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MONTRÉAL T QUÉBEC T FÉVRIER 2021 RAPPORT FINAL PRÉSENTÉ AU MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ SOCIALE (MTESS) GROUPES DE DISCUSSION AUPRÈS D’ORGANISMES COMMUNAUTAIRES DE BASE DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION EN VUE D’UN NOUVEAU PLAN D’ACTION GOUVERNEMENTAL EN MATIÈRE D’ACTION COMMUNAUTAIRE RÉF. : 20091v2p3MTESS(Grs.Org.Communautaires).pptx

Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

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Page 1: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

MONTRÉAL

T

QUÉBEC

T

FÉVRIER 2021

RAPPORT FINAL

PRÉSENTÉ AU MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ SOCIALE (MTESS)

GROUPES DE DISCUSSION AUPRÈS D’ORGANISMES

COMMUNAUTAIRES DE BASE DANS LE CADRE DE LA

CONSULTATION EN VUE D’UN NOUVEAU PLAN

D’ACTION GOUVERNEMENTAL EN MATIÈRE D’ACTION

COMMUNAUTAIRE

RÉF. : 20091v2p3MTESS(Grs.Org.Communautaires).pptx

Page 2: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

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TABLE DES MATIÈRES

03 /Contexte et objectifs

04 /Méthodologie

06 /Principaux constats

07 /Chapitre 1 : Résultats généraux

08 /Activité brise-glace sur la vision du PAGAC

09 /Le financement et la reddition de compte

20 /La réalisation de la mission

30 /La vie associative et démocratique

38 /L’impact de la crise sanitaire liée à la COVID-19

44 /Chapitre 2 : Distinctions entre les sous-groupes

45 /Mise en garde sur l’interprétation des résultats

46 /Anglophones vs. francophones

51 /Régions éloignées ou rurales vs. grands centres urbains

56 /Membres de C.A. vs. employés

ANNEXES

/1. Profil des participants

/2. Questionnaires de recrutement (été 2020 et automne 2020)

Page 3: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

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CONTEXTE ET OBJECTIFS

Contexte Au printemps 2019, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) a lancé les travaux en vue de l’élaboration

d’un nouveau Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire (PAGAC).

Ces travaux s’inscrivent dans la poursuite de la mise en œuvre de la Politique gouvernementale intitulée L’action communautaire : une

contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec (nommée ci-après « Politique

gouvernementale »), adoptée en 2001.

La Politique gouvernementale vise notamment à reconnaître la spécificité de l’action communautaire et de l’action communautaire

autonome et à favoriser la cohérence de l’intervention gouvernementale. Elle a donné lieu en 2004 à l’adoption d’un premier P lan

d’action gouvernemental en action communautaire et à la publication du Cadre de référence en matière d’action communautaire (2004).

Ce dernier est avant tout un guide d’interprétation qui vise une plus grande cohérence dans l’intervention gouvernementale auprès des

organismes communautaires.

Les groupes de discussion s’inscrivent dans la stratégie de consultation mise en place dans le cadre de l’élaboration du PAGAC. Cette

activité se veut complémentaire à l’appel de mémoires des regroupements d’organismes communautaires réalisé à l’automne 2019 par

le MTESS. Les résultats des groupes de discussion contribueront à alimenter l’élaboration du futur PAGAC.

Objectifs L’objectif principal des groupes de discussion est de recueillir des éléments d’information et de réflexion auprès de membres de conseils

d’administration (usagers, bénévoles, partenaires) et d’employés de la permanence des organismes de base sur les enjeux à considérer

dans le cadre du futur Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire.

Les groupes de discussion visent également à :

o mieux connaître la réalité et les besoins des organismes de base;

o approfondir certaines questions et obtenir une connaissance fine des réalités de leurs milieux;

o cibler des actions à privilégier en matière de reconnaissance et de soutien de l’action communautaire et ouvrir de nouvelles

pistes d’intervention, le cas échéant.

Quatre thèmes étaient abordés, soit :

o la recherche de financement et la reddition de comptes;

o la réalisation de la mission des organismes communautaires;

o le développement de la vie associative et démocratique;

o l’impact de la crise sanitaire liée à la COVID-19.

Quelques références et liens :

• La Politique gouvernementale : https://www.mtess.gouv.qc.ca/sacais/action-communautaire/politique-reconnaissance-soutien.asp

• Le Cadre de référence en matière d’action communautaire : https://www.mtess.gouv.qc.ca/sacais/action-communautaire/cadre-reference.asp

• Les mémoires déposés dans le cadre de l’appel de mémoire mentionné ci-dessus : https://www.mtess.gouv.qc.ca/sacais/action-communautaire/plan-action.asp

Page 4: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

44

MÉTHODOLOGIE

Recrutement des

participants

Les groupes de discussion ont été réalisés en deux phases, soit onze groupes à l’été 2020 (Capitale-Nationale, Mauricie et Bas-Saint-

Laurent – en français seulement) et neuf groupes à l’automne 2020 (Montréal francophone et groupes anglophones toutes régions du

Québec confondues).

Le recrutement a été effectué par SOM à partir de listes d’organismes de base fournies par le MTESS. Il s’est déroulé de la même façon

pour les deux phases, selon les étapes suivantes :

• Envoi d’un courriel aux organismes les invitant à acheminer l’invitation aux personnes en mesure de désigner des représentants de

conseils d’administration (C.A.) et employés salariés (permanence) pour l’organisme. Le courriel d’invitation comprenait une lettre du

MTESS expliquant la démarche.

• Pré-inscription des candidats intéressés par le biais d’un questionnaire web dont le lien se trouvait dans le courriel d’invitat ion. Un

rappel a été fait quelques jours suivant l’envoi du courriel initial afin d’inviter plus spécialement les membres de conseils

d’administration (car ceux-ci répondaient en moindre proportion).

• Sélection de candidats pour chaque groupe sur la base de leurs caractéristiques :

o Région (sauf pour les anglophones) : Capitale Nationale, Mauricie, Bas-Saint-Laurent, Montréal – placés dans des groupes

distincts;

o Type de participant : membre de C.A. vs. employés de la permanence – placés dans des groupes distincts;

o Mode de financement : soutien à la mission globale (SMG) vs sans port d’attache (SPA) – on visait 1 ou 2 SPA par groupe;

o Secteur : santé et services sociaux, action communautaire, employabilité, etc. – on visait une variété dans chaque groupe.

• Convocations téléphoniques pour former les groupes.

• Envoi d’un courriel de confirmation de participation. Celui-ci incluait un formulaire de consentement à retourner à SOM, signé par le

participant. Dans les quelques cas où le formulaire n’a par été retourné à temps, un consentement verbal a été obtenu en début de

rencontre.

• Envoi d’un lien et d’explications afin de se connecter à la rencontre sur la plateforme Zoom.

• Rappel téléphonique la veille des groupes.

• Une fois toutes les rencontres réalisées, envoi d’une lettre de remerciement adressée aux présidents des conseils d’administration de

tous les organismes qui ont pris part à la consultation.

L’objectif était de recruter six participants par groupe. Ce fut atteint dans presque tous les cas, sauf dans quelques groupes où il n’y avait

pas suffisamment de candidats préinscrits (ex. : groupes de membres de C.A.).

Une compensation de 80 $ a été offerte à chaque personne ayant pris part à l’étude.

Page 5: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

55

MÉTHODOLOGIE (SUITE)

Groupes de discussion Au total, 20 groupes de discussion ont été réalisés entre le 17 juin et le 8 octobre 2020. Entre trois et six personnes ont participé à

chacune des rencontres, pour un total de 108 participants provenant de 102 organismes (4 organismes ont participé deux fois, soit une

fois dans un groupe d’employés et une fois dans un groupe de membres de C. A.). Les séances ont duré environ deux heures chacune.

Le profil des participants est présenté à l’annexe 1.

À noter qu’en janvier 2021, une tentative a été faite pour recruter des représentants d’organismes des Premières Nations et Inuits.

L’exercice n’a toutefois pas été fructueux. En effet, trop peu de candidats ont démontré un intérêt à participer et cela n’a pas permis de

former un groupe.

Animation L’animation semi-dirigée a été confiée à quatre professionnels expérimentés de SOM ayant reçu la formation et l’entraînement

appropriés. Un animateur et un coanimateur étaient présents à chaque rencontre.

Les groupes se sont tenus sur la plateforme Zoom.

Les séances ont été enregistrées sur support audio et vidéo, et ont servi uniquement à SOM pour l’analyse.

Une prise de notes de chaque rencontre a été réalisée et remise au MTESS sous forme de fichiers anonymisés.

Limites de l’étude Le groupe de discussion vise à approfondir les propos tenus par les participants, mais on ne peut en généraliser les résultats à la

population, vu le nombre restreint de participants et leur sélection non aléatoire, au sens statistique.

Présentation des

résultats

Le premier chapitre présente d’abord les éléments qui se dégagent de l’activité brise-glace (Qu’est-ce qu’une meilleure reconnaissance

et un meilleur soutien de l’action communautaire?). Il présente ensuite l’ensemble des résultats selon les quatre thématiques à l’étude,

soit : la recherche de financement et la reddition de comptes, la réalisation de la mission des organismes communautaires, le

développement de la vie associative et démocratique et l’impact de la crise sanitaire liée à la COVID-19.

Le second chapitre fait ressortir les principales distinctions entre différents sous-groupes, toujours selon ces quatre thématiques.

Dans chaque chapitre, on présente d’abord les pistes de solutions pour chacun des thèmes abordés en lien avec les préoccupations des

participants. Puis on présente des commentaires pour illustrer les préoccupations des participants ou encore les pistes de solutions.

Page 6: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

66

PRINCIPAUX CONSTATS

À RETENIR

Le financement est le nerf de la guerre pour les représentants d’organismes. Ce thème teinte toutes les

discussions et a largement fait l’objet des commentaires évoqués durant l’activité brise-glace. Les

représentants d’organismes déplorent à l’unanimité le sous-financement chronique des organismes communautaires, ce

qu’ils associent aussi à un manque de reconnaissance de leur expertise et de leur apport unique à la société. Selon

eux, le financement à la mission doit absolument être augmenté afin de leur permettre de rompre avec la précarité liée

au financement par projet et de conserver leur autonomie d’action. Par le fait même, la lourdeur liée à la recherche de

financement et à la reddition de compte, une autre difficulté majeure, s’en verrait résolue, en partie du moins. Un autre

point à retenir est l’impression unanime que le gouvernement ne connaît pas la réalité des organismes, donnant lieu à

des décisions et des exigences qui n’ont pas de sens à leurs yeux. Une plus grande communication et collaboration est

vivement souhaitée afin que les organismes se sentent comme des partenaires plutôt que des « fournisseurs de service

à rabais ».

La réalisation de la mission ne peut se faire adéquatement sans un financement suffisant et récurrent.

Plusieurs difficultés rapportées par les représentants d’organismes découlent directement du manque de financement. La

plus préoccupante à leurs yeux est l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre, puisqu’ils ne peuvent offrir des

salaires et des conditions avantageuses. Outre un meilleur financement, une promotion et une valorisation du travail

communautaire dans les établissements d’enseignement et dans la société en général, par des campagnes et des

programmes, serait souhaitée afin de contribuer à améliorer la connaissance et la reconnaissance de l’action

communautaire. Enfin, de l’aide pour la formation et le développement des compétences, notamment en gestion

(formation, outils, accompagnement, subventions) est un autre élément jugé prioritaire.

Les organismes semblent bien se débrouiller pour développer et maintenir leur vie associative et

démocratique. Leur souhait envers le gouvernement est surtout qu’il contribue à créer des conditions favorables

pour que les citoyens s’impliquent, en mettant sur pied un programme de crédits d’impôt pour le bénévolat par

exemple, ou en faisant la promotion de l’action bénévole (ex. : campagnes, sites web, actions auprès des jeunes).

La crise sanitaire liée à la COVID-19 a exacerbé plusieurs des difficultés des organismes communautaires

(ex. : reddition de compte, attraction et rétention de la main-d’œuvre) et en a créé des nouvelles (ex. : manque de

ressources et de connaissances technologiques et informatiques, locaux devenus inaccessibles). Les principales

attentes envers le gouvernement sont de faciliter l’accès à du financement pour passer au travers et faire face aux

contrecoups de la crise. Ils demandent aussi au gouvernement d’avoir une perspective à long terme, notamment pour ce

qui est de l’aide en santé mentale, puisque les conséquences de cette crise affecteront la société (et notamment leurs

membres, souvent plus démunis) pendant longtemps.

Le financement et la

reddition de compte

La réalisation de la mission

La vie associative et

démocratique

L’impact de la crise

sanitaire liée à la COVID-19

THÈMES ABORDÉS

Page 7: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

Chapitre 1RÉSULTATS GÉNÉRAUX

• Activité brise-glace sur la vision du PAGAC

• Le financement et la reddition de comptes

• La réalisation de la mission

• La vie associative et démocratique

• L’impact de la crise sanitaire liée à la COVID-19

Page 8: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

8

L’activité brise-glace a mis en lumière les éléments auxquels les représentants d’organismes pensent spontanément lorsqu’on leur demande ce qu’ils

voudraient retrouver dans le futur PAGAC. La nécessité d’un meilleur financement et plusieurs idées connexes occupent la plus grande place dans leur esprit.

On verra d’ailleurs que le financement est central dans cette étude. La reconnaissance des organismes et le respect de leur autonomie ont aussi été évoqués à

maintes reprises. D’autres aspects, comme le besoin de soutien non financier et avoir la capacité d’offrir de meilleures conditions de travail pour conserver leurs

employés, ont aussi été mentionnés.

Le schéma ci-dessous rassemble les principales idées issues de l’activité brise-glace. Plus la taille des caractères est grande, plus l’idée rejoint un nombre

élevé de participants. Les couleurs, quant à elles, correspondent à celles utilisées pour ces préoccupations ailleurs dans le rapport.

ACTIVITÉ BRISE-GLACE SUR LA VISION DU PAGAC

Promouvoir et

valoriser l’action

communautaire

Meilleure reconnaissance

(mission, expertise, contribution)

Respect de l’autonomie

Soutien non financier (ressources, outils,

services)Pouvoir offrir de bonnes conditions

de travailAlléger la

bureaucratie

Être considéré comme de vrais

partenaires (consultés, écoutés)

Financement plus élevé et récurrent

Éliminer la

précarité des

organismes

Ne plus devoir travestir sa

mission

Soutien ($) au

développement

Pérennité des

organismes

Indexation

annuelle

Respecter les

seuils plancher

Cohérence

interministérielle

Assouplir les critères de

financement

Page 9: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

9

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Le financement

insuffisant

Les participants déplorent unanimement le sous-financement des organismes communautaires. Cela les fragilise en ne leur permettant

pas de se faire connaître, de se développer et de remplir adéquatement leur mission de base. Certains mentionnent aussi les

dédoublements de service causés par la création d’instances gouvernementales qui entrent en compétition avec les organismes issus du

milieu, les limitant aussi dans leur financement. D’autres disent devoir couper dans les services à leurs membres ou devoir augmenter les

tarifs ou rendre payants certains services afin d’arriver financièrement.

Financer davantage à la mission et le faire adéquatement (financement suffisant et récurrent – des cycles d’au moins 3 ou

4 ans sont souhaités).

Respecter les seuils planchers.*

Indexer les subventions (et expliquer le calcul).

Ne pas couper un financement futur si tous les budgets ne sont pas entièrement utilisés.

Donner des incitatifs/compensations aux compagnies privées pour qu’elles financent davantage les petits organismes plutôt que

seulement les grands qui leur donnent plus de visibilité.

Alléger la Loi sur le ministère du Conseil exécutif (M30) qui stipule que si un organisme veut faire une demande de subvention au

fédéral, il doit obtenir l’autorisation de Québec (car cela limite les possibilités de financement).

L’insuffisance du financement des organismes est l’élément central qui se dégage à travers tout le rapport. Ce manque décrié par les représentants

d’organismes rencontrés durant cette étude a un impact sur tous les thèmes abordés, car il rend plus difficile la recherche de financement et la reddition de

compte, il nuit à la réalisation de la mission et au développement de la vie associative et démocratique et il a exacerbé l’impact de la crise sanitaire sur les

organismes. Les participants ont bien sûr été en mesure de fournir des pistes de solutions autres que d’augmenter le financement, mais il n’en demeure pas

moins que cette problématique est LA priorité absolue à leurs yeux. Si celle-ci était résolue, plusieurs autres le seraient aussi ou se verraient améliorées.

Les pistes de solutions en caractères gras indiquent les mentions qui rejoignent le plus de participants.

* Pour le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA), l’expression « seuil plancher » correspond à un montant minimum de soutien gouvernemental, déterminé

selon les besoins exprimés par les groupes et pouvant être rehaussé en fonction des différentes variables exposées dans le Cadre de référence.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE

Page 10: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

10

Préoccupations Commentaires des participants

❖ Le financement

insuffisant❖ Une meilleure reconnaissance des organismes, ça passe par un meilleur financement récurrent. Par exemple, on n’a même pas la

moitié du seuil plancher. Ça ne nous permet pas de répondre à la demande, ça nous met dans une situation précaire.

❖ Certains organismes ont du financement à la mission, mais c’est tellement peu qu’on ne fait que survivre. On a parfois même des

déficits. On n’a pas assez d’argent pour développer des projets.

❖ Ça remet en question les tarifs qu’on peut charger à la clientèle qui vient chez nous.

❖ For core funding, something that could be great is having a minimum of years. Let’s say four years. That way you know that you are

safe and secure for the next four years. After those four years, if there is no problem in fulfilling their tasks, the funding would be

renewed.*

❖ Le gouvernement devrait faire une indexation annuelle. Malheureusement cette indexation c’est une loterie chaque année. On ne sait

pas comment ce taux d’indexation est calculé et il n’y a pas de moyen de le calculer.

❖ On a déposé une demande pour un projet en 2018 et on a reçu la réponse seulement en 2020. Ce n’est pas normal. On ne peut rien

prévoir, car on ne sait pas si on va avoir le financement ou non.

❖ Ça me donne l’impression qu’il y a un certain favoritisme. Ce sont les organismes créés par le gouvernement qui reçoivent les plus

grosses enveloppes, même si nous on était là avant.

❖ Le gouvernement pourrait inciter les PME ou compagnies quelconques à financer de plus petits organismes au lieu de toujours donner

aux gros organismes. Avec une compensation peut-être pour ces compagnies-là.

❖ Il y a la loi M30 qui dit que si on est au Québec et qu’on veut faire une demande au fédéral, il faut que le provincial l’autorise. Je pense

que le Québec devrait alléger cette loi. Si le Québec ne donne pas assez d’argent, c’est correct qu’on puisse aller le chercher au

fédéral.

❖ Il y a plusieurs organismes communautaires qui offrent les mêmes services. Le gouvernement devrait bien planifier sa répartit ion de

projets. Coordonner les services communautaires.

* Traduction libre : Pour le financement de base, ce qui serait formidable, c’est d’avoir un minimum d’années. Disons quatre ans. Comme ça, on saurait qu’on est correct pour les quatre

prochaines années. Après ces quatre années, s’il n’y a pas de problème à respecter les engagements, le financement serait renouvelé.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 11: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

11

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La précarité associée

au financement par

projet

Le mode d’attribution du financement est également jugé très problématique. En effet, les participants s’entendent pour dire que le

financement par projet crée beaucoup d’incertitude, car les organismes ne peuvent pas prévoir à long terme, notamment pour leurs

ressources humaines. Ce mode exige aussi de multiplier les demandes de financement, ce qui est très énergivore. Ce type de financement

serait en augmentation au détriment du financement à la mission. Plusieurs disent aussi que l’obligation de devoir toujours proposer des

projets nouveaux les oblige parfois à dévier de leur mission de base, ce qui met en péril l’autonomie d’action et ne permet pas de répondre

aux vrais besoins de leurs clientèles.

Financer davantage à la mission et le faire adéquatement.

Faire des ententes à plus long terme (trois ans ou plus – moins énergivores pour les demandes de financement et la reddition

de comptes).

Permettre une certaine flexibilité dans l’utilisation du budget d’un projet afin de pouvoir répondre à des besoins émergents non prévus au

départ.

Commentaires des participants

❖ La précarité associée

au financement par

projet

❖ C’est difficile pour nous de baser nos salaires, car ça peut varier d’une année à l’autre. Cette année avec la crise de la COVID en est un

bon exemple. C’est pour ça que le financement récurrent c’est si important, surtout pour pouvoir offrir à nos employés un salaire stable.

❖ Ça amène la précarité de l’emploi, le stress… Avoir un financement de base nous aiderait beaucoup à rompre cette précarité. On pourrait au moins s’occuper des ressources humaines de base.

❖ Il faut souvent rentrer dans le moule et là on ne répond plus vraiment à notre clientèle juste pour remplir les exigences ministérielles. Les ministères nous obligent à biaiser, mais ils ne savent pas nécessairement quels sont les besoins de la population. C’est un des défauts

du financement par projet.

❖ Parfois, on doit travestir la mission. Ça dénature parfois complètement la pratique.

❖ On a développé des pratiques pour notre survie, mais on ne répond pas nécessairement bien aux réels besoins, même si c’est nécessaire. C’est vraiment un dilemme.

❖ Il faudrait avoir un modèle de financement qui nous permettrait de faire notre travail sans avoir à faire [rechercher] du financement de manière permanente.

❖ Si on accumule de l’argent, on reçoit moins de financement l’année prochaine. Ça ne nous permet jamais de mettre de l’argent de côté. On doit donc toujours soumettre nos projets avec un déficit dans notre budget, car si on reçoit plus que ce qu’on va utiliser on se fait rattraper l’année suivante.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 12: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

12

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Le manque de

reconnaissance par le

gouvernement

Nombreux sont ceux qui soulèvent le manque de reconnaissance des organismes communautaires, de leur l’expertise et de leur apport à

la société alors que bien souvent, ils offrent des services qui ne pourraient pas l’être par le réseau public (coûteraient trop cher et le

réseau manque de ressources pour répondre aux nombreux besoins). De belles initiatives du communautaire seraient d’ailleurs

récupérées par le réseau public. Certains participants mentionnent se sentir comme des sous-traitants du gouvernement, voire, de la

main-d’œuvre bon marché. Ils ne se sentent pas traités comme des partenaires, mais plutôt comme des « exécutants ». Le manque de

reconnaissance et de respect de l’autonomie a également été nommé à maintes reprises.

À noter que la préoccupation du manque de reconnaissance aurait aussi bien pu être présentée dans le prochain thème (réalisation de la

mission), mais nous choisissons de la placer ici étant donné son importance aux yeux des participants et aussi parce qu’elle est en bonne

partie causée par le manque de financement.

Financer davantage à la mission et le faire adéquatement (financement suffisant et récurrent).

Améliorer la compréhension de la réalité des organismes par le gouvernement et les partenaires. Les considérer comme de

vrais partenaires. Par exemple :

o Les impliquer dans les décisions (ex. : siéger avec le gouvernement et les grands acteurs);

o Échanger avec eux plutôt que de leur dire quoi faire (ex. : organiser des journées communautaires);

o Écouter leurs besoins puisque ce sont eux qui ont la connaissance du terrain (ex. : par le biais de leurs associations);

Que tous les ministères appliquent la Politique gouvernementale (ça ne serait pas le cas actuellement);

Financer les regroupements (ex. : le RQ-ACA [le Réseau québécois d’action communautaire autonome]);

Reconnaître les caractéristiques de l’action communautaire de même que leur apport à l’exercice de la citoyenneté dans la soc iété

(ex. : ne pas devoir s'inscrire au registre des lobbyistes);

Calculer les retombées sociales et économiques des dollars investis dans les communautés via les organismes.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 13: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

13

Préoccupations Commentaires des participants

❖ Le manque de

reconnaissance par le

gouvernement

❖ On est le joint dans les failles du système. Le milieu communautaire répond à des besoins que le gros système n’est pas capab le de

répondre. C’est important d’être reconnus aussi, car on fait vraiment un travail extraordinaire.

❖ The most important issue would be to re-affirm its commitment to the principles of autonomous community action. They should recognize that the organism on the ground are the experts – we are in touch with the communities and assess the needs.*

❖ On ne se sent pas partenaires. On se sent plus comme du « cheap labour ». Souvent, on est payés moins cher que les gens du réseau, mais on fait sensiblement le même travail. Il n’y a aucune reconnaissance de notre travail et du lien qu’on a avec lacommunauté depuis souvent plusieurs années.

❖ Il faut que le communautaire participe à des instances décisionnelles : avoir une place réelle de participation pour être au même niveau

que d’autres acteurs.

❖ [La Politique gouvernementale] n’est pas appliquée par l’ensemble des ministères. Le MTESS n’a peut-être pas tous les outils pour la rendre applicable. C’est une belle démarche, mais elle est un peu sur les tablettes. Elle pourrait être mise à jour aussi.

❖ Parfois, ça revient le fait de devoir s’inscrire au registre des lobbyistes du Québec. Je trouve ça important qu’on ne le fasse pas, pour qu’on puisse revendiquer librement et pouvoir avoir accès à nos députés.

* Traduction libre : La question la plus importante serait de réaffirmer son attachement aux principes de l'action communautaire autonome. Ils devraient reconnaître que les organismes sur le

terrain sont les experts - nous sommes en contact avec les communautés et évaluons les besoins.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 14: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

14

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La lourdeur associée à

la recherche de

financement

La recherche de financement est une tâche lourde pour les organismes parce qu’elle se fait surtout par projet et que les horizons de

financement sont courts (ex. : un an). Plusieurs déplorent que les employés (les directeurs surtout parce qu’ils n’ont souven t pas les

moyens de payer une ressource dédiée à cette tâche) passent une proportion énorme de leur temps à faire de la recherche de

financement. Ce temps passé à la recherche de financement empêche les organismes de se concentrer sur leur mission. Certains

mentionnent même devoir laisser tomber des opportunités de subvention, car le jeu n’en vaut pas la chandelle. Quelques-uns mentionnent

également la difficulté d’être au fait de toutes les opportunités existantes.

Simplifier les formulaires de demande de subvention (ex. : les formulaires Excel sont peu conviviaux, le jargon employé est

confondant).

Avoir un formulaire standard pour les subventions. À noter que plusieurs doutent de la faisabilité de pouvoir uniformiser à

l’ensemble des ministères.

Avoir une liste/plateforme regroupant tous les programmes/subventions disponibles au même endroit (ex. : présentés par

profil d’organisme, par ministère), en incluant idéalement aussi les subventions du privé.

Avoir une plateforme en ligne et conviviale (ex. : qui inclurait toute l'information de base de l’organisme pour éviter de se répéter

chaque fois, des outils de calcul automatiques, des grilles d’analyse).

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 15: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

15

Préoccupations Commentaires des participants

❖ La lourdeur associée à

la recherche de

financement

❖ La lourdeur administrative, toujours devoir se justifier pour tout. Ils nous demandent nos besoins, mais quand on le met sur papier, on

ne l’obtient presque jamais (le financement).

❖ On met beaucoup d’énergie sur le financement privé. S’il y avait une façon de faire de la recherche de financement plus facilement ça

nous aiderait et ça nous économiserait du temps.

❖ Le gouvernement pourrait avoir un genre de portail pour récapituler tous les financements, ça devrait pouvoir se faire. Ça serait

extrêmement facilitant. Les organismes sauraient où s’informer.

❖ Faire connaître les différents programmes de subventions offerts. Il faut toujours chercher. Ça serait bien de pouvoir centraliser les

options disponibles. Parfois, on passe à côté, car on n’a pas été mis au courant à temps.

❖ C’est ridicule qu’on doive remplir notre adresse, notre organisme, notre but, à chaque fois. Avoir une plateforme qui consolide cette

information ça pourrait être bien.

❖ Pour faire les demandes, ce serait intéressant que chaque organisme ait son profil. Ça serait intéressant d’avoir accès à chaque

programme qui existe dans notre domaine. Parce que c’est certain qu’il y a des programmes qui existent, mais dont je ne conna is pas

l’existence.

❖ Notre bailleur de fonds principal, le SACAIS, nous fournit un bon soutien, on l’apprécie énormément. C’est facile d’avoir accès à notre

agent. Le formulaire à remplir est très simple, la plateforme est très conviviale, tout est archivé… Ça fonctionne très bien pour nous.

❖ Au lieu d’avoir des sources de financement qui viennent de différents ministères ça devrait être unifié et venir d’un seul endroit. Une

consolidation nous aiderait.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 16: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

16

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La lourdeur associée à

la reddition de compte

La plupart des participants jugent que la reddition de comptes est pesante. La nécessité d’aller chercher plusieurs sources de financement

multiplie le nombre de redditions de compte à faire. Le fait que les bailleurs de fonds ne fonctionnent pas de la même façon et ne

demandent pas les mêmes choses rend la tâche encore plus contraignante. Plusieurs sont aussi d’avis que l’ampleur de la reddi tion de

compte demandée dénote d’un manque de confiance envers les organismes et porte atteinte à leur autonomie. Voici plusieurs idées

proposées pour simplifier la reddition de compte :

Baisser les exigences (ex. : se contenter de quelques documents – AGA, rapport annuel – et l’agent pourrait appeler pour poser des

questions au besoin; accepter des résultats plus « qualitatifs » car l’approche par résultats/la nécessité de quantifier est difficile à

réaliser/non applicable; demander l’audit aux deux ou cinq ans plutôt qu’à chaque année).

Mettre à jour le Cadre de référence en matière d’action communautaire, adopté en 2004 et jugé désuet;

Ajuster les exigences à la réalité des organismes (ex. : éviter de demander des cibles qui ne correspondent pas aux

caractéristiques des clientèles; ne pas exiger une reddition de compte annuelle si un projet s’échelonne sur plus d'un an, car trop

difficile/long à calculer);

Reconnaître les stratégies numériques et la réalisation d’activités par le biais des médias sociaux comme des activités de mobilisation

sociale;

Diminuer le nombre/la fréquence des rapports demandés (ex. : faire un rapport d’étape verbal au lieu d'écrit).

Que l’ampleur de la reddition demandée soit proportionnelle aux montants alloués (plus de cohérence est souhaitée).

S’assurer d’une uniformité au sein du gouvernement (ex. : avoir une formule universelle de reddition de compte pour tous les

ministères ou avoir une seule reddition à faire au(x) bailleur(s) principal(aux)).

Avoir une plateforme qui permet de tout faire en ligne, incluant l'envoi de documents (pour ne pas devoir utiliser la poste ou

le télécopieur) et qui garderait les informations de base pour éviter de les réécrire chaque fois. Certaines plateformes posent

problèmes alors que d’autres sont jugées conviviales.

Faciliter les communications avec les interlocuteurs du gouvernement (ex. : avoir des agents attitrés par secteur afin que le

gouvernement ait une meilleure connaissance de la réalité du terrain; réduire le taux de roulement des agents de programme; pouvoir

obtenir plus facilement des explications; avoir un seul interlocuteur par ministère afin d’avoir une relation plus personnalisée [présence,

proximité et compréhension accrues]).

Offrir de l’accompagnement (formation, atelier en ligne, ressource gratuite pour du soutien technologique) pour faire la redd ition de

compte avec les outils proposés par le gouvernement.

Faire preuve de flexibilité : si les subventions arrivent en retard, ne pas exiger quand même la reddition de compte au moment prévu.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 17: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

17

Préoccupations Commentaires des participants

❖ La lourdeur associée à

la reddition de compte

❖ Je dirais plus de 70 % de mon temps pour la reddition de comptes. C’est presque un poste à temps plein.

❖ On ne pouvait pas commencer le projet avant que l’argent soit rentré. Finalement, l’argent est arrivé 9 mois plus tard que prévu. Il

fallait quand même faire les livrables en 3 mois, alors que d’habitude on a 1 an.

❖ Il y a certains ministères qui ont des exigences administratives de plus en plus abusives. Ils remettent en question notre autonomie.

❖ Au lieu de multiplier les rapports d’étapes, est-ce qu’on peut faire juste un rapport d’étape au téléphone avec notre agent, au lieu

d’envoyer pleins de documents?

❖ Nous on est financés avec des cibles. On a des quotas à atteindre. L’autonomie est plus ou moins présente dans ce contexte-là.

❖ La reddition de comptes est tellement compliquée. Il n’y a pas de cohérence gouvernementale. Dès qu’un organisme fait partie d’un

ministère, celui-ci devrait travailler avec les autres de manière à ne pas avoir à faire 15 redditions de comptes avec 15 ministères

différents.

❖ Pour ce qui est de la reddition de comptes, il y en a qui sont trop pointilleux, ils demandent trop de choses. Je crois que remplir des

rapports 2 fois par année c’est bien suffisant. Quand tu es un organisme accrédité, reconnu dans ton milieu, ils vont bien vo ir après

6 mois si tu es en train de te sauver au Mexique avec leur argent.

❖ Une plateforme avec les informations déjà présentes d’une reddition de comptes à l’autre, ça pourrait être bien. Mettre à jour ce qui est

nécessaire à chaque année au lieu de recommencer à zéro chaque fois, partir de quelque chose qui est déjà rempli.

❖ Un genre d’accompagnement ça serait bien. Avec un de nos bailleurs de fonds il y a eu l’implantation d’une nouvelle plateforme, mais

elle a été mise en ligne avant qu’on sache comment l’utiliser. Ça devenait très embêtant. Donc, une formation ou du temps au niveau

de l’implantation pour nous aider.

❖ Ça serait bien que les agents administratifs soient plus près du terrain, pour mieux comprendre notre réalité.

❖ On nous dit que la mobilisation par réseaux sociaux ne compte pas. Leur loi [le Cadre de référence] a été implantée en 2004 et n’a pas

changé depuis. Rendre les stratégies numériques reconnues/encouragées : ça nous permettrait de rejoindre le plus de personnes

possibles au moindre coût possible.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 18: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

18

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La rigidité des règles et

des critères

d’attribution du

financement

La façon dont le financement est alloué (sur quelles bases, combien et à qui) soulève beaucoup d’interrogations. Plusieurs dénoncent

l’existence d’iniquités. Par exemple, pourquoi des organismes similaires ne reçoivent pas le même financement à la mission (e t parfois

dans des proportions très différentes)? Pourquoi un projet a été refusé? Pourquoi un organisme n’est pas (ou n’est plus) admissible au

financement à la mission? Pourquoi le financement récurrent diminue sans raison? Pourquoi les montants arrivent plus tard que prévu

(obligeant ainsi à emprunter pour pouvoir embaucher du personnel)? Certains mentionnent aussi des barrières au financement, par

exemple : les organismes multisectoriels qui auraient de la difficulté à obtenir certains financements car le gouvernement ne peut les

accepter que pour une catégorie, ou encore, la nécessité d'avoir un numéro de bienfaisance (fédéral) pour être admissible à certains

financements qui en bloquerait plus d’un.

Plus d’explications et de transparence afin de répondre aux interrogations mentionnées ci-dessous. Une meilleure proximité

avec le gouvernement, par le biais d’agents attitrés, par exemple, aiderait à cet égard.

Élargir les critères d’admissibilité pour recevoir un financement à la mission (ex. : pouvoir recevoir du soutien à la mission de

plus d'un ministère lorsque l'organisme touche plus d'une problématique) et pour l’acceptation de projets.

Ajuster les critères d’attribution du financement à la réalité des organismes (ex. : par volume annuel plutôt qu'à la journée, par

personne reçue plutôt que par personne défavorisée reçue).

Changer la vision de l'attribution des fonds : comprendre et prendre en compte que les organismes communautaires ne sont pas

comme les compagnies privées où l’objectif est d'être rentable.

Avoir une approche plus intersectorielle et inclusive : certaines clientèles plus marginales sont non reconnues et non desservies.

Réduire les barrières pour le financement (ex. : accès au financement de Bell Cause pour la cause et de Centraide durant la COVID-19

n’a pas été possible pour certains, car ils devaient détenir un numéro de bienfaisance).

Uniformiser les critères d’attribution à travers la province (ex. : ceux du Programme de soutien aux organismes communautaires

(PSOC) ne seraient pas toujours les mêmes d’une région à l’autre).

Permettre d’avoir deux phases de financement : une pour la conception de projet afin de mieux cibler les besoins des clientèles et une

pour la réalisation.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 19: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

19

Préoccupations Commentaires des participants

❖ La rigidité des règles et

des critères

d’attribution du

financement

❖ Il y a des organisations qui n’arrivent pas à avoir de financement à la mission globale. Tout le monde les rejette, car ils font un peu de

tout. C’est comme si un organisme devrait aller dans un seul tunnel pour avoir du financement.

❖ Parfois, on se compare avec des organismes similaires et on se rend compte qu’ils obtiennent plus du double en financement

récurrent. C’est difficile à expliquer qu’est-ce qui cause des aussi grands écarts entre les organismes.

❖ Comme nous ne sommes pas une maison d’hébergement, ça fait en sorte qu’on ne cadre pas dans les plans d’action spéciaux. On est

souvent exclus.

❖ We are not allowed to have the PSOC funding because we are multi-sectorial and it comes across as doubling services.*

❖ Il y a des ministères qui ont donné ce genre de reconnaissance là. Ils ne calculent pas à la journée. C’est plutôt sur un volume annuel.

Le MTESS pourrait d’emblée se coller à financer des organismes de façon conviviale et simple. Le ministère de la Sécurité pub lique en

est un exemple : on ne facture qu’une fois par mois.

* Traduction libre : Nous n’avons pas droit au financement du PSOC parce que nous sommes multisectoriels et que ça semble doubler les services.

LE FINANCEMENT ET LA REDDITION DE COMPTE (SUITE)

Page 20: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

20

LA RÉALISATION DE LA MISSION

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ L’attraction et la

rétention de la main-

d’œuvre

Selon les participants, cet élément est le plus prioritaire pour la réalisation de la mission. Le manque de financement et les horizons jugés

trop courts du financement par projet ont un impact majeur sur la capacité des organismes à fournir des conditions gagnantes pour attirer

et conserver leur personnel. Nombreux sont les participants qui déplorent la perte d’employés au profit du réseau de la santé ou de la

fonction publique, ce qu’ils comprennent bien puisque les organismes sont incapables de compétitionner en matière de salaires et

d’avantages sociaux. Le réseau public serait d’ailleurs plus valorisé (le communautaire étant vu comme « un début », où l’on fait ses

classes). À cause du financement par projet, les organismes communautaires ne sont souvent pas non plus en mesure d’offrir des contrats

à long terme, ce qui limite aussi l’embauche et la rétention de personnel. Certains ont d’ailleurs spécifiquement mentionné des difficultés

pour embaucher des spécialistes (ex. : psychologues). Par ailleurs, le bon taux d’emploi (jusqu’à l’arrivée de la COVID-19 du moins), le

dégel de l’embauche dans la fonction publique et la hausse du salaire minimum sont aussi des facteurs qui nuiraient à ce chap itre.

Financer davantage à la mission et le faire adéquatement (financement suffisant et récurrent – des cycles d’au moins 3 ou

4 ans sont souhaités) afin de permettre aux organismes communautaires de pouvoir offrir de meilleurs salaires ainsi que des

avantages sociaux (fonds de pension, assurances collectives).

Soutenir financièrement les organismes afin de leur permettre d’embaucher et de conserver ses employés.

Mettre sur pied un programme ou un régime d’avantages sociaux (ex. : fonds de pension, assurances collectives) pour les trava illeurs

du communautaire, comme c’est le cas pour les employés du gouvernement.

Offrir des crédits d’impôt aux travailleurs du communautaire qui retournent au cégep ou à l’université.

Faciliter la promotion du travail communautaire dans les établissements d’enseignement (ex. : stages crédités; occasions de

bénévolat pour les étudiants; programmes d’aide financière pour permettre aux organismes d’offrir des stages rémunérés; lien avec le

ministère de l’Éducation pour implanter des programmes de bénévolat dans les écoles; ciblage de domaines d'étude ou de matières

scolaires – ex. : le cours d’éducation à la citoyenneté –, maillage de services pour aider le recrutement dans les universités).

Aux dires des participants, la meilleure chose que le gouvernement pourrait offrir aux organismes pour les soutenir dans la réalisation de leur mission est un

financement suffisant et récurrent. En effet, on constate dans leurs commentaires que les organismes n’ont pas vraiment besoin ni envie que le gouvernement

les aide à faire les choses puisqu’ils ont généralement l’expertise pour le faire et la connaissance du terrain, et qu’ils veulent conserver leur autonomie d’action.

Il ne leur manque que l’argent supplémentaire pour pouvoir mieux réaliser leur mission. On note tout de même plusieurs autres aspects où le gouvernement

pourrait leur faciliter les choses.

Les pistes de solutions en caractères gras indiquent les mentions qui rejoignent le plus de participants.

Page 21: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

21

LA RÉALISATION DE LA MISSION (SUITE)

Préoccupations Commentaires des participants

❖ L’attraction et la

rétention de la main-

d’œuvre

❖ Les gens qui travaillent dans nos organisations aiment leur travail, aiment le communautaire, mais on ne peut pas les blâmer de partir

pour obtenir un meilleur salaire. Ça fragilise, le fait de ne pas avoir des salaires équivalents au gouvernement. Même chose pour le

fonds de pension. Plus notre personnel vieillit, plus il va penser au fonds de pension. Il pourrait y avoir un genre de fonds de pension

pour les gens du communautaire.

❖ La réalité c’est que la raison majeure c’est l’argent. Ils ont des avantages sociaux aussi : un fonds de pension, des meilleures

conditions par rapport aux journées de maladie, des possibilités d’avancement. C’est certain que si tu penses à fonder une famille, tu

vas quitter le communautaire pour le réseau. Ce qui est tout à fait légitime.

❖ Ça prendrait une structure ou quelque chose qui nous permette d’avoir des assurances collectives.

❖ Jusqu’à maintenant, on réussissait à embaucher des psychologues, des psychothérapeutes, des étudiants qui finissent. C’est de plus

en plus difficile. Ils sont de plus en plus en demande. On n’arrive plus à suivre.

❖ Il y a plusieurs milieux qui bénéficieraient de stagiaires en milieu communautaire. Mais actuellement, le communautaire n’est même

pas une option, car ce n’est pas reconnu par le milieu universitaire.

❖ J’ai déjà vu dans les cégeps et dans les universités des classes qui demandaient des heures de bénévolat obligatoires. Ça leur permet

de connaître la communauté qu’ils fréquentent. Ça pourrait être le gouvernement qui se connecte avec le ministère de l’Éducat ion pour

implanter ça dans les écoles.

❖ Il pourrait y avoir de la sensibilisation de fait. La plupart des jeunes au secondaire ou au cégep ne connaissent pas vraiment notre

existence. Ça pourrait être bien de pouvoir offrir des stages aussi. Le contact direct nous permet de briser les stéréotypes.

Page 22: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

22

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La promotion et la

valorisation de l’action

communautaire

Plusieurs participants soulignent que l’image que les gens ont des organismes communautaires est malheureusement d’aider les plus

démunis de la société. Et le fait qu’ils soient sous-financés n’aide pas, selon eux, à rehausser cette image. Sans être en mesure de

proposer des pistes très concrètes pour y arriver, cet aspect n’en demeure pas moins une priorité à leurs yeux afin de permet tre à l’action

communautaire d’être reconnue pour sa contribution au développement des collectivités.

Améliorer la connaissance/reconnaissance de l’action communautaire et des différents organismes communautaires auprès

de la population et valoriser leur apport à la société, par exemple :

o Mettre sur pied des campagnes locales, régionales et nationales;

o Faire des actions en plus de celles organisées pour la semaine des bénévoles;

o Organiser des événements (ex. : cocktails) où les organismes seraient invités.

Faire une campagne nationale pour inciter les gens à travailler dans le communautaire (en autant toutefois que les conditions

salariales puissent suivre).

Faire davantage connaître les organismes qui ont une expertise pointue pour qu'ils soient davantage référés par le réseau public.

Avoir une plateforme/des outils du gouvernement pour donner plus de visibilité aux organismes.

LA RÉALISATION DE LA MISSION (SUITE)

Page 23: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

23

LA RÉALISATION DE LA MISSION (SUITE)

Préoccupations Commentaires des participants

❖ La promotion et la

valorisation de l’action

communautaire

❖ Moi j’aimerais qu’on reconnaisse le travail du communautaire dans la population en général. Juste rétablir l’importance que nous

avons. Nous sommes des services essentiels dans la population et c’est important de le dire. Si la population n’est pas derrière nous,

ça ne sert à rien.

❖ Le communautaire ce sont les travailleurs de l’ombre. Je crois que ça serait bien de les mettre de l’avant. Il y aurait une sensibilisation

à faire pour que ça soit plus valorisé. Pour que les gens choisissent d’aller dans le communautaire.

❖ L’action communautaire aurait besoin d’être plus reconnue auprès de la population. Du financement à un regroupement particulier, par

exemple, le RQ-ACA.

❖ There is still a little stigma with community organizations today. People think it’s for the poorest or the most messed-up people.*

❖ Ça prendrait une reconnaissance dans le temps. On peut faire une publicité sur notre page Facebook, mais ça ne durera pas 10 ans.

Si on avait une plateforme pour maintenir la publicité ça serait intéressant. Avoir des outils qui nous permettent d’avoir une visibilité ça

serait bien.

Page 24: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

24

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La formation et le

développement des

compétences

Parce qu’ils manquent de moyens financiers, les organismes communautaires ont également des ressources limitées pour offrir de la

formation à leurs employés et aux membres de leurs conseils d’administration. Les besoins en ce sens sont variés. Plusieurs participants

soulignent toutefois avoir déjà accès à des formations gratuites ou abordables via leurs réseaux et regroupements. Outre le f inancement

suffisant et récurrent maintes fois nommé, voici un aperçu des propositions pour pallier ce problème :

Offrir (ou faciliter l’accès à) un service d’accompagnement ou de la formation en gestion (ex. : pour les services administratifs –

fiscalité, comptabilité, ressources humaines –, gouvernance, préparation du plan d’affaires ou de la planification stratégique, gestion

des bénévoles, autonomisation (empowerment), développement organisationnel, rétention de personnel).

Soutenir financièrement les organismes pour la formation et le développement des compétences, notamment pour les formations

spécialisées qui coûtent souvent cher et que les organismes n’ont pas les moyens de s’offrir.

Offrir l’équivalent de 1 % de la masse salariale des organismes en subvention pour de la formation.

Offrir de l’aide pour faciliter le partage d’expertise ou de ressources entre organismes.

Offrir des formations et des outils de gestion en ligne sur la plateforme intégrée du gouvernement (celle-là même qui permettrait

d’alléger la recherche de financement et la reddition de comptes – voir le détail à la section précédente).

S’assurer de bien promouvoir les diverses opportunités de formation (via la plateforme intégrée par exemple).

Publier un guide de gouvernance à jour sur internet (abordant notamment les notions de démocratie, de la vie associative et comment

y arriver).

Faciliter le partage de connaissances et de meilleures pratiques (ex. : une grille de compétences pour aider/outiller les C.A.).

LA RÉALISATION DE LA MISSION (SUITE)

Page 25: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

25

LA RÉALISATION DE LA MISSION (SUITE)

Préoccupations Commentaires des participants

❖ La formation et le

développement des

compétences

❖ Ça prendrait aussi des ressources de formation pour tous les aspects administratifs.

❖ Pour moi le gros défi en communautaire c’est la gestion des ressources humaines. Il y a rarement un organisme qui est assez gros

pour avoir quelqu’un d’attitré seulement aux RH. C’est souvent le directeur général qui s’occupe de ça. C’est quelque chose qui peut

être facilement escamoté. L’employé n’est pas assez bien accueilli, car le directeur est occupé à gérer plusieurs dossiers en même

temps. J’aimerais en savoir plus sur les étapes pour comment recruter et gérer le personnel.

❖ Il faudrait que le gouvernement nous donne accès à du soutien. À défaut d’être gratuit, rémunéré à un juste coût. Au lieu de nous

donner de l’argent pour qu’on aille payer une entreprise privée pour nous offrir tel ou tel service. Ça pourrait lui permettre d’alléger le

budget alloué.

❖ Avoir un guide à jour de la gouvernance : ça parle de la démocratie, de la vie associative et comment y arriver. Si on avait quelque

chose de très concret, ça nous aiderait beaucoup à mettre des balises. Car en ce moment le guide n’est pas actuel. C’est bien d’avoir

quelque chose d’actuel et de confirmé.

❖ Pour ce qui est d’offrir des services d’accompagnement, de services-conseil c’est certain que ça serait excellent. Un partage

d’expertise peut-être aussi.

❖ J’imagine qu’il pourrait y avoir un partage de connaissances sur les meilleures pratiques à mettre en place pour développer une grille

de compétences, par exemple. Tous les outils pour faire en sorte qu’un C. A. va être plus compétent, mieux outillé pour être capable

de faire réaliser la mission de l’organisation. Quitte à faire de la formation, à la limite.

Page 26: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

26

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Le virage numérique Plusieurs ont formulé des besoins au chapitre du virage numérique, particulièrement depuis le début de la pandémie. L’aide souhaitée

aurait pu être présentée avec le thème de la formation et du développement des compétences, mais nous préférons le présenter

séparément vu l’ampleur et la variété des besoins exprimés.

Soutenir financièrement les organismes pour l’achat d’outils informatiques (ordinateurs, licences et autre matériel).

Offrir (ou faciliter l’accès à) des ressources pour effectuer le virage numérique (formation, mise à jour du site web).

Mettre sur pied (ou rendre accessible aux organismes communautaires) un programme gouvernemental pour le développement du

numérique, comme c’est le cas pour les entreprises.

Réduire la fracture numérique partout au Québec.

Commentaires des participants

❖ Le virage numérique ❖ Le virage numérique on essaie de le faire et de l’adapter à nos besoins. S’il y avait du financement à ce niveau-là, c’est certain qu’il y

aurait une facilité pour avoir accès à des ressources qui puissent nous aider à adapter le virage numérique.

❖ Le virage numérique implique un soutien de professionnel externe. Ça prend des professionnels qui peuvent nous aider à bas prix –

nous aider à choisir les bons ordinateurs, les bonnes ressources, etc.

❖ Nous on en bénéficierait. Avant il y avait un programme gouvernemental pour faire une transition numérique. Ça ne s’adressait pas

tellement aux organismes communautaires mais plus aux entreprises.

❖ C’est certain que de plus en plus on se dirige vers le numérique. Donc, c’est important d’avoir une bonne présence et une bonne

image en ligne. Si on avait des subventions ciblées pour remettre à jour notre site web ou même en créer un ça serait bien. Parce que

de notre part c’est très dispendieux pour réussir à faire ça nous-mêmes.

LA RÉALISATION DE LA MISSION (SUITE)

Page 27: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

27

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Des locaux abordables Même si cela ne constitue pas un frein pour la majorité, certains participants mentionnent leurs difficultés à trouver des locaux abordables

et bien situés pour leur organisme. Étant donné qu’ils desservent une clientèle souvent moins nantie, la nécessité d’une loca lisation

centrale accessible en transport en commun est importante, ce qui est plus dispendieux qu’en périphérie. Les attentes envers les villes et

le gouvernement provincial sont élevées.

Soutenir financièrement les organismes :

o Pour maintenir les bâtisses en état sécuritaire et pour donner accès aux personnes à mobilité réduite;

o Pour les loyers (ex. : à long terme pour ne pas toujours devoir se demander si l’on devra déménager; remplacer financement

pour l’achat par un soutien au loyer; permettre de pouvoir déménager dans un plus grand local; pouvoir trouver un local qui

n'a pas à être rénové et qui ne coûte pas une fortune);

o Pour pouvoir acheter leur propre local ou bâtiment.

Inciter les organismes gouvernementaux, les centres communautaires et les villes qui ont des locaux vacants à les rendre disponibles.

Faciliter les ententes avec diverses entités (ex. : centres communautaires, villes) pour qu’ils offrent des locaux gratuitement.

Exercer une influence sur les villes afin de faciliter l’accès à des locaux abordables (ex. : continuer les exemptions de taxes; exiger un

pourcentage de locaux à loyer modique).

Fournir de l’aide afin de mettre en commun des espaces pour plus d'un organisme communautaire.

LA RÉALISATION DE LA MISSION (SUITE)

Page 28: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

28

LA RÉALISATION DE LA MISSION (SUITE)

Préoccupations Commentaires des participants

❖ Des locaux abordables ❖ Il faudrait avoir plus de subventions en immobilisation afin de maintenir les bâtisses en état sécuritaire.

❖ Personne ne nous donne de financement pour rendre notre local accessible aux personnes à mobilité réduite. On doit aller dans

d’autres locaux pour tenir nos activités.

❖ Ce qui est une préoccupation pour nous c’est l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. On a demandé des subventions pour

ça, mais on attend encore.

❖ Je ne sais pas si on pourrait nous aider à réfléchir sur comment mettre en commun les espaces disponibles. Je ne crois pas que la

solution est seulement financière.

❖ Ça prendrait un pourcentage des immeubles ou des locaux qui sont à des prix « abordables » ou pour les organismes communautaires

en général. Obliger certains propriétaires commerciaux en leur offrant des incitatifs ça pourrait être bien.

❖ Nous on est logés dans un centre communautaire, alors c’est sans frais. Mais je crois qu’ils pourraient pousser plus cette option-là

avec les organismes communautaires en général.

❖ Moi je ne suis pas reconnue par la Ville. Si je veux un local, je dois payer le plein prix. Qu’est-ce que le municipal peut faire pour le

communautaire?

Page 29: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

29

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Autres besoins de

soutien (ni financiers,

ni technologiques)

À part les besoins financiers et technologiques déjà présentés, d’autres idées de soutien ont été proposées pour aider les organismes

communautaires à mieux remplir leur mission.

Améliorer le lien de proximité avec le gouvernement afin de mieux connaître et comprendre la réalité des organismes (ex. :

des fonctionnaires « observateurs » aux AGA; une personne-ressource pour faire le pont entre les organismes et le gouvernement).

Fournir des ressources partagées pour les organismes (pour les ressources humaines notamment).

Donner accès à une banque de bénévoles ou d'employés, classés par type d'organismes.

Avoir une meilleure présence de la CNESST (le milieu communautaire n’est pas syndiqué et de l'abus de la part de certains

organismes aurait été constaté).

Commentaires des participants

❖ Autres besoins de

soutien (ni financiers,

ni technologiques)

❖ Moi j’aimerais avoir des fonctionnaires sur les C. A. Pour qu’ils voient quelle est notre réalité. Ils n’auraient pas nécessa irement de droit

de vote, mais juste de les laisser écouter ce qu’on dit.

❖ Regrouper les organismes selon leur secteur d’activité ça serait bien. Je comprends que ceux qui gèrent plusieurs organismes en

même temps ne peuvent pas s’attarder à chaque petit problème qu’on a, mais je crois qu’en les regroupant ça aiderait beaucoup . Ou

peut-être, avoir une personne-ressource par organisme.

❖ Moi mon problème c’est surtout au niveau des normes du travail. Ce sont des milieux qui ne sont souvent pas syndiqués. Alors, parfois

il y a de l’abus. Ça prendrait une présence accrue des (gens des) Normes du travail dans notre milieu.

LA RÉALISATION DE LA MISSION (SUITE)

Page 30: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

30

LA VIE ASSOCIATIVE ET DÉMOCRATIQUE

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La promotion et la

reconnaissance de

l’action bénévole

Cet élément est considéré prioritaire pour contribuer au maintien et au développement de la vie associative et démocratique des

organismes. Plusieurs éléments sont proposés :

Mettre sur pied un programme de crédits d’impôt pour le bénévolat, comme c’est le cas pour les dons de charité, afin de

motiver les gens à s'impliquer dans les organismes, dans les C. A., et à participer aux AGA.

Promouvoir l’action bénévole et l’inclusion, par exemple :

En faisant une campagne nationale;

En faisant connaître les plateformes jebenevole.ca et simplyk.

En ciblant des groupes précis par l’entremise des autres programmes gouvernementaux (ex. : remise d’un dépliant informatif

aux femmes immigrantes lorsqu’elles arrivent au Québec).

Soutenir financièrement les organismes pour leur permettre, par exemple :

o D'avoir une ressource qui se dédierait à la dynamisation de la vie démocratique et associative (ex. : recherche de bénévoles);

o De mieux se faire connaître;

o De soutenir davantage les connaissances et les compétences des membres qui s'impliquent;

o De payer les coûts supplémentaires liés à l'assurance responsabilité des administrateurs.

(Suite à la page suivante)

Un peu comme pour la réalisation de la mission, lorsqu’il s’agit de leurs affaires internes, on sent que les organismes veulent s’occuper eux-mêmes de leur vie

associative et démocratique et qu’ils ne souhaitent pas que le gouvernement intervienne directement dans ces sphères d’activités. Plusieurs participants ont

déjà l’impression que leur autonomie d’action est menacée, ils ne souhaitent donc pas d’une intervention directe accrue, sauf pour fournir plus de financement.

Certains représentants d’organismes considèrent que les municipalités peuvent jouer un rôle dans la vie associative d'un organisme communautaire. Le fait

également de participer à une table de concertation peut contribuer au développement de la vie associative d'un organisme communautaire. On note plusieurs

pistes de solutions pour aider les organismes à développer et maintenir leur vitalité interne.

Les pistes de solutions en caractères gras indiquent les mentions qui rejoignent le plus de participants.

Page 31: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

31

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La promotion et la

reconnaissance de

l’action bénévole

(suite)

(Suite de la page précédente)

Promouvoir l’action bénévole spécifiquement auprès des jeunes pour favoriser leur implication :

o Faire des campagnes et des actions pour valoriser l'action bénévole dès le secondaire, ainsi qu’au cégep et à l’université;

o Revamper l’image du communautaire auprès des jeunes (pas perçu comme « jeune »);

o Offrir des programmes de stage/formation. Le Secrétariat à la jeunesse serait un exemple à suivre à cet égard (il aurait rendu

disponible de la formation pour les administrateurs afin de favoriser l’implication des jeunes dans un C. A.);

o Offrir de l’aide financière pour permettre de mettre sur pied des ateliers pour faire participer les jeunes.

Faire un maillage avec les structures déjà en place (ex. : les centres d'action bénévoles) pour offrir des formations afin d’ inciter les

membres à s'impliquer.

Réduire les obstacles rencontrés (ex. : coûts) par les organismes communautaires en matière de vérification d’antécédents jud iciaires.

LA VIE ASSOCIATIVE ET DÉMOCRATIQUE (SUITE)

Page 32: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

32

LA VIE ASSOCIATIVE ET DÉMOCRATIQUE (SUITE)

Préoccupations Commentaires des participants

❖ La promotion et la

reconnaissance de

l’action bénévole

❖ Il pourrait y avoir des crédits d’impôt pour les personnes qui participent à la vie communautaire. C’est une manière indirecte de faire la

promotion de la participation des gens en vie associative et démocratique.

❖ Un genre de crédit d’impôt pour ceux qui sont sur le C. A. bénévolement. Sans nécessairement les payer. Mais pour recruter et

valoriser les gens qui vont s’impliquer.

❖ Ça serait bien aussi de mettre en valeur l’action bénévole, mais aussi informer les gens qu’ils peuvent prendre part à la vie

démocratique des organismes. Ça pourrait même faire partie d’une campagne promotionnelle pour inciter les gens à s’impliquer. Ça

serait une belle façon de recruter et de reconnaître notre mission.

❖ Ça pourrait être du soutien au niveau de la plateforme « je bénévole ». De continuer de développer cette plateforme-là qui peut être un

outil intéressant.

❖ Nous on est sur une plateforme pour pouvoir avoir des bénévoles ça s’appelle SIMPLYK. Les gens peuvent s’inscrire sur cette

plateforme pour trouver un endroit afin de faire du bénévolat. On peut donc afficher qu’on a des besoins de bénévoles.

❖ On a eu une subvention du gouvernement pour accueillir les aides familiales provenant principalement des Philippines. Ces femmes-là

recevaient à l’aéroport un pamphlet avec les informations de notre organisme communautaire qui était donné par le gouvernemen t. Ça

a fait que notre vie associative était beaucoup plus activée. Les gens s’impliquaient. Ils savaient qu’on existait.

❖ Avoir de petits ateliers, pouvoir faire participer les jeunes. On a l’impression que la notion de bénévolat se perd. Les gens s’attendent à

avoir quelque chose en retour.

❖ We need to rebrand the community service image. Because right now it is not really seen as “young”.*

❖ Nous on a besoin de ça (une vérification d’antécédents judiciaires) quand on a de nouveaux bénévoles. La SQ faisait autrefois une

recherche sur ces personnes-là. Mais maintenant, les frais sont tellement élevés qu’on a décidé de laisser tomber. On y va avec les

moyens qu’on a.

* Traduction libre : Il faut changer l’image du communautaire. En ce moment, ce n’est pas vraiment perçu comme « jeune ».

Page 33: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

33

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La participation de

toutes et tous au sein

des organismes

communautaires

La participation de toutes et tous au sein des organismes communautaires est importante pour les participants aux groupes de discussion,

mais elle n’apparaît pas comme un enjeu où ils auraient besoin (ou envie) de l’aide du gouvernement. Ils s’occupent eux-mêmes de cet

aspect. Les besoins se résument donc essentiellement à des moyens financiers accrus afin de permettre, par exemple, à des membres

plus marginalisés ou vulnérables de participer à la vie associative et démocratique des organismes.

Créer des programmes afin de permettre aux organismes de pouvoir inclure les personnes marginalisées au sein de leurs structures

décisionnelles, avec un accès à des outils et à des ressources pour développer leurs compétences (ex. : formation en littéracie

numérique, cours de francisation).

Offrir de l’aide (soutien financier, ressources, outils, accompagnement) pour former les membres des C. A. (ex. : sur la gouvernance)

et leur permettre de réaliser leur mandat.

Commentaires des participants

❖ La participation de

toutes et tous au sein

des organismes

communautaires

❖ Créer des programmes pour que les personnes marginalisées fassent partie des structures décisionnelles des organismes, mais

qu’elles aient les ressources pour être compétentes.

❖ S’assurer d’avoir une représentativité. Quasiment imposer aux organismes communautaires d’avoir un certain pourcentage pour avoir

une bonne représentation. Des personnes issues des minorités raciales, de genre, etc. Par contre, je crois qu’il faudrait que ça vienne

avec un support financier. On est tellement pauvres, qu’on ne peut pas se permettre de dire non à quelqu’un car il ne fait pas partie

d’une minorité. Pour assurer cette représentativité il faut une compensation financière.

LA VIE ASSOCIATIVE ET DÉMOCRATIQUE (SUITE)

Page 34: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

34

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Les relations entre le

milieu municipal et le

milieu communautaire

Les participants sont d’avis que même si les relations entre le milieu municipal et le milieu communautaire sont généralement bonnes, il y

a toujours place à l’amélioration. On l’a vu notamment dans la section précédente où il était question du besoin d’avoir accès à des locaux

abordables. Alors que les organismes semblent généralement créer et entretenir eux-mêmes des liens avec le milieu municipal, on note

quelques suggestions où le gouvernement provincial pourrait exercer son pouvoir d’influence ou son rôle d’éducation et de sensibilisation

afin d’aider ces relations.

Sensibiliser les villes à l’importance de respecter l’autonomie des organismes communautaires (elles ne doivent pas interférer, par

exemple, en octroyant un financement à condition de siéger au conseil d’administration).

Émettre des directives officielles pour que les villes reconnaissent les organismes communautaires comme elles le font, par exemple,

pour les organismes de loisir et les organismes culturels.

Organiser un colloque au niveau municipal pour faciliter les relations.

Créer des comités pour faire le pont entre les organismes et le milieu municipal.

Commentaires des participants

❖ Les relations entre le

milieu municipal et le

milieu communautaire

❖ Éduquer les Villes sur qui on est. Il a des Villes qui vont accepter de donner du financement à condition de siéger sur le C. A. et d’avoir

leur mot à dire : c’est une atteinte à l’autonomie.

❖ Souvent, les municipalités voient les organismes communautaires comme des demandeurs d’argent et rien d’autre. Si on leur

démontrait ce qu’on fait réellement, par exemple, leur montrer des projets concrets.

❖ Il devrait y avoir une directive pour reconnaître les organismes communautaires. On reconnaît les organismes de loisirs, culturels… Ça

vient avec des privilèges. Par exemple, pour la salle de la Ville c’est gratuit pour eux. Mais si nous on veut l’utiliser, il faut faire une

demande et payer.

❖ Est-ce que le gouvernement pourrait créer un genre de colloque au niveau municipal, pour que différents organismes viennent faire

des présentations? Ça pourrait être organisé avec les directeurs, car souvent ils sont en poste plus longtemps. Un colloque, une

formation, pendant 1-2 jours, ça pourrait être bien.

❖ Avoir des comités sur l’accessibilité universelle des personnes handicapées, par exemple.

LA VIE ASSOCIATIVE ET DÉMOCRATIQUE (SUITE)

Page 35: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

35

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La concertation

multisectorielle

Les opinions à propos de cet élément sont partagés. En effet, alors que certains participants offrent des pistes de solutions pour améliorer

la concertation, plusieurs pensent qu’il existe déjà suffisamment d’instances (ex. : tables de concertation locales et régionales) et qu’il

faudrait plutôt renforcer ce qui existe déjà et faciliter la participation, notamment, par du financement. Quelques pistes pour améliorer la

concertation :

Implanter des tables de concertation (ex. : en développement social) dans les milieux où il n'en existe pas déjà et où les besoins sont

grands (un mandat que le gouvernement devrait donner aux MRC).

Maintenir la présence des gens des ministères aux tables de concertation (ex. : il y en aurait depuis que le réseau COSMOSS

[Communauté ouverte et solidaire pour un monde outillé, scolarisé et en santé] existe, ce qui est considéré favorable).

S’assurer que les agents ministériels présents aux activités de concertation aient un pouvoir décisionnel (sinon ce n’est pas efficace).

Financer davantage les projets concertés entre organismes.

Offrir du financement pour permettre aux organismes de participer davantage aux activités de concertation.

Recommencer à financer les instances de concertation.

LA VIE ASSOCIATIVE ET DÉMOCRATIQUE (SUITE)

Page 36: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

36

LA VIE ASSOCIATIVE ET DÉMOCRATIQUE (SUITE)

Préoccupations Commentaires des participants

❖ La concertation

multisectorielle

❖ Renforcer ce qui existe déjà. Faire participer plus de personnes. Mais pas nécessairement en ajouter plus ou plus fréquemment.

❖ C’est vraiment important. Mais il faut aussi être capable d’y aller. On porte plusieurs chapeaux donc, on ne peut pas partir une journée

pour participer à une table de concertation, personne ne va pouvoir nous remplacer au bureau.

❖ Avec tout le développement des gouvernements de proximité, chaque MRC devrait avoir le mandat de mettre sur pied des tables de

développement social, car un jour peut-être que COSMOSS n’aura plus d’argent.

❖ L’étape de concertation, quand elle fonctionne, elle est bien utile. Mais les agents dépêchés par les institutionnels n’ont aucun pouvoir

décisionnel quand ils arrivent en concertation. Ça peut être extrêmement efficace, mais encore faut-il que les personnes présentes

aient une capacité décisionnelle.

❖ C’est certain que ça prend du financement, car quand on fait des projets concertés chacun des organismes le fait de sa bonne volonté

et prend une petite partie de son budget.

❖ La concertation nous permet d’être de meilleurs organismes. Moi je m’interdis parfois de participer à certaines concertations car je n’ai

pas le budget.

❖ Le gouvernement du Québec a pris la décision il y a quelques années de couper le financement aux instances de concertation. La

concertation ça prend du temps, et le temps on n’en a pas beaucoup quand on est un organisme communautaire. C’est vrai que c’est

utile la concertation pour s’assurer que les offres de services sont complémentaires. La façon de demander au gouvernement de la

soutenir c’est de mettre sur pied des instances de concertation dans divers milieux. Il y a certains milieux qui en ont plus besoin.

Page 37: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

37

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Autres besoins

exprimés

D’autres besoins non liés aux préoccupations précédentes ont été soulevés :

Mettre sur pied une reconnaissance officielle des organismes, par exemple :

o Un ministère de l'action communautaire;

o Un protocole d'entente de reconnaissance entre les ministères (pour s’assurer que la mission des organismes communautaire

soit reconnue à travers tout l’appareil gouvernemental).

Réformer la Loi sur les compagnies, jugée archaïque.

Revoir le vieux modèle des assemblées générales annuelles (AGA) qui ne serait plus adapté à la réalité d’aujourd’hui.

Commentaires des participants

❖ Autres besoins

exprimés

❖ Il y a un moment où ça a été discuté d’avoir un ministère pour l’action communautaire. Un seul ministère de l’action communautaire :

ça favoriserait la reconnaissance.

❖ Un protocole d’entente de reconnaissance entre les ministères ça pourrait être bien. La reconnaissance, ça se traduit par la

reconnaissance de la mission selon moi.

❖ La loi sur les OBNL devrait être réformée. Ce sont de vieilles lois. Au Québec on a encore une loi qui est archaïque. Si on n ’a pas de

bonne gouvernance on se ramasse avec des problèmes.

❖ On devrait revoir tout le modèle. Les AGA, les gens sont débordés, n’ont pas le temps de venir, ils en ont déjà plein les bras. Il faudrait

changer le vieux modèle : la structure, l’organisation. Le modèle date des années 80.

LA VIE ASSOCIATIVE ET DÉMOCRATIQUE (SUITE)

Page 38: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

38

L’IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE LIÉE À LA COVID-19

Thèmes Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Le financement et

la reddition de

comptes

Le financement insuffisant : L’augmentation de la demande de services pour plusieurs organismes, l’annulation de projets, la mise sur pause

des versements de financement, tout cela a mis beaucoup de pression sur les coûts pendant la crise et a créé de l’incertitude. Quelques

souhaits :

Prévoir une enveloppe suffisante pour permettre aux organismes de bénéficier d’un programme du type Programme Actions

concertées pour le maintien en emploi (PACME).

Faciliter l’accès aux fonds d'urgence et créer des fonds spécifiques (ex. : pour les familles).

Que le gouvernement anticipe les besoins financiers à plus long terme, « l'après COVID ».

Conserver les subventions pour le maintien en emploi et l’aide aux membres, même après la pandémie, car les besoins seront encore

criants.

Offrir des subventions pour compenser les pertes liées à la COVID-19 (ex. : pour les organismes qui ont dû cesser leurs activités).

La rigidité des règles et des critères d’attribution du financement : Plusieurs se sont plaints du nombre élevé de critères d’admissibilité pour

avoir accès au financement en lien avec la COVID-19 et d’injustices quant à l’accès aux fonds d’urgence (certains organismes ont été

désavantagés par rapport à d’autres et des organismes ont été désavantagés par rapport aux entreprises privées). Le souhait :

Augmenter les enveloppes des fonds d’urgence et rendre l’accès plus équitable.

Le manque de reconnaissance : Plusieurs organismes, dont certains pourtant considérés « services essentiels », disent avoir reçu des

consignes floues et en retard de la part du gouvernement comparativement à d’autres secteurs. Ils n’ont pas non plus obtenu le soutien

nécessaire (ex. : pas de directives pour les AGA; pas de balises concernant le télétravail, pas de protocoles/directives pour l'hygiène sur les

lieux de travail; pas de directives pour aider au point de vue de la santé mentale pour les employés; pas de réponse à une demande de

masques à visière transparente pour les membres malentendants).

(Suite à la page suivante)

La crise sanitaire a exacerbé plusieurs des difficultés des organismes communautaires et en a créé des nouvelles. Sans surprise, les attentes en matière de

financement pendant la pandémie et pour l’après pandémie sont élevées. déjà criants et ils se sont aggravés depuis le printemps 2020. D’autres formes de

soutien où le gouvernement pourrait contribuer sont également formulées.

Les pistes de solutions en caractères gras pour chacun des sous-thèmes (ex. : le financement insuffisant, la rigidité des règles et des critères d’attribution du

financement, etc.) indiquent les mentions qui rejoignent le plus de participants.

Page 39: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

39

Thèmes Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Le financement et la

reddition de comptes

(suite)

(Suite de la page précédente)

La lourdeur associée à la reddition de comptes : Plusieurs participants auraient apprécié que les bailleurs de fonds (dont les

ministères) soient plus flexibles pour les échéanciers durant la pandémie (ex. : dates de tenue des AGA et pour la reddition de compte), et

qu’il y ait plus de cohérence entre les ministères (certains offrent des délais, d’autres non).

Commentaires des participants

❖ Le financement et la

reddition de comptes

Le financement insuffisant :

❖ Si le gouvernement pouvait mettre en place un fond d’urgence pour les familles, pour intervenir, pour pouvoir offrir des serv ices de

répit. Prévoir des garderies d’urgence peut-être.

Le manque de reconnaissance :

❖ On a reçu des directives sur comment faire une AGA à distance, par exemple, mais on n’a pas tant de chair autour de l’os. Il faut nous-

mêmes faire nos expériences, aller chercher de l’expertise. Avoir un peu plus de soutien dans certaines choses ça pourrait aider. Il y a

des organismes qui se sentent isolés avec la COVID, ils ont perdu leurs bénévoles, ils n’ont plus rien.

La lourdeur associée à la reddition de comptes :

❖ On a un exemple parfait de comment le gouvernement nous empêche d’avoir une vie associative et démocratique autonome. Quand

on nous exige en pleine COVID de réunir des AG avant le 1er décembre, alors que ce n’est pas une exigence de la loi et que c’est

contre les recommandations du ministère de la Santé...

❖ Il y a un manque de cohérence entre les ministères. On se fait dire qu’on va avoir trois mois pour faire nos redditions de comptes, mais

d’autre part, le ministère du Travail ne nous dit rien de concret pour les délais.

L’IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE LIÉE À LA COVID-19 (SUITE)

Page 40: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

40

Thèmes Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La réalisation de la

mission

Le virage numérique : De nombreux organismes se sont retrouvés au dépourvu durant la pandémie, car ils manquaient d’équipement et

d’outils informatiques ainsi que des connaissances pour les utiliser. Certains ont aussi mentionné les difficultés pour leurs membres pour

ce qui est d’utiliser la technologie ou d’y avoir accès. Les propositions :

Soutenir financièrement les organismes pour l’achat d’équipement informatique, les connexions internet et la formation pour les utiliser;

L’achat par le gouvernement de licences de groupe (ex. : Google Office), ce qui reviendrait moins cher aux organismes que d’acheter

individuellement.

Des locaux abordables : Plusieurs participants ont mentionné le fait que les locaux de leur organisme sont devenus inaccessibles

soudainement durant la pandémie, entre autres, s’ils sont hébergés dans des bâtiments municipaux, avec un loyer à payer malgré tout.

Pour d’autres, les besoins d’espace ont augmenté vu les exigences de distanciation sociale ou encore parce que la clientèle a augmenté

en raison de la pandémie. Des subventions au logement et de l’aide pour se loger seraient appréciées.

L’attraction et la rétention de la main-d’œuvre : Plusieurs mentionnent que leur difficulté à trouver de la main-d’œuvre est exacerbée

par la mise en place de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et des CHSLD qui offrent de bons salaires ou une bonification de

salaire pour égaler la PCU. Ils justifient encore une fois un meilleur financement pour faire face à cette réalité.

L’IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE LIÉE À LA COVID-19 (SUITE)

Page 41: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

41

L’IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE LIÉE À LA COVID-19 (SUITE)

Thèmes Commentaires des participants

❖ La réalisation de la

mission

Le virage numérique :

❖ Des subventions spéciales pour s’équiper en produits virtuels. En équipement, le ministère pourrait dégager des fonds pour le matériel.

Ça serait bien aussi d’avoir des formations sur comment utiliser tel ou tel outil sur internet.

Des locaux abordables :

❖ Le local en ce moment est vacant. On paie le loyer, mais dans le vide. C’est de l’argent qui est perdu.

❖ Je crois qu’il va falloir louer un local plus grand pour pouvoir respecter les deux mètres de distanciation sociale. Donc ça va nous

demander plus d’argent.

L’attraction et la rétention de la main-d’œuvre :

❖ On avait déjà une pénurie de main-d’œuvre avant alors ça ne s’est pas amélioré avec la crise. La PCU n’a pas aidé et n’aide toujours

pas. Il y a aussi le fait que les CHSLD se sont mis à offrir des salaires très compétitifs. C’est extrêmement difficile pour nous.

❖ Il y a beaucoup de programmes de maintien à l’emploi qui ont été développés pour maintenant. Mais on n’a pas de plans qui ont été

créés pour le long terme. Il va aussi y avoir des conséquences à long terme, et ça nous prend un plan pour ça.

Page 42: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

42

Thèmes Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La vie associative et

démocratique

La promotion et la reconnaissance de l’action bénévole : Certains pensent qu’il faudrait faire une campagne promotionnelle pour

inciter la population à s'impliquer ou pour sensibiliser la population. Les besoins existaient avant et ils sont encore plus grands avec la

pandémie, notamment parce que les bénévoles sont généralement plus âgés et ne peuvent plus participer parce que vulnérables.

Commentaires des participants

❖ La vie associative et

démocratique

La promotion et la reconnaissance de l’action bénévole

Il y a des publicités qui ont été faites par les principaux bailleurs de fonds, mais j’ai l’impression qu’il y a très peu de campagnes de la

part du fédéral et provincial pour mettre en valeur toute la richesse du travail communautaire. Il y a peu de fonds qui sont investis de

leur part. Ça serait un premier pas pour essayer de rejoindre les Québécois et les sensibiliser au milieu communautaire.

A lot of our volunteers are older, 70 and up. Of course, with the pandemic they were advised to stay home. And I am afraid we might

not recruit them after. I think we should not only rely on retired seniors.*

L’IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE LIÉE À LA COVID-19 (SUITE)

* Traduction libre : Plusieurs de nos bénévoles ont 70 ans et plus. Bien sûr, avec la pandémie, on leur a conseillé de rester à la maison. J’ai peur qu’on ne soit plus capable de les ravoir après.

Je pense qu’on ne devrait pas seulement compter sur les retraités.

Page 43: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

43

Thèmes Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Autres besoins

exprimés

En terminant, mentionnons la préoccupation de certains en ce qui a trait aux problématiques de santé mentale des clientèles, qui risquent

d’apparaître ou d’être aggravées par la pandémie, notamment en raison de l’isolement et du manque d’accès aux services. Certa ins

segments de population auraient aussi été délaissés durant la pandémie. Selon ces représentants d’organismes, le gouvernement se doit

de prendre cette situation au sérieux et d’agir.

Commentaires des participants

❖ Autres besoins

exprimés

Plusieurs personnes sont restées isolées pendant la pandémie. Les personnes assistées sociales n’ont pas eu d’aide en particu lier.

Elles se sentent très isolées, oubliées.

Ce qu’on s’est rendu compte, c’est qu’on a eu des besoins au niveau de briser l’isolement. Tous les problèmes psychosociaux qui

peuvent émerger aussi suite à la crise. Et pas seulement de la part des gens qu’on aide, mais aussi pour nos propres employés .

J’espère qu’il va y avoir des plans mis en place car cette pandémie va laisser des traces pour les prochaines années.

Actions on mental health. There needs to be not only promotion of resources available but also take action on the topic of mental

health.*

L’IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE LIÉE À LA COVID-19 (SUITE)

* Traduction libre : Poser des gestes en lien avec la santé mentale. Il ne faut pas seulement promouvoir les ressources disponibles, mais aussi prendre des mesures en matière de santé

mentale.

Page 44: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

Chapitre 2DISTINCTIONS ENTRE LES SOUS-GROUPES

• Mise en garde sur l’interprétation des résultats

• Membres de C. A. vs employés

• Anglophones vs francophones

• Régions éloignées ou rurales vs grands centres urbains

Page 45: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

45

MISE EN GARDE SUR L’INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Un des objectifs de cette étude est de faire ressortir les différences, s’il y a lieu, entre certains sous-groupes sur la base des trois caractéristiques ci-

dessous (lors de la composition des groupes, ces caractéristiques ont été prises en compte pour former des groupes distincts) :

• Anglophones vs francophones

• Régions (Capitale-Nationale, Mauricie, Bas-Saint-Laurent, Montréal)

• Membres de C. A. vs employés de la permanence

Les distinctions observées sont présentées dans les pages qui suivent.

Il est toutefois important de garder à l’esprit la nature qualitative de l’étude; il n’est donc pas possible de généraliser les résultats étant

donné le nombre restreint de participants et leur sélection non aléatoire au sens statistique. À noter que cette limite vaut autant pour

l’analyse des résultats d’ensemble que pour l’interprétation des différences entre sous-groupes.

Page 46: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

46

ANGLOPHONES VS FRANCOPHONES

Plusieurs différences ont été relevées selon la langue. Les représentants des organismes anglophones tendent à se sentir oubliés par le gouvernement

québécois. Ils ont certains besoins spécifiques liés à la langue anglaise et au fait qu’ils constituent un groupe minoritaire au Québec. Les participants

anglophones ont aussi soulevé un certain nombre d’iniquités perçues quant au traitement qui leur est réservé comparativement à leurs vis-à-vis francophones.

Ils se distinguent aussi du fait qu’ils ne rencontrent pas d’enjeu particulier en lien avec le développement de leur vie associative et démocratique.

Notons par ailleurs que tous les organismes anglophones rencontrés reçoivent du financement de la part du gouvernement du Québec. Toutefois, selon leurs

dires, l’apport de Québec est négligeable et concerne uniquement du financement par projet.

Nous ne présentons pas de pistes de solutions en caractères gras puisqu’aucune ne rejoint les participants plus qu’une autre.

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Le financement et

reddition de comptes

Pouvoir soumettre des demandes de financement et des documents de reddition de compte en anglais. Le Programme de soutien aux

organismes communautaires (PSOC) semble offrir cette possibilité, mais pas tous les ministères.

Offrir de l’aide pour la traduction vers le français ou la rédaction en français de documents (ex. : rapports pour la reddition de compte).

Avoir des enveloppes budgétaires spécifiques pour les organismes anglophones (ex. : pouvoir obtenir un financement même si un

organisme francophone a déjà été accepté pour un projet similaire puisqu’ils ne desservent pas les mêmes clientèles, avoir des

subventions pour les déplacements étant donné que les organismes anglophones ont de petits bassins de clientèles dispersées sur

un vaste territoire).

Reconnaître davantage l’apport des organismes communautaires anglophones à la communauté.

Réduire les attentes en termes de cibles à atteindre, puisque c’est impossible pour un organisme anglophone de rejoindre autant de

clients que pour un organisme francophone similaire.

Page 47: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

47

ANGLOPHONES VS FRANCOPHONES (SUITE)

Préoccupations Commentaires des participants*

❖ Le financement et la

reddition de comptes

I would like to be able to apply and submit projects in English.

If we can’t have (the reports) sent in English, maybe they (the people at the government) could provide us with help, someone who

could help us write the reports in French, a translation help maybe.

The English literacy groups are underfunded compared to the French ones.

If there’s a similar project, even if it’s being carried by a similar organization in the French-speaking community, we automatically get

excluded because we get told it’s being offered on our territory. What they don’t understand is we serve people whose English is not

the first language, and French even less. So, they can’t access these projects. There is a lot of barriers for accessing fund ing.

There needs to be some form of engagement on the government’s part. There needs to be a concerted effort to be recognized as an

English-speaking community that contributes to the society. That there is an effort made, (with) envelopes specially made for linguistic

minority within Quebec. It’s not because we are a smaller community that it is easier to carry projects. We are scattered over a very

large territory. They are expecting us to meet very high expectations – which we cannot do.

They can’t expect me to reach 10,000 people. There is only 5,000 for the territory that we cover. It has to be equitable in the sense that

you can’t have the same expectations from an English community as you do for a French one. They are expecting too much from us.

Traduction libre :

• J’aimerais pouvoir postuler et soumettre des projets en anglais.

• Si on ne peut pas envoyer les rapports en anglais, peut-être qu’ils (les gens du gouvernement) pourraient nous aider, quelqu’un qui pourrait nous aider à rédiger les rapports en français ou une

aide à la traduction.

• Les groupes d’alphabétisation anglophones sont sous-financés par rapport aux francophones.

• Si c’est un projet similaire, même si c’est par un organisme francophone, nous on est automatiquement exclus, car on nous dit qu'il est déjà proposé sur notre territoire. Ce qu’ils ne

comprennent pas, c’est que nous desservons des personnes dont l’anglais n’est pas la langue maternelle, et encore moins le français. Donc, ils ne peuvent pas accéder à ces projets. Il y a de

nombreux obstacles pour accéder au financement.

• Il doit y avoir une certaine forme d’engagement de la part du gouvernement. Il faut un effort concerté pour qu’on soit reconnu comme une communauté anglophone qui contribue à la société.

Qu'il y ait un effort de fait, (avec) des enveloppes spécifiques pour la minorité linguistique du Québec. Ce n’est pas parce qu’on est une petite communauté que c’est plus facile de mener des

projets. Nous sommes dispersés sur un très vaste territoire. Ils s’attendent à ce qu’on réponde à des attentes très élevées - ce que nous ne pouvons pas faire.

• Ils ne peuvent pas s’attendre à ce que je rejoigne 10 000 personnes. Il n'y en a que 5 000 pour le territoire que nous couvrons. Il faut être équitable en ce sens qu’on ne peut pas avoir les

mêmes attentes d’une communauté anglophone que d’une communauté francophone. Ils attendent trop de nous.

Page 48: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

48

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La réalisation de la

mission

Donner accès à des cours de français pour les employés et les membres (de tels cours seraient accessibles pour les immigrants,

mais pas pour la communauté anglophone).

De façon générale, avoir une meilleure communication avec les organismes anglophones (ceux-ci se sentent souvent oubliés).

Commentaires des participants *

❖ La réalisation de la

mission

French language training is definitely an issue. A lot of our members don’t feel comfortable writing in French. Not everyone has access

to those classes. When they apply to work for us they need to speak French.

For the community members, it would be nice to have French classes available for free.

ANGLOPHONES VS FRANCOPHONES (SUITE)

Traduction libre :

• La formation en français est clairement un problème. Beaucoup de nos membres ne se sentent pas à l'aise d'écrire en français. Tout le monde n'a pas accès à ces cours. Lorsqu'ils postulent

pour travailler pour nous, ils doivent parler français.

• Pour les membres de la communauté, ce serait bien d’avoir accès à des cours de français gratuits.

Page 49: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

49

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La vie associative et

démocratique

Aux dires des participants, les gens des communautés anglophones sont très impliqués dans leurs organismes. Les organismes

anglophones n’ont donc pas d’enjeux au regard de la vitalité de leur vie associative et démocratique et pas besoin de l’aide du

gouvernement à ce chapitre. Par contre, ils émettent des souhaits en matière de concertation :

Mieux faire connaître les tables de concertation existantes aux organismes anglophones.

Inviter plus souvent les organismes anglophones à participer aux tables de concertation.

Favoriser la participation à des tables de concertation en langue anglaise (en allouant des budgets de déplacement puisqu’elles se

tiennent à Montréal).

Commentaires des participants *

❖ La vie associative et

démocratique

I think it needs to be promoted more. We don’t always know what tables are available in our regions.

We would like to be invited to more tables. Sometimes we hear about tables going on through other people and that there is money

available, but we were not invited. The government should make sure we are included.

We need to know we are able to go to tables that are offered in English too. We don’t always have the opportunity to participate in

tables in English in the province. It cuts the process right at the beginning.

ANGLOPHONES VS FRANCOPHONES (SUITE)

Traduction libre :

• Je pense qu’il faut les promouvoir davantage. On ne sait pas toujours quelles tables (de concertation) existent dans nos régions.

• On aimerait être invité à plus de tables. Parfois, on entend parler de tables organisées par d'autres personnes et qu'il y a de l'argent disponible, mais on n’a pas été invité. Le gouvernement

devrait s'assurer qu’on soit inclus.

• On doit savoir qu’on peut accéder à des tables qui sont proposées aussi en anglais. On n’a pas toujours la possibilité de participer à des tables en anglais dans la province. Ça coupe le

processus dès le début.

Page 50: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

50

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ L’impact de la crise

sanitaire liée à la

COVID-19

La seule distinction en lien avec la crise est le besoin pour les membres de la communauté anglophone d’avoir accès à de l’aide en

santé mentale en anglais, ce qui ne semble pas possible partout.

Commentaires des participants *

❖ L’impact de la crise

sanitaire liée à la

COVID-19

Mental health, in English. I learned that suicide prevention is not available in our region in English. And they can’t send you to another

suicide prevention place that would be outside your region. And they didn’t even let us accompany the person to translate. So English

speakers have nothing available to them, except the emergency room.

ANGLOPHONES VS FRANCOPHONES (SUITE)

Traduction libre :

• La santé mentale, en anglais. J'ai appris que la prévention du suicide n'est pas disponible en anglais dans notre région. Et ils ne peuvent pas vous envoyer dans un autre centre de prévention

du suicide qui serait à l’extérieur de votre région. Et ils ne nous ont même pas laissé accompagner la personne pour traduire. Les anglophones n'ont pas d’autre option que d’aller à l’urgence.

Page 51: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

51

RÉGIONS ÉLOIGNÉES OU RURALES VS GRANDS CENTRES URBAINS

Quelques différences sont rapportées par des organismes en région éloignée ou rurale (surtout dans le Bas-Saint-Laurent, mais aussi pour des organismes en

milieu rural de la Mauricie) et d’autres qui sont implantés dans les grands centres (Québec et Montréal). Le contraste se situe surtout au point de vue des enjeux

liés à la taille du territoire couvert (région éloignée ou rurale) et de la disponibilité des locaux (grands centres).

Les pistes de solutions en caractères gras indiquent les mentions qui rejoignent le plus de participants.

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ Le financement et

reddition de comptes

En région éloignée ou rurale :

Ajuster le financement en fonction de la taille du territoire couvert (ex. : ne pas considérer seulement le nombre de personnes car

le coût par client est plus élevé; prendre en compte les frais associés aux déplacements).

Un meilleur financement serait souhaité puisqu’il y a peu d’organismes pour desservir certaines clientèles spécifiques peu nombreuses

(ex. : immigrants) ou que peu d’organismes sont en mesure de répondre à certains besoins (ex. : ceux des personnes handicapées).

Page 52: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

52

RÉGIONS ÉLOIGNÉES OU RURALES VS GRANDS CENTRES URBAINS

(SUITE)

Préoccupations Commentaires des participants

❖ Le financement et la

reddition de comptes

En région éloignée ou rurale :

Si on couvre un grand territoire, il y a du temps et des frais reliés à ça. Ça nous distingue des autres régions qui sont près du centre.

Il y a des paroisses qui ont très peu de population, mais on doit les desservir quand même. Il y a des frais supplémentaires, ça gruge

sur notre budget.

Nous on est en milieu rural, on a beaucoup de personnes non mobiles. On doit donc avoir un service adapté pour aller les chercher et

ça coûte extrêmement cher. Et ça, ce n’est pas pris en compte dans notre financement. Il devrait exister des subventions pour les

déplacements.

Même chose pour nous aussi, pour les déplacements on ne peut les facturer ni au MTESS ni aux résidents.

C’est difficile pour les gens de prendre le transport en commun pour pouvoir venir bénéficier de nos services. Il n’y en a pas autant

qu’à Montréal et à Québec.

Un meilleur financement pour plus d’inclusion : plusieurs organismes n’offrent pas les services nécessaires pour les personnes

handicapées. Plusieurs personnes que je représente ont des difficultés intellectuelles, de vue… Ces personnes ont besoin

d’accompagnement et j’aurais besoin d’une autre personne pour m’aider.

Pour toutes les personnes immigrantes ici à [ville], il y a un seul organisme pour elles. On pourrait essayer d’offrir une meilleure

approche envers elles.

Page 53: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

53

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La réalisation de la

mission

En région éloignée ou rurale :

Offrir de l’aide pour favoriser le recrutement de main-d’œuvre et de bénévoles dans le Bas-Saint-Laurent (des participants

mentionnent que la pénurie serait particulièrement forte dans la région).

Avoir des budgets pour la formation et le développement des compétences qui incluent un supplément pour les déplacements vers les

grands centres où se donnent certaines formations spécialisées.

Offrir des formations en région aussi.

Offrir de la formation, de l’accompagnement ou faciliter le jumelage avec des organismes montréalais sur le thème de l’intégration de

la diversité (des organismes en région on besoin d’acquérir des connaissances sur cette nouvelle réalité).

Réduire les disparités entre organismes au point de vue du virage technologique (la fracture numérique serait plus marquée en région

que dans les grands centres).

Dans les grands centres :

Faciliter l’accès à des locaux abordables (ex. : subventions pour l’achat ou le loyer; exemption de taxes; rendre disponibles aux

organismes communautaires les locaux vacants du centre-ville; obliger les propriétaires commerciaux à octroyer un pourcentage de

locaux à loyer modique).

RÉGIONS ÉLOIGNÉES OU RURALES VS GRANDS CENTRES URBAINS

(SUITE)

Page 54: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

54

RÉGIONS ÉLOIGNÉES OU RURALES VS GRANDS CENTRES URBAINS

(SUITE)

Préoccupations Commentaires des participants

❖ La réalisation de la

mission

En région éloignée ou rurale :

Au Bas-Saint-Laurent, je crois que c’est une réalité la pénurie de main-d’œuvre. Je ne crois pas qu’on manque de personnes parce

qu’on est un milieu communautaire, mais plutôt parce qu’on est en région.

Au niveau du recrutement de bénévoles, ce n’est pas évident non plus puisqu’on est en région.

L’intégration de la diversité. On ne sait pas trop comment s’y prendre. C’est un défi, c’est nouveau pour nous dans notre rég ion

(Mauricie). Offrir des formations, de l’accompagnement, faire du jumelage avec des groupes de Montréal.

Je crois aussi qu’il y a la question du virage technologique. Surtout dans les régions. Il y a des organismes qui sont très b ien outillés,

d’autres moins. L’enjeu de la formation est très inégal. Il y a une disparité. Il y a des organismes très bien « réseautés », ils ont accès à

beaucoup de connaissances. Mais ça laisse parfois les petits organismes derrière.

Dans les grands centres :

Le problème aujourd’hui c’est de se trouver des endroits pour se loger. Sans avoir à rénover ou sans avoir à payer une fortune.

C’est un défi pour nous. On arrive à se trouver des solutions, des partenariats, des façons de faire… Mais ça reste que c’est difficile.

On est parti du centre-ville pour aller vers [ville en banlieue], car c’était trop dispendieux de trouver un local à louer dans le centre-ville.

On fait plus du télétravail parce que c’est trop dispendieux de payer pour un local à temps plein.

Avoir une exemption de taxes pour les organismes communautaires.

Selon moi, le municipal ne s’implique pas assez. Leur mandat c’est le bien-être de la population. Je crois qu’on ne le souligne pas

suffisamment dans le PAGAC.

Page 55: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

55

Préoccupations Pistes de solutions proposées (basées sur les difficultés vécues)

✓ La vie associative et

démocratique

En région éloignée ou rurale :

Que les rencontres avec les ministères ne se fassent pas toujours dans les grands centres (Québec ou Montréal).

Commentaires des participants

❖ La vie associative et

démocratique

En région éloignée ou rurale :

Décentraliser les actions ça pourrait aider. Parce que quand il y a des réunions, des formations, c’est toujours à Montréal. Pour nous

ici à [ville en région éloignée], c’est un bon deux jours pour aller là-bas et revenir.

RÉGIONS ÉLOIGNÉES OU RURALES VS GRANDS CENTRES URBAINS

(SUITE)

Page 56: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

56

MEMBRES DE C. A. VS EMPLOYÉS

Nous n’avons pas noté de différences dans la nature des besoins exprimés par les membres de C. A. par rapport à ceux des employés de la permanence des

organismes.

C’est plutôt dans la façon de les exprimer et dans le regard porté sur les différentes problématiques que plusieurs membres de C. A. se distinguent des autres

participants. En effet, et probablement parce que plusieurs siègent à divers conseils d’administration, comités et tables de concertation, ils ont une vision plus

large de la situation des organismes communautaires dans l’échiquier des services offerts au Québec. Ils sont, par exemple, plus au fait et plus critiques des

orientations gouvernementales et des réglementations alors que les employés de la permanence, étant surtout impliqués dans la gestion quotidienne des

organismes, ont davantage une vision « terrain ».

Il n’en demeure pas moins que les deux types de participants se rejoignent sur le fond et qu’on pourrait difficilement distinguer des problématiques ou des pistes

de solution propres à l’un ou l’autre de ces sous-groupes sans risquer de se tromper.

Page 57: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

Annexe 1PROFIL DES PARTICIPANTS

• Été 2020 (11 groupes)

• Automne 2020 (9 groupes)

• Ensemble des groupes

Page 58: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

58

PROFIL DES PARTICIPANTS – ÉTÉ 2020

Groupe 1

17 juin à 13 h

Groupe 2

22 juin à 13 h

Groupe 3

23 juin à 13 h

Groupe 4

25 juin à 13 h

Groupe 5

29 juin à 13 h

Groupe 6

30 juin à 13 h

(n : 5) (n : 5) (n : 6) (n : 6) (n : 6) (n : 4)

RÉGION

Capitale nationale – francophones 5 6 4

Mauricie – francophones 5

Bas-Saint-Laurent – francophones 6 6

POPULATION

Employés de la permanence 5 5 6 6

Membres de C. A. 6 4

MODE DE FINANCEMENT

Soutien à la mission globale (SMG) 4 4 5 5 4

Sans port d’attache (SPA) 1 1 1 1 2

SECTEUR/ MISSION GOUVERNEMENTALE

Santé et services sociaux 2 4 4 2 3 2

Action communautaire 1 1 2

Employabilité 1 1

Éducation 1 1

Famille 1

Loisirs et Sport 1

Développement durable et Environnement 1

Aînés 1

Autre1 1 2

1 Afin de préserver la confidentialité des organismes, les représentants qui proviennent d’un organisme œuvrant dans un secteur où le nombre total d’organismes pour la région dans le

secteur est inférieur à cinq ont été classés dans « Autre ». Ces représentants sont toutefois compilés dans leur secteur respectif (le cas échéant) dans le dernier tableau de cette annexe

présentant les données pour l’ensemble des groupes.

Page 59: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

59

PROFIL DES PARTICIPANTS – ÉTÉ 2020 (SUITE)

Groupe 7

2 juillet à 13 h

Groupe 8

6 juillet à 13 h

Groupe 9

6 juillet à 18 h

Groupe 10

7 juillet à 13 h

Groupe 11

8 juillet à 13 h

(n : 6) (n : 6) (n : 4) (n : 6) (n : 6)

RÉGION

Capitale nationale – francophones 6 4

Mauricie – francophones 6 6

Bas-Saint-Laurent – francophones 6

POPULATION

Employés de la permanence 6 6 6

Membres de C. A. 6 4

MODE DE FINANCEMENT

Soutien à la mission globale (SMG) 4 3 3 5 6

Sans port d’attache (SPA) 2 3 1 1

SECTEUR/ MISSION GOUVERNEMENTALE

Santé et services sociaux 4 1 3 1 3

Action communautaire 1 2 2 1

Employabilité 1 1 1

Éducation 1

Famille 1 1

Loisirs et Sport 1

Développement durable et Environnement 1

Aînés

Autre1 1 1

Note : Un total de 54 organismes ont participé à l’été 2020 (4 organismes ont participé deux fois), soit une fois dans un groupe d’employés et une fois dans un groupe de membres de C. A.).

1 Afin de préserver la confidentialité des organismes, les représentants qui proviennent d’un organisme œuvrant dans un secteur où le nombre total d’organismes pour la région dans le

secteur est inférieur à cinq ont été classés dans « Autre ». Ces représentants sont toutefois compilés dans leur secteur respectif (le cas échéant) dans le dernier tableau de cette annexe

présentant les données pour l’ensemble des groupes.

Page 60: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

60

PROFIL DES PARTICIPANTS – AUTOMNE 2020

Groupe 1

24 sept. 13 h

Groupe 2

28 sept. 13 h

Groupe 3

29 sept. 13 h

Groupe 4

30 sept. 13 h

Groupe 5

1er oct. 13 h

Groupe 6

2 oct. 13 h

(n : 6) (n : 5) (n : 6) (n : 6) (n : 6) (n : 5)

RÉGION

Montréal – francophones 6 5 6 6 6 5

Partout au Québec – anglophones

POPULATION

Employés de la permanence 6 5 6 5

Membres de C. A. 6 6

MODE DE FINANCEMENT

Soutien à la mission globale (SMG) 4 3 6 4 5 2

Sans port d’attache (SPA) 2 2 2 1 3

SECTEUR/ MISSION GOUVERNEMENTALE

Santé et services sociaux 2 1 3 1 2 2

Action communautaire 2 1 1 1 1

Employabilité 2 1 1

Éducation 1

Famille 1 1 1

Loisirs et Sport 1

Innovation et exportation 1

Culture et communication 1

Justice

Relations internationales 1 1

Immigration et communautés culturelles 1

Rel. avec les Québécois d’expression anglaise

Autre 6 2

Page 61: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

61

PROFIL DES PARTICIPANTS – AUTOMNE 2020 (SUITE)

Groupe 7

5 oct. 13 h

Groupe 8

6 oct. 13 h

Groupe 9

8 oct. 13 h

(n : 5) (n : 6) (n : 3)

RÉGION

Montréal – francophones 5

Partout au Québec – anglophones 6 3

POPULATION

Employés de la permanence 6 3

Membres de C. A. 5

MODE DE FINANCEMENT

Soutien à la mission globale (SMG) 3 6 3

Sans port d’attache (SPA) 2

SECTEUR/ MISSION GOUVERNEMENTALE

Santé et services sociaux 3

Action communautaire

Employabilité 1

Éducation 2

Famille 1

Loisirs et Sport

Innovation et exportation

Culture et communication

Justice 1

Relations internationales

Immigration et communautés culturelles 1

Rel. avec les Québécois d’expression anglaise 4 1

Autre 4 1

Note : Un total de 48 organismes ont participé à l’automne 2020 (tous les organismes n’ont participé qu’une seule fois).

Page 62: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

62

PROFIL DES PARTICIPANTS – ENSEMBLE DES GROUPES

TOTAL (ÉTÉ + AUTOMNE 2020)

(n : 108)

RÉGION

Capitale nationale – francophones 25

Mauricie – francophones 17

Bas-Saint-Laurent – francophones 18

Montréal – francophones 39

Partout au Québec – anglophones 9

POPULATION

Employés de la permanence 71

Membres de C. A. 37

MODE DE FINANCEMENT

Soutien à la mission globale (SMG) 83

Sans port d’attache (SPA) 25

SECTEUR/ MISSION GOUVERNEMENTALE

Santé et services sociaux 43

Action communautaire 16

Employabilité 10

Famille 7

Éducation 6

Rel. avec les Québécois d’expression anglaise 5

Loisirs et Sport 3

Développement durable et Environnement 2

Relations internationales 2

Immigration et communautés culturelles 2

Autre 22

Note : Un total de 102 organismes ont participé à l’étude

(4 organismes ont participé deux fois, soit une fois dans

un groupe d’employés et une fois dans un groupe de

membres de C. A.).

Secteurs/missions non inclus

dans le tableau et dont le n : 1

• Aînés

• Innovation et exportation

• Culture et communication

• Justice

• Office des personnes

handicapées du Québec

• Faune

• Secrétariat à la jeunesse

• Société d'habitation du Québec

• Affaires autochtones

Page 63: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

• Été 2020

• Automne 2020

Annexe 2QUESTIONNAIRES DE RECRUTEMENT

Page 64: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*QRF20091v1p8MTESS(phase 1 - questionnaire pour annexe).docx*/

QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT

GROUPES DE DISCUSSION – MTESS (GROUPES COMMUNAUTAIRES) - PHASE 1

CAPITALE NATIONALE, BAS-ST-LAURENT ET MAURICIE

/* (Titre du courriel d’invitation) : Invitation à participer à un groupe de discussion sur l’action

communautaire (Texte du courriel d’invitation) : Bonjour,

La maison de recherche SOM a été mandatée par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) afin de réaliser une série de groupes de discussion (focus groups) avec des représentants d’organismes communautaires de plusieurs régions du Québec. Les groupes de discussion s’inscrivent dans le cadre de la consultation en vue de l’élaboration du nouveau Plan d’action gouvernemental en action communautaire (PAGAC), dont le lancement est prévu en 2021.

Objectifs : connaître les enjeux et les pistes d’action à privilégier en vue d’offrir une plus grande reconnaissance et un meilleur soutien aux organismes communautaires. Profil des participants recherchés : représentants de conseils d’administration et employés salariés (permanence). Merci de bien vouloir transférer ce courriel aux personnes en mesure de désigner ces participants pour votre organisme (ex. : président(e) du CA, directeur/trice), s’il y a lieu. Méthode de recherche : la rencontre se déroulera en ligne, vous n’aurez donc pas à vous déplacer. Elle sera d’une durée d’environ deux heures. Dates des rencontres : de la mi-juin au début juillet, et potentiellement en septembre également. Compensation pour chaque participant(e) au groupe : 80 $, sous forme de virement bancaire.

Page 65: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v1p8MTESS(phase 1 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 2*/

Si vous êtes une personne désigné(e) pour participer aux rencontres : merci de répondre aux quelques questions suivantes en cliquant sur le bouton ci-dessous :

https://sondage.som.ca/rw20091web/index.html?mp=[MP]

Nous vous remercions à l'avance pour votre intérêt!

-- L'équipe de SOM Courriel : [email protected] Téléphone : 418 687-8025 ou 1 800 605-7824

*/

Page 66: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v1p8MTESS(phase 1 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 3*/

/*NOTE : il faut attribuer un mot de passe différent à chaque organisme et permettre à plusieurs personnes d’un même organisme de répondre au questionnaire - VOIR INFO ADM :

TYPESONDAGE=1

REPMULT=OUI*/

Q_Bi Bienvenue ->>putech Q_MP Mot de passe ________ Q_SEGMENT *Autocomplétée* 1=Capitale Nationale SPA

2=Capitale Nationale SMG 3=Bas-Saint-Laurent SPA 4=Bas-Saint-Laurent SMG 5=Mauricie SPA 6=Mauricie SMG

Q_NOMORG *Nom organisme* ___________________________ Q_MISSION *Input Colonne C* 1=Action communautaire 2=Aînés 3=Conseil des arts et des lettres du Québec 4=Culture et communications 5=Développement durable et Environnement 6=Développement économique 7=Éducation 8=Employabilité 9=Famille 10=Faune 11=Immigration et Communautés culturelles 12=Innovation et Exportation 13=Justice 14=Loisirs et Sport 15=Office des personnes handicapées du Québec 16=Relations internationales 17=Santé et Services sociaux 18=Secrétariat à la condition féminine 19=Secrétariat à la jeunesse 20=Secrétariat à la Région Métropolitaine 21=Secrétariat aux affaires autochtones 22=Sécurité publique 23=Société d'habitation du Québec 24=Solidarité sociale Q_DOUBLE *Double rattache* ___________________________ Q_inputech q#SEGMENT=input('SEGMENT') et q#NOMORG=input('NOMORG') et

q#MISSION=input('MISS') et q#DOUBLE=input('DOUBLERATTACHE')

Page 67: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v1p8MTESS(phase 1 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 4*/

Q_1NTRO Autant les membres du conseil d’administration (usagers, partenaires, bénévoles ou autres) que les employés salariés sont invités à rendre compte de la réalité et des besoins de leur organisme. Nous devrons par contre nous limiter à un seul membre de CA et un seul employé par organisme afin de recueillir une diversité de points de vue.

Les rencontres auront lieu entre la mi-juin et le début juillet, et possiblement

en septembre aussi. L’horaire varie selon le type de participant (membre de CA ou employé) et selon la région (Capitale Nationale, Bas-saint-Laurent ou Mauricie). Nous présentons les dates plus loin.

A partir d’ici il vous est possible de compléter la suite du questionnaire si vous êtes la bonne personne pour participer à une rencontre (représentant du CA ou représentant des employés salariés). Sinon, merci de transférer le courriel reçu aux personnes susceptibles de participer à l’étude ou à celles en mesure de désigner des participants pour votre organisme (ex. : président(e) du CA ou directeur(trice) de l’organisme).

1=*Je suis la bonne personne pour participer 2=*Je ne suis pas la bonne personne pour participer->out

/*NOTE Si PROFIL=2, afficher : Merci de votre intérêt! Veuillez s’il-vous-plait transférer le courriel reçu aux personnes susceptibles de participer à l’étude (représentant du CA ou représentant des employés salariés) ou à celles en mesure de désigner des participants pour votre organisme (ex. : président(e) du CA ou directeur(trice) de l’organisme). Au revoir!*/

Q_PROFIL Vous êtes… :

1=Membre du conseil d’administration à titre d’usager 2=Membre du conseil d’administratoin à titre de partenaire 3=Membre du conseil d’administration à titre de bénévole 4=Membre du conseil d’administration avec autre statut 5=Employé salarié de l’organisme 95=Aucun des ces choix

Q_sicaladm si q#PROFIL=1,2,3,4->CA si q#PROFIL=5->EMP ->>out Q_CA Quelles sont vos fonctions au sein du conseil d’administration de votre

organisme communautaire?

<<_________________________________________________>> ->>ZOOM Q_EMP Quelle sont vos fonctions en tant qu’employé salarié au sein de votre

organisme communautaire?

<<_________________________________________________>>

Page 68: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v1p8MTESS(phase 1 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 5*/

Q_ZOOM Comme il n’est pour l’instant pas possible de se réunir physiquement, nous vous proposons de participer à un groupe virtuel qui implique l’utilisation de la plateforme ZOOM.

Quelques jours avant la rencontre, nous vous enverrons un lien qui vous permettra d’accéder à la séance. Pouvez-vous nous confirmer que vous avez (ou aurez) accès à une tablette ou un ordinateur avec micro et caméra fonctionnels? 1=Oui, j’ai accès (ou aurai accès) à un appareil avec micro et caméra 2=Non, je ne pourrai pas avoir accès à un appareil avec micro et caméra-

>OUT 9=Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre->OUT

Q_VIREMENT Le paiement des cachets sera effectué sous forme de virement Interac.

Avez-vous une adresse courriel ou un numéro de téléphone qui vous permet de recevoir des virements bancaires?

1=Oui, je peux ou serai en mesure de recevoir un virement bancaire

(téléphone)->VIRETEL 2=Oui, je peux ou serai en mesure de recevoir un virement bancaire

(courriel)->VIREWEB 3=Non, je ne peux recevoir de virements bancaires->sortie 9=Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre->sortie

Q_VIRETEL Saisir le numéro de téléphone pour effectuer le transfert

<<*H Tél. jour : *L=2 ____________________*telephone>> ->>calscol Q_VIREWEB Saisir le courriel pour effectuer le transfert

<<*H Courriel : *L=2 ____________________*courriel*espace=1,60>> Q_sicalscol si q#ZOOM=2,9->OUT ->>SEXE Q_SEXE Vous êtes...

1=Un homme 2=Une femme

Page 69: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v1p8MTESS(phase 1 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 6*/

/*Note : Il faut faire une calculée afin d’afficher les plages horaires en fonction de la région et du profil du participant (membre du CA ou employé).*/

Q_incalav3b1 lorsque (q#SEGMENT=1,2 et q#PROFIL=1,2,3,4) alors nepaslire q#av3b1a=1,4,5,6,7,8,9,11,12,14,15,16,17,19,20,21,22 et

lorsque (q#SEGMENT=1,2 et q#PROFIL=5) alors nepaslire q#av3b1a=2,3,5,6,8,9,10,11,12,13,14,15,18,19,20,21,22 et

lorsque (q#SEGMENT=3,4 et q#PROFIL=1,2,3,4) alors nepaslire q#av3b1a=1,2,3,4,5,7,8,10,12,13,15,16,17,18,19,21 et

lorsque (q#SEGMENT=3,4 et q#PROFIL=5) alors nepaslire q#av3b1a=1,2,3,4,5,6,7,9,10,11,13,14,15,16,17,18,20,21,22 et

lorsque (q#SEGMENT=5,6 et q#PROFIL=1,2,3,4) alors nepaslire q#av3b1a=1,2,3,4,5,7,8,10,12,13,15,16,17,18,19,21 et

lorsque (q#SEGMENT=5,6 et q#PROFIL=5) alors nepaslire q#av3b1a=1,2,3,4,6,7,8,9,10,11,12,13,14,16,17,18,19,20,22

Q_av3b1a Différentes dates sont possibles pour votre région et votre profil (membre

du CA ou employé). Merci d’indiquer TOUTES les plages horaires où vous seriez éventuellement disposé(e) à participer.

Plus vous donnerez de disponibilités, plus les chances seront grandes que l'on puisse vous intégrer à un groupe, car nous devrons nous assurer d'une diversité de profils d'organismes.

*Choix Multiples *ChoixMinMax=1,22 *Selectif=95,99

1=Le mercredi 17 juin à 13 heures 2=Le mercredi 17 juin à 18 heures 3=Le jeudi 18 juin à 13 heures 4=Le jeudi 18 juin à 18 heures 5=Le lundi 22 juin à 13 heures 6=Le lundi 22 juin à 18 heures 7=Le mardi 23 juin à 13heures 8=Le jeudi 25 juin à 13 heures 9=Le jeudi 25 juin à 18 heures 10=Le vendredi 26 juin à 13h heures 11=Le lundi 29 juin à 13 heures 12=Le lundi 29 juin à 18 heures 13=Le mardi 30 juin à 13 heures 14=Le jeudi 2 juillet à 13 heures 15=Le jeudi 2 juillet à 18 heures 16=Le vendredi 3 juillet à 13 heures 17=Le lundi 6 juillet à 13 heures 18=Le lundi 6 juillet à 18 heures 19=Le mardi 7 juillet à 13 heures 20=Le mardi 7 juillet à 18 heures 21=Le mercredi 8 juillet à 13 heures 22=Le mercredi 8 juillet à 18 heures 95=Je ne suis pas disponible aux heures et dates mentionnées pour ma région 99=Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

Page 70: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v1p8MTESS(phase 1 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 7*/

◙Q_av3b2 Si des rencontres avaient lieu en septembre prochain sur le même sujet, seriez-vous éventuellement disposé(e) à participer (si l’horaire proposé vous convient bien sûr)?

1=Oui 2=Non 9=Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

/*NOTE : si disponible à aucune des plages horaires affichées à la Q_av3b1 ni en septembre (Q_av3b2=2 ou 9)->remercier et terminer. Sinon passer à Q3a*/

Q_sicaldispo si q#av3b1a=95,99 et q#av3b2=2,9->out ->>3aa Q_3a Merci d’avoir complété ce questionnaire.

Veuillez noter que vous devez recevoir un appel de notre part pour être officiellement considéré(e) comme participant(e) à la recherche.

Nous allons maintenant étudier vos réponses afin de déterminer s’il nous sera possible de vous inclure dans le groupe de discussion. Nous devons voir à bien représenter les différents secteurs d’activité des organismes communautaires de votre région afin d’obtenir une variété de points de vue. La confirmation des participants choisis se fait au téléphone. Afin que nous puissions au besoin vous contacter, veuillez SVP inscrire vos coordonnées ci-dessous.

((G Chaque groupe de discussion sera composé d’un maximum de six

(6) participants. Si nous ne vous recontactons pas, et nous devons insister sur le fait qu’il est possible que nous ne vous recontactions pas, c’est que nous aurons atteint le nombre requis de participants.))

((F RED <AVERT>))<< <<*H Prénom : *L=2 ____________________*espace=1,60*suf a>> <<*H Nom : *L=2 ____________________*espace=1,60*suf b>> <<*H Tél. jour : *L=2 ____________________*telephone*facultatif*suf c>>

<<*H Poste : *L=2 _______*facultatif*suf d>> <<*H Tél. soir : *L=2 ____________________*telephone*facultatif*suf e>> <<*H Courriel : *L=2 ____________________*courriel*facultatif*espace=1,60*suf

z>> >>

Q_incalAVERT1 q#AVERT=0 et lorsque ((q#3ac=blanc ou q#3ac<4180000000) et (q#3ae=blanc ou

q#3ae<4180000000)) alors q#AVERT=1 ->>calAVERT2 Q_AVERT *Affichage*

0=* 1=Veuillez entrer au moins un numéro de téléphone SVP.

Q_sicalAVERT2 si q#AVERT=0->FIN ->>3aa

Page 71: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v1p8MTESS(phase 1 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 8*/

Q_FIN Merci de votre collaboration! ***INFORMATIONS PROJET=REC20091WEB2 FICHIER=FREC20091WEB2 RESEAU=\\10.3.0.15\SERVEUR1\P20091RECWEB2\ SITEEXT=clients3.som.ca IMAGES=C:\Users\ygaudreault\Documents\P20091MTESSREC\IMG\ PAGES=C:\Users\ygaudreault\Documents\P20091MTESSREC\pw20091recweb2\ DEBUT=putech PRECEDENT=Oui EFFACER=Oui [email protected] ESPACE=3,80 NOQUESTION=Non PROGRESSION=Oui TYPESONDAGE=1 REPMULT=OUI MOTDEPASSE=MP INTERROMPRE=Oui DUREE=5 SEUIL=14 TITRE=Recrutement MTESS MODELES=C:\Users\ygaudreault\Documents\P20091MTESSREC\modeles20091\ PROGRESSION=OUI

Page 72: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*QRF20091v3MTESS(phase 2 - questionnaire pour annexe).docx*/

QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT

GROUPES DE DISCUSSION – MTESS (GROUPES COMMUNAUTAIRES) - PHASE 2

MTL FRANCOPHONES et ANGLOPHONES

/*Note : Il faut joindre le document « Lettre_Groupes_Discussion_PAGAC.pdf » avec les invitations*/

/*

(Titre du courriel d’invitation) : Invitation à participer à un groupe de discussion sur l’action

communautaire (Texte du courriel d’invitation) : Bonjour,

La maison de recherche SOM a été mandatée par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) afin de réaliser une série de groupes de discussion (focus groups) avec des représentants d’organismes communautaires de plusieurs régions du Québec. Les groupes de discussion s’inscrivent dans le cadre de la consultation en vue de l’élaboration du nouveau Plan d’action gouvernemental en action communautaire (PAGAC), dont le lancement est prévu en 2021.

Objectifs : connaître les enjeux et les pistes d’action à privilégier en vue d’offrir une plus grande reconnaissance et un meilleur soutien aux organismes communautaires. Profil des participants recherchés : représentants de conseils d’administration et employés salariés (permanence). Merci de bien vouloir transférer ce courriel aux personnes en mesure de désigner ces participants pour votre organisme (ex. : président(e) du CA, directeur/trice), s’il y a lieu. Méthode de recherche : la rencontre se déroulera en ligne (ZOOM), vous n’aurez donc pas à vous déplacer. Elle sera d’une durée d’environ deux heures. Dates des rencontres : de la fin septembre à la mi-octobre.

Page 73: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v3MTESS(phase 2 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 2*/

Compensation pour chaque participant(e) au groupe : 80 $, sous forme de virement bancaire.

Si vous êtes une personne désigné(e) pour participer aux rencontres : merci de répondre aux quelques questions suivantes en cliquant sur le bouton ci-dessous :

/*Lien du sondage automne 2020*/

Nous vous remercions à l'avance pour votre intérêt!

-- L'équipe de SOM Courriel : [email protected] Téléphone : 418 687-8025 ou 1 800 605-7824

*/

Page 74: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v3MTESS(phase 2 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 3*/

/*NOTE : il faut attribuer un mot de passe différent à chaque organisme et permettre à plusieurs personnes d’un même organisme de répondre au questionnaire - VOIR INFO ADM :

TYPESONDAGE=1

REPMULT=OUI*/

Q_Bi Bienvenue ->>putech Q_MP Mot de passe ________ Q_SEGMENT *Autocomplétée* 1=Montréal SPA

2=Montréal SMG 3=Anglophones

Q_NOMORG *Nom organisme* ___________________________ Q_MISSION *Input Colonne C* 1=Action communautaire 2=Aînés 3=Conseil des arts et des lettres du Québec 4=Culture et communications 5=Développement durable et Environnement 6=Développement économique 7=Éducation 8=Employabilité 9=Famille 10=Faune 11=Immigration et Communautés culturelles 12=Innovation et Exportation 13=Justice 14=Loisirs et Sport 15=Office des personnes handicapées du Québec 16=Relations internationales 17=Santé et Services sociaux 18=Secrétariat à la condition féminine 19=Secrétariat à la jeunesse 20=Secrétariat à la Région Métropolitaine 21=Secrétariat aux affaires autochtones 22=Sécurité publique 23=Société d'habitation du Québec 24=Solidarité sociale 95=Non-disponible Q_DOUBLE *Double rattache* ___________________________ Q_inputech q#SEGMENT=input('SEGMENT') et q#NOMORG=input('NOMORG') et

q#MISSION=input('MISS') et q#DOUBLE=input('DOUBLERATTACHE')

Page 75: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v3MTESS(phase 2 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 4*/

Q_1NTRO Autant les membres du conseil d’administration (usagers, partenaires,

bénévoles ou autres) que les employés salariés sont invités à rendre compte de la réalité et des besoins de leur organisme. Nous devrons par contre nous limiter à un seul membre de CA et un seul employé par organisme afin de recueillir une diversité de points de vue.

Les rencontres auront lieu entre la fin septembre et la mi-octobre. L’horaire

varie selon le type de participant (membre de CA ou employé). Nous présentons les dates plus loin.

A partir d’ici il vous est possible de compléter la suite du questionnaire si vous êtes la bonne personne pour participer à une rencontre (représentant du CA ou représentant des employés salariés). Sinon, merci de transférer le courriel reçu aux personnes susceptibles de participer à l’étude ou à celles en mesure de désigner des participants pour votre organisme (ex. : président(e) du CA ou directeur(trice) de l’organisme).

1=*Je suis la bonne personne pour participer 2=*Je ne suis pas la bonne personne pour participer->out

/*NOTE Si PROFIL=2, afficher : Merci de votre intérêt! Veuillez s’il-vous-plait transférer le courriel reçu aux personnes susceptibles de participer à l’étude (représentant du CA ou représentant des employés salariés) ou à celles en mesure de désigner des participants pour votre organisme (ex. : président(e) du CA ou directeur(trice) de l’organisme). Au revoir!*/

Q_PROFIL Vous êtes… :

1=Membre du conseil d’administration à titre d’usager 2=Membre du conseil d’administration à titre de partenaire 3=Membre du conseil d’administration à titre de bénévole 4=Membre du conseil d’administration avec autre statut 5=Employé salarié de l’organisme 95=Aucun des ces choix

Q_sicaladm si q#PROFIL=1,2,3,4->CA si q#PROFIL=5->EMP ->>out Q_CA Quelles sont vos fonctions au sein du conseil d’administration de votre

organisme communautaire?

<<_________________________________________________>> ->>ZOOM Q_EMP Quelle sont vos fonctions en tant qu’employé salarié au sein de votre

organisme communautaire?

<<_________________________________________________>>

Page 76: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v3MTESS(phase 2 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 5*/

Q_ZOOM Comme il n’est pour l’instant pas possible de se réunir physiquement, nous vous proposons de participer à un groupe virtuel qui implique l’utilisation de la plateforme ZOOM.

Quelques jours avant la rencontre, nous vous enverrons un lien qui vous permettra d’accéder à la séance. Pouvez-vous nous confirmer que vous avez (ou aurez) accès à une tablette ou un ordinateur avec micro et caméra fonctionnels? 1=Oui, j’ai accès (ou aurai accès) à un appareil avec micro et caméra avec

micro foncitonnels 2=Non, je ne pourrai pas avoir accès à un appareil avec micro et caméra-

>OUT 9=Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre->OUT

Q_VIREMENT Le paiement des cachets sera effectué sous forme de virement Interac.

Avez-vous une adresse courriel ou un numéro de téléphone qui vous permet de recevoir des virements bancaires?

1=Oui, je peux ou serai en mesure de recevoir un virement bancaire

(téléphone)->VIRETEL 2=Oui, je peux ou serai en mesure de recevoir un virement bancaire

(courriel)->VIREWEB 3=Non, je ne peux recevoir de virements bancaires->sortie 9=Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre->sortie

Q_VIRETEL Saisir le numéro de téléphone pour effectuer le transfert

<<*H Tél. jour : *L=2 ____________________*telephone>> ->>calscol Q_VIREWEB Saisir le courriel pour effectuer le transfert

<<*H Courriel : *L=2 ____________________*courriel*espace=1,60>> Q_sicalscol si q#ZOOM=2,9->OUT ->>calLG Q_SEXE Vous êtes...

1=Un homme 2=Une femme

Page 77: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v3MTESS(phase 2 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 6*/

/*Note : Il faut faire une calculée afin d’afficher les plages horaires en fonction du profil du participant (membre du CA ou employé) et du type de groupe (francos MTL ou anglos)*/

Q_incalav3b1 lorsque (q#SEGMENT=1,2 et q#PROFIL=1,2,3,4) alors nepaslire q#av3b1a=1,2,3,4,5 et lorsque (q#SEGMENT=1,2 et q#PROFIL=5) alors nepaslire q#av3b1a=6,7,8,9,10 /* lorsque (q#SEGMENT=3 et q#PROFIL=1,2,3,4) alors nepaslire q#av3b1a=11,12 et lorsque (q#SEGMENT=3 et q#PROFIL=5) alors nepaslire q#av3b1a=14,15*/ /* lorsque (q#SEGMENT=4) alors nepaslire q#av3b1a=19,20,21,22 et lorsque (q#SEGMENT=5) alors nepaslire q#av3b1a=17,18,19,20 et lorsque (q#SEGMENT=6) alors nepaslire q#av3b1a=17,18,21,22*/ Q_av3b1a Différentes dates sont possibles pour votre profil. Merci d’indiquer ((g

TOUTES)) les plages horaires où vous seriez éventuellement disposé(e) à participer.

Plus vous donnerez de disponibilités, plus les chances seront grandes que l'on puisse vous intégrer à un groupe, car nous devrons nous assurer d'une diversité de profils d'organismes.

*Choix Multiples *ChoixMinMax=1,5 /* *ChoixMinMax=1,4 *ChoixMinMax=1,6 */ *Selectif=95,99

/*Montréal francos employés*/ 1=Le jeudi 24 septembre à 13 heures 2=Le lundi 28 septembre à 13 heures 3=Le mardi 29 septembre à 13 heures 4=Le mercredi 30 septembre à 18 heures 5=Le vendredi 2 octobre à 13 heures

/*Montréal francos CA*/ 6=Le vendredi 25 septembre à 13 heures 7=Le mardi 29 septembre à 18 heures 8=Le mercredi 30 septembre à 13 heures 9=Le jeudi 1er octobre à 13 heures 10=Le lundi 5 octobre à 13 heures

/*Anglos employés 11=Tuesday October 6 at 1 PM 12=Wednesday October 7 at 6 PM*/

/*Anglos CA 14=Wednesday October 7 at 1 PM

Page 78: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v3MTESS(phase 2 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 7*/

15=Thursday October 8 at 6 PM*/

95=Je ne suis pas disponible aux heures et dates mentionnées 99=Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

/*NOTE : si disponible à aucune des plages horaires affichées à la Q_av3b1)->remercier et terminer. Sinon passer à Q3a*/

Q_sicaldispo si q#av3b1a=95,99->out ->>3aa Q_3a Merci d’avoir complété ce questionnaire.

((g Veuillez noter que vous devez recevoir un appel de notre part pour être officiellement considéré(e) comme participant(e) à la recherche.))

Nous allons maintenant étudier vos réponses afin de déterminer s’il nous sera possible de vous inclure dans le groupe de discussion. Nous devons voir à bien représenter les différents secteurs d’activité des organismes communautaires afin d’obtenir une variété de points de vue. La confirmation des participants choisis se fait au téléphone. Afin que nous puissions au besoin vous contacter, veuillez SVP inscrire vos coordonnées ci-dessous.

((G Chaque groupe de discussion sera composé d’un maximum de six

(6) participants. Si nous ne vous recontactons pas, et nous devons insister sur le fait qu’il est possible que nous ne vous recontactions pas, c’est que nous aurons atteint le nombre requis de participants.))

((F RED <AVERT>))<< <<*H Prénom : *L=2 ____________________*espace=1,60*suf a>> <<*H Nom : *L=2 ____________________*espace=1,60*suf b>> <<*H Tél. jour : *L=2 ____________________*telephone*facultatif*suf c>>

<<*H Poste : *L=2 _______*facultatif*suf d>> <<*H Tél. soir : *L=2 ____________________*telephone*facultatif*suf e>> <<*H Courriel : *L=2 ____________________*courriel*facultatif*espace=1,60*suf

z>> >>

Q_incalAVERT1 q#AVERT=0 et lorsque ((q#3ac=blanc ou q#3ac<4180000000) et (q#3ae=blanc ou

q#3ae<4180000000)) alors q#AVERT=1 ->>calAVERT2 Q_AVERT *Affichage*

0=* 1=Veuillez entrer au moins un numéro de téléphone SVP.

Q_sicalAVERT2 si q#AVERT=0->FIN ->>3aa Q_FIN Merci de votre collaboration! ***INFORMATIONS

Page 79: Groupes de discussion auprès d'organismes communautaires

/*Légende

*texte* : Texte non lu, apparaît à l’interviewer; … : Endroit de lecture des choix de réponses dans le texte de

question; -> ou ->> : signifie : passez à la question…; 1=, 1= : Question à choix multiples; 1=, 2= : Une seule

réponse, à moins d’indications contraires; /*texte*/ : commentaire n’apparaissant pas à l’interviewer*/

/*Version : QRF20091v3MTESS(phase 2 - questionnaire pour annexe).docx*/ /*Page 8*/

PROJET=REC20091FR FICHIER=FREC20091FR RESEAU=\\10.3.0.15\SERVEUR1\P20091RECFR\ SITEEXT=clients3.som.ca IMAGES=C:\Users\ygaudreault\Documents\P20091MTESSRECV2\IMG\ PAGES=C:\Users\ygaudreault\Documents\P20091MTESSRECV2\pw20091recfr\ DEBUT=putech PRECEDENT=Oui EFFACER=Oui [email protected] ESPACE=3,80 NOQUESTION=Non PROGRESSION=Oui TYPESONDAGE=1 REPMULT=OUI MOTDEPASSE=MP INTERROMPRE=Oui DUREE=5 SEUIL=14 TITRE=Recrutement MTESS MODELES=C:\Users\ygaudreault\Documents\P20091MTESSRECV2\modeles20091\ PROGRESSION=OUI