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La spectroscopie est la science qui traite des interactions de différents types de rayonnement avec la matière
La spectrométrie concerne l'instrumentation et les mesures pour les études spectroscopiques
Les techniques spectroscopiques peuvent être classées selon :
Le processus de mesure : absorption, émission et diffusion du rayonnement électromagnétique
Les conséquences des interactions sur la matière
Généralités sur la spectroscopie
Spectrophotométrie ultraviolet-visible (UV-visible)
Spectrophotométrie d'émission et d'absorption
Spectroscopie infrarouge (IR)
Spectroscopie Raman
Spectroscopie de résonance magnétique nucléaire (RMN)
Spectroscopie de résonance paramagnétique électronique (RPE)
Spectrométrie de masse (SM)
Spectroscopie photo-électronique (XPS)
Une grande famille
Généralités sur les méthodes spectroscopiques
Conservation de l’énergie : E0
= ER + E
T + E
A
La quantité d’énergie absorbée et transmise dépend de la quantité de matière traversée
Loi de décroissance : I T = I 0 exp − α∗épaisseur
Coefficient d’absorptionouCoefficient d’atténuation
1 = R + T + A
I0
IT
IA
Absorption
Matière
Transmission
Réflexion
IR
Vers une nouvelle formulation (division par I0 : indépendance de la source)
Transmittance
AbsorbanceRéflectance
Conservation de l’énergie :
1 = R + T + A : implication sur la mesure
Division par I0
: comparer à la source ou une référence
I0
IT
IA
IR
Détecte u
r
I T = I 0 exp − α∗épaisseur
Coefficient d’absorption
Transmission et réflexion spéculaires
So
urce
Comparaison
I0
IT
IA
IR
Détecte u
r
I T = I 0 exp − α∗épaisseur
Coefficient d’absorption
Transmission et réflexion spéculaires
Transmission et réflexion diffusesI T = I 0 exp − α∗épaisseur
Coefficient d’atténuation
So
urce
1 = R + T + A : implication sur la mesure
400nm 600nm
Domaine de sensibilité de la vision humaine
FréquenceLongueur d’onde
Energie
Rayons cosmiques
Rayons X UV Visible Infra-rouge - Micro-ondeChaleur
Onde Radio
Physique moderne : quantique et relativiste
Physique Classique : électromagnétisme?
?
Photon
Onde
Amplitude ²E=hf
Le spectre électromagnétique
Rayons cosmiques
Rayons X UV Visible Infra-rouge - Micro-ondeChaleur
Onde Radio
IonisationMatérialisation
Transition électronique
Vibrations moléculaires
Rotations moléculaires
Résonance nucléaire
Polarisation
MatièreNoyau
Liaisons inter-moléculaires
Liaisonsintra-moléculaires
Liaisons intra-atomiques
Spectroscopie infra-rouge
Photo-spectroscopie
RMN
Interactions onde/particule vs matière
L’échelle des interactions
Un rayonnement électromagnétique = collection de photons
I T = I 0 exp − α∗épaisseur toujours différent de 0
Probabilité d’interaction
Planck Einstein
Effet photoélectriqueE= hf
Bohr
Quantification de l’atome
La spectrophotscopie : l’affaire de la physique moderne
Rutherford
NoyauProbabilité d’interaction
Les principaux responsables
Note : La lecture des diapositives suivantes, sans les commentaires qui y étaient associés, pourrait mener à une mauvaise interprétation.
Dans les diapositives qui suivent, se trouvent mélanger de la physique classique (interaction électromagnétique) et de la physique moderne (quantification).
L’objectif de ces diapositives est de montrer que la quantification de l’énergie des électrons(qui doit être admise) a des conséquences qui peuvent être écrites par la physique classique.
En aucun cas, la formule, , permet de définir la quantification de l’énergie.
F =1
4 π ϵ0
r2
Michaël Lejeune : [email protected]
Atome :1 noyau : particule composite globalement positivedes électrons : particules élémentaires strictement négatives
A. S. Stodolna, Phys. Rev. Lett. 110, 213001 (2013)
interaction électromagnétique
Attraction et répulsion des électrons par le noyauRépulsion des électrons entre eux (effet écran)
Les électrons se placent sur des orbitales définies
Une orbitale = une énergie de liaison électron-noyau
Equilibre dynamique
F =1
4 π ϵ0
r2
Description de l’atome
Fixe la seule variable
n=1
n=2
n=3
n=4
1s
2p2s
4d5s4p3d4s3p3s
n=∞ Une infinité de niveaux0 J
n=5
Le vide
E1
E2
E3
E6
E4
E5
.
.
.
.
.
Un niveau représente un lieu de présence probable pour les électrons.
Un niveau vide d’électron existe.
Les niveaux d’énergie dépendent du couple noyau/ nombre d’électrons
L’écart entre deux niveaux (bas) est de l’ordre de l’eV.
Chaque atome possède des niveaux d’énergie qui lui sont propres.
Une autre carte d’identité pour l’atome : ou E1, E
2, E
3, E
4...
Conséquences : quantification des énergies de liaison noyau - électron
ZA
X
n=1
n=2
n=3
n=4
n=∞
n=5
vide
e-
e-
e-
Libre
Niveau vide => places disponibles
Principe « 0 »Tout système tend à minimiser son énergie
Les électrons se placent d’abord sur les orbitales qui permettent le maximum d’interactions avec le noyau.
Occupé
Occupé
Un électron peut acquérir de l’énergie pour passer sur un niveau supérieur comportant une place libre.
L’énergie absorbée par l’électron doit correspondre exactement à la différence d’énergie entre son niveau de départ et le niveau d’entrée.
Conséquences
Entre les niveaux : des zones interdites
Une libération conditionnelle !
n=1
n=2
n=3
n=4
n=∞
n=5
vide
e-
e-
e-
Libre
Occupé
Occupé n=1
n=2
n=3
n=4
n=∞
n=5
vide
e-
e-
e-
Libre
Occupé
Occupé
Libre
e-
Si le gain d’E = E2-E
3
Atome à l’équilibre: A Atome excité : A*
De nombreuses possibilités : E2-E
3, E
2-E
4, E
2-E
5….., E
2 , >E
2
Pour un électron, le gain d’énergie se fait par absorption d’un photon.
Ordre de grandeur : l’eV
UV – Visible - Proche IR
Conclusion et remarque importante (si, si)
Atome (gaz)
Faisceau incident Faisceau transmis
Absorption optique=
Raie d’absorption=
Transition électronique
Que se passe-t-il pour un matériau ?
Les bases de la spectrophotométrie
Une collection de photonsd’énergie différente
Dequ
Dequ
Dequ
DequD
équilibre
Lorsqu’on multiplie les atomes :
Modification des Ei
Multiplication des niveaux (structure en bande)
Dequ
L’environnement d’un atome modifie son spectre d’absorption
Description de la matière ouComment les atomes s’organisent entre eux
Des pics remplacent les raies
L’absorption est dépendante de :
Longueur d’onde (transition électronique)
L’épaisseur traversée (chemin optique)
α =−1
épaisseurln(
ITransmise
I incidente
)
Mais les choses peuvent se compliquer....
Conséquences
Question pour ennuyer vos élèves (ou mes étudiants) :qu’est-ce que vous observez ?
La problématique des matériaux solides : cas des filtres optiques
La réflexion ne peut plus être négligée
Calibration du colorant
Aλ = ελ l C
absorbance à une longueur
d'onde donnée
coefficient d'absorption molaire ou massique
la concentration molaire ou massique
longueur du trajet optique
L’absorption est dépendante de la concentration
Contrôle de la concentration de solution
Applications de laSpectrophotométrie
Traitement des eaux : dégradation de l'indigo carmine
Mesure dynamique : monitoring
stockage de CO2 dans le sol © Irstea – A. Gobrecht
Qualité nutritive : blé
Secteur agro-alimentaire
Spectres absorption des α-acides aminés aromatiques
D.J. Holme, H. Peck, Analytical Biochemistry
Test d’albumine
BiologieSantéChimie
Tri des déchets
Détecteur de pesticide
Pantone
Colorimétrie de cosmétique
ScanEat
Oxymétrie colorimétrique
tri des métaux - Bruker
tri des plastique - KHS
Analyse de peinture : pigments, geste...
n=∞vide
Structure électronique en bande
L'histoire continue
d1
d2
Apport d'énergie
Apport d'énergie : 1/10 eV
Photon : IR
2 distances d'équilibre
Vibration entre ces deux états
La liaison devient un oscillateur
La spectroscopie IR
Niveau d'énergie vibrationnelle
La liaison devient un oscillateur
anharmonique : non symétriqueetquantique
Les vibrations sont engendrées par des absorptions de photons d'énergie spécifiques
Chaque liaisons (fortes ou faibles) peut vibrer et modifier les liaisons voisines.
Les effets de l'environnement sont importants
Quantification des états vibrationnels
Des oscillateurs couplés=
Des modes de vibrations
Élongation (stretching)
Déformation Rotation
Photon IR
?
Energie
La spectroscopie IR est sensible aux liaisons asymétriques.
Présence systématique de pics et intensité forte à moyenne.
Les liaisons symétriques sont rendues IR active par leur environnement
Présence « potentielle » de pics et intensité moyenne, faible.
liaison μ (D) liaison μ (D) liaison μ (D) liaison μ (D)
H-F 1.92 H-C 0.4 C-F 1.4 C-N 0.2
H-Cl 1.08 H-O 1.5 C-Cl 1.5 C-O 0.7
H-Br 0.78 H-N 1.3 C-Br 1.4 C=O 2.3
H-I 0.4 H-P 0.4 C-I 1.2
L’absorption IR ne se produit que s’il y a une variation du moment dipolaire µ de la liaison (origine quantique).
Forte : Pleine échelle (PE) Moyenne : 1/2 PE Faible < 1/3 PE
Fort
Que peut-on généraliser ?
ν =1
2π c √ kµ µ =
m1m2
m1+m2
augmentation de k augmentation de
nombre d’onde
raideur
masse réduite
augmentation de µ diminution de
Que peut-on généraliser ?
Liaisons terminales : fonctions Fingerprint : squelette
Moment dipolaire non nul à l’équilibre
Elongation
Le reste
Déformation - Rotation
Conséquences
cyclohexane
Benzènebenzène
Conséquences
=CHx
-CHy
CyclohexaneC
6H
12
CyclohexaneC
6D
12
Conséquences
Variation de masse
=CHx
-CHy
benzène
phénol
Moins de symétrie = plus de pics
=CHx
-CHy
Conséquences
Conséquences Moins de symétrie = plus de pics
n-butyl-benzène
t-butyl-benzène
CH3
CH3
Conséquences
=CHx
-CHy
Equipe MéDIAN, Biophotonique et Technologies pour la SantéUnité MEDyC, FRE CNRS 3481 UFR de Pharmacie, Université de Reims Champagne-Ardenn
Applications de laSpectrocopie IR
Détection de substances chimiques
Toxicologie
Contrôle qualité fin
Etat de conservation d’ossements
Identification de minéraux
Archéologie / Géologie
Vieillissement d'une peinture
Pellenc ST
Tri des déchets
Conclusion
Spectrophotométrie et Spectroscopie IR sont des techniques :
Non destructives
Sans préparation des échantillons : mesures sur gaz/vapeur, liquide ou solide
Rapides (mesure continues possibles)
Analyses qualitatives ou comparatives
Mesures quantitatives possibles si les matériaux étudiés sont connus
Identification d’un composé inconnu difficile : impossible en spectrophotométrie partielle en spectroscopie IR