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Graecogermania, Herzog August Bibliothek Wolfenbüttel

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Graecogermania, Herzog August Bibliothek WolfenbüttelReview by: C. Lauvergnat-GagnièreBibliothèque d'Humanisme et Renaissance, T. 53, No. 2 (1991), pp. 546-547Published by: Librairie DrozStable URL: http://www.jstor.org/stable/20679165 .

Accessed: 25/06/2014 02:49

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546 COMPTES RENDUS

savait pas que c'6tait d6ja arriv6. Il faut assimiler les inculp6s, non pas aux

blasph6mateurs, mais aux Thres et aux rendgats que 1'autorit6 s6culiere n'a

pas A punir, surtout corporellement. En tant que rebelles, ils relevent de cette autorit6 et Spengler doit savoir A quoi s'en tenir. Le probleme que posent les Beham est bien celui de l'atheisme. Il est particulierement grave pour Luther

mais, paradoxalement, il entraine une relative impunit6. Si 'on ajoute que les inculpes, dleves de Durer, lui-meme vieil ami de Spengler, jouissaient de

protections, dont celle du comte de Mansfeld qui obtiendra leur retour, on

comprend qu'ils s'en soient bien sortis. Le proces de 1525, lorsqu'on lui restitue ses vraies dimensions, donne de

la societe nurembergeoise un visage nettement moins monolithique que celui, A la fois luth6rien et puritain, que lui prete Moxey. Cet auteur, qui a d'ailleurs un reel metier d'historien, devrait sortir d'une problematique sociologique trop rudimentaire et s'aider pour cela d'une attention plus fine A la diversite et A la complexit6 des hommes qu'il 6tudie.

Geneve. Jean WIRTH.

Graecogermania, Herzog August Bibliothek Wolfenbuttel, UCH, Verlagsge sellschaft, Weinheim, 1989, XXIII-419 p.

Cet ouvrage est le catalogue d'une exposition qui fut un des temps forts d' une ann6e consacre par la bibliotheque de Wolfenbuttel A l'6tude de l'hel l6nisme en Allemagne (cf. Wolfenbutteler Bibliotheks-Informationen, Avril

D6cembre 1989, pp. 25-26). Conf6rences, exposition et meme concert 6taient

organis6s conjointement par la Grece et par l'Allemagne; cette collabora tion, trop rare pour ne pas etre signalde, sera perp6tue par ce catalogue, bilingue dans sa totalit6 (grec-allemand).

La premiere partie avait dejA fait l'objet de publications, bilingues elles aussi (grec-italien, anglais, frangais), A l'occasion d'expositions qui avaient eu lieu A partir de 1986 dans diff6rentes villes europennes. Consacre A l'activit6 6ditoriale des Grecs dans la Renaissance italienne (1469-1523), elle

regroupe tous les grands noms attendus, de Manuel Chysoloras A Musuro, suivis de deux Cretois A qui ont doit les premiers livres imprim6s en grec A

Venise, Zacharias Kallierges et Nikolaos Blastos. Si les dates retenues sont

justifiees par le d6veloppement des activit6s des copistes ou des imprimeurs, 1'introduction rappelle opportun6ment que bien avant la chute de Constanti

nople, le Grec 6tait enseign6 par des savants venus dans la P6ninsule, por teurs de manuscrits.

Aucun d'eux ne fut attire par les l6gendaires brumes germaniques, ce qui n'empecha pas les Allemands de s'initier au grec soit en l'6tudiant en autodi

dactes, soit en se rendant en Italie ou A Paris pour suivre les cours de quelque professeur. La seconde partie du catalogue, quatre fois plus volumineuse que la premiere, met en lumiere le r8le joud par les humanistes allemands dans la transmission de la culture hell6nique. Plusieurs sections regroupent quel ques manuscrits, mais surtout les editions de textes, de traductions en latin ou en allemand, de commentaires, dans differents domaines: grammaire et

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COMPTES RENDUS 547

dictionnaires, litterature, sciences, r6cits de voyages en Terre Sainte ou en

Thrquie, souvent illustr6s, sans oublier les ouvrages consacres aux etudes

hebraiques, bibliques et patristiques. Chaque section s'ouvre sur une introduction qui precise la situation spe

cifique de l'Allemagne dans le mouvement humaniste europ6en. Chaque ouvrage fait l'objet d'une presentation detaillee, qui renseigne le lecteur sur l'auteur grec en question et sa fortune aux XVe et XVIe siecles, sur son 6di teur ou son commentateur et parfois, sur son imprimeur. La bilbiographie qui suit chacune de ces notices fait le point sur l1'etat pr6sent des travaux concernant ces diffdrents domaines de l'humanisme, avec, il faut le dire, de

grandes zones d'ombre qui ddcouvrent aux chercheurs a venir bien des

champs a explorer. A la lecture de l'ensemble, on voit se dessiner quelques grandes lignes de

force, en particulier l'importance qu'ont eue dans 1'essor des 6tudes grecques les controverses religieuses dont l'Allemagne fut le theatre (voir par ex. la tra duction en grec de La Confession d'Augsburg imprimee en 1559, A l'intention des Chretiens d'Orient), et la place grandissante de ce pays dans le monde humaniste, dont le symbole pourrait etre le rayonnement de Bale apres le d6clin des centres intellectuels d'Italie.

La realisation materielle de l'ouvrage est en tous points parfaite; et grace A de nombreuses reproductions, dont plusieurs en couleurs - pages de titre, textes annot6s, ex libris (dont un d'Erasme sur une grammaire hebraique due A Reuchlin), bois graves en encadrement ou en pleine page -, le lecteur a

parfois l'illusion d'avoir acces a quelques uns des tresors de la prestigieuse bibliotheque de Wolfenbuttel. Un regret cependant: ce catalogue, qui est, en

outre, un ouvrage de references, aurait mdrite d'etre complete par un Index des noms propres cites et des ouvrages pr6sentes, A l'intention du lecteur qui veut joindre l'utile A l'agr6able.

Lyon. C. LAUVERGNAT-GAGNItRE.

Robert WAKEFIELD, On the Three Languages [1524], ed. G. Lloyd Jones

(Medieval and Renaissance Texts and Studies, Volume 68), The Renaissance Society of America, Binghamton, New York, 1989, 259 p.

In 1523 King Henry VIII appointed the first salaried Hebrew lecturer at the University of Cambridge. The post was filled by a young Yorkshireman, Robert Wakefield, a Cambridge graduate who had already held teaching positions at Louvain, Tubingen and Paris. How Wakefield himself acquired sufficient knowledge of Hebrew remains a mystery. The editor supposes, not

unreasonably, that he would have acquired the basics through private tuition and then attended Hebrew classes at one of the European Universities where the language was taught. At Louvain he studied with Matthew Adrian (pro fessor of Hebrew from 1518-1519) before succeeding him for a period of a

few months. In 1522 he was appointed Reuchlin's successor at Tubingen, where opinions about his competence as Hebraist were divided. He was

transferred from Cambridge to Oxford in 1530. Apart from the Oratio he

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