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    SAUVEGARDER LES DROITS DE LHOMMEDANS LE DOMAINE DE LA SANT MENTALE

    LA COMMISSION DES CITOYENSPOUR LES DROITS DE LHOMME

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    Rapport et recommandations de la Commissiondes Citoyens pour les Droits de lHomme

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    INTRODUCTIONUN COMIT DE SURVEILLANCEDE LA SANT MENTALE

    La Commission des Citoyens pourles Droits de lHomme (CCDH) at fonde en 1969 pour enquteret exposer les violations des droits delhomme commises par la psychiatrie.Dans la pratique psychiatrique habi-tuelle, les patients taient traits comme

    des animaux on les dpouillait de leurs droits lgaux eton les dtenait dans des conditions avilissantes. On terri-fiait les personnes internes avec un traitement par lec-trochocs, inflig souvent titre de punition et sans leurconsentement. Les lobotomies psychiatriques et autrespsychochirurgies dtruisaient lesprit et la vie des

    patients. De puissantes drogues neuroleptiques provo-quaient des lsions crbrales irrversibles et endomma-geaient le systme nerveux.

    Il suffit de se remmorer lhistoire de lactrice holly-woodienne Frances Farmer. Dans les annes 40, ayantsubi plusieurs checs sentimentaux et souffrant de dpen-dance aux amphtamines pour maintenir son poids, ellefut admise dans un hpital psychiatrique de ltat deWashington. Elle y fut viole par des garons de salle, onlui administra des bains glacs, elle fut soumise deslectrochocs et des traitements linsuline, des drogues etfinalement de la psychochirurgie.

    Bien que sa vie fut ruine, Frances Farmer survcutet fut capable de raconter ce qui lui tait arriv: Ne vousrconfortez jamais en croyant que la terreur sen est alle,car elle est aussi malfaisante et menace tout autant lheure actuelle qu lre ignoble des maisons de fous du

    En Pennsylvanie, un paneldexperts prsid par BruceWiseman, prsident dela CCDH amricaine (aucentre), a prsent un rap-port sur les abus psychia-

    triques contre les enfants.

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    XIXe sicle. Mais je dois relater les horreurs telles que je me

    les rappelle, dans lespoir que quelque chose soit fait pourlhumanit afin de librer jamais les cratures infortu-nes qui sont toujours emprisonnes dans les arrire-salles dinstitutions dlabres.

    Aujourdhui, cette force, cest la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme.

    Sinspirant du philosophe visionnaire Ron Hubbard,

    qui a identifi les abus inhrents aux actions de la psy-chiatrie en dclarant: Il ne doit exister aucun groupeinfluent qui se consacre la dgradation de lhomme, laCCDH est aujourdhui le prin-cipal organe international desurveillance de la psychiatrie.

    tablie par lglise deScientologie en tant que

    groupe indpendant derforme sociale et cofonde parle Dr Thomas Szasz, professeurmrite de psychiatrie, laCCDH a inspir plusieurscentaines de rformes interna-tionales.

    Grce aux rsultats quelle

    a obtenus, des milliers de vic-times ont pu tre sorties dunedtention illgale; des patientsont recouvr leurs droits lgaux et civils; le domaine de lasant mentale a fait lobjet de dcrets interdisant lusagearbitraire de traitements par lectrochocs et psychochi-rurgie. Il existe dsormais une lgislation qui veille ceque le viol dun patient par un psychiatre soit jug pna-

    lement et de nombreuses victimes de traitements psy-chiatriques ont t indemnises. Pour nombre de vic-times, la CCDH est leur seul espoir. Elle reprsente le seulgroupe dsireux de les couter et dagir au sujet de leursplaintes concernant les injustices psychiatriques.

    La CCDH est fire de poursuivre son rle de sur-veillance et compte non moins de 130 antennes dans plusde 30 pays un chiffre augmentant anne aprs anne

    engages dans rien de moins quun combat global pour ladignit et le respect de lhomme. Le travail de la CCDHne sachvera que lorsque cesseront les pratiques fraudu-leuses de la psychiatrie et quelle sera tenue pour respon-sable de ses traitements destructeurs et de ses violationsdes droits de lhomme.

    Jan EastgatePrsidente de la Commission internationaledes Citoyens pour les Droits de lHomme

    Je dois relater les horreurstelles que je me les rappelle,dans lespoir que quelque

    chose soit fait pour lhumanitafin de librer jamais lescratures infortunes qui sonttoujours emprisonnes dansles arrire-salles dinstitutionsdlabres.

    Frances Farmer, actrice,victime dabus psychiatriques, 1940

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    CHAPITRE UN

    LUTTER POUR LES DROITSFONDAMENTAUX

    En dcrivant ceux quitaient tiquets maladesmentaux comme dange-reux envers eux-mmes et les

    autres, les psychiatres ontconvaincu les gouvernements etles tribunaux que priver de telsindividus de leur libert tait unencessit pour la scurit de tous.Partout o cette thse fut accepte, de nombreusesatteintes aux droits de lhomme se sont produites.

    En 1966, la Convention des droits civils et poli-tiques tait adopte par lassemble gnrale desNations unies larticle 9 stipule que: Toute per-sonne a le droit la libert et la protection. Personnene devrait tre sujet des arrestations ou des dten-tions arbitraires.

    Cest peu aprs et sur ces mmes principes quefut fonde la CCDH. Lune de ses missions les plusimportantes a t de protger les individus contre leslois psychiatriques facilitant larrestation et linterne-

    Depuis ses origines, laCCDH cherche faire peserla loi et la pression delopinion publique grceaux mdias pour mettreun terme aux violations

    continuelles des droits delhomme par la psychiatrie,et pour exposer etdnoncer les abus quelleengendre.

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    ment. En 1969, le rfugi hongrois Victor Gyory futintern contre sa volont dans une institution dePennsylvanie, dshabill, maintenu en isolement puisforc subir des lectrochocs. On lui refusa le droit devoir un avocat. Avec laide du Dr Szasz, dorigine hon-groise, il fut tabli que Gyory avait t diagnostiquschizophrne tendances paranoaques simplementparce quil ne pouvait pas parler anglais. La CCDH a

    fait en sorte que Gyory soit relch. Sans lassistancede la CCDH, il aurait t intern vie.Dans les institutions psychiatriques, de nombreux

    patients de tous ges meurent des suites des proc-dures brutales de contention, prtendument thrapeu-tiques. La CCDH travaille avec des procureurs et deslgislateurs pour dnoncer ces actes criminels et sas-surer que des protections sont

    mises en place afin de prot-ger les patients contre ce quiest devenu une agressionnormale.

    Suite aux efforts de laCCDH, de nombreuses pro-tections juridiques ont tmises en place pour viter

    lenfermement arbitraire et lesprocdures violentes decontention.

    En Australie, dans lesannes 80, une lgislation rendit obligatoire que lesgens, avant dtre interns, soient reprsents lgale-ment aux frais de ltat, quils aient un droit dappel etle droit de faire venir des tmoins pour leur dfense.

    De plus, personne ne pouvait plus tre intern pourses croyances et ses pratiques religieuses, culturellesou politiques.

    En 1993, le Texas a durci sa lgislation sur lesinternements abusifs, tablissant une peine de deuxans de prison pour tout psychiatre qui sen rendaitcoupable. Au Danemark, la CCDH a contribu fairelibrer des individus interns tort et qui avaientsubi des violences, notamment par lusage dun lit decontention.

    En 1990, des investigations de la CCDH sur desfraudes psychiatriques ont dbouch sur la condam-nation dune chane dhpitaux prive amricaine payer 740 millions de dollars de dommages diversesagences. En 2000, une autre chane de cliniques psy-chiatriques a d verser 7 millions de dollars au gou-vernement cause daccusations de surfacturation aux

    Suite aux efforts de la CCDH,de nombreuses protectionsjuridiques ont t mises enplace pour viterlenfermement arbitraire et

    les procdures violentesde contention.

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    assurances et aux programmes fdraux. Des loisinterdisant lutilisation de chasseurs de primes dansle domaine de la sant mentale sont rentres envigueur.

    En 1999, la CCDH contribua dvoiler et dnon-cer une sinistre ralit: 150 cas de morts par contentionont lieu chaque anne rien quaux tats-Unis, dont

    prs de 10% sont des enfants, certains gs de 6 ans.Des rglementations fdrales ont t passes cetteanne pour prohiber lusage de la contention physiqueet chimique utilise pour contraindre ou disciplinerles patients. Ces rglementations ont aussi ordonn lamise en place dun systme de rapport national etde couper les aides tout organisme qui ne sy sou-mettrait pas.

    En 2000, aprs que fut rvle laffaire des hpi-taux privs japonais qui retenaient sous contrainte ettraitaient avec violence des personnes ges, des loisfurent adoptes pour empcher lutilisation de moyensphysiques de contention sur les personnes ges.

    En 2003, la CCDH a travaill avec dautres orga-nisations pour contrer une loi sur linternement souscontrainte en Russie qui aurait autoris les psychiatres

    interner les citoyens, y compris des adolescents, dansdes centres psychiatriques et cela sans la moindre pro-cdure lgale.

    De 1990 2003, grce aux campagnes de laCCDH en faveur du vote de lois contre les praticiens dela sant mentale qui violent ou abusent sexuellementde leurs patients, des dizaines de lois sur la criminalitont pu natre afin que les abus sexuels des thrapeutes

    soient considrs comme un dlit criminel.

    Protection des droits de lhommeen Russie :Un historien russe, Anatoli

    Prokopenko (ci-dessus), dclare: La rpression politique utilisant des

    moyens psychiatriques est encore enusage en Russie aujourdhui.

    Un scandale des temps modernesque la CCDH a mis en lumire en

    dcouvrant des internementsabusifs dans ce pays.

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    CHAPITRE TROISDCOUVRIR ETEXPOSER LE GNOCIDE

    Le groupe allemand de laCCDH a men unerecherche approfondie

    qui a tabli dfinitivementque les principaux psy-chiatres allemands ont fournila justification scientifiqueet limpulsion au gouverne-

    ment nazi pour dtruire lesvies indignes dtre vcues .Les psychiatres allemandsont cr lunit T-4 poursupprimer la vie exempte

    de valeur ; en 1939, ils ont commenc liminer etgazer des quantits de malades mentaux, deux annesavant que la confrence sur la solution finale ne dcide

    de lancer lHolocauste. Ernst Rdin, le psychiatre qui at le fer de lance de lextermination, a proclam fire-ment en 1944: Ce nest que grce au Fhrer que notre

    Les campagnes

    dinformation de la CCDHdnoncent lidologie depuret raciale utilise par

    Hitler dans les programmesdeuthanasie nazis (mens

    par le psychiatre Ernst Rdin,en haut gauche), et plus

    tard, pour justifier la

    purification ethniquedans les Balkans (par lepsychiatre Radovan Karadzic,

    droite).

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    Premier ministre de lapartheid, le psychologueHeindrik Verwoerd avait tudi leugnisme dans lesuniversits allemandes durant les annes 20, ouvrantla voie lapartheid. Plus tard, des dizaines de milliersde Sud-Africains furent incarcrs dans des camps

    psychiatriques.

    Hendrik Verwoerd

    rve vieux de 30 ans dune hygine raciale applique la socit est devenu une ralit.

    En 1978, on dcouvrit que le psychiatre naziHeinrich Gross travaillait dans le plus grand tablisse-ment psychiatrique dAutriche et faisait office dexpertpsychiatrique auprs des tribunaux. Gross a t forcde dmissionner quand la CCDH a rvl sa responsa- bilit dans le meurtre denfants pendant la SecondeGuerre mondiale.

    AFRIQUE DU SUDAu cours des annes 70, le principal groupe de la

    CCDH en Afrique du Sud a dcouvert que la mmeidologie psychiatrique qui a t la base delHolocauste, a engendr la politique dtestable delapartheid. Heinrich Verwoerd, psychologue et premier

    ministre de lAfrique du Sud, fut larchitecte en chef delapartheid. Il avait tudi dans les universits alle-mandes durant les annes 20, quand les psychiatres per-fectionnaient leurs ides de puret raciale. Ainsi, il nestpas surprenant quon puisse retrouver dans ses idessur lapartheid, le plan nazi sur la race suprieure.

    Les membres de lglise de Scientologie et laCCDH ont dcouvert que des dizaines de milliers de

    Noirs ont t incarcrs contre leur volont dans descomplexes miniers dsaffects convertis en camps psy-chiatriques; ils ont t fortement drogus et soumis des lectrochocs douloureux pratiqus sans anesthsie.Leurs services taient lous des entreprises et ils nerecevaient aucune rmunration.

    Grce la CCDH, lOMS a alors ragi par uneenqute sur les camps psychiatriques. En 1983, elle apubli un rapport qui confirmait les constatations de la

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    CCDH et a dclar : Cette situation () a certainement

    un parallle dans le commerce des esclaves.En 1997, aprs lapartheid, la CCDH a prsent un

    tmoignage verbal et crit la Commission vrit etrconciliation dAfrique du Sud concernant les crimescommis par les psychiatres et les psychologues durantles jours sombres de la sgrgation raciale. En 2001, lenouveau gouvernement sud-africain a abrog linterdic-tion faite du temps de lapartheid, de photographier ou

    de signaler les abus psychiatriques. Celle-ci avait t ins-taure en 1976 par les psychiatres et leurs allis au seindu gouvernement afin de mettre un frein au travail de laCCDH. La psychiatrie ne peut plus se protger de toutregard extrieur.

    LES BALKANS

    La CCDH France effectua une recherche intensivesur la purification raciale en Bosnie et au Kosovo. LaCCDH fit un rapport de ses constatations qui fut remisau Tribunal pnal international de La Haye et au Conseilde lEurope. En septembre 1999, des membres duConseil de lEurope signrent une rsolution reconnais-sant les psychiatres comme les architectes de la cam-pagne de purification ethnique. La rsolution encoura-geait et invitait les membres du Conseil tudier lesdocuments rassembls et trouvs par la section franaisede la Commission des Citoyens pour les Droits delHomme.

    DES CAMPS DE CONCENTRATIONCONTEMPORAINS EN ITALIE

    La section italienne de la CCDH, accompagne de

    membres du Parlement et de fonctionnaires du gouver-nement, fit une enqute sur les conditions concentra-tionnaires dans les asiles psychiatriques du pays. Ceci setermina par leur fermeture par dcret. Ils trouvrent descentaines de personnes vivant comme des btes, enfer-ms nues dans des chambres aux murs dlabrs, destables et des chaises sales. Les lits taient couverts dex-crments et tremps durine. Le personnel avait empo-

    ch largent du gouvernement au lieu de le dpenserpour le soin des patients. Les efforts de la CCDH furentrcompenss en 1996, quand le gouvernement italienvota une rsolution ordonnant la fermeture de 97 asilespsychiatriques. Ainsi, les gens qui avaient t ngligs etabuss ont retrouv leur dignit: on aida beaucoupdentre eux apprendre lire et crire et ils peuventmaintenant travailler et prendre soin deux-mmes pour

    la premire fois de leur vie. La CCDH reut unemdaille dun maire pour ses actions humanitaires.

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    CHAPITRE DEUXPROTGER LES DROITSDES ENFANTS

    La CCDH tmoigne, lors dau-diences devant des membresdu gouvernement et du

    Congrs, sur lpidmie de classifi-cation psychiatrique, dadministra-tion de mdicaments et de traite-ments exprimentaux des enfants.

    cause du DSM-IV(Manuel diagnostique et statistique destroubles mentaux, version 4 ) publi par lAssociation amricainede psychiatrie (APA), des comportements habituels des enfants se tortiller, perdre ses jouets ou ses stylos, ne pas finir ses

    devoirs, courir partout de faon excessive sont arbitrairementqualifis de troubles mentaux. Cest le cas notamment dutrouble dhyperactivit avec dficit de lattention (THADA).Malgr labsence complte de preuves, la psychiatrie a dclarque les troubles des apprentissages tels que le THADArsul-taient en vrit dun dsquilibre chimique ou de quelqueautre problme avec le cerveau des enfants. Le Dr SydneyWalker III, psychiatre, neurologue et auteur de Limposture delhyperactivit affirme que lhyperactivit nest pas une maladie.Cest une imposture perptre par des mdecins qui nontaucune ide du vritable problme de ces enfants.

    Les campagnes dinformation et

    dassistance internationales de la

    CCDH ont aid des parents

    protger leurs enfants contre les faux

    diagnostics de la psychiatrie et de sesdrogues nuisibles.

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    partir de ces diagnostics errons, des millions den-

    fants en ge scolaire travers le monde prennent chaque jourleur dose de mdicaments psychiatriques. Certaines de cessubstances appartiennent la famille des narcotiques, dautressont si puissantes quelles peuvent les conduire commettredes actes de violence ou se suicider.

    En 1999, la CCDH a dnonc la faon dont ces mdica-ments et des programmes psychologiques avaient pouss lesadolescents Eric Harris et Dylan Klebold tuer douze coliers

    et un professeur au lyce de Columbine, Colorado, avant de sedonner la mort. En travaillant avec Patricia Johnson, membredu Bureau de lducation de ltat du Colorado, une rsolutionfaisant jurisprudence a t vote. Elle demandait aux ensei-gnants dutiliser des solutions pdagogiques plutt que desmdicaments pour rgler les problmes de comportement,dattention et de difficults scolaires. Dautres tats et pays ontalors pris des mesures similaires.

    Entre les annes 2000 et 2003, sept tats des tats Unis Colorado, Connecticut, Illinois, Minnesota, Oregon, Texaset Virginie ont vot des lois interdisant aux coles decontraindre les parents mettre leur enfant sous mdicationpsychiatrique ou de lexpulser sils refusaient de lysoumettre.

    La campagne dinformation publique de la CCDH ausujet du nombre croissant denfants faussement diagnostiqus

    comme ayant un trouble des apprentissages et qui sont dro-gus en Europe, a fourni des preuves lAssemble parlemen-taire du Conseil de lEurope, qui avait diligent une enqute ce sujet. En 2002, le rapport de lAssemble parlementairedemandait quun contrle plus strict soit exerc sur les dia-gnostics et les traitements concernant ces troubles. Il recom-mandait galement des recherches plus approfondies sur lesformes alternatives de traitements, tels que la dittique.

    La CCDH a men des recherches exhaustives sur la vio-lence et les suicides causs par les psychotropes. En 1991, lestravaux de la CCDH ont amen la FDA (Office amricain encharge de la rgulation des denres alimentaires et des mdi-caments) conduire une audience sur les effets nuisibles dungroupe dantidpresseurs.

    Au Royaume-Uni, en 2003, le Bureau de contrle de lamdecine a conseill aux mdecins de ne pas prescrire certainsantidpresseurs aux mineurs en rappelant les tendances suici-

    daires induites par ces drogues. Les agences dautorisation demise sur le march des mdicaments en Australie, au Canada eten Europe, ont galement tir la sonnette dalarme contre lusagedes psychotropes par les enfants. En 2004, la FDA a ordonnquune notice avertissant des risques des effets secondaires desuicide soit place en vidence sur les botes dantidpresseurs.

    La CCDH continuera son uvre, car lavenir de nosenfants ne sera sr que lorsque les troubles mentaux falla-

    cieux et les mdicaments psychiatriques dangereux auront tinterdits.

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    La CCDH a t lavant-garde de ceux quidemandaient que soientrvls les effets secondairesdes traitements psychia-triques. Par exemple, les trai-tements par lectrochocs(ECT) provoquent une con-vulsion trs douloureusedans le corps par applicationde 180 460 volts dlectri-cit travers le cerveau. la diffrence de la neurochi-rurgie utilise pour des problmes physiques lgitimestels des tumeurs, la psychochirurgie tente daltrer lecomportement en dtruisant des parties du cerveau quisont saines. Jusqu ce que la CCDH et ses partenaires groupes de victimes, militants des droits de lhomme etdes droits civils contribuent mettre en place les pro-tections ncessaires, les lectrochocs et la psychochirur-gie pouvaient se pratiquer sans le consentement du

    patient.

    CHAPITRE QUATREACCORDER LE DROIT LINFORMATION

    En 1993, le gouverneur duTexas, avec des lgislateursde ltat, et le prsident dela CCDH du Texas (dernire

    range droite), signent unenouvelle loi interdisant leslectrochocs sur les enfantsde moins de 16 ans, etimposant des rapports surlusage des lectrochocs, leseffets secondaires et les dcs.

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    Grce la CCDH, 95 anciens patients de lunit psy-

    chiatrique pour adolescents et enfants de Lake Alice, enNouvelle-Zlande, ont vu leurs droits reconnus. En effet,dans les annes 70, ces patients avaient reu des traite-ments par lectrochocs dans leurs jambes, leurs bras,leurs parties gnitales, et souvent sans anesthsie. LaCCDH a obtenu louverture dune enqute officielle etainsi, on mit fin ces pratiques barbares et on ferma lunit.Depuis 2001, 6,5 millions de dollars ont t verss des

    dizaines de ces enfants victimes de mauvais traitements.En 1976, la premire loi protgeant les patients

    contre les lectrochocs et la psychochirurgie sans consen-tement, tait vote en Californie; le consentement dupatient avant tout lectrochoc outoute psychochirurgie devenaitobligatoire. Elle en interditlusage sur tout enfant de moins

    de 12 ans. Cette lgislationdevint une loi modle adopteen substance par toutes les lgis-lations, travers les tats-Unis etau-del. En 1993, la loi la plusrestrictive contre les lectrochocsfut vote au Texas, augmentantlge limite pour recevoir un

    lectrochoc 16 ans. Au moins16 institutions psychiatriquesont de ce fait cess lusage dellectrochoc rien quau Texas.

    Dans les annes 90, enNorvge, des milliers de dollars ont t donns par legouvernement en aide aux 500 victimes survivantes de lalobotomie dans le pays, pour les souffrances vcues et

    ltat dbilitant dus ce procd. En Italie, berceau dellectrochoc, le parlement du Pimont rpondit auxinformations diffuses par la CCDH par un vote una-nime en 1999 en faveur de linterdiction de llectrochocsur les enfants, les personnes ges et les femmesenceintes.

    Entre 1963 et 1979, lhpital psychiatrique privde Chelmsford, Sydney (Australie), plus de 1100 per-

    sonnes ont t soumises au traitement du sommeil pro-fond (aussi connu comme la thrapie de la narcose et dusommeil permanente). Le sommeil profond maintenaitles patients dans un tat comateux, cr par les drogues,entre deux et trois semaines durant lesquelles la per-sonne recevait quotidiennement des lectrochocs, admi-nistrs sans anesthsie; 48 personnes trouvrent la mort.Le sommeil profond a t interdit et plusieurs centainesde victimes de Chelmsford ont t ddommages.

    Avant la CCDH, leslectrochocs violents

    et la psychochirurgiepouvaient tre admi-nistrs arbitrairementsur des patients, sansleur consentement.Maintenant, plus de

    100 lois les protgentcontre ces pratiquesdangereuses.

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    La CCDH prconise, de longue date, des diagnosticsmdicaux comptents, non psychiatriques, sur les

    personnes prsentant des troubles mentaux. Desproblmes physiques non diagnostiqus et non traitspeuvent se manifester comme des symptmes psychia-triques. En 1982, la CCDH a men une campagne enfaveur du projet de loi 929 du Snat de Californie, qui atabli un projet pilote pour faire un examen mdical auxpersonnes dans les hpitaux psychiatriques publics. LaCCDH tait reprsente au sein du Comit consultatif

    tabli pour superviser le projet.Charles B. Inlander, Prsident de la Peoples Medical

    Society, auteur de Medicine on Trial (La Mdecine enProcs), a crit: Les gens avec de rels ou supposs pro- blmes psychiatriques ou troubles du comportementsont mal diagnostiqus Nombre dentre eux nont pasde problmes psychiatriques mais manifestent des symp-tmes physiques qui peuvent ressembler un trouble

    mental. Ainsi, ils sont mal diagnostiqus, traits avec des

    CHAPITRE CINQPARVENIR LASANT DESPRIT

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    mdicaments psychiatriques, enferms dans une institu-tion, et envoys l do ils pourraient ne jamais revenir.

    Par la large diffusion des publications de la CCDHet son site Internet, de plus en plus de gens ont t infor-ms sur la vrit au sujet de la psychiatrie et que quelquechose peut et doit tre fait ce sujet.

    DCLARATION DES DROITSDE LHOMME POUR LA SANT MENTALEEn 1969, la CCDH a crit sa Dclaration des droits

    de lhomme pour la sant mentale. Ci-dessous un extraitde ces droits:

    Personne ne devraitrecevoir de traitements psy-

    chiatriques ou psychologiquescontre son gr. Personne ne peut se voir

    priv de sa libert individuelleen raison dune prtenduemaladie mentale, sans avoirbnfici dun procs quitabledans lequel la personne sest

    fait reprsenter. Personne ne devrait tre

    admis ni retenu dans un hpi-tal psychiatrique en raison deses croyances et de ses pra-tiques politiques, culturelles oureligieuses.

    Un patient a le droit de

    disposer des copies de son dos-sier mdical psychiatrique etdentreprendre toute actionlgale pour dnoncer toutes les fausses informations quiy sont contenues et qui pourraient causer du tort sarputation.

    Un patient a le droit de poursuivre les psychiatres,leurs associations et leurs collges, linstitution ou le per-

    sonnel pour dtention illgale, diffamation et mensongesainsi que pour traitement nuisible.

    La tche principale

    de la CCDH a consist

    susciter des rformesdans les domaines de

    la sant mentale et de la

    prservation des droits

    des individus

    conformment la

    Dclaration universelledes droits de lHomme...

    La CCDH a t lorigine

    de nombreuses

    rformes importantes.

    Erica-Irene Daes, rapporteur

    spcial, compte renduaux Nations unies, 1986

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    2005 CCHR. Tous droits de reproduction rservs. CITIZENS COMMISSION ON HUMANRIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE LHOMME, CCHR, CCDH et lelogo de la CCDH sont des marques dposes proprit de Citizens Commission on Human Rights.Imprim aux Etats-Unis. Item #FLO 19137-FRENCH*marque dpose

    Avertissement: Personne ne devrait interrompre sa consommation de mdicament

    psychiatrique sans lavis et lassistance dun mdecin non-psychiatre comptent.

    Cette publication a pu tre ralise grce un donde lAssociation Internationale des Scientologues

    CRDITS PHOTO: P. 6 : Peter Turnley/Corbis. Impression: Southern California

    Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, tats-Unis.

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    POUR PLUS DINFORMATIONS :

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    Los Angeles, CA, USA 90028

    Tlphone: (323) 467-4242

    (800) 869-2247 Fax : (323) 467-3720

    Site Internet : www.cchr.org

    E-mail: [email protected]

    Dr Ben Ngubane,

    Ancien ministre sud-africain des arts, de la culture,

    des sciences et de la technologie:

    Je flicite la CCDH pour avoir su voir lestraitements inhumains infligs aux malades

    mentaux et leur campagne infatigable pour les

    porter lattention du monde. En tant que pays

    et gouvernement, nous travaillerons avec des

    organismes tels que la CCDH, cherchant pro-

    tger tous les citoyens du genre dhorreur et

    doppression subies par la majorit des citoyens

    dAfrique du Sud durant lapartheid.

    Thomas Szasz M.D.,

    professeur mrite de psychiatrie:

    Nous devrions vraiment faire honneur la

    CCDH car cest lorganisation qui, pour la pre-

    mire fois dans lhistoire de lhumanit, a ouvert lavoie sur le plan politique, social et international au

    combat contre la psychiatrie. Ceci navait jamais

    eu lieu auparavant dans lhistoire de lhomme.

    UN RAPPORT DE

    LA COMMISSION DES CITOYENSPOUR LES DROITS DE LHOMME

    FRE-Pamp-CCHR 2/10/05 4:32 AM Page 2