Féérie de valses Jeudi 14 Décembre 2017, 20h30 Le Zéphyr, Hem

Valse extraite du Lac des Cygnes Valse des fleurs extraite de Casse-Noisette Valse extraite de La belle au bois dormant Piotr Ilyitch Tchaïkovski

Grande valse extraite de Cendrillon Serge Prokofiev

Danse dans l’auberge extraite de Méphisto valses (N°1) Franz Liszt

Danse des sylphes extraite de la Damnation de Faust Hector Berlioz

Valse extraite de Faust Charles Gounod

La Valse Maurice Ravel

Valse triste extraite de Kuolema Jean Sibelius

Thème de Lara extrait de la musique de film du Docteur Jivago Maurice Jarre

Potter’s Walz extraite du film Harry Potter et la coupe de feu Patrick Doyle

Sérénade Valse II extraite de la Suite Jazz n°2 Dimitri Chostakovitch

Valse de l’Empereur, opus 437 Johann Strauβ

Entracte

Orchestre de Douai – Région Hauts-de-France

Direction Mélanie Levy-Thiébaut

Nous vous rappelons qu’il est interdit de photographier, de filmer ou d’enregistrer les concerts.

La valse d'un coup d'aile a détrôné la danse. Alfred de Musset.

Valse extraite du Lac des Cygnes Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) Premier ballet dont la musique fut composée par un compositeur symphonique, le Lac des Cygnes fut créé le 4 mars 1877 au théâtre du Bolchoï à Moscou. L'intention de Tchaïkovski de composer une suite à partir de cette œuvre resta irréalisée. Il fallut attendre 1900 pour qu'une série d'extraits,

sélectionnés anonymement, soient publiés par son éditeur Jurgenson. Depuis, diverses suites ont été constituées par les chefs d'orchestre selon leurs goûts personnels. Appartenant à la scène du bal du premier acte, la Valse du Lac des Cygnes fait partie des numéros les plus souvent joués.

Valse des fleurs extraite de Casse Noisette Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) Inspiré du conte Casse-Noisette et le Roi des souris d'Alexandre Dumas, ce ballet-féerie fut présenté pour la première fois le 18 décembre 1892 au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. La Valse des fleurs apparaît, avec d'autres danses, lors des festivités du troisième et dernier tableau qu'est l'acte II.

Au sein de la Suite pour orchestre de Casse Noisette, la Valse ferme le bal. La particularité de cette Suite est que sa création le 7 mars 1892 à Saint-Pétersbourg eut lieu bien avant la première représentation du ballet alors qu'habituellement la réalisation des suites de ballets ou d'opéras se fait après la composition de l’œuvre.

Valse extraite de la Belle au bois dormant Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) Comme pour le Lac des Cygnes, Tchaïkovski resta indécis sur les numéros à retenir pour la réalisation d'une suite de ce ballet en un prologue et trois actes, représenté pour la première fois au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg le 15 janvier 1850. Le compositeur s'est inspiré des contes de Charles Perrault et des Frères Grimm pour créer

cette œuvre qui est pour lui un hommage à la France de l'ancien régime. La Suite de la Belle au bois dormant op.66 fut publiée en 1889, à titre posthume sous la direction du pianiste et chef d'orchestre Ziloti, avec qui Tchaïkovski s'était entretenu à ce propos. Elle comprend cinq numéros ; la Valse, initialement n°6 de l'Acte I, en est le dernier.

Grande Valse, extraite de Cendrillon Sergeï Prokofiev (1891-1953) Suite au succès de Roméo et Juliette, le théâtre Mariinsky presse Prokofiev pour composer la musique de Cendrillon. La première de ce ballet en trois actes est donnée au théâtre Bolchoi le 21 novembre 1945. Cendrillon de Prokofiev est inspirée du conte de Perrault et a donné lieu à trois suites symphoniques. Néanmoins, selon le compositeur lui-même, il ne s'agit pas d'un simple assemblage de numéros ; beaucoup d'entre elles ont été recomposées et réorches-

trées. Cependant, ces suites sont loin d'avoir atteint le renom de l’œuvre précédente. La Grande Valse, n°30 de l'Acte II, est donnée lors de l'arrivée de Cendrillon au bal donné par le Prince. Ce que j'ai voulu exprimer avant tout par la musique de Cendrillon est l'amour poétique de Cendrillon et du Prince, la naissance et l'éclosion de cet amour, les obstacles dressés sur son chemin et, finalement, l'accomplissement d'un rêve. Sergeï Prokofiev

Danse dans l'auberge, extraite de Méphisto Valses (n°1) Franz Liszt (1811-1886) Œuvre symphonique en un seul mouvement, Méphisto Valse fut créée à Weimar le 8 mars 1861.

La Danse dans l'auberge est la deuxième œuvre composée par Liszt qui est inspirée du roman

Faust de Nikolaus Lenau. Elle est l'une des œuvres les plus célèbres et les plus jouées de ce compositeur : Dans une auberge villageoise, un banquet de mariage a lieu avec musique, danses et libations. Méphistophélès, passant par là avec Faust, pousse celui-ci à participer à la fête. Le diable saisit un violon des mains d'un musicien endormi et en tire une

étrange mélodie séduisante et envoûtante. Amoureux, Faust tourbillonne dans la salle aux bras d'une belle villageoise. Dans une danse effrénée, ils s'abandonnent l'un et l'autre et valsent jusque dans la forêt. Le son du violon devient de plus en plus ténu, un rossignol entonnant une chanson remplie d'amour.

Danse des sylphes extraite de la Damnation de Faust Hector Berlioz (1803-1869) Durant la scène Le bord de l'Elbe, Faust, plongé dans un profond sommeil, voit en songe une vision de Marguerite. Le ballet imaginaire, à l'orchestration immatérielle, reprend un thème berceur précédemment confié au chœur des Sylphes et des Gnomes. Les violons s'en emparent à l'aigu, dans un mouvement de valse

qui s'évanouira sur un point d'orgue infini ; recherche «expérimentale» de l'impalpable par le retrait un à un des pupitres. C'est Liszt, qui, en adaptant cet épisode de l’œuvre de 1846 au piano en 1860, le rebaptisa Danse des Sylphes.

Valse extraite de Faust Charles Gounod (1818-1893) Faust de Gounod est l'un des plus grands succès de l'opéra français. En 1975, 2.358 représen-tations de cette œuvre furent programmées à l'Opéra Garnier. La première version date de 1859 et était constituée de dialogues parlés. Ces dialogues

parlés furent transformés en récitatifs pour la première représentation à l'Opéra dix ans après. La Valse rapide et énergique correspond à une scène de liesse où les différents acteurs du drame dansent ensemble.

La Valse Maurice Ravel (1875-1937) Dédiée à son amie compositrice Maria Sert, la Valse de Maurice Ravel est un poème chorégraphique pour orchestre. Il a souhaité entreprendre la composition d'une grande valse afin de rendre hommage à Johann Strauβ. Ravel mène à bien ce projet entre décembre 1919 et mars 1920. Cette apothéose de la valse viennoise devait s'intituler, sans équivoque, Wien. L'œuvre est créée publiquement le 12 décembre 1920 par les concerts Lamoureux, mais elle restera l'apanage des salles de concerts jusqu'au 23 mars

1929 à cause de la dispute entre le compositeur et le directeur de la compagnie des Ballets Russes Serge de Diaghilev. La Valse est décrite par Ravel comme un tourbillon fantastique et fatal. Le fil conducteur est indiqué en tête de partition : Des nuées tourbillonnantes laissent entrevoir par éclaircies des couples de valseurs. Elles se dissipent peu à peu ; on distingue une immense salle peuplée d'une foule tournoyante. La scène s'éclaire progressivement. La lumière des lustres éclate au plafond. Une cour impériale vers 1855.

Valse triste, extraite de Kuolema Jean Sibélius (1865-1957) En finnois Kuolema signifie «la mort». Cette œuvre est initialement une pièce du dramaturge Arvid Järnefelt, beau-frère du compositeur, créée le 2 décembre 1903. Sibélius a composé six extraits musicaux afin de ponctuer les moments forts de cette pièce. A l'origine nommée Tempo di Valse Lente – Poco Risoluto, la Valse Triste fut renommée comme telle

en 1904. Elle était, primitivement, un des quatre morceaux fournis par le compositeur. D'un expressionnisme pathétique et languide à la fois, elle illustre l'épisode dans lequel une veuve danse aux bras de la Mort, croyant y voir son défunt mari. Cette Valse est l'une des pièces signatures de Jean Sibélius.

Thème de Lara, extrait du film Docteur Jivago Maurice Jarre (1924-2009) Maurice Jarre a immortalisé le film de David Lean avec sa célèbre partition symphonique et plus particulièrement avec le fameux Thème de Lara ; mélodie à trois temps sous la forme d'un air populaire. Il a composé une partition mêlant musique symphonique à la fois sombre et romantique, et parties instrumentales évoquant le folklore russe.

J'ai étudié la musique russe au Conservatoire Musical de Paris, ce qui m'a permis de recréer assez facilement des thèmes de Valses «à la russe» que l'on peut entendre lorsque Lara et Komarovsky dansent. Maurice Jarre Le leitmotiv qui accompagne les aventures du docteur est le thème désormais célèbre de Lara que l'on retrouve arrangé de diverses façons.

Potter's Waltz extraite du film Harry Potter et la coupe de feu Patrick Doyle (1953) Harry Potter et la coupe de feu est le quatrième tome de la saga mondialement connue écrite par J.K. Rowling. Publié en 2000, il est, selon l'auteur, le tome pivot de la série ; celui dans lequel la mort apparaît et dans lequel les thèmes deviennent plus graves, plus tragiques. La Potter's Waltz est entendue dans le film de

2005 adapté du roman, durant la scène du Bal de Noël. Elle est le treizième titre de la musique de la bande originale. Le Bal de Noël est une tradition du tournoi des trois sorciers : la tradition veut que les trois champions accompagnés de leurs partenaires ouvrent le bal.

Sérénade Valse II, extraite de la Suite Jazz n°2 Dimitri Chostakovitch (1906-1975) Perdue durant la seconde guerre mondiale, cette Suite, composée en 1938, ne fut redécouverte qu'en 1999 sous la forme d’une réduction pour piano, grâce à Manashir Yakubov. Les trois mouvements de l’œuvre (Scherzo, Lullaby et Sérénade) furent reconstitués et orchestrés par Gérard McBurney. La création eut lieu lors des BBC Proms de 2000. A cause de cette perte, la Suite pour Orchestre de Variété n°1, datée, elle, de 1956, fut titrée à tort Suite pour Orchestre de Jazz n°2 lors de sa création du 1er décembre 1988 au Barbican Centre de Londres, dirigée par Mstislav Rostropovich.

Cette confusion perdurera donc jusqu'en 1999. Cette pièce en huit mouvements est constituée en grande partie de réutilisation d’œuvres diverses. L'avant-dernier mouvement de la Suite pour Orchestre de Variété n°1, Valse n°2, connue sous le nom de Sérénade-Valse, est devenue l'une des œuvres les plus célèbres du compositeur auprès du grand public ; elle est fréquemment jouée isolément du reste de la suite. Elle est adaptée de la Valse de la Suite du premier échelon op.99a de 1956.

Wiener Blut Walz, opus 354 Johann Strauss (1804-1849) Universellement connu pour ses valses, Johann Strauss composa celle-ci pour célébrer le mariage l'Archiduchesse Gisela Louise Maria, fille de l'Empereur Franz Josef, avec le Prince Léopold de Bavière. Wiener Blut signifie «Sang de Vienne»

ou «Esprit de Vienne». Cette Valse fut composée durant les débuts de Strauss avec l'orchestre mondialement reconnu qu'est le Philharmonique de Vienne. Elle fut créée le 22 avril 1873.

La distribution

Mélanie Levy-Thiébaut, direction

Mélanie Levy-Thiébaut fait ses études au CNSM de Paris et ob-tient un 1er Prix de clavecin, un 1er Prix de basse continue et un 1er Prix de musique de chambre. Parallèlement, elle entre au Conservatoire Supérieur du Li-céo de Barcelone, dans la classe de direction d'orchestre d’An-toni Ros-Marbà. C'est en Espagne qu'elle gagne le 1er Prix de direction d'orchestre au Concours International du Ministère de la Culture espagnol avec l'Orchestre de l'Opéra de Madrid. Elle ter-mine ensuite sa formation au Banff Center School of Fine Arts au Canada. Depuis, Mélanie Levy-Thiébaut dirige des or-chestres tels que l'Orchestre Symphonique de Mulhouse, l'Orchestre National d’Île de France, l'Orchestre National de France, l'Orchestre Phil-harmonique Royal de Liège, l'Orchestre de Lille, le Real Filharmonia de Galicia, le Sinfonietta de la Suisse Romande, le Camerata de Lausanne, l'Orchestre de l’Opéra de Limoges, le Hong-Kong Philharmonic Orchestra ou encore le

Kanagawa Philharmonic Or-chestra. En 2005, elle crée éga-lement son propre orchestre, Manifesto. Depuis 2014, Mélanie Levy-Thiébaut est directrice musi-cale de l'Ensemble Instrumen-tal de la Mayenne. Elle s'est en outre spécialisée dans le do-

maine du ciné-concert, après avoir créé un Faust/Berlioz à l'Opéra de Limoges, une Aventure du cinématographe avec l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège ou Bucking Broadway de John Ford (musique : Marc-Olivier Dupin), au côté de l'En-semble Instrumental de la Mayenne. Mélanie Levy-Thiébaut a travaillé au côté de la compagnie hip-hop MOOD/RV6K, dirigée par le chorégraphe Hervé Sika, dans le cadre du spec-tacle Hip Hop Story, programmé à la Philharmonie de Paris en janvier 2017. En parallèle, est experte pour l'Association pour le Progrès du Management et intervient auprès des entreprises, pour des sessions d'Orchestring ma-nagement, des Team Building, ou des conférences.

L’Orchestre de Douai – Région Hauts-de-France QUELQUES DATES ET CHIFFRES … 1971 Fondation de l’Orchestre par Henri Vachey. 2001 Trentième anniversaire sous la direction de Georges Prêtre. 2007 Millième concert de l’Orchestre : Carmina Burana de Carl Orff devant 4.500 auditeurs à Gayant Expo. 2009 Création d’Entre terres de Nicolas Bacri et Philippe Murgier. 2012 2013 2015

Création du Concerto pour saxophone et orchestre de Laurent Petitgirard. Nomination de Jean-Jacques Kantorow, chef d’orchestre principal. Voyage musical dans l’espace au Nouveau Siècle de Lille devant 1.600 auditeurs.

2016 15ème enregistrement discographique Lalo-Roussel, direction Jean-Jacques Kantorow. Création de l’Ile aux oiseaux-serpents de Marc-Olivier Dupin et Ivan Grinberg.

60 Concerts par an. 197 1.500

Communes de la région qui ont accueilli l’Orchestre. Concerts depuis sa création.

30.000 Auditeurs chaque année.

Fondé en 1971, à l’initiative d’Henri Vachey, l’Orchestre de Douai - Région Hauts-de-France regroupe aujourd’hui près de 70 musiciens professionnels issus de la région. Sous la direction de Jean-Jacques Kantorow ou de chefs invités renommés comme Georges Prêtre, Gianandrea Noseda, Laurent Petitgirard, Nicolas Giusti, Olivier Grangean… avec le concours de concertistes réputés, l’Orchestre ne cesse d’affirmer sa vocation d’ambassadeur culturel. Ainsi s’est-il produit, au fil de 1.500 concerts, dans

197 communes de sa région mais également dans de nombreux pays européens : Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Autriche, Italie, Espagne, Pologne… Chaque année, ce sont donc près de 30.000 auditeurs qui assistent à ses concerts. Parmi ces derniers figurent de nombreux écoliers, collégiens et étudiants (au total plus de 15.000 jeunes), en direction desquels l’Orchestre mène, en collaboration étroite avec l’Edu-cation Nationale, des actions éducatives. Prix d’Honneur de la Ville de Vienne, Premier Prix de la Ville de Stresa, l’Orchestre s’est exprimé à de nombreuses reprises sur les ondes de Radio France ainsi que sur les principales chaînes de télévision nationales.

DES SOLISTES INTERNATIONAUX L’Orchestre de Douai - Région Hauts-de-France se produit très régulièrement avec des concertistes de renommée internationale : les pianistes François-René Duchâble, Brigitte Engerer, Marc Laforêt, Jean-Claude Pennetier, Pierre-Alain Volondat, Bruno Rigutto, Muza Rubackyte, Jacques Rouvier, les violo-nistes Régis Pasquier, Svetlin Roussev, Akiko Yamada, Amaury Coëtaux, les violoncellistes Gary Hoff-man, Marc Coppey, Dimitri Maslennikov, les sopranos Elizabeth Vidal, Isabelle Cals, Ewa Podles, le ténor Jean-Pierre Furlan, le baryton Michel Piquemal, les flûtistes Sarah Louvion, Maxence Larrieu, le clarinet-tiste Michel Lethiec, les harpistes Isabelle Moretti, Emmanuel Ceysson, les trompettistes Guy Touvron, Romain Leleu, les organistes Thierry Escaich, Philippe Lefebvre…

RENDRE LA MUSIQUE CLASSIQUE ACCESSIBLE AU PLUS GRAND NOMBRE L’Orchestre de Douai - Région Hauts-de-France affirme sa volonté de s’adresser à tous les publics au moyen d’une programmation large et variée qui mêle des œuvres phares du répertoire classique, roman-tique et moderne à des œuvres plus rares ou contemporaines. Soucieux également de sensibiliser le jeune public, il organise chaque année une vingtaine de concerts pour les élèves de l’école maternelle et élémentaire ainsi que pour les collégiens et les lycéens avec des programmes spécifiques de contes musicaux ou des répétitions commentées. Il s’attache également à diversifier son public en organisant des concerts pour les plus démunis, ou encore par une diffusion dans des lieux de zone rurale ou des salles plus inhabituelles. Ainsi, il réunit près de 30.000 auditeurs lors d’une soixantaine de concerts annuels.

Les musiciens de l’Orchestre de Douai – Région Hauts de France

Violon solo Gautier Dooghe

Violons 1 Manon Bonnaric Iva Cernohorska Dorothée Delobelle Nicolas Desmalines Emma Duchemin Claire Eeckeman Virginie Jacquin Houda Mestiri Anaëlle Seille Guy Stievet Pascale Vancaeneghem

Violons 2 Emilie Tison Marie-Catherine Beernaert Benoît Courtray Rebecca Derisbourg Kordian Heretynski Abigaël Leroux Denise Mannecier Ingrid Schang Emmanuel van Driessche David Wacheux

Altos Thomas Bouzy Jérôme Arboucalot Marie Chastang Fanny Droulez Joyce Lammelin Catherine Maerten Cédric Vanderhaeghe

Violoncelles Sébastien van Kuijk Pierre Joseph Grégoire Carpentier Sylvie Chavanet Aurélia Lefebvre Clément Vandamme

Contrebasses Mathieu Carpentier Romain Delval Basile Dumonthier Caroline Lekeux Thierry Smal

Flûtes Lucie Boulard Marie Leyval Nicolas Place

Hautbois Nicolas Bens Catherine Boichard Guillaume David

Clarinettes Fabien Clément Nathalie Lockner Lucie Vanthomme

Bassons Fabien Boichard Gilles Desmazières Jean-Philippe Robert En italique : étudiants des Conservatoire de Douai, Roubaix et de l’ESMD de Lille.

Cors Corentin Billet Margot Bonaventure François-Régis Beernaert Fabien Lammelin Guy Mouy

Trompettes Olivier Degardin Dominique Dingreville Valentin Sergent

Trombones Grégoire Devaux Christophe Jasinski Vincent Terret

Tuba Roger Candelier

Harpes Emmanuelle Deleplace Nathalie Vervoite

Piano Alain Raës

Timbales Marie-Claude Saniez

Percussions Olivier Brasselet Juliette Chrzanowski Laurent Dewaele Damien Duprospert Mathilde Liétard

Pour aller plus loin…

Livres Katherine Pancol : La valse lente des tortues Editions Le livre de poche

Joséphine a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l'argent de son best-seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s'attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, José-phine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hor-tense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout

de la violence du monde, jusqu'au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de

son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l'aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d'oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l'a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d'éliminer l'inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d'immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes.

Patricia Gaffney : Une valse à 3 temps Editions Pocket

L’auteur à succès des Quatre grâces traite à nouveau de la complexité des relations entre femmes, en évoquant cette fois les rapports mère/fille et l’amour qui les unit. Veuve depuis peu, Carrie est submergée par un sentiment de culpabilité : elle sait que son couple était mort bien avant qu’une crise cardiaque n’emporte son mari. Pour sa fille Ruth, encore adolescente, et Dana, sa mère possessive, elle tient bon. Peu à peu, elle émerge de son chagrin et commence à tourner la page. Jess, son premier amour, réapparaît dans sa vie et lui offre la main secourable dont elle a besoin pour sortir la tête de l’eau. Forte d’un

nouveau but et d’une passion qu’elle n’aurait osé imaginer, Carrie s’efforce de puiser dans ce nouvel amour la force d’apporter un équilibre précaire à une famille en proie à ses souffrances et ses déceptions. Ce roman émouvant, d’une justesse poignante, aide à mieux comprendre les femmes, leur vision d’elles-mêmes, ainsi que la magie de la vie.

Films

Carnet de valse, film de Patricia Plattner00 00:00

Une valse rapide, dans un salon éclairé de mille bougies, jette dans les jeunes cœurs une ivresse qui éclipse la timidité, augmente la conscience des forces et leur donne enfin l’audace d’aimer. Sten-dhal, «De l’Amour» Pour les auteurs autrichiens, il ne fait aucun doute que cette danse est d’origine viennoise, pour les Français, française, quant aux Hongrois, la valse est bien en-

tendu hongroise… Etre enlacée dans les bras d’un homme, tenir une femme par la taille, tourner jusqu’au vertige, jusqu’à cet état altéré de conscience à deux, est une expérience sans pareille, car au vertige s’ajoute l’affirmation du couple au milieu d’un groupe social. Jusqu’à la Renaissance, ceux qui dansaient en couple étaient menacés du bûcher et c’est probablement pourquoi, la «volta» s’est transmise clandestinement en Italie, en France, en Angleterre jusqu’à s’institu-tionnaliser à Vienne avec les Strauβ. Noble comme la viennoise, musette comme la française ou l’italienne, lente comme l’anglaise, suave comme la péruvienne, la valse appartient au patrimoine mondial. Elle emballe des millions d’habitants de cette planète, jeunes et vieux. L’Eglise ne s’y était pas trompée, la valse est démoniaque ! Qu’elle soit viennoise et noble, anglaise et lente, française et musette ou encore péruvienne et créole, la valse est donc au centre, c’est l’héroïne…

Valse pour Monica, film de Per Fly00 00:00

Au début des années 60, Monica, une jeune suédoise déterminée à devenir une icône du jazz, se lance dans la carrière de ses rêves qui la mènera de Stockholm à New York. Elle y côtoiera Miles Davis, Ella Fitzgerald, ou encore Bill Evans, qui adaptera pour elle son immense succès : "Waltz for Debby". "Valse pour Monica" est l'histoire vraie de Monica Zetterlund, légende suédoise du jazz, qui sacrifia son rôle de mère et sa vie amoureuse à sa quête de consécration.