16
Février 2002 .,. 2002 est une année électorale aus- si importante que 2001. Mon sou- hait, c'est que chaque citoyen fasse son devoir et qu'il le fasse avec soin. Voter est un droit et un devoir, mais c'est surtout un privilège ré- servé aux citoyens des rares pays démocratiques. Voter, c'est choisir, c'est non seule- ment peser sur l'avenir de son pays mais c'est aussi se donner le droit de demander des comptes à ceux qui sont élus. Sécurité, justice, santé, éducation, solidarité, défense, emploi, · handi- cap, retraites . .. Pour notre pays, prenons le temps de lire les pro- grammes, puis votons ! Le Sénateur-maire, . A&ovr t Voeux2002 11 2001, L'ANNÉE DU 11 SEPTEMBRE" pour Nicolas About page6 t La Sourderie L'AFAENER POUR L'ADOPTION D'EN- FANTS ROUMAINS page 10 t Sport UN NOUVEAU CLUB NAÎT À MONTIGNY page 15 Le journal ae Montigny .. le-Bretonneux L'€uro à Monti / / , DtGEfl..._E L'euro, ce n'était pas une montagne 1Comme les français, les lgnymontalns ont semble-t-il bien appréhendé le passage à la nouvelle monnaie. Nous nous sommes ar- rêtés chez les commerçants début janvier pour prendre la temperature. Pas de fièvre sur le thermomètre ••• AVEC LES ASSOCIATIONS DE SOLIDARITÉ Restos du Coeur, boutique alimentaire, Balisqy, Secours Ca- tholique. Chaque jour à Montigny, des personnes seules ou des fa- milles doivent se tourner vers ces organismes, particulièrement en hiver, pour obtenir dignement de quoi se nourrir. L'ign)fmontain a rencontré les bénévoles et les professionnels qui les accueillent au La détresse ne connait pas les frontières. pageS Notre dossier en pages 3, 4 et 5 L 'ignymontain, le journal de Montigny-le-Bretonneux - Hôtel de Ville - 66, rue de la mare-aux-carats 78180 Montigny-le-Bretonneux- tél : 01 39 30 31 32- fax : 01 39 30 31 33- mel : journalf9montigny78.fr retrouvez chaque mois L'ignymontain en ligne sur le site internet de la ville http://www.montigny78.fr

Février 2002 - Ville de Montigny-le-Bretonneux€¦ · Avec Woody Allen, Helen Hunt, Charlize Theron, Dan Aykroyd. Dans les années 40 à New York, le meilleur agent d'un cabinet

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Page 1: Février 2002 - Ville de Montigny-le-Bretonneux€¦ · Avec Woody Allen, Helen Hunt, Charlize Theron, Dan Aykroyd. Dans les années 40 à New York, le meilleur agent d'un cabinet

Février 2002 .,.

2002 est une année électorale aus­si importante que 2001. Mon sou­hait, c'est que chaque citoyen fasse son devoir et qu'il le fasse avec soin. Voter est un droit et un devoir, mais c'est surtout un privilège ré­servé aux citoyens des rares pays démocratiques. Voter, c'est choisir, c'est non seule­ment peser sur l'avenir de son pays mais c'est aussi se donner le droit de demander des comptes à ceux qui sont élus. Sécurité, justice, santé, éducation, solidarité, défense, emploi, ·handi­cap, retraites... Pour notre pays, prenons le temps de lire les pro­grammes, puis votons !

Le Sénateur-maire, .

Ni&~s A&ovr

t Voeux2002 112001, L'ANNÉE DU 11 SEPTEMBRE" pour Nicolas About

page6

t La Sourderie L'AFAENER POUR L'ADOPTION D'EN­FANTS ROUMAINS

page 10

t Sport

UN NOUVEAU CLUB NAÎT À MONTIGNY

page 15

Le journal ae Montigny .. le-Bretonneux

L'€uro à Monti

/ / , DtGEfl..._E • •

• •

• L'euro, ce n'était pas une montagne 1 Comme les français, les lgnymontalns ont

semble-t-il bien appréhendé le passage à la nouvelle monnaie. Nous nous sommes ar­rêtés chez les commerçants début janvier pour prendre la temperature. Pas de fièvre sur le thermomètre •••

AVEC LES ASSOCIATIONS DE SOLIDARITÉ

Restos du Coeur, boutique alimentaire, Balisqy, Secours Ca­tholique. Chaque jour à Montigny, des personnes seules ou des fa­milles doivent se tourner vers ces organismes, particulièrement en hiver, pour obtenir dignement de quoi se nourrir. L'ign)fmontain a rencontré les bénévoles et les professionnels qui les accueillent au quoti~ien. La détresse ne connait pas les frontières.

pageS

Notre dossier en pages 3, 4 et 5

L 'ignymontain, le journal de Montigny-le-Bretonneux - Hôtel de Ville - 66, rue de la mare-aux-carats 78180 Montigny-le-Bretonneux- tél : 01 39 30 31 32- fax : 01 39 30 31 33- mel : journalf9montigny78.fr retrouvez chaque mois L'ignymontain en ligne sur le site internet de la ville http://www.montigny78.fr

Page 2: Février 2002 - Ville de Montigny-le-Bretonneux€¦ · Avec Woody Allen, Helen Hunt, Charlize Theron, Dan Aykroyd. Dans les années 40 à New York, le meilleur agent d'un cabinet

1

SOMMAIRE pag~s 3 ~t 4 ACTU :

L'arrivée de l'euro à Montigny

p~ge S ACTU: L'arrivée de l'euro à Montigny (suite) - l'ac­tualité de l'AMI - le mois de Guillaume, glo­be-trotter

pag 6 ACTU: Les cérémonies de voeux à Montigny

pagt7 ACTU: Quand les Chinois s'éveillent à Montigny- La Saint-Valentin des cardiaques Congénitaux -La Fête du Têt le 9 - En bref

pag~8 ACTU: Donner à manger à ceux qui le demandent : les organismes caritatifs sur le terrain

pag~ 9 Au Sénat : Débats autour de l'arrêt Perruche

pages 10 et 11 QUARTIERS : Des galettes avec les Conseils de quartier -Un planétarium le 9 à Malraux - Réhabilita­tion imminente pour la place des Causses -L'AFAENER, pour l'adoption d'enfants rou­mains - Bertrand Salmon à la tête de l'espa­ce Saint-Quentin- En bref

page 1Ht 13 CU LTU fi.E : Nuit noire avec le cinéma de F. Dard le 9 -Les associations au buffet- Tournoi de Noël de la Dame Noire - En février à Montigny

page 14 et 15 SPORT : Marrane : Moscou en futur vainqueur - Le centre aquatique prend forme - Coupe de Noël de I'ASMB Judo- MSO, nouveau club­Tir à l'arc- Echec des footeuses en Coupe

page 16 JEUX· ANNONCES

LE SORTILEGE DU SCORPION DE JADE 2001 (USA) 1H.p. Comédie américaine de Woody Al­len. Avec Woody Allen, Helen Hunt, Charlize Theron, Dan Aykroyd. Dans les années 40 à New York, le meilleur agent d'un cabinet d'assurance est dans le collimateur d'une femme experte en rentabilité. Malgré des affrontements conti­nuels, un hypnotiseur va leur faire vivre autre chose.

MER o6jo2 (20H30), SAM 9/02 (17H), DIM 10/02 (15H -20H30)

LE PEUPLE MIGRATEUR 2001 (FRANCE) 1H40. Documentaire français de Jacques Perrin, Michel Debats, Jacques Cluzaud. Le dernier défi de

URGENCE

MER 20/02 (15H), JEU 21/02 (15H), VEN 'll/02 (15H),SAM 23/02 (17H), DIM 24/02 (17H), LUN 25/02 (15H)

LA REVANCHE D'UNE BLONDE 2001 (USA) 1H35 . Comédie de Robert Luketic. Avec Reese Witherspoon, Luke Wilson, Selma Blair. Une jeu­ne femme blonde, coquette, handicapée par sa couleur de che.veux qui la catalogue illico parmi 1

les idiotes, décide d'intégrer une grande école ' pour suivre le garçon qu'elle aime. Elle fera la J

preuve que l'on peut être blonde et futée.

1

Jacques Perrin est de vous faire faire le tour de la planète sur les ailes d'oiseaux migrateurs de toutes espèces.

MER 20/02 (20H30), JEU 21/02 (20H30), VEN 'll/02 (20H30), SAM 23/02 (15H -20H30), DIM 24/02 (15H/20H30), LUN 25/02 (20H3o)

BECASSINE, LE TRESOR DES VIKINGS 2001 (FRANCE) 1h25. Film d'an imation f rançais de 1 Philippe Vidal. Bécassine arrive à Paris pour gar-

1 der la · fille de sa chère Lou lotte. Le séjour se transforme en épopée sauvage qui mène la nou­nou et l'enfant à Marseille.

MER o6jo2 (15H), VEN oS/02 (20H30), SAM 09/02 (15Hoo), DIM 10/02 (17H)

DE L'EAU TIEDE SOUS UN PONT ROUGE 2001 (JAPON) V.O. 1H59. Comédie dramatique de Shohei lmamura. Avec Misa Shimizu, Koji Yaku­sho, Mitsuko Baisho. A bout de souffle, un jeune homme part pour une lointaine province à la re­cherche d'un hypothétique trésor abandonné par un ami des années plus tôt. La maison existe bien et abrite une femme atteinte d'une étrange ma­ladie érotique.

MER 13/02 (20H3o), VEN 15/02 (20H30), SAM 16jo2 (17H), DIM 17/02 (20H30)

MA FEMME EST UNE ACTRICE 2001 (FRANCE) 1H35. Comédie française de Yvan Attal. Avec Charlotte Ga insbourg, Yvan Atta l, Terence Stamp, Noémie Lvovsky. Yvan, journaliste a pour femme une actrice. Ils s'aiment mais Yvan a du mal à comprendre que sa femme fait un vrai mé­t ier. Vrai, jusqu'où ? Jusqu'aux baisers échangés avec ses partenaires ? Et les scènes de nus ? Et quand la jalousie s'installe ...

MER 13/02 (15H), SAM 16/02 (15H- 20H30), DIM 17/02 (15H -17H), LUN 1Sjo2 (20H30)

SJNBAD 1971 (TCHEQUIE) 1H1o. Film d'anima­t ion de Karel Zeman. Un jeune homme aventu­reux embarque sur un navire et fa it naufrage. Il est d'abord sauvé par un poisson géant, puis par la fille d'un sultan.

MER 27/02 (15H -17H), JEU 28/02 (15H), VEN 01/03 (15H), SAM Ol/03 (15H),

DIM 03/03 (17H)

LES AUTRES 2001 (USA) 1H45 INT- DE 12 ANS. Film d'Alejandro Amenabar. Avec Nicole Kid­man. Une jeune mère et ses deux enfants vivent dans un manoir isolé de Jersey. La maman est persuadée que la lumière du jour est nocive pour ses chérubins. Elle consacre donc son énergie à fermer à clef toutes les portes. Dans l'attente de son mari parti au front, elle commande trois nou­veaux domestiques qui se présentent spontané­ment après le départ inexpliqué des précédents.

MER 27/02 (20H30), JEU 2Sjo2 (20H30), VEN 01/03 (20H3o), SAM Ol/03 (17H -20H30),

DIM 03/03 (15H -20H30)

Prix des places : 30Fj4,6o€ plein tarif, 2oF/3,10€ tarif réd. Film longue durée ( + de 2h) : 32Fj4,9o€ plein tarif, 22Fj3,40€ tarif réduit. Carnet 10 places : 20oFj3o,so€. .Beni : 01 30 44 10 11 (répondeur) ou au 01 39 30 31 70 (Direction de la Culture). ·

L'lgnymontain, le Journal de Montigny-le-Bretonneux

Directeur de la publication : Nicolas ABOUT, Sénateur-maire· co-Directeur : Michel LAUGI ER, 1" adjoint au maire Rédaction : 66, rue de la Mare aux Carats· 78180 Montigny·le·Bretonneux · TéL: 01 39 30 31 34 · Fax : 01 39 30 31 33 ·

mel : [email protected] Directeur de la rédaction : Yann Pasco Rédaction : Y. Pasco, L. Debroise, A.·S. Parisot (Sénat) Photos : Laurence Debroise, Catherine Maraone, Yann Pasco Conception, mise en page : Y. Pasco- L. Debroise Imprimerie: SEM IF HEBDOS :bd des Champs Elysées- 91002 Evry Cédex - Distribution l'TT

Abonnement : 8,4€ pour 11 numéros- contactez le Journal ISSN : 1241-6053

Tiré à 19.000 exemplaires sur papier recyclé.

2

lool

Du 30 janvier au 10 février, au Conservatoire des Arts

Le 12, à 20h30, salle Jacques Brel Théâtre : «M~D~E» de EURIPIDE.

Exposition: FR~D~RIC DARD.

Du 2 au 10, à la Maison Félix Exposition : «BALLADES EN BRETAGNE» de M ONIQUE FOREST.

Le 5, à 2oh, salle Jacques Brel Spectacle jeune public : «AN IMAGE».

Le 9, à parti r de 19h, Club le Vi llage F~TEDUID.

Le 9, à 14h30, Conservatoire des Arts Conférence en famille : UN PEiNTRE, UNE OEUVRE : PAUL C~ZANNE.

Le 9, à 20h3o, salle Jacques Brel Soirée Ciné-club : FR~D~RIC DARD.

/

ErA r NAISSANCES

Le 14 décembre 2001 AYRALAxelle

Le oS décembre 2001 MARTIN Soren

Le 11 décembre 2001 MOURRAT Xavier

Le 14 décembre 2001 TABARY Elly~ n

Le 15 décembre 2001 COUTEAU Aurél ien

Le 16 décembre 2oètl ASSIÉ Clarisse

Le 17 décembre 2001 DUREAU Clarissa

Le 1S décembre 2001 CORNET Laura

Le 19 décembre 2001 PORTESSENY Anthony et Sabrina

Le 21 décembre 2001 DARMEDRU Rémi

Le 2.4 décembre 2001 BRUNETTI Léna CHAMPION Marc MANGIN Elsa MOREl RA Aymerick QUICHAUD Kylian

Le 2S décembre 2001 BOURGER Laura CELI NE Estelle M ICHELON Hugo

Le 29 décembre 2001 TROADEC Adriana TROADEC Kevin

Le 31 décembre 2001 KADI Mane! MARIELLO Julien

Le 01 janvier 2002 CABIBEL Louis GOUGE Grégory PLANCHON Océane

Le 17, toute la journée, centre Coubertin Soft-bali: CHAMPIONNAT D'ILE DE FRANCE SENIORS MIXTES.

Le 4 mars, à 14h30 et 20h3o, salle Jacques Brel cycle connaissance du monde : LE N~PAL.

Le s mars, de 2oh à nh, Conservatoire des Arts Conférence d'histoire de la musique : BERLIOZ, HUGO ET DELACROIX OU LA "TRINirt ROMANTIQUE".

Ct V Le 04 janvier 2002 LEMAIRE Lucie POLETTO Antoine

Le o6 janvier 2002 GUEDES Erwan

Le 07 janvier 2002 DOREAU Ambre MOU NAUD Alexandre

Le os janvier 2002 BERNARD Gwenaël GAUVIN Mélissa SPASICToma

Le 09 janvier 2002 BARLET Eloïse LE GOFF Enzo

Le 10 janvier 2002 DEVELAY Arthur LAMPART Rémy

fL MARIAGES

Le ll décembre 2001 MOUNIER Vincent et FRANÇOIS Michèle

DÉCÈS Le ll décembre 2001 BRU N EL Géra rd

Le 2.4 décembre 2001 ROULLÉ veuve FOUILLADE Anne-Marie

Le 03 janvier 2002 IACAPRARO Giusti na

Le 10 janvier 2002 DARCEL Olga

Le 16 janvier 2002 VUILLERMET Lucien

collecte des ordures ménagères

QUARTIERS Pas du Lac Plan de Troux Le Village La Sou rd erie St Quentin Plan de l'Egl ise

Les Prés Rés . Descartes Le Manet

ORDURES mardi lundi mardi lundi jeudi mercredi jeudi mercredi MËNAGËRES samedi vendredi samedi vendredi

à partir de 7 h du matin

ENCOMBRANTS mercredi o6 jeudi 14

mercredi 20 (Village) jeudi 28 1 fois par mois jeudi 21 (Manet)

PAPIER samedi mercredi samedi mercredi

VERRE jeudi vendredi jeudi vendredi

GRAVATS Une dé<hetterie est à votre disposition le week-f!nd (samedi et dimanche de 18h à 10h), aux Ateliers municipaux (8, rue des Frênes- Zo-

DËCHETS VERTS ne de l'Observatoire) du~" mars au 30 novembre. ùustificatif de domicile demandé).

DËCHETS Une collecte le 3• samedi de chaque mois de gh à 13h place Etienne Marcel, quartier St Quentin, une collecte le 3' mardi de chaque mois

TOXIQUES de ~sh à ,6h rue des Mouettes, quartier Pas du Lac et de 16h15 à 19h place Jacques Cœur, quartier la Sourderie.

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L 'ignymontain www.montignylS.fr

Cette fois-ci~ on Y est. Dans quelques jours~ un pan ae notre histoire collective arrive à terme avec la disparition au franc. L~euro restera seul en piste le lundi 18 février. Pour la plupart a~entre vous~ la transition s~est faite sans grand heurt. A rimage au pays~ reuro s~est imposé naturellement à Mon­tigny~ plus vite que les pessimistes voulaient le craindre. L~ignymontain a fait le tour aes guichets et aes commerces pour prendre la température mo­nétaire ae notre commune. Pour vos derniers (ranes~ nous avons rencontré notre numismate spécialiste au genre~ Christian Moreau~ pour tous les conseils indispensables si vous souhaitez les conserver ou les changer. Oe même~ L~igymontain s~est penché sur les aspects très pratiques ae la muta­tion~ en se penchant par exemple sur vos reliquats ae monnaies européennes remplacées par reuro.

Prêts pour le sa ut fi na 1 • D

i ci quelques jours, vos portes-mon­naies seront définitivement déles­tés de leurs derniers francs. Com-

ment s'est passée la période de transition pour les lgnymontains? Visiblement sans heurts. Les commerçants se sont organisés chacun à sa manière, pour accepter les paie­ments en francs et en euros. Parmi les clients que nous avons rencontrés, certains avaient déjà dit adieu au franc le 2 janvier tandis que d'autres cherchaient à se défaus­ser de leur bas de laine, en pièces jaunes la plupart du temps d'ailleurs. La grogne des uns et des autres était plutôt à l'encontre des banques. Certaines diffusaient dès la mi­se en route des guichets automatiques des billets de so euros, d'autres ont refusé le change des pièces. Et même si fin janvier, les boulangeries reçoivent encore des pièces de centimes en franc, peu à peu celu i-ci dispa­raît au profit de l'euro. Il faut chercher du côté des grosses en­seignes pour trouver quelques anecdotes. Prévoyant, l'hypermarché Carrefour a em­bauché des agents pour guider à la caisse les clients dans leurs dépenses en espèces. Bien lui en a pris ca r certains ont débarqué avec de véritables sacs de pièces de centimes (à faire saliver David Douillet). La supérette Marché Plus du centre com­mercial du Manet (notre photo à la Une) présente la particularité (dont elle se serait

L'euro dans les bou la ngeries

Les boulangeries faisaient partie des ma­gasins en première ligne de l'euro, d'une part parce que les achats effectués le sont très souvent 'e!l monnaie, et d'autre part parce que ces commerces étaient ouverts le ·1·' au matin et le 2.janvier. La boulange-

Laurent Menanteau, shop manager d'H&M

«Les clients ont été très sympatiques à la caisse, même si nous avons pu enre­gistrer les premiers jours de janvier un surcroît d'attente de quelques minutes. Nous avions reçu des euros quelques jours avant le jour J pour nous famil iari­ser, mais l'exercice en réel a forcément demandé à nos vendeurs et vendeuses un temps d'adaptation. Nous avons aus­si enregistré plus de paiements en liqui­de que d'habitude, en jouant bien de ce fait notre rôle de récupérateurs de francs.» H&M avait aussi joué à plein l'information des clients pendant les soldes en apposant des étiquettes à qua­druple affichage.

bien passé) d'être le premier, et l'unique ma­gasin à ce jour à Montigny, à avoir subi un braquage en euro. Deux hommes armés et cagoulés ont surgi un soir peu avant la fer­meture et se sont faits remettre près d'un millier d'euros en quelques secondes. Mais ce n'est pas pour cette raison que Marie­Thérèse Caudiu, la gérante du magasin, et ses adjoints ne seront pas fâchés d'en finir avec la cohabitation des monnaies. «La double caisse nous donne plus de travail, no­tamment au moment de trier en fin de jour­née. Par contre, les clients ont pris les choses avec philosophie et volontarisme. Nous n'avons pas subi de grincheux. Bien sûr, les enfants ont vidé leur tire-lire de pièces jaunes, des clients ont panaché leur paie­ment, moitié euro, moitié franc, ou une part liqu ide et une part en carte bleue, mais nous étions bien préparés. Cela dit, vivement le 17, qu'il ne reste plus que l'euro en piste.»

Horodateurs à la page Au centre ville, les horodateurs ne sont pas­sés à l'euro qu'en début de semaine. La so­ciété Sogeparc, qui gère le stationnement, a dû faire face à un chantier important dans un temps réduit. En attendant, la police a fait preuve de mansuétude, et les automobi­listes ont pu en bénéficier. Attention cepen­dant, tout rentre dans l'ordre actuellement.

rie du Manet, pour éviter les f iles d'at­tentes, avait mis en place 2. caisses : l'une en f ranc et l'autre en euro, avec un rendu de monnaie soit en franc soit en euro. Quant aux boulangeries «La Fuette», le propriétai re M. Frugièr a engagé des jeunes pour mettre en place des accueils euros afin d'aider les clients. Et les caisses enregistreuses calculent le rendu en euro, ce qui faci lite la vie aux caissières.

............... Au bar le Marina,

r~aji>prentissage de l'euro Lors des premiers jours de janvier, «les gens n'utilisent pas encore l'euro, une jeune fern~ me a même préféré faire un chèque en euros pour 2. chocolats chauds. E:lle a signé un chèque de 2.,5 euros.» Au Marina, le choix est de rendre ta monnaie en euros, et malgré la formation euro reçue, la nouvelle monnaie compl ique les additions du déjeuner. Il n'est pas rare de voir les clients s'impatienter. Heureusement, les chèques restaurant ont adopté l'euro et seuls les clients payant en li­Ç~uide doivent attendre leurs euros.

3

Au Club de l'Amitié Chez les seniors du Club de l'am itié, il n'est pas dans les habitudes d'épicer les parties de bridge avec un peu de monnaie ... Pour les joueurs interrogés sur le vif, l'épisode du pas­sage à l'euro, c'est déjà du passé. Les dern iers francs ont rapidement quitté les porte-mon­naie, sans regret apparent. «Il a été fait beau­coup de battage avant, alors que ça s'est bien passé. Rien à voir avec le passage des anciens aux nouveaux francs. Cette fois, on change carrément de monnaie, et il faut bien s'habi­tuer. On a l'impression de dépenser moins, alors on dépense peut être plus.» Certains ont gardé quelques pièces, « pour montrer plus tard à nos petits-enfants plus tard».

A la salle J. Brel Au ciné Jacques Brel, comme dans les com­merces en général, le franc a aussi rapide­ment disparu du guichet. «Très vite, les gens qui payent en liquide sont venus avec des kits d'euro. Ils préparent même leur ap­point avant pour être sûr de nous donner juste. On peut néanmoins remarquer que des personnes âgées ont préféré dans les premiers temps nous donner directement leur porte-monnaie d'euro pour qu 'on y ponctionne le prix du ticket d'entrée>>. Pas­cal Moreau, régisseur en chef de la salle, estime ne pas avoir particulièrement souf­fert de la cohabitation des deux monnaies. «D'ailleurs, aucune séance n'a débuté en retard à cause de problèmes à la caisse.»

La Poste favorable à l'accueil euro

Le 2. janvier 2.002., la Poste de la Sourderie procédait elle aussi au passage de l'euro. Les travaux qui avaient eu lieu durant l'été 2.001 ont permis d'agrandir l'entrée des lo­caux, et d'accueillir davantage de clients, dans le respect des lois de sécurité. Il fallait au moins cela pour gérer la venue des nombreux clients qui se sont déplacés pour changer leur monnaie, pièces comprises. Depuis début janvier, de l'ouverture jus­qu'à la fermeture des locaux, 40 personnes environ faisaient la queue aux guichets. Cela constitue une influence record aux dires de M . Renon, le receveur de la Poste de la Sourderie. Des mesures particulières avaient été prises en prévision du passage de l'euro, comme l'approvisionnement suf-

fisant des guichets, la conversion des auto­mates, de la photocopieuse, et des chan­geurs de monnaie. Monsieur Renon a mis en place une trouilloteuse, afin de perfo­rer et de rendre inutilisable les derniers billets en francs. Depuis le 13 décembre 2.001, la Poste de la Sourderie fait appel à deux·employés intérimaires en vue de faci­liter le passage à l'euro. Nicolas et Fatima ont ainsi fait en sorte de diminuer les files d'attente en dirigeant les clients vers les automates. D'autre part, un stand était mis à la disposition des clients dans l'en­trée de la Poste, pour tout renseignement. Nicolas et Fatima seront présents jus­qu'aux derniers moments du franc le 17 fé­vrier 2.002..

Fatima et Nicolas, aeux intérimaires, sont à ta Poste ae ta Souraerlejusqu'au 17 février afin ae vous ailler tians vos aéman:hes et rentlre moins long te temps passé aans ta file a'attente.

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C'est avec les résultats de cette der­nière série que se conclut notre quizz-euro. Vous en savez mainte­nant suffisamment sur votre nou­velle monnaie pour ouvrir votre porte-monnaie en toute sérénité. Le reste est question d'usage et d'habi­tude.

L'EURO ET LE CADRE JURIDIQUE

Pas de gagnant pour notre dernier Quizz-Euro, paru dans notre précéden­te édition.

Question 1 : le double affichage de tous les prix dans les magasins sera obligatoire pendant la phase de transi­tion. Faux

Question l. : la période de double cir­culation, à partir du 1/1/l.002 pourra+ elle durer plus longtemps dans certains pays que dans d'autres ? Vrai

Question 3 : J'ai signé un contrat de prêt hypothécaire sur 15 ans, en 1997. Que deviendra-t-il au moment du pas­sage à l'euro? Cela dépend du type de prêt.

Question 4 : Au moment du passage à l'euro, les commerçants n'auront pas le droit d'augmenter leurs prix pendant une période donnée. Faux.

Question 5 : Après le passage à l'euro, les droits des consommateurs seront-ils les mêmes dans tous les pays ? Non.

Question 6 : le taux de conversion vers l'euro ... sera fixé une fois pour toutes.

Question 7 : Les modalités pratiques de passage à l'euro ainsi que la loi moné­taire sont inscrites dans deux directives communautaires. Faux.

Question 8 : La continuité des contrats sera garantie avant et après le passage à l'euro. Partiellement.

Question 9 : Grâce à l'euro, je ne paie­rai plus de frais bancaires pour un vire­ment effectué depuis un autre pays membre. Faux.

Question 10: Les banques n'auront pas le droit de percevoir des frais auprès des consommateurs pour la conversion, les règlements l'interdisent. Faux.

Comment bien conserver ?

La première règle du bon collectionneur est d'être précautionneux. Rappelons qu'une pièce ou un billet de collection n'a de valeur véritable qu'en excellent état. Le moindre pli ou la moindre rayure en­taillent fortement la valeur. Christian 1 Moreau vous conseille de ne pas garder 1 les pièces en vrac, car certains métaux (comme le nickel, le métal des pièces de francs) sont fragiles et se rayent facile-

! ment. Certains métaux comme l'argent ou le cuivre s'oxydent, conservez-les de préférence en pochette ou dans les feuilles de papier de soie. Attention aussi aux billets à conserver dans un endroit sec, et surtout à l'abri de la lumière qui fait rarement bon ménage avec un produit encré.

L 'ignymontain www.montignyTB.fr

Pour savoir si les (ranes qui vous restent peuvent avoir une valeur ae collection à plus ou moins brève échéanceJ la parole est aux spécialistes. Christian Moreau est président du Club des Collectionneurs des YvelinesJ et surtout numismate spécialiste du (ranc. Ses conseils sont avisés.

Vos francs • • faut-il

ga rd er ou changer ? La question vient forcément à l'esprit quand on sort le dernier bas de laine, ou quand on scrute le fin fond de son porte­monnaie. Est-ce que je vais changer mes derniers francs, ou est-ce que je les garde ? Après tout, s'ils prennent de la valeur avec le temps, ils peuvent être, pourquoi pas, un

Inlassable conteur_ Christian Moreau est de son propre aveu devenu collectionneur pour raconter et partager ses passions. Collection­ner le (ranc, c'est pour lui retracer et expli­quer deux siècles d'histoire française, de sa création par Napoléon Bonaparte jusqu'à la naissance de l'euro. Une vraie passion d'ensei­gner, qu'il a pu mettre en oeuvre en novembre dernier pour les enfants des écoles venus en mairie visiter son exposition sur le st(jet. Mais le bougre collectionne aussi tes timbres, les bagues de cigares (la vitolphille), les Oint<y toys de son enfance, ou encore les appareils photos.

placement intéressant. La réponse n'est pas si simple pour Christian Moreau, président ignymontain du Club des Collectionneurs des Yvelines, et numismate de toujours. «Il est vrai qu'il y a plus d'engouement pour le franc depuis qu 'il doit disparaître. Ce sont surtout des raisons sentimentales. Les gens veulent garder des francs pour les montrer plus tard à leurs enfants et petits-enfants. Devenir collectionneur de francs dans le but de les revendre plus tard en dégageant une plus-value, c'est une autre histoire. Il faut pour cela plonger dans la passion, ou s'astreindre à la discipline du collectionneur ou professionnel numismate.»

Année de frappe et état généra 1

La valeur d'une pièce ou d'un billet démo­nétisé (qui n'a plus cours) est en effet dif­férente de sa valeur faciale. Elle peut être plus élevée, mais auss i beaucoup plus bas­se. «Actuellement, la Banque de France re­prend tous les billets de francs imprimés de­puis 1945, qu'ils soient démonétisés ou non, à leur valeur faciale . Mais certains ont des cotes de collection plus élevées. Il faut donc être vigilant quand vous changez vos vieux billets et ne pas hésiter à contacter des col­lectionneurs ou des professionnels de la nu­mismatie.»

2F = 2500F? Les magazines rivalisent pour vous alerter sur les bons plans en matière de collection. L'un d'entre eux titrait récemment sur l'étrange équation ci-dessus. Il prenait l'exemple d'une pièce de 2F frappée en 1991, qui au petit jeu des collectionneurs s'échangerait désormais pour 2500F. L'idée est alléchante et l'i nformation est bonne,

1 mais il est bon de savoir que cette pièce doit être millésimée 1991, une année où

1 seulement 2500 pièces de 2F ont été gra­vées, ce qui en fait une pièce d'exception. Toute la difficulté est en fait de trouver l'une de ces pièces. Et sur ce point, Chris­tian Moreau peut vous l'affirmer : pas la peine de vérifier votre dernier stock de francs ou de nourrir des regrets à posterio­ri. Cela fait bien longtemps que les numis­mates se sont préoccupés de la chose avant vous. Alors, 2F peut effectivement être équivalent à 2500F, mais pas pour grand monde ...

[ 1 ] LA FRANCE & 11 EURO

de 1. 2 et 5 cent; ,le " la Marianne

Pour autant, tout n'a pas de valeur. Les cri­tères pour fixer la cote d'une pièce ou d'un billet dépendent de deux facteurs princi­paux et immuables. En quelle année à été frappée la pièce ou a été imprimé le billet ? En quel état se trouvent-ils ? Certaines an­nées sont en effet très rares car elles ont engendré peu de frappes ou d'impressions pour certaines séries (la pièce de 5F, le billet de 20 F ... , voir l'encadré ci-dessous). Leur valeur de collection peut cependant dimi­nuer singulièrement si la pièce a des rayures ou si le billet est usagé. «I l faut sa­voir que le franc est une bonne monnaie de collection, comparativement à d'autres monnaies comme les lires italiennes ou les drachmes grecs pour lesquelles l'inflation a multiplié la production. Les francs actuels ne sont pas encore cotés, mais d'ici une ou deux décennies, si elle est en excellent état,

une pièce peut doubler sa valeur faciale pour les collectionneurs. On peut donc être sûr que les monnaies les plus rares, c'est-à­dire frappées à peu d'exemplaires, auront une très bonne cote. Ces dernières années, alors que le passage à l'euro était déjà pro­grammé, moins de francs ont été fabriqués. Au petit jeu de l'offre et de la demande, on peut donc déjà tabler sur le fait que leur co­te grimpera. C'est le cas aussi pour les pe­tites monnaies comme les francs moné­gasques, la lire du Vatican ou celle de San­Marino». Alors, garder ou changer ? C'est affaire de goût et de passion naissante, mais il vous reste une troisième voie, la plus altruiste, qui est celle de donner. Les associations ca­ritatives et de solidarité sont nombreuses à profiter de l'aubaine et à vous inciter à vous débarrasser de votre menue monnaie.

Retardataires : com­ment changer encore ? A partir du lundi 18 février prochain, vous ne pourrez plus compter sur les commer­çants comme agents de change afin de convertir vos francs restants. L'euro reste­ra seul en piste. Si vous en retrouvez sous une pile de draps ou sous les coutures du matelas, les banques ou la trésorerie prin­cipale (place du Général de Gaulle au centre ville) vous les changeront encore jusqu'au 30 juin. Passé cette date, vous pourrez encore ob­tenir le change uniquement auprès de la Banque de France. lusgu'au 11 février wos pour les pièces et lusgu'au 11 février l.OU pour les billets. La Banque de France précise qu'elle ne reprend pas les pièces de franc démonétisées, en revanche elle ac­cepte tous les billets imprimés depuis 1945 à leur valeur faciale. Pour une sc;>mme su­périeure à 1o.oooFF, prévoyez une pièce d'identité, deux pièces pour une somme supérieure à 20.oooFF, ainsi qu'un justifi­catif de domicile pour une somme supé­rieure à 30.oooFF. Prévoyez aussi du temps, environ 1 heure actuellement, car vous ne serez pas seul à solder les comptes.

Changer les monnaies étrangères Concernant les devises étrangères de la zo­ne euro, les choses vont s'avérer plus com­plexes. S'il vous reste des devises à l'issue de séjours dans les pays de I'Euroland, vous devrez faire un détour ·par la Banque de France, impérativement avant le 31 mars, pour les changer. Passé cette date, il vous restera à prolonger le détour jusque dans les pays correspondants. Notez que la Banque de France reprend uniquement les billets. Pour les pièces, vous n'avez pas d'autre solution que franchir les frontières, dans un délai variant de 2 à 10 ans, voire même sans limite, selon les pays.

Banque de France : Versailles: 50, boulevard de la Reine horaires d'ouverture pour la conversion francsjeuros : du lundi au vendredi de Bh45 à 11h3o et de 13h3o à 15h3o. Rens. : 01 39 24 55 15. Paris 1"' : 31, rue Croix des Petits Champs (métro place Royale).

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Fa ut-i 1 collectionner les euros ?

Parlons argent. Garder des euros d'origine peut-i 1 s'avérer fructueux pour le collec­tionneur ? En dehors de la valeur senti­mentale de la collection, qui se mesure à l'aune de la passion du numismate, est-ce aussi une bonne affaire potentielle pour une revente ultérieure ? Les numismates sont évidemment en chasse pour réunir l'ensemble de la collection d'origine, à sa­voir 120 pièces, somme de l'ensemble de la monnaie créée par les pays adhérent de I'Euroland (moins quelques exceptions comme la Finlande qui n'a pas fait frapper de pièce de 1 centime). Sans surprise, et en dehors de leur état irréprochable, leur va­leur ultérieure dépendra d'abord du nombre de pièces ou de billets mis en circu­lation durant ces premières années. Sur ce plan, l'offre risque d'être largement supé­rieure à la demande. Les euros que vous utilisez actuellement ont été frappés ou imprimés en 1999, en 2000, en 2001 ou en 2002 (vous pouvez le vérifier directement sur les pièces et les billets). Or, des quanti­tés très importantes ont été créées. Par

exemple, la pièce française de 1 centime avait été frappée à 794 millions d'exem­plaires dès 1999, et fut encore frappée à 286 millions d'exemplaires en 2001. On imagine sans difficulté la quantité de pièces en circulation. Leur rareté future se mesu­rera à cette abondance sur le marché. La valeur future n'a pas d'importance pour Christian Moreau. C'est sa collection qui in­téresse l'homme au premier chef, et com­me il chassait le franc, le voilà également devenu chasseur d'euro. «J'ai la complicité de mon vendeur de fruits et légumes qui me met de côté les euros étrangers qu'il re­père. Dès le 13 janvier, j'avais ainsi déjà ré­cupéré des pièces espagnoles, belges et hol­landaises qui ont transité par le centre commercial de la Mare-Caillon. Certains ont frappé des euros où le pays d'origine n'est pas mentionné. De même, des contre­façons de pièces circulent déjà». A cette évocation, les yeux et le sourire gourmands de Christian Moreau trahissent encore la passion du collectionneur. «Elles aussi re­présentent un intérêt pour le numismate».

les projets d'AMitié .

RC>t:Jr~oo2

Quand l'AMI invite à la galette, elle prévoit d'abord le buffet. Le 25 janvier dernier à la Maison de la Réussite, les adhérents avaient, comme à l'accoutumée, apporté leurs petits plats., à l'appel de Marie-Thérè­se André, leur présidente, et de Michelle Parent, conseillère municipale en charge des relations internationales. La table était donc copieusement dressée, à la mesure de l'endurance des adhérents qui n'ont pas tar­dé à reprendre leurs meilleures tubes en

musique et en pas de danse. Cette réunion de début d'année est aussi traditionnelle­ment l'occasion de fixer le calendrier des re­lations à venir avec les villes jumelées. 2002 sera bien sûr l'occasion de les recevoir pour la Cavalcade en juin. Les footballeurs an­glais et irlandais viendront auparavant s'af­fronter à I'ASMB, et elles sont aussi invitées au grand rendez-vous que fixe l'AMI pour la Journée de l'Europe le 7 mai à la salle Jacques Brel.

• modes d'emploi Emploi • Pour la cinquième année, un forum de l'emploi a lieu sur Saint-Quentin-en-Yve­lines afin d'aider les jeunes dans leur re­cherche d'emploi et de formation . Cette opération, qui se déroule du 1" au 9 février, répond au double objectif de faire connaître les dispositifs et les structures existant à Saint Quentin et de tisser un ré­seau de partenaires. Pendant cette semaine de l'emploi, diverses animations autour de l'emploi et de la formation sont organisées autour de deux temps forts : le forum des métiers manuels et la journée de découver­te des métiers qui réunit tous les interve­nants dont vous pouvez avoir besoin dans votre parcours vers la formation et l'em­ploi. À Montigny-le-Bretonneux, Montigny Dé­veloppement Emploi propose une journée portes ouvertes le mardi 5 février, de 14h à 2oh. Ce service accueille au sein de l'Hôtel de Ville tous les lgnymontains, qu'ils soient au chômage ou en poste mais désirant changer d'emploi. La M .D.E. est aussi pré-

sente lors du forum de recrutement qui se tient au gymnase Jean Guimier à Trappes, le lundi 4 février. Pour découvrir le programme complet des rencontres et portes ouvertes : www.san-sqy.frjsemaine-emploi

5

Poésie et mnémotechnique

Pour convertir des francs en euros et vice versa, il existe un moyen facile à appli­quer. De quoi faciliter le calcul mental et donner un résultat approximatif.

Conversion en euros d'un montant en francs : ajouter au montant sa moitié et diviser l'ensemble par dix. Ex. : 30 francs donnent environ 4,5 euros

(30+15=45/10)

Conversion en francs d'un montant en euros : multiplier le montant par dix et soustraire le tiers du chiffre obtenu. Ex. : 9 euros donnent 6o francs

(9X10=90-30)

Après « Frère Jacques» ou «Au clair de la lune», nos enfants apprendrons peut-être la comptine de l'euro. Facile et amusante, il s'agit surtout d'un bon moyen aussi pour trouver facilement l'équivalence d'une somme en euros en francs : La 1"• dame d'Autriche s'appelait Sissi (6.6) On peut gagner 2 fois plus au loto le ven­dredi 13 Rouge, rosé et blanc, les 3 couleurs du vin (20) Les 4 accents et les 26 lettres de l'alphabet Depuis les 5 continents, j'appelle la France par le 33 Elle a duré 6 ans la guerre de 39 Les bottes de sept lieues équivalent au 46

Le lundi revient tous les 8 jours pendant 52 semaines Au micro-onde, un œuf (9) poché est cuit en 6o secondes.

Ecrivez l'euro Avec l'arrivée de l'euro ce n'est pas seule­ment notre échelle de valeur qui s'en re­trouve bouleversée. L'euro n'est pas seu­lement une monnaie, c'est un concept plus vaste avec d'autres règles syn­taxiques. Coup d'œil sur ces nouveaux modes de langage, sur ce qu'il convient de dire ou de ne pas écrire : . L'abréviation l'euro reconnue sur tous les marchés boursiers est «EUR» . Sa subdivi­sion se nomme le c.ent ou le centime. Les termes «euro» ou «cent» ou «centime» doivent prendre en français la marque du pluriel. Cependant sur les billets, le mot euro reste invariable dans certains pays de la zone euro n'utilisant pas la marque du pluriel. Pour désigner la centième par­tie de l'euro, les textes européens permet­tent d'utiliser indifféremment les termes «cent» ou «centime». La commission gé­nérale de terminologie et de néologie re­commande néanmoins le terme «centi­me». Enfin pour éviter la confusion pen­dant la période où le franc et l'euro co­existent, le terme «eurocentime» peut être utilisé. En chiffre, la norme d'écriture préconise de faire figurer l'unité monétai­re après le montant en chiffres. Mais le mettre avant n'est pas interdit. Nous pou­vons donc écrire 30,14 € ou €30,14 mais pas 30€14. Ces Informations sont Issus du journal d'informations d1ssy-les-Moulineaux Point d'Appui.

L'Amérique latine de Guillaume (suite et fin)

N.oël au Pérou Guillaume reste désormais seul sur les pistes du monde après le reto~r de Nicolas en France. À La Paz, il profite des nuits bo­liviennes pour s'imprégner pleinement de la musique et assiste à un spectacle du groupe " Los Pastores de Quiabaya " qui reconstitue la fin du dernier Inca, mis à mort par les Consquitadors. Tcute la salle participe aux scènes de danse et de chants. Puis Guillaume quitte La Paz pour le lac Ti­ticaca, à. la frontière entre la Bolivie et le Pérou. C'est un site où l'on peut visiter des ruines de la civilisation Tihuanaco qui s'étendait sur le Pérou et la Bolivie. De Co­pacabana, une petite ville au bord du lac, notre aventurier part sur les chemins du premier Inca , Manco Kapac, sur lesquels il reste à certains endroits des tronçons pa­vés toujours en bon état. Guillaume fera aussi un tour en barque sur le lac. Les em­barcations sont construites en roseau et peuvent mesurer jusqu'à 8 mètres de long. Mais pour les touristes, le tour du lac se fait avec des bateaux en bois, plus solides dans le temps. Le lac Titicaca est parsemé d'îles, il fait quand même 8ooo km•. Sur l'île du soleil, Guillaume a la chance d'assis­ter à un mariage : les mariés portent des

. billets épinglés sur leurs costumes en stgne de prospérité. La femme portait une tenue traditionnelle :jupe, chapeau melon et gi­let, le tout avec des couleurs claires et des broderies. Puis Guillaume arrive à Puna, ville péruvienne sur les bords du Titicaca. Il assiste, à Lampa la ville rose, à la fête de l'Immaculée Conception. Malgré le mau­vais temps les Indiens font la fête, et tous

Guillaume JX assisté ii la mise à mort au der­nier Inca var tes Conqulstadors, lors au spec­tacle de Los Pastores, un groupe bolivien.

les groupes de la région rivalisent d'imagi­nation pour leurs costumes et la musique. La fête va durer 2 jours non-stop. Mais Guillaume ne pouvait passer au Pérou, u • pays sur son passeport sans aller jusqu'au Machu Picchu. Parti de Cuzco, il lui faudra 4 jours de marche sur les chemins de l'Inca pour arriver sur ce sit~ mythique. Tout au long du chemin pavé, il croise de nom-

Le fabuleux site Inca au Macehu Piehu , au lever au soleil et de ta brume et apm 4 Jours de marche.

breuses ruines et après 44 marches il sur­plombe enfin le Machu Picchu, niché au milieu des cimes. Petit coup de gueule de Guillaume : «Depuis le 1er juillet de cette année, il n'est plus possible de faire le "ca­mina del inca" sans passer par une agence. Les prix ont sacrement augmenté pour le permis de trek, l'entrée au site et le train pour retourner à Cuzco. Cest une compa­gnie chilienne (détenue par des intérêts américains) qui a acheté la concession pour trente ans, et ce site est patrimoine mondial de l'humanité ! !» Pour en finir avec l'Amérique du Sud, Guillaume se fait un dernier trek à Cruz del Condor. À défaut de voir les condors, il décide de traverser le canyon et se. retrouve dans un décor digne des films de Sergio Leone. Puis retour à la civilisation pour les fêtes de Noël passées à Arequipa avec fusées et pétards dans tous les sens. Le mois prochain Guillaume aura quitté Le Pérou pour se retrouver sur un nouveau continent : l'Asie. Pour voir plus de photos et d'anecdotes rendez-vous sur le site de la ville : www.montignY78.frjglobe-trotters

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-- ·----L'ignymontain www.montignylB.fr IIVIU/1\ /titi/

Nicolas About offrait ses voeux et ceux de sa municipalité le jeudi 17 janvier à la Ferme du ManetJ devant un bon millier dJofflciels et dJinvités. Revenant sur 2001 avant de dresser des perspectives pour rannée qui débuteJ il sJest montré optimiste pour le futur de MontignyJ et soucieux pour le contexte national.

Le SAN annonce 2002 au Théâtre

<<2001 1 l'année Le Syndicat d'Agglomération Nouvelle ouvrait le bal des cérémonies de voeu x officiels le 7 janvier au théâtre de Saint­Quentin . Sous la baguette des comédiens de «Cap Image» et de la musique de Yann Tiersen (furieusement tendance) du «fa­buleux destin d'Amélie Poulain» , le pré­sident Robert Cadalbert est revenu sur les actions menées en 2001 par le syndi­cat intercommunal, avant d'explorer les événements à venir pour 2002. En pre­mier lieu, le président a évoqué le sabor­dement par l'Etat de l'Etablissement Pu -

du 11 septembre>>

DRnl un tiiJCDUYI d'une tona/IU Il /# (till I«Rie et nat/onall, Il StnatlUY·MRIYl NICDIRI About a aru1t till PIYIP«tlvel pour 111 œmmune tklnl un amum de mutation lnt6rcommunale.

«Pour beaucoup d'entre nous, 2001 restera l'année du 11 septembre». Avant de passer en revue une année d'événements igny­montains, c'est par un plaidoyer pour le respect de l'Homme que Nicolas About a voulu débuter ses vœux officiels le 17 jan­vier dernier à la ferme du Manet, devant un large parterre d'invités. Un ton solennel et solidaire prolongé à l'évocation de la ca­tastrophe toulousaine ou de «ce petit gar­çon, né le lendemain de Noël, qui a perdu sa maman le lendemain du jour de sa nais­sance». «Que tous ceux qui ont souffert durant cette année, et qui souffrent enco­re dans leur cœur ou dans leur corps, trou­vent dans nos paroles et dans nos actes l'expression de notre 'amitié et de notre at­tachement.»

«Mon dernier ma nd at» Pour la commune, l'année passée se sera montrée sous des jours plus optimistes. Le Sénateur-Maire énumérait les faits d'ac­tualité majeurs à considérer dans la vie lo­cale . «Le chômage a atte int son niveau le plus bas, autour de 3%. Les impôts locaux ont baissé pour la deuxième année. Les grands projets attendus ont démarré : le centre aquatique de Montigny et Voisins, la dernière phase du centre commercial de Saint-Quentin, l'enfouissement de la ligne à haute tension d'EDF au sud de Montigny ( malgré l'anomalie d'un dernier pylône en­core en place), l'implantat ion de nouvelles entreprises comme Bouygues Off Shore au Pas-du-Lac. L'ouverture de la halle des sports Jean Maréchal au Plan-de-Troux, la pose de vitraux magn ifiques de l'église Saint-Martin, ou encore l'arrivée des pre­miers habitants sur la ZAC Sud-Village.» Parmi ces évènements, Nicolas About ne voulait pas manquer de s'arrêter sur l'é lec­t ion du conseil municipal en mars et sa re­conduite pour la se fois à la fon ct ion de ma ire, reprécisant qu 'ell e serait aussi la dern ière. «J'assumera i cette charge diffici le mais si at tachante pour qu'au bout de ces 6 années, Montigny soit assurée pour long­temps d'un avenir serein. Alors, il sera temps pour moi de laisser la place».

«L'impôt Jospin» des 35 heu res

Pour aborder 2002 et ses perspectives pour Montigny, le Sénateur-Maire a fermement req uis contre la politiq ue menée au plan national et qu i se traduit mal localement,

comme la mise en place des 35 heures pour les finances communales, ou la fin de l'Eta­blissement Public d'Aménagement (EPA). «L'impôt Jospin, c'est le coût des 35 heures à la mairie, qui vient rompre 25 ans de sta­bilité ou de baisse fiscale à Montigny. Sur les deux dernières années, nous avions baissé les impôts de 10%. Cet impôt Jospin entraînera une hausse de s% pour cette année. Quant à la fin programmée de I'EPA, cette décision a pour but de faire rentrer dans les caisses de l'Etat l'argent de Saint-Quentin-en-Yvelines, c'est-à-di re le nôtre. Après avoir pris dans les ca isses de I'EPA 150 millions de francs il y a deux ans, l 'Etat a décidé de partir avec la caisse, c'est­à-dire avec au min imum 200 millions de plus. Je souhaite que les élus qui dirigent cette ville nouvelle s'opposent à cette opé­ration «main basse sur la ville». Je souhaite encore que le personnel de I'EPA trouve des poss ibil ités de reclassement adaptées à ses compétences et que l'Etat n'en laisse aucun au bord de la route».

L'affrontement social avant l'affrontement

politique national S'adressant ensuite à Robert Cadalbert, le président du Synd icat d'Agglomération Nouvelle (SAN), Nicolas About a souha it é que ce dernier poursu ive ses efforts d'ou­verture observés en 2001 . «Poursuivez également dans l'aide aux communes com­me vous avez accepté de le faire pour le centre aquatique. Montigny est une com­mune équ i librée, vous y avez aussi contri ­bué. Je compte sur vous pour déjouer cer­ta ines manœuvres qui se font jour. Je re­gretterais que le Syndicat perde petit à pe­t it cette ambiance de coopération que nous avons perçue l'an passé». Le maire de Montig ny a ensui te pris des ac­cents du parlementai re national qu 'i l est à la Haute Assemblée, pour évoquer «u ne année qui commence dans l'affrontement social et se poursuivra dans l'affrontement po litique. La police, la gendarmerie et le secteur de la santé expriment leur ras le bol. La justice confrontée au même dénue­ment met en cause les gouvernants. Ces professions sont au cœur du système so­cial, et le premier ministre semble décou­vrir ces problèmes à cent jours de l'élection présidentielle en distribuant des promesses de millards qu'il ne pourra pas tenir. 2002 sera donc une année difficile. Il nous fau-

6

dra répondre aux défis des retraites, de la délinquance, de la réforme du système éducatif, de la solidarité envers les per­sonnes handicapées.» Enfin, Nicolas About n'a pas voulu conclu­re sans se féliciter de l'arrivée de l'euro. «Nous nous réjouissons tous de partager la même monnaie que nos amis de Kierspe, San Fernando et Wicklow, dont je salue la présence du maire parmi nous. Que notre monnaie européenne soit une raison sup­plémentaire d'accepter de vivre ensemble dans le respect de nos différences, dans une estime réciproque et une volonté d'en­traide au se in d'une Europe forte et mo­derne».

1 blic d'Aménagement (EPA), promettant 1 d'intégrer l'équipe actuellement dirigée 1 par Jean-Michel Malerba au sein des ser-vices du SAN . En second lieu, Robert Cadalbert s'est penché sur l'avenir de la structure inter-

l' communale, en plaidant pour la création , d'un Contrat d'agglomération à l'échéan­t ce de fin 2002. Il a en outre annoncé la création du CODESQY (Comité de Déve­

' loppement de Saint-Quentin-en-Yve­. lines), «qui réunira tous les acteurs de la ville attentifs au devenir de la ville nou­velle».

- J

Bonne année aussi aux <<communaux>>

La coutume veut aussi que le ma ire et le personnel communal se f ormul ent des voeux réciproques en ce début d'année. Le 24 janvier à la ferme du Manet, Nicolas About rencontrait donc son administra­tion au cours d'une cérémonie rythmée par les voeux du directeur général des ser­vices Eric Dupuy, poursuivie par ceux du maire, et conclue par l'épreuve tradition­nelle des questions-réponses, par les saluts aux anciens et aux retraités, puis par un buffet campagnard. Dans un contexte de passage aux 35 heures, effectif pour les communaux de­puis le début de l'année, Eric Du puy a plai­dé pour une gestion de proximité des ser­vices publics. «La qualité des services et des équipements, les conditions de vie dans les quartiers, la sécurité immédiate

apparaissent des demandes essentielles de la part des citoyens. Il s'agit d'un travail d'implication de nous tous». Un thème re­pris ensuite par N icolas About, qui a voulu aussi rendre à l'administration communa­le sa part dans la réélection de son équipe en mars 2001. «Que vous partagiez ou non mes idées, je sais que je vous dois aussi cette victoire». Le Sénateur-Maire a rap­pelé en outre les -dossiers qui vont occuper l'actualité communale en 2002, en parti­culier le lancement sur le terrain du projet de complexe commercial La Fiesta, et le début de la réflexion sur le vaste chantier que la Municipalité entend lancer sur l'aménagement du temps de l'enfant. Un dossier de longue haleine qui mobilisera les énergies au sein des services commu­naux, concernés au premier chef.

D'/c/2010, 110% au personnel communal fera valoir ses arolts à la retraite. Ce 211 Janvier, Ils éMient H à ltre saluû et honorés par le Maire et leur Directeur Général Eric Oupuy (au centre).

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L 'ignymontain www.monti911Y7B.fr FH'RIER 1002

Les chinois s'éveillent à Montigny

Quand la Chine s'éveille au monde, elle vient voir comment il bouge à Montigny ... Le 21 février dernier, une délégation d'offi­ciels de la province de Liaoning (Nord-Est de la Chine) était accueillie sur la commu­ne par Nicolas About pour mesurer le choc des cultures politiques et économiques de la Chine et du monde occidental. L'équa­tion à résoudre pour la Chine aujourd'hui réside dans le développement de l'initiative individuelle, après des décennies de com­munisme orthodoxe. Comme l'a expliqué le vice-gouverneur de la province Liu Guo­quiang, son souhait est d'examiner les rouages du dynamisme économique occi­dental, en particulier l'émergence d'un tis­su de petites et moyennes entreprises, pour s'inscrire dans le concert économique international. «La province de Liaoning compte 42 millions d'habitants. Une partie de notre population est rurale, l'autre vit dans une quinzaine de très grandes villes

(NDLR : la principale a près de 20 millions d'habitants !) et travaille essentiellement dans les grandes entreprises d'État (construction navale, automobile, indus­tries lourdes ... ). Nous cherchons aujour­d'hui à densifier notre potentiel écono­mique au-travers de la création d'entre­prises.» Accueillie en France pendant deux jours par la Chambre de Commerce et d'In­dustrie des Yvelines, la délégation poursui­vait un périple continental pour apprendre et comparer les mérites respectifs des par­tenaires européens. L'expérience française était donc pour eux essentiellement illus­trée par l'exemple yvelinois, en vertu de bons contacts que la CCl entretient avec la province. Entouré de ses adjoint Michel Laugier et Suzanne Blanc (également conseiller régio­nal d'lie-de-France), Nicolas About leur a expliqué le fonctionnement d'une collecti­vité locale, tout en les conviant au Sénat.

Accueille par la CIUuttbre ae CommeKe aes YVeline$. lA MlégcrtWit 4t'o(ffclelS cltlmH.s. venue ae la province de Liaolling (Mid-est) ~lait excut~ûter te /OftCtWRMmeftt des Q991ométatlons et des entreprises tnmPtlses.

La fête du Têt honore l'année du Cheval

L'Amicale des Vietnamiens de Saint-Quen­tin réunit la communauté le samedi 9 fé­vrier pour le traditionnel rendez-vous de la fête du Têt, alors que s'honore l'année du Cheval. La manifestation se déroulera au Club le Village, largement redécoré pour l'occasion, à partir de 19h.

ké, qui se poursuit par la soirée dansante. Cette année, l'art martial du Viet vo dao se­ra aussi à l'honneur au cours d'une dé­monstration. Rens. : 01 30 43 07 37 Entrée libre

1 14 février : l J la Saint-Valentin .1

des cardiaques . i congénitaux 1

«Notre coeur bat plus vite le 14 février. ! 1 C'est le jour de la Saint-Valenti n, c'est a us- ! si celui, que nous n'avons pas choisi par ha- 'Î sard, pour faire connaître nos ac;tions et: nos objectifs». Comme plusieurs milliers de ,

~ femmes, Annie Bordeau a mis au monde il . y .a 20 ans une f ille porteuse d'une malfor-mation cardiaqoe. Depuis, elle se bat au .

fsein de l'Association Nationale des Car­l diaques Congénitaux, reconnue, grande; cause nat ionale en 1995, pqur soutenir eq ai~er l_es faf11111es t'!;appées par le sort. «,Près de 1% des enfants qui naissent en · Fràn'te · ~naque année sont porteurs d'une ·

~' ~,· ~

malformation card iaque. Si certaines pour-ront se corriger, d'aut res cardiopathies ; n'autor isent pas de-correction complèt e, et ; seûles des interventions palliatives ou des ; t ransplantations pourront être envisa- : gées.» Ann ie Bordèau, par ailleurs ' conseiller municipal d'opposition depuis 2oo1 à Montigny et vice-présidente natio­.nale de I'ANCC, a pris les rênes de la section d'lie-de-France de J'association et mène , une activité permanente d'information au- ;: près du grand public et des familles concer­nées. Jol i symbole,, I'ANCC .a choisi le jour de la 1

Saint-Valentin pour relayer son action au ! cours de la 3• journée mondiale des card io- 1 pathies congénitales. L'association propo- 1. se aux enfants de 6 à 11 ans de dessiner jus­qu'au 6 mars le plus beau coeur de leur 1 imagination. Les plus beaux seront récom­pensés et sélectionnés pour le concours na- 1 tional.

Rens. : 01 30 43 09 74 www.ancc.asso.fr

Cette soirée mobilise chaque année au-delà de la communauté asiatique locale, et sus­cite en effet un fort engouement de la part des lgnymontains qui aiment à y découvrir les traditions et les spécificités d'une cultu­re riche et multiséculaire. A la fête du Têt de l'Amicale, on vient par tradition assister à la danse de la Licorne, mais on vient en­suite aussi religieusement goûter les spé­cialités culinaires concoctées par les adhé­rents de l'association. Et lorsqu'on est rai­sonnablement sustenté, il reste alors à goû­ter à la tradition non moins forte du ka rao-

Le Comité Départemental du Tourisme des Yvelines crée une fi 1 ière <<Ciévaca nees>>

Hôtel-de-Ville :

à 14h le jeudi Une légère modification des horaires d'ou­verture des services de l'Hôtel-de-Ville est intervenue depuis le début de l'année. No­tez sur vos tablettes que l'ouverture s'opè­re désormais à 14h, et non plus 13h15, le jeudi après-midi. Les autres jours restent inchangés.

Vous êtes propriétaire ou gestionnaire d'un hébergement : meublé ou chambre et vous souhaitez le louer aux touristes en visite dans les Yvelines. C'est pour vous aider dans cette démarche que le Comité Départemen­tal du Tourisme vient de créer au sein de sa structure la filière de produit «Ciévacances». Le Comité Départemental du Tourisme vous propose de labelliser votre hébergement «Ciévacances» qui est un des principaux la­bels français d'hébergement touristique lo­catif en ville. Le réseau «Ciévacances», c'est à ce jour quelque 2o.ooo locations et 16oo chambres labellisées situées dans 63 dépar­tements en France. Ce label apportera à

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votre logement la reconnaissance et la lisibi­lité d'une marque commerciale, ainsi que toute la promotion qu'elle implique. Il facili­tera les démarches liées à la gestion d'un bien locatif grâce à toute une gamme de ser­vices, contrats-type, assistance juridique et fiscale, assurance, information pratique ... La déléguée départementale sélectionnera et labell isera les hébergements touristiques en ville. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à contacter le :

Comité Départemental du Tourisme «Ciévacances Yvelines» Tél : 01 39 07 89 66

EN BREF

Prochain Conseil municipal le 11

La prochaine réunion du conseil munici­pal est fixée au lundi 11 février à 19h à l'Hôtel-de-Ville. L'ordre du jour prévoit notamment l'examen de classes de dé­couvertes et les séjours jeunes de Pâques, ainsi que quelques modifica­tions de tarifs communaux.

Bourses de Monti­gny Inter-Famille

L'association Montigny Inter-Famille organise sa prochaine bourse à la puéri­culture le samedi 9 février, au centre sportif Pierre de Coubertin. Le dépôt des articles se déroulera le vendredi 8 de 13h à 19h, la bourse se déroulant de 9h3o à 16h le lendemain. 15 articles sont accep­tés au maximum par déposant. L'asso­ciation organisera ensuite sa bourse printemps-été le samedi 6 avril dans le même lieu. ·

Avant l'action ·~n justice, consultez Yvelines-Médiation

}

Plus rapide et moins chère qu'une action en justice, la médiation constitue un ex­cellent moyen pour régler les conflits à l'amiable. Le centre Yvelines Médiation, lancé en 1998 sous statut loi 1901, compte aujourd'hui 65 médiateurs vo­lontairement choisis parmi des origines professionnelles diverses (avocats, no­taires, huissiers, magistrats hono­raires ... ). Ces derniers possèdent tous au moins 10 ans d'expérience dans la ré­solution des conflits, sont formés et ac­crédités. Le centre Yvelines-Médiation intervient dans tous les domaines de la vie courante et du droit civil, notam­ment en matière de famille (divorce, ruptures des liens, enfants-parents, suc-· cession ... ), en matière de trava il (conflit collectif, licenciement, contrat .. . ), en matière de consommation (crédits, ga­ranties, assurances, prestations de servi­ce ... ), immobilier logement (location, achat, ventes, travaux ... ) et en matière de voisinage (copropriété, nuisances so­nores, droits de passage ... ). Yvel/nes-Médiation 9, rue des Etats-Généraux à Versailles Tél. : 01 39 49 46 47 [email protected] www.yvellnes-medlatlon.com.

Piano-Bar au Club le Village

L'équipe d'animation du Club le Village, · autour d'Hervé Arrouvel son directeur, propose une nouvelle animation le pre­mier vendredi du mois à partir de 20h30. L'ambiance .piano-bar proposée par le pianiste Sébastien Cochet s'inscrit dans la volonté du Club de proposer aux usagers habituels ou ponctuels de l'équipement un moment de pause, de rencontre et de convivialité après l'ef­fort sportif, «et d'accentuer l'esprit loi­sir-détente qu~pprécient nos adhé­rents», précise encore Hervé A'rrouvel. Il s'agit aussi pour le club d'attirer un plus large public afin de faire connaître en­core plus largement l'ensemble de ses prestations, dont l'espace bar-restaura­tion agrémenté pour le piano-bar de cocktail et de restauration sur le pouce. Rens. : 01 34 52 22 24-

Passeports · ; .

prevoyez un moas La Préfecture requiert actuellement un délai d'un mois pour obtenir un passe­port, à l'issue d'une démarche à entamer en mairie. Pensez-y pour vos vacances.

-j

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L 'ignymontain www.montignylS.fr

Si manger n~est pas affaire de saison~ la période hivernale est une période particulièrement dure pour les personnes en difficulté. Localement les ini­tiatives en matière de solidarité se conjuguent en complémentarité pour leur venir en aide et apporter un peu de soleil durant cette période.

Manger sol id •

Au Restos, la tradition 1

nstallés depuis 7 ans sur Montigny, c'est aujourd'hui une trentaine de bénévoles des Restos du Coeur qui oeuvrent durant

16 semaines entre les mois de décembre et mars. Chaque année, les personnes font une demande pour obtenir l'aide alimentaire des Restos qui établissent un barême à l'échelle nationale en fonction des revenus et des dé­penses. À Montigny, près de 250 personnes sont inscrites, dont beaucoup de personnes seules, la plupart étant des hommes vivant !dans les foyers Sonacotra (notamment celui jde St-eyr-l'École) . Marie-Claude Long­ichamps, qui s'occupe de l'antenne locale de !Montigny, a pu remarquer que de plus en ·plus de jeunes venaient aux Restos. Le local 'est ouvert trois matinées par semaine pour la distribution de nourriture, mais c'est aus­si un moment de partage et d'écoute de la )part des bénévoles qui peuvent ainsi aider 'ces personnes en difficulté à se diriger dans

Iles méandres de l'administration française. Chaque personne bénéficie d'une dotation

'

hebdomadaire de points qui donnent une valeur à la nourriture distribuée. La nourri­ture provient du stock départemental et

parfois de dons de particuliers. À chaque dis­tribution on leur donne l'équivalent de 6 re­pas et les personnes peuvent venir tous les jours de permanence. Les inscriptions sont possibles jusqu'à mars. Les Restos du coeur sont pour leur dernier hiver situés rue Joël Le Theule, «une situation idéale pour les gens qui viennent de Versailles et de Saint Cyr», selon Marie-Claude Longchamps. Mal­heureusement, pour l'hiver prochain, le lo­cal de Montigny, qui draine une large zone géographique malgré un autre resto situé à Trappes, n'a pas encore d'adresse.

Us Rl!stos .... (Dt!lr SMt à"'~ ...... loalll ,_.les • ru; M ' I'Jiitlw jllrOd 8ÏIL

À Balisqy, «ce qui prime, c'est l'accueil>>

'idée d'une boutique alimentaire ger-

Lme sur Saint Quentin dès octobre 1995. Elle verra le jour l'année suivan­

te, suite à une réflexion entre le Secours Catholique, la DDASS et les assistantes so­ciales de la CAF des Yvelines. Trois villes de Saint-Quentin s'associent à cette nouvelle association: Montigny (qui lui offre des lo­caux dans l'enceinte de la maison de quar­tier Louis Jouvet), Guyancourt et Voisins. Balisqy, aujourd 'hui financée notamment grâce aux subventions du Conseil Général et du SAN, est composée d'une quinzaine de bénévoles. Ce sont les assistantes so­ciales qui sélectionnent les familles pour une aide provisoire de Balisqy. Ces familles intègrent un projet et Balisqy est là pour leur donner un coup de pouce. Tous les mois, une commission statue sur l'aide pro-

1 visoire à leur accorder ainsi que sa recon­! duite. L'association est en relation

constante avec les assistantes sociales pour aider ces personnes victimes du surendet­t ement ou dans une situation financière etfou familiale difficile. Pour Monique

Guillon, l'une des bénévoles, «ce qui prime c'est l'accueil». Balisqy fonctionne sur un principe assez simple: les familles font une liste de courses et tandis qu 'elles discutent de leurs problèmes dans une pièce dédiée à l'accueil (où l'on s'assoit autour du café), les bénévoles vont dans une autre pièce pour récupérer leurs courses. Après ce mo­ment de partage, les personnes paient leurs courses à la moitié de leur valeur. Et pour avoir les prix les plus bas, c'est un combat de tous les instants pour les béné­voles. Toutes les semaines, ils font la tour­née des grandes surfaces de Sa int-Quentin et achètent les produits à l'enseigne qui fait les meilleurs prix. La Ferme de Coi­gnières leur fait des prix sur les laitages et la viande hallal pour les familles de confes­sion musulmane. Balisqy accueille pour le moment une vingtaine de familles de la vil­le nouvelle et reste ouverte toute l'année (sauf pendant un mois de l'été) . Balisqy, maison de quartier Louis Jouvet, ouverte Je jeudi de 14h à 19h et le vendredi l de 9h à12h.

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Au Secours Catholique ès la construction de l'église Saint-

DQuentin-les-Sources, il avait été pré­vu d'y créer une antenne d'accueil

du Secours Catholique. La structure de Saint Quentin existe donc depuis 1993 et accueille des personnes en situation extrê­mement précaire. Ce sont surtout des hommes vivant sur la ville nouvelle parce qu'ils y ont souvent un point d'attache (parfois de la famille, soit parce qu'ils ont une chambre dans un foyer). La plupart du emps ce sont des personnes «en transit» :

pas de véritable foyer, certains dorment parfois dans la rue, ou bien sont ---­hébergés quelques temps chez des gens de leur famille, eux-aussi parfois en situation difficile. Sou- .a.;~~ vent, il sont de passage sur la ,.., la-. ligne de train entre Rambouillet et Versailles. Le Secours Catho­lique a créé un espace petit et convivial dans le but d'accueillir et de partager un repas. 17 béné­voles font des roulements 4 jours par semaine et amènent une par-

therine Tabard, la responsable de cette an­tenne d'accueil du Secours Catholique, ont connaissance de ce lieu par le bouche à oreille ou par les assistantes sociales. Par­fois ils leur demandent un logement tem­poraire, ce qu i est pratiquement impossible à trouver sur Saint-Quentin. D'après le 115, le seul numéro qui donne les adresses d'hé­bergement d'urgence aux plus démunis, il n'en existe pas sur la Ville Nouvelle. Secours Catholique, église Saint-Quentin­les-Sources. Ouvert les lundis,mardis, jeudis et vendredis, toute l'année, de 12h à 16h.

ie du repas. Les personnes qui viennent dans cette structure paient symboliquement un euro pour le repas, tandis que le café et la douche sont gratuits. les «ac­cueillis», comme les appelle Ca-

l'blsilws ~ ~ a Secmrls artiHJiique tilt Sailrt~·ScHmzs, ~lie ae.ra 4es ~ (doat Ctltltnùte Tllbarrl. la~ à !lllfiCM).

Ouverte depuis avril1998, la philoso­phie de la boutique alimentaire re­pose sur le principe d'une aide posi­

tive et d'une démarche de réinsertion des familles en difficulté financière. Le service de l'Action Sociale de Montigny valide l'accès à la boutique alimentaire en remet­tant, après examen du dossier, une carte indiquant le nombre de personnes compo­sant la famille. Parmi la centaine de fa­milles ignymontaines aidées gratuite-

sont impropres à la vente. Quant aux quelques produits surgelés, ils sont ache­tés chez un fournisseur. La boutique ali­mentaire se décompose en deux parties : une première où l'on trouve les fruits et les légumes et une seconde pièce attenan­te à la première où l'on achète des pro­duits à moitié prix afin de compléter la gamme des produits. L'accès à cette se­conde partie est limitée aux personnes en très grande difficulté afin qu'ils réduisent

La boutique alimentaire ment, une grande partie se trouve dans une situation de surendettement. D'autres sont en situation d'urgence et ont besoin d'une aide ponctuelle, d'autres encore sont là pour plus de temps car en grande difficulté financière. La boutique alimentaire est une petite maison se si­tuant dans le quartier du Manet, proche de la ligne de bus 414, pratique pour les personnes habitant les autres quartiers (notamment les Prés et la Sourderie). Les personnes sont accueillies chaleureuse­ment par les employés de la boutique au­tour d'un café accompagné de petits gâ­teaux. En effet, ce lieu permet à ces per­sonnes marginalisées de trouver un lieu d'écoute et de parta­ge, et pas seulement un endroit où ils peu­vent trouver de la nourriture g ra tu ite­ment. Afin d'alimen­ter la boutique en produits frais, les employés vont chaque matin (entre 7h et 9h) récupérer des fruits et légumes ainsi que les viennoi ­series non mis à la vente chez Carre­four. Le CCAS achète aussi des produits de

les dépenses alimentaires au profit des autres charges. Tous ceux qui y ont accès, ont aussi accès à la boutique. Les produits frais sont donnés gratuitement aux fa­milles, proportionnellement au nombre de personnes qui les compose. Et grâce aux liens noués entre le personnel de la bou­tique et Carrefour, les personnes qui profi­tent de la boutique alimentaire repartent parfois avec un bouquet de fleurs, pour égayer leur journée.

Boutique alimentaire, 8 rue de l'Armo­rique. Contactez le servbice d'Action So­ciale au 01 39 30 30 20.

longue conservation La boat/que allmenttlin est situé~ dans une maison COIIV#I.'kll;l!l ou récupère ceux qui dans le quartlu liu Manet et le/Qifg de IQ lfgn~ d~ bus 41'1.

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L 'ignymontain www.montignylB.fr

En novembre 2000, la Cour ae cassation a renau un arrêt qui a suscité ae vives polémiques. Nicolas Perruche, né avec un polyhanaicap loura, obtenait le aroit a' être inaemnisé, au tait que sa mère aurait été privée, par son méaecin, ae la pos­sibilité a'avorter. Réagissant contre cettejurispruaence, qui ouvre aroit à réparation pour le «pr~uaice>> a'être né hanai­capé, ae nombreuses voix se sont élevées, tant parmi les juristes, les méaecins que les familles ae personnes hanaicapées. Pour tenter a'y voir plus clair, le Sénat a organisé, ae son côté, aes auaitions, afin que chacun puisse s'exprimer. Très vi­t~, les aiscussions ont aépassé le caare juriaique, pour révéler les questions tonaamentales que soulève cet arrêt, tant sur le plan ae l'éthique, ae la méaecine que ae la soliaarité nationale à l'égara aes hanaicapés.

:Juristes, médecins, parents

Débats autour de l'arrêt Perruche Audition de M. Jerry SAIN­TE-ROSE, avocat général

à la Cour de cassation M. Sainte-Rose a rappelé que l'action dite de vie préjudiciable (wrongfullife) n'avait plus cours aux Etats-Unis et qu'elle était incon­nue chez nos voisins européens. Il a indiqué que la Cour de cassation avait entrepris, de­puis plusieurs années, et malgré la résistance du Conseil d'Etat, de consacrer l'action exer­cée au nom de l'enfant atteint d'un malfor­mation congénitale. Et ce, sans tenir compte des commentaires majoritairement désap­probateurs de la doctrine, de vives réactions médiatiques, de l'avis défavorable du comité consultatif national d'éthique et de la résis­tance de certaines cours d'appel. Considérant que l'action de vie préjudiciable ne devait pas être envisagée uniquement sous l'angle juridique mais également dans sa dimension éthique, philosophique et an­thropologique, il a souligné que la jurispru­dence Perruche résultait de la combinaison de 3 facteurs : l'insuffisance des aides pu­bliques aux handicapés, les progrès spectacu­laires de la médecine prédictive et l'existence de la loi de 75 sur l'interruption de grossesse. Sur le plan de la responsabilité, M. Sainte-Ro­se a reconnu que l'erreur de diagnostic pré­natal constituait une faute du médecin à son devoir d'information envers la mère et justi­fiait l'indemnisation des parents du préjudice matériel et moral résultant de la naissance d'un enfant handicapé, à laquelle ils n'étaient pas préparés. Il a cependant dénié toute relation causale entre cette faute et le handicap de l'enfant, ce handicap résultant d'une affection pathologique, indépendante de l'erreur de diagnostic, pour laquelle il n'existait aucune possibilité de traitement. Il a observé que le raisonnement de la Cour de Cassation reposait sur 2 postulats, le premier déniant à la femme tout libre arbitre en po-

• sant le principe que, correctement informée, elle aurait sans aucun doute mis fin à sa gros­sesse, et le second érigeant la naissance en préjudice pour l'enfant en présumant que l'avortement lui aurait été profitable. S'agissant du préjudice de l'enfant, M. Sain­te-Rose s'est demandé de quel intérêt juridi­quement protégé l'enfant pouvait se préva­loir si ce n'était de celui d'avoir été privé d'une vie jugée inopportune et quel droit subjectif de l'enfant aurait été violé sinon ce­lui de ne pas naître. Il s'est en outre interro­gé sur la possibilité d'évaluer ce préjudice, la vie handicapée ne pouvant être comparée qu'à l'inexistence, par définition non éva­luable. Considérant que l'eugénisme n'était pas absent de l'idée selon laquelle il vaudrait mieux être avorté que de naître handicapé, il a souligné que la jurisprudence récente fai­sait d'ailleurs peu de cas de la vie naissante. Il a rappelé à cet égard que l'arrêt Grosmangin de juin 2001 avait déclaré non punissable pé­nalement le fait de causer la mort in utero d'un enfant. M. Sainte-Rose a ajouté que la jurisprudence Perruche serait à l'origine d'inégalités incom­préhensibles entre handicapés dont les be­soins étaient pourtant les mêmes, selon que les enfants viendraient au monde dans des

hôpitaux publics ou privés, qu'ils pourraient ou non invoquer une faute médicale et que leurs parents exprimeraient ou non le regret qu'ils soient venus au monde. Il a considéré qu'une telle jurisprudence, bien que se disant protectrice des handicapés, ne ferait qu'ajou­ter au mécanisme par lequel les sociétés mo­dernes rejettent ces derniers, en leur faisant comprendre qu'ils sont un préjudice pour eux-mêmes comme pour leurs parents. Il a estimé que nul n'était fondé en droit à juger de la légitimité des vies humaines et qu 'au­cune norme ne permettait de dire qu'une vie ne méritait pas d'être vécue. M. Sainte-Rose a enfin craint que la jurispru­dence Perruche ne suscite une réaction en chaîne affectant profondément les condi­tions de la responsabilité civile dans des li­tiges de nature différente. Il a jugé que la question de l'enfance handicapée relevait de la compétence de l'Etat et qu'il serait injuste de ta traiter à travers la responsabilité des praticiens et l'interposition des assureurs. Il a considéré qu'une politique sociale en faveur des handicapés ne pouvait être fondée à par­tir de quelques condamnations à des dom­mages et intérêts. Il a craint que le maintien de cette jurisprudence ne conduise les prati­ciens soit à préconiser l'avortement au moindre doute, au risque d'éliminer nombre de fœtus sains, soit à renoncer à certaines opérations de dépistage, ce qui constituerait une véritable régression et multiplierait le nombre des handicapés. En conclusion, M. Sainte-Rose a estimé que l'intervention du législateur était indispen­sable.

Audition de Mme DESAULLE, présidente de l'Association des paralysés

de France Mme Desaulle a souligné que l'arrêt Per­ruche avait provoqué l'émotion des handica­pés et de leurs familles . Elle a observé que le débat soulevé par cet arrêt était important et permettait de poser la question de la pla­ce des handicapés dans la société. Puis elle a indiqué que I'APF comprenait la démarche des parents qui tentaient d'obtenir une in­demnisation pour leu rs enfants, observant qu'il s'agissait avant tout d'assurer une sécu­rité financière et une certaine qualité de vie à ces enfants. Elle a jugé normal qu'une fau­te entraîne la mise en jeu de la responsabili­té de l'auteur de cette faute. Elle a ensuite fait valoir que les parents ne rechercheraient pas une indemnisation si les moyens consacrés à la prise en charge des handicapés par la solidarité nationale étaient suffisants. Elle a rappelé que le nombre de places en foyers ou en centres d'aide par le travail était très insuffisant et que l'alloca­tion adulte handicapé représentait so % du SMIC, soit 3 .700 francs environ. Elle en a dé­duit que la jurisprudence Perruche avait l'avantage de permettre une discussion pu­blique sur les préoccupations des handicapés. Elle a noté que le discours intégrateur géné­ralement tenu dans notre pays n'empêchait pas les handicapés de se heurter à de mul­tiples difficultés dans leur vie quotidienne.

A. LIRE EGALEMENT : un dossier complet sur «la responsabilité médicale et le droit à réparation de l'enfant né sévèrement handicapé», sur le site du Sénat :

http:jjwww.senat.frjevenementjdossier_perruche.html

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Mme Desaulle s'est déclarée opposée à l'adoption d'un texte de circonstance, qui n'aurait vocation qu'à affirmer des principes philosophiques. Elle a souligné la nécessité d'adopter simultanément des dispositifs concrets. Elle s'est prononcée pour l'adop­tion d'une disposition législative rappelant la valeur de toute vie et a souhaité que la com­munauté médicale, déstabilisée, puisse être rassurée. Elle a jugé nécessaire que les consé­quences d'un handicap soient toujours répa­rées. Constatant que le progrès médical était actuellement beaucoup plus rapide que le progrès social, elle a estimé nécessaire qu'une compensation puisse être accordée à tous les handicapés et non à certains d'entre eux seulement.

Audition de M. GOH ET, __ _,d ....... i r_,e..,cteur g é o é ra 1

de I'UNAPEI M. Gohet a tout d'abord observé que l'arrêt Perruche avait suscité une forte émotion des parents de handicapés mentaux. Il a consta­té que l'évoluti.on scientifique permettait de détecter de mieux en mieux des anomalies fœtales et a estimé que les informations de­vaient être transmises aux parents, sans pour autant que la société porte un jugement sur les conséquences à en tirer. Puis il a estimé normal qu'un préjudice résultant d'une faute ouvre droit à réparation. Il a en revanche ju­gé inacceptable que l'on puisse demander et obtenir réparation d'un préjudice du fait de sa naissance. Il a souligné que la jurispruden­ce Perruche avait suscité des réactions, qu'el­le pouvait conduire à une évolution culturel­le dans le regard porté sur les handicapés et qu'il revenait désormais au législateur de se saisir de cette question . M. Gohet a ensuite fait valoir que l'arrêt Per­ruche soulevait de nombreuses interroga­tions. Il s'est demandé s'il n'existait pas un risque de voir des enfants agir en justice contre leurs parents, ou des tuteurs agir contre les parents de leur pupille. Il a noté que cette jurisprudence Perruche conduisait à faire émerger deux catégories de handica­pés, les uns pouvant être indemnisés, les autres pas. Il a également souligné que la no­tion de vie digne ou non d'être vécue était au cœur du débat sur le handicap. C'est pour­quoi il a souhaité qu'une table ronde réunis­se très rapidement des professionnels de san­té, des représentants des handicapés, des ju­ristes, des parlementaires et des représen­tants du comité consultatif national d'éthique. En conclusion, il a estimé que la société de­vait rappeler que les individus qui la consti­tuent ont une valeur intrinsèque égale. Il a fait valoir que l'arrêt Perruche constitua-it un véritable coup de poing pour les associations trava il lant à faire en sorte que la société por­te un regard différent sur les handicapés. Il a jugé indispensable de réagir face à un arrêt laissant entendre qu 'i l existait des vies amoindries qui ne méritaient pas d'être vé­cues.

Audition de M. Xavier M 1 RAB E L,...œpLé.sentant..du..

Collectif contre l'handiphobie

M. Mirabel a tout d'abord indiqué que le Col­lectif contre l'handiphobie avait été consti­tué à la suite de l'arrêt Perruche. Soulignant qu'il était père d'une enfant trisomique, il a fait valoir qu'il avait ressenti la motivation de l'arrêt Perruche, affirmée 3 fois par la Cour de cassation, comme une agression, ob­servant que, dans ce type d'affaires, la consé­quence de la faute était la vie de l'enfant. Il a alors observé que la vie handicapée n'était pas un préjudice, mais un défi. Il a souhaité que le législateur intervienne rapidement, soulignant que le comité national d'éthique avait rendu son avis depuis près de 6 mois. M. Mirabel s'est ensuite demandé comment serait évalué le préjudice indemnisable en fonction des handicaps des enfants. Il s'est élevé contre les propos tendant à affirmer que ces actions en justice permettaient la re­connaissance de la dignité de l'enfant, alors qu'elles conduisaient à estimer que ces en­fants n'auraient pas dû naître. Il a ensuite souligné que les familles des handicapés avaient besoin d'aide et que la difficulté n'était pas tant d'accueillir l'enfant que de savoir ce qu'il deviendrait après la disparition de ses parents. M. Mirabel a ensuite fait valoir que le seuil de tolérance de la société face au handicap mental ne cessait de diminuer. Il a indiqué que chacun avait naturellement un regard ambivalent à l'égard du handicapé, y compris ses parents, dont la vie aurait été plus facile si cet enfant n'avait pas été là. Il a cependant estimé que l'essentiel était de porter un re­gard de respect sur ces enfants, de leur don­ner un soutien suffisant dans le cadre de la solidarité nationale pour qu'ils puissent vivre dignement. Il a enfin souhaité que certaines maladies ne soient pas exclues de la re­cherche médicale, au motif que le recours à l'interruption volontaire de grossesse serait préférable. Il a ra ppelé que soo millions de francs étaient consacrés chaque année au dépistage de la trisomie 21 , mais qu 'aucun crédit n'était prévu pour la recherche sur cet­te anomalie génétique.

...----·---------------- ------------- -Nicolas ABOUT, président de la Commission des Affaires sociales, s'est déclaré très sensible à l'appel lancé par les intervenants. Il a rappelé que le Sénat venait d'adopter une disposition interdisant la récupération sur leur héritage des prestations versées aux handi­capés et a exprimé le souhait que l'Assemblée nationale accepte cette disposition.

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DANS LES QUARTIERS L 'ignymontain www.montigny78.fi' FE\'RIER 2001

( La Souraerie-Nora ) ( Les Prés )

Du monde autour de la galette des Rois

J L'adhélfon des ri~ertillt i fa premlire animation propuée ptt le nouveau Conteil de quartier a l dép111é let upértneet det élu• du quartier. L'idle d'un pique-nique ett i l'étude au printemp• au jardin Chédeville pour garder l'amhianee.

Un peu surpris de son succès, il l'était à l'évidence le vendredi 11 janvier dernier à l'école Samain. Luc Taralle et son équipe au grand complet du Conseil de quartier ne croyaient manifestement pas être si populaires à l'occasion de leur premier rendez-vous avec les riverains. L'invita­tion était certes passée dans toutes les boîtes aux lettres à l'occasion des vœux formulés sur un tract, pourtant la jeune assemblée ne pensait pas croiser autant de visages autour des galettes proposées à son initiative par le bou langer du quartier. «Nous avons besoin de travailler avec les habitants, qu 'ils comprennent notre vo­lonté et notre fonct ion. Pour ça, rien ne va ut le contact direct. Je dois dire que cet­te première réunion amicale et informelle autour de la galette des rois répond tout à

fa it à nos espoirs de rencontres, de proxi­mité. Notre Conseil de quartier est un es- 1 pace ouvert et actif, et je souhaite que ' chacun puisse à un moment ou un autre s'associer à sa convenance à nos travaux, à nos man ifestations.» Et de fait, de 19h à 21h, la salle polyvalente de la primaire Sa­main n'a véritablement pas désempli. Les groupes s'improvisaient parmi les voisins, les connaissances retrouvées, les collègues associatifs- ou d'école, au fur et à mesure que les fèves apparaissaient entre rasades de cidre et de jus de fru it ou soda. Une ambiance détendue, de dialogue qui a fait dire à Luc Ta ralle que son Conseil ava it dé­jà des idées pour rééd iter les rencontres au printemps, «pourquoi pas à la f aveu r d'un pique-nique dans le parc public Alain Chédeville ?»

Réhabilitation imminente 1

poUr la place des Causses i C'est imminent, la réhabilitation de la pla­ce des Caùsses est inscrite au calendrier opérationnel de l'Etablissement Public d'Aménagement. Le chantier s'ouvrira tout début mars, pour une durée de deux mois. Il vise à reprendre les parties pu­bliques de la place (voiries et jardin cen­tral), et permettra notamment de créer des places de stationnement supplémen­taires pour les usàgers du centre commer­cial. L'aménageur en profitera pour instal­ler des jardinières en lieu et place des po­telets trop régulièrement enfoncés par les voitures en cours de stationnement.

Pas--au-Lac

Conçu l'an passé, ce projet de réhabilita­tion avait été validé en son temps par la Municipalité et le Conseil de quartier pré­cédents. Il s'agit donc d'une mise en œuvre, importante en terme de calendrier puisque I'EPA est destinée à disparaître à la fin 2002.. Les aménageurs ont en outre sollicité les associations de co-propriétés des commerçants afin de s'inscrire dans ce projet de réhabilitation et réaliser en par­ticulier les travaux sur leurs façades. Nous vous présenterons les esquisses de cette réhabil itation dans notre prochaine édition.

Le conseil de quartier examine le stationnement

Le Conseil de quart ier tenai t séance le 23 j anvier dernier à la MQ Matisse. L'ordre du j our appelait à une préoccupation large- · ment formulée par les habitants du quar­tier, et pour laquelle les membres du Conseil de quartier sont régulièrement in­terpellés. Elle concerne le nombre d'usa­gers de la gare, extérieurs au Pas-du-Lac,

qui stat ionnent chaque j our dans le quar­tier où ils trouvent un lieu commode et gra­tuit pour laisser leur véhicule. Certains n'hésitent pas à user de places utilisées par les résidents. Le Conseil de quartier a déci­dé d'analyser la situation en procédant à un comptage des véhicules stationnés afin d'étudier des alternatives.

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Les astres se dévoilent Malraux le 9 février ' a

L'équipe d'animation de la maison de r quartier Malraux vous convie à une ani­

mation originale le samedi 9 février pro­chain. Il s'agit de découvrir les étoiles et l'univers, au moyen d'un véritable plané­tarium itinérant installé pou r la journée par l'association Magnitude 78. Une as-

l sociation de passionnés d'astronom ie créée à Magny-les-Hameaux, qui promè­ne son planétarium gonflable de villes en

< villes à Sa int-Quentin, et a répondu à la : sollicitation de Nathalie Goud, directrice ; de la maison de quartier Malraux. Nata­~ cha Favard, présidente de Magnitude 78, ~ présentait ainsi l'initiative de son asse­li ciation dans un entretien récent donné 1 au magazine Sic ! : «notre planétarium 1 s'adresse à tous les publics, des plus

jeunes aux seniors. Chaque séance dure

environ une heure. Nous fa isons décou­vrir, à mesure que le soleil se couche, le . ciel, les étoiles, les astres, mais nous ,l avons aussi conçu ce planétarium corn- : me un outil susceptible de créer des 1

émotions, des sensations, des impres- j sions». 1

Le planétarium sera installé dans la salle Arabesque de la maison de quartier. Deux séances seront données ce samedi j 9 février à 15h et à 16h. Il est prudent de j réserver en appelant le centre Malraux, ! /l dans la mesure où la capacité d'accueil : par séance n'excède pas 30 personnes. i j Enfin, précisons encore que cette pre- i'Î mière animation précède une grande l nuit de l'Astronomie prévue à Malraux ! au mois de ma i. 1 ~ Entrée libre. Rens. : 0130 44 19 41. j

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Consei 1 de quartier : les présentations sont faites

Le Conseil de quartier des Prés, présidé par· interim par Armelle Aubriet, en l'attente du retour de Ferdinand Rayon (touché par la maladie), se présentait officiellement aux riverains des Prés le dimanche 20 jan-

1 vier dernier à l'occasion d'une rencontre · autour de la galette des Rois, au centre f sportif Pierre de Coubertin. Pour la prési-

1

dente entourée par la quasi-intégralité de son assemblée, l'opportunité était toute

r trouvée de détailler les missions et les tra-

,1

'

vaux qui vont occuper le Consei l de quar- : t ier ces prochains mois. «Les riverains des JI'

Prés ont répondu nombreux à notre invita­t ion. Le fait d'avoir choisi le dimanche a ! donné un caractère familial à notre ren- i contre.» Les conversations se sont poursui- 1

vies fort tard autour du verre de cidre. Par- ~ mi les préoccupations des habitants des Prés, le stationnement dans le quartier, en î particulier celu i des usagers de la gare, oc- l

,._cuP.er~ l:s. déba~s f~t.~_rs duCo~S.:il. . j

le Consei l de quartier va se pencher sur le stationnement parasite lié à la proximité de la gare, en effectuant notamment un comptage de véhicules.

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OANS LES QUARTIERS

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d'enf nt pour l'adoption

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L'Association des Familles Adoptives d'En­fants Nés en Roumanie (AFAENER) est née en octobre dernier à Montigny. Rési-

~ dente à la Sourderie, sa présidente Sylvie r Gillet, ainsi que son secréta ire Hervé 1 Blond, l'ont crée et en tiennent les rênes.

Fondée à l 'occasion d'une visite d'officiels roumains en France, I'AFAENER a pour ob­jectif la défense des enfants adoptés en Roumanie, et l'information des personnes souhaitant constituer un dossier de candi-! dature pour l'adoption.

1 <;ette association se veut également un in­l terlocuteur pour communiquer avec les ~ institutions nationales et internationales, ~ tout en constituant un lieu convivial de ré­! union ouvert à tous, où chaque témoigna­l ge peut apporter sa pierre à l'édifice. Cette ! association répond de plus à un réel besoin ! en Roumanie. La politique de systématisa­I t ion menée par le dictateur Ceaucescu jus-1 qu'à la f in des années 8o a en effet livré à ~ eux-mêmes des milliers d'enfants rou­i mains. De fait, 8sooo enfants y sont adop-

! tés chaque année. En France, ils sont 3000 à avoir trouvé un foyer d'adoption depuis ! 1979. L'AFAENER constitue aujourd 'hui en

; France la première association de parents j par pays d'origine concernant la Roumanie. j Sa présence vise à se mettre à l'écoute des l familles, et les soutenir dans une démarche i longue et difficile. '

Adoptions suspendues l

; ' Or, depuis décembre 2000, il n'est plus ' possible d'adopter d'enfants roumains. Cet-te décision a été prise à la suite de la de­mande d'entrée ete la Roumanie dans l'Union Européennè. Ce pays éloigné du notre par 2000 km doit avant tout amél io-

roumains ~ ~

rer la condition des enfants recueillis dans l ses orphelinats. La Roumanie décide alors i de suspendre toutes les demandes d'adop- ~

tion en cours venant de l'étranger. Aujou r- ~ d'hui, 3500 foyers dans le monde attendent une réponse de la part de la Roumanie. En France, 400 familles espèrent voir leur 1 dossier aboutir prochainement, parmi les- j quels celui de Sylvie Gillet. Face à des diffi-1 cuités internationales qui peuvent retarder j longtemps encore l'accueil d'un enfant j dans un foyer adoptif, Sylvie décide de s 'i n- ~

vestir personnellement «dans un doma ine ~ aussi viscéral que l'adoption, en créant une , association bénévole dont la volonté pri- j mordiale est de rendre simplement un en- j fant heureux». l Depuis 1996 cette informaticienne de pro- : fession nourrit des liens très forts avec un ~~ pays qu'elle a découvért en participant ac­tivement au jumelage de Montigny avec la ville de Lunca en Roumanie. Depuis, elle i retourne régu lièrement en Roumanie, «Où ! l'accueil est toujours cha leureux». Membre 1 de nombreuses associations comme Enfan- 1 ce et Famille d'Adoption (EFA) où est né le : projet de I'AFAENER, présidente de I'EFA j 78, Sylvie trouve .encore le temps d'ap- j prendre la langue roumaine afin de ne pas i dépayser son futur enfant lors de son arri- l vée. Dans l'attente de cet heureux événe- : ment, Sylvie Gillet a déjà accueilli une fa- 1 mille ignymontaine comme première ad hé- : rente de I'AFAENER. Elle espère que de l nombreux autres foyers suivront cet l exemple à travers toute la France. AFAENER: ~

s rue Marco Polo- 78180 Montigny Je Bx . Tel : 01 34 52 21 79 e-mail : [email protected] site web : www.afaener.org

Samira OUCCHI ·

Sylria rid4eate i la $ou4erie. • orii et tint lu riau 4a I'AFAENER, ~ti oatvra petr l't4optitll 4tt ••· , ftah rttllthtt pu· ... fa11illes fmçaisas. ·

r.-~ Au ConseU de quartier l. <;, , ,f" ;

t Le. Cons~il de quartier présidé actuelle­~. ment par Jean-Pierre Pluyaud s'est penché

sur son organisation interne le 19 dé­, cembre dernier à la maison de quartier ~ Jouvet. Mme LEBRUN a ainsi été élue vi­; ce-présidente par ses pairs, M. AMPHIA-

RUS étant pour sa part élu secrétaire. Les commissions se composent comme suit: Cavalcade : M. MARAONE, M. AMPHIA-

RUS, Mme DAUPHIN. Communication : M . BERHAULT, Mme ; LEBRUN. Animation : Mme DAUPHIN. M . ORLEA- . CH. M . GAUBERT Environnement - Cadre de Vie : M. LAN­TRAN. M. BITU. M. GOUT. Le conseil s'est livré ensuite à un large pa­norama des réflexions et des travaux qui seront les siens dans les prochains mois, en particulier la circulation dans certaines artères du quartier et la redynamisation du marché de la place Jacques Coeur.

L'ignymontain www.montignylB.fr

Le Village

Un rond-point avenue des Sources

Si le Monument aux Morts s'est déplacé sur la place Marcel Guillon l'an dernier, c'est notamment parce que le carrefour de l'avenue de la Source et de la rue de l'Ancienne Mairie, où il f ut érigé, va être doté d'un rond-point giratoire. Il s'agit pour la Zone d'Aménagement Concertée (ZAC) Sud-Village d'être équipée d'un car­refour dimensionné à l'entrée de cette ex­tension programmée du quartier, où plu­sieurs centa ines de logements sont en cours de construction sur plusieurs an­nées. Les travaux débutent act uellement

1 pour envi ron trois mois, selon un plan­' ning étudié afin d'engendrer le moins de gêne possible aux automobilistes, nom­breux à fréquenter cet axe chaque jour.

Soirée Crêpes avec le Consei 1 de quartier

Certains conseils de quartier ont choisi l'Epiphanie et ses galettes pour initier une animation à l'adresse de leurs rive rains, celui du Village a lorgné sur une autre da­te d,u calendrier pour invi ter ses habitants

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à un moment de convi vialité et de dia­logue. A la Chandeleur, on sort le bilic et les bouteilles de cidre. C'est la proposition que les membres du Conseil de quartier font à tous -les habitants du Village, le vendred i 8 février à partir de 2oh au Club le Village. Venez les rencontrer et vous rencontrer autour d'une bonne crêpe, et discuter dans la bonne humeur sur les su­jets qui concernent votre quartier et la ville.

La citoyenneté à coups de sécateur

L'actualité et la vie des quartiers recèlent toujours des épisodes propres à faire ré­fléchi r sur la conception que certains se font de la vie en communauté et du res­pect d'autru i, alors même qu'i ls ont déci­dé de s'i nstaller dans une résidence en co­propriété. Témoin cette mésaventure vé-

• eue dans la rue du Petit Pont par un couple de paisibles retra ités, dont le nou­veau voisin a décidé sans aucune concer­t ation préalable d'arracher la haie mi­t oyenne, en usage depuis 22 ans, au profit d'une clotûre grillagée, pour la sécu ri t é de son chien . Ce voisin fort respectueux s'est semble-t-il engagé verbalement auprès de , ses voisins à f inancer une ha ie vive. Ils at- : tendent toujours le moindre geste à ce jour. Si ce rappel peut l'amener'à tenir son engagement .. .

C Saint-Quentin ) · -- ·-.-·

1 Bernard almon arrive au t . . .

centre commercial régional Nommé récemment" par le groupe Ham­

! merson à la tête de I'Es~ace Saint-Quen­tin, Bertrand Salmon connaît bien les pro­blématiques des centres commerciaux. Il travaille en effet dans l'immobilier corn­

! mercial depuis 14 ans, successivement t pour les groupes Carrefour et Casino. Il i connaît donc bien son sujet lorsqu'il quali-1 fie le centre d'atypique, par rapport à ceux ! dont il a assuré la gestion ailleurs en Fran­! ce. «Les raisons en sont surtout son péri­Î mètre particulier et difficile à identifier 1. clairement, cette cohabitation à trouver [ entre espaces couverts et zones exté-1 rieures, et sa signalisation difficile depuis ! les voies du centre ville. Mais s'i.l est aty­ipique, il constitue aussi un joli outil, doté j des moyens de développer une politique 1 commerciale plus qualitative». Pour Ber­! trand Salmon, les chiffres de fréquenta­~ tion d'aujourd'hui montrent que le pari i engagé sur cet espace a été gagné. «Tout ! centre commercial est appelé à évoluer, à 1 s'adapter. Les enseignes leaders d'il y a 15 1 ans ne sont plus systématiquement celles i d'aujourd'hui. Mais il est vrai que le centre 1 actuel a des difficultés à se positionner par 1 rapport aux centres concurrents, et qu'il a 1 intérêt à développer une offre plus impor­( tante pour se comparer aux grands ! centres que sont Parly 2 ou Vélizy 2». A [cette perspective, l'extension future de ! Carrefour et l'arrivée du pôle la Fiesta ! vont singulièrement étoffer la place de ! Saint-Quentin comme plate-forme com-1 merciale. «A condition de ne pas perdre le \ bénéfice de ce qui a été fait, ce qui ne se­i rait l'intérêt de personne. La Fiesta et l'Es­[ pace Saint-Quentin doivent constituer i une offre concurrentielle des grands ~~Ji,..;...,. ........... k~·"'·::l;-·~·"-- .... ..:-..--~·-~.;1.0.. ............ _ ... _.. ...... --......

La maison de quartier lance une nouvelle activité en ce mois de février. Un atelier de percu.ssions propose chaque mercredi (de 14h à 16h pour les enfants et de 20h à 22h pour les adultes) de s'ouvrir aux rythmes africains, latinos et orientaux. Ahmed Djemaï, percussionniste reconnu qui travaille avec M C Solaar, Maxime Le

·centres -environnants, mais ils· ne doivent · pas le faire au détriment-l'un de l'autre. On peut craindre un affaiblissement de la par­tie sud du centre commercial lorsque la Fiesta sera installée. Travaillons à mainte­nir cet équilibre important pour toute la zone. Il faudra de toute façon gérer au mieux les phases de travaux qui vont s'en­gager, en particulier pour l'extension de Carrefour, pour ne pas perdre notre clien­tèle». Pour le directeur, la réussite dépen- . dra au final des facilités de .fonctionne­ment pour les usagers, notamment des parkings. A la tête de son éqûipe de so personnes sur l'espace Saint-Quentin, Ber­trand Salmon sait qu'il a du pain sur lë),. planche pour mener à bien une évolution majeure de son centre depuis sa construc­tion dans les années 8o.

' Forestier et d'autres artistes de renom, a ~ accepté d'animer ce cours, alors que la ! maison de quartier fournit les djumbésî (15,24€ le trimestre). l Par ailleurs, la MQ Jouvet, qui poursuit Î son thème annuel sur l'exploration des sa i- ' sons, organise une crêpes party le 14 fé- ' vrier, jour de la Saint-Valentin, qui se poursuivra en karaoké et par l'élection du couple de la soirée. Tarifs de la soirée : 5,34€ et 3,81€ (enfants).

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EN BIŒF 3e Ca-YtOOW'S NtttÙrrvtl de fiAJ1$le ~ YN!rs

Vous avez jusqu'au 10 février pour vous inscrire au 3' Concours National de piano de Montigny-le-Bretonneux qui aura lieu le samedi 9 mars 2002. Le jury sera présidé par Désiré N'Kaoua. Les niveaux de compétition vont de «Initiation» à «Excellence». La partici­pation est de 22€ à 36€ selon le niveau. Le premier prix d'excellence se verra remettre 458€, offert_s par la Mairie de Montigny et le premier de la catégorie supérieur aura 153€, offerts par l'École de Musique du Manet, qui, sous la di­

. rection de sa fondatrice, Nicole Du ros, organise ce concours. Suite aux résul­tats du concours, le concert des lau­réats se déroulera le dimanche 10 mars à la salle Jacques Brel. Inscriptions : École de Musique du Manet, 10 rue de l'Armorique. Tél : 01 30 43 12 88.

t>rfrr : ~RrliRCdes erv &rt"tlf}M

Monique Forest vous invite à décou­vrir la Côte d'Émeraude, la Côte de Nacre, récifs sauvages et longue dou­ceur du sable blanc, ombres des cha­pelles, au travers de ses oeuvres : huiles, aquarelles, pastels et sculp­tures. Du 2 au 10 février à la Maison Félix. Renseignements : 01 39 30 31 70.

Les cu-rvfireYtOts dM..wù

Le mardi s février la conférence d'his­toire de l'art aura pour sujet : le tym­pan et le trésor de l'église abbatiale de Sainte-Foy-de-Conques. Conférence de 20 à 22h au Conserva­toire des Arts, parvis des Sources. Le samedi 9 février les enfants pour­ront s'ouvrir au monde de l'art avec la conférence "en famille" dont le thème est : un peintre, une oeuvre, Cézanne. Samedi 9 février à partir de 14/130 au Conservatoire des Arts. · La prochaine conférence d'histoire de la musique aura lieu le mardi s mars et abordera "La Trinité romantique", Ber­lioz, Hugo et Delacroix. Mardis mars de 2oh à 22h, au Conser­vatoire des Arts. Connaissance du monde vous invite au voyage avec un film-conférence sur le Népal de Guil.laume Ratel. Lundi 4 mars, à 14/130 et 20h3o, salle Jacques Brel.

o rv reclterclte de Jtvtfl.ts !Rtlents

La 3' Nuit des Jeunes Talents aura lieu le samedi 25 mai à la Ferme du Manet. La Direction de la Culture ouvre à cet­te occasion la scène aux jeunes artistes de la ville, dans les domaines de la mu­sique, de la poésie ou de l'art drama­tique. Pour concourir au casting final qui per­mettra de constituer le plateau de la soirée, contactez le 01 39 30 31 70.

Le 12 mars à la salle J. Brel

CoNCEfZ-T

Seconde étape des concerts "Plaisirs" don­nés par le Conservatoire municipal de Musique, «Plaisirs du Classique» est le concert des professeurs. Au programme de la première partie vous entendrez le «Quatuor avec flûtes en ré M » de Mo­zart, une petite suite pour piano à quatre mains de Debussy, 2 pièces originales pour saxophone et piano «Aria» de Bozza et «Variations sur le thème de Mal­brough» de Combel, et 3 trios pour chant, flûte et piano. Puis en seconde partie vous entendrez leur interprétation des «Folks songs» de Luciano Berio pour mezzo-soprano et 7 instruments. Les on­ze tableaux que constituent les Folks Songs (1964) ont acquis depuis leur créa­tion une incomparable popularité. Ce voyage historique et géographique à tra­vers la poésie populaire est magnifié par l'instrumentation de Berio, sobre, trans­parente. Plus suggestif que décoratif, l'ar­rangement donne à travers l'harmonisa­tion et l'instrumentation toute sa saveu r à la ligne du chant ; nous ne sommes pas très éloignés de Bartok et Canteloube quant à la démarche. Comment aussi ne pas penser à la dédicataire Cathy Berbe­rian, qui a choisi ceS' thèmes et chants po­pulaires, intimes et sensuels à la fois ? Plaisirs du Classique, le mardi 12 mars 2002 à 20h3o, salle Jacques Brel. Rens. et réservation : 01 39 30 31 70.

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L 'ignymontain www.montigny78.fr

ous les acteurs culturels de la Vii -

Tie, associations et Direction de la Culture se sont retrouvés pour

leur annuel repas des associations, le 19 janvier dernier à la Ferme du Ma­net. La soirée a été lancée par un dis­cours de Muriel Montero, conseillère municipale déléguée à la Culture, et

Michel Laugier, ,er adjoint au Maire. Chaque association avait amené une

partie du buffet et après le repas, la chorale des IV Vents, sous la direction de Roberto Persico, a chanté quelques unes des chansons de son répertoire et a fait participé les 250 personnes pré­sentes ce soir-là . Le dîner des associa­tions est l'occasion pour.celles-ci de se retrouver une fois l'an autour d'un bon repas aux saveurs internationales et de partager leurs expériences.

Ltr ArrOCtATt ONÇ

euPFET

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: Big­reJl(ontres, mofé..

dJles, buHes, champignons, VP-rs de ~~ araignées, les espèces se succ~nt. Grandes formes anlm&s, marionnettes et lu­mière noire contribuent à l'ex­)>relision d'une autre réalité, ~ un tmlvers fantasq1,1e et ma~ gique. L'humour et la poésie sont en permanence présents sur scène, un moment de rêves pour les petits dès 3 ans et les plus grands qui rêvent encore. (Vtlmage, le mard/5 février .200.2 A la sai~ Je J. sm.& 2.0h.

La scène nationale de Saint-Quentin propose pour le mois de février trois spectacles dans trois domaines différents : de l'opéra avec ~L'Amfiparnasso" de Vecchi et "Gianni Schic­chl" de Puccini, un récital vocal avec le haute­contre Dominique Visse, et pour finir, un conte musical pour toute la famille avec • Jaz­zy Joe et le petit gentil pois". "L'Amfiparnasso·, création du Thé~tre de Saint Quentin, est une comédie madriga­lesque du XVI' siècle tandis que "Gianni Schic­chi" annonce l'opéra moderne du XX' siècle. Les deux sont mis en scène par Laurent Ser­rano, un habitué des tragi-comédies, dans la tradition de la comedia dell'arte. Dominique Visse, qui assure la direction musicale de "L'Amfiparnasso", est un haute-contre pas­sionné de musique médiévale et Renaissance et sera accompagné lors de son récital par Éric Bellocq au luth et François Couturier au piano. Quand au dernier spectacle, "Jazzy Joe et le petit gentil pois" reprend la fable d'An­dersen "La Princesse au petit pois". C'est la rencontre entre ce petit pois et un mysté­rieux personnage passionné de rythmes et de sons. Instruments et voix se mêlent, dialo-

Renseignements .&la direction de la cul­ture (H(Jtel de VIlle) : 01 39 JO 3170·

guent pour poursuivre dans une sorte de rê­ve l'histoire inventée par Andersen et pour­suivie par Chantal Lavallée et Violaine Dona­dello. Le jeune public découvrira ainsi toute l'étendue et la richesse du jazz. Pour tout renseignement et reservation : Th~ltre de Saint-Quentin-en-Yvelines, place Georges Pompidou, au 0130 96 99 oo.

Le mardi 12 février 2.002, à la salle J. Brel, la compagnie Arbos jouera ·pour les lgnymontains une tragédie

grecque : Médée d'Euripide. Princesse barbare dont la destinée est liée à celle de Jason, parti à la conquête de la Toison d'Or, meurtrière et ma­gique, Médée est uoe étrangère en exil. Cette pièce met en scène la· passion, les élans de l'âme où l'être hu'main est aux

· prises avec lui-mêm~ . Euripide, à travers sa tragédie, dénonce Ie racisme des terri­toires, des sexes, des générations, des ethflies, des politiques. Les faiblesses, la douleur et les fêlures de l'héroïne huma­nisent la tragédie de la pièce.

Pour tout renseignement et réservation : 0139 30 31 70 (Direction de /a Culture à I'HtJtel de Ville).

L 'ignymontain www.montignylS.fr

À la Ferme du Manet

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C'est dans une atmosphère conviviale que s'est déroulé le 4ème Tournoi de Noël à la Ferme du Manet entre le 26 et 31 décembre 2001 . Les 40 joueurs présents cette année se sont rencontrés durant des parties qui pouvaient durer jusqu'à 5h30 (la limite étant de 6 heures), dans une atmosphère psychologique parfois éprouvante. Pour participer à ce tournoi, il suffit de se munir de sa carte de licencié. C'est ce qu'ont fa it trois joueurs venus spécialement de Bel­gique pour se mesurer à leurs voisins euro­péens. 6 joueurs de niveau international ont également participé à la compétition. Une réussite pour le club ignymontain qui ne s'est pas laissé damer le pion puisque 23

participants étaient membres du club. A l'issu du tournoi, le vainqueur s'est vu re­mettre la somme de 4000 francs, soit 609,78 euros. La Dame Noire, que préside Patrice Couronne depuis juillet 2001, ne compte pas moins de 87 adhérents, se pla­çant ainsi au 49ème rang national par nombre de licenciés. Le club accueille de nouveaux adhérents tout au long de l'an­née et prévoit d'organiser de nombreux autres tournois dans les prochains mois, d'une à trois journées comme au mois de mai. La Dame Noire envisage é_galement la création d'une école d'échecs, qu i permet­tra aux adhérents de développer leur pas­sion pour cette activité physique cérébrale.

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The Eight Killers, en d'autres termes,les huit tueurs, ont enflammé samedi 26 janvier la Ferme du Manet par leurs reprises de grands standards du rock et du blues. Ces huit show­men ont fait preuve d'une rare énergie pour faire participer la salle, un brin timide au dé­but du concert. Mais l'enthousiasme a été le plus fort grâce aux pitreries de ces musiciens qui n'ont pas hésités à se déguiser, à traver­ser la scène sur des trotinettes et à haran­guer le public pour le faire participer. Et après avoir fini le concert en nage, tous le groupe s'est prêté avec plaisir à une séance de dédicaces auprès du public définitive­ment conquis.

Les Éphémères présentent le mardi 5 mars 2002 à 20h30, salle Jacques Brel, l'Amour Médecin, une comédie-ballet de Molière et Lully, dans une mise en scène de Michel Duffaud. Les 18 comédiens amateurs de la troupe se sont improvisés acteurs et chanteurs pour cette pièce dont certaines parties sont musicales et chantées. La pièce de Molière est, en ef­fet, entrecoupée d'intermèdes musicaux composés par Lully, chant à la gloire du Roy et morceaux rappelant les actes pré­cédents. Un ensemble de 15 instrumen­tistes les accompagne sur scène, dirigé par Holde Ruinet et composé pour une bonne part de musiciens du Conservatoi­re municipal de Musique. Les costumes confectionnés par la troupe sont d'inspi­ration baroque. Tarif unique de 7€. Renseignements e réservation à l'association Les Éphè mères : 01 30 44 39 88.

LA trv~AftJ deJ cutrÜA,tN i'!tNlte>trJ del ÉfN~rtJ tt'v fltirtt ripiti,tim.

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L 'Ignymontain www.montignylB.fr

. Hand : Marrane 2001 à Monti~y

_ Moseou en futur vainqueur Les handballeurs de Moscou et de Bucarest seraient scénaristes à Hollywood, ils n'au­raient pas envisagé scénario plus efficace pour le publ ic, le vendredi 28 décembre dernier au centre sportif Coubertin. La montre indiquait une seule petite seconde à jouer, alors que les Roumains menés d'un but bénéficipient d'un ultime coup-franc aux 9 mèt~s. Les deux équipes, qui comp­tent parmi les meilleures au monde, s'af­frontaient dans le cadre du challenge Mar­rane, qui réun it 4 équipes nationales et 4

.-. équipes de club pour un tournoi mondial disputé en France sur une semaine. Forts de leurs bonnes relations avec Ivry le club initiateur de l'épreuve, et la Fédération française, les clubs de Montigny et Voisins accueillent chaque année l'un des matchs

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de qua lificat ion à la finale disputée à la sal­le Carpentier à Paris. Il y a deux ans, le centre Coubertin avait eu l'honneur d'ac­cueillir l'équ ipe de France ( période Barjots) de Jackson Richardson . Cette année, l'équi­pe nationale aura gaspil lé ses cartouches sur des terrains bretons et franciliens, lais­sant à I'Egypte la place en finale du Marra­ne 2001 .

Unfinali~ Face aux Égyptiens, ce sont en définitive les Moscovites (en rouge ci -dessous) qui ont gagné leur place en finale sur le par­quet de la halle Carpentier à Paris, deux jours après le match à Montigny. Car mê­me si la dernière seconde leur a été fatale,

Rég,ional de Tir à l'are à Coubertin

.-I'ASMB aime tirer

à la maison

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A l'initiative de I'ASMB tir à l'arc, le centre Coubertin accueillait une compétition de di­vision régiona le les 12 et 13 janvier derniers. L'épreuve ét ait importante, puisque 240 ar­chers s'opposaient par équipes pour l'attri­bution de titres franciliens en catégories arc

- classique Hommes, arc classique Femmes et arc à poulie. Le titre sera attribué au terme de 4 rendez-vous, et après celui des Ulis en septembre 2001, Montigny recevait la se­conde manche. Deux dernières manches se disputeront prochainement en extérieur, pour aboutir au palmarès final. Jean-Yves Fleurance, président des archers ignymon­tains, ne cachait pas sa satisfaction à l'issue de ce week-end qui a vu ses équipes briller.

«Nous finissons au pied du podium final à la 4' place, sur la quarantaine de clubs repré­sentés, ce qui nous permet de faire un bon au classement actuel. Nous étions 22" après la première manche aux Ulis, mais notre ré­sultat à domicile nous fait grimper au 9' rang de l'épreuve. Au passage, nous sommes en tête des clubs des Yvelines. Notre objectif initial était de finir dans les 10 premiers, nous sommes donc dans les temps, et nous pouvons peut-être viser une place plus ambitieuse.» L'équipe ignymon­taine en a les moyens, alors qu'elle fournis­sait deux archers du club dans l'équipe dé­partmentale engagé dans un tournoi inter­national le 20 janvier à Nîmes.

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permettant aux roumains de reven ir sur le f il à l'i ssue d'un match équilibré, les résu l­tats engrangés dans leur poule leur ava ient autorisé ce défaut de rigueur, inhabituel chez les Russes. Le f inal du match a, quoi qu 'il en soit, ravi le nombreux public massé dans les gradins de Coubertin ce vendredi, qui conclua it cette démonstration de haut niveau par un long frisson de suspense. De l'enjeu rajouté à la qualité de jeu, la conclusion n'a pas été pour déplaire aux or­ganisateurs. Patrick Chehab, président de I'ASMB hand et ordonnateur de la soirée, avait toutes les raisons de se satisfaire de la tournure des événements, «nous avons la pleine confiance des organisateurs du Mar­rane. Le rendez-vous est d'ores et déjà fixé pour la fin d'année 2002, même si l'on ne connait pas encore les équ ipes qualifiées

Les jeunes handballeurs des clubs de Monti­gny et Voisins ont o(fert des auleRUK souve­nirs â chaque)oueur roumain et russe avant la partie.

pour le prochain tournoi. Bien que tout se soit déroulé à merveille, il reste toujours des points d'organisation à peaufiner et étoffer, comme les animations avant le match d'honneur et à la mi-temps. Et pour­quoi pas une retransmission du match sur Tv Fil 78 ?» Le dossier est déjà lancé en coulisses .. .

w Roumains ont égalisé ln-extremis sur le œup de si(flet (ina/ (d-dessus) d'un match équilibré (3D-JO) et â grand spectacle où dUUiue équipe a eu sa période. A l'Issue de la partie, les deux ca- -+ pitQines ont reçu COif}olntement le trophée des YaiiUlueurs, avant de poser ensemble pour la pho-to (lnale au milleu des Of(ldets. Oeux)ours plus tard, les Moscovites remporteront l'édition 2001 au drllltenge Marrane à la lUI/le CQrpent:ier à Paris.

le eentre aquatique prendfonne

Les coups de pioche vont bon train su r le site de la Remise où s'érige le futur centre aquatique de Montigny et Voisins. Les truelles ont même fait leur apparit ion puisque les parpaings et les premiers murs sont apparus récemment sur le site. Les travaux se poursuivent au rythme prévu . Pierre Pail las, adjoint au maire en charge des sports, fixe au printemps prochain la fin des travaux de gros oeuvre. «Nous en aurons terminé avec le béton en avril pro­chain. Il restera alors à peaufiner l'édifice, puis aménager les bassins et les aménage­ment ludiques. A la fin de l'année, tout de­vrait être prêt pour accueillir le public. » L'unique incertitude concerne en fait les

conditions cli matiques, qui pourraient re­tarder le gros oeuvre de quelques se­ma ines. Quoi qu'il en soi t , les lgnymon­tains et les V ici nois découvriront alors un complexe très attractif, doté de trois bas­sins, d'un toboggan, de bains bouillonnants et de saunas qui pourront accueil li r confor­tablement 200 ooo visiteurs chaque an­née, soit un gain de plus de 100% par rap­port à l'ancienne piscine Tournesol. La difficulté initiale pour trouver des en­treprises, consécutive à la reprise écono­mique dans le bâtiment, a engendré un re­tard de chantier, alors que la facture est passée de 40 à 65 millions de francs. Un surcoût pris en charge par le SAN .

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or Un nouveau elub sur la ville

Monti~y Sports Orientation est né

La course d'orientation a tout pour séduire. Sport exigeant mais que l'on peut pratiquer à son rythme. Sport écologique qui se pra­tique en sous-bois et en montagne. Sport ludique qui privilégie l'autonomie du com­pétiteur, il compte à ce jour un mill ier d'adeptes licenciés en lie-de-France, et sooo à l'échelon national. Il fallait bien qu'un jour, une initiative le fasse apparaître sur la scène ignymontaine. Sous l'impulsion de Michel Franquet, résidant au quartier du Village, Montigny compte désormais une activité sportive de plus sur sa palette déjà riche. La course d'orientation y a tout ré­cemment fait son entrée, et lance une of­fensive pour séduire de nouveaux adhé­rents. «C'est véritablement un sport à dé­couvrir. Beaucoup de coureurs de cross ou de marathon, d'adeptes du VIT aussi, nous rejoignent car ils sont sédu its par l'aspect ludique de la course d'orientation. Il s'ag it d'une course en forêt ou en montagne, où muni d'une carte t rès précise, vous devez ra llier la ligne d'arrivée en identifiant plu­sieurs balises sur votre parcou rs. Un mélan­ge complet d'effort athlétique et de ré­flexion, où les meilleurs ne sont pas forcé­ment les pl us forts athlètes». Venue des pays nord iques, la cou rse d'orientation se dispute trad itionnellement à pied, ma is le VIT apparaît à son t our. Les épreuves offi­ciell es s'ouvrent de plus en plus aux deux modes de course.

Tra111fert de Versailles Montigny Sports Orientation est né sur la base de la section du Racing Club de Ver-

La course d'orientation est un sport ludique qU'on peut pratiquer quel que soft son nf· veau physique.

Michel Fmnquet a créé et préslae te nouveau club tgnymontaln consacré ~ la course d'orien· tati on.

sailles, auj ou rd'hui disparue, et dont la trenta ine de protagon istes a trouvé refuge à Montigny sous la bienveillance de la di­rection des Sports qui a accepté d'accueill ir la t oute j eune association. A Sa int-Quentin, M SO cohabite loca lement avec une autre association, Guyancourt Orientation 78, ce qui fai t de la ville nouvelle une place forte de la discipline dans les Yvelines, ma is ce qui n'a pas été sans poser quelques interro­gations. «GO 78 et son président Chris­tophe Roturier se sont posés quelques questions sur notre arrivée en ville nouvel­le. Ils ont convenu que leur club n'était pas dimensionné pour nous accueill ir et qu 'à deux, nous sommes plus forts pour déve­lopper notre sport et susciter l'émulation». Les deux cl ubs organiseront ainsi conj oin­tement en j uin procha in le Challenge de Sa int-Quentin. Une épreuve proposée chaque mercred i de 18h à 2oh pour faire découvrir la course d'orientation aux non­licenciés. D'ici là, Michel Franquet fixe ren­dez-vous à tous ceux que la course d'orien­tation intéresse le jeudi 7 février à 19h15 au Club le Village pour le premier entraîne­ment de la sa ison . «Nous nous entraînerons dans le bois du Manet, ma is aussi en salle pour l'i nit iation à la carte et pour les en­traînements tact iques». Concernant la compétition, le calendrier des courses lo­cales et régionales est dispon ible sur le site internet de l'association . Rens. : 01 30 44 01 62

www.mso.asso.fr - [email protected]

Pas de ehanee les tilles ... Elim inées dès leur entrée en Coupe de France, les Nationales de I'ASMB l'ont été avec les honneurs le 20 janvier dernier face à Evreux à la Couldre. Les Normandes, soli­de équipe de N1B dans le groupe Nord, ont obtenu leur v isa de passage aux t irs aux

buts, après un bon match nul (1-1) qui avait vu chaque équipe rater le coche. Il reste aux lgnymonta ines à se concentrer sur le championnat où elles peuvent encore es­pérer finir parmi les 5 premières, ce qui se­ra it synonyme de maintien.

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L 'Ignymontain www.m011tignyl8.(r

Badminron

Mo. li~ re te un solide se ond La saison avance et Montigny Badminton Club reste sur de bons rails dans sa poule Nord de Nationale 3· Une journée de championnat se déroulait le 19 janvier der­nier à Lillebonne (près du Havre), où de l'aveu du capitaine Mathieu Parisot, les ré­sultats se sont avérés très satisfaisants. Au bout de la journée marathon, les lgnymon­tains ont engrangé deux victoires supplé­mentaires face à Beauvais (6 à 3) et face à Gennevilliers (7 à 2) qui les maintiennent sur orbite en position de dauphin du grou­pe. leurs chances de disputer les barrages en vue d'une accession en Nationale 2 se sont donc encore un peu plus affirmées. «Tout va se jouer le week-end prochain à Salbris où nous affronterons les locaux, Lil­lebonne et le Racing Club de France qui nous suivent tous directement au classe­ment». La. motivation est toute trouvée pour les troupes de Mathieu Parisot.

Ba.'ïe-1JaD

les Cou.(ars indoor re 17

les Cougars se mettent au chaud et ac­cueillent une manche du championnat d' lie-de-France indoor de soft-bali, catégo­rie senior mixte au centre sportif Couber­tin, le dimanche 17 février toute la journée. Les meilleurs clubs f ranci liens, parmi les­quels évidemment les Cougars de Monti­

. .gny, seront en lice.

EN BREF

Pensez dès maintenant aux vacances scolaires de Pâques du 15 au 26 avril pro­chains pour les inscriptions aux stages sportifs proposés par la Direction des Sports (inscription début mars). Omnisports : Du lundi 15 au vendredi 19 avril et du lundi 22 au vendredi 26 avril, pour les enfants de 9 à 15 ans. De 13h30 à 17h30 à Coubertin. 29,27 € Tennis matin : Du lundi 15 au vendredi 19 avril et du lundi 22 au vendredi 26 avril, pour les enfants de 13 à 16 ans. De 9h30 à 12h30 à Coubertin. 57,02 € Tennis après-midi : Du lundi 15 au vendredi 19 avril et du lundi 22 au vendredi 26 avril, pour les enfants de 10 à 13 ans. De 13h30 à 16h30 à Coubertin. 57,02 € Poney: Du lundi 15 au mercredi 17 avril et du lundi 22 au mercredi 24 avril, pour les enfants de 6 à 12 ans révolus. De 9h à uh et de 14h à 17h au poney-club UCPA de la Ferme du Manet. 59,30 € La fourniture d'un certificat médical est obligatoire à l'inscription . Il reste en outre des places pour les stages des prochaines vacances d'hiver, dans les mêmes disciplines sportives. Renseignements : Direction des Sports à I'H~te/-de-VIIle. Tél. : 01 39 30 31 Bo

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t' AS}IB ~oûte à sa eoupe de Noël

L'ASMB Judo réun issai t ses troupes le di­manche 13 janvier dernier au gymnase La­doumègue, pour sa trad it ionnelle Coupe de Noël. L'épreuve interne a réunit 300 j udo­kas du club sur toute la journée, pour des tournois en tableau par catégories d'âge et de poids. Mario Zaccari le président et son équipe de dirigeants sont attachés à ce ren­dez-vous qui leur permet de rencontrer les parents en cette période de voeux, alors qu 'i ls viennent nombreux supporter leurs

champions et mesurer leurs progrès, dans une atmosphère détendue et amicale. Le matin implique les plus jeunes qui s'affron-tent sur le tatami, mais repartent tous ga­gnants avec leur médaille et leur goûter, -alors que la même formule s'applique l'après-midi aux j udokas un peu plus aguer-ris (jusqu 'à la catégorie minimes, les grands étant exemptés pour cause de compét i­t ion). Le tout sous la direction techn ique du maître Bourrasseau et de ses adj oint s.

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Les 10 premiers recevront 2 places gratuites pour le cinéma Jacques Brel Réponses à faire parvenir à l'Hôtel de Ville, Service Communication,

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La réponse au jeu du mois dernier était 72 67 49 51 66 54 58 65 60 68 53 63 61 59 69 70 62 57 64 52 56 55 73 71 50

Les gagnants sont : Marion CLÉMENT- Barthélémy LORD DE LA RA­GOTIÈRE- Christophe MOUCHEL- Angélique NAUDTS- Aurore

REYDON- Florent TARALLE- Marie-Laure TERUEL

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