Hitler avait tenu très longtemps dans l'abri établi spécialement dans le jardin, sous le bombardement intensif et incessant de l'artil- lerie russe qui avait labouré chaque pouce de terrain. Mais la situation devint in- tenable. Hitler, qui se trou- vait en compagnie a Eva Braun, comprit qu'aucune is- sue n'était plus possible. Après avoir tué sa compagne d'une balle dans la tête, et sur un sopha qui se trouvait dans l'abri. il se tira une baile qui l'atteignit au cœur. La scène fut observée par des *" membres du personnel de la Chancellerie qui se trouvaient dans un abri voisin. Pour que les corps ne tom- bent pas aux mains des Rus- ses, on les arrosa d'essence et on les brûla sur place. L'abri en question, soigneu- sement repéré, a été retrouvé; les murs portent encore les , traces noircies des flammes d'essence (qui donne, comme on le sait, une suie caractéris- tique) , SUT le sol, on distin- gue encore des traces de sang. Le chauffeur est très affir- matif dans ses dires Et les deux hommes du service tech- nique spécial de la Chancelle- rie, chargés du groupe élec- trique profondément enfoui sous la terre, déclarent avoir 'eu connaissance de ces événe- ments mais sans y avoir as- sisté personnellement. Dans un abri voisin de ce- lui s'était réfugié Hitler, Goebbels et sa famille s'em- poisonnèrent. Leurs corps pu- rent être identifiés Il est certain que, dans l'es- prit de certains Allemands, la mort d'Adolf Hitler '■estera longtemps un sujet de doute et d'espoir. On sait avec quelle insts- tance a survécu la légende de l'empereur Barberousse, qui prit Part à la troisième Croi- sade, et, à la fin du XIP siè- cle, disparut en se noyant dans le Kara-Sou. en Cilicie Depuis, il attend l'éveil d'une nouvelle Allemagne, sur la montagne du Kyffhauser, le gardent deux corbeaux C'est leur disparition qui le * fera ressusciter... Peut-être, dans quelques siè- cles, une légende semblable entourera-t-elle la personne de l'homme qui voulut conquérir le monde, mais qui ne par- vint qu'à ruiner son pays f J. ZENNER. I_Ï£ PROBLÈME CONSTITUTIONNEL ÎDÉSSS3 UNANIME AU CONSEIL DES MINISTRES de maintenir la solidarité gouvernementale Paris. .Le conseil des ministres qui s'est réuni hier matin s'est poursuivi jusqu'à 13 n. 50. Un prochain conseil aura lieu lundi, à 15 h. 30. Ue conseil des ministres a été presque entièrement consacré à l'examen du prohlème constitutionnel Le paragraphe du communiqué relatif à cette question a ete hrièvement commenté. On a fait ressortir, à l'issue de la seance, que les délibérations s'étaient déroulées dans une atmosphère de très grande compréhension L'on a aussi souligné que le conseil avait exprimé le désir unanime de maintenir la solidarité des membres du gouvernement, laissant ainsi entendre qu'il ne saurait être question d'une éventuelle crise gouvernementale Franco à la croisée des chemins Le Caudillo attend de connaître le point de vue britannique Madrid. - Il se confirme que le Caudillo n'annonceia pas immédiatement les réformes dont il s'est entretenu ces der- niers Jours avec «es ministres et ses conseillers L'ampleur des modifications projetées dé- pend d'ailleurs encore de cer- tains facteurs politiques Si, en ce qui concerne la politique étrangère. Franco connaît parfaitement, à la suite de la récente démarche de l'ambassadeur américain Norman Armour la position des Etats-Unis u n en est pas de même du poin; de vue an- glais Bien que la presse es- pagnole prédise une victoire des conservateurs les résul- tats des élections britanniques ne sont pas encore acquis D'autre part» même au cas la victoire escomptée de M. Churchill se produirait, le Caudillo n'a pas été renseigné directement sur i'opinion de ce dernier depuis la réponse que le premier ministre an- glais a faite, voie! environ quatre mois, au mémorandum que Franco avait adressé à son ambassadeur à Londres. Salazar démocratise la constitution du Portugal M. CHURCHILL EN FRANCE Hendaye, M. Churchill, qui avait quitté Londres hier au début de l'après-midi, en com- pagnie de M M ® Churchill et de sa fille, est arrivé en avion à 16 heures à Bordeaux, d'où il est reparti peu après pour ga- gner le château de Bordab8rry, aux environs d'Hendaye, le Premier ministre compte se re- poser quelque temps. Lisbonne. L Assemblée na- tionale a voté nier .e projet de revision de la consti ution pro- posé par le gouvernement et qu'annonçait le 18 mai I* pré- sident Salazar Les modifications essentielles prévues sont les suivantes : e droit accordé au gouvernement dé- signer des derrtt«-»o s sans ratification ultérieure de l'as- semblée , l'assemblée comptera I2<» députés au lieu de 90 et les députés jouironî d'une plus grande faculté d'information ; renforcement du pouvoir légis- latif de l'assemblée, laquelle pourra également désormais * apprécier les actes de gou- vernement et d'administra- tion » ; suppression de certai nés prérogativés parlementaires de la chambre corporative qui fonctionnera désormais de ma- nière analogue au Conseil d'Etat français ce problème constitutionnel recevrait une solution démocra- tique sur laquelle le pays se- rait appelé à se prononcer. Une réunion extraordinaire du conseil des ministres est fixée à lundi prochain. Le Conseil a, d'autre part, adopté le texte qui défini les pouvoirs du commandement en chef en Al.emagne. Il n'a en- core été procède à aucune no- mination officielle de comman- dants en chef dans les zones d'occupation. 11 y a huit ans - LE 7 JUILLET 1937 - le Japon ATTAQUAIT ELJ& CLiiBME Tchoung-King.— A l'occasion du huitième anniversaire de l'agression japonaise le maré- chal Tchang Kaï Cbek a dé- claré ; Nous attendons, certes, beau- coup d'un débarquement amé- ricain au Japon pour abattra l'ennemi détesté et réduire a néant ses capacités guerrières, mais c'est à nous qu'il appar- tient de chasser le Nippon du sol de la patrie. Le généralissime a conclu en « Nous envahirons le JAPON comme il nous plaira » Londre*. On menée de Pearl Harbcurg à l'agence Renier Le général Roy Geiger. com- mandant des fusilliers marindans le secteur du Pacifiane, a tait h déclaration suivante : a Nous pouvons envahir tes rte* japonaises comme il nous plaira, le iour nous déciderons ae concen- rer des forces et <Taller de favant. « La cho s e ne souffrira aucune difficulté. D LES POPULATIONS CHRETIENNES persécutées en Syrie Paris. Dans la Djezireh, à l'est de l'Eupbrate. la menace contre les populations chré- tiennes se précise de jour en jour En divers points, les in- cidents se sont produits A Derbissie, 750 femmes et en- fants ont du se réfugier dans un couvent de dominicains. Les bédouins dirigèrent pen- dant trois heures un feu nour- ri sur le poste français, tan- dis que les maisons des chré- tiens et, celles des cavaliers autochtones assurant la défen. Dix ans de prison pour avoir distribué des tracts demandant le rattachement de la Sarre à la France... propagande pour le rattachemeht de la Sarre à la France e a va-en» été arrêtés ■wr les autorités américai tes sous l'in- culpa h on a d'activités politiques préiu- 'ciables aux forces alliées », vont "omparaî're devant le tribunal militaire. Sarrebruck. Joseph Nagalsky qui é f ait accusé d'avoir distribué des trac-s imprimés en Allemagne jt réclamant le rattachement de la Sarre à la Fran ce, a été condamné par le tribunal nr» litaire allié de Sarrebruck, h dix de orison et 30.000 marks d'amende Six autres Sarrois qui faisaien de tf" se du poste étaient pillées. L'intervention des troupes bri- tanniques fut presque partout tardive et entraîna l'évacua- tion des postes français. Les troupes spéciales sont transférées aux Etats du Levant Paris. Accédant au désir de la Syrie et du Liban de constituer une armée natio- nale, le gouvernement fran- çais a décidé de transférer les troupes spéciales du Levant aux gouvernements syrien et libanais. Le dis de M. Eden porté disparu en Birmanie Londres. On annonce que le sergent Sion Eden fils aîné de M Anthony Eden et âgé de 20 ans, a été porté manquant depuis quelques jours à la suite d'un vol stratégique en Birma nie affirmant que l'année prochai- ne serait militairement déci- sive. Une manifestation an Palais de Chaillot Paris. A l'occasion du anniversaire de la résistance de la Chine à 1 agression japo- naise, une manifestation s'est déroulée hier après-midi au Palais de Chaillot, sous la présidence de M Jeaimeney, et en présence du ministre de Ch ne, M. Tsien Tai, de MM. Georges Bidault, Teitgen, Soustelle, du général Kœnig et de nombreuses personnali- tés. La Norvège en guerre contre le Japon Londres. L Office d'Infor- mation norvégien annonce que le gouvernement suédois a été prié de transmettre au gouver- nement japonais la déclaration de guerre de ta Norvège. DEUXIÈME ENTRETIEN STÂLINE-SOONG Moscou. Une deuxième réu- nion vient d'avoir lieu entre le maréchal Staline et le Dr T. V. Soong, ministre des Affaires étran- gères de Chine. LE STATUT DE TANGER Les échanges de vues se poursuivent entre Londres, Washington et Paris Paris. Les eenanges de vues se poursuivent par ta voie diplomatique entre le gouvernement français et les gouvernements anglais et américain, au sujet des affaires de Tanger Le gouvernement américain a déjà exprimé son accord pour la participation du gouvernement sovié tique à la réunion des experts Le gouvernement français au- rait précisé qu'il était d'ac- cord pour la participation so- viétique à cette réunion, sous réserve qu'il soit entendu qu'ei- e ne pourrait traiter que du rétablissement du statut de 19-23 One certaine divergence paraît subsister avec Londres à ce sujet Les milieux bri- tanniques Inclinent à une mo- dification du statut de Tanger avant ;e rétablissement de ta alité de 1923 Le régime des détroits serait modifié Londres. Le régime de? Détroits, fixé par la conven tion de Montreux. sera pro- chainement modifié à la de- mande de l'U.R.S.S. Celle-ci saisirait la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, lors de la conférence de Potsdam, d'un projet rie revision de cette convention. DERNIÈRES DÉPÊCHES de la nuit Paris. Interrogé par la Sûreté, Darnand a exposé comment dan* ses écoles, en Allemagne, il formait de* agents qui étaient envoyés en France avec la mission * d'exciter tous 'es mécontents ». De son côté, Bucard a reconnu qut des francistes avaient été envoyés en Prochaine dissolution du S.HA.E.F. E.-M. des Forces expédition- naires alliées. On annonce officiellement que la dissolu- tion du commandement suprê- me des forces expéditionnaires alitées (S.H.A.E.F.) est prévue en principe pour le 13 juil- let. Après la dissolution du S.H.A.E.F., les forces expédi- tionnaires alliées repasse- raient sous un commande- ment purement américain ou anglais. Le haut-commandement rran- çais assumera le commande- ment de la 1 re armée fran- çaise et du détachement d'ar- mée des Alpes. Les transfé^e- ments de pouvoirs, en ce qui concerne ces dernieres unités, prendra effet le 10 iu il let à minuit. Les Australiens ont effectué un nouveau débarquement qui a entièrement réussi, dans la partie sud-est de Bornéo, aux environs de Pendjap Le S. E. «fa P. P. F. devant la mVE SE JUSTICE m MâŒSY les neensés se replient sur des positions prévues à l'avance... France comme agents des services de renseignements alle- mands. Paris. A la suite de la reconnaissance du gouvernement de Varsovie par le gouvernement français, des mesures de liquidation des organismes installés par le gouvernement polonais de Londres en France sont en cours. Strasbourg. Hier, le nouveau pont métallique de Kehl, long de 176 mètres, a été inauguré. Construit en un temps record, cet ouvrage est l'œuvre de deux bataillons de génie français et d'un bataillon de génie américain. Reims. Hier, le général GoTt, commandant du centre de rassemblement américain en France, a remis à M. Sicre» maire de Reims, l'école professionnelle le général Eisen- hower avait installe son Q. G. et où, le 7 mai, à 2 h. 41. les plénipotentiaires allemands signalent l'acte de capitu- lation sans condition de l'Allemagne. Washington. Le général Patch, qui mena la armée américaine à travers le sud de la France et jusqu'en Alle- magne, a été nommé commandant de la armée, avec son quartier général au fort Sam Houston. Moscou. Le délai d'option pour l'échange des popula- tions entre la Russie et la Pologne a été fixé au 1 er novem- bre 1945. Londres. John Amery, filg du ministre britannique pour l'Inde, qui s'était signalé pendant la guerre pour sa colla- boration avec les Allemands, a été arrêté à son arrivée en Angleterre. Au cours de cette deuxième journée d'audience l'ambian- ce de j'affaire subit une évolu- tion Les débats soqt sensible- ment plus rapides, plus inci- sifs Répondant aux questions du président Martin on voit parfois dans les box, trois ou quatre silhouettes se lever 6uc- . essiveinent Précisions impré- cises,. Divergences molles... Lentement, mais d'une façon qui s'affirmera sans doute en core davantage les jours sui- vants. les accusés se replient sur des positions prévues à l'a- vance, cédant pied à pied du terrain sur une ligne génértle de dénégations L'audition des Témoins promet sans doute des accrochages En attendant Stoll et ses collaborateurs minimi- s. nt doucement mais insidieu- sement les faits Il faut dire pour reprendre une parole du président que ."instruction se fait à l'audien ce Ce qui n'est pas fait pour faciliter la tâche de la Cour tans une affaire passablement complexe et disons le mot. em- brouillée L un des premiers entendu est Charton ancien secrétaire du P.P.F 11 dira qu'il est en- tré chez Doriot par idéalisme Puis ce sera Thiébault» an- cien secrétaire de la L V F D'une voix à peine percepti- ble. il nie avoir déterminé les arrestations de deux maqui- sards, mais reconnaît celle du débitant Pinet. de Nancy Perrault, le plus jeune de la bande était un « volant ». c'est-à-dire une espèce d'en- quêteur mobile Appuyé par Guth, qui intervient à chaque instant, il recule lui aussi vers la porte de sortie II n'a pas fait d'enquête II se bornait à donner des renseignements, il nie avoir participé, en unifor- me allemand, et les armes à la main, à une action contre un maquis de la forêt de Par- roy. On apprend aussi qu'il avait été chargé de surveiller, à Gérardmer, M. Herlory, l'ex- cellent président du F. C. M., alors replié dans la Perle des Vosges et qui effectivement, militait dans la Résistance Mais il n'a fourni dit-il au- cun renseignement sur le lea- de sportif « J'ai passé mes journées à l'hôtel dit-il ou à me bai- gner dans le lac « Une autre fols, il se trouvait à Ventron. chargé de surveil- ler un maquis « Je n'ai rien fait affirme- t.-il J'ai passé toutes s jour- nées avec Mme Ch » A propos de ce Perrault une interminable discussion inter vient à laquelle prennent part Charton Guth. Stoll afin de savoir qui avait embauché ce jeune homme. Le point reste obscur A maintes reprises, du reste, les accusés ergotant sur des points de détails opposent à la progression de l'interroga- toire de petits maquis Avec Cariler voici un per- sonnage de plus de surfa e Ingénieur de Centrale il éta t employé à l'usine de Fonnpey Membre du Parti, et p1 is so- cialement des » Gardes fran- çaises « il a déterminé ''ar- restation du sous-directeur de l'usine M Pierson 11 est éga lement responsable d'une autre arrestation Il affirme qu'il a agi pour protéger sa vie menacée 11 dé- clare aussi avoir toujours pro- testé contre l'ingérence des Allemands dans les activités du PPF Quoiqu'il en soit son activité était manifeste On en- tend également un chauffeur de Custines. Louvion, accusé d'avoir donné des listes de « suspects » Il nie purement et simplement Ils se réunissaient chez un cafetier de Pompey. Rhein. Celui-ci se défend d'avoir été un germanophile, contre divers témoignages II a reçu des Al- lemands, mais en clients, as- sure-t-il II ne servait pas de boîte aux lettres entre les gens du P.P F qui se réunissaient chez lui. mais, en bon com merçant. acceptait parfois de faire des commissions pour [ leur compte. Mon président, dit Rhein, j'ai pu entendre des conversa- tions, mais je n'ai jamais rien rapporté J'étais tenu par le secret professionnel... (Rires). Jaillon. interrogé sur un quelconque point, en profite pour préciser qu'il n'y avait aucun rapport entre le SR. et le P P F Nancy L'ancien cafetier aurait hé- bergé des prisonniers. Son défenseur. Gasse, déclare qu'il en apportera la preuve dans sa plaidoirie Enfin, des témoins seront appelés à con- firmer oralement leurs déposi- tions au sujet de Rhein, ce qui nous promet du mouvement pour une prochaine audience. Le cas d'Albert Henri, ser- rurier à Rosières, comporte également un évident para- doxe 11 proteste de son loya- lisme patriotique II n'a con- sidère le Parti Doriot que sous l'angle corporatif n a cité certains noms de gaullistes, mais paraît-il connus de tous. Et s'il est parti dans les baga- ges de» Allemands, c'est pour échapper à des représailles in- justifiées André Miclot, de Mandres, reconnaît avoir livré dans des conditions odieuses deux jeunes gens depuis disparus qui, se rendant â un maquis, s'étaient confiés a lui Jean Marchai, de Pargny- sous-Mureau, avoue être l'au- teur de plusieurs rapports Joseph Biaise, agent d'affai- res à Nancy, a bien donné des indications à la Milice après avoir été êconduit à la Police sur lo colonel Grand val, chef de la Résistance II a eu peur, car à la suite d'une pre- mière indiscrétion de sa part, cet officier lui aurait dit : « Vous répondez da ma per- sonne ». Enfin, l'aîné de la bande, Alphonse Engel. Agé de 68 ans, représentant à Hoéville, était un ami de Martin de Briey. Funeste relation, car il dé- nonça. par l'intermédiaire du dit Martin, un groupe de pa- I triotes. G.-A. B.

Franco àla croisée des chemins - kiosque-lorrain.fr · vait en compagnie a Eva Braun, comprit qu'aucune is-sue n'était plus possible. Après avoir tué sa compagne d'une balle

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57" Année. — N° 19.958 7 DIMANCHE 8. — LUNDI 9 JUILLET 1945.

L'EST REPUBLICAIN Crand Quotidien Réjional : 2 trano Rédacteur en chef : Jacques ZENNER S"", Areoue Fack. NANCY - Tél. 40.01

LA FIN d'Adcif HITLER BEAUCOUP de gens dou-

tent de la mort de Hitler et s'imaginent qu'il a

gPrudemment disparu de la cir-culation pour revenir un jour, comme le phénix renaissant de ses cendres.

Il avait été auestion de son dépari pour le Japon. Les avions étaient prêts dans les Alpes bavaroises. Mais les événements prirent un autre cours...

Hitler décida de rester à Berlin. Espérait-il, par ta pré-sence, de décupler les forces d'une armée battant en re-traite et pressée entre le rou-leau soviétique et les puissants coups de marteau des Alliés ?

Au moment de l'armistice, dans les premiers jours de mai, l'amiral Doenitz annonça la mort de Hitler, mais sans donner de détails. Et, dans le camp allemand, la confusion ne retarda pas la défaite.

En entrant dans Berlin, les Russes essayèrent de savoir la vérité sur la disparition de Hitler. Ils ont conté qu'il s'était fait empoisonner par son médecin et ont parlé de sa mort, en même temps que de celle de sa secrétaire-Egérie, Eva Braun.

Voici la situation telle qu el-le est connue aujourd'hui.

Le chauffeur de Hitler a été arrêté en même temps que quelques hommes des services spéciaux de la Chancellerie. Il a raconté que Hitler avait tenu très longtemps dans l'abri établi spécialement dans le jardin, sous le bombardement intensif et incessant de l'artil-lerie russe qui avait labouré chaque pouce de terrain.

Mais la situation devint in-tenable. Hitler, qui se trou-vait en compagnie a Eva Braun, comprit qu'aucune is-sue n'était plus possible. Après avoir tué sa compagne d'une balle dans la tête, et sur un sopha qui se trouvait dans l'abri. il se tira une baile qui l'atteignit au cœur. La scène fut observée par des

*" membres du personnel de la Chancellerie qui se trouvaient dans un abri voisin.

Pour que les corps ne tom-bent pas aux mains des Rus-ses, on les arrosa d'essence et on les brûla sur place.

L'abri en question, soigneu-sement repéré, a été retrouvé; les murs portent encore les

, traces noircies des flammes d'essence (qui donne, comme on le sait, une suie caractéris-tique) , SUT le sol, on distin-gue encore des traces de sang.

Le chauffeur est très affir-matif dans ses dires Et les deux hommes du service tech-nique spécial de la Chancelle-rie, chargés du groupe élec-trique profondément enfoui sous la terre, déclarent avoir 'eu connaissance de ces événe-ments mais sans y avoir as-sisté personnellement.

Dans un abri voisin de ce-lui où s'était réfugié Hitler, Goebbels et sa famille s'em-poisonnèrent. Leurs corps pu-rent être identifiés

Il est certain que, dans l'es-prit de certains Allemands, la mort d'Adolf Hitler '■estera longtemps un sujet de doute et d'espoir.

On sait avec quelle insts-tance a survécu la légende de l'empereur Barberousse, qui prit Part à la troisième Croi-sade, et, à la fin du XIP siè-cle, disparut en se noyant dans le Kara-Sou. en Cilicie Depuis, il attend l'éveil d'une nouvelle Allemagne, sur la montagne du Kyffhauser, où le gardent deux corbeaux C'est leur disparition qui le

* fera ressusciter... Peut-être, dans quelques siè-

cles, une légende semblable entourera-t-elle la personne de l'homme qui voulut conquérir le monde, mais qui ne par-vint qu'à ruiner son pays f

J. ZENNER.

I_Ï£ PROBLÈME CONSTITUTIONNEL

ÎDÉSSS3 UNANIME AU CONSEIL DES MINISTRES de maintenir

la solidarité gouvernementale Paris. — .Le conseil des ministres qui s'est réuni hier matin s'est poursuivi jusqu'à

13 n. 50. Un prochain conseil aura lieu lundi, à 15 h. 30. Ue conseil des ministres a été presque entièrement consacré à l'examen du

prohlème constitutionnel Le paragraphe du communiqué relatif à cette question a ete hrièvement commenté.

On a fait ressortir, à l'issue de la seance, que les délibérations s'étaient déroulées dans une atmosphère de très grande compréhension L'on a aussi souligné que le conseil avait exprimé le désir unanime de maintenir la solidarité des membres du gouvernement, laissant ainsi entendre qu'il ne saurait être question d'une éventuelle crise gouvernementale

Franco à la croisée des chemins Le Caudillo attend de connaître

le point de vue britannique Madrid. - Il se confirme que

le Caudillo n'annonceia pas immédiatement les réformes dont il s'est entretenu ces der-niers Jours avec «es ministres et ses conseillers L'ampleur des modifications projetées dé-pend d'ailleurs encore de cer-tains facteurs politiques

Si, en ce qui concerne la politique étrangère. Franco connaît parfaitement, à la suite de la récente démarche de l'ambassadeur américain Norman Armour la position des Etats-Unis u n en est pas

de même du poin; de vue an-glais Bien que la presse es-pagnole prédise une victoire des conservateurs les résul-tats des élections britanniques ne sont pas encore acquis

D'autre part» même au cas où la victoire escomptée de M. Churchill se produirait, le Caudillo n'a pas été renseigné directement sur i'opinion de ce dernier depuis la réponse que le premier ministre an-glais a faite, voie! environ quatre mois, au mémorandum que Franco avait adressé à son ambassadeur à Londres.

Salazar démocratise la constitution du Portugal

M. CHURCHILL EN FRANCE

Hendaye, — M. Churchill, qui avait quitté Londres hier au début de l'après-midi, en com-pagnie de MM® Churchill et de sa fille, est arrivé en avion à 16 heures à Bordeaux, d'où il est reparti peu après pour ga-gner le château de Bordab8rry, aux environs d'Hendaye, où le Premier ministre compte se re-poser quelque temps.

Lisbonne. — L Assemblée na-tionale a voté nier .e projet de revision de la consti ution pro-posé par le gouvernement et qu'annonçait le 18 mai I* pré-sident Salazar

Les modifications essentielles prévues sont les suivantes : e droit accordé au gouvernement dé- signer des derrtt«-»o s sans ratification ultérieure de l'as-semblée , l'assemblée comptera I2<» députés au lieu de 90 et les députés jouironî d'une plus grande faculté d'information ; renforcement du pouvoir légis-latif de l'assemblée, laquelle pourra également désormais * apprécier les actes de gou-vernement et d'administra-tion » ; suppression de certai nés prérogativés parlementaires

de la chambre corporative qui fonctionnera désormais de ma-nière analogue au Conseil d'Etat français

ce problème constitutionnel recevrait une solution démocra-tique sur laquelle le pays se-rait appelé à se prononcer. Une réunion extraordinaire du conseil des ministres est fixée à lundi prochain.

Le Conseil a, d'autre part, adopté le texte qui défini les pouvoirs du commandement en chef en Al.emagne. Il n'a en-core été procède à aucune no-mination officielle de comman-dants en chef dans les zones d'occupation.

11 y a huit ans - LE 7 JUILLET 1937 -

le Japon ATTAQUAIT ELJ& CLiiBME

Tchoung-King.— A l'occasion du huitième anniversaire de l'agression japonaise le maré-chal Tchang Kaï Cbek a dé-claré ;

Nous attendons, certes, beau-coup d'un débarquement amé-ricain au Japon pour abattra l'ennemi détesté et réduire a néant ses capacités guerrières, mais c'est à nous qu'il appar-tient de chasser le Nippon du sol de la patrie.

Le généralissime a conclu en

« Nous envahirons le JAPON

comme il nous plaira » Londre*. — On menée de Pearl

Harbcurg à l'agence Renier • Le général Roy Geiger. com-

mandant des fusilliers marin• dans le secteur du Pacifiane, a tait h déclaration suivante :

a Nous pouvons envahir tes rte* japonaises comme il nous plaira, le iour où nous déciderons ae concen-rer des forces et <Taller de favant.

« La chose ne souffrira aucune difficulté. D

LES POPULATIONS CHRETIENNES persécutées en Syrie

Paris. — Dans la Djezireh, à l'est de l'Eupbrate. la menace contre les populations chré-tiennes se précise de jour en jour En divers points, les in-cidents se sont produits A Derbissie, 750 femmes et en-fants ont du se réfugier dans un couvent de dominicains. Les bédouins dirigèrent pen-dant trois heures un feu nour-ri sur le poste français, tan-dis que les maisons des chré-tiens et, celles des cavaliers autochtones assurant la défen.

Dix ans de prison pour avoir distribué des tracts demandant le rattachement

de la Sarre à la France... propagande pour le rattachemeht de la Sarre à la France e a va-en» été arrêtés ■wr les autorités américai tes sous l'in-culpa h on a d'activités politiques préiu-

'ciables aux forces alliées », vont "omparaî're devant le tribunal militaire.

Sarrebruck. — Joseph Nagalsky qui éfait accusé d'avoir distribué des trac-s imprimés en Allemagne jt réclamant le rattachement de la Sarre à la Fran ce, a été condamné par le tribunal nr» litaire allié de Sarrebruck, h dix w» de orison et 30.000 marks d'amende

Six autres Sarrois qui faisaien de tf"

se du poste étaient pillées. L'intervention des troupes bri-tanniques fut presque partout tardive et entraîna l'évacua-tion des postes français.

Les troupes spéciales sont transférées

aux Etats du Levant Paris. — Accédant au désir

de la Syrie et du Liban de constituer une armée natio-nale, le gouvernement fran-çais a décidé de transférer les troupes spéciales du Levant aux gouvernements syrien et libanais.

Le dis de M. Eden porté disparu en Birmanie

Londres. — On annonce que le sergent Sion Eden fils aîné de M Anthony Eden et âgé de 20 ans, a été porté manquant depuis quelques jours à la suite d'un vol stratégique en Birma nie

affirmant que l'année prochai-ne serait militairement déci-sive.

Une manifestation an Palais de Chaillot

Paris. — A l'occasion du 8® anniversaire de la résistance de la Chine à 1 agression japo-naise, une manifestation s'est déroulée hier après-midi au Palais de Chaillot, sous la présidence de M Jeaimeney, et en présence du ministre de Ch ne, M. Tsien Tai, de MM. Georges Bidault, Teitgen, Soustelle, du général Kœnig et de nombreuses personnali-tés.

La Norvège en guerre contre le Japon

Londres. — L Office d'Infor-mation norvégien annonce que le gouvernement suédois a été prié de transmettre au gouver-nement japonais la déclaration de guerre de ta Norvège.

DEUXIÈME ENTRETIEN

STÂLINE-SOONG Moscou. — Une deuxième réu-

nion vient d'avoir lieu entre le maréchal Staline et le Dr T. V. Soong, ministre des Affaires étran-gères de Chine.

LE STATUT DE TANGER Les échanges de vues se poursuivent entre Londres, Washington et Paris Paris. — Les eenanges de vues se poursuivent par ta

voie diplomatique entre le gouvernement français et les gouvernements anglais et américain, au sujet des affaires de Tanger Le gouvernement américain a déjà exprimé son accord pour la participation du gouvernement sovié tique à la réunion des experts

Le gouvernement français au-rait précisé qu'il était d'ac-cord pour la participation so-viétique à cette réunion, sous réserve qu'il soit entendu qu'ei-e ne pourrait traiter que du

rétablissement du statut de 19-23 One certaine divergence paraît subsister avec Londres à ce sujet Les milieux bri-tanniques Inclinent à une mo-dification du statut de Tanger avant ;e rétablissement de ta

alité de 1923

Le régime des détroits serait modifié

Londres. — Le régime de? Détroits, fixé par la conven tion de Montreux. sera pro-chainement modifié à la de-mande de l'U.R.S.S. Celle-ci saisirait la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, lors de la conférence de Potsdam, d'un projet rie revision de cette convention.

DERNIÈRES DÉPÊCHES

de la nuit

Paris. — Interrogé par la Sûreté, Darnand a exposé comment dan* ses écoles, en Allemagne, il formait de* agents qui étaient envoyés en France avec la mission * d'exciter tous 'es mécontents ».

De son côté, Bucard a reconnu qut des francistes avaient été envoyés en

Prochaine dissolution du S.HA.E.F.

E.-M. des Forces expédition-naires alliées. — On annonce officiellement que la dissolu-tion du commandement suprê-me des forces expéditionnaires alitées (S.H.A.E.F.) est prévue en principe pour le 13 juil-let. Après la dissolution du S.H.A.E.F., les forces expédi-tionnaires alliées repasse-raient sous un commande-ment purement américain ou anglais.

Le haut-commandement rran-çais assumera le commande-ment de la 1re armée fran-çaise et du détachement d'ar-mée des Alpes. Les transfé^e-ments de pouvoirs, en ce qui concerne ces dernieres unités, prendra effet le 10 iu il let à minuit.

Les Australiens ont effectué un nouveau débarquement qui a entièrement réussi, dans la partie sud-est de Bornéo, aux environs de Pendjap

Le S. E. «fa P. P. F. devant la mVE SE JUSTICE m MâŒSY

Où les neensés se replient sur des positions prévues à l'avance...

France comme agents des services de renseignements alle-mands.

Paris. — A la suite de la reconnaissance du gouvernement de Varsovie par le gouvernement français, des mesures de liquidation des organismes installés par le gouvernement polonais de Londres en France sont en cours.

Strasbourg. — Hier, le nouveau pont métallique de Kehl, long de 176 mètres, a été inauguré. Construit en un temps record, cet ouvrage est l'œuvre de deux bataillons de génie français et d'un bataillon de génie américain.

Reims. — Hier, le général GoTt, commandant du centre de rassemblement américain en France, a remis à M. Sicre» maire de Reims, l'école professionnelle où le général Eisen-hower avait installe son Q. G. et où, le 7 mai, à 2 h. 41. les plénipotentiaires allemands signalent l'acte de capitu-lation sans condition de l'Allemagne.

Washington. — Le général Patch, qui mena la 7® armée américaine à travers le sud de la France et jusqu'en Alle-magne, a été nommé commandant de la 4® armée, avec son quartier général au fort Sam Houston.

Moscou. — Le délai d'option pour l'échange des popula-tions entre la Russie et la Pologne a été fixé au 1er novem-bre 1945.

Londres. — John Amery, filg du ministre britannique pour l'Inde, qui s'était signalé pendant la guerre pour sa colla-boration avec les Allemands, a été arrêté à son arrivée en Angleterre.

Au cours de cette deuxième journée d'audience l'ambian-ce de j'affaire subit une évolu-tion Les débats soqt sensible-ment plus rapides, plus inci-sifs Répondant aux questions du président Martin on voit parfois dans les box, trois ou quatre silhouettes se lever 6uc-. essiveinent Précisions impré-cises,. Divergences molles... Lentement, mais d'une façon qui s'affirmera sans doute en core davantage les jours sui-vants. les accusés se replient sur des positions prévues à l'a-vance, cédant pied à pied du terrain sur une ligne génértle de dénégations L'audition des Témoins promet sans doute des accrochages En attendant Stoll et ses collaborateurs minimi-s. nt doucement mais insidieu-sement les faits

Il faut dire pour reprendre une parole du président que ."instruction se fait à l'audien ce Ce qui n'est pas fait pour faciliter la tâche de la Cour tans une affaire passablement

complexe et disons le mot. em-brouillée

L un des premiers entendu est Charton ancien secrétaire du P.P.F 11 dira qu'il est en-tré chez Doriot par idéalisme

Puis ce sera Thiébault» an-cien secrétaire de la L V F D'une voix à peine percepti-ble. il nie avoir déterminé les arrestations de deux maqui-sards, mais reconnaît celle du débitant Pinet. de Nancy

Perrault, le plus jeune de la bande était un « volant ». c'est-à-dire une espèce d'en-quêteur mobile Appuyé par Guth, qui intervient à chaque instant, il recule lui aussi vers la porte de sortie II n'a pas fait d'enquête II se bornait à donner des renseignements, il nie avoir participé, en unifor-me allemand, et les armes à la main, à une action contre un maquis de la forêt de Par-roy. On apprend aussi qu'il avait été chargé de surveiller, à Gérardmer, M. Herlory, l'ex-cellent président du F. C. M., alors replié dans la Perle des

Vosges et qui effectivement, militait dans la Résistance Mais il n'a fourni dit-il au-cun renseignement sur le lea-de sportif

« — J'ai passé mes journées à l'hôtel dit-il ou à me bai-gner dans le lac «

Une autre fols, il se trouvait à Ventron. chargé de surveil-ler un maquis

« — Je n'ai rien fait affirme-t.-il J'ai passé toutes m«s jour-nées avec Mme Ch »

A propos de ce Perrault une interminable discussion inter vient à laquelle prennent part Charton Guth. Stoll afin de savoir qui avait embauché ce jeune homme. Le point reste obscur A maintes reprises, du reste, les accusés ergotant sur des points de détails opposent à la progression de l'interroga-toire de petits maquis

Avec Cariler voici un per-sonnage de plus de surfa e Ingénieur de Centrale il éta t employé à l'usine de Fonnpey Membre du Parti, et p1 is so-cialement des » Gardes fran-çaises « il a déterminé ''ar-restation du sous-directeur de l'usine M Pierson 11 est éga lement responsable d'une autre arrestation

Il affirme qu'il a agi pour protéger sa vie menacée 11 dé-clare aussi avoir toujours pro-testé contre l'ingérence des Allemands dans les activités du PPF Quoiqu'il en soit son activité était manifeste On en-tend également un chauffeur de Custines. Louvion, accusé d'avoir donné des listes de « suspects » Il nie purement et simplement

Ils se réunissaient chez un cafetier de Pompey. Rhein. Celui-ci se défend d'avoir été un germanophile, contre divers témoignages II a reçu des Al-lemands, mais en clients, as-sure-t-il II ne servait pas de boîte aux lettres entre les gens du P.P F qui se réunissaient chez lui. mais, en bon com merçant. acceptait parfois de faire des commissions pour

[ leur compte.

— Mon président, dit Rhein, j'ai pu entendre des conversa-tions, mais je n'ai jamais rien rapporté J'étais tenu par le secret professionnel... (Rires).

Jaillon. interrogé sur un quelconque point, en profite pour préciser qu'il n'y avait aucun rapport entre le SR. et le P P F Nancy

L'ancien cafetier aurait hé-bergé des prisonniers. Son défenseur. M® Gasse, déclare qu'il en apportera la preuve dans sa plaidoirie Enfin, des témoins seront appelés à con-firmer oralement leurs déposi-tions au sujet de Rhein, ce qui nous promet du mouvement pour une prochaine audience.

Le cas d'Albert Henri, ser-rurier à Rosières, comporte également un évident para-doxe 11 proteste de son loya-lisme patriotique II n'a con-sidère le Parti Doriot que sous l'angle corporatif n a cité certains noms de gaullistes, mais paraît-il connus de tous. Et s'il est parti dans les baga-ges de» Allemands, c'est pour échapper à des représailles in-justifiées

André Miclot, de Mandres, reconnaît avoir livré dans des conditions odieuses deux jeunes gens — depuis disparus — qui, se rendant â un maquis, s'étaient confiés a lui

Jean Marchai, de Pargny-sous-Mureau, avoue être l'au-teur de plusieurs rapports

Joseph Biaise, agent d'affai-res à Nancy, a bien donné des indications à la Milice — après avoir été êconduit à la Police

sur lo colonel Grand val, chef de la Résistance II a eu peur, car à la suite d'une pre-mière indiscrétion de sa part, cet officier lui aurait dit : « Vous répondez da ma per-sonne ».

Enfin, l'aîné de la bande, Alphonse Engel. Agé de 68 ans, représentant à Hoéville, était un ami de Martin de Briey. Funeste relation, car il dé-nonça. par l'intermédiaire du dit Martin, un groupe de pa-

I triotes. G.-A. B.

DEUXIÈME PAGE L'EST RÉPUBLICAIN 8-9. JUILLET 1945

DIMANCHE 8 juillet

; Saii.tr Vwçinie

LUNDI 9 juillet

Sainte Blanche

Dern. : Blanche.

Soleil : lever, 5 h. 58; coucher, 21 h. 52.

Dern. : St# Félicité.

Soleil : lever, 5 h. 59; coucher, 21 h. 52.

Lune : P. Q. le 17.

PHARMACIES DE SERVICE

8 juillet : Pourdie*, 10, rue Raugraff; Charnel, 55, rue Jeaùne-d'Arc, Mme Gi-med, avenue Carnot, à Saint'Max.

INHUMATIONS

8 h. — M. B air os (Hôpital Central). 10 h. — M. Rauch, 63, rue des Tiercelin*

(Sa i*nt -Georges). 10 h. — M. Lait, 26, cours Léopold (Saint-

Epvre). 14 h. — M. Durang (Hôpital Central). 15 h. — Mnie Etienne (Hôpital Central).

RATIONNEMENT Collecte des tickets de viande

MM. les bouchers sont priés de no-ter que la prochaine distribution de viande se fera le jeudi 12 juillet, en raison des fêtes du 14 Juillet.

Le Groupement d'Achat et de Répar-tition des viandes les prie instam-ment de vouloir bien rapporter les tickets collectés cette semaine au plus tard pour mardi soir.

Distribution de foie de veau aux déportés politiques

Les déportés politiques qui sont déjà Inscrits au Groupement d'Achat et de Répartition des Viandes, 6, rue Trouil-le t, pourront se présenter mercredi 11 juillet, de 8 h. à 12 heures, place du Marché, case no 80, munis des piè-ces justifiant de leur situation.

Distribution aux charcutiers de viande à travailler

Les charcutiers sont priés de se pré-senter à l'abattoir, mardi 10 juillet, à partir de 8 heures.

Poisson de mer Les consommateurs des communes

ci-après : Nancy, Laxou, Villers-les-Nancy, Vandœuvre, Malzéville, Maxé-ville, Jarville, Tomblaine, Saint-Max, Essey, sont informés qu'à l'avenir, les répartitions de poisson de mer (ma-rée fraîche ou congelée) se feront sur présentation de la carte de poisson et contre remise d'un ticket-lettre. Il est recommandé aux habitants des communes précitées qui ne possèdent pas encore la nouvelle carte de ^is-son, de bien vouloir se faire délivrer celle-ci en mairie contre remise du ticket-chiffre 9 de mars de ia feuille semestrielle.

11 est d'autre part annoncé que le ticket DV de la feuille de denrées di-verses du mois de juillet a été désigné po îr inaugurer le nouveau mode de perception.

.ES BONS DE LA LlBÊRA^jON LES BONS DE LA LES BONS DE LA LIB(f#^|^J LES BONS DE LA, l LES BON S 4 E l BOrTATiON LES BON /f JJjgffjrBfcRATION LES BONBL/fwr, JJBERATION I |S LA M.RATION

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pas se déranger lundi 9, le tarif étant accepté. Les syndiqués recevront ce-lui-ci dès son impression.

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M. r A U B, Chirurgien-Dentiste, 46 rue des Carmes, reprend ses consulta, tions à partir du 10 îuillet 1945 -Téléphone 29 06

Mouvement républicain populaire

Une permanence esi ouverte de 18 à 19 heures. 55, rue des Dominicains 1er étage Les responsables des sec-tions locales se mettront d'urgenc-en liaison avec le secrétariat fédéral même adresse

CONGES PAYES BUROMODEL, 100, r. St-Dizier, NANCY — Fermeture du 14 au 21 juillet -— Permanence mécanique assurée —

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ÉTAT CîViL du 7 Juillet NAISSANCES. — Jean-Claude Gobert. 3,

rue Eugène-Vallin. — Jacqueline Nicolim. 25. nie Victor-Hugo. — Mauricetfe Brohé, 15, rue de Vi'tel. — Jean-J acq-ues Ai<oi«, 2, rue de la Boudière.

DÉCÈS. — Henri-Adolphe Lair, 45 ans, 26, cours Léopold. — Charles René Dutang, 55 ams, 27, rue de Dieuze. — Blanche Le-lièvre, 59 ans, épouse É-lettre, 9, rue Mri'in-Munûer. — Jeanne Alice Hoerter, 82 ans,

leuve Noblet, I7, rue du Monnet.

LA KCi^ltSSE-Il E*T OUVERTE

Hier, à 16 heures, il a été procédé, plaie Carnot, a l'inauguration de la « Kermesse du Retour », en présence de MM. Chailley-Bert, commissaire de la K«puhli(]U«; Blache, pi'éiet de M.-et-.M.; Pierron, chef de .cabinet du commissaire de la République; Cha-vann, ' net de caDinet du préfet; du capitaine Billoret. représentant le co-lonel Grandval; du colonel Uee. com_ mandant le « Lorraine district »; de MM. Lot.tier. premier adjoint, repré-sentant le maire de Nancy; Hautdu-cœur et Dumas, directeurs régional et départemental du ravitaillement; du commandant Lamolle; de Mgr Prévôt, vicaire général, représentant, Mgr Fleury; de M. le pasteur Durand et de M. Prouvé, ancien maire de la dé-légation spéciale.

Un public nombreux dés l'ouverture put admirer les parfaites réalisations de cette kermesse, qui nous transporte aux plus beaux jours de l'abondance. Ses organisateurs, MM. •). Heymann. qui en conçut le premier le projet, et qui en fut l'animateur, P. Hey-mann, Donzelot, Bellinger, Vaulont, Charpentier, Abresol et bien d'autres, triomphèrent avec succès de toutes les difficultés — et Dieu sait si elles furent de taille I — qui se présentè-rent à eux.

Un vin d'honneur, où chacun paya sa quote-part, réunit les autorités of-ficielles. La somme ainsi versée se

POLITESSE FRANÇAISE

La France a eu, pendant long-temps, la réputation d'être le pays de la politesse et de la courtoisie, rnais ne croyez-vous pas que nous sommes en train de perdre cette ré-putation ?

La jeunesse actuelle affecte d'igno-rer totalement les règles élémentaires de la civilité et. quand elle ne les ignore pas, elle les méprise, et c'est encore plus grave.

Dans la rue, les jeunes ne se dé-rangent pas pour céder le pas aux gens âgés ; dans le tramway, ils n'offrent plus leur place assise aux femmes et aux vieillards.

Ce geste si naturel doit leur paraî-tre périmé et vieillot. Il n'est plus ac-compli que par les gens d'âge mûr. Les jeunes, eux, restent assis bien tranquillement, et se bornent à fu-mer dans le tramway, en dépit des interdictions affichées et envoient né-gligemment leur fumée dans la fi-gure de leurs voisins , le personnel du tramway trouve d'ailleurs cela très bien et n'y apporte aucune entrave.

Dans la rue, si vous êtes bousculé, aucun mot d'excuse ou de regret ne cherche à atténuer la maladresse ou l'inattention , heureux encore si vous n'êtes pas pris à partie.

Quant à dire merci pour les me-nus services que la vie commune rend obligatoires : non. ce n'est pas de mode.

En un mot, nous sommes en train d'abandonner les manières courtoises qui constituaient l'apanage des Fran-çais, et je crois que c'est beaucoup plus grave que cela ne Paraît de prime abord.

Voltaire disait que la politesse était le reflet de la bonté du cœur.

Elle est aussi la manifestation ex-térieure courante de notre sens so-cial et de nos sentiments généreux. Sa disparition indique une fâcheuse régression de l'esprit de société et de la notion d'entr'aide.

Il serait urgent d'y remédier ; c'est à l'enfant qu'il faut s adresser. c'est à lui qu'il faut inculquer, dès son jeune âge, ces bonnes habitudes de Politesse et de courtoisie pour qu'il les conserve en grandissant et qu'el-les se transforment, presqu'à son insu, quand il sera devenu un hom-me, en sentiments fraternels et en mouvements généreux.

C'est seulement avec une jeunesse ainsi entraînée que nous pourrons espérer l'amélioration des relations sacrales, et, actuellement, elles sem-blent en avoir grand besoin

C'est avec cette jeunesse redeve-nue généreuse et courtoise que nous pourrons empêcher la France de de-venir Je pays du mufle.

Il n'est que temp& 1 X.

LE GARAGE DU NOUVEAU NANCY prévient son aimable clientèle que ses ateliers 5, rue Emiie-Bertin, sont réouverts - Réparations et Entretien

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Représentations jusqu'a-u 17 juillet. 3 DU CIRQUE. Evocation de la vie

du Cirque CINEPARC. 14 h. 16 h 18 h. 20^30 22h30 : LE LOUP DES MALVENEURS

Lundi soirée à 20 h 30 MAJESTIC : ELLE ET LUI. 3 matinées 14 h. 16 h. 18 h. Soirées 20^30 22h30 OLYMPIA : LE MORT QUI MARCHE 3 mat. 14-16-185. Soirées 20*30, 22530.

monta en quelques instants à 7.670 francs.

Au cours de cette réunion. M. Lot-tier, premier adjoint au maire, pro-nonça une brève allocution dans la-quelle il dit notamment ;

« Je voudrais que notre pensée re-connaissante aille d'abord aux héros qui sont morts pour notre liberté, aux déportés, aux prisonniers, qui n'ont pas encore rejoint le soi natal.

« L'idée d une kermesse fut mise en avant et fut reprise par la municipal lit© de la Résistance, qui fit confian-ce à Laurent pour continuer l'œuvre ébauchée. Il me faut ici le remercier, au nom de la municipalité, ainsi que notre camarade Heymann, qui fut l'a-nimateur et l'ardent artisan de ce qui est aujourd'hui cette kermesse du re-tour.

« La Lorraine n'a pas failli à ses anciennes traditions, les stands, abon-damment fournis, nous donnent la preuve de cette légendaire générosité de nos compatriotes auxquels il n'a jamais été fait appel en vain. »

Et M. Lottier conclut . « Notre seul souci a été de créer une

atmosphère de fraternelle sympathie de soutien mutuel, afin d'entourer les familles des prisonniers et déportés de l'affection de la population nancéien-ne. »

La kermesse est ouverte. Sa réussite sera triomphale. — J. M.

Des.billets de loterie seront vendus durant la Kermesse dans tous les stands. Les lots seront exposés dans les grands magasins de la ville.

Il y aura, d'autre part, aujourd'hui trois séances théâtrales, à 15 h. 30, 18 h. et 20 h. 30. Un garage à vélo fonctionnera à l'extrémité du cours Léopold. Les Clt!S d'Assurances a LA PRE-VOYANCE » Incendie, Accidents et Vie, informent leur clientèle que leur Agence Générale de Nancy vient d'être confiée à Monsieur François LAR-M JYER, Ingénieur Commercial 4 rue de Serre Tél 63 28

Les u»'* d'Assurances « ZURICH », « VITA o et « ABRI » informent leur-clientèle que leur Agence Générale de Nancy vient d'être confiée à Monsieur Marcel HORNUS, 10 rue de Serre. Nancy Té 68.46

SAUVAGE

AGRESSION Dans la nuit de vendredi à samedi,

notre rédacteur, M. Jean Paquet, ha-bitant à Nancy, 18, rue de Sivry, re-gagnait son domicile, son travail terminé. Il était 2 heures du matin.

A la hauteur du pont Saint-Jean, M. Paquet, qui roulait à bicyclette, fut interpellé par deux soldats améri-cains. Croyant qu'il s'agissait d'une demande de renseignements, il s'arrê-ta, mais, sans aucune autre forme de procès, il fut roué de coups et ses habits déchiquetés.

11 tomba inanimé sur sa bicyclette et, quand il reprit ses sens, les deux agresseurs avaient disparu.

M. Paquet réussit à gagner la sta-tion MP de la caserne B Lan dan, où il se fit soigner, et put, enfin, rentrer chez lui.

Nons regrettons, une fois de plus, que de tels incidents viennent trou-bler la bonne entente qui existait en-tre la population française et les troupes américaines.

Nous demandons, avec insistance, aux autorités responsables, de faire, à ce sujet, ce qui s'impose.

Nous savons que l'armée américaine ne donne, à ses soldats, de permis-sions que jusqu'à 11 heures du soir ; nous avons l'assurance que cette con-signe sera respectée et ii faut absolu-ment qu'elle le soit.

AVIS AUX INDUSTRIELS CHAUFFAGE

Les Ets C'HAPUIS et Cie, 83, rue Rd-Poincaré. à NANCY, prient Messieurs les industriels désireux de faire équi-per ou remettre en état leurs installa-tions de chauffage au mazout, de bien vouloir passer commande dès mainte-nant, et en tout cas avant le 10 août, pour permettre de leur donner sais-faction en temps voulu Téléph 44.92

Tentative de suicide Vendredi, à 21 n., Mlle Dront Mar-

celle, 20 ans, 40. rue du Vieil-Aitre, à la suite de chagrins intimes, a tenté de se donner la moTt, en ou-vrant le robinet à gaz Son état est sans gravité.

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LES SPORTS AUJOURD'HUI

CHAMPIONNAT DE LORRAINE DE MARCHE

La Ligue Lorraine d'Athlétisme fera disputer, sur le parcours Nan-cy, Frouard, Liverdun, pompey et retour, son annuel championnat de Lorraine sur route. Cette épreuve est qualificative pour le championnat de France,

Rassemblement des marcheurs à 8h. 15, Bar Divette, 15, rue de I&

Hache. Départ à 9 h. 15 ; arrivée vers il h. 45.

LE SPORT \ jA LA KERMESSE: ; Ce soi»", à 17 heures, gala de l 2 boxe (voir notre numéro d'hier)-!

> Lundi, à 20 heures, grande para- ; • de du basket-bal 1. Huit équipes; Z se heurteront en matches de six ■ Z minutes. Une pantomine sportive, S. ; avec tous les sélectionnés lorrains, * ; complétera un programme de hau- Z ; te tenue. Les amateurs de baile; ■ au panier sont conviés à cette soi- ; ï rée sportivo-humoristique.

Le match France-Suisse Berne. — A l'issue de la première

Journée du match de tennis France-Suisse. 'a France mène par 5 victoi-res à 3

AS P.T.T. Réunion du comité demain lundi

endroit habituel. [•I AU cours de France-Belgique

d'athlétisme, Pierre Chefd'hôtel a battu le record de France de la F. G S P. F. avec 1* 53" 8/10. L'an-cien record était détenu par Raymond Petit, de TA. S. Lorraine, depuis plus de dix ans. avec 1 54" 4/10

LAXOU. vaccination. — La troisième et der-

nière injection de vaccin antidiphté-rique et antitétanique aura lieu à l'annexe de la mairie, le mardi 10* juillet 1945, de 16 à 17 heures.

Aussitôt après, c'est-à-dire à 17 heu-res, ,se fera la vaccination antivario-lique : enfants nés entre lé l«r mai1

1S44 et le 1er juillet 1945 ; écoliers dans, leur onzième année ; jeunes gens dans leur 21e année.

Les sujets ayant été vaccinés de-vront fournir un certificat médical.

AVIS DE DÉCÈS Mme Paul RAUCH et ses fils ; les

Familles RAUCH. CHRETIEN. WOLF FER, MAUPAÏN. MON IN. LORTIE, JARDIN font part du décès de Mon-r.eur Paul RAUCH. Les obsèques au-ront lieu le lundi 9 juillet, à 10 heu-res, en l'église Saint-Georges Remer-ciements à l'église — 63 rue des Tiercelins

MALZÉVILLE. — M. et Mme Lucien MICHEL et leurs enfants . Mme Vve MICHEL ; Mme Vve H ORIOT ; les fa-milles MICHEL, HORIOT. JULIEN, ANCE, AMIOT, FREROT et BENOIT, vous font part du décès de leur cher petit Raymond. Les obsèques auront lieu le lundi 9 juillet, à 14 heures, en l'église de Malzéville. Maison mor-tuaire : 140, rue de Pixêrécourt.

Mme Henri LAIR et ses filles Simone et Colette ; Mme Veuve BEAUMONT, sa mère : les Familles LEGUY, LAIR, BORGAT MASSON CHAPUIS, VOUAUX. RICHARD. AMPS, et ses Amis, vous font part du décès de Mon-sieur Henri LAIR, dans sa 45e année, déporté camp de Bergen. Obsèques église Saint-Epvre, le 9 juillet, à 10 h — 26. cours Léopold.

Les familles FINOT, BOUCHETER, CHEVALIER. MAURIAME, DOUCET et ses amis ont la douleur de vous faire part du décès de Monsieur Charles FINOT, engagé volontaire 1914-18. Mé-daille militaire, déporté politique en mai ru? et tnp à Cologne le 25 février 1944

PEX0NNE. — Mme Vve STRICHY, ses enfants et toute la famille, ont la douleur de vous faire part du décès de Monsieur STRICHY Camille, mort au camp de Dachau le 1er février 1945 à l'âge de 41 ans. victime de la rafle du 27 août, à Pexonne

M. Jules ETIENNE ; les familles DESJACQUÔTS. LELIEVRE, COLIN, GREFFIN, HESPEL, vous font part du décès de Madame Jules ETIENNE. Les obsèques auront lieu le lundi 9 cou-rant. à 15 heures, en la chapelle de l'Hôpital Central — Nancy : 9, rue Ma.rtm-Munier

Mme Charles-René DURANG et ses enfants ; les familles MASSON, DURI-VAUX et DUCROS. vous font part du décès de Monsieur Charies-René DURANG. Les obsèques auront lieu le lundi 9 courant, à 14 heures, en la chapelle de l'Hôpital Central. -Nancy . 27, rue de Dieuze.

Mme Simon EFRITIKINE, sa fille et toute la famille, vous font part du décès de Monsieur Simon EFRITIKINE, déporté politique, rapatrié du camp de Mauthausen, survenu le 7 juillet, à l'âge de 39 ans. Ses obsèques auront lieu le samedi 10 juillet, à 10 heures, en la chapelle de l'Hôpital Villemin, où l'on se réunira. — Nancy : 4, rue Giorné-Viard

Mlle Yvonne NOBLOT ; M. Jacques NOBLOT, Mme et. leurs enfants ; M Charles HOERTER, Préfet honoraire, Chevalier de la Légion d'honneur, et Mme ; Mlle Marie NOBLOT et la fa-mille, vous font part du décès de Madame Camille NOBLOT, née Alice HOERTER. Obsèques mardi 10 cou-rant, à 8 heures, église St-P;erre (corps déposé). Nancy 17, rue du Monter.

Un service de quarantaine sera célé-bré le mardi to juillet, à 9 heures, °n la basilique Notre-Dame-de-Lourdes, à la mémoire de l'Aujudant-Chef pbu RIEUX. — De la part de son épouse, sa. fille Colette "t toute la Famille, qui remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de leur cher disparu 20 rue St-Charles

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RQVILLE-DEVANT-BAYON. — Mme Auguste LAHAYE , Mme veuve LAM-BOLEZ , les familles KOEHL, BOU-LANGER, LAHAYE; GRANDEURY, TAILLARD, ont la douleur de vous faire part du décès de Monsieur Auguste LAHAYE, ancien inspecteur de police, décédé le 7 juillet dans' sa 6oe année. — L'enterrement aura lieu le lundi 9 juillet, à Roville-Devant-Bayon

Mlle Anna EBLË: Mme Veuve Albert, EBLË ; M. Pierre EBLÉ ; les Famdles EBLË et EHRET, ont la douleur de faire part, du décès de ^ademoi^lie Léonie EBLÉ, Directrice honoraire de l'Ecole de Filles de Malzéville, Officier de l'Instruction publique, leur sœur, belle-sœur, tante et cousine, décédée à Strasbourg, le 7 juin 1945. InhumeT-tion à Muhlbach-sur-B ruche (Bas-5 Rhin).

AVIS DE BIESSE Un service anniversaire pour Mon-

sieur René COLIN, décédé en captivité à Breslau, le 6 juillet 1944. à l'âge de 32 ans, aura lieu mardi 10 juillet, à 9 heures, en l'église de Laxou. — De la part de Mme René COLIN, née HÛ-SER. son épouse ; Mme et M. Henri COLIN, et de toute la Famille. — 19, boulevard Charlemagne. Nancy. — 92, rue de la République, Laxou.

Une messe de quarantaine sera célé-brée le 10 juillet, à 10 heures, en l'égli-se de Jarville. à la mémoire de Made-moiselle STAETZEL Madeleine ; de Ma-demoiselle TOUREL Monique , de Ma-demoiselle MOUZIN Lucienne. — De la part des Familles STAETZEL, TOU-REL. MOUZIN. qui remercient toutes les personnes qui leur ont témoigné

I de la sympathie

Etude de Me BOUC H MANN, notaire a St-Nicolas — VENTE de TRAIN de CULTURE à HARAUCOURT le mardi 10 juillet, à 9 heures du matin, au domicile de M GUYOT CHEPTEL : 8 vaches prêtes à vè'er l taureau, 7 génisses — MATÉRIEL Guimbar-des. faucheuse, déchaumeuse. pulvéri-sateur herses, charrue scarificateur, rou eau. houe, tonneau à purin, pompe a purin, faneuses, râteleuse tarare, coupe-racines, harnais divers Pour tous renseignements s'adresser à M. T ernand CRËHANGE à Rosières-aux-Salineô

Etude de M« Robert COLIN, huis-sier a Nancy, 15. rue Rnugraff — CESSION de FONDS de COMMERCE.

Premier avis. — D'un acte s s p., en date à Nancy du 26 juin 1945. en-registré même viLe lr 27 juin 1945, folio 42. case 4. M FERRY René-Clé-ment. coiffeur, demeurant à Nancy, î 28 rue Ste-Catheri ne. actuellement mobilisé aux Armées a vendu à M. CMABLIN Ju'es coiffeur demeurant â Nancy, 20. rue des Carmes le FONDS de COMMERCE de COIFFEUR, exp oitè à Nancy 28 rue Sainte-Ca-therine. Les oppositions seront reçues dans les vingt jours qui suivront la publication de ia seconde insertion en I étude de Me R COLIN huissier à Nancy. 15, rue Raugraff - Pour premier avis R COLIN PERDU : MICKY LOULOU BLANC. MUNIER, 8. r de Nancy Maxévi'He. Téléph 37 13 Récompense.

Etude de Me AERTS notaire à Nancy — AOJUDÎSATÎON AMIABLE, !~ mardi 74 juillet, â 14 h., en l'étude, d'un IMMEUBLE de RAPPORT à NANCY, rue François-Gulnet n° 3. li-pour tous renseignements «'adresser à l'étude PERDU CHIENNE no;re race Dober-man, nom Miss. Rapp Giampietro, 6 rue de Nancy, MaxéviUe. Récomp.

Imprimerie de • L Esi Républicain » Le Gérant r A GONNET.