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GUIDE DENTRETIEN POUR LE DIAGNOSTIC INITIAL RÉSEAU DEPHY-FERME VERSION ‘CULTURES PÉRENNESCellule d'animation nationale DEPHY Octobre 2016

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GUIDE D’ENTRETIEN POUR LE DIAGNOSTIC INITIAL

RÉSEAU DEPHY-FERME

VERSION ‘CULTURES PÉRENNES’

Cellule d'animation nationale DEPHY

Octobre 2016

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INTRODUCTION

L’ENTRETIEN POUR LE DIAGNOSTIC INITIAL : OBJECTIFS ET MÉTHODE

Le diagnostic initial du réseau FERME constitue un élément essentiel de la méthodologie développée

dans le réseau DEPHY. Il est réalisé pour chaque agriculteur au moment de son entrée dans le réseau.

Son objectif principal est de décrire le contexte de production et le système de culture qui sera suivi,

du point de vue des stratégies de gestion des bioagresseurs. Il doit permettre à l’ingénieur réseau de

comprendre les objectifs, stratégies et décisions de l’agriculteur, et d’une façon générale tout ce qui

détermine ses pratiques.

Le diagnostic se base sur une connaissance précise des systèmes de culture de l’agriculteur et de leur

logique dans l’exploitation. Pour cela, il ne suffit pas d’avoir des données sur les interventions

culturales réalisées par l’agriculteur dans une parcelle ou au cours d’une année. Comprendre la

logique des systèmes de culture passe aussi par une compréhension des modes de gestion des

cultures et une connaissance précise du contexte de production, ce qui nécessite de pouvoir

s’entretenir en face à face avec l’agriculteur.

Le présent document propose ainsi un ensemble de pistes et de conseils pour conduire l’entretien de

diagnostic initial. Il propose une démarche pour la réalisation d’entretiens semi-directifs, qui vise à

instaurer un cadre d’échange plus ou moins strict dans lequel l’agriculteur s’exprime assez librement

sur son système et où l’IR-interviewer lance les thématiques avec des questions ouvertes, en

reformulant si nécessaire, dans l’objectif de comprendre la logique interne du système piloté par

l’agriculteur.

Pour qu’il parvienne à ses objectifs, l’entretien semi-directif en face à face s’appuie sur quelques

techniques : chercher à comprendre en évitant de juger l’agriculteur (y compris quand l’agriculteur

fait le choix de ne pas appliquer les conseils de l’interviewer), écouter beaucoup et parler peu, bannir

les questions fermées, laisser l’agriculteur aborder les thématiques de l’entretien dans l’ordre dans

lequel elles viennent dans son discours pour respecter la logique et la cohérence qui s’expriment, et

adapter le questionnement à la dynamique de chaque entretien. Ce type d’entretien nécessite donc

de bien avoir en tête son fil conducteur afin de ne pas perdre le déroulé de la discussion.

Il est recommandé de privilégier les questions ouvertes, du type « Que mettez-vous en œuvre pour

gérer tel bioagresseur ? Au niveau pluriannuel ? Et aussi annuel ? » et d’éviter les questions fermées,

ou les questions qui induisent une réponse binaire oui/non du type « Vous faites telle pratique à telle

période pour éviter tel bioagresseur, c’est bien ça ? ». Les questions fermées peuvent en revanche

être utiles pour reformuler une question.

Il est également recommandé de considérer que les pratiques culturales et les résultats sont

diversifiés et variables, en préférant les questions comme « Comment varie le nombre de

traitements sur votre (lot de) parcelle ? Quels sont vos rendements suivant les sols, les années, les

conduites… ? » plutôt que « Combien de traitements faites-vous en MOYENNE ? Quel est LE

rendement de votre culture ? ». Lorsque l’ingénieur réseau connait déjà bien l’agriculteur, il est

important de prendre soin d’oublier un temps cette connaissance pour se centrer sur la perception

et la logique de l’agriculteur, quelle que soit sa conformité avec les prescriptions de son conseiller.

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STRUCTURE DU GUIDE

Ce guide se présente comme un document support pour l’entretien qui sera réalisé en face à face

avec l’agriculteur. Il est structuré en cinq rubriques, avec pour chaque rubrique une présentation

sous forme de liste des différents points qu’il sera nécessaire d’avoir abordé à la fin de l’entretien.

L’ordre des rubriques n’est pas proposé au hasard ; il répond à une logique de progression souhaitée

lors de l’entretien, qui part du général (l’exploitation et le contexte de production) pour aller vers

l’objet principal du diagnostic : le système de culture et le modèle décisionnel.

Chaque rubrique commence par une suggestion de phrase de lancement, sous la forme d’une

question aussi ouverte que possible. Elle est suivie d’une liste de points « mémo » des thèmes qu’il

est indispensable d’avoir abordé à la fin de l’entretien (sorte de check-list). Il ne faut en effet pas

perdre de vue que l’entretien de diagnostic a aussi pour objectif de recueillir un certain nombre de

données qui devront être enregistrées dans le logiciel Agrosyst. Pour cette raison et pour faciliter le

travail d’enregistrement des données, les listes de points reprennent la terminologie exacte des

champs qu’il faudra renseigner dans Agrosyst. L’interviewer pourra s’il le souhaite se servir de ces

check-lists pour cocher les différents points une fois que ceux-ci auront été abordés et identifier ceux

qui ne l’ont pas encore été. Il pourra également s’en servir pour annoter les réponses et autres

commentaires dans les espaces libres prévus à cet effet.

Rubrique 1 : Description de l’exploitation et du contexte

La description de l’exploitation et du contexte permet d’avoir une vision d’ensemble de l’exploitation

agricole et de comprendre l’articulation globale des différents ateliers qui la composent. Outre des

informations de base concernant l’exploitation (localisation, nom, OTEX, etc.), cette rubrique

comporte toute une série d’informations sur le parcellaire de l’exploitation, l’assolement, le zonage

(Natura 2000, ZVN, …), la main d’œuvre, les atouts et contraintes de l’exploitation, etc.

C’est également dans cette rubrique que sont présentés les différents ateliers de l’exploitation. Les

ateliers non suivis dans le cadre du réseau DEPHY sont présentés de manière succincte (description

très simplifiée des ateliers d’élevage, liste des cultures des ateliers de productions végétales non

suivis), tandis que l’atelier engagé fait l’objet d’une description plus détaillée, notamment des

différents systèmes de culture qui le composent (cf. rubrique 3).

Rubrique 2 : Réalisation de la frise historique de l’exploitation

En complément de la description de l’exploitation, il est demandé de retracer l’historique de

l’exploitation sous forme de frise, en mettant en avant les grands événements qui ont constitué des

étapes importantes de changement et d’évolution des pratiques agricoles (ex : désherbage

mécanique, agrandissement de la SAU, etc.) et qui éclaire et donne des éléments de compréhension

des systèmes actuels, des objectifs poursuivis et des stratégies mises en œuvre.

Rubrique 3 : Description des systèmes de culture de l’atelier engagé

Cette rubrique vise à identifier les différents systèmes de culture de l’atelier engagé et à caractériser

le mode de gestion des cultures pour chaque système de culture identifié. Au sein de l’exploitation,

l’atelier correspond à l’ensemble des parcelles relatives à une même filière. La description des

systèmes de culture de l’atelier vise à fournir les principaux traits de conduite du système (leviers) et

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la stratégie globale de gestion mise en place (grille ESR). C’est également dans cette rubrique que les

successions culturales sont détaillées, s’il y a lieu de le faire. Le système de culture suivi dans le cadre

de DEPHY (appelé système de culture DEPHY) est présenté à part, avec quelques informations

supplémentaires

Rubrique 4 : Description du modèle décisionnel du système de culture suivi

Le modèle décisionnel fait partie intégrante du diagnostic. Il est défini comme la représentation

conceptuelle du raisonnement technique de l’agriculteur à l’échelle du système de culture. Il vise

principalement à identifier et expliciter les éléments du raisonnement technique de l’agriculteur qui

vont le conduire à prendre telle ou telle décision et qui peuvent être fonction de ses objectifs de

production, de son niveau de tolérance aux bioagresseurs, de facteurs externes (climat…).

L’explicitation du modèle décisionnel est un élément essentiel de la méthodologie développée au

sein du réseau DEPHY et particulièrement du travail de diagnostic initial, car c’est un moyen de

s’assurer que l’on a bien compris la logique du système de culture. Il est par ailleurs un support de

discussion et de réflexion dans le dialogue IR-agriculteur, notamment par la confrontation entre le

modèle décisionnel et la réalité des pratiques.

Le modèle décisionnel comporte divers éléments : des objectifs et des résultats attendus (en termes

de marge économique, d’IFT, …) ; des stratégies de gestion (leviers de gestion) ; des règles de

décision visant à adapter les décisions techniques par rapport à l’itinéraire prévisionnel (modèle

prévisionnel). Concrètement, il s’agit de décrire et d’expliciter des stratégies de gestion des

adventices, des maladies, des ravageurs, etc., en précisant les objectifs de niveau de maîtrise des

bioagresseurs (ou niveau de tolérance), les résultats attendus et les éléments de stratégie de gestion

(ex : désherbage mécanique sous le rang ou interrang sur deux, OAD, etc.).

Rubrique 5 : Réalisation du schéma décisionnel pour le SdC suivi

La description du modèle décisionnel sous forme de schéma permet d’avoir une vision d’ensemble

de la logique d’intervention au niveau du système de culture. Deux représentations sont

actuellement utilisées au sein du réseau DEPHY : la représentation sous forme de frise

(particulièrement adaptée pour figurer une succession culturale) et la représentation en arêtes de

poisson (diagramme d'Ishikawa). La réalisation du modèle décisionnel sous forme de schéma peut

être esquissée avec l’agriculteur. Cet exercice est un bon moyen de conclure l’entretien de diagnostic

car il permet de vérifier avec l’agriculteur que l’IR a bien compris son raisonnement et ses logiques

d’intervention sur son système de culture.

À la fin de l’entretien, un temps peut être réservé pour faire un point sur le projet individuel de

l’agriculteur : est-ce que le diagnostic lui a permis de mieux définir son projet ? si oui, qu’est-ce qu’il

envisage de bouger ? de modifier ? au niveau des objectifs, des stratégies de gestion?...

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BIEN PRÉPARER L’ENTRETIEN AVEC L’AGRICULTEUR

Comme pour tout entretien, il convient en amont de prendre contact avec l’agriculteur pour lui

expliquer en quelques mots la démarche de l’entretien de diagnostic, afin de s’assurer de son

implication et de la qualité des réponses qui vont être apportées. A cette occasion, il est conseillé de

demander à l’agriculteur de préparer un certain nombre de documents qui faciliteront le déroulé de

l’entretien : une carte de son parcellaire, ses fiches d’assolement des dernières années,

l’enregistrement parcellaire de ses pratiques, quelques données économiques, entre autres.

Le format d’enregistrement de l’entretien est laissé au libre choix de l’IR-interviewer : écrit libre sur

feuille blanche, remplissage de formulaire, enregistrement audio, saisie de texte sur informatique…

L’enregistrement direct sur Agrosyst n’est pas conseillé car le format de saisie proposé par le logiciel

ne se prête pas à un entretien semi-directif. En revanche, il peut s’avérer utile de prendre

connaissance avant l’entretien des données à renseigner dans Agrosyst, de manière à bien faire le

lien avec les questions qui seront posées à l’agriculteur et ne pas oublier de demander certaines

données à enregistrer.

Si le format d’enregistrement est libre, il est toutefois conseillé de recourir à un enregistrement

audio de l’entretien, avec l’accord préalable de l’agriculteur, afin d’être totalement attentif pendant

l’entretien, d’être libérée de la contrainte de prise de note et de parvenir à déceler tous les points

clés indispensables à une bonne compréhension de ses systèmes de culture.

Remarque : un certain nombre de données demandées pour le diagnostic initial ont normalement

déjà été récupérées lors du dépôt du dossier de candidature. L’entretien peut être l’occasion de les

compléter si besoin et de vérifier que ces éléments ont bien été saisis dans Agrosyst.

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RUBRIQUE 1 : DESCRIPTION DE L’EXPLOITATION ET DU CONTEXTE

GÉNÉRALITÉS SUR LE DOMAINE

Pouvez-vous me présenter votre exploitation ?

Description du domaine

Environnement socio-économique ; les enjeux du territoire (environnementaux, touristiques, etc.) ; situation géographique ; climat ; zone d’appellation ; modes de commercialisation ; cahier des charges

Objectifs de l’agriculteur et/ou du chef de culture

Objectif global de l’exploitation : économique ; social, environnemental, charge de travail

Motivations Quelles sont les motivations de l’agriculteur à la réduction des phytos ? à participer au réseau DEPHY Ecophyto ?

Atouts de l’exploitation

Contraintes de l’exploitation

Perspectives d’évolution

Zonage du domaine

% de la surface en Zone Vulnérable % de la surface en Zone d’excédent structurel % de la surface en Zone d’actions complémentaires % de la surface en Zone Natura 2000 % de la surface en Zone d’érosion (arrêté préfectoral) % de la surface en Périmètre de protection de captage

Agrosyst : Saisir les informations demandées dans l'onglet "Contexte et organisationnel"->"Exploitation ou

domaine expérimental"->"Créer un domaine"->"Généralités"

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CARACTÉRISTIQUES DU DOMAINE

Qui vit, qui travaille sur l’exploitation ? De quel matériel disposez-vous ?

Statut juridique ou institutionnel

Numéro de siret

Orientation technico-économique de l’exploitation

agricole (OTEX)

Main d’œuvre Familiale (et sa rémunération), salariés permanents, salariés temporaire

Charges salariales

Parc matériel

Pour chaque matériel : caractéristique, utilisation annuelle, matériel CUMA/ETA

Pouvez-vous me présenter votre parcellaire ? (Il est conseillé de s’appuyer sur une carte du

parcellaire pour faciliter la discussion)

SAU totale

Nombre de parcelles

Caractéristiques du parcellaire

□ Parcellaire bien regroupé autour de l'exploitation □ Parcellaire plutôt regroupé, quelques parcelles dispersées □ Parcellaire plutôt dispersé □ Parcellaire très dispersé, certaines parcelles éloignées du siège de l'exploitation □ Parcellaire constitué de plusieurs ensembles regroupés, éloignés les uns des autres

Distance de la parcelle la plus éloignée (Km)

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Quels sont les types de sol sur votre exploitation ?

Sol

Type de sol, texture, profondeur, hydromorphie, pierrosité ; importance relative sur le domaine

Comment s’organise votre exploitation ? Quels sont les différents ateliers1 qui la

composent ?

Ateliers de productions végétales

Les différents ateliers de l’exploitation

Pour chaque atelier, pouvez-vous me présenter votre assolement actuel ?

Cultures/variétés/cépages

Pour les cultures concernées par l’atelier étudié : espèce /cépage/variété ; surface cultivée ; type saisonnier ; destination ; prix de vente ; IFT approximatif sur les 3 dernières années* ; rendement moyen Pour les cultures des autres ateliers : espèce/cépage/variété ; surface cultivée

*Renseigner à la fois l’IFT chimique (hors produits de biocontrôle) et l’IFT vert-biocontrôle (qui concerne seulement les produits de

biocontrôle). Il est par ailleurs important de connaître et de préciser quel IFT on déclare, car ces informations seront demandées dans

Agrosyst (IFT calculé/ estimé ; avec/ sans traitement de semences ; doses de référence à la culture/à la cible ; liste biocontrôle 2012/2015)

1 L’atelier est défini comme l’ensemble des parcelles d’une exploitation relatives à une même filière ; il va donc

au-delà du système de culture et peut en théorie comporter plusieurs systèmes de culture.

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Ateliers d’élevage

Type d’atelier Bovins lait, bovins viandes, ovins lait, ovins viande, Caprins, Porcs (Naisseurs), Porcs (Engraisseurs), Volaille chaire, poules pondeuses, autre

Taille de l’atelier UGB, nb de têtes…

Surface de prairie permanente / temporaire

pâturée par les animaux de l’atelier (ha)

Surface de prairie permanente / temporaire fauchée entrant dans la ration de l’atelier (ha)

Surface de cultures fourragères annuelles de

l’exploitation entrant dans la ration de l’atelier (ha)

Surface de l’exploitation produisant des aliments

concentrés entrant dans la ration de l’atelier (ha)

Surface de l’exploitation produisant la paille valorisée

par l’atelier (ha)

% d’autonomie massique de la ration de l’atelier

Commentaires

Agrosyst : saisir les informations demandées dans l'onglet "Contexte et organisationnel"-

>"Exploitation ou domaine expérimental"->"Créer un domaine" :

->"Caractéristiques"

->"Sol"

->"Parc matériel / Combinaisons d'outils"

->"Cultures / Variétés / Cépages"

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RUBRIQUE 2 : RÉALISATION DE LA FRISE HISTORIQUE DE L’EXPLOITATION

Dans le cadre du diagnostic, il vous est demandé de réaliser une fiche historique de l'exploitation,

retraçant les principales étapes de l'exploitation et le parcours de réflexion de l'exploitant.

Cette fiche montre également les différents éléments extérieurs, les éléments moteurs ou les freins

éventuels qui ont été ou sont à prendre en compte.

Cette fiche apparaît sous forme de frise chronologique, avec des points d'étapes, et autour de

laquelle sont indiquées les différentes catégories.

L’annexe 1 récapitule les éléments qui peuvent apparaître sur cette fiche. Vous trouverez également

un exemple de frise complétée. Ces documents n'ont pas valeur de modèle, construisez votre fiche

de manière complète et pertinente selon vos besoins.

Plusieurs questions peuvent permettre d’animer la discussion :

Qu’est-ce qui a changé sur votre exploitation depuis votre installation ?

Depuis combien de temps pratiquez-vous « telle pratique » ?

Quelles pratiques ont été abandonnées ? Pour quelles raisons ?

Agrosyst : cette fiche est à réaliser en dehors d’Agrosyst. Elle doit être attachée en pièce jointe dans

l'onglet "Contexte et organisationnel"->"Exploitation ou domaine expérimental"->"Créer un domaine"

(cliquer sur 0 dans la zone ‘pièces jointes’)

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RUBRIQUE 3 : DESCRIPTION DES SYSTÈMES DE CULTURE DE L’ATELIER ENGAGÉ

On s’intéresse dans un premier temps aux systèmes de culture de l’atelier engagé autres que le

système suivi dans le cadre de DEPHY. Celui-ci est présenté dans un second temps, avec quelques

informations supplémentaires.

LES SYSTÈMES DE CULTURE DE L’ATELIER (HORS SYSTÈME DE CULTURE DEPHY)

En dehors du système de culture DEPHY, quels sont les différents systèmes de culture qui

compose votre atelier ?

Nom du SdC

Surface (ha)

Type de conduite (Bio,

conventionnel, PFI…)

Stratégie de maîtrise des

bioagresseurs Conduite des

cultures*

Stratégie de maîtrise des

bioagresseurs Travail du

sol/enherbement*

Stratégie de la maîtrise des

bioagresseurs Echelle

pluriannuelle*

Stratégie de maîtrise des

bioagresseurs Gestion du Paysage *

IFT** approx. sur les 3 dernières années à l’échelle

du SdC

* Vous pouvez vous aider des types de traits proposés en annexe 2, qui reprennent la terminologie utilisée dans Agrosyst

**Renseigner à la fois l’IFT chimique (hors produits de biocontrôle) et l’IFT vert-biocontrôle (qui concerne seulement les produits de

biocontrôle). Il est par ailleurs important de connaître et de préciser quel IFT on déclare, car ces informations seront demandées dans

Agrosyst (IFT calculé/ estimé ; avec/ sans traitement de semences ; doses de référence à la culture/à la cible ; liste biocontrôle 2012/2015)

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SYSTÈME DE CULTURE DEPHY

Nom du sdc / N° DEPHY

Le SdC est stable depuis quand ?

Principales caractéristiques du SdC

Implantation, densité, conduite (taille…)

% SAU de l’exploitation

% main d’œuvre affectée

Objectifs généraux assignés au SdC

Mode de commercialisation/ valorisation

% de vente Négoce, Coopérative, autoconsommation, circuit court/long, frais/industrie…

Type de conduite Bio, conventionnel, PFI, autre…

Éléments de stratégie de la maîtrise des bioagresseurs

Conduite des cultures

Vous pouvez vous aider des types de traits proposés en annexe 2

Eléments de stratégie de la maîtrise des bioagresseurs

Travail du sol/enherbement

Vous pouvez vous aider des types de traits proposés en annexe 2

Eléments de stratégie de la maîtrise des bioagresseurs

Rotation, échelle pluriannuelle

Vous pouvez vous aider des types de traits proposés en annexe 2

Eléments de stratégie de la maîtrise des bioagresseurs

Gestion du Paysage

Vous pouvez vous aider des types de traits proposés en annexe 2

Agrosyst : saisir les informations demandées dans l'onglet "Système de culture/décisionnel"-

>"Système de culture"->"Créer un système de culture" -> sous onglets "Généralités" et "Principaux

traits"

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RUBRIQUE 4 : DESCRIPTION DU MODÈLE DÉCISIONNEL DU SYSTÈME DE CULTURE

SUIVI

LES OBJECTIFS À L’ÉCHELLE DU SYSTÈME DE CULTURE

Quels sont les objectifs économiques, sociaux et environnementaux du système de culture

DEPHY ?

Objectifs de l’agriculteur

Quels sont les éventuels changements de stratégies de gestion de bioagresseurs au cours des

dernières années?

Nature des changements

Motivation des changements

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Gestion des adventices

Niveau de tolérance

1. Pas de présence 2. Présence acceptée si pas de concurrence ni de multiplication significative 3. Présence acceptée de premiers ronds de concurrence directe, sous ou sur couvert

(avec risque de multiplication futur) 4. Tolérance d’une concurrence en voie de généralisation (multiplication des zones

ou "ronds") sous ou sur couvert cultivé

Niveau de maîtrise objectif

Résultats attendus en termes de production

Stratégie de gestion échelle

annuelle, travail du sol

Stratégie de gestion échelle

pluriannuelle, gestion stock semencier…

Stratégie de gestion

du paysage

Le cas échéant, vous pouvez expliciter une/quelques règle(s) de décision majeur pour la gestion de la

flore adventice :

Adventice(s) concernée(s)

Objectif de la décision, résultat attendu

Ex : diminuer le stock semencier

Solution

Explicitation de la règle de décision : si… alors… sinon…

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Gestion des Maladies

Maladies, types de maladies

Niveau de tolérance

1. Aucun symptôme ou présence 2. Symptômes acceptés si pas d’effet sur le rendement 3. Symptômes acceptés si pas d’effet sur la marge de la culture 4. Tolérance de pertes économiques sur la culture

Niveau de maîtrise objectif

Résultats attendus en termes de production

Stratégie de gestion échelle

annuelle, conduite des

cult.

Stratégie de gestion échelle

pluriannuelle, gestion

inoculum…

Stratégie de gestion

du paysage

Le cas échéant, vous pouvez expliciter une/quelques règle(s) de décision majeures pour la gestion

des maladies

Maladie(s) concernée(s)

Objectif de la décision, résultat attendu

Ex : diminuer l’inoculum primaire

Solution

Explicitation de la règle de décision : si… alors… sinon…

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Gestion des Ravageurs

Ravageurs, types de

ravageurs

Niveau de tolérance

1. Aucun symptôme ou présence 2. Symptômes acceptés si pas d’effet sur le rendement 3. Symptômes acceptés si pas d’effet sur la marge de la culture 4. Tolérance de pertes économiques sur la culture

Niveau de maîtrise objectif

Résultats attendus en termes de production

Stratégie de gestion échelle

annuelle, conduite des

cult.

Stratégie de gestion échelle

pluriannuelle, gestion

inoculum…

Stratégie de gestion

du paysage

Le cas échéant, vous pouvez expliciter une/quelques règle(s) de décision majeures pour la gestion

des ravageurs

Ravageur(s) concerné(s)

Objectif de la décision, résultat attendu

Ex : diminuer les populations de ravageurs

Solution

Explicitation de la règle de décision : si… alors… sinon…

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Autres problématiques (ex : gestion de la fertilisation, gestion de la qualité…)

Problématique

Cultures concernées

Niveau de tolérance

Niveau de maîtrise objectif

Résultats attendus en termes de production

Stratégie de gestion échelle

annuelle, conduite des

cult.

Stratégie de gestion

travail du sol

Stratégie de gestion

Pluriannuelle Rotation, …

Stratégie de gestion

du paysage

Le cas échéant, vous pouvez expliciter une/quelques règle(s) de décision majeures

Problématique(s) concerné(s)

Objectif de la décision, résultat attendu

Solution

Explicitation de la règle de décision : si… alors… sinon…

Agrosyst : saisir les informations demandées dans l'onglet "Système de culture/Décisionnel"-

> « modèle décisionnel »

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MODÈLE DÉCISIONNEL SOUS FORME DE FRISE

Afin de représenter de manière visuelle les règles de décision, il est demandé une frise par type de

bio-agresseurs : Adventices, Maladies, Ravageurs

Choix entre deux modèles historiquement utilisés dans le réseau ; voir annexe 3

Agrosyst : cette fiche est à réaliser en dehors d’Agrosyst. Elle doit être attachée en pièce jointe dans

l'onglet "Modèle décisionnel" (cliquer sur 0 dans la zone ‘pièces jointes’).

Des modèles de frises réalisées sur power-point sont à votre disposition sur OPERA collaboratif, dans

l’espace documentaire à la rubrique 03_METHODOLOGIE ET LIVRABLES> 07_DIAGNOSTIC

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ANNEXE 1 FRISE HISTORIQUE

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ANNEXE 2

Conduite des cultures

1 -Cultures assolées - Couverts associés, plantes de service 2-Cultures assolées - Cultures intermédiaires à effet allélopathique ou biocide 3-Cultures assolées - Cultures intermédiaires attractives pour les auxiliaires 4-Cultures assolées - Cultures intermédiaires piège à nitrate 5-Cultures assolées - Évitement par la date de semis - semis précoce 6-Cultures assolées - Évitement par la date de semis - semis tardif 7-Cultures assolées - Exportation des menu-pailles 8-Cultures pérennes - Destruction de la litière des feuilles 9-Cultures pérennes - Efficience - Dose adaptée à la surface foliaire 10-Cultures pérennes - Filets anti-insectes 11-Cultures pérennes - Taille des organes contaminés 12-Cultures pérennes - Taille limitant les risques sanitaires 13-Toutes cultures - Adaptation de la densité - faible densité 14-Toutes cultures - Adaptation de la densité - forte densité 15-Toutes cultures - Adaptation de l'écartement inter-rang - faible écartement 16-Toutes cultures - Adaptation de l'écartement inter-rang - fort écartement 17-Toutes cultures - Ajustement de la fertilisation pour favoriser l'état sanitaire 18-Toutes cultures - Ajustement de l'irrigation pour favoriser l'état sanitaire 19-Toutes cultures - Autre forme de désherbage 20-Toutes cultures - Cultures pièges 21-Toutes cultures - Désherbage mécanique fréquent 22-Toutes cultures - Désherbage mécanique occasionnel 23-Toutes cultures - Désherbage thermique 24-Toutes cultures - Efficience - Adaptation de la lutte à la parcelle 25-Toutes cultures - Efficience - Optimisation des conditions d'application 26-Toutes cultures - Efficience - Réduction de dose autres produits phytosanitaires 27-Toutes cultures - Efficience - Réduction de dose fongicides 28-Toutes cultures - Efficience - Réduction de dose herbicides 29-Toutes cultures - Efficience - Réduction de dose insecticides 30-Toutes cultures - Efficience - Traitements localisés en intra-parcellaire 31-Toutes cultures - Efficience - Utilisation d'adjuvants 32-Toutes cultures - Efficience - Utilisation de seuils pour les décisions de traitement 33-Toutes cultures - Efficience - Utilisation de stimulateur de défense 34-Toutes cultures - Efficience - Utilisation d'outil d'aide à la décision pour les traitements 35-Toutes cultures - Levier génétique - Variétés compétitives sur adventices 36-Toutes cultures - Levier génétique - Variétés peu sensibles à la verse 37-Toutes cultures - Levier génétique - Variétés peu sensibles aux maladies 38-Toutes cultures - Levier génétique - Variétés peu sensibles aux ravageurs 39-Toutes cultures - Lutte biologique autre 40-Toutes cultures - Lutte biologique par confusion sexuelle 41-Toutes cultures - Mélange d'espèces ou de variétés

Gestion du cycle pluriannuel

1-Cultures assolées - Gestion spécifique des résidus supports d'inoculum (broyage, enfouissement) 2-Cultures assolées - Monoculture ou rotation courte

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3-Cultures assolées - Rotation avec cultures rustiques ou étouffantes (adventices) 4-Cultures assolées - Rotation diversifiée équilibrée avec prairie temporaire 5-Cultures assolées - Rotation diversifiée équilibrée sans prairie temporaire 6-Cultures assolées - Rotation diversifiée par l'introduction d'une culture dans une rotation courte 7-Cultures pérennes - Enherbement (espèces semées) 8-Cultures pérennes - Enherbement naturel maîtrisé

Gestion extra/parcellaire Paysage

1-Agroforesterie 2-Arbres isolés ou alignements en bordure de parcelle 3-Broyage des bordures 4-Gestion des bordures de bois pour favoriser la biodiversité 5-Présence de haies anciennes 6-Présence de jeunes haies 7-Proximité de bandes enherbées favorisant les auxiliaires 8-Proximité de bandes fleuries favorisant les auxiliaires 9-Proximité de bois et bosquets

Travail du sol 1-Cultures assolées - Décompactage occasionnel 2-Cultures assolées - Décompactage profond fréquent (fréquence > 50%) 3-Cultures assolées - Faux semis intensifs (travaux superficiels répétés spécifiques) 4-Cultures assolées - Faux semis ponctuels 5-Cultures assolées - Labour fréquent (fréquence > 50%) 6-Cultures assolées - Labour occasionnel 7-Cultures assolées - Labour systématique (fréquence > 80%) 8-Cultures assolées - Semis direct sans travail du sol occasionnel 9-Cultures assolées - Semis direct sans travail du sol systématique 10-Cultures assolées - Strip till fréquent ou systématique 11-Cultures assolées - Strip till occasionnel 12-Cultures assolées - Techniques culturales superficielles uniquement

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ANNEXE 3 : EXEMPLE DE SCHÉMA DÉCISIONNEL

FRISE CHRONOLOGIQUE :

SCHÉMA EN ARÊTE DE POISSON D’ISHIKAWA :

Ensemble des interventions

chimiques possibles et règle de

décision associée

Ensemble des leviers de gestion

alternatifs possibles et règle de

décision associée

Objectifs en termes de

gestion des bio-agresseurs Saisons

Règles de décision visant

une action sur l’inoculum

du bio-agresseur

Règles de décision visant

l’évitement du bio-agresseur

Règles de décision à détruire le

bio-agresseur : lutte curative

Objectifs en termes de

gestion des bio-agresseurs

Règles de décision visant

l’atténuation des impacts du

bio-agresseur

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Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l’écologie, avec

l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la

redevance pour pollutions diffuses, attribués au financement du plan Ecophyto.