Gestion du réseau piézométrique du bassin Seine-Normandie ...infoterre.brgm.fr/rapports/RP-55090-FR.pdfGestion du réseau piézométrique du bassin Seine-Normandie, bilan de l’année

Gestion du réseau piézométrique

du bassin Seine-Normandie Bilan de l'année 2006

Rapport final

BRGM/RP-55090-FR décembre 2006

Gestion du réseau piézométrique du bassin Seine-Normandie

Bilan de l'année 2006 Rapport final

BRGM/RP-55090-FR décembre 2006

Étude réalisée dans le cadre des opérations de Service public du BRGM 2007-IDF-04

F. Girault, C. Nowak, M. Le Nir Avec la collaboration de

J.-L. Ceaux, M.-J. Feret, V. Hugot, F. Joublin, J.-P. Jegou, L. Arnaud, P. Chrétien, M. Chabart, D. Legendre, Ph. Verjus

Vérificateur : Nom : M. LE NIR

Date :

Signature :

Approbateur : Nom : M. LE NIR

Date :

Signature :

Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2000.

Mots clés : Réseau piézométrique, Bassin Seine-Normandie. En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : Girault F., Nowak C., Le Nir M., avec la collaboration de Ceaux J.-L., Feret M.-J., Hugot V., Joublin F., Jegou J.-P., Arnaud L., Chrétien P., Chabart M., Legendre D., Verjus Ph. (2006) – Gestion du réseau piézométrique du bassin Seine-Normandie, bilan de l’année 2006. Rapport BRGM/RP-55090-FR, 102 p., 4 fig., 4 tabl., 8 ann. © BRGM, 2007, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du BRGM.

Gestion du réseau piézométrique du bassin Seine-Normandie, bilan de l’année 2006

BRGM/RP-55090-FR – Rapport final 3

Synthèse

a circulaire du MEDD du 26 mars 2002 a mis en place une nouvelle organisation de gestion et de suivi des données sur l’eau. Cette circulaire confie la maîtrise

d’ouvrage des réseaux piézométriques au BRGM et aux DIREN, l’essentiel du réseau du bassin Seine-Normandie étant géré par le BRGM.

Ce rapport présente un bilan des travaux réalisés entre octobre 2005 et décembre 2006 par le BRGM sur les sites dont il a la charge. Le parc est partiellement renouvelé chaque année, le matériel neuf remplaçant les appareils défaillants ou vandalisés. En 2006, il a été décidé d’équiper en priorité avec des appareils neufs les piézomètres utilisés comme indicateur de sécheresse, interrogés chaque semaine.

Les faits marquants de l’année sont l’abandon progressif de l’appareillage IRIS-Instruments, remplacé par du matériel OTT, la centralisation des interrogations par le Service géologique régional d’Ile-de-France du BRGM, la mise en place d’une procédure d’intervention rapide en cas de panne, et l’arrivée sur le marché d’appareils relevant d’une technologie nouvelle pour la télétransmission (envoi de données par SMS).

Le réseau de bassin est constitué à fin 2006 de : - 212 points suivis par le BRGM ;

- 38 points suivis par la DIREN Centre ;

- 27 points suivis par la DIREN Bourgogne ;

- 16 points du SDE de l’Orne ;

- 9 points suivis par la DIREN BNO ;

- 2 points de l’ANDRA ;

- 7 points du Conseil général du Calvados ;

- 18 points du Conseil général de Seine-et-Marne.

Pour les points suivis par le BRGM, un contrôle de qualité est effectué sur les systèmes d’acquisition de données :

- lors des tournées de terrain (tous les 3 mois pour les stations équipées de centrales automatisées, tous les 6 mois pour les stations télétransmises) : mesure à la sonde manuelle et, simultanément, test du capteur ; récupération des données (avec effacement de la mémoire pour les centrales IRIS), étalonnage du capteur si une dérive est constatée et vérification du programme d’acquisition des données ;

- lors de l’interrogation des stations télétransmises toutes les deux semaines (toutes les semaines pour les stations du réseau sécheresse suivant la demande de la

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4 BRGM/RP55090-FR – Rapport final

DIREN) : contrôle du fonctionnement de la centrale d’acquisition ; intervention sur site en cas de problème ;

- lors du chargement des données dans la banque de données : correction préalable des éventuelles dérives ; affectation d’un code de validité selon les spécifications définies par le SANDRE.

Les données sont chargées dans le module eaux souterraines de la Banque des données du Sous-Sol. Le taux global de récupération est de 87 % pour les piézomètres télétransmis (dû au reliquat des pannes de Madofil ; tous les appareils de la série incriminée ont été retirés) et de 89 % pour les piézomètres automatisés.

Les données piézométriques du bassin Seine-Normandie peuvent être consultées sur le site Internet http://seine-normandie.brgm.fr (sélection par aquifère, département, nom de station ou indice BSS) et affichées sous forme de courbes, avec comparaison de niveaux minimum, moyen et maximum), et téléchargées sous forme de fichier ASCII.



Sommaire

1. Introduction ...............................................................................................................7

2. Production de données ............................................................................................9

2.1. RÉCUPÉRATION DES DONNÉES .....................................................................9 2.1.1. Sites sans équipement et limnigraphes (31 piézomètres sur 212).............9 2.1.2. Sites automatisés (22 piézomètres sur 212) ..............................................9 2.1.3. Sites télétransmis (159 piézomètres sur 121) ..........................................10

2.2. BILAN DES TOURNÉES ...................................................................................10 2.2.1. Visites sur site ..........................................................................................10 2.2.2. Taux de récupération des données ..........................................................11

2.3. VALIDATION ET CHARGEMENT DES DONNÉES EN BANQUE....................12 2.3.1. Conventions..............................................................................................12 2.3.2. Dérive des capteurs..................................................................................13

3. Pérennité du réseau ...............................................................................................15

3.1. ÉVOLUTION DU PARC AU COURS DE L'EXERCICE 2006............................15 3.1.1. Achat de matériel neuf..............................................................................15 3.1.2. État du réseau ..........................................................................................15 3.1.3. Pannes .....................................................................................................16 3.1.4. Mouvements d'appareils sur les sites.......................................................18

4. Mise à disposition des données............................................................................19

5. Conclusion ...............................................................................................................23

Liste des illustrations

Figure 1 - Taux de récupération des données télé transmises....................................................11 Figure 2 - Taux de récupération des données de sites automatisés...........................................12 Figure 3 - Dérive des capteurs mesurée en cm...........................................................................13 Figure 4 - Mise à disposition des données. .................................................................................21



Liste des tableaux

Tableau 1 - Typologie des pannes de télétransmission. ............................................................. 10 Tableau 2 - Fréquence de mesures. ........................................................................................... 11 Tableau 3 - Dérives mesurées (en valeur absolue). ................................................................... 13 Tableau 4 - Typologie des pannes. ............................................................................................. 17

Liste des annexes

Annexe 1 - Comptes-rendus des tournées.................................................................................. 25 Annexe 2 - Interventions OTT France ......................................................................................... 55 Annexe 3 - Taux de récupération des données .......................................................................... 59 Annexe 4 - Dérives ...................................................................................................................... 69 Annexe 5 - Matériel neuf ............................................................................................................. 83 Annexe 6 - Aménagements, mise en sécurité............................................................................. 87 Annexe 7 - Mouvements matériel : dépose................................................................................. 91 Annexe 8 - Mouvements matériel : pose..................................................................................... 97



1. Introduction

a circulaire du MEDD du 26 mars 2002 confie la maîtrise d’ouvrage des réseaux piézométriques au BRGM et aux DIREN, l’essentiel du réseau du bassin Seine-

Normandie étant géré par le BRGM.

Les travaux réalisés par le BRGM concernent la gestion et l’exploitation du réseau piézométrique et ont pour principalement pour objectifs d’assurer :

- la production de données utilisables et de les mettre à disposition sur le site national ADES (http://www.ades.eaufrance.fr/) et sur le site construit avec la DIREN de bassin (http://seine-normandie.brgm.fr) ;

- la pérennité du réseau ;

- l’amélioration du réseau.

Le présent rapport présente :

- les statistiques de production des données ;

- le fonctionnement et les remplacements des matériels ;

- l’évolution du parc de matériel sur les points existants et celle liée aux créations de points de surveillance et abandons d’autres stations, durant la période s’étendant d’octobre 2005 à octobre 2006.

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2. Production de données

2.1. RÉCUPÉRATION DES DONNÉES

Selon leur équipement (ou absence d’équipement), on distingue trois catégories de piézomètres :

- les piézomètres sans appareillage (manuels) ;

- les ouvrages munis d’un système numérique d’acquisition (sites automatisés) ou d’un enregistreur à papier (limnigraphes) ;

- les ouvrages possédant une centrale numérique d’acquisition et un système de télé transmission (sites télétransmis).

2.1.1. Sites sans équipement et limnigraphes (31 piézomètres sur 212)

Les points non équipés et les limnigraphes sont relevés tous les mois, parfois toutes les semaines ; la lecture des enregistrements de limnigraphes fournit une mesure par jour. Le niveau statique de la nappe d’eau est mesuré à la sonde électrique (1 mesure mensuelle - parfois hebdomadaire par des « correspondants » comme en Champagne).

2.1.2. Sites automatisés (22 piézomètres sur 212)

Les sites automatisés sont contrôlés quatre fois dans l’année, en janvier, avril, juillet et octobre.

Les visites sont effectuées par des techniciens supérieurs qualifiés des antennes régionales du BRGM : Picardie, Champagne-Ardenne, Haute-Normandie, Bretagne (pour la Basse-Normandie) et Centre (pour le sud de l’Île-de-France), et par un ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers (IDF). Le Service géologique régional d’Île-de-France, coordinateur interne, centralise, valide et met à disposition les données de la totalité du bassin.

Sur place, une mesure à la sonde du niveau statique est effectuée et comparée à la valeur fournie au même moment par le capteur. Les données sont récupérées (avec effacement de la mémoire de la centrale d’acquisition pour les centrales IRIS : Madosolo ou Madofil). Si une dérive est constatée, le niveau statique indiqué par la centrale est redéfini par calibrage du capteur (la dérive est corrigée par la suite avant chargement des données en BSS selon un mode opératoire - cf. rapport R40068). Les batteries 12 V d’alimentation des modems et les piles des appareils sont changées et la programmation des acquisitions vérifiée.



2.1.3. Sites télétransmis (159 piézomètres sur 121)

Deux tournées seulement sont effectuées, en janvier et juillet, pour les systèmes télé transmis. Les données sont récupérées par télétransmission (réseau filaire - RTC - ou GSM) soit toutes les semaines (en particulier les piézomètres comme indicateurs sécheresse), soit tous les 15 jours (en particulier les piézomètres équipés par du matériel IRIS, les interrogations demandant plus de manipulation).

En cas de panne, une intervention est déclenchée pour en identifier l’origine et y remédier. Le tableau 1 montre la typologie des pannes de télétransmission.

L’envoi de données par GSM nécessite l’ouverture d’un créneau d’appel qui a été fixé, pour des raisons d’économie d’énergie, à 1 heure par jour. Une autre solution est apportée par les Orpheus Mini qui peuvent être programmés pour envoyer, de leur propre chef et par SMS, leurs données (nécessite l’installation du logiciel SMS Receiver et d’un modem appropriés). Le créneau n’est ouvert par la station que le temps d’envoyer le message, d’où une économie d’énergie conséquente. Le BRGM a fait l’acquisition de ce matériel pour en équiper prioritairement les sites utilisés comme indicateurs sécheresse. Deux de ces stations sont d'ores et déjà opérationnelles (Engenville et Mareil-le-Guyon) ; elles sont programmées pour envoyer une mesure quotidienne.

Panne ou Défaut Appareils concernés Origine Correctif

Pas de ligne Ligne téléphonique

Modem GSM

Ligne en dérangement

HS

Intervention France Télécom

Changement de modem

Pas de transmission

Réseau trop faible Horloge

Contacts ou fusible du kit de communication Batterie d’alim. du

modem Centrale d’acquisition

Horloge HS ou décaléeContacts oxydés

Fusible grillé Batterie d’alim. du modem déchargée Centrale en panne

Remplacement de l’horloge

Nettoyage contacts Changement batterie Réparation centrale

Tableau 1 - Typologie des pannes de télétransmission.

2.2. BILAN DES TOURNÉES

2.2.1. Visites sur site

D’octobre 2005 à décembre 2006, le BRGM a visité plus de 600 sites (ann. 1, comptes-rendus des tournées) soit dans le cadre des tournées périodiques, soit dans celui des interventions sur panne, ce qui représente près de 66 % de plus que les passages normalement prévus - environ 360 - sur les sites télétransmis et automatisés).

OTT France a réalisé 31 interventions, 16 « urgentes » (intervention dans les 5 jours) et 15 « normales » (ann. 2).



2.2.2. Taux de récupération des données

Les données piézométriques doivent être produites en quantité suffisante pour assurer une bonne interprétation des données. Le tableau 2 donne pour chaque type de station la fréquence de mesure et l’absence maximum de données consécutives liée à la fréquence des relevés des mesures.

Type de station

Nombre de tournées annuelles

Fréquence de mesure

Indisponibilité maximum entre

2 relevés manuelle 12 1/mois - limnigraphe 12 1/jour 1 mois automatisée 4 2/jour 3 mois télétransmise 2 2/jour 15 jours

Tableau 2 - Fréquence de mesures.

En 2005-2006, le pourcentage de récupérations des données s’établit comme suit (ann. 3) :

- piézomètres télétransmis (154 stations) : taux de récupération global moyen : 87 % ; 111 stations ont un taux supérieur ou égal 90 %, 19 ont un taux compris entre 75 % et 90 %, 24 ont un taux inférieur à 75 %.

Figure 1 - Taux de récupération des données télétransmises.

- piézomètres automatisés (11 stations) : taux de récupération global : 89 % ; 2 sites ont un taux de récupération inférieur à 75 %.



Figure 2 - Taux de récupération des données de sites automatisés.

2.3. VALIDATION ET CHARGEMENT DES DONNÉES EN BANQUE

2.3.1. Conventions

La BSS-ES prend en compte le dictionnaire de données du SANDRE relatif à la piézométrie, ce qui permet d’affecter un code de validité aux données piézométriques :

0. Conformité non définissable (données douteuses) ;

1. Acquisition conforme (données valides) ;

2. Acquisition non conforme (données qui ne peuvent être validées) ;

4. Conformité de l’acquisition non encore définissable.

(la codification du site http://seine-normandie.brgm.fr sera mis en conformité avec celle de BSS-ES au cours de l’exercice 2007).

Après chaque tournée, le SGR Île-de-france, coordinateur interne BRGM, centralise et valide les données, directement si aucune dérive n’a été constatée, après correction dans le cas contraire.

Le code 4 est affecté aux données télétransmises et aux données pour lesquelles une mesure de dérive n’a pas été possible (lorsque la centrale d’acquisition est tombée en panne entre deux visites par exemple).

Les données fournies par des producteurs autres que le BRGM (chargées à la réception des données - par exemple tous les trois mois pour les données du SDE de l’Orne, tous les mois pour celles de la DIREN Centre) sont considérées comme valides et ont le code 1.



Les données aberrantes (capteur HS ou hors d’eau) ont pour code 2, les données douteuses le code 0.

2.3.2. Dérive des capteurs

Le tableau 3 montre la distribution statistique des dérives mesurées sur les sites automatisés et télétransmis (401 mesures, ann. 4). Il n’y a pas de mesure de dérive en cas de panne, par exemple, la centrale d’acquisition n’est pas accessible, ou, bien sûr, lorsque l’ouvrage est à sec.

La dérive est comptée positive lorsque la mesure du capteur est supérieure à la mesure manuelle.

La modernisation du parc a permis de réduire de façon spectaculaire les dérives dont la valeur absolue est inférieure ou égale à 2 cm dans 87 % des cas, et supérieure à 50 cm dans 4,2 % des cas (tabl. 3, fig. 3) ; la moyenne des dérives est de 1 cm. On considère que des écarts supérieurs à 5 cm sont dus à des capteurs en mauvais état qu’il est nécessaire de changer.

dérives (cm) D ≤ 2 2 < D ≤ 3 3 < D ≤ 4 4 < D ≤5 D > 50

nb mesures 340 19 12 5 17

pourcentage 86,8 % 4,7% 3% 1,2% 4,2%

Tableau 3 - Dérives mesurées (en valeur absolue).

Figure 3 - Dérive des capteurs mesurée en cm.



3. Pérennité du réseau

3.1. ÉVOLUTION DU PARC AU COURS DE L'EXERCICE 2006

3.1.1. Achat de matériel neuf

L’équipement du réseau est progressivement rénové. L’appareillage a pendant longtemps été fourni par IRIS-Instruments. Depuis 2003, suite a un appel d’offres, OTT France est le fournisseur du BRGM. Les appareils, sélectionnés en fonction des caractéristiques de chaque ouvrage et de chaque site, sont de technologie récente et ne dérivent que très peu, voire pas du tout. Les interrogations à distance sont facilitées par des logiciels performants, de même que la correction des éventuelles dérives.

Le matériel acheté en 2006 (ann. 5, investissement 80 000 € HT hors pose) a permis d’équiper les points nouvellement intégrés au réseau, de moderniser le parc de façon sensible et d’assurer, sur deux sites, la récupération quotidienne des données par SMS.

Ont ainsi été acquis : 8 Thalimède, 20 Orpheus Mini, 5 DuoSens, le logiciel de récupération des données par SMS de OTT (SMS Receiver, modem intégré), 5 Pocket PC avec le logiciel HYDRAS3 pour Pocket PC, 3 capteurs avec raccord gaz-femelle pour puits artésiens, et des pièces détachées (batteries, antennes amplificatrices, modems et horloges...).

3.1.2. État du réseau

En 2006, le réseau de bassin Seine-Normandie comprend, à la date du 30 octobre, 212 piézomètres dont l’équipement représente plus de 500 appareils (capteurs, centrales d’acquisition, modems, horloges…) :

- 154 télétransmis (plus de la moitié : 54 % - par GSM) ;

- 12 automatisés ;

- 6 limnigraphes ;

- 40 sans équipement.

a) Nouveaux points

14 stations sont en cours d’intégration et seront équipées entre octobre 2006 et début 2007 (matériel en cours de réception) :

- 6 en Picardie ;

- 4 en Haute-Normandie ;



- 4 piézomètres en Île-de-France (accords de principe obtenus, en attente de réception de l’accord écrit).

L’un des points sélectionnés en Haute-Normandie s’avère inutilisable en raison de pompages ; il sera remplacé par un autre point déjà identifié.

b) Abandons

Huit piézomètres ont été abandonnés en 2006 : deux en Champagne (Semide - parois du forage effondrées, remplacé par un autre ouvrage dans la même commune) et Asfeld, quatre en Haute et Basse-Normandie (pour cause de pompages : Balines, Colmesnil-Malleville, Le Gros Theil ; en mauvais état : Graval). En Île-de-France, Bougligny, dans une station de pompage, a été temporairement arrêté en raison de travaux, Evry-Gregy (à sec depuis octobre 2003), Saint-Soupplets (parois du forage effondrées).

c) Aménagements

16 sites ont fait l’objet de d’aménagement, de réparation ou de mise en sécurité (coût des travaux : environ 21 000 € HT (ann. 6). Plus particulièrement, en Île-de-France :

- La Grande Paroisse : a fait l’objet de deux réfections : l’une en décembre 2005, (pose d‘une porte de fermeture du cabanon abritant le piézomètre), l’autre en septembre 2006 (pose d’une nouvelle porte d’un manomètre suite à un acte de vandalisme) ;

- Fontainebleau : ouverture d’un regard destiné à recevoir le kit de communication et (en 2007) d’un nouveau Thalimède pour éviter d’avoir à ouvrir le puits (dangereux). S’agissant d’un site classé, il a fallu obtenir l’accord de l’ONF (propriétaire de l’ouvrage) et de la commission des sites classés.

3.1.3. Pannes

Lors des tournées, 47 appareils ont été retirés pour cause de panne :

- 5 Iristel ;

- 7 Madosolo ;

- 8 Madofil ;

- 2 capteurs MPX réformés ;

- 8 horloges pour GSM ;

- 3 modems pour télétransmission GSM ou RTC ;

- 1 Thalimède ;

auxquels il faut ajouter les pannes identifiées lors des interventions « sécheresse » :

- 5 cartes d’activation du modem ;



- 5 modems pour télétransmission GSM ou RTC ;

- 7 Thalimède ;

- 6 horloges.

Le tableau 4 résume la typologie des pannes.

Panne ou défaut Appareils concernés Origine Correctif

Appareils HS

Capteurs de pression

Centrales d’acquisitionHorloges

Cellule HS

Appareils défectueux

Matériel neuf

Centrale inaccessible,

arrêt de l'acquisition

Madosolo, Madofil Thalimède

Composants HS Alimentation défectueuse

Centrale ou horloge déprogrammée

Réinitialisation Réparation

Remplacement

Casse, vandalisme Tous Vandalisme Aménagement

du site (?) Matériel neuf

Tableau 4 - Typologie des pannes.

Le matériel IRIS, sauf exception, n’est plus envoyé en réparation. Il est en effet convenu de remplacer ces équipements par du matériel OTT chaque fois que cela est possible.

Concernant le matériel OTT, les 31 pannes enregistrées soulignent la fragilité de la chaîne de télétransmission. Elle est due essentiellement aux horloges Theben (15, panne complète ou dérive de l’heure) et aux modems CE 0165 (8), et, dans une moindre mesure, aux cartes d’activation des modems (5).

On notera, indépendamment de ces pannes, les problèmes rencontrés sur le terrain pour récupérer les données de certains Thalimède, la liaison infrarouge étant plus que difficile à établir (souvent plus d’une dizaine de tentatives, parfois infructueuses). Il est encore nécessaire de remarquer que les acquisitions de données (ou leur récupération) sont, pour certains Thalimède, parfois interrompues sur de courtes périodes (quelques jours, au maximum 6 ou 7), sans que l’appareil tombe pour autant en panne (voir par exemple les données de Cheroy, Tricot, Le Vaudreuil).

Du fait de l’absence de stock et de la priorité donnée à l’équipement de nouveaux sites, quelques piézomètres affectés par des pannes sont restés assez longtemps sans d’équipement, d’où l’absence prolongée de données sur ces points. Dans la majorité des cas, les appareils ont été changés après réception du matériel commandé dès la constatation des anomalies.



3.1.4. Mouvements d'appareils sur les sites

La liste des matériels retirés des piézomètres, toutes causes confondues, et des appareils installés au cours de l'année figure dans les annexes 7 et 8.

125 appareils ont été installés sur 52 sites, et 101 retirés de 48 sites.



4. Mise à disposition des données

Les données mises à disposition par le BRGM concernent les stations du réseau de bassin ainsi que des stations d’autres réseaux, en particulier des réseaux départementaux, ce qui représente actuellement (fin 2006) 329 stations :

Gestionnaire Total

ANDRA 2 BRGM 212 CG14 7 CG77 18 DIREN/BNO 9 DIREN/BOU 27 DIREN/CEN 38 SDE Orne 16

Les données sont mises à disposition sous quatre formes possibles :

- fichiers ASCII simples ;

- fichiers au format SANDRE ;

- serveur accessible par Internet ;

- annuaires annuels.

Le BRGM a mis au point en 1998 un mode opératoire (MO193) pour la génération de données piézométriques au format SANDRE. La description de la trame CPZ (chronique piézométrique) est la suivante :

1. nom de la trame ;

2. code BSS du piézomètre ;

3. date de la mesure ;

4. heure de la mesure ;

5. valeur de la mesure en mètre RNG (rattaché au nivellement général de la France) ;

6. code de continuité (1 = début de chronique, 2 = point courant) ;

7. mode d’obtention (0 = inconnu, 1 = cote mesurée, 2 = cote calculée) ;

8. précision de la mesure en cm ;

9. code de validité.

Un accès direct aux données est possible par Internet aux adresses suivantes :

- le site de la banque nationale des données sur l’eau souterraine ADES : http://www.ades.eaufrance.fr.



- le site construit avec la DIREN de bassin : http://seine-normandie.brgm.fr/.

Ces deux sites offrent la possibilité d’obtenir les données piézométriques sous forme de fichier (téléchargement).



Figure 4 - Mise à disposition des données.



5. Conclusion

e réseau de bassin comprend, fin 2006, 329 stations de mesure dont 212 suivies par le BRGM. Le réseau télétransmis suivi par le BRGM comprend 74 stations

RTC et 85 stations GSM, soit 159 piézomètres (48 % du réseau entier et 75 % du réseau suivi par le BRGM).

Le matériel équipant le réseau est fourni par la société OTT France (Thalimède, Logosens Orpheus Mini) et remplace progressivement le matériel IRIS (Madofil, Madosolo) qui, à l’exception des Madofil, a pendant longtemps donné satisfaction mais dont la technologie est trop ancienne pour répondre aux besoins et aux contraintes actuelles, notamment en matière de télétransmission.

Fin 2006, on compte 104 piézomètres équipés de matériel IRIS (certains équipés de modem OTT) et 77 de matériel OTT.

Le taux de production de données est de 87 % pour les sites télétransmis et de 89 % pour les sites automatisés. Faute de stock, il n’a pas été possible de pallier aussi rapidement que l’on aurait souhaité, les défaillances des Madofil, mais tous les appareils de cette série défaillante ont été retirés du parc.

La pose des Thalimède, réputés ne pas dériver, s’est effectivement manifestée par une chute spectaculaire des dérives. Huit centrales ont toutefois été changées suite à des pannes graves.

En raison des problèmes de sécheresse, le BRGM a été fortement sollicité pour produire rapidement des données fiables, ce qui l’a conduit à sous-traiter une partie des interventions sur site en cas de panne, avec un délai de cinq jours en cas d’urgence ; dans ce cadre, 31 interventions ont été décidées.

L’achat de deux stations Orpheus Mini s’est révélé prometteur : ces stations sont programmées pour envoyer par SMS la mesure du jour, ce qui réduit considérablement le risque de perte de données (la panne pouvant être détectée le jour même). Une vingtaine d’Orpheus Mini ont été commandés pour équiper des sites de référence « sécheresse ».

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Annexe 1

Comptes-rendus des tournées



























































Annexe 2

Interventions OTT France







Annexe 3

Taux de récupération des données



















Annexe 4

Dérives



























Annexe 5

Matériel neuf





Annexe 6

Aménagements, mise en sécurité





Annexe 7

Mouvements matériel : dépose











Annexe 8

Mouvements matériel : pose









Centre scientifique et technique

3, avenue Claude-Guillemin BP 36009

45060 – Orléans Cedex 2 – France Tél. : 02 38 64 34 34

Service géologique régional Ile-de-France 7, rue du Théâtre 91884 Massy – France Tél. : 01 69 75 10 25

Documents

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