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I REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE U.E.A BP.3323 BUKAVU FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES ET ENVIRONNEMENT Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du Diplôme de gradué en Sciences Agronomiques et Environnement Option : Agronomie Générale Présenté par : BUHENDWA MUGISHO Oscar Dirigé par : Ir KALIMIRA METRE Thierry, MSc ANNEE ACADEMIQUE: 2012-2013 INFLUENCE DE L’ELEVAGE EN STABULATION DES BOVINS SUR LA PRODUCTION LAITIERE EN GROUPEMENT DE MUDUSA / TERRITOIRE DE

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I

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE

U.E.A

BP.3323 BUKAVU

FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES ET ENVIRONNEMENT

Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du

Diplôme de gradué en Sciences Agronomiques et Environnement

Option : Agronomie Générale

Présenté par : BUHENDWA MUGISHO Oscar

Dirigé par : Ir KALIMIRA METRE Thierry, MSc

ANNEE ACADEMIQUE: 2012-2013

INFLUENCE DE L’ELEVAGE EN STABULATION DES

BOVINS SUR LA PRODUCTION LAITIERE EN

GROUPEMENT DE MUDUSA / TERRITOIRE DE

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I

DEDICACE A Dieu tout puissant, maitre de temps et des circonstances, qui inspire nos idées, qui soutient

nos ambitions, de lui nous avons l’intelligence, santé, courage et détermination.

A mon Père BUHENDWA MUSANGO et ma Mère MWAKA BALUGURA pour votre

grand amour, soutient et sacrifices consentis.

A mes frères pour l’amour qui nous a toujours caractérisés.

A mes Amis qui ne cessaient de nous accompagner malgré toutes les difficultés possibles.

BUHENDWA MUGISHO Oscar

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II

REMERCIEMENT J’exprime mes sentiments de remerciement :

A Dieu le Père tout puissant ;

A mon encadreur Mr KALIMIRA METRE Thierry pour avoir supporté toutes mes caprices

durant toute la période qui nous a unis

Aux autorités académiques de l’Université Evangile en Afrique ;

A la faculté des sciences Agronomiques et Environnement;

A mes parents, mon père BUHENDWA MUSANGO Bernard et ma mère MWAKA

BALUGURA Cécille ;

A mes frères, CIKURU BUHENDWA, AMANI BUHENWA, BUHENDWA KALEMBU,

EMANUEL BUHENDWA, BUHENDWA KASHUMO, CIZA BUHENDWA.

A toute la famille MUSANGO et tous ceux qui me sont chers ;

A tous mes camarades : MULUME NAKATUDU Jean, SHANGALUME, André

NAKALONGE, , …

A tous mes amis ABBAS Ahmadi, Dany IRENGE, MWANYA M., SIFA MASUDI Ornella,

Rmain AGANZE Chris, et même celui que je n’ai pas su cité le nom.

A ma fiancée;

A toutes et tous mes ami(e)s et connaissances.

BUHENDWA MUGISHO Oscar

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III

SIGLES ET ABREVIATIONS

L /jr/vache : Litre par jour et par vache

Kg/vache : Kilogramme par vache

RDC : République Démocratique du Congo

UEA : Université Evangélique en Afrique

Mr : Monsieur

MEM : Mouvement des Eleveurs de Mudusa

ONG :Organisation Non Gouvernementale

% : Pourcentage

PPMPOA : premier programme de métrise des pollutions d’origine agricole

IPAPEL : Inspection provinciale de l’agriculture, pêche et élevage

HGR : Hôpital général de référence

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IV

TABLE DES TABLEAUX Tableau 1:fréquence de distribution des éleveurs selon le sexe ............................................................ 11

Tableau 2: Répartition des éleveurs par tranche d'âge .......................................................................... 11

Tableau 3: Etat civil des enquêtés ......................................................................................................... 12

Tableau 4: la partition des enquêtés selon le niveau d'étude ................................................................. 12

Tableau 5:Répartition des enquêtés selon leur profession des éleveurs ............................................... 13

Tableau 6: Espèces animales élevées par les enquêtés dans le groupement de Mudusa ....................... 14

Tableau 7: Ancienneté (années) dans d’élevage de la vache à Mudusa ................................................ 15

Tableau 8: Nombre de taureaux par ménage dans le groupement de Mudusa ...................................... 15

Tableau 9:Nombre de vaches par ménage dans le groupement de Mudusa .......................................... 16

Tableau 10: Nombre de veaux par enquêté ........................................................................................... 16

Tableau 11: Race de vache et système d’élevage à Mudusa ................................................................. 17

Tableau 12: Mode acquisition des vaches élevées en stabulation par les enquêtés ............................... 17

Tableau 13: Systèmes pratiqués par les éleveurs.................................................................................. 18

Tableau 14: Formation sur les pratiques d’élevage acquise par les éleveurs ........................................ 18

Tableau 15: Avantages de l’élevage en stabulation............................................................................... 18

Tableau 16: Quantité du lait produit avant la stabulation ...................................................................... 19

Tableau 17: Quantité du lait produit pendant la période de la stabulation ............................................ 19

Tableau 18: Destinations du lait produit par les éleveurs ...................................................................... 20

Tableau 19:Formes de consommation du lait produit par les éleveurs. ................................................ 20

Tableau 20: Espèces fourragères utilisées dans les pâturages des éleveurs. ......................................... 21

Tableau 21: Suppléments utilisés dans l’alimentation du bétail ............................................................ 21

Tableau 22:Assistance vétérinaire aux éleveurs du groupement de Mudusa. ...................................... 22

Tableau 23: Participation des éleveurs dans les associations du groupement. ...................................... 22

Tableau 24: Ration alimentaire donnée par vache et par jour ............................................................... 23

Tableau 25: Quantité de l’eau donnée à une vache et par jour. ............................................................ 23

Tableau 26: Difficultés trouvées dans l’élevage. .................................................................................. 24

.

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1

INTRODUCTION

L'agriculture est un facteur plus important dans l'amélioration de conditions socio-

économiques des habitants d'un village, pays, voir même de tout un continent quel que soit le

degré de développement de ceux-ci. Dans les pays en développement, à l'instar de la RDC,

l'activité agricole occupe le plus grand nombre de la population active et constitue la clé de

tout développement. Le développement socio-économique passe nécessairement par celui de

l'agriculture (Byensi, 2005).

Départ sa superficie, sa diversité végétale et climatique, la RDC est un pays à grandes

potentialités agricoles et plus de 70% de sa population est rurale. Elle peut donc fonder son

développement sur l'agriculture. Celle-ci étant considérée comme la principale source de

croissance et de sécurité alimentaire (Tollens, 2004).

L'élevage, une des activités de l'agriculture, est aussi d'une importance capitale pour le

développement socio-économique par la transformation des milieux ruraux, la création

d'emplois, la production de viande, du lait, des œufs et de l'engrais nécessaire à l'activité

agricole d'une part et, d'autre part, il peut servir de source d'approvisionnement en matières

premières pour les industries alimentaires (par de la viande, la graisse, etc.) et non

alimentaires (par la fourniture de la peau pouvant être utilisée dans la fabrication des

chaussures, sacoches, ceintures, etc.).

Avec ses vastes étendues d'herbages et de savanes boisées, la RDC offre de grandes

possibilités de développement de l'élevage. Pourtant le pays compte à peine 1 à 1,3 millions

de têtes de gros bétail, alors que son potentiel pastoral est de 30 à 40 millions de bovins. C'est

surtout à l'Est du pays que le potentiel est le plus grand. Mais la pauvreté généralisée et

l'importation massive des produits carnés congelés (poissons, abats) du lait dans des boîtes qui

serait de basse qualité à des prix défiant toute concurrence (à peu près 1 USD/Kg, et 4$ USD

pour une boîte du lait en poudre), empêchent le développement du secteur (Tollens, 2004).

Selon Pryor (1970), " l'élevage a été l'enfant oublié de l'agriculture dans la plupart des pays en

voie de développement, et son potentiel a été encore plus négligé que celui des champs et des

rizières ".

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C'est l'une des raisons pour lesquelles l'élevage, en RDC en général et dans le groupement de

MUDUSA en particulier reste encore traditionnel jusqu'à ce jour. Depuis l'époque coloniale,

le groupement de MUDUSA était très connu pour ses activités agropastorales (Bureau du

groupement de Mudusa, 1980). C'est pour cela que certaines ONGs s’impliquent en octroyant

les bovins aux paysans dont les vaches laitières, butée à des difficultés de tout genre, en

l'occurrence le manque de mesures d'accompagnement, la difficulté d'accès au crédit et de

gestion, l'absence de soins vétérinaires et surtout la recrudescence de violence suivie de

pillage de richesse, l'activité des petits éleveurs ne donnait que de maigres résultats.

Très soucieux de constater que l'élevage était menacé de disparition, et la faible production

laitière, des ONGs ont pensé résoudre ce problème en octroyant des géniteurs aux éleveurs

faisant partie de leurs bénéficiaires et les accompagner dans la vulgarisation des techniques

modernes dont la stabulation.

Dès lors, nous nous posons les questions suivantes :

- quelles sont les raisons qui justifient la crise actuelle que connaît l'élevage bovin

surtout du point de vue production laitière dans le groupement de MUDUSA en

territoire de Kabare?

- que faudra-t-il faire pour accroître le cheptel bovin dans la région ?

- la stabulation vulgarisée par certaines ONGs tant locales qu’internationales contribue-

t-elle à l’augmentation de la production laitière ?

HYPOTHESES

Compte tenu de ce qui précède, les hypothèses ci-dessous peuvent être formulées :

- le manque d’encadrement adéquat des éleveurs par les services de vulgarisation serait

à la base de la faible production laitière à Mudusa ;

- la stabulation augmenterait tant peu soit-il la production laitière tant chez la vache

améliorée que la locale.

INTERET DU SUJET

L'élevage tient une place importante dans le développement socio-économique d'un pays.

C'est là, la raison qui motive le choix porté à ce sujet. MUDUSA est un groupement

agropastoral qui regorge de nombreuses potentialités. Il demeure un des groupements à

vocation pastorale par excellence. L'élevage du gros bétail y est appelé à connaître un essor

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considérable non seulement pour le développement du dit groupement, mais aussi pour

l'ensemble du pays. Il nous a paru intéressant d'analyser, dans la mesure de nos connaissances,

les moyens et possibilités de le développer.

Nous espérons que si toutes les recommandations de ce travail sont appliquées, notamment

l'introduction de nouvelles races bovines qui s’adapte bien aux conditions climatiques de la

région, l'organisation des marchés à bétail et des campagnes de vaccination, amélioration de

l'encadrement des éleveurs, etc., il y aura relance des activités et il s'en suivra un engouement

des éleveurs avec comme conséquence une remontée de l'effectif bovin, une augmentation de

la production de viande et du lait, et une diminution des importations des produits carnés

congelés, réduction de la pauvreté, et des maladies carentielles dues au manque de protéines

animales.

Dans cette esquisse, nous croyons humblement que le lecteur trouvera quelques éclaircis,

étant donné que ce travail entend en quelque sorte évaluer les efforts, les réalisations des

ONGs ou maisons qui s’impliquent dans l’élevage bovine dans ce groupement de MUDUSA.

DELIMITATION DU SUJET

Notre étude cible le groupement de MUDUSA en se limitant sur les ménages ayant

bénéficié des vaches laitières des ONGs. La raison qui soutient cette considération se justifie

en ce que nous pouvons, à partir des premiers résultats, estimer ou mieux apprécier l'apport de

ce travail dans la vie socio-économique de la zone du travail.

Notre travail comporte trois chapitres, outre l'introduction et la conclusion. Le premier

chapitre porte sur la revue de la littérature sur le système d’élevage en stabulation des bovins.

Le deuxième portera sur l’étude du milieu, les matériels et les méthodes utilisés. Le troisième,

enfin, portera sur l’analyse et l’interprétation des résultats.

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CHAPITRE PREMIEER : REVUE DE LA LITTERATURE SUR LE SYSTEME

D’ELEVAGE EN STABULATION

1.1. DEFINITION

La stabulation vient du mot étable et veut dire à l’origine « mise à l’étable » ; par extension

l’entretient à l’écurie des équidés ou en bergerie des bovins révèle de la même logique et

peut être envisagé sous le terme génétique de stabulation (Anonyme, 2009).

1.2. TYPE DE LA STABULATION

On distingue la stabulation libre et la stabulation entravée (Anonyme, 2009) :

- la stabulation libre : Un groupe d’animaux est maintenue en liberté dans un enclos

qui comporte une aire couverte d’alimentation et de repos et une aire d’exercice plus

vaste, à l’air libre et de dimension variable.

- la stabulation entravée : la stabulation en général, et la stabulation entravée encore

plus, permettent une économie de place. Ces techniques s’imposent lorsque l’on

dispose de peu d’espace. On observe donc logiquement un gradient allant de situation

à faible densité de population et d’occupation de sol.

1.3. LE CHOIX DES STABULATIONS

Le choix des stabulations dépend fortement de la géographie et du type des productions

bovines. La stabulation libre est adoptée par de nombreuses exploitations dont les bâtiments

ont été créés ou rénovés récemment. Elle caractérise aujourd’hui l’élevage laitier de l’Ouest.

La stabulation entravée est surtout utilisée par de petites unités des zones montagneuses, qui

produisent aussi bien du lait que de la viande. La stabulation entravée concerne plus de la

moitié des places bovines dans l’Arc alpin. Elle est encore le mode d’élevage dominant dans

le Massif central et les Pyrénées.

L’élevage en plein air intégral est quasi exclusif en Corse, concerne 21 % des animaux en

Limousin et 17 % en Basse Normandie. Par contre, il est très rare, voire absent, dans le Nord

et l'Est de la France, du Nord -Pas-de-Calais à la Franche- Comté. L’élevage en plein air

intégral n’est envisageable que dans des territoires où les grands froids sont très rares. Les

races de vaches au vêlage facile s’y adaptent bien, mais il est plus délicat pour les troupeaux

laitiers à cause de l’organisation de la traite (Y. le Chevalier, 2004).

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1.4. BATIMENT

Les bâtiments d’élevage bovin doivent répondre à certaines normes de la construction pour

permettre le bon développement et le bon emplacement des animaux mis en stabulation.

Le choix de la stabulation dépend fortement de la géographie et du type de la production

bovine. Il existe plusieurs types d’élevage en stabulation, entre autre : la stabulation libre, la

stabulation entravée, la stabulation en plein air intégral.

Les bâtiments d'élevage bovin se transforment, mais de nombreuses étables souvent

anciennes ne peuvent toujours pas stocker leurs déjections. En modernisant leurs bâtiments,

les éleveurs ont choisi de développer les stabulations libres où les bovins peuvent se déplacer

et disposent le plus souvent d’un couchage sur paille. En 2001, on dénombre 70 % des places

offertes aux bovins en stabulation libre. Elles étaient 59 % en 1994. Alternative de la

stabulation libre, la stabulation entravée ne concerne plus que 23 % des places bovines contre

36 % en 1994. L’élevage en plein air intégral s’étend modérément. Il est désormais utilisé

pour 7 % des bovins contre 5 % en 1994 (Nabintu, 2012).

1.5. HYGIENE, SANTE ET MALADIES

L'hygiène des bêtes est d'une importance non négligeable, au point de devenir une condition

de réussite pour les exploitations d'élevage de bovin. En effet, le taux de mortalité qui influe

directement sur le taux d'accroissement du troupeau dépend grandement de l'hygiène des

bêtes. De sorte qu’un troupeau mal entretenu peut propager des maladies à l'ensemble des

autres troupeaux de l'exploitation et entraîner de perte énorme (Byensi, 2005). Pour cela des

mesures préventives et curatives doivent être prises en vue de lutter contre les maladies. Parmi

ces mesures, on peut citer :

- l’inspection journalière des troupeaux,

- la désinfection,

- l’hygiène des pâturages.

1.6. LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DE LA STABU LATION

1.6.1. AVANTAGES

Elle permet d’entrer les déplacements, la divagation des animaux et leur inconvénients, tels

que les dégâts aux cultures, les pollutions dans les villages, les animaux égarés, les accidents

aux villages ou en déplacement.

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Elle permet aussi, selon l’équipement, de protéger plus ou moins les animaux des

intempéries : pluies, vent, soleil,… l’alimentation peut être contrôlée, soit individuellement si

les animaux sont entravés, soit collectivement en stabulation libre. Les animaux dépensent

moins d’énergie pour leurs déplacements et la valorisation de la ration est meilleure, car les

refus et le gaspillage sont moindres qu’au pâturage. Elle permet aussi, en principe, une

meilleur valorisation des déchets d’élevage avec la fabrication du fumier, de lisier, de

composte, biogaz, etc. (Anonyme, 2009).

1.6.2. INCONVENIENTS

Les coûts d’entretien des animaux sont, en général, accrus, à commencer par les coûts

d’alimentation. Il faut en effet, dans le cas de la stabulation permanente affourrager les

herbivores, ce qui peut représenter une lourde charge en travail et de coût élevés (récolte et

transport des fourrages). L’importance et la concentration des déjections des animaux en

stabulation peuvent constituer un problème pour le voisinage (écoulement, odeurs,

mouches,…) et pour l’environnement (lixiviations et pollution des nappes phréatiques)

(Anonyme, 2009).

1.7. RECUPERATION DES ECOULEMENTS DES AIRES D'EXERCICE

Presque toutes les eaux de lavage des quais dans une fosse et 83 % le font pour les aires

d'exercice. Les effluents de lavage du matériel de traite et de l'alimentation lactée des veaux

sont mieux contrôlés qu'en 1994. La moitié des bâtiments concernés les récupèrent dans une

fosse à déjection et 7 % dans une fosse spécialisée.

Moins du tiers le faisaient en 1994. Les autres déversent toutefois les écoulements

directement dans la nature. Ce sont pour l'essentiel des exploitations qui n’ont pas réalisé de le

premier programme de métrise des pollutions d’origine agricole (PPMPOA). Celles qui en ont

bénéficié ont presque toutes supprimé cette cause de pollution. D'autres pro- grès sont encore

attendus. Le recyclage des eaux des derniers rinçages d'une traite pour le premier lavage de la

traite suivante est conseillé pour réduire les effluents à stocker. Il ne concerne encore que 10

% des installations laitières (Capdeville et al., 2013)

Pour faciliter la récupération des jus d’ensilages humides, les silos bétonnés de type « couloir

» s’imposent. On en dénombre aujourd’hui 118 000, dont 10 000 sont couverts. Les silos «

taupinières » réalisés sur terre battue ne constituent plus que 37 % des silos contre 47 % en

1994. Ils deviennent l’exception dans les exploitations relevant d’un PMPOA. Autre point

favorable pour la limitation des volumes à stocker, la pratique du libre-service recule. La lutte

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7

contre les pollutions générées par les silos doit cependant se poursuivre. Ils sont moins

nombreux mais plus volumineux qu'en 1994. Les silos sont à 71 % utilisés pour le maïs, dont

l'ensilage ne produit pas d'écoulement, et à 23 % pour l'herbe.

1.8. QUELQUES DEFINITIONS

- purin : liquide peu chargé en matière organique, urine éventuellement mêlée d'eau,

qui s'écoule des aires de couchage ou d'exercice, des aires de stockage des fumiers et

collecté généralement dans une fosse ;

- lisier : mélange des déjections liquides et solides des animaux sans ou avec très peu de

litière. La collecte peut se faire par gravité avec des pré-fosses situées sous les aires

d'exercice et des canalisations vers la fosse, ou bien par raclage mécanique vers une

fosse de stockage spécifique ;

- fumier de raclage : il est constitué de déjections comportant peu de litière. Il a une

consistance semi-solide qui ne permet de l'entasser que sur une faible hauteur. Il

laisse s'écouler des quantités importantes de purin ;

- fumier pailleux ou compact : il se compose de déjections solides mêlées avec la

litière. Sa consistance est compacte, ce qui permet de l'entasser. Il ne laisse s'écouler

que des quantités très réduites de purin (Y. le Chevalier ,2004.).

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CHAPITRE DEUXIEME : MILIEU, MATERIELS ET METHODES

2 .1. MILIEU

Mudusa est un groupement du territoire administratif rural de Kabare. Ce vaste groupement

prolonge la ville de Bukavu à sa partie Sud-ouest avec le quartier Panzi. Le groupement de

Mudusa est situé :

- au Nord par la commune d’Ibanda, quartier Panzi ;

- au sud par le groupement de Mumosho ;

- à l’Est par la rivière Ruzizi ;

- à l’Ouest par le territoire de Walungu.

Il comprend quatre localités à savoir : la localité de Mudusa centre, localité de Chimpwindji,

localité d’Ihemba, localité de Buhozi (IPAPEL, 2011).

2.2. Conditions climatiques

Le climat de Mudusa est tropical adoucit par l’altitude avec une courte saison qui s’étend de

juin à septembre et avec une pluviosité bimodale le reste de l’année.

Les éléments géo-climatiques dans ce milieu sont identiques à ceux de la ville de Bukavu

particulièrement au Sud-ouest de la ville qui est situé à 2°30’ de l’altitude Sud et 28°50’ de

longitude Est avec une altitude moyenne de 1600m, l’une des localités de ce groupement

Buhozi est implantée sur la rivière Ruzizi (IPAPEL, 2001).

La température moyenne quotidienne est de 25°C. Cette température est en plus pondérée par

la présence même du lac Kivu. La moyenne annuelle de la température journalière est de

19,8°C.

Les précipitations annuelles atteignent 1000mm, et peuvent aller jusqu’à 1700mm. Elles sont

cependant irrégulières d’un mois à l’autre et surtout pendant la saison des pluies. La période

la plus humide va de décembre à Mai, l’humidité relative est également élevé et attient une

valeur moyenne de 80,56%. La lumière est suffisante et présente 50% de l’éclairement

possible (IPAPEL, 2011).

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2.3. Conditions édaphiques

Les sols dominants dans le milieu sont de type montagneux à forte pente. Ces derniers sont en

vallées profondes, souvent les pentes sont supérieures à 20% sauf sur les hautes collines. Le

sol de Mudusa est basaltique, il est relativement fertile et n’est pas du tout argileux au sens

propre du terme suivant la taxonomie des sols. Il appartient à l’ordre des Ultisols. Le régime

hydrique est moyen. La fertilisation est faite de la matière organique et toute autre chose qui

se présente aux yeux des agriculteurs (Nabintu, 2012.).

2.4. L’élevage

Les élevages pratiqués à Mudusa sont les suivants : les vaches, les chèvres, les moutons, les

porcs, les cobayes, les poules, les canards, mais les plus pratiqués sont les vaches et les

chèvres. Ils pratiquent l’élevage en stabulation, l’élevage en divagation et même l’élevage

mixte. Ces élevages favorisent l’amélioration de la population de ce groupement qui, effectué

dans le marché par la commercialisation de denrées alimentaires et des produits manufacturés

au marché de Mudusa centre, de Kalagane et des camps soko.

2.5. Agriculture

Etant une partie du territoire de Kabare, Mudusa est occupé par les Bashi, un peuple pasteur,

les agriculteurs sédentaires. Comme dans d’autres groupements de Kabare, la densité de ce

groupement est aussi plus élevée. Ce groupement connait actuellement une situation

dramatique de sous-produits, les causes de cette sous-production sont principalement dues au

sol et à l’éboulement de terre. Les cultures vivrières pratiqués sont : les maniocs, la patate

douce, le maïs, les haricots, mais il y a des cultures pérennes comme la canne à sucre.

2.6. Aspect socio-culturel

2.6.1. L’habitat

Le territoire de Kabare en général et en particulier le groupement de Mudusa et caractérisé par

des constructions en bois, boue, paille et rarement en briques cuites et tôlé ou planche et tôlé

pour les familles qui ont un peu de moyens financiers.

2.6.2. Confessions religieuses

Le christianisme est la réelle religion retrouvée dans ce milieu jusqu’à présent. Nous y

trouvons des secteurs (Shirika) mais la population descend à la paroisse la plus proche d’elle,

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comme celle de Mudusa centre et Ihemba entre dans la paroisse de Nyantende, celle de

Chimpwindji et Buhozi vont soit à la paroisse de Cahi ou dans le secteur de Panzi.

Une prolifération des églises protestantes, salles de royaumes de témoin de Jehova et les

sectes.

2.6.3. La santé

Seul la localité de Mudusa centre compte un centre de santé appartenant dans la zone de santé

de Nyantende, la plus part se sert de l’HGR de Nyantende, l’hôpital de Panzi et de le

dispensaire de la paroisse de Cahi.

2.7. Méthodologie

Pour réaliser ce travail, nous avions procédé à des enquêtes et des observations participatives

sur le terrain. L’enquête a duré une semaine au cours de mois de juillet allant de 18 Juillet au

24 Juillet. L’enquête commençait généralement à partir de 8h00. L’administration du

questionnaire prenait en moyenne 30 minutes, mais cela pouvait aller au-delà d’autant plus

que le questionnaire devrait être traduit en langue locale, le Shi. Souvent l’enquête dont

question pouvait aller jusqu’à 16 heures vue que les enquêtés pratiquent une stabulation

permanente et que ces derniers sont revenus de leurs champs. Les grandes articulations du

questionnaire d’enquête était principalement le profil des enquêtés, et l’élevage de la vache et

la production laitière.

En ce qui concerne l’échantillonnage, 10 personnes étaient choisies de manière aléatoire dans

chacune de quatre localités ciblées par cette étude à savoir Ihemba, Mudusa, Cimpwidji et

Cirhagabwa. Notons cependant que ce sont les personnes qui élèvent les vaches qui étaient

plus concernées. Il en découle donc un total de 40 personnes enquêtées dans tout le

groupement de Mudusa.

Les données d’enquête ont été dépouillées et analysées grâce aux logiciels Excel 2010 et

Statistix 8. Les résultats de notre étude sont condensés et interprété dans le chapitre 3 qui va

suivre.

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11

CHAPITRE TROISIEME : PRESE NTATION, INTERPRETATION ET

DISCUSSION DES RESULTATS

3.1. PROFIL DES ENQUETES

3. 1.1. Répartition des éleveurs selon le sexe

La fréquence distributive des enquêtés selon le sexe dans le groupement est donnée par le

tableau 1 ci-dessous.

Tableau 1:fréquence de distribution des éleveurs selon le sexe

fréquence de distribution des éleveurs selon le sexe

Variable Fréquence Pourcentage

Féminin 9 22.5

Masculin 31 77.5

TOTAL 40 100.0

Il ressort de ce tableau que parmi nos enquêtés, ce sont les hommes (77,5%) qui s’occupent

de l’élevage des vaches dans le groupement de Mudusa. Les quelques femmes (22,5%)

rencontrées seraient des veuves ou alors des femmes dont les maris ont voyagé.

3.1.2. Répartition des éleveurs par tranche d’âge

Le tableau 2 pourra nous donner une idée sur l’âge des enquêtés faisant l’élevage des bovin

dans notre milieu d’étude.

Tableau 2: Répartition des éleveurs par tranche d'âge

Tranche d’âge Fréquence Pourcentage

36 – 40 7 17,5

41 – 45 5 12,5

46 – 50 12 30

51 – 55 6 15

56 et plus 10 25

TOTAL 40 100.0

Il ressort de ce tableau que 30% de nos enquêtés ont un âge variant entre 46 et 50 ans, 25%

des enquêtés ont 56 ans et plus, 17,5% entre 36 et 40 ans, 15% entre 51 et 55 ans et 12,5%

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entre 41 et 45 ans. En bref, l’élevage de vaches en stabulation est activité bien exercée par des

personnes adultes par ce que la moins âgée a 36 ans.

3.1.3. Répartition des éleveurs selon l’état civil

Nous allons confirmer dans le tableau 3 ci-dessous l’état civil des enquêtés impliquer dans

l’élevage des bovins à Mudusa.

Tableau 3: Etat civil des enquêtés

Etat civil Fréquence Pourcentage

MARIE 35 87.5

VEUF 3 7.5

VEUVE 2 5

Total 40 100.0

Il ressort de ce tableau que ce sont les mariés (87,5%) qui s’occupent plus de l’élevage des

bovins. Les veufs représentent 7,5% des enquêtés alors que la portion des veuves est de 5%.

Les veuves ont des vaches qu’ils ont hérité de leurs maris. Ces résultats montrent qu’il n’y a

pas de célibataire parmi les enquêtés et corroborent bien avec ceux du tableau 2 où on

remarque que l’âge minimum des enquêtés est de 36 ans.

3.1.3. Répartition des éleveurs selon le niveau d’étude

Ce tableau présente les niveaux d’étude de nos enquêtés qui pratiquent le plus l’élevage des

bovins dans notre milieu d’étude.

Tableau 4: la partition des enquêtés selon le niveau d'étude

Niveau d’étude Fréquence Pourcentage

SANS 4 10.0

PRIMAIRE 29 72.5

SECONDAIRE 7 17.5

TOTAL 40 100.0

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13

Il ressort de ce tableau que la plupart (72,5%) de nos enquêtés ont un niveau d’étude primaire.

Ils sont suivis de ceux ayant un niveau secondaire (17,5%) et une portion (10%) n’a jamais

fréquenté l’école. En bref, l’élevage bovin dans notre milieu d’étude est tenu par des

analphabètes, catégorie à laquelle on peut associer ceux n’ayant jamais été à l’école et ceux

ayant fait seulement l’école primaire. Cette situation constituerait un véritable frein dans la

compréhension et l’adoption des innovations. Le fait de ne pas trouver un seul universitaire

parmi les enquêtés est aussi un problème du genre comme signalé précédemment.

3.1.4. Profession des enquêtés

Ici il sera question de démontrer les autres professions exercées par nos enquêtés.

Tableau 5:Répartition des enquêtés selon leur profession des éleveurs

Profession Fréquence Pourcentage

Agriculteurs 40 100.0

TOTAL 40 100.0

Tous nos enquêtés (100%) affirment être des agriculteurs, ils associent production végétale et

animale pour leur sécurité alimentaire et la génération des revenus.

3.2. ELEVAGE DE LA VACHE ET PRODUCTION LAITIERE

3.2.1. Composition du cheptel dans les ménages enquêtés

Le tableau 6 qui suit catégorise, par ordre d’importance, les animaux élevés par nos enquêtés

dans le groupement de Mudusa.

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14

Tableau 6: Espèces animales élevées par les enquêtés dans le groupement de Mudusa

BEATAILS Fréquence Pourcentage

Vache 4 10.0

Vache, chèvre 2 5.0

Vache , chèvre, cobaye, poule 15 37.5

vache, chèvre, cobaye, poule, mouton, canard 1 2.5

Vache, chèvre, cobaye, poule, mouton, porc 1 2.5

vache, chèvre, cobaye, poule, porc 1 2.5

vache, chèvre, mouton, porc, poule 1 2.5

vache, chèvre, mouton, poule 1 2.5

vache, chèvre, porc, cobaye, poule 1 2.5

vache, chèvre, porc, poule 1 2.5

vache, chèvre, cobaye, poule 2 5.0

vache, chèvre, mouton, poule 1 2.5

vache, chèvre, mouton, cobaye, poule 1 2.5

vache, chèvre, porc, cobaye, poule 1 2.5

vache, chèvre, porc, poule 1 2.5

vache, chèvre, poule 5 12.5

vache, poule, cobaye 1 2.5

TOTAL 40 100.0

Le tableau ci-haut nous prouve clairement qu’à part la vache, les animaux les plus élevés

dans notre milieu d’étude sont notamment la chèvre, le cobaye, la poule, le mouton et le porc.

Au vu de ce tableau, la vache, la chèvre, la poule et le cobaye sont d’importance capitale alors

que le mouton et le porc ont une importance secondaire.

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3.2.2. Ancienneté dans l’élevage des vaches par localité

Le tableau 7 nous indique l’ancienneté (années) des enquêtés quant à l’élevage de la vache en

groupement de Mudusa

Tableau 7: Ancienneté (années) dans d’élevage de la vache à Mudusa

Localité Chimpwindji Cirhagabwa Ihemba Mudusa

Minimum 2,00 2,00 4,00 5,00

Maximum 30,00 26,00 25,00 55,00

Moyenne 10,00 16,00 10,00 22,5

L’élevage des bovins dans le groupement de Mudusa en territoire de Kabare est une activité

très ancienne d’autant plus que l’éleveur le plus ancien se trouve dans la localité de Mudusa et

a 55 ans d’expérience. Certains éleveurs soutiennent qu’ils ont commencé cette activité depuis

leur jeune âge rapportent nos enquêtes sur le terrain. Il y a des nouvelles personnes dans

l’activité et le moins expérimenté a 2 ans que ce soit à Chimpwindji ou à Cirhagabwa. La

moyenne d’années d’ancienneté varie d’une localité à une autre comme le témoigne le tableau

ci-dessus.

3.2.3. Nombre de taureaux par fermette enquêtée

Nous allons préciser le nombre de taureaux disponibles dans les ménages enquêtés dans le

tableau 8 suivant.

Tableau 8: Nombre de taureaux par ménage dans le groupement de Mudusa

Nombre de taureaux Fréquence Pourcentage

0 31 77.5

1 8 20.0

2 1 2.5

TOTAL 40 100.0

Partant des résultats du tableau ci-haut, plusieurs ménages (75,5%) ne possèdent pas des

taureaux, 20% en ont un et 2,5% ont deux taureaux. Les éleveurs doivent, dans ce cas, se

changer des mâles avec comme conséquences éventuelles la transmission des maladies, la

consanguinité, la faible capitalisation des chaleurs et par conséquent faible taux de fécondité.

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3.2.4. Nombre de vaches par ménage dans le groupement de Mudusa

Nous allons préciser le nombre de vaches disponibles dans les ménages enquêtés dans le

tableau9 suivant.

Tableau 9:Nombre de vaches par ménage dans le groupement de Mudusa

Nombre de vaches par ménage Fréquence Pourcentage

1 11 27.5

2 13 32.5

3 8 20.0

4 6 15.0

5 2 5.0

TOTAL 40 100.0

Il ressort de ce tableau que 32,5% des enquêtés ont deux vaches en stabulation alors que

27,5% en une seule. Quelques enquêtés (5 %) en ont cinq, 15% en quatre et 20% en ont 3.

3.2.5. Nombre de veaux par ménage dans le groupement

Le nombre des vaux par ménage ou par éleveur dans le groupement de Mudusa sont donnés

par le tableau 10 ci-dessous.

Tableau 10: Nombre de veaux par enquêté

Vaches Fréquence Pourcentage

0 12 30.0

1 21 52.5

2 7 17.5

TOTAL 40 100.0

Il découle de ce tableau que c’est seulement 52,5% des enquêtés qui ont un veau dans son

ménage, 17,5% en ont deux et 30% n’en ont pas.

3.2.6. Race de vache et système d’élevage à Mudusa

Nous allons déterminer les races de vaches les plus utilisées dans un ou l’autre système

d’élevage par les éleveurs du groupement dans les tableaux ci-dessous.

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Tableau 11: Race de vache et système d’élevage à Mudusa

Système d’élevage / Race Locale Améliorée

Divagation 80 0

Stabulation 34 16

TOTAL 114 16

Il ressort de ce tableau ci-dessus que ce sont la plupart des vaches locales qui sont élevées en

divagation et seulement les vaches améliorées qui sont élevées en stabulation dans notre

milieu d’étude.

3.2.7. Mode d’acquisition des géniteurs par les ménages du groupement de Mudusa

Le tableau 12 nous explique la manière dont les éleveurs avaient acquis les géniteurs qu’ils

élèvent

Tableau 12: Mode acquisition des vaches élevées en stabulation par les enquêtés

Mode acquisition Fréquence Pourcentage

ACHAT 24 60.0

DOT 4 10.0

ONGs 12 30.0

TOTAL 40 100.0

Il résulte de ce tableau que dans le groupement de Mudusa, 60% des éleveurs enquêtés

avaient acquis les vaches par achat, 30% par les ONGs et 10% par la dot de leurs filles. La

qualité des géniteurs exploités par nos enquêtés est à remettre en cause parce que ce n’est pas

au marché où il faut chercher un bon géniteur. Les éleveurs vendent le plus souvent leurs

animaux sur le marché lorsqu’ils se rendent compte qu’ils sont devenus improductifs, doivent

être reformés ou alors présentent des problèmes de santé. Sont rares ceux-là qui les vendent

en bon état. Des bons géniteurs proviendraient des fermes certifiées ou des centres de

recherche. Il y a lieu de compter sur les vaches distribuées par les ONGs bien qu’ils ne fassent

pas, généralement, de suivi de proximité après distribution.

3.2.8. Systèmes d’élevage pratiqués par les éleveurs

Les résultats du tableau 10 ci-dessous, démontrent les systèmes d’élevage pratiqués par les

éleveurs du groupement de Mudusa.

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Tableau 13: Systèmes pratiqués par les éleveurs

Système d’élevage Fréquence Pourcentage

Divagation 21 52.5

Stabulation 19 47.5

TOTAL 40 100.0

Il résulte de ce tableau que 52,5% pratiquent le système d’élevage dit « élevage en divagation

» et 47,5% pratique le système d’élevage dit « élevage en stabulation ».

En bref, la divagation est le système d’élevage le plus pratiqué à Mudusa.

3.2.9. Formation acquise sur les pratiques d’élevage par les éleveurs.

Le tableau 11 nous précise si les éleveurs ont reçus ou pas de formation sur le système

d’élevage.

Tableau 14: Formation sur les pratiques d’élevage acquise par les éleveurs

Réponses Fréquence Pourcentage

NON 8 20.0

OUI 32 80.0

TOTAL 40 100.0

Il ressort de ce tableau que de nos enquêtés n’ont jamais participé à une quelconque

formation organisée dans leur groupement et alors que 80% ont déjà participé au moins à une

formation organisée dans leur groupement.

3.2.10. Avantages de l’élevage en stabulation.

Les avantages que les éleveurs avaient reçus de la pratique de l’élevage en stabulation sont

regroupés dans le tableau 12.

Tableau 15: Avantages de l’élevage en stabulation

Les résultats de ce tableau ci haut nous montre que 47,5% de nos enquêtés ont trouvé un

avantage dans l’élevage en stabulation comme la production du fumier à partir de la bouse de

Avantages Fréquence Pourcentage

Fumier et pas des problèmes avec les voisins 19 47.5

Pas d’avantage 21 52.5

TOTAL 40 100.0

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vaches, 52,5% disent n’avoir pas trouvé des avantages dans l’élevage en stabulation. Ils

supposent que c’est un système exigeant en terme de travail (affouragement, abrèvement,…).

3.2.11 : Quantité de lait produit avant la pratique de la stabulation

Ici il est question de déterminer la quantité moyenne de lait qu’un éleveur produisait avant

d’effectuer l’élevage en stabulation. Le tableau 16 ci-dessous nous donne un résumé.

Tableau 16: Quantité du lait produit avant la stabulation

Tableau 13: Quantité du lait produit avant la stabulation

Quantité du lait (en litre) Fréquence Pourcentage

0 39 97.5

1 1 2.5

TOTAL 40 100.0

Les résultats de ce tableau nous démontrent que seulement 2,5% des enquêtés produisait

environ 1 litre du lait avant la stabulation et 97,5% n’en produisaient rien.

3.2.12. Quantité du lait produit pendant la stabulation

Cette rubrique permettra de connaître la quantité de lait produit pendant la stabulation par les

résultats de ce tableau 17 ci-dessous.

Tableau 17: Quantité du lait produit pendant la période de la stabulation

Quantité du lait par jour (en litre) Fréquence Pourcentage

0.00000 22 55.0

1.00000 2 5.0

1.50000 1 2.5

2.00000 8 20.0

3.00000 5 12.5

4.00000 1 2.5

6.00000 1 2.5

TOTAL 40 100.0

Les résultats de ce tableau 14 nous montre que sur 55% de nos enquêtés ne produisent rien

(0L/jr/vache), 5% produisent 1L/jour/vache, 2,5% produit 1,5L/jr/vache, 20% produisent

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2L/jr/vache, 12,5% produisent 3L/jr/vache, 2,5% produit 4L/jr/vache et 2,5% produit

6L/jr/vache.

3.2.13. Destination du lait produit par les éleveurs

Les paysans éleveurs utilisent leurs laits produits soit dans l’autoconsommation ou soit le lait

est réservé à l’allaitement des nouveaux nés comme ce tableau ci-dessous nous le prouve.

Tableau 18: Destinations du lait produit par les éleveurs

Destination Fréquence Pourcentage

Allaitement des petits 23 57.5

Consommation 17 42.5

TOTAL 40 100.0

Il résulte de ce tableau que 57,5% affirment réservés le lait pour l’allaitement des nouveaux

nés (veaux) et 42,5% affirment utilisés le lait produit à l’autoconsommation.

3.2.14. Formes de consommation du lait produit par les éleveurs

Le lait peut être consommé dans plusieurs formes selon les besoins, les éleveurs nous

prouveront dans le tableau 19 la manière dont ils consomment leurs produits laitiers :

Tableau 19:Formes de consommation du lait produit par les éleveurs.

Forme Fréquence Pourcentage

Liquide 19 47.5

Ne consomme pas 21 52.5

TOTAL 40 100.0

Il résulte de ce tableau que 47,5% de nos enquêtés affirment avoir consommé le lait sous

forme liquide et 52,5% affirment de n’avoir pas consommé du lait car leurs laits sont destinés

à l’allaitement des nouveaux nés (veaux).

3.2.15. Espèces fourragères rencontrés dans les pâturages des éleveurs

Le tableau 20 nous prouvera sur les espèces fourragères que les éleveurs utilisent dans leurs

pâturages.

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Tableau 20: Espèces fourragères utilisées dans les pâturages des éleveurs.

Espèce fourragère Fréquence Pourcentage

PAS 21 52.5

Calliandra ,Tripsacum, Pennisetum

(French cameroun) ,Tephrosia

2 5.0

Setaria, Tripsacum 11 27.5

Setaria, Tripsacum, Digitaria 5 12.5

Pennisetum (French cameroun) 1 2.5

TOTAL 40 100.0

Il résulte dans ce tableau que 5% de nos enquêtés utilisent le Calliandra, Tripsacum, fraise

Cameroun et tephrosia dans leurs pâturages ; 27,5% utilisent Setaria et Tripsacum dans leurs

pâturages ; 12,5% ont le Digitaria de surplus dans leurs pâturages ; le Pennisetum (French

cameroun) est uniquement utilisé par 2,5% dans sont pâturage ; et 52,5% n’ont pas de

pâturages.

3.2.16. Suppléments utilisés dans la ration alimentaire des vaches.

Les éleveurs utilisent les ajoutes dans l’alimentation des bétails à part les espèces fourragères

trouvés dans leurs pâturages selon la disponibilité des suppléments.

Tableau 21: Suppléments utilisés dans l’alimentation du bétail

Espèces fouragères Fréquence Pourcentage

Pas 18 45.0

Setaria, Tripsacum ,Tronc de banane 1 2.5

Digitaria , Calliandra 3 7.5

Feuille des bananes, Digitaria, 4 10.0

Tripsacum 1 2.5

Tronc bananier, feuilles de canne à

sucre

13 32.5

TOTAL 40 100.0

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Il résulte de ce tableau que 2,5% de nos enquêtés utilisent le Setaria, Ttripsacum et le tronc

des bananier comme suppléments dans l’alimentation de leurs bétails ; 7,5% utilisent le

Digitaria et Calliandra comme supplément ; 45% n’utilisent pas des suppléments ; 2,5%

utilise uniquement le Tripsacum comme supplément ; 32,5% utilisent le tronc de bananier et

les feuilles des cane-à-sucres comme suppléments.

3.2.17. Assistance vétérinaire aux éleveurs du groupement Mudusa

L’accompagnement des éleveurs par un vétérinaire vise l’amélioration des conditions

sanitaires des vaches, les réponses des éleveurs face à une assistance par un vétérinaire dans le

tableau ci-dessous.

Tableau 22:Assistance vétérinaire aux éleveurs du groupement de Mudusa.

Tableau 19:Assistance vétérinaire aux éleveurs du groupement de Mudusa.

Réponses Fréquence Pourcentage

NON 4 10.0

OUI 36 90.0

TOTAL 40 100.0

Il ressort de ce tableau que 10% de nos enquêtés ont dit qu’ils ne sont pas assistés par un

vétérinaire et 90% sont assistés par un vétérinaire dans leurs élevages.

3.2. 18. Appartenance a une (des) association (s) des éleveurs

Les éleveurs participent dans les associations du groupement pour une collaboration, ce

tableau 23 ci-dessous nous le montre par ses résultats.

Tableau 23: Participation des éleveurs dans les associations du groupement.

Association Fréquence Pourcentage

CLD 5 12.5

GROUPEMENT 2 5.0

MEM 22 55.0

SANS 11 27.5

TOTAL 40 100.0

Il ressort de ce tableau que 12,5% de nos enquêtés affirment qu’ils participent dans une

association dénommée CLD , 5% ont affirmés qu’ils participent dans une association du

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groupement, 55% participent dans Mouvement des Eleveurs de Mudusa (MEM) et 27,5% ne

participent dans aucune des associations dans le groupement ou à hier.

3.2.19. Fréquence de distribution de la ration alimentaire

La ration que les éleveurs donnent à leurs vaches de l’étable par jour a été déterminée par

estimation des colis des fourrages que les paysans donnés à leurs vaches :

Tableau 24: Ration alimentaire donnée par vache et par jour

Ration alimentaire Fréquence Pourcentage

0 18 45.0

10 4 10.0

15 4 10.0

20 10 25.0

25 2 5.0

30 2 5.0

TOTAL 40 100.0

Il ressort de ce tableau que 45% de nos enquêtés n’apportent pas des rations supplémentaires

à leurs vaches c’est-à-dire qu’ils partent aux pâturages avec leurs bétails. 10% donnent

10Kg/jr/vache. 10% donnent 15kg/jr/vache, soit 25% donnent 20Kg/jr/vache, soit 5% donnent

25Kg/jr/vache et 5% donnent 30Kg/jr/vache.

3.2.20. Quantité d’eau donnée par vache et par jour

Il ne sera sans doute question de préciser la quantité d’eau donnée par vache et par jour par

les éleveurs du groupement de Mudusa, ce tableau nous le conformera.

Tableau 25: Quantité de l’eau donnée à une vache et par jour.

Quantité d’eau Fréquence Pourcentage

0 10 25.0

10 8 20.0

15 3 7.5

20 16 40.0

25 1 2.5

30 1 2.5

40 1 2.5

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TOTAL 40 100.0

Il ressort de ce tableau que 25% de nos enquêtés ne donnent pas de l’eau à leurs vaches à

domicile c’est-à-dire que leurs vaches abreuvent de l’eau des rivières qui arrosent les

pâturages, 20% donnent 10L/jr/vache, 7,5% donnent 15L/jr/vache, 40% donnent à sa vache

20L/jr/vache, le 25L, 30L et 40L/jr/vache partagent le restent 7,5% des éleveurs.

3.2.21 : Difficultés rencontrées dans l’élevage

Les difficultés que les éleveurs trouvent dans l’élevage sont résumées dans le tableau 26 ci-

dessous :

Tableau 26: Difficultés trouvées dans l’élevage.

Difficultés Fréquence Pourcentage

Peu de fourrages 26 65.0

Problème avec les voisins 14 35.0

TOTAL 40 100.0

Il ressort de ce tableau que 65% de nos enquêtés affirment qu’ils ont une difficulté de manque

des fourrages disponibles surtout dans la période de saison sèche et 35% affirment qu’ils ont

des problèmes avec leurs voisins suites à une consommation des leurs plantes par les animaux

en passages vers les pâturages.

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25

CONCLUSION GENERALE

Le présent travail de fin du premier cycle (cycle de graduat) intitulé « l’influence de l’élevage

en stabulation sur la production laitière dans le groupement de Mudusa en territoire de

Kabare », subdivisé en trois chapitres, avait pour objectifs de :

- luter contre la crise actuelle que connaît l'élevage bovin surtout du point de vue

production laitière dans le groupement de MUDUSA en territoire de Kabare.

- accroître le cheptel bovin dans la région.

- promouvoir l’augmentation de la production du lait dans le groupement de Mudusa.

Les hypothèses qui étaient détaillé dans ce travail :

- le manque d’encadrement adéquat des éleveurs par les services de vulgarisation serait

à la base de la faible production laitière à Mudusa ;

- la stabulation augmenterait tant peu soit-il la production laitière tant chez la vache

améliorée que la locale.

En vue de vérifier les objectifs et les hypothèses il nous a été permis de faire l’analyse des

données avec les logiciels Excel 2010 Statistix 8.

Après analyse des données, nous avons aboutis aux résultats selon lesquels :

Dans le groupement de Mudusa ce sont des hommes qui s’occupent plus de l’élevage avec un

âge répartis entre 46 et 5O ans, sont généralement des mariés qui sont généralement des

analphabètes avec comme profession l’agriculteur.

En ce qui concerne l’élevage de la vache et la production laitière, la vache, la chèvre et le

cobaye ont une importance capitale dont le paysan ayant une grande ancienneté est localisé

dans la localité de Mudusa centre.

Les taureaux ne sont pas nombreux car la plupart de ménages n’en ont pas et ce qui en ont au

nombre de un ou deux par ménage qu’ils distribuent entre eux avec deux vaches par ménage

en moyenne. Plusieurs familles ont un veau dans leurs pâturages mais ils utilisent surtout des

vaches locales dans le système en divagation et dans le système en stabulation sont seulement

des vaches améliorées qu’ils utilisent achetées par eux- même.

Le système d’élevage en divagation est le plus utilisé dans le groupement de Mudusa, mais

ceux qui pratiquent l’élevage en stabulation y trouvent d’avantage de la production du fumier

et ils n’ont pas de problème avec leurs voisins car leurs vaches ne broutent pas les plantes

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des voisins. L’assistance des vétérinaires est remarquée dans ce groupement et ces éleveurs

participent la plupart dans un Mouvement des Eleveurs de Mudusa.

La plupart des éleveurs qui pratiquent l’élevage en divagation ne donnent pas des

suppléments à leurs vaches et ils ne possèdent pas en majorité des pâturages c’est pour cela

qu’ils ne donnent presque pas la ration suffisante aux animaux. La quantité d’eau donnée par

vache est de 16L/vache et par jour pour les éleveurs qui pratique surtout l’élevage en

stabulation permanente.

Les éleveurs ont un problème de manquent des fourrages à leurs portés et surtout pendant la

période de saison sèche.

RECOMMENDATIONS ET SUGGESTIONS

Il ne nous sera permis de clôturer ce travail sans apporter des suggestions et recommandations

à l’égard de notre groupement d’accueil ; c’est ainsi que nous recommanderons à l’ (aux) :

- Aux autorités du gouvernement

• De bien faire un bon suivi aux éleveurs sans tracasserie,

• De disponibiliser les pâturages publiques et les pâturages qui seront pris comme

pâturage de réserve qui seront utilisés pendant la période sèche,

• De disponibiliser les vétérinaires qualifiés du groupement

- Aux ONGs

• De faire un bon suivi et régulier des éleveurs pour ses rassurer de l’état de santé des

vaches qu’elles octroient aux éleveurs.

• De faire une grande sansibilisation sur le pratique de l’élevage en stabulation,

• De disponibiliser les vétérinaires et les agronomes zootechniciens qui ferons un bon

suivi des éleveurs.

• D’intensifier les formations sur l’élevage pour que les éleveurs puissent avoir un

bagages sur les pratiques d’élevages et les pratiques sanitaires d’urgence.

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BIBLIOGRAPHIE

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26 pages ,

2. Anonime, MEMENTO de l’Agronome, édition 2012, 201-2040 pages.

3. anonyme ,MEMENTO de l’Agronome, édition 2009, 300-363pages.

4. Bureau du groupement de Mudusa, Rapport annuel, 1980.

5. Eric Tollens, 2004,Les défis : sécurité alimentaire et culture de rente pour

l'exportation, Alliance Belgo-congolaise, Leuven,67pages .

6. le site Internet du Scees : www.agreste.agriculture.gouv.fr .

7. Nabintu Muderwa, 2012 , étude des différents types des fertilisants à base des haricots

dans les conditions édaphologiques de Mudusa, TFC,UEA, inédit, 36pages .

8. Rapport annuel de l’association Mutuelle des éleveurs de Mudusa, 2012.

9. Rapport de l’Inspection provinciale de l’agriculture de Bukavu 2001

10. Y. le Chevalier, 2004, Les élevages bovins se rapprochent des normes, publication,

12pages

11. Y. le Chevalier, 2004.,Après le 1er PMPOA, les exploitations maîtrisent mieux leurs

rejets , Publication, 26 pages.

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE ........................................................................................................................................... I

REMERCIEMENT ........................................................................................................................... II

SIGLES ET ABREVIATIONS ...................................................................................................... III

TABLE DES TABLEAUX. ............................................................................................................................ IV

INTRODUCTION .............................................................................................................................. 1

HYPOTHESES ............................................................................................................................................... 2

INTERET DU SUJET .................................................................................................................................... 2

DELIMITATION DU SUJET ........................................................................................................................ 3

CHAPITRE PREMIEER : REVUE DE LA LITTERATURE SUR LE SYSTEME D’ELEVAGE EN STABULATION ............................................................................................. 4

1.1. DEFINITION ........................................................................................................................................... 4

1.2. TYPE DE LA STABULATION ............................................................................................................... 4

1.3. LE CHOIX DES STABULATIONS ........................................................................................................ 4

1.4. BATIMENT ............................................................................................................................................. 5

1.5. HYGIENE, SANTE ET MALADIES ..................................................................................................... 5

1.6. LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DE LA STABU LATION .......................................... 5

1.7. RECUPERATION DES ECOULEMENTS DES AIRES D'EXERCICE ......................................... 6

1.8. QUELQUES DEFINITIONS ................................................................................................................... 7

CHAPITRE DEUXIEME : MILIEU, MATERIELS ET METHODES ............................... 8

2 .1. MILIEU ................................................................................................................................................... 8

2.2. Conditions climatiques ................................................................................................................................ 8

2.3. Conditions édaphiques ................................................................................................................................. 9

2.4. L’élevage ..................................................................................................................................................... 9

2.5. Agriculture ................................................................................................................................................... 9

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2.6. Aspect socio-culturel ................................................................................................................................... 9

CHAPITRE TROISIEME : PRESE NTATION, INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS ............................................................................................... 11

3.1. PROFIL DES ENQUETES .................................................................................................................... 11

3. 1.1. Répartition des éleveurs selon le sexe.................................................................................................... 11

3.2. ELEVAGE DE LA VACHE ET PRODUCTION LAITIERE .................................................................. 13

3.2.2. Ancienneté dans l’élevage des vaches par localité ................................................................................ 15

3.2.4. Nombre de vaches par ménage dans le groupement de Mudusa ............................................................. 16

3.2.5. Nombre de veaux par ménage dans le groupement ............................................................................... 16

3.2.6. Race de vache et système d’élevage à Mudusa ....................................................................................... 16

3.2.7. Mode d’acquisition des géniteurs par les ménages du groupement de Mudusa...................................... 17

3.2.8. Systèmes d’élevage pratiqués par les éleveurs........................................................................................ 17

3.2.9. Formation acquise sur les pratiques d’élevage par les éleveurs. ............................................................. 18

3.2.10. Avantages de l’élevage en stabulation. ................................................................................................. 18

3.2.11 : Quantité de lait produit avant la pratique de la stabulation .................................................................. 19

3.2.12. Quantité du lait produit pendant la stabulation ..................................................................................... 19

3.2.13. Destination du lait produit par les éleveurs ........................................................................................... 20

3.2.14. Formes de consommation du lait produit par les éleveurs .................................................................... 20

3.2.15. Espèces fourragères rencontrés dans les pâturages des éleveurs ......................................................... 20

3.2.16. Suppléments utilisés dans la ration alimentaire des vaches. ................................................................. 21

3.2.17. Assistance vétérinaire aux éleveurs du groupement Mudusa ............................................................... 22

3.2. 18. Appartenance a une (des) association (s) des éleveurs ....................................................................... 22

3.2.19. Fréquence de distribution de la ration alimentaire ................................................................................ 23

3.2.20. Quantité d’eau donnée par vache et par jour ........................................................................................ 23

3.2.21 : Difficultés rencontrées dans l’élevage ................................................................................................. 24

CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................... 25

RECOMMENDATIONS ET SUGGESTIONS ........................................................................ 26

BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................................... 27

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ANNEXE

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

INFLUENCE DE L’ELEVAGE EN STABULATION DES BOVINS SU R LA

PRODUCTION LAITIERE EN GROUPEMENT DE MUDUSA, TERRIT OIRE DE

KABARE

I.IDENTITE DE L’ENQUETE

Nom et Post-nom :

Localité :

Sexe :

Age :

Etat civil :

Nombre d’enfants :

Niveau d’étude :

Profession :

II. ELEVAGE DE LA VACHE ET PRODUCTION DU LAIT

1. Quels sont les animaux que vous élevez ? Les citer par ordre d’importance

2. Depuis quand vous pratiquez l’élevage des bovins ?

3. Quel est l’effectif bovin de votre cheptel (par âge et par sexe)

4. Quelle race que vous élevez ?

Race locale :

Race améliorée, laquelle ?

Laitière :

A viande :

5. Comment l’avez-vous acquise ?

ONG / association :

Achat:

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Don

Autres :

6. Quel système d’élevage pratiquez-vous dans votre exploitation?

Divagation :

Stabulation :

7. Avez-vous reçu une quelconque formation sur l’élevage en stabulation ?

Si oui, quand et de qui ?

En quoi consistait la formation ?

Si non, pourquoi ?

8. Quels sont les avantages qu’offre l’élevage en stabulation ?

9. Quelle quantité du lait produisez-vous par vache et par jour avant la pratique de la

stabulation ?

4 litres :

5 litres :

8 litres :

10 litres :

15 litres :

20 litres

Autre (à préciser) :

10. Quelle quantité du lait produisez-vous par vache et par jour actuellement?

4 litres :

5 litres :

8 litres :

10 litres :

15 litres :

20 litres

Autre (à préciser) :

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11. Quelle est la durée de la traite (combien de jours par an)

12. Quelle est la destination de votre lait ?

Consommation (quelle quantité)

Vente (quelle quantité et le prix par unité de mesure)

13. Sous quelle forme consommez-vous ou vendez-vous votre lait ?

Pourquoi cette forme ?

14. Avez-vous un champ fourrager ?

Si oui, quelle est sa superficie ?

Quelles sont les espèces fourragères plantées ?

Où, quand et de qui les avez-vous reçues ?

Si non, pourquoi ?

15. Quel supplément alimentaire utilisez-vous dans votre exploitation ?

16. Etes vous assisté par un service vétérinaire dans votre élevage ?

Oui, lequel ?

Non, pourquoi ?

17. Appartenez-vous à une association des éleveurs ?

Si oui, laquelle ?

Quels sont ses avantages ?

Si non, pourquoi ?

18. Quelles sont les difficultés rencontrées dans votre élevage en stabulation ?

19. Vos recommandations pour la promotion de votre élevage ?