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Le Bonjour du «Soir» «Il faut toujours aller plus loin, frapper plus fort. Et puis, il reste “le prix Goncourt du terrorisme” à atteindre, et je fais là référence aux attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center. Je n'imagine pas un instant qu'un homme tel qu'Abou Bakr Al-Baghdadi et son armée vont se satisfaire longtemps d'opérations extérieures de peu d'envergure. Ils sont en train de penser à quelque chose de bien plus large, visant en tout premier lieu l'Hexagone.» Qui a dit cela ? Un certain Marc Trevidic. Il a conscience des énormes dangers qui pèsent sur son pays. Et il désigne les agresseurs. Il a une large vision réaliste sur le phénomène du terrorisme au niveau mondial. Il remonte même au 11 septembre 2001 ! Il peut disserter des heures sur les méfaits du terrorisme en Arabie Saoudite, Nigeria, Mali. Mais quand des moines sont assassinés en Algérie, le doute le submerge... et la version d'un crime maquillé pour enfoncer des terroristes angéliques —seulement chez nous — ne le quitte plus ! Tout le monde a le droit d'avoir ses terroristes sauf nous ! Et d'ailleurs, au moment où une prise d'otages se déroule à Bamako, j'ai deux mauvaises nouvelles pour le juge antiterroriste : - La première : ce n'est pas l'armée algérienne qui a organisé le coup. - La seconde : après le Bataclan, c'est encore la méthode Tiguentourine de l'ANP qui a eu les faveurs de l'armée malienne qui vient de donner l'assaut, selon les dernières infos. [email protected] Un juge antiterroriste terrorisé VEND. 20 - SAM. 21 NOVEMBRE 2015 - 7-8 SAFAR 1437 - N° 7643 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l FRONT DE SOUTIEN AU PROGRAMME DU PRÉSIDENT lLe Parti des travailleurs joint sa voix à celle du RND pour décliner, à son tour, l’initiative du FLN portant constitution d’un front pour accompagner le programme du président de la République. PAGE 4 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l CLASSEMENT FIFA l ENNAHDA PAGE 4 PAGE 15 l ESPAGNE L’Algérie chute à la 28 e place Clasico sous pression Douibi accuse l Sonatrach : la grande attraction. l Affaire Oultache : le mystère d’un assassinat. l Autoroute Est-Ouest : en attendant l’acte II. Justice : les principaux procès attendus pour 2016 Le niet du PT Le chauffard ayant traîné sous la roue de son bus un enfant âgé d’à peine 4 ans sans prendre conscience de ce qu’il venait de commettre, trop aveuglé par l’effet de psychotropes, a finalement connu cette semaine la sentence de son acte qui a causé la mort violente de l’enfant. Les faits remontent au mois d’octobre lorsqu’un conducteur du bus de la ligne 37 a heurté un enfant au niveau de l’avenue d’Oujda. Les habitants d’Eckmühl et tout Oran n’ont eu de cesse de rappeler la folie qui s’est emparée de ce conducteur sous l’influence de stupéfiants, qui a percuté l’enfant et traîné son corps sur plusieurs mètres. Les cris des passagers et du receveur lui feront prendre conscience de son acte ; toutefois, au lieu de s’arrêter il poursuivra sa course irraisonnée sur plusieurs mètres. Il finira par immobiliser le bus au niveau de Kouchet-El-Djir avant de s’enfuir à pied. Une fois son signalement donné, il s’est rendu à la police. Jugé pour homicide involontaire, le tribunal correctionnel de la cité Djamel l’a condamné à 5 ans de prison ferme. A. B. ORAN : AFFAIRE DE L’ENFANT PERCUTÉ PAR UN BUS PUIS TRAÎNÉ SUR PLUSIEURS MÈTRES Le chauffard condamné à 5 ans de prison ferme PAGE 3 PAGE 16

FRONT DE SOUTIEN AU PROGRAMME DU PRÉSIDENT · PDF fileVend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - Page 2 ERISCOOP Un jour, un sondage Oui : 12,93% Non : 84,88% Sans opinion : 2,19% ire les

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Le Bonjour du «Soir»

«Il faut toujours aller plus loin, frapper plus fort. Et puis, ilreste “le prix Goncourt du terrorisme” à atteindre, et je faislà référence aux attentats du 11 septembre 2001 contre lestours du World Trade Center. Je n'imagine pas un instantqu'un homme tel qu'Abou Bakr Al-Baghdadi et son arméevont se satisfaire longtemps d'opérations extérieures de peud'envergure. Ils sont en train de penser à quelque chose debien plus large, visant en tout premier lieu l'Hexagone.»Qui a dit cela ? Un certain Marc Trevidic. Il a conscience desénormes dangers qui pèsent sur son pays. Et il désigne lesagresseurs. Il a une large vision réaliste sur le phénomènedu terrorisme au niveau mondial. Il remonte même au 11septembre 2001 ! Il peut disserter des heures sur les méfaitsdu terrorisme en Arabie Saoudite, Nigeria, Mali. Mais quanddes moines sont assassinés en Algérie, le doute lesubmerge... et la version d'un crime maquillé pour enfoncerdes terroristes angéliques —seulement chez nous — ne lequitte plus !Tout le monde a le droit d'avoir ses terroristes sauf nous ! Etd'ailleurs, au moment où une prise d'otages se déroule àBamako, j'ai deux mauvaises nouvelles pour le jugeantiterroriste :- La première : ce n'est pas l'armée algérienne qui a organiséle coup.- La seconde : après le Bataclan, c'est encore la méthodeTiguentourine de l'ANP qui a eu les faveurs de l'arméemalienne qui vient de donner l'assaut, selon les dernièresinfos.

[email protected]

Un juge antiterroriste terrorisé

VEND. 20 - SAM. 21 NOVEMBRE 2015 - 7-8 SAFAR 1437 - N° 7643 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l FRONT DE SOUTIEN AU PROGRAMME DU PRÉSIDENT

lLe Parti des travail leursjoint sa voix à celle du RNDpour décliner, à son tour,

l ’initiative du FLN portantconstitution d’un front pour

accompagner le programme duprésident de la République.

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Editio

n du C

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N III

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l CLASSEMENT FIFAl ENNAHDA

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l ESPAGNE

L’Algérie chuteà la 28e place

Clasicosous

pressionDouibi accuse

l Sonatrach : la grande attraction.l Affaire Oultache : le mystère d’un assassinat.l Autoroute Est-Ouest : en attendant l’acte II.

Justice : les principauxprocès attendus pour 2016

Le nietdu PT

Le chauffard ayant traîné sous la roue de son bus un enfant âgé d’à peine 4 anssans prendre conscience de ce qu’il venait de commettre, trop aveuglé par l’effetde psychotropes, a finalement connu cette semaine la sentence de son acte quia causé la mort violente de l’enfant.Les faits remontent au mois d’octobre lorsqu’un conducteur du bus de la ligne37 a heurté un enfant au niveau de l’avenue d’Oujda. Les habitants d’Eckmühl ettout Oran n’ont eu de cesse de rappeler la folie qui s’est emparée de ceconducteur sous l’influence de stupéfiants, qui a percuté l’enfant et traîné son

corps sur plusieurs mètres. Les cris des passagers et du receveur lui ferontprendre conscience de son acte ; toutefois, au lieu de s’arrêter il poursuivra sacourse irraisonnée sur plusieurs mètres. Il finira par immobiliser le bus auniveau de Kouchet-El-Djir avant de s’enfuir à pied. Une fois son signalement donné, il s’est rendu à la police. Jugé pour homicideinvolontaire, le tribunal correctionnel de la cité Djamel l’a condamné à 5 ans deprison ferme.

A. B.

ORAN : AFFAIRE DE L’ENFANT PERCUTÉ PAR UN BUS PUIS TRAÎNÉ SUR PLUSIEURS MÈTRES

Le chauffard condamné à 5 ans de prison ferme

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Le projet de révision constitutionnelle annoncé par Bouteflika fera l’objet d’unConseil des ministres spécial dans les tout prochains jours et ce, sans passerpar le Conseil du gouvernement. Selon une source sûre, il sera ensuitesoumis au Parlement, qui sera réuni en congrès des deuxChambres. Cela étant, Bouteflika hésite encore quant à le sou-mettre à un référendum. La raison est que, selon notre source, lahantise d’un fort taux d’abstention «tétanise» Bouteflika.

PPCache-cacheCache-cache

Nous jouons à cache-cache et à grande échel-le. Et en vrai. Bouteflikaest invisible pour des rai-sons évidentes pour toutun chacun, sauf pourSaâdani, Ouyahia, Sellalet quelques autres. Cequi n’est pas compré-hensible, c’est moinsson absence que sa pré-sence à la tête de l’Etat…vu l’état dans lequel ilest.

Donc, invisible. Toutessortes de rumeurs nais-sent du fait qu’on ne levoit pas.

Puis, quand lesrumeurs atteignent leursummum, on nous leremet un coup à la télé.Ce qui est le cas avec laréception du Premierministre de Malte.Cache-cache, je te dis.

A. [email protected]

[email protected]

Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

Oui : 12,93%

Non : 84,88%

Sans opinion :2,19%

Pensez-vous que la Wilaya d’Alger devrait commencer par interdireles antennes paraboliques sur les façades d’immeubles ?

Résultat sondage

Pensez-vous que les services d’Algérie Poste répondentglobalement aux attentes des citoyens ?

Les députés veulent plusd’augmentations des prix !

Dans une première historique mondiale, les députés de l’APN pro-posent d’aggraver les augmentations au lieu de les atténuer ! Dansson rapport préliminaire qui a surpris y compris le gouvernement, laCommission de finances de l’Assemblée revoit, en effet, à la hausse

le prix du litre de carburant. Si le gouver-nement proposait, à travers le projet de loi de finances

pour 2016, une augmentation de 5 DA pour le litre, laCommission de finances de l’APN en propose 6 DA !Cela, au moment où les augmentations de l’électricitéproposées par le gouvernement sont laissées tellesquelles. «Cela met dans la gêne le gouvernement quis’attendait à ce que les augmentations soient rame-

nées à 3 DA après les surenchères, naturelles dureste, des représentants du peuple», nousconfie une source bien informée.

NON Sans opinionOUI

Les Algériens et FacebookPour la cinquième année consécutive,

Facebook est classé à la tête dessites web visités par lesAlgériens.

Sur Alexa, qui réfé-rencie les sites les plusprisés dans chaquepays, Google est tou-jours en secondeposition, un faitunique au monde, caril est leader partout.

Dans le top 10 dessites visités en Algérie,Oued Kniss est le premiersite local à captiver l'intérêtdes internautes.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Une forte abstention, la hantise de Bouteflika

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 3Actualité

Sonatrach l : le procèsdu siècle ?

Reporté à deux reprises, le pro-cès de l’affaire Sonatrach 1consti-tuera l’une des grandes attractionsde la prochaine année judiciaire. Selon des sources, le parquet

d’Alger a décidé de traiter le dos-sier avant la fin de l’année 2016,mais sans pour autant fixer aupréalable la date de la tenue duprocès. Il est à noter que la session

d’automne du tribunal d’Alger auraà examiner 139 affaires crimi-nelles, dont 18 liées au terrorisme.Le procès de l’affaire de Sonatrachn’a pas été enrôlé dans le calen-drier de cette session. Mais il n’endemeure que sa programmationserait imminente. Pour rappel, l’affaire de ce qui

est appelé le scandale du siècle,où de hauts responsables sontimpliqués et cités par l’accusation,avait été reportée à deux reprises.A chaque fois, c’est l’absence destémoins qui avait contraint le prési-dent du tribunal à reporter le pro-cès. Parmi les accusés, faut-il le

noter, dans cette affaire qui adéfrayé la chronique nationalependant plusieurs années, figureMohamed Meziane, ancien P-dgdu groupe public pétrolier, sesdeux fils, huit de ses adjoints et unpatron d’une filiale d’une entrepri-se allemande, Contal AlgérieFunkwerk.

Affaire Oultache : lemystère d’un assassinatL’affaire de l’assassinat de l’ex-

directeur général de la Sûreténationale (DGSN), feu Ali Tounsi,

est un autre procès très attendupar l’opinion publique. Condamnédans une autre affaire (ABM-DGSN) à trois années de prisonferme, le procès du colonelChouaib Oultache l’ex-directeur dela direction de l’aviation au sein dela sureté nationale doit répondredevant le tribunal criminel de plu-sieurs chefs d‘inculpations de sonami et ex-feu Ali Tounsi. La chambre d’accusation près

la cour d’Alger avait renvoyé le ditdossier devant le tribunal criminelpour «homicide avec prémédita-tion, guet-apens, tentative d’as-sassinat avec préméditation etport d’arme sans autorisation». Le procès devait se tenir en

2015, mais pour des «raisonsinconnues», le procès n’a jamaisété programmé par le parquetgénéral. L’instruction de l’affaire avait

connu plusieurs rebondissements.D’ailleurs, les avocats de la défen-se se sont prit au juge instructeurqui, selon eux, «s’est surpassé àtravers le faux ostentatoire qu’il a

commis, pour corroborer la thèsede la police judiciaire et en falsi-fiant les déclarations d’OultacheChouaïb lors de la reconstitutiondu crime». Mieux, la défense relève que

lors de cette constitution, Oultacheavait déclaré avoir tiré «quatreballes», et qu’il n’a «jamais» viséla tête du défunt. Le rapport de l’expertise avan-

ce la thèse de la mort par deuxballes tirées en direction de la têtedu défunt. Mystère ? C’est le qualificatif

donné à cette affaire, dont le pro-cès est attendu au premier tri-mestre de l’année prochaine.

Affaire de l’attentatcontre le Palais duGouvernement

Le procès de FatehBouderbala, le présumé respon-sable des attentats à l'explosif quiavaient ciblé en 2007 le Palais duGouvernement et le siège de laSûreté urbaine de Bab Ezzouar, se

tiendra avant la fin du mois encours devant le tribunal crimineld'Alger, selon la liste complémen-taire des affaires criminelles de2015. Selon l'arrêt de renvoi, l'accu-

sé, autoproclamé «émir» de l'orga-nisation terroriste «Al-Qaïda auMaghreb islamique» (Aqmi) de larégion d'Alger, avait reconnu avoirsuivi par téléphone l'itinéraire deskamikazes qui étaient à bord desvéhicules piégés jusqu'à leur arri-vée sur les lieux ciblés (Palais duGouvernement, siège de la Sûretéurbaine de Bab Ezzouar) où il leuravait donné l'ordre d'actionnerleurs ceintures bourrées d'explo-sifs. L'attentat du Palais du

Gouvernement avait fait 20 mortset 222 blessés et celui de BabEzzouar 11 morts et une centainede blessés.Agissant sur la base de rensei-

gnements fournis par l'accusé, lesservices de sécurité ont réussi àaccéder à deux refuges de terro-ristes et à mettre la main sur desquantités d'explosifs et quelquesarmes légères. En 2012, le tribunal criminel

près la cour d’Alger avait jugé lepremier groupe composé deKhaled Marouf, Salim Haddouche,Khaled Ouzandja, AdlaneSlimane, Hassane Bachar, Sid-Ahmed Laboudi, Mourad Kritous,Hamza Marouf, AbdelmalekZerarka, Messaoud Zoubiri, RiadZebda et Noureddine Boudina(frère du kamikaze MerouaneBoudina, auteur de l’attentat à l’ex-plosif contre le Palais duGouvernement). Ce dernier estaccusé de non-dénonciation. À l’heure où nous mettons sous

presse, le procès se poursuit avecl’audition de ces derniers qui nienttous avoir un lien quelconque avecles groupes terroristes, à l’excep-tion de Khaled Marouf, qui areconnu avoir activé durantquelques mois, d’autant plus qu’ila un frère terroriste.

Affaire de l’autorouteEst-Ouest : en attendant

l’acte 2 Jugée en avril 2015, l’affaire de

l’autoroute Est-Ouest est actuelle-ment pendante devant la Coursuprême au lendemain du pourvoien cassation introduit par la défen-se. Toutefois, il n’est pas exclu quela Cour suprême traite le dossier etle renvoie devant une autre juridic-tion criminelle avant la fin de l’an-née 2016. La rapidité du traitementdu dossier par la Cour suprêmes’inscrira dans le cadre desréformes engagées par le départe-ment de la justice. A ce titre, il està rappeler que le tribunal crimineld’Alger avait condamné le princi-pal mis en cause dans cette affaireChani Medjdoub, 10 ans de prisonferme et 3 millions de dinarsd’amende. Le tribunal a égalementordonné la saisie de ses comptesbancaires au Luxembourg, sa villad’El-Biar et sa voiture. L’hommed’affaires Addou Tadjeddine a étécondamné à 7 ans de prison fermeet 3 millions de dinars d’amende. La justice a ordonné de saisir

ses comptes en Suisse. Addou SidAhmed a été condamné à 3 ans deprison, dont une année ferme.

Mohamed Khelladi, ex-direc-teur du département travaux neufsà l’ANA, écope de 10 ans de pri-son ferme et 7 millions de dinarsd’amende. L’ex-colonel Khaled du DRS a

été condamné à 3 ans de prisonferme. Cella et Radia Ghrieb, fillesde l’ex-ambassadeur d’Algérie auMali, sont condamnées à un an deprison avec sursis et 500 000dinars d’amende. MohamedBouchama, ex-secrétaire généraldu ministère des Travaux publics,est relaxé. Les entreprises et grou-pements étrangers impliqués dansl’affaire, dont Cojaal et Citic-CRCC, sont condamnés en tantque personnes morales à 5 mil-lions de dinars d’amende.

Abder Bettache

JUSTICE

Les principaux procès attendus pour 2016

Phot

o : S

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Sid

L’année judiciaire en cours sera marquée par la tenueL’année judiciaire en cours sera marquée par la tenuede plusieurs procès très attendus par l’opinionde plusieurs procès très attendus par l’opinionpublique, notamment au niveau de la cour d’Alger. publique, notamment au niveau de la cour d’Alger. A ce titre, on peut citer notamment l’affaire deA ce titre, on peut citer notamment l’affaire de

Sonatrach 1 ou encore le procès de l’affaire de l’assasSonatrach 1 ou encore le procès de l’affaire de l’assas--

sinat de l’ex-directeur général de la Sûreté nationale.sinat de l’ex-directeur général de la Sûreté nationale.Ces procès Ces procès se tiendront dans un contexte biense tiendront dans un contexte bienparticulier. Il s’agit du processus de réformes de la jusparticulier. Il s’agit du processus de réformes de la jus--tice acte deux lancé par le ministre de la Justice ettice acte deux lancé par le ministre de la Justice etgarde des Sceaux, M. Tayeb Louh.garde des Sceaux, M. Tayeb Louh.

Il n’en finit pas de s’al-longer, le bilan des opéra-tions anti-terroristes quemènent sans relâche lesdétachements de l’ANP,notamment depuis le tristesouvenir de cette attaquede la mi-juillet dernierayant coûté la vie à 11 mili-taires dans la wilaya de AïnDefla.Aux caches découvertes un

peu partout sur la bande nord dupays, où des engins explosifs etautre matériel hétéroclite destinénotamment à la fabrication debombes et de détonateurs, les élé-ments de l’ANP ont réduit considé-rablement les capacités de mou-vement des groupuscules terro-ristes jusqu’à il n’y a pas très long-temps actifs dans des régions dupays comme la partie allant del’est de la capitale, englobant les

wilayas de Boumerdès, Tizi-Ouzouet Bouira, ainsi que la partie Est dulittoral englobant les wilayas deJijel et Skikda, et un peu plus àl’ouest de la capitale, sur les terri-toires de Aïn Defla et Médéa. Cette dernière wilaya où, rap-

pelons-le, il y a une dizaine dejours, un détachement du secteuropérationnel local a éliminé un ter-roriste sur lequel ont été retrouvésune kalachnikov, une grenadeainsi que trois chargeurs. Depuis, ce sont plusieurs

autres opérations qui se sont suc-cédé. Ainsi, mardi dernier, à l’estde Tizi-Ouzou, dans la forêt d’AthGhobri, un ratissage a abouti,comme ce fut le cas deuxsemaines plus tôt à Djebahia dansla wilaya voisine de Bouira, à ladécouverte d’un abri aménagé et àl’intérieur duquel six bombes arti-sanales prêtes à l’usage ont étéretrouvées par les militaires. L’autre haut fait de la semaine

écoulée, sur le plan sécuritaire, aeu lieu dans la nuit de mercredilorsque, selon une informationmise en ligne sur le site internet duministère de la Défense, il a étéfait état d’une opération exécutéepar un détachement relevant dusecteur opérationnel de Jijel. Une embuscade tendue près

de la localité de Ouled-El-Arbi,dans la commune d’El-Milia, a per-mis aux militaires de mettre horsd’état de nuire un terroriste, dontl’identité n’a pas encore été dévoi-lée. Un pistolet mitrailleur kalach-nikov et des minutions ont été éga-lement récupérés à l’issue de cetteopération qui confirme, si besoinest, que l’étau ne risque pas d’êtredesserré surtout par ces temps oùle monde entier semble prendreconscience que la lutte anti-terro-riste n’est limitée ni dans le tempsni à un espace géographique res-treint.

M. Azedine

MOSTAGANEM

Saisie de 9 armesélectriques Taser

Une nouvelle arme fait son entrée dans le classement des armesprohibées ces derniers mois à Mostaganem, c’est le Taser.Le pistolet à impulsion électrique devient de plus en plus courant

et, pourtant, il est bel et bien interdit par la loi et le détenir est uneinfraction. Agissant sur information, les éléments de la 4e Sûreté urbaine sont

parvenus à saisir 9 pistolets connus sous le nom de Taser chez unjeune homme de 19 ans au quartier de Zaghloul. Ces armes étaient destinées à la vente à des délinquants et autres

malfaiteurs pour servir comme moyen de vol et d’agression. Cettearme de fabrication artisanale a été conçue pour envoyer de trèsfortes décharges électriques à bout portant dans le but de paralyserun individu. Le jeune mis en cause a été présenté en cette fin de semaine

devant le procureur de la République du tribunal correctionnel qui aordonné sa mise sous mandat de dépôt.

A. B.

UN TERRORISTE ÉLIMINÉ ET DES BOMBESARTISANALES DÉCOUVERTES

La longue traque se poursuit

La cour d’Alger traitera des affaires qui ont défrayé la chronique.

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 4Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Lebureau politique du parti, réuni,avant-hier, jeudi, en session men-suelle a, en effet, entériné l’optionquelques instants après que lasecrétaire générale eut donné leton. Dans son argumentaire queses pairs du BP ont, par la suite,adopté, Louisa Hanoune a estimé,une fois avoir pris connaissance del’invitation qui lui a été faite par lesecrétaire général du FLN dans cesens, qu’adhérer à l’initiative duvieux front constituerait «une «inté-gration politique, organisationnelleet organique» pour tout adhérent àla démarche. Pis encore, a-t-elleajouté, y souscrire individuellementou en tant parti serait «hypothé-quer mon indépendance et celle duparti». De ce fait, a-t-elle conclu,«je ne peux signer ni en tant quepersonne, ni en tant que SG duPT», affirmant que la démarche duvieux front «s'oppose à la vision du

PT au travail commun». Cela dit,l’essentiel de l’allocution deHanoune a consisté à décortiquerle projet de loi de finances pourl’année 2016 qui, de par certainesde ses dispositions d’austérité,constitue un projet «dangereux»de par son «orientation d’austéritégrave» avec, notamment une«aggravation de la chute du pou-voir d’achat et la baisse de laconsommation» et leur corollaireinévitable une «récession de l’éco-nomie nationale». Plus que cela,Hanoune parle de «recul de la sou-veraineté nationale» par bien dedispositions du dudit projet de loide finances qui, a-t-elle estimé,consacre, la «constitutionnalisationde la prédation locale et étrangè-re» érigée en «système». Ce quis’inscrit, selon elle, à «l’opposé duprojet social du président de laRépublique» qui a bien apporténombre de correctifs dès 2006 en

matière d’opérations de «renatio-nalisation».Selon la secrétaire générale du

PT, même la fameuse règle49/51% est remise en cause avecl’ouverture prévue, dans une desdispositions de cette LF2016, descapitaux de toutes les sociétésnationales, y compris celle de sou-veraineté, au privé national etétranger à hauteur de 34% avecpossibilité d’une «acquisition totaledans un délai de 3 ans». Et de fairepart d’un «souffle de résistance»au sein de la commission desfinances de l’APN dont lesmembres ont pu annuler certainsde ces articles à scandale, les 53et 71 notamment, même siHanoune ne dissimule pas sacrainte que ces derniers ne revien-nent «autrement» lors des débatsen plénière parlementaire prévuedès demain.Par ailleurs, et parce que ce

projet de loi de finances 2016 porteune empreinte des milieux d’af-faires» comme elle ne cesse de leressasser, la secrétaire généraledu PT n’a pas manqué de s’en

prendre, une fois de plus, aupatron du FCE. Pour Hanoune, AliHaddad, qu’elle ne nommera pas,prend la tête d’un «pouvoir parallè-le qui s’immisce dans tout, dans laLFC 2015, la LF 2016,… ». Etd’ajouter : «C’est comme s’il y avaitplusieurs Premiers ministres ouplusieurs présidents.»

Pour appuyer un peu plus sonpropos, elle parlera de la rencontredu président du FCE avec leministre de l’Energie à l’issue delaquelle «il a parlé seul en son nomet celui du ministre de l’Energie,annonçant une nouvelle orientationen matière d’hydrocarbures !».

M. K.

FRONT DE SOUTIEN AU PROGRAMME DU PRÉSIDENT

Le niet du PT

Louisa Hanoune est en opposition avec la vision du FLN.

Le Parti des travailleurs joint sa voix à celle du RNDpour décliner, à son tour, l’initiative du FLN portant consti-tution d’un front pour accompagner le programme du pré-sident de la République.

Le secrétaire général duMouvement Ennahda, MohamedDouibi, a réagi, hier, à l’initiativedes personnalités, dites natio-nales, qui ont émis le souhait derencontrer le président de laRépublique. Il n’a pas manqué, àcet effet, de rappeler à certainssignataires de l’appel (initialement19 personnalités), d’avoir à unmoment donné participé à la conti-nuité de la crise multidimension-nelle (politique, économique etsociale) que vit le pays.

Younès Djama - Alger (Le Soir) - «Surle principe, au niveau du parti, nous nedénions à quiconque le droit de dire sonavis, observe le président d’Ennahda,cependant nous tenons à rappeler queparmi les signataires de l’appel pour uneaudience avec le président de laRépublique, certains ont, à un momentdonné, participé dans la continuité de lacrise. On y trouve notamment ceux qui ontapplaudi la révision de la Constitution en2008 consacrant la non-limitation des man-dats, outre qu’ils ont aussi légitimé lesrésultats des élections plus d’une fois mal-gré leurs irrégularités. Toutes ces données ne doivent pas être

ignorées quand il s’agit d’analyser l’initiati-ve», a ainsi commenté le SG d’Ennahda quis’exprimait à l’occasion d’un atelier sur la for-mation politique organisé au siège du parti. Selon Douibi, dont le parti est partie pre-

nante de la Coordination nationale pour leslibertés et la transition démocratique(CNLTD), «s’il y avait une réelle volontéd’aller vers le citoyen pour en faire la vraiebase du pouvoir et ce à travers les urnes,nous nous en féliciterions». Le SG d’Ennahda a rappelé, dans ce

cadre, l’attachement de son parti à l’initiati-ve de la CNLTD «parce qu’elle a été plus

courageuse dans l’analyse de la situationpolitique du pays et a été plus objectivedans la proposition des solutions pour lasortie de la crise politique que vit le pays».Avant d’inviter le pouvoir «à faire les lec-tures politiques qu’il faut» et «à réagir posi-tivement avec les forces de l’opposition»

qui, selon Douibi, sont des forces d’opposi-tion «nationales et matures». S’agissant de la révision constitutionnel-

le annoncée, Mohamed Douibi a critiqué ladémarche du pouvoir qui a consisté à com-mencer par les autres textes de loi avant laLoi suprême. «Ce texte revêt une importan-

ce capitale et à Ennahda, nous avonsdemandé, et depuis longtemps, dans lecadre de ce qu’on appelle les réformes de2011, pour que la Constitution vienne enpremier lieu des préoccupations avant tousles autres textes de loi. Malheureusement,le pouvoir a préféré la logique inverse», adéclaré Douibi. Dans le cadre de la CNLTD, il a rappelé

que les initiateurs ont mis l’accent dans ledocument de Mazafran du 10 juin 2014, sur larevendication «pour une Constitution consen-suelle qui implique le citoyen». Ceci est larevendication de la CNLTD sur la forme. Dans le fond, selon le responsable poli-

tique, l’opposition appelle à faire participertoutes les forces et «que la révision envisa-gée soit le fruit d’un débat ouvert à la l’en-semble de la société», ce que, regretteDouibi, «le pouvoir n’a pas fait en s’entêtantdans sa méthode de fermeture, loin de lasociété». D’où le refus de l’opposition departiciper aux consultations sur la prochai-ne Constitution, ajoute Douibi qui réitèrel’attachement de la CNLTD à uneConstitution consensuelle.

Y. D.

MOUVEMENT ENNAHDA, MOHAMED DOUIBI ACCUSE :

«Certains membres du G19 ont participéà la continuité de la crise»

L’un des médecins (lauréate du résidanat 2015) très activedans le mouvement de protestation enclenché par les médecinsrésidents suite à l’annulation du concours de résidanat 2015 enraison d’un soupçon de fraude, a fini par craquer par tant de pres-sion et surtout de déception et se trouve depuis jeudi dernier auniveau des urgences médicales. Selon les dernières informations,son état est hors de danger.Sitôt l’information concernant leur camarade confirmée, les

lauréats ont organisé une marche en solidarité avec leur consœuradmise au service de réanimation des UMC. L’occasion de dénoncer, une fois de plus, l'annulation «injuste

et injustifiée des résultats du concours national de résidanat ses-sion octobre 2015», s’indignent-ils. Ils ne comprennent pas nonplus «le silence du recteur et du doyen, ceci est scandaleux»,disent-ils. Tout en qualifiant l'absence de preuves de fraude d’in-admissible puisqu’en parallèle, les résultats sont annulés.Alors qu’aucune information n’a filtré sur une éventuelle enquê-

te officielle concernant les soupçons de fraudes ayant poussé àl’annulation des résultats de résidanat 2015, l’on apprend de sour-ce sûre que le parquet d’Oran a transmis le dossier de cette affaireà la Gendarmerie nationale afin de mener l’enquête.

A. B.

Mohamed Douibi, SG d’Ennahda.

CONCOURS DE RÉSIDANAT 2015 À ORAN

Une enquête est en cours concernantles soupçons de fraude

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 5Actualité

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - En présence du secrétairegénéral de l’Union locale de Rouibaet du P-dg de l’entreprise, les tra-vailleurs réunis en assemblée géné-rale se sont interrogés sur «les rai-sons réelles à l’origine de l’arrêt del’activité de la division véhiculesindustriels». Lors de son intervention, le secré-

taire général de l’Union locale de

Rouiba, M. Mokdad Messaoudi a indi-qué que «l’Etat a mis les moyens pourrelancer l’activité au sein de ce fleuronde l’industrie nationale, mais on nevoit aucun résultat sur le terrain». Selon la même source, «à l’origi-

ne de cette situation, le blocage parles Douanes algériennes de plusieurspièces de rechange de la division enquestion au niveau du port d’Alger».Pour un autre syndicaliste, «l’entre-

prise accuse un important retarddans la livraison de ces com-mandes». D’après lui, «cette situa-tion peut ramener nos clients à sedésintéresser du label SNVI». Présent à ladite assemblée géné-

rale, le premier responsable de l’ex-Sonacome a pris l’engagement de«relancer l’appareil de production»,tout en reconnaissant qu’ «un plande modernisation de l’«entreprise estaujourd’hui plus que jamais urgent».Pour rappel, en 2013, les pou-

voirs publics ont mis en place un plande développement pour la SNVI

s’étalant sur une durée de cinq ans(2013-2017). Le plan en question apour principal objectif d’accroître sapart du marché et moderniser sastructuration. Le plan en question se base sur

trois axes principaux. L’objectif de ceplan est de passer de 20% à 80% dela part du marché concernant lesvéhicules industriels. Dans le mêmesillage, le P-dg a indiqué que songroupe ne compte pas exporter pourle moment, préférant cibler d’abord lemarché national. Pour la précision, leministre de l’Industrie a salué la

démarche du ministère de la Défensenationale qui a, selon ce dernier,donné l’occasion au groupe dereprendre confiance alors qu’il sedébattait dans des difficultésextrêmes. Enfin, le plan de développent

consacrera à l’emploi une part impor-tante du fait qu’il créera pas moins de4 000 postes de travail durables enplus des formations qui seront dispen-sées par les partenaires étrangers enfaveur des jeunes qui souhaiteraientrejoindre les sites de production.

A. B.

ARRÊT DE LA PRODUCTION À LA SNVI

Les travailleurs tirent la sonnette d’alarme

ORAN : 3e ÉDITIONDU SALON «TALENTSET EMPLOI» 2015

Les organisateurs espèrent

atteindre 5 à 10% de recrutements

Nul doute que la 3e éditiondu salon Talents et Emploi«grand Ouest 2015», qui aouvert ce jeudi ses portes auniveau du centre des conven-tions d’Oran, attirera bonnombre de demandeurs d’em-ploi. Un salon qui attire deplus en plus car il offre deréelles opportunités d’em-bauche ou du moins de prisede contacts pour des entre-tiens plus poussés. La clôtureaura lieu aujourd’hui et verracertainement une affluenceimportante.

Amel Bentolba - Oran (Le Soir) -Présentes à ce salon, les agences del’Anem ont enregistré au niveau régio-nal des demandes d’emploi aunombre de 35 348, et des offres dispo-nibles totalisant les 19 874. Le choix pour de futurs emplois est

varié, l’on compte la participationd’une trentaine d’entreprises telles desbanques, Danone, Condor, la SBOAde Oued Tlelat, Renault AlgérieProduction, le Groupe Metidji, ouencore Knauf. La participation également, et pas

des moindres puisqu’elle offre bonnombre d’opportunités de recrutementpresque immédiates, il s’agit de lasociété Ardis qui compte ouvrir uncentre commercial à Oran (Bir El Djir),ou encore Numidis UNO qui a égale-ment deux projets de centres commer-ciaux à Oran.En marge du salon, le directeur

régional Ouest de l’emploi a fait savoirque 16 243 placements ont été réali-sés du 2 janvier au 31 octobre derniersdans la wilaya d’Oran. De quoi encou-rager les demandeurs d’emploisachant que pour les placements clas-siques, Oran compte 13 779 à traversses 9 agences locales de l’emploi. Dans le cadre du dispositif d’aide

à l’insertion professionnelle (DAIP)1 505 placements ont été réaliséscette année. Alors que dans le cadredu contrat de travail aidé (CTA) l’oncompte 959 placements.Pour cette année, les organisateurstablent sur 5 à 10 recrutementsdurant ce salon, qui représente uneporte d’entrée vers le monde du tra-vail pour bon nombre de chômeursdiplômés ou formés, mais aussi pourceux qui aimeraient évoluer dansd’autres secteurs.

A. B.

Ils étaient des centaines à répondre à l’appel lancé parle syndicat d’entreprise pour débattre de la situation quiprévaut au sein de l’ex-Sonacome.

PARTENARIAT ÉCONOMIQUE ALGÉRO-MALTAIS

Des projets impulsés dans le tourisme,le BTPH et les TIC

La présence relativement impor-tante des opérateurs économiques,tout l’intérêt d’une telle rencontre,puisqu’il était question de vulgariseret partant de porter à la connaissan-ce de ces derniers, toute cette batte-rie juridique, prévue dans les texteslégislatifs et réglementaires, le butétant d’apporter toutes les facilita-tions aux générateurs de richessespar leur esprit productif et bien sûr,atténuer une facture d’importation demédicaments extrêmement pesantesur le budget de l’Etat. C’est l’inspec-teur divisionnaire, Saâd Maârouf quidonna lecture de toutes les disposi-tions juridiques entrant dans le cadredes facilitations accordées par l’Etatpour leur permettre d’investir dans cecréneau, à la fois porteur, mais sur-

tout pour limiter des dépenses, sechiffrant à des milliards de dollarsannuellement. Sur ce plan et selonles statistiques des Douanes algé-riennes, l’année 2015 a connu unebaisse de la facture d’importation demédicaments de l’ordre de plus d’unmilliard de dollars. Reprenant tous les textes affé-

rents à ces facilitations, l’orateur nemanquera pas de souligner les nou-velles dispositions réglementaires,notamment les entrepôts sousdouanes, les importations de pro-duits destinés à la fabrication demédicaments, qui, en plus de béné-ficier d’une exonération totale desdroits et taxes, incluent d’autres faci-litations, plus pratiques, notammentl’enlèvement immédiat de ces pro-

duits, l’enlèvement partiel pour nepas grever la trésorerie des opéra-teurs, ainsi que d’autres mesuresallant dans le même sens. C’est dans ce sens que le P-dg

des laboratoires Hup.Pharma,Taoufik Belhadj-Mostefa, produc-teur, exportateur de produits phar-maceutiques, tant pour la santéhumaine, qu’animale, déclare : «Eneffet, à travers ses dispositionsréglementaires, l’Etat a fait l’effortpour faciliter la tâche aux produc-teurs de médicaments, c’est ce quinous a permis d’accroître notregamme mais surtout d’exporter nosproduits dans différentes régions dumonde, cela n’a pas été facile,puisque dans toute cette histoire defacilitations, il y a le facteur confian-ce que l’on a pu établir avec les ser-vices de douanes. Nous avons mis àleur disposition toutes nos structurespour qu’elles contrôlent minutieuse-ment nos activités et c’est cette rela-tion qui nous permet d’entreprendrele futur avec plus de déterminationet d’optimisme.» Pour sa part, le directeur régional

des douanes, Tahar Khadraoui dira :

«Cette journée, que nous avonsvoulu un début d’un long cycle, des-tiné aux opérateurs privés pour larelance économique, s’inscrit dansles orientations du gouvernementqui manifeste son désir d’apportertout le soutien nécessaire aux créa-teurs de richesses et toutes ces faci-litations que nous essayons de vul-gariser au profit des fabricants, sontla preuve qu’il y a un grand effortconsenti. Notre action dans cedomaine demeure capitale, du faitqu’il est question d’importer des pro-duits entrant dans le cadre de leurproduction et c’est à ce titre quenous sommes présents pour appor-ter tout notre concours. Pour cefaire, il est à noter que les disposi-tions douanières contenues dans lecode des douanes, maintes foisréactualisées, nous amènent à direque nous avons rattrapé notre retardet nous pouvons dire que noussommes dans les normes internatio-nales en matière de législationsdouanières, ce qui ne peut être quebénéfique quant à une relance éco-nomique effective et bien réelle.»

N. Benouar

Des projets de partenariats entredes entreprises algériennes et desentreprises maltaises sont impulsésdans les secteurs du tourisme, le bâti-ment et les travaux publics ainsi queles technologies de l’information et dela communication (TIC).

Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Desrencontres d’affaires se sont déroulées jeudi der-nier à l’hôtel El Aurassi entre des entreprisesalgériennes, membres de la Confédération algé-rienne du patronat (CAP), et des entreprises mal-taises, lors de rencontres d’affaires organiséesjeudi dernier à l’hôtel El Aurassi. Ces rencontres inédites ont regroupé une

trentaine de sociétés maltaises et une soixantai-ne d’opérateurs algériens. «Des contacts ont éténoués entre des entreprises des deux pays. Dessecteurs où des opportunités de partenariats ontété déjà identifiés lors des discussions», indiquele président de la CAP, Boualem M’Rakech, dontl’organisation patronale a initié ces rencontres àl’occasion de la visite officielle du Premierministre de la République de Malte, JosephMuscat, et en collaboration avec l’instance patro-nale Malta Enterprises et l’instance institutionnel-le Trade Malta. Il s’agit, explicitera le président dela CAP, des secteurs du tourisme (management

hôtelier…), du bâtiment, des travaux publics et del’hydraulique, des Technologies de l’informationet de la communication (TIC), ainsi que l’éduca-tion, la formation et l’enseignement linguistique.Evoquant également l’existence d’un intérêt

mutuel pour le secteur des ports, la fourniture deservices énergétiques, Boualem M’Rakechindique que les entreprises intéressées comptentpoursuivre leurs discussions et aboutir à desrésultants concrets et probants durant les pro-chaines semaines. Une dynamique partenariale àmême de conforter la stratégie de diversificationéconomique impulsée en Algérie et pour laquellela CAP a œuvré depuis des années, indiquera leprésident de l’organisation patronale. En ce sens,Boualem M’Rakech relèvera l’opportunité pour lesentreprises maltaises d’«accompagner» leurshomologues algériennes dans cette démarche dediversification. Et une dynamique que le président de Trade

Malta, David G. Curmi, encouragera également,notamment dans les domaines où l’expertise deson pays est avérée et réputée et où le dévelop-pement de joint-ventures «tant en Algérie qu’àMalte» permettra d’apporter davantage de valeurajoutée. Mais aussi dans la mesure où cette dyna-mique permettra d’«accroître», de booster la pré-sence directe maltaise en Algérie, limitée actuelle-ment à quelques opérations dans l’aviation, ledomaine des services et d’autres petites activités.

Une présence maltaise qualifiée d’insuffi-sante mais que les opérateurs économiques dupays de La Valette veulent néanmoins amélio-rer, car davantage intéressés par le marchéalgérien. A ce propos, le président de TradeMalta considérera que la destination Algériedevient de plus en plus prisée par les investis-seurs de son pays dans le contexte régionalactuel et dans la mesure où la Libye n’offre plusles conditions propices à l’engagement maltais.Certes, la règle 49/51 régissant l’investisse-ment étranger constitue «un obstacle», concè-de-t-il, tout en assurant que cette contrainte«n’est pas toutefois insurmontable» et queles opérateurs de son pays s’adaptent auxdifférents contextes réglementaires etéconomiques. Selon David Curmi, les investisseurs étran-

gers bénéficient en effet du management duprojet partenarial, ce qui constitue «un avanta-ge». A charge cependant de régler certains«problèmes» évoqués par des opérateurs mal-tais lors de ces rencontres, notamment les len-teurs bureaucratiques et des difficultés doua-nières rencontrées localement. Mais aussi quel’establishment économique algérien s’engage,considérera le président de la CAP, à améliorerses capacités en termes de maîtrise, à «sefixer des objectifs, des délais…».

C. B.

JOURNÉE D’ÉTUDES ET DE CONCERTATION ENTRE LES DOUANESALGÉRIENNES ET LES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES

L’industrie pharmaceutique, un enjeu pour la relance économique

C’est à l’initiative de la direction régionale desDouanes algériennes qu’une journée d’étude et deconcertation avec les opérateurs publics, spécialisésdans la fabrication de médicaments a été organisée, ausiège de la direction régionale des douanes, sise à lacité Zouaghi à Constantine sous le thème «la réglemen-tation douanière applicable au dédouanement des pro-duits pharmaceutiques».

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L’on apprend auprès du direc-teur général du CHU deConstantine, Kamel Benyesaad,que l’hôpital vient de se doterd’importants équipements et ce,à la faveur d’une attention parti-culière du ministre de la Santé etde la Réforme hospitalière,Abdelmalek Boudiaf. Parmi ces équipements, il y a sept

ascenseurs destinés à sept services, uneacquisition significative quand on saittoutes les difficultés de certains maladesqui peinent à monter des escaliers. A cetitre le directeur général nous déclare :

«Ces ascenseurs sont particulièrementnécessaires à la prise en charge de nosmalades et même des médecins qui pei-nent à suivre leurs patients, pour la plupartdans l’impossibilité de marcher. Des situa-tions d’une extrême souffrance qui n’ontpas laissé indifférents les proches desmalades d’autant plus que le CHU deConstantine n’a pas bénéficié de ce typed’équipement depuis des décennies». Sur un autre registre, le directeur géné-

ral confie que le service de phtisiologie arepris du service, après un arrêt de deuxans à cause du manque d’iode, nécessai-re au fonctionnement de l’épreuve deforce : «C’est un problème de paiement

qui date de 2005 avec le fournisseur, éta-tique de surcroît. Une situation inexpli-cable qui a tant pénalisé nos malades,surtout au niveau de la scintigraphie où cetype de radiologie est vital pour des dia-gnostics déterminants pour les maladesatteints de lourdes pathologies». Plusieurs services sont en effet tou-

chés à cause des défauts de paiement enraison notamment du refus de certainschefs de service d’approuver des docu-ments comptables relevant de leurs com-pétences, pénalisant lourdement les four-nisseurs et partant, les malades. L’on apprend également aussi l’immi-

nente acquisition d’un second scanner qui

va certainement atténuer la pression surl’unique scanner de l’hôpital, mais surtoutpour des malades indigents qui sont obli-gés de recourir au privé et dont les prixaffichés pour cette radio sont excessifs. D’autres acquisitions d’équipements

médicaux nécessaires au bon fonctionne-ment de la structure hospitalière sont encours, mais comme nous l’a indiqué ledirecteur général : «Cela n’a été rendupossible que grâce à l’intérêt accordé auCHU de Constantine par le ministre detutelle depuis sa dernière visite, afin derattraper le retard accumulé durant desannées».

N. Benouar

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 6Régions

CONSTANTINE

Nouvelles acquisitions d’équipements au CHU

Malheureusement, lesbelles maisons avec jardins,construites par l’Etat pourmotiver les villageois à tra-vailler la terre offrent, desannées plus tard, une imagedésolante, tandis que d’autresconstructions vétustes sontvenues s’ajouter et se colleraux anciennes constructionspour former des îlots disgra-cieux.

De telle sorte que le villagea perdu de sa vocation agrico-le, de part le rétrécissementdes espaces verts et des

terres arables, transférées àd’autres projets, autres quel’utilité agricole.

Le chômage amplifie enco-re la triste réalité de ce qu’estdevenu ce village.

Les jeunes désœuvrés sedébrouillent comme ils peu-vent, érigeant des commercesde fortune formés de tables etautres étals hétéroclites quijonchent les bordures du che-min de wilaya 26 et la RN 90A,en proposant des fruits etlégumes, et d’autres produitsà vendre aux usagers de la

route. Mieux que d’aller qué-mander ailleurs ou de suc-comber à d’autres tentationsmalsaines et aux consé-quences graves, telles que ladélinquance et la drogue.

Plus téméraires, d’autresosent tenter leur chance auchef-lieu communal de Sidi-Khettab, pour trouver un tra-vail plus ou moins décent, auvu des opportunités qui seprésentent, car des chantiersnotamment dans le secteur del’habitat poussent comme deschampignons.

Bien que dans ce domaine,la main-d’œuvre qualifiée atendance à être de plus enplus demandée par les entre-prises de construction. Et delà, l’ouvrier recruté aura unechance de se frotter au travail,pour acquérir plus tard un per-fectionnement et une qualifi-

cation. Les habitants du villa-ge de Sidi-Baghdad avancentqu’il y a eu une sensible amé-lioration par rapport auxannées précédentes, quifurent des plus pénibles,comme celle de bénéficier dugaz naturel, mais beaucoupreste à faire sur le plan del’aménagement urbain et dutransport.

Ce dernier besoin a étésignalé parce que les enfantsdu village se déplacent jusqu’àSidi-Khettab pour leur scolari-té et autres formations. Ceux-ci cumulent parfois un retard àcause du dysfonctionnementdu transport.

Une raison pour laquelle ilssouhaitent la réalisation d’uncollège d’enseignementmoyen (CEM) au niveau deleur village.

A. Lotfi

RELIZANE

Sidi-Baghdad, un douar mal lotiLe village de Sidi-Baghdad, relevant de la

commune de Sidi-Khettab, situé à 6 km à l’ouestdu chef-lieu de wilaya de Relizane, a été créédans les années 1970, une époque où l’encoura-gement à la construction des villages agricolesétait applaudi, à la faveur de la politique de larévolution agraire initiée en ce temps-là.

La région d'El Malh relevantde la commune d’Oued Djemaâ,rattachée à la daïra de H'madna,dans la wilaya de Relizanesouffre d’un manque criant enmatière d’assainissement.

Ainsi, les villageois se sont vucontraints de se prendre en charge pourl’évacuation de leurs eaux usées. Et pource faire, chaque citoyen a trouvé le moyende creuser une fosse septique.Cependant, cette pratique qui demeure du

provisoire risque de provoquer des consé-quences regrettables. Au départ, quandle nombre de villageois n’était pas impor-tant, les fosses ont été un moyen palliatifen attendant leur raccordement à unréseau. Mais, avec l’aide de l’Etat à l’habi-tat rural, El Malh enregistre, aujourd’hui,une extension sensible et un nombred’âmes important.

Comme la localité dispose d’unenappe phréatique importante, les villa-geois disposent dans leur grande majoritéde forages d’où l’existence d’eau potable

en abondance. Néanmoins, si ces fossesseptiques demeurent pour longtemps etqu’aucun projet d’assainissement n’estlancé, des infiltrations vers ces puits nesont pas à écarter, ce qui générera inévi-tablement des maladies à transmissionhydrique. C’est pour ces raisons que leprésident de l’association locale de ce vil-lage nous a rencontrés pour nous fairepart de cette préoccupation, dans l’espoirde voir les responsables concernés sepencher sur ce cas.

A. Rahmane

À DÉFAUT D’UN RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT

On recourt encore aux fossesseptiques

SOUK-AHRASTrois mineurs arrêtés pourvol à la daïra d’Oum-LadhaïmSelon une source bien informée, suite à une plainte

déposée récemment pour vol de plusieurs cachets rectan-gulaires et d’une somme d’argent laissée à l’intérieur d’unbureau d’une structure sanitaire de la commune de Oued-el-Kebrit daïra d’Oum Ladhaïm à une soixantaine de kilo-mètres de la wilaya de Souk-Ahras, perpétré par des mal-frats durant la soirée du 13 novembre dernier, une enquêteexhaustive a été menée par les éléments de laGendarmerie nationale de la localité de Oum-Ladhaïm, quia abouti à l’arrestation de trois mineurs résidant tous àOued-el-Khebrit. Heureusement, les gendarmes ont purécupérer les cachets dérobés. Informé de cet acte, le pro-cureur de la République près le tribunal de la daïra deSédrata a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire etles trois mineurs ont été auditionnés et libérés.

Barour Yacine

MOSTAGANEM

Des activités sportiveset culturelles

pour lutter contre la violence à l’école

Mardi dernier, le secrétaire général de la Direction del’éducation nationale, en l’absence de son premier respon-sable, a animé un point de presse au siège de son institution.Cette conférence visait à évaluer le bilan du 1er trimestre del’année scolaire en cours dans l’ensemble des établisse-ments des 3 paliers scolaires.

Dans sa conférence de presse, M. Belkhouch Mustafa adonné un aperçu sur l’évaluation du bilan du 1er trimestre sco-laire qui s’annonce quelque peu positif malgré quelquesaléas constatés. D’emblée, il dira que l’APW a mis à la dis-position de la Direction de l’éducation 180 millions de cen-times destinés aux besoins des cantines scolaires dans les433 écoles primaires.

En matière d’infrastructures, il a été recensé que 30% desétablissements scolaires sont en état de vétusté et doiventnécessiter des opérations d’aménagement. Des aménage-ments compensatoires sont au programme de cette annéescolaire 2015/2016, ce qui permettra de bénéficier de nou-velles classes et d’écoles si les délais de livraison sont res-pectés. Pour le transport scolaire, la Direction de l’éducationa bénéficié cette année de 13 bus supplémentaires, pour unparc roulant de 190 bus, mais seulement 138 bus sont opé-rationnels, le reste est en réparation ou déclaré obsolète.

Le bilan de la violence à l’école a été aussi rapporté etquelques cas ont été enregistrés mais sans gravité. La DEpréconise de résoudre ce problème par la pratique des acti-vités sportives et culturelles dans toutes les écoles et d’inté-resser les élèves au projet «Club vert».

Concernant le volet des cours de soutien dans les écoles,nous avons appris que les enseignants qui usent et abusentde ce procédé pour soutirer de l’argent aux parents d’élèvesest révolu et doivent se conformer aux nouvelles dispositionsdictées par la tutelle. D’ailleurs une circulaire est élaboréedans ce sens interdisant aux enseignants de dispenser descours de soutien privés.

Enfin, le collège d’inspectorat installé récemment a pourobjectif de fédérer les énergies car la réussite de ce proces-sus d’enseignement dépend des missions et de la mobilisa-tion des inspecteurs avec une vigilance à toute épreuve.

A. B.

Ces dix derniers mois aurontété particulièrement sanglantsselon un bilan établi par les ser-vices de la police urbaine deMédéa qui enregistre sur sonterritoire de compétence, 17décès dans 211 accidents de lacirculation.

Comparativement à l'année 2014, lahausse est éminente si l'on considèrequ'à la même période il a été fait état de11 morts dans 202 accidents de la route.

En 2014, 277 personnes ont été bles-sées sur les routes et 317 en 2015 selonla même source. Certaines sont aujour-d'hui handicapées pour le restant de leur

vie. En dépit des campagnes de sensibi-lisation (au nombre de 135 cette année)organisées par la Sûreté dans le but deminimiser ce fléau et de créer une cultu-re de circulation chez les usagers de laroute piétons fussent-ils ou automobi-listes mais le phénomène perdure etprend de l'ampleur.

Plusieurs partenaires sont impliquésdans cette approche de sensibilisation etd'intéressement dont les scouts, les éta-blissements scolaires et autres.

Dans ce sens, un total de 4 560 coursont été dispensés dans cette optique àl'intention de près de 200 élèves par lescadres et psychologues de la Sûreténationale tout au long de cette année. Ceprogramme préventif a consisté aussi en

des sorties pendant lesquelles des pros-pectus et des dépliants sur la préventionroutière ont été distribués par les jeunesscouts au niveau des barrages de policesur différents axes routiers de la wilaya etsur certains tronçons de la RN1 en l'oc-currence ceux qualifiés de points noirs.

Une lutte sans merci est livrée pourvenir à bout de ces drames de la routemais elle semble être de longue haleineprécise le communiqué de la Sûreténationale de Médéa qui assure égale-ment de la résolution des éléments decette corporation à ne pas baisser lesbras devant ce phénomène qui faucheles vies humaines endeuillant ainsi denombreuses familles.

M. L.

MÉDÉA

Recrudescence du terrorisme routier

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«L’Etat a cédé des terrains et a décidédes mesures d’accompagnement pour desporteurs de projets industriels afin d’encou-rager l’investissement. La balle est désor-mais dans le camp des véritables opéra-teurs économiques.» On pourrait penser que c’est un haut

cadre de l’administration qui défend la thèsede son employeur qu’est l’Etat. Seulement,notre interlocuteur n’a pas omis d’étayerson assertion à l’aide d’arguments bienschiffrés et vérifiables balayant par ailleursd’un revers de la main toutes ces accusa-tions de la part d’organisations patronalessur le manque du foncier économique.

113 lots de terrains industriels,certains cédés avant 1990,

toujours nusD’après les statistiques que nous a com-

muniquées Hafsi, les collectivités locales dela wilaya de Boumerdès ont créé 17 ZAD(zones d’activités et de dépôts) et cédé 1185 763 m2 répartis en 297 lots. C’est enmoyenne 4 000 m2 par lot. «De ces 297 lots,seuls 91 (30,64% ndlr) ont été utilisés et parconséquent, les projets pour lesquels ilsétaient destinés sont en phase de produc-tion», constate notre interlocuteur. Parcontre, 113 lots (38,05%) dont certaines

affectations remontent bien avant lesannées 1990 restent désespérément vides.Pour le reste des lots (93 lots, soit 31,31%affectés), ce sont des constructions qui n’enfinissent pas depuis des décennies. C’estenviron 824 000 m2 de terrains écono-miques qui sont «squattés» dans les diffé-rentes municipalités de Boumerdès. Il y a lieu de rappeler que d’autres sec-

teurs comme le tourisme, l’agriculture, lapêche, l’industrie, l’urbanisme et lesdomaines, ont, chacun dans son secteur,leur part de responsabilité dans l’affectationde terrains pour l’investissement dans lawilaya de Boumerdès. De même que cetteagence gère d’autres zones d’investisse-ments (Ouled Moussa 75 ha), le foncierurbain (habitat) et des projets de promotionimmobilière. Après ce constat chiffré, Hafsi,le directeur de l’Agence de la wilaya duBoumerdès, assénera : «Je voudrais dire lachose suivante : au niveau de la wilaya deBoumerdès, le foncier économique existeréellement, malheureusement il est malexploité par certains investisseurs.» Pour

lui, la situation sécuritaire n’a plus un motifvalable pour justifier le retard constatédans la réalisation des projets d’investisse-ment. «Si l’on considère objectivement ladécennie noire qui a été, il est vrai, un grandhandicap pour certains investisseurs de lan-cer leurs projets, cependant, après le retourde la paix et l’amélioration du climat desaffaires, les investisseurs devaient entamerla réalisation de leurs projets.» On peutdéduire d’après les chiffres en notre pos-session que certains maires ou walis, quiont eu à gérer la région, sont responsablesd’attributions litigeuses. Pour rappel, l’AGRFU n’a pas de pouvoir

d’attribution. En conclusion, les autorités nepeuvent, pour l’heure, qu’être déçues parun bilan d’investissement largement endeçà des attentes d’autant plus que lawilaya, située à la périphérie de la capitale,devait attirer de meilleurs opérateurs éco-nomiques. «Malgré le retard constaté, cer-tains investisseurs défaillants gardent tou-jours les assiettes foncières qui leur ont étéattribuées pour les besoins du projet écono-mique. Nous avons, par ailleurs, constaté lamauvaise conception des études technico-économiques d’un grand nombre de dos-siers préalablement déposés pour l’obten-tion des assiettes foncières. Cette étudetechnico-économique constitue, en effet,

une pièce essentielle du dossier exigé.Cette étude, souvent bâclée, ne reflète pasla réalité et n’a aucun rapport avec le mar-ché. Un autre phénomène a été aussiobservé, il s’agit des demandes de change-

ment d’activités formulées par certainsinvestisseurs qui ignorent l’évolution dumarché. Troisième point, nous avons rele-vé que certaines études sont dépasséespar le temps et deviennent obsolètes. Autrecatégorie d’investisseurs défaillants, despersonnes, de simples aventuriers ou desidéalistes sans le sous, ont de bonnes idéesdonc de bons projets, mais les moyensfinanciers leur font cruellement défaut. Ilsne présentent aucune garantie pour pouvoircontracter un financement bancaire.Certains bénéficiaires proposent des pro-jets se chiffrant en centaines de milliardsalors qu’ils n’ont pas les moyens de verserles apports personnels aux banques.»

L’acte d’investir est un droit maisle foncier économique n’est pasun privilège à caractère socialComment faire pour sortir de cette

impasse ? Selon Hafsi, les autorités de lawilaya s’appuieront d’abord sur les recom-mandations gouvernementales en matièrede relance économique. «Des décisionsimportantes ont été prises à l’issue de larencontre gouvernement-walis pour relan-cer l’économie du pays à partir des collecti-vités locales. La loi de finances complémen-taire pour 2015 a abrogé le Calpiref.Présentement le patron de l’investissementau niveau de la wilaya c’est le wali. Il y a, àcet effet, obligation aujourd’hui d’encoura-ger, de sensibiliser et surtout d’accompa-gner l’investisseur jusqu’à la réalisation deson projet. Il y a d’autres mesures de facili-tations décidées par le gouvernement pour

lutter contre les pratiques bureaucratiquescomme l’institution du comité de wilayad’étude et de suivi des projets d’investisse-ment qui est l’équivalent du guichet unique.Dans la wilaya de Boumerdès, nous avonsfait un travail d’assainissement dans le butde recenser les investisseurs défaillants,d’encourager les véritables investisseurs etde les accompagner.» Assurément, lesautorités de Boumerdès ne veulent pas enrester au simple constat. «Suite aux instruc-tions de Madame le wali, des mises endemeure ont été adressées aux investis-seurs qui n’ont pas réalisé leurs projets.Cette action n’a pas l’aspect répressif maisvise beaucoup plus à sensibiliser lesconcernés et surtout relancer l’investisse-ment dans notre wilaya. Un délai d’un moisleur est donné pour le dépôt de leur dossierde permis de construire. Après une secondemise en demeure restée sans réaction, lawilaya prendra les mesures réglementairespour la récupération économique. Cecicomme première étape qui concerne lesbénéficiaires qui ont des décisions d’affec-tation délivrées par l’ex-Calpi , et le Calpirefou de compromis de vente délivrés par lescommunes. La seconde étape sera consa-crée aux bénéficiaires qui sont en posses-sion d’actes de concession ou d’actes depropriété. Nous ne voulons pas faire peuraux investisseurs mais il serait bon de leurrappeler tout simplement leur engagementà réaliser des projets économiques.» Ces autorités iront-elles jusqu’au bout de

leur démarche une fois les faux investis-seurs débusqués ?

abachi L.

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - Page 7Régions

FONCIER ET INVESTISSEMENTS À BOUMERDÈS

«La balle est dans le camp des opérateurs économiques»

Lors de l’entretien qu’il nous a longuement accordé sur une partie dudossier du foncier et de l’investissement dans la wilaya de Boumerdès,Rabah Hafsi, directeur de l’Agence de gestion et régulation foncièresurbaines (AGRFU/WB) de la même wilaya, nous a déclaré tout de go.

LE COMPLEXE SIDÉRURGIQUE DE BELLARA (JIJEL )

Le projet sur la bonne voieLa réalisation du futur complexe sidérurgique de

Bellara est sur la bonne voie. En effet, l’entrepriseitalienne Daniely a procédé, ces derniers jours, àl’installation des poteaux métalliques concernantl’unité des géants laminoirs. A ce sujet, selon le responsable de la cellule de communication de

la wilaya, ladite entreprise a déjà mis en place cinq poteaux géants, cequi exprime le début effectif de la structure du futur complexe sidérur-gique. Il convient de souligner que les autorités locales ont mobilisétoutes les conditions de réalisation de ce projet structurant à savoir lesstations de béton, les réseaux, les bases de vie des entreprises, les

groupes électrogènes, l’eau et les voies de communication.On apprend, par ailleurs, que le futur complexe dont le coût de réa-

lisation est de l’ordre de 170 milliards de dinars, une fois en service, vaproduire deux millions de tonnes durant la première phase et sa pro-duction va doubler à l’horizon 2019. Notre source ajoute également que ce projet qui s’étend sur une

superficie de 216 hectares, sera renforcé par deux usines de produc-tion d’acier, une fois en activité, il va générer 1 500 postes d’emploidirects. Une vraie aubaine pour le marché de l’emploi et une importante

source pour la fiscalité de la commune d’El-Milia.B. M. C.

Des terrains squattés par de faux investisseurs.

Des projets lancés sans études sérieuses aboutissent à une impasse.

Phot

os :

DR

Page 8: FRONT DE SOUTIEN AU PROGRAMME DU PRÉSIDENT · PDF fileVend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - Page 2 ERISCOOP Un jour, un sondage Oui : 12,93% Non : 84,88% Sans opinion : 2,19% ire les

ContributionLe Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - Page 8

«Que celui d'entre vous qui voitune chose répréhensible la corrigede sa main ! S'il ne le peut pas de samain, qu'il la corrige avec salangue ! S'il ne le peut avec salangue que ce soit avec son cœuret c'est là le degré le plus faible dela foi.»

[Hadith rapporté par l’imam Mouslim-n°49]

Ah ! les embouteillages. Qui de nous estencore épargné des affres de ce mal envahis-sant qui ne cesse d’enfler partout, de manièrealarmante, et pour lequel les perspectives desolution dans l’immédiat apparaissent bien illu-soires. Pire, il semble que chez nous, les pou-voirs publics (certainement au fait de la réalité)ne semblent pas mesurer l’énormité desconséquences à court et moyen termes de cefléau grandissant. On évoque à tout bout de

champ, comme si c’était l’unique cause, lacroissance fulgurante du parc automobilerésultant des dernières améliorations (légi-times) du pouvoir d’achat des citoyens.Parmi les conséquences du trafic routier

dans les encombrements, on citera l’effet sur lasanté des citoyens, et ce, à deux niveaux. Lepremier est lié à l’inhalation de particules finestrès nocives, dérivées de carburants (87% desparticules rejetées par les moteurs diesel et12% des émissions des moteurs à essencenon catalysées). La composition chimique deces émanations toxiques (oxydes d’azote NOx,gaz carbonique CO2, monoxyde de carboneCO, suies issues de la combustion du gazole,des hydrocarbures…) peut à moyen et longtermes être responsable, selon les mises engarde des médecins mais aussi de l’OMS en2012, d'effets mutagènes et cancérigènes. Les pathologies sont aussi pulmonaires et

cardiovasculaires. On soulèvera à ce proposle cas critique du voiturage d’un grand nombred’enfants qui, confinés dans des véhicules àl’arrêt, sont des victimes à haut risque, directe-ment surexposées à ces nuisances chimiques.Egalement les personnes âgées, avec descapacités respiratoires affaiblies et les usagersfréquents (taxieurs et chauffeurs de bus,agents de l’ordre, habitants et employés demagasins mitoyens entrent dans cette catégo-rie). Face à la gravité de la situation, les paysdéveloppés ont adapté des réglementationsnormatives contraignant les fabricants de véhi-cules à équiper les pots d’échappement decatalyseurs et filtres à particules fines pourréduire notablement les seuils de gaz d’échap-pement nocifs. A titre d’exemple, le dispositif dit Euro 5

édicté par la Communauté européenne vise àfaire baisser d'au moins 80% les émissions degaz et de particules polluants. Euro 6, la pro-chaine réglementation qui prendra effet en2015, prévoit de fixer le taux d'émission desNOx à 80 mg/km contre 180 mg/km aujour-d'hui et des émissions d’hydrocarbures à 0,25g/kWh et celui des fumées à 0,15 g/kWh. Faceà ce système réglementaire responsable etcontinuellement renforcé et amélioré, queconstate-t-on sur nos routes ? Des cohortes de tacots et autres brouettes

roulantes véritables chouayate (fumoirs)lâchant d’immenses nuages d’huiles mal brû-lées, et ce, au mépris d’une soi-disant obliga-tion de contrôle technique périodique ! Lesecond est lié au stress extrême et néfaste

durant les encombrements de plus en plusinsupportables, qui n’en finissent plus, et ce,quel que soit le trajet, notamment avec notretempérament d’Algérien difficile à se conteniret à rester zen. Enervement d’étudiants et (sur-tout) des parents accompagnant leurs enfantsà l’école, colère noire d’usagers se levantpourtant tôt, pratiquant pour certains desmanœuvres de conduite très dangereuses,pour d’autres proférant insultes car coincéslongtemps dans leur voiture et se retrouvantcontraints, malgré eux, d’arriver en retard aulieu de leur travail. Agents de l’ordre vaillantsmais débordés et «oubliant» une file par rap-port à une autre, etc. Tout cet environnement pernicieux fait de

mauvais sang et d’agressivité est synonymed’usure morale, de fragilisation avec au bout ducompte risque de diabète, hypertension etagressivité à fleur de peau. Ces agressions surla santé des citoyens ont un coût inimaginable,venant peser davantage sur la situation drama-tique de notre système national de santé et gre-

vant notamment la charge financière énormesur les budgets de dépense supportés par l’Etat. On citera, en outre, l’effet sur la consom-

mation de carburant et sur la perte de tempsde travail et de productivité.Avec une moyenneraisonnable d’une heure de retard à l’aller etune heure au retour, on pourrait estimer à 22jours (environ 1 mois) de temps de travailperdu par personne et par an. Devant l’am-pleur du phénomène et en ne prenant qu’unmillier de conducteurs, on arrive à 22 000jours perdus par an pour cet échantillon ; quantà la qualité du travail, démarrer sa journéedans un état de nervosité et de fatigue moralen’augure évidemment rien de bon. Voilà l’ardoise des impacts négatifs sur

l’économie nationale des congestions n’épar-gnant aucune de nos villes et bourgades péri-phériques. Questions : est-ce une fatalité ? Aqui incombe la responsabilité ? Qui doitdemander des comptes ? Comment ensommes-nous arrivés là ? L’expansion urbainerapide de toutes les petites bourgades péri-phériques aux grandes villes par l’implantationtentaculaires de nouvelles cités a répondu àune pression sociale critique, mais n’a pas prisen compte dans une approche intégrée l’adap-tation des réseaux routiers et l’implantation denombreuses infrastructures de base. En unmot, on a construit à la hâte et de manièreanarchique en l’absence d’une vision globalede la ville. Cette situation a été aggravéedurant la décennie noire par les flux migra-toires de populations fuyant en masse les vil-lages ruraux en quête de sécurité et de travailet déséquilibrant fortement tout plan de déve-loppement territorial. Les associations d’architectes, des voix de

spécialistes ont çà et là pointé du doigt lescarences, proposé des recommandations,averti des retombés à terme, hélas, peine per-due pour ces prêches dans le désert !Aujourd’hui, la forte densité des implantationsurbaines autour de chemins ruraux empêchetoute forme de rectification ou de tracé de nou-velles voies idoines pour contenir et fluidifierl’explosion du parc automobile. L’exemple dela délocalisation d’habitants de certains quar-tiers de l’Algérois par exemple (Val d’Hydra)est significative à cet égard.Dans beaucoup de cas cependant, et sans

devoir pointer du doigt X ou Y ou rechercherun bouc émissaire, force est de relever ladéfaillance criante des collectivités localess’agissant de l’aménagement de l’existant qui

n’est tout simplement pas géré de manièreoptimale. On prendra à titre illustratif les cas del’axe Draria-Alger en passant par El Achour-Oued Romane ; cet exemple peut être aisé-ment transposé à toute autre agglomération(comme Aïn-Naâdja, Birkhadem, Bordj-El-Kif-fan…). Que constatons-nous ? Des méga-cités (AADL El-Achour et de Sebala, de Dra-ria…) d’où sortent, dès l’aube, des flux impres-sionnants de véhicules et des cohortes de bus,ajoutés à ceux qui viennent des bourgs avoisi-nants (Baba Hassen, Saoula, Kraïcia, Doué-ra…) et qui convergent vers le rond-point d’ElAchour pour s’engouffrer ensuite vers l’uniquevoie (à 2 files) en direction d’Oued Romane. Lasituation y est inimaginable. Et un trajet de 5mn sur 2 km se parcourt en plus d’une demi-heure ! Une partie du flux dérive dans un traficgluant au milieu des habitations avec en prime,juste au carrefour, un café avec des stationne-ments anarchiques (venant rétrécir davantagela chaussée) pour ensuite rejoindre l’autre fluxqui a emprunté la voie marée vers le carrefourprès des arrêts de bus. Les 2 files venant de l’arrêt de bus et des

rues diagonales (en rangs serrés et pratique-ment immobiles) viennent faire conjonctionavec ceux ayant «grillé» deux sens interdits.Arriver au rond-point près de Oued-Romane etle dépasser relève de l’héroïsme. Là, pourrejoindre l’autoroute Ben-Aknoun vers l’aéro-port, on est obligé de passer près de l’entréedu Parc zoologique et du centre de visas TLSFrance. Les automobilistes doivent galérerpour enfin rejoindre un minuscule carrefour,obstrué par l’engorgement de ladite autoroute.Première constatation d’anormalité, au

niveau de l’artère principale menant d’ElAchour au rond-point de Oued Romane, pasmoins de 6 files de voitures s’engouffrent dansun indescriptible entonnoir réduit à 2 files, alorsque de l’autre côté, la voie adjacente dans lesens contraire est pratiquement vide et occu-pée partiellement comme parking par une bri-gade de sécurité urbaine. Les citoyens livrés à eux-mêmes qualifient

cette situation de haute forme de mépris à leurégard, face notamment à l’absence de réactionou de présence sur le terrain de leurs «élus»locaux, que ce soit le wali délégué, les prési-dents d’APC, chef de daïra, le ou les directeursde la circulation routière, etc. Où sont-ils et quefont leurs services? s’interrogent beaucoupd’automobilistes. Pourquoi des années durant,les citoyens, leurs concitoyens, endurent quo-

tidiennement, surtout aux heures de pointe, lecalvaire de la route, apparemment sans pers-pective d’issue immédiate ? Dépassons cesmalheureux constats et allons vers des solu-tions. Primo, ce qui semble relever du bonsens serait de continuer la logique du projetinitié il y a quelques années (avec l’interdictionde tourner à gauche pour les usagers venantdes 2 bassins vers Oued Romane), en ouvrantla voie quasi libre en question (Oued Romane,près des réservoirs SEEAL vers El-Achour)dans le sens inverse pour descendre dans uneseule direction vers Chevalley et Dély-Ibrahim. Les routes ceinturant le site du château

d’eau constitueraient un large rond-point avecle diamètre adéquat pour décongestionner letrafic routier. Secundo et mieux encore, plusloin, après le centre de formation, juste avantd’enjamber le pont vers le stade olympique,l’ouverture simple et sans grands frais d’unebretelle vers la rocade de Ben-Aknoun permet-trait de désengorger sûrement la descente

vers l’entrée du Parc. Restera à comprendreles causes de ralentissement sur l’autoroutemême ; mais ceci est une autre histoire. Actuellement et au grand dam de l’usager

de la route, celui-ci est obligé, à chaque foispour rejoindre l’autoroute, d’emprunter lecentre-ville d’une, parfois plusieurs aggloméra-tions urbaines où l’exiguïté des chaussées, lamultiplicité des voies transverses, le stationne-ment anarchique et l’incivisme créent dessituations indescriptibles. Quid du parcours d’une ambulance ou d’un

quelconque citoyen contraint d’évacuer dansl’extrême urgence un parent vers l’hôpital ?! L’ouverture sans tarder de périphériques

rapides vers les rocades et autoroutes endehors des agglomérations (comme c’est déjàle cas de Baba-Hassen) permettrait dans l’im-médiat un désengorgement global de la circu-lation automobile. La mise en application de réglementation

des carrefours par des feux tricolores est unemesure urgente à adapter. Notamment près debon nombre de minuscules ronds-points, tota-lement inadaptés et créant plus d’encombre-ment que par le passé, lorsqu’il y avait unsimple carrefour. De même, il reste totalementincompréhensible que les communes dansleur quasi-majorité ne disposent pas de par-kings réglementés (à étages par exemple), enparticulier à proximité des grandes zones com-merciales. Enfin il n’est pas possible d’ignorerle voiturage scolaire qui contribue sans équi-voque à l’acuité des encombrements et qui serelâche nettement durant les périodes devacances. Réfléchir à des solutions de trans-port en commun spécifique sur des parcoursétudiés, impliquant parents, collectivitéslocales, établissements d’enseignement, direc-tion des transports… permettrait certainementde pallier le vide sidéral en la matière. Maispour ce type de coordination dans l’intérêt detous, il faudra deds initiatives, des efforts etbeaucoup de bonne volonté... Et donc tra-vailler ! Ainsi, une dynamique appropriée deprise en charge de ce fléau que constituent lesembouteillages (et qui va continuer à s’ampli-fier) devrait mobiliser nos responsables auxdifférents niveaux des collectivités locales etavec plus de visibilité dans les actions à entre-prendre. L’idée d’un observatoire dédié, impli-quant notamment les citoyens, contribuerait à

améliorer au niveau des communes la fluiditédu réseau routier existant par la recherche devariantes optimales. L’exemple en Angleterre d’un portefeuille

de ministre de la Neige pour gérer le tempsd’une crise (juste durant la période hivernale)est illustratif. Il est totalement inconcevablequ’après un demi-siècle d’indépendance, onfaille devoir attendre «l’expert étranger» pournous dénicher des solutions qui sont pourtantà notre portée. Enfin, on évoque souvent l’ab-sence de budgets spécifiques au niveau desAPC, mais ceci n’est que l’arbre qui cache laforêt, car au vu des conséquences graves del’hydre des embouteillages et leur ampleuraffectant directement l’économie nationale, ilserait irresponsable, voire dangereux de conti-nuer à détourner le regard ou faire le sourdface aux déboires quotidiens d’une majoritésilencieuse de citoyens, touchés durablementdans leur santé physique et mentale.

L. M.

Par L. Meriani

EMBOUTEILLAGES

Calvaire des usagers de la routeet danger sur la santé publique

Que constatons-nous ? Des méga-cités (AADL El-Achour et deSebala, de Draria…) d’où sortent, dès l’aube, des flux

impressionnants de véhicules et des cohortes de bus, ajoutés àceux qui viennent des bourgs avoisinants (Baba Hassen, Saoula,

Kraïcia, Douéra…) et qui convergent vers le rond-point d’El Achourpour s’engouffrer ensuite vers l’unique voie (à 2 files) en direction

d’Oued Romane. La situation y est inimaginable.

Actuellement et au grand dam de l’usager de la route, celui-ci estobligé, à chaque fois pour rejoindre l’autoroute, d’emprunter lecentre-ville d’une, parfois plusieurs agglomérations urbaines oùl’exiguïté des chaussées, la multiplicité des voies transverses, lestationnement anarchique et l’incivisme créent des situationsindescriptibles. Quid du parcours d’une ambulance ou d’un

quelconque citoyen contraint d’évacuer dans l’extrême urgence unparent vers l’hôpital ?!

Page 9: FRONT DE SOUTIEN AU PROGRAMME DU PRÉSIDENT · PDF fileVend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - Page 2 ERISCOOP Un jour, un sondage Oui : 12,93% Non : 84,88% Sans opinion : 2,19% ire les

Ce jour, le pays a accueilli 4 600 mille touristes dont le tiersest constitué par les Algériens.Ces chiffres ont été fournis par laministre du Tourisme Mme SalmaElloumi qui prévoit une améliora-tion du secteur pour la prochainesaison, déjà en préparation pourdépasser les séquelles desattentats du musée du Bardo etde Sousse qui ont coûté à laTunisie une saison touristiquemorose. Les solutions sont si dif-ficiles à trouver que les menacesterroristes sont quasi-quoti-diennes.

La cause est à chercher,selon la ministre du Tourisme,dans la baisse drastique de 50%

du nombre des touristes euro-péens, dont en particulier lesFrançais, les Italiens et lesEspagnols, la baisse du tourismedes croisières qui n’a drainé versla Tunisie que 22 000 touristescontre les 600 mille prévus.

Pour pallier ces insuffisances,les autorités entendent se lancerdans une campagne dont lesmaîtres-mots seront : «paix etnouvelle image de la Tunisie», enmettant l’accent sur le «rejet dela violence et du terrorisme». Lebut est de faire oublier aux étran-gers les attentats meurtriers desmois de mars et de juin derniersqui ont coûté la vie à de nom-breux touristes.

Pour rappel, ces attentats onteu pour conséquence la fermetu-re de nombreuses unités hôte-

lières. A ce titre, 19 hôtels de 16205 lits ont fermé, ces derniersjours, leurs portes à Djerba etZarzis contribuant, ainsi, à l’aug-mentation du nombre des chô-meurs et à la persistance de lacrise sociale dans laquelle lepays est plongé depuis plusieursannées malgré la succession desgouvernements, incapables, à ce

jour, de trouver les solutionsidoines à une économie en perdi-tion, comme l’attestent les grèvesprogrammées dans le secteurprivé. Ces grèves — décidéessuite à la mésentente entre lesyndicat des travailleurs et l’orga-nisation patronale à propos desaugmentations des salaires dansle secteur privé — sont uniques

en leur genre. La centrale syndi-cale a opté pour la vente par faci-lités.

En effet, l’arrêt de travail enta-mé, jeudi, dans 164 entreprises àSfax, sera suivi d’autres mouve-ments similaires, par groupes derégions jusqu’au 1er décembre.Face à ce bras de fer entre lesdeux syndicats, le gouvernementa prouvé son impuissance, nepouvant faire fléchir les positionsdes deux parties qui, aussi para-doxal que cela puisse paraître,viennent de remporter conjointe-ment, le prix Nobel de la paixpour leur rôle dans le «dialoguenational» initié par le quartettepour ouvrir la voie aux électionslégislatives et présidentielle.

En y ajoutant les menaces ter-roristes, cette situation n’apporteaucun signe de quiétude aucitoyen lambda, confronté auxproblèmes d’une vie quotidiennede plus en plus difficile à suppor-ter.

K. M.

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 9Monde

TOURMENTES EN TUNISIE

Menaces terroristes et situationéconomique difficile

Une baisse de 50% du nombre de touristes européens.

La Belgique double les effectifsde la Réserve fédérale d’interven-tion (équivalent des forces combi-nées algériennes de feu MohamedLamari), ordonne à la frégateLéopold 1er de rejoindre le porte-avions français, le Charle-de-Gaulle, dans les eaux syriennes dela Méditerranée, relève le risqueterroriste à son niveau le plus élevéet met en conclaves réguliers leministre de l’Intérieur avec lesbourgmestres (maires en France).Ce n’est pas tout !

L’Organe de coordination pour l’analy-se de la menace (OCAM) est tenu d’ins-truire en temps réel les exécutifs commu-naux et les forces de sécurité. Le dispositifmis en branle par le royaume de Philippeet de la jolie Mathilde ressemble, étrange-ment, à celui décidé par les générauxKhaled Nezzar et Mohamed Lamari dansles années 90 en Algérie.

Le discours politique accompagne cesmesures exceptionnelles, emprunte beau-coup, aussi, à l’Algérie des années derésistance. Les termes «éradication»,«l’Etat ne reculera pas devant des bandesterroristes et criminelles», «nous vain-crons parce que nous sommes laBelgique» ne sont plus tabous. En 1992,Nezzar avait dit : «Nous sommes l’Algérie,nous n’avons pas peur d’eux (...) nous nereculerons pas.»

Etrangement, pas de trace du «qui-tue-qui ?», ici, ni d’analyses «expertes» impli-quant les renseignements ou l’armée de

Belgique dans l’affaire Molenbeek, cettepetite municipalité bruxelloise d’où estparti le commando qui a incendié Paris levendredi 13/2015. Rien. Les journalistes,spécialistes et hommes politiques qui ont,des décennies durant, nié la barbarie desFIS, GIA, AIS, incriminant toujours, tout letemps, avec une régularité de métronome,l’ANP et le DRS algériens, se taisent, seterrent même. Ils sont aux abonnésabsents : téléphones coupés, pas deréponse aux nombreux emails qui leursont envoyés.

Ils font le dos rond. Ils sont perdus.Abasourdis et leur fonctionnement intel-lectuel n’a plus la force opératoire qu’ilpouvait avoir contre l’Algérie. Leurs aco-lytes algériens, nombreux à Bruxelles etdans toute l’Europe, regardent, mainte-nant, ailleurs, livrent d’autres combatsaussi douteux que celui du criminel «qui-tue-qui ?», en définitive cela voulait dire«le FIS, le GIA et l’AIS ne tuent pas».

Molenbeek est l’équivalent de Raïs etParis s’est transformée en Bentalha sansque personne ose émettre le moindresoupçon, la moindre critique ni le moindredoute sur la responsabilité ou les failles,nombreuses en l’occurrence, des rensei-gnements français et belge. Les quitu-quistes savent ce qu’il leur en coûterait sid’aventure ils venaient à mettre en causeles armées du royaume de Belgique ou dela République française.

Daesh est le prolongement pratique duFIS, les tueurs du Bataclan, du Petit-Cambodge ou de la Belle Equipe, sont lesfrères d’armes et d’horreur de ceux qui ont«flingué» Belkhenchir, révolvérisé TaharDjaout, Djilali Liabès ou Farah Ziane.

Ceux-là mêmes qui ont incendié desusines à Rouiba, failli exécuter Hachemi etRatiba Chérif, tendu un guet-apens à

Radia Mokhtari, brûlé vives de belles etflamboyantes jeunes filles à Mostaganem,Constantine, Oran, Tizi-Ouzou, assassinéde jeunes militaires à El-Oued, appelé àfaire sortir de leurs demeures les femmesdivorcées, brûlé des écoles, massacrédes voyageurs, établi une liste de pen-seurs, philosophes, scientifiques, hommesde lettres, responsables d’entreprisespuliques à éliminer dont RachidBoudjedra, Khalida Toumi, Toufik Ould-Metidji, Abdelkader Alloula, Sid-AhmedAgoumi, Guenzet, le Pr Boucebci,Mohamed Abderrahmani, Ferhat Cherkit,Nadir Mahmoudi, déposé une bombe auSoir d’Algérie et une autre dans la Maisonde la Presse, pactisé avec l’ArabieSaoudite et le Maroc contre la patrie-mèrede Ben M’hidi, de Abane Ramdane et deDjilali Guerroudj, de Djamila Bouhired, deHassiba Ben Bouali et de Zohra et RabahBitat...

L’humanité, la grande humanité, laseule humanité s’incline devant les vic-

times du vendredi noir à Paris.La guerre contre Daesh est une exi-

gence.Bruxelles, hier, avait les allures d’Alger

après l’arrêt du processus non-électoral.Ninjas, robocops, mitrailleuses et kalach-nikovs de militaires dans les métros, poli-ciers en bleu de travail, l’arme prête àdégainer dans les principales artères de laville accompagnent du regard les pas-sants. Dans une atmosphère pesante.Grave. Molenbeek, municipalité maudite àcause de commandos tueurs, continued’être assaillie par les journalistes, lesespions, les experts et les spécialistes dumonde entier.

Françoise Schepmans, la bourgmestre,a, courageusement, interdit une manifes-tation d’extrême-droite dans la commune.Eric Zemmour, porteur de haine devantl’Eternel, propose que l’on bombarde plu-tôt que Raqaâ (état-major présumé deDaesh en Syrie) «Molenbeek»...

A. M.

De Tunis,Kattou Mohamed

BRUXELLES MET EN ŒUVRE LA DOCTRINE NEZZAR-LAMARI EN MATIÈREDE LUTTE ANTITERRORISTE

Islamistes en fuite et disparitiontotale du «qui-tue-qui ?»

De notre bureau de Bruxelles,Aziouz Mokhtari Des policiers belges lors du démantèlement d’une cellule terroriste le 16 janvier 2015.

Le nombre des touristes algériens en Tunisie a aug-menté de 16% par rapport à celui enregistré à la fin del’année 2014. Ce taux pourrait s’accroître avant la finde l’année, date qui pourrait voir la Tunisie enregistrercinq millions d’entrées.

Phot

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 10

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Trois ou quatre monnaies sont en vigueuren Algérie, et il ne s’agit pas du dollar ou del’euro, aisément disponibles à «la ‘‘Bourse’’de Square Street».Nous comptons encore endouros, une très ancienne monnaie espagno-le. Une pièce de cinq dinars est appeléeaussi chez nous «100 douros». Nous comp-tons aussi en (très) anciens francs français.Ainsi la pièce d’un dinar est aussi appelée«100 francs». Ce sont généralement les gens«sérieux» qui comptent en dinars.

Le «sordi» est aussi une monnaie qui aété en vigueur en Algérie durant la colonisa-tion française. Jusqu’à aujourd’hui, on utili-se le mots «soired» ou «soirda» qui veulentdire monnaie ou argent dans le langagepopulaire algérien.

«Egdi idha bghat tegdi, ana w’Allah man’dji, el qadiya bayna, el qadiya soirda»,(que ça brûle ou pas, je ne viendrai pas, l’af-faire c’est visible, est une affaire d’argent),dit une vieille chanson raï, passée du tradi-tionnel au moderne.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Du douro à l’euroPar Kader Bakou

CAFE LITTÉRAIRE DE CHLEF Samedi 21 novembre à 14 h : Au ciné-ma Djamel, siège du café littéraire deChlef, Aïssa Touati présente son nouvelouvrage Tamezguida, un enfant de laguerre, paru aux éditions Gallimard.THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINEJeudi 26 novembre à 19h : Concert dela soprano italienne Felicia Bonjiovanni,avec la participation du pianiste Loren-zo Turchi Floris.SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Samedi 28 novembre à 19h30 :Concert de la soprano italienne FeliciaBonjiovanni, avec la participation du

pianiste Lorenzo Turchi Floris (navettegratuite pour la salle El-Mouggar audépart de l’Institut culturel italien).CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26,RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Samedi 21 novembre à 14h : A l’occa-sion de la Journée de lutte contre lesviolences faites aux femmes, le RéseauWassila/Avif organise une projection dufilm turc Mustang de Deniz GamzeErgüven (2015). PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Du 28 au 30 novembre : Journéesinternationales du film de femmes.GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)

Jusqu’au 26 novembre : Exposition del’artiste Abdeslam Bouzar.SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Tous les jours : Film d’espionnage 007Spectre de Sam Mendes (2015, Royaume-Uni /USA), avec Daniel Craig, ChristopheWaltz, Léa Seydoux et Monica Belluci.Séances: 14h, 17h et 20h. Prix des tickets :500 DA.GALERIE D’ARTS SIRIUS (TÉLEMLY,ALGER)Chaque jour : Exposition «Purification» deKarim Sergoua.COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 30 novembre : Exposition- photos«Machahid min bladi» des photographesYacine Hamoudi de Béjaïa et AmraouiMourad d’Oum-El-Bouagui

ESPACIO ESPAÑA (10, RUE ALI-AZIL, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 22 novembre : Exposition vented’artisanat «Richesses et talents d’Algérie»,une sélection des meilleurs artisans dans ledomaine du tissage de tapis de Ghardaïa,des artisans de Touggourt (panchos,vestes…), de céramiques de la famille desBoumehdi, de sculptures et peintures surbois, patchwork, châles brodés et tableauxde peinture. Horaires : de 10h à 18h.GALERIE D’ART DE L’HÔTEL SOFITEL(EL HAMMA, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition-vente de peinture et de photoraphie «Dusoleil à la lune», avec NourredineChegrane, Farid Benyaâ, ValentinaGhanem, Ferrante Ferranti, etc. Lesbénéfices seront utilisés pour acheter du

matériel spécial aux enfants de la Lunesouffrant du xeroderma pigmentosum etqui ne peuvent supporter le moindre rayonde soleil.GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 26 novembre : Exposition del’artiste Abdesslam Bouzar.GALERIE BAYA DU PALAIS DELA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 16 janvier 2016 : 8e Salond’automne des arts plastiques. PALAIS AHMED-BEY DE CONSTANTINEJusqu’au 6 décembre : Exposition demanuscrits arabes conservés aux Pays-Bas, intitulée «L’art du livre islamique».

DICTIONNAIRE DES CITATIONS DE ABDERRAHMANE REBAHI

De bons mots à l’usage des gourmetsUn proverbe bien de chez nous ins-

truit les maris, leur donnant le conseilsuivant : «Qui frappe sa femme est telqui frappe sa main gauche avec sa maindroite. Frappe les femmes par lesfemmes, pas avec le bâton.»

L e prolongement «conjugal» de diviser pourrégner, en quelque sorte. Ce proverbe algé-rien figure parmi les dizaines de milliersd’autres adages, dictons, aphorismes,maximes, paradoxes, mots d’esprit et bellesformules que propose Abderrahmane Rebahidans un dictionnaire utile et passionnant pourtous les esprits curieux. 

Publiée chez Alger-Livres Editions, cetteimportante collection de citations est un florilè-ge de pensées, de vérités d’expérience, deconseils de sagesse pratique. Le recueil ported’ailleurs un titre très évocateur : Esprit etsagesse sans frontières. Dictionnaires descitations, maximes, dictons et proverbes dumonde entier. Des paroles d’auteurs ancienset contemporains y côtoient des maximesmorales, des anecdotes humoristiques et lesincontournables proverbes. Autrement dit, lesremarques, jugements, conseils de bon sens,résultant d’une longue expérience, que lesnations mettent en proverbes («la sagessedes nations») et qui fait partie du patrimoineculturel universel. «Les proverbes sont le fruitde l’expérience de tous les peuples, et commele bon sens de tous les siècles réduit en for-mules» (Rivarol, cité en épigraphe). L’intérêtd’un tel travail ? Le lecteur a entre les mainsun ouvrage pratique qui s’adresse à son intel-ligence, à son émotivité et qui lui permet d’en-richir sa culture générale, de réfléchir, dedécouvrir, de s’étonner, de s’amuser, ou enco-re d’illustrer ses travaux d’écriture et ses dis-cours. «Un livre bien neuf et bien original

serait celui qui ferait aimer de vieilles vérités.»Cette formule de Vauvenargues résume par-faitement le dictionnaire de AbderrahmaneRebahi. Surtout que «la vérité est si obscurcieen ce temps et le mensonge si établi qu’àmoins d’aimer la vérité, on ne saurait laconnaître» (Pascal). Aussi, faut-il sans doutela chercher dans les aphorismes, ces «courtesmaximes dont la vérité est fondée sur l’expé-rience et sur la réflexion, et qui en peu de motscomprennent beaucoup de sens» (définitionde l’Encyclopédie). Ce qu’Ambrose Biercequalifie de «sagesse prédigérée» (l’aphoris-me). Esprit et sagesse allant de pair, l’auteur aprivilégié les citations vives et spirituelles (écri-vains, artistes, hommes d’Etat, humoristes,philosophes...), parce que, tout compte fait,«avoir de l’esprit n’est pas suffisant, il faut enavoir avec esprit» (Louis Dumur). Mais ce

n’est pas toujours la règle : «Quand un bonmot n’a pas très grande allure rhétorique ouspirituelle, il n’est pas pour autant écarté ipsofacto, si j’estime qu’en revanche il renferme unbel enseignement, une observation ou unconseil plein de sagesse et d’humanité» (l’au-teur, dans la préface). De nombreuses cita-tions ne manquent pas non plus de sel, ni depiquant. L’auteur a certainement fait sien ceconseil de Sheridan : «Il n’y a pas moyend’avoir de l’esprit sans être un peu méchant.La malice d’un bon mot est la pointe qui le faitpiquer.» Voici un échantillon de ces perlesfines et rillantes : «Le voleur court dans uneseule direction, et le volé dans mille» (prover-be persan) ; «Le féminin de ‘’Assis devant latélévision’’ ? Debout dans la cuisine» (MichelDenisot) ; «Si la barbe était un signe de sages-se, la chèvre serait philosophe» (proverbeaméricain) ; «Si on jette à la mer un hommequi a de la chance, il refera surface avec unpoisson dans la bouche» (proverbe arabe) ;«On met longtemps à devenir jeune» (PabloPicasso), etc. Comme quoi, tout est dans lasubtilité, la finesse de goût, le raffinement touten créant l’indispensable harmonie entre utilitéet esthétique. Abderrahmane Rebahi a depuistoujours vécu avec et dans les livres. Cetamour exclusif, inconditionnel explique sa tra-jectoire professionnelle (journalisme culturel,puis journaliste free lance ; auteur et éditeurd’ouvrages). Certes, «Chacun prend son plai-sir où il le trouve» (proverbe français), saufque lui est gourmand comme un chat et est unjoyeux épicurien des plaisirs de la table(livresque) : «Il convient que l’œil et la narineaient dans une table bien servie une partégale à celle qu’y trouve le palais» (Ahmad Ibnçalih Ibn Chayrazâd). Pour notre fin gourmet,«Un beau livre, c’est celui qui sème à foisonles points d’interrogation» (Jean Cocteau). Etpuis, finalement «A quoi servent les livres, s’ils

ne ramènent pas vers la vie, s’ils ne parvien-nent pas à nous faire boire avec plus d’avidité?» (Henry Miller). Aussi bien, la confectiond’un tel dictionnaire a dû procurer énormé-ment de plaisir à Abderrahmane Rebahi. Le«Bonheur ineffable des collectionneurs» (Bal-zac). Il écrit dans la préface : «Le présent livreest la consécration patiente de longuesannées de glanage de proverbes, dictons etadages, de chasse aux bons mots, apho-rismes, apophtegmes, expressions, locutions,formules et autres paradoxes. Il est avant toutl’aboutissement d’une tenace et vigoureusepassion intellectuelle qui remonte à l’époquelycéenne...» Le livre est donc le résultat decette «manie» (au fait, comment appelle-t-onun collectionneur de citations ?), un travailréalisé après les nécessaires sacrifices detriage et de criblage méticuleux. «Ainsi, aubout du compte, en dépit des amputationsdéchirantes (...) que j’ai dû faire subir à ce dic-tionnaire, il totalise quand même un nombrefort appréciable de pièces» (préface). Enattendant une prochaine étape, comme l’espè-re l’auteur ? L’ouvrage a du coffre, en tout cas.Et puis, «L’œuf d’aujourd’hui vaut mieux quela poule de demain» (proverbe arabe). Le lec-teur, lui, trouvera la table déjà bien garnie etles mets très variés et succulents. 

«La lecture fait de nous des immigrants :«elle nous emmène loin de notre patrie, mais,plus important encore, elle fait du monde notrepatrie» (Hazel Rochman). Tel quel, le mondede Abderrahmane Rebahi vaut vraiment levoyage.

Hocine Tamou

Abderrahmane Rebahi, Esprit et sagessesans frontières. Dictionnaire des citations,maximes, dictons et proverbes du mondeentier, Alger-Livres Editions, Alger 2014, 546pages.

EN LIBRAIRIE

L es participants à un séminaire nationalsur la narration algérienne contemporai-ne «Narration et Sahara» ont présenté,

à Adrar, la femme saharienne comme un fac-teur d’enrichissement du roman algérien.

Pour Dr Ikram Tektek, de l’universitéd’Adrar, la femme saharienne a constitué de«tout temps un important facteur d’enrichisse-ment du roman algérien et a largement contri-bué à développer la littérature arabe en géné-ral, l’algérienne en particulier».

«Ce plus est reflété par la diversité cultu-relle et des singularités de la femme saharien-ne, targuie de l’Ahaggar, hiziya des Ziban(Biskra), taghitia (Béchar), mozabite (Oasis)et touatie (Adrar), très présente dans leroman narratif algérien», a soutenu l’interve-nante. De son côté, Dr Tarek Thabet, de l’uni-versité de Batna, a mis en exergue la relationentre la littérature du Sahara avec la femme,les aspects artistiques et matériels dans leroman algérien, et l’aspect esthétique de lafemme saharienne dans la littérature algé-rienne et arabe en général. L’universitaire

Mohamed Benmennoufi (Alger) a évoqué lerôle de la femme et les techniques de sareprésentation dans le discours narratif algé-rien, à travers le roman L’infirmière révoltéede l’auteur Mohamed Salaheddine, alors quele conférencier Amine Messarini (universitéde Tlemcen) a estimé, sur la base de l’étudede modèles traitant de la femme, que celle-ciconstitue un thème narratif et une composan-te principale du roman saharien.

Les séminaristes ont, en ouverture destravaux de la rencontre, rendu un vibranthommage, à titre posthume, aux personnali-tés littéraires algériennes que sont Assia Dje-bar, Abdelouaheb Hagui et Hocine Filali,retraçant des pans des vies et œuvres litté-raires de ces personnalités de renomméemondiale.

Initié par la Maison de la culture d’Adrar,ce rendez-vous littéraire de trois jours viseparmi ses objectifs l’examen de la typologienarrative traitant de la femme et ses relationshumaines dans un environnement saharien,en tant que modèle social particulier, ont indi-

qué les organisateurs. La rencontre regroupeune pléiade de chercheurs et hommes delettres, issus de différentes institutions univer-sitaires du pays, qui se penchent sur l’exa-men des problématiques littéraires inhérentesà la femme saharienne à travers des lecturesanthropologiques, dont «La femme du Touat»dans le roman Grotte du savon de l’auteurAbdallah Kerroum, «La Femme dépositairedu patrimoine de la société Targuie» décritedans le roman Club des Pins de l’écrivaineRabéa Djalti et «L’image de la femme entre leréel, l’imaginaire et la symbolique dans letexte narratif algérien».

RENCONTRE «NARRATION ET SAHARA» À ADRAR

La femme saharienne, un facteurd’enrichissement du roman algérien

DÉDICACESDÉDICACESAujourd’hui 21 novembre 2015, à par-

tir de 14h, Ameziane Ferhani sera à lalibrairie du Tiers-Monde, Place Emir-Abdelkader, Alger, pour une séance dedédicaces de son recueil de nouvellesTraverses d'Alger, éditions Chihab,2015.

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Sur un ton solennel, la ministre del’Education nationale déclare, répète, quetous les moyens seront mis en œuvre pourendiguer la violence à l’école. Pour ce faire,l’ensemble des têtes pensantes du secteuret même d’autres travailleront, analyseront,étudieront ; bref, se tritureront les neuronespour trouver enfin la solution magique etéradiquer ainsi cette violence. Mais au fait,de quelle brutalité parle-t-elle ?

Il ne faut pas être un génie pour com-prendre que les premiers acteurs de la bar-barie se comptent parmi les éducateurs. Il

suffit d’écouter les enfants, premières vic-times de ces actes, puis les parents, pre-miers témoins, pour en avoir le cœur net.Mais que dis-je ! Les enfants, on ne les écou-te jamais. Les parents, on essaye de lesconvaincre que leurs bambins fabulent.Quant à Madame la ministre, elle n’a jamaisvu ce maître, armé de sa longue règle en boisou parfois en fer, s’acharner sur la pauvrepetite main d’un enfant de sept ans en pré-sence de ses camarades, le visage déformépar la douleur et l’humiliation, ou cette maî-tresse qui collera le chewing-gum sur la belle

chevelure d’une petite fille de huit ans ; cetenseignant qui laissera les traces de sesdoigts sur la joue d’un élève de 11 ans ; cetinstituteur qui traitera son élève de «mulet»et l’affublera de toutes sortes d’adjectifs avi-lissants parce qu’elle n’a pas su répondre àsa question... Et ça dure depuis des années,bien que les «cerveaux» de notre systèmeéducatif aient fait l’effort de «pondre» untexte interdisant toutes sortes de violence dequelque nature que ce soit.

On continue de tabasser, rabaisser, fra-giliser ces petites âmes. Les exemples sontmultiples et édifiants, que des ouvrages nesuffiraient pas pour en rapporter des témoi-gnages poignants. Certains parents, qui onteu le courage de dénoncer, car la loi leur endonne le droit, ont vu leurs enfants payerleur acte. La vengeance et les représaillesde l’enseignant seront les ultimes ripostes,

sournoises soient-elles. Vous devinerezaisément que la victime sera vite marginali-sée et subira l’indifférence et le mépris deson bourreau. Et dans tout ça, Madame laministre est-elle au fait de ce qui se tramedans son secteur ?

La violence appelle la violence, quandun adolescent du haut de ses 1,80 m estrabroué par son prof devant ses cama-rades. Mais pourquoi fichtre chercher midià quatorze heures et s’enrôler dans desréunions, séminaires analyses et discourscreux ? Les parents, qui sont les plus tou-chés et dont bon nombre d’entre eux nesont pas sortis de la Sorbonne, saventqu’il faut tuer le mal à la racine, en édu-quant d’abord les éducateurs afin qu’ilsn’usent plus de leur force, car devant lespetits ils sont de fait les plus forts. C’estde la lâcheté. n

Par Naïma Yachir [email protected]

Discours

ATTITUDES

Enquête-Témoignages

Chacun y va de ses raisons : bien-être, loisir, santé… les raisons sont mul-tiples et le but est le même. Alger avecprès de trois millions d’habitants et unedensité qui frôle les 4000 individus aukm² est l’une des villes qui subit le plusde pression sur un nombre insuffisantde bassins d’autant que les mêmesinfrastructures sont à la fois exploitéespar les clubs agréés que par les particu-liers. Nous avons plongé l’oreille dans lemilieu des parents et des pratiquants.Leurs témoignages sont édifiants.

Lamia : «La natation est une histoire de famille»Lamia vient de mettre au monde son

quatrième enfant et comme les troisprécédents, la pratique de la natationest indiscutable : «Nous baignons dansce milieu depuis notre enfance. Mondéfunt père nous a jetés, mes frères etmoi, dans un bassin dès les premiersmois de notre vie. Même durant lespires années du terrorisme, nous nerations aucune séance et pourtant nousrésidions dans un quartier réputé pourêtre un fief islamiste. Nous avions desentraînements après les cours. Je neveux pas priver mes enfants de ce plai-sir. C’est un sport complet qui aide unenfant à mieux travailler à l’école. Moiaussi, je ressens le besoin de savoirmes enfants à la piscine car je sais qu’iln’y a pas mieux pour les aider dansleurs études. Je ne suis pas dans unedémarche de compétition mais derecherche des meilleures conditionspour leur assurer un bien-être mental etla possibilité de décompresser.»

Mustapha : «Allier plaisir et santé»Mustapha, lui, est fonctionnaire. Il

n’a pas choisi la natation pour son petitAnis. Il voulait l’orienter vers le football.

Mais Anis en a décidé autrement.Après un passage par le tatami dansune salle de judo, il a voulu s’essayer àla natation. Mustapha raconte : «Jevoulais certes l’orienter vers le footpour lui donner une double chancedans la vie : les études et la carrièresportive. Anis a estimé que le foot étaitrugueux, il se plaignait des coups. Puisil a fait un peu de judo. Finalement, il aopté pour la natation. Enfin, opter cen’est pas vraiment le mot. C’était unerecommandation médicale faisantsuite à quelques soucis respiratoires.Comme nous faisons souvent desallergies respiratoires saisonnières, jeme suis dit que c’était le sport idéalpour lui afin d’éviter de recourir à lapompe. Il a l’air de s’y plaire. Il s’est faitbeaucoup de copains et je sens quesur le plan santé il va mieux.»

Karima : «Trouver une place !Plus qu’un combat,

une bataille»A six ans, Mayssa, la fille aînée de

Karima, n’a plus l’appréhension del’eau. L’initiation s’est passée pour elled’abord de manière ludique lors desvacances dans la piscine de l’hôtel. Uncourt séjour durant lequel la petite a puse familiariser avec l’eau et acquérirune aisance aquatique.

«Au retour des vacances, ellen’avait que le mot piscine à la bouche»,se souvient encore sa maman qui pen-sait que cela allait être une simple for-malité que de l’inscrire dans un club.Ce fut tout sauf une baignade paisible.Première surprise, l’indisponibilité d’unbassin dans la commune de Rouiba,l’une des plus riches d’Alger.

A Bab Ezzouar, situé à une dizainede kilomètres du lieu de résidence, il ya bien un bassin, mais il ne convientpas non plus à cause de la distanceentre l’école et la piscine et l’absencede transport direct. La maman deMayssa avait également ce souci de

trouver un créneau horaire adapté à lascolarité de sa fille. Au final, elle futcontrainte d’aménager ses horaires detravail pour pouvoir accompagner safille à la piscine.

Meriem, ancienne nageuse :«Il y a un véritable engoue-ment pour la discipline»Meriem s’est mise à la natation très

tôt. Affiliée dans un club, l’ASPTT, pen-dant une quinzaine d’années, elle conti-nue de suivre l’évolution de la discipli-ne. Tout naturellement, ses trois fillescommencent à fendre l’eau. Pour elle,la natation enregistre un véritableengouement ces dernières années.«Apprendre véritablement à nager,c'est-à-dire être en sécurité dans l'eaugrâce à la maîtrise d'une ou de plu-sieurs techniques de nage, supposecertaines capacités de concentration etde coordination des mouvements.

A partir de 6 ou 7 ans, l'enfant dispo-se de la maturité nécessaire pour com-mencer cet apprentissage. Mais avant,c’est d’abord l’amour du sport et non lacompétition qu’il faut lui inculquer. Simaintenant un parent choisit pour sonenfant la natation, la première tâche àfaire est d’aider l’enfant à vaincre lapeur de l’eau. Je le vois souvent, beau-coup de parents souhaitent donner descours de natation à leurs enfants avant

l’âge de la scolarité dans le but deprendre de l'avance dans cette activitésportive. Ce n’est pas une mauvaisechose mais il faut faire très attention.Tout d'abord, un apprentissage précocea bien peu de chances d'apporter uneautonomie suffisante pour que l'enfantsoit en sécurité dans l'eau.

D'autre part, il semble bien plus inté-ressant de proposer à l'enfant unevariété de situations et d'activités quede l'enfermer très tôt dans une tech-nique de nage.

Les activités pour bébés-nageurspermettent de découvrir en douceur etavec plaisir le milieu aquatique tout enfavorisant l'éveil et le développement

psychomoteur. Ceci étant, une pépiniè-re de champions peut émerger du lot».

Louisa : «Ça affiche complet»Avec une rage qu’elle tente de dissi-

muler, Louisa nous lancera tout de go ;«Je ne crois plus au discours officiel.C’est faux, ne peut s’inscrire à la pisci-ne qui veut. J’en parle en connaissancede cause. Cela fait trois ans que j’es-saye d’inscrire ma fille (elle a 9 ansaujourd’hui) et je n’ai toujours pas réus-si. Là où je vais ça affiche complet. Etavec un sourire jaune, on me dit derevenir l’année prochaine. Entre le bla-bla officiel et la réalité, il y a tout unmonde. Selon les ouï-dire, les enfantssont inscrits en début de saison, nagentquelque temps et abandonnent. Lesresponsables ne prennent pas la peinede réactualiser les listes et par là mêmedonner la chance aux autres.»

Mohamed, père d’une grainede championne : «Les valeurs

du sport avant tout»Mohamed a été un bon joueur de

football, passionné par le sport engénéral et dans la famille, ce sont lesvaleurs du sport qui lui ont été incul-quées en premier lieu. Bien que son filsait enregistré de bons résultats, lesvaleurs, répète-t-il, sont le vrai acquisd’un sportif fût-il

champion olympique. «J’ai eu deuxenfants, un garçon et une fille, qui ontdeux années d’intervalle et je ne les aipas poussés à faire du sport de compé-tition particulièrement. J’ai inscrit mafille en natation pour la raison pratiquede savoir nager et puis elle a aimé cela.Alors la petite sœur a démarré de lamême manière, mais elle a très vitemontré plus d’intérêt et aussi une apti-tude particulière, selon son entraîneur.Elle a fait quelques compétitions avecdes résultats prometteurs. Mais je ne luimets aucune pression. D’abord ce sontle plaisir, l’équilibre d’esprit et par-des-sus tout, les valeurs du sport qui doi-vent primer.» n

ENTRETIEN«La natation

est une thérapie ;mieux, une excellentemanière de se refaire

une santé»Ancien nageur, président

de la Fédérationalgérienne de natation,M. Ahmed Chebaraka

encourage les parents àfaire profiter leurs enfantsdes bienfaits de ce sport.Il explique aussi que tousles petits nageurs ne

deviendront pas forcémentdes pros, mais que lagraine de champion serepère dès le jeune âge.

.............VOYAGE CULINAIRE

El kemounia, la recette adoptée

Nous allons vous emporterdans l’Est algérien pourdécouvrir une recette quinous vient de nos voisinstunisiens et qui a été sibien adoptée dans cettepartie de l’Algérie. Ce

plat, si riche et si copieux,est préparé lors des

cérémonies de mariage oude fiançailles. Il a

longtemps été considérécomme une entrée chaudeappelée kémiate, plutôtque plat principal.

Lire en page 12.............

C’EST MA VIE«Sauvons le massif

du Bouzegza»Ahmed a la gorge serrée

quand il évoque lesmontagnes du Bouzegza,

qui l’ont vu naître, et que ladynamite d’une carrièreveut en extirper le cœur. Là on tente de tuer l’un des plus importants

patrimoines de la capitale.«Ce n’est sûrement pasnotre génération qui

acceptera de sacrifier ceparadis et trahir la

mémoire de nos martyre»,tonnent à l’unissonles montagnards.

Lire en page 13

oirmagazineS

Par Sarah Raymouche

[email protected]

Animé par Naïma YachirNuméro 199 SVP, un bassin pour mon petit !

Si l ’image préconçue en a fait jusque-là un sport deprivilégiés, depuis quelques années la natation baignedésormais au sein de toutes les classes. I l n’y a pas unparent qui ne soit pas intéressé à inscrire ses bambinsne serait-ce que pour une heure ou deux par semaine.Preuve en est, accéder à un couloir dans un bassin estdevenu aussi improbable que gagner à la loterie.

«C’EST UN SPORT COMPLET QUI AIDE UN ENFANT À MIEUX TRAVAILLER À L’ÉCOLE. JE SAIS QU’IL N’Y A PAS MIEUX POUR LES AIDER DANS LEURSÉTUDES. JE NE SUIS PAS DANS UNE DÉMARCHE DE COMPÉTITION MAIS DE RECHERCHE DES MEILLEURES CONDITIONS POUR LEUR ASSURER UN BIEN-ÊTRE MENTAL ET LA POSSIBILITÉ DE DÉCOMPRESSER.»

Phot

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 12Entretien

Soirmagazine : Il y a un engouementcertain des parents qui est observé pourinscrire leurs enfants dans cette discipline.Pensez-vous que les infrastructures satis-font la demande?

Ahmed Chebaraka : En effet, la natationest devenue très prisée, par tout le monde, lesfemmes, les malades, jeunes, moins jeunes.C’est une thérapie, mieux une meilleuremanière de se refaire une santé. De l’autrecôté, l’athlète rencontre des difficultés dans lesens où il ne peut pas nager. Les choses vontdans le mauvais sens. Aujourd’hui, un adhé-rent nage plus qu’un nageur professionnel. Etce dernier devra attendre jusqu’à 17h pourpouvoir s’entraîner, ce qui est illogique.Concernant le nombre de piscines, avec unemeilleure organisation, elles devraient suffire àtout le monde. La population désireuse de pra-tiquer ce sport à titre de loisir grossit de plus enplus. Et cela engendre des conséquencesnéfastes pour la performance. En effet, lesadhérents ou nageurs de loisirs le pratiquentdans les mêmes bassins que les profession-

nels. Il faut souligner qu’une piscine avec deslignes de fond, des plots de départ est toutedésignée pour la natation professionnelle.Alors qu’elle est plutôt utilisée par des adhé-rents qui payent cher leur carte. Et on nousdemande après d’obtenir des médailles ! Lanatation est devenue un créneau porteur, c’estun moyen pour amasser un maximum d’ar-gent, tout le monde veut ou pense pouvoir êtreentraîneur. La FAN ne peut arrêter cela sansl’aide des pouvoirs publics.

Quels sont les priorités de la fédérationpour faire la distinction entre la pratique dela natation de loisir et une autre purementsportive ?

La fédération ne fait pas dans le loisir. Elledéveloppe la discipline à travers tout le pays.

Tous les compartiments doivent être géréspar la fédération sauf l’aspect financier quirevient généralement aux ligues et leur direc-tion de la jeunesse et des sports de wilaya(DJSW). Les compétitions, la formation desentraîneurs et officiels, les stages des ath-lètes, les résultats techniques sont les prioritésde la fédération.

Nous sommes là pour la performance etnon pour autre chose.

Quels sont les conseils que vous prodi-gueriez aux parents désireux d'inscrireleurs enfants ?

En premier lieu, je leur dirais d’êtrepatients. La discipline en vaut la peine, c’estun excellent sport. Après, si leurs enfants ont

appris à nager, c’est une excellente chose etcela ne veut pas dire que tous les nageursseront des champions. La graine de championse découvre au départ, dès le jeune âge.

Quelles sont les perspectives de lanatation algérienne ?Celle de former des champions dans les

cinq prochaines années. Nous nous projetonsvers les Jeux olympiques de 2020 qui restentnotre seul objectif. Nous voulons permettreaussi à toutes les wilayas du pays d’avoir unenatation de niveau élevé, en prenant part àtoutes les compétitions nationales. Des liguescomme Bouira, Béjaïa, Oran, Alger,Constantine, Sétif, Tipasa, Khenchela,Boumerdès, Tlemcen et Mostaganem sont devéritables pôles de développement.Maintenant, nous travaillons à ce que leswilayas de Annaba, El-Bayadh, Naâma,Biskra, Batna, Guelma, Ghardaïa, Ouargla,même Tamanrasset et Adrar, suivent lesmême traces que les autres wilayas citées.Ce sera le véritable cadeau qu’on pourraitoffrir à notre discipline et à beaucoup de per-sonnes désireuses de la pratiquer. n

M. AHMED CHEBARAKA, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATIONALGÉRIENNE DE NATATION, AU SOIRMAGAZINE :

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Président de la Fédérationalgérienne de natation, anciennageur, ex-directeur techniquenational et entraîneur national,M. Ahmed Chebaraka encoura-ge les parents à faire profiterleurs enfants des bienfaits de cesport. Il explique aussi que tousles petits nageurs ne devien-dront pas forcément des pros,mais que la graine de championse repère dès le jeune âge. Ph

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Par Sarah Raymouche

«La natation est une«La natation est une thérapie ; mieux, unethérapie ; mieux, uneexcellente manière de excellente manière de se refaire une santé»se refaire une santé»

Ce plat, si riche et si copieux, est généralementpréparé lors des cérémonies de mariage ou de fian-çailles. Il a longtemps été considéré comme uneentrée chaude appelée kémiate, plutôt que plat prin-cipal. On le servait souvent accompagné d’autres

recettes de légumes à part ou de plats à base de pâtes tra-ditionnelles. Depuis, la kemounia, appelée aussi m’cherm-la, a évolué et on l’a agrémentée de légumes secs, commeles haricots blancs, que l’on présente comme plat principaldans des menus de circonstance. Les épices employées dans la réalisation de cette

recette sont essentiellement le paprika et le cumin, d’oùson appellation, ainsi que l’ail qui doit sentir fortement lorsde la dégustation du plat. Le tout et le plus de la saveur est bien sûr l’onctuosité

de la sauce qui devra être épaisse et «lourde», selon lesmots de notre hôtesse qui nous dit que le secret de larecette réside non pas dans la liste des ingrédients qui lacomposent, mais dans l’amour et l’intérêt avec lesquels onla réalise. Elle continue en insistant sur la relation chaleu-reuse et étroite que toute femme doit entretenir avec lesproduits qu’elle cuisine afin d’assurer une pleine réussitedans ses fonctions de cuisinière chevronnée. C’est ainsique nos mères et grands-mères nous ont enseigné l’artculinaire.

La recette Ingrédients :- 1 cœur de mouton, 300 g de foie- 300 g de mou ou poumon, 1 gros oignon- 3 ou 4 gousses d’ail, 1 c. à s. d’huile d’olive- 1 c. à s. de concentré de tomates - 1 c. à s. de cumin fraîchement moulu

- 1/2 c. à s. de paprika- Un bouquet de coriandre fraîche, sel/poivre

Préparation :Bien nettoyer les abats de mouton à l’eau claire (mou,

cœur et foie). Dans 2 litres d’eau bouillante légèrement salée,les faire blanchir pendant 10 min environ.

Egoutter les abats puis les couper en petits morceauxréguliers et les faire mariner dans un mélange de sel, depoivre noir, de paprika et de coriandre hachée finement puisréserver.Dans un faitout à fond épais allant sur le feu, mettrel’huile d’olive, l’oignon émincé ou râpé, 3 gousses d’ail écra-sées, la purée de tomate et la harissa.

Ajouter la marinade de viande, faire revenir à grand feupendant quelques minutes, mouiller avec un grand verred’eau chaude jusqu’à recouvrir les abats et laisser mijoterpendant 20 minutes, à couvert et à feu moyen.

Après 10 minutes de cuisson, ajouter le cumin et la goussed’ail qui reste et laisser mijoter pendant 5 minutes, pas davan-tage car les abats ne doivent pas trop cuire. Vérifier le niveaude la sauce et ajouter une cuillerée d’eau tiède si nécessaire.Rectifier l’assaisonnement. Lorsque les abats sont cuits, arrê-ter la cuisson. Au moment de servir, parsemer de persil hachéet décorer avec quelques quartiers de citron selon les goûts.Servir chaud accompagné de pain fait maison. n

El kemounia, la recette adoptéeVOYAGE

CULINAIRE

Nous allons vous emporter dans l’Estalgérien pour découvrir une recette quinous vient de nos voisins tunisiens et quia été si bien adoptée dans cette région del’Algérie qu’elle fait aujourd’hui partie denotre patrimoine culinaire.

Par H. Belkadi

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Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 20 - Sam 21 novembre 2015 - PAGE 13

C ertains l’appellent le «PetitDjurdjura», et il en atoutes les caractéris-

tiques. Ce joyau massif qui se dresseà 40 km à l’est de la baie d’Alger taqui-ne le ciel à plus de 1000 m.

Ses enfants le veillent nuit et jourdepuis un mois, au lieudit Boukerdène,un vaste belvédère que traverse laroute nationale menant de Boudouaouvers Lakhdaria en passant par Keddaraet son barrage. Peu importent les nuitsglaciales et l’isolement marqué par lesfalaises et le ravin.

Depuis 4 ans ils ont résisté etdéjoué toutes les tentatives d’installa-tion d’une carrière d’agrégat privée.Mais ce combat n’a pas encore trouvéson épilogue. Ces gens paisibles que leterrorisme n’a pas réussi à faire fuirportent leur montagne dans le cœur.

Des passagers d’une wilaya lointai-ne descendent de deux voitures etadmirent le paysage qu’ils découvrentpour la première fois : «Ben, ça alors !»Une bande de singes sautille prèsd’eux et un couple d’aigles ou de vau-tours tournoie dans le ciel, emporté parles courants ascendants propres à cemicroclimat.

Une discussion s’engage avec lesdéfenseurs du site qui ne passent pasinaperçus vu leur attroupement et leurbanderole revendicative. Ils s’appro-

chent d’un vide vertigineux. «Tellesdans les gorges de Kherrata, de nom-breux moudjahidine furent jetés d’ici,vivants, par l’armée française. Unestèle leur sera dédiée», explique legroupe avant de préciser : «Ce hautlieu d’Histoire a connu deux grandsratissages et luttes acharnées afin dedesserrer l’étau sur la bataille d’Algeravec la participation du généralMassu.»

Des gorges bien encaissées se des-sinent en bas. C’est le canyon avec sesbassins. En ces points, tout s’entremêleintensément : un poste secret de l’ALN,des plantes rares, des insectes bizarres,des spectacles géologiques, une sourcethermale, un gouffre noyé dit BirEddhlam pouvant en plongée sca-phandre donner sur le collecteur souter-rain des eaux du massif qui alimententle barrage… Exceptionnel, sauvage etmystérieux est ce site. Le ressentidépasse le rationnel. «Et dire que toutcela peut partir en éclats par la dynamite! Oh ! mon Dieu, c’est affreux !»

La discussion reprend de plus belleavec les visiteurs. «Vous pensez qu’onne serait pas les premiers à défendreles projets d’investissement, nous quisouffrons du chômage ?! Mais degrâce, pas à n’importe quel prix !»

Effectivement, ce havre de paix quifait tellement défaut aux Algérois impo-

se plutôt à l’évidence des projets toutautres. L’écotourisme en est un, uneoption fortement défendue par Kamel,le maire de la région. Il y a quelquesdécennies, l’étroite route des crêtesrecevait des touristes nationaux etétrangers venant de partout.

Aujourd’hui même, des activitésqu’on croyait éteintes reprennent petit àpetit cette année dans les falaisesmitoyennes de Bouchlalâa et El-Ghourfa. On revisite des voies équi-pées de pitons au temps des premiersalpinistes : un autre patrimoine histo-rique des sports et le meilleur site d’es-

calade de la capitale. Cette fois-ci,c’est un couple et une grand-mère quis’approchent timidement pour profiterde l’animation. L’emplacement de GharIfri est montré du doigt par des connais-seurs avec une tentative d’explicationde l’amoncellement ancestral de fau-cilles. «Il y a du pain sur la planche pourles anthropologues !» dira la vieille.«Mais moi je suis content et optimiste,lui réplique Omar. Ma fille qui se voitdéjà chercheuse comme Dora aura lapossibilité de travailler juste à côté dechez elle !»

Mouloud, lui, du village voisinZouggara, a depuis des années mis finà ses déplacements vers Alger où ilexerçait en tant qu’agent de laProtection civile. Il s’est pris en chargeen créant sa propre pépinière.

Il sillonne les sentiers à la recherchede plantes qu’il bichonne. Il les interpel-le affectueusement par leurs noms.Dans son hameau, en bord de route, ilne cesse de les retourner, empoter etpréparer le terreau.

Dans des salles, il a séché engrappes une multitude de plantes médi-cinales. S’accordant une pause sousun arbre fruitier, il déguste dans la fraî-cheur matinale un café dans une petitetasse en admirant les courbes de sesmontagnes. Sur la plus haute cimereposent également les restes d’unmausolée qui attend la procession quile ressuscite, lui restitue sa vaste forêtde chêne-liège et les lignes de sa pote-rie qui ressemblent curieusement àcelle des Sud-Américains, ramenée enoffrande.

Dans leur lutte pour sa préservation,les fils de ce massif viennent de taperpour la énième fois aux portes des dif-férentes instances de la République,pour y déposer des correspondancessoutenues par le mouvement associa-tif. L’un d’eux s’emporte quelque peuquand il évoque les anciens cimetièresreculés menacés et même détruits parles engins, afin d’effacer sciemment lamémoire. Une mémoire endormie quiremonte à l’homme préhistorique qui ya signé son passage.

Au café du coin, un groupe dejeunes s’enthousiasme à l’idée d’inven-torier et explorer prochainement leursous-sol en compagnie de spéléo-logues algériens. Les gouffres etcavernes ne manquent pas àBouzegza. Ghar Mahmoud plonge parpaliers successifs jusqu’à 70 m toutprès d’un lit d’oued et de la route quede gros engins sont en train d’élargir.

Les failles qui traversent sesentrailles sont à l’origine de sa naissan-ce. Justement, il est tout indiqué pourles exercices de descente et remontéesur corde. Un peu plus haut, à unedemi-heure de marche, Ghar Ourghiza— un autre gouffre — le complète pource qui est de l’esthétique et les curiosi-tés scientifiques. Ainsi, ce mont foison-nant de repères mérite bel et bien sonsurnom de «Petit Djurdjura». Nemanque que son respect, à la hauteurde sa stature. n

DES GORGES BIENENCAISSÉES SE DESSINENTEN BAS. C’EST LE CANYONAVEC SES BASSINS. EN CESPOINTS, TOUT S’ENTREMÊLEINTENSÉMENT : UN POSTE

SECRET DE L’ALN, DESPLANTES RARES, DES

INSECTES BIZARRES, DESSPECTACLES GÉOLOGIQUES,UNE SOURCE THERMALE, UN

GOUFFRE NOYÉ DIT BIREDDHLAM POUVANT ENPLONGÉE SCAPHANDRE

DONNER SUR LECOLLECTEUR SOUTERRAINDES EAUX DU MASSIF QUI

ALIMENTENT LE BARRAGE…EXCEPTIONNEL, SAUVAGEET MYSTÉRIEUX EST CE SITE.

LE RESSENTI DÉPASSE LERATIONNEL. «ET DIRE QUE

TOUT CELA PEUT PARTIR ENÉCLATS PAR LA DYNAMITE !

Ahmed, la quarantaine bien entamée, a lagorge serrée quand i l évoque les montagnes deBouzegza qui l ’ont vu naître et que le dynamita-ge d’une carrière veut lui en extirper le cœur.«Là on tente de tuer l ’un des plus importantspatrimoines de la capitale, et ce n’est sûrementpas notre génération qui acceptera de sacrifierce paradis et trahir la mémoire de nos martyrs»,tonnent, à l ’unisson, les montagnards.

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Sauvons le massif de BouzegzaPar Mohamed Belaoud

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femmeVend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 14

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Angoissée pour un rien, vous avezgrossi brutalement sans modifiervotre alimentation pendant lajournée. La raison ? Vous vouslevez la nuit pour grignoter. Voilàcomment apprendre à contrôler vospulsions. Stressée en permanence,vous avez besoin de tout bien fairepour vous rassurer. Vous êtes dugenre maniaque, et déléguezdifficilement. La journée, vous faitesdes repas équilibrés. Mais la nuit,vous filez à la cuisine dans un étatde demi-sommeil pour engloutir cequi vous tombe sous la main. Etparfois, vous ne vous souvenez derien. Sachez que le grignotagenocturne renvoie à l’adolescence : àcet âge, sous l’effet des hormones,l’appétit est déréglé, et les horairesde prises alimentaires souventdécalés, En plus, la nuit, ons’épargne la présence des parents !Ainsi, votre comportement dénoteune certaine régression. Il permetaussi à la femme qui s’est contrôléetoute la journée de s’exprimer. Soyez plus coolSur la nourriture, mais passeulement : imposez-vous peu àpeu des lâcher-prises dans tous lesdomaines (éducation, travail,finances…).Stoppez les régimes restrictifsLigne et plaisir ne sont pasantinomiques ! Réhabilitez au seinde vos repas les aliments que vousavez tendance à diaboliser(féculents, matières grasses,produits sucrés…), mais enquantités raisonnables.Rendez inaccessibles les produits degrignotageDans la mesure du possible, évitezd’avoir sous la main des biscuits, du

chocolat… Ou placez-les dans desendroits difficiles d’accès (haut deplacard...). Peut-être souffrez-vousd’hypoglycémies la nuit. Votrerythme alimentaire doit certainementêtre révisé. Contrairement à uneidée reçue, il ne faut pas mangertrop peu le soir car l’organisme abesoin d’énergie pour fonctionner lanuit. Certains aliments doiventégalement être évités car ilsfavorisent les fluctuations deglycémie et les éveils nocturnes. Faites un vrai dînerPas une soupe + un yaourt !Préparez des repas complets etcuisinez, même simplement. Aumenu : un peu de viande oupoisson, des légumes, desféculents, un laitage et/ou un fruit.Bannissez les excitants après 16hLe café, le thé, les boissonsénergisantes hachent le sommeil etperturbent aussi la stabilisation de laglycémie.

Prévoyez les bons sucres le soirPain, pâtes, légumes secs,céréales, bananes… apportent unesensation de réplétion et de calmepropice à l’endormissement etévitent des fluctuations de glycémiela nuit. Pas de bonbons ou de biscuits quifavorisent les hypoglycémies enseconde partie de nuit.

BON À SAVOIR Halte au grignotage

la nuit !

Mettez de l’ordredans vos sourcils

Vous seriez étonnée de la différence que le simple faitde peigner – et, si nécessaire, de tailler et d’épiler – vossourcils peut faire. Commencez par les brosser vers lehaut avec un rouleau (une brosse de mascara, maispropre), puis coupez tout ce qui dépasse de votre lignenaturelle de sourcils. Brossez vers le bas etrecommencez. Pour finir, brossez-les vers le haut etl’extérieur avec un gel transparent.

On a souvent cru que lesaliments au blé completétaient meilleurs pour lasanté. En réalité, les alimentsau blé complet peuvent êtredangereux pour la santé.Le blé est la plus grandesource de gluten dansl’alimentation. Chez lespersonnes sensibles, legluten peut contribuer à des

problèmes digestifs, desdouleurs, des ballonnements

et de la fatigue. Il peut aussiendommager la paroi del’intestin. Différents testsassocient le gluten de blé àdifférentes maladies ducerveau, telles que laschizophrénie, l’autisme etl’ataxie cérébelleuse.Toutefois, le blé complet estmoins nocif que le blénormal…

Est-ce vrai que... tout le monde devrait mangerdes aliments à base de blé complet ?

La crème de nuit !

Les besoins de la peau évoluent en fonctiondu moment de la journée, d’où l’existenced’une crème de jour et d’une crème de nuit

qui viennent nourrir différemment la peau. La crème de nuit aide la peau à capter lesactifs nécessaires à sa régénération. Durantle jour, la peau se protège contre lesagressions extérieures telles que les UV ou lapollution. La nuit, elle travaille à sonrenouvellement cellulaire. L’idée d’un soin lanuit est d’optimiser le processus naturel deréparation des dommages accumulés durantla journée et de capter les actifs régénérantsqui lui sont apportés.

Crème brûlée Œufs (jaunes) : 3, sucre semoule : 50 g, lait : 50 cl,

crème liquide : 30 cl, vanille : 1 sachet, sucre : 100 g

Préchauffer le four à 90°C(th. 3)S. Battre au fouet lesjaunes d’œufs avec lesucre et la vanille jusqu’àce que la préparation soitpâle et mousseuse. Ajouterle lait, la crème et la vanilleen fouettant vivement.Passer la préparation auchinois. Verser dans 8ramequins allant au four.Laisser reposer unequinzaine de minutes(jusqu’à ce que les bullesdisparaissent). Cuire 30 mnau four. Laisser bienrefroidir et mettre 1 h au

réfrigérateur. Juste avant de servir, saupoudrer généreusement de sucreet préchauffer le gril du four. Lorsqu'il est bien rouge, déposer lesramequins sur une grille au plus proche du gril et laisser caraméliser ensurveillant bien. La crème doit être servie froide en dessous et chaude etcroustillante en surface.Astuce : La crème brûlée peut se préparer 3 ou 4 jours à l’avance. Dansce cas, saupoudrer de sucre et caraméliser juste avant de servir.

Tarte au thon

Une pâte à tarte, moutarde, une boîte de thon àl’huile en miettes, gruyère râpé, quatre tomates,

crème fraîche épaisse, poivre

Faire une pâte à tarte (brisée ou feuilletée) et foncerun plat beurré ou huilé. Couvrir le fond de la pâted'une couche de moutarde. Emietter le thon et l'étalersur la moutarde. Recouvrir le thon de gruyère râpé.Couper les tomates en rondelles et les disposer côteà côte sur la couche de gruyère pour recouvrir celui-ci. Poser ensuite une petite cuillerée de crème fraîcheépaisse sur chaque rondelle de tomate et ajouter unpeu de gruyère pour faire dorer la tarte. Fairequelques tours de moulin à poivre et enfourner à180°C pendant une vingtaine de minutes. Servirchaud.

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La qualification desVerts face à la Tanzanieau second tour desqualifications afri-caines pour Russie-2018 n’aura aucuneincidence positive surleur classement Fifadont la publication estprévue le 3 décembre.Hier, le site www.football-

ranking.info a fourni les pre-mières prévisions dudit tableauprenant en compte les résultatsdes matchs internationauxlivrés la semaine dernière à tra-vers les cinq confédérations.Un classement qui, selon leditsite, devrait être officialisé aus-sitôt les 14 matchs de laCecafa Cup joués.A première vue, le prochain

classement devrait conforter leleadership mondial de laBelgique ainsi que celui, enAfrique, de la Côte d’Ivoire. Surle plan mondial, les DiablesRouges qui ont vu leur secondmatch amical face à l’Espagnereporté (ils ont remporté le pre-mier test face à l’Italie 3-1) pourcause de menaces terroristes,seront suivis par l’Argentine(+1) puis l’Espagne (+3) etl’Allemagne (-2).En Afrique, les Ivoiriens qui

avaient réussi leur qualificationau dernier tour grâce à deuxvictoires acquises face auLiberia (1-0 à Monrovia et 3-0 à

Abidjan) ont gagné trois placesau classement passant de la22e à la 19e position. Par contrel’Algérie qui avait fait match nulà Dar Es-Salaam et explosé lesTaifa Stars à Blida (7-0) arégressé de deux places (28eplace au lieu de 26e ennovembre). Pour leur part, le Ghana (33e

au lieu de 30e en novembre)), leCap-Vert (39e au lieu de 32e) etle Sénégal (44e au lieu de 39e)devront perdre respectivement3,7 et 5 rangs dans le prochainclassement. Cela va donnerune recomposition du pot 1

avec l’intronisation de la Tunisiequi, elle, remonte à la 40e place(+1).Si la Fifa venait à prendre

en considération le classementdu mois de décembre prochainpour établir les 4 pots durant letirage au sort du troisième tourdes qualifications africaines, lesecond pot sera composé duSénégal (44e), le Congo(48e,+4), la Guinée (50e,+5),l’Egypte (57e,+0) et leCameroun (59e,-8) alors que lepot 3 serait constitué de la RDC(60e,-5), le Mali (62e,+1), leNigeria (65e,-6), l’Ouganda

(68e,+0) et l’Afrique du Sud(72e,+3). Le quatrième pot devrait,

pour sa part, être composé dela Zambie (73e,-2), du Maroc(75e, +4), du Gabon (76e,-3), dela Libye (81e, +32) et duBurkina Faso (89e,+4). Uneconfiguration qui ne devrait paschanger énormément d’ici lemois de mars. Les sélectionsafricaines reprendront leur acti-vité en mars prochain à l’occa-sion de la quatrième journéedes qualifications pour la CAN-2017.

M. B.

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 15Sports

CLASSEMENT FIFA DU MOIS DE DÉCEMBRE

L’Algérie chutera à la 28e place

MC ALGER

Karaoui promet «un autre visage»Tenu en

échec par le RCArbaâ (3-3) lorsde sa dernièresortie au stadeOmar-Hamadide Bologhine(10e journée), leMouloudiad’Alger est appe-lé à se racheter àl’occasion de lavenue du MCOran aujourd’huipour le comptede la 12e journéedu championnatde la Ligue 1Mobilis. Et à cette occasion, le staff technique mouloudéen

devrait opter pour une nouvelle disposition de son Onzerentrant avec probablement Matijas dans les bois quidevrait être reconduit en dépit de ses erreurs lors de sapremière titularisation. En défense, Ighil devrait alignerHachoud, Zeghdane, Azzi, Bachiri et Demmou commearrière central, Karaoui et Kacem dans la récupérationalors que Gourmi sera le meneur de jeu derrière Abid etMerzougui. Un schéma tactique à vocation offensive tra-vaillé durant la dernière semaine de la préparation. Pour épauler l’attaque, les arrières latéraux, Hachoud

et Zeghdane seront d’un apport certain pour Abid etMerzougui sur les flancs. «On a eu du temps pour biennous préparer pour la rencontre face au MCO. La prépa-ration a été longue, ce qui nous a donné l'occasion debeaucoup nous entraîner. C'est vrai que le travail a étéaxé sur le plan physique, mais on a aussi travaillé lesautres points, comme le moral qui est très important avantune telle rencontre», a déclaré Karaoui. On sait mainte-nant ce qui nous attend et on ne veut pas refaire lesmêmes erreurs que face à l'Arbaâ. «On a été très touchés par le dernier faux-pas à domi-

cile, alors on veut tout faire pour nous rattraper. On vamontrer un autre visage face au MC Oran».

Ahmed Ammour

MC ORAN

Les Hamraoua,amoindris, veulentépingler le DoyenC’est avec un effectif amoindri de pas

moins quatre éléments que le MC Oranaffrontera cet après-midi le MC Alger austade Omar-Hamadi comptant pour la 12e

journée du championnat de la Ligue 1Mobilis. Après avoir terminé la dernière séance d’entraînement

à Oran jeudi matin, les camarades de Berradja, quiavaient récupéré la prime du match nul ramené d’El-Harrach, ont passé la nuit à l’hôtel Eden Airport d’Es-Senia, avant de prendre la route hier dans la journée. Etc’est Tedj, le frère du président, qui a été à la tête de ladélégation oranaise.

Une prime qui devrait retaper le moral des joueursaprès des jours difficiles caractérisés par le conflit entreCavalli et la direction du club. D’ailleurs, le technicien fran-çais ne s’est pas rendu lui-même pour récupérer sa prime: il a chargé le garde matériel de l’équipe pour le faire à saplace. Désormais, rien ne va plus entre Cavalli et la direc-tion du club hamraoui. A Oran, tout le monde estime quela prime versée aux joueurs la veille de leur déplacementà Alger devrait les stimuler pour réaliser un bon résultatface au MC Alger d’autant plus que le MCO reste sur unmatch nul lors de son dernier déplacement à Alger, face àl’USMH (1-1) lors de la 10e journée. «Tout comme nous, le MCA cherchera à se rassurer.

Cette équipe qui a connu de nombreux échecs, notam-ment à domicile, va certainement sortir le grand jeu. Anous de redoubler de vigilance pour d'abord éviter ladéfaite», a déclaré Farid Bellabès qui reste incertain pourcette rencontre à cause d’une blessure aux vertèbres cer-vicales. Convoqué parmi les 18 du voyage à Alger, le défen-

seur central du MCO espère que Cavalli le fera jouer. SiBellabès fait parti des convoqués en dépit de sa blessure,Cavalli a par ailleurs dû se passer des services de plu-sieurs joueurs notamment Zaâbiya et Benchaâ, blessés,Nessakh en phase de reprise, Bourzama et Hamdadouconvalescents et Demène et Bencheikh laissés à Oran surdécision de l'entraîneur. Ah. Ammour

FOOTBALL

Privés de plusieurs titu-laires, les Usmistes ont tout demême réussi à conserver leurinvincibilité et leur leadershipgrâce à une nouvelle victoire(la 8e en 10 matchs joués)obtenue, hier, à Bouakeul faceà l’ASM Oran. Meftah (s.p, 75’)puis Andria (82’) ont réalisé lesdeux buts de l’USMA (0-2) quiporte son avance à 4 lon-gueurs devant l’USMH, auteu-re d’un précieux succès, jeudi,face au MO Béjaïa. LesHarrachis se sont imposésgrâce à deux buts inscrits parSofiane Younès (53') et AïtOuamar (87'). A la faveur decette victoire, l'USMH s’est his-sée provisoirement à la deuxiè-me place en attendant lesrésultats de ses proches pour-suivants, aujourd’hui. Le CRBDTadjenanet (19 points) reçoit leCSC alors que le CRB (18) sedéplace à Blida.

M. B.Résultats

USM Harrach - MO Béjaïa 2-0RC Arbaâ - JS Kabylie 1-1

ASM Oran - USM Alger 0-2NA Hussein-Dey - ES Sétif (ensoirée)JS Saoura- RC Relizane (ensoirée)Programme d’aujourd’huiA Tadjenanet stade Smaïl-Haloui (15h) : DRBT-CSConstantine A Blida stade Brakni (15h) :USMB-CR BélouizdadA Alger stade Omar-Hamadi(16h) : MCA-MC OranA Béchar stade du 20-Août-55(18h) : JS Saoura-RCR

Classement Pts J1). USM Alger 24 102). USMH 21 123) - DRBT 19 114). CRB 18 115). MO Béjaïa 17 126). MC Alger 15 107). ES Sétif 14 11--). JS Kabylie 14 129). NA H.-Dey 13 11--).USM Blida 13 1111). JS Saoura 12 10--). CSC 12 11--). MC Oran 12 1114). RCR 11 1115). ASM Oran 10 1216). RC Arbaâ 08 12

Ligue 2 Mobilis (12e journée)Résultats

Paradou AC - OM Arzew 1-0JSM Skikda - O Médéa 1-0US Chaouia - CABBA 2-0CA Batna - AS Khroub 2-0JSM Béjaïa - ASO Chlef 2-1CRB Aïn Fekroun - MC ElEulma 0-0Amel Bou-Saâda - USMMHadjout 2-1

LIGUE 1 MOBILIS (12e JOURNÉE)

L’USMA sans partage

Les Verts vont perdre trois places lors du prochain classement.

LA FIFA ET LA CAF N’ONT PASTRANCHÉ LES MODALITÉS QUIPRÉSIDERONT À L’OPÉRATION

Le tirage au sort du 3e tourprévu le 26 juin 2016 au CaireLa Fifa et la Confédération Africaine de Football ont décidé

conjointement et annoncé hier la date et le lieu du tirage au sortdu troisième tour des qualifications de la Zone Afrique pour laCoupe du Monde 2018. Celui-ci se tiendra le 24 juin 2016 auCaire, en Égypte, dans les locaux du siège de la CAF. Les 20équipes encore en lice connaîtront alors leur destin sur la troi-sième et dernière étape de la route qui mène à la Russie.Celles-ci seront réparties en cinq groupes de quatre, disputésselon une formule championnat en aller-retour. A l'issue de cettephase de groupes, qui s'étendra d'octobre 2016 à novembre2017, les cinq vainqueurs de groupes représenteront l'Afrique àla Coupe du Monde 2018. Les 20 rescapés de ce deuxièmeécrémage sont désormais dans l'attente de connaître leursadversaires lors de la phase de groupes. Plus d'informations,notamment sur les modalités du tirage et les têtes de série,seront annoncées en temps voulu. Les qualifications africainesavaient débuté en octobre 2015 avec un premier tour opposanten matchs aller-retour les 26 associations membres les moinsbien classées au classement mondial Fifa/Coca-Cola de juillet2015 parmi les 53 équipes sur la ligne de départ (le Zimbabwea été disqualifié). Les 13 vainqueurs ont rejoint les 27 équipesrestantes pour un deuxième tour disputé encore une fois en 40matchs aller-retour en novembre 2015.

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A moins d’un miracle, l’attaquant algérien deLevante, Nabil Ghilas, quittera le second club deValence cet hiver. Recruté l’été dernier par Lucas Alcaraz, limo-

gé récemment de la barre technique, Ghilasdevrait repartir au Portugal où il est toujours souscontrat avec le FC Porto jusqu’en juin 2017.L’arrivée d’un nouvel entraîneur à Levante, Jorge

Mendes en l’occurrence, et son faible rendementau sein de l’équipe ont concouru à cette inévi-table séparation au bout de six mois passés ausein des Blaugranas de Levante. Une période aucours de laquelle l’ancien avant-centre deCordoue n’a inscrit aucun but en 11 matchsjoués dont cinq fois en tant que titulaire.

M. B.

IL N’A PAS JUSTIFIÉ LES ATTENTESPLACÉES EN LUI

Ghilas quittera Levante cet hiver

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Le déploiement au stadeSantiago-Bernabeu de quelque1 200 policiers, six fois plus qued'habitude, a accaparé lesesprits avant ce sommet du foot-ball mondial, programmé pour la12e journée de Liga. Au pointd'occulter le retour attendu de lastar Lionel Messi après deuxmois de blessure. Même si legouvernement espagnol n'a faitétat d’«aucune menace spéci-fique», toutes les précautionsdevraient être prises pour enca-drer cette affiche classée «àhaut risque», match de clubs leplus regardé au monde avec aumoins 500 millions de téléspec-tateurs. Une minute de silencesera aussi organisée en hom-mage aux 129 personnes tuéesle 13 novembre dans la capitalefrançaise. Sur la pelouse, la ten-sion sera aussi à son comble.Ce 231e clasico de l'histoires'annonce capital entre le leaderbarcelonais (1er, 27 pts) et sondauphin madrilène (2e, 24 pts) :l'éventuel vainqueur prendra lescommandes du classement etun ascendant psychologique.«La rivalité est immense», arésumé l'attaquant madrilèneGareth Bale. «Cela ajoute de lapression sur le terrain, cela rendces matchs si spéciaux et palpi-tants.»

«Un coup de fouet au moral»Toute défaite reléguerait le

Real à six longueurs desCatalans. Un tel écart si tôt dans

la saison ferait vaciller l'entraî-neur madrilène Rafael Benitez,déjà critiqué pour sa premièredéfaite de la saison, à Séville le8 novembre (3-2), et ses choixtactiques plutôt frileux. Sonéquipe affiche pourtant lameilleure attaque de Liga (26buts) devant celle du Barça (25)et la deuxième meilleure défen-se (7 buts encaissés) derrièrecelle de l'Atlético (6 buts). Mais le club merengue a

souvent été sauvé par son épa-tant gardien Keylor Navas et n'apas su profiter de la blessure augenou gauche de Messi pour

s'échapper au classement. Defait, en l'absence du quadrupleBallon d'Or argentin, le Barça atenu son cap grâce à Neymar,actuel meilleur buteur de Liga(11 buts), et Luis Suarez (9buts). Dans un stade Bernabeuqui devrait conspuer l'entraîneurbarcelonais Luis Enrique ou ledéfenseur Gerard Piqué, unmatch nul samedi suffit auxCatalans pour conserver leurpremière place et leur bonnedynamique. Mais ils peuvent aussi frap-

per fort s'ils s'imposent. «Ce(match) n'est pas décisif mais il

peut donner un coup de fouet aumoral», a souri jeudi le capitainebarcelonais Andres Iniesta.

Messi et Benzema, les inconnues

L'inconnue est de savoir siMessi jouera d'entrée. Ce seraitune prise de risque et LuisEnrique préférera peut-être lan-cer l'Argentin en fin de ren-contre, comme il l'avait fait avecsuccès en septembre, déjà àMadrid, contre l'Atlético (victoire2-1). Côté madrilène, l'effectifest au complet pour la premièrefois de la saison mais l'interro-gation concerne KarimBenzema. Si «Benz» est dans leonze de départ, le trio «BBC»(Benzema-Bale-CristianoRonaldo) aura enfin l'opportuni-té de briller ensemble après undébut de saison sur courantalternatif. Cela rééquilibrerait lespronostics dans ce choc plané-taire entre le vainqueur de laLigue des champions 2014 etson successeur en 2015.Devant sa télévision, l'AtléticoMadrid suivra la rencontre avecattention : les «Colchoneros»(3e, 23 pts) sont en embuscadederrière le duo de tête. Et l'attaquant français de

l'«Atléti» Antoine Griezmann,dont la sœur a survécu auxattentats, aura sans doute àcœur de revenir au terraindemain soir face au Betis Séville(20h30).

Le Real Madrid est sous pression avant de recevoir le FC Barcelone pour un clasico à fort enjeuaujourd’hui (18h15 à Alger) au sommet du Championnat d'Espagne, dans un contexte d'autant plus

tendu que la sécurité sera renforcée après les attentats de Paris.

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 16Sports

ESPAGNE

Clasico sous pressionPRISE EN TENAILLESUITE À UN CUMUL

DE CRÉANCES DE PRÈSDE 7 MILLIARDS

La JSM Tiaret ou les prémices

d'une délivrance… Comme il fallait s'y attendre, le pro-

blème des créances, qui poursuivaitsans répit la JSM Tiaret depuis plu-sieurs années au point de compro-mettre sa lancée d'une saison à uneautre, ne pouvait connaître undénouement heureux sans l'interven-tion du wali de la wilaya lequel a réus-si à désamorcer une crise perçue tellequ’un véritable casse-tête pour leclub. En effet, agissant sur instruction du

chef de l’exécutif, le P/APC s'est réunila semaine dernière avec l'ensembledes créanciers, des ex-dirigeants enl’occurrence, à l'effet d'examiner lasituation pour tenter de mettre fin àun imbroglio qui n'a que trop perduré.La rencontre a connu des hauts etdes bas avec un échange dereproches entre anciens présidents.La seconde phase des «pourpar-

lers» menés par le wali a permis enrevanche au club de voir le bout dutunnel si l'on tient compte des résul-tats obtenus au grand soulagementdes uns et des autres.Jugée bénéfique à l’unisson et

marquée par des concessionsnotables, l'entrevue entre les deuxparties a débouché sur une réductionsensible de la dette passée de 7 mil-liards de centimes comptabilisés ini-tialement à 2,8 milliards. Celle-cidevrait faire l'objet de régularisationsuivant un échéancier et selon lespriorités d'autant que le wali a pris ladécision d'allouer au club la sommede 2,4 milliards dont 1,5 milliard surle budget de la commune et 9 millionsde dinars sur le budget de wilaya.Une partie de cette enveloppe est

dédiée à l’effacement au fur et àmesure des créances restantes, cartributaire de la réouverture descomptes bloqués, faut-il le rappeler,par voie de huissier de justice alorsque la partie restante servira au fonc-tionnement du club en l'absence detoutes autres ressources financières. Enfin, les responsables du club ont

été sommés de veiller au respect dela réglementation en termes de ratio-nalisation des deniers publics àmême de faire preuve d'une gestiontransparente contrairement aux sai-sons précédentes où l'anarchierégnait en maître....

Mourad Benameur

Allemagne (13e journée)Joué hier : Hambourg-Dortmund

Aujourd’hui (14h30)Stuttgart - Augsbourg Wolfsburg - Werder Brême Eintracht Francfort - Leverkusen Cologne - Mayence Mönchengladbach - Hanovre Schalke - Bayern Munich (17h30) Dimanche 22 novembreHertha – Hoffenheim (14h30) Ingolstadt – Darmstadt (16h30)

Espagne (12e journée)Aujourd’huiReal Sociedad - Séville FC(16h) Real Madrid - FC Barcelone(18h15) Espanyol Barcelone – Malaga(20h30) Valence - Las Palmas(22h) Deportivo La Corogne - Celta Vigo (22h05) Dimanche 22 novembre Sporting Gijon – Levante(12h)Villarreal – Eibar (16h) Grenade - Athletic Bilbao(18h15) Betis Séville - Atletico Madrid(20h30) Lundi 23 novembre (21h30)Getafe - Rayo Vallecano

Italie (13e journée)Aujourd’hui Bologne - AS Rome (18h)Juventus Turin - AC Milan(20h45) Dimanche 22 novembre (15h)Hellas Vérone – Naples (12h30) Udinese - Sampdoria Gênes Atalanta Bergame - Torino Carpi - Chievo Vérone Fiorentina - Empoli Genoa - Sassuolo Lazio Rome - Palerme Inter Milan – Frosinone(20h45)

France (14e journée)Joué hier : Nice - Lyon Aujourd’hui (20h)Lorient - Paris SG (17h)Troyes - LilleMonaco - Nantes Montpellier - Reims Guingamp - Toulouse Bastia - GFC Ajaccio

Dimanche 22 novembre Caen - Angers (14h) Rennes - Bordeaux (17h)Saint-Etienne - Marseille(21h)

ROUND-UP EUROPÉEN (EN HEURE ALGÉRIENNE)

FOOTBALL

Phot

o : D

R

Neymar-Ronaldo, la nouvelle explication.

LUIS ENRIQUE ANNONCE :«Messi est rétabli, mais il n’est pas à 100%»

L'attaquant vedette du FC Barcelone Lionel Messi, de retour de bles-sure, est pleinement «rétabli» et il pourrait jouer aujourd’hui lors du cla-sico de Liga face au Real Madrid même s'il n'est «pas à 100%» physi-quement, a déclaré vendredi l'entraîneur barcelonais Luis Enrique.«C'est une bonne nouvelle. Que Leo Messi joue ou pas, et je préfère qu'iljoue, la grande nouvelle est qu'il est rétabli», a dit le technicien en confé-rence de presse. Messi (28 ans) s'était rompu un ligament d'un genoucontre Las Palmas (2-1) le 26 septembre en Liga et son indisponibilitéavait été estimée à sept à huit semaines. Conformément à ce calendrier,le quadruple Ballon d'or argentin a repris lundi l'entraînement collectif.«Depuis qu'il a réintégré le groupe, les sensations sont positives», apoursuivi Luis Enrique. «Il est rétabli et a retrouvé la dynamique du grou-pe. A partir de là, il manque l'entraînement d'aujourd'hui (vendredi) etqu'on puisse discuter et voir dans quel état il se sent. Il est évident qu'ilne va pas être à 100% sur le plan physique, c'est impossible après uneblessure, mais c'est un joueur tellement important que le savoir rétabli

est déjà une garantie pour nous.» Luis Enrique n'a pas précisé si Messi, meilleur buteur de l'histoire des clasi-cos (21 buts), serait en mesure d'être titulaire samedi au stade Santiago-Bernabeu. Peut-être le technicien pré-férera-t-il lancer l'Argentin en fin de rencontre, comme il l'avait fait avec succès en septembre, déjà à Madrid,contre l'Atletico (victoire 2-1). L'entraîneur barcelonais a par ailleurs indiqué que le milieu croate Ivan Rakitic(mollet) était également opérationnel, sans préciser non plus s'il serait titulaire.

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C’est ce qui ressort de larequête adressée au ministrede la Jeunesse et des Sportspar quatre des cinq présidentsdes instances régionalesd’Alger, d’Oran, de Laghouat etde Constantine qui dénoncentcette sentence du président dela FAVB.

A la lecture de cette corres-pondance dont une copie a étéadressée à notre rédactionsportive, les contestatairesreprochent au patron de l’ins-tance nationale de volley-balld’avoir pris cette décision unila-térale qu’ils considèrentcomme unique dans le mouve-ment sportif national.

D’ailleurs, ils affirment quele président de la FAVB «aabusé de son autorité avec lacomplicité de certains cadresdu ministère de l’époque et ajugé utile de transférer notreactivité vers les ligues dewilaya sur soi-disant une déci-sion du ministère, et pourquoiles autres disciplines dessports tel que le basket-ball, lehandball et le football etc., dontleurs structures régionales acti-vent en toute quiétude ? Poureux «l’objectif est d’éliminertoutes les forces vives produc-tives de propositions auxassemblées générales.»

Les contestataires expli-quent cette décision «d’élimi-ner les bonnes volontés en pro-cédant à l’arrêt des activitésdes structures décentralisées(ligues régionales qui activentdepuis 1990) ceci dans le butde se maintenir à la tête de la

FAVB». Ils considèrent que«cette démarche suicidaire apour but d’écarter toutes lespotentialités qui travaillent pourle sport, et les statistiquesaprès et avant son arrivée à latête de la FAVB, le confirment.»

Sur cette sentence dupatron de la FAVB, lesmembres de ce collectif, lessignataires rappellent qu’elle«a été déjà exécutée par leprésident actuel lors de sonmandat 2004/2008 (saison2006/2007) ce qui a engendréla déperdition de plusieursclubs au niveau de nosrégions. »

Pour marquer le point, ilsreviennent sur la réhabilitationde leurs structures régionalesen 2008 par le bureau fédéralde cette période-là qui aengendré « une meilleure ges-tion au niveau des différentesstructures avec une prise encharge des compétitionsseniors dans les deux sexesavec la mise en place dessélections régionales de jeunesà partir desquelles sont déga-gées les différentes sélectionsnationales ainsi que les opéra-tions de challenges des jeunesregroupant les champions dewilayas de la région donnantun volume de compétitionconséquent pour leur évolu-tion.»

Dans la seconde partieconsacrée à la compétitionnationale et des équipes natio-nales, ils constatent que cettenouvelle gestion place lesligues de wilaya «dans une

position ambiguë du momentqu’elle gère des clubs venanthors de leur wilaya, ce qui estcontraire à la réglementation.»Aussi, des exemples sont pré-sentés comme cette gestionavec la gestion par la liguerégionale «Centre» de deuxchampionnats viables enseniors hommes avec 17équipes et en seniors dames16 équipes. Le résultat de cettedécision est qu’«aujourd’huiaprès une année pas moins de6 clubs ont disparu en seniorshommes et 4 en seniorsdames. Ceci est valable aussipour toutes les autres liguesrégionales.»

Pour les équipes natio-nales, «les résultats techniquescatastrophiques réalisés nesont pas en adéquation avecles moyens mis à la dispositionpar l’Etat. Ainsi, les subterfuges

«rajeunissement» utilisés parle président de la FAVB depuis2001 ne sont plus d’actualitéLes résultats des seniorsdames aux Jeux africains deBrazzaville, sont la preuve dela politique de la terre brûléepréconisée par le président dela FAVB, une équipe mondialis-te que les experts de la ballehaute s’accordaient à dire quecette équipe est bien partiepour régner sur l’Afrique pourau moins une décennie, maisM. le président en a décidéautrement depuis son arrivée àla FAVB.»

Pour conclure, le collectifs’étonne que «le président dela FAVB, demande à organiserle congrès de la CAVB et cepour se faire élire en qualité demembre et non président,moyennant une prise en char-ge de 18 millions de dinars aumoment où l’Etat essaye deréduire les dépenses publiquescompte tenu de la crise finan-cière internationale».

Pour eux, «ce montantpourra beaucoup plus servir audéveloppement et a la vulgari-sation de la discipline qu’à latenue de cette réunion. Ils sedemandent : «Est-ce que laCAVB ne dispose pas demoyens financier adéquatspour organiser ce conclave ?»

Pour conclure, les protesta-taires demandent à être reçuspar le ministre pour l’entretenir«sur plusieurs griefs que nousne pouvons citer dans ce cour-rier». Quelle sera la suite de cebras de fer ?

H. C.

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 17Sports

L’AFFAIRE A ÉTÉ PORTÉE DEVANT LE MJS

Quatre Ligues régionalesà l’arrêt

L’opposition latente des présidents de liguesrégionales au président de la Fédération algé-rienne de volley-ball au sujet de sa décisiond’arrêter les activités des structures décentrali-sées connaît un développement.

MÉDAILLÉE D’ORAUX MONDIAUX DE DOHA

Nassima Saïfi honorée par les siens

L’athlète algérienne, Nassima Saïfi, quivient de décrocher la médaille d’or du lancerde disque, classe F57, à l’occasion desMondiaux handisport qui ont eu lieu finoctobre, à Doha au Qatar et comme le hasardfait bien les choses, cela est arrivé le 28octobre, la veille de son 27e anniversaire, avecun jet de 34,31 m, dans un concours qui aréuni 12 concurrentes de différentes nationa-lités, devançant son éternelle rivale laBulgare, Stella Eneva (32,25m) alors que la 3e

place du podium est revenue à l’IrlandaiseOrla Barry (29,82m).

A cette occasion donc, Nassima a été reçue et hono-rée, ce jeudi au siège du cabinet du wali, par les autoritésde wilaya et à leur tête le wali, M. Madani FouatihAbderrahmane, qui a, lors de son intervention, longue-ment fait l’éloge de cette championne qui honore sawilaya, Mila, et toute l’Algérie lors des joutes internatio-nales auxquelles elle participe, depuis une décenniemaintenant, récoltant titres et médailles et faisant en sorteque notre emblème national flotte haut et partout, danstoutes les enceintes sportives mondiales.

Pour le wali, Nassima doit être l’exemple à suivre pourtoute la jeunesse algérienne et milevienne en particulier,elle qui est animée, malgré son handicap, d’une volontéet d’une persévérance extraordinaires et cette «rage» deréussir a fini par payer, puisque ses efforts n’ont pas étévains et les résultats sont là, palpables par tous.

Pour le wali, le cas de Nassima doit nous inspirer touset nous inciter à aller de l’avant dans la prospection et laformation d’autres pépites, dans toutes les disciplinessportives et, Dieu seul sait que l’Algérie regorge de cesgénies qui ne demandent qu’une meilleure politique deprise en charge.

Accompagnée de ses parents, lors de cette réception,Nassima s’est dit très fière et très émue de toute cettechaleur humaine et cette sympathie générées autour d’el-le, promet de faire le maximum, malgré la rude concur-rence, afin de décrocher une place sur le podium, lors desprochains Jeux olympiques de Rio de Janeiro, au Brésil,en 2016.

Prenant la parole, son ancien entraîneur, celui-làmême qui l’a découverte à l’âge de 10 ou 11 ans, M.Khettabi Kamel, cadre à la DJS Mila, a fait une rétrospec-tive sur la jeune carrière de Nassima Saïfi, ses souf-frances, ses échecs mais aussi sa volonté de fer, sonabnégation, son assiduité, ses prouesses et sa granderéussite !

Pour rappel, Nassima Saïfi est née le 29 octobre 1988à Mila, à l’âge de 8 ans, alors qu’elle était élève en 2e

année primaire, elle a été victime d’un grave accident,heurtée par un camion qui a failli mettre fin à ses jours,mais le sort a voulu qu’elle soit seulement amputée de sajambe gauche et qu’elle connaîtra une carrière pleine etvertigineuse, pour devenir une star mondiale en athlétis-me, puisqu’ayant décroché jusque-là 4 titres mondiaux etle reste est à venir ! A signaler que notre athlète fait partie,depuis quelques années, du groupe – le GSP – où elleconnaît une meilleure prise en charge et des conditionsplus adéquates.

A noter, enfin, que ladite athlète a reçu à cette occa-sion, en plus d’un trophée, un chèque d’encouragementde l’ordre de 500 000 DA. Abdelmadjid M’haïmoud

SUPERDIVISION A MESSIEURS(5e JOURNÉE)

USMB – OMSM reportéLa rencontre USM Blida-OMS Miliana comptant pour la 5e

journée du championnat de la superdivision A de basket-ball,prévue hier à Blida, a été reportée à une date ultérieure en rai-son de l'indisponibilité de la salle, réquisitionnée pour un tour-noi national de tennis de table, a annoncé le président de lacommission des compétitions de la Fédération algérienne debasket-ball (FABB).

C’est la deuxième rencontre reportée de la 5e journée aprèscelle qui devait opposait le NB Staouéli au GS Pétroliers, éga-lement renvoyée à une date ultérieure. Ah. A.

COURSE RÉGIONALE

Les coureurs deMostaganem et d’Oran

se distinguentLes coureurs de Mostaganem et d'Oran se sont

distingués lors de la course cycliste régionale«toutes catégories», disputée hier sur le circuit deBousfer-village à Oran.

Chez les seniors qui ont concouru sur une distance de 64 km,en 4 tours, la victoire est revenue au coureur Benyoub Zoheïr duVélo club de Mostaganem, qui a dominé l'épreuve devant LabdiHocine de l'USPC Oran et Amari Abdelkader du Club Taliaât SidiChahmi.

Chez les juniors, qui ont couru la même distance, la premièreplace est revenue à Yabka Seïfeddine du Nasr Oued-Tlélat suivi parMeddah Ayoub du club DM Chlef et Bouhadda Mustapha del'ASPTT Oran. La course des cadets courue sur une distance de 48km, la rivalité entre les coureurs des différents clubs s'est terminéeau sprint remporté par Belbiya Mohamed-Amine (Naftal Oran)devant Nehari Mohamed (Amel El Malah de Aïn-Témouchent) etBouras Djawededdine de l'école de cyclisme de Sidi-Bel-Abbès.

En minimes, parcourant une distance de 16 km effectuée en untour, un groupe de trois coureurs s'est détaché du peloton pour dis-puter au sprint les trois places du podium. Ce fut le jeune BoukariYoucef de Nasr Oued Tlélat, qui remporta l'épreuve devant soncoéquipier Adda Abedejalil et Medjahed Zakaria du JC Chlef. Chezles benjamins qui ont effectué 8 km, sans conteste, c'est le jeuneZidane Zakaria de Amel El Malah qui s'est illustré pour s'adjuger lapremière marche du podium devant Nehari Djawed du même clubet Itim Mohamed Oussama de l'ASPTT Oran. Cette compétition, quia enregistré la participation de plus 90 coureurs issus de 17 clubsdes différentes catégories, représentant six wilayas de l'ouest dupays, à savoir Aïn-Témouchent, Chlef, Mascara, Mostaganem, Sidi-Bel-Abbès et Oran, a été qualifiée d'un bon niveau technique parles organisateurs.

Ce rendez-vous sportif a été clôturé par une cérémonie de remi-se de prix et de cadeaux aux lauréats, en présence des représen-tants de la direction de la jeunesse et des sports d'Oran.

HANDISPORTVOLLEY-BALL

CYCLISME

BASKET-BALL

Okba Gougam, président de la FAVB.

Phot

os :

DR

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de douze joueurs

et leur coach du MC Oran (2015/2016).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ex-buteur»

1- NATÈCHE2- HELAÏMIA3- BERRADJA4- BELABBÈS

5- HAMDADOU6- MERBAH7- LARBI8- BENYAHIA9- LEMOUCHIA

10- MOUSSI11- ZAÂBIA12- AÏCHE13- CAVALLI

MOT RESTANT = FRÉHA

R R N M O U S S I Z A AA E A A F R E H A I L BD B T I H C U O M E L IJ A E L A AA I C A V AB M H I A IE I E H C CL A H B I B E N Y A E HL L E R A L H A B R E MA B E S H A M D A D O U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

H A G A R D - P R E S S I O N SA M I S - E P R I S E - R U A IR E T - C N I - E S - D A - T MI - S I R - T U - D E R - A I L- E N G A G E - R E P A R A - AE G O U T S - E X C E D E - H CT A - E S - F R - O T E - R E RA L E S - N E U T R E - D U R EG E L - P I E C E S - D E M I -E R - A R E - T A - D E B I T A- A L G E R I E - S U R I N A MC - I R - A R - P A - I T E - BO R N E E S - R E L E V E - V IM A G E S - B U T A N E - L E VP I N S - T R - I D E - S - N AA D E - T R A I T E - M O T E LR E - B R A I S E - N A V I R ET - A R A I R E - D O N - R A N

I N C A - R E - T A T A I S - TM A - D C A - P O - E M U - H EE T R E S - C R I E R A - R A SN U E S - F I E - M A - S O T -T R A - S A - T E S - D A M E S- E - A M U S E R - N O I E - EO S A - O S E E - C O R S - M RL - R I - S N - C O U T - L O IP R E S T A T A I R E - B A I E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M O U A L E K - A F R I Q U EM O T S - I - I L S - A B U S -O I E - S A N T E - A S - O N GH S - R E - E S - M I S A I - RA - E U R O S - R E M I T - C EM E D I R E - - - - E S - P I CE P I N E - - - - - R - A L T OD I T E - S - - - - - P L I E R

- C E - P A R T S - B O L E R OL E - C R I E E - M E L E E - MU - K R O N E - V I T A L - L AT R A I N E - G E L E R - C O IT I R E E - H E L A S - B R I NE - A Z Z E F O U N - P R I S E

LETTRES DELETTRES DEPEROUSEPEROUSE

- - - - - A P E N N I N - -- I T A L I E - - - - - - -- - - T I B R E - - - - - -D E L P R I O R I - - - - -- - M A J E U R E - - - - -- - - T R A S I M E N E - -- - - - - P E R U G I A - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Douleur----------------

Loi

Située----------------

RangVerdure

----------------Femmes

Pronom----------------Molybdène----------------AstateArticle----------------Ferment----------------Réprimande

Groggy----------------

Possède

Hahnium----------------Sélénium----------------Dans leverre

Note (inv)----------------

MéprisRongé----------------Fin de série----------------Mince

Dépôt----------------Loyal----------------Caché

Confident----------------

Assécha

Fleuve----------------

SensCrochet deboucherie

Odeur----------------

Thulium

Sa vocationDivinité----------------Préposition----------------Lézard

Cède----------------

EliteTristes

----------------Souffle

Mille-pattes----------------

EngendraVoler

----------------Souffrance

Réfute----------------

Clouée

Espèce----------------Dirigera----------------PierreLiaison

----------------Idéale

Gâtas----------------

DomptaSaisir

----------------Lettres

Son----------------Plus âgée----------------Article

Tellure----------------Rusé----------------Négation

Légumes----------------

Dans lapeine

Issue----------------Tirs----------------Pouffe

Livides----------------Aluminium----------------Argon

Film----------------

TrompéAluminium----------------Erbium----------------Caché

Dresses----------------

LouperRessuscites----------------

Alliée

Sonmétier

Américium----------------

Appris

1- MONTAGNES

2- COURS D’EAU

3- PALAIS

4- INDUSTRIE

5- RÉGION

6- MUSÉE

7- PAYS

8- INDUSTRIE

9- FESTIVAL

PERPIGNON

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Perpignon

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2015 - PAGE 19

Oiseaupêcheur

----------------Anormal

Triste----------------

MotsEntières

----------------Singulier

Pannes----------------

DrameMonsieur----------------Couche----------------Etoffer

Lettresd’Oran----------------Possessif----------------Salut

Crack----------------Exténué----------------Arrêter

Calcium----------------Tableau

Piège (ph)----------------Arsenic----------------Actinium

Ex-ENTV----------------Béryllium----------------Encore(dés)

Possessif----------------Armée----------------PrésidentaméricainOublié

----------------Vient

Amas----------------

DouterVaine----------------Concerne----------------Sembles

Adverbe----------------

Fin desoirée

Naturelle----------------Cérium (inv)

Tantale----------------

Rigole

Jeu----------------Prends----------------Monnaie

Surfacture----------------Fer----------------BouleIndividus

----------------Logis

Voie céleste----------------Négation

Catastrophe----------------

ShootOcéan

----------------Membrane

Extrait----------------Consonne----------------Article

Dernière----------------

CubeBourrées

----------------Libéra

Manche----------------

Gonfle

Peint----------------Passéel’heure

Osmium----------------Possessif

Article----------------Fin de série----------------Voyelledouble

Mollusque----------------Riposte

Tresses----------------Repéras

Germanium----------------Bronzé

Enlever----------------

InstitutLettres dedétresse

----------------Blêmira

Bourde----------------Espèceanimale

Semoule----------------Rocher

Baudet----------------Démonstratif

Fruit----------------Environs

Pouffé----------------Tellement

Malade----------------Placera----------------Brosses

Remet----------------

Avantl’heure

Prénom----------------Plaisanteries

Parle trop----------------

NoteHable

----------------Université

Oiseau----------------Poudre----------------Titre

Ceinture----------------Prénom

Filet d’’eau

Institut----------------Sied----------------Face

Engendre----------------

Laitue

Broiera----------------Tournant

Conjonction----------------Façonnes

Calcium----------------

PoilDésigne

----------------Chiffre

Assombrie----------------

NuitPlaisanteries----------------Bloqua

Dans lasérie

----------------Démonstratif

Préposition----------------

CâlinExtraits

----------------Possessif

Canine----------------Ville de l’Est

Convoi----------------

CabasInduration----------------

BrisaiPrivatif

----------------Champion

Détériorées----------------Possessif----------------TauleVille russe----------------Déguster

Crocodile----------------

Livide

Salut----------------

RôtiRécipients----------------

TrolleyPraséodyme----------------Dinars (inv)

Fin de série----------------Plat (ph)

Dopées----------------Bavarde

Choix----------------

cube

Inactive----------------

Etain

Plante----------------Champs----------------Chrome

Dinar----------------Meitnérium

Voie ferrée----------------Numérotas

IntelligenceChamp

----------------Oublie

Au-dedans

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SNS LE SOIR NUMÉRIQUE ET SATELLITE Vend. 20 - Sam. 21 novembre 2016 - PAGE 22SATELLITE

Quelques astuces pour le sharingComme il est courant chez nous avec Algérie Télécom et dans cer-

tains endroits défavorisés, internet est sujet à plusieurs coupures(micro-coupures), il est astucieux de vérifier sa connexion avant d’in-criminer le serveur sharing auquel vous êtes abonné. Le problème vientsûrement du DNS et interdit l’accès à certains sites et pas à d’autres etceci a été constaté dans certaines régions du pays et il faut redémarrerle routeur.Pour tester votre connexion et votre serveur rien de plus facile.Allez à démarrer, ensuite exécuter, et tapez : ping google.com -t ou yahoo.com -

t (notez l’espace entre com et -t).Vous aurez la fenêtre suivante :

Ne la fermez pas et zappez sur votre TV sur certaines chaînes cryptées. Quand vousaurez une coupure, regardez immédiatement la fenêtre ouverte sur votre PC.

Si vous remarquez une instabilité des données affichées, le problème est votreconnexion, dans le cas contraire c’est votre serveur qui est défaillant.Il est important, avant de procéder à cette opération, de vérifier la force de votre

signal satellite car ce dernier provoque aussi des coupures.Pour bien pointer son antenneRéglez votre azimut et votre longitude.pour vous aider à capter les satellites, voici quelques fréquences pour le pointage :Nilesat à 7°Ouest 11747 V 27500Eutelsat W3 7°Est 22000 H 10721Hotbird 13 °Est 11623 V 27500Astra 19.2°Est 11597 V 22000Badr 26°Est 11727 H 27500L'azimut (AZ)Donne la direction d'orientation de la parabole par rapport au Nord. Il donne toujours

une direction proche de 180 degrés sur une boussole, c'est-à-dire au Sud. A l'angle cal-culé, il y a lieu normalement d'apporter les corrections, dues à la déclinaison magné-tique qui, sur un compas ou une boussole, ne possédant pas ce réglage nécessaire,induit une petite erreur de direction. La déclinaison magnétique représente l'écart dedirection entre le Sud magnétique et le Sud géographique, un écart qui varie en fonctiondu lieu géographique.

L'élévation (EL)Appelée également site est l'angle entre la direction de l'axe de l'antenne et l'horizon-

tal. Il donne l'élévation de l'antenne et fournit une indication précieuse pour vérifier, aumoyen d'un simple rapporteur, qu'aucun obstacle ne puisse empêcher la réception. Ondoit s'assurer d'un dégagement total au-delà de 25 degrés au-dessus de l'horizon, pourpermettre la réception de tous les satellites, sauf cas particuliers aux extrêmes Est etOuest (Panamsat à 45 degrés Ouest, par exemple), situés beaucoup plus bas.

Nacer Aouadi

SAT NEWS YahLive lance un bouquet de 43

chaînes dans le Grand MaghrebarabeYahLive a annoncé aujourd'hui le lan-

cement d'un bouquet de 43 chaînes pourla région du Grand Maghreb arabe,après la signature d'un nouveau partena-riat avec Sahli Media Group à Paris. Lestéléspectateurs de YahLive à travers leMaghreb auront accès aux nouvelleschaînes, dont 20 disponibles exclusive-ment sur YahLive.Les téléspectateurs de YahLive à tra-

vers la région du Maghreb peuventdésormais accéder aux chaînes gra-tuites qui vont leur apporter un largeéventail d’information, du divertissementet du contenu social. Les téléspectateurspeuvent également accéder à deschaînes internationales y compris BBCArabic, MBC et Fox Movies.

Polémique en Tunisie sur lemonopole audiovisuel de NessmaTVIl est loin le monopole de la télévision

publique tunisienne. Depuis la prise dupouvoir par Béji Caïd Essebsi, c'est latélévision privée Nessma appartenant àNabil Karoui et au duo Tarek Ben Ammaret Silvio Berlusconi, qui a le droit à tout.Une situation de monopole et de conflitd'intérêts qui est dénoncée par les syndi-cats de la presse en Tunisie et l'autorité

audiovisuelle locale. D'ailleurs, la Hauteautorité indépendante de la communica-tion audiovisuelle (Haica) a critiqué lundidernier l'octroi par la Présidence tuni-sienne à «Nessma TV» l'exclusivité pourla couverture en direct de la cérémonieorganisée à Carthage en l'honneur duquartet du dialogue national lauréat duprix Nobel de la paix.La Haica a aussi mis en garde contre

«les dangers» de l'interférence du poli-tique dans le travail médiatique rappelantles avis émis concernant l'appartenancedu propriétaire de Nessma au mouve-ment NidaaTounès. Pour sa part, laLigue tunisienne de défense des droitsde l'Homme (LTDH) a regretté ce qu'ellea qualifié de «favoritisme non justifié»pour Nessma TV qui a bénéficié de l'ex-clusivité de la diffusion en direct de lacérémonie dédiée aux lauréats du prixNobel de la paix. La LTDH a qualifié cettedécision d' «atteinte au droit d'accès àl'information», affirmant sa solidaritéavec le Syndicat national des journa-listes tunisiens dans son combat pourdéfendre la liberté d'expression et le droitd'accès à l'information.Le jour de la cérémonie, un incident a

finalement éclaté au Palais présidentiel,ce lundi en marge des festivités de célé-bration du prix Nobel de la paix du quar-tet, où le Syndicat national des journa-listes tunisiens s'est retiré en signe deprotestation contre l'exclusivité accordée

à la chaîne privée Nessma TV, considé-rée proche du pouvoir présidentiel, pourcouvrir en exclusivité l'événement, ce quiest qualifié de «scandale» par le syndi-cat.

Condor s’attaque au marché dusmartphone haut de gamme avecun nouveau téléphoneCondor a organisé, vendredi 13

novembre, une cérémonie de lancementofficielle pour son nouveau Smartphone,l’Allure A100. Un modèle qui embarqueun capteur photo de 24 mégapixels ainsiqu’une panoplie de fonctionnalitésdédiées à la photo. Un modèle qui a étécommercialisé dès samedi 14 novembreau prix de 59 900 DA.Il s’agit d’un Smartphone haut de

gamme qui propose des caractéristiquestechniques de choix. A commencer parson capteur photo de 24 mégapixelsavec ses six lentilles en saphir pour uneplus grande résistance. Un capteur quiest en mesure de réaliser des vidéos en4K (Ultra haute définition) ainsi que desclichés de 120 mégapixels grâce la tech-nologie Ultrapixel qu’il intègre et qui mul-tiplie par 5 la résolution du capteur.D’autres fonctions assurent des rendusde meilleure facture en matière de photo.On citera le mode HDR (High DynamicRange) réunissant plusieurs paramètrespour obtenir un cliché de haute facture,le mode Nuit Réel (idéal pour les prises

de vues nocturnes), le mode profession-nel (il permet d’effectuer des réglagesmanuels pour des effets artistiquesaccrus), Magic Focus 2.0 qui garantit 5photos en 0,5s et un focus en 0,3s etenfin Image + qui est un ensemble d’ap-plications pour éditer et traiter lesimages. Pour accompagner de tellesfonctionnalités, Condor a doté l’AllureA100 d’un processeur Octa-Core (8cœurs) MediateckHelio X10 cadencé à2.0 GHz. Ce processeur est combiné à 3Go de RAM et 64 Go de mémoire exten-sible avec une carte SD de 128 Go.CeSmartphone propose d’autres atoutstechnologiques tels que le lecteur d’em-preintes digitales, l’écran Intelligeant(détection de présence), la reconnais-sance gestuelle, la vibration 3DImmersive (tout le téléphone vibre), leHotKnot (une technologie similaire auNFC), un son Hi-Fi DTS Sound avec 2haut-parleurs et autant d’équaliseurs. Anoter que l’Allure A100 de Condor est untéléphone double SIM compatible 3G etmême 4G fonctionnant sous Android 5.1Lollipop.Ce modèle est équipé d’un écran de

6’’ Amoled WQHD d’une résolution de 2560x1 440p et d’une batterie de 3 500Mah qui offre une autonomie de 40h en2G et de 20h en 3G avec en prime lestechnologies Super Power Saving etFast Charge. Le Condor Allure A100 seradisponible en gris, en noir et en doré.

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C’est par rapport aux «antécé-dents» de certains d’entre les signa-taires de l’appel des «19 moins 4» quele RCD réfute l’initiative. Qualifiant de«désertion» les retournements devestes de ces quelques compagnonsde route du pouvoir, MohcineBelabbas ne polémiquait-il pas à par-tir de préjugés éthiques pour instruireun pareil procès d’intention alorsqu’en sa qualité d’opposant, dont leparti est sur la brèche, il pouvaitmieux faire en soutenant opportuné-ment la «démarche» quitte à assumerles quelques casseroles qu’il repro-chait à certains parmi les signataires.

De par l’intransigeance qu’il avaitmise à rejeter le fameux appel ne pri-vilégia-t-il pas également la posturede donneur de leçons alors qu’il étaitattendu de sa part qu’il fût un hommede conciliation et un politicien ras-sembleur ? Alors que sur le registredes anciennes compromissions avecle pouvoir pas un seul appareil parti-san n’est exempt de cette tentation, ilétait tout à fait dommageable qu’iln’ait pas pu s’en souvenir avant dejeter à la cantonade des accusations àmoitié vérifiables. Heureusement quel’approche du président de Jil Jadid,cet autre partenaire de la CNLTD, estvenue amortir cette inutile intransi-geance. Tout en rappelant qu’il ne par-tageait pas leurs parcours ou leurspositions, Soufiane Djilali accordenéanmoins «du crédit à la démarche».Mettant en avant cette précaution poli-tique qui consiste à «ne pas juger lesgens sur leurs positions antérieures»,il estime d’ailleurs intéressant d’écou-ter des personnalités du même profilque «Bouregaa, ce grand patriote»dont les avis ne procèdent d’aucuncalcul clanique. Sans doute que le lea-der du RCD avait tout simplementsacrifié son talent de débatteur dans

une joute oratoire qui n’a plus lieud’être au moment où les signaux indi-quent que des périls menacent l’exis-tence même de l’Etat. Or cela voudradire qu’il n’est plus possible aux par-tis de se dédouaner à travers des éti-quettes doctrinales puis de se réfu-gier dans les sectarismes électorauxalors que des conjurations conspirentpour régler la vacance du pouvoir dela manière la plus inattendue. En effet,alors que les avis se multiplient, voiredivergent sur le concept de transitionet que dans le même temps, les gensdu palais piègent la société avec l’ap-pât d’une nouvelle Constitution, l’ontravaille dans la discrétion à crédibili-ser à nouveau la fable d’une succes-sion présidentielle sur le mode dynas-tique. Et c’est sur le site «Algérie 1»,dédié à l’apologie quasi-exclusive dupalais, que l’on a pu lire, le 17novembre dernier, une curieuse plai-doirie pour Saïd Bouteflika. Au-delàdes contorsions de la prose journalis-tique s’efforçant de démontrer qu’ilest victime d’un acharnement exces-sif, l’auteur de cet article n’hésiteguère à illustrer cette éventualité pardes exemples glanés ailleurs, afin deconclure qu’il serait tout à fait éligibleà la magistrature suprême, pour peuqu’il le souhaite. Or le texte en lui-même importe peu car c’est surtoutson timing qui interpelle. Autrementdit, pourquoi ce libelle a paru mainte-nant et quels rapports il y aurait entrece début de matraquage de l’opinionet l’impact suscité par la demanded’audience du groupe des «19 moins4» ? Alors que jusque-là, l’on s’étaitcontenté de balayer les critiques ensignifiant à leurs auteurs qu’ilsn’avaient qu’à «attendre 2019», ilapparaît au contraire, tout à fait plau-sible que le respect d’une échéanceaussi lointaine est devenu illusoire et

intenable au vu de la dégradation del’ensemble des données du scénarioinitial. D’où un nouveau dilemme quironge le premier cercle. Celui qui l’in-terroge de cette manière : que fairepour ne pas capituler en rase cam-pagne et céder les clés du pouvoir,sinon promouvoir le frère – conseillerau statut de candidat consensuel siles circonstances majeures venaient àabréger le mandat actuel ? C’est juste-ment l’idée qui commence à faire sonchemin et dont le site «Algérie 1» a faitson miel la semaine dernière. Or si,intellectuellement, il est délicat de dis-qualifier un Algérien fût-il le frère d’unex-président il est, par contre, morale-ment inconcevable de permettre à unepersonnalité primordiale du régimeactuel de postuler à un suffrage dèslors que lui sont imputées les dérivescaractérisant le pouvoir de l’aîné. Carle népotisme à l’origine de sa fulgu-rante ascension l’exclut, de fait, detoute possibilité à un autre destin sice n’est celui de quitter définitivementles espaces où s’exercent les compé-titions politiques.

Que des thuriféraires s’efforcentd’atténuer les appréciations déplo-rables concernant l’aventure du bou-teflikisme, afin d’éviter au jugementde l’Histoire d’être tranchant à l’en-contre du fondateur, ne les autorisentguère, de surcroît, à plaider pour uneinsoutenable solution passant par unplébiscite successoral au profit deSaïd Bouteflika. Même si personnen’ignore qu’il a confisqué entre sesmains l’essentiel des prérogatives duPrésident au point de devenir son«prête-nom» cette primauté, sanspareille, l’accuse au lieu de le bonifier,dès lors qu’elle est fondée sur uneusurpation de fonction comme le sti-pule la Constitution.

En mission commandée mais agis-

sant toujours à l’ombre, le voilà finale-ment rattrapé par l’accélération desévènements qui le privent de la margede manœuvre qu’aurait offerte lecalendrier. C’est que l’an 2019 s’avèredorénavant trop éloigné pour un paysqui s’enfonce et prend eau de toutesparts. En peu de mots, il n’est déjàplus considéré comme l’horizon idoi-ne vers lequel le 4e mandat a été misen scène. Et c’est justement de cettecontrainte imprévue que la fable de sacandidature entame son écriture sousla forme d’un «roman national». Celuid’un patriotisme imaginaire se trans-mettant comme un legs familial.

B. H.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Le «niet» maladroit du RCD et la fabled’un Saïd futur PrésidentPANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Gourcuff exige que la presse sportive algériennearrête de le critiquer. M’enfin, Christian ! Tu crois quenous n’avons que ça à faire, donner notre avis sur lamanière avec laquelle tu vas entraîner…

… Rennes ou Lille ?

Oui, je vous l’accorde, c’est un peu compliquécomme titre. Surtout pour un espace comme celui-ci, tout entier dédié à la non-prise de tête. Mais,pas de lézards, je vous explique : depuis quelquesheures, voire quelques jours, courent la ville desrumeurs de plus en plus insistantes sur l’absencede Abdekka, voire sur son décès, «B’iîd Echar»,loin la misère en traduction littérale de notre suc-culent parler algérien. Et face à ce qui ne constitueque ragots disséminés par les milieux ricanants,les hyènes malfaisantes, que se développe-t-ilcomme réaction ? Dans des titres proches duPalais, dans des sites d’information tellementproches qu’ils en arrivent parfois à se loger sousles fondations même du Palais, entre les douves etla couche de propreté de l’édifice, on nous mur-mure, version papier et version électroniquementbien rémunérée, qu’il «VA APPARAÎTRE» ! Waouh! On nous suggère en termes même pas voilésqu’il faut nous montrer patients car il «VA SOR-TIR» ! Re-Waouh ! Et là, bien évidemment, si vousavez suivi, vous comprenez alors mieux le titre de

la chronique, la régulation de nos vies, de notrequotidien par un processus mortifère, malsain,voire carrément pervers d’exhumation cycliqued’un corps. Les actuels gestionnaires de cette«morgue mécanique» – ne me demandez surtoutpas qui, car je le jure, je n’en sais fichtrement rien– laissent un temps le grondement grossir, lesquestionnements s’amplifier, et les rumeursgagner petit à petit rues et venelles de nos villageset villes, et après, lorsque le point de tension affoleréellement les vumètres, risque de faire péter l’al-timètre des angoisses et colères, ils ouvrent lachambre et en sortent le corps pour dire «Vousvoyez ? Il est vivant ! Il travaille ! Contrairement àce que distillent les commères comme ragots.»Une fois cette preuve exhumée, l’étrange proces-sion chenillère tout de noir vêtue regagne lachambre et y enferme à nouveau le corps. Jusqu’àla prochaine remontée de questions. A mes yeux,la seule vraie… question qui vaille d’être posée nepeut l’être réellement ici. Pourquoi ? Parce qu’ilme faut un spécialiste pour espérer une réponsevalable. S’il se trouve parmi vous des médecinslégistes qu’ils m’éclairent alors : jusqu’à quandpeut-on encore gérer un pays sur ce mode-là, celuide la régulation par l’exhumation ? Je fume du théet je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La régulation par l’exhumation !