Guide des résidences 2013-2014

Présenté par la

Fédération médicale

étudiante du Québec

Ce document est la propriété de la Fédération médicale étudiante

du Québec.

Pour toutes questions, informations ou si vous désirez reproduire ce document, veillez contacter la FMEQ à l’adresse suivante : [email protected]

© FMEQ, Avril 2013

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Introduction La Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ) est fière de vous présenter sa première édition du guide des résidences. Le but du guide est de venir combler un besoin important auprès des étudiants en médecine du Québec qui est de mieux connaître les perspectives d’avenir dans les différents domaines de la médecine. Le but n’est donc pas de vous faire découvrir la spécialité qui vous intéresse le plus, il y a déjà plusieurs autres moyens de le découvrir. On informe beaucoup moins les étudiants sur les perspectives d’emploi dans les universités alors que c’est un élément extrêmement important lorsque l’on fait un choix de carrière, d’autant plus quand on s’engage dans une longue résidence.

Le guide est aussi motivé par le fait que dans les dernières années, des résidents de différents domaines ont eu de la difficulté à se trouver un emploi au Québec. Il faut mentionner le travail incroyable de la fédération des médecins résidents (FMRQ) dans ce dossier pour garantir l’emploi des finissants et forcer le gouvernement à faire de la planification à plus long terme. Le présent guide se veut aussi un moyen supplémentaire pour que les étudiants fassent un choix de carrière éclairé en ce sens.

Les informations qui s’y retrouvent proviennent de sources multiples, que ce soit les associations de spécialités, des discussions que nous avons eues avec des résidents, via la FMRQ, des médecins, des membres de fédérations médicales, le ministère de la Santé et autres. Elles sont donc assez fiables. Nous voulons cependant vous prévenir que la réalité pourrait changer à l’avenir et que rien ne peut être prédit avec certitude. Le guide montre simplement les tendances qui se dégagent actuellement et il est fort possible que l’avenir contredise certains propos avancés. Nous considérons tout de même que les étudiants ont le droit de connaître ces informations avant de faire un choix de résidence, même s’il y a une certaine part d’incertitude.

Le guide contient pour chaque spécialité une description des perspectives d’avenir, l’avis de l’association des médecins de la spécialité lorsque nous avons pu l’obtenir, un historique des places offertes en résidence et la répartition par université lorsque pertinent. Le guide contiendra également une foule d’autres informations importantes que tous les étudiants en médecine devraient connaître.

Très utile pour les externes qui devront faire un choix de carrière, ce guide est également pertinent pour tout étudiant en médecine qui s’interroge sur sa future pratique.

Bonne lecture

Jean-Philippe Blais

Délégué aux affaires politiques

FMEQ

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RÉPERTOIRE DES SPÉCIALITÉS

Guide des résidences 2013-2014

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Exemple: Nom de la spécialité

• Selon l’association:

Réponse de l’association de la spécialité.

• Point de vue de la FMEQ:

Ce que les informations actuellement connues laisse croire sur les perspectives d’avenir.

• Lien utile

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Postes offerts au Québec

Postes

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Répartition des postes

Université 2013

Laval

McGill

Montréal

Sherbrooke

Excellentes

Bonnes

Possiblement difficiles

Difficiles à très difficiles

Indéterminées

Fonctionnement du guide Vous trouverez pour chaque spécialité l’évolution des postes offerts durant les dernières années sous forme de tableau et de graphique, ainsi que la répartition selon les universités. À noter qu’il s’agit des postes qui étaient offerts au CaRMS et non du nombre comblé. Nous avons contacté les associations de spécialistes pour avoir leur avis sur les perspectives d’avenir dans leur domaine. Vous trouverez un résumé des réponses de celles qui nous ont répondu. Vous aurez également l’avis de la FMEQ selon les informations dont nous disposons actuellement. Vous trouverez souvent des liens pertinents si vous voulez plus d’information. Il y a finalement l’échelle qui permet de visualiser rapidement comment nous pouvons qualifier actuellement les perspectives d’avenir dans la spécialité.

Postes en résidence offerts au Québec dans les dernières années

Perspectives d’avenir pour la spécialité

MÉDECINE FAMILIALE Guide des résidences 2013-2014

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Médecine familiale

La médecine familiale est de loin la spécialité la plus populaire auprès des étudiants et c’est tant mieux, puisque la médecine familiale est le domaine où les perspectives d’emploi sont les meilleures. De plus, c’est là qu’on retrouve la variété de pratique la plus grande.

Au cours des années futures, devant un possible surplus de spécialiste d’ici 20 ans et un besoin encore grand de soins en première ligne, le nombre de postes de résidence offerts en médecine de famille va aller en augmentant et ce très rapidement. De nouvelles UMF seront ouvertes dans les prochaines années, on doute cependant que le nombre de place n’augmentera pas aussi vite que le ministère le souhaiterait.

Dans tous les cas, les futurs médecins de famille ne manqueront pas de travail dans les prochaines années, cependant, il se pourrait qu’ils ne puissent pas travailler dans le milieu qu’ils désirent dès le début de leur pratique. Aussi, le ministre de la santé a annoncé récemment qu’il aimerait voir les médecins de famille plus dans leurs bureaux qu’en milieu hospitalier. Est-ce que cela aura un effet sur l’intérêt des étudiants pour cette pratique? Seul le temps le dira.

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Excellentes

Bonnes



Indéterminées

DISCIPLINES CHIRURGICALES


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Chirurgie cardiaque


Depuis plusieurs années, il y a une saturation au niveau des postes disponibles. Il est très difficile pour les nouveaux chirurgiens cardiaques de travailler au Québec. Il faut y réfléchir sérieusement avant de se lancer dans cette longue résidence où les perspectives d'emploi sont limitées. Le nombre de postes ne devrait pas bouger à court terme.

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2 2 3 2 2 2 2


Université 2010 11 12 13 Laval 1 1 0 1

McGill 1 0 1 1

Montréal 0 1 1 0

Sherbrooke 0 0 0 0

Chirurgie générale


Il y a un manque de plateaux techniques pour permettre à tous les chirurgiens de travailler. Il y a également un besoin de créer de nouveaux postes. Il commence à être difficile pour certains chirurgiens de se trouver un emploi.

• Lien utile

http://chirurgiequebec.ca/

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Postes

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

24 29 33 27 24 20 18


Université 2012 2013

Laval 6 5

McGill 5 4

Montréal 7 6

Sherbrooke 6 5

Chirurgie orthopédique


La situation est assez difficile du côté de l'orthopédie. Déjà les résidents qui terminent ont de la difficulté à trouver des postes pour travailler. Ce n'est pas un problème de besoins de la population, mais plutôt de ressources. Malgré l'ouverture prochaine de nouveaux plateaux techniques, il pourrait y avoir des orthopédistes au chômage dans les prochaines années. Conséquemment, le nombre de postes offerts en résidence est en diminution importante année après année.

• Lien utile

http://www.orthoquebec.ca/

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14 21 22 25 21 16 12


Université 2013

Laval 4

McGill 3

Montréal 5

Sherbrooke 4

Chirurgie plastique


La chirurgie plastique est considérée comme une priorité par le gouvernement puisqu'il manque de plasticiens dans le réseau public, plusieurs travaillant au privé. C'est donc un rare domaine chirurgical où les perspectives d'emploi sont bonnes. Le nombre de postes offerts devrait cependant rester stable dans les prochaines années.

• Lien utile

http://www.ascpeq.org

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Postes

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6 6 6 6 5 5 5



Laval 1 1

McGill 1 1

Montréal 2 2

Sherbrooke 1 1

Chirurgie vasculaire


Autrefois, cette spécialité était complétée à la suite d'une résidence en chirurgie générale. La chirurgie vasculaire a maintenant son propre programme de résidence. Difficile de statuer sur les perspectives d'emploi, mais probablement que le nombre de résidents formés correspond aux besoins. Cependant, comme toutes spécialités chirurgicales, le problème reste l'accès aux plateaux techniques.

• Lien utile:

http://www.acvq.net/

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3 2 2 2



Laval 1 0

McGill 0 1

Montréal 1 1

Sherbrooke 0 0

Neurochirurgie


Comme les autres spécialités chirurgicales, le manque de temps opératoire est un problème important. Certains finissants auraient de la difficulté à se trouver un emploi. Considérant la longue durée de la résidence, il est difficile d'évaluer exactement la situation dans 7 ans, mais ça vaut la peine de bien y penser avant de se diriger vers cette discipline. Il n'y aurait pas de changement du nombre de postes offerts à prévoir.

• Lien utile

http://www.ancq.net/

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2 4 5 4 3 3 3



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McGill 1 0

Montréal 1 1

Sherbrooke 0 1

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Obstétrique-gynécologie


La diminution du nombre de postes pourrait être le début d'une tendance qui pourrait se poursuivre dans les prochaines années. Comme c'est le cas de la majorité des spécialités, on ne s'attend pas à une augmentation des postes dans les prochaines années. Jusqu'à maintenant il est difficile d'évaluer précisément les perspectives d'emploi.

• Lien utile

http://www.gynecoquebec.com

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Postes

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17 24 27 26 23 20 18


Université 2013

Laval 5

McGill 4

Montréal 6

Sherbrooke 5

Ophtalmologie


Il y a un besoin important d'ophtalmologistes dans le réseau public. Les perspectives d'avenir sont donc très bonnes dans ce milieu. Le nombre de places en résidence devrait être assez stable considérant que le nombre actuel représente la capacité maximale d'accueil des différents programmes.

• Lien utile

http://www.amoq.org/

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Postes

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14 13 13 14 15 14 15


Université 2013

Laval 3

McGill 4

Montréal 5

Sherbrooke 2

Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale

• Selon l'association d'oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale du Québec, l’ORL est

d’abord une spécialité chirurgicale et est donc dépendante de la disponibilité des blocs opératoires et fait donc face à un certain contrôle avec une diminution potentielle de plateaux techniques. Une portion appréciable de l’ORL étant médicale, il est toujours possible de s’ajuster aux contraintes en déplaçant les activités en externe. l’Association croit que la pratique de L’ORL demeurera stimulante et continuera à élargir ses avenues thérapeutiques. Les ORL devront s’adapter aux impondérables inhérents au système public. Les futurs finissants devront planifier bien avant la fin de leur résidence le lieu et la façon dont ils pratiqueront.

• Point de vue de la FMEQ: Comme toutes les

spécialités chirurgicales, le manque de plateaux techniques pourrait causer une difficulté et amener à un manque de postes pour les futurs ORL. On peut s'attendre à une stabilisation du nombre de places en résidences ou peut-être une éventuelle diminution.

• Lien utile: http://orlquebec.org

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6 6 8 8 10 9 9


Université 2013

Laval 2

McGill 2

Montréal 3

Sherbrooke 2

Urologie


Comme toutes les spécialités chirurgicales, il pourrait être difficile pour certains futurs urologues de trouver du travail. Cependant, il n'y a pas d'indication que la situation serait problématique jusqu'à maintenant.

• Lien utile

http://www.auq.org/

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Postes

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7 8 8 8 9 9 9


Université 2013

Laval 2

McGill 2

Montréal 3

Sherbrooke 2

DISCIPLINES MÉDICALES LES DISCIPLINES AYANT UN ASTÉRISQUE (*) SUIVANT LEUR NOM SONT DES SPÉCIALITÉS POUR LESQUELLES IL FAUT APPLIQUER EN MÉDECINE INTERNE POUR Y ACCÉDER.


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Cardiologie*


Il pourrait avoir un besoin moins important de cardiologues dans les prochaines années, les internistes étant appelés à prendre plus de place dans la prise en charge de la clientèle. On peut s'attendre à une saturation des postes d'ici 2015.

*Le nombre de postes affichés correspond au nombre de postes qui seront disponibles au jumelage R3, donc après 3 ans de médecine interne, pour les R1 débutant le programme de médecine interne l'année indiquée.

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Dermatologie

• Selon l'association des dermatologistes du Québec, les besoins sont énormes en dermatologie au Québec, tant à court, qu'à moyen et long terme et encore davantage pour la dermatologie médicale et hospitalière. Également, il y a des besoins importants de relève pour l'enseignement de la dermatologie. Complète et versatile, elle se rattache à toutes les autres spécialités et touche tous les groupes d'âges. Elle est en pleine effervescence avec plusieurs innovations thérapeutiques et beaucoup de recherches en cours.

• Point de vue de la FMEQ: les perspectives d'avenir sont très bonnes étant donné la

pénurie actuelle de dermatologues.

• Lien utile: http://www.adq.org

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7 7 8 8 13 13 12


Université 2013

Laval 3

McGill 3

Montréal 4

Sherbrooke 3

Endocrinologie*


Il faut avoir complété 3 ans de médecine interne pour appliquer dans ce programme. Comme la plupart des spécialités de la médecine interne, les perspectives d'emploi devraient rester bonnes en endocrinologie. À noter qu’actuellement, le programme de résidence n’est pas disponible à l’Université Laval.


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Gastro-entérologie*

• Selon l'association des gastro-entérologues, avec l'arrivée prochaine d'un programme provincial de dépistage du cancer colo-rectal, il y aura plus d'endoscopies à faire. De plus, toutes les technologies récentes ne sont pas utilisées à leur plein potentiel. Il ne devrait donc pas manquer de travail en gastro-entérologie dans les prochaines années.

• Point de vue de la FMEQ: Il faut avoir complété 3 ans de médecine interne pour appliquer dans ce programme. Le nombre de poste devrait rester assez stable, mais les besoins pourraient augmenter avec l'arrivée du dépistage universel de cancers digestifs.


• Lien utile: http://www.ageq.qc.ca/

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7 9 11 12 11 11 11

Génétique médicale

• Selon l’association des médecins généticiens du Québec, les perspectives d’emploi sont assez importantes, la génétique médicale connaissant un essor phénoménal dans les dernières années, avec l’augmentation des connaissances et leur application rapide au niveau clinique. Avec l’arrivée de la médecine génomique et personnalisée, l’implication des médecins généticiens est grandissante. Au Québec, de nombreux postes restent vacants et le nombre disponible est en augmentation. Une spécialité à découvrir pour ceux qui aiment la clinique et les activités en laboratoire diagnostic.

• Point de vue de la FMEQ: La génétique est en expansion et avec le rythme où va la recherche, c'est certainement un domaine d'avenir. Le nombre de postes en résidence pourrait augmenter au cours des prochaines années.

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5 3 3 3 2 3 3


Université 2013

Laval 0

McGill 1

Montréal 2

Sherbrooke 0

Gériatrie*

• Selon l'association des médecins gériatres du Québec, dans les trente prochaines années, la

gériatrie sera très en demande. Le Québec, après le Japon, connaîtra le plus haut taux de vieillissement. La gériatrie a 72 postes libres en PREM d’ici 2015. Dans les dix prochaines années, 17 gériatres prendront leur retraite, essentiellement dans les hôpitaux universitaires. Depuis deux ans et ce, pour les trois prochaines années, la rémunération du gériatre sera très compétitive.

• Point de vue de la FMEQ: Il faut avoir complété 3

ans de médecine interne pour appliquer dans ce programme. Les perspectives sont excellentes dans cette spécialité d'avenir.


• Lien utile: http://www.amgq.ca

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9 8 8 8 11 11 13

Hématologie-Oncologie*


Les programmes de résidence en hématologie et en oncologie médicale comprennent chacune trois années de tronc commun en médecine interne suivi de deux années de formation en hématologie ou en oncologie médicale. La double certification en hémato-oncologie nécessite la formation de base en médecine interne de trois ans suivie d’une formation additionnelle en hématologie et oncologie médicale d’une durée totale de trois ans. Le nombre de postes devrait rester plutôt stable ou pourrait même augmenter, cette spécialité étant en forte demande.


• Lien utile: amhoq.org

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Postes

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17 20 18 16 20 20 21

Immunologie et allergie*


Il faut avoir complété 3 ans de médecine interne pour appliquer dans ce programme. Comme la plupart des spécialités de la médecine interne, les perspectives d'emploi devraient rester bonnes.


• Lien utile

http://allerg.qc.ca

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5 4 4 4 2 2 3

Médecine interne*


Le programme de médecine interne donne accès à une multitudes d'autres spécialités. Dans l'ensemble, les perspectives d'emploi sont assez bonnes pour les internistes et les autres

spécialistes médicaux.

Le nombre de postes d'entrée représente le nombre de places en résidence offerts en médecine interne pour les externes appliquant au CaRMS et le postes R4-R5 représente le nombre de places que ces même étudiants auront de disponibles une fois rendus R3 pour poursuivre en médecine interne

• Lien utile: http://asmiq.org/

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Répartition des postes (tronc commun)

Université 2013

Laval 28

McGill 31

Montréal 46

Sherbrooke 34

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60

80

100

120

140

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postes d'entrée tronc commun

postes pour R4 R5

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Entrée 130 140 133 137 138 139 140 R4-R5 40 40 31 33 33 33 33

Microbiologie médicale et infectiologie

• Selon l'association des médecins microbiologistes-infectiologues du Québec,

l'exercice de la spécialité comprend 2 volets, la microbiologie médicale (laboratoire) et l'infectiologie (clinique). Au niveau de l'emploi, le MSSS semble favoriser les postes en région. Aussi plusieurs postes vont se libérer à moyen terme. De plus, suite à une harmonisation par le collège royal, il y a maintenant une nouvelle spécialité reconnue, soit l'infectiologie-maladie infectieuse.


On peut s’attendre à ce que le nombre de places en résidence reste semblable au cours des prochaines années, les perspectives d’emploi étant assez bonnes.

• Lien utile http://www.ammiq.org/

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Postes

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

7 8 8 8 11 11 11


Université 2013

Laval 2

McGill 0

Montréal 4

Sherbrooke 3

Neurologie

• Selon l'association des neurologues du Québec, les neurologues ont maintenant une approche beaucoup plus pro-active dans le traitement des maladies, ne se limitant plus seulement à un rôle diagnostique, ils peuvent offrir des traitements utiles pour des maladies diversifiées. Le futur thérapeutique est prometteur si bien que le rôle s’amplifiera avec le temps. Le nombre de nouveaux résidents nécessaires entre 2015 et 2024 est de 110. Le Québec compte donc accepter une dizaine de nouveaux résidents par année en neurologie de 2015 à 2024. Le nombre total de places en résidence offertes comprend une ou deux places réservées pour la neurologie pédiatrique.

• Point de vue de la FMEQ: On rapporte une certaine difficulté pour certains finissants à se trouver un poste pour travailler. Le nombre d'admissions devrait rester assez stable.

• Lien utile: http://www.anq.qc.ca/

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Université 2013

Laval 2

McGill 3 + 1 ped

Montréal 3 + 1 ped

Sherbrooke 2

Néphrologie*


Les perspectives sont difficiles à déterminer et une réévaluation serait à faire. On parle d'une possible saturation. Il faut avoir complété 3 ans de médecine interne pour appliquer dans ce programme.


• Lien utile: http://www.sqn.qc.ca/

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11 12 11 12 8 8 8

Pneumologie*

• Selon l'association des pneumologues du Québec, la pneumologie est une spécialité où les

besoins vont continuer d'augmenter durant les prochaines années. Les maladies respiratoires sont en constante progression au Québec, au Canada et partout dans le monde. Les pneumologues du Québec ont de la difficulté à répondre à la demande et ont toujours besoin de relève. Il y a donc de la place pour les jeunes médecins.

• Point de vue de la FMEQ: Il est possible qu'on

puisse atteindre une certaine saturation au cours des prochaines années, il la situation va être à réévaluer. Il faut avoir complété 3 ans de médecine interne pour appliquer dans ce programme.

*Le nombre de postes affichés correspond au nombre

de postes qui seront disponibles au jumelage R3, donc après 3 ans de médecine interne, pour les R1 débutant le programme de médecine interne l'année indiquée.

• Lien utile: http://www.pneumologue.ca/

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Postes

Physiatrie (Médecine physique et réadaptation)


La physiatrie fait parti des spécialités dites prioritaires pour le recrutement par le ministère de la santé. Il ne devrait donc avoir aucun problème pour trouver du travail chez les futurs

médecins physiatres.

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5 4 4 4 4 4 5

Rhumatologie*


Il faut avoir complété 3 ans de médecine interne pour appliquer dans ce programme. Considéré comme prioritaire au niveau du recrutement pas le ministère, les perspectives d'emploi devraient rester bonnes.


• Lien utile

http://www.rhumatologie.org

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7 7 8 8 8 8 10

AUTRES DISCIPLINES Guide des résidences 2013-2014

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Il y a un manque important de pathologistes au

Québec présentement. Il ne devrait donc pas manquer de travail pour les futurs pathologistes.

• Lien utile

http://www.apq.qc.ca

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Université 2013

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Anatomo-Pathologie

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14 10 17 17 15 14 15

Anesthésie

• Selon l’association des anesthésiologistes du Québec : Il y a près de 700 anesthésiologistes

œuvrant principalement dans les différents centres hospitaliers du Québec. D’une pénurie longtemps présente, la profession se voit enfin de moins en moins essoufflée à cet égard. Cependant, l’analyse des différentes cohortes d’âges exige de demeurer prudent; cette accalmie demeurant fragile à long terme.


Les effectifs étant à l'équilibre, le nombre de postes

devrait rester plutôt stable.

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Université 2013

Laval 7

McGill 5

Montréal 9

Sherbrooke 5

Liens utiles: Association des anesthésiologistes du Québec 2, Complexe Desjardins, Case postale 216 Tour de l’Est, 30e étage Montréal, Québec H5B 1G8 Téléphone : 514-843-7671 1-877-843-9691 Télécopieur : 514-843-8898 Courriel : [email protected] Université Laval Dr Martin Lessard Faculté de médecine Département d’anesthésiologie Téléphone : 418-656-3685 http://www.fmed.ulaval.ca/anr

Université de Montréal Dr Jean-François Hardy Faculté de médecine Département d’anesthésiologie Téléphone : 514-343-6466 http://www.anesth.umontreal.ca/ Université McGill Dr Francesco Carli Faculté de médecine Département d’anesthésiologie Téléphone : 514-842-1231 poste 36423 http://ww2.mcgill.ca/anesthesia/ Université de Sherbrooke Dre Linda Gagnon Faculté de médecine Département d’anesthésiologie Téléphone : 819-346-1110 poste 14403 http://anesthesie.med.usherbrooke.ca/

Biochimie médicale


Si la tendance se maintient le nombre de poste devrait rester stable dans les prochaines années. Il est difficile d’évaluer les perspectives d’avenir dans cette spécialité.

• Lien utile

http://www.ambq.med.usherbrooke.ca/

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3 4 4 5 4 4 4


Université 2013

Laval 1

McGill 1

Montréal 1

Sherbrooke 1

Médecine communautaire

• Selon l'association des médecins spécialistes en santé communautaire du Québec: les perspectives à moyen et long de la spécialité sont très stimulantes et les futurs membres seront particulièrement sollicités par différents établissements du réseau de la santé. Il n'y a qu'à penser au fardeau des maladies chroniques qui va en s'alourdissant, à la place croissante accordée à la prévention au sein du système de santé ainsi qu'aux enjeux majeurs d'organisation des services de santé de la première ligne.

• Point de vue de la FMEQ: le nombre de postes offerts devrait rester plutôt stable. La diminution d'un poste l’an dernier s'explique par le transfert d'un poste vers la nouvelle spécialité de médecine du travail.

• Lien utile: http://www.amsscq.org/

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Université 2013

Laval 1

McGill 1

Montréal 2

Sherbrooke 2

Médecine nucléaire


Il y a peu d'information disponible sur les effectifs médicaux en médecine nucléaire. Il n'y a cependant pas d'indice de surplus ou de pénurie dans ce domaine. Les admissions devraient suivre la tendance actuelle.

• Lien utile

http://www.medecinenucleaire.com/

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6 5 5 5 5 5 5


Université 2013

Laval 0

McGill 1

Montréal 2

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Médecine du travail


Une nouveauté, la médecine du travail a 1 poste cette année et pourrait monter à 2 dans les prochaines années.

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Université 2013

Laval 0

McGill 0

Montréal 1

Sherbrooke 0

Médecine d’urgence


Créée en 1999 au Québec, la médecine d'urgence aurait encore de la difficulté à prendre toute la place qui lui revient. Les perspectives d'emploi pourraient cependant s'élargir dans les prochaines années, mais il est difficile de se prononcer pour le moment.

• Lien utile: http://www.asmuq.org/

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7 12 12 12 12 12 13


Université 2013

Laval 4

McGill 3

Montréal 5

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Pédiatrie


Le nombre d'admissions est de 32 cette année, du nombre 6 iront en spécialités pédiatriques. Pour les prochaines années, il y a un besoin important de pédiatres généralistes. Les places en spécialités seront très limitées et en diminution et variables d'une années à l'autre. Il ne faut donc pas aller en pédiatrie dans le but de faire une spécialité précise, car il se pourrait qu'elle ne soit pas disponible l'année de votre demande. À titre indicatif, voici les places pour 2013: – Médecine néonatale et périnatale: 5, hémato-oncologie:3,

pneumologie:2, gastroentérologie: 1, rhumatologie: 1, néphrologie: 1.

• Lien utiles http://www.pediatres.ca/

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Difficile à très difficiles

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Université 2013

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McGill 8

Montréal 11

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Psychiatrie

• Selon l'association des médecins psychiatres, le Québec vit actuellement une situation de pénurie relative. Cela combiné aux départs à la retraite de plusieurs psychiatres dans les prochaines années fera qu'il ne manquera pas de travail dans ce domaine. De plus, il y a également beaucoup de travail à faire en recherche pour mieux comprendre les phénomènes biologiques et améliorer les traitements.

• Point de vue de la FMEQ: On prévoit un

plafonnement des places en résidence pour les prochaines années, ce qui correspond à la capacité maximale d'accueil des programmes.

• Lien utile: http://www.ampq.org/

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Difficiles à très difficile

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Université 2013

Laval 12

McGill 11

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Radiologie


Il y aurait actuellement un grand besoin de radiologistes au Québec, l’emploi ne devrait donc pas causer de problème dans cette spécialité. Le nombre de places en résidence ne devrait cependant pas augmenter significativement dans les prochaines années puisque la capacités d'accueil des différents programmes de résidence est limitée.

• Lien utile

http://www.arq.qc.ca

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Université 2013

Laval 5

McGill 9

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Radio-Oncologie


Il y a une importante saturation en radio-oncologie. Cette spécialité étant très dépendante d'équipements coûteux, il est peu probable que de nouveaux postes s'ouvrent prochainement. Le ministère parle de plus de postes dans les prochaines années avec la construction de nouveaux hôpitaux, mais on peut douter fortement que cela se fasse rapidement. À court et moyen terme, la situation sera difficile pour les finissants. Malgré tout, il n'y a pas de baisse d'admissions prévue prochainement.

• Lien utile

http://www.aroq.ca/

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DOSSIERS POLITIQUES Guide des résidences 2013-2014

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Planification des effectifs médicaux au Québec 2012-2032

Des changements importants à venir

Introduction

La planification des effectifs médicaux n’est peut-être pas le sujet de conversation le plus populaire auprès des étudiants en médecine au Québec, c’est cependant un sujet dont on devrait tous s’informer. Elle est très importante, car elle aura un impact majeur sur notre future carrière, par exemple notre spécialisation, la région où nous travaillerons, le type de pratique que nous aurons.

Il faut savoir qu’au Québec, le gouvernement a un pouvoir quasi absolu sur la pratique médicale, dans le sens où le ministère de la Santé décide du nombre d’admissions au doctorat en médecine, de la répartition des postes en résidence, sans compter les fameux plans régionaux d'effectifs médicaux (PREM) qui décident des endroits où les médecins peuvent travailler, ou encore les activités médicales particulières (AMP) qui forcent les médecins de famille à faire certaines activités obligatoires.

Le gouvernement est en train de revoir la planification des effectifs médicaux avec la sortie récente d’un modèle de projection pour les 20 prochaines années qui aidera le gouvernement à prendre des décisions cruciales pour l’avenir. Ces décisions pourraient amener de gros changements et influenceront assurément votre choix de carrière, d’où l’importance d’en parler dans ce guide.

Ce texte se veut un résumé où les petits détails sont évacués, si vous avez plus de questions n’hésitez pas à nous contacter.

Évolution des effectifs médicaux

Dans les dernières années, les effectifs médicaux ont beaucoup changé au Québec. Par exemple du côté des spécialistes, nous sommes passés de près de 6500 spécialistes en pratique en 1990 à près de 7000 en 2001 à plus de 8300 en 2011. Durant la même période de 1990 à 2011, les médecins de famille sont passés de près de 6300 à plus de 7700. Il y a donc une hausse constante de nombre de médecins au Québec, à l’exception d’une période à la fin des années 90 où le gouvernement péquiste de l’époque avait favorisé l’accélération des départs à la retraite. Il y a également eu au cours des années une place de plus en plus importante des femmes en médecine. Elles représentaient en 2010 49% des médecins de famille en exercice et 35% des spécialistes. L’âge des médecins a également suivi la tendance québécoise avec un vieillissement global de l’effectif. Tous ces facteurs et plusieurs autres ont transformé la réalité sur le terrain et continueront d’avoir un impact important dans l’avenir. Voici un graphique montrant l’évolution des effectifs médicaux au Québec (tableau du MSSS).

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Admissions

Une des variables qui a été particulièrement importante est le nombre d’admissions au doctorat en médecine. En 2013, le nombre d’admissions, bien que stable par rapport à l’an dernier, est à un niveau record, soit 847 admissions dans le contingent régulier (879 si on ajoute les contingents particuliers (N-B, armée, premières nations, etc.)). Jusqu’à maintenant, les facultés semblent capables de bien répondre à ce nombre élevé d’étudiants, bien que quelques inquiétudes subsistent concernant l’exposition clinique.

La crainte de la FMEQ par rapport au nombre élevé d’admissions touchait entre autres à la question de l’exposition clinique, mais également à la question de l’emploi. Nous avons pu constater dans les dernières années que même si les Québécois manquent de médecins, dans certains domaines les finissants peinent

à se trouver un emploi par manque de ressources du gouvernement pour offrir un nombre de postes suffisant pour tous (salles d’opération, personnel, équipement, etc.). Ces cas au départ anecdotiques et par la suite de plus en plus fréquents combinés aux hausses d’admissions ont soulevé de nombreuses craintes de notre part. La FMEQ craint notamment que certains étudiants manquent d’emploi à la fin de leur résidence, ce qui serait inacceptable, surtout dans un contexte où c’est le MSSS qui est responsable de la situation, puisqu’il contrôle à la fois les admissions, places en résidences et postes. Durant l’année 2011-2012, la FMEQ s’est donc positionnée en faveur d’une diminution prudente des admissions au doctorat en médecine.

Voici le graphique de l’évolution des admissions en médecine.

49

Répartition des postes en résidences Autrefois, 45% des postes de résidences

offerts étaient en médecine familiale contre 55% en spécialité. Présentement, le gouvernement ramène ce pourcentage à 50-50 à coup de 1% par année. Nous en sommes, pour 2013, à 47% médecine familiale et 53% en spécialité. La FMEQ supporte ce changement puisque les étudiants en médecine ont clairement démontré récemment leur intérêt grandissant pour la médecine familiale, avec des taux record d’application dans ce domaine, et nous sommes conscients que cela répond mieux aux besoins du Québec.

La répartition des postes en spécialité se

fait en se basant sur les besoins dans les différents domaines, mais également en fonction des programmes et de plusieurs autres facteurs. C’est donc un processus quelque peu imprévisible et imparfait qui est loin de relever d’une science exacte. La tendance globale est à la baisse dans plusieurs spécialités, notamment les chirurgicales.

Évolution des besoins de la population La population du Québec changera dans

les prochaines années, les besoins en santé aussi. En se basant sur diverses projections qui semblent assez fiables, le ministère a calculé le nombre de médecins qui seraient nécessaires pour

maintenir l’offre de service actuel en santé et également le nombre de médecins pour remplir les réels besoins de la population, ce qui n’est pas le cas actuellement.

Il faudrait 11 400 médecins spécialistes et 10 660 médecins de famille en 2032 pour maintenir l’offre de services ainsi que 12 200 spécialistes et 11 840 médecins de famille pour répondre aux besoins de la population.

Il est difficile de mettre en doute ces chiffres. Cependant, on peut se poser une grande question: Le système sera-t-il capable d’absorber tous ces effectifs? Avant que de nouveaux postes s’ouvrent, est-ce que certains jeunes diplômés frapperont un mur? Dans ce contexte où la FMEQ défend qu’il faut être prudent sur les admissions. La dernière position de la fédération est pour une diminution de celles-ci, même si cela entre en contradiction avec les stricts besoins populationnels. Il est important d’avoir une vision à long terme, mais on ne doit pas perdre de vue le court ou moyen terme, où de futurs médecins pourraient se retrouver sans emploi puisque le gouvernement ne met pas en place les moyens nécessaires pour tous les engager.

50

Projections des effectifs

Le MSSS s’est doté d’une nouvelle méthode pour calculer à long terme les effectifs médicaux selon une grande quantité de variables. Le modèle prend en compte un nombre important de facteurs comme le nombre d’admissions, la répartition des postes offerts en résidence, le taux de comblement des postes, les facultés d’origine des étudiants, le taux d’installation au Québec, l’arrivée d’étudiants /résidents /médecins étrangers, l’âge, l’attrition et plus encore. Le modèle mathématique semble assez bien fait et permet de faire des projections en modifiant divers facteurs dont le gouvernement a le contrôle.

Trop de spécialistes, pas assez de médecins de famille

Les premiers résultats sont assez

frappants. Si on laissait aller la situation comme elle est présentement, nous aurons d’ici 20 ans, beaucoup plus de spécialistes que le Québec en a besoin et pas assez de médecins de famille pour répondre aux besoins de la population. Du côté de la médecine familiale, il y aurait cependant une meilleure offre de service qu’actuellement. La situation serait assez difficile, car on ne peut se permettre de former plus de médecins que le nombre requis, cela pourrait amener à du chômage ou à l’exil de médecins québécois.

Voici un graphique montrant l’évolution de l’effectif médical au Québec projeté pour les 20 prochaines années si le gouvernement maintient le cap sur ses diverses politiques. Les effectifs projetés sont en pointillés.

Le ministère a par la suite fait près de 600 projections basées sur différents scénarios. Par exemple en faisant varier le nombre d’admissions au cours des prochaines années en les augmentant jusqu’à 900 ou les diminuant à 800. On a aussi joué avec le ratio de répartition des places en résidence entre le 50% médecine familiale – 50% spécialité qui sera atteint prochainement. On a testé des scénarios à 55 et même 60% de postes en médecine familiale. Finalement, celui qui semble le plus plausible et retenu jusqu’à maintenant

par le gouvernement consiste en :

– Un gel du nombre annuel d’admissions en médecine à 847 dans le contingent régulier.

– D’une inversion du ratio traditionnel médecine familiale vs spécialité vers respectivement 55% et 45% et ce dès 2017.

Voici une projection de ce modèle pour les 20 prochaines années. Bien sur des modifications pourraient avoir lieu dans le futur.

Il y a cependant plusieurs obstacles que le gouvernement risque de rencontrer en allant de l’avant ainsi, dont 3 majeurs

– Les facultés doutent de pouvoir arriver à offrir 55% des postes en médecine familiale. Déjà le 50% visé actuellement est difficile à atteindre. Il faut beaucoup d’argent et de ressources pour développer le réseau des UMF, de plus les possibilités d’expansion ne sont pas illimitées.

– Est-ce que le réseau de la santé sera capable d’accommoder autant de médecins, est-ce que nous aurons les ressources et les moyens pour le faire. Le gouvernement semble pelleter cette question par en avant. C’est bien beau avoir assez de médecins, il faut encore pouvoir les faire travailler.

– Peu importe ce que l’on fera, on risque fort de se retrouver avec un surplus de spécialistes dans les prochaines années. Les spécialistes étant un groupe hétérogène, la situation pourrait être très variable d’un domaine à l’autre. On peut se demander comment le gouvernement pourra gérer cette situation.

Implications pour les étudiants

Les choix de carrière seront restreints pour les futurs étudiants. Le 55% de postes en médecine familiale et 45% en spécialité semble difficile à réaliser à court terme, mais on va y venir très prochainement. Les étudiants devront être conscients dès leur admission que les postes en spécialité seront de plus en plus limités. Il faudra faire attention à l’ambiance malsaine que cela pourrait causer dans les diverses cohortes d’étudiants.

On ne peut nier la réalité, il faudra effectivement former plus de médecins de famille et il faudrait maintenir les admissions au même niveau si l’on regarde uniquement les besoins populationnels. Il faut s’assurer que le MSSS ne se base pas uniquement sur ce

facteur, car il y a une différence entre les besoins de la population et les postes offerts pour travailler. On doit éviter à tout prix que certains étudiants se retrouvent sans emploi à la fin de la formation.

Position de la FMEQ

Votre fédération étudiante avec l’accord, de vos associations locales, s’est prononcée l’an dernier pour une diminution prudente des admissions en médecine. Même si le modèle nous montre, d’un point de vue strictement besoins populationnels, qu'il faudrait les garder stable, la réalité où plusieurs nouveaux médecins peinent à se trouver un poste au Québec et l’incapacité du gouvernement à nous démontrer que tous les étudiants actuellement admis pourront travailler ici nous force à conserver la même position. Comme mentionné précédemment dans ce texte, c’est bien de voir à long terme, mais ce n’est pas en poussant des médecins au chômage et à l’exode dans les prochaines années par manque d’emploi qu’on va améliorer la situation au Québec.

Du côté du ratio médecins de famille / spécialistes, la FMEQ s’était prononcée en faveur du ratio de 50-50 qui sera bientôt atteint. Elle ne s’est pas encore penchée sur le 55 / 45. Les chiffres nous laissent cependant croire que nous devrons nous adapter à la situation, en s’assurant bien entendu que la qualité de la formation ne soit pas compromise.

Dans tous les cas, soyez assurés que votre fédération continuera de travailler sans relâche pour assurer que les décisions qui seront prises par le gouvernement n’iront pas à l’encontre des intérêts des étudiants en médecine du Québec. Nous continuerons également de vous informer sur les développements dans ce dossier.

Documents

Guide des résidences 2013-2014