LES SERVICES PUBLICS RECRUTENT DE PLUS EN PLUS DE TOP MANAGERS . MAIS LE CHEMIN VERS LES FONCTIONS DE DIRECTION SERPENTE ENTRE OBLIGATIONS STATUTAIRES ET POIDS DES CORPORATISMES. QUELLES SONT LEURS MISSIONS ? COMMENT LEURS CANDIDATURES SONT-ELLES SLECTIONNES ?

AdministrationJamais sans ma secrtaire

Test pour vousLes Hauts Talents sur la pointe des pieds

Positive@Work Les troubles psychiques nannulent pas les comptences

LA RECHERCHE D'UN NOUVEAU DFI ?NE MANQUEZ PAS RFRENCES TALENTUM CE 18 OCTOBRE 2012 BRUSSELS EXPO !Le salon carrire pour ton talent

TalentumTalentumCarrirebeurs voor m/v met talent

Carrirebeurs voor m/v met talentTalentum

12 417 emplois sur

references.be

N 3 I 13.10.12

OSEZ LE TALENT

QUI SONT LES CAPITAINESDE LTAT ?

Mag Ref 1310-COVER.indd 1 10/10/12 16:50

2 13 OCTOBRE 2012

LE TALENT, A NOUS RAPPROCHELe Groupe TEC sest vu con er par la Rgion wallonne, le rle de MANAGER DE LA MOBILIT alternative la voiture. Outre sa mission de prestataire dun service de transport en commun, le Groupe TEC propose dsormais toute une palette de produits Mobilit complmentaires.

Le Groupe TEC est compos de 6 socits : La Socit Rgionale Wallonne du Transport coordonne, en tant que holding du Groupe TEC, lactivit de cinq socits de transport en commun en rgion wallonne. Ses missions touchent la d nition de la stratgie et au pilotage de la mise en uvre des politiques du groupe dans les domaines technique, nancier, commercial, et des ressources humaines. Elle contribue la performance gnrale du groupe en dveloppant des projets communs. Elle assume aussi un certain nombre de tches oprationnelles pour lensemble du groupe, comme la gestion informatique, la communication corporate, la ralisation et le nancement des principaux investissements.5 socits dexploitation (TEC Brabant Wallon, TEC Charleroi, TEC Hainaut, TEC Lige-Verviers et TEC Namur-Luxembourg) qui assurent la gestion journalire des services de bus et de trams.

Le TEC , cest : Plus de 5.000 collaborateurs 288,7 millions de clients en 2011. 3,92% de voyageurs supplmentaires en un an. 4,6% dabonns supplmentaires 27,5% des jeunes de 12 25 ans ont un abonnement TEC 2.501 vhicules en circulation 709 lignes et 37.566 arrts (2 sens) 119,3 millions de kilomtres parcourus en 2011

1 Ingnieur - Responsable de la billettique interoprable(m/f) CDI, temps plein Ingnieur civil en informatique ou lectronique, vous justi ezdune exprience de 10 ans enIT. Vous matrisez parfaitement le franais. La comprhension du Vous matrisez parfaitement le franais. La comprhension du nerlandais laudition et de langlais technique la lecture est imprative. Des expriences en utilisation dun logiciel ERP (de type SAP ou autre), en dveloppement logiciel, en certi cation et/ou en systme de communication sont des atouts.

1 Account manager (m/f) CDI, temps plein Bachelier en marketing ou quivalent, vous justi ez dune exprience de minimum 3 ans de prfrence dans un rle daccount manager. Une exprience dans lutilisation dun outil CRM et/ou SAPserait un atout.

1 Spcialiste Marketing/tarifaire (m/f) CDI, mi-temps Bachelier en marketing ou quivalent, vous justi ez duneexprience professionnelle de minimum 3 ans. Vous matrisez Excel. La connaissance du secteur de la mobilit, en particulier des transports en commun, ainsi que la connaissancede SAP constituent un atout. La comprhension du nerlandais laudition et lcrit est souhaite.

1 Assistant en ressources humaines (m/f) CDI, temps plein Bachelier en Ressources Humaines (ou exprience quivalente),vous justi ez de 3 ans dexprience minimum en tant quassistant en gestion de projets RH tels que la classi cation des fonctions, la gestion des comptences et/ou la gestion dun systme dvaluation.La connaissance de SAP serait un atout.

1 Informaticien analyste - dveloppeur - spcialiste datawarehouse (m/f) CDI, temps plein

Vous disposez dun diplme en informatique (minimum baccalaurat) et vous matrisez langlais technique. Un minimum de 3 5 annes dexprience dans le monde de linformatique dcisionnelle est impratif. La connaissance du datawarehouse de SAP, SAP BIW, ainsi que les outils de reportings de la suite SAP BO (WEB Intelligence et Dashboard / Xcelsius) constitueunvritable atoutDashboard / Xcelsius) constitue un vritable atout.

La connaissance dun ou plusieurs des modules suivants de SAP ECC constituerait autant datouts: FI, CO, MM, PM et HR (PA, PY, PT).

1 Chef de projets techniques (m/f) CDI, temps plein

Ingnieur industriel, vous justi ez dune exprience de 2 3 ans dans la gestion de projets.

Vous disposez imprativement de connaissances techniques deconstruction de voirie et de circulation routire ainsi que duneconnaissance approfondie des sources lgales telles que le code du gestionnaire, le code de la route, la lgislation en matire de marchs publics, les codes environnementaux, le CWATUPE

Une exprience dans le domaine de la mobilit et/ou une formation de conseiller en mobilit serait un atout.

1 Gestionnaire payroll (m/f) CDI, temps plein Titulaire dun baccalaurat en Ressources Humaines ou quivalent,

vous disposez dune exprience de minimum 2 ans en tant que gestionnaire payroll. La connaissance de la lgislation socialebelge et la connaissance de SAP seraient des atouts.

LE GROUPE TEC ENGAGE NOUS ENGAGEONS POUR LA SRWT INSTALLE JAMBES (NAMUR).

Pour prendre connaissance des o res compltes, visitez le site :

infotec.be, rubrique Groupe TEC / Travaillez au TEC 0800 25 225

002_GPV1QU_20121013_RMP01_00.qxp_VAMinside-QXP8 10/10/12 15:09 Page2

KASI

A D

ORA

CZY

NSK

A

Retrouver lenvie de faire ensemble, de construire ensemble, et rinstaurer des rap-ports de confiance autour de projets concrets, dans lentreprise comme dans la cit. Cette vieille utopie na sans doute jamais paru si moderne. Pour lconomiste et

essayiste amricain Jeremy Rifkin connu pour ses tra-vaux de prospectives la tte de sa Fondation pour les tendances conomiques , 2008 a sign la fin de la deu-xime rvolution, celle qui, au XXe sicle, a vu converger le ptrole, le tlphone, la radio et la tlvision. Et nous a fait entrer dans la socit de consommation. Depuis, un nouvel esprit sincarne dans notre quotidien. Nous vivons la troisime rvolution industrielle. Une phase que Rifkin caractrise par plusieurs facteurs : fin de la gouvernance pyramidale, association de lnergie et de linformation dans une conomie fonde sur le partage, influence des modles ports par la socit civile comme le social busi-ness... Internet gnre dj de nouvelles formes collabo-ratives. Des particuliers lvent de largent pour financer des entreprises, donnent leur avis sur des produits et des services. La monte en puissance des socits civiles, lmergence dacteurs de proximit et des innovateurs de toutes espces dessinent dj les contours dune trans-formation globale . Le nouveau capitalisme quun tel systme ne manquera dengendrer serait, lui, distribu, latral et partag . Perspective vertigineuse que cette troisime rvolution industrielle dcentralise. Si elle a lieu, elle ouvre aussi un gouffre paradoxal sous les pieds

de la vieille industrie. Elle risque de dmatrialiser ce qui reste de nos usines... mais aussi de relocaliser au plus prs du consommateur la production des objets courants. Exit le made in China . Place aux emplois locaux. Il ne sagit plus de crer une conomie parallle, fragile et marginale. Mais de greffer sur lconomie relle de nouvelles dynamiques pour peser sur les mutations luvre. Les tats sont plombs par la crise, les entreprises ne peuvent prosprer indfiniment sans renouer des liens sociaux. Une opportunit historique souvre pour les socits civiles. elles de prendre le risque de ces nouvelles confrontations. Lpoque est lexprimentation, au passage, au transverse, lhybridation et laventure grand format. Le futur, cest ici et maintenant.

:: Rafal NaczykRdacteur en chef

redaction@references.be

www.references.be

www.facebook.com/referencesdotbe

www.twitter.com/references

Photo cover Laurent van Steensel

La troisime rvolution industrielle

DITO

1

2 13 OCTOBRE 2012

VOUS CHERCHEZ UN EMPLOI?NOUS VOUS AIDONS!

SOS EMPLOICE 25 OCTOBRE DS 8H30, SOYEZ LCOUTECONTACTEZ-NOUS AU 0800 23 530 OU VIA SOSEMPLOI.BE

10:36

002_GPV1QU_20121013_RMP11_00_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:06 Page2

4 8 18AdministrationJamais sans ma secrtaire

Fini le temps des dactylos corvables et mal considres. Les nouvelles techno-logies redonnent de lintrt aux mtiers administratifs. Parmi les plus recher-chs : les Management Assistants. La profession offre de belles perspectives de carrire. Mais les employeurs sont confronts une pnurie de candidats.

DossierGrands corps de ltat malades ?

Le rle des hauts fonctionnaires volue. Leur recrutement aussi. Seulement, dans la Fonction publique, accder un poste de manager sapparente encore trop souvent une course de haies. Entre obligations statutaires et poids des cor-poratismes, comment ces hommes de lombre travaillent-ils ? Enqute dans les couloirs des administrations rgionales wallonne et bruxelloise.

Test pour vous Les Hauts Talents sur la pointe des pieds

Bien que trs qualifies, certaines per-sonnes ne parviennent plus trouver de travail. Parce que les entreprises deviennent trs exigeantes, parce que leur dmarche nest parfois plus en phase avec le march du travail. Une situation complexe. Mais pour sen sortir, des pistes existent

SOMMAIRE

1 dito

6ICT Les apps, ces cratures qui font vivre les crateurs

14Positive@Work Les troubles psychiques nannulent pas les comptences

16InfluencesLes Digital Experts affirment leur vocation socitale

20 La vie en bote Lre du fake

22 B2BActu et mouvements des Talents

23 Question subsidiaire

MAIS AUSSI

3

Jamais sans ma secrtaireFini le temps des dactylos corvables et mal considres. Les nouvelles technologies redonnent de lintrt aux mtiers administratifs. Parmi les plus recherchs : les Management Assistants. La profession offre de belles perspectives de carrire. Mais les employeurs sont confronts une pnurie de candidats.

La secrtaire qui sert le caf et qui dactylographie les rapports dicts par son manager ? Un mythe su-rann. Celles que lon associe trop souvent encore aux servantes effa-ces des grands patrons sont aujourdhui de vraies collaboratrices de lentreprise. Avec des responsabilits propres, des capacits de com-munication hors pair et de relles possibilits de carrire.

Cest au dbut des annes 80 que la secrtaire discrte, muette ( secret taire ) et simple excutante sest peu peu mue en assistante plus visible, proactive et participative. Au-jourdhui, la fonction tient plus une relle assistance de manager. Lassistante assume de nombreuses tches permettant au directeur de se concentrer sur la stratgie gnrale et les performances de lorganisation, explique Isa-belle Masset, directrice du recrutement chez OfficeTeam Intrim, division temporaire du groupe Robert Half spcialise dans les mtiers de lAdministration. Organiser et coordonner les runions, rappeler son manager lordre lorsquil prend du retard ou grer les impr-vus sont autant de missions endosses par les assistantes de direction. Les tches lies aux ressources humaines, le conseil et lanalyse stratgique reprsentent aussi une grande

4

ADMINISTRATION

partie de leur travail. Il arrive que des Manage-ment Assistants doivent procder des tudes statistiques pour la rdaction de rapports finan-ciers, note Isabelle Masset. Il ne leur est pas seulement demand dencoder les donnes, mais aussi de fournir un avis critique sur les

chiffres en question. Si bien que lintitul de la fonction a t renomm Management Assistant . a, cest pour la retouche esthtique et la prise de galons.

Une spcialisation constanteIl nempche que la profes-sion est en pnurie. Depuis quinze ans. Comme dautres fonctions administratives.

Plusieurs lments semblent lexpliquer. Parmi ceux-ci : la complexit de la fonction. On demande aux assistantes de savoir tout faire : par-ler couramment plusieurs langues, avoir dexcellentes aptitudes techniques et la matrise de plusieurs suites de logiciels, avoir un sens irrprochable de lorganisa-tion et un esprit danalyse, observe Isabelle Masset.

Pour les candidats, lavantage va donc aux pro-fils trilingues, biberonns aux suites Office et aux logiciels de gestion intgre des ressources de len-treprise (SAP, Navision, Baan, Axapta), avec, en prime, un large spectre de comptences soft : un sens de la communication, de lcoute et du relationnel qui font mouche. Cet ensemble de comptences est difficile trouver chez une seule et mme personne. Mais cest sans doute ce qui explique pourquoi la profession reste aussi fmi-nise, confie Isabelle Masset.

Autre facteur pour comprendre la pnurie : les conditions sur le lieu de travail. Et les difficults trouver lquilibre entre la vie prive et la vie professionnelle. Les assistantes ont une relation directe avec le responsable. Par consquent, elles calquent leur emploi du temps sur celui de leur directeur. Et sont confrontes aux mmes alas professionnels, aux journes rallonge et aux chances parfois trs courtes, estime Isabelle Masset. Do un taux de rotation parfois impor-tant. Or, selon la responsable dOfficeTeam, 66 % des employeurs envisagent des solutions pratiques pour rendre le temps de travail plus flexible. En favorisant notamment le tltravail.

Mais les salaires et les statuts de cette profession fminise 98 % peinent suivre. Il y a un statu quo relatif quant lvolution salariale. Si les can-didats nhsitent plus demander des augmenta-tions, les employeurs, eux, prfrent se montrer plus cratifs et gnreux sur le plan des packages extralgaux, estime Isabelle Masset. Pour que responsabilits riment avec carrire, il faut se spcialiser, viser les secteurs dynamiques. Les achats, le commercial, le juridique, la logistique, ladministration des ventes ou le btiment sont les secteurs qui offrent les meilleures opportunits, numre Isabelle Masset. Aprs quelques annes dexprience, elles sont souvent repasses par la case universit, en cursus de langues trangres appliques notamment. Mais cest finalement le Management Assistant lui-mme qui dtermine le contenu de sa fonction. Car plus grande est la confiance accorde par le manager, plus grandes sont les responsabilits quil transfre.

:: rnk

Piliers indisPensables de lentrePrise, les ManageMent assistants ont aujourdhui de belles perspectives de carrire

21 %Parmi les profils administratifs les plus recherchs : lassistanat de direction (21 %), les services de support adminis-tratif en gnral (16 %), lassistance la gestion de projet (14 %) et la gestion administrative (12 %).

1 850 Cest le salaire brut mensuel de d-part pour les Management Assistants. Aprs trois ou cinq ans dexprience, ils peuvent gagner entre 1 950 et 2 450 brut par mois. Au-del de dix ans dexprience, leur rmunration culmine 3 250 brut.

1 950 Pour les jeunes qui dbutent dans le mtier, cest le poste de Personal ou Executive Assistant qui offre le meil-leur salaire. Les moins bien pays sont les Data Entry Administrators. Ces sa-laires oscillent entre 1 950 et 2 450 brut par mois.

4 600 Cest le salaire brut mensuel maxi-mum pour les Personal ou Executive Assistants qui ont plus de quinze ans dexprience. Avec de lexp-rience, ils restent les mieux pays.

4 000 Cest, en brut, la rmunration men-suelle maximale pour les Office Ma-nagers et les Payroll Assistants exp-riments. Un Administrative Support en finance de plus de quinze ans dexprience devra, lui, se contenter de 2 550 .

shu

tter

sto

ck

Retrouvez toutes nos offres demploi en secrtariat surreferences.be/secretaire

5

Les apps, ces cratures qui font vivre les crateursfont vivre les crateursIl y a peu, dvelopper des apps tait encore un hobby partag par quelques geeks. Dsormais, cette passion se professionnalise. Les entreprises spcialises engagent des dveloppeurs, des marketers et des commerciaux.

Une nouvelle profession qui fait son apparition, a narrive pas tous les jours. Il y a deux ans peine, les mtiers lis aux applications mo-biles taient pourtant inconnus au bataillon. a, ctait avant que le smartphone et la tablette ne viennent inonder le march des nou-velles technologies. Sur les sept premiers mois de 2012, un million de tlphones intelligents ont t vendus en Belgique, soit 78 % de plus que lanne prcdente.

Qui dit tlphone intelligent dit forcment logi-ciels adapts. Les apps dpassent dsormais large-ment le domaine des jeux et des loisirs. Les entre-prises veulent aujourdhui tre visibles sur tous les types de support mobiles et font appel des professionnels qui crent et font vivre leurs ap-plications professionnelles. En Belgique, environ quatre cents dveloppeurs seraient aujourdhui actifs dans ce domaine, selon une tude rcem-ment publie par Agoria, la Fdration de lindus-trie technologique.

Une bonne partie de ces dveloppeurs sont encore des passionns qui pratiquent les apps comme un hobby. Mais petit petit, le secteur se pro-fessionnalise. Les entreprises spcialises essen-tiellement des PME ne cessent de recruter. Tant et si bien que plusieurs hautes coles ont dcid

dintgrer cette spcialisation dans leurs pro-grammes denseignement (Albert Jacquard Namur, Erasmus Hogeschool Bruxelles, Xios Hogeschool Hasselt).

Il existe essentiellement trois mtiers du mobile, explique Georges-Alexandre Hanin, fondateur de la socit Mobilosoft. Le dveloppement, soit la cration proprement parler. Ensuite, le

marketing, pour faire connatre les produits dans un march dbutant. Et la vente. Sans cela, on ne peut pas dmarrer une activit. Les ter-minaux mobiles sont devenus des canaux de communication et de vente pour de nombreux secteurs : tourisme, distribution, banque, mais galement le secteur public. Ce phnomne est renforc par lapparition des magasins dapplications en ligne.

Sils sont ports par la vague du web, les mtiers du mobile se dmarquent par un ADN trs sp-cifi que. Beaucoup se sont lancs en se disant que ctait la mme chose que de crer un site internet, estime Christophe Chatillon, crateur de la fi rme Tapptic. Cest en ralit trs diffrent. On est beaucoup plus proche du dveloppement de logi-ciels. Il faut bien connatre ses outils, enchane

SHU

TTER

STO

CK

LAVENIR, IL FAUDRA DE PLUS EN PLUS DE PERSONNES POUR DVELOPPER CES APPS

6

ICT

des autodidactes. Au dbut, il tait trs compliqu de recruter. Heureusement, a le devient de moins en moins. Pas mal de dveloppeurs, qui taient spcialiss dans le Flash, sorientent dsormais vers le mobile.

Reste que le passage par la case formation est toujours indispensable, tant les innovations sont rapides dans le secteur des nouvelles technolo-gies. La socit Into The Web a, par exemple, dcid dengager systmatiquement ses stagiaires. Comme a, ils sont dj forms, explique le pro-pritaire, Anthony Heukmes. Le problme de ce nouveau mtier, cest que soit on prend le temps de former quelquun, soit on sous-traite.

Malgr tout, la pnurie incite parfois ces start-ups aller chercher des comptences ltranger o la main duvre cote moins cher. Mobilosoft a trois employs Madagascar. Tapptic a ouvert

une fi liale en Roumanie et la referme presque aussitt. Sur papier, ctait

gnial. Des personnes qui ont fait les mmes tudes, qui matrisent les mmes techniques Mais dans les

faits, cela sest rvl trs compliqu grer, raconte Christophe Chatil-

lon. On prfre garder toutes nos quipes ici et payer nos employs un peu plus cher.

Dans les prochains mois, les m-tiers du mobile devraient conti-nuer prendre de lampleur. Les spcialistes en sont persuads. Car lavenir, il y a fort pa-rier que lon va de plus en plus utiliser le smartphone et la ta-

blette, et quil faudra des personnes pour dvelopper ces apps, note Vincent

Jadot. Toutefois, ajoute Georges-Alexandre Hanin, il ne faut pas oublier que lon est en p-riode de crise. Lvolution va soprer au ralenti. Le secteur du mobile ne va sans doute jamais se mettre rechercher 1 000 ou 2 000 personnes dun coup

:: Mlanie Geelkens

La Dfense recrutera 1 700 militaires et 130 civils

En 2013, 1 700 places seront ouvertes, dont 1 017 pour des nerlandophones et 683 pour des francophones dans toutes les catgories de personnel mili-taire. Soit 175 offi ciers, 515 sous-offi ciers et 855 soldats et matelots. En 2012, lar-me a ouvert 1 500 postes. Parmi eux, 1 045 ont dj trouv preneurs. Mais le recrutement se poursuit jusqu la fi n de lanne. Le but : favoriser le rajeu-nissement des forces armes. Larme cherche toujours attirer suffi sam-ment de candidats pour certaines fonctions critiques (pilotes, contr-leurs du trafi c arien, corps technique mdical).

Ceux qui restent dans leur bote gagnent plusSelon une tude conduite Stanford auprs de 50 000 employs de la Silicon Valley, ceux qui affi chent cinq ans dexprience dans la mme bote se sont vu gratifi er dune augmen-tation de 8 % par an en moyenne, contre seulement 5 % pour ceux qui changent plus souvent demployeurs.

Le non marchand attire 37 % des actifs belges En 2011, 37,1 % des personnes ayant un emploi travaillaient dans le secteur des services non marchands. Ils taient 38,4 % tre actifs dans les services marchands et 23,2 % dans les secteurs de lindustrie et de la construction. Dans lUnion europenne, prs de 70 % des personnes ayant un emploi travaillaient dans le secteur des ser-vices, rapporte Eurostat. Ils taient 62 % en 2000.

ACTU

SHU

TTER

STO

CK

SHU

TTER

STO

CK

Tanguy De Lestr, Project Manager chez Agoria. Le rapport lcran est diffrent. Il faut aussi pouvoir intgrer lusage dune camra, la golo-calisation...

Des comptences trs spcialisesBref, autant dire que ces comptences ne se trouvent pas sous le sabot dun cheval. Il sagit de fonctions trs spcialises, souligne Vincent Jadot, responsable de lagence MostWanted. On ren-contre surtout deux profi ls : des informaticiens et

Retrouvez nos offres de dveloppeurs dapplications sur references.be/app

7

8DOSSIER

Grands c o r p s de ltat malades ?

le rle des hauts fonctionnaires volue. leur recrutement aussi. seulement, dans la Fonction publique, accder un poste de manager sapparente encore trop souvent une course de haies. Entre obligations statutaires et poids des corporatismes, comment ces hommes de lombre travaillent-ils ? enqute dans les couloirs des administrations rgionales wallonne et bruxelloise.

Lau

ren

t va

n S

teen

SeL

9

Leurs visages sont rarement connus. Leurs noms ne vous diront rien. Ils ne parlent pas beaucoup du moins pas en public. Dans lombre des politiques, ils occupent pourtant la tte des minis-tres. Ils y sont arrivs force de persvrance et par le jeu des circonstances. Grce leurs comp-tences aussi. Mais rarement sans appui politique, mme sils ne laffichent pas toujours.

Lambition de servirLe haut fonctionnaire est gnralement un homme, souvent bien diplm. Parmi les filires gagnantes, le droit figure en premire ligne. Pas mal dingnieurs aussi. Il a souvent fait sa carrire

dans la sphre publique, parfois got diffrents niveaux de pouvoir. On retrouve chez lui un certain sens de lintrt gnral. Pour faire carrire ici, il faut avoir lambition de servir, de vouloir faire quelque chose dutile, observe Jean-Claude Moureau, directeur gnral au ministre de la Rgion de Bruxelles-Capitale. Plusieurs fonctionnaires le confient :

sils avaient voulu devenir riches, ils auraient opt pour le priv. Mais je pense que jaurais eu du mal me mettre au service dune entreprise, avoue Christian Lamouline, le secrtaire gnral du ministre bruxellois. Jaurais eu un got de trop peu. Dans le public, on a la possibilit de faire changer les lois ; cest un pouvoir norme !

Et de fait, les hauts fonctionnaires sont des hommes dinfluence. Ils peuvent avoir sous leur responsabilit plusieurs centaines, voire quelques milliers de collaborateurs. Leurs choix psent sur la socit. Consquence : les postes sont souvent trs disputs.

Les mandataires remplacent les fonctionnairesDepuis quelques annes, le statut des hauts fonc-tionnaires a volu. Dornavant, ils sont des man-dataires contrat dtermin, valus la fin de ce-lui-ci. Ces grands commis taient dj dexcellents techniciens ; de plus en plus, ils devront se muer en supermanagers. Les procdures de nomination

ont galement volu, les candidats devant russir des tests solides devant des jurys indpendants. Pour tre nomm, je suis pass par un assessment qui a dur quatre heures, raconte Yvon Loyaerts, directeur gnral au Service public de Wallonie. Il fallait tre capable de garder les nerfs bien accrochs. Ctait une preuve ! Tout le monde en convient : les comptences des candidats sont solidement examines. Il nempche, in fine, cest toujours le gouvernement qui choisit les heureux lus

La fin de la politisation ?Il nest pas ncessaire davoir une carte pour tre nomm, estime Yvon Loyaerts. Pas daccord, rpond Jean-Claude Moureau. Dailleurs, je sais dj que, quand je serai pensionn, ce nest pas ncessairement le plus comptent qui me rempla-cera ; il faut quil ait la bonne carte. Un constat dur, partag par le Groupe dtude et de rforme de la fonction administrative. La politisation tue la concurrence, estime Michel Legrand. Les bons candidats non politiss ne se prsentent mme plus. Des cls de rpartition sont appliques. Un fait troublant, tout de mme : parmi les hauts gra-ds, en Wallonie comme Bruxelles, ils sont trs peu ne pas tre passs par un cabinet ministriel. Cest parce quil y a beaucoup de gens de qualit dans les cabinets, explique Bruno De Lille, secr-taire dtat bruxellois la Fonction publique. Ils sont rapidement informs des postes qui se librent et le cabinet constitue une bonne prpa-ration pour travailler dans lAdministration. Mais aujourdhui, on va vers une objectivation totale. Dans les couloirs, on ne le cache pourtant pas : disposer de relais politiques, a peut avoir beau-coup de poids

En clair, le lien entre le politique et la haute ad-ministration reste important. Mais il nest pas ncessairement condamnable. LAdministration est le bras arm du gouvernement, sans elle, il ne peut rellement agir, rappelle Maxime Petit Jean, doctorant au dpartement de science politique lUCL. Une Administration totalement distincte du politique nest gure envisageable. En atten-dant, les nominations haute teneur politique semblent encore de rigueur. La fin dune re, selon certains. Un phnomne invitable, daprs dautres. Affaire suivre donc

:: Vincent Delcorps

Dans le public, on a la possibilit De faire changer les lois ; cest un pouvoir norme !

10

dossier

Ce quils gagnent et ce quils en pensent Ces salaires sont nets et mensuels. Ils peuvent saccompagner davantages divers (GSM, chques-repas, voiture de fonction, voire chauffeur).

4 450

Christian Lamouline, secrtaire gnral du ministre de la Rgion de Bruxelles-Capitale

Je trouve que cest trs raisonnable. Dans le priv, un patron de 1 800 personnes gagne srement plus que cela. Mais en priode de crise, on doit se restreindre.

4 300

Danielle Sarlet, secrtaire gnrale du SPW

Je nai jamais compar ce montant avec ce que jaurais pu gagner dans le priv, car je suis heureuse dans le public. Mais cest sr que largent ne peut tre une motivation pour faire carrire dans lAdministration.

3 500

Jean-Claude Moureau, directeur gnral de Bruxelles Mobilit

Vu mes responsabilits, mon salaire nest pas acceptable. Heureusement, jai la chance dtre dans une famille suffi samment riche pour ne pas avoir de problmes dargent.

LAU

REN

T VA

N S

TEEN

SEL

11

Le poste de secrtaire gnral se librera bientt, le Selor est charg dvaluer les candidats. Jespre que mon successeur sera attach la Rgion. a pourrait tre une personne venant du priv, mme si appartenir au srail offre certains avan-tages. Il devra tre lcoute, engag et dsireux damliorer le fonctionnement de lAdministration. Danielle Sarlet sait bien que la dcision finale reviendra au gou-vernement. Alors, ces hauts fonctionnaires, tous politiss ? On nous colle de toute faon une tiquette. Et ds quon fait preuve dune pense un peu personnelle, les gens se de-mandent si on a chang de parti, cest stu-pide. Danielle Sarlet aime revendiquer son indpendance desprit et ne cache pas sa fiert dtre fonctionnaire. Elle naurait dail-leurs pas pu faire de la politique. Lhomo politicus est mfiant par nature. Il a souvent limpression quil est plus simple de travailler avec quelquun de la mme couleur. Cest erron : ce qui compte, cest le climat de confiance.

:: VD

Mettre fin aux hypocrisies Rformer la procdure de nomination des hauts fonctionnaires. Cest lun des grands projets du ministre wallon de la Fonction publique. La rforme est sur les rails. Jean-Marc Nollet nous lexplique.

Concrtement, quest-ce qui va changer ? Vers avril 2013, lcole dadministra-tion publique ouvrira ses portes. En partenariat avec les universits, elle proposera un master en manage-ment public, soit 240 heures de cours suivre et un mmoire rendre. Cette

formation sera obligatoire pour les futurs hauts fonctionnaires wallons. Les diplms seront alors verss dans un pool au sein duquel, tous les cinq ans, le gouvernement pourra choisir les hauts fonctionnaires.

qui sadressera ce master ? des personnes disposant dj dune certaine exprience professionnelle

dans le public ou dans le priv. Cest une formation gratuite. Le but est dou-vrir les portes et les fentres de lAdmi-nistration, notamment aux travailleurs du priv. Jespre aussi que de plus en plus de jeunes postuleront pour ces postes hautes responsabilits.

Ces hauts fonctionnaires seront nomms par le gouvernement et la dure des mandats est calque sur celle des lgislatures. Troublant, non ? Nous voulons mettre fin aux hypocri-sies. Jusqu prsent, les influences politiques jouaient mais ntaient pas assumes. Dornavant, nous voulons

croiser la comptence, la formation et la confiance. Je suis persuad que des gens ne disposant daucune ti-quette politique seront nomms. Ceci dit, les personnes qui ont travaill dans cabinets ne sont pas des pestifrs !

:: VD

Dornavant, nous voulons croiser la comptence, la formation et la confiance

ala

in d

ewez

Comment intgrer la Fonction publique ? references.be/fonctionnaire

13

14

Positive@work

Les troubles psychiques nannulent pas les comptences Arrts maladie, dpression, burnout La question de la sant mentale au travail na jamais autant fait parler delle. Taboue pour les uns, ralit quotidienne pour les autres, la maladie psychique ce mal invisible mne souvent lexclusion professionnelle et la prcarisation de ses victimes. Dans ce contexte, le Fonds Julie Renson de la Fondation Roi Baudouin vient de publier une tude unique. Intitule Comment construire des ponts entre le monde du travail et le monde de la sant mentale ? , elle vise ouvrir le dbat, avec une attention particulire porte la rinsertion professionnelle. Fait rare : elle met en exergue les bonnes pratiques. Car dans le giron des employeurs, le volontarisme ne fait pas toujours dfaut, explique Yves Dario, responsable de projets sant auprs de la Fondation Roi Baudouin.

Quels constats ont incit la Fondation Roi Baudouin investir dans le thme de la solidarit au travail ?Le travail revt, pour les personnes atteintes de troubles psychiques, une grande importance dans le processus de rhabilitation. Pourtant, en Bel-gique, on constate que moins dusagers des ser-vices de sant mentale sont au travail par rapport aux autres pays de lOCDE. Les reprsentations sociales du trouble psychique restent empreintes de strotypes. Il y a chez nous un vrai tabou. Ce qui a pour consquence de discriminer professionnelle-ment un public dj fragilis. Mais un burnout, une bipolarit ou une dpression grave ne soustraient en rien les comptences des travailleurs.

La sant mentale au travail est-elle une nouvelle proccupation pour la Fondation ?Le terrain de la sant mentale est le sujet de pr-occupation habituel du Fonds Julie Renson. Au moment de lintgration du Fonds la Fondation Roi Baudouin en 2008, notre quipe nerlando-phone planchait sur cette problmatique de la sant mentale et du travail, mais uniquement en Flandre. Nous avons donc dcid de recommen-cer zro, Bruxelles et en Wallonie, en 2011.

Notre proccupation tait de recueillir la parole des usagers. Il convenait de connatre leur point de vue, leur parole, leurs desiderata, les obstacles quils rencontraient dans ce domaine, mme si nous avions dj une ide globale de la probl-matique.

Quel est le profil des gens auxquels vous prtez assistance ?Les profils et les pathologies sont trs varis. Les anthropologues parlent de souffrance ordinaire, tant les coups de dprime, la bipolarit et le bur-nout tendent se gnraliser. Daucuns ont vcu un parcours de dsaffiliation, dautres sont des jeunes et semblent plus enclins travailler. Cer-tains ont des diplmes, ils ont des aspirations tre reconnus travers leurs comptences. La plu-part ont pu les exercer, mais dans des conditions invivables, des sous-emplois. Cest ce sous-emploi qui a prcipit la problmatique de sant mentale, cela apparat clairement dans tous les rcits. Ce sont des gens qui, par le travail, nont pas pu ac-qurir une scurit dexistence. Tant que le travail ne permettra pas daccder une scurit dexis-tence, vous aurez fatalement des gens qui ptent les plombs.

Au-del de la maladie, quels sont les freins leur rinsertion ?Il est trs compliqu, au sein du march du travail actuel, dinsrer ou de rinsrer des personnes dj fragilises. Souvent, leur remise lemploi passe par des stages non rmunrs. Des stages qui ne sont pas prolongs par un contrat. Pour un certain nombre de gens, il vaudrait mieux essayer de les maintenir dans lemploi, de voir comment les soutenir. Il y a des gens qui sont vraiment dans un processus de chute, au dpart dun boulot.

Quels sont les leviers pour surpasser ces obstacles ? travers nos actions, nous voulons surtout favo-riser lautonomie des personnes. Il y a tout un

Pour une nouvelle solidarit au travail

Aprs avoir lanc cinq bourses de 5 000 chacune, accordes cinq entreprises pro-posant des scnarios de maintien ou de retour lemploi de personnes en difficults psy-chiques, la Fondation Roi Baudouin organise une journe dchanges autour du sujet, le 25 octobre prochain au CEME de Charleroi. Lobjectif tant de sensibiliser le monde de lemploi, de mettre en lumire les problmes que ces usagers ont pu rencontrer et les leviers quils ont pu dtecter, de faire tat de leurs expriences et de mettre en rseau tous les acteurs de lemploi et de la sant mentale afin de recrer des solidarits effi-caces au travail.

infos eT inscripTions : TL. 02 511 18 40 www.Kbs-frb.be eT info@Kbs-frb.be

TANT QUE LE TRAVAIL NE PERMETTRA PAS DACCDER UNE SCURIT DEXISTENCE, VOUS AUREZ FATALEMENT DES GENS QUI PTENT LES PLOMBS

DO

MIN

IQU

E RO

DEN

BAC

H

Surmen ? 4 signes qui indiquent quil est temps de recharger vos batteries references.be/surmene

15

travail mener avant quelles puissent se lancer dans une candidature. De ce point de vue, le mdecin-conseil tient un rle de levier trs important. Mais son action doit tre redfi nie, car elle est par-fois dconnecte des envies et des besoins de ces personnes. Le mdecin-conseil nest pas un contrleur, mais doit deve-nir un accompagnateur pour la remise lemploi. Ensuite, il est important daborder le trouble mental de manire dpassionne avec les employeurs. Pour la majorit dentre eux, ces maladies sont invisibles. Diffi cile identifi er. En rsulte un sentiment de peur. Les bonnes pratiques passent notamment par la for-mation et la sensibilisation du personnel en place, afi n de casser les strotypes. La rinsertion, quant elle, constitue un peu la dernire tape, la plus complique, dans un travail de reconstruction psy-chique dune personnalit fragilise.

Existe-t-il, du ct francophone, des organismes-ressources pour aider les employeurs volontaristes ?Effectivement, la Fondation na pas le monopole des connaissances. Nous travaillons en collaboration troite avec le Crit (Centre de radaptation sociale et dintgration au travail) situ Anderlecht, Socrate Rhabilitation (Programme de soutien la formation et lemploi) Marchienne-au-Pont, lassociation Article 23 situe Lige et lAWIPH (lAgence wallonne lint-gration des personnes handicapes). Ces organismes ne sont pas trs nombreux. Cest pourquoi il est urgent de raviver les solidarits entre les employeurs, lInami, les syndicats, le Forem et les organismes dinsertion.

:: rnk

Les Digital Experts affi rment leur vocation socitaleBonne nouvelle : les formations en informatique paraissent un peu plus sduisantes. Mauvaise nouvelle : le taux de russite y est trop faible pour remdier la pnurie de talents. Il faut choisir ces tudes pour de bonnes raisons, assure Thierry Castagne, directeur gnral pour la Wallonie dAgoria, la fdration de lindustrie technologique. Et ces bonnes raisons ne manquent pas. La premire ? Les Digital Experts sont au cur des dfi s technologiques actuels.

Les tudes vocation technologique sduisent-elles davantage de jeunes aujourdhui ?La pnurie demeure : il manquerait plus de 9 000 Digital Experts (informaticiens au sens large, NDLR) lchelle de la Belgique, dont le tiers environ du ct francophone qui nen forme que 300 par an. Le dfi cit de-meure, donc, mais il ne se creuse plus. Jy vois notamment leffet de notre communication. Limage de linformaticien riv devant son clavier rdiger des codes cde le pas devant une perception plus raliste et probablement plus agrable du mtier : les Digital Experts laborent des sites web, travaillent sur les rseaux sociaux, effectuent des missions trs varies qui leur font rencontrer des clients trs diffrents. Ils sont vraiment au cur du monde tel quil vit aujourdhui.

Comment expliquer, ds lors, que la pnurie ne se rsolve pas plus rapidement ?Entre lenvie de travailler dans lunivers digi-tal et la ralit du monde du travail se glisse une tape indispensable : les tudes ! Laug-mentation du nombre dinscriptions est une bonne chose, mais elle doit encore se traduire par un accroissement du nombre de diplms. On touche ici bien videmment un problme plus fondamental encore qui est celui de lenseignement : les lves sont-ils suffi samment prpars pour sen-gager dans des tudes qui restent tout de mme relativement exi-geantes ?

Comment prcher, ds lors, le ct sexy du mtier tout en soulignant dans le mme temps le caractre rigoureux des tudes ?Par la multiplication des actions de ter-rain, dans les coles notamment. Les professionnels qui acceptent de consa-crer du temps pour y rencontrer des lves y tiennent un discours crdible : Voici mon mtier, les aspects positifs, ceux qui le sont moins, les tudes qui permettent dy accder. Leur objectif nest pas de les assommer avec des arguments sexy ,

mais de les aider poser un choix qui dter-minera leur carrire. Et ce, en tant attentifs leurs proccupations qui ne sont plus celles dil y a dix ans. Par exemple, la possibilit de travailler de manire fl exible, horaire dcal, sans ncessairement se rendre tous les jours selon le mme horaire dans le mme bureau est trs apprcie.

Les jeunes fi lles commencent-elles se laisser sduire,

elles aussi ?Il sagit dun vritable dfi , car les racines de la dsaffection du public fminin pour les tudes vocation technologique sont profondes. Les fi lles y restent fortement minoritaires et cest

trs dommage, pour deux raisons. Dune

part, elles sont

PHO

TO D

R

16

INFLUENCES

souvent trs impliques dans leurs tudes et y affi chent ds lors un taux de russite suprieur celui des garons. Dautre part, et cest le plus im-portant, elles peuvent elles aussi spanouir dans ces mtiers qui valorisent davantage aujourdhui des comptences plus fminines comme la capacit couter et comprendre un client, travailler en quipe, faire preuve de crativit.

Comment les recruteurs sadaptent-ils cette pnurie relative de talents ?Certains employeurs laffi rment, regret : ils laissent des opportunits leur fi ler sous le nez, car ils nont pas suffi samment dquipes pour honorer le march. Ceci tant, la plu-part dentre eux ne restent pas les bras croiss et, dfaut de trouver en Belgique les comptences quils recherchent, vont les trouver ltranger. Des prestataires se sont spcialiss dans ce crneau, qui ne les conduit dailleurs pas ncessairement aller explorer le march jusquen Inde : il y a des profi ls trs intressants en Europe de lEst, en Espagne, en Irlande, notamment.

Les employeurs ne doivent-ils pas sinvestir, eux aussi, dans la formation ?Mais ils le font, car cest bien videmment dans leur intrt. Des centres de comptence comme Technifutur ou Technofutur sont de trs beaux outils ddis la formation conti-nue : des personnes qui sont par exemple

diplmes en sciences humaines peuvent y accder des formations qualifi antes pour un nouvel emploi et cela fonctionne trs bien. Nous avons aussi contribu la cration de masters en alternance, donns dans des coles

dingnieurs industriels, qui permettent de suivre des formations recherches par les em-ployeurs, car en pnurie.

Ces mtiers ne restent-ils tout de mme pas pnaliss par limage contraste de lindustrie, que lon dit en perte de vitesse depuis des annes ?Cest la raison pour laquelle nous mettons en avant la notion de technologie, qui est beaucoup plus large que lindustrie et qui correspond dailleurs la ralit : les techno-logies digitales irriguent toute la socit, quil sagisse dinformatiser une ligne de produc-tion ou dinstaller un scanner dans un hpi-tal, quil sagisse dimplmenter un systme

de gestion de clients chez un distributeur ou travailler la communication dune entreprise pharmaceutique. Nanmoins, ne me faites pas dire quil ne faut pas travailler dans lindustrie ou quelle na plus aucun avenir dans notre

pays : les Digital Experts y sont dautant plus indispen-sables que lindustrie sest depuis longtemps tourne vers des productions haute valeur ajoute et, ds lors, fort contenu technologique. Lindustrie, aujourdhui, cest moins dateliers et beaucoup plus de labos, de bureaux dtudes, dingnierie, de connaissance, dinnovation.

Bref, no future without technology ?Cest effectivement notre slogan et je pense quil refl te notre vocation socitale. Les Digi-tal Experts sont partout et, par leur travail, uvrent tout autant au bien-tre de notre socit que dautres professions qui bnfi -cient dune reconnaissance plus immdiate. Il nchappe en effet personne que nombre de dfi s de notre poque ne pourront tre relevs sans lapport de la technologie et de linno-vation

:: Benot July

noMbre de dFis de notre PoqUe ne PoUrront tre relevs sans laPPort de la technologie et de linnovation

9 300 Cest le nombre de Digital Experts (informaticiens au sens large) ports man-quants lchelle de la Belgique. Parmi les profi ls les plus recherchs ? Les Business Consultants ou Business Analysts, qui sont appels faire le lien entre le besoin exprim par le client et la solution technologique la plus approprie. Le mtier exige un minimum dexprience, mais on peut sy frotter en tant que junior et y progresser rapidement.

157 000Cest le nombre de Digital Experts actifs en Belgique, tous secteurs confondus : des banques aux hpitaux en passant par les services publics, lindustrie ou les PME. Les Digital Experts sont partout ! :: BJ

Retrouvez toutes nos offres demploi dexpert digital sur references.be/digital

17

Les Hauts talents sur la pointe des pieds

Bien que trs qualifies, certaines personnes ne parviennent plus trouver de travail. Parce que les entreprises deviennent trs exigeantes, parce que leur dmarche nest parfois plus en phase avec le march du travail. Une situation complexe. Mais pour sen sortir, des pistes existent

Cherchez lerreur : alors que les employeurs ne cessent de rpter quils peinent dni-cher des perles rares ultra-qualifies, certains candidats possdant un CV faire plir denvie les jeunes diplms ne parviennent pas dcrocher un job. Bienvenue dans lre du talent mismatch, un phnomne assez neuf, selon Kathleen Schurmans, directrice IT chez Experis (Groupe Manpower). Il y a toujours eu des gens trs sp-cialiss sur le march du travail mais, avant, ils trouvaient beaucoup plus facilement du boulot. Avant. Comprenez : avant la crise. Avant que lheure soit davantage aux licenciements qu lembauche, complte Michel Fouarge, Partner chez Randstad Interim Management. Dsor-mais, rester un an, voire plus, au chmage na rien de surprenant.

Ces profils hautement qualifis sont gnralement actifs dans les secteurs de la finance, linforma-tique, le management, lengineering Impossible dvaluer leur nombre. Tout au plus sait-on que les diplms du suprieur reprsentent 13,5 % du nombre total dinscrits au Forem.

Non seulement, les firmes recherchent plus que jamais le mouton cinq pattes , pointe Doriane Routiaux, consultante chez ProSelect.

Mais elles ont parfois des exigences si leves que cela en devient un mouton douze pattes !, sourit Jean-Franois Van Humbeeck, consultant chez DIP (SD Worx). Si le poste est toujours va-cant aprs plusieurs semaines, la difficult est de les convaincre de faire du job crafting, de redes-siner la fonction selon les profils disponibles sur le march.

Une dmarche assez neuve, qui peinerait convaincre les entreprises. Dautant que celles-ci rsonnent encore selon certaines ides reues lies lge et au salaire, note Michel Fouarge. Or, 45 ans, on est seulement la moiti de sa carrire et beaucoup de candidats sont prts accepter de gagner moins quauparavant.

Cest l que le bt blesse : si les employs po-tentiels sont prts revoir leurs exigences la baisse, tant du point de vue salarial quau niveau de la hirarchie du poste vis, les employeurs trouvent cela suspect. Ils pensent que la per-sonne va finir par sennuyer ou demander tre augmente, constate Kathleen Schurmans.

Les surqualifis, de leur ct, seraient par-fois trop enferms dans leur spcialisation, selon Doriane Routiaux, et se fermeraient demble certaines portes. Certains ne sont peut-tre pas bien renseigns sur les nouvelles mthodes de recherche (sites spcialiss, mdias sociaux) et ne rencontrent ds lors pas loffre, ajoute Jean-Franois Van Humbeeck.

Selon ces spcialistes RH, mme si le chemin devient parfois long, lemploi serait toujours la cl. Mme si cest plus facile dire qu faire, il ne faut pas se dcourager, affirme Michel Fouarge. Car un recruteur qui peroit que la personne est dmotive, ce nest jamais positif.

:: Mlanie Geelkens

sHu

TTer

sTo

cK

18

test Pour vous

TROIS EXPERTS,

TROIS CONSEILS

Doriane Routiaux, ProSelect

Garder lesprit ouvert. Ce nest pas parce que lon est spcialis dans un secteur que lon ne peut pas se diriger vers un autre, en entamant par exemple des formations supplmentaires.

Jean-Franois Van Humbeeck, DIP

Ne pas rester seul, confronter son approche au regard de professionnels. Demander un feed-back honnte des proches, voire des recruteurs, sur son CV, sa prsentation, etc.

Michel Fouarge, Randstad Interim Management

Se demander si lon a suffisamment largi son scope . Ne pas oublier limportance du carnet dadresses.

:: MGs

Je suis une anomalie sur le march de lemploi Lorsquil aura termin denvoyer toutes ses candidatures spontanes, Benot Rasson aura expdi trois cents lettres au total. Je me suis fourni une liste de socits et je suis occup leur trans-mettre mon CV. Les rponses ne se bousculent pourtant pas dans sa bote mail.

Il y a un peu plus dun an, lorsquil est devenu chercheur demploi, ses conseillers au Forem navaient aucun doute quant son avenir. On me disait : avec un tel parcours, vous naurez pas de problme pour retrouver un job . Benot Rasson, 42 ans, a pourtant dsormais limpression dtre une anomalie sur le march du travail. Son exprience de directeur gnral financier ne lui ouvre pour linstant aucune porte.

Jai dirig deux socits pendant un an et demi. Puis les actionnaires ont vendu et mon poste est pass la trappe. Au dpart, il tente de dcrocher un boulot susceptible de lui offrir le mme pac-kage salarial. Jai compris que je devais viser moins haut. Aujourdhui, pour schmatiser, jaccepterais un salaire de 100 , alors quavant jtais 150 .

Le problme, poursuit-il, cest que la fonction pour laquelle je postule nest pas trs demande en temps de crise. Quand un poste se libre, cin-quante personnes se prsentent Difficile de faire la diffrence. Dautant que les entreprises sont as-sez rigides : si on ne correspond pas en tous points au profil, on vous carte de suite. Puis, beaucoup de contacts se font par mail et on na pas locca-sion de se dfendre. Postuler un autre poste, moins lev dans la hirarchie ? On me rpond que je vais finir par mennuyer ou par partir

Reste cumer les sites demploi, se tenir au courant des opportunits via le bouche oreille. Et rencon-trer les recruteurs aux bourses demploi. Solliciter des chasseurs de ttes ? Jy pense. Comme crer ma bote de consultance. Jusqu prsent, jai manqu de chance. Mais elle va bien finir par me sourire !

:: MGs

SHU

TTER

STO

CK

Quels diplmes mnent le plus vite un emploi ? references.be/diplomes

19

Jeux de pouvoir, jargon managrial abscons, hypocrisie des discours... Le monde du travail serait truff dimpostures, de serial-menteurs et de professionnels de la langue de bois. Pour russir, faut-il apprendre jouer du pipeau ?

Lhomme est de glace aux vrits. Il est de feu pour les mensonges, cri-vait La Fontaine. Soyons honntes : le mensonge, cest la vie. Patrons, banquiers, traders, publicitaires, po-

litiques, nous mentons tous. Quotidiennement, et mme plusieurs fois par jour. Nous mentons pour protger nos intrts et ceux des autres. Nous mentons pour prserver notre image, nous mentons pour nous faire valoir ou pour sduire... Le mensonge est un mal ncessaire, inhrent la vie sociale. Certains, simplement, mentent plus que dautres.

Faux-cul, telle serait la couleur de lpoque. En dpit des impratifs de transparence, ce sont les serials-menteurs, experts en artifi ces et du double langage, qui tiennent le haut du pav. eux souvrent les portes de la gloire. Et les pro-motions, explique Corinne Maier, conomiste, psychanalyste et auteur du Petit manuel du parfait arriviste , un livre rdig au stylo Ka-lachnikov. Ancienne nave et perdante , elle lannonce sans scrupule : Le mytho-man est devenu lidole des open spaces. Pour russir, chacun doit travailler son employabilit, sa lgende personnelle. Et cela passe ncessai-rement par la manipulation son profi t des autres et des vnements.

Pour convaincre, il faut raconter une histoire : la mode est au storytelling. Que lhistoire soit relle ou invente, peu importe : une fi ction bien agence est souvent plus convaincante que la plate et banale vrit. Les entreprises elles-mmes ne jouent pas la sincrit. De peur de ne pas tre assez attractives, elles se parent

datouts trop beaux. Elles prtendent tre ce quelles ne sont pas. Une source de dcep-tion qui conduit souvent au dsengagement, insiste Corinne Maier. Ainsi, la multitude dinformations dont nous sommes bombar-ds, et qui infl uencent nos opinions, se mlent

insidieusement des manipulations profession-nelles qui peuvent aller de la petite mise en scne au gros mensonge.

Le mytho-man au travailLe psychanalyste Patrick Avrane distingue trois types dimposteurs : les capteurs diden-tit, les mystifi cateurs qui ne mentent pas sur leur identit mais prtendent des comp-tences quils nont pas et les hypocrites tel le Tartuffe de Molire. Dans tous les cas, le secret dune imposture russie est de dnicher la place laquelle ses interlocuteurs le dsirent, confi e le psychanalyste.

Ces menteurs vritables, qui sont-ils ? Des manipulateurs, pratiquant laffabulation pour mener leurs victimes l o ils le dsirent ? Des joueurs, pour qui la vie ne vaut dtre vcue quen endossant plusieurs rles ? Pas dillu-sions avoir, en effet : presque toujours, celui qui est pass matre en fait de tromperie lest

dgUis en salari dYnaMiqUe, larriviste se fond dans lopen space. coUPs de bobards

sHu

TTer

sTo

cK

Lre du fake

20

La vie en bote

comment (ne pas) devenir un serial-menteur ?Les adeptes de la gentillesse, de la transparence et de lquit ne savent pas se faire respecter et ne vont pas bien haut dans la hirarchie. Cest en dcortiquant mes checs que jai compris ce quil aurait fallu dire pour me placer, me vendre, gagner la protection des puissants, explique la trs corrosive Corrine Maier, psychanalyste et auteur du Petit manuel du parfait arriviste (1). Le public vis par ce pamphlet nest pas louvrier dusine ni lemploy de bureau, mais le cadre moyen . Elle lui adresse cinq contreconseils forgs dans le cynisme le plus pur. Plus fake, tu meurs !

1 Parlez le jargon de la plante travail

Les open spaces rsonnent de phrases mchonnes et dbrailles. Partout, on initie, on implmente, on impulse, on briefe, on dbriefe, on optimise, on valide, on fi nalise. Truffe dangli-cismes, cette langue est en train de devenir le dialecte mondial.

2 devenez lastique et mallableParler ne suffi t pas. Il faut soigner ltre. Vous serez naturellement autonome et fl exible. Votre autonomie fera lobjet dune attention soutenue de la part de votre N+1 lors de votre entretien dvaluation annuel. Vous y mettrez en valeur vos initiatives et vos ides, du moins toutes celles qui vous ont t souffl es par votre organisation. Car lautonomie signifi e se comporter de manire rpondre lattente du sys-tme. La fi rme veut des impliqus, pas des compliqus.

3 menez vos infrieurs la baguette

Si vous tes responsable dquipe, ne promettez rien, ne jurez rien. Le fl ou sera votre arme fatale. Votre parole louvoyante nengagera que ceux qui lcoutent. Vos subordonns seront dautant plus votre merci quils ne sauront pas prcisment sur quel pied danser. Crez un tat de dstabilisation des ides et des places.

4 soyez sans pitiVos objectifs camoufl s en jargon comptable seront prcis et tranchants comme une lame de rasoir. Ils seront irralistes, mais si vos troupes ra-gissent avec servilit, elles les rendront ralistes. Parfois au prix de leur sant et de leur sommeil. a, cest leur pro-blme. Truffez vos phrases de culture du rsultat, de cration de valeur, de dmarche de la performance. Cela signifi e quil faudra sabrer dans tout ce qui alourdit les cots et amoindrit les rsultats. Cest invitable : la fi n, il y aura des victimes et des ttes tom-beront.

5 apprenez neutraliser vos ennemis

Au travail, vous tes entour de per-sonnalits toxiques qui rvent de vous torpiller. Soit parce quelles vous en-vient vos talents, soit parce que vous leur avez rserv un coup de Jarnac quelles nont pas digr. Vous serez un de ces tricheurs qui gagnent du terrain en lisire de fi le, sans se faire voir, pas pas, en jouant discrte-ment des coudes. Vous ne travaillerez pas avec les autres, mais contre les autres. Vous pratiquerez sans tabou le droit dingrence. En vous ne som-meille pas un Big Brother, mais un little brother, lafft de toute rumeur ex-ploitable.

(1) PETIT MANUEL DU PARFAIT ARRIVISTE, corinne Maier, D. fLaMMarion, 182 p., 16 .

dans son propre intrt. Quil sagisse de protger son statut et sa libert, daccrotre son pouvoir ou dchapper aux contraintes, il sagira dabord, ses yeux, du chemin le plus court et le plus sr pour parvenir ses fi ns. Larriviste est un cynique prt tout pour se placer dans la socit et sintgrer. Mais il est sr quil vise toujours lchelon sup-rieur, explique Corinne Maier. Quand il arrive et quil est sans humour, il est fi er et se met en avant. Larriviste utilise tous les moyens disponibles pour se vendre et traiter les autres comme des objets.

Petit rconfort pour les moralistes : les mensonges que lon profre dans la vie courante nont pas tous pour objet de savantager soi-mme. On peut traves-tir la vrit pour autrui, pour ne pas inquiter ou pour protger quelquun. Des mensonges altruistes , en quelque sorte, pour lesquels les femmes semblent plus doues que les hommes : contraire-ment une ide tenace, les tests montrent quelles ne profrent pas plus de men-songes queux, mais elles le font une fois sur deux dans un but dsintress.

Que devenir aprs une carrire dimpos-teur ? Comment persuader ses interlocu-teurs que, cette fois, on ne cherche plus les escroquer ? La palme de la meil-leure reconversion revient Frank Aba-gnale Jr, dont la biographie a t adapte en 2002 au cinma sous le titre Catch Me if You Can par Steven Spielberg. Aprs de nombreuses escroqueries, Aba-gnale est, depuis trente-cinq ans, conseil en faux, auprs du FBI ! Sur son site, il indique quil est lune des autorits les plus respectes au sujet du faux, des d-tournements de fonds et des documents scuriss. Toutes les photos montrent quil a au moins des fausses dents.

:: Rafal Naczyk

Comment se dbarrasser du mensonge dans lentreprise ? references.be/mensonge

21

cher

che

oise

auX

rare

s

InsIdeActu et

mouvements des Talents

:: BJ

Architecte chez ATRIUM

Notaire de ltat pour le SPF Finances, Administration des services patrimoniaux

recruteur Atrium, lAgence bruxelloise du commerce, est active depuis 1998 dans le dveloppement du commerce au sein de la Rgion de Bruxelles-Capitale. Atrium labore des projets commerciaux innovants pour les commerants ou les can-didats commerants qui se situent dans la Rgion ou veulent sy tablir.

Fonction Un architecte pour poursuivre la mise en uvre du pro-jet OpenSoon qui vise rnover des cellules commerciales et les pro-poser de nouveaux commerces

innovants. ce titre, vous tes respon-sable du suivi de la rnovation des commerces concerns par le projet.

ProFil Vous disposez dun master en architecture, avez une exprience en suivi de chantier et tes un bon ngociateur capable dobtenir une collaboration concrte avec diff-rents profils (propritaires, commer-ants, communes). Vous avez une bonne comprhension des diffrents aspects du commerce en rgion bruxelloise.

contact jobs@atrium.irisnet.be

recruteur LAdministration des services patrimoniaux procde lacquisition des biens immeubles utiles la ralisation des infrastruc-tures dcides par les autorits pu-bliques. Elle agit en qualit dagent immobilier et de notaire public .

Fonction En tant que notaire de ltat ( Commissaire pour les comits dacquisition ), vous ralisez des ali-nations, des acquisitions et passez des actes authentiques pour le compte de diffrentes autorits publiques f-drales, rgionales et locales ou des entreprises publiques autonomes.

ProFil Vous disposez dun master

et minimum 6 ans dexprience dans

la pratique du droit applicable aux

transactions immobilires, soit la vente

dimmeuble, soit dans la rdaction

dactes authentiques. Connaissances

juridiques, fiscales, conomiques et

urbanistiques lmentaires dans les

domaines de limmobilier concerns.

contact

Fonction :

veronique.simon@minfin.fed.be Slection : sylvie.golaire@selor.be

Le Livre dISAbelle HeNNeqUIN directrice des ressources humaines du Grand Hpital de Charleroi (GHdC)

Alerte sur la banquise ! Russir le changement dans nimporte quelles conditions, de John Kotter et Holger rathgeber

Nourrie des recherches de John Kotter, profes-seur Harvard et spcialiste de la conduite du changement dans les organisations, cette fable a dj inspir des milliers dindividus et dentreprises grce au modle de change-ment en huit tapes quelle propose.

Lattrait du livre ?Ce livre met en scne une colonie de pin-gouins confronts un changement majeur qui vient bouleverser leur quotidien : leur ban-quise commence fondre. Les personnages sont autant de miroirs de nos propres ractions face au changement : nos rsistances, nos ventuelles actions hroques, nos tactiques pour djouer des obstacles apparemment in-surmontables Facile lire, maniant lhumour, cette fable est un vrai guide de rflexion face aux bouleversements que nous vivons.

Il taIt une foIs une colonIe de pIngouIns quI vIvaIt depuIs des annes sur le mme Iceberg et navaIt aucune raIson de changer...

1 UN SeRvIce PUblIc eN MoUveMeNT tous points de vue, le personnel est appe-

l proposer et sinvestir dans des projets

dinnovation, de changement, de rflexion

pour fournir des prestations de meilleure qua-

lit. Et a marche ! En atteste le score de 84 %

lors de la dernire enqute de satisfaction.

3 le MIeUx-TRe deS cIToyeNSNos missions visent le mieux-tre

des citoyens, que ce soit par la

culture, lenseignement, laide

la jeunesse, la sant, le sport,

laccueil des enfants, notam-

ment.

2 lHUMAIN AU ceNTRe deS PRoccUPATIoNS

Notre organisation sadapte aux besoins des per-

sonnes en vue dune meilleure conciliation entre vie

prive et vie professionnelle : temps partiel, horaire

variable, tltravail, suppression du pointage, res-

ponsabilisation par rapport aux objectifs atteindre.

83 %Cest la proportion de fonctionnaires qui estiment avoir pris la bonne dcision en venant travailler pour ladministration fdrale, selon une enqute du Selor. Leurs principales motivations ? La scurit demploi, le contenu de la fonction et lquilibre entre vie professionnelle et vie prive.

3 le ministre de la Fdration Wallonie-bruxelles

raisons de travailler pour

Mireille Urlus est la nouvelle CeO dARAG belgique, qui commercialise une gamme tendue de produits spcialiss dans le domaine des assurances protection juridique.

ingnieur civil et titulaire dun master of Multilingual Business Communication, christophe de vusser vient dtre nomm Managing Partner de la socit de consultance bain & company.

Le conseil dadministration de bio.be, lAssociation belge pour lindustrie de la biotechnologie, a nomm cathy Plasman au poste de secrtaire gnrale.

Grce Christophe De Vusser, nous allons aider nos clients relever leurs dfis dans cet environnement trs risqu.OLivier MArCHAL, regiOnAL MAnAging direCtOr de BAin POur LeurOPe

Un mouvement, une promotion, de nouvelles responsabilits ? Faites-le-nous savoir via mouvements@references.be !

Rotterdam, pas question de profiter impunment de ltat providence : les chmeurs en fin de droits sont tenus de travailler huit heures par semaine pour la commune travailliste , notamment comme nettoyeurs de rue, sils veulent toucher leurs alloca-tions. Alors que le premier port dEurope vient de franchir la barre des 12 % de sans-em-ploi (le double de la moyenne nationale), cest vers un pro-gramme communal baptis Werk Loont (le travail paie) que tout nouvel allocataire est dabord dirig.

Au menu : vingt heures de cours par semaine, dont une formation la recherche demploi et huit heures de travail pour la collectivit . Pen-dant quinze semaines. Sur les quelque 3 100 personnes passes depuis dbut 2012 par le programme, plus de 40 % ne bnficient plus dallo-cations. Soit parce quelles ont trouv un nouvel emploi (18 % des 3 100), soit parce quelles ont renonc laide financire, soit parce quon la leur a retire. Mais linitiative nest pas un cas isol. Aux tats-Unis, le work-fare est apparu dans les annes 70 et concerne surtout des emplois ddis la communaut (rgler la circulation, entretenir les espaces verts).

Depuis 2011, lAngleterre applique sa propre version du procd. Les personnes aptes doivent travailler gratuitement pour des supermarchs comme Tesco, Poundland ou Sainsburys, en change du versement de leurs aides sociales. Le plan concerne les chmeurs en fin de droits (soit au bout dun an) et les jeunes sans qualification cumulant six mois de chmage. Autant dire un paquet de monde. Le plan ne garantit aucun retour lemploi, tout juste un entretien. En toile de fond, la figure du mauvais pauvre, profiteur, se dessine. La crise offre vraiment des opportunits ne pas louper.

:: rnk

22

AcTU

22

b2b

question subsidiaire

Peut-on faire travailler les chmeurs gratuitement ?

Il taIt une foIs une colonIe de pIngouIns quI vIvaIt depuIs des annes sur le mme Iceberg et navaIt aucune raIson de changer...

Le talent fait son salonRfrences et Vacature sassocient pour la douzime dition du salon de lemploi Talentum. Loccasion pour les candidats de proposer leur CV aux recruteurs. Cinquante grandes entreprises les y attendent.

Des stands, des workshops, des porteurs de CV dans les traves. Depuis six ans, le salon Talentum propose de raviver la flamme entre les chercheurs demploi et les employeurs. Et de resserrer les liens parfois dfaits entre loffre et la demande.

Si le hasard a voulu que lvne-ment concide avec la semaine de lemploi, Talentum relve tou-tefois dune dmarche un peu diffrente. Ct objectif : il sagit bel et bien de faire se rencon-trer employeurs et demandeurs demploi. Mais contrairement la plupart des salons, Talentum sinscrit dans un cadre national et non rgional. Autre spcificit : Talentum sadresse davantage un public demploys haute-ment qualifis. Jeunes diplms ou travailleurs expriments, en qute dun premier emploi ou dun nouveau cadre de travail, le salon est ouvert tous. Sans aucune distinction dge.

Talentum rassemblera une fois de plus la crme des employeurs dans des secteurs tels que lner-gie (EDF-Luminus, Fluxys), les finances (ING, KBC, la Banque Nationale), lICT (Atos, CSC, Smals), la grande distribution (D-cathlon, Fnac), le service public

(bpost, SNCB, STIB, SPW, la Police fdrale), lintrim (Tempo-Team, Randstad), lAdministration (Euro-mut, Partena, Securex)... pour-voir : des postes aussi varis que de qualit. Le tout dans une am-biance des plus dcontractes.

Ct pratique : des conseils sur mesure et des orateurs de qualit. Au sein des Speakers Corners, des experts renomms vous prodigueront des conseils professionnels pour votre car-rire. Tout au long de la jour-ne. Les sujets abords ? Moti-vation personnelle, linfluence des mdias sociaux lors du recrutement, la premire impres-sion lors dun entretien dem-bauche Lobjectif des Consul-ting Corners sera, quant lui, doffrir des conseils individuali-ss sur la cration dun CV, les tests linguistiques ou le dvelop-pement du personal branding. Dans les Lifestyle Corners, des experts vous indiqueront com-ment se tailler un costume de vainqueur et fixer une bonne im-pression avant chaque entretien.

Sil offre surtout la possibilit de dcrocher un premier entretien, le salon, par son intense frquen-tation (prs de 10 000 visiteurs en moyenne), souligne la volont des employs dcrocher un travail de qualit.

En pratique Jeudi 18 octobre de 10 h 18 h Brussels Expo Palais 61 place de Belgique1020 Bruxelles50 entreprises qui recrutentInscriptions : talentum.references.be

envie de nous proposer votre question subsidiaire ? soumettez-la redaction@references.be !

Rotterdam, pas question de profiter impunment de ltat providence : les chmeurs en fin de droits sont tenus de travailler huit heures par semaine pour la commune travailliste , notamment comme nettoyeurs de rue, sils veulent toucher leurs alloca-tions. Alors que le premier port dEurope vient de franchir la barre des 12 % de sans-em-ploi (le double de la moyenne nationale), cest vers un pro-gramme communal baptis Werk Loont (le travail paie) que tout nouvel allocataire est dabord dirig.

Au menu : vingt heures de cours par semaine, dont une formation la recherche demploi et huit heures de travail pour la collectivit . Pen-dant quinze semaines. Sur les quelque 3 100 personnes passes depuis dbut 2012 par le programme, plus de 40 % ne bnficient plus dallo-cations. Soit parce quelles ont trouv un nouvel emploi (18 % des 3 100), soit parce quelles ont renonc laide financire, soit parce quon la leur a retire. Mais linitiative nest pas un cas isol. Aux tats-Unis, le work-fare est apparu dans les annes 70 et concerne surtout des emplois ddis la communaut (rgler la circulation, entretenir les espaces verts).

Depuis 2011, lAngleterre applique sa propre version du procd. Les personnes aptes doivent travailler gratuitement pour des supermarchs comme Tesco, Poundland ou Sainsburys, en change du versement de leurs aides sociales. Le plan concerne les chmeurs en fin de droits (soit au bout dun an) et les jeunes sans qualification cumulant six mois de chmage. Autant dire un paquet de monde. Le plan ne garantit aucun retour lemploi, tout juste un entretien. En toile de fond, la figure du mauvais pauvre, profiteur, se dessine. La crise offre vraiment des opportunits ne pas louper.

:: rnk

shu

tter

sto

ck

talentum

23

Pas encore inscrit?p , j ,Dpchez-vous, le jeudi 18 octobre,

votre vie peut changer...

Le salon carrire pour ton talentTalentumTT

Ce jeudi 18 octobre, Rfrences Talentum, le plus grand salon carrire du pays, mettez toutes les chances de votre ct pourvotre carrire.

Faites maintenant la diffrence avec votre Talent et inscrivez-vous directement sur www.referencestalentum.be P Votre entreprise souhaite recruter ? Contactez Chrisitne Franois au 02 481 15 85

024_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:07 Page24

Projets de recrutement ? Votre entreprise souhaite recruter ? Contactez Chrisitne Franois au 02 481 15 85

OSEZ LE TALENT

Les entreprises suivantes vous donnent rendez-vous Rfrences Talentum :

024_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:08 Page25

26 13 OCTOBRE 201226

TRACEZ VOTRE VOIE ET VOTRE CARRIRE

RF

REN

CES

TA

LEN

TUM

oct

ob

re 2

012

Dcouvrez tous les dfi s dans les pages suivantes

Entreprises N des stands

A Priori 403

Accent Jobs 501

Atos 503

Becton Dickinson 508

bpost 507

Cheops Technology 108

CLL Language Centres 906

Concentra Media 406

Connect People 805

CSC 301

De Persgroep Publishing 506

DECATHLON 602

DIP 908

EDF Luminus 305

Elster 101

Euromut Mutualit Libre -

Onafhankelijk Ziekenfonds 509

Federgon Ombudsdienst 107

Fluxys 204

FNAC 402

Groupe Rossel 405

HR Business Game - Securex 902

Hudson 601

Test de motivation - Hudson 904

Huntsman 104

iMinds 109

ING BELGIUM 606

IPG Group 807

Jobpunt Vlaanderen 605

Entreprises N des stands

KBC 504

Konvert Offi ce 102

Ministre de la Rgion

de Bruxelles-Capitale 201

Mobiliteit en Openbare Werken 705

Nationale Bank van Belgi -

Banque nationale de Belgique 404

NMBS Groep - Groupe SNCB 304

Partena 806

POLITIE - POLICE 604

RANDSTAD 202

Rfrences I Vacature 905

SD Worx 603

SECUREX 303

Service Public de Wallonie 103

Shine Leather Cosmetics 106

Smals 407

Sodexo 105

Stadsbader - Deck 401

STIB-MIVB 203

Tempo-Team 306

t-groep 607

USG Innotiv 909

Verbeeck + Ujvari & Pablo Nero 808

Vlaams Ministerie van Onderwijs en Vorming 706

Vlaamse Gemeenschapscommissie 502

Vlerick Business School 910

YPTO 302

026_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:12 Page26

2713 OCTOBRE 2012 27

ExhibitorC atering

CompetenceCenter

SpeakersCorner A

NetworkingEvent

ExhibitorCatering

SpeakersCorner B

INFO

SpeakersCorner C

Restaurant

ExhibitorEntrance

EXIT

ENTRANCE

TALENT AVENUE

CAREER AVENUE

BUSINESS AVENUE

CHALLENGE AVENUE

OPP

ORT

UN

ITY S

TREE

T

CORP

ORA

TE ST

REET

FUTU

RE ST

REET

PARK

LAN

E

COM

PETE

NCE

STRE

ET

101 102 103 104 105 106 107 108 109 902

302 202 203 204

301 201 303 304 305306

601 602 603 604 605

806 807 808805

606

607

909 910

908

401 402 403 404 405 406

501 502 503 504 505 506 507 508 509

407

705 706

904

906

905

Carrirebeurs voor m/v met talentTalentum

PLAN DU SALON

ET VOTRE CARRIRE

26-27 1

026_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:13 Page27

28 13 OCTOBRE 2012

DOSSIER TALENTUM

28

AVIS DE RECHERCHE : VOTRE TALENT ! T

A Priori

Accent Jobs

Atos

Becton Dickinson

bpost

Cheops Technology

Concentra Media

Connect People

CSC

De Persgroep Publishing

Decathlon

EDF Luminus

Elster

Euromut Mutualit LibreEuromut Onafhankelijk Ziekenfonds

Fluxys

FNAC

Groupe Rossel

Hudson

Huntsman

ING BELGIUM

IPG Group

Jobpunt Vlaanderen

KBC

Konvert Office

Ministre de la Rgion de Bruxelles-Capitale

MIVB - STIB

Mobiliteit en Openbare Werken

Nationale Bank van Belgi Banque nationale de Belgique

NMBS Groep - Groupe SNCB

Partena

POLITIE - POLICE

RANDSTAD

SD Worx

SECUREX

Service Public de Wallonie

Smals

Sodexo

Stadsbader - Deckx

Tempo-Team

t-groep

Vlaams Ministerie van onderwijsen Vorming

Vlaamse Gemeenschapscommissie

YPTO

Directio

n & topm

anagem

ent

Ingnieu

rs

Sales

Marketin

g en com

municat

ie

Techniqu

e & prod

uction

Finance

HRM

028_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:16 Page28

2913 OCTOBRE 2012

DOSSIER TA

LENTUM

29

Trouvez des milliers doffres demploi auprs des plus importantes entreprises. Postulez directement auprs des recruteurs prsents et laissez leur votre CV. Ci-dessous, trouvez un aperu de toutes les entreprises participantes et de leurs postes vacants.

Consulta

ncy

Logistiqu

e & distr

ibution

Administ

ration

Healthca

re

Juristiqu

eICT

& Intern

et

Profil cr

atif

Autre

Starter 1

-2 ans

Starter 3-5 a

ns6-10

ans+ 10

ans

028_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:17 Page29

30 13 OCTOBRE 2012

DOSSIER TALENTUM

30

Pour une entreprise, Talentum est le moment opportun

de se faire connatre. Mais qui allez vous y rencontrer ?

Un responsable RH, un manager dquipe, un expert

dans votre domaine ou votre futur collgue ? Andre

Marlier, spcialiste communication RH chez ING : Sur

notre stand, nous avons toujours des personnes diff-

rentes pour rpondre au mieux tous les candidats.

Ce nest pas un luxe, car les personnes qui visitent le

salon Talentum posent habituellement des questions

trs diffrentes. Souvent, ce sont les mmes questions

gnrales qui reviennent : quelles sont les opportuni-

ts que nous avons et quels profi ls nous recherchons.

Cest pourquoi nous avons toujours des personnes de

notre dpartement RH, mais aussi un ou deux spcia-

listes du retail et des spcialistes IT. Ce sont surtout pour

ces profi ls que nous avons le plus doffres demploi.

Les petites entreprises sont peut-tre reprsentes par

moins de personnes, parce quelles ont un stand plus

petit sur Talentum, mais aussi parce que de par leur

petite taille elles ont une vue plus claire des profi ls

quelles cherchent. Encore un truc pour les visiteurs :

votre recherche demploi sera dautant plus rapide

que vous savez dj exactement ce que vous voulez.

Cela aide dy penser avant votre visite.

Visiter un salon carrire ou postuler en ligne ? Un salon carrire est

sans aucun doute un moyen beaucoup plus appropri pour sollici-

ter et trouver un job , assure Stefanie van Hoe, Recruiting Manager

chez CSC, socit de consultance. Les candidats peuvent avoir un

entretien personnel avec les diffrentes personnes de la socit o

ils souhaitent travailler, ce qui est souvent plus instructif quune simple

visite sur le site de lentreprise. Les entreprises prfrent aussi un pre-

mier entretien en face to face plutt quune lettre accompagne

dun CV. Il ne sagit pas dun vritable entretien dembauche, natu-

rellement, mais cela nous donne une premire impression de qui ils

sont et de leur attitude. Le discours dun candidat et la motivation

dont il fait preuve sont souvent des lments prpondrants. Il peut

arriver quune personne suscite notre intrt lors de sa visite sur notre

stand, alors que uniquement sur base de son CV cette personne

naurait jamais t invite pour un entretien. Linverse est galement

possible : quelquun peut avoir un CV en or, mais peut tre quelque

peu dcevant sur le plan personnel et ne pas provoquer de dclic.

Ce qui est important galement, cest quun salon carrire acclre

notre processus de recrutement : le jour suivant, nous nous rassem-

blons avec tous les recruteurs pour dterminer ceux que nous devons

inviter le plus vite possible pour un nouvel entretien. Lavantage dun

salon carrire est quil sagit de la voie la plus rapide pour trouver du

travail. En outre, il permet de vous donner une ide de lambiance de

travail au sein de lentreprise de vos rves.

Q

D

Texte Dominique Soenens - @dsoenensPhoto Isabel Pousset

Visite Talentum conseils pratiques

Serez-vous prsent le 18 octobre Brussels Expo pour Rfrences Talentum, le plus grand salon carrire du pays ? Un candidat de talent averti en vaut deux. Quatre entreprises participantes vous montrent la voie vers un (nouveau) boulot, sur base de quatre questions essentielles.

Rencontrer vos futurs collgues lors dun salon pour lemploi ?

Quels sont les avantages de postuler lors dun salon carrire?

1 2

4

Rencontrer vos futurs collgues lors dun salon pour lemploi ?

Quels sont les avantages de postuler lors dun salon carrire?

030_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:19 Page30

3113 OCTOBRE 2012

DOSSIER TA

LENTUM

31

Quel type de jobs recherchez-vous ? La plupart des entreprises prsentes sur

Talentum disposent dun ventail doffres

demploi. Tous les visiteurs ne savent pas

combien doffres demploi diffrentes pro-

viennent dun mme employeur.

Quelle est votre exprience ? Dans un premier temps, les entreprises

veulent savoir si elles ont devant elles un profi l

junior ou senior. De plus, avoir dvelopp des

comptences qui ne sont pas directement en

rapport avec un travail spcifi que peut tre

intressant, tout comme vos soft skills. Celles-ci

ne sont pas lies un profi l dtermin.

Dans quels domaines excellez-vous ? Il sagit la plupart du temps, mais pas toujours,

de voir ensemble ce qui vous plat le plus. Avec

les autres questions, vous recevez plus de r-

ponses motionnelles, qui se trouvent souvent

hors de la sphre de travail. Avec cette ques-

tion, les candidats rpondront souvent de fa-

on plus rationnelle.

Que faites-vous le mieux ? Lexprience est une chose, mais ce qui est

aussi important, cest de voir comment se

comporte une personne. Cela donne une

image plus personnelle de quelquun et de

ses ambitions professionnelles.

Selon vous, quest-ce qui est le plusimportant chez un nouvel employeur ? Les candidats vous dvoileront ainsi leur exp-

rience, ce quils ont moins apprci dans leurs

jobs prcdents, comment ils ont forg leur

exprience auprs de leurs employeurs prc-

dents et ce quils veulent absolument retrouver

chez leur nouvel employeur. Cela nous apprend

quelque chose propos du candidat et de la

connaissance quil a de lui-mme.

Il y aura normment de monde et donc, pour trouver un

job, il vaut mieux commencer par une bonne prparation.

Sabrina Vercruysse, Selection & Recruitment Manager

chez Fluxys : Rassemblez suffi samment dinformations

via Internet, votre rseau... sur les entreprises qui vous

intressent et montrez galement aux recruteurs que vous

avez fait cet effort. Utilisez Talentum pour rentrer aussi en

contact avec des entreprises auxquelles vous nauriez pas

pens. Ne vous limitez pas aux entreprises connues, aux

grands noms. Vous avez trouv une offre demploi qui vous

intresse ? Alors, prparez une srie de questions prcises

pour montrer votre intrt et convaincre que votre profi l

correspond parfaitement lentreprise. Une autre chose

trs importante : noubliez pas de mettre votre CV jour

avec les expriences et formations les plus rcentes. Un

bon CV est aussi important pour la suite de votre sollici-

tation. Assurez-vous donc den avoir assez dexemplaires

avec vous. Mettez aussi votre CV sur une cl USB, car cer-

taines socits privilgient cette solution. Pour le reste, vous

pouvez prparer votre visite Talentum de faon pratique :

faites un plan dattaque sur base des offres demploi ou

des socits que vous avez slectionnes, en tenant

compte des temps dattente ventuels. Et noubliez pas

quune attitude professionnelle passe aussi par une tenue

vestimentaire approprie, une bonne locution...

T

3 4

Les recruteurs posent souvent des questions standard ceux qui sollicitent lors dun

salon carrire. quelles questions les candidats doivent-ils srement sattendre lors du salon

Talentum ? Catherine Schroeyers, Recruitment & Selection Manager chez SD Worx, y rpond.

quelles questionspouvez-vous vous attendre ?

Comment pouvez-vous prparer au mieux votre visite au salon

Talentum ?

quelles questionspouvez-vous vous attendre ?

Comment pouvez-vous prparer au mieux votre visite au salon

Talentum ?

030_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:19 Page31

32 13 OCTOBRE 2012

DIP valorise vos talentsEn tant que partenaire en ressources humaines DIP se positionne avec audace, crativit et professionnalisme. Nous marquons clairement la diffrence en recrutement, search, assessment et dveloppement de carrire. Nous proposons tant aux candidats quaux employeurs notre vision unique des ressources humaines qui se base sur notre expertise et notre service.

DIP propose des offres demploi dans divers secteurs pour des managers, dirigeants, experts et young potentials. DIP appartient la Division Consultancy de SD Worx : la garantie pour des rsultats durables.

En savoir plus sur DIP ?

Surfez ds aujourdhui sur www.dip.be et dcouvrez peut-tre votre futur employeur.

Participez lun de nos workshops gratuits Talentum :

Raliser un bon C.V. et vous assurer une bonne visibilit sur

le march & Se prparer un entretien dembauche .

Rendez-nous visite Talen

tum !

032_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:23 Page32

3313 OCTOBRE 2012

DOSSIER TA

LENTUM

33

SPEAKERS CORNERS Tout au long de la journe, des experts renomms vous prodigueront des conseils professionnels pour votre car-rire. Les sujets abords seront aussi divers que varis, tels que les motivations personnelles, linfluence des mdias sociaux lors du recrutement, la premire impression lors dun entretien dembauche

Ces prsentations sont gratuites et ouvertes tous les visiteurs !

Heure Thme Orateur

11 h15 - 12 h15 Comment se fixer un objectif professionnel si on ne saitpas ce qui nous fait avancer ?

Isabelle Notris (Mtaphisa)

12 h 30 - 13 h 30 Grer son e-reputation en quelques points Nicolas Poubaix (E-net Business)

13 h 45 - 14 h 45 Social media marketing - les nouveaux mtiers de la communication Emmanuel Briard (Un pas plus loin)

15 h 00 - 16 h 00 Conseils pour une stratgie de recherche demploi russie Max De Backer (Easy Way Consulting)

16 h 15 - 16 h 15 Lentretien dembauche, le moment de gloire ? Vronique Hoex (Expert Academy)

SPEAKERS CORNER B

Heure Thme Orateur

11h00 - 12h00 Gepassioneerd naar je job: ontdek je motivatoren Kathleen Dupont (USG Innotiv)

12h15 - 13h15 De invloed van social media bij solliciteren Lieven Buyse (Expert Academy)

13h30 - 14h30 Your Suit Speaks Roeland Pelgrims (Pablo Nero)

14h45 - 15h45 5x indruk maken tijdens je sollicitatiegesprek Kirsten Ujvari (Verbeeck + Ujvari)

Heure Thme Orateur

11h30 - 12h00 Le management responsabilisant Romuald Saenen (Decathlon)

12h30 - 13h00 All about YPTO Rony Cools (YPTO)

13h30 - 14h00 Smals in relatie met welzijnszorg Luc Billion (Smals)

14h30 - 15h00 Smals en relation avec soin et sant Luc Billion (Smals)

15h30 - 16h00 The future of work Lieve Luyten (SD Worx)

16h30 - 17h00 Brand yourself online Lien Byttebier & Eline David (Accent Jobs)

SPEAKERS CORNER A

SPEAKERS CORNER C

032_GPV1QU_20121013_RMP11_00.qxp_VAMinside-QXP8 12/10/12 00:23 Page33

34 13 OCTOBRE 2012

DOSSIER TALENTUM

34

CONSULTING CORNERS

DIP Consulting

Cette anne, DIP a dcid dinnover en vous proposant des workshops sur 2 thmes qui vous seront prsents en alternance, savoir : les conseils CV et la prparation linterview. Des consultants expriments vous donneront tous les outils et conseils ncessaires votre avenir.

Plus dinfos?www.dip.be

HUDSON

Quest-ce qui vous motive ? Ralisez main-tenant le test au stand de Hudson !

Les employeurs dterminent ce quils considrent important chez les candidats pour quils russissent dans leur travail. Mais avez-vous dj vous-mme rflchi ce que vous recherchez dans un emploi ?

Faites le test et venez trouver la rponse chez nous afin que vous puissiez davan-tage axer votre recherche pour un emploi qui vous convient vraiment. Avez-vous des questions la suite de vos rsultats ? Alors, nos collgues seront prts vous donner plus dexplications.

Plus dinfos?www.hudson.be

FedergonService de Mdiation

Vous avez des questions au sujet de la rglementation sociale ou au sujet de vos droits en tant que travailleur ou en tant que candidat ? Alors, nhsitez pas vous adres-ser au Service de mdiation pour le place-ment priv.

Plus dinfos?www.federgon.be

Vlerick Business School

Vlerick Business School est une cole de commerce internationale trs rpute qui est diffrente. Ce qui nous diffrencie vrai-ment, ce nest pas ce que nous faisons mais notre manire de le faire. Lme de la Vle-rick se caractrise par louverture, le dyna-misme, le pragmatisme et une passion pour linnovation et lesprit dentreprise et tout cela est prsent dans toutes les facettes de notre cole et de nos activits. Vous voulez en savoir plus sur la Vlerick Business School ? Visitez notre stand et lais-sez-vous inspirer par nos formations (MBA & Masters et Formations Executive Education) et nos offres demploi !

Plus dinfos?www.vlerick.be

iMinds

iMinds offre aux entreprises et organisations un soutien actif dans la recherche et le dveloppement et runit divers entreprises, gouvernements et organismes sans but lucratif autour de projets de recherche.

Pour chacun de ces projets, nous prenons en compte aussi bien les aspects tech-niques que non-techniques.

En outre, avec ses programmes dentre