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,y Vinio. - î H222. EDITION UNIQUE ^ Mercredi 3 Juillet IWk^ LEST RÉPUBLICAIN TêîépMc ; 0.37 JOUKNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur s René MERCIER K * "TîûNNtMtNTS 1 " c î *' 1 J*^' 1 >■£" ; i P BL. ,; 'TÉ B _! ta i2Fft as » j A C ! ^«ctîon et Administration j Bureaux de Part» IA( 1 pé&é* m M bnw de r&t Rt**i*"- ^^Mo^U^.V^.. . . J J ( «♦ i g » 111 1 Fauboorg Samt-IeaD et Boulevard M»*» j p tf «„ e des Pnr^ 1|I p*.^ ^ P ; „^ , P~- A%- S> lfp«t^«' »-■•--«-- 8 » Ï6 i | 32 I 11? i re - " e Q " rn CT flB * £«« nép^biitala, k Niât, ~! « ! 20 | 40 . I V | NANCY Ç7. R^!,cu. « J te. Boulai 4e. Iufe» 1 \/ «. e**»»** « t»». A* <~ Q.n meai t émrmer mm /rats éins tSM fcj ffMBl de >>■>:' | j j ^^^^ ags ^^ mwtm ^ T ^ rTmm ^^ f;n ^ n ,^,„ L'élan américain t lu liaison avec nos îrsupes, les Amé- ricains enlèvent un village et des 1 hauteurs, vers Château-Thierry Paris, 2 juillet, 14 h- 45. j A l'ouest de Château-Thierry, une opération locale, exécutée en liaison av&c les Américains, nous a permis d'améliorer nos posi- 1 fions sur le front de Vaux (cote 204) Le village de Vaux et les haaieurs à l'ouest ont été enlevés p ar les troupes américaines. Le chiffre des prisonniers faits au cours de cette action dépasse trois cents, dent 5 officiers. Des coups de main entre Mont- didier et Noyon et à l'est de Reims nous ont donné quelques prison- niers, près de Bellay et en Haute-Al- sace, des tentatives ennemies ont O. D- 10 « j Les illeraands contre-attaquent Ils échouent Nous enlevons le village de Saint- Pierre-Âigle Y CQMMUNÎÇUS OFFICIEL Paris, 3 juillet, 0 h. 20. Communiqué officiel français du 2 juil- let, 23 heures : # Entre VOise et VAÂme, nous avons repoussé deux coups de main ennemis. A. l'est de Vir.gre, au sud de l'Aisne, une opération de détail nous a permis de nccïs emparer du village de è-; .''r- re-Aigle, nous avons tait une trentaine de prisonniers. A l'ouest de Château-Thierry, taxe contre-aitaQas allemande sur les positions conquises dans la ré- gion de Vaux par les Armoricains c. complètement échoué et de nou- veaux prisonniers sont restés en- tre nos mains. Canonnade intermittente sur le reste du front. Le succès franco-américain j de la région de Château-Thierry | Plus ce 500 prisonniers Un régiment esi presque anéanti > Communiqué officiel américain ùuj 2 i juilict, ZI heures : Hier après-m.di, dans la région de Chà- teau-ihieiry, autre imaate-ic, a\ec ie I concours efficace de nos batteries, s'est em- parée du village de Vaux, du bois de La itoche et des bo.s ^voisinants. Laitaque était soutenue par les Fran- çais, sur notre uroue, qui ont aavncé leurs lignes sur la cote 20i. l\ous avons avancé nos positions sur un front d'un mille et demi. L ennemi a subi de lourdes pertes en tués et blessés. Le régiment allemand qui tenait le sec- teur atUiqué a oftert une résistance opi- tt&tre et a été presque anéanti. NOL' pertes sont relativement légères. I«i contre-al laque que les Allemands Ont enfer-prise, ce matin, de bonne heure, ! a été complètement iepoussée. Lennemi ji er.-ore éprouvé d<-j pertes sévères et a ' laissé d»- nouveaux pr";oiiniers entre nos Au c.»urs lie î'atta.que et de la contre- I attaqu*. ;wue avons fait plus de cinq \ wjte prisonniers, demi six officiers. Le total il«ï> pr,soui:i«rs laits par nos troupes dans cette rëgiuii pendant le mois **** niotiti- i, uttut* c-fnt». Le Kia'ôrifll pris [>tw nos troupes au cours de l'opéra!ion ae 1 ^près-midi d'hier '■oinprend de?- m^rt^n- de tranchée et Wfts de soixante mit-ii--.iî«t?.. ia journée b tir (.suit* su 1er- autres point* de notre front Des» escadrille:- atner»:Aiii"» d'avmtion °nt coopéré , lXe «- mm «rni,)»^ iii nerd- ouest de Chûle-Hj-Tti.Tn. Trois de nos «vMtcvri j>e Si-nî p*.- r»o»trM lla\as. FRONT _DjÔRiENT Conunuaiqué d Orient du 1" juillet : «r i f ur . u '* Ci ' a " 1 'or l'eiiscml'ie du front. ^Vffr* le mam.ii... tenips, l'avlniion 1*1- ^fttcr.Hi a bom;»»ra« plusieurs ùt*l<i}m*. 'Jy : lf> ennemi» dans la \aUée de l;t-rpel » # » i PIERKE LOTI A L'ORDRE DE L'ARMÉE touv n- dtrT"" v é P-"«r K»a ù^e «lo WieinA " U l ' c ^ St-D.é), 23 fore. C'A- ti, nt ' , ç t au fort de Ma(io-»vi!lcr, p! a * 4 m iss ons. » Kavas Victorieuse contre-offensive italienne Les cols importants del Rosse et d'Echclc enlevés d'assaut.Plus de 2,01)0 prisonniers. | - ROME. Communiqué officiel du com- i mandement suprême, 1 er juillet : à Hier matin, sur le plateau d Asiago, les i J valeureuses troupes du 13* corps damée I } italien ont repris l'acuon. 1 Le col del Kosso, position formidable, a c été conquis d'assaut- I * Le col d'Eohele a été le théâtre d'une j , lutte pendant toute la journée. A la fin, la valeur des nôtres a eu raison de la j * résistance opiniâtre de l'adevrsaire et cette D position si disputée est restée entre nos ! mains. i j Vers midi et dans l'après-midi, l'adver- t saire a déclenché deux fortes attaque» i t contre le mont de Val Bella, mais les mas- ! d ses ennemies, fauchées par les tirs d'artil- lerie, ont été nettement arrêtées par notre c infanterie et obligées de se replier. 1 Les aéroplanes ont contribué avec har- > diesse à toutes les phases de la lutte. d Les pertes subies par l'ennemi, dans la J journée du 29 et hier, sont d'une gravité * vraiment exceptionnelle : 88 officiers et ^ 1.935 hommes de troupes ont été capturés, j Nos pertes, grâce au grand mordant de l'attaqup et à l'excellente coopération de raxtiliarie, ont été assez légères. t Sur le reste du front, l'activité combat- { tivo s'est maintenue normale pendant la 1 journée d'hier. Dans le Val Daone et dans . la région do Nczzolo (Giudicarie) nous J avons surpris de petits postes ennemis, ' capturant quelques prisonniers et des mi- , trailieuses. Dans la région de Zugna, des tentatives I d'attaque de la part de groupes ennemif ont été repoussées. Général DIAZ. " | LES ÉTATS-UNIS j demandent j des explications à la Turquie 1 ' Paris, 2 juilict, 19 h. 40. M WASHINGTON. Les Etats-Uni» ont de- ' 1 mandé à la Turquie des fxplieations sur i ' La 'mm à sàc de l'hôpital américain et ' ■^^i^Wpatioji .du. consulat ^américain I do Tauriz par le3 troupes turques. lia- 1 < i « M. CLEMENCEAU ; A L'ARMÉE AMÉRICAINE Le baiser de la vieiile maman qui a perdu son fis La Stars a?id Stripzs, journal officiel du I corr>s expéditionnaire aes ^ Etats-Unis, re- ' lat* en ce& termes un incident de la visite de M. Clemenceau à l'armée américaine : ; « Accompagné du générai Foch, des ge- ! néraux Peretiing et Mac Andrew, M. Ué- ! meno°au s'est rendu dans une petite vtile les trouoes d'une division américaine oui vi n nt d arriver en France sont canton- nées- Le général de cette division n'ayant pas été averti de l'arrivée du chef du Gou- i ! vernement français avait décidé de se ren- j I dn^, avec plusieurs de ses officiers, aux I obsèques d'un simple soldat français pour I l'honorer comme représentant de sa race ! et de ses sacrifices. La population du vll- ! lage était rassemblée également pour la : cérémonie qui n'était pas encore commet i j rée lorsque M- Clemenceau, étant arrivé, | I et apercevant les Américains présents, leur adressa la parole en ces termes : j « Je suis heureux de vous voir en Fran | | ce- Comme vous venez d'arriver, vous ne réalisez peut-être pas encore toute la gra- titude que la France ressent pour l'Ame- : rique qui s'est jointe à elle dans oeitte lutte | pour la justice et la liberté Vous avez n j comment la population de ce village vous g reçus les bras ouevrts, et ce que j'aime- : rais que vous sachiez, c'est que toute la France vous reçoit de la même façon. J«e ' suis très impressionné de vous voir- Je sais ce que vous ferez parce que je sais ce que vos camarades ont déjà faik » ! Se tournant ensuite vers les Français qui ' se trouvaient là. il leur dit : « Je vous prie de m'excu?er de parler en une langue que vous ne comprenez pas: : mais le sais que cela n'a aucune importan- ce, parce que vous avez été certainement capables de deviner oe qui était dans j mon cœur et, par conséquent, aussi sur I mes lèvres. » A ce'moment une vieille dame traversa i la foule En phrases entrecoupées, elle ra- I conti au chef du Gouvernement que son ; fils avait été tué et que c'était peur les j ; funérailles que les Français s'étaient ras- semblés en même temps que les Améri- cains. Quittant les généraux, M. Clémen- ceau prit le bras de cette dame et pendant ' , un moment paila avec elle à voix basse. Personne n'entendit ce qu'il lui disait et quand il eut fini, il se pencha et «rohras- ! sa la vieille dame sur les deux joues- » : I Contre les Bolchcvicks i Kîuveaa succès des Tcfcéco-S'ovaquei Paris, 2 juillet, 18 h. 22. . j Moscou. Le Bureau de la presse est officiellement avisé que les tchéco-slova- : qurs ont occupé Kyschtym. Havas. UN INSIGNE FOUR LES BLESSÉS CIVILS Paris, 2 juillet, 18 h. 25. ! Le ministre de l'Intérieur a fait signer : à M. Poincaré un décret instituant un ' iiisbin» 1 spécial peur les civils blessa* ou [ mutilés guerre. Le ruban de cet insi- ! giw* se ompose d'une bande jaune et dîme ét'ilc à cinq branches en niétal " blanc et encadré dp deux Nmdos bleues j " [ bardés d'an liseré bleu et jaune. j Les assassins des mers I Ils torpillent mm m navire-hûpitâl ! Paris, 2 juillet, 16 h. 30. j 1 LONDBIS (eommunicjuè de ^Amirauté^. A 21 h. 30 (heure du navire), c'est-à- dire à environ 22 h. 30 (heure d'été en Angleterre), le 27 juin, alors qu'il était à 116 milles au sud-ouest de Fastnet, le navire-hôpital britannique « Llandovery 1 CasUe », capitaine E.-A. Sylvestre, a été torpillé par un sous-marin ennemi et a t coulé en dix minutes environ 1 Il rentrait en Angleterre, de retour du | Canada et n'avait par conséquent ni ma- lades, ni blessés à bord, mais son équipa- ( ge se composait de 164 officiers et mate- lots et il transportait 80 médecins de l'ar- , mée canadienne et 14 infirmières. Sur ce total de 258 personnes, seule- , ment 24 survivants montés dans un ba- teau ont jusqu'ici atteint le port. On con- tinue les recherches et il est possible que , d'autres puissent encore être trouvés. n convient de remarquer que, dans le cas présent, comme d'ailleurs dans tous 1 ies autres cas de même nature, le sous- marin allemand avait parfaitement le 1 droit de faire stopper et de visiter lo na- i vire-hôpital en vertu de la convention La Haye. Toutefois, il a préféré torpiller le « Llandoverv-Castle », dont tous les : feux ind. luaient bien cependant que c'é- : tait un navire-hôpital. ' LONDRES. Le commandant du contre- . torpilleur Lysonder, qui recueillit le canot du capitaine du llandovery.Castlc, inter- ' viewé, a dit : M Quand les survivants furent recueillis, ils allaient à la dérive depuis environ trente-six heures, et avaient pour toute 1 subsistance des biscuits et do l'eau qui . : avaient été apportés du navire en train | de couler. » , ' Les brutes du sous-marin Le canot du capitaine recueillit onze | ' hommes parmi les épaves, après quoi il se dirigea vers une, voix qui venait de l'eau uans l'obscurité et demandait du | secours; deux autres voix réclamaient éga- | Jement du secouis dans une direction dif- j ; férente. C est alors que sortit des ténèbres, se I frayant un chemin à travers les débris flouants, la longue forme noire du aous- ' marin. La tourede d'observation était ou- ! verte et on lisliiigu&it vaguement des sii- ! houettes sur le pont. On cria en anglais au canot du capi- I taine de s'arrêter : « Ainarinëz ! « Comme le canot manœuvrait pour re- j cueillir un homme qui se noyait, i'offleier i en second se mit debout et répondit : i « Nous sommes en train de sauver un ! homme qui se noie- » La voix brutale venant du sous-marin répéta : « Amarinez ! » ! Le canot s arrêta et immédiatement deux coups de revolver furent tirés dans sa ; direction au-dessus de lui. ! « Amarinez, sinon je tire avec le ca- : non 1 » cria le commandant du- sous-ma- I rin. Le canot se plaça le long du sous-marin et le capital oe reçut l'ordre de monter à bord de e-e dernier. Songeant qu'il pour- rait et ne fait prisonnier et retenu à bord du sous-marin, il donna à lofficier en second qui demeurait dans le canot les instructions nécessaires, après quoi il fut conduit à la tourelle d'obt^rvation du sous-marin, deux officiers attendaient Le commandant lui demanda rudement : Quel bàUment était-ce ? C'était un navire-hôpital, le Llando- very-Caslle, répondit le capitaine. Oui, riposta le capitaine du sous-ma- rin, qui ne parais:iait nullement surpris ; : mais vous aviez à bord huit officiers avia- teurs a«méricains. Non, répliqua le capitaine, nous ; avions sept officiers canadiens du service i de santé et le bâtiment a été affrété par 1 le Gouvernement canadien pour le trans- port des malades et blessés canadiens ; d'Angleterre au Canada i Le commandant allemand réitérant : | « Vous avez transporté des officiers avia- i tenrs américains »; le capitaine ajouta : i « Voilà six mois que je fais le voyage du I : Canada avec des blessés, je vous donne ; ma parole d'honneur que nous n'avons transporté personne autre que des mala- des, le personnel médical, l'équipage et les nurses. » Le commandant demanda alors si quel- que officier canadien du servire médical I se trouvait dans le canot du capitaine. On lui répondit qu'il y en avait un, auquel il ordonna de monter à bord du *ous- 1 ' marin. j Le major Zyon, l'officier médical cana- I dien fut interrogé et, après avoir protesté ! qu'il appartenait au corps de santé ' il ' reçut l'ordre de regagner le canot On î>er- i mit aussi au capitaine d v rentrer et le canot put s'éloigner du sous-marin- Ha- LES SAUVAGES Mentalité d'officier austro-boche On a souvent signalé l'inconsciente =au- ! i vagerie de certains officiers autrichiens 1 mais le fait suivant, que signale l'Arbeitev Ze.tung, de Vienne, dépasse vraiment l'i- magination. Au cours d'un souper d'ofû- i ciers. comme l'heure de la fermeture du restaurant était venue, une jeune servan- te refusa de conUnuer à servir un lieute- I SfSÎl Celui-ci se leva et, froidement, l'a- battit d un coup de revolver. La jeune fil- le fut tuee SUT le coup. Le lieutenant est , reste en liberté et il continue son service . comme si de rien n'éta.t. La ville de Kas- teirutn. ou cette a-aire inouïe s'est pas- sée, a fait d'imposantes obsèoucs à la vic- time. Non seulement les autorités, mais les officiers de la garnison, au grand scan- dale des assistants, y ont pris part, et l'un d eux même, un capitaine, n pris la parole au cimetière. L' « Arbeiter Zei- tung » donne uu frazment de ce discours qui atteste l'étrange mentalité de l'esprit i officier chez les Germaniques. Après avoir i regretté le geste inconsidéré du lieute- - nant, son supérieur-a cru devoir ajeu- t ter encore : « Nous ne voulons pas juger l , cette affaire, et nous laisserons à DÎeu i le sain de se prononcer. » Un point, c'est | tout Beaux exploits de nos Champions des airs Nos pilotes tombent 21 avions et 6 ballons, Les Britanniques en tombent 35 et 2 ballons. Paris, 2 juillet, 12 h. 15. Communiqué officiel français du 1" juil- let. 23 heures, sur ! aviation : Dans la journée du 30 juin, vingt et un » avions allemands ont été abattus ou mis | * hors de combat. En outre, six ballons cap- i l tifs ont été incendiés par nos équipages. , Dans la nuit suivante, nos bombardiers 1 ont lancé vingt-deux tonnes de projectiles j sur les terrains d aviation de Picardie, la gare de Roye, les dépôts de munitions de Villers-Carbonnel où' une violente explo- j sion a été constatée- II Communiqué britannique du 1 er juillet c soir, sur l'aviation : I £ Le 30 juin a été pour nous une journée des plus heureuses. Dans les combats aé- riens vingt-cinq appareils ont été de<?cen- / dus et dix autres contraints d'atterrir dé- semparés. En outre, deux baUons d'obser- t vation allemands ont été détruits. Nos aviateurs ont exécuté de jour et de nuit, en arrière des lignes, un grand nom- bre de reconnaissances. Beaucoup de pho- ( togra.phies aériennes ont été prises- Le nombre des batteries ennemies sur t lesquelles notre artillerie a fait des tirs de destruction, en liaison avec nos aéro- planes et nos ballons a été plus grand j qu'en aucun jour ds la dernière quinzaine. Vingt-neuf tonnes et demie de bombes ont été jetées le jour et dix-sept tonnes la / nuit suivante. Plus de sept de ces demie- t res ont efficacement atteint les embran- chements des voies ferrées à Tournai < Après toutes des opéraUons, tous nos aviateurs sont rentrés, sauf un appareil de i chasse et un de bombardement de nuit j Lundi, nouvelle hécatombe 42 avions ennemis et 3 ballons sont descendus par les Britanniques i Du communiqué britannique du 2 juil- 1 let, soir : * Le 1 er juillet, notre aviation a été très ! active. Le beau temps a permis d effectuer beaucoup de travail en coopération avec l'artillerie, ainsi que des reconnaissances i et des pnotograph^g. Pendant la journée, trois ballons et ' vingt-cinq appareils allemands ont été dé- i fruits et quinze autres ont été forcés d'at- j En outre, deux grands appareils de nuit ! ont atterri désemparés derhère nos ligues M leurs équipages ont été faits prison- , mers- Huit de nos appareils manquent. Au cours de la journée, vingt-deux ton- ries de bombes ont été lancées e t treize tonnes pendant la nuit. Tous nos appa- < reiis sont rentrés indemnes, sans accl- \ dent. Havas. 1 Avion bochs abattu vers Toul ] Communiqué américain du 1" juillet, I ci heures : La journée a été calme dans les secteurs 1 occupes par nos troupes. Hier, dans la région oe Toul, un de nos 1 aviateurs a abattu un appareil ennemi. Mannlieim et Landau «ne fois de pins bombardes LÛNDHE?, 2 juillet (officiel). Les avions 1 anglais ont bombardé les usin.es da pro- duits chimiquK» de Mannheinj-, l'aérodro- j tne ennemi de Boulay ; les ateliers et les I stations de chemins de fer de Thionville, de Rcmilly et de Laudau ; les deux ponts de Sarrcbruck ; les usines de Mannheim ; i ! les vo:-:s ferrées et le triangle des lijrnes ferrées de Metz-Sablons. V « as » belge Coppens Du FRONT BELGE. Le sous-heutenant Coppens, l' « as » belge, étant en expédi- | tion dimanche matin, aperçut, à 6 h. 30 ! un ballon ennemi vers Kortewilde. Il pi- qua dessus et, d'une rafale de mitrailleu- 1 6e, abattit le dracnen en flammes. Les au- tres ballons captifs allemands se hâtèrent de descendre et Coppens rentra dans les lignes belges. Vers 6 h. 30, on lui signale que deux d'entre eux sont remontés, l'un a Ghelu- welt, l'autre à Passchendaele. Coppens reprend l'air aussitôt et attaque suceessi- i vement les deux saucisses en commen- çant par celle qui se trouvait le plus : près du sol. Peu après, les deux drachens sont incendiés. , En l'espace de deux heures, le sous- I lieutenant Coppens venait d'abattre ses 9", 10* et 1J« ballons captifs et de rempor- ter, depuis avril, ses H\ 12» et 13* victoi- res- L'officier montait le même appareil ! avec lequel il survola Bruxelles, le 18 fé- vrier dernier. Havas. Les alertes à Paris Dans la nuit de lundi à mardi, des i avions ennemis ont franchi nos lignes et ee dirigeaient vers l'agglomération pari- , sienne- L'alerte a été donnée à minuit 34 ; elle a oessé à minuit 59. Rien à signaler. LES SCANDALES Manau devant le conseil de guerre Paris. 2 Juillet, 1 7h- 55. Aujourd'hui comparait devant le 3* conseil de guerre de Paris l'Itaien Hanau, i correspondant de journaux français, ac- eusé d'intelligences avec l'ennemi, en rai- son d'une campagne de presse faite sous l'inspiration d'Abbas - Hibmi, ex - kédive I d'Egypte, agent de l'Allemagne. ' I L'audience est présidée par le colonel ; j du Moultn. Le capitaine Mornet occupe j le siège du ministère public. M* Charles Philippe est au banc de la déf-ense. Apres lecture du rapport on procède à l'interrogatoire de l'inculpé, qui donne de i ! lonsrues explications de ca rencontre av*c I j Cavallini et de ses rel.°t'ons avec Youssouf- | Saddik pocha. rQiêweatant d* l'ex-kédive Un échec ennemi Nos alliés britanniques repoussent une. attaque allemande, au nord- L ouest d'Albert l d Communiqué britannique, après-midi : cl Hier soir, au nord-ouest d'Al- ° bert, à la suite d'un violent bom- baradementJes Allemands ont en- \ trepris une attaque dans le but de 1 reprendre le terrain que nous \ avions conquis dans la nuit da 30 juin au l' juillet. Ils ont été r poussés, sanf en un point ils ont réussi à prendre pied dans une de nos tranchées. Aux environs du bois d'Avo- h luy, d'Avion et d'Hinges, des ten- c iatives de coups d* main de l'en- u nemi ont échoué. Aux cours de rencontres de pa- n trouilles nous avons fait des pri> % sonniers. I. Paris, 3 juillet, 0 h. 3a * Communiqué officiel britannique du 2 J juillet, soir : En dehors d'une activité reçu tl proque et normale de l'artillerie, g dans les différents secteurs, il n'y . a rien à signaler. d IBQDEST illï centJHKi l Un député expulsé de la salle L-VDBES. M. Pemebrton Billing, mena- ,- br e du Parlement, célèbre par un récent n procès en diffamation dans lequel U fut acquitté, dut être expulsé de la Chambre p des Communes, après des scènes dune violence extrêmement rare dans la « mère r des Parlements ». F C'est à propos de la question sur 1 èta- c blissement de 1 aérodrome de Luch-Doon c que iinddont a pris naissance. Après plu- d sieurs interruptions, dans lesquelles M. t Billing accusait le service aérien d inferio- { rité et prétendait que M. Bonar Law igno- rait ce qui se passait dans ses propres c services le présiuent le rappela à l'ordre- r Quand la série des questions fut termi- née, M. Billing voulut, contrairement aux c règlements de la Chambre, présenter une t motion sur linternement des étrangers f ennemis et le président lui ayant fait ob- | c servar que la ouestion était déjà inscrite p pour le débat, il s'écria qu il ne s'assiérait > pas « tant qu'un tas de damnés Aile- I c mands iraient et viendraient partout »• I é C'est alors que la scène se corsa. La président le pria de quitter la salle- Il | refusa. Le président renouvela son invi- c tation en le prévenant que, s'il persistait, i il demanderait son exclusion temporaire c de l'assemblée. é M. Billing continuant à refuser de sor- ci tir, le président le « nomma » et la Cham- 1 bre vota son exclusion jusqu'à la fin de c la session. Le sergent d'armes «'approcha de M. ' I Billing et le pria do sortir. Mais M. Bil- j « ling refusa encore. Le président stupen- | J dit la séance pendant l'expulsion de force ! e du député récalcitrant, n fallut quatre 1 hommes pour !e porter par les bras et par < les jambes hors de la salle. Dans les cou- loirs, il se débattit tellement que les qua- i tre hommes le laissèrent tomber à terre et 1 que des renforts furnt nécessaires pour le ' transjjorter ' au dehors de l'enceinte du Parement A LA CHAMBRE \ Les loyers ;l i Le privilège de la Banque de France La séance de mardi, b la Chambre, est j ! présidée par M- Groussier, un des vice- j , présidents. i L'ordre du jour appelle la discussion de 1 la proposition de M. Levasseur concer- i i nant 1 etlet des congés en matière de , loyers. M. Nail déclare qu'il déposera un pro- jet de loi autorisant le gouvernement à proroger les baux qui viennent à échéan- ce avant le 15 octobre. Il demandera 1 in- sertion immédiate du rapport à 1' « Offi- ciel » pour que la discussion v.eane ven- dredi prochain. Le Sénat l'adoptera le j 9 juillet. M.. Levasseur fait remarquer que le ! I projet sera voté trop tard pour empêcher l'exécution des congés pour le 8 et pour le 15 juillet M. .Nail rappelle qu'aucune contrainte ne peut être exercée contre les mobilisés et les réfugiés quant aux petits termes, ils continuent à bénéficier de la loi du 9 mars- Pour les autres termes, un projet i qui parait demain à 1' « Officiel » donne- ra satisfaction à toutes les préoccupa- tions. La discussion immédiate de la proposi- tion de M. Levasseur est repoussee. On reprend la discussion relative au renouvellement du privilège do la Ban- que de France. M. Candace déclare qu'il faut renforcer la puissance de la Banque de France en lui demandant une meilleure collabora- tion au commerce d'exportation. M. 41- i bert Thomas lui succède. Il déclare que I le crédit de la Banque de France est ce- , ! lui du pays, qui est tout entier actueile- . ment sur le front. La victoire est le fac- i teur du crédit et le crcd.t ne dépend pas , du renouvellement, pour 25 ans, du pri- I vilège d'émission. 1 1 L'orateur demande que le ministre ex- , pose le mécanisme pour alléger la circu- J lation fiduciaire et comment les avances pourront être remboursées. Il demande des renseignements sur le change, dont . la situation éta.t, dit-il, devenue en notre , défaveur, la cause de nos immenses im- ; portations. Les troupes américaine? qui viennent en France contribuent à réta- i LES MAISONS MILITAIRES des Présidents de la République» On a vu dans le dernier et important mouvement dans l'éut-majar général l'armée que le général de division Beau- demoulin passait au cadre de réserve. Le général Beaudemoulin est lancien chef de la maison militaire de M. Ray- mond Pomcaré ; il commandait une bri- gade de dragons dans l'Est lorsquil foi app&ié à servir à l'Elvsée. Au physique, i le vrai « type » du général de cavalerie : ! longue moustache bianche, taille moyen- ; ne et bien cambrée. Le général Bcaudemoulin, dans ses dé- , licates fonctions, a toujours fait preuve ! des plus sérieuses qualités. Remplacé près du président de la Ré- pupi.que par le général de division Du- pareg, du cadre de réserve, ancien ins- pecteur général permanent des remontes, le général BeaudemouUn a été placé, no- I tammeut, au cours de cette campagne, à la tète d'une division territoriale dans I la Woëvre. j Citons, parmi se6 prédécesseurs les plus connus comme chefs de la maison mili- taire du Président, ks généraux Pittié, Borius, Brugère, Bailloud, Dubois. Le générai Pittié, vieux soldat aux nombreuses campagnes, était secrétaire général de la Présidence sous M- Jules Grévy. Le général Borius l'était du temps da i M- Carnot ; il fut ensuite nommé division- naire, et gouverneur de Toul II apparte- nait à l'arme du génie. Le général Borius est mort depuis long- temps ; son successeur, le général Bru- gère, jouit d'un verte vieillesse. en 1811, il était déjà chef d'escadron en 1870- En 1914, ses 73 ans ne l'empêchèrent pas de commander un groupe de divisions ter- ritoriales qui se distinguèrent à i* Marne. Le général Brugère partage son temps entre diverses œuvres militaire* et la sur- veillance d'un vaste domaine agricole. Le généra] Bailloud ne sera resté qua six mois à la Présidence. Son tempéra- ment aventureux réclamait une autrt exisfcènce et il partit ibentot pour une ex- pédition lointaine. Le souvenir du général Bailloud est resté* très vivant à Nancy. en 1847, il passa au cadre de réserve, alors qu'il commandait le 19 e corps. Depuis il a été chargé d'une mission à Tombouctou, can- didat malfeureux dans une circonscrip- tion d'Algérie, commandant on second à Sa Ionique- U est revenu à Alger, il exerce près de M. le gouverneur général Jonnart le rôle d'une sorte de conseiller officieux. Le général Dubois, en 1842, a été se- crétaire général sous M- Loubet pendant une grande partie de son septennat ; il fut nommé à l'arrivée de M. Faliièrea I commandant supérieur du génie de la place et les forts de Paris. Retiré à Reims, il fut, lui aussi, piqué de la tarentule politique et il échoua aux I élections législatives. Les officiers, attachés à la Présidence de la République, forment, bien entendu, une élite- Si dans le choix de certain» d'entre eux les r lations de famille ont été invoquées (c'est ainsi que M- Loubet. de Montelimar, avait appelé près de lui le chef de bataillon Bouillane de Lacoste, de vieille souche montilienne). I M. Fallières n'avait choisi ses collabo- ' rateurs que sur le vu de leurs notes. Par j exemple, tel chef d'escadrons de cavale- I rie chef d'état-major de la 2* division de son arme, a Lunéville, fut nommé à la ; Présidence d? la République sans s'y être attendu lo moins du monde. Lorsque l'uniforme n'était pas bleu ho- rizon, le signe distinctif dos officiers de la Présidence était une double bande d'or i au pantalon, noir ou rouge. Deux de nos compatriotes messins, le» généraux Dalstein et Pistor ont été, eux aussi, plusieurs années à l'Elysée, sous le regretté président Carnot. j en 1845, Dalstein était alors chef de i bataillon du génie, et Pistor, en 1849, chef de d'escadron d'artillerie. Dalstein, ancien colonel du génie à i ! Toul, avant de partir au Tonkin, ancien I commandant du 6* corps, a Châlons, a i terminé sa carrière au gouvernement mi- i litaine de Paris. Pistor, ancien colonel du i 8 5 d'artillerie, à Nancy, ancien comman- ' dant de la 11" division, a clos la sienne, commencée au corps franc des Vosges, à Tunis il commandait la divisior* d'occujpa';ion- t Ni l'un, ni l'autre, à notre connaissan ce, n'ont été rappelés à l'activité poui cette guerre. Toutes les armes : infanterie, artillerie, 1 génie, cavalerie, sont représentées dans la maison militaire. Il y eut même, à un moment donné, un lieutenant-colonel d'in- i fanterie tsrritoriale en la personne d'un » avocat distingué, M. Meaux Saint-Marc- l i D'autre part, le commandement de l'Elv , sée est confié à un officier supérieur i l'arme de la gendarmerie. Mentionnons, t parmi ces commandants militaires, le néral Bouchez, qui vient de passer au - cadre de réserve, et le général Brione, tout récemment promu ; i] est le gendw - de M. Belly, ancien président du Comi« de Toul, et l'ancien commandant de la i légion de gendarmerie d'Epinal. Le rôle des officiers de la Présidence est complexe ; il exige beaucoup d< r « doigté » et d'aisance, surtout dans les i voyages à l'étranger, ils ont à soute - nir de vieilles traditions et à aifirmer U - bon renom de fine courtoisie de leur pava 5 LÉON PLREYREl NOS RAPATRIÉS ? ~-- j Paris, 2 juillet 17 h. 32. EVIAT Sont arrivés le 29 juin, 131Î :- rapatriés du Nord (Beaucamps, Santés - SequedLn, Loos-Ies-Lille, Prisches et Ber s crues, de l'A sne (Ee Nouvïon, Fesmv a e Monceau-le-Neuf), et du Pas-de-Càlai t (Henin-Liétard'i. Ce convoi comprend 24 e hommes. 744 femmes et 327 enfants, i- 62 enfants belges, provenant de Soi sa* i seront dirigés 6ur Pompadour (Corréaa} Les rapatriés ont été affectés au éépartt i ment de la Loire. Ha i

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Page 1: Vin LEST RÉPUBLICAIN - kiosque-lorrain.fr fileprès de Bellay et en Haute-Al-sace, ... Communiqué officiel français du 2 juil-let, ... les positions conquises dans la ré-

,y Vinio. - î H222. EDITION UNIQUE ^ Mercredi 3 Juillet IWk^

LEST RÉPUBLICAIN TêîépMc ; 0.37 JOUKNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur s René MERCIER

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L'élan américain t

lu liaison avec nos îrsupes, les Amé-ricains enlèvent un village et des 1

hauteurs, vers Château-Thierry Paris, 2 juillet, 14 h- 45. j

A l'ouest de Château-Thierry, une opération locale, exécutée en liaison av&c les Américains, nous

a permis d'améliorer nos posi- 1

fions sur le front de Vaux (cote 204) Le village de Vaux et les haaieurs à l'ouest ont été enlevés p

ar les troupes américaines. Le

chiffre des prisonniers faits au cours de cette action dépasse trois cents, dent 5 officiers.

Des coups de main entre Mont-didier et Noyon et à l'est de Reims nous ont donné quelques prison-niers,

près de Bellay et en Haute-Al-sace, des tentatives ennemies ont

O. D- 10 « j

Les illeraands contre-attaquent Ils échouent

Nous enlevons le village de Saint-Pierre-Âigle

Y CQMMUNÎÇUS OFFICIEL Paris, 3 juillet, 0 h. 20.

Communiqué officiel français du 2 juil-let, 23 heures :#

Entre VOise et VAÂme, nous avons repoussé deux coups de main ennemis. A. l'est de Vir.gre, au sud de l'Aisne, une opération de détail nous a permis de nccïs emparer du village de è-; .''r-re-Aigle, où nous avons tait une trentaine de prisonniers.

A l'ouest de Château-Thierry, taxe contre-aitaQas allemande sur les positions conquises dans la ré-gion de Vaux par les Armoricains c. complètement échoué et de nou-veaux prisonniers sont restés en-tre nos mains.

Canonnade intermittente sur le reste du front.

Le succès franco-américain j de la région de Château-Thierry |

Plus ce 500 prisonniers Un régiment esi presque anéanti >

Communiqué officiel américain ùuj 2 i juilict, ZI heures :

Hier après-m.di, dans la région de Chà-teau-ihieiry, autre imaate-ic, a\ec ie I concours efficace de nos batteries, s'est em-parée du village de Vaux, du bois de La itoche et des bo.s ^voisinants.

Laitaque était soutenue par les Fran-çais, sur notre uroue, qui ont aavncé leurs lignes sur la cote 20i. l\ous avons avancé nos positions sur un front d'un mille et demi.

L ennemi a subi de lourdes pertes en tués et blessés.

Le régiment allemand qui tenait le sec-teur atUiqué a oftert une résistance opi-tt&tre et a été presque anéanti.

NOL' pertes sont relativement légères. I«i contre-al laque que les Allemands

Ont enfer-prise, ce matin, de bonne heure, ! a été complètement iepoussée. Lennemi ji er.-ore éprouvé d<-j pertes sévères et a ' laissé d»- nouveaux pr";oiiniers entre nos

Au c.»urs lie î'atta.que et de la contre- I

attaqu*. ;wue avons fait plus de cinq \ wjte prisonniers, demi six officiers.

Le total il«ï> pr,soui:i«rs laits par nos troupes dans cette rëgiuii pendant le mois

■ **** niotiti- i, uttut* c-fnt». Le Kia'ôrifll pris [>tw nos troupes au

cours de l'opéra!ion ae 1 ^près-midi d'hier '■oinprend de?- m^rt^n- de tranchée et Wfts de soixante mit-ii--.iî«t?..

ia journée b tir (.suit* su 1er- autres point* de notre front

Des» escadrille:- atner»:Aiii"» d'avmtion °nt coopéré ,lXe«- mm «rni,)»^ iii nerd-ouest de Chûle-Hj-Tti.Tn. Trois de nos «vMtcvri j>e Si-nî p*.- r»o»trM — lla\as.

FRONT _DjÔRiENT Conunuaiqué d Orient du 1" juillet :

«r ifur.u'* Ci'a"1 'or l'eiiscml'ie du front.

^Vffr* le mam.ii... tenips, l'avlniion 1*1-^fttcr.Hi a bom;»»ra« plusieurs ùt*l<i}m*. 'Jy:lf> ennemi» dans la \aUée de l;t-rpel

» # » i

PIERKE LOTI A L'ORDRE DE L'ARMÉE

touv n- dtrT""vé P-"«r K»a ù^e «lo

WieinA "U l'c^ St-D.é), 23 fore. C'A-ti, nt' ,çt au fort de Ma(io-»vi!lcr, p!a*

4 miss ons. » — Kavas

Victorieuse contre-offensive italienne

Les cols importants del Rosse et d'Echclc enlevés d'assaut.— Plus

de 2,01)0 prisonniers. | -ROME. — Communiqué officiel du com- i

mandement suprême, 1er juillet : à Hier matin, sur le plateau d Asiago, les i J

valeureuses troupes du 13* corps damée I } italien ont repris l'acuon. 1

Le col del Kosso, position formidable, a c

été conquis d'assaut- I * Le col d'Eohele a été le théâtre d'une j ,

lutte pendant toute la journée. A la fin, la valeur des nôtres a eu raison de la j * résistance opiniâtre de l'adevrsaire et cette D position si disputée est restée entre nos ! mains. i j

Vers midi et dans l'après-midi, l'adver- t saire a déclenché deux fortes attaque» i t contre le mont de Val Bella, mais les mas- ! d ses ennemies, fauchées par les tirs d'artil-lerie, ont été nettement arrêtées par notre c infanterie et obligées de se replier. 1

Les aéroplanes ont contribué avec har- > diesse à toutes les phases de la lutte. d

Les pertes subies par l'ennemi, dans la J journée du 29 et hier, sont d'une gravité * vraiment exceptionnelle : 88 officiers et ^ 1.935 hommes de troupes ont été capturés, j Nos pertes, grâce au grand mordant de l'attaqup et à l'excellente coopération de raxtiliarie, ont été assez légères. t

Sur le reste du front, l'activité combat- {

tivo s'est maintenue normale pendant la 1

journée d'hier. Dans le Val Daone et dans . la région do Nczzolo (Giudicarie) nous J avons surpris de petits postes ennemis, ' capturant quelques prisonniers et des mi- , trailieuses.

Dans la région de Zugna, des tentatives I d'attaque de la part de groupes ennemif

ont été repoussées. — Général DIAZ.

— — " |

LES ÉTATS-UNIS j demandent j

des explications à la Turquie 1

' Paris, 2 juilict, 19 h. 40. M WASHINGTON. — Les Etats-Uni» ont de- ' 1

mandé à la Turquie des fxplieations sur i ' La 'mm à sàc de l'hôpital américain et '

■^^i^Wpatioji .du. consulat ^américain I do Tauriz par le3 troupes turques. — lia- 1

<

i • «

M. CLEMENCEAU ; A L'ARMÉE AMÉRICAINE

Le baiser de la vieiile maman qui a perdu son fis

La Stars a?id Stripzs, journal officiel du I corr>s expéditionnaire aes ^ Etats-Unis, re-' lat* en ce& termes un incident de la visite

de M. Clemenceau à l'armée américaine : ; « Accompagné du générai Foch, des ge-

! néraux Peretiing et Mac Andrew, M. Ué-! meno°au s'est rendu dans une petite vtile

où les trouoes d'une division américaine • oui vinnt d arriver en France sont canton-nées- Le général de cette division n'ayant pas été averti de l'arrivée du chef du Gou- i

! vernement français avait décidé de se ren- j I dn^, avec plusieurs de ses officiers, aux I obsèques d'un simple soldat français pour I l'honorer comme représentant de sa race ! et de ses sacrifices. La population du vll-! lage était rassemblée également pour la : cérémonie qui n'était pas encore commet i j rée lorsque M- Clemenceau, étant arrivé, | I et apercevant les Américains présents,

leur adressa la parole en ces termes : j « Je suis heureux de vous voir en Fran | | ce- Comme vous venez d'arriver, vous ne

réalisez peut-être pas encore toute la gra-titude que la France ressent pour l'Ame- : rique qui s'est jointe à elle dans oeitte lutte | pour la justice et la liberté Vous avez n j comment la population de ce village vous g reçus les bras ouevrts, et ce que j'aime- :

rais que vous sachiez, c'est que toute la France vous reçoit de la même façon. J«e ' suis très impressionné de vous voir- Je sais ce que vous ferez parce que je sais ce que vos camarades ont déjà faik »

! Se tournant ensuite vers les Français qui ' se trouvaient là. il leur dit :

« Je vous prie de m'excu?er de parler en une langue que vous ne comprenez pas:

: mais le sais que cela n'a aucune importan-ce, parce que vous avez été certainement capables de deviner oe qui était dans

j mon cœur et, par conséquent, aussi sur I mes lèvres. »

A ce'moment une vieille dame traversa i la foule En phrases entrecoupées, elle ra-I conti au chef du Gouvernement que son ; fils avait été tué et que c'était peur les j ; funérailles que les Français s'étaient ras-

semblés en même temps que les Améri-cains. Quittant les généraux, M. Clémen-ceau prit le bras de cette dame et pendant '

, un moment paila avec elle à voix basse. Personne n'entendit ce qu'il lui disait et quand il eut fini, il se pencha et «rohras-

! sa la vieille dame sur les deux joues- » : I

Contre les Bolchcvicks i

Kîuveaa succès des Tcfcéco-S'ovaquei Paris, 2 juillet, 18 h. 22.

. j Moscou. — Le Bureau de la presse est officiellement avisé que les tchéco-slova-

: qurs ont occupé Kyschtym. — Havas.

UN INSIGNE FOUR LES BLESSÉS CIVILS

Paris, 2 juillet, 18 h. 25. ! Le ministre de l'Intérieur a fait signer : à M. Poincaré un décret instituant un ' iiisbin»1 spécial peur les civils blessa* ou [ mutilés d« guerre. Le ruban de cet insi-! giw* se ompose d'une bande jaune et

dîme ét'ilc à cinq branches en niétal " blanc et encadré dp deux Nmdos bleues j " [ bardés d'an liseré bleu et jaune. j

Les assassins des mers I Ils torpillent mm m navire-hûpitâl!

Paris, 2 juillet, 16 h. 30. j 1

LONDBIS (eommunicjuè de ^Amirauté^. — A 21 h. 30 (heure du navire), c'est-à-dire à environ 22 h. 30 (heure d'été en Angleterre), le 27 juin, alors qu'il était à 116 milles au sud-ouest de Fastnet, le navire-hôpital britannique « Llandovery 1 CasUe », capitaine E.-A. Sylvestre, a été torpillé par un sous-marin ennemi et a t coulé en dix minutes environ 1

Il rentrait en Angleterre, de retour du | Canada et n'avait par conséquent ni ma-lades, ni blessés à bord, mais son équipa- ( ge se composait de 164 officiers et mate- • lots et il transportait 80 médecins de l'ar- , mée canadienne et 14 infirmières.

Sur ce total de 258 personnes, seule- , ment 24 survivants montés dans un ba-teau ont jusqu'ici atteint le port. On con-tinue les recherches et il est possible que , d'autres puissent encore être trouvés. n convient de remarquer que, dans le cas présent, comme d'ailleurs dans tous 1

ies autres cas de même nature, le sous- ■ marin allemand avait parfaitement le 1

droit de faire stopper et de visiter lo na- i vire-hôpital en vertu de la convention d« • La Haye. Toutefois, il a préféré torpiller le « Llandoverv-Castle », dont tous les : feux ind. luaient bien cependant que c'é- : tait un navire-hôpital. '

LONDRES. — Le commandant du contre- . torpilleur Lysonder, qui recueillit le canot du capitaine du llandovery.Castlc, inter- ' viewé, a dit :

M Quand les survivants furent recueillis, ils allaient à la dérive depuis environ trente-six heures, et avaient pour toute 1

subsistance des biscuits et do l'eau qui . :

avaient été apportés du navire en train | de couler. » , '

Les brutes du sous-marin Le canot du capitaine recueillit onze | '

hommes parmi les épaves, après quoi il se dirigea vers une, voix qui venait de l'eau uans l'obscurité et demandait du | secours; deux autres voix réclamaient éga- | Jement du secouis dans une direction dif- j ; férente.

C est alors que sortit des ténèbres, se I frayant un chemin à travers les débris •

flouants, la longue forme noire du aous-' marin. La tourede d'observation était ou-! verte et on lisliiigu&it vaguement des sii- !

houettes sur le pont. On cria en anglais au canot du capi- I

taine de s'arrêter : « Ainarinëz ! « Comme le canot manœuvrait pour re- j

cueillir un homme qui se noyait, i'offleier i

en second se mit debout et répondit : i « Nous sommes en train de sauver un ! homme qui se noie- »

La voix brutale venant du sous-marin répéta : « Amarinez ! »

! Le canot s arrêta et immédiatement deux coups de revolver furent tirés dans sa

; direction au-dessus de lui. ! « Amarinez, sinon je tire avec le ca- :

non 1 » cria le commandant du- sous-ma- I rin.

Le canot se plaça le long du sous-marin et le capital oe reçut l'ordre de monter à bord de e-e dernier. Songeant qu'il pour-rait et ne fait prisonnier et retenu à bord du sous-marin, il donna à lofficier en second qui demeurait dans le canot les instructions nécessaires, après quoi il fut conduit à la tourelle d'obt^rvation du sous-marin, où deux officiers attendaient

Le commandant lui demanda rudement : — Quel bàUment était-ce ? — C'était un navire-hôpital, le Llando-

very-Caslle, répondit le capitaine. — Oui, riposta le capitaine du sous-ma-

rin, qui ne parais:iait nullement surpris ; : mais vous aviez à bord huit officiers avia-

teurs a«méricains. — Non, répliqua le capitaine, nous

; avions sept officiers canadiens du service i de santé et le bâtiment a été affrété par 1

le Gouvernement canadien pour le trans-port des malades et blessés canadiens

; d'Angleterre au Canada i Le commandant allemand réitérant : | « Vous avez transporté des officiers avia-i tenrs américains »; le capitaine ajouta : i « Voilà six mois que je fais le voyage du I : Canada avec des blessés, je vous donne ;

ma parole d'honneur que nous n'avons transporté personne autre que des mala-des, le personnel médical, l'équipage et les nurses. »

Le commandant demanda alors si quel-que officier canadien du servire médical I se trouvait dans le canot du capitaine. On lui répondit qu'il y en avait un, auquel il ordonna de monter à bord du *ous- 1

' marin. j Le major Zyon, l'officier médical cana- I

dien fut interrogé et, après avoir protesté !

qu'il appartenait au corps de santé ' il ' reçut l'ordre de regagner le canot On î>er- i mit aussi au capitaine d v rentrer et le canot put s'éloigner du sous-marin- Ha-

LES SAUVAGES

Mentalité d'officier austro-boche On a souvent signalé l'inconsciente =au- !

i vagerie de certains officiers autrichiens ■ 1 mais le fait suivant, que signale l'Arbeitev

Ze.tung, de Vienne, dépasse vraiment l'i-magination. Au cours d'un souper d'ofû-

i ciers. comme l'heure de la fermeture du restaurant était venue, une jeune servan-te refusa de conUnuer à servir un lieute-

I SfSÎl Celui-ci se leva et, froidement, l'a-battit d un coup de revolver. La jeune fil-le fut tuee SUT le coup. Le lieutenant est

, reste en liberté et il continue son service . comme si de rien n'éta.t. La ville de Kas-

teirutn. ou cette a-aire inouïe s'est pas-sée, a fait d'imposantes obsèoucs à la vic-time. Non seulement les autorités, mais les officiers de la garnison, au grand scan-dale des assistants, y ont pris part, et l'un d eux même, un capitaine, n pris la parole au cimetière. L' « Arbeiter Zei-tung » donne uu frazment de ce discours

• qui atteste l'étrange mentalité de l'esprit i officier chez les Germaniques. Après avoir i regretté le geste inconsidéré du lieute-- nant, son supérieur-a cru devoir ajeu-t ter encore : « Nous ne voulons pas juger l , cette affaire, et nous laisserons à DÎeu i le sain de se prononcer. » Un point, c'est

| tout

Beaux exploits de nos Champions des airs Nos pilotes tombent 21 avions et 6

ballons, — Les Britanniques en tombent 35 et 2 ballons.

Paris, 2 juillet, 12 h. 15. Communiqué officiel français du 1" juil-

let. 23 heures, sur ! aviation : Dans la journée du 30 juin, vingt et un »

avions allemands ont été abattus ou mis | * hors de combat. En outre, six ballons cap- i l tifs ont été incendiés par nos équipages. ,

Dans la nuit suivante, nos bombardiers 1

ont lancé vingt-deux tonnes de projectiles j sur les terrains d aviation de Picardie, la gare de Roye, les dépôts de munitions de • Villers-Carbonnel où' une violente explo- j sion a été constatée- II

Communiqué britannique du 1er juillet c soir, sur l'aviation : I £

Le 30 juin a été pour nous une journée des plus heureuses. Dans les combats aé-riens vingt-cinq appareils ont été de<?cen- / dus et dix autres contraints d'atterrir dé-semparés. En outre, deux baUons d'obser- t vation allemands ont été détruits. •

Nos aviateurs ont exécuté de jour et de nuit, en arrière des lignes, un grand nom-bre de reconnaissances. Beaucoup de pho- ( togra.phies aériennes ont été prises-

Le nombre des batteries ennemies sur t lesquelles notre artillerie a fait des tirs de destruction, en liaison avec nos aéro-planes et nos ballons a été plus grand j qu'en aucun jour ds la dernière quinzaine.

Vingt-neuf tonnes et demie de bombes ont été jetées le jour et dix-sept tonnes la / nuit suivante. Plus de sept de ces demie- t res ont efficacement atteint les embran-chements des voies ferrées à Tournai <

Après toutes des opéraUons, tous nos aviateurs sont rentrés, sauf un appareil de i chasse et un de bombardement de nuit j

Lundi, nouvelle hécatombe 42 avions ennemis et 3 ballons

sont descendus par les Britanniques i

Du communiqué britannique du 2 juil- 1 let, soir : *

Le 1er juillet, notre aviation a été très ! active. Le beau temps a permis d effectuer beaucoup de travail en coopération avec l'artillerie, ainsi que des reconnaissances i et des pnotograph^g.

Pendant la journée, trois ballons et ' vingt-cinq appareils allemands ont été dé- i fruits et quinze autres ont été forcés d'at- j

En outre, deux grands appareils de nuit ! ont atterri désemparés derhère nos ligues M leurs équipages ont été faits prison- , mers- Huit de nos appareils manquent.

Au cours de la journée, vingt-deux ton-ries de bombes ont été lancées et treize tonnes pendant la nuit. Tous nos appa- < reiis sont rentrés indemnes, sans accl- \ dent. — Havas. 1

Avion bochs abattu vers Toul ]

Communiqué américain du 1" juillet, I ci heures :

La journée a été calme dans les secteurs 1

occupes par nos troupes. Hier, dans la région oe Toul, un de nos 1

aviateurs a abattu un appareil ennemi.

Mannlieim et Landau «ne fois de pins bombardes

LÛNDHE?, 2 juillet (officiel). — Les avions 1 anglais ont bombardé les usin.es da pro-duits chimiquK» de Mannheinj-, l'aérodro-

j tne ennemi de Boulay ; les ateliers et les I stations de chemins de fer de Thionville,

de Rcmilly et de Laudau ; les deux ponts de Sarrcbruck ; les usines de Mannheim ; i

! les vo:-:s ferrées et le triangle des lijrnes ferrées de Metz-Sablons.

V « as » belge Coppens Du FRONT BELGE. — Le sous-heutenant

Coppens, l' « as » belge, étant en expédi-| tion dimanche matin, aperçut, à 6 h. 30 ! un ballon ennemi vers Kortewilde. Il pi-

qua dessus et, d'une rafale de mitrailleu- 1 6e, abattit le dracnen en flammes. Les au-tres ballons captifs allemands se hâtèrent de descendre et Coppens rentra dans les lignes belges.

Vers 6 h. 30, on lui signale que deux d'entre eux sont remontés, l'un a Ghelu-welt, l'autre à Passchendaele. Coppens

• reprend l'air aussitôt et attaque suceessi-i vement les deux saucisses en commen-çant par celle qui se trouvait le plus

: près du sol. Peu après, les deux drachens • sont incendiés. , En l'espace de deux heures, le sous-I lieutenant Coppens venait d'abattre ses

9", 10* et 1J« ballons captifs et de rempor-ter, depuis avril, ses H\ 12» et 13* victoi-res- L'officier montait le même appareil ! avec lequel il survola Bruxelles, le 18 fé-vrier dernier. — Havas.

Les alertes à Paris Dans la nuit de lundi à mardi, des

i avions ennemis ont franchi nos lignes et ee dirigeaient vers l'agglomération pari- , sienne- L'alerte a été donnée à minuit 34 ; elle a oessé à minuit 59.

Rien à signaler.

LES SCANDALES

Manau devant le conseil de guerre Paris. 2 Juillet, 1 7h- 55.

Aujourd'hui comparait devant le 3* conseil de guerre de Paris l'Itaien Hanau, i correspondant de journaux français, ac-eusé d'intelligences avec l'ennemi, en rai-son d'une campagne de presse faite sous l'inspiration d'Abbas - Hibmi, ex - kédive

I d'Egypte, agent de l'Allemagne. ' I L'audience est présidée par le colonel ; j du Moultn. Le capitaine Mornet occupe • j le siège du ministère public. M* Charles

Philippe est au banc de la déf-ense. Apres lecture du rapport on procède à

• l'interrogatoire de l'inculpé, qui donne de i ! lonsrues explications de ca rencontre av*c I j Cavallini et de ses rel.°t'ons avec Youssouf-

| Saddik pocha. rQiêweatant d* l'ex-kédive

Un échec ennemi Nos alliés britanniques repoussent une.

attaque allemande, au nord- L ouest d'Albert l

d Communiqué britannique, après-midi : cl

Hier soir, au nord-ouest d'Al- ° bert, à la suite d'un violent bom- ■ baradementJes Allemands ont en- \ trepris une attaque dans le but de 1

reprendre le terrain que nous \ avions conquis dans la nuit da 30 juin au l' juillet. Ils ont été r poussés, sanf en un point où ils ont réussi à prendre pied dans une de nos tranchées.

Aux environs du bois d'Avo- h luy, d'Avion et d'Hinges, des ten- c iatives de coups d* main de l'en- u nemi ont échoué.

Aux cours de rencontres de pa- n

trouilles nous avons fait des pri> % sonniers. I.

Paris, 3 juillet, 0 h. 3a * Communiqué officiel britannique du 2 J

juillet, soir : En dehors d'une activité reçu tl

proque et normale de l'artillerie, g dans les différents secteurs, il n'y . a rien à signaler. d

n« IBQDEST illï centJHKi l Un député expulsé de la salle

L-VDBES. — M. Pemebrton Billing, mena- ,-bre du Parlement, célèbre par un récent n procès en diffamation dans lequel U fut € acquitté, dut être expulsé de la Chambre p des Communes, après des scènes dune violence extrêmement rare dans la « mère r des Parlements ». F

C'est à propos de la question sur 1 èta- c blissement de 1 aérodrome de Luch-Doon c que iinddont a pris naissance. Après plu- d sieurs interruptions, dans lesquelles M. t Billing accusait le service aérien d inferio- { rité et prétendait que M. Bonar Law igno-rait ce qui se passait dans ses propres c services le présiuent le rappela à l'ordre- r

Quand la série des questions fut termi-née, M. Billing voulut, contrairement aux c règlements de la Chambre, présenter une t motion sur linternement des étrangers f ennemis et le président lui ayant fait ob- | c servar que la ouestion était déjà inscrite p pour le débat, il s'écria qu il ne s'assiérait > pas « tant qu'un tas de damnés Aile- I c mands iraient et viendraient partout »• I é

C'est alors que la scène se corsa. La président le pria de quitter la salle- Il | refusa. Le président renouvela son invi- c tation en le prévenant que, s'il persistait, i il demanderait son exclusion temporaire c de l'assemblée. é

M. Billing continuant à refuser de sor- ci tir, le président le « nomma » et la Cham- 1 bre vota son exclusion jusqu'à la fin de c la session.

Le sergent d'armes «'approcha de M. ' I Billing et le pria do sortir. Mais M. Bil- j « ling refusa encore. Le président stupen- | J dit la séance pendant l'expulsion de force ! e du député récalcitrant, n fallut quatre 1 hommes pour !e porter par les bras et par < les jambes hors de la salle. Dans les cou-loirs, il se débattit tellement que les qua- i tre hommes le laissèrent tomber à terre et 1 que des renforts furnt nécessaires pour le ' transjjorter ' au dehors de l'enceinte du Parement

A LA CHAMBRE \ Les loyers ;l

i Le privilège de la Banque de France La séance de mardi, b la Chambre, est j !

présidée par M- Groussier, un des vice- j , présidents. i

L'ordre du jour appelle la discussion de 1

la proposition de M. Levasseur concer- i i nant 1 etlet des congés en matière de , loyers.

M. Nail déclare qu'il déposera un pro-jet de loi autorisant le gouvernement à proroger les baux qui viennent à échéan-ce avant le 15 octobre. Il demandera 1 in-sertion immédiate du rapport à 1' « Offi-ciel » pour que la discussion v.eane ven-dredi prochain. Le Sénat l'adoptera le j 9 juillet.

M.. Levasseur fait remarquer que le ! I projet sera voté trop tard pour empêcher

l'exécution des congés pour le 8 et pour le 15 juillet

M. .Nail rappelle qu'aucune contrainte ne peut être exercée contre les mobilisés et les réfugiés quant aux petits termes, ils continuent à bénéficier de la loi du 9 mars- Pour les autres termes, un projet

i qui parait demain à 1' « Officiel » donne-ra satisfaction à toutes les préoccupa-tions.

La discussion immédiate de la proposi-tion de M. Levasseur est repoussee.

On reprend la discussion relative au renouvellement du privilège do la Ban-que de France.

M. Candace déclare qu'il faut renforcer la puissance de la Banque de France en lui demandant une meilleure collabora-tion au commerce d'exportation. M. 41-

i bert Thomas lui succède. Il déclare que I le crédit de la Banque de France est ce-

, ! lui du pays, qui est tout entier actueile-. ment sur le front. La victoire est le fac-i teur du crédit et le crcd.t ne dépend pas , du renouvellement, pour 25 ans, du pri-

I vilège d'émission. 11 L'orateur demande que le ministre ex-, pose le mécanisme pour alléger la circu-J lation fiduciaire et comment les avances

pourront être remboursées. Il demande des renseignements sur le change, dont

. la situation éta.t, dit-il, devenue en notre , défaveur, la cause de nos immenses im-; portations. Les troupes américaine? qui

viennent en France contribuent à réta-

i LES MAISONS MILITAIRES des Présidents de la République»

On a vu dans le dernier et important mouvement dans l'éut-majar général d« l'armée que le général de division Beau-demoulin passait au cadre de réserve.

Le général Beaudemoulin est lancien chef de la maison militaire de M. Ray-mond Pomcaré ; il commandait une bri-gade de dragons dans l'Est lorsquil foi app&ié à servir à l'Elvsée. Au physique,

i le vrai « type » du général de cavalerie : ! longue moustache bianche, taille moyen-; ne et bien cambrée.

Le général Bcaudemoulin, dans ses dé-, licates fonctions, a toujours fait preuve ! des plus sérieuses qualités.

Remplacé près du président de la Ré-pupi.que par le général de division Du-pareg, du cadre de réserve, ancien ins-pecteur général permanent des remontes, le général BeaudemouUn a été placé, no-

I tammeut, au cours de cette campagne, à la tète d'une division territoriale dans

I la Woëvre. j Citons, parmi se6 prédécesseurs les plus

connus comme chefs de la maison mili-taire du Président, ks généraux Pittié, Borius, Brugère, Bailloud, Dubois.

Le générai Pittié, vieux soldat aux nombreuses campagnes, était secrétaire général de la Présidence sous M- Jules Grévy.

Le général Borius l'était du temps da i M- Carnot ; il fut ensuite nommé division-

naire, et gouverneur de Toul II apparte-nait à l'arme du génie.

Le général Borius est mort depuis long-temps ; son successeur, le général Bru-gère, jouit d'un verte vieillesse. Né en 1811, il était déjà chef d'escadron en 1870-En 1914, ses 73 ans ne l'empêchèrent pas de commander un groupe de divisions ter-ritoriales qui se distinguèrent à i* Marne.

Le général Brugère partage son temps entre diverses œuvres militaire* et la sur-veillance d'un vaste domaine agricole.

Le généra] Bailloud ne sera resté qua six mois à la Présidence. Son tempéra-ment aventureux réclamait une autrt exisfcènce et il partit ibentot pour une ex-pédition lointaine.

Le souvenir du général Bailloud est resté* très vivant à Nancy. Né en 1847, il passa au cadre de réserve, alors qu'il commandait le 19e corps. Depuis il a été chargé d'une mission à Tombouctou, can-didat malfeureux dans une circonscrip-tion d'Algérie, commandant on second à Sa Ionique-

U est revenu à Alger, où il exerce près de M. le gouverneur général Jonnart le rôle d'une sorte de conseiller officieux.

Le général Dubois, né en 1842, a été se-crétaire général sous M- Loubet pendant une grande partie de son septennat ; il fut nommé à l'arrivée de M. Faliièrea

I commandant supérieur du génie de la place et les forts de Paris.

Retiré à Reims, il fut, lui aussi, piqué de la tarentule politique et il échoua aux

I élections législatives.

Les officiers, attachés à la Présidence de la République, forment, bien entendu, une élite- Si dans le choix de certain» d'entre eux les r lations de famille ont été invoquées (c'est ainsi que M- Loubet. de Montelimar, avait appelé près de lui le chef de bataillon Bouillane de Lacoste, de vieille souche montilienne).

I M. Fallières n'avait choisi ses collabo-' rateurs que sur le vu de leurs notes. Par j exemple, tel chef d'escadrons de cavale-I rie chef d'état-major de la 2* division de

son arme, a Lunéville, fut nommé à la ; Présidence d? la République sans s'y être

attendu lo moins du monde. Lorsque l'uniforme n'était pas bleu ho-

rizon, le signe distinctif dos officiers de la Présidence était une double bande d'or

i au pantalon, noir ou rouge.

Deux de nos compatriotes messins, le» généraux Dalstein et Pistor ont été, eux aussi, plusieurs années à l'Elysée, sous le regretté président Carnot.

j Né en 1845, Dalstein était alors chef de i bataillon du génie, et Pistor, né en 1849,

chef de d'escadron d'artillerie. Dalstein, ancien colonel du génie à

i ! Toul, avant de partir au Tonkin, ancien I commandant du 6* corps, a Châlons, a i terminé sa carrière au gouvernement mi-

i litaine de Paris. Pistor, ancien colonel du i 85 d'artillerie, à Nancy, ancien comman-

' • dant de la 11" division, a clos la sienne, commencée au corps franc des Vosges,

■ à Tunis où il commandait la divisior* ■ d'occujpa';ion- t

Ni l'un, ni l'autre, à notre connaissan ce, n'ont été rappelés à l'activité poui

■ cette guerre.

Toutes les armes : infanterie, artillerie, • 1 génie, cavalerie, sont représentées dans • la maison militaire. Il y eut même, à un • moment donné, un lieutenant-colonel d'in-

i fanterie tsrritoriale en la personne d'un » avocat distingué, M. Meaux Saint-Marc-l i D'autre part, le commandement de l'Elv , sée est confié à un officier supérieur d£ i l'arme de la gendarmerie. Mentionnons, t parmi ces commandants militaires, le gé • néral Bouchez, qui vient de passer au - cadre de réserve, et le général Brione,

tout récemment promu ; i] est le gendw - de M. Belly, ancien président du Comi«

de Toul, et l'ancien commandant de la i légion de gendarmerie d'Epinal.

Le rôle des officiers de la Présidence est complexe ; il exige beaucoup d<

r « doigté » et d'aisance, surtout dans les i voyages à l'étranger, où ils ont à soute - nir de vieilles traditions et à aifirmer U - bon renom de fine courtoisie de leur pava 5 LÉON PLREYREl

NOS RAPATRIÉS ? —~-— - j Paris, 2 juillet 17 h. 32.

EVIAT — Sont arrivés le 29 juin, 131Î :- rapatriés du Nord (Beaucamps, Santés - SequedLn, Loos-Ies-Lille, Prisches et Ber s crues, de l'A sne (Ee Nouvïon, Fesmv a e Monceau-le-Neuf), et du Pas-de-Càlai t (Henin-Liétard'i. Ce convoi comprend 24 e hommes. 744 femmes et 327 enfants, i- 62 enfants belges, provenant de Soi sa* i seront dirigés 6ur Pompadour (Corréaa}

Les rapatriés ont été affectés au éépartt i ment de la Loire. — Ha i

Page 2: Vin LEST RÉPUBLICAIN - kiosque-lorrain.fr fileprès de Bellay et en Haute-Al-sace, ... Communiqué officiel français du 2 juil-let, ... les positions conquises dans la ré-

M AN CY La Fête de i'Indépendance ]

Messe a ia Catncdrale ( On nous écrit : . , < A l'occasion de la Fête nationale des

Etat-Unis et pour joindre nos prières a celles de nos va. liants et bienfaisants .al-liés, sur l'initiative d'un comité nancéien, coi^titué sous le vocable « Comité Was-hington-Lafayette », une messe solennelle sera célébrée" à la Cathédrale, jeudi pro-chain 6 juillet, à 10 heures.

Le concert Programme du concert franco-améri-

cain, qui sera donné aujourd'hui 4 juillet, ; à 2 heures et demie, au grand salon de l'hôtel de ville, sous le haut patronage de M. L. Mirman, préfet de Meurthe-et-Mo-selle, et de M. G. Simon, maire de Nancy, par l'orchestre du Conservatoire, sous la , direction de M. Alexandre Schmitt, pro-fesseur au Conservatoire, à l'occasion de « l'Indépendance Day », avec le concours de Mlle Gladys, du théâtre de la Gaité Lvrique ; M. '.Marchand, baryton d'opéra ; M*. Paul Krauss, professeur au Conserva-toire, et de M. Ch. David, violoniste.

i'« PARTIE urne américain. — 2. Ouverture de

t (Massenet). — 3. Charlestown Pa-uc (Dixon^. — 4. M. Butterfly, par Mlle idys (Puccini). — 5. L'Invitation à la

mise (Berlioz). — 6. Broken Doit, célèbre chanson américaine, par M. Marchand (Jas VV. Tate). — 7. Nocturne et valse, par M. Krauss (Chopin). — 6. Down South, fai:t -ie américaine (Myddleton).

2* PARTIE 1. SUrs and Stripes for Ever (Sousa).—

2. Samson et Dalila, sélection (St-baens). _ Le Barbier de Séville, air de Rossini par Mlle Gladys (Rossini). — L ' ™™> Lté dorchestro (Bizet . - 5. Ov -. duo rie Clair de l ■'■ par Mlle Gladvs. -lar-

par M. Cb. ^avkf, violon so o ne^ 7. Mauhatt an Beaach (Sousa). - 8. I An-kee Doole, hymne américain. — La Mar-ëeWSse, chantée par Mlle Gladys.

Nul doute que le programme, composé avec le plus pur goût artistique, nattre aÙVand Salon un public nombreux, afin do mou ver à nos amis ce dont la capitale de S Lowatoe est capable lorsqu'il s agit de leur prouver sa reconnaissance

Prix des places : 4 fr. et 3 fr. , wcation sans augmentation chez le concierge de l'hôtel de ville.

Entre les deux parties du concert, une «uêtè et une vente d'insignes seront faites au Profit des blessés français, par les da-mes de la Croix-Rouge américaine.

Encarté dans le programme du concert, il «era offert par le « Petit officiel du com-merce français » : Lettres franco-améri-caines : 1. de Washington a La tavette fH février 1784). — 2. De Lafayctte a Was-hington (17 mars 1700'i. Traduction en vers de M. le docteur Ed. Imbeaux, ingénieur en chef des ponts et chaussées

Jeudi, jour gras A l'ôo-asion de la Fête de l'Indépen-

dance d£s Etats-Unis et par dérogation «sxceptionnelïe, la consommation de la viande est autorisée dans le département | de Meurthe-et-Mas^iei pextdà'nt In journée du jeudi i juiliét

Nos morts glorieuses Nous apprenons la niîrUu cSpHaJné

Bo.squet, du d'inlr-.ntcrie, tombe la se-maine dernière au champ d'honneur. Une bàllf l'a frappé en plein front.

Le capitaine Posquet éta.t parti en août j 1014, avec le grade d'adjudant ; il avait rapidement conquis au feu ses galons ; il portait la médaillo militaire, la croix de là .Légion d'honneur, la croix de guerre

Avant do prendre à la guerre une part aussi brillûiitc. le capitaine Bosquet était établi boucher à proximité de la porte St-Geortres ; sa maison fut détruite lin octo-bre ilJl7,par une torpille.

Ce brave officier laisse une veuve et une petite orpehline.

Dans le même combut. le sous-lieute-nant Leroy, du même régiment, a trouvé une mort non moins glorieuse.

Médaille militaire La médaille militaire a été conférée à

l'adjudant de réserve Victor Lallement, du régiment d'infanterie :

« A conduit avec crànerie le groupe d'at-taque chargé d'aborder à revers une fer-me occupée par l'ennemi. Après avoir capturé les prisonniers que poussait sur lui le groupe d'attaque de front, a termi-né sa mission en fouillant la ferme, où il a pris une mitrailleuse.

M. l'adjudant Lallement vient d'être ' promu sous-lieutenant. Il est le fils d'un employé retraité de la compagnie de l'Est actuellement veilleur de nuit à la banque Renauld.

* « La médaille militaire a été conférés au

chasseur de réserve Roussel Ernest, mat. 02155. du groupe cycliste.

« Grenadier patrouilleur d'élite, volon-taire pour toutes les missions périlleuses, a toujours été pour ses camarades un exemple de courage et de sang-froid. A été blesse grièvement le 22 août 1916 à Cléry-sur-Somme à son uoste de sentinelle. Une citation. »

Pour prendre rang du 29 décembre 1917. La présente nomination comporte l'attri-bution de la croix de guerre avec paime.

Le chasseur Rouisel Ernest est notre sympathique champion cycliste de Lorrai-ne d'avant-guerre.

Nos braves M. Théodore Georges, lieutenant au .*

régiment d'artillerie, a été cité à l'ordre de la division :

« Excellent officier, dont les connais-sances, le sang-froid et l'adresse assurent à la batterie qu'il commande le meilleur i rendement. S'est distingué dans les com-bats de X... (juin 1918), en faisant exécu •; ter à celle-ci des tirs nombreux et effica- ( ces, maintenant par son action personnel- j le le moral de ses hommes sous de très violents bombardements. » {

Notre jeune concitoyen est le fils de l'ancien boucher de la rue Saint-Dizier. li 1

a été blessé très sérieusement devant 1

Verdun en 1916. Déjà cité à l'ordre de 13 division en 1915,- et du rorns d'armée en I 1916.

» Le médecin-chef de l'ambulance ... est |

hîureux de pouvoir signaler la belle con- I duite du caporal Colin, qui s'est offert sans hésitation comme donneur de sang, pour sauver un blessé, en danger de mort immédiat et qui a tenu, malgré cela, à continuer son service à la salle d'opéra-tion, donnant ainsi un bel exemple d'é-nergie et de dévouement.

Lo 27 avril 1918.

Le chef de bataillon commandant pro-visoirement le ..* territorial d'infanterie, cite à l'ordre du ré.riment :

« Goetz Joseph, matricule 198, caporal à la 5' compagnie.

« Très bon gradé, s'êst toujours fait re-marquer par son sang-froid et son. mépris du danger dans les circonstances diffici-les, notamment en Wôévre en 1X'15 et 1916 et devant Verdun en juillet 1918. »

M. Garé Louis-Jules a été cité à l'ordre s du régiment de zouaves :

« Engagé volontaire, s'est fait remar- j quer par sa bei'e attitude à l'ittaque du 1 bois Kratz. le 8 novembre t94& Bless« 3 grièvement à la tête en arrivant sur la. } position, est resté à soa poste, sous un j violent bombardement, ne s est fait éya- : } cuer qu'au moment de la relève de police • f du service de la sûreté. | 1

I 1 Fédération des Commerçants \ j

de Nancy \ \ La Fédération des Commerçants de j *

Nancy engage vivement tous ses adhé- j ] rents et les commerçants nancéiens, à j { fermer leurs magasins jeudi 4 juillet, à partir de midi, à l'occasion de la Fête nationale de nos amis les Américains.

i

. Paiement des allocations Contrairement à ce qui avait été annon- 1

cé par afffcb.es, lors du dernier paiement des allocations, toutes les allocations et 1

majorations (1™ e 2" divisions), pour la j période du 6 juin au 5 juillet, seront J payées, à partir du vendredi 5 juiilet, à La Mairie de Nancy (Salle des Pas-Per-dus de 1 3 ùtel de Ville, entrée rue Saint-Julien), de 8 heures du matin à midi, et . de 13 h. Iji à 16 h.

Les certificats d'allocation portant les numéros ci-après seront payés :

Du n° 1 à 1400, le vendredi 5 juillet ; Du n° 1401 à 3000, le samedi G juillet ; Du n° 3001 à 5500, le lundi 8 juillet ; Dji n° 5501 à 8000, le mardi 9 juillet ; Du n° 8001 à 10-000, le mercredi 10 juil-

let Du n° 10.001 à la fin. le jeudi 11 juillet Les certificats de majoration (certificats

bleus) seront payés le vendredi 12 juillet Pour les personnes qui ne pourraient

attendre le jour désigné à leur numéro, le Percepteur maintiendra sa caisse ouverte de 16 heures a 17 heures, et paiera pen-dant cette heure, indistinctement les allo-cations portant n'importe qwl numéro.

Exceptionnellement, les retardataires pouvant justifier de cas d'empêchements valables seront payés dans le même local de la mairie, les mardi et vendredi de chaque semaine, de 9 heures à midi, et de 13 heures 1/2 à 15 heures.

Réponse au négociant du quartier de la Cathédrale Monsieur.

Votre lettre du 28 juin, publiée dans l'Est républicain, concernant les auxiliai-res, est très intéressante, mais vous ou-bliez sans doute, ainsi qu? les nombreux commerçants nancéiens que vous signa-lez, qu'il existe encore dans notre ville dés comptables professionnels, d'une pro-bité à toute épreuve, mais qui ont dépassé l'âge de la mobilisation, qui seraient heu-reux de vous rendre service, pour remet-tre vos écntures à jour et même faire mieux, si possible.

Ces vétérans du travail ont beau faire des annonces dans les journaux, on ne répond guère à leur appeh et pourtant ils contribuent par leur présence à don-ner du mouvement à notre ville, niais ils aimeraient mieux pouvoir v déployer leur activité.

Si donc vous avez besoin d'un coup de main, vous et vos collègues, n'hésitez

| pas, ie suis entièrement à votre disposd-| tion pour les travaux qu'il vous plairait

de me confier. I Votre bien dévoué, I

Un bon comptable qui demande , du trarnil |

Jeune voleuse ] Procès-verbal i été dressé à la jeune i Germaine N-.., 15 ans, demeurant,rue de

LAtrle, pour vc! de bas et autres mar-chandisee dans le magasin où elle était occupée comme apprentie-

Analyses boctériologinues des eaux du 19 juin 1913

Les eaux de 6oùrcés sont bonnes L'eau de Moselle est douteuse. '

En raison de? événement?, les Etablis-sements JAMËT-nVFFEnEAV ("comptabi-lité, sténo-dactylo) de N'ancv, sont transfé-rés provisoirement : 8. place Bellecour à Lyon. ' "

Spectacles et Concerts j

CÏNÉ-PALACE Tous les {ours, excepté les lundis

Mâtinés permanente de 2 ù 7 heures Changement complet du programme

, les mardis et vendredis Toutes les semaines un épisode de

OCEUR D'HEROÏNE, roman-cinéma d ae-tualité en crtzo épisodes sensationnels

GRANDE TAVERNE Jeudi 4 juillet

A l'occasion de la fête de l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique

Matinée permanente de gala de 2 à 7 h. Programme

1- Grand orchestre symphonique com-posé des meilleurs éléments du Conser-vatoire, sous la direction de M. Gaston Saus;, exécutera pour accompagner les films sensationnels qui composeront la partie cinématographique du program-me, les airs américains les plus réputés

2° Poème de M. Léon Tonnelier musi-que de M. Gaston Saux, chanté par Mlle Babut (.soprano).

3"° Hymnes américains : « The star spangled Banner » ; Yankee Doodle, exé-cutes par le môme orchestre.

ET pour terminer cette belle manifesta-tion en l'honneur de nos alliés

• « La Marseillaise », chantée par Mlle Babut.

j CINEMA-THEATRE. Salle Déglin. — A ; l'occasion de la fête nationale des Etats-( Unis d'Amérique. Jeudi 4 juillet, matinée | extraordinaire de 2 heures. 4 7 heures.

La Question de ia Viande». est intéressante, mais la hausse des sa-

j vons mérite aussi 1 attention de tous, l Pour y remédier, il est indispensable I d acheter directement à l'usine et non aux i revendeurs-

Adressez-vous donc à la Savonnerie de Ma™T£reUSe' P^ne de- Saint-Giniez, à Marseille, usine de confiance, qui ne fa-brique que du savon garanti sans fraude; elle expédie un posial de 10 kilos, embal-lage compris, pour 28 fr. et cinq postaux pcnrl39fr., fr* votre gare, contre remh.

• .

RCMKRwî £Jj = '473

M. et Mme Eugène CHARLES et leurs entants, Oncles, tantes, cousins, cousines et amis remercient bjen sincèrement to". tes les personnes qui leur ont témoit-rè de la sympathie à l'occasion du d^cèade

Monsieur Paul CHARLES _ . •* 1 • -ivru 1:

AVIS M 5 RTU Al KE

M. et Mme Auguste HAMANT ; M. et Mme Charles HAMANT ; M. et Mme Louis HAMANT ; M. et Mme Emile HAMANT et l"urs f-nfants ; Mlle I.«iontine HAMANT : j

fants ; M. et Mme Georges HAMANT et j leur enfant ; M. Aimé HAMANT, prison-nier de guerre ; M. MEON. officier mo-bilisé, Mme et.leur enfant ; M. Emile JAM- j BEL, sergent-pilote aviateur ; les l'amil- 1 les HAMANT, PIERRON, PAÏÛZ, LUNG-MANK.

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

fêacemQissMe Yvonne HâlAKT Employée à l'imprimerie Berger-Levrault

| leur fille, nièce, cousine, filleule et mar-' raine de guerre, décédée le 2 juillet 1918, à Nancy, à l'âge de 17 ans.

Et vous prient d'assister aux convoi fu-nèbre et enterrement, qui auront lieu le jeudi 4 courant, à 3 heures du soir, en l'église Saint-Vincent-Saint-Fiacre, et de là au cimetière de Préville où se fera l'in-humation.

Maison mortuaire : rue du Ruisseau, 64.

fl.AIT CONGEfÎTRÊ- ^ ^%

| SUCRE et SANS SUCRE* g iLA MARQUE PRÊFÉRÉÉJ

Meurthe-et-Moselle V __ v

LANEUVE VILLE-DEVANT-NANCY Infraction à la loi Grammont. — La

gendarmerie a dressé procès-verbal à la femme Rosalie Hoff, laitière, qui avait attelé son cheval, malgré qu'il ait une grave blessure à la face interne de la cuisse droite.

SAINT-NICOLAS Outrages. — Des gendarmes interro-

geant deux enfants, rue du Vieux-Mar-ché, la femme Marie Grave intervint et leur adressa des paroles grossières. Pro-cès-verbal lui a été dressé.

ILâBrt^fEcmiTHPHeSTITïïE Guériaon eûro et rapide par ia

VOSGES EPINAL

Etat civil. — Naissances. — Andrie-éèorgéttè Gri'm, fille de Raymond, em-ployé aux chemins de fer. — Madeleine-Marie Mandray, fille de Jean-Nicolas Au-guste, lieutenant d'infanterie .— Renée-Germaine Didier, fille de Paul-Nicolas,

, manœuvre. — René-Adolphe Villemain, j fils de Pierre, architecte. —. Fernande-

Marie-Paule Gunin, fille de Charles-Jo-| seph, facteur. — Raymond-Louis Dispot,

fiïs de- Ilenrv-Charïc?, fondeur. — Jean-Louis Galle, tils de Jean-Marie, garçon de café. -- Jacqueline-Josette Ruycr, tille de Charles-Emile, mécan.cien. — Jeanne-Marie-Emiliè Haxaire, fille de René-Louis, sfius-citèf de gare.

Publ.cations de mariages. — François-} Charles Garnier, voiturier, et Marie-Era-

ma-Eugénie. Vautrin, tous deux à Epinal. — Julien-Théophile Heltzlé, voyageur de commerce, et Maria-Amélie Vauthier, tous doux à Epinal. — Paul-Emile Houbaut, cimentier à Epinal, et Mélanie Cagniae, otn rière d'usine à Eôurges. — Joseph-Sé-raphin Dupont, chef de chantier à Pouxeux, ' et Marie-Jeanne-Marguerite

M e employée de bureau à Epinal. |

rue du Maroc — Eveime-tierpaaHie-* ï'Mr« — Mar e-Séliiiat Joly, femme 3a-t.-'r 54 ans* couturière, Seat-ie-Ceri. — E -i Thomas, 20 ans, em?K'>'« aux che-mins de fer- rue Chartev-L? Moyne. Victor-VaTbert Mougenel. 6S ans, manœu-vre. 24. rue d'Alsace. BUSSANG

Désertion. — La gei^rmerie' a «J^té le nommé Satre-Buisson (Eugène), 27 ans, emplové de tramway, origmaire de l i-séré, déserteur du bataillon de enas-stlTrs. qui travaillai' lcs champs aU

hameau du Sautey. Buisson a été ramené a son corps. " REMIREMONT Les nôtres. — C'est un de nos jeunes

concitovens, puisqu'il fait partie de la 4a^se 1918, qui vient de se classer parmi l'es vaillants en so faisant porter à 1 or-dre du jour de la fameuse . • division en ces termes :

« Jeune soldat de la classe 1918. _ Au cours de l'attaque ennemie est monté sur le parapet de la tranchée pour mieux ajuster son tir, encourageant ses cama-rades par sa crànerie et son audace »•

Cette belle citation, qui fait le plus grand honneur au soldat Pierre Fran-çois, dij» d'infanterie, est datée du 18 juin-

Nôtre courageux et vaillant concitoyen, auquel nous adressons nos félciitations les plus vives, est le fils de M. François, agent de police.

— A l'ordre du --* d'infanterie, vient aussi d'être cité un autre de nos conci-toyens,, le soldat Henri Roussel, et sa citation est non moins élogieuse :

« Mitrailleur d'un courage réfléchi. A l'attaque du 4 mai, momentanément isolé et cerné par une fraction ennemie, s'est défendu avec une rare énergie et a pu sauver son matériel »

Bravo au courageux soldat Roussel, qui a droit aux félicitations les plus vives. Les parents de ce vaillant habitent fau-bourg du Val-d'Ajol. Henri Roussel est le beau-frère de M. Bégin, si honorable-emnt connu dans notre ville-

Accident grave. En remettant en place une courroie sur sa poulie, lé sieur Justin Oullmann, 58 ans, de Pusine de Béchamp, eut le bras droit fracturé. Pro-jeté violemment sur le pavé- Oullmann eut. en outre, le crâne fracturé. On l'a 'transporté à l'hôpital, où son état a été jugé assez grave.

RUPT-SUR MOSELLE Vol. —1 Dans la nuit du 22 au 23 juin,

on a dérobé trois pantalons, un en velours noir, un autre en velours beige, et le troi-sième en coutil, dans la voiture de M. François Courteix, marchand forain a Sourac (Corrèze).

M. Courteix, qui couchait dans sa voi-ture, avait bien entendu dans la. nuit du bruit autour ds lui. C'est à son réveil qu'ij constata que la bêche qui recouvrait le véhicule avait été coupée par le voleur, qui put ainsi commettre son larcin Le montant du vol est de 90 fr. et le voleur est inconnu.

- —„

LA ZONE DES ARMEES

Un décret, vient de placer Paris dans la zone des aimées. Grand bien lui fasse 1

Comme dit l'autre, ça ne changera rien à rien : if y aura toujours la même dis-tance de La Bastille au Trocadéro- La nouvelle décision n'aura pas même l'a» van'age que promettait à ses électeurs f.enaui député du Midi :

— Vous vous plaignez, leur reprochait-il, que je n'aie rien fait pendant mes quatre ans de mandat pour les gens de Graveron qui vont chaque semaine en voiture au "marché de Tarascon... Eh ! bien ! si vous votez pour moi, je ferai quelque chos« ; au lieu que la route ait douze bons kilomètres, elle n'aura plus, si je retourne à ta Chambre, que trois petites lieues de rien du tout, péeaïre ! »

Paris, zone des armées, ne recevra pas un obus de moins ; les gothas ne lui ren-dront pas une visite de plus ; mais satis-faction est donnée enfin aux héros du boulevard qui s'exclamaient :

— Le gouvernement ne s'occupe pas de |

nombre d'habitants *î M'ontrougo et de Chaiiiot aiment mic-jx. changer ce pa-roisse : une chapelle auvergnate a Pit-eux des attraits qu'ont peraus la Made-leine et 1 église Sfi.nt-Gerv aïs. _

Ne parions pas des poilus. Déjà us dé-sirent savoir si leurs permissions dure-ront dix jours, s'ils auront droit à la ra-tion forte de campagne, à la chopine de pinard bi-quoîidierme, aux suppléments de solde, aux diverses indemnités dont s'enrichit en premières lignes le carnet de pécule. Mais cette curiosité semble in-discrète et sas questions sont jusqu'à pré-sent restées sans réponse.

Parlons plutôt des civils, de ces pau-vres civils, de ces malheureux civils dont ie son nous arrache des larmes. Ils ne se nourrissent pas de gloire Quand ils auront fait cent fois le récit de leurs des-cente aux caves, en quoi seront-ils plus avancés que dans le temps où la Ville-Lumière acceptait sans humiliation d'être traitée sur le même pied que Château-Buzard et Romorantin '?

Le? patelins de la zone des armées s'ap-prêtent à renseigner les Parisiens :

Un si mince inconvénient sera com-pensé par la suppression radicale des quittances de loyers. Les propriétaires voyaient à peine, de temps en temps, la couleur d'une pièce de cent sous ; mais ila sont) maintenant délivrés d'une in-quiétude; on a mis un terme — qu'on ne pa^e pas — à leurs perplexités, ils sont absolument certains de ne jamais rece-voir de fausse monnaie.

- Donner de l'argent aux probloques ! déclare un personnage de la Bohême-., à quoi bon arroser ces vilaines fleurs !

Las Parisiens, désireux de circuler, fe-ront antichambre, pendant une demi-journée, chez M. Lebureau, des Sam-Conduits. Leurs poches seront bourrées de papiers. Défense de voyager en ba-teau-mouche sans remplir autant de for-malités que pour retirer des fonds de la Caisse d'épargne. Quant à l'usage de la bicyclette, il sera l'objet de mesures ..spé-cialement prohibitives. Les citoyens, obligés de garder la chambre sous peine d'amende, seront privés du téléphone, qui expose à tous les périls la défense nationale. , * '.

Adieu l'apéritif ! Plus d'alcool ! Les boissons hvgiéniques seront seules auto-risées ; le" jus de réglisse remplacera le vermouth ; la marque des trois étoiles sera éclipsée par celle des trente-six chan-delles. Ce n'est plus sur le comptoir, mais sur l'autel de la patrie que les pochards affirmeront d'un poing véhément leur vo-lonté de tenir jusqu'au bout 1

Quand Paris s'éloignera ainsi de Châ-teau-Buzard pour se rapprocher de Ver-dun, une voix officielle réclamera pour lui le titre de Martyr ; ça « fera riche » pour les volontaires de l'Evacuation, qui s'attribuent en vacances l'impertinence d'arriver du front alors qu'ils ont sur leurs bagages les étiquettes de la gare Montparnasse.

ACHILLE LIEGEOIS.

Pour les Candidats aux fonctions publiques

Examens et Concours

Emplois réservés aux mutilés et réformés Rédacteur au ministère du travail. —

Dote officielle : 4 février 1919. Age maxi-mum : 40 ans. Traitement : 2.500 à 6.000 francs. Baccalauréat exigé. Commis dessinateur des travaux publics.

— Emploi classé dans la 2e catégorie. Age maximum : 40 ans. Traitement de début : 2.000 fr. Donne droit à pension. Date offi-cielle : 3e trimestre 1918.

Commis aux chemins de fer de l'Etat. — Emploi classé dans la 2e catégorie. Age maximum : 40 ans. Traitement : 1.800 à 3.600 fr. Donne droit à pension. Indemni-tés diverses.

Concours à titre civil Ecole nationale d'horticulture de Ver-

sailles. — Date officielle : 14 octobre 1918. ■■Mil IIMIUIIIIIM 1— 'I-™"* UMl»l»JtlW . I l»n IIMM^M

D. n» isis: B- - ^°.HS -»« savons Da, avons public. Nous De oonS ^ qu, „„.

ner d autres leaseignemenj0118 v^ï» D. par A B. 56L ^

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D. par M. O. A n* • R. - Non. c-

D- par un poilu auxiliaire R. — La circu,aire est «c •

cest une de ces circu'a>*f erâ-e. m. tout théoriques et donPon A^1 «W§ a obtenir l'application. blei» du S

D. par B. L. VitteL R. — Nous ne le pensons n.

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D. par une maman de 4 R. - Il est assez difficu^11»*.

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