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Collegia

Goffaux Edifices Collegiaux Hispaniques 2012

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Monique Dondin-Payre, DR-CNRS UMR 8210, ParisNicolas Tran, Professeur d’histoire romaine université de Poitiers.

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Ausonius Éditions— Scripta Antiqua 41 —

Collegia

Le phénomène associatif dans l’Occident romain

sous la direction de Monique DONDIN-PAYRE et Nicolas TRAN

Di!usion De Boccard 11 rue de Médicis F - 75006 Paris— Bordeaux 2012 —

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AUSONIUSMaison de l’ArchéologieF - 33607 Pessac cedexhttp://ausoniuseditions.u-bordeaux3.fr

Di!usion De Boccard11 rue de Médicis75006 Parishttp://www.deboccard.com

Directeur des Publications : Olivier DevillersSecrétaire des Publications : Nathalie PexotoGraphisme de Couverture : Stéphanie Vincent© AUSONIUS 2012ISSN : 1298-1990ISBN : 978-2-35613-067-9

Achevé d’imprimer sur les pressesde l’imprimerie BMZ.I. de Canéjan14, rue Pierre Paul de RiquetF - 33610 Canéjan

juillet 2012

Illustration de couverture : “Dé"lé corporatif ” de charpentiers (fresque, Museo Archeologico Nazionale, Naples, DR).

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À la recherche des édi!ces collégiaux hispaniquesBertrand Go!aux

Les nouvelles interprétations du rôle joué par les collèges dans l’Occident romain imposent de s’interroger sur l’inscription spatiale de ces collèges dans les cités dont ils étaient une des composantes. Pour mener à bien leurs activités, qu’il s’agisse de la tenue de réunions, de l’organisation de banquets, ou encore de l’exercice d’obligations religieuses, les collèges avaient besoin d’édi"ces, que ceux-ci leur soient propres ou non1. À cette quête d’une forme de convivialité s’ajoutait très souvent un désir de visibilité et de reconnaissance dans la sphère civique, qui ne pouvait se réaliser qu’avec une inscription nette dans l’espace urbain, voire suburbain2. Dès lors, le nécessaire travail de relecture du phénomène associatif dans la péninsule Ibérique ne peut faire l’économie d’une recherche approfondie sur ces édi"ces qui accueillaient les activités des collegiati.

Celle-ci est d’autant plus encouragée qu’elle peut désormais s’inscrire dans le prolongement des travaux consacrés à ces di!érents types d’édi"ces, en Narbonnaise, en Aquitaine ou en Italie3. La thèse de B. Bollmann a notamment permis de mettre l’accent sur la diversité des structures associées aux collèges, qui vont de simples tabernae en bordure de forum aux grands complexes d’Ostie, en passant par de simples boutiques aménagées dans des édi"ces de spectacle4. Le terme même de schola est souvent employé abusivement, de manière générique, pour désigner l’ensemble des édi"ces collégiaux, alors qu’il ne renvoie sans doute qu’à la seule salle de réunion du collège, éventuellement (mais pas obligatoirement) intégrée au sein d’un complexe plus vaste5.

L’identi"cation des édi"ces collégiaux n’est en fait pas chose aisée : il faudrait dans l’absolu pouvoir mettre en relation des structures archéologiques su#samment bien connues avec des inscriptions émanant de collèges, comme une inscription de dédicace, ou un album collégial, voire chercher dans la décoration des édi"ces des indices plus ou moins clairs de leur appartenance collégiale, comme des mosaïques représentant certaines professions. Malheureusement, cette situation idéale est rarement atteinte, et les provinces hispaniques n’o!rent aucun cas d’identi"cation indiscutable de structures archéologiques su#samment connues avec des édi"ces collégiaux.

Faut-il pour autant arrêter là nos recherches$? Assurément, non : d’un point de vue archéologique, tout d’abord, plusieurs hypothèses d’identi"cation méritent d’être exposées à la lumière des typologies dé"nies par B. Bollmann, tandis que certaines interprétations proposées par des collègues espagnols doivent être mises en perspective et discutées. L’adoption d’une telle méthode typologique ne permet d’aboutir au mieux qu’à des hypothèses plus ou moins probantes, mais oblige également à ne pas exclure de la discussion les édi"ces propres aux seuiri et Augustales, architecturalement très proches des scholae collégiales6. Même si ce groupe n’entre pas dans la dé"nition stricte des collèges, les passerelles entre la sphère collégiale et celle du sévirat sont cependant très nombreuses$: sans compter les nombreux cas de seuiri membres de collèges, que n’a pas manqué de relever N.$Tran pour l’Italie et la Gaule7, on peut

1 Gros$1997, 218 ; Bollmann 1998, 37-39, 47-57.2 Go!aux 2008, 58-64.3 Subias Pascual 1994$; Carrillo Díaz-Pinés 1995$; Gros 1997$; Bollmann 1998$; Gros 2001a, 376-385$;

Bouet 2001.4 Bollmann 1998.5 Gros 1997, 217-218 ; Go!aux 2011.6 Bollmann 1998, 39-46.7 Tran 2006, 214-215.

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par exemple signaler, dans la péninsule Ibérique, le cas de la colonie de Barcino, actuelle Barcelone, où l’on trouve un seuir o!rant une statue au collegium fabrum8, tandis qu’un autre collège, le collegium Assotanorum, érige un des douze piédestaux dédiés à L. Licinius Secundus, le célèbre seuir a!ranchi de Licinius Sura, parce qu’il était leur patron9. De même, à Tarraco, une inscription atteste la tendance, constatée ailleurs, qu’eurent les seuiri Augustales à se présenter comme un collège, dans ce cas-ci un corpus10. Le but n’est nullement ici de remettre en cause la distinction entre seuiri et collèges, mais simplement d’indiquer qu’en l’absence d’indices épigraphiques sûrs, la méthode de travail adoptée ne permet pas toujours de distinguer entre les sièges d’Augustales et les sièges de collèges. D’autre part, même si nous ne trouvons pas d’inscriptions permettant d’associer avec certitude certains édi"ces à un collège précis, le dossier épigraphique n’est pas pour autant vide, et peut nous fournir de précieuses indications sur les responsables des constructions, ou sur la localisation des scholae dans la ville, ou encore sur leur décoration, et ce même en l’absence d’une concordance avec des structures archéologiques clairement dé"nies.

Dès lors, notre propos s’organisera en trois temps, en se limitant aux édi"ces collégiaux urbains du Haut-Empire, et en distinguant deux grands types d’édi"ces. Tout d’abord, il s’agira d’examiner le cas de constructions situées en bordure de forum, ou à proximité d’une place publique, et qui peuvent être hypothétiquement associées aux activités collégiales. Il s’agit de salles de dimensions plus ou moins importantes, voire de tabernae aménagées le long de la place publique. Ces édi"ces pro"tent de leur situation et o!rent aux di!érents collèges un espace de représentation en ce locus celeberrimus, mais sont nettement moins opulents et polyvalents que les grands édi"ces collégiaux identi"és à Ostie, par exemple. Ce sont ces édi"ces de plan plus complexe que nous étudierons dans un second temps. Ils s’organisent le plus souvent autour d’un péristyle et s’inspirent parfois fortement de l’architecture domestique, au point qu’il est souvent très di#cile de les di!érencier de simples maisons, ce que n’a pas manqué de souligner en son temps N. Duval11. Le problème se pose parfois avec acuité dans la péninsule Ibérique, comme nous pourrons le constater, et l’on conviendra encore ici du caractère hautement hypothétique de la plupart de ces identi"cations. En"n, c’est la localisation des édi"ces collégiaux dans l’espace urbain, mais aussi leurs programmes décoratifs, qui attireront notre attention dans un dernier temps, à partir des exemples de Tarraco et Hispalis, qui o!rent sur ces points la documentation épigraphique la moins incomplète, à défaut d’être particulièrement abondante.

D% &'()*%& &+**%& ,% -./0'10 %2 ,% -%)-.&%02+2'10$3En Italie, la majorité des sièges de collèges et d’Augustales sont, architecturalement, d’un seul

tenant et ne comportent en règle générale qu’une grande salle12. Ce sont donc des édi"ces le plus souvent rectangulaires, de plan oblong, avec une entrée principale s’ouvrant sur un des petits côtés, et donnant la plupart du temps sur le forum ou sur un lieu fréquenté. On y trouve très souvent, contre le mur du fond, face à l’entrée, un podium plus ou moins élevé ou, dans d’autres cas, une abside semi-circulaire, qui pouvait accueillir un piédestal et une statue. À Carsulae, Rusellae et Tibur, par exemple, les fouilles ont mis au jour dans cette niche des statues impériales13, mais elle pouvait sans

8 IRC, IV, 14.9 IRC, IV, 91 = CIL, II, 4540.10 RIT, 427.11 Duval 1984, 468-469.12 Bollmann 1998, 103-122.13 Bollmann 1998, 104.

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doute également abriter une divinité tutélaire, comme la statue de Minerve retrouvée dans un édi"ce qui pourrait être réinterprété comme le siège d’un collège, à Avenches14.

Le plan de ces édi"ces n’est évidemment pas propre aux sièges de collèges$ : il emprunte des éléments aux lieux de réunion, comme les curies15, tandis que la présence fréquente de groupes statuaires dynastiques les rapproche des augustea, ce qui peut semer une certaine confusion puisqu’on trouve parfois une tendance à parler indistinctement d’augustea et de sièges d’Augustales, alors que rien n’indique que ces deux réalités puissent être toujours superposées16. On remarquera par ailleurs que la plupart des édi"ces italiens identi"és avec une certitude relative appartiennent aux Augustales, et que l’on manque d’exemples indiscutables qui lient ce type de locaux à des collèges professionnels et/ou religieux17. En"n, il faut noter que, chronologiquement, ces édi"ces italiens sont attestés majoritairement au premier siècle de notre ère, et surtout à l’époque julio-claudienne18. Les caractéristiques communes à tous ces édi"ces (sièges collégiaux, curies, augustea) font qu’ils sont très di#cilement identi"ables avec certitude19, ce que re4ète bien la documentation hispanique. On peut envisager deux exemples, ceux de Saguntum et de Baelo Claudia20.

Saguntum, tout d’abord, fait partie des cités les plus célèbres de la péninsule Ibérique, en raison du rôle qu’elle joua dans le déclenchement de la seconde guerre punique. À l’époque augustéenne, la cité devint un municipe et se lança dans un programme de monumentalisation du forum, sur la partie haute de la ville, autour du temple républicain21. L’inscription du pavement, utilisant la technique des litterae aureae, commémore l’intervention de la famille locale des Baebii dans la réalisation du forum22. Ce programme n’est qu’imparfaitement connu, en raison des réutilisations successives de la citadelle, mais le forum semble comporter une rangée de tabernae sur le 4anc est, et une basilique sur le 4anc ouest, tandis que le 4anc nord intégrait le temple républicain et un édi"ce composé de deux salles mitoyennes précédées d’un portique légèrement surélevé par rapport à la place, auquel on accédait par un escalier23 ("g. 1). Les dimensions internes de la pièce occidentale sont de 6,85 m de largeur pour 9,85 m de profondeur, tandis que la salle orientale mesure 4,50 sur 8,50 m ("g. 2).

En 1985, J.-N. Bonneville proposait une restitution de deux inscriptions faisant référence à des cultores, qui appartiendraient à un même monument, le siège de ce collège24. À sa suite, les

14 Go!aux 2010.15 Balty 1991, 179-180.16 C’est le cas par exemple à Carthago Noua. De Miquel & Subias, 1999, 54 ; Noguera 2002, 86-92$ ;

Noguera & Abascal 2003, 31-53. Pour une mise au point, Ramallo Asensio 2007, 655-665.17 Mais on notera également que certains édi"ces complexes précédemment attribués aux Augustales sont

désormais a!ectés à des collèges professionnels, comme à Ostie. Laird 2000.18 Bollmann 1998, 105.19 À Ostie, le$bâtiment identi"é comme la curie a récemment été attribué aux Augustales. Laird 2000, 72-80.20 D’autres exemples auraient pu être développés, comme celui des édi"ces qui bordaient le forum d’Ilipa,

dont un a été interprété comme la curie (Rodríguez et al. 2007), tandis que les autres, de taille plus modeste, étaient luxueusement décorés de marbre et/ou de mosaïques, ce qui exclurait une identi"cation comme de simples tabernae (information encore inédite aimablement communiquée par O. Rodríguez Guttiérez). On pourrait aussi évoquer certaines structures récemment mises au jour autour du forum de Torreparedones, site qu’il faut sans doute identi"er avec la colonia Virtus Iulia Ituci (Morena & Moreno$2010).

21 Aranegui 1992.22 CIL, II5, 14, 374 = Corell 2002, n° 80.23 Aranegui et al. 1986.24 Bonneville 1985 (= CIL, II5, 14, 293 et 294 = Corell 2002, n° 3 et 4).

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archéologues en charge des fouilles du forum proposaient de les associer à cet édi"ce de l’angle nord-est, moyennant quelques aménagements dans la restitution25. Leur argument reposait sur les dimensions de l’inscription de dédicace, qui correspondrait parfaitement à la taille du linteau surplombant l’entrée de l’édi"ce occidental. Le plus étonnant est que ces archéologues identi"ent par ailleurs cette construction avec la curie, sans se poser la question de la raison d’une intervention des cultores Dia[nae] dans la dédicace d’un tel édi"ce26. Cette interprétation est en fait très peu probable. Tout d’abord, la restitution de Bonneville est hypothétique$ : le linteau de marbre comportait assurément le texte Cultores Dia[nae], mais rien n’indique que la restitution du texte doive être aussi large et comprendre à la suite [et Apollinis] pour atteindre 2,74 m. Par ailleurs, l’inscription, dont on a perdu la trace au 67'e ou au 67''e s., avant qu’elle fût en partie retrouvée en 1949, ne se trouvait pas dans la partie haute de la ville, mais plutôt au pied de la colline27. En"n, d’après les éditeurs les plus récents, G. Alföldy (dans le CIL) et J. Corell, la paléographie, et la présence d’une hedera (malheureusement disparue aujourd’hui), situeraient l’inscription à la "n du 'er ou au début du ''e s., ce qui entre en contradiction avec la datation stratigraphique augustéenne de l’édi"ce28. En conclusion, on peut penser que ces inscriptions, et avant tout le linteau, appartenaient bien à l’édi"ce collégial des cultores Dianae de Saguntum, mais que celui-ci n’a pas été retrouvé, et qu’il ne s’agit sans doute pas de celui qui bordait le forum de la ville haute29. L’identi"cation de ce dernier avec la curie du municipe reste donc l’hypothèse la plus probable.

Nulle inscription de ce type, malheureusement, dans le cas de Baelo Claudia, municipe claudien situé sur la Costa de la Luz, à environ 78 km au sud-est de Gades30. Les fouilles menées par la Casa de Velázquez ont mis au jour le centre monumental de la cité, probablement réalisé à la "n de l’époque julio-claudienne, et composé d’un capitole sur plateforme au nord, d’une basilique lui faisant face au sud, et de rangées de tabernae à l’est, tandis que le 4anc ouest était occupé par une série d’édi"ces rectangulaires de di!érentes dimensions, ouvrant sur un portique31 ("g. 3). En l’absence de toute donnée épigraphique, leur identi"cation précise est très di#cile. Du sud au nord, P. Sillières propose d’y reconnaître un édi"ce double composé d’un tabularium et d’une salle de vote, puis la curie, et pour "nir une schola collégiale ou une salle destinée aux magistrats32. Il ne s’agit pas ici de revenir en détail sur toutes ces interprétations que le savant avance avec toutes les réserves d’usage. On soulignera ici la forte probabilité de l’identi"cation de l’édi"ce septentrional (au moins) avec un siège collégial. On accède à cet édi"ce par un escalier de 4 marches, qui occupe une partie du court vestibule. La salle principale mesure 10,45 m de profondeur pour 7,50 m de largeur, des dimensions assez modestes qui trouvent cependant des parallèles dans certains sièges collégiaux italiens, et conviennent parfaitement aux usages d’une association dans une petite cité côtière comme Baelo. On notera en"n la présence, légèrement en avant du mur de fond de la salle, d’un socle d’1,20$m sur 1,50 m, conservé sur une

25 Aranegui et al. 1986, 54-56.26 La di#culté posée par l’attribution de cette inscription à la curie n’a pas échappé à Balty 1991, 118,

n.$409.27 Corell 2002, 51-52.28 Aranegui et al. 1986, 53.29 Cette hypothèse implique que ces cultores Dianae n’élisaient pas domicile dans le temple d’une divinité,

dont l’audience dépassait le seul cadre collégial, mais dans un local propre, à la di!érence des collèges religieux de Campanie étudiés par Van Andringa, 2009, 143.

30 Sur la cité, voir Sillières 1995.31 Sillières 1995, 85-128. Sur le capitole, voir désormais Bonneville et al. 2000.32 Sillières 1995, 114-119.

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hauteur de 45 cm33$ : sa disposition axiale fait là aussi penser aux podiums, absides et niches présents dans bon nombre de lieux de réunion italiens conservés et identi"és.

Un autre édi"ce du centre monumental pourrait par ailleurs se prêter à une telle identi"cation$: l’édi"ce dit “aux deux escaliers” appuyé sur le 4anc sud de la basilique, et ouvrant sur le decumanus maximus, sans doute réalisé peu de temps après la basilique, à la "n du 'er s. p.C.34 ("g. 3). Celui-ci occupe de manière transversale le secteur ouest de la place méridionale qui longeait la voie principale. Après avoir franchi les quatre marches permettant d’accéder à la place depuis la rue, on entrait dans l’édi"ce par un vestibule de 2,50 m de profondeur sur 8,70$m de largeur, ouvrant par une baie de 3,05$m de large sur la salle principale mesurant 9,60 m de profondeur sur 8,70 m de largeur, du moins dans sa partie sud35. Celle-ci était bordée sur une partie de ses 4ancs est et ouest par deux escaliers symétriques permettant d’accéder à un étage, et l’on peut aussi noter la présence d’une base maçonnée de 1,04 m sur 0,57 m, placée en position centrale au fond de la salle. La fonction de l’édi"ce est discutée$ : J. Ch. Balty y reconnaît à l’étage

une curie à laquelle on accéderait depuis l’étage de la basilique, les salles conservées n’en constituant que le sous-sol36. Néanmoins, rien n’indique qu’il y ait eu un accès direct entre la basilique et cet édi"ce37, et la présence d’une base contre le mur du fond, dans l’axe de l’entrée ouvrant depuis le decumanus maximus, semble indiquer que ce rez-de-chaussée pouvait tout à fait servir de salle de réunion principale, autour de la statue d’une divinité. En l’absence d’une relation directe avec la basilique, à laquelle s’ajoute le fait qu’on ne trouve pas d’autre réel exemple de curie complètement désaxée par rapport à la basilique38, il semble plus prudent de chercher la salle de réunion des décurions sur le 4anc ouest du forum, ce qui laisse ouverte l’identi"cation de ce bâtiment avec un édi"ce collégial. Sa localisation s’y prête bien$ : le long d’une voie principale, à l’entrée du centre monumental, en bordure d’une place méridionale dont la fonction n’est pas connue, mais qui est

33 Le Roux 1973, 756.34 Rouillard et al. 1975, 514-516$; Remesal et al. 1976, 471-476 ; Lancha et al. 1983, 410-415$; Sillières

1995, 125-128.35 Le vestibule décrit dans les rapports de fouilles, et bien visible sur les photographies les accompagnant,

n’apparaît plus sur les plans récents du centre monumental, et n’est plus repérable sur le site actuel.36 Balty 1991, 314-318.37 Sillières 1995, 125-128 ; Ney & Paillet 2006, 130-132.38 D’après les exemples précieusement recensés par Balty 1991, seul le cas de Martigny pourrait

hypothétiquement s’en rapprocher (344-348).

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tournée vers le sud39, c’est-à-dire vers la mer, un quartier d’établissements de salaisons, et le port40. Le fait que ce dernier n’ait pas été formellement identi"é ne peut faire oublier que Baelo était une petite ville portuaire, décrite par Strabon (III, 1, 8) comme le port où l’on s’embarque pour traverser le détroit et rejoindre Tingi, et comme un emporion doté d’établissements de salaisons, qui sont du reste bien attestés par l’archéologie41. La présence d’associations conviendrait particulièrement bien à ce type de ville, même si les inscriptions, assez peu nombreuses pour Baelo, font simplement mention d’un [seui]r August[al]is42 et d’un éventuel c[ol]leg(ium) ou c[ol]leg(a)43. Il ne serait dès lors guère étonnant que les édi"ces décrits ci-dessus aient été le siège de tels collèges.

D’autres associations pouvaient opter pour une solution sans doute moins coûteuse, qui consistait à utiliser des tabernae situées en bordure de forum, mais aussi quelquefois le long de rues ou dans des édi"ces de spectacles comme à Puteoli, et à les transformer en espace de culte en les redécorant, en les revêtant de marbre et en ajoutant un petit podium, ou une abside, qui permettait d’accueillir une ou plusieurs statues de culte44. Les indices d’une appartenance collégiale sont souvent très ténus, et c’est avant tout l’accumulation d’exemples qui a permis à B. Bollmann d’y reconnaître des lieux de culte et de représentation pour seuiri ou collèges. On notera cependant que l’argumentation soutenant une telle identi"cation est assez fragile. Elle repose le plus souvent sur la présence de lieux de culte o#ciels plus imposants dans la même cité, et sur l’idée que ces tabernae pouvaient appartenir à un membre du collège qui en faisait don à l’association dont il était membre. En gardant à l’esprit la labilité de telles identi"cations, nous pouvons cependant constater que dans les provinces hispaniques, deux cas au moins peuvent se rapprocher des précédents italiens.

Le premier vient de Clunia, une cité qui fut capitale de conuentus, et se monumentalisa tout au long du 'er s. de notre ère45. Le forum, très imposant, couvrait un espace de 166 m sur 108 m, en incluant la basilique et les tabernae qui le bordaient46 ("g. 4). Sur le 4anc est se

39 Par certains aspects de son environnement, cet édi"ce rappelle la cosiddetta curie d’Ostie, réinterprétée récemment comme le siège des Augustales. Laird 2000, 72-80.

40 Sur l’articulation du quartier méridional avec le reste de la ville, voir Bernal Casasola & Arevalo González 2007, 91-101.

41 Bernal Casasola & Arevalo González 2007.42 Bonneville et al. 1988, n° 15.43 Bonneville et al. 1988, n° 30 (CAE, 1982, 556).44 Bollmann 1998, 113-122. Sur l’amphithéâtre de Puteoli et ses scholae, voir Maiuri 1955, 42-54.45 Pour une vue d’ensemble, voir Palol 1994.46 Palol & Guitart 2000, 16-21.

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trouvait une série de 17 tabernae, mesurant en général 8,50 m de profondeur sur 5,35 m de largeur47. Plusieurs de ces tabernae laissent entrevoir des aménagements qui pourrait s’apparenter à une transformation en espace de culte et de représentation. Ainsi, la taberna n° 2 présente un mur de fond en briques, au pied duquel un soubassement revêtu de marbre a été ajouté. Lors des fouilles, onze fragments d’inscriptions ont été retrouvés, dont un présentant les lettres AVG48. La taberna n°$5 comprenait quant à elle un piédestal, malheureusement spolié, sur lequel reposait sans doute une statue de togatus dont on a retrouvé un fragment.

Malheureusement, les couches de destruction ont beaucoup perturbé la documentation archéologique. Ainsi, dans la taberna n° 6, on a mis au jour, en plus de morceaux de statuaire, 6 fragments d’une même inscription, dédiée à un aedilis local49 ; mais un autre fragment de la même inscription a été découvert dans la taberna n° 10, et deux autres dans la taberna n° 16$! Il est dès lors di#cile d’assigner les découvertes à une taberna précise. Néanmoins, les tabernae 7, 8 et 9 présentent les signes d’une transformation luxueuse et homogène, qui laisse penser à leur fusion en une seule unité ornementale50, une situation bien documentée à Paestum, le long du forum51, ou encore dans la colonie d’Halaesa, en Sicile52 ("g. 5). Les deux tabernae extérieures ont la taille d’une boutique habituelle, tandis que celle du centre est deux fois plus large. Le sol était revêtu d’un opus signinum incrusté de marbre$ ; les murs étaient recouverts de stuc peint en polychromie, tandis que leurs soubassements étaient couverts de plaques de marbre local, et que des pilastres corinthiens venaient décorer les murs. Contre le mur du fond était adossé un podium, devant lequel on a conservé la trace de plusieurs piédestaux, malheureusement disparus. D’autres piédestaux se dressaient dans le portique, devant le seuil de ces tabernae, et de nombreux fragments de statuaire en marbre et en bronze ont été découverts dans cet espace, tout comme des inscriptions, malheureusement trop fragmentaires pour

47 Palol & Guitart 2000, 63-82.48 Palol & Vilella 1987, n° 148-158$; Palol & Guitart 2000, 68-69.49 Palol & Vilella 1987, n° 30 (= HEp., 13, 197).50 Palol & Guitart 2000, 70-78.51 Bollmann 1998, 389-391.52 Bollmann 1998, 117.

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permettre une interprétation. On notera aussi que dans les couches de destruction de la taberna n° 10 ont été découverts des portraits représentant sans doute L.$Caesar (ou Auguste dans sa jeunesse), ainsi que Néron jeune53. Les archéologues responsables de la fouille s’appuient sur cette documentation pour y voir un centre de culte destiné à une triade, ou au culte impérial54, mais il semble bien qu’une troisième hypothèse puisse être avancée, celle d’un espace de culte et de représentation collégial. D’après les rares inscriptions retrouvées lors des fouilles, il semblerait que cette rangée de tabernae, et le portique qui les accompagnait, étaient utilisés comme un espace de représentation pour les élites et les di!érentes communautés qui composaient la cité. Certaines tabernae, ouvrant généreusement sur le portique, étaient autant de scholae, au sens le plus général, cas documenté également à Avenches, et étaient sans doute ornées de nombreuses statues, et utilisées à des "ns honori"ques et cultuelles par di!érents groupes sociaux55. Parmi ceux-ci se trouvaient peut-être les seuiri Augustales, attestés à Clunia56, ou les di!érents collèges qui ne devaient pas manquer dans cette capitale de conuentus.

Cette interprétation du portique et des tabernae comme un espace sans doute voué à des activités commerciales, mais aussi utilisé à des "ns honori"ques, est confortée par les découvertes e!ectuées au cours des dernières années lors des fouilles du forum de Segobriga57. Ce forum commencé sous Auguste était composé d’une place dallée, ornée d’une inscription en litterae aureae et entourée d’un portique sur cryptoportique au nord, d’un portique au sud, et d’une basilique à l’est ("g. 6). Tous ces aménagements étaient ornés de nombreux socles de piédestaux, encore présents in situ, alors que les bases de statues conservées sont un peu plus rares. Grâce à ces documents exceptionnels, on comprend mieux comment le forum et les portiques annexes se sont progressivement couverts de statues à l’époque augustéenne et julio-claudienne, au point d’être par endroits saturés dès l’époque 4avienne, comme par exemple dans le portique sud58. Derrière ce portique se trouvait une rangée de sept tabernae, de 4 m de largeur pour 6 m de profondeur environ, qui furent apparemment construites à l’époque 4avienne, et étaient bordées à l’ouest par un édi"ce surélevé, de 18,50 sur 12,95 m, érigé à l’époque augustéenne et probablement identi"able avec la curie59.

Parmi ces tabernae, les n° 4 et 5 se détachent par le soin apporté à leur décoration. L’entrée de la première était 4anquée de deux pilastres d’ordre corinthien, et l’intérieur pavé avec des dalles de calcaire identiques à celles employées pour le forum. Contre le mur du fond, un podium était recouvert de plaques de calcaire qui comportaient un texte en l’honneur d’un [-. F]lauius [---], dédié par [F]lauia Tych[e] et Flauius Ro[---] 60. Quant à la seconde taberna, elle connut elle aussi un réaménagement postérieur, et fut pavée avec du marbre de Chios, peut-être au '''e s.61.

Pour les responsables de la fouille, qui ne discutent réellement que le cas de la taberna, où est apparue l’inscription, il s’agirait de l’appropriation d’une boutique par une famille, à des "ns

53 Palol & Guitart 2000, 78-79.54 Palol & Guitart 2000, 70.55 Go!aux 2010 et 2011.56 CIL, II, 2778 = Palol & Vilella 1987, 212 ; CIL, II, 2781 = Palol & Vilella 1987, 214.57 Abascal et al. 2004$; Abascal et al. 2006$; Abascal et al. 2007a ; Abascal et al. 2007b.$58 Abascal et al. 2004, 222-226.59 Abascal et al. 2007a, 396-397.60 Abascal et al. 2004, 240-241 ; Abascal et al. 2007a, 396-397. Au moment où nous mettons sous presse,

l’inscription vient d’être publiée (Abascal et al. 2011, n° 56). Le contexte est clairement familial et honori"que, mais le texte est trop fragmentaire pour écarter dé"nitivement que ses responsables aient agi dans le cadre d’un siège collégial, un peu à la manière des "lles de Valerius Valens à Hispalis (voir ci-dessous)

61 Abascal et al. 2004, 248.

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honori"ques, à une époque où le portique sud était saturé de piédestaux. Cette hypothèse est sans doute la plus probable, mais les parallèles italiens pourraient aussi soutenir l’idée d’un espace de représentation collégial, donnant sur le portique du forum. L’hypothèse d’une transformation de ces tabernae par un collège n’est en tout cas pas infondée dans une importante cité du centre de l’Hispanie citérieure, très bien connectée au réseau routier, située dans un riche district minier, et dont l’épigraphie laisse apparaître un fort taux de cognomina grecs, dont on pourrait penser qu’il re4ète au moins en partie la présence d’une large population servile et a!ranchie62. Les inscriptions attestent en tout cas plusieurs cas de seuiri Augustales63, de cultores64, et de nombreux sodales impliqués dans des activités funéraires65. Ces di!érentes associations souhaitaient sans doute inscrire leur présence dans l’environnement urbain$; et dans un projet très plani"é, il ne serait guère étonnant qu’ils n’aient pas trouvé d’autre emplacement qu’une extension méridionale du forum initial.

Au total, ces quelques propositions d’identi"cation orientent notre regard vers des aménagements susceptibles d’inscrire un groupe social au cœur même de la vie civique, à travers l’installation de lieux de culte ou de réunion à proximité immédiate du centre du pouvoir local. Néanmoins, les activités collégiales pouvaient également nécessiter des édi"ces multifonctionnels au plan plus complexe.

D%& .,'8'9%& 91**.:'+/6 91()*%6%&$3Ces édi"ces collégiaux, plus vastes et donc plus coûteux, étaient composés de plusieurs pièces,

le plus souvent agencées autour d’un péristyle et organisées selon un principe d’axialité. C’est la disposition adoptée dans plusieurs immeubles collégiaux d’Ostie, comme la casa dei Triclini66. Si cette forme d’organisation se retrouve dans de nombreux édi"ces, c’est au prix de variantes plus ou moins signi"catives, dans l’agencement et le nombre de pièces, ainsi que dans l’élévation des bâtiments. Certains complexes, comme le cosiddetto siège des Augustales, à Ostie, présentaient de très nombreuses salles67, alors que d’autres, comme la schola de Velia, en Lucanie, suivaient un plan beaucoup plus sobre68. Cette diversité a rendu les tentatives de typologie très hasardeuses, et a ouvert la porte à des interprétations très forcées de la réalité archéologique.

Nous en trouvons un exemple à Complutum, l’actuelle Alcalá de Henares. Les fouilles menées dans les années 1990 ont permis de mieux connaître la ville romaine construite à partir de l’époque julio-claudienne69. Ainsi, dans le suburbium de Complutum, au nord de la ville, des structures ont été nommées “Casa de Hippolytus”, en raison du nom de l’artisan qui a signé une mosaïque à thème marin dans cet édi"ce, qui fut rapidement interprété par son fouilleur principal, S. Rascon Marqués, comme le siège d’un collège, et probablement d’un collège de iuuenes70. L’édi"ce, construit à la "n du '''e s. ou au début du '7e pour sa phase la mieux documentée, présente un plan très atypique, mais l’archéologue y reconnaît un secteur thermal, un sacellum dédié à Diane$(d’après$un$fragment$de$statue), et un

62 Abascal et al. 2006, 191-193.63 CIL, II, 3112 = Almagro Basch 1984, n° 34 ; Almagro Basch 1984, n° 36 ; CIL, II, 5886c = Almagro

Basch 1984, n° 55 (?).64 Almagro Basch 1984, n° 63 = AE, 1999, 945.65 CIL, II, 3114$= Almagro Basch 1984, 57 ; CIL, II, 3115 = Almagro Basch 1984, n° 56 ; CIL, II, 5879 =

Almagro Basch 1984, n° 58.66 Bollmann 1998, 284-288.67 Laird 2000, 42-46.68 Fabbri & Trotta 1989, 27-31.69 Pour une présentation générale, voir les contributions réunies dans Complutum 1998.70 Rascón Marqués 2007.

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jardin en plein air doté de deux rangées de bancs maçonnés, de forme semi-circulaire ("g. 7). Selon le fouilleur, cet aménagement dénote des fonctions ludiques, conviviales, éducatives et religieuses, et c’est cette combinaison qui lui permet de soutenir une identi"cation avec un siège de collège de iuuenes. De manière très discutable, il soutient que les sièges de collèges se caractérisent par leur caractère atypique$: c’est ce qui lui permet de proposer une telle identi"cation sur la base des fonctions qu’il suppose pour l’édi"ce. Mais force est de constater qu’on n’y retrouve aucune des tendances constatées dans les sièges clairement identi"és$: pas de cour avec péristyle, pas de salle de réception, pas d’axialité dans le plan conservé. Il semble donc plus assuré d’y reconnaître un petit édi"ce thermal suburbain, inséré dans un contexte qui reste mal connu71, puisque le responsable des fouilles a#rme qu’il n’y avait aucun vestige signi"catif à proximité, et que l’hypothèse d’une domus suburbaine serait à écarter.

D’autres structures ont été rapprochées d’éventuels lieux de réunion collégiaux, sur la base d’indices souvent très ténus. Ainsi, à Ossonoba, en Lusitanie, la mosaïque d’Océan porte-t-elle le nom des quatre bienfaiteurs qui l’ont o!erte$; leur fonction n’est pas précisée, mais il pouvait s’agir de quattuoruiri du municipe, ou de magistri d’un collège72. S’emparant de cette dernière hypothèse, V. G. Mantas a dès lors suggéré que cette mosaïque ait pu orner une salle de l’édi"ce collégial des naviculaires d’Ossonoba73. Comme nous ignorons tout du plan de l’édi"ce, et que l’existence

71 García-Entero 2004.72 Lancha 1985, 173.73 Mantas 1993, 522.

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même de ces naviculaires est sujette à caution, puisqu’ils ne sont attestés sur aucune inscription, cette hypothèse peut sembler bien fragile.

D’autres propositions d’identi"cation de structures collégiales semblent plus acceptables, mais demeurent malgré tout hypothétiques en raison de notre connaissance très partielle du plan de l’édi"ce. C’est par exemple le cas de la cosiddetta “Casa-basilica” d’Augusta Emerita. Il s’agit d’un édi"ce fouillé de 1914 à 1916 par Mélida, qui l’interpréta comme une basilique paléochrétienne en raison de la présence de deux salles à abside, avant que d’autres chercheurs y reconnaissent une domus74 ("g. 8). Cette construction se trouve dans le secteur sud-est de la ville, et s’appuie contre le mur ouest de la porticus post scaenam du théâtre. La chronologie de l’édi"ce est problématique, en l’absence de stratigraphie, mais l’examen des techniques de construction et du style des mosaïques et peintures a permis de reconnaître deux phases principales, l’une dans le second quart du ''e s., et l’autre dans le second quart du '7e. C’est à ce moment que les deux salles situées au nord-est de la cour centrale furent agrandies, dotées d’absides et décorées de peintures représentant sans doute les propriétaires75. Sur la base de la disposition axiale de l’édi"ce, de la présence de deux salles de réception, des décorations présentant de possibles patrons, et de la localisation dans le secteur du théâtre, J. Arce, A. Chavarria et G. Ripoll viennent de proposer d’y reconnaître le siège d’un collège76. L’hypothèse est séduisante, mais l’on regrette de ne pas disposer du plan de tout le secteur méridional de l’édi"ce, ce qui rend di#cile la compréhension de son organisation. On peut par ailleurs signaler un parallèle assez proche, en Italie, à Grumentum, où un édi"ce identi"é comme un hypothétique siège de collège par B. Bollmann se trouve presque au même endroit par rapport au théâtre77. L’on

74 Durán Cabello 1991.75 Mostalac 1997.76 Arce et al. 2007, 309-311.77 Bollmann 1998, 383-385.

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sait aussi que les collèges étaient souvent associés aux secteurs des édi"ces de spectacle78, ce qui pourrait renforcer cette hypothèse, qui reste cependant très fragile.

Toujours à Augusta Emerita, une publication récente a également proposé d’identi"er certains vestiges situés à l’ouest du forum colonial avec une possible schola de iuuenes, ou un campus79 ("g.$9). Le plan de l’édi"ce n’est restituable que sur sa moitié occidentale et présente une cour centrale, dotée d’un grand bassin et 4anquée de trois nefs dont une seule est portiquée. Sur le 4anc ouest, dans l’axe de la cour, se trouve une salle en contrebas, qu’on peut di#cilement interpréter comme une salle de réunion, mais plutôt comme une sorte de vestibule monumentalisant l’entrée donnant sur le cardo situé directement à l’ouest de cet ensemble. La

circulation au sein de ce complexe pose de sérieux problèmes, et en l’absence de structures dégagées dans sa moitié orientale, l’identi"cation avec un édi"ce collégial est risquée, d’autant plus que sa chronologie semble s’inscrire à l’époque de fondation de la colonie80.

En dehors d’Augusta Emerita, un autre édi"ce, de dimensions imposantes, a lui aussi été réinterprété comme le siège d’une association$ : il s’agit de la “Casa de la Exedra”, à Italica. Ce bâtiment se trouve dans l’extension antonine de la ville (noua urbs), à proximité de la muraille de la ville, le long de la voie qui menait de l’amphithéâtre au vaste temple interprété comme un Traianeum ("g. 10). L’édi"ce fut mis au jour dès le 6'6e s., puis étudié au début du 66e s. avant qu’un programme de nettoyage et de restauration permette de mieux le comprendre à partir de 1985. C’est à l’occasion de ce chantier que J.$Rodríguez Hidalgo proposa en 1991 de l’interpréter comme un “collegium”, une appellation impropre pour le siège d’un collège81. Son argumentation repose sur la taille imposante de l’édi"ce (plus de 2100 m5), et sur son plan ("g. 11). Ainsi, il a semblé que le corps principal de l’édi"ce était destiné à des usages de représentation, avec des espaces ouverts, comme le grand “gymnasium” situé au nord-ouest de l’édi"ce. La présence de latrines, et d’une pièce identi"ée comme une cuisine, a renforcé cette interprétation soulignant la vocation collective des aménagements, tout comme la présence de petits thermes, aménagés au nord-est de l’édi"ce lors d’une seconde phase82. Cette interprétation est acceptée par la plupart des auteurs travaillant sur Italica83, alors que de son côté, P.$Gros émet des réserves sur cette identi"cation84, et que récemment, V. Garcia-Entero l’a rejetée, en fondant son analyse sur l’étude du petit balneum aménagé lors d’une

78 Bollmann 1998, 116-119.79 Ayerbe Vélez et al. 2009, 796-806.80 Ayerbe Vélez et al. 2009, 801-802.81 Rodríguez 1991, 296-299.82 Roldán 1991, 308-309.83 Voir par exemple Caballos et al. 1999, 75-79$; Itálica 2005, 110-119.84 Gros 2001b, 184.

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seconde phase, qui occupe une super"cie de 45 m5, d’après sa lecture du plan, ce qui lui semble incompatible avec un usage collectif de ces bains. Elle préfère donc y voir une demeure aristocratique dans laquelle le maître de maison aurait choisi de faire installer de petits thermes privés85.

Il semble cependant di#cile de trancher nettement$: le plan exact des thermes est di#cilement restituable en raison des dégâts causés par les fouilles du 6'6e s., qui ont fait disparaître par endroits les seuils permettant de mieux comprendre la circulation dans l’édi"ce. Dès lors, fonder son argumentation sur leur taille supposée semble un peu faible, d’autant plus que d’autres édi"ces identi"és comme de possibles sièges collégiaux possédaient eux aussi des balnea très petits. C’est le cas dans la maison des Dieux Océan à Saint-Romain-en-Gal, où les petits thermes du dernier état de la demeure occupent une super"cie de moins de 50 m5 sur les 2189 m5 que compte l’édi"ce, ce qui n’empêche pas P.$Gros d’y reconnaître un hypothétique édi"ce collégial86. Il en va de même à Périgueux, où les thermes de la domus des Bouquets s’étendent sur une surface d’à peine 100 m5, sur les plus de 2200 m5 que compte l’édi"ce$; A. Bouet n’en soutient pas moins l’hypothèse d’une schola des subaediani pour ces structures87. L’argument ne semble pas décisif à Italica, d’autant plus que l’on peut ajouter un élément en faveur d’une identi"cation avec un édi"ce collégial, la localisation de l’édi"ce sur un axe principal, à proximité d’une porte, un emplacement qui est identique à celui qui fut choisi pour plusieurs sièges italiens, comme à Velia ou à Milan88. On notera d’ailleurs que ce cardo maximus reliant l’amphithéâtre au haut de la colline, sur laquelle fut construit le grand temple interprété comme Traianeum, était à n’en pas douter un des itinéraires suivis par les processions, et o!rait aux bâtiments qui la bordaient une visibilité accrue, que recherchaient les lieux de réunion des collèges89. La documentation épigraphique à Italica nous informe par ailleurs sur la présence de seuiri, mais également sur celle de collèges dont un, celui des serrarii, possédait une statio connue par deux inscriptions commémorant sa décoration90. Bref, dans la cité existaient des collèges, qui disposaient de locaux propres, et la “casa de la Exedra”, tout comme la “casa de Neptuno” qui occupe l’insula voisine, pouvaient peut-être accueillir leurs réunions. Il ne peut, sans doute, s’agir de la statio mentionnée sur l’inscription, mais il ne semble pas possible d’exclure dé"nitivement l’hypothèse de sièges de collèges pour ces édi"ces. L’incertitude demeure.

L’exemple le plus probant d’un vaste édi"ce de type collégial est sans doute à trouver à Carthago Noua. Dans la colonie portuaire, qui était capitale de conuentus, des fouilles ont mis au jour en 1991 et 1992 une partie d’un édi"ce qui fut d’abord interprété (indistinctement) comme un augusteum ou le siège des Augustales, avant que des fouilles en 2001 et en 2005 viennent en compléter le plan91. Il se situe au centre de la cité, au sud-est du forum, et son entrée donnait très probablement sur la voie décumane qui débouchait à l’angle sud-est du forum ("g. 12). Il était composé d’un patio portiqué sur une largeur de plus de 20 m, dont la présence est désormais assurée grâce aux fouilles menées en 2005, mais dont la longueur exacte demeure inconnue92. Ce portique conduisait à l’édi"ce principal, qui comportait une aula centrale, 4anquée de quatre pièces secondaires, dont deux ouvraient sur la

85 García-Entero 2005, 711-717.86 Gros 1997, 235-240. Pour une description détaillée de la transformation de la maison et des thermes, voir

Desbat et al. 1994, et particulièrement 176-180.87 Bouet 2001, 241-260, et particulièrement 243 pour les thermes.88 Bollmann 1998, 201-202.89 Sur l’importance de cette voie dans les rituels urbains, voir Revell 2009, 138-141.90 CILA, II, 345 (seuir)$(CIL, II, 1008) ; CILA, II, 390-391 (CIL, II, 531-532).91 De Miquel & Subias, 1999$; Noguera 2002 ; Noguera & Abascal 2003 ; Fuentes Sánchez 2006$; Ramallo

2007, 655-665.92 Fuentes Sánchez 2006.

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rue qui longeait la face postérieure de l’édi"ce ("g. 13). Cette aula centrale, qui mesurait 5,88$m de large pour 7,88 m de profondeur, comportait, contre le mur du fond, un ample podium qui supportait un massif rectangulaire, dans lequel s’ouvrait une exèdre semi-circulaire. Cet édi"ce principal était luxueusement décoré de marbres polychromes, utilisés pour le pavement, mais aussi pour recouvrir les murs, et les fouilles ont révélé de nombreux fragments d’inscriptions, de nature sans doute honori"que, mais très di#ciles à interpréter93.

La datation de l’édi"ce est controversée$: d’après la typologie des terres cuites architectoniques retrouvées dans les niveaux de destruction, mais dont l’appartenance à l’édi"ce n’est pas assurée, J.$M.$Noguera souhaite privilégier une datation au début de l’époque julio-claudienne94. Néanmoins, une étude des marbres utilisés et du style des fragments de chapiteaux corinthiens, alliée aux données stratigraphiques recueillies dans les fouilles du portique en 2005, semble plutôt orienter la datation vers l’époque 4avienne95. L’édi"ce fait assurément penser à certains sièges collégiaux italiens, comme le temple des fabri nauales, ou le Serapeum, à Ostie, et évoque aussi les édi"ces des Augustales à Cumes, Herculanum ou Misène96. Il est dès lors permis de l’attribuer aux Augustales ou à un collège lié aux activités du port de la ville, dont on connaît l’existence dès l’époque républicaine97. Ajoutons qu’au début du 'er s. de l’Empire, les piscatores et propolae o!rirent des statues des Lares Augustales et de Mercure, dans un contexte probablement civique puisque l’inscription est datée par la mention du duumvirat quinquennal de C. Laetilius Apalus, et qu’elle se termine par la formule f(aciendum) c(urauerunt) i(dem)q(ue) p(robauerunt)98. Les corps de métier étaient donc bien présents dans la vie de la colonie au début de l’Empire.

93 Noguera & Abascal 2003, 31-53.94 Noguera 2002, 83-86.95 Fuentes Sánchez 2006, 143-146$; Ramallo 2007, 657-658.96 Bollmann 1998, 304-307, 309-317, 345-354. Pour le siège des Augustales d’Herculanum, on peut aussi

consulter, avec des réserves, Najbjerg 2002, 157-163$ ; pour celui de Misène, voir désormais Adamo Muscettola 2000 et Miniero 2000.

97 Abascal & Ramallo 1997, 1 et 217 (CIL, II, 5927 et 3433).98 Abascal & Ramallo 1997, 36 (CIL, II, 5929).

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L%& 91**;:%& ,+0& *+ 7'**% %0 H'&)+0'%Cet édi"ce de Carthago Noua est certainement celui dont l’identi"cation en tant qu’édi"ce (ou

temple) collégial est la moins hasardeuse$; mais au-delà des parallèles typologiques, il faut pour "nir prendre en compte d’autres lieux de réunion dont la présence probable est attestée par des inscriptions, ou des éléments de décoration. Le premier cas à envisager est celui du siège du collegium fabrum, à Tarraco. Le collège est connu par plusieurs inscriptions de la ville, dont certaines proviennent d’un secteur proche du milieu de la Rambla Nova, une large avenue qui traverse la ville d’est en ouest. Des fouilles menées en 1929 au n°64 de l’avenue ont mis au jour plusieurs statues, ainsi que des fragments d’inscriptions99, dont une comprend une liste de noms qui pourrait renvoyer à un album collégial, et une autre porte sans doute le mot [co]lle[gium ou ga], juste en dessous d’une ligne qui semble avoir été martelée100. On peut y ajouter une autre inscription, retrouvée au n°3 de la rue de l’Union, toute proche, et qui commémore le don d’un horilegium au collegium fabrum, de la part de Q. Murrius <ales101. Ce sont tous ces indices qui ont mené E.$Koppel à émettre l’hypothèse d’une localisation du siège du collegium fabrum dans cette zone de la ville, une hypothèse très vraisemblable, qui ne se fonde cependant pas sur les structures archéologiques mises au jour lors des fouilles de 1929. Leur plan est en e!et très partiel$; on y reconnaît avant tout une fontaine ornementale richement décorée102, un élément fréquent dans ce type d’édi"ces, comme on a pu le voir avec les nymphées à Carthago Noua, ou comme en témoigne une inscription occupant la base d’une statue représentant une divinité des eaux couchée, qui ornait une fontaine et fut o!erte au collegium illychiniariorum par un certain T. Flavius Victor, à Igabrum en Bétique103 (Fig. 14). La localisation du lieu de réunion du collegium fabrum de Tarraco se situerait donc à mi-chemin entre la ville haute, qui abritait le siège du culte impérial provincial, et le secteur du forum de la cité, dans une zone très mal connue de la ville romaine, dont on sait seulement qu’elle était divisée en insulae par un tracé viaire orthogonal104.

En Bétique, Hispalis, actuelle Séville, o!re un autre exemple où la localisation d’édi"ces collégiaux peut être déduite de la concentration d’inscriptions dans un secteur de la ville moderne, sans pour autant que nous puissions connaître leur architecture. La cité était un nœud de communications très important, et son port jouait un rôle crucial dans les exportations de l’huile de Bétique. De nombreuses associations professionnelles y étaient actives, et nous ont laissé toute une série d’inscriptions qui proviennent, pour la plupart, de la zone de la cathédrale. À partir de cette concentration remarquable, A. Blanco Freijeiro proposa en 1979 d’y situer un forum des corporations, sur le modèle du “Piazzale delle Corporazioni” à Ostie, une hypothèse qui a ensuite été reprise dans la plupart des travaux consacrés à l’urbanisme d’Hispalis, jusqu’à une mise au point récente105.

On sait combien cette appellation de “Piazzale delle Corporazioni” est plutôt malheureuse dans le cas d’Ostie, et il en va de même à Hispalis, où cette interprétation n’est étayée par aucune donnée archéologique probante, si ce n’est la présence peu signi"cative de thermes dans la rue Abades. Par contre, les inscriptions qui proviennent de ce secteur et qui mentionnent des collèges pouvaient très

99 Navascues 1927-1932$; Koppel 1985, 52-69$; Koppel 1988, 33-34$; Macias Solé et al. 2007, 164, n° 686.100 RIT, 426 (CIL, II, 4304) et 821. Voir les photos publiées par$Batlle Huguet 1927-1931, 373 ; le martelage

n’est pas indiqué par G. Alföldy dans son édition.101 RIT, 435 (CIL, II, 4316). Le corpus fabrum est également mentionné sur RIT, 351.102 Koppel 1985, 57-58 et 60-61 ; Koppel 1988, 21-23 et 28-29.103 CIL, II5, 5, 340.104 Sur l’urbanisme de Tarraco, voir Macias Solé et al 2007, 25-40.105 Voir par exemple Blanco Freijeiro 1979, 133-135$; Campos & González 1987, 150-158. Pour une mise

en perspective critique, voir Beltrán Fortes et al., 2005, 73-75$; Ordoñez Agulla & González Acuña 2011.

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bien orner leurs lieux de convivialité : on remarque notamment l’absence de toute mention d’un décret des décurions, ce qui peut laisser penser qu’il s’agissait d’espaces où les collèges pouvaient agir à leur guise, parce qu’ils leur appartenaient. C’est le cas des inscriptions des centonarii et des scaphari, connues depuis longtemps106, ou encore de l’inscription retrouvée à la "n des années 1990 dans les fondations de la Giralda, le minaret almohade de l’ancienne mosquée, transformé en campanile de la cathédrale, et qui commémore les honneurs accordés à M. Iulius Hermesianus par le corpus oleariorum splendidissimum107.

Deux inscriptions récemment découvertes, et qui mentionnent ces mêmes olearii, méritent une attention particulière pour notre propos$: la première fut retrouvée lors de fouilles en mai 2000, et était réutilisée comme dalle de pavement dans le secteur de la porte de Dal al-Imara, dans l’Alcazar de Séville108. La seconde fut mise au jour, apparemment in situ, lors de travaux menés en mai 2004 dans les caves d’un édi"ce situé à la jonction des rues Francos et Argote de Molina109.

Mineru[ae Aug(ustae)]

Valeria • Qu[arta ?]

Valeri • Valentis [!l(ia)]

ad • cultum • operi[s]

a • patre • optumo • exorna[ti]

in • honorem • corpori[s]

oleariorum d(ono) • d(edit)

Veneri • Genetrici

Augustae

Valeria • Valentina

Valeri • Valentis • !lia

ad cultum • operis

a patre • optumo • exornati

in • honorem • corporis

oleariorum • d(ono) • d(edit)

Il s’agit de deux inscriptions jumelles, érigées par deux "lles de M. Valerius Valens, un individu qu’il faut identi"er avec le di"usor olearius qui apparaît sur les tituli picti de Bétique, retrouvés au Testaccio, et datés entre 138 et 153110. Toutes deux o!rent une statue, l’une de Minerua Augusta, et l’autre de Venus Genetrix Augusta, pour orner l’édi"ce (opus) décoré par leur très bon père, en l’honneur du corpus des olearii. Ces inscriptions jumelles montrent bien combien le monde du collège est un microcosme où sont reproduits les comportements hérités de l’univers civique$: dans le cas présent, il s’agit d’une évergésie familiale où le père, qui était par sa fonction en relation avec le collège des olearii, dont il était peut-être le patron, décore un édi"ce qui ne peut être que le siège collégial. S’associent à cette libéralité deux de ses "lles, qui viennent compléter la donation paternelle, dans une posture similaire à celle d’autres femmes agissant en public, dans la péninsule Ibérique111.

Ces dernières inscriptions, et le comportement évergétique qu’elles documentent, illustrent bien le caractère mixte des édi"ces collégiaux hispaniques. À l’image des collèges, ils assurent la jonction entre le statut privé de l’association et son insertion dans l’univers de la cité, d’où ce statut

106 CIL, II, 1167 (= CILA, II, 6)$; AE, 1987, 496$(= CILA, II, 7)$; CIL, II, 1168 (= CILA, II, 8)$; CIL, II, 1169 (= CILA, II, 9)$; CIL, II, 1180 (= CILA, II, 23)$; CIL, II, 1183 (= CILA, II, 26).

107 Chic García et al., 2001 (= AE, 2001, 1186$= HEp., 10, 576).108 Tábales & Jiménez 2001 (= AE, 2001, 1187 = HEp., 10, 577).109 Canto 2004, 144-146(= AE, 2002, 716 ; 2007, 755). Pour une proposition d’identi"cation peu assurée

de ce siège des olearii, voir désormais González Acuña 2011, 423-430.110 Canto 2004, 146.111 Navarro Caballero 2001.

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219Les édi!ces collégiaux hispaniques

d’édi"ces semi-publics que leur concède B. Bollmann pour l’Italie, ou J.$Rodríguez Hidalgo dans le cas d’Italica112. Mais cette appellation semi-publique traduit assez mal la nature de ces édi"ces, qui se projettent nettement dans l’espace public, en tant qu’édi"ces de représentation, tout en étant le siège des activités d’un sous-groupe doté d’une personnalité propre, intégré à la cité, avec laquelle il ne se confondait cependant pas113. C’est l’ambiguïté même de la notion de “public” qui se trouve ainsi illustrée par l’inscription spatiale et civique des collèges, et qui justi"e tout un pan du renouvellement historiographique actuel autour du phénomène associatif dans le monde romain. Pour autant, on n’en oubliera pas que l’essentiel du dossier hispanique ouvert en ces lignes repose sur des fondations malheureusement très fragiles, et que les hypothèses élaborées sur la base de similitudes typologiques ne doivent en aucun cas se transformer en certitudes. Les modalités par lesquelles les collèges s’ancraient dans l’espace des cités hispaniques demeurent encore bien mal connues, et il reste à espérer que de nouvelles découvertes ou interprétations permettront aux archéologues et historiens de partir une nouvelle fois à la recherche de leurs lieux de réunion.

112 Bollmann 1998, 11-12$; Rodríguez Hidalgo 1991, 299.113 Sur les di!érentes modalités d’intégration des collèges dans l’espace public, voir la contribution de Nicolas

Tran dans ce même volume.

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Abréviations particulières

Les abréviations de recueils épigraphiques absentes de la liste ci-dessous sont celles du Guide de l’épigraphiste.Voir aussi la page “Abréviations” du site http://www.manfreclauss.de.

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