4
Rédacteur en ekef: S. FLEUR. Téléphone N. 883 Télég. : Çourrier Metz Vingt-deuâèmt Aimée N- 275 Journal quotidien indépendant Organe du progrès démocratique lorrain ffeu& 27 Novembre 1913 *g vienne que pomufcf ABONNEMENTS: Metz, Alsace-Lorraine, Allemagie et Luxembourg Treis mois 2 Mk. 60 (Surtaxe postale 42pt.) Dnloo postale- Trois mots S Fr Le Dumén 5 Pf. Paraiss&n' tous les jours, excepté les Dimanches et Fêtes avec ehaque semaine un Supplément gratuit, illustré Administration et Rédaction., rue Serpenoise, 59, Metz ANNONCES : La petite ligne 15 et 20 Pf, - RÉCLAME 50 Pf, En vente à Paris, chez M. Wierig, libraire, 69, Rue de Charonne. Sommaire du Jour 'Allemagne. L'Empereur est parti hier pour la Silésie. Il ira ensuite à Baden-Ba- den, Donaueschingen et dans le Wurtem- berg. L'Impératrice accompagne l'Empereur à Primkenau, en Silésie. Le préfet tfErfurt a rendu une ordon- nance supprimant l'impôt sur la plus-value immobilière dans les districts d'Erfurt, de Mulhausen, de Langensalza et de Nordhau- sen, le rendement de cet impôt étant in- férieur aux frais de taxation. , M. Trœmel, l'ex-bourgmestre d'Usedom, a été réformé et renvoyé de la Légion étrangère, dont il garde le meilleur souve- nir. Il a 'dlébarquié à Marseille et a l'inten- tion de se fixer à Paris. France. La reine d'Espagne, dont la santé est complètement rétablie, a fait une promenade dans Paris en voiture automo- bile. Rentrée à l'hôtel, la souveraine a reçu la visite de M. et de Mme Raymond Poin- café. L'entrevue entre la reine et le pré- sident de la République a duré près d'une demi-heure. Le président de la République a exprimé à la reine toute sa joie 'de la voir maintenant en excellente santé. À Villacoublay, Roland Garros, sur son monoplan Morane-Saulnier, et accompagné par l'aviateur Maurice Tabuteaa, a bouclé trois fois de suite la boucle, volant la tête en bas avec son passager. C'est la pre- mière, fois qu'a lieu une tentât^*? aussi har- die. Angleterre. Suivant les fournaux, la goélette française Railleuse a coulé bas dans le canal de Bristol. L'équipage, com- posé de six hommes»» a été débarqué à New- port Une dépêche de Londres signale que les ouvriers du transport ont déclaré la grève à Liverpool et à Birkenhead. Belgique. À la Chambre; on a discuté une interpellation sur ce fait: Un soldat avait refusé d'exécuter le «présentez ar- me» au passage du St.-Sacrement. Il fut puni. Le chef du cabinet montra qu'il avait été puni à bon droit, pour maintenir la lé- gislation et la discipline. 88 voix, contre 54, approuvèrent ses explications. Suisse. L'expulsion de l'ex-capitaine français Larguier et des Italiens Menozzi et Rossetti, impliqués dans l'affaire d'espion- nage internationale, a été décidée par le Conseil fédéral, parce qu'il ressort des ac- tes du parquet que Larguier et ses com- plices se' sont uniquement livrés à l'espion- nage au profit de pays étrangers. Turquie. L'amiral français Boué de La- peyrère a assisté, à l'ambassade de France, à. un dîner se trouvaient aussi les minis- tres ottomans. L'amiral a quitté Constan- tinople, emmenant M. et Mme Bompard pour visiter l'escadre française près de Smyrne. Etats-Unis. Le mariage de miss Wil- Ison a été eéfébré à la Maison Blanche Après la cérémonie, très simple, les jeunes mariés sont partis pour leur voyage de noces dont l'itinéraire est si discrètement caché qu'on ne sait même pas, en dehors des intimes, se rend le couple. Le contre-amiral Fletcher, à bord du Rho- de-lsland, part pour Taaapico. On le laisse juge d'avoir ou non une entrevue avec les constituticmnalistes. M. Lind a reçu l'or- dre d'accompagner le contre-amiral Flet- cher. (Voir aux Dernières Nouvelles) -ALLEMAGNE Un procès scandaleux Un procès en escroquerie contre une en- tremetteuse de Berlin, la comtesse de Treu- berg, soulève bien des scandales. On y voit une princesse médiatisée, la princesse Ysenbourg, qui négocie des ma- riages, an jeune comte de Kcenigsmark, qui ne peut pas prêter serment parce que «sa tamille veut le mettre en tutelle pour ivro- gnerie invétérée; ce jeune aristocrate né- gociait les billets de l'entremetteuse. Un officier du génie qui, à ce moment-là. était en activité, semblait vivre aux crochets de sa vieille maîtresse et en recevait des ca- deaux en nature. Ce spécimen peu flatteur de l'armée allemande a été. déplais, mis à la retraite. On a parlé encore au procès de M. von Alten, l'ami intime du kronprinz, qui s'est suicidé, les. uns disent pour raison d'im- moralité, les autre? parce qu'il s'était ruiné par suite des manœuvres de la comtesse de Treuberg. Tout cela n'est pas ragoûtant, mais n'em- pêchera pas les journaux pangermanistes de démontrer, en remontant jusqu'aux Cim- bres et aux Teutons, que de tout temps la Gaule a été pourrie et la GJermanie ver- tueuse. FRANCE On voie un collier de perles de 25,000 francs Flânant un après-midi dans un grand ma- gasin de la rue de Rivoli, à Paris, l'inspecteur Marchandon, du premier district, surprit une jeune femme qui fouillait les poches d^ane acheteuse. La voleuse fut menée au commissariat de police du quai de Gesvres, et là elle déclara qu'elle avait nom Anna Batalaska, qu'elle était née en Russie; mais elle arrêta ses confidences et refusa ré- solument d'indiquer son domicile. Anna Batalaska fut fouillée; dans ses poches on trouva sept porte-monnaie bien garnis, différents objets provenant incon- testablement de vols et un écrin qui ren- fermait un très beau collier de perles. Alors que le commissaire, M. Simon, in- terrogeait la jeune femme sur la prove- nance de ce collier, an inspecteur vint pré- venir le magistrat que Mme la comtesse des Oourtils, domiciliée 37, rue de l'Université, demandait à l'entretenir d'un vol important dont elle venait d'être victime. Laissant un moment la jeune Russe, M. Simon reçut la visiteuse dans une pièce voisine; Mme des Oourtils, très émue, lui expliqua que, peu de temps auparavant, alors qu'elle se. trou- vait dans un magasin de la rue de Rivoli, ou lai avait dérobé, dans son réticule, un écrin contenant un collier de perles d'une valeur de 25.000 francs. Le commissaire alla dans sou bureau, y prit Técrin trouvé dans la poche d'Anna Batalaska, et revint auprès de la comtesse en lui disant: N'est-ce pas votre collier, madame': Feuilleton du. Courrier de Meiz Numéro 30. Le Cbâtf au de Montbrun ^ar Elie BERTHET Et pour donner ^exemple, il décocha une flèche. Avec une rapidité merveilleuse, les autres sentinelles se réunirent à la pre- mière; de toutes parts des soldats s'élan- çaient aux murailles. Les sagettes, les car- reaux, les dards, pleuvaient autour da .fu- gitif. La damoiselle de Lastours, pendant cette terrible scène, était sans voix et sans mou- vement. (Tout à coup, les cris redoublèrent. Il est (mort?,. 1 , il a disparu... C'est moi gu: l'ai touché! disait un archer d'an ton s»e triomphe. Non! ncn! c'est moi! c'est moi! di- saient les autres. Valérie n'eut pas le courage d'en enten- dre davantage; elle se redressa, pâle et haletante. L'agitation de l'eau avait cessé; m soldats, en continuant à se disputer l'honneur d'avoir frappé le fugitif, s'étaient frjo gnes de la muraille, comme s'ils n'a- t Reproduction interdite). valent,plus rien à faire de ce côté. La damoiselle recula d'horreur jusqu'au milieu de la plate-forme. Il est mort! murmura-t-elle, les yeux pleins de larmes, et elle adressa à Dieu une fervente prière pour son malheureux messager. Ce devoir rempli, elle redescendit péni- blement l'escalier de la tour, afin de re- gagner sa chambre. Toute son énergie, avait disparu. Elle se traînait avec peine à tra- vers les longs corridors; il lui semblait voir apparaître dans la profondeur des ténèbres l'ombre mélancolique de celui qu'elle venait d'envoyer" à la mort. i xn Le camp Tandis que ces événements se passaient à Montbrun, un bois situé au pied des mon- tagnes, à une certaine distance du château, était le théâtre d'une scène bruyante et animée. La nuit était déjà avancée; cependant, on voyait, à la lumière de deux ou trois feux qui jetaient leurs reflets jusqu'à la cime des vieux châtaigniers, une cinquan- taine de tentes et de huttes en branchages. Une tente, plus élégante que les autres et surmontée d'une banderole, s'élevait au cen- tre;- elle était destinée au chef du campe- ment. Dans l'espace laissé vide autour de ce pavillon, une foule dénommes s'occupaient tu- multueusement de divers travaux. Les uns avaient des «colobes» et des «tabards» (es- pèces de chemises sans manches et de man- teaux courts), les autres des jaquettes d'ai- cher ou des cottes de mailles appelées «bri- Mme des Oourtils poussa un cri de joie; c'était bien son collier. Elle fut sur-le-champ mise en présence d'Anna Batalaska, qui sans émotion décla- ra: Oui, c'est bien à cette dame que j'ai volé l'écrin; vous pouvez le lui rendre. Toute joyeuse, la comtesse s'en alla avec son collier, tandis que la jeune Russe pre- nait ït chemin du Dépôt. SUISSE La suppression des milices Un vif mécontentement règne actuelle- ment dans le corps des officiers de la Suisse romande, motivé par les procédés de certains officiers supérieurs. Ce mécon- tentement vient de se traduire par la dé- mission d'un des meilleurs officiers wel- ches, le lieutenant-colonel Rochette, com- mandant du 7 e régiment de Fribourg, la- quelle avait été précédée des démissions des colonels Weissenoach, également de Fribourg, et Bonhôte, de Neuchâtei. D'au- tres officiers de la Suisse romande ont ma- nifesté l'intention de quitter l'armée. Suivant un journal de la Chaux-de-Fonds. {'Impartial, il s'agirait d'un conflit qui ne manquerait pas d'une certaine importance, les autorités militaires fédérales auraient, an effet, l'intention de renoncer au systè- me de milices pour en venir à l'armée per- manente. Cette opinion, que l'armée permanente est inévitable dans an avenir rapproché, on l'a entendu exprimer par des officiers très au courant de la situation. Le système des milices a ses jours comp- tés. Alsace-Lorraine CTHIi»M<H K tf»E*EKALE L'incident de ScMestadt remonte à plusieurs semaines, dit l'Agence Wolff. Le capitaine qui avait trouvé étran- ge qu'il y eut tant de sous-off. alsaciens clans son régiment venait d'y être transféré. Le gouvernement militaire regarde cet in- cident comme terminé, une enquête ouverte sur les réclamations du sergent-ma?or n'ayant pas prouvé que des paroles offen- santes aient été prononcées. Un incident à Mulhouse Une recrue du bataillon de chasseurs de Mulhouse s'était éloignée du corps de trou- pe, disant qu'on l'avait insultée et mal- traitée. Après 5 jours d'absence elle revint. On crut ses dépositions et elle n'eut que 7 jours d'arrêts moyens. Une enquête fut cependant ouverte pour découvrir les cou- pables. L'un fut puni; l'autre passera en conseil de guerre. Cette manière d'agir a vivement 'satisfait les soldats alsaciens de la garnison. En général ils sont satisfaits de la manière dont on les traite. Un -<Sa- verne» serait impossible à Mulhouse, di- sent-ils. Alsacien-Lorrain ou Prussien ? A qui s'adresse cette question? me de- mandez-vous, ami lecteur! Tout simplement au parti qui, chez nous, s'intitule- «le Centre»! Comme vous savez, la question n'est pas nouvelle. Depuis longtemps on bataille au- tour d'elle. Les ennemis du Centre prétendent ^qu'il ne peut être autre chose que Prussien et que, qui dit centriste, dit Prussien, le but principal du Centre étant de nous germa- niser. Les amis assurent que Centre ne signifie pas autre chose qu'un noyau d'idées socia- les et politiques fort reoommandables, et qu'on peu! parfaitement suivre la politi- que du Centre sans aucunement devenir Prussien pour cela. A l'appui de leur thèse, ils ajoutent que chaque Etat allemand a son parti du Centre et que, par exemple, le Centre bavarois ne voudrait jamais ad- mettre qn'on le traitât de Prussien; ,ar conséquent, que nous pouvons parfaitement, nous autres Alsaciens-Lorrains, avoir no- tre Centre, alsacien-lorrain sans avoir rien de Prussien et sauvegarder parfaitement notre particularisme. Cette manière de voir s'est accentuée après que le Centre allemand du Reichs- tag nous eut lâchés comme il l'a fait si proprement dans l'affaire de notre Cons- titution. Le Centre allemand nous a roulés, a-t-on dit alors; plus que jamais nous ne voulons plus rien en savoir, plus que jamais nous voulons avoir notre Centre alsacien-lor- raine complètement indépendant. Et c'est à peu près qu'on en est maintenant. Nous autres du Courrier q'ui ne som- mes pas et n'avons jamais été les amis du Centre, mais n'en sommes pas non plus les ennemis par parti pris, nous observons depuis longtemps cette situation avec un intérêt d'autant plus vif qu'étant complète- ment impartiaux et désintéressés dans la question, nous sommes mieux placés que qui que ce scit pour analyser les arguments mis en avant par chaque parti pour ou contre le Centre. Et c'est à ce point de vue que nous vou- lons parler aujourd'hui d'une réunion cen- triste qui a eu lieu dernièrement à For- bach, à laquelle, disent les comptes-ren- dus, assistaient bon nombre de femmes. Notre but n'étant pas de faire des per- sonnalités, nous ne. parlerons pas de l'atti- tude au moins étrange du président de cette assemblée, qui l'a clôturée par un plai- doyer «pro domo» d'une partialité peu 'or- dinaire; nous ne parlerons pas davantage du député ouvrier qu'on s'est complu à faire acclamer comme s'il était l'homme repré- sentant les vraies idées du pays, ce qui n'est pas; nous parlerons simplement de la réunion en elle-même et nous demanderons comment on peut accommoder l'idée d'un Centre alsacien-lorrain avec certaines pa- roles et certains discoure qui ont été nro- noncés. Bien entendu, nous ne Voulons pas viser par les discours prononcés par nos hono- rables députés lorrains MM. Schatz et Hack- spill. Nous supposons bien, au contraire, que lorsqu'ils ont entendu et vu tout ce qui . se disait et se faisait dans cette réunion, ils se sont dit: «Que diable sommes-nous venus faire dans cette galère?» Après eux, en effet, a longuement parlé un Monsieur du Wurtemberg, ce qui était le clou de la séance, Il a nettement exprimé l'espoir de voir bientôt les cœurs des Al- saciens-Lorrains conquis par l'Allemagne et a parlé des progrès de la germanisation en Alsace-Lorraine! Que&t-ce que cela peut bien avoir à faire avec l'organisation du Centre alsacien-lor- rain? ( Il nous semble qu'après cette réunion de Forbach, on peut plus que jamais se poser la question figurant en tête de cet article, et qu'on en arrive forcément à la conclu- sion suivante: '• Ou bien décidément le Centre est Prussien avant tout, ou bien les chefs centristes de Forbach qaii ont organisé, une telle réunion sont des maladroits! Ce serait le cas alors de dire: (De nos amîs, délivrez-nous, Seigneur! Quant à mes en- nemis, je m'en charge. Toujours esWl quîl ne faudrait pas. beaucoup de létinkws; com- me celle de Forbach pour q,ue notre popula- tion veuille moins que jamais eotendre oar- ler de ralliement au Centre. Nous dédions ces réflexions aux membres, dû* Comité du Centre alsacien-lorrain du Landtag. Soldats alsaciens-lorrains rengagés Voici une statistique des soldats alsa> ciens-lorrains ayant rengagé: En 1909 on en comptait 503 dans toute l'Allemagne, dont 434 en Alsace-Lorraine; en 1910 526 et 451: en 1911, 451 et 374? en 1912, 536 et 472. ' Comme on le Voit par ces chiffres, le nombre des rengagés ne fait qu'augmen- ter. Après cette constatation on peut se demander pour quelles causes on met au i-ancart les Alsaciens-Lorrains? Tout pour l'Alsace! Le comité d'érection d'un! asile pour ivro- gnes ayant demandé une subvention au Con- seil général de la Lorraine, MM. Weissmann, BOUT et Jung firent remarquer à juste ti- tre, que tous les établissements de prévoyan- ce sociale se construisaient en Alsace. Président de la Lorrain© leur dit de s'adres- ser au Landtag pour obtenir une prise en considération de la Lorraine. Nous sommes de l'avis de ces Conseil- lers, ainsi que de plusieurs confrères, qui demandent que la Lorraine possède quel- ques-uns de ces établissements.' Il y a au- tant de localités propices à ces sanatorîa en Lorraine qu'en Alsace. La Lorraine con- tribue à ces établissements, elle a donc le droit de demander qu'on la prenne en con- sidération. Pour le sanatorium d'ivrognes, par exemple, on aurait eu un emplacement idéal à Gorze, écrit un correspondant de Volksstimme. Le château de Sainte-Ca- therine va être vendu sous peu. Cest uin grand domaine exploité par deux fermiers, à proximité de gare. Il y aurait toutes les commodités possibles et un bon climat. Espérons que ces réflexions donneront le branle à un' mouvement en faveur de la Lorraine. Saverne Témoignage 'd'un habitant de Differdange L'Indépendance Luxembourgeoise, quoti- dien français de Luxembourg, reçoit cet in- téressant témoignage d'un homme honorable fi é de;uis longtemps à Difïe dang ; (gran 1 -: duché). On verra qu'il ne parle pas de ra- contars vagues, qu'il ne donne pas d'im- pressions générales, mais qu'il cite des faits précis .et faciles à vérifier: «L'affaire de Saverne ne m'a rien ap- pris de neuf; j*ai servi, en 1878, au •ba- taillon de chasseursl, à Sàverne;.nous avions, dans notre compagnie, un lieutenant nommé /on Waldovt. qui disait à l'époque ce que ce lieutenant von Éorstner dit aujourd'hui. Il me dit, un jour que je devais conduire un homme arrêté au commissaire de police: gandines», d'où est venu le nom de bri- gands: d^autres enfin des armures complètes de fer et d'acier. En revanche, les figures rébarbatives de ces gens présentaient pres- que toutes la même expression: celle du courage féroce, de l'insouciance brutale. Us étaient partagés en divers groupes et chacun avait ses occupations particulières. Les marteaux retombant sur les enclumes et sui les armures, le retentissement des haches sur les solives; le grincement des limes, les cris des travailleurs, la crépita- tion des feux de bivouac, produisaient un vacarme assourdissant Au milieu de ce ta- multe, on s'appelait, on s'injuriait dans pres- que toutes les langues connues: le gascon, le provençal, l'anglais, le français, l'alle- mand, se faisaient entendre à la fois; cha- cun des pays auxquels appartenaient ces divers idiomes, avait son représentant dans cette troupe bizarre et terrible. Un jeune homme de bonne mine semblait être le chef de l'association; il allait d'un «groupe à l'autre, distribuant des ordres ou dés encouragements aux travailleurs. Sou- vent il avait peine à se faire comprendre, à cause de la différence de langage; mais alors un signe énergique ou même an coup de l'épieu qu'il tenait à la main par forme de contenance, aidait parfaitement l'intel- ligence du subordonné. Ce jeune homme était le capitaine Henri Bonne-Lance, que nous connaissons déjà. Ces gens affairés étaient ses soldats; ils faisaient leurs pré- paratifs pour assiéger Montbrun le lende- main Mais avant d'aller plus loin, il est nécessaire de donner quelques détails sur CP- qu'on am^lai* alors Koutiers- ^coroheurs ou Tard-Venus D'abord, cette détermination, non plus qUe la profession de routier, n'avait rien de dés- honorant. Les routiers n'étaient pas toujours, comme on pourrait le croire au récit de leurs ter- ribles exploits, des individus mis au ban de la société pour leurs vices et leurs mé- faits. C'étaient tout simplement des soldats licenciés, réduits "a vivre comme ils pou- vaient, après avoir marché sous la ban- nière de France ou d'Angleterre. Au qua- torzième siècle, les armées étaient rarement permanentes. Quand le prince de Galles ou le roi de France voulait faire une che- vauchée, il convoquait solennellement les seigneurs de son domaine avec leurs vas- saux; puis, il appelait à lui les hommes propres à la guerre, de toutes nations, dis- posés à combattre pour sa cause, moyen- nant une paie insuffisante, mais à laquelle la dépouille des vaincus devait suppléer. L'expédition terminée, on congédiait les sei- gneurs et leurs vassaux, on licenciait les soudoyers. Ceux-ci, n'ayant plus rien à faire, étaient forcés de vivre de pillage jusqu'à ce que le même souverain ou an souverain ennemi, peu importait, voulût les prendre à sa solde de nouveau. Aussi les populations considéraient-elles les ravages des routiers comme un malheur inhérent aux circonstances, aux institutions, et non comme le résultat de la perversité de ces gens. Leurs chefs, s'ils étaient bra- ve^ acquéraient estime et renommée; parmi .ces chefs, plusieurs appartenaient à d'il- lustres familles de France ou d'Angleterre. Lorsque Diîpnepclïn aval- iV&ffocio la diffi- cile mission de lancer les « grades compa- gnies» sur l'Espagne, il avait conduit les capitaines de ces compagnies à Paris, il les avait présentés à Charles V; le roi leur avait fait toutes sortes de caresses". La compagnie franche du capitaine Bonne- Lance se distinguait par une discipline sé- vère. Elle s'était déjà mise plusieurs fois à la solde de l'un ou de l'autre des partis belligérants; elle avait bravement combattu au profit de l'un ou de l'autre. Après avoir été congédiée, elle ne s'était pas débandée, et le jeune chef y avait entretenu rigou- reusement les habitudes militaires. Cepen- dant il fallait vivre, et le pillage était sa seule ressource; mais rarement elle s'adres- sait aux marchands voyageurs et aux pau- vres paysans du voisinage. Le capitaine Bonne-Lance aimait beaucoup mieux atta- quer les bandes armées d'Anglais ou de Français qui venaient de dévaster, soit une ville, soit une province, et les obliger à rendre gorge; ceci l'appelait «piller les.pil-, lards». Le capitaine Bonne-Lance lui-même, mal- gré une certaine âpreté de mœurs et de langage, résultat de sa vie aventureuse, pos- sédait des qualités qu'on ne se fût pas avisés de chercher dans un homme de sa profes- sion. Il était "loyal, courtois, généreux, et ne paraissait pas dépourvu d'instruction. f D'autre part, sa bravoure était à toute épreuve; quoiqu'il fût d'une taille élégante et souple, il avait montré en maintes cir- constances une vigueur incroyable. (A suivre}

Sommaire du Jour - kiosque-lorrain.fr · L'entrevue entre la reine et le pré-sident de la République a duré près d ... C'est la pre-mière, fois qu'a lieu une tentât^*? aussi

Embed Size (px)

Citation preview

Rédacteur en ekef: S. FLEUR. Téléphone N. 883

Télég. : Çourrier Metz

Vingt-deuâèmt Aimée — N- 275 Journal quotidien indépendant

Organe du progrès démocratique lorrain ffeu& 27 Novembre 1913

*g vienne que pomufcf

ABONNEMENTS: Metz, Alsace-Lorraine, Allemagie et Luxembourg Treis mois 2 Mk. 60 (Surtaxe postale 42pt.) Dnloo postale- Trois mots S Fr

Le Dumén

5 Pf. Paraiss&n' tous les jours, excepté les Dimanches et Fêtes avec ehaque semaine

un Supplément gratuit, illustré Administration et Rédaction., rue Serpenoise, 59, Metz

ANNONCES : La petite ligne 15 et 20 Pf, - RÉCLAME 50 Pf, En vente à Paris, chez M. Wierig, libraire, 69, Rue de Charonne.

Sommaire du Jour 'Allemagne. L'Empereur est parti hier

pour la Silésie. Il ira ensuite à Baden-Ba-den, Donaueschingen et dans le Wurtem-berg. L'Impératrice accompagne l'Empereur à Primkenau, en Silésie.

Le préfet tfErfurt a rendu une ordon-nance supprimant l'impôt sur la plus-value immobilière dans les districts d'Erfurt, de Mulhausen, de Langensalza et de Nordhau-sen, le rendement de cet impôt étant in-férieur aux frais de taxation. ,

M. Trœmel, l'ex-bourgmestre d'Usedom, a été réformé et renvoyé de la Légion étrangère, dont il garde le meilleur souve-nir. Il a 'dlébarquié à Marseille et a l'inten-tion de se fixer à Paris.

France. La reine d'Espagne, dont la santé est complètement rétablie, a fait une promenade dans Paris en voiture automo-bile. Rentrée à l'hôtel, la souveraine a reçu la visite de M. et de Mme Raymond Poin-café. L'entrevue entre la reine et le pré-sident de la République a duré près d'une demi-heure. Le président de la République a exprimé à la reine toute sa joie 'de la voir maintenant en excellente santé.

À Villacoublay, Roland Garros, sur son monoplan Morane-Saulnier, et accompagné par l'aviateur Maurice Tabuteaa, a bouclé trois fois de suite la boucle, volant la tête en bas avec son passager. C'est la pre-mière, fois qu'a lieu une tentât^*? aussi har-die.

Angleterre. Suivant les fournaux, la goélette française Railleuse a coulé bas dans le canal de Bristol. L'équipage, com-posé de six hommes»» a été débarqué à New-port

Une dépêche de Londres signale que les ouvriers du transport ont déclaré la grève à Liverpool et à Birkenhead.

Belgique. À la Chambre; on a discuté une interpellation sur ce fait: Un soldat avait refusé d'exécuter le «présentez ar-me» au passage du St.-Sacrement. Il fut puni. Le chef du cabinet montra qu'il avait été puni à bon droit, pour maintenir la lé-gislation et la discipline. 88 voix, contre 54, approuvèrent ses explications.

Suisse. L'expulsion de l'ex-capitaine français Larguier et des Italiens Menozzi et Rossetti, impliqués dans l'affaire d'espion-nage internationale, a été décidée par le Conseil fédéral, parce qu'il ressort des ac-tes du parquet que Larguier et ses com-plices se' sont uniquement livrés à l'espion-nage au profit de pays étrangers.

Turquie. L'amiral français Boué de La-peyrère a assisté, à l'ambassade de France, à. un dîner où se trouvaient aussi les minis-tres ottomans. L'amiral a quitté Constan-tinople, emmenant M. et Mme Bompard pour visiter l'escadre française près de Smyrne.

Etats-Unis. Le mariage de miss Wil-Ison a été eéfébré à la Maison Blanche Après la cérémonie, très simple, les jeunes mariés sont partis pour leur voyage de noces dont l'itinéraire est si discrètement caché qu'on ne sait même pas, en dehors des intimes, où se rend le couple.

Le contre-amiral Fletcher, à bord du Rho-de-lsland, part pour Taaapico. On le laisse juge d'avoir ou non une entrevue avec les constituticmnalistes. M. Lind a reçu l'or-dre d'accompagner le contre-amiral Flet-cher.

(Voir aux Dernières Nouvelles)

-ALLEMAGNE

Un procès scandaleux Un procès en escroquerie contre une en-

tremetteuse de Berlin, la comtesse de Treu-berg, soulève bien des scandales.

On y voit une princesse médiatisée, la princesse Ysenbourg, qui négocie des ma-riages, an jeune comte de Kcenigsmark, qui ne peut pas prêter serment parce que «sa tamille veut le mettre en tutelle pour ivro-gnerie invétérée; ce jeune aristocrate né-gociait les billets de l'entremetteuse. Un officier du génie qui, à ce moment-là. était en activité, semblait vivre aux crochets de sa vieille maîtresse et en recevait des ca-deaux en nature. Ce spécimen peu flatteur de l'armée allemande a été. déplais, mis à la retraite.

On a parlé encore au procès de M. von Alten, l'ami intime du kronprinz, qui s'est suicidé, les. uns disent pour raison d'im-moralité, les autre? parce qu'il s'était ruiné par suite des manœuvres de la comtesse de Treuberg.

Tout cela n'est pas ragoûtant, mais n'em-pêchera pas les journaux pangermanistes de démontrer, en remontant jusqu'aux Cim-bres et aux Teutons, que de tout temps la Gaule a été pourrie et la GJermanie ver-tueuse.

FRANCE

On voie un collier de perles de 25,000 francs

Flânant un après-midi dans un grand ma-gasin de la rue de Rivoli, à Paris, l'inspecteur Marchandon, du premier district, surprit une jeune femme qui fouillait les poches d^ane acheteuse. La voleuse fut menée au commissariat de police du quai de Gesvres, et là elle déclara qu'elle avait nom Anna Batalaska, qu'elle était née en Russie; mais elle arrêta là ses confidences et refusa ré-solument d'indiquer son domicile.

Anna Batalaska fut fouillée; dans ses poches on trouva sept porte-monnaie bien garnis, différents objets provenant incon-testablement de vols et un écrin qui ren-fermait un très beau collier de perles.

Alors que le commissaire, M. Simon, in-terrogeait la jeune femme sur la prove-nance de ce collier, an inspecteur vint pré-venir le magistrat que Mme la comtesse des Oourtils, domiciliée 37, rue de l'Université, demandait à l'entretenir d'un vol important dont elle venait d'être victime. Laissant un moment la jeune Russe, M. Simon reçut la visiteuse dans une pièce voisine; Mme des Oourtils, très émue, lui expliqua que, peu de temps auparavant, alors qu'elle se. trou-vait dans un magasin de la rue de Rivoli, ou lai avait dérobé, dans son réticule, un écrin contenant un collier de perles d'une valeur de 25.000 francs.

Le commissaire alla dans sou bureau, y prit Técrin trouvé dans la poche d'Anna Batalaska, et revint auprès de la comtesse en lui disant:

— N'est-ce pas votre collier, madame':

Feuilleton du. Courrier de Meiz Numéro 30.

Le Cbâtf au de Montbrun ^ar Elie BERTHET

Et pour donner ^exemple, il décocha une flèche. Avec une rapidité merveilleuse, les autres sentinelles se réunirent à la pre-mière; de toutes parts des soldats s'élan-çaient aux murailles. Les sagettes, les car-reaux, les dards, pleuvaient autour da .fu-gitif.

La damoiselle de Lastours, pendant cette terrible scène, était sans voix et sans mou-vement.

(Tout à coup, les cris redoublèrent. — Il est (mort?,.1, il a disparu... C'est moi

gu: l'ai touché! disait un archer d'an ton s»e triomphe.

— Non! ncn! c'est moi! c'est moi! di-saient les autres.

Valérie n'eut pas le courage d'en enten-dre davantage; elle se redressa, pâle et haletante. L'agitation de l'eau avait cessé; m soldats, en continuant à se disputer l'honneur d'avoir frappé le fugitif, s'étaient frjo gnes de la muraille, comme s'ils n'a-

t Reproduction interdite).

valent,plus rien à faire de ce côté. La damoiselle recula d'horreur jusqu'au

milieu de la plate-forme. — Il est mort! murmura-t-elle, les yeux

pleins de larmes, et elle adressa à Dieu une fervente prière pour son malheureux messager.

Ce devoir rempli, elle redescendit péni-blement l'escalier de la tour, afin de re-gagner sa chambre. Toute son énergie, avait disparu. Elle se traînait avec peine à tra-vers les longs corridors; il lui semblait voir apparaître dans la profondeur des ténèbres l'ombre mélancolique de celui qu'elle venait d'envoyer" à la mort.

i xn Le camp

Tandis que ces événements se passaient à Montbrun, un bois situé au pied des mon-tagnes, à une certaine distance du château, était le théâtre d'une scène bruyante et animée.

La nuit était déjà avancée; cependant, on voyait, à la lumière de deux ou trois feux qui jetaient leurs reflets jusqu'à la cime des vieux châtaigniers, une cinquan-taine de tentes et de huttes en branchages. Une tente, plus élégante que les autres et surmontée d'une banderole, s'élevait au cen-tre;- elle était destinée au chef du campe-ment.

Dans l'espace laissé vide autour de ce pavillon, une foule dénommes s'occupaient tu-multueusement de divers travaux. Les uns avaient des «colobes» et des «tabards» (es-pèces de chemises sans manches et de man-teaux courts), les autres des jaquettes d'ai-cher ou des cottes de mailles appelées «bri-

Mme des Oourtils poussa un cri de joie; c'était bien son collier.

Elle fut sur-le-champ mise en présence d'Anna Batalaska, qui sans émotion décla-ra:

— Oui, c'est bien à cette dame que j'ai volé l'écrin; vous pouvez le lui rendre.

Toute joyeuse, la comtesse s'en alla avec son collier, tandis que la jeune Russe pre-nait ït chemin du Dépôt.

SUISSE

La suppression des milices Un vif mécontentement règne actuelle-

ment dans le corps des officiers de la Suisse romande, motivé par les procédés de certains officiers supérieurs. Ce mécon-tentement vient de se traduire par la dé-mission d'un des meilleurs officiers wel-ches, le lieutenant-colonel Rochette, com-mandant du 7e régiment de Fribourg, la-quelle avait été précédée des démissions des colonels Weissenoach, également de Fribourg, et Bonhôte, de Neuchâtei. D'au-tres officiers de la Suisse romande ont ma-nifesté l'intention de quitter l'armée.

Suivant un journal de la Chaux-de-Fonds. {'Impartial, il s'agirait d'un conflit qui ne manquerait pas d'une certaine importance, les autorités militaires fédérales auraient, an effet, l'intention de renoncer au systè-me de milices pour en venir à l'armée per-manente.

Cette opinion, que l'armée permanente est inévitable dans an avenir rapproché, on l'a entendu exprimer par des officiers très au courant de la situation.

Le système des milices a ses jours comp-tés.

Alsace-Lorraine CTHIi»M<H K tf»E*EKALE

L'incident de ScMestadt remonte à plusieurs semaines, dit l'Agence Wolff. Le capitaine qui avait trouvé étran-ge qu'il y eut tant de sous-off. alsaciens clans son régiment venait d'y être transféré. Le gouvernement militaire regarde cet in-cident comme terminé, une enquête ouverte sur les réclamations du sergent-ma?or n'ayant pas prouvé que des paroles offen-santes aient été prononcées.

Un incident à Mulhouse Une recrue du bataillon de chasseurs de

Mulhouse s'était éloignée du corps de trou-pe, disant qu'on l'avait insultée et mal-traitée. Après 5 jours d'absence elle revint. On crut ses dépositions et elle n'eut que 7 jours d'arrêts moyens. Une enquête fut cependant ouverte pour découvrir les cou-pables. L'un fut puni; l'autre passera en conseil de guerre. Cette manière d'agir a vivement 'satisfait les soldats alsaciens de la garnison. En général ils sont satisfaits de la manière dont on les traite. Un -<Sa-verne» serait impossible à Mulhouse, di-sent-ils.

Alsacien-Lorrain ou Prussien ? A qui s'adresse cette question? me de-

mandez-vous, ami lecteur! Tout simplement au parti qui, chez nous,

s'intitule- «le Centre»! Comme vous savez, la question n'est pas

nouvelle. Depuis longtemps on bataille au-tour d'elle.

Les ennemis du Centre prétendent ̂ qu'il ne peut être autre chose que Prussien et que, qui dit centriste, dit Prussien, le but principal du Centre étant de nous germa-niser.

Les amis assurent que Centre ne signifie pas autre chose qu'un noyau d'idées socia-les et politiques fort reoommandables, et qu'on peu! parfaitement suivre la politi-que du Centre sans aucunement devenir Prussien pour cela. A l'appui de leur thèse, ils ajoutent que chaque Etat allemand a son parti du Centre et que, par exemple, le Centre bavarois ne voudrait jamais ad-mettre qn'on le traitât de Prussien; ,ar conséquent, que nous pouvons parfaitement, nous autres Alsaciens-Lorrains, avoir no-tre Centre, alsacien-lorrain sans avoir rien de Prussien et sauvegarder parfaitement notre particularisme.

Cette manière de voir s'est accentuée après que le Centre allemand du Reichs-tag nous eut lâchés comme il l'a fait si proprement dans l'affaire de notre Cons-titution.

Le Centre allemand nous a roulés, a-t-on dit alors; plus que jamais nous ne voulons plus rien en savoir, plus que jamais nous voulons avoir notre Centre alsacien-lor-raine complètement indépendant.

Et c'est à peu près là qu'on en est maintenant.

Nous autres du Courrier q'ui ne som-mes pas et n'avons jamais été les amis du Centre, mais n'en sommes pas non plus les ennemis par parti pris, nous observons depuis longtemps cette situation avec un intérêt d'autant plus vif qu'étant complète-ment impartiaux et désintéressés dans la question, nous sommes mieux placés que qui que ce scit pour analyser les arguments mis en avant par chaque parti pour ou contre le Centre.

Et c'est à ce point de vue que nous vou-lons parler aujourd'hui d'une réunion cen-triste qui a eu lieu dernièrement à For-bach, à laquelle, disent les comptes-ren-dus, assistaient bon nombre de femmes.

Notre but n'étant pas de faire des per-sonnalités, nous ne. parlerons pas de l'atti-tude au moins étrange du président de cette assemblée, qui l'a clôturée par un plai-doyer «pro domo» d'une partialité peu 'or-dinaire; nous ne parlerons pas davantage du député ouvrier qu'on s'est complu à faire acclamer comme s'il était l'homme repré-sentant les vraies idées du pays, ce qui n'est pas; nous parlerons simplement de la réunion en elle-même et nous demanderons comment on peut accommoder l'idée d'un Centre alsacien-lorrain avec certaines pa-roles et certains discoure qui ont été nro-noncés.

Bien entendu, nous ne Voulons pas viser par là les discours prononcés par nos hono-rables députés lorrains MM. Schatz et Hack-spill. Nous supposons bien, au contraire, que lorsqu'ils ont entendu et vu tout ce qui

. se disait et se faisait dans cette réunion, ils se sont dit: «Que diable sommes-nous venus faire dans cette galère?»

Après eux, en effet, a longuement parlé un Monsieur du Wurtemberg, ce qui était le clou de la séance, Il a nettement exprimé l'espoir de voir bientôt les cœurs des Al-saciens-Lorrains conquis par l'Allemagne et a parlé des progrès de la germanisation en Alsace-Lorraine!

Que&t-ce que cela peut bien avoir à faire

avec l'organisation du Centre alsacien-lor-rain? (

Il nous semble qu'après cette réunion de Forbach, on peut plus que jamais se poser la question figurant en tête de cet article, et qu'on en arrive forcément à la conclu-sion suivante: '•

Ou bien décidément le Centre est Prussien avant tout, ou bien les chefs centristes de Forbach qaii ont organisé, une telle réunion sont des maladroits!

Ce serait le cas alors de dire: (De nos amîs, délivrez-nous, Seigneur! Quant à mes en-nemis, je m'en charge. Toujours esWl quîl ne faudrait pas. beaucoup de létinkws; com-me celle de Forbach pour q,ue notre popula-tion veuille moins que jamais eotendre oar-ler de ralliement au Centre. Nous dédions ces réflexions aux membres, dû* Comité du Centre alsacien-lorrain du Landtag.

Soldats alsaciens-lorrains rengagés

Voici une statistique des soldats alsa> ciens-lorrains ayant rengagé: En 1909 on en comptait 503 dans toute l'Allemagne, dont 434 en Alsace-Lorraine; en 1910 526 et 451: en 1911, 451 et 374? en 1912, 536 et 472. '

Comme on le Voit par ces chiffres, le nombre des rengagés ne fait qu'augmen-ter. Après cette constatation on peut se demander pour quelles causes on met au i-ancart les Alsaciens-Lorrains?

Tout pour l'Alsace! Le comité d'érection d'un! asile pour ivro-

gnes ayant demandé une subvention au Con-seil général de la Lorraine, MM. Weissmann, BOUT et Jung firent remarquer à juste ti-tre, que tous les établissements de prévoyan-ce sociale se construisaient en Alsace. Lé Président de la Lorrain© leur dit de s'adres-ser au Landtag pour obtenir une prise en considération de la Lorraine.

Nous sommes de l'avis de ces Conseil-lers, ainsi que de plusieurs confrères, qui demandent que la Lorraine possède quel-ques-uns de ces établissements.' Il y a au-tant de localités propices à ces sanatorîa en Lorraine qu'en Alsace. La Lorraine con-tribue à ces établissements, elle a donc le droit de demander qu'on la prenne en con-sidération. Pour le sanatorium d'ivrognes, par exemple, on aurait eu un emplacement idéal à Gorze, écrit un correspondant de là Volksstimme. Le château de Sainte-Ca-therine va être vendu sous peu. Cest uin grand domaine exploité par deux fermiers, à proximité de là gare. Il y aurait toutes les commodités possibles et un bon climat.

Espérons que ces réflexions donneront le branle à un' mouvement en faveur de la Lorraine.

Saverne Témoignage 'd'un habitant de Differdange

L'Indépendance Luxembourgeoise, quoti-dien français de Luxembourg, reçoit cet in-téressant témoignage d'un homme honorable fi é de;uis longtemps à Difïe dang ; (gran1-: duché). On verra qu'il ne parle pas de ra-contars vagues, qu'il ne donne pas d'im-pressions générales, mais qu'il cite des faits précis .et faciles à vérifier:

«L'affaire de Saverne ne m'a rien ap-pris de neuf; j*ai servi, en 1878, au •ba-taillon de chasseursl, à Sàverne;.nous avions, dans notre compagnie, un lieutenant nommé /on Waldovt. qui disait à l'époque ce que ce lieutenant von Éorstner dit aujourd'hui. Il me dit, un jour que je devais conduire un homme arrêté au commissaire de police:

gandines», d'où est venu le nom de bri-gands: d^autres enfin des armures complètes de fer et d'acier. En revanche, les figures rébarbatives de ces gens présentaient pres-que toutes la même expression: celle du courage féroce, de l'insouciance brutale.

Us étaient partagés en divers groupes et chacun avait ses occupations particulières.

Les marteaux retombant sur les enclumes et sui les armures, le retentissement des haches sur les solives; le grincement des limes, les cris des travailleurs, la crépita-tion des feux de bivouac, produisaient un vacarme assourdissant Au milieu de ce ta-multe, on s'appelait, on s'injuriait dans pres-que toutes les langues connues: le gascon, le provençal, l'anglais, le français, l'alle-mand, se faisaient entendre à la fois; cha-cun des pays auxquels appartenaient ces divers idiomes, avait son représentant dans cette troupe bizarre et terrible.

Un jeune homme de bonne mine semblait être le chef de l'association; il allait d'un

«groupe à l'autre, distribuant des ordres ou dés encouragements aux travailleurs. Sou-vent il avait peine à se faire comprendre, à cause de la différence de langage; mais alors un signe énergique ou même an coup de l'épieu qu'il tenait à la main par forme de contenance, aidait parfaitement l'intel-ligence du subordonné. Ce jeune homme était le capitaine Henri Bonne-Lance, que nous connaissons déjà. Ces gens affairés étaient ses soldats; ils faisaient leurs pré-paratifs pour assiéger Montbrun le lende-main Mais avant d'aller plus loin, il est nécessaire de donner quelques détails sur CP- qu'on am^lai* alors Koutiers- ^coroheurs

ou Tard-Venus D'abord, cette détermination, non plus qUe

la profession de routier, n'avait rien de dés-honorant.

Les routiers n'étaient pas toujours, comme on pourrait le croire au récit de leurs ter-ribles exploits, des individus mis au ban de la société pour leurs vices et leurs mé-faits. C'étaient tout simplement des soldats licenciés, réduits "a vivre comme ils pou-vaient, après avoir marché sous la ban-nière de France ou d'Angleterre. Au qua-torzième siècle, les armées étaient rarement permanentes. Quand le prince de Galles ou le roi de France voulait faire une che-vauchée, il convoquait solennellement les seigneurs de son domaine avec leurs vas-saux; puis, il appelait à lui les hommes propres à la guerre, de toutes nations, dis-posés à combattre pour sa cause, moyen-nant une paie insuffisante, mais à laquelle la dépouille des vaincus devait suppléer. L'expédition terminée, on congédiait les sei-gneurs et leurs vassaux, on licenciait les soudoyers. Ceux-ci, n'ayant plus rien à faire, étaient forcés de vivre de pillage jusqu'à ce que le même souverain ou an souverain ennemi, peu importait, voulût les prendre à sa solde de nouveau.

Aussi les populations considéraient-elles les ravages des routiers comme un malheur inhérent aux circonstances, aux institutions, et non comme le résultat de la perversité de ces gens. Leurs chefs, s'ils étaient bra-ve^ acquéraient estime et renommée; parmi .ces chefs, plusieurs appartenaient à d'il-lustres familles de France ou d'Angleterre. Lorsque Diîpnepclïn aval- iV&ffocio la diffi-

cile mission de lancer les « grades compa-gnies» sur l'Espagne, il avait conduit les capitaines de ces compagnies à Paris, il les avait présentés à Charles V; le roi leur avait fait toutes sortes de caresses".

La compagnie franche du capitaine Bonne-Lance se distinguait par une discipline sé-vère. Elle s'était déjà mise plusieurs fois à la solde de l'un ou de l'autre des partis belligérants; elle avait bravement combattu au profit de l'un ou de l'autre. Après avoir été congédiée, elle ne s'était pas débandée, et le jeune chef y avait entretenu rigou-reusement les habitudes militaires. Cepen-dant il fallait vivre, et le pillage était sa seule ressource; mais rarement elle s'adres-sait aux marchands voyageurs et aux pau-vres paysans du voisinage. Le capitaine Bonne-Lance aimait beaucoup mieux atta-quer les bandes armées d'Anglais ou de Français qui venaient de dévaster, soit une ville, soit une province, et les obliger à rendre gorge; ceci l'appelait «piller les.pil-, lards».

Le capitaine Bonne-Lance lui-même, mal-gré une certaine âpreté de mœurs et de langage, résultat de sa vie aventureuse, pos-sédait des qualités qu'on ne se fût pas avisés de chercher dans un homme de sa profes-sion. Il était "loyal, courtois, généreux, et ne paraissait pas dépourvu d'instruction. f D'autre part, sa bravoure était à toute épreuve; quoiqu'il fût d'une taille élégante et souple, il avait montré en maintes cir-constances une vigueur incroyable.

(A suivre}

* Conduisez ce « Wackes » et, s'il tente de S'échapper, démolissez-le, et si d'autres «Wackes» veulent l'aider à se libérer, nous |îrerons dessus. Jls ne valent pas davan-tage. »'Nous devions entendre chaque'jour les expressions de crapules (Wackes), bandeafarceur qui a voulu: se payer la tête de nus «de cagneux (Krummen Bande), stupides Français.

. «Eu 1885, je fis une période d'instruc-Ifcion de 12 jours. Commandée par le capi-taine von Arnim, notre compagnie, faisant un jour une marche, passa devant une belle Villa qui appartenait à un riche Alsacien. 'Je crois qu'elle s'appelait la villa Monbi-ijou; elle était située sur le côté gauche de la route de SaVerne,, à Phalsbourg. Quand nous arrivâmes à proximité de la villa, le capitaine von Arnim commanda: «Chantez à présent la «Wacht ami Rhein» afin que la crapule (der Wackes) rage copieusement.» r «Et, tandis que la «Wacht am Rhein» était hurlée par les; soldats, le capitaine de-meura devant là villa jusqu'à ce que toute la compagnie eût défilé, et il souriait d'aise, Famé ravie d'avoir vexé l'Alsacien.»

Cest bien l'état d'esprit du militaire allemand «occupant» l'Alsace-Lorraine. C'est si bien son état d'esprit que les Alle-mands libéraux le reconnaissent eux-mê-mes. La Gazette de Francfort ne l'avoua-ifc-elle pas en écrivant ceci:

«Ce qui aigrit la population! d'Alsace-« Lorraine, c'est beaucoup moins là sortie «irréfléchie du lieutenant que l'unanimité «avec laquelle ses supérieurs' le protègent.

«Cest là une grave1 faute et un brusqae-«ment inutile de la population, qui est res-senti, non seulement en Alsace-Lorraine, «mais dans tout l'Empire.

« N'est-ce pas reconnaître là tout Ce que pFon a toujours reproché, aux Allemands en s Alsace-Eorraine ? »

CHRONIQUE LOCALE Demain Vendredi, 28 Novembre, 332« jour

de l'année. — Saint Jacques. Lever du soleil à 7 heures 20 minutos;

coucher du soleil à 3 heures 57 minutes. Lever de la lune à 8 heures 15 minu-

$ies, matin; coucher de là lune à 3 heu-res 40 minutes, soir. — 1^ jour de la lune. — Nouvelle lumel à 1 heure 42 minU-ités, matin.

Les jours décroissent de 46 minutes le matin ît de 36 minutes le soir Ephêmérides lorraines

Eh 1883, mort à Nice du général de Vernéville, né à Metz en 1818.

Les derniers vols. ==! pu 17 au 24 novembre on a déclàrél Comme volés les ob-jets suivants:

Un vélo, marque «Sturm»; numéro in-connu, valeur 75 Mark; une voiturette mar-quée V. E., valeur 50 Mark; une montre à remontoir, marque Zenith',1 n<> 247,033, 62086, portant les signes X 1169 C G; va vélo, marque «Wanderer»i, valeur 100 Mark; plusieurs mètres de tuyaux en plomb; une machine à écrire, marque «Idéal», va-leur 380 Mark . '

Au cas où ces objets seraient offerts en Vente on est prié d'en avertir là police de sûreté. La non-dénonciation, est passible des lois pénales. Il suffit de télléphoner au nu-méro 2122.

L'agrandissement de la mairie. _ Cette question devient d'actualité, puisqu'il paraît qu'une décision définitive doit être prise à bref délài.

On a émis il y a quelque temps l'idée fantastique que la mairie devrait établir ses nouveaux bureaux dans les bâtiment? qui sont actuellement loués à M. Tillement, pour les grands moulins, place: de la Comé-die. !

Nous nous demandons dans quel1 cerveau de génie cette idée a bien pu prendre nais-sance.

Tout d'abord ce serait agir avec un sans-gêne peu admissible vis-à-vis de notre ho-norable concitoyen, Ml Tillement, que de lui dire tout simplement; «Mon ami, si tu ne veux pas nous payer le loyer qu'il nous plaira de fixer pour les bâtiments que tu occupes, tu n'as qu'à prendre tes cliques et ites claques et à déblayer le terrain à la fin de ton bail».. Ce n'est pas avec une sem-blable désinvolture qu'on traite un homme comme M. Tillement qui a fait entrer dans les caisses de lai ville des sommes fort res-pectables.

Mais il f a encore d'autres considéra-fîons qui militent contre ce projet:

Si nous ne nous' trompons, M. Tillement iJaie actuellement 24.000 Mark de loyer an-nuel à la ville., Cest donc une recette de 24.000 Mark qu'il faudrait biffer, sans au-cune compensation, dans le budget de la ville, s'il lui prenait fantaisie d'installer ses bureaux dans les grands moulins.

En ^outre ces locaux,' tels qu'ils sont, ne 6e prêtent pas du tout à un aménagement de bureaux. Il faudrait donc commencer par entreprendre cet aménagement,! et Dieu Sait où cela conduirait!

<Je sera certainement être très modéré que de dire que finalement la location des nouveaux bureaux coûtera 40.000 Mark par an à la ville, c'est-à-dire à notre bourse! Merci de la pilule!!

Enfin, ce qui fait la valeur des grands Itfoulins, ce ne sont pas positivement les bâ-timents qui les constituent. Ceux-ci sont loin de représenter une location annuelle de 24.000 Mark. Ce qui en fait la valeur, s'est la puissante chute d'eau qui s'y trou-ve et qui est exploitée par M. Tillement A quoi servira cette force hydraulique, une feris qu'on aurait- installé là-dedans les bu-reaux de la mairie? A actionner des ven-tilateurs pour rafraîchir messieurs les em-ployés municipaux en été? Le reste du .temps l'eau qui passe sous le bâtiment ne aerv'.ea, qu'à y rénandre de l'humidité et

à donner des rhumatismes' à ces chers jui-ployés auxquels il faudra ensuite servir des pensions d'invalides! Belles perspectives!!

Non, ce projet ne saurait être sérieux et n'a pu naître que dans le cerveau d'un

conseillers municipaux! En somme, il n'y a pas d'autres issues

à la question que les suivantes: Ou bien laisser les choses comme elles

sont et ne pas agrandir la mairie du tout. Cest bien la solution que nous préfére-

rions, mais des personnes sérieuses .ous assurent que là chose n'est pas possible, et nous le comprenons.'

Ou bien acheter les immeubles voisins de la mairie actuelle, les abattre et y construire un bâtiment nouveau directement relié à la mairie.

Mais la note à payer s'élèvera au bas mot à un million et demi, si ce n'est deux millions. Toute affirmation contraire est for-cément fausse ou inexacte.

Nos finances ne nous permettent pas de faire une pareille folie.

Ou bien, enfin, acheter un bâtiment plus ou moins éloigné de la mairie actuelle et y installer les services qui n'ont en réalité rien à voir avec la mairie proprement dite, comme par exemple le fameux bureau d'ar-chitecture, et les œuvres d'assistance et d'assurance municipales.

Ce bâtiment devra autant que possible se trouver au centre de la ville telle qu'elle sera, quand son agrandissement sera ter-miné, être d'un prix d'achat aussi avanta-geux que possible, se prêter à l'installation des bureaux sans beaucoup de dépenses d'a-ménagement, y être suffisamment spacieux pour suffire aux besoins présents et futurs.

Il est de toute évidence, pour tout- esprit sain et impartial, que le Terminus remplit toutes ces conditions d'une façon inespérée; et son achat aurait au surplus l'avantiage de mettre la ville en possession de sa ma-gnifique salle de fêtes et d'en assurer ainsi la conservation, qui sans cela est fort pro-blématique.

Or, avant que cette- salle soit construite, la ville avait projeté d'en bâtir une de ses deniers et avait prévu pour cela une dé-pense de 400.000 à 500.000 Mark. On peut dire que l'achat du Terminus lui fera éco-nomiser cette somme, puisque pour 600.000 à 700.000 Mark, elle aura tout d'un coup la salle, des bureaux aussi spacieux qu'on peut le désirer et encore d'autres locaux qui pourraient parfaitement, servir par exem-ple à abriter les pompiers. Il n'est pas dou-teux qu'il y a là pour la ville une occa-sion extraordinairement propice et favora-ble comme il ne s'en présentera pas une seconde et que, si on là laisse échapper, on ne tardera pas à le regretter,

«s La «Lothringer Zeitung", pytho-

nisse. — La Lothringer Zeitung du mardi 25 novembre contient, page 2, première co-lonne, uu article intitulé: «Le reportage français». Il y est dit textuellement ceci: «On sait bien ce qu'il produit dans son amour de la- vérité et dans sa haine. Son plus récent exploit est une nouvelle qui je trouve aujourd'hui matin dans y Est Répu-blicain, sur l'incident que nous avons relaté hier sous lé titre «Wackes in Metz». Là on peut lire, que sur la place d'Armes un détachement militaire a fait irruption dans une brasserie, a arrêté plusieurs Alsaciens qui commentaient les incidents de Saverne et les a incarcérés au corps de garde. Mais là foule ayant manifesté contre ces me-sures, on remit les prisonniers en liberté!!! La dépêche porte la suscription suivante: «Défense de commenter... Alsaciens arrê-'tés à Metz ». La nouvelle est datée de Stras-bourg, mais, cela va de soi, ne peut ve-nir que de Metz. D'où, on le sait du reste. Prochainement nous aurons l'occasion de nous occuper de nouveau d'un peu plus près de cette espèce de reportage. »

Menaçante, la Lothringerl Bien informée, surtout! car, prenez bien garde à la date et aux heures où les journaux paraissent. L'article de la Lothringer a été écrit dans la matinée de mardi, 25 novembre. La nou-velle dont il annonce la publication dans l'Est Républicain a bien paru, elle aussi, mais dans le numéro du mercredi 26 novem-bre; peut-être était-elle déjà dans la deu-xième édition du mardi de ce journal, mais là Lothringer, écrivant mardi matin, ne pouvait l'avoir sous les yeux.

Donc la Lothringer Zeitung est sorcière, ou pytbonisse, à votre gré; car, à moins d'avoir été renseignée par le fameux ca-binet noir dont l'existence a été niée par elle-même, ou de connaître intimement l'au-teur de ces sortes de nouvelles tendancieu-ses, il faut qu'elle perce à jour les secrète de l'avenir.

Ce que c'est pourtant de venir du Lu-xembourgî

«X W.-C. feuchte Ecke. — On nous écrit: «Un Club de Wackes n'a jamais existé.

Si pendant quelques heures une inscription «W.-C. feuchte Ecke» s'est étalée sur le »mur, il faut l'attribuer à 'an «Bierwitz» (plaisanterie de cabaret).»

Dont acte. Cest bien comme cela aussi que nous l'avions envisagé.

L'affaire de Eessy. — D'après un en-trefilet de la Metzer, l'affaire de lèse-ma-jesté que nous avons rapportée, d'après le Lorrain, serait nulle. Le parquet aurait renoncé à poursuivre les prétendus ^coupa-bles. Le père de l'un d'eux dit avoir l'in-tention de poursuivre -en justice notre con-frère.

«K L'affaire Tiegs. — L'audience se pour-

suit. Mardi matin, on a interrogé l'accusé et lu les dépositions faites par Fœrster avant sa mort. Après une interruption, l'audience reprit à 3 heures, par l'interrogatoire des témoins dont les principaux sont le méde-cin militaire Dr. Dublin, la garde-malade Elisabeth Tznl:?:::z, le sergent-infirmier Pre'iss et Y?:-c ,,nng. L'audience fut close

LE t'n$-ii:,y.mt s*$i i»KTZ

à 7 heures. Hier matin, on entendit les té-moins militaires, pour établir les relations de ÎTaccusé avec ,sa victime. Le jugement ne serait prononcé qu'aujourd'hui, dit la Lothringer Zeitung. On apprend en outre que le défenseur de Tiegs, M. Donnevert, conseillait à son client de se faire exa-miner au point de vue de son état mental, mais T5eg!3 a repoussé cette insinuation avec dédain.

Les permissions de Noël. — Tous les ans, il y a de grands convois de per-missionnaires militaires à Noël, la fête de famille par excellence. L'administration des chemins de fer organise des trains spéciaux à cette occasion. Ces trains ont un horaire spécial et sont réservés exclusivement aux solaats En £e rares exceptions seulement, les permissionnaires sont .autorisés à voya-ger en trains accélérés ou *xpress. Ils ont donc tout avantage à se servir des trains spéciaux, vu qu'ils sont expédiés avant les trains ordinaires.

«955 Les élections au conseil municipal

■occupent déjà différents partis politiques. La Metzer, il y a (quelques jours, annonçait lune lutte acharnée. Elle prophétisait na-turellement la victoire des gens de son bordU On verra!

D'autre part, le parti centriste, qui tient sa deuxième assemblée générale dimanche pro-chain à l'hôtel des arts et métiers, veut aussi organiser la lutte, ainsi que le porte l'or-dre du jour de la réunion.

Ça'chauffe peut-être un peu tôt; mais en-fin, voilà des gens qui ne seront pas pris au dépourvu. Et le parti lorrain?

—ME

Grave accident. — Dimanche soir, écrit-on à YElsâsser, Un grave accident se produisit dans la rue des Murs. Une jeune ouvrière tomba du troisième étage avec son fiancé. La jeune fille eut de si graves bles-sures à la tête que l*on craint pour sa vie. Son fiancé a des lésions internes et joh£ jambe brisée. On apprend que la jeune fille ayant fait un faux pas fut précipitée par des-sus la rampe entraînant son fiancé qui vou-lait l'arrêter dans sa chute.

«s* L'élevage économique des porcelets

et veaux ne se pratique qu'avec la véri-table poudre pour veaux, marque Schnitz-ler, qui femplace le lait. Seul fabricant: Droguerie Lorraine, 32, place Saint-Louis, à Metz. Dépôts en toute la Lorraine.

THEATRE. COXCERIS. tOKFEKEKCIisi, etc.

[L'énumération des pièces qui se jouent sur nos théâtres, les réclames communi-quées insérées sous cette rubrique n'impli-quent de notre part ni approbation ni re-commandation; nous insérons à simple titre de renseignement.]

Théâtre municipal Ce soir, à 8 heures, 33e représentation

de l'abonnement (— cartes de série vala-bles —) « Die schôn© Helena », opérette de parodie de J. Offenbach.

Vendredi, «Hinter Mauern». En préparation: «Rotkâopchen », jeu ae

Noël d'Oskar Will.

Chronique particulière RfOVEANT

Des éloges publics sont adressés par la Présidence au chef-ouvrier Richard Gœth-ner, de Novéant, qui, le 19 septembre, a sauvé d'une mort certaine le petit Jean Fentsch, en train de se noyer dans la Mo-selle.

Un vétéran, M. Boda,, a été enterré lundi dernier. Ce vieux brave avait 11 campa-gnes à son actif, entre autres: le siège de Rome en 1849, la campagne d'Algérie eu 1852, çt Ifci campagne de Crimée. Il était décoré de la médaille coloniale et de la médaille de sauvetage pour avoir sauvé deux jeunes filles en train de se noyer dans la Moselle.

Les voies de garage de la gare vont être augmentées. On prévoit une dépense de 1 million 280,000 mark, dont 100,000 mark en 1914. On sait que le bâtiment de la gare a été reconstruit cette année. Cest ^amplification du trafic qui le demande.

CORNY

Les obsèques de l'abbé Simony, décédé à la Sainte-Famille à (Montigny, ont été splen-dides, mardi dernier. Une grande partie de la paroisse et tous les curés des environs y assistaient. R. J. P.

MALMAISON

L'affaire du poteau-frontière demande quelques détails: Les domestiques coupables sont deux jeunes hommes de -Béchy et Bu-chy qui, après avoir bien bu à Gravelotte, sont rentrés à la ferme de Bagneux, bri-sant tous jes ustensiles aratoires qui leur tombèrent sons la main. De là, ils se sau-vèrent vers la Jrontière, s'acharnèrent au poteau-frontière allemand, mais comme il tenait bon et que le cultivateur de la ferme de Bagneux était à leurs trousses, c'est le poteau-frontière français qu'ils renversèrent. La gendarmerie les recherche.

MARSFICH

(Scène de rue.) — On nous écrie. «Démenti le plus formel au correspon-

dant de .l'article inséré lundi dernier dans votre journal. — La pauvre veuve n'a pas été assaillie par la mère et la fille; mais c'est bien le contraire; —. elle n'a pas été transportée dans une maison voisine pour cause de blessure, car c'est elle-même qui a terrassé la mère et la fille.

Enfin, Je correspondant ne savait oas mieux... »

ETAHLHEIlVt Des cambrioleurs ont pénétré dernière-

ment dans l'immeuble du cordonnier Kuhn et ont .-fait main basse sur une somme de €0 mark, des outils et du cuir. Pour plus de précautions, les bandits avaient enfermé le chien de garde dans un hangar.

THIQNVÏLLE Une délégation du 13e hussards, composée

du lieutenant-colonel baron von dem Bu-sche-Haddenhausen, du capitaine Ifeemann, des premiers-lieutenants Bodenstedt et Graeff et du lieutenant Orandke se rendra prochainement à Rome sous la conduite du président de la commission des ordres, géné-ral von Jacobi, pour remettre au roi d;Ita-lie, chef du 13e hussards, la croix du mérite pour officiers que l'Empereur lujij a accordée pour les 25 ans qu'il a p;assés «à la suite» de l'armée allemande.

L'agrandissement de la gare serait proche de sa réalisation, disent les Lothringer Nach-richten. Dans les derniers jours, on aurait acheté une grande quantité de terrain. Le coût de la nouvelle gare serait de 5i5 mil-lions.

HAYANGE D'industrie du bâtiment reprend après Une

accalmie d'à; peu près un an. C'est surtout dans la Cté Ga-rgan que les entrepreneurs sont occupés, la maison de Wendel faisant construire pour ses employés. Cette cité compte actuellement 2000 habitants et pos-sède 2 maisons d'école. On s'attend à ce que bientôt une église vienne se joindre à ces écoles.

La place de la gare va être transformée complètement, dit-on. La place de la fête, construite il y a quelques années, servirait à l'installation de nouvelles Voies ferrées et à l'agrandissement de l'usine. La route-de Marspich devrait aussi être déplacée. Ce-la donne du tracas à nos conseillers qui sont obligés de créer "une nouvelle place de fêtes qui ne pourra être installée qu'au centre de la ville. Si ces on-dit sont vrais, il n'y aurait plus que la foire du mois d'avril qui se ferait sur 'cette place. L'ancien pr> jet du chemin de fer, d'agrandir la gare en achetant l'hôtel de la gare, a probablement échoué devant les prétentions des proprié-taires.

ALGRANGE

La traite des blanches, telle était l"ac-cusation portée contre un aubergiste de Trieux, arrêté à Algrange. Le tribunal de Hayange a cependant fait bénéficier Del Gundice, ainsi s'appelle-t-il, d'un mandat de non-lieu, l'inculpation n'ayant pu être prou-vée.

La voie ferrée d'Algrange à Dûdelange est l'objet d'une nouvelle pétition adressée au Reichstag par les maires d'Algrange, Nilvange, Knutange, Hayange, Angevillers, Escherange et Volmerange. Une première pétition signée par la Chambre de commerce de Metz a déjà été soumise au chancelier. Le Landtag a chaudement recommandé la construction de 6e bout de voie ferrée de 9 kilomètres. M. Wlndeck a promis de sou-tenir cette pétition au Reichstag et on es-père qu'enfin cette construction se réalisera bientôt.

XŒNIGSMACKER Des cambrioleurs se sont introduits nui-

tamment dans l'immeuble de M. Isaïe Israël et ont fait main basse s'ur une somme de 750 111 RI" lî

RODEMACK L'électricité va faire son entrée dans cette

localité comme dans la plupart des villages de la contrée. Les pourparlers pour son établissement sont en bonne voie.

BQTTZONVILLE Un coup mortel a été porté à Itzlach

dans une rixe d'auberge au jeune Gries, âgé de 19 ans, par un jeune ouvrier du pays de Sarrebruck. La victime a succombé bientôt après son admission à l'hôpital de Sarrelouis.

RETTEE

Un douloureux centenaire se présente à la commune de Rettel après-demain samedi. En effet, le 29 novembre 1813, dans la soirée, un incendie s'est déclaré à Rettel. Vingt maisons ont été consumées rapidement par les flammes. Vingt-cinq familles ont été sans abri.

BLIES-GERSWEILER

Un braconnier, ouvrier occasionnel,"d'ici, â été surpris en flagrant délit de bracon-nage dans les chasses de l'industriel Al-bert Korn, de Sarrebruck,* à Bliesransbachv et conduit à la mairie de Brebach.

HINCKANGE j Le meurtre de là soe'ur Clément serait en

voie de s'éclaircjr. Le domestique Henke, en prison depuis quatre semaines, a de-mandé avant-hier à être présenté au pr>> careur. Lài il a avoué avoir assisté au meur-tre. Une personne qu'Kl a dénoncée en même temps vient d'être arrêtée. Hier matin, il a rétracté sa déposition. On croit cepen-dant que la piste est tout indiquée et que Henke a pris part au meurtre, s'il n'est pas lt meurtrier principal.

DIEXTZE Là construction de casernes continue à

faire du mauvais sang dans la population. Le Conseil serait décidé à rapporter son vote négatif. Cest surtout la question des finances qui lui cause de rembarras. A pré-

] sent, le fisc militaire demande encore la j construction de logements d'officiers.

FORBACK Lia place de l'Eglise sera mise en état

après l'hiver. La Présidence a accepté le plan du professeur Fischer, de Munich. Les dépenses s'élèvent à la somme de 16,000 ou 20,000 mark.

SARREGUEMINES Le leader socialiste, Mischkowitz, a donné

sa démission comme membre du conseil mu-nicipal et déclare quitter son parti, ne pou-vant, faire concorder lés idées sr.ciaU-stes

avec sa position de chef-ouvrier à la soierfo Huber et Cie.

SARREBOURG Le lieutenant Friederich dont on a an*

rioncé le décès est mort dans les oirconstan,-ces suivantes: II1 voulait contrôler les fija de fer tendus devant l'ennemi. Comme \\ portait un manteau blanc, une sentinelle de • son régiment le prit poùr un Marocain et déchargea son arme dans sa direction au moment où Un caporal lui criait de ne pas tirer. Le malheureux officier mourut peu après. Sa dépouille mortelle sera ramenée àl Sarrebourg.

(Conseil municipal.) — Un long débat § propos de l'installation d'une maison de re-ligieuses protestantes. Le pasteur Schultz demande une subvention à la ville. Une grande partie des conseillers se prononce contre cette constraction, disant que c'est une pure spéculation. Finalement le conseiî émet 'un vote conditionnel. — Après une en-q'uête faite dans plusieurs villes sur les différents systèmes de canalisation, on éta-blira un devis pour Sarrebourg, après quoi le conseil aura à prendre une décision.

XREUZWALD (Disparu.) — L'enfant, âgé de cinq ans,

du mineur Klein, a disparu du domicile pa-ternel dep'uis samedi dernier. Le garçonnef,-dU nom de Victor, est vêtu d'un pantalan gris clair, d'un tricot brun et d'une cas-quette verte; il a une figure respirant la santé et des yeux bruns.

PUTTELANGE Le chemin de fer a de nouveau donné

de l'occupation au Conseil municipal. Des délibérations il appert que cette entreprise est sur le point de sombrer misérablement. Cette année, il y a un déficit de 35,000 mark. Il est impossible que la commune continue à exploiter cette ligne qui la mène à |a ruine. On espérait trouver un appui auprès du gouvernement, mais M. von Traut a détruit ces espérances. Il ne reste donc plus d'autre éventualité que de vendre,* oui a de cesser l'exploitation. Auparavant, écrit-on à la Vollcsstimme, il faudrait une bonne fois demander la réglementation exacte du coût de la construction. Il manque encore, certaines pièces importantes. Les dépenses sont indiquées en totaux sans spécification, et cela, par exemple pour une somme ron-delette de 25,000 mark.

BIT C HE Des détournements au préjudice de son

patron, effectués dans des livraisons de viande, ont amené la condamnation à un mois de prison du jeune boucher Wagner, de Sarrebourg.

Un tour de pendard a été joué à un priseur enragé par ses copains du Stamm-tisch d'un restaurant. Pendant qu'il s'était absenté, ils lui mirent de la poudre inflam-mable dans sa tabatière restée sur la ta-ble. Ayant prisé après coup, quelques grains de cette poudre restèrent accrochés à sa moustache, et quand il alluma an cigare elle se mit à flamber. Le malheureux pri-seur eut une partie du nez et la moitié du visage brûlé. Il y aura des suites ju^ diciaires.

Des chevaux emballés se sont jetés en plein dans une épicerie, après avoir en-foncé la vitrine. On les releva tout en sang. L'un aurait un œil crevé. Les dégâts causés dans le magasin s'élèvent à 500 mark.

STRASBOURG* Wolter, le fameux mystificateur, a de nou-

veau essayé de s'évader de l'asile d'aliénés de Stephansfeld, dimanche dernier. Il se promenait dans le jardin en compagnie d'Un surveillant. Tout à oou|p il se précipita vers la palissade, le surveillant à ses trousses. Le terrain étant humide, il fit deux chutes^ de sorte que son poursuivant le rattrapa.

BISCHWILLER Le danger des armes à feu se manifeste

tous les jours par de nouveaux accidents. Ces jours-ci, un jeune boucher jouait avec iun revolver. Un coup partit et le malheu-reux dut entrer à l'hôpital avec une main fracassée.

OUDREN Les cambrioleurs sont à l'œuvre depuis

Quelques temps. Us ont opéré à plusieurs jours d'intervalle dans trois maisons do l'en-droit, enlevant des jambons, des baguettes d'osier destinées à tresser des paniers, et des lapins. Le lendemain du dernier vol, on découvrit un des lapins volés se prome-nant dans l'es rues du village. Il fut rendu à 'son propriétaire.

SAVERNE 'L'augmentation de la garnison rencontre

des difficultés, les propriétaires des terrains nécessaires à la construction d'une caser-ne et l'établissement d'un champ de tir pour-lune section d'artillerie de campagne ne vou-lant pas entendre parler de location mais seulement de vente. Il faudrait une somme de 300000 M.

COLMAR Un truc extraordinaire a été découvert

par un employé d'octroi. Ayant délivré un certificat de sortie pour un tonneau de bière au domestique d'un brasseur, l'employé concevant des soupçons sur le contenu du tonneau, suivit le véhicule et constata que le domestique, en vidait le contenu... d!e l'eau pure. De cette façon, le brasseur ren-trait dans les fonds versés pour l'octroi, S Centrée de la bière en ville. — Cheval ejS voiture furent confisqués.

ROUPPACH Une collision s'est produite entre l'au>

tomobile de l'horloger Bernhard, de Gueb* willer, et 'un camion. La voiture de M. Bern* hard fut complètement démolie; quant au propriétaire, il s'en tira avec de légères bles« sures.

MTJLHOUSÏ; (Mauvaise habitude.) — L'habitude que

l'on i de .léooser la clef du 'occement sou*

le paillasson, lorsqu'on s'absente vient d'a-voir des conséquences désagréables pour une jaavre famille d'ici. En leur absence, un individu resté inconnu pénétra dans leur logement, visita tout, et emporta une somme de 35 M. ..

Le terme «Wackes» a donne lieu a une condamnation à 8 jours de prison d'un ou-vrier qui, au cours d'une grève des em-ployés du théâtre, avait dit à un confrère: Tu es un Wackes si tu travailles.

NEUSTADTMUHL (Zorntal) (Accident.) — Le camionneur Louis Barth

a été victime d'un grave accident II déchar-geait des troncs d'arbres lorsque la grue glissa et lui fracassa le menton

SAINT-LOUIS (Suicide.) — Le cadavre du secrétaire

des douanes Bronner qui avait disparu il. y a quatre semaines environ a été retrouvé près d'un pont du chemin de fer, sur le ter-ritoire de la commune de Haltingen (Bade). Le cadavre portait Une balle de revolver dans la tête. Bronner était âgé de 35 ans.

Petite Chronique financière Emprunt Ottoman en perspective

Des pourparlers sont engagés à Paris au sujet d'une émission de 7Q nriK. de francs sous tonne de Bons du Trésor remboursa^ bles en 4 ans.

Nous y reviendrons dès que cet emprunt sera décidé et publierons les modalités de la souscription aussitôt qu'elles seront con-nues.

Mines de Joua ville Suivant une information à l'a Gazette de

Francfort, cette société vient d'être auto-risée à acquérir la concession des mines de fer de Ratilly, appartenant à M. Thyssen. L'acquisition de cette concession se f'érait non pas contre paiement en argent comp-tant, mais par voie d'apport, là société de-vant réunir les deux concessions de Joua-ville et Batilïy.^ On prête à M- Thyssen l'in-tention d'exploiter ces concessions et d'ex-pédier ïe minerai par chemin de fer aérien à ses usines de Hagondange.

Chemins de fer de l'Est Cette Compagnie a fourni, pendant la qua-

rante-troisième semaine de cette année et de tous les chemins de fer français, la plus forte augmentation. Ses recettes accusent déjà, pour les dix premiers mois de l'exer-cice en cours, une augmentation de plus de 10 % mill. de francs.

Crédit Coopératif de Lorraine

CHUTE MORTELLE DE L'AVIATEUR PERREYON

Un des meilleurs pilotes français d'aéro-planes, l'aviateur Ferreyon, s'est tué sur l'aérodrome de Bue près de Versailles. L'ac-cident, s'est produit dans les circonstances suivantes.

Vers dix heures, l'aviateur Perreyon, chef pilote de l'aérodrome, essayait à proximité de la route du fort de Bue, un nouveau mo-noplan comportant, paraît-il, une particu-larité commune à certains biplans: le mo-teur placé derrière le pilote. Soudain, sans que l'on connaisse les causes de la chute, l'appareil piqua d'une hauteur de 20 mè-tres et vint s'écraser sur le sol. Le moteur s'enfonça de 50 centimètres en terre.

Une compagnie de soldats manoeuvrant aux alentours du fort accourut aussitôt pour dégager l'aviateur des débris de l'appareil perreyon gisait inanimé, complètement dé-figuré, la poitrine écrasée par le moteur, la jambe droite fracturée en trois endroits, la jambe ga'uche également fracturée.

Le cadavre a été déposé provisoirement dans un hangar du fort de Bue, en attendant qu'il sodt transféré à l'hôpital civil de Ver-sailles.

L'aviateur Edmond Perreyon était né le 14 juillet 1882. Il fut le 311e pilote breveté par PAéro-Clnb de France, lé 7 décembre 1910. Il avait fait son apprentissage d'hom-me-oiseau à l'école Blériot de Pau, et devait devenir plus tard chef de l'école d'Etampes, puis de celle de Bue.

Perreyon n'était pas un des noms d'a-viateurs que là foule entend constamment répéter. C'est que ce pilote ne se livrait que très rarement aux exhibitions qui valent ra-pidement à leurs auteurs la popularité. Per-reyon travaillait an contraire en silence, en raison même de-ses fonctions. C'est lui qui était chargé à Bue d'essayer tous les nouveaux appareils, et c'est, on l'a va, au cours d'un eçsai de ce genre qu'il s'est tué.

Signalons a ce propos que des témoins de l'accident affirment que la mort de Perreyon a été causée par la connaissance insuffi-sante qu'il avait de son engin. La descente aurait été voulue par le pilote, qui n'aurait ensuite pas réussi à redresser son appareil avant d'arriver au sol.

Perreyon, avons-nous dit, était plus un technicien qu'un sportif. Il lui suffisait pour-tant de vouloir pour accomplir de remarqua-bles performances. C'est ainsi qu'il meurt détenteur du record du monde de la hau-teur par 5.880- mètres.

1 «AI

Pour faire ses achats de meu-

_ bles, on , devrait toujours se fourmi- uans une

maison de confiance. Allez donc visiter les magasins de la SOH BSâUS FRERES BXEïZ

5-6, Avenue Serpenoise, 5-6 Voyez et comparez 1906 S

Cela ne coûte rien

Dernières Nouvelles Bulletin météorologique

Situation à peu près identique à celle d'hier; le baromètre a un léger mouvement de descente; la température est d:>uce, mais le vent vient du nord-ouest. Pronostic in-certain.

Rapport 'de police • • du 27 novembre:

Ont été arrêtées, une personne pour pur-ger sa peine et une pour avoir fui le do-micile paternel.

L'affaire Tiegs La coUr de guerre de Metz a condamné

hier le lieutenant Tiegs à 10 ans de réclu-sion, à la privation des droits civiques pen-dant la durée de 10 ans et à l'exclusion de l'armée. Le tribunal admit la question du meurtre prémédité, sans toutefois pouvoir en éclaircir le motif. Tiegs aurait pensé constamment à un procès qui lui était in-tenté par la cour de guerre, pour avoir tait un faux rapport. Il aurait cherché à décider le lieutenant Kroach à déposer en sa faveur, mais en vain. Là-dessus il aurait essayé de se tuer, mais Fcerster l'empêcha. Finalement il aurait songé à supprimer Fœrster, le témoin de son entretien avec Krosch. La beuverie ayant précédé le me'irtre ne put être ad-mise comme circonstance atténiante.

La nouvelle loi contre l'espionnage

en Allemagne Berlin, 26 novembre. — Le Reichstag

commence la discussion de la nouvelle loi contre l'espionnage qui punit toute publica-tion de nouvelles touchant la défense natio-nale.

Après le secrétaire d'Etat à la justice, qui présente la loi, le ministre de la guerre prend la parole. *

Le général de Falkenhein, qui prend pour la première fois la parole au Reichstag, se félicite d'avoir été appelé par la faveur de l'empereur à ce poste oîù il a l'occasion d'en-trer en rapport avec les députés de l'Em-pire.

«Je ne retarderai pas la marche de vos discussions. La tâche d'un ministre de la guerre est fort simple, puisqu'elle se borne à entretenir la puissante arme que consti-tue l'armée, bien aiguisée et prête à frap-per l'ennemi.

Quiconque met en danger, par ses publi-cations, la sécurité de l'Empire doit être châtié. Il ne faut plus faire de distinction La presse, dont j'apprécie autant que quicon-que la haute pensée, ne saurait être mise dans une situation spéciale. On ne peut lui accorder le droit de discuter librement 1:6 questions militaires. Je n'entends pas non plus réserver ce droit de libre discussion à l'année. Non, messieurs, il ne doit pas y avoir deux poids et deux mesures lorsque les intérêts de l'Empire sont en jeu. Or, les intérêts de l'Empire ont tout à gagner à une collaboration confiante des organes de l'administration militaire avec l'opinion pu-blique. Cette collaboration est nécessaire. Je consacrerai mes efforts à la réaliser. »

Le secrétaire d'Etat à la marine se range à l'avis du ministre de la guerre et du se-crétaire d'Etat à la justice et insiste sur la nécessité d'aggraver les peines punissant l'espionnage.

Le député socialiste Stadthagen: «Il ressort tout d'abord, dit-il, du pro-

jet, que l'on veut placer la presse sous 'es ordres des autorités militaires.

L'espionnage est le résultat naturel du système militaire actuel. Il est ridicule de proposer d'un côté des mesures contre l'es-pionnage et de demander ensuite des cré-dits pour pouvoir espionner chez le voisin. »

Le député du centre, M. Grœber, prend ensuite la parole. Il se demande si la loi contre l'espionnage est d'une nécessité aus*i urgente que le dit le ministre de la guerre.

M. Stadthagen, socialiste, déclare que pour supprimer l'espionnage, il faut d'abord supprimer le système militaire actuel. .En réalité il s'agit d'une loi d'exception con-tre la presse. Si on la vote, il n'y aura pas moins d'espionnages, mais plus de condam-nations pour délits involontaires. On quali-fiera d'espion celui qui fera savoir ce qui s'est passé pendant la' théorie, comme pai exemple celui qui a fait connaître au pu-blic qu'un officier avait appelé les soldats alsaciens des «Wackes». Il n'y a rien qni ne soit confidentiel de quelque côté. 1-ja, moindre information sur un accident de 'di-rigeable, une épidémie à la caserne, pourra être punie de prison ou de travaux forcés.

L'orateur demande un enterrement de pre-mière classe pour cette loi qui, sans comp-ter qu'elle pousse à la dénonciation, met en péril les droits des citoyens, sans aider à la sécurité de l'Empire.

M. Grçeber, du centre, n'estime pas non plus que la loi soit tellement urgente. Le ministre n'a pas défini ce qu'il entendait par «choses confidentielles.»

«Je ne reconnais, dit le ministre, aucune situation privilégiée à la presse, quand il s'agit de là sécurité de l'Empire. Je ie songe d'ailleurs pas non plus à donner à l'armée des privilèges et à la soustraire au jugement de l'opinion publique. Au con-traire. Ce même que l'armée doit être dé-fendue énergiquement contre toute tenta-tive d'exploitation publique de ce qui la regarde, soit pour des intérêts de partis, soit par besoin de sensation, de même elle coit prendre soin que le peuple soit tenu au cou-rant de ce qu'elle fait. Une armée nationale comme la nôtre ne peut prospérer et, l'heu-re venue, faire tout son devoir, que si les éléments patriotes de la nation la suivent- de tout leur cœur.» (Vifs applaudissements à droite.)

Le secrétaire d'Etat à la marine, M. von Tirpitz, confirme, au nom de la marine,1

l'urgente nécessité du urojet de loi-

Un train camtoriolé Breslau, 26 novembre. — Hier soir, dans

le dlrain de voyageurs allant de Brieg à Neisse, le signal d'alarme ayant été tiré entre Bœrsdorf et Neiss et les employés du train ayant inspecté les wagons, les. four-gons à bagages ont été pendant ce 'temps cambriolés et cinq sacs de la poste, ren-fermant plus de 500 mark, ont été volés.

Les auteurs du vol ont pris la fuite.

Un contre-torpilleur français fait sauter une mine turque

Breslau, 26 novembre. — Le contre-tor-pilleur français Spahi, revenait de Vourla à Smyrne, ayant à bord le consul général de France et plusieurs autres personnes, lorsqu'au moment où il traversait 'le champ des mines, une d'elles sau'ta à une distance d'environ cent mètres du torpilleur.

31. Poincaré est invité à présider le lancement du cuirassé

« Gascogne » Lorient, 26 novembre. — Le conseil mu-

nicipal, réuni hier soir, a décidé d'envoyer une délégation à Paris, pour inviter offi-ciellement M. Poincaré président de la Ré-publique ,à présider à Lorient, en septem-bre 1914, le lancement du cuirassé Gas-cogne.

Dans les imprimeries de Lille Lille-. 26 novembre. — Les ouvriers im-

primeurs et typographes de Lille, de Rou-baix, de Tourcoing, ont décidé hier soir la ■grève générale.

Ils réclament la journée de 9 heures avec un sialaire de 6 francs.

Une caserne en feu à Rennes Bennes. 26 novembre, — Vers une heure

du matin, un soldat de faction apercevait une épaisse fumée so.tant du deu ième étage d'un des bâtiments principaux Se la caserne , du 7e d'artillerie, dite caserne du Colom-bier, et située près de la gare de Rennes.

Un peu après,, malgré les secours des pompiers et la mise en batterie de plusieurs pompes puissantes, le fléau prit une exten-sion considérable.

A deux heures du matin, tout le corps de bâtiment était en feu.

On ignore quelles sont les causes du si-nistre. On sait seulement que le iea a pris dans un bureau ç}e la quatrième batterie, au deuxième étage.

La grève du Pas-de-Calais est terminée

Lens, 26 novembre, i—La grève est ter-minée, le travail est complètement repris dans les bassins houillers du Pas-de-Calais. La nuït a éîé calme.

A la Chambre française M. Ch. Dumont, ministre des finances,

demande l'inscription du projet relatif à l'emprunt, eD tête de l'ordre du jour de jeudi.

Il explique eue le gouvernement aurait voulu faire venir le débat dès demain mer-credi, mais faute de la distribution d'Un second rapport de M. Moulens, ' sur la taxe successorale, il ne peut demander l'inscrip-tion à l'ordre du jour de demain.

Aucune opposition n'est faite à cette pro-position.

M Jaurès fait seulement observer qu'il est bien entendu que la Chambre ne pren-dra pas à son compte le titre du projet, qui est, dit-il, absolument mensonger.

— Il n'y a pas deux sous là-dedans, s'é-crie- t-il, pour les djénenses du Maroc!

M. Barthou. — Si vous refusez le titre et que vous acceptiez le projet, nous se-rons tout de même d'accord.

On rit, et le président déclare la séance levée.

On Voit que le gros incident annoncé a tourné court.

La séance est levée à 6 heures 15.

Les officiers allemands en Turquie

Paris. 26 novembre. — Dépêche de Cons-tantinople au Matin:

«Plusieurs puissances ont fait remarquer à la Turquie les inconvénients qu'il y au-rait à ce que le corps d'armée de Constan-tinople, ville des ambassades, fut commandé par un général allemand, le général Liman von Sanders.

»Le général ne commandera que le corps d'armée d'Andrinople. »

Accident de chemin de fer à Prague

Prague, 26 novembre. — Ce matin, un train omnibus est entré en collision kvec un train de marchandises, au moment de pénétier dans la gare François-Joseph, par suite, croit-on. d'un faux aiguillage.

La locomotive a déraillé. Plusieurs wa-gons ont été endommagés.

. Il #y a de 50 à 60 piessés, la plupart légèrement.

Les Serbes et l'industrie allemande "

Balgrade, 26 novembre. — On déclare dans les milieux militaires qu'il sera né-cessaire, pour 'certaines fournitures d'or-dre particulier, par exemple pour les par-ties détachées des canons Krupp pris sur les Turcs, de s'adresser à l'industrie alle-mande. Cependant comme l'argent fourni par la France ne pourrait servir à payer des objets de fabrication allemande, le gouvernement serbe a décidé que ces four-nitures seraient réglées avec le rduit de l!-emprunt émis en Allemagne.

»Les Albanais belliqueux Belgrade, 26 novembre. — Isead Polet-

tinaz, le célèbre chef albanais, a déclaré que dès qu'il sera rétabli, U recommence-

îTa la lutte. Il a ajouté: Tant qu'il restera

des Albanais et qu'ils auront des armes, la paix ne régnera jamais dans les Balkans. D'ailleurs, que viennent faire les Serbes à Kossovo?

i. Les Allemands en Turquie Berlin, 26 novembre. — L'officieuse Ga-

zette de Cologne publie la sensationnelle note suivante:

Le chef de la nouvelle mission, le géné-ral Liman von Sanders, obtient le com-mandement effectif du ler corps à Cons-tantinople avec les pouvoirs pleins et illi-mités d un commandant de corps d'armée. Toutes les brigades et les régiments de ce corps d armée, ainsi que tes détachements de troupes spéciales seront commandés par des officiers allemands. Les officiers turcs d'élite feront partie des brigades mixtes.

L'émotion à Saint-Pétersbourg, Saint-Pétersbourg, 26 novembre. — La

nouvelle publiée par la Gazette de Cologne a produit une énorme impression.

Le gouvernement russe va entrer en con-flit à la fois avec l'Allemagne et la Tur-quie. On prétend que des échanges de vues vont avoir lieu entre Paris, Londres et St-Pétersbourg.

La Russie appréhende des troubles en Bulgarie

Saint-Pétersbourg, 26 novembre. — Le ministre de Bulgarie, général Dimitrieff, dit que le président du Conseil, M. Daneff, lui avait remis l'ordre, le 13 juin, d'aller à Pé-tersbourg pour accepter l'arbitrage de la Russie entre la Serbie et la Bulgarie. Mais il ne put partir, le général Savoff ayant attaqué le 15 juin les armées serbe et grec-que.

M. Dmitrieff donne un démenti formel au général Savoff, qui accuse Ferdinand Ier

d'être l'auteur responsable de cette attaque. Il assure que le cabinet de M. Radoslavoff aura la majorité aux prochaines élections.

Le gouvernement russe appréhende les troubles sérieux en Bulgarie, mais, d'ac-cord avec la France, l'Angleterre, l'Allema-gne, il se gardera d'intervenir, laissant les événements suivre leur cours et le peuple bulgare agir librement.

Au Mexique Neiv-York, 26 novembre. — Le journal

New-York American annonce que les pertBS des troupes fédérales, dans la bataille de Juarez, sont de 1.000 tués et 700 prison-niers et celles des eonstitutionnalistes de 300 merts et 200 blessés.

Le premier ministre bulgare profère des menaces

Berlin, 26 novembre. — Le correspon-dant du Berliner TageblaU à Sofia a inter-viewé le ministre président de Bulgarie qui lui a déclaré:

Les bruits concernant l'abdication du roi ne sont qu'une manœuvre électorale con-damnable d'adversaires russophiles. Cette manœuvre ne restera pas impunie. Dès que les élections auront eu lieu, les démagogues qui parlent de révolution et attaquent le roi de façon plus ou moins ouverte ne seront pas épargnés. La Chambre future les amè-nera au banc des accusés. Notre peuple si calme pense tout aussi peu à une révolu-tion que le roi à une abdication.

BOITE AUX LETTRES

A. S. à Metzingerhof. Les 4 annonces coûtent 3.20 Mark. X. à X. — Aucun de vos trois numéros

de la loterie d'Alsfeld n'est sorti.

Le Gérant responsable: Ed. HEREM.

Une quantité énorme de

Poissons frais È m nous est arrivé de nouveau cette semaine que nous mettons en vente dans nos succursales

Aiglefin à frire, lre qualité la livrp 28 pf

Aiglefin moyen. lre qualité, la livre 26 pt

Cabliau sans tête, 4re qualité la livre 25 pl

Satsmon de mer, 1™ qualité la livre 28 pl.

Harengs frais, lr" qualité, la livre 27 pt

Sole. 1rt qualité, la livre 34 pt Stockfisch dessalé, 1" qualité,

la livre 25 pl On peut se procurer gratuitement la bro-

chure contenant les recettes de cuisson de poissons dans tous mes magasins

Je recommande encore: Figues nouvelles, de Commatra.

la livre 38 Pf. Figues de table nouvelles lre qualité,

la livre 43 Pf Figues impériales, nouvelles !re qualité

la livre 86 Pf. o » par ca;sse de 5 o

grammes 93 T f. Dattes de Muscat, lie qualité, la livre

103/P » » p. c. de 350 g. 74 Pf » » p. c. de 400 g. 86 Pf.

Quetsches nouvelles, lre qua'ité, la livre 37, 44. 50 et 56 Pf,

Abricots nouveaux, lre qualité, la livre 102 Pf.

Marrons'nouveaux, lre qnal.l. livre 20 Pf. Lentilles nouvelles, li e qualité,

la livre 18, 22, 26 et 32 Pf. Pommes de table, lre qualité,

la livre 14 et 22 Pf. En dehors de l'octroi, meilleur marché.

Dépôts: LGottlieb Plus de 260 succursales en Alsace-Lorraine,

en Bade et en L-xembourg. 2583

1

Vous êtes prié d'assister au Convoi funèbre et Service d'enterrement de

Marie-Louise WAGNER décédée le Mercredi 26 Novembre 1913, à l'âge de 7 mois,

Qui auront lieu le Vendredi 28 No-vembre, à 2 heures, en Téglise Sa>nt-Maxirr.in, sa paroisse.

Un Ange au Ciel! On est prié de se r ndre au domicile

mortuaire: Place des Charrons, 8 De la patt de la famille.

Il ne sera pas envoyé de faire part, le. présent avis en t=ma t lieu.

REMERCIEMENTS

Nous exprimons nos sin-ères rerrer-ciements pour les nombreuses marques de sympathieetd comio é»n»sfis qui nous ont été témoignées à l'occasion ou dé-cès de

Madame Albert HŒN née Marguerite COLL1GNCN

De la part de la famille.

.-. CAFÉ DES ROCHES .-. Propriétaire - H. MAIRE - Fermier de pêche

— TVlépho-ie 1273 — Spécialité : de Friture de Goujons, Ma-

telote, Eorevisses Maison défiant toute concurrence tant pour la qualité du poisson que pour la modicité

des prix. A emporter prix exceptionnel. 2013

EXTRAITS Pr iparez vous-même vos L*OrjETJR3 avec: les

0, EN rentt uutoul. Surlont «If»-. 1««I«K,I8 IDriT Noirci. Ssucj seule TérltahL. Dépit férii InU 1 Pharma:!: Mucus, 26, rue Ste. km» '<etz.

1906

Prière à nos correspondants de n'écrire que d'un côté du feuillet, afin de faciliter le travail des typographes.

Çredit Coopératif de Lorraine

Association enregistrée a responsabilité limitée Banque — Change — tonds publics

rue Serpenoise Metz 61,

ftl'UI.ETIN FfNANCIEH

Francfort, le 26 Nov. 1913

3 0(0 3 i\î 3 0l0 3 l\2 3 n|0 4 010 4 010 t 0|p 4 010 4 010 3 ilâ i 0|0 t 0]0 t 0|0 4 010 t 010 t 0]0 4 0i0 t OlO 3 112 3 U2 Actif

îhan »

Kmpire allemand . . . 0l0 » » ..... Prussien consolidé . • oio » » . . . . Alsacien-Lorrain .. «... .-Autrichien or

» argent • • » papier . .

Russe 1880 tinsse 1889 Consol. . « 0(0 Italien * Roumain amort, ....

» » • • • • . Hongrois or •

» "apier .... fCspagt ol Privil-Kgyptien Crédit fonc. Centr.de Prnsfe.

» » de Greiz . 0|0 » » d'AIsace-I.orr;ine OiO e » de Hongrie . .

n Lombards ...... lieichsbank Cré.dit Anstalt . . . • ftisconto Gesellschaft .

ge sur Pans » Londres .....

Paris, le 26 Nov. 1913

Fonds d'ICta'.s. Rentes 3 0]0

i Amortissable Autrichienne 4 0i0 or . • . > [loiH'rnise » or . . . ■ t i Itahema 3 ll2 0(0 . , » Russe 4 Olli 1?94 . , . » « 1889 or . . » 8 0l0 -

Actions. Banque de France . . . • . Crédit Foncier de France . . Crédit Lyonnais Comptoir National d'Escompte Banque Ottomane Suez • Chemin» de fer de l'Est.. • •

> Lvon • • i • • Midi • Nord . . . « ■ Orléans . • , » Ouest . . . » Ouest Alger . t Est Alger . . » Autriche . . t Lombards . •

Obligations, fille de Paris 1865 .....

> » 1871 . . . . » » 1898 .... . • » 1894-96 ....

3 0)0 Est ancien • » nouveau ...... » Fusion ancienne ... • > nouvelle .....

Midi . . • c ■ Orléans ,

Sord . . . Ouest »■>.... Ouest Algérien . Snt Algérien . lommunal 2.60 0|0 1879 . . Foncières 3 OlO 1879 . . .

» » 1833 .... ;.ombardes t anc

» » nouv. • . \7ord d'Fspagne 3 Ojo . • • • Saragocse 3 010 . ^uez 5 OlO ..,.«...• Panama 3. Série . . .... Panama Bon- . . . . , • Reichsbank 5% *'„ Wm'

CIMnre préoédenlc cours

75 8J 75 S5 84 90 84 90 75 .-<0 75 90 8* 90 84 90 74 60 74 50 Sti 5" 88 S0 84 70 8: 15 — — 81 20 88 10 88 -

Z'Z 97*80 98 - 98.20 92 20 83 l(i 82 9.'i 80 60

~ ~ . 92 80 92 80 95.- 95 — S8 — 88

22! 12 22 10 137 — 137 75 199 - 20 s 2r. 18 .0 1^3 tsO

SI 02 S0 97 20.46 20.46

86 97 8> 91 30 89 35 98 20 89 85 90 80 75

86 80 89 25 91 40 £9 25 98 20 89.70 91 — 76.20

4797 .— 4798— S61 - 870

1681.— lri90— 1052 — 1062 — 649 653 —

4905 — 49 .-)0. -91ô - 915 —

1280 - 1285.— i 125 — liai.-1700 - 1700.— 1315 — toOo — 882.- 878.— 634 — 632.— 643 638 -746 - 750

108.25

537. 537.-3S5.25 39S — 368.25 '367— 311,- h i 3 • — 419 - 420,50 409 50 411-75 406. 4J0 r>0 402 50 411-75 409 75 406-5) ♦ 12 - 402.75 i:4 - 410 50 412 — 41-2-25 396.- 395 >— 393 - 398 — 440.- 440— 4&-.- 437.— 395.- 395 — 26i. 2G5 • -«a 2 8.5( 1 259.-= Ï56.- 355 5fi

; 357.H > 553- — '99.7* ' 600.—

i rM.ii ) 109.— 1 i:\-- iia.—

A partir de Samedi 29 Novembre r

1

J. Sturmer, Met* 33, rue Fournirue, 33

à prix réduits

METZ, Place Saint-Louis, 29, 31 et 33 METZ

™ « « o •4 » M £ u c S o s *

RASOIRS Gillette 20 mk. Luna seu-lement iô mk. ainsi que tous le' autres systèmes à tous prix à partir de

3 mk. Floberts, Fusils à air comprimé, Pistolets,

Revolvers, Tondeuses.

Draperies, Nouveautés, Toiles, Blanc, Bonneterie, Couvertures

Coupons, Soldes, Occasion, Articles avanta de cliurité

Calendriers vide-poches offerts aux

Confections

IUX poi râetirs

mm

|«6daille d'or a l'exposition internationale û'objets pour Hôtels, etc à METZ

MAISON SPÉCIALE DE

et Toile» cirée» LINOLEUM dans les largeurs : 200, 230, 250,

270, 300, 320, 365 cm. Tapis et sentiers en tous genres et toutes dimensions

Nouveautés! Tapis incrustés Linoléum incrusté à la pièce

Grand choix de TOILES CIRÉES

PAPIERS PEINTS 2659 Charles Picard

àue d« i-adoucette, 22, fltETZ autrefois rue de la Tête-d'Oi, 7 19S3

Personnel spécial pour la pose du Linoléum

Avis Officiel Pour l'élection des assesseurs

du tribunal des prud'hommes à METZ

te Dimanche 7 Décemb. 1913 11 a été établi les listes de proposi-tion suivantes :

MT I. Patrons Liste de proposition A

1. Cttod Jean, entrepreneur de constructions au Sablon, rue Empereur-Guillaume, 26.

2. Kôchlin François, maîtré-charpentier au Sa-blon, rue Empereur-Guillaume, 87.

8. Paulus Jean, mattre-Plâtrier à Metz, place St-Thiébanlt, 41.

4. Leister Henri, entrepreneur de constructions a Metz, rue St-Marcel, 23 bis.

5. Bissinger Jean, maltre-charpentier au Ban-St-Martin, rue du Parc, 3.

6. Kleppel Paul, ingénieur à Devant-les-Pon:s, route de Thionville, 202a.

7. Meyer Théophile, entrepreneur de construc-tions à Rombas, rue Charles, 22.

8. Christnacker Eusène, entrepreneur de cons-tructions à Devant-les-Ponts, sous les Vi-gnes, 68 c.

9. Roths Christophe, entrepreneur de construc-tions à Metz, rue St. Marcel, 5.

10. Mungenast Alfred, entrepreneur de construc-tions à Metz, rue Clovis, 3.

11. Thiry Joseph, fabricant d'articles en ciment à Ars, rue de. Metz, 44.

12 Schelhngen Henri, maître-paveur à Metz, rue Paillr-M ille, 8.

Les 3 premiers signataires : 1. Nicolas Charles, entrepreneur de cons-

tructions à Queuleu. rue de la Seille, 3. 2. KSchlin François, maître-charpentier au

Sablon, rue Empereur-Guillaume, 87. 8. Bissinger Jean, maître-charpentier au

Ban-St-Martin, rue du Parc 3.

Liste de proposition B 1- Schlimme Henri, maître-tapissier à Metz, rue

Ste-Mane, 20. 2. Dr. juris Philippe Adolphe, syndic des usines

de Rombas à MaizièrPS-lèS-Metz. 8. Leichert Ferdinand, nuit e-sernirier à Metz,

boulevard Empereur-Guillaume, 3. 4. Fôrger Charles, çhef d'exploilation de la mine

Ste-Marie â Ste-Marie-aux-Chênes. 5. Hirt Edouard, maître-horloger à Metz, rue

Fournirue, 28. 6. Benhold Henri, labricant à Stahlheim. 7. Jager Jean-Pierre, maîcre-menuisier à Metz,

rue Sl-Clément, 11" bis. 8. Marowsky Auguste, maître-tailleur à Metz,

rue Têf-d'Or. 3L 9. Poinsignon Victor, maître-boulanger à Mttz,

rue de Paris, 17. 10. Mast Jules, m âtre-charcutier à Metz, rue de

Ladoucette, 20. 11. Noël Simon, marre-forgeron à Montigny, rue

de la Chau,' sée, 106. 12. ,Graf Jacques, maître-tailleur de pierre à Mon-

ti. ny, rue de la Chaussée, 90. Les 3 premiers signataires : 1. Bogner Guillaume, maître-cordonnier à

Meiz, rue des Clercs, 44. 2. Kleemann Charles, maître-coiffeur à

Metz, rue Mazelle, 48. 3. H;tbe er André, maure-serrurier à De-

vant- es-Ponts.

PHP 2. Ouvriers "H^} Liste de proposition A

t. GBdden Henri, compositeur à Metz, rue de la - Petite-Boucherie, 6, à l'imprimerie du Messin

à Metz. 2. Pelletier Bernard, seirun'er à Metz, rue St-

Clément, 13, chez Kuhi wind, maître-serrurier à Metz.

3. Tpmézak Stanislas, mineur à Ste-Marie-aux Cl ên1 , maison n. 40, a h< mine Ste-Marie.

A. Sciiôn Louis, maçon à Metz, rue St-Feroy, 9. ' chez Jean-Ulod, entrepreneur de constructions

au Sablon. 6. Trogler il-nri, rabrteur à Stahlheim, maison n. 305, aux usines de Rombas.

€. Passmann Herln hârpéfttifer à Vallières, La Wade 128, chez K eppet et Blbs, maison lor-raine de constructions en ciment armé à Mets.

f, Casser Aloyse, serrurier à M t?, nie du Gh'ampé 33, chez Wanzelitts et Schlûssel-fcurg, fabrique de machines au SMlo>.

Q, v u / Jean, ouvrier de transp rt à Metz, rue oc I' • r.-enal, 99, O tz C. et A. Dreesen, mar-

d; d'objets cl art à Metz. 9. K el Miche!, menuisier à Plantières, route

o. fio y, 53, chez A. Freygang, maître-me-ni .1 < S-ih'o

10. Kuhn François, mineur à Ste-Marie-a x-Chê-nes, à la mine St '— arie.

11. Kuhn Charles, tailleur à Metz, rue Cham-bière, 12, chez M. fcôltsche. commerce d'uni-formes civils et d'eff ts militaires.

12. Zahn Louis, électri ien à Metz, me Mazelle 3, hez Charles Landwerlm, maison d'instal-lations électrotechniques à Vîetz.

Les 3 premiers signataires 1. compositeur à Metz,

5, à l'imprimerie du

2.

8.

Hol hey Ferdinand place Voigt-Rhetz, Me sin. Gôdden Henri, compositeur à Metz rue Petite Boucherie, 6, à l'imprimerie du Messin. Beschmann Charles, com ositeur a Metz, rue du Pontiffroy 1, à l'imprimerie du Messin.

Liste de proposition B . 1. Finé Georges, installateur à Metz, me de la

Chèvre, 10, chez Schulz, maitre-ferblan-tier à Metz.

2. Zeimet Mathias, mineur à Pierrevillers, Grand'-rue, 39, à l'aciérie Thyssen à Ha^ondange.

3. Braun François, charpentier au Sablon, rue Jean, 18, au service de la ville de Metz.

4. Philipp Lucie , maçon àP Itre, chez Schnitz-ler. entrepreneur de construction à Metz.

B. Lardinais Eugène, ouvrier d'usine à Rombas, rue Charles, 23. aux usines de Rombas.

6. Scheil Joseph, charpentier à Meta, rue Bou-cherie-St-Georges, 16, ohez Jean «cheil, maî-tre-charpentier à Metz.

7. W' tzler .harles, relieur à Metz, rue de l'E-vê hé, 15, à rirr.iirimerie Even à Metz. Bayer Jules, mineur Rombas, rue Nouvelle, 16 aux usines de Rumbas. Ians Paul, maçon à Montigny, rue du Toc, 25, chez Schnitz er entrepreneur de construc-tions à etz. Scbmitt Louis, maçon à Metz, rue de l'Arse-nal, 36, ohez Fox, entrepreneur de construc-tions à Metz. Rosar Georg -s. ouvrier d'usine à Stahlheim, colonie, 213, aux u ines de Romn-s. Scbmitt Nicolas, cocher à St-Julien-lès-Metz, aux tannerie- lorraines à St-Julien.

Les 3 premiers signataires : 1. Finé Georges, installateur chez Paul

Schulz à Metz, rue de la Chèvre, 1*0. ' 2. Juste ' Henri, foreur chez Oharofi et fils

à Djvant-les-Ponts, chemin de la Butte d. 65.

3. Lardinais Eugène, ouvrier d'usine aux usines de Rombàr, rue Char es, 23.

Il est de nouveau rendu attentif, qu'an scrutin il ne saurait êfre voté que pour des listes de proposition non modifiées. Tout changement apporté à une liste de proposition, même la radiation d'un nom, entraîne la nullité du bulletin dé posé. 2658

Metz, le 25 Novembre 1913. Le président du comité électoral :

Dr. Schlemmer.

8.

e.

10.

n. 12.

Serrurerie artistique et en Bâtiment

Fabrique de Lits en fer Sommiers

éla*- tiquas |_ Lits anglais

Matelas Chaises de jardin — Tables —

Jardinières' Bancs

Maison QUENTIN

E. Goulon Succr mondée en 1815

64, rue du Pontiffroy, Metz Téléphone 878. Médailles d'or. Diplôme

(Halte du Tramwm rue St-(-iément)

Voitures d'enfants et de poupées-Vélos pour garçons

Grilles Serres, Portes, Vérandas, Marquises

Ponleries, Jardins d'hiver, etc.

Réparations en tous genres

Devantures et Fermetures de Magasins en fer, acier e bois.

Persiennes Voiture». de

Emprunt hypothécaire 5 °|0 de

M. 2.500.00Q.- ,GEWERKSCHAFT REICHSLAND' Mme de Potasse avec siège à MULHOUSE (Alsace)

garanti par la

„Gew.erkschaft Hohenzollern" à Freden (Leine). Coupures de Mk. ÎOOO — avec coupons au s 2 Janvier et 1er Juillet

de chaque année Remboursement à 103 °/o en 20 années, à partir du 1er Janvier 1916.

Les Banques soussignées offrent ces obligations en vente, à guichet-ouvert, à leur siège social et dans leurs succursales et agences à

f^lf °|0

plus intérêts courus depuis le 1er Juillet 1913. Des prospectus détaillés sont envoyés sur demande.

e d'Alsace et de Lorraine Société Générale Alsacienne de Ch. Stashling, L, Valentin & Co.

(Société en commandite par actions, Banque de Strasbourg). 2645

Ménagères Attention I Prière de lire A vendre de suite à

bon marché, 2 ans de crédit, sans payement d'avance,

11 machines à coudre

de 1*' ordre : de plus 11 baignoires

(18 Mk. pièce) et 21 machines

à laver Charles POHLER

Metz, Place St-Louis, n. 32 II, à côté du Café des Halles. 2652

10 me

Les

hapeaux et i iP souettesIJUu 2"U2

50, rue Fournirue, Metz

Ce n'est qu'en annonçant dans les journaux répandus, que l'on obtient le

S XJL o o & m désiré, pour tout commerce, toute industrie et généralement toute entreprise ayant intérêt à être connue ou à faire connaître ses produits. Tout particulier, dâsireux d'acheter, vendre ou louer, p ut, en se ser-vant de l'intermédiaire du journal, trouver son avantage plus facilement et presque à coup sûr.

Le Courrier de Metz, le moins cher de tous les journaux quotidiens en langue française de la région, est des plus répandus. Au.-^si les annonces et réclames du

sont-elles particulièrement efficaces.

BÎ6 La Crème à chaussures du

Dr. Gentner

en Fer charge. 1«75

AVIS. — U n'est répondu qu'aux lettres accompagnées d'un timbre-ront©

est employée maintenant dans chaque ménage, car elle donne de suite un

beau brillant. Seul fabricant: Cari GENTNER,

Goppiogen. 401

T'ai transféré mes bureaux

Coin rue de la Gare et rue des Carlovingiens, 11

i" étage (vis-à-vis la grande poste)

Cabinet d'Affaires M. Sebastiany Téléphone n. 929. 2655

AVIS Tonte personne soucieuse de sa santé et de la

bonne circulation du sang devrait faire nue cure av-c le Rob végétal Colbert, excellent dépu-ratif, spécialem- nt recommandé aux Dprspniies souffrant d'eczéma, de dartres, de démangeai-sons, ainsi qu'aux fiersonnes sujettes: aux con-gestions, ai constipations, aux hémorrhoï-des, aux maux de tête etauxesoès de glaires.

En flacon à 2 M et à i M. ; 1 litre, suffisant tiour une cure, 7.50 M

Seul dépôt » Pharmacie de l'Aigle, 8, ru* du Palais ,-: . 244-1

Pas d'ajourDement. Tirage garanti le 3 Dé-

cembre de la Loterie

delao|nrouge d'Alsace-Lorraine

1617 lots sagnants

lOOOOm. comptant en espèces

Gros lot

4000 Mk. 1616 lots

6000 mk. Prix du billet 50 pf., 11 billets 5.00 Mk. Po t et liste. 25 4> en plus

En vente chez

J. Sturmer agent général

à Strasbourg. A Metz, chez: H. Ap- i

pel , H. Helms; W. < Hacke; J. B. Jacque- j moth; C. Klein: P. f,o-ter; A. Boos. 2519

On cherche pour une ferm£ aux environs de Metz un 2648

Marcaïre marié.

Bonnes conditions, logement à la ferme.

Ad. offres au bureau du journal.

Loterie de Bienfaisance

de la

B|B Rouge Tirage sûrement le %

Décembre 1913. Valeur totale des loti

10000 Mk. Gros lot

4000 mk.

1OOO mk. 1 lot à

4 lots à

ÎOO mk. 20 lots à

g© mk. 30 lots à

ÎO mk. Prix du'billet 50 Pi.

port et liste 30 -é en plus.

En vente à l'expédi-tion nu COURRIER

DE METZ

Perdu chien

longs poils, blanc taché brun race

Coocker. Le ramener au

grand Moulin de Metz 2654

Madame, Mademoiselle*

Le plus complet, le plu* répandu Le plus intéressant des journaux féminins :

Le PETIT ÊGHO de laMOD

chaque numéro, vendu 10 centimes partout, étant

REMBOURSABLE PAR UN

BON DE DIX CENTIMES! Accepté pour 50 0/0 de la valeur des objets

désigné, dans la journal

Le numéro 49 en Vente cette semaine contient ;

16 Pages illustrées an lien de 16 î Patrons découpés inédits

1 SrasSe Feuille de Broderies décalpanles an ler enanà et nn Supplément littéraire

450.000 EXEMPLAIRES

«actitô par xa Société Messine d'Edition et d'impression, à, r. 1„ (Metzer-. $jr ne k - seltectaft. m. h n S Mets Imprimé sur ra.acb.ine rotative. A. Béha,.