LES INSTRUMENTISTES

Duo piano 4 mainsLe piano à 4 mains est le lieu de l’Echange et du dialogue,

symbole de la communion fraternelle au sein d’un même univers affectif

Brigitte MASSIN

Blandine DUMAY, pianoIssue d’une famille où l’art tient une place majeure, Blandine DUMAY se tourna très tôt vers la musique.À la suite de ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, elle rencontre l’éminent pédagogue et pianiste Pierre Sancan, avec qui elle approfondit son travail de musicienne.

Lauréate de plusieurs concours internationaux (Naples, Pozzoli, Vercelli), elle consacre très vite une partie importante de son activité à la musique de chambre, dont elle dit que c’est « un dialogue véritable entre musiciens, en même temps qu’un partage et une conversation avec le public ».

Blandine DUMAY répartit son temps entre son travail de pianiste, qui la mène en France et à l’étranger en soliste et dans diverses formations de musique de chambre avec le violoniste Augustin Dumay, le trio Euterpe, le trio Bogdanas, le pianiste Ger-main Bésus... et une activité de pédagogue qui constitue pour elle une autre manière de transmettre et d’échanger.

Le même objectif de partage de la musique la conduit à créer un festival en Provence, « les Moments musicaux de La Roque-sur-Pernes », puis depuis 2006 dans les Yvelines, les « Musicales de St-Rémy l’Honoré » dont l’actualité est consul-table sur le site internet www.themesvaries.fr.

EXTRAITS DE PRESSE

Le Journal de Genève : « Blandine DUMAY fait preuve d’un talent à la fois très fin et empreint d’une grande profondeur. C’est un grand talent »

Le Quotidien de Paris, après un récital avec Augustin Dumay : « Deux interprètes qui ont une liberté technique absolue… »«… Une fougueuse puissance vitale et une sonorité bien timbrée… »

Ouest-France :« Ce récital de toute beauté empreint de la sensibilité de Blandine Dumay a boulever-sé et enthousiasmé le public. »

Programme1ère partie

Robert SCHUMANN (1810-1856)

Images d’Orient op 666 impromptus

Franz SCHUBERT (1797-1828)Fantaisie D

en fa mineur D 940

2e partie

Sergueï RACHMANINOV

(1873-1943)Six pièces op 11 -1896

- Barcarolle - Scherzo - Thème Russe - Valses - Romance - Slava

Blandine DUMAY

Germain BESUS

LES INSTRUMENTISTES

Programme1ère partie

Robert SCHUMANN (1810-1856)

Images d’Orient op 666 impromptus

Franz SCHUBERT (1797-1828)Fantaisie D

en fa mineur D 940

2e partie

Sergueï RACHMANINOV

(1873-1943)Six pièces op 11 -1896

- Barcarolle - Scherzo - Thème Russe - Valses - Romance - Slava

Blandine DUMAY

Germain BESUS

Germain BESUS, pianoGermain Besus travaille sous la direction de Pierre SANCAN avant d’intégrer l’Acadé-mie de Vienne en Autriche dans la classe du Dr Joseph DICHLER.

Parallèlement à cet enseignement il suit les cours d’Alfred BRENDEL, de Paul BADURA SKODA : « Germain BESUS est un pianiste et un musicien d’une forte individualité qui

possède des moyens techniques exceptionnels »

de Jörg DEMUS avec qui il jouera souvent dans le répertoire à 4 mains : « Je déclare être un partenaire enthousiaste du jeu du pianiste français Ger-

main BESUS . Cela me fait toujours un plaisir immense de faire de la musique avec lui : il possède un jeu tout à fait raffiné et spontané à la fois...»

Puis son parcours pianistique le mène en Belgique auprès de Stephan ASKENASE et en France auprès de Julius KATCHEN qui écrira de lui : « Germain BESUS a un grand talent naturel, servi par une technique, et il est

plein d’idées originales ».

En 1964, il reçoit le prix de la Fondation de la Vocation (Fondation Bleuchstein Blan-chet – Paris)

En 1966, une bourse d’étude complète lui est accordée pour se perfectionner aux États-Unis dans la classe de Léon FLEISHER au Peabody conservatory of Music de Baltimore.

Depuis 1968, il se produit régulièrement aux États-Unis, en France, Allemagne, Bel-gique, Angleterre, Italie, Hollande, Suisse..., tant en soliste qu’en formation de musique de chambre ou avec orchestre.

En parallèle du piano moderne, il développe son approche musicale en jouant des instruments qui correspondent aux époques du répertoire choisi lors de ses concerts en soliste ou en musique de chambre :

- Pianoforte SCHANTZ de 1790- Piano Ignace PLEYEL de 1843- Piano BLUTHNER de 1885

Il a enregistré pour le label ALPHA (Belgique) un récital consacré à SCRIABIN, CHOPIN et SCHUBERT.

LES COMPOSITEURS

Les compositeurs, les oeuvres

Robert SCHUMANN (1810-1856)En 1849, Schumann publia 6 impromptus pour piano à quatre mains sous le titre de «Bilder aus Osten». Comme il ressort de l’avant-propos de la première édition, Schumann s’est inspiré des Makâmas – un genre de prose rimée en arabe – du poète du Moyen-Âge Hariri, traduits en allemand par Friedrich Rückert. Abu Said, le personnage principal de ces Makâmas, que Schumann comparait avec le Till Eulenspiegel allemand ne le quitta pas durant toute la composition, ce qui explique le caractère «exotique» des pièces. Plus de 150 ans après leur parution, les «Images d’Orient», qui recourent de manière très subtile à la large palette de sonorités du piano à quatre mains, n’ont rien perdu de leur charme.Robert offrant cette œuvre à Clara, sa femme, pour Noël 1849.

Franz SCHUBERT (1797-1828)La Fantaisie est une œuvre pour piano à quatre mains composée par Franz Schubert en 1828.Le répertoire pour piano à quatre mains de Schubert reste peu connu, car destiné essentiellement par ce dernier à être joué dans le cadre intime d’un groupe d’amis, lesSchubertiades. Cette fantaisie est la seule pièce de ce genre qu’il ait composée dans sa maturité. C’est, de loin, la pièce la plus connue ; elle est d’ailleurs considérée comme une des œuvres majeures de la littérature pour piano à quatre mains. Écrite au début de 1828, l’année de la mort du musicien (à l’âge de 31 ans), Schubert lui-même, accompa-gné par Franz Lachner, la jouera pour la première fois à Vienne le9 mai 1828, au cours de l’une de ses fameuses Schubertiades.

Sergueï RACHMANINOV (1873-1943)Dans les années 1890, le jeune Rachmaninov ne s’est pas d’abord voulu pianiste, ni même compositeur d’oeuvres pianistiques. L’essentiel pour lui, à cette époque, c’est de se faire connaître. En Russie comme ailleurs, c’est par l’opéra que l’on accède à la renommée. Son diplôme de piano à peine obtenu, il compose son premier ouvrage lyrique, Aleko. Prix de composition et création au Bolchoï (il n’a que 20 ans). Un beau succès ! La mort de Tchaï-kovski lui inspire le Trio Élégiaque pour piano, violon et violoncelle, excessivement pathétique et qui répond au Trio composé par Tchaïkovski à la mort de Nikolaï Rubinstein (1835-1881). Puis, il se lance dans la musique symphonique. Quelques pièces ont été perdues, suivies d’un essai symphonique et de deux poèmes symphoniques (Prince Rostislav et Le Rocher) et enfin d’une Symphonie complète (1895), dont la création est un cuisant échec.Du point de vue pianistique et personnel, la période qui s’achève par une dépression n’a pas été entièrement négative. En effet La Première Suite pour deux pianos op.5, également intitulée «Fantaisie-Tableaux», dédiée à Tchaïkovski évoque en quatre mouvements quatre poètes : une Barcarolle pour Lermontov ; La Nuit... l’amour pour Byron ; Les Larmes pour Tioutchev ; Pâques pour Khomiakov. Autant de références au romantisme et à la Russie traditionnelle. On tient là une clé de l’univers intérieur du musicien. Comme leur titre ne l’indique pas, les Sept Morceaux de salon op.10 (1893-1894) sont beaucoup plus que de la musique de salon. Certes, il s’agit de pièces de genre mais réservées à des pianistes aguerris et qui conviennent mieux au concert. Comme les Duos à quatre mains op.11, ce sont plutôt des représentations virtuoses de la musique de salon.

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