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séries virtualisation Full Circle LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX ÉDITION SPÉCIALE SÉRIE VIRTUALISATION É É D D I I T T I I O O N N S S P P É É C C I I A A L L E E S S É É R R I I E E V V I I R R T T U U A A L L I I S S A A T T I I O O N N full circle magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd

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Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

ÉDITION SPÉCIALE SÉRIE VIRTUALISATION

ÉÉDDIITTIIOONN SSPPÉÉCCIIAALLEE

SSÉÉRRIIEE VVIIRRTTUUAALLIISSAATTIIOONN

full circle magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd

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Le Full Circle est un magazine gratuit,libre et indépendant, consacré à toutesles versions d'Ubuntu, qui fait partie dessystèmes d'exploitation Linux. Chaquemois, nous publions des tutoriels, quenous espérons utiles, et des articlesproposés par des lecteurs. Le Podcast,un complément du Full Circle, parledu magazine même, mais aussi detout ce qui peut vous intéresser dansce domaine.

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Cette édition spéciale vous est fourniesans aucune garantie ; les auteurs et lemagazine Full Circle déclinent touteresponsabilité pour des pertes ou dom-mages éventuels si des lecteurs choi-sissent d'en appliquer le contenu à leursordinateur et matériel ou à ceux desautres.

Bienvenue dans une nouvelle édition spécialeconsacrée à un seul sujet !

En réponse aux requêtes des lecteurs, nous avons réuni le contenu decertains articles consacrés à la virtualisation.

Pour l'instant, il s'agit de la reprise des articles parus dans les numéros 38à 45, parties 1 à 6. Pas de fantaisie, juste les faits.

Veuillez considérer l'origine de la publication ; les versions actuelles dumatériel et des logiciels peuvent différer de ceux que nous présentons, ainsivérifiez bien votre matériel et la version de vos logiciels avant d'émuler lestutoriels de cette édition spéciale. Vous pouvez installer des versions delogiciels plus récentes ou disponibles dans les dépôts de votre distribution.

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TTUUTTOORRIIEELL

J 'ai toujours été un fan de lavirtualisation, car elle me per-met d'essayer différentes dis-tributions, de créer des fichiers

de configuration pour des gestion-naires de fenêtres sans me battreavec l'étape où une configuration nefonctionne qu'à moitié et, enfin,d'installer des systèmes d'exploitationque je n'utiliserais pas forcémentdans la vraie vie pour mieux com-prendre comment ils fonctionnent.Encore aujourd'hui, j'ai cinq machinesvirtuelles qui dorment dans mon ordi-nateur : Arch Linux i686, Crunch Bang,Open BSD (64-bits), OpenSolaris2008.11 et Ubuntu 9.10. Dans cettesérie d'articles, je vous expliqueraicomment installer VirtualBox et leconfigurer pour pouvoir l'utiliser avec

des périphériques USB, ainsi que com-ment ajouter et supprimer des ma-chines virtuelles. Chaque mois, j'écriraiun tutoriel pour une nouvelle distri-bution, jusqu'à ce que j'aie parlé detoutes celles avec lesquelles je mesens à l'aise (et peut-être quelques-unes avec lesquelles je le suis moins).Cette fois-ci, nous allons préparer leterrain pour les articles suivants enfaisantcorrectementtouslesréglages.

Étape 1 – L'installation

La première étape consiste, bien sûr,à installer VirtualBox, ce qui peut êtrefait de deux façons. Si vous n'avez pasbesoin d'utiliser des périphériques USBdans les machines virtuelles, la versionOSE(OpenSourceEdition)vousconvien-dra ; elle se trouve dans les dépôts. Pourl'installer,saisissezcettecommande:

sudo apt­get install virtual­

box­ose

En revanche, si vous pensez avoirbesoin d'utiliser des fonctionnalitéstelles que Remote Desktop Protocol[Ndt : protocole de bureau à distance,ou RDP], des périphériques USB etUSB par RDP, il vous faudra la version

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IInnttrroodduuccttiioonn aa llaa vviirrttuuaalliissaattiioonnÉcrit par Lucas Westermann

PUEL (Personal Use and EvaluationLicense ou licence d'évaluation et d'uti-lisation personnelle), que vous pou-vez télécharger ici : http://www.vir-tualbox.org/wiki/Linux_Downloads

Vous pouvez ajouter le dépôt quiest indiqué ici et suivre les instruc-tions pour installer VirtualBox, oubien, si telle est votre préférence,télécharger un fichier .deb et, soitdouble-cliquer dessus pour l'installerune fois qu'il est téléchargé, soit sai-sir ceci si vous préférez la ligne decommande :

sudo dpkg ­i /path/to/package/

en remplaçant « /chemin/du/paquet »par l'emplacement réel, par exemple« ~/Téléchargements » si le fichier setrouve dans le répertoire Téléchar-gements de votre dossier personnel.

Étape 2 - Configurer laprise en charge de l'USB(uniquement nécessairepour l'édition PUEL)

Si vous voyez que l'USB ne fonc-tionne pas avec votre installation (ça

devrait, vérifiez bien), essayez ceci :

Ajoutez la ligne suivante à votrefichier /etc/fstab :

none /proc/bus/usb usbfs auto,

busgid=108,busmode=0775,devgid=

108,devmode=0664 0 0

Il est important de remplacer le108 par l'ID du groupe vboxusers devotre ordinateur. Pour trouver cet ID,saisissez ceci :

grep vboxusers /etc/group

Une fois cette ligne ajoutée, sai-sissez cette commande :

mount ­a

Maintenant vous devriez pouvoirconnecter des périphériques USB.

Étape 3 – Créer unemachine virtuelle

Ce sera la dernière étape pour au-jourd'hui. Je vais maintenant vousmontrer comment créer une machinevirtuelle.

séries virtualisation

sur « Suivant », on vous demandera sivous souhaitez créer un nouveau disquedur ou réutiliser un ancien. Il vousfaut créer un nouveau disque, gardezdonc le choix par défaut et appuyezsur « Suivant ». Dans la nouvelle fe-nêtre, allez sur la deuxième page(Type de conteneur disque dur) oùon vous propose deux choix que je vaisexpliquer rapidement :

1. Une image dis-que à taille dyna-mique est un fichierqui commence avecune taille minimaleet grossit au fur età mesure que vousinstallez et ajoutezdes choses dans la machine vir-tuelle. Par exemple, si vous pré-voyez un espace de 10 Go, ilcommencera à environ 100 Ko etaugmentera à 3 Go au fur et à mesureque vous installez des choses, etainsi de suite. (C'est ma préfé-rence, car cela m'aide à garder dela place libre.)

2. Une image disque à taille fixeest un fichier qui aura toujours lataille que vous lui donnez, ce quiveut dire que vous n'aurez pas deproblème si votre disque dur estplein et que l'expansion dynamique

ne peut plus se faire (ce qui estpeu probable de nos jours). Ainsi,si vous lui attribuez 10 Go, le fichierfera toujours 10 Go. Choisissez leformat que vous préférez et ap-puyez sur « Suivant ».

Voici les tailles des disques durspour mes machines virtuelles :

Unix : 5-8 Go (sansinterface graphi-que, avec uneinterface graphiqueje mets 8-10 Go).Linux : 10-12 Go.Windows XP  :15-20 Go.

J'augmente donc la taille du dis-que dur à 10 Go et j'appuie sur « Sui-vant », puis sur « Terminer » pourvalider le choix du disque dur. Votremachine virtuelle est maintenant con-figurée et prête à fonctionner. Il suf-fit d'appuyer sur « Terminer » unedernière fois. Si quelqu'un veut conti-nuer et tenter d'installer quelquechose, il vous suffit de démarrer lamachine et de choisir un CD ou uneimage ISO dans l'assistant de lapremière fois.

Sachez qu'une machine virtuellen'est pas aussi rapide qu'une appli-

... une machine virtuellen'est pas aussi rapidequ'une application na-

tive (tournant sur du maté-riel non virtualisé)...“

TUTORIEL - INTRODUCTION À LA VIRTUALISATION

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D'abord, vous devez connaître ladistribution ou le système d'exploita-tion que vous voulez installer. Pourdes raisons de simplicité, je vais sup-poser que vous installez Ubuntu 9.10version 32 bits. Une fois que vousêtes prêt à commencer, appuyez surle bouton « Nouveau » en haut àgauche de la fenêtre. Ceci ouvriral'assistant de création d'une nouvellemachine virtuelle. Appuyez sur « Sui-vant » pour passer la page d'accueilet arriver sur la page où on règle lenom de la machine et le systèmed'exploitation. Saisissez alors :

Nom : Ubuntu 9.10Système d'exploitation : LinuxVersion : Ubuntu

Une fois ces informations entrées,appuyez sur « Suivant » et vous verrezun curseur pour régler la quantité deRAM de votre machine virtuelle. Voiciles valeurs que j'utilise généralement :

Unix : 384 Mo (sans interface gra-phique, avec une interface graphiqueje mets 512 Mo) .Linux : 512 Mo (avec Compiz, je mets768 Mo) .Windows XP : 768 Mo.

Pour cette démonstration, je res-terai sur 512 Mo. Après avoir appuyé

cation native (native signifiant qu'elletourne sur du matériel non virtualisé). Compiz risque de ne pas fonc-tionner si vous installez les « guestadditions » (cela dépend de votreprocesseur graphique) et, bien entendu,VirtualBox consommera beaucoup deRAM puisqu'il alloue toute la RAMassignée à la machine virtuelle dèsson démarrage (je ne sais pas si ladernière version alloue la mémoiredynamiquement ou pas). Vous devreztenir compte de ceci à l'avance sivous avez moins de 2 Go de RAM, oubien exécuter VirtualBox tout seul(sans aucun autre programme).

J'espère que cette introduction àla série sur la virtualisation était com-préhensible et que certains d'entrevous la trouveront utile. Si quelqu'una des problèmes, ou des questions,vous pouvez me contacter (en anglais)àl'[email protected].

Assurez-vous simplement d'indi-quer « FCM » ou « Virtualization Se-ries » dans l'objet, pour que je ré-ponde dans un délai raisonnable.Soyez-là le mois prochain pour unarticle sur l'installation de notre pre-mière distribution Linux et le réglagedes « snapshots » [Ndt : instantanés]pour éviter de perdre tout unsystème.

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TUTORIEL - INTRODUCTION À LA VIRTUALISATION

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Douze mois de joie - Retour sur expérience

Il y a environ six mois, j'ai écrit sur les forums Ubuntu à propos de mes premières impressions d'utilisateur Ubuntu. Ceci n'est qu'une miseà jour de ce message.

Ma première expérience avec Ubuntu fut quand je commandai un Live CD de la 8.10. Ma première impression fut : « Wow ! » C'était génialet, même si j'avais eu mon classique lot de soucis la première fois, je l'ai gardé en résolvant de nombreux problèmes comme Flash, Java, leson et la connexion internet.

J'installai alors en masse maints programmes pour voir lesquels étaient mes préférés. Puis, quand Jaunty sortit, je l'installai et trouvai quele son fonctionnait beaucoup mieux et que Java et Flash s'étaient bien améliorés. En utilisant Jaunty, je testai beaucoup d'environnementsde bureau, de gestionnaires de fenêtres, de thèmes et de paramétrages de bureau.

J'utilise désormais Ubuntu 9.10 avec Emerald et Compiz. J'héberge aussi un projet sur LaunchPad et participe régulièrement sur lesforums, l'IRC et des listes de diffusion. Je fais également tourner un serveur basé sur Ubuntu et sa durée d'utilisation non-stop est de 127jours.

C'est sûr, j'ai encore BEAUCOUP à apprendre, mais désormais je suis optimiste. Je n'ai plus du tout besoin de télécharger des logicielspropriétaires/privateurs crackés, scanner et supprimer des centaines de virus par jour ou, même, passer autant de temps à maintenir etadministrer mes systèmes. Je trouve maintenant que j'ai davantage de temps pour tellement plus de choses et je sens qu'il ne s'agit, pourmoi, que d'un début.

Je ne pense plus : « Zut, il faut que je fasse ce devoir-là », je dis : « Oui ! je peux utiliser OpenOffice ! »

En conclusion, Ubuntu a changé ma vie et je le pense vraiment. Il a non seulement rendu mes activités informatiques bien plusintéressantes et beaucoup plus faciles, mais j'apprécie désormais les défis qu'il me présente.

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TTUUTTOORRIIEELL VViirrttuuaalliissaattiioonn -- PPaarrttiiee 22 -- FFeeddoorraa 1133Écrit par Lucas Westermann

Avant de commencer, je vou-drais dire, pour tous ceuxqui pourraient rencontrerces mêmes problèmes, que

Martin, un lecteur, a été assez sympade m'indiquer que les appareils USBsur une machine virtuelle WindowsXP n'ont été utilisables qu'après ins-tallation des pilotes USB via le ges-tionnaire de périphériques dans XP.

Maintenant que nous avons cou-vert la création de machines virtuellesseules, je pensais que nous devrionscommencer par une distribution Linuxqui soit différente (qui utilise le ges-tionnaire de paquets Red Hat), maispas trop, d'Ubuntu. Plus précisément,je voudrais commencer avec FedoraCore 13. Vous pouvez télécharger laversion la plus récente (13) ici : http://fe-doraproject.org/en/get-fedora. Quevous preniez l'image ISO 32 (i686) ou64 bits, le processus est le même.Bien sûr, la « version » du systèmeLinux que vous choisissez dans laliste pour la machine virtuelle doitêtre la même que celle téléchargée.Veuillez noter que si votre systèmen'est pas compatible 64 bits (et tour-nant sous un système d'exploitation64 bits), vous ne pouvez pas lancer

une machine virtuelle qui l'est. Il estpossible qu'Oracle ait activé l'ému-lation d'un système 64 bits sur unhôte 32 bits, mais je n'en sais rienpuisque tous mes systèmes sont 64bits. En bon français : VirtualBox pour-rait vous laisser faire tourner unemachine virtuelle 64 bits depuis unsystème d'exploitation 32 bits («l'hôte »), mais c'est vraiment impro-bable. Si vous êtes quelqu'un commemoi qui possède une archive detoutes les ISO 32 et 64 bits des deuxdernières versions de toutes les dis-tributions Linux et Unix sur lesquellesil a pu mettre la main, il suffit deprendre une image ISO de Fedora.

Étape 1 :

Après avoir téléchargé l'imageISO, démarrez la machine sur la-quelle vous voulez l'installer. Tout enla démarrant, vous allez être accueillipar un assistant au premier lance-ment (voir fig. 1), sauf si vous ré-utilisez un disque virtuel. Dans cetassistant, vous devrez appuyer sur«  Suivant » et cliquer sur l'icône dedossier avec la flèche verte pourouvrir le gestionnaire de médias vir-tuels (fig. 2) dans lequel vous pourrez

ajouter l'image ISO (fig. 3).

Étape 2 :

Une fois l'image ISO connectée àla machine virtuelle, elle devrait dé-

marrer et vous accueillir avec unécran BIOS Oracle VM (ou le vieilécran BIOS VirtualBox) comme sur lafig. 4. Cela devrait ensuite vous affi-cher le menu Grub de Fedora [Ndt :ou un démarrage automatique enune dizaine de secondes] et enfin lafenêtre de connexion (fig. 5). J'aiaussi modifié mon clavier pour unedisposition correcte et sélectionné« Automatic Login » [Ndt : connexionautomatique]. Pour vous connecter,appuyez juste sur le bouton « Login ».[Ndt : en bas, vous avez une barredans laquelle choisir la langue de l'in-terface et du clavier ; à faire avanttoute connexion !]

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TUTORIEL - VIRTUALISATION - PARTIE 2

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Étape 3 :

Une fois le bureau chargé, vousaurez à lancer l'application « Installersur le disque dur » (fig. 6 et 7). Con-tinuez avec l'écran de sélection de ladisposition du clavier, où vous pouvezchoisir celle qui vous correspond (fig.8). Cela fait, on vous présente unchoix avec « Périphériques de stoc-kage de base » et « Périphériques destockage spécialisés » où vous choi-sirez l'option stockage de base (fig. 9)

Étape 4 :

Là, on vous demande de choisir

sur quel disque dur installer (le choixdevrait être unique : le lecteur Vbox),sélectionnez-le et si vous êtes prié deréinitialiser le disque, faites-le (celui-ci doit être vide si vous venez decréer la machine) ; voir fig. 10 et 11.

Étape 5 :

Libre à vous de choisir le host-name [Ndt : nom de l'ordinateur] quevous désirez, de sélectionner le fu-

seau horaire correct et de saisir votremot de passe root, dans les troisétapes suivantes de l'installation.

Étape 6 :

Il vous est désormais demandéquelle disposition de partition doitêtre utilisée (voir fig. 12). Sur les ma-chines virtuelles, je laisse généra-lement le disque entier, à moins queje ne prévoie d'installer le même OSsur un PC physique et décide de letester d'abord sur une machine vir-tuelle. Pour les autres options, c'estcomme vous voulez. Confirmez votredécision avec « Écrire les modifica-tions sur le disque ». Quand on vousle demande, assurez-vous de choisir« Installer sur le Master Boot Record »pour GRUB, afin de permettre le dé-marrage. Fermez le programme d'ins-tallation, redémarrez la machine vir-tuelle et assurez-vous d'aller à Péri-phériques > Lecteurs CD/DVD et de

choisir « Éjecter CD/DVD » afin depouvoir démarrer sur l'installation etnon sur l'image ISO. J'espère quecette explication a été claire pour quin'a jamais installé de Fedora. Dans lesquelques numéros à venir, je prévoisde couvrir l'installation de OpenSo-laris, FreeBSD, Ubuntu Server etArchLinux. Quoi qu'il en soit, je seraiplus qu'heureux de couvrir presquetous les systèmes Unix, Linux ouWindows XP/Windows 7 dans une ma-chine virtuelle.

Si vous avez une question, en-voyez-moi un courriel (en anglais) à[email protected] avec « Virtua-lization Series » ou « FCM Virtuali-zation » sur la ligne « objet ».

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TTUUTTOORRIIEELL VViirrttuuaalliissaattiioonn -- PPaarrttiiee 33 -- OOppeenn SSoollaarriissÉcrit par Lucas Westermann

Ce mois-ci, nous allons abor-der une installation de ba-se d'OpenSolaris. Font par-tie de l'installation : l'envi-

ronnement de bureau GNOME, ungestionnaire de paquets et un sys-tème de fichiers ZFS (avec, en outre,un système de planification de sau-vegarde). OpenSolaris est un sys-tème Unix, donc différent d'Ubuntu,mais la transition devrait être suffi-samment facile pour tout utilisateurd'Ubuntu car l'environnement de bu-reau est le même.

Configuration minimale requise pourla machine :osol0906.iso (vous pouvez le trouverici : http://www.opensolaris.com/get/in-dex.jsp).RAM 768 Mo.Disque dur 16 Go (ou plus).

Une fois que vous aurez télé-chargé le fichier ISO et créé lamachine virtuelle, vous êtes prêt àdémarrer celle-ci. Après avoir sélec-tionné le bon fichier ISO dans l'assis-tant de la première exécution, vousserez accueilli par le menu standardde GRUB (fig. 1). L'option par défautdevrait convenir à la plupart des

gens. Ensuite OpenSolaris se lance, ilvous demandera quel type de claviervous utilisez (voir fig. 2) et la languedu système (fig. 3). Après avoir choisices derniers, le bureau GNOME sechargera (lentement, mais sûrement).Sur le bureau est placée l'icône“Install” standard (voir fig. 4), c'est ceque vous voudrez exécuter.

Maintenant que le programmed'installation est ouvert, vous devezcliquer sur suivant sur la paged'accueil (fig. 5, au-dessus à droite).

Ensuite, il vous sera demandé dechoisir le partitionnement de votredisque. Comme d'habitude, je recom-

mande de choisir « la totalité dudisque » pour une machine virtuelle(voir fig. 6). L'étape suivante est un

peu plus délicate. Recherchez votrefuseau horaire sur la carte et sélec-tionnez-le (à cause de la densité decertains endroits, c'est plus facile àdire qu'à faire : vous pouvez sélec-tionner une ville qui se trouve dansvotre fuseau horaire si vous n'arrivezpas à atteindre celle qui est la plus

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TUTORIEL - VIRTUALISATION - PARTIE 3

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proche de vous). Comme vous pou-vez le voir sur la fig. 7, vous pouvezagrandir une zone de la carte en

cliquant sur une partie vide. Après,on vous demandera de choisir votrelangue et votre emplacement (ouagencement de votre clavier : le

format pour la monnaie, les déci-maux, les caractères spéciaux, etc.).

Comme vous pouvez le voir dans lafig. 8, j'ai choisi en_CA.utf8 (anglaiscanadien). Une fois que votre agen-cement de clavier est configuré, ilvous sera demandé de rentrer unnom d'utilisateur, un mot de passe, lemot de passe de l'administrateur ouroot, le nom de la machine et votrevéritable nom (voir fig. 9).

Une fois que vous aurez entrétoutes les informations nécessaires,l'installation continuera. Cela peutprendre un peu plus de temps qued'habitude, mais cela reste relative-ment rapide. Après avoir cliqué sur lebouton Redémarrer, vous devrezdémonter l'image ISO en allant à Pé-riphériques > Lecteurs CD/DVD >Éjectez le CD/DVD. Une fois redé-

marré, le nom d'utilisateur et le motde passe que vous avez choisis lorsde l'installation vous seront deman-dés et vous serez rapidement ac-cueilli par votre bureau GNOME.

J'espère que cet article est utilepour ceux qui veulent essayer Unix etvous aide à vous sentir un peu plus àl'aise avec VirtualBox. Amusez-vousbien avec votre nouvelle machine vir-tuelle. Le mois prochain, nous aborde-rons FreeBSD. Si vous avez des ques-tions, remarques ou commentaires,vous pouvez me contacter à l'[email protected]. Vous êtes priéde ne pas oublier d'inclure dans l'objet« Virtualization » ou « FCM », sinon je

risquerais de ne pas voir votre mail.

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TTUUTTOORRIIEELL VViirrttuuaalliissaattiioonn -- PPaarrttiiee 44 -- FFrreeeeBBSSDDÉcrit par Lucas Westermann

Ce mois-ci, j'ai pensé quel'on pouvait aller plus loindans le royaume des sys-tèmes Unix et installer notre

premier système Unix en interfacede ligne de commande. Nous ins-tallerons FreeBSD 8.1 que vous pouveztélécharger sur  http://www.free-bsd.org/where.html. Un clic sur le lien« [iso] »vousmèneraàunserveur FTP oùvous vous verrez proposer plusieursimages. Vous pouvez télécharger soitle DVD, soit le fichier «  -disc1.iso  ».L'image livefs est prévue pour larécupération ou la réparation, maispas pour l'installation. Pour plus d'in-formation sur les différents choix,allez voir ici  :  http://www.free-bsd.org/release/8.1R/announce.htm.

J'ai donné à la machine 512 Mode RAM et 6 Go de stockage, maislibre à vous de changer (tant que vousrestez au-dessus des recommanda-tions minimales).

Étape 1 :

Après avoir démarré la machineet sélectionné l'ISO  correcte, vousserrez accueilli par le lanceur dedémarrage de FreeBSD. Vous pouvez

laisser le temps s'écouler ou justetaper 1 pour démarrer le CD.

Étape 2 :

Une fois le CD lancé, on vousdemandera votre région (fig.1) etvotre configuration de clavier (fig.2).[Ndt : contrairement aux distrib. fran-cisées, ici tous les instructions etmenus sont en anglais.]

Étape 3 :

Vous êtes maintenant dans lemenu principal (fig.3). Si c'est votrepremière installation de FreeBSD, jevous recommande de choisir l'optionStandard, mais vous êtes libre d'enchoisir d'autres (après tout, il s'agitd'une machine virtuelle que vouspouvez réinstaller maintes fois).

Étape 4 :

L'installation Standard choisie, unmessage vous expliquera fdisk (fig.4).Comme il s'agit d'une machine vir-tuelle et qu'il n'y a rien d'autre, lacommande «  All  » [Ndt  : Tout ledisque] est très bien. Si vous voulezl'installer sur une machine physique,je vous suggère de passer par lesdifférentes étapes pour vous y faire.

Le menu fdisk ressemble à la fig.5 ets'explique de lui-même, une fois lesbases de fdisk comprises.

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TUTORIEL - VIRTUALISATION - PARTIE 4

Quand vous aurez accompli cettetâche, vous devrez décider quel ges-tionnaire de démarrage installer. S'iln'y a que FreeBSD, Standard est adé-quat, mais, si vous avez de multiplesinstallations sur un disque, vous de-vrez choisir «  BootMgr  » [Ndt  : ges-tionnaire de démarrage] ou « None »[Ndt  : rien] (si vous en avez déjà misun de quelque sorte que ce soit). Voirfig.6.

Ensuite, vous avez juste à créer unlot de partitions BSD dans la parti-tion fdisk que vous venez de faire. Engros, vous partagez la partition enrégions pour le système BSD. Autoest valable pour à peu près tous lescas que l'on peut imaginer, à moinsque vous n'ayez besoin (ou pas) d'unsegment supplémentaire. À nouveau,

essayer cela dans une machine vir-tuelle est mieux que de tout tripotersur un système physique.

Étape 5 :

Maintenant vous pouvez choisirquels paquets installer (fig.7). Jeprends généralement Custom [Ndt  :

Personnalisé] et sélectionne Base,kernels, dict, doc, docuser, games,man, catman et ports (voir fig.8).

Une fois que les paquets sontchoisis, vous devez sélectionner lasource d'installation (fig.9). Le CDconvient si vous utilisez les ISO disc1ou dvd1. Vous aurez besoin duFTP  pour l'image bootonly. Si vousdésirez aussi les paquets les plusrécents, vous devrez en plus choisirl'option  FTP. En la sélectionnant,vous aurez besoin d'activer le réseauet de choisir un site  FTP  (les ins-tructions ad hoc peuvent être trou-vées dans le manuel recensé plusbas). Pour les quelques options sui-vantes, vous pourrez choisir « No », àmoins que vous ne sachiez que vousutiliserez cette machine virtuelle commeserveur, auquel cas vous devrezsélectionner les services que vousvoulez. Quand on vous demande sivous souhaitez ajouter un utilisateur[Ndt  : add a user], sélectionnez«  Yes  » (fig.10). Tout d'abord, vousdevez créer un groupe pour votreutilisateur (vous pouvez vous en sortiren utilisant juste «  user  » commegroupe, mais je préfère que legroupe principal porte le nom del'utilisateur). Quand c'est fini, celadoit ressembler à quelque chosecomme la fig.11. Une fois le groupe

établi, vous pouvez créer votre utili-sateur (fig.12) en utilisant votre nom

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TUTORIEL - VIRTUALISATION - PARTIE 4

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d'utilisateur et le groupe que vousvenez de créer dans la boîte dedialogue « group ». Puis, choisissez unmot de passe, indiquez votre nom

complet et ajoutez «  users  » auxgroupes du nouveau membre. Vouspourriez aussi vouloir ajouter votreutilisateur au groupe « wheel » si vousvoulez installer sudo.

Une fois que vous avez terminécette étape, vous pouvez choisir sivous voulez installer des paquets enplus et il vous sera alors demandé unmot de passe pour votre compte root.

Étape 6 :

Allez voir dans le manuel pour lesinstructions d'installation des paquetsetamusez-vousàtripatouillerlesystème !

J'espère que vous avez trouvé cetarticle utile et que vous êtes intéressépar FreeBSD. Si vous êtes un peucomme moi, cela vous intriguera etvous serez curieux de voir jusqu'oùvous pouvez aller. Si vous avez quelquequestion, problème ou suggestion quece soit, vous pouvez m'écrire en anglaisà [email protected]. Veuillez pré-ciser « Virtualization » ou « FCM » dansle champ objet afin que je ne survolepas votre courriel.

Liens supplémentaires :

PC-BSD (Une distribution basée surFreeBSD avec une installation graphiqueet un environnement bureau pré-configuré) : http://www.pcbsd.org/FreeBSD Handbook : http://www.free-bsd.org/doc/en_US.ISO8859-1/books/handbook/index.html

séries virtualisation13

Ce mois-ci j'ai décidé d'écriresur ma distribution préfé-rée : Arch Linux. Elle se dif-férencie d'Ubuntu de trois

façons principales (il y en a un nom-bre incalculable d'autres) :

1. Le format de paquets (.pkg.tar.gz,au lieu de .deb).2. Le modèle de publication des ver-sions (Arch Linux est à renouvel-lement continu : les logiciels sont misà jour tout le temps et il n'y a pas de«  versions  », juste des images ISOmises à jour avec un état des logicielsdisponibles).3. Il n'est pas destiné aux débutants.

La philosophie de « KISS » (Keep ItSimple, Stupid - Gardez-le simple, im-bécile) a pour résultat une distribu-tion moins adaptée aux débutants. Lacommunauté Arch offre bien unexcellent guide pour les débutants,mais si vous n'êtes pas à l'aise avec laligne de commande, ne voulez paspasser du temps à configurer votresystème à partir de zéro, ou voulezun logiciel stable, par opposition à unlogiciel avant-gardiste, Arch n'estprobablement pas pour vous.

Cela ne veut pas dire que les

TTUUTTOORRIIEELL VViirrttuuaalliissaattiioonn -- PPaarrttiiee 55 -- AArrcchh LLiinnuuxxÉcrit par Lucas Westermann

débutants ne peuvent pas utiliser Arch,mais ça signifie vraiment qu'ils au-ront besoin d'être prêts à apprendreplus qu'Ubuntu ne leur demande. Et,pour ceux qui se demandent pour-quoi qui que ce soit voudrait utiliserArch, je vais énumérer mes raisonsde la préférer. D'abord, il me donneun contrôle fin sur les programmesinstallés, l'espace utilisé et les res-sources de mon PC ; ensuite, il offreun système d'avant-garde (et, avec lebon savoir-faire, un système très stable) ;et, enfin, il procure un accès facileaux logiciels tiers via le AUR (ArchUser Repository - Dépôt des utilisa-teurs d'Arch). Maintenant passons àl'installation elle-même.

Outils requis :• Vous aurez besoin de téléchargerune image ISO ici  : http://www.arch-linux.org/download/ (pour cet article,j'ai utilisé le archlinux-2010.05.core-dual.iso, qui peut tourner sur à la foisi686 (32 bits) et x86_64 (64 bits)).• Le guide du débutant (c'est un wikiqui sera extrêmement utile si je vaistrop vite ou si vous voulez une meil-leure explication sur certains points) :https://wiki.archlinux.org/index.php/Beginners%27_Guide.

• VirtualBox.• Une machine virtuelle avec les ca-ractéristiques suivantes :512 Mo de RAM (ou plus ou moins,mais j'aime les 512 Mo).8Goouundisqueplusgrand.

32 bits ou 64 bits (à vous de déciderce que vous voulez faire tourner).

Étape 1

Démarrez la machine et choisis-sez l'image ISO téléchargée d'ArchLinux. Une fois le menu chargé, choi-sissez l'architecture souhaitée etattendez son démarrage. Une fois dé-marrée, authentifiez-vous avec « root »(sans mot de passe). À ce stade, jevous recommande vivement d'être àl'aise avec la ligne de commande etde créer des partitions avec fdisk sivous voulez partitionner le disquemanuellement, car je ne me suis

jamais habitué à cfdisk. Si vous vou-lez l'essayer, allez-y (après tout cen'est qu'une machine virtuelle). Si vousavez besoin d'aide pour fdisk, allezvoir mon article C&C du FCM n° 41(page 5). Vous devrez aussi lancer lacommande «  km  » pour modifier ladisposition des touches de votreclavier (si ce n'est pas un clavier USqwerty) avant de continuer l'ins-tallation. Si vous choisissez de lancerkm, suivre les instructions est assezsimple (repérez l'agencement de votreclavier) et ensuite on vous de-mandera de choisir une police pour laconsole. Je choisis la « default8x16 »,mais libre à vous d'expérimenter.

Étape 2

Démarrez l'installeur en lançant :

/arch/setup

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TUTORIEL - VIRTUALISATION - PARTIE 5

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Étape 3Il faut d'abord faire «  choose a

source » [Ndt : choisir un médium d'ins-tallation]. En fait, vous pouvez choisirsi vous voulez installer les paquets àpartir du CD (probablement pas trèsrécents) ou à partir d'un serveur. Jepréfère l'installation par le réseau,car cela évite les mises à jour aprèsl'installation. Il faut juste choisir « net »,suivre les instructions pour se con-necter à Internet en utilisant le con-trôleur Ethernet (choisir « yes » quandil demande d'utiliser DHCP —  aumoins pour la machine virtuelle ; sivous décidez de l'installer sur un PCréel, vérifiez les paramètres d'abord).Choisissez aussi un miroir près dechez vous pour raccourcir le tempsde téléchargement et éviter le miroirofficiel archlinux.org, car il est restreint(limité à 50 Ko/s en téléchargement,je crois).

Étape 4Maintenant vous devez régler

l'heure du système. Mes ordinateurssont habituellement réglés sur l'heurelocale (pas UTC), ce que Windowsutilise, je crois. Une fois que vousavez choisi le fuseau horaire et l'heurelocale, l'ordinateur vous affichera cequ'il pense être votre heure. Si c'estcorrect, vous pouvez continuer. Sinon,vous pouvez utiliser ntp pour la met-

tre à jour via Internet ou l'ajustermanuellement (si vous faites une ins-tallation par le réseau, l'option ntp estvraiment la meilleure).

Étape 5C'est le moment de choisir la confi-

guration que vous voulez pour vosdisques durs. Si vous les avez déjàpartitionné via fdisk, vous avez justebesoin de faire correspondre manuel-lement les points de montage auxpartitions et, si vous voulez seule-ment la manière rapide et facile, choi-sissez « auto-prepare », et choisissezles tailles correctes pour chaquepartition. Le réglage par défaut (256Mo) sera très bien pour /boot, carelle ne contient que peu d'infor-mations et swap devrait mesurer 1,5à 2 fois la taille de votre RAM, mais,pour la machine virtuelle (à cause del'espace limité), — ou sur la plupartdes systèmes modernes (à cause dela quantité de RAM dans les sys-tèmes actuels) — vous n'aurez pasbesoin de swap et vous pouvezchoisir la valeur que vous voulez — jecrois que la valeur par défaut pournotre machine virtuelle sera encorede 256 Mo. Puis on vous demanderade choisir la taille de votre partitionracine ; ce n'est pas votre /home ! Engénéral, je me contente d'une parti-tion de 10-20 Go sur les PC physiquespour la racine ; le PC sur lequel j'écris

a 19 Go d'espace sur le système defichiers racine et 7,5 Go sont encorelibres après deux ans d'existence.Dans le cas d'une machine virtuelle,je donnerais autant d'espace quepossible à /root (tant que vous êtesen dessous de 10 Go), car vous nestockerez pas autant que d'habitudedans le /home d'une machine virtuelle.L'espace restant va alors (dans le modeauto-prepare) dans votre /home, làoù vous aurez vos fichiers de confi-guration, vos documents, images,films, vidéos, téléchargements, etc.,et dans ce cas il devrait être rai-sonnablement grand sur un PC réel(le mien a 55 Go, avec 22 Go encorelibres). Comme je l'ai dit plus haut,dans le cas d'une machine virtuelle,vous n'avez pas vraiment besoin deplus (à moins que vous ne prévoyiezde l'utiliser comme un système à partentière, auquel cas vous aurez besoind'une image disque plus grande !).

Étape 6

En général, j'installe tout le paquetde « base » (c'est obligatoire), et lesprogrammessupplémentairessuivants :gcc - utilisé pour compiler les pro-grammes C (utiles si vous voulez utili-ser des paquets AUR).fakeroot - là encore, nécessaire pourles paquets d'AUR.autoconf - comme fakeroot et gcc.

automake - comme ci-dessus.make - voir ci-dessus.patch - voir ci-dessus.ca-certificates - une collection de cer-tificats pour les sites https et d'au-tres paramètrages de sécurité trèsutiles (bbs.archlinux.org nécessite unde ces certificats).dbus-core - nécessaire pour HAL.glib2 - nécessaire pour un grand nom-bre de programmes.inetutils - propose des outils très utilesà base d'internet (telnet, etc.).kernel26-headers - nécessaire pourcompiler des programmes.links - navigateur web en ligne de com-mande (au cas ou vous auriez àchercher quelque chose en cours deconfiguration).mkinitcpio-busybox - la version la plusrécente de mkinitcpio (qui crée lesimages de démarrage qu'Arch utilise).netcfg - un programme très utile pourles réseaux sans fil.openssh - fournit un client SSH.sudo - vous permet de lancer des pro-grammes en tant que root à partir devotre compte utilisateur (très utile,souvenez-vous de le configurer à partirdu compte root d'abord !).xz - le nouveau format de paquetspour les miroirs (.pkg.tar.xz) fait decelui-ci une nécessité (il serait installédès la première mise à jour de toutefaçon, mais ce qui est fait est fait).

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TUTORIEL - VIRTUALISATION - PARTIE 5

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Tous les paquets sont dans la lon-gue liste qui apparaît dans la deuxièmeétape de « select packages ».

Étape 7Installez les paquets (aucune

véritable intervention de l'utilisateurn'est nécessaire ici).

Étape 8Configurez le système. C'est

l'étape la plus difficile pour lesdébutants, car cela a un impact trèsfort sur votre système tout entier, enrendant les erreurs beaucoup plusperceptibles. On vous demanderaquel éditeur de texte vous voulezutiliser. Je recommande nano pourles débutants  ; pour ceux qui sonthabitués à utiliser des éditeurs detexte du style IBM PC, JOE peut êtrele mieux ; et vi est pour ceux qui sontà l'aise avec lui. Étapes de base :• Ajoutez les informations de votrezone horaire et/ou votre horlogematérielle dans le fichier rc.conf(hardwareclock=UTC ou localtime).• Déterminez l'agencement de votreclavier s'il n'est pas standard (ex : deou de-latin1 pour les claviersallemands)  ; là encore dans le fichierrc.conf.• Choisissez un nom de machine(hostname) pour votre ordinateurdans le réseau dans votre rc.conf

[Ndt  : /etc/hosts]. Et assurez-vousque le même nom est à la fin de laligne portant le mot localhost (ou surune ligne séparée, comme ci-dessous). Si c'est mal fait cela peutconduire à des performances réseaudéplorables et/ou des programmesralentis.

#

# /etc/hosts: static lookup

table for host names

#

#<ip­address>

<hostname.domain.org>

<hostname>

127.0.0.1

localhost.localdomain

localhost

127.0.0.1

Monster.mydomain.com Monster

• Dans le fichier mirrorlist, enlevez lecommentaire (retirez le caractère « # »)de tous les serveurs du pays où vousvivez (ce qui rendra les mises à jourbeaucoup, beaucoup plus rapides).• Déterminez un mot de passe pourroot.

Une fois que vous aurez fait toutcela, prenez un moment pour noterles autres fichiers figurant ici, vouspourrez ainsi les retrouver plus tards'il vous faut les ajuster (d'habitudec'est écrit dans le wiki, mais ça neprend presque pas de temps).

Étape 9

Installez le bootloader (l'amorçeur).Là vous allez sûrement vouloir ins-taller GRUB, puisque chaque utilisa-teur d'Ubuntu le connaît. Une foisque vous aurez choisi un programme,on vous demandera de vérifier laconfiguration (là vous pouvez ajouterdes informations pour un deuxièmesystème d'exploitation, modifier lesvaleurs par défaut, etc.), et ensuitevous aurez besoin de choisir le disqueprincipal sur lequel vous voulezinstaller GRUB (sauf si vous l'installezsur une partition, mais là vousdevriez savoir ce que vous faites  !).Pour la machine virtuelle, choisissez«  /dev/sda  », ou toute autre valeurprésente sans numéro de partition.

Voilà, cela traite à peu près toutel'installation de Arch Linux dans VirtualBox. Vous aurez maintenant besoinde décider de prendre un environ-nement de bureau ou un gestion-naire de fenêtres, et installer lelogiciel requis (tout est expliqué vrai-ment précisément dans le Guide duDébutant cité ci-dessus). Amusez-vousbien ! Pour finir, le mois prochain j'aipour but de décrire Xen dans unenvironnement Debian, suite à lademande d'un lecteur  ; à moins decomplications imprévues (désolé, jen'ai pas pu le faire ce mois-ci  !). Sivous avez des questions ou des de-mandes, n'hésitez pas à m'envoyerun courriel  : [email protected] d'inclure dans le sujet Virtua-lization ou FCM.

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TTUUTTOORRIIEELL VViirrttuuaalliissaattiioonn -- DDeebbiiaann ccoommmmee SSeerrvveeuurr XXeennÉcrit par Lucas Westermann

Il y a environ deux mois, j'ai reçuune question d'un lecteur au sujetd'une Debian avec un serveur Xenfaisant tourner un hôte basé sur

RedHat. Je n'avais pas terminé mesrecherches à temps pour la date depublication du mois dernier et, avecmon travail à l'Université, je n'aimême pas entièrement terminé lesréglages (j'ai dû trouver d'abord unemachine de test et j'essaie de fairefonctionner la carte réseau sur monvieux portable capricieux). Aussi, jevais découper cet article en deuxparties : la première couvrira l'installa-tion de Debian et du serveur Xen,puis, le mois prochain, nous verronscomment paramétrer les hôtes sur lamachine.

Étape 1Téléchargez une image ISO de

Debian sur www.debian.org/CD/ (à vousde choisir la méthode de télécharge-ment de l'image). J'ai téléchargé uneimage de Debian testing pour archi-tecture amd64, car c'est ce dont monportable a besoin, mais votre choixpeut être différent. Une fois télé-chargée, gravez l'image sur un CD ouutilisez unetbootin pour la mettre sur

une clé USB. Si vous décidez degraver un CD, assurez-vous de le faireà une vitesse lente pour minimiser lesrisques d'erreurs.

Étape 2Insérez le CD ou la clé USB dans

votre futur serveur Debian et dé-marrez avec. À vous de décider sivous choisissez l'installationgraphique ou normale ; leprocessus est le même,seulel'apparencechange.

Étape 3Vous devez d'abord

choisir votre pays, votrelangue et les réglages duclavier. Je laisse au lecteur lesoin de choisir, car chaque sys-tème peut être différent.

Étape 4L'installeur essaiera ensuite de dé-

tecter le CD sur lequel il a démarré, cequi ne devrait pas poser de pro-blème. Cependant, je pense que laversion graphique demande si voussouhaitez insérer un autre CD à ex-plorer : choisissez simplement « non »et continuez.

Étape 5Après l'installation, vous aurez à

configurer votre réseau. En général,Debian devrait détecter les réglagesautomatiquement (à condition queles pilotes soient présents) et je nerentre donc pas dans les détails.

Choisir un nom d'hôte est devotre ressort ; votre nom

de domaine n'estnécessaire que si

vous en avez un.Le choix d'unmiroir dans votrepays améliorera lavitesse de télé-

chargement.

Étape 6Vous aurez peut-être à configurer

l'horloge (pour moi ce fut auto-matique), mais si vous avez des pro-blèmes, le temps local est le réglageque vous aviez sur votre PC si vousaviez (ou avez) Windows, sinon pardéfaut Linux et Unix sont en UTC.

Étape 7Ensuite vient le partitionnement.

En général je recommande de choisir

«  assisté - utiliser un disque entier  »(si vous avez choisi d'avoir seulementDebian sur le serveur). Si vous déci-dez de choisir cela, placer votre/home sur une partition distincte estutile si vous envisagez d'utiliser lecompte utilisateur. Si vous prévoyezd'utiliser seulement le compte rootsur un système fermé, ou de nestocker que très peu de choses dansle /home, vous pouvez n'avoir qu'uneseule partition.

Étape 8L'étape suivante où l'on doit in-

tervenir est la saisie des utilisateurs.Je vous laisse à nouveau le faire seul.

Étape 9Les logiciels. Vous n'avez réel-

lement besoin que du système debase (la sélection par défaut). Ce-pendant, si vous voulez une interfacegraphique, vous pouvez égalementinstaller l'environnement de bureauoptionnel (qui installe Gnome). Pourun serveur vous n'en avez vraimentpas besoin, mais c'est une préférencepersonnelle. Si vous souhaitez d'au-tres services sur votre serveur, choi-sissez-les maintenant aussi.

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TUTORIEL - VIRTUALISATION - DEBIAN COMME SERVEUR XEN

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Étape 10Installez le chargeur de démar-

rage GRUB, puis redémarrez.

Étape 11Une fois que vous êtes connecté

sur votre serveur (je supposerai quevous êtes root, car sudo n'a pas étéinstallé par défaut chez moi et leparamétrer ne fait pas partie de cetarticle), lancez les commandes sui-vantes :

apt­get install xen­utils­

common xen­tools

apt­get install xen­linux­

system­2.6.26­2­xen­amd64

Pour la deuxième commande, ilfaudra peut-être la modifier légère-ment si vous utilisez un système 32bits (si c'est le cas, remplacez amd64à la fin par 686) ou si vous avez uneversion différente du noyau.

Étape 12(optionnelle si vous n'êtes pas sous

Squeeze).

Vous voudrez peut-être faire unesauvegarde du fichier /etc/xen/xend-config.sxp, puis vous devrez l'éditeret décommenter la ligne « (network-script network-bridge)  ». Pour cela,vous devrez saisir les commandessuivantes :

cp /etc/xen/xend­config.sxp

/etc/xen/xend­config.sxp.bak

vim /etc/xen/xend­config.sxp

Étape 13Redémarrez. Vous avez mainte-

nant un serveur Xen opérationnel.

J'espère que vous avez trouvé cetarticle utile. Le mois prochain, jereprendrai là où on en était  ! Siquelqu'un a une demande parti-culière pour un système hôte,envoyez-moi un courriel en anglais à[email protected] et j'ajouteraide l'information pour ce systèmed'exploitation aussi. Placez s'il vousplaît «  Virtualization  » dans la ligne« Objet » pour que je ne le rate pas.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Lucas Westermann

PPrrooxxmmooxx eett DDeebbiiaann XXeenn -- PPaarrttiiee 22

Je me rends compte quecette «  Partie 2  » arrive unpeu tard, mais je n'ai pas putrouver le temps de mettre

en place une machine de test à causede mes examens le mois dernier. J'aieu le temps de configurer un environne-ment de test durant mes vacances,même si mon vieux portable n'a pasété capable de faire tourner Xencorrectement, rendant les tests im-possibles. Aussi, je devrai reporterindéfiniment la Partie 2 pour DebianXen, jusqu'à ce que, soit je le con-figure sur ma machine Arch, soit jetrouve une machine de test correcte.Je suis désolé pour toutes les per-sonnes qui comptaient sur cet articlepour en apprendre plus sur Xen. À laplace, je vais vous présenter quel-ques systèmes de virtualisation queje connais et trouve utiles/intéres-sants. Les voici sans plus attendre(sans ordre spécifique).

Proxmox VE : une plateforme sim-ple de virtualisation ouverte de styleentreprise. Conçue pour être admi-nistrée facilement pour faire tournerun serveur virtuel, elle offre denombreuses applications et instruc-

tions virtuelles et est basée sur LinuxDebian, qui peut être installée avecun Proxmox pleinement fonctionneldepuis un live CD. Elle supporte plu-sieurs formes de virtualisation (kvmpour les hôtes Linux, par exemple).Je l'ai découverte en regardant Hak5(sur www.revision3.com/hak5). Voustrouverez plus d'informations sur cesite  : http://www.proxmox.com/pro-ducts/proxmox-ve

Qemu : un système de virtualisationélémentaire basé sur Qt. Il n'est pasaussi puissant que VirtualBox ouVMWare ou d'autres du mêmegenre, mais on peut le rendreportable et l'emporter sur une cléUSB. Pendant longtemps, j'avais unexemplaire de Damn Small Linux quitournait sur un disque virtuel Qemu.Vous trouverez plus d'informationsici : http://wiki.qe-mu.org/Main_Page

VirtualBox : pas grand chose à dire,puisque je l'ai utilisé dans les articlesprécédents. Pour plus d'informa-tions : http://www.virtualbox.org/

VMWare : un système ressemblant àVirtualBox et généralement bien connu.Pour plus de renseignements  :http://www.vmware.com/

KVM : utilisable avec Proxmox, c'estune solution complète de virtualisa-tion pour Linux, pourvu que le proces-seur contienne les extensions IntelVT ou AMD-V. En général, KVM néces-site un système Qemu modifié et lematériel est privé (c'est-à-dire qu'iln'est pas partagé entre les invités vir-tuels, mais découpé spécifiquementpour chaque invité). Il est égalementcontenu dans tout noyau postérieurau 2.6.20. Pour plus d'informations  :http://www.linux-kvm.org/page/Main_Page

Xen : une solution de virtualisationorientée entreprise, qui offre unlarge choix d'options et de matérielspris en charge (à la fois pour leshôtes et les invités). Plus d'infor-mations ici : http://www.xen.org/

En plus des six systèmes qui figurentici, je suis sûr qu'il existe de nom-breux autres systèmes de virtuali-

sation. Si quelqu'un connaît un sys-tème qu'il aime bien, ou si vous avezde bonnes expériences sur l'un dessystèmes dont j'ai parlé, n'hésitez pasà m'envoyer un courriel avec votreavis. Comme toujours, vous pouvezme joindre sur [email protected] souvenez-vous d'ajouter « Virtuali-sation  » ou « Full Circle Magazine »comme « objet », pour que je voievotre message. Je m'excuse à nouveaupour ce court article et pour lemanque d'une partie 2 sur Xen. Sil'article est si court, c'est parce quej'ai passé trop de temps à essayer defaire tourner ma machine de test etla partie 2 s'est révélé infaisable puisquela machine de test n'a jamais voulutourner comme je le souhaitais  !Encore un exemple de l'importancede la gestion du temps dans la vie.

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