n° 158

5 février au 18 mars 2010www.clap.ca

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« J’adore qu’on puisse se déplacer dans les salles de cinéma, parce que ça insiste sur cette idée qui me tient beaucoup à cœur : le cinéma est un specta-cle vivant. On ne se déplace pas tous les soirs dans les salles comme feraient des gens de théâtre, mais c’est le même esprit ». C’est le réalisateur Joann Sfar qui, sur le site officiel de GAINSBOURG (VIE HÉROÏQUE) — http://www.gainsbourg-lefilm.com/joann-sfar/ —, parle du « conte » qu’il a écrit et réalisé sur la légende de la chanson française. Il a bien raison de dire que le cinéma est vivant. Son homme à la tête de chou incarné par Eric Elmosnino ne ressuscite-t-il pas l’homme à la ville, l’artiste polymorphe et le Pygmalion charismatique? D’une ressemblance troublante, l’acteur et ses muses (Laetitia Casta en Bardot plus vrai que BB elle-même) nous rejouent « la partition » de sa vie, depuis Lucien Ginsburg jusqu’à la caricature qu’il s’est créée de toutes pièces.

Ainsi, sur le grand écran transformé en ligne de vie, un pan de la chanson française s’anime et défile comme par magie. C’est là le pouvoir du cinéma. « Tout notre film a été construit dans cette idée d’art forain, de choses qu’on a effectuées devant la caméra, mais qui auraient pu vivre de la même façon [...] », renchérit Sfar qui a osé se frotter au mythe Gainsbourg.

Plus près de nous, Léa Pool avec LA DERNIÈRE FUGUE adapte Une belle mort, le roman de Gil Courtemanche. C’est notre valeur sûre. Un film à la fois humble, humain et empreint de compassion sur la fin de vie lorsque la maladie s’en mêle et divise les familles. Car la réalisatrice nous montre bien comment chacun réagit différemment devant l’incontrôlable. Autour du patriarche Lévesque — Jacques Godin, impeccable et nuancé dans son rôle de « vieux malcommode » qui souffre de se voir ainsi diminué —, il y a ses enfants qui voudraient le placer pour alléger la vie de leur mère (Andrée Lachapelle) ou plutôt pour les soulager, eux. Par contre, l’aîné voit, dans la maladie, une manière de se rapprocher de son père. Dans ce rôle, Yves

Jacques témoigne d’une grande profondeur par son jeu sensible et retenu. Autre œuvre d’importance à signaler, LE RUBAN BLANC de Michael Haneke. Gagnant de la Palme d’or au dernier Festival de Cannes et du Golden Globes du meilleur film en langue étrangère, ce drame inquiétant, d’un esthétisme éblouissant, consacre la maestria du réalisateur de La Pia-niste et de Caché.

S’il fait maintenant partie du club des quinquagénaires — il a fêté ses 50 ans en 2009 —, le Petit Nicolas n’a pas perdu pour autant sa bouille de gamin. Sempé et Goscinny, ses pères, l’avaient sans doute plongé dans la

marmite de l’éternelle jeunesse. Un genre d’Obélix, quoi! C’est ainsi que les aventures de Nicolas et de sa bande de polissons prennent vie au grand écran. Mieux, ils « se res-semblent ». Même ses parents, inter-prétés avec délice par Kad Merad et Valérie Lemercier. Un divertisse-ment pour toute la famille. Parmi les films qui mettent en vedette des enfants, soulignons deux adap-tations de roman et de pièce à suc-cès, soit LE HÉRISSON (tiré de L’Élégance du hérisson de Muriel Bar-bery) et OSCAR ET LA DAME

ROSE d’Eric-Emmanuel Schmitt. Le premier fait un pied de nez aux pré-jugés à travers l’amitié d’une concierge physiquement peu favorisée (Josiane Balasko) et d’une petite fille plus douée que les adultes pour voir au-delà des apparences. Quant à la pièce de Schmitt, il nous y apprend, de manière touchante, comment expliquer la mort aux petits.

Dans un registre plus « musclé », LES SEPT JOURS DU TALION de Podz (Patrick Senécal) et L’ÉCRIVAIN FANTÔME de Roman Polanski nous ouvrent les portes d’univers ténébreux. Pour reprendre l’idée de Joann Sfar qui voit dans le théâtre et le cinéma deux arts vivants et proches parents, avouons qu’ils forment, avec la littérature, une fratrie indivisible pour le plus grand bénéfice des cinéphiles...

LE MOT DE LA RÉDACTION

LA DERNIÈRE FUGUE

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nº 158 Du 5 février au 18 mars 2010SOMMAIREEN

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GAINSBOURG (VIE HÉROÏQUE)

Icône de la chanson française et gentle-man voyou, Serge Gainsbourg continue de vivre à travers son influence auprès des musiciens d’aujourd’hui. Il n’y a qu’à entendre les orchestrations de Beck sur l’album IRM de sa fille Charlotte qui reprend Le Chat du café des artistes de Jean-Pierre Ferland. Pour ce Gains-bourg pour toujours, le bédéiste et réa-lisateur Joann Sfar a imaginé une bio-graphie éclatée où défilent les femmes de sa vie, muses d’un créateur aussi sen-sible qu’atypique.

Éditeurs Michel Aubé, Michelle DubéDirecteur général Michel AubéDirecteur de la production Robin PlamondonAdjoint à la production Simon LeclercRédactrice en chef Stéphanie Bois-HoudeInfographiste Martine LapointeProgrammation Michel AubéSupervision artistique Michelle DubéRéviseure Marie Chabot

PROGRAMMATION 5 Nos fi lms 12 Calendrier 14 Index

NOS SERVICES ET PRIVILÈGES 2 Abonne-Clap 8 Info-ciné

Adaptation du roman Une belle mort de Gil Courtemanche, LA DERNIÈRE FUGUE de Léa Pool (Maman est chez le coif-feur) s’avère une œuvre universelle par la question de fond qu’elle pose : a-t-on le droit de décider de sa mort? En racon-tant l’histoire d’une famille « ordinaire » confrontée à la mala-die de son patriarche (excellent Jacques Godin), la réalisatrice tisse la toile fragile de rapports humains complexifiés par la maladie. Tout sauf un film triste, même s’il émeut, ce requiem empreint de compassion se veut aussi un hymne à la vie.

LA DERNIÈRE FUGUE

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LA VALEUR SÛRE

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, 3e trimestre 1987 ISSN : 1209-7012Le Magazine Le Clap est publié 8 fois par année par les Éditions Le Clap.

Pour nous joindreTéléphone 418 653-2470Horaire des films 418 653-2470, poste 1Courriel leclap@clap.caSite Internet www.clap.ca

PUBLICITÉ • Marie Dubé : 418 653-2470, poste 128Cellulaire : 418 956-3729 • Sans frais : 1 800 361-2470Courriel : marie.dube@clap.caTirage - 100 000 exemplaires • Plus de 500 points de distribution

LE CINÉMA LE CLAP • 2360, chemin Sainte-Foy, Québec (Québec) G1V 4H2 (la pyramide) en face de l’Université Laval

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France · États-Unis

Générique : France · États-Unis. 130 min (V.O.F.). Drame biogra-phique écrit et réalisé par Joann Sfar. Mus. orig. : Olivier Daviaud. Int. : Eric Elmosnino, Lucy Gordon, Laetitia Casta, Anna Mouglalis, Mylène Jampanoï, Sara Forestier.

Synopsis : Avant Gainsbarre et le provocateur éthylique, il y a eu Lucien Ginsburg, enfant juif dans un Paris occupé, puis le peintre et le parolier de génie... Comme l’écrivait son biographe et ami Gilles Ver-lant dans Gainsbourg, le vilain petit canard au verbe sublime « a choisi la chanson par dépit de n’avoir trouvé sa voie dans la peinture, mais a su élever cet “art mineur” au rang des arts majeurs. » Le grand Serge

n’avait pas la plus belle des tronches, mais c’était un séducteur qui savait plaire aux femmes de sa vie. De Bardot à Jane Birkin, la belle Anglaise, et Bambou, sa dernière compagne, « le poinçonneur des lilas » les a « aimées le temps d’une chanson » et plus si affinités... GAINS-BOURG (VIE HÉROÏQUE) retrace ainsi la carrière et les amours chaotiques de l’homme à la tête de chou...

Notes : Avec son film événementiel, le bédéiste et dorénavant réali-sateur Joann Sfar signe un biopic artistique sublimé par l’aura d’Eric Elmosnino, clone renversant de l’artiste. Les volutes de fumée (de ciga-rette) s’élèvent et, miraculeusement, Gainsbourg ressuscite entouré de ses muses en transit avant que « l’anamour » ne les sépare. Il y a Juliette Gréco (Anna Mouglalis), âme féminine des cabarets de Saint-Ger-main-des-Prés et intimidante interprète de La Javanaise écrite pour elle, la pulpeuse BB (Laetitia Casta, double saisissant de l’interprète du Mépris) et Jane Birkin (Lucy Gordon), mère de sa fille Charlotte, mais surtout gardienne toujours aussi émue de la mémoire de l’amant pour qui elle chantait Je t’aime… Moi non plus. Après avoir écrit onze ver-sions du scénario et s’être intéressé « aux mensonges plus qu’aux véri-tés » sur Gainsbourg, Sfar aura réinventé librement « l’histoire d’un poète qui a décidé de conquérir la France, en s’appropriant la langue française [...] » (S.B.-H.)

« Il [Eric Elmosnino] s’est fondu dans la peau du grand Gainsbourg avec une grâce confondante. » (E. Gouslan, Le Figaro)

« Un film dense, touffu, poétique, étrange, audacieux. À l’image de son sujet quoi. »

(N. Provencher, Le Soleil)

Un film de Joann Sfar

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« Patrick Senécal ne ménage pas ses lecteurs. L’adaptation

de son best-seller suit ce même principe d’efficacité sans compromis. » (Le Clap)

Québec

Générique : Québec. 2010. 110 min (V.O.F.). Drame réalisé par Podz. Scén. : Patrick Senécal d’après son roman. Int. : Claude Legault, Fanny Mallette, Rose-Marie Coallier, Rémy Girard, Martin Dubreuil, Pascale Delhaes, Dominique Quesnel, Alexandre Goyette.

Synopsis : Bruno Hamel, un chirurgien de Drummondville, mène une existence sans histoire jusqu’au jour où Jasmine, sa fille de huit ans, est enlevée, violée et assassinée. Lorsque le meurtrier est arrêté, le père en deuil ne voit qu’une seule issue. Il kidnappe « le monstre » et disparaît. Derrière lui, il laisse une note lapidaire pour la police : le tueur souffrira sept jours avant d’être exécuté.

Notes : Tiré du roman best-seller de Patrick Senécal (5150, rue des Ormes) qui signe le scénario, LES SEPT JOURS DU TALION est le pre-mier long métrage de Podz, réalisateur de la télésérie Minuit, le soir. Sélec-tionné au Festival de Sundance, son drame franchit les zones les plus som-bres de l’âme humaine. (S.B.-H.)

Un film de Podz

LES SEPT JOURS DU TALION

« Un très beau film sur la fin de vie. À la fois tendre,

nostalgique et d’une grande justesse [...] »

(Le Clap)

Québec

Générique : Québec. 2009. 91 min (V.O.F.). Drame réalisé par Léa Pool. Scén. : Léa Pool et Gil Courtemanche d’après son roman Une belle mort. Mus. orig. : André Dziezuk et Marc Mergen. Int. : Jacques Godin, André Lachapelle, Yves Jacques, Aliocha Schneider, Benoît Gouin, Mar-tine Francke.

Synopsis : Anatole Lévesque souffre du Parkinson, une maladie qui le condamne, aux yeux de ses enfants, à l’infantilisme ou à l’indifférence selon la sensibilité de chacun. Sa femme tolère difficilement leur attitude. Seuls André, l’aîné, ainsi que Sam, leur petit-fils, témoignent de la com-passion envers le vieux lion blessé.

Notes : Un très beau film sur la fin de vie. À la fois tendre, nostalgique et d’une grande justesse, LA DERNIÈRE FUGUE rappelle le dévouement des aidants naturels et questionne sur le droit de mourir dans la dignité. Si Jacques Godin et Andrée Lachapelle émeuvent, Yves Jacques habite inten-sément son rôle de fils prêt à faire la paix avec son père. (S.B.-H.)

Un film de Léa Pool · De la même réalisatrice : Maman est chez le coiffeur

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« Le réalisateur du salué Pianiste renoue ici avec

certains thèmes abordés dans Frantic dans ce qui se veut un

polar psychologique doublé d’un drame politique sur fond

de secrets d’État. » (Le Clap)

France · Allemagne · Royaume-Uni

Générique : France · Allemagne · Royaume-Uni. 2010. 128 min (V.F. de The Ghost Writer). Thriller écrit et réalisé par Roman Polanski et Robert Harris d’après le roman de Robert Harris. Mus. orig. : Alexandre Desplat. Int. : Pierce Brosnan, Ewan McGregor, Kim Cattrall.

Synopsis : Un « écrivain nègre » très demandé est mandaté pour conclure les mémoires inachevés de l’ancien premier ministre britannique Adam Lang. S’agirait-il d’un terrain miné? Car le rédacteur auquel il succède a trouvé la mort dans des circonstances nébuleuses.

Notes : Adaptation d’un roman de Robert Harris, L’ÉCRIVAIN FAN-TÔME est la dernière œuvre de Roman Polanski, arrêté en Suisse pour une affaire de viol en suspens depuis 1977. Le réalisateur du salué Pia-niste renoue ici avec certains thèmes abordés dans Frantic dans ce qui se veut un polar psychologique doublé d’un drame politique sur fond de secrets d’État. Une guerre des nerfs sans merci entre Pierce Brosnan et Ewan McGregor. (S.B.-H.)

Un film de Roman Polanski · Du même réalisateur : Le Pianiste

L’ÉCRIVAIN FANTÔME

« Haneke filme magistralement la noirceur qui s’infiltre dans

les cœurs. » (P. Murat, Télérama)

« Avec maestria, Haneke a déjoué tous les pièges du film

d’époque pour signer une fable dont la beauté des images en noir et blanc et les finesses de

la mise en scène invitent le spectateur à la réflexion. »

(J.-L. Bourget, Positif)

Autriche · Allemagne · France · Italie

Générique : Autriche · Allemagne · France · Italie. 2009. 144 min (V.O. allemande avec sous-titres français). Drame écrit et réalisé par Michael Haneke. Int. : Christian Friedel, Ulrich Tukur, Ursina Lardi, Michael Kranz, Leonie Benesch, Fion Mutert, Maria-Victoria Dragus, Leonard Proxauf.

Synopsis : 1913-1914. Allemagne. Une communauté protestante est ébranlée par d’étranges phénomènes... Le village serait-il sous l’emprise d’une malédiction?

Notes : En voix hors champ, un narrateur raconte la genèse du mal à l’aube de la guerre. Récit naturaliste et parabole sombre sur la peur, LE RUBAN BLANC, chef-d’œuvre d’esthétisme référant à l’austérité de Carl Dreyer et d’Ingmar Bergman et aux tableaux du peintre Bruegel n’est pas sans évoquer, plus près de nous, la mise en abyme de M. Night Shyama-lam dans Le Village, son thriller philosophique. Encore une fois, Michael Haneke, après La Pianiste et Caché, livre une œuvre hors normes, noire et profonde. (S.B.-H.)

Un film de Michael Haneke · Du même réalisateur : Caché

LE RUBAN BLANC

GOLDEN GLOBES 2010 — MEILLEUR FILM EN LANGUE ÉTRANGÈREFESTIVAL DE CANNES 2009 — PALME D’OR

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INFO-CINÉ

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CLASSEMENT DES FILMS

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Peut être vu par des personnes de tous âges.

Ne peut être vu que par des personnes âgées de 13 ans et plus ou accompagnées d’une personne majeure.

Ne peut être vu que par des personnes âgées de 16 ans et plus.

Ne peut être vu que par des personnes âgées de 18 ans et plus.

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Adulte ····················································································· 8 $ vendredi et samedi dès 18 h ················································ 9,50 $ mardi ······················································································ 7 $

Âge d’or (65 ans et plus) ··················································· 7 $

Étudiant dès 21 h (sur présentation de la carte d’étudiant) ···················· 5 $ en tout temps ··········································································· 7 $

14 ans et moins ··································································· 6 $0-18 mois ··········································································· gratuit

POUR NOUS JOINDRE

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France

Générique : France. 2009. 91 min (V.O.F.). Comédie réalisée par Laurent Tirard. Scén. : Alain Chabat, Laurent Tirard et Grégoire Vigneron d’après l’œuvre de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé. Mus. orig. : Klaus Badelt. Int. : Maxime Godart, Valérie Lemercier, Kad Merad.

Synopsis : Nicolas, huit ans, a une « vie chouette ». En plus de ses potes, il a des parents sympas. Mais voilà qu’ils lui annoncent l’arrivée d’une petite sœur...

Notes : En 2009, le petit Nicolas soufflait 50 bougies. Pourtant, le gamin n’a pas pris une ride. Éternel polisson aux répliques truffées de philoso-phie enfantine, le voilà matérialisé par le jeune Maxime Godart qui l’in-carne avec malice. Si vous avez lu ses aventures (les autres, allez-y!), vous « reconnaîtrez » immédiatement ses parents en Kad Merad et Valérie Lemercier, tous deux savoureux. Comme par magie, l’art de raconter de Goscinny et l’espièglerie des dessins de Sempé animent ce « conte pour tous »! (S.B.-H.)

« C’est bien fait, bien écrit, les acteurs sont bons [...] un film

très plaisant [...] » (M. Lindon, Libération)

« LE PETIT NICOLAS possède tous les ingrédients d’un

succès populaire [...] on a affaire à une œuvre

cinématographique attachante et drôle. »

(G. Tison, Dvdrama)

Un film de Laurent Tirard · Du même réalisateur : Molière

LE PETIT NICOLAS

Un film de Ron Clements et John Musker

États-Unis

Générique : États-Unis. 2009. 97 min (V.F. de The Princess and the Frog). Film d’anima-tion réalisé par Ron Clements et John Mus-ker. Scén. : Ron Clements, John Musker et Rob Edwards d’après le conte The Frog Princess d’Ed Baker. Mus. orig. : Randy Newman.

Synopsis : Lors d’un bal masqué, Tiana ren-contre une grenouille qui lui jure qu’elle est un prince charmant. En échange d’un baiser, la bestiole devrait retrouver son apparence humaine. Malheureusement, après le baiser fatidique, Tiana se transforme en affreux batracien...

Détails page 8

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France · Italie

Générique : France · Italie. 2009. 100 min (V.O.F.). Comédie dramatique réalisée par Mona Achache. Scén. : Mona Achache librement inspirée par le roman L’Élé-gance du hérisson de Muriel Barbery. Mus. orig. : Gabriel Yared. Int. : Josiane Balasko, Garance Le Guillermic, Togo Igawa.

Synopsis : Concierge dans un immeuble bourgeois de Paris, Renée Michel se décrit sans ménagement comme laide. Or, ce « hérisson » à la grâce intérieure n’indif-fère ni Paloma, une gamine de onze ans, ni Monsieur Kakuro Ozu, le nouveau proprié-taire d’une courtoisie à l’ancienne.

Notes : Dans l’immeuble qu’a imaginé Mona Achache veille une Josiane Balasko plus bienveillante que revêche. (S.B.-H.)

Québec

Générique : Québec. 2009. 86 min (V.O. anglaise et espagnole avec sous-titres fran-çais de The Coca-Cola Case). Documentaire réalisé par Germán Gutiérrez et Carmen Garcia. Scén. : Carmen Garcia. Mus. orig. : Olivier Alary.

Notes : De 2002 à aujourd’hui, 470 leaders syndicaux en Colombie auraient été tués afin de les empêcher de conventionner des travailleurs embauchés par des multi-nationales. Coca-Cola compterait parmi les entreprises coupables. Les réalisateurs Gutiérrez et Garcia relatent le combat des avocats David Kovalik et Terry Col-lingsworth pour que le géant de la boisson gazeuse soit reconnu coupable. « Un thriller judiciaire ». (S.B.-H.)

Autriche · France · Turquie

Générique : Autriche · France · Turquie. 2008. 110 min (V.O. multilingue avec sous-titres français). Drame écrit et réalisé par Arash T. Riahi. Mus. orig. : Karuan. Int. : Navid Akhavan, Pourya Mahyari, Kamran Rad, Behi Djanati-Atai.

Synopsis : Ali et Merdad fuient l’Iran avec leurs cousins de sept et cinq ans afin que ceux-ci retrouvent leurs parents réfugiés en Autriche. En Turquie, ils attendent leurs visas avec d’autres exilés iraniens usés par le fanatisme en République islamique.

Notes : Interdit en Iran, le récit inspiré de l’expérience d’Arash T. Riahi témoigne de la volonté exceptionnelle déployée pour échapper à la répression. Une leçon de cou-rage. (S.B.-H.)

Un film de Mona Achache

LE HÉRISSONUn film de Germán Gutiérrez et Carmen Garcia

L’AFFAIRE COCA-COLAUn film de Arash T. Riahi

POUR UN INSTANT LA LIBERTÉ

France · Belgique · Canada

Générique : France · Belgique · Canada. 2009. 105 min (V.O.F.). Drame écrit et réalisé par Eric-Emmanuel Schmitt d’après sa pièce. Mus. orig. : Michel Legrand. Int. : Michèle Laroque, Amir, Amira Casar, Mylène Demongeot, Max von Sydow.

Synopsis : Oscar, dix ans, est très malade. Ses parents et les médecins ne savent pas comment lui avouer la vérité. Or, Rose, une femme bour-rue venue livrer des pizzas à l’hôpital, aborde l’enfant avec franchise. Une relation s’établit spontanément entre eux. Grâce à sa « bonne fée », Oscar savourera en accéléré et magiquement le petit bout d’existence qui lui reste à vivre...

Notes : Adaptation de la pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt, OSCAR ET LA DAME ROSE se veut une œuvre douce et triste pour apprendre à dire l’inacceptable. À la fois une célébration de la vie au présent, un conte moral et un dialogue altruiste entre une Michèle Laroque disant les mots justes et Amir qui est touchant dans le rôle du brave petit Oscar. (S.B.-H.)

« Ce conte de délivrance est un trésor d’intelligence et de

cœur [...] » (M.-N. Tranchant, Le Figaroscope)

« Drôle, émouvant, jamais niais ou sucré [...] »

(N. Bauche, Positif)

Un film de Eric-Emmanuel Schmitt · Du même réalisateur : Odette Toulemonde

OSCAR ET LA DAME ROSE

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– Magazine Le Clap n° 158 · du 5 février au 18 mars 2010 www.clap.ca14

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AFFAIRE COCA-COLA, L’Un film de Germán Gutiérrez et Carmen Garcia du 12 au 18 mars

AFFAIRE FAREWELL, L’Un film de Christian Carion du 5 au 18 février

DERNIÈRE FUGUE, LA

Un film de Léa Pool du 26 février au 18 mars

ÉCRIVAIN FANTÔME, L’Un film de Roman Polanski du 5 au 18 mars

ÉTREINTES BRISÉES

Un film de Pedro Almodóvar du 5 au 25 février

GAINSBOURG (VIE HÉROÏQUE)Un film de Joann Sfar du 12 au 18 mars

HAUT DANS LES AIRS

Un film de Jason Reitman du 5 au 25 février

HÉRISSON, LE

Un film de Mona Achache du 12 au 18 mars

INVICTUS

Un film de Clint Eastwood du 5 au 25 février

NEUF

Un film de Rob Marshall du 5 au 18 février

NEW YORK, I LOVE YOU

du 5 au 18 février

OSCAR ET LA DAME ROSE

Un film de Eric-Emmanuel Schmitt du 26 février au 18 mars

PETIT NICOLAS, LE

Un film de Laurent Tirard du 19 février au 18 mars

POUR UN INSTANT LA LIBERTÉ

Un film de Arash T. Riahi du 19 au 25 février

PRINCESSE ET LA GRENOUILLE, LA

Un film de Ron Clements et John Musker du 26 février au 18 mars

RUBAN BLANC, LE

Un film de Michael Haneke du 5 février au 11 mars

SEPT JOURS DU TALION, LES

Un film de Podz du 5 février au 11 mars

UN HOMME AU SINGULIER

Un film de Tom Ford du 5 au 25 février

UN HOMME SÉRIEUX

Un film de Ethan et Joel Coen du 5 au 25 février

VICTORIA — LES JEUNES ANNÉES D’UNE REINE

Un film de Jean-Marc Vallée du 5 au 25 février

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VOIR MAGAZINE nº 157

Un film de Rob MarshallDu même réalisateur : Chicago

NEUF

États-Unis

Générique : États-Unis. 2009. 118 min (V.F. de Nine). Comédie musicale réalisée par Rob Marshall. Scén. : Michael Tolkin et Anthony Minghella. Mus. orig. : Maury Yeston. Int. : Daniel Day-Lewis, Marion Cotillard, Nicole Kidman, Penélope Cruz, Sophia Loren.

Synopsis : Le réalisateur Guido Contini affronte la tempête de la crise de la quarantaine. Alors qu’il repasse sa vie en revue, il pense à toutes les femmes qui ont jalonné sa vie.

Un film de Ethan et Joel Coen Des mêmes réalisateurs : Lire et détruire

UN HOMME SÉRIEUX

États-Unis

Générique : États-Unis. 2009. 104 min (V.O.A.S.-T.F. de A Serious Man). Comédie dramatique écrite et réalisée par Ethan et Joel Coen. Mus. orig. : Carter Burwell. Int. : Michael Stuhlbarg, Sari Lennick, Richard Kind, Fred Melamed, Aaron Wolff, Jessica McManus.

Synopsis : 1967. La vie de Larry Gopnik, professeur de physique, bascule lorsque sa femme le quitte pour un collègue arrogant. À ses déboires conjugaux se greffent un frère, « sangsue asociale », et des enfants « disjonctés ».

Un film de Christian Carion Du même réalisateur : Joyeux Noël

L’AFFAIRE FAREWELL

France

Générique : France. 2009. 113 min (V.O. multilingue avec sous-titres français). Drame d’es-pionnage réalisé par Christian Carion. Scén. : Christian Carion et Éric Raynaud d’après Bon-jour Farewell de Sergueï Kostine. Mus. orig. : Clint Mansell. Int. : Guillaume Canet, Emir Kusturica, Niels Arestrup.

Synopsis : Pierre Froment, un ingé-nieur français en poste à Moscou, est mêlé à l’une des affaires d’espion-nage les plus capitales du XXe siècle lorsqu’il est contacté par un membre du KGB, Sergueï Grigoriev.

Un film de Jason Reitman Du même réalisateur : Juno

HAUT DANS LES AIRS

États-Unis

Générique : États-Unis. 2009. 109 min (V.F. de Up in the Air). Comédie dramatique réalisée par Jason Reitman. Scén. : Jason Reit-man et Sheldon Turner d’après le roman de Walter Kim. Mus. orig. : Rolfe Kent. Int. : George Clooney, Vera Farmiga, Anna Kendrick.

Synopsis : Ryan Bingham est un spécialiste en licenciement. Sa rou-tine bien huilée risque de chan-ger par l’entremise de deux fem-mes. L’une, Alex, lui donne envie de se fixer, et l’autre, Natalie, recrue de sa firme, lui parle d’optimiser son job.

Un film de Clint EastwoodDu même réalisateur : Gran Torino

INVICTUS

États-Unis

Générique : États-Unis. 2009. 138 min (V.F.). Drame biographi-que réalisé par Clint Eastwood. Scén. : Anthony Peckham d’après Playing the Ennemi : Nelson Man-dela and the Game that Made a Nation de John Carlin. Mus. orig. : Kyle Eastwood et Michael Stevens. Int. : Matt Damon, Morgan Free-man, Zak Feaunati.

Synopsis : Le président Mandela imagine son pays réconcilié par les vertus du sport. Avec Fran-çois Pienaar, capitaine de l’équipe nationale de rugby, il s’engage à ce que l’Afrique du Sud participe au Championnat du monde de 1995.

Un film de Pedro AlmodóvarDu même réalisateur : Parle avec elle

ÉTREINTES BRISÉES

Espagne

Générique : Espagne. 2009. 127 min (V.O. espagnole avec sous-titres français de Los abra-zos rotos). Drame écrit et réalisé par Pedro Almodóvar. Mus. orig. : Alberto Iglesias. Int. : Penélope Cruz, Lluís Homar, Blanca Por-tillo, José Luis Gómez.

Synopsis : Un homme aveugle écrit des scénarios sous le pseudo-nyme d’Harry Caine. Quatorze ans auparavant, il s’appelait au cinéma et dans la vie civile Mateo Blanco. Harry/Mateo réalisait des films et le dernier, inachevé, il le tournait avec la femme de sa vie.

Un film de Tom Ford

UN HOMME AU SINGULIER

États-Unis

Générique : États-Unis. 2009. 101 min (V.O.A.S.-T.F. de A Sin-gle Man). Drame réalisé par Tom Ford. Scén. : Tom Ford et David Scearce d’après le roman de Chris-topher Isherwood. Mus. orig. : Abel Korzeniowski. Int. : Colin Firth, Julianne Moore.

Synopsis : 1962. Professeur en Californie, George Falconer s’en-fonce dans l’affliction après la mort accidentelle de son jeune amant. Il trouve du réconfort auprès de Charley qui, elle-même, cherche un sens à sa vie.

Un film de Jean-Marc ValléeDu même réalisateur : C.R.A.Z.Y.

VICTORIA — LES JEUNES ANNÉES D’UNE REINE

Royaume-Uni · États-Unis

Générique : Royaume-Uni · États-Unis. 2009. 105 min (V.O.A.S.-T.F. de The Young Victoria). Drame biographique réalisé par Jean-Marc Vallée. Scén. : Julian Fel-lowes. Mus. orig. : IIan Eshkeri. Int. : Emily Blunt, Rupert Friend, Paul Bettany.

Synopsis : À la mort de Guil-laume IV, Victoria de Kent devient reine d’Angleterre. Ces responsa-bilités politiques ne l’empêchent pas d’aimer son cousin, le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha...

NEUF UN HOMME SÉRIEUX L’AFFAIRE FAREWELL HAUT DANS LES AIRS INVICTUS ÉTREINTES BRISÉES UN HOMME AU SINGULIER VICTORIA