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GUIDE POUR LA CERTIFICATION ET LA LABELLISATION

GUIDE POUR LA CERTIFICATION ET LA … · (e) l’inspection régulière des chaudières et des installations de climatisation dans les bâtiments ainsi que l’évaluation de l’installation

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GUIDE POUR LA CERTIFICATION ET LA LABELLISATION

ILETEGUIDE POUR LA CERTIFICATION

PARTIE A – SCÉNARIO EUROPÉEN

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PARTIE A – SCÉNARIO EUROPÉEN

1. LISTE DES DIRECTIVES EUROPÉENNES SUR L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS 51.1 Directive 2002/91/CE sur la performance énergétique

des bâtiments (EPBD) 51.1.1 Objectif 51.1.2 Délai pour la transposition 51.1.3 Performance énergétique dans le secteur

du bâtiment 51.1.4 Méthode de calcul de la performance énergétique 61.1.5 Certificat de performance énergétique 6

1.2 Directive 1992/42/CEE concernant les exigences de rendement pour les nouvelles chaudières à eau chaude alimentées en combustibles liquides ou gazeux 6

1.2.1 Objectif 61.2.2 Exigences d’efficacité 7

1.3 Autres directives 7

2. PANORAMA DE LA NORME EUROPÉENNE SUR L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS 82.1 Comités CEN concernés 82.2 Vision d’ensemble des relations entre la norme et la

Directive 2002/91/EC 82.3 Méthode pour le calcul de la performance énergétique 82.4 Certificat de performance énergétique 102.5 Inspections régulières des systèmes de construction 10

3. LE BILAN ÉNERGÉTIQUE D’UN BÂTIMENT 103.1 Bilan énergétique d’un bâtiment 10

3.1.1 Consommation d’énergie pour le chauffage et le refroidissement 8

3.1.2 Consommation d’énergie pour la production d’eau chaude 8

3.1.3 Consommation d’énergie pour l’éclairage 83.2 Comprendre le bilan énergétique d’un bâtiment 8

3.2.1 Transmission de la chaleur 83.2.2 Ventilation 93.2.3 Apports internes de chaleur 93.2.4 Apports solaires de chaleur 93.2.5 Capacité thermique des structures d’un édifice 93.2.6 Consommation énergétique requise par les systèmes

de climatisation et de ventilation 93.2.7 Production d’eau chaude sanitaire 103.2.8 Éclairage 15

3.3 Méthode de calcul 153.4 Le bilan énergétique d’un bâtiment comme instrument

de projet de construction 16

4. LE DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE D’UN BÂTIMENT 184.1 Indice de performance 184.2 Couverture de l’indice de performance (ce qu’inclus

l’étiquette énergétique) 184.3 Valeurs conventionnelles 18

5. “BEST PRACTICES” (BONNES PRATIQUES) APPLICABLES 195.1 Performance de l’enveloppe d’un bâtiment 195.2 Systèmes à énergie renouvelable 195.3 Systèmes énergétiquement performants 205.4 Certification 20

6. QUELQUES EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES 216.1 Projet exemplaire en France 216.2 Projet exemplaire en Italie 226.3 Projet exemplaire en Pologne 246.4 Projet exemplaire en Espagne 266.5 Projet exemplaire en Roumanie 276.6 Projet exemplaire en Autriche 296.7 Projet exemplaire en Allemagne (individuel) 316.8 Projet exemplaire en Allemagne (tertiaire) 33

PARTIE B – SCÉNARIO LOCAL

RÉGLEMENTATION ET CERTIFICATION SUR L’EFFICACITE ENERGETIQUE DES BATIMENTS EN FRANCE

1 Implémentation de la directive européenne 2008/91/EC en Alsace 35

2 Exigences de performance énergétique pour les bâtiments neufs 37

3 Exigences de performance énergétique pour les bâtiments existants 39

4 Critères d’application du diagnostic de performance énergétique des bâtiments 39

5 Méthode de calcul 406 Données conventionnelles pour le calcul 407 Points complémentaires 40

SOMMAIRE

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INTRODUCTIONLa nécessité d’améliorer l’efficacité énergétique des bâ-timents est une priorité de longue date de l’Union euro-péenne, le secteur résidentiel absorbant environ 40% de la consommation d’énergie en Europe. Ainsi, la directive 93/76/CEE du Conseil européen du 13 septembre 1993, vi-sant à limiter les émissions de dioxyde de carbone par une amélioration de l’efficacité énergétique (SAVE), contenait de nombreuses dispositions concernant les bâtiments et indi-quait de manière explicite la nécessité de mettre en œuvre des actions dans les secteurs suivants :– la certification énergétique des bâtiments,– la facturation des frais de chauffage, de climatisation et

d’eau chaude sanitaire sur la base de la consommation réelle,

– le financement par des tiers d’investissements visant à amé-liorer l’efficacité énergétique dans le secteur public,

– l’isolation thermique des bâtiments neufs,– le contrôle périodique des chaudières,– les diagnostics énergétiques dans les entreprises ayant une

consommation d’énergie élevée.

Cette directive n’est plus en vigueur car elle a été abrogée par la directive 2006/32/CE et ses contenus ont été large-ment dépassés par la nouvelle norme (c’est-à-dire la direc-tive 2002/91/CE), résumée au point suivant.

1.1 DIRECTIVE 2002/91/CE SUR LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS (EPBD)Comme le souligne le préambule de la Directive, “La Directive 93/76/CEE du Conseil Européen du 13 septembre 1993 visant à limiter les émissions de dioxyde de carbone par une améliora-tion de l’efficacité énergétique (SAVE) […] a commencé à pro-duire des effets bénéfiques. ““Toutefois, il est nécessaire de disposer d’un instrument juridi-que complémentaire permettant de mettre sur pied des actions plus concrètes afin d’exploiter le vaste potentiel d’économies d’énergie existant et de réduire les différences considérables entre les États membres en ce qui concerne les résultats obte-nus dans ce secteur. En d’autres termes, la mise en œuvre de la directive SAVE n’a pas atteint complètement ses objectifs, notamment en matière de certification énergétique des bâtiments dont la portée a été très limitée. C’est dans ce but que la directive 2002/91/CE, dont les points principaux sont brièvement présentés dans les paragraphes suivants, a été adoptée.

1. LISTE DES DIRECTIVES EUROPÉENNES SUR L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

1.1.1 ObjectifComme l’indique clairement l’article 1, “La présente direc-tive a pour objectif de promouvoir l’amélioration de perfor-mance énergétique des bâtiments dans la Communauté, compte tenu des conditions climatiques extérieures et des particularités locales, ainsi que des exigences en matière de climat intérieur et du rapport coût-efficacité”

L’article 1 précise également que :“La présente directive fixe des exigences en ce qui concerne :(a) le cadre général d’une méthode de calcul de la performan-

ce énergétique intégrée des bâtiments;(b) l’application d’exigences minimales en matière de perfor-

mance énergétique aux bâtiments neufs;(c) l’application d’exigences minimales en matière de per-

formance énergétique aux bâtiments existants de gran-de dimension lorsque ces derniers font l’objet de travaux de rénovation importants;

(d) la certification de la performance énergétique des bâ-timents, et

(e) l’inspection régulière des chaudières et des installations de climatisation dans les bâtiments ainsi que l’évaluation de l’installation de chauffage lorsqu’elle comporte des chau-dières de plus de 15 ans.“

1.1.2 Délai pour la transpositionLes délais de transposition sont prévus à l’article 15 : “Les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se confor-mer à la présente directive au plus tard avant le 4 janvier 2006 “. Ce processus a cependant nécessité un laps de temps beaucoup plus long pour de nombreux pays européens.

1.1.3 Performance énergétique du bâtimentDans l’article 2 de la Directive, on peut lire la définition suivante : “performance énergétique d’un bâtiment” : la quantité d’énergie effectivement consommée ou estimée pour répondre aux différents besoins liés à une utilisation standardi-sée du bâtiment, ce qui peut inclure entre autres le chauffage, l’eau chaude, le système de refroidissement, la ventilation et l’éclairage. Cette quantité est exprimée par un ou plusieurs in-dicateurs numériques résultant d’un calcul, compte tenu de l’isolation, des caractéristiques techniques et des caractéristi-ques des installations, de la conception et de l’emplacement eu égard aux paramètres climatiques, à l’exposition solaire et à l’incidence des structures avoisinantes, de la production auto-

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nome d’énergie et d’autres facteurs, y compris le climat inté-rieur, qui influencent la demande d’énergie ; “

1.1.4 Méthode de calcul de la performance énergétiqueLa directive, dans son article 3, prévoit l’adoption d’une mé-thode harmonisée de calcul. Il est précisé que : “Les États membres appliquent, au niveau national ou régio-nal, une méthode de calcul de la performance énergétique des bâtiments qui s’inscrit dans le cadre général établi [...]. La performance énergétique d’un bâtiment est exprimée clai-rement et peut contenir un indicateur d’émission de CO2.”

1.1.5 Certificat de performance énergétiqueLe certificat de performance énergétique d’un bâtiment, visé à l’article 2 de la Directive, est défini comme étant “un certificat reconnu par l’État membre ou une personne morale désignée par cet État, qui comprend la performance énergé-tique d’un bâtiment calculée selon une méthode qui s’ins-crit dans le cadre général établi […] ; “ L’article 7 précise que “le certificat de performance énergétique du bâtiment inclut des valeurs de réfé-rence telles que les normes et les critè-res d’évaluation en usage, afin que les consommateurs puissent comparer et évaluer la performance énergétique du bâtiment. Il est accompagné de recommandations destinées à amé-liorer la rentabilité de la performance énergétique.“L’article 7 définit également les obligations suivantes : “Les États membres prennent des mesures pour garantir que, dans les bâtiments d’une superficie utile totale de plus de 1000 m² occupés par des pouvoirs publics ou des institutions fournissant des services publics à un grand nombre de personnes et qui sont donc très fréquentés par lesdi-tes personnes, un certificat de performance énergétique datant de dix ans au maximum soit affiché de manière visible pour le public. “Il apparaît donc clairement que, aux termes de la présente directive, le certificat de performance énergétique d’un bâtiment revêt un rôle particulier pour la promotion de l’ef-ficacité énergétique des bâtiments et qu’un tel instrument a une importance considérable pour la communication de l’efficacité énergétique au public.

1.2 DIRECTIVE 1992/42/CEE CONCERNANT LES EXIGENCES DE RENDEMENT POUR LES NOUVELLES ChAUDIèRES à EAU ChAUDE ALIMENTÉES EN COMBUSTIBLES LIQUIDES OU GAzEUXLa Communauté européenne a tenu compte non seule-ment des performances du bâtiment dans son ensemble, mais également de l’efficacité des composants des installa-tion de chauffage. En effet, la directive sur les chaudières, sans aucun doute l’une des premières à avoir eu une inci-dence sur le secteur du bâtiment, a été adoptée dans le but d’améliorer “l’efficacité de la demande finale énergétique”, afin de garantir “une utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles” et l’élimination « des barrières tech-niques ». Pour atteindre de tels objectifs, des exigences communes de rendement ont été fixées pour les chau-dières vendues et installées dans toute l’Europe. La pré-sente directive a été plusieurs fois modifiée (par les direc-tives 93/68 CEE, 2004/8/CEE, 2005/32/CEE et 2008/28/CEE), mais dans l’ensemble le cadre général est resté inchangé.

1.2.1 ObjectifL’article 1er précise que “la présente directive, constituant une ac-tion dans le cadre du programme SAVE relatif à la promotion de l’ef-ficacité énergétique dans la Communauté, détermine les exigences de rendement applicables aux nouvelles chaudières à eau chaude alimentées en combustibles liquides ou gazeux, d’une puissance nominale égale ou supérieure à 4 kilowatts et égale ou inférieure à 400 kilowatts, ci-après dénommées ‘chaudières’ “.

1.2.2 Exigences d’efficacité Les exigences minimales de rendement pour les chaudières,

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à puissance nominale maximale et pour le fonctionnement à charge partielle de 30%, sont définies à l’article 5 de la di-rective, comme le montre le tableau ci-dessous (tiré de la directive) :

1.3 AUTRES DIRECTIVESD’autres directives concernant le secteur du bâtiment sont mentionnées ci-dessous. a) La Directive 2004/8/EC du Parlement européen et du

Conseil du 11 février 2004, sur la promotion de la cogé-nération sur la base de la demande de chaleur utile dans le marché intérieur de l’énergie et modifiant la directive 92/42/CEE.

Cette directive vise la promotion de “la cogénération à haut rendement sur la base de la demande de chaleur utile en termes d’économies d’énergie primaire […]” et se réfère explicitement aux bâtiments neufs ayant une superficie utile totale supérieure à 1000 m². Il faut remarquer que la cogénération, en tant que système permettant d’obtenir une bonne performance énergétique pour les bâtiments de grandes dimensions, est visée à l’article 5 de la direc-tive 2002/91/EC. En outre, la directive tient compte éga-lement des unités de micro-cogénération (c’est-à-dire d’unités ayant une capacité maximale de puissance élec-trique inférieure à 50 kWa) pouvant concerner également les bâtiments de petites et de moyennes dimensions.

b) La Directive 2006/32/EC du Parlement européen et du Conseil, du 5 avril 2006, concernant l’efficacité énergéti-que et les services énergétiques et abrogeant la Directive 93/76/CEE du Conseil.

Cette Directive couvre de nombreux aspects et vise à développer, avec un rapport coûts-rendement, la perfor-mance dans les utilisations finales de l’énergie au sein des États membres. A l’intérieur de cette directive, l’on trouve de nombreuses dispositions applicables aux secteurs ter-tiaire et résidentiel. La directive 93/76/CEE est abrogée par l’article 17 de la présente directive.

Référencesa) Directive 92/42/CEE du Conseil Européen du 21 mai 1992

concernant les exigences de rendement pour les nouvel-les chaudières à eau chaude alimentées en combustibles liquides ou gazeux

b) Directive 93/76/CEE du Conseil Européen du 13 septem-bre 1993 visant à limiter les émissions de dioxyde de carbone par une amélioration de l’efficacité énergétique (SAVE)

c) Directive 2002/91/CE du Parlement Européen et du Conseil Européen du 16 décembre 2002 sur la perfor-mance énergétique des bâtiments (EPBD)

d) Directive 2004/8/CE du Parlement Européen et du Conseil Européen du 11 février 2004, sur la promotion de la co-génération sur la base de la demande de chaleur dans le marché intérieur de l’énergie et modifiant la directive 92/42/CEE

e) Directive 2006/32/CE du Parlement Européen et du Conseil Européen, du 5 avril 2006, concernant la perfor-mance énergétique des services énergétiques et abro-geant la directive 93/76/ECC du Conseil Européen.

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INTRODUCTIONL’application pratique de toutes les dispositions de la direc-tive 2002/91/EC, notamment celles sur la méthode de calcul pour l’évaluation de la performance énergétique, nécessite des normes techniques pour effectuer ces opérations de manière uniforme et cohérente. Cet aspect est pris expres-sément en compte dans le préambule de la directive qui, à l’alinéa 11, précise : “La Commission à l’intention de pour-suivre l’élaboration de normes telles que EN 832 et prEN 13790, notamment pour ce qui est des systèmes de climatisation et d’éclairage”.En effet, la Commission européenne et l’EFTA ont chargé le CEN (Mandat M/343 - 2004) de préparer une série de nor-mes destinées à harmoniser la méthode de calcul de la per-formance énergétique des bâtiments, afin d’aider les États membres à mettre en œuvre la directive 2002/91/EC de ma-nière cohérente. À la suite du mandat M343, le CEN a modifié de nombreuses normes existantes et en a préparé de nou-velles, en publiant plus de 40 documents énumérés dans la section “Umbrella Document” (UNI CEN/TR 15615:2008). Ces documents contiennent 28 nouvelles normes EN, 4 nou-velles normes EN ISO et plus de 15 normes révisées. Une description complète du set de normes produites est dispo-nible dans le document UNI CEN/TR 15615:2008 explication de la relation générale existant entre les différentes normes européennes et la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) – Document de synthèse.

2.1 COMITÉS CEN CONCERNÉS Comme l’indique le CEN / TR 15615:2008: les comités tech-niques du CEN qui ont été impliqués dans la préparation de la norme, comprennent :– CEN / TC 89 Performance thermique des bâtiments et de

leurs composants;– CEN / TC 156 Ventilation pour les bâtiments;– CEN / TC 169 Lumière et éclairage;– CEN / TC 228 Systèmes de chauffage dans les bâtiments;– CEN / TC 247 Domotique, contrôle et gestion des bâtiments.Le processus a été supervisé par le CEN / BT TF 173, Groupe de projet sur la performance énergétique des bâtiments, ayant coordonné les travaux de manière à garantir que les normes, élaborées par les différentes commissions, puissent permettre un lien entre elles de manière adaptée.

2. PANORAMA DE LA NORME EUROPÉENNE SUR L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

2.2 VISION D’ENSEMBLE DES RELATIONS ENTRE LA NORME ET LA DIRECTIVE 2002/91/ECLa méthode de calcul de la performance énergétique des bâtiments devrait suivre le cadre général fixé dans le docu-ment joint de la directive 2002/917EC.De nombreuses normes concernent des aspects très spé-cifiques dans le processus de calcul, les normes traitant les quatre aspects principaux faisant l’objet de la Directive EPBD sont énumérés dans le tableau 2.1.

La norme UNI CEN/TR 15615:2008 précise que : “L’objectif principal de ces normes est de faciliter la mise en œuvre de la Directive dans les États membres […]. Il incombe aux organis-mes nationaux de sélectionner une ou plusieurs options four-nies, selon la finalité du calcul, du type et de la complexité des bâtiments et de leurs services.

Les quatre composants principaux indiqués dans la directive concernent :– la méthode de calcul;– les exigences minimales de performance énergétique;– le certificat de performance énergétique;– les contrôles des chaudières et de la climatisation.“

Numero EN Contenu

UNI EN 15603

Utilisation de l’énergie pour le chauffage, la clima-tisation, la ventilation, l’eau chaude et l’éclairage, y compris des déperditions de système et de l’éner-gie auxiliaire, et définition des taux d’énergie.

UNI EN 15217Méthodes d’expression de la performance éner-gétique et de certification énergétique des bâti-ments.

UNI EN 15378 Inspections de la chaudièreUNI EN 15240 Inspections de la climatisation

UNI EN ISO 13790Besoin énergétique pour le chauffage et le refroi-dissement (en tenant compte des déperditions et des gains en énergie)

Tableau : Description générale des normes de premier degré (de UNI CEN / TR 15615:2008)

2.3 MÉThODE POUR LE CALCUL DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE Comme l’indique l’illustration 2.1, le processus de calcul devrait partir de l’estimation de l’énergie nécessaire pour satisfaire les besoins de chauffage, de refroidissement et d’éclairage [1]; procéder en incluant les apports gratuits en énergie [2] et, enfin, obtenir la consommation en énergie du bâtiment [3]. Il est donc possible de calculer l’énergie

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fig. 2.1 - Illustration schématique du processus de calcul (de Umbrella version V5 du document)

utilisée, comptabilisée séparément pour chaque vecteur énergétique comprenant les consommations auxiliaires [4], soustraire l’énergie renouvelable produite dans les locaux du bâtiment [5] et ajouter l’énergie générée, produite sur place et vendue sur le marché [6].Enfin, il est possible d’obtenir une uti-lisation de l’énergie primaire [7] et les émissions de CO2 [8] afférent au bâti-ment, en même temps que l’énergie primaire et aux émissions de CO2 asso-ciées à la génération in situ et les éco-nomies d’énergie primaire et de CO2 dues à l’énergie introduite sur le mar-ché [9], qui seront soustraites de [7].

Ces dernières années, le besoin en éner-gie pour le chauffage et le refroidisse-ment a été calculé selon les normes :

UNI EN 832:2001 “Performance thermi-que des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage – Bâti-ments résidentiels” (n’est plus en vi-gueur).

UNI EN ISO 13790:2005 «Performance énergétique des bâtiments - Calcul du besoin en énergie pour le chauffage»(associée à EN 832 – s’appliquant à tous les édifices).

Aujourd’hui, les données nécessaires pour la certification énergétique doivent être obtenus selon la norme :

UNI EN ISO 13790:2008 «Performance énergétique des bâti-ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et le refroidissement» (remplace la norme UNI EN 832:2001 et UNI EN ISO 13790:2005 – s’applique aussi aux besoins de refroi-dissement)

Comme l’indique la norme UNI CEN/TR 15615:2008 : EN ISO 13790 permet plusieurs niveaux de complexité,calcul simplifié mensuel ou saisonnier;calcul simplifié horaire;calcul détaillé;pouvant être choisis en fonction de critères pertinents, liés à la finalité du calcul, comme par exemple les édifices neufs ou existants ou de type et/ou complexité du bâtiment et de ses services.Les calculs sont basés sur des conditions tenant compte de ma-nière spécifique du climat des locaux intérieurs (UNI EN 15251) et du climat extérieur. Les méthodes de calcul simplifié sont spécifiées entièrement

fig. 2.2 – Méthode pour le calcul de la performance énergétique (UNI CEN/TR 15615:2008)

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fig. 2.3 - Exemple de certificat avec plusieurs indicateurs sans évaluation (tiré de la norme UNI EN 15217:2007)

fig. 2.4 – Exemple de certificat avec 1 indicateur sans évalua-tion (tiré de la norme UNI EN 15217:2007)

dans la norme UNI EN ISO 13.790. Les méthodes de calcul dé-taillé ne sont pas complètement spécifiées dans la norme UNI EN ISO 13790, mais aujourd’hui, chaque application doit être validée selon les critères exprimés dans la norme UNI EN ISO 13790.

Les caractéristiques techniques des installations dans les bâti-ments sont inclues dans :– les systèmes de chauffage, UNI EN 15316-1, UNI EN 15316-

2-1, UNI EN 15316-2-3, UNI EN 15316-4 (varie parti) e UNI EN 15377;

– les systèmes de refroidissement, UNI EN 15243;– la production d’eau chaude, UNI EN 15316-3 (différentes

parties);– la ventilation, UNI EN 15241;– l’éclairage, UNI EN 15193;– les systèmes d’automation et de contrôle intégré, UNI EN

15232.

2.4 CERTIFICAT DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE Comme l’illustre la norme UNI CEN/TR 15615:2008: “Le contenu indicatif du certificat de performance énergétique est fixé par la norme UNI EN 15217. Cette norme prévoit également la définition d’indicateurs de performance énergétique et de di-verses options pour l’évaluation des rendements énergétiques.

La norme UNI EN 15603 fournit des évaluations pour la défini-tion de la performance énergétique. Les catégories, aux fins de la certification sont :• l’évaluation calculée sur la base de la consommation en éner-gie calculée dans des conditions d’occupation standard;• l’évaluation mesurée sur la base de l’énergie consommée “.

Selon la norme UNI EN 15217, l’on peut utiliser plusieurs for-mats pour le certificat.

Si l’on utilise un système d’évaluation, le document B de la norme UNI EN 15217 suggère l’utilisation de sept classes (A - G) distribuées de telle manière à ce que la limite entre la classe B et la classe C corresponde au critère défini comme Energy Performance Regulation (c’est-à-dire l’exigence mi-nimale de performance pour les bâtiments neufs) et la li-mite entre la classe D et la classe E corresponde au critère de Building Stock (c’est-à-dire le rendement énergétique obtenu par environ 50% des bâtiments existants)Deux exemples de certificats, extraits du document C de la

norme sus-indiquée, sont reportés dans les illustrations 2.3 et 2.4 suivantes.

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2.5 INSPECTIONS RÉGULIèRES DES SySTèMES DE CONSTRUCTIONLes normes traitant des contrôles réguliers sont les suivantes :– pour les systèmes de chauffage (et chaudières) : UNI EN

15378– pour les systèmes de climatisation de l’air : UNI EN 15240– pour les systèmes de ventilation (qui ne sont pas explici-

tement pris en considération par la Directive EPBD) UNI EN 15239

Références a) UNI CEN / TR 15615:2008, Explication du lien général en-

tre les différentes normes européennes et la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) – Do-cument de synthèse

b) UNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauf-fage et le refroidissement

c) UNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâti-ments – Exigences énergétiques pour l’éclairage

d) UNI EN 15217:2007, Performance énergétique des bâ-timents – Méthodes pour exprimer la performance énergétique et pour la certification énergétique des bâtiments

e) UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâti-ments – Incidence de l’automation, de la régulation et de la gestion technique des bâtiments

f ) UNI EN 15239:2008, Ventilation des bâtiments – Perfor-mance énergétique des bâtiments – Lignes directrices pour l’inspection des systèmes de ventilation

g) UNI EN 15240:2008, Ventilation des bâtiments – Perfor-mance énergétique des bâtiments – Lignes directrices pour l’inspection des systèmes de climatisation

h) UNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Métho-des de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventila-tion et aux infiltrations dans les édifice commerciaux

i) UNI EN 15243:2008, Ventilation des bâtiments – Calcul des températures des locaux, de la charge thermique et de l’énergie pour les édifices dotés de systèmes de clima-tisation des environnements

j) UNI EN 15251:2008, Exigences pour la définition de l’envi-ronnement intérieur et pour l’évaluation de la performan-ce énergétique des bâtiments, par rapport à la qualité de l’air intérieur, à l’environnement thermique, à l’éclairage et à l’acoustique

k) UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâti-ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et le refroidissement des environnements par le biais de méthodes dynamiques – Exigences générales et procé-dures de validation

l) UNI EN 15316-xx: 2007/2008, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Méthode pour le calcul des exi-gences énergétiques et des rendements du système – Différentes parties

m) UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Conception des systèmes radiants de chauffage et de refroidissement, alimentés en eau et in-tégrés dans les sols, les murs et les plafonds - Parties 1-3

n) UNI EN 15378:2007, Systèmes de chauffage dans les bâ-timents – Inspection des chaudières et des systèmes de chauffage

o) UNI EN 15603:2008, Performance énergétique dans les bâtiments – Consommation énergétique globale et défi-nition des méthodes d’évaluation énergétique

12

INTRODUCTIONComme il a été souligné dans les chapitres précédents, suite à la directive 2002/91/CE, un grand nombre de normes rela-tives au calcul du rendement énergétique d’un édifice ont été élaborées par le CEN. De nombreuses personnes pour-raient être agacées par la difficulté de calcul ou pourraient voir les calculs uniquement comme une formalité bureau-cratique. En réalité, le bilan énergétique d’un bâtiment peut constituer un instrument très utile pour la construction ex-novo ou bien pour la détermination de la meilleure stratégie de modernisation d’un bâtiment existant.

3.1 BILAN ÉNERGÉTIQUE D’UN BÂTIMENT Le bilan thermique d’un édifice comprend plusieurs élé-ments. Ils peuvent être répartis en trois catégories principales : 1) l’énergie utilisée pour le chauffage, le refroidissement et la ventilation (norme UNI EN ISO 13790:2008, 13789:2008); 2) l’énergie utilisée pour la production d’eau chaude (norme UNI EN 15316 Parties 3-1, 3-2 et 3-3: 2007/08); 3) l’énergie utilisée pour l’éclairage (norme UNI EN 15193:2008). La pro-cédure de calcul simplifié peut suivre des méthodes presque statiques, en calculant typiquement le bilan thermique pour chaque mois (ou bien également pour toute la saison), Elle peut être effectuée avec une simulation dynamique détaillée en calculant de manière interactive le bilan thermique sur de courts intervalles et en tenant compte de la chaleur emma-gasinée ou libérée par la capacité thermique des structures du bâtiment. Les réglementations nationales en vigueur ne requièrent que le calcul simplifié (sur une base mensuelle) de la consommation prévisionnelle en énergie pour le chauffage en hiver, et parfois pour la production d’eau chaude, mais la situation devrait changer dans les prochaines années.

3.1.1 Consommation d’énergie pour le chauffage et le refroidissementElle comprend les éléments suivants (norme UNI EN ISO 13790:2008) :– L’échange de chaleur pour le transfert entre l’espace in-

térieur (climatisé) et l’environnement extérieur (norme UNI EN ISO 13789:2007). Cela dépend de la différence entre la température interne et externe. Les composants pris en considération sont : la partie opaque de l’enve-loppe (murs, sols, etc. toit - std. UNI EN ISO 6946:2007, 13370:2007) et la partie vitrée de l’enveloppe (Windows - std. UNI EN ISO 10077-1:2006 , 10077-2:2003). Les ponts thermiques doivent aussi être comptabilisés (norme UNI

EN ISO 10211:2007, 14683:2007).– L’échange de chaleur entre les espaces contigus (à cause

du transfert et de la ventilation). Cela dépend de la diffé-rence de température entre l’espace intérieur (climatisé) et l’espace contigu (si possible non réchauffée / non cli-matisée).

– L’échange de chaleur pour la ventilation (norme UNI EN ISO 13789:2007) dépend de la différence entre la tem-pérature interne et externe. La ventilation des espaces peut être obtenue avec une ventilation naturelle ou par le biais d’un système de ventilation mécanique (norme EN 15241:2007) ; dans ce cas, il faut également prendre en considération le besoin en énergie pour les auxiliai-res (par exemple, l’énergie pour les moteurs des ventila-teurs).

– Les apports internes gratuits de chaleur dus à l’électroménager, à l’éclairage, aux personnes présentes, aux dispersions du système de chauffage et / ou du système de distribution de l’eau chaude sanitaire, etc. Elle peut aussi comprendre des apports négatifs pour les cessions de chaleur, dues aux systèmes de refroidissement, etc.)

– Les apports solaires gratuits directs, à travers les fenêtres, ou indirects, à travers les parois opaques.

– La chaleur emmagasinée ou délivrée par les structures du bâtiment.

– Le bilan est clôturé, en hiver, avec l’énergie fournie par le système de chauffage (UNI EN 15316-xx: 2007/2008, 15232:2007) nécessaire pour obtenir la température in-terne (en hiver ) minimale prévue (norme UNI EN ISO 15251:2007) ou, en été, avec l’énergie extraite du sys-tème de refroidissement (UNI EN, 15243:2007) afin de ne pas dépasser la température interne (en été) maximale prévue (norme UNI EN ISO 15251:2007), en incluant les déperditions des systèmes et des auxiliaires et en dédui-sant l’énergie capturée in situ à partir des sources renou-velables (panneaux solaires).

3.1.2 Consommation d’énergie pour la production d’eau chaudeCet élément prend en considération l’énergie utilisée pour la préparation et la distribution de l’eau chaude sanitaire, y compris les déperditions du système et l’énergie pour les auxiliaires en déduisant l’énergie obtenue in situ à partir des sources d’énergie renouvelable (par exemple, des pan-neaux solaires).

3. LE BILAN ÉNERGÉTIQUE D’UN BÂTIMENT

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3.1.3 Consommation d’énergie pour l’éclairageCet élément prend en considération l’énergie utilisée pour l’éclairage (qui dépend aussi de la disponibilité en lumière naturelle), y compris les consommations parasites (norme EN ISO 15193:2007).

3.2 COMPRENDRE LE BILAN ÉNERGÉTIQUE D’UN BÂTIMENTL’objectif de ce guide d’information n’est pas de rentrer dans les détails de la préparation du bilan énergétique du bâtiment qui comprend des aspects spécialisés, comme par exemple les dispersions de chaleur vers le sol ou vers les lo-caux non chauffés, les différents types de ponts thermiques ou la méthode de calcul des déperditions de conversion d’énergie dans le système de chauffage. Pour ces thémati-ques, nous renvoyons le lecteur intéressé aux normes euro-péennes. L’attention est concentrée ici sur le cadre général du bilan énergétique des bâtiments.

3.2.1 Transmission de la chaleurLes dispersions de chaleur issues de l’enveloppe (norme UNI EN ISO 13789:2008) se produisent selon les trois processus suivants :– Transmission de la chaleur à travers les parois opaques :

c’est le processus le plus simple à contrôler en dimi-nuant les valeurs de U (rayonnement) (norme UNI EN ISO 6946:2008), c’est-à-dire en augmentant l’épaisseur des couches d’isolation ce qui, dans les nouveaux bâtiments, constitue rarement un problème. Il est possible de ren-contrer des difficultés relatives à la restructuration des bâtiments existants à cause des blocages liés à l’espace;

– Transmission de la chaleur à travers les fermetures (norme UNI EN ISO 10077-1:2007, 10077-2:2004) : la grande offre de vitrages à basse émission permet d’obtenir des valeurs de U beaucoup plus basses que par le passé, aussi bien dans les bâtiments neufs que dans la restructuration des bâtiments existants. D’autre part, les surfaces vitrées ayant une faible émissivité ont normalement une valeur de U comprise entre 1 et 1,5 Wm-2 K-1, plus de 3 fois supérieure par rapport aux surfaces opaques (qui peuvent facilement atteindre des valeurs de U inférieures à 0,3 - 0,4 Wm-2 K-1). Il est donc nécessaire d’atteindre un compromis raisonna-ble entre la disponibilité de lumière naturelle et les apports solaires gratuits en hiver d’une part, et les fortes disper-sions de chaleur et les apports (indésirables) de radiation solaire en été d’autre part.

– Transmission de la chaleur à travers les ponts thermiques (norme UNI EN ISO 10211:2008, 14683:2008) : ce qui un temps était seulement un problème secondaire, c’est-à-dire les dispersions de chaleur dues aux ponts thermi-ques, est en train de devenir un grave problème. En effet, la tendance à la diminution des valeurs de U des fenêtres et des murs opaques et la réduction de la transmission de la chaleur qui en découle à travers de telles surfaces font des ponts thermiques une des causes principales des dispersions de chaleur. Afin d’élaborer une évaluation fia-ble de la consommation d’énergie, les ponts thermiques doivent donc être repérés et comptabilisés de manière adaptée.

3.2.2 VentilationLes déperditions dues à la ventilation (UNI EN ISO 13789:2008) proviennent de la nécessité de réchauffer/refroidir l’air extérieur afin d’augmenter/réduire la tempé-rature de l’air intérieur jusqu’à une valeur de confort, com-me le suggère la norme UNI. EN ISO 15251:2008. Lorsqu’on utilise un système de ventilation mécanique (norme UNI EN 15241:2008), le débit d’air au moment de la phase d’étude du projet de construction est établi avec une cer-taine précision (norme UNI EN 13779:2005, 15242:2008). Les taux de ventilation naturelle (c’est-à-dire ceux qui sont obtenus à travers l’ouverture des fenêtres) peuvent être évalués (norme UNI EN 15242:2008). Pour les édifices résidentiels, les déperditions de chaleur par ventilation naturelle sont généralement évaluées en formulant de manière hypothétique une valeur conventionnelle pour le taux renouvellement d’air d’environ 0,5 vol/heure, établi au niveau national. Le caractère réel de cette valeur se prê-te à des interprétations diverses. Selon le climat, les déper-ditions dues à la ventilation peuvent représenter une par-tie importante du besoin total en énergie afin de chauffer un bâtiment neuf (environ 20-30 kWh.m-2.an-1). Afin de réduire ces déperditions, il est possible de limiter le taux de renouvellement d’air, mais cela n’est pas conseillé (un taux de renouvellement par heure inférieur à 0,3-0,4 peut entraîner un niveau de qualité de l’air inacceptable dans les locaux intérieurs) ou bien récupérer la chaleur de l’air extrait (opération simple à effectuer si l’on installe un sys-tème de ventilation mécanique). Une autre stratégie pos-sible consiste à réaliser un bâtiment étanche et de ventiler mécaniquement les locaux intérieurs, en prédisposant un échangeur de chaleur entre l’air extrait et l’air neuf insuf-

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flé. En été, la ventilation peut être un moyen efficace pour éliminer la chaleur de l’édifice lorsque la température de l’air extérieur est inférieure à la température de l’air inté-rieur, comme c’est souvent le cas la nuit. 3.2.3 Apports internes de chaleurLes apports internes de chaleur sont habituellement dus au métabolisme des personnes qui vivent dans l’édifice, aux appareils électriques et à l’éclairage. En outre, il peut y avoir de la chaleur dissipée ou absorbée par les systèmes de climatisation (chauffage, ventilation et refroidissement), des systèmes de distribution/récupération d’eau (chaude et réseau hydrique, égouts) et, dans les bâtiments industriels et à usage commercial, des procédés et des marchandises. Pour les édifices résidentiels, les apports internes de chaleur sont normalement évalués en prenant en considération les valeurs conventionnelles définies au niveau national, géné-ralement compris entre 2 et 5 W/m2. Pour les édifices non résidentiels, c’est la norme UNI EN 13779:2005 qui constitue la base d’évaluation.

3.2.4 Apports solaires de chaleurLes apports solaires passifs pénètrent dans le bâtiment prin-cipalement via les éléments vitrés (les fenêtres). Ces apports dépendent du rayonnement disponible dans la localité où est situé l’édifice, de l’orientation des surfaces vitrées, de masques, du facteur solaire des éléments vitrés et des pro-priétés thermiques des surfaces exposées. Pendant l’hiver, les apports solaires passifs sont en mesure de couvrir une part importante du besoin énergétique pour le chauffage des locaux, si les surfaces vitrées sont réparties de manière adaptée (il faudrait aussi prendre en compte la disponibi-lité de lumière diurne pour l’éclairage). En été, on utilise des écrans externes (stores ou brise-soleil) pour le contrôle des apports solaires qui pénètrent à travers les éléments vitrés.En hiver, les apports solaires à travers la partie opaque de l’enveloppe sont négligeables. Ces derniers, en revanche, peuvent devenir un facteur important en période d’été et sont en mesure d’influencer le confort thermique et les be-soins de refroidissement, notamment les apports solaires à travers le toit.

3.2.5 Capacité thermique des structures d’un édificeLes structures de l’édifice peuvent agir comme un réservoir où la chaleur peut être stockée et transmise de manière dynamique dans le temps. Ces propriétés sont souvent dé-

nommées “caractéristiques thermiques dynamiques” ou “pa-ramètres dynamiques”, en ce sens qu’elles ont une incidence sur le comportement d’un édifice en régime variable (nor-me UNI EN ISO 13786:2008, 13789:2008) alors que lorsque les conditions environnementales ne changent pas, c’est-à-dire en régime stationnaire, elles n’en ont aucune. Pour les matériaux de construction ayant une valeur de chaleur spécifique supérieure à 1000 J/(kg.K), la capacité thermique des structures du bâtiment est directement proportionnelle à leur masse. La capacité thermique d’un bâtiment (par fois dénommée aussi masse thermique) revêt une grande im-portance pour deux raisons : la capacité à exploiter les ap-ports gratuits de chaleur en hiver (solaires et internes) et la capacité de réduire les pics de température en été.

3.2.6 Consommation énergétique requise par les systèmes de climatisation et de ventilation (EN ISO 15251:2008) Les installations de climatisation doivent pouvoir fournir à l’édifice de l’énergie pendant la saison hi-vernale ou éliminer de l’énergie en été. En outre, en présence d’un système de ventilation mécanique, l’énergie nécessaire requise sert au fonctionnement des ventilateurs. L’énergie (primaire) globale requise par des installations de climatisa-tion doit être calculée en tenant compte du rendement réel des divers composants des installations (par exemple, les chaudières, les groupes frigorifiques, etc.), en incluant, par exemple, l’énergie consommée par les auxiliaires et les dé-perditions dues aux installations elles-mêmes (norme UNI EN 15603:2008, 15241:2008, 15243:2008, 15316-xx : 2008/2009). L’énergie électrique solaire ou éolienne produite in situ n’est généralement pas prise en compte dans le bilan énergéti-que d’un édifice (elle n’est pas déduite dans le calcul total la consommation d’énergie). Pour limiter la consommation en énergie primaire d’un édifice, il n’est pas suffisant de limiter le besoin en énergie nécessaire pour le chauffage ou le refroi-dissement. Il faut également prévoir des systèmes de produc-tion de chaleur/réfrigération à haut rendement (comme par exemple les chaudières à condensation), des réseaux de dis-tribution à faibles dispersions (par exemple des tuyauteries bien isolées) et des systèmes pour l’exploitation des énergies renouvelables in situ.

3.2.7 Production d’eau chaude sanitaireL’énergie nécessaire pour la production d’eau chaude sa-nitaire est fonction des besoins, de la température de l’eau froide, des caractéristiques du système de production et du

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système de distribution (norme UNI EN 15316 parties 3-1, 3-2 et 3 – 3 : 2008). Pour les bâtiments résidentiels (par exemple, les maisons individuelles), la quantité d’eau chaude sanitaire est généralement une valeur conventionnelle calculée sur la base de la surface utile ou du nombre d’occupants, et fixée au niveau national. Les capteurs solaires thermiques sont en mesure de couvrir une part important de l’énergie néces-saire pour la production d’eau chaude sanitaire.

3.2.8 ÉclairageLa consommation d’énergie pour l’éclairage d’un bâtiment est calculée à partir de la puissance installée du système d’éclairage (corps éclairants et consommations parasites lorsque l’éclairage est éteint dues à des dispositifs de re-charge de piles et de régulation), de la part d’éclairage na-turel et du degré d’occupation du bâtiment (norme UNI EN ISO 15193:2008). Les appareils d’éclairage installés (et par conséquent la puissance installée) doivent garantir un éclai-rage adapté afin de permettre aux occupants d’effectuer confortablement leurs activités en toute sécurité (norme UNI EN ISO 15251:2008, UNI EN 12464-1:2004). Pour les bâ-timents existants, il est conseillé de mesurer directement l’absorption des circuits d’éclairage. Habituellement, pour les bâtiments résidentiels, les calculs des consommations en énergie pour l’éclairage ne sont pas nécessaires.

3.3 MÉThODE DE CALCULComme cela a été souligné précédemment (3.1), il y a fon-

damentalement deux méthodes de calcul : les méthodes statiques et les méthodes dynamiques.Les méthodes statiques calculent le bilan énergétique sur des intervalles de temps relativement longs (un mois ou une saison entière), et tiennent compte «des effets dyna-miques» (c’est-à-dire de la capacité thermique du bâtiment [voir 3.2.5]), à travers un facteur d’utilisation empiriquement évalué (dont le symbole est η). En hiver, le facteur d’utilisa-tion tient compte du fait que les apports de chaleur (solaires et intérieurs) réduisent seulement en partie l’énergie néces-saire pour le chauffage : par exemple, l’excès d’apports de chaleur solaire pourrait conduire à une surchauffe indésira-ble d’un local. Une approche identique est utilisée pour les déperditions de chaleur dues à la ventilation et à la trans-mission de chaleur pendant l’été. Ce type de méthode est utilisé depuis longtemps et donne des résultats suffisam-ment précis pour le besoin annuel en énergie pour le chauf-fage. La norme UNI EN ISO 13790:2008 fournit une descrip-tion complète d’une méthode de calcul statique et donne la possibilité d’utiliser une méthode saisonnière. C’est donc l’approche qui est normalement utilisée pour évaluer le be-soin en énergie de chauffage pour un bâtiment résidentiel.Au contraire, les méthodes dynamiques évaluent le bilan énergétique d’un bâtiment sur des intervalles de temps courts (spécifiquement une heure) et tiennent compte ex-plicitement des effets de la chaleur emmagasinée et déli-vrée par la masse du bâtiment selon sa capacité thermique. Les méthodes dynamiques modélisent la transmission de

fig. 3.1 - Schéma du bilan énergétique d’un bâtiment existant non basse consommation (on suppose, qu’en été, la tempéra-ture moyenne et l’humidité relative de l’air extérieur ont des va-leurs telles que les charges thermiques pour la transmission et la ventilation sont négatives)

fig. 3.2 - Schéma du bilan énergétique d’un bâtiment neuf basse consommation (on suppose qu’en été, la température moyenne et l’humidité relative de l’air ont des valeurs telles que les charges thermiques pour la transmission et la ventilation sont négatives)

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chaleur à travers l’enveloppe, les déperditions de chaleur dues à la ventilation, le stockage de chaleur dans la struc-ture du bâtiment et les gains de chaleur solaire dans cha-cune des zones du bâtiment. L’approche utilisée peut varier à partir de simulations très détaillées, étendues aux 365 jours de l’année, à des méthodes horaires plus simples qui prennent en considération un jour de référence. On peut trouver dans la norme UNI EN 15265:2008, des indications détaillées sur les performances et sur les exigences à satis-faire pour les méthodes de calcul dynamiques. La norme UNI. EN ISO 13790:2008 spécifie les données en entrée et en sortie standardisées et les conditions de l’environnement de manière à garantir la compatibilité et la cohérence entre les différentes méthodes dynamiques. En outre, la norme UNI. EN ISO 13790:2008 décrit de manière détaillée une mé-thode horaire simplifiée qui modèle chacune des zones du bâtiment comme un réseau avec trois nœuds, composé de cinq résistances et un condensateur (5R1C).Le choix de la méthode appropriée pour calculer le bilan énergétique dépend du bâtiment pris en considération (di-mensions, destination principale, nombre d’occupants, de-gré d’occupation, etc.). Pour les bâtiments résidentiels, ayant des exigences de refroidissement limitées ou nulles en été, les méthodes statiques pour le calcul du besoin énergétique pour le chauffage et pour la production d’eau chaude sani-taire sont souvent appropriées. Une simulation dynamique est utile pour les bâtiments basse consommation notam-ment pour optimiser les choix technique qui influenceront la consommation énergétique en hiver mais aussi le confort d’été, qui devient une problématique forte étant donnée la surisolation mise en œuvre.

3.4 LE BILAN ÉNERGÉTIQUE D’UN BÂTIMENT COMME INSTRUMENT DE PROjET DE CONSTRUCTIONLe calcul du bilan énergétique d’un bâtiment permet de comprendre le besoin global en énergie et d’évaluer la performance énergétique du bâtiment. Ce bilan n‘est pas uniquement une obligation juridique dans le but d’obtenir un permis de construire et/ou un certificat de performance énergétique. C’est aussi un instrument nécessaire pour optimiser la conception d’un bâtiment neuf ou pour planifier une rénovation.Pour ce faire, une étroite collaboration au sein de l’équipe de maîtrise d’œuvre, entre l’architecte et le bureau d’études thermiques, est nécessaire pour concevoir de façon optimale le projet.

Cette conception intégrative est à amorcer le plus en amont possible du projet. En effet l’optimisation du projet d’un point de vue énergétique aura une influence faible voire nulle sur les coûts si elle intervient dès la phase initiale de conception du projet, alors qu’une intervention plus tardive augmentera de façon exponentielle les coûts augmentent en fonction de l’avancement du projet. Une fois la première esquisse faite, plusieurs solutions seront définies afin de déterminer l’orientation optimale du bâtiment en fonction des contraintes du site. Une attention particulière devra être réservée également aux possibilités d’exploitation de l’énergie solaire via des systèmes actifs (thermiques et/ou photovoltaïques) : à cette fin, des surfaces adaptées devront être disponibles, avec une orientation et une inclinaison appropriées.Le positionnement et les dimensions des fermetures seront optimisés pour répondre à l’équation dispersions de chaleur, apports solaires gratuits et éclairage naturel. En outre, l’influence du type de verre utilisé devra être analysée.L’enveloppe du bâtiment devra aussi être conçue de façon à limiter les ponts thermiques. Les travaux énumérés ci-dessus sont à effectuer de manière interactive, en contrôlant à chaque fois l’influence des choix faits sur la sur la performance énergétique globale. Il s’agira aussi d’analyser le bilan énergétique pour comprendre l’importance relative des divers éléments (les dispersions de chaleur à travers les composants opaques de l’enveloppe, les ponts thermiques, les surfaces vitrées, les gains de chaleur, etc.) et par conséquent prioriser les actions à entreprendre.Une fois les objectifs pour le besoin en énergie pour le chauffage atteints (et éventuellement, pour le refroidissement), il s’agit d’optimiser le système de chauffage (ou de climatisation) et l’installation de production d’eau chaude sanitaire. La phase d’optimisation des systèmes peut demander également certaines interactions. On peut appliquer bien évidemment la même approche pour la rénovation énergétique des bâtiments existants.

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Référencesa) UNI EN ISO 6946:2008, Composants et éléments pour le

secteur du bâtiment - Résistance thermique et transmis-sion thermique - Méthode de calcul

b) UNI EN ISO 10077-1:2007, Performance thermique de fe-nêtres, portes et fermetures oscuranti – Calcul de la trans-mission thermique - Partie 1: Généralités

c) UNI EN ISO 10077-2:2004, Performance thermique de fenêtres, portes et fermetures - Calcul de la transmis-sion thermique - Partie 2: Méthode numérique pour les châssis

d) UNI EN ISO 10211:2008, Ponts thermiques dans le sec-teur du bâtiment - Flux thermiques et températures superficielles – Calculs détaillés

e) UNI EN 12464-1:2004, Lumière et éclairage – Éclairage des lieux de travail - Partie 1 : Lieux de travail en interne

f ) UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – Méthodes de calcul

g) UNI EN 13779:2005, Ventilation des bâtiments non rési-dentiels – Exigences de performance pour les systèmes de ventilation et de climatisation

h) UNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des composants pour le secteur du bâtiment – Caractéristi-ques thermiques dynamiques – Méthodes de calcul

i) EN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâti-ments - Coefficients de transfert de la chaleur par trans-mission et ventilation - Méthode de calcul

j) UNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauf-fage et le refroidissement

k) UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec-teur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique linéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référence

l) UNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâti-ments – Exigences énergétiques pour l’éclairage

m) UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâti-ments – Incidence de l’automation, de la régulation et de la gestion technique des bâtiments

n) UNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Métho-des de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventila-tion et aux infiltrations dans les bâtiments commerciaux

o) UNI EN 15242:2008, Ventilation des bâtiments – Métho-des de calcul pour la détermination des débits d’air dans les bâtiments, y compris les infiltrations

p) UNI EN 15243:2008, Ventilation des bâtiments – Calcul des

températures des locaux, de la charge thermique et de l’énergie pour les bâtiments dotés de systèmes de climati-sation des locaux

q) UNI EN 15251:2008, Exigences pour l’étude du milieu in-térieur et pour l’évaluation de la performance énergéti-que des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustique

r) UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâti-ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et le refroidissement des milieux moyennant des méthodes dynamiques – Exigences générales et procédures de vali-dation

s) UNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences éner-gétiques et des rendements de l’installation – Parties va-riées

t) UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, murs et plafonds - Parties 1-3

u) UNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâti-ments – Consommation énergétique globale et défini-tion des méthodes d’évaluation énergétiqueUNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des UNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des UNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des UNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des

de ventilation et de climatisation dentiels – Exigences de performance pour les systèmes

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UNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des de ventilation et de climatisation

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UNI EN ISO 10077-2:2004, Performance thermique de fenêtres, portes et fermetures - Calcul de la transmis

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UNI EN ISO 10077-2:2004, Performance thermique de fenêtres, portes et fermetures - Calcul de la transmis

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UNI EN ISO 10077-2:2004, Performance thermique de fenêtres, portes et fermetures - Calcul de la transmis

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UNI EN ISO 10077-2:2004, Performance thermique de fenêtres, portes et fermetures - Calcul de la transmis

mission thermique - Partie 1: GénéralitésUNI EN ISO 10077-2:2004, Performance thermique de mission thermique - Partie 1: Généralitésmission thermique - Partie 1: Généralitésnêtres, portes et fermetures oscuranti – Calcul de la trans

UNI EN ISO 10077-2:2004, Performance thermique de fenêtres, portes et fermetures - Calcul de la transmis

mission thermique - Partie 1: GénéralitésUNI EN ISO 10077-2:2004, Performance thermique de

la gestion technique des bâtimentsments – Incidence de l’automation, de la régulation et de

m)UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâti

UNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Méthola gestion technique des bâtimentsments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairage

la gestion technique des bâtimentsments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référence

UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtiUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâti

UNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Métho

teur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique

des de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventilation et aux infiltrations dans les bâtiments commerciauxdes de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventilaUNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Méthola gestion technique des bâtimentsments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de

linéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique

des de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventilaUNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Méthola gestion technique des bâtimentsments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairage

linéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique

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des de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventilaUNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Méthola gestion technique des bâtimentsments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique

des de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventilades de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventilation et aux infiltrations dans les bâtiments commerciauxdes de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventilation et aux infiltrations dans les bâtiments commerciaux

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des de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventilaUNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Méthola gestion technique des bâtimentsments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référence

UNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Méthola gestion technique des bâtimentsments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâti

ments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâti

UNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Méthola gestion technique des bâtiments

dentiels – Exigences de performance pour les systèmes UNI EN 13779:2005, Ventilation des bâtiments non résidentiels – Exigences de performance pour les systèmes

EN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâtiEN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâtiEN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâtiques thermiques dynamiques – Méthodes de calcul composants pour le secteur du bâtiment – CaractéristiUNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des

UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain –

EN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâtiques thermiques dynamiques – Méthodes de calcul composants pour le secteur du bâtiment – CaractéristiUNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des

UNI EN 13779:2005, Ventilation des bâtiments non rési

bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des

EN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâtiques thermiques dynamiques – Méthodes de calcul composants pour le secteur du bâtiment – CaractéristiUNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des UNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des de ventilation et de climatisation dentiels – Exigences de performance pour les systèmes UNI EN 13779:2005, Ventilation des bâtiments non rési

bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des

EN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâtiques thermiques dynamiques – Méthodes de calcul composants pour le secteur du bâtiment – CaractéristiUNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des UNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des

dentiels – Exigences de performance pour les systèmes UNI EN 13779:2005, Ventilation des bâtiments non rési

bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des

EN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâtiques thermiques dynamiques – Méthodes de calcul composants pour le secteur du bâtiment – CaractéristiUNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des UNI EN ISO 13786:2008, Performance thermique des

dentiels – Exigences de performance pour les systèmes

bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des

ques thermiques dynamiques – Méthodes de calcul composants pour le secteur du bâtiment – Caractéristi

des lieux de travail - Partie 1 : Lieux de travail en interneUNI EN 12464-1:2004, Lumière et éclairage – Éclairage

ments - Coefficients de transfert de la chaleur par transments - Coefficients de transfert de la chaleur par transments - Coefficients de transfert de la chaleur par transments - Coefficients de transfert de la chaleur par transments - Coefficients de transfert de la chaleur par trans

UNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des mission et ventilation - Méthode de calcul

UNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des mission et ventilation - Méthode de calcul

UNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des mission et ventilation - Méthode de calcul

UNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des mission et ventilation - Méthode de calculments - Coefficients de transfert de la chaleur par transmission et ventilation - Méthode de calcul

ments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des mission et ventilation - Méthode de calculments - Coefficients de transfert de la chaleur par transmission et ventilation - Méthode de calcul

ments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des mission et ventilation - Méthode de calculments - Coefficients de transfert de la chaleur par transmission et ventilation - Méthode de calcul

UNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des mission et ventilation - Méthode de calculments - Coefficients de transfert de la chaleur par transmission et ventilation - Méthode de calculments - Coefficients de transfert de la chaleur par trans

ments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des

ments - Coefficients de transfert de la chaleur par trans

ments – Exigences énergétiques pour l’éclairageUNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des

UNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâtilinéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des

UNI EN 15193:2008, Performance énergétique des bâti

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chaufUNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des UNI EN ISO 13790:2008, Performance énergétique des

EN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâtiEN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâtiques thermiques dynamiques – Méthodes de calcul composants pour le secteur du bâtiment – Caractéristi

EN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâti

composants pour le secteur du bâtiment – Caractéristicomposants pour le secteur du bâtiment – Caractéristi-

UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secUNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le secteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique UNI EN ISO 14683:2008, Ponts thermiques dans le sec

u)ments – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et défini

u) UNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtimurs et plafonds - Parties 1-3

tion des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et défini

ments - Coefficients de transfert de la chaleur par transments - Coefficients de transfert de la chaleur par trans

bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauf-bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauf-bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauf

ments - Coefficients de transfert de la chaleur par transments - Coefficients de transfert de la chaleur par transEN ISO 13789:2008, Performance thermique des bâti-

tion des méthodes d’évaluation énergétique

des de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventilaUNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Métho

linéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique

des de calcul des déperditions d’énergie dues à la ventila-UNI EN 15241:2008, Ventilation des bâtiments – Métho-

UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâtiments – Incidence de l’automation, de la régulation et de UNI EN 15232:2007, Performance énergétique des bâti-

linéique – Méthodes simplifiées et valeurs de référenceteur du bâtiment - Coefficient de transmission thermique

tion des méthodes d’évaluation énergétiquetion des méthodes d’évaluation énergétique

et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage

ments – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtimurs et plafonds - Parties 1-3et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage

ments – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtimurs et plafonds - Parties 1-3et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

ments – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtimurs et plafonds - Parties 1-3et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de vali

UNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtimurs et plafonds - Parties 1-3et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

murs et plafonds - Parties 1-3UNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtimurs et plafonds - Parties 1-3

UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

UNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

UNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâti

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâti

le refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

tion des méthodes d’évaluation énergétiquetion des méthodes d’évaluation énergétique

bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain – UNI EN ISO 13370:2008, Performance thermique des bâtiments - Transfert de chaleur à travers le terrain –

t)t) UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans riéesgétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences éner

UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans riéesgétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des dationdynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes le refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtimilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiquemilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtimilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueque des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueque des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueque des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueque des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u térieur et pour l’évaluation de la performance énergétitérieur et pour l’évaluation de la performance énergétitérieur et pour l’évaluation de la performance énergétitérieur et pour l’évaluation de la performance énergétique des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u térieur et pour l’évaluation de la performance énergéti

ments – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définiments – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétique

UNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtimurs et plafonds - Parties 1-3UNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtimurs et plafonds - Parties 1-3UNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtiments – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâti

les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences éner

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâti

UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

le refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtimilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueque des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u

UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtimilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueque des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de vali

bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences éner

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtimilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustique

tion des méthodes d’évaluation énergétique

le refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtimilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueque des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u

tion des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâti

et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage

gétiques et des rendements de l’installation – Parties va

UNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

milieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueUNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtimilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueque des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u

tion des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâti

et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtimilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustiqueque des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u

tion des méthodes d’évaluation énergétiquements – Consommation énergétique globale et définiments – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâti

et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de vali

ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtimilieu thermique, à l’éclairage et à l’acoustique

ments – Consommation énergétique globale et définiments – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâti

et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

le refroidissement des milieux moyennant des méthodes dynamiques – Exigences générales et procédures de vali

ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâti

ments – Consommation énergétique globale et définiments – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâti

et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes

UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâti

ments – Consommation énergétique globale et définiments – Consommation énergétique globale et définiUNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâti

et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties vabâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences énerUNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de valile refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et

que des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u

ments – Consommation énergétique globale et définiments – Consommation énergétique globale et défini-UNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâti-

et de refroidissement alimentés en eau intégrés aux sols, les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Étude des systèmes radiants de chauffage UNI EN 15377 -1,2,3: 2007, Systèmes de chauffage dans

gétiques et des rendements de l’installation – Parties va-bâtiments - Méthode pour le calcul des exigences éner-UNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des UNI EN 15316-x-x: 2008/2009, Systèmes de chauffage des

dynamiques – Exigences générales et procédures de vali-le refroidissement des milieux moyennant des méthodes ments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâtiments – Calcul du besoin en énergie pour le chauffage et UNI EN 15265:2008, Performance énergétique des bâti

que des bâtiments, eu égard à la qualité de l’air interne, u térieur et pour l’évaluation de la performance énergéti-

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IntroductionLe diagnostic de performance énergétique présente les 2 as-pects suivants :– L’impact de cette consommation sur l’effet de serre– La consommation énergétique du logement ou du bâtimentLe diagnostic énergétique est obligatoire depuis le 1er novem-bre 2006 dans le cadre de vente de logements ou de bâtiments d’habitation sauf dans les DOM-TOM. Depuis cette date, le pro-priétaire doit mettre à disposition des éventuels acheteurs le diagnostic à partir du moment où le bâtiment ou une partie du bâtiment sont mis en vente.Le diagnostic est également obligatoire depuis le 1er juillet 2007 lors de la location de logements ou de bâtiments. Tout bâtiment dont le permis de construire a été accordé après le 1er juillet 2007 doit aussi fournir un diagnostic de performance énergétique.Enfin les diagnostics doivent être affichés dans les bâtiments publics de plus de 1 000 m² depuis janvier 2008. Ce diagnos-tic est un outil compréhensible et utilisable par tous et permet ainsi d’orienter le marché du bâtiment vers un meilleur stan-dard de qualité. Ce diagnostic s’appuie sur des méthodes de calcul conventionnel simplifié et ne constitue pas une image exacte de la consommation énergétique du bâtiment. Il per-met de comparer sur une même base l’ensemble du parc de bâtiments. Sa finalité est de communiquer à l’utilisateur final la performance énergétique de manière simple et efficace.

4.1 Indice de performance La base pour évaluer la performance énergétique d’un bâti-ment est le diagnostic énergétique mentionné ci-dessus ; pour les bâtiments existants, une approche plus précise peut être faire en mesurant la consommation effective d’énergie. Toute-fois, afin de présenter le niveau de performance énergétique d’un bâtiment de manière efficace, on communiquera sur un seul indicateur (synthétique) ou sur une liste restreinte d’indi-cateurs (le paramètre le plus fréquemment utilisé étant le rap-port entre le besoin en énergie et la surface chauffée, habituel-lement exprimé en kWh/m2) (UNI EN 15217:2007). Cet indica-teur est ensuite placé sur une échelle de comparaison (de sorte que la position de l’indicateur soit évidente dans un intervalle de performance, allant d’un minimum à un maximum). Il peut aussi être placé dans une classe énergétique sur une échelle de comparaison allant de la classe A pour les bâtiments économes jusqu’à la classe G pour les bâtiments les plus énergivores.

4.2 COUVERTURE DE L’INDICE DE PERFORMANCE (CE QU’INCLUS L’ÉTIQUETTE ÉNERGÉTIQUE)L’évaluation de la performance énergétique est un proces-

sus en évolution. La méthode de calcul de la consommation d’énergie pour le chauffage est consolidée mais d’autres utilisations de l’énergie, comme le refroidissement et l’éclai-rage, n’ont été pris en considération que dans une mesure assez faible par le passé. Ainsi dans de nombreux pays, la première application du diagnostic énergétique ne com-prendra qu’une partie de la consommation d’énergie.Certains exemples comprennent : • lebesoinénergétiquepourlechauffagebasésurlaper-

formance de l’enveloppe (pour la transmission de la cha-leur et la ventilation);

• laconsommationglobaleenénergiepour lechauffagedes locaux basé sur la consommation d’énergie primaire (y compris les déperditions du système de chauffage);

• la consommation totale en énergie pour le chauffageet la production d’eau chaude sanitaire sur la base de la consommation en énergie primaire (y compris les déper-ditions du système de chauffage);

Il est important de souligner que la comparaison ne peut être effectuée que pour des indices homogènes entre eux. C’est pour cette raison que l’on devrait indiquer clairement ce qui est effectivement inclus dans le diagnostic énergéti-que et ce qui ne l’est pas.

4.3 Valeurs conventionnellesLa performance énergétique d’un bâtiment est évaluée en prenant en compte des données conventionnelles standar-disées sur le climat standard sur l’utilisation. En réalité, il y a des disparités climatiques et des comportements variables des utilisateurs finals. Donc, l’avertissement utilisé dans le marché automobile «Votre consommation kilométrique peut être différente» s’applique aussi dans le contexte du secteur du bâtiment.La valeur réelle du classement énergétique consiste dans la comparaison qui peut être faite : l’utilisateur final peut com-parer des bâtiments similaires situés dans une position en déterminant facilement celui qui réunit les meilleures per-formances relatives. Référencesa) UNI EN 15217:2007, Performance énergétique des

bâtiments – Méthodes pour exprimer la performance énergétique pour la certification énergétique des bâtiments

b) UNI EN 15603:2008, Performance énergétique des bâtiments - Consommation énergétique globale et définition des méthodes d’évaluation énergétique.

4. LE DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE D’UN BÂTIMENT

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IntroductionMême si les bonnes pratiques sont fortement dépendan-tes du contexte local, on peut toutefois apporter quelques indications générales applicables à l’ensemble du contexte européen. Ces indications peuvent être regroupées dans quatre domaines généraux : enveloppe à haute performan-ce, systèmes d’exploitation des sources d’énergies renouve-lables, systèmes avec une efficacité énergétique élevée et certification.

5.1 PERFORMANCE DE L’ENVELOPPE D’UN BÂTIMENT Une enveloppe de bâtiment correctement conçue revêt une importance fondamentale pour la réalisation d’un bâtiment à haute efficacité énergétique.Une construction compacte, avec un faible rapport entre la surface et le volume (S/V), présentant des surfaces vitrées optimisées pour l’éclairage naturelle et les apports solai-res est un gage de bonne performance énergétique. Cette caractéristique architecturale ne doit cependant pas être poussée à l’extrême et doit également répondre au contex-te historique et culturel local.

L’isolation des parois opaques devra être poussée au maximum avec une valeur de U ne pouvant dépasser 0,25 W/m2.K. Lorsque cela est possible, l’isolation devra être extérieure de manière à réduire au minimum les risques de condensation dans les interstices et de développer la masse thermique disponible.Il faudra mettre en œuvre tous les efforts nécessaires afin de limiter les ponts thermiques et ainsi éviter des augmenta-tions localisées du flux de chaleur dues à l’hétérogénéité des matériaux et/ou de la forme. Les détails constructifs devront donc être particulièrement soignés que ce soit en phases de conception ou de réalisation sur chantier. Cela représente un véritable défi technique, notamment pour les terrasses et les autres éléments en saillie à cause des poutres en en-corbellement : ces poutres, bien évidemment, ne peuvent pas être coupées pour l’insertion d’une isolation thermique et par conséquent, il est recommandé utiliser des châssis externes de support des terrasses et d’autres éléments en prolongement chaque fois que cela est possible.

La qualité des fenêtres devra elle aussi être la meilleure pos-sible, avec des vitrages à basse émissivité et des châssis à haute performance (la valeur moyenne de Uw ne devra pas dépasser 1,25 W/m2.K). Les fenêtres devront être réparties de manière appropriée, dans le but de permettre des apports

solaires adaptés en hiver, d’éviter l’excès d’apports solaires en été et de garantir un éclairage naturel adapté pendant la journée. L’objectif est d’obtenir un juste équilibre en tenant compte des performances totales sur toute l’année : des fer-metures trop petites peuvent constituer un problème (éclai-rage insuffisant, confort insuffisant), mais des fenêtres sans écrans adaptés ou trop grandes peuvent aussi présenter un problème (dispersions de chaleur en hiver, chaleur exces-sive en été, reflets et éblouissements).

Le châssis de la fenêtre (et le contre-châssis) devra être bien choisi de manière à être adapté au contexte. Il sera judicieux de l’aligner avec une couche isolante de manière à éviter les ponts thermiques. Une attention particulière devra être ap-portée aux persiennes et aux caissons des volets roulants. Toutes les fenêtres devront être dotées de protections solai-res pour limiter les apports de chaleur en été. Une bonne conception et une gestion correcte de l’éclairage naturelle sera effectuée pour garantir une quantité raison-nable de lumière naturelle dans les espaces occupés par les personnes (la norme UNI EN 15193:2008 fournit des détails sur la méthodologie d’évaluation de la lumière naturelle).

Les déperditions de chaleur dues aux infiltrations parasites d’air sont en général importantes. Dans de nombreux climats européens, ces infiltrations peuvent représenter jusqu’à 20 ou 30 kWh/m2.an sur les consommations énergétiques pour le chauffage. L’enveloppe de la construction doit être conçue et bâtie de façon étanche de manière à éviter les in-filtrations parasites d’air provenant de l’extérieur. Même si les occupants doivent toujours avoir la possibilité d’ouvrir les fenêtres, (pour des considérations de confort physique et aussi du fait qu’en périodes de climat doux, la ventilation naturelle peut constituer une option très efficace) l’installa-tion d’un système de ventilation mécanique contrôlée doit être attentivement prise en compte.

5.2 SySTèMES à ÉNERGIE RENOUVELABLELorsque que l’on conçoit un nouvel édifice ou que l’on ef-fectue la réhabilitation énergétique d’un bâtiment existant, il faut prendre en considération toutes les possibilités d’ex-ploitation des énergies renouvelables.Les panneaux solaires pour la production d’eau chaude sa-nitaire ont désormais atteint une maturité technique et une durabilité financière telles qu’il devient difficilement justifia-ble de ne pas en trouver sur un bâtiment neuf ou requali-fié. Pour les mêmes raisons techniques et financières, il faut

5. “BEST PRACTICES” (BONNES PRATIQUES) APPLICABLES

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également prendre en considération la possibilité d’instal-ler des panneaux photovoltaïques. Pour rendre l’installation des panneaux solaires (thermiques et photovoltaïques) ef-fectivement réalisable, financièrement attrayante et esthéti-quement agréable, il est nécessaire de prévoir des surfaces adaptées (en terme de dimension et d’orientation), si possi-ble sur le toit.

Pour les bâtiments à faible consommation énergétique, les pompes à chaleur peuvent également constituer une solution intéressante ; ceci à plus forte raison si le forage des puits pour l’exploitation de l’énergie géothermique est coordonné avec soin pendant la réalisation des fondations du bâtiment.

Les systèmes d’exploitation des énergies renouvelables doi-vent nécessairement être coordonnés avec les autres sys-tèmes mécaniques/électriques présents dans le bâtiment (chauffage, ventilation, etc.). Par exemple, les pompes à chaleur (et même en partie l’excès de chaleur provenant des panneaux solaires) peuvent être exploitées au mieux avec des systèmes de chauffage à basse température.

5.3 SySTèMES ÉNERGÉTIQUEMENT PERFORMANTS Une fois l’enveloppe du bâtiment optimisée, de bonnes étu-des de conception des systèmes énergétiques et une bonne réalisation de ceux-ci doivent permettre d’atteindre une performance optimale du bâtiment.

Les systèmes de chauffage doivent idéalement être à basse température. Si l’on utilise des systèmes de chauffage/refroi-dissement à panneaux radiants, il faut faire très attention à éviter des dispersions de chaleur vers le terrain ou d’autres locaux non chauffés (caves, etc.) et ce en posant des cou-ches de matériau isolant adapté (les organes de diffusion de chauffage/refroidissement à eau immergés dans les structu-res augmenteront sensiblement la température en hiver et diminueront sensiblement la température en été des struc-tures dans lesquelles elles sont insérées, en augmentant po-tentiellement les dispersions des structures si une isolation adaptée n’est pas prévue).

Si l’on utilise des combustibles fossiles pour la production de chaleur (comme le fioul ou le gaz naturel), il faudra uti-liser des chaudières à condensation à haute performance. Les tuyauteries du réseau de distribution de l’eau chaude

et froide doivent être bien dimensionnées de manière à ré-duire au minimum les déperditions de charge.

Les consommations énergétiques des appareils électriques auxiliaires (par exemple les pompes et les ventilateurs) doi-vent être réduites au minimum, grâce à la conception d’un réseau de distribution (de l’air et/ou de l’eau) qui requiert de faibles hauteurs d’élévation et au choix d’appareils à haute performance et de dimension correcte (par exemple les pompes/ventilateurs à vitesse variable). Il faudra éviter les systèmes de chauffage électrique à moins qu’il ne soit démontré que la consommation en énergie primaire est comparable à ceux d’autres systèmes.

5.4 CERTIFICATIONComme cela a été décrit au point précédent, le processus de certification énergétique est fondamental pour démontrer la performance d’un bâtiment et pour communiquer sur cel-le-ci de manière efficace. La certification assure un contrôle de chaque phase (étude, construction et exploitation) de la réalisation d’un bâtiment, selon des critères précis, et apporte ainsi une assurance au futur propriétaire quant à l’atteinte des performances souhaitées. Pour les bâtiments neufs, les objectifs de performances énergétiques poursui-vis sont supérieurs au niveau minimum requis par la législa-tion nationale. La performance énergétique réglementaire constitue le niveau de base à respecter pour l’ensemble des bâtiments à construire. Les bâtiments présentant des éléments de «bonne pratique» atteignent donc des classes de performance énergétique plus élevées que le niveau ré-glementaire. La certification de la performance énergétique est importante même dans un projet de réhabilitation de bâtiment existant : si pour certains bâtiments existants les classes les plus élevées de performance énergétique de-meurent inaccessibles, il est tout de même important d’at-tester de l’amélioration obtenue grâce aux travaux.

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6.1 PROjET EXEMPLAIRE EN FRANCE

NOM DU BÂTIMENT ET IDENTIFICATION Le complexe de logements «Le Parc de Muehlmatten» est une résidence multi-générationnelle de 15 appartements à faible consommation énergétique. Il se trouve à Bollwiller en Alsace (climat semi-continental). Cet édifice de 1.338 mètres carrés est classé au niveau A de l’échelle énergétique et répond aux critères de la certification BBC-effinergie.

Image du bâtiment dans son ensemble

LES BONNES PRATIQUES APPLIQUÉESIl s’agit d’une structure traditionnelle française construite en briques. L’isolation est constituée par un manteau externe en polystyrène de 20 centimètres d’épaisseur. Les fenêtres utilisent des doubles vitrages à basse émissivité remplis de gaz argon. Les terrasses sont isolées de l’édifice, grâce à la coupe des ponts thermiques. Le système de ventilation est composé d’une ventilation mécanique avec récupération de chaleur. La tenue à l’air du bâtiment a été optimisée : 0,6 ² m3/h/m², avec une différence de pression de 4 Pa. Le systè-me de chauffage est basé sur une chaudière à gaz à conden-sation à haut rendement, avec un système de chauffage au sol. L’eau chaude sanitaire est produite par une installation solaire. Le confort en été est garanti par des blindages ex-ternes. De cette manière, le bâtiment ne nécessite d’aucun système de refroidissement.

BONNE PRATIQUE 1 : ISOLATION EFFICACE

Dénomination Type U (W/m².K)

Valeur Umax

(RT2005)Informations

Mur externe Mur externe 0,14 0,45 OK

Murs de base Mur interne 0,285 0,45 OK

Parois internes de propriété commune

Mur interne 0,421 0,45 OK

Sol au rez-de-chaussée Sol interne 0,173 0,4 OK

Étage supérieur en mansarde Mur externe 0,123 0,28 OK

Terrasse sur le toit Toit 0,143 0,34 OK

Fermetures Fermetures 1,1 2,6 OK

BONNE PRATIQUE 2 : LA RATIONALISATION DE LA CONSTRUCTIONLe programme de construction a été conçu de manière à être transférable, avec l’utilisation de matériaux de construc-tion testés. Il permet une implantation facile et satisfait les standards français. Cet édifice à faible consommation éner-gétique coûte 15% en plus par rapport à un même édifice construit de manière standard. Les coûts supplémentaires d’investissement seront compensés par de faibles coûts d’exploitation.

6. QUELQUES EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

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6.2 PROjET EXEMPLAIRE EN ITALIE

NOM DU BÂTIMENT ET IDENTIFICATIONL’édifice, conçu par l’architecte Pierpaolo Botteon, est une habitation bi-familiale située à Pergine Valsugana (Trente - Italie), une commune de 20.000 habitants, à 490 mètres au-dessus du niveau de la mer. Chaque unité a une superficie égale d’environ 200 m2 et un volume d’environ 500 m3. La chauffage est assuré par l’intermédiaire d’une installation de chauffage au sol à basse température avec une production par chaudière à granulés bois intégrée avec des panneaux solaires. Le besoin en énergie pour le chauffage est inférieur à 50 kWh/m².an. La valeur maximale consentie par la norme italienne pour le climat considéré (3147 degrés jour) est égal à environ 100 kWh/m2.

LES BONNES PRATIQUES APPLIQUÉESPlusieurs mesures ont été adoptées dans cet édifice afin d’obtenir une performance énergétique élevée : une enve-loppe fortement isolée (notamment le toit et les murs exté-

rieurs), un grand soin pour diminuer les ponts thermiques et un système de chauffage efficace à basse température alimenté par des sources d’énergie renouvelable (granulés bois et solaire). De plus, une grande attention a été apportée à la durabilité globale de l’édifice, en utilisant le bois pour la structure principale et des matériaux isolants à faible impact environnemental dans la mesure du possible.

Vue du chantier montrant la structure du châssis en bois

BONNE PRATIQUE 1 : MURS EXTÉRIEURS BIEN ISOLÉSSur la partie externe, les murs ont été isolés avec 12 cm (6+6) de fibre de bois avec une conductivité thermique λ certifiée de 0,045 W/(m.K) et, sur la partie interne, 5 cm de fibre de lin (λ = 0,040 W/(m.K)). Au final, le mur a une épaisseur to-tale de 22,1 cm et une transmission thermique U inférieure à 0,2 W/(m2 K). La valeur maximale consentie par la norme italienne pour ce type de climat est U = 0,35 W/(m².K).

Vue de l’édifice terminé “casa a Susa”

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BONNE PRATIQUE 2 : UN TOIT BIEN ISOLÉLe toit a été isolé en utilisant un système d’isolation à base de fibre de bois de 18 centimètres, (λ = 0,040 W / (m K) et une densité de ρ = 160 kg/m3. Cela garantit une isolation efficace en hiver, et aussi en été grâce à la masse thermique. Le matériau a été posé avec un pare-pluie adapté au trans-fert d’humidité. Au final, la structure présente un U inférieur à 0,2 W/(m2 K). La valeur maximale consentie par la norme italienne pour ce climat est U = 0,31 W/(m2 K).

BONNE PRATIQUE 3 : ÉVITER LES PONTS ThERMIQUESUne attention particulière a été apportée afin d’éviter la for-mation de ponts thermiques. Certaines des mesures adop-tées ont été illustrées dans les photos suivantes.

Plancher et poutres pour le balcon

Calorifugeage extérieur en fibre de bois (à gauche),et isolation interne en fibre de lin (à droite), durant la pose

Travaux de calorifugeage en fibre de bois sur la structure du toit

Structure en châssis de soutien du balcon, en évitant ainsi des poutres en encor-bellement de béton armé, en saillie de l’espace chauffé

Isolation supplémentaire afin d’éviter le pont thermique dû à la jonction entre le châssis en bois et le soubassement en béton

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6.3 PROjET EXEMPLAIRE EN POLOGNE

NOM DE L’ÉDIFICE ET IDENTIFICATIONLa Passive House se trouve à Smolec, près de Wrocław (Po-logne) dans une région bénéficiant d’un climat marin et continental. Il s’agit d‘une maison construite à des fins ré-sidentielles qui est toutefois utilisée pour des conférences, des activités de formation et pour la promotion d’édifices à faible consommation d’énergie. C’est le premier édifice en Pologne ayant obtenu un certificat de Maison Passive déli-vré par le Darmstadt Institute.

fig. 1 Le premier certificat de maison passive en Pologne réali-sée en 2006 à Smolec près de Wrocław. Bâtiment isolé ; étude : dott. Luisa Juchniewicz-LIPIŃSKA, Dr. Miłosz Lipinski - Vue du rez-de-chaussée et du grenier. (L.J.L.)

LES BONNES PRATIQUES APPLIQUÉESL’architecture du bâtiment est basée sur un modèle de mai-son mono-familiale. Elle a été réalisée dans le respect rigou-reux des exigences de la maison passive, en maintenant une structure très simple, en utilisant des technologies innovan-tes et des matériaux de construction de bonne qualité, et maîtrisant les coûts. Son design, ainsi que sa construction, apportent des garanties maximales de réduction des déper-ditions de chaleur et dans le même temps un gain maximal en énergie solaire. Les solutions structurelles mises en œu-vre pour atteindre ce niveau sont une disposition optimisée des ouvertures, le système d’isolation et le système de venti-lation avec récupération de la chaleur. Le bâtiment est doté d’une installation pour l’exploitation des énergies renouve-lables, c’est-à-dire d’un système de panneaux solaires situés au centre des deux pans du toit. La cuisine et la salle à man-ger disposent d’un local adjacent équipé avec des appareils qui remplacent le système de chauffage traditionnel.Le système de chauffage principal est un dispositif à cou-rant électrique conçu exclusivement pour les maisons pas-sives et dénommé Vitotres 343 qui a 60 cm de largeur. Ce système regroupe une pompe à chaleur à air, un récupéra-teur de chaleur pour la ventilation, un boiler ayant une ca-pacité de 250 litres relié à l’installation solaire et une sonde d’ambiance qui contrôle tous ces dispositifs.

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BONNE PRATIQUE 1 : LA DISPOSITION DES FENêTRESLes fenêtres sont disposées de manière à garantir un bon éclairage (en vertu des normes polonaises). La taille des fe-nêtres réduit au minimum les déperditions de chaleur. Les grands pans vitrés dans la cuisine et dans la salle de séjour exaltent les espaces internes (131,4 m2) en rendant la mai-son plus spacieuse. De grandes fenêtres sont orientées vers le sud pour optimiser l’apport solaire passif. Le collecteur so-laire sur le toit de l’édifice, mis à part son caractère innovant, garantit d’excellents apports solaires. La demande annuelle en énergie pour le chauffage du bâtiment est égale à 13,7 kWh/m2.

fig. 2 perspectives sud de l’édifice (L.J.L.)

BONNE PRATIQUE 2 : ISOLATION ThERMIQUELa technologie la plus importante appliquée à cet édi-fice est l’élimination des ponts thermiques (murs externes, liens et jonctions, etc.). L’isolation externe est constituée d’une couche continue d’isolation thermique de 30 à 44 cm d’épaisseur, dont l’objectif est d’atteindre les standards de

la maison passive. Même si les murs de fondation ont été construits avec des briques thermiques, les massifs de fon-dation ont été isolés de manière à réduire l’échange thermi-que. La transmission thermique des parois externes, du toit, du plafond et du plancher est de U = 0,1 W/m².K; celle de la fondation et du plateau de fond est de U = 0,12 W/m2K.Les murs sont réalisés avec des éléments préfabriqués constitués par un mélange de béton et d’argile expansée. Le matériau isolant est un panneau de polystyrène expansé couleur gris-argent. Il contient du graphite qui permet une densité plus basse du matériau, (ρ = 15 kg/m3), ce qui si-gnifie une meilleure propriété d’isolation. Le polystyrène ex-pansé est basé sur un matériau brut innovant (Neopor) avec une conductivité thermique λ ≤ 0.031 W/m2K.

fig. 3. Section axonométrique de la maison passive. La tech-nologie innovante, avec des solutions simples et économique-ment efficaces, conçue à partir d’un design traditionnel. Design Office Lipiński Domy, Wrocław 2005. (L.J.L.)

MEILLEURES PRATIQUES 3 : LE SySTèME DE VENTILATIONLe bâtiment est doté d’un système de ventilation mécani-que muni d’un dispositif de récupération de chaleur. Il s’agit d’un dispositif compact qui maintient de manière constante la qualité de l’air dans les maisons passives. L’échangeur de chaleur permet de préchauffer l’air entrant en récupérant les calories de l’air extrait. Cette VMC double flux est raccordée à un puits canadien qui permet déjà un préchauffage de l’air insufflé.

26

6.4 PROjET EXEMPLAIRE EN ESPAGNE

NOM DE L’ÉDIFICE ET IDENTIFICATIONL’édifice CENIFER se trouve à Pampelune (Espagne) dans un climat typique de l’Europe méridionale. Il s’agit d’un édifice non résidentiel destiné à des conférences et à la formation. La restructuration de l’édifice a été effectuée en 2000 avec des exigences bioclimatiques.

LES BONNES PRATIQUES APPLIQUÉESLes solutions architectu-rales les plus importantes appliquées à cet édifice sont : un chauffage au sol radiant, des murs de type “Trombe” et une serre pour réduire au minimum la consommation de chauffage. L’édifice inclut des systèmes d’exploita-tion d’énergie renouvela-ble tels que des panneaux photovoltaïques, des panneaux solaires ther-miques avec un système

d’accumulation de chaleur et un système de refroidissement géothermique. L’édifice Cenifer associe des solutions ICT afin d’obtenir une performance énergétique optimale. L’édifice est doté de détecteurs de présence, de sondes de température, d’humidité et de lumière relié une installation de contrôle centralisé qui élabore les données provenant des senseurs, des systèmes de générateurs d’énergie et des systèmes d’ac-cumulation.

BONNE PRATIQUE 1 : MURS DE TyPE TROMBE Le mur “Trombe” consiste en une paroi de vitrage ex-posée au soleil adjacente à une paroi solide conte-nant une petite chambre interne ventilée. Pendant l’hiver, la lumière du soleil passe à travers le vitrage et réchauffe la surface de la masse thermique. L’air

froid provenant de l’intérieur ou de l’extérieur (pour garantir des renouvellements d’air adaptés) est réchauffé et insufflé à l’intérieur par la partie supérieure de la paroi. Pendant l’été, l’ouverture supérieure de la paroi s’ouvre pour décharger l’air chaud vers l’extérieur. Ce type d’aération fait du mur type « Trombe” un conduit solaire de renouvellement naturel d’air frais pendant la journée et ce même en l’absence du vent. La production thermique annuelle est de 17,970 kWh. Les ré-ductions des émissions annuelles sont : 30Kg de SO, 10 kg, de NO e 2’640 kg de CO2.

BONNE PRATIQUE 2 : L’EAU DE LA NAPPE PhRÉATIQUE POUR LE REFROIDISSEMENT Pour le chauffage et le refroidissement, l’édifice possède un plancher radiant, constitué de tubes en polyéthylène réticulé insérés dans le plancher à travers lequel l’on fait circuler l’eau. En été, à travers ce système, on fait circuler l’eau provenant du sous-sol pour le refroidissement.

Production annuelle d’énergie thermique : 12,558 kWh. Réductions

d’émissions par an : 3Kg SO, 1 Kg de NO2 et 248 kg de CO2.

BONNE PRATIQUE 3 : INSTALLATION SOLAIRE ThERMIQUEL’édifice obtient de l’eau chaude et du chauffage à partir d’une batterie de panneaux solaires placée sur le toit. Le bâ-timent dispose d’un système d’accumulation d’eau chaude. Le but de ce système est d’emmagasiner l’énergie en excès provenant des panneaux solaires thermiques pour pouvoir l’utiliser pour le chauffage pendant les jours à faible radia-tion solaire. Il est en mesure de fournir l’énergie nécessaire au chauffage pendant 22 jours consécutifs en l’absence de

radiation solaire.

Vues de l’édifice CENIFER.

Production annuelle

d’énergie thermique:

61,220 kWh.

Réductions d’émissions

par an: 102 kg de SO,

32 Kg de NO2

et 8’251 kg de CO2.

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mique et isolation contre l’humidité des maçonneries des sous-sols.

BONNE PRATIQUE 1 : ISOLATION ThERMIQUE DU TOIT EN TERRASSEToutes les couches thermo-isolantes existantes ont été sup-primées. Successivement, on a appliqué les couches suivan-tes :– une couche d’enduit M100 avec une épaisseur variable;– une couche de 1 K Zpezial appliquée à froid (comme bar-

rière de vapeur et comme couche adhésive pour la fibre minérale).

– fibre minérale, 12 cm d’épaisseur, recouverte de bitume;– membrane isolante, protégée par une couche de sable;– membrane isolante protégée par de l’ardoise;Pour évacuer l’humidité, on a utilisé des doubles prises d’air, une prise tous les 70 m2 de surface.Délai prévu pour les solutions à faible consommation éner-gétique : NS = 20 ans

Vue du toit en terrasse (avant et après la restauration)

BONNE PRATIQUE 2 : ISOLATION ThERMIQUE DES MURS EXTERNES AVEC UNE COUChE DE 10 CM DE POLySTyRèNE EXTRUDÉLes travaux d’isolation thermique des parois sont constitués de :– une bonne étanchéité des joints horizontaux (pour em-

pêcher l’intrusion de micro-organismes)– couche adhésive pour le panneau de polystyrène;– panneau en polystyrène extrudé d’une épaisseur de 10

centimètres;– fibre minérale sans adhésif – couche de primer avec de la chaux – enduit de finitionDiverses solutions ont été adoptées dans le but de réduire l’impact des ponts thermiques, de manière à préserver la

6.5 PROjET EXEMPLAIRE EN ROUMANIE

NOM DU BÂTIMENT ET IDENTIFICATIONL’édifice est un immeuble de logements situé à Timisoara sur Arad Street No. 10. Sa réalisation a été achevée en 1976 et présente une structure en forme de croix avec un entresol + Rez-de-chaussée + 10 étages et un niveau technique. Le sous-sol comprend 14 places de parking dans un garage et 44 emplacements réservés.Le bloc dispose de 88 appartements, 8 appartements à cha-que étage. Tous les étages, y compris le rez-de-chaussée, sont identiques, avec 4 studios, 3 appartements de 3 pièces et 1 appartement de 4 pièces.

Informations générales sur le système de construction :Salle principale: 1955,47 m2

Surface totale délimitant le volume chauffé(parois externes incluses): 4842,86 m2;Volume total chauffé: 13251,82 m3;Volume total du bâtiment : 16192,61 m3;

Informations sur le système de chauffage :Type de système de chauffage : chauffage avec éléments statiques Quantité de chaleur pour le calcul : 453’000 kcal/hLien avec la centrale thermique : connexion unique Compteur de chaleur : installéÉléments thermiques et hydrauliques : aucune installation

Vues de l’édifice avant sa restructuration

LES BONNES PRATIQUES APPLIQUÉESPlusieurs mesures ont été adoptées dans le but d’obtenir des performances énergétiques élevées dans cet édifice, parmi lesquelles : l’isolation thermique du toit en terrasse, l’isolation thermique de l’enveloppe, l’isolation thermique du plafond sur la partie froide supérieure, isolation ther-

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continuité de la couche d’isolation thermique, surtout dans les points de jointure (double isolation sur les deux côtés). Une couche de polystyrène expansé a été appliquée (épais-seur de 2cm) sur les montants et sur les bords externes des fermetures ayant des châssis en bois.En ce qui concerne les protections anti-incendie pour évi-ter la propagation du feu d’un étage à un autre à travers les ouvertures présentes (fenêtres, corniches, galeries), la cou-che d’isolant en polystyrène suit une ligne qui dépasse la largeur des ouvertures de 30 centimètres débordant de la même mesure sur les deux côtés (à droite et à gauche).

Isolation thermique du plafond des sous-sols :Il est possible de prévoir une isolation thermique supplé-mentaire pour le plafond des sous-sols, après la phase de restauration, sans pour autant éliminer la couche d’enduit existante, en le recouvrant avec une couche de polystyrène expansé de 10 cm d’épaisseur, protégée par une fine couche

de plâtre - la solution est semblable à celle utilisée pour les parois externes, mais sans la couche de finition.

BONNE PRATIQUE 3 : SOLUTIONS POUR LES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE DE LA ChARPENTE EXTERNE – LES VITRAGES à BASSE ÉMISSIVITÉ AVEC GAz ARGONLa modernisation thermique de la charpente externe doit être réalisée moyennant la réparation, la vérification et l’amélioration des vitrages existants.Pour les châssis des cadres externes en bois avec des joints, il est possible d’utiliser du caoutchouc ou d’autres maté-riaux (plastique, etc.)Les joints peuvent être insérés entre les éléments mobiles et fixes des châssis et également entre les cadres des fer-metures.Les joints peuvent être collés. Selon le type et l’état des châs-sis fixes en bois, toit comme la qualité du bois des fenêtres et/ou des structures mobiles, il est possible d’insérer de pe-tits espaces pour permettre un bon fonctionnement des châssis, une meilleure étanchéité et une durée plus longue pour les joints.L’insertion de nouveaux joints sur la charpente existante n’entraîne pas l’augmentation des performances thermi-ques des fenêtres ou des portes, mais améliore les condi-tions de confort intérieur (en éliminant la circulation désa-gréable d’air), en réduisant la consommation d’énergie (en diminuant le volume d’air en entrée - air devant doit être réchauffé).

L’édifice après la restauration

Fenêtres d’une véranda avant leur restructuration et les fenêtres après les travaux de restructuration

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l’édifice est en effet de 27 kW (10 W/m².an) et les besoins annuels spécifiques pour le chauffage sont de 14 kWh/m².an, rapporté à la surface utile. Le choix de l’utilisation de matériaux écologiques de construction a été guidé par une volonté de cohérence du projet (inoffensifs pour l’en-vironnement) et aussi afin de prévenir de possibles sources polluantes. La réalisation de l’édifice selon les critères de la maison passive lui permet d’être chauffé à travers un petit générateur alimenté en pellets de bois. L’installation à pel-lets fournit toute l’énergie pour le chauffage et un système central de ventilation avec récupération de chaleur garan-tit, outre l’excellente qualité de l’air, de faibles déperditions pour la ventilation de l’école. Un système photovoltaïque en réseau de 5,12 kWc est installé en toiture.

BONNE PRATIQUE 1 : MURS EXTERNESLe rez-de-chaussée est une construction massive avec 25 centimètres de béton armé et une isolation EPS de 28 cm avec une conductivité thermique λ = 0,040 W / (m K). Aux étages supérieurs, 20 cm de laine de roche minérale, insé-rés à l’intérieur de la construction standard en bois et 20 cm supplémentaires de fibres de bois (conductivité thermique des deux matériaux λ = 0,040 W / (m K)) appliqués sur la par-tie externe, donnent une valeur de transmission thermique totale U = 0,114 W/(m² K). Le mur a une épaisseur totale de 43,8 centimètres.

Construction en bois standard avec isolation en fibres de bois sur la partie externe

Construction massive avec isolation en EPS

6.6 PROjET EXEMPLAIRE EN AUTRIChE

NOM DU BÂTIMENT ET IDENTIFICATIONL’Institut Polytechnique est situé à 300 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Landeck, dans la partie occidentale de l’Autriche et accueille environ 600 étudiants. La période de chauffage est de 235 jours par an, saison où la température moyenne est inférieure à 12°C. Sa situation très ensoleillée est avantageuse et permet de répondre aux exigences de la maison passive. La structure de l’édifice présente un design compact orienté vers le sud. Les travaux de construction ont commencé le 1er avril 2008 et se sont achevés en novembre 2008. Pour les travaux de construction, des éléments préfa-briqués en bois ont été utilisés. L’édifice a une surface utile de 2.842 m² et la surface brute du plancher est de 3.446 m².

LES BONNES PRATIQUES APPLIQUÉESL’Institut Polytechnique est la première école «klima: aktiv» certifiée en Autriche. Les programmes «klima: aktiv» sont des programmes nationaux qui ont tous pour finalité la di-minution des émissions de CO2 et l’intensification de l’utili-sation des sources renouvelables d’énergie. Le niveau local à atteindre pour l’octroi d’une subvention pour les édifices résidentiels et pour ce type d’édifice est établi par un règle-ment à 33,7 kWh/(m².an). La performance a été revue à la hausse par une décision qui a permis de concevoir l’école sur le modèle d’une maison passive. La puissance totale de

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BONNE PRATIQUE 2 : FENêTRES EN BOIS-ALUMINIUM La performance énergétique élevée de toutes les fenêtres est obtenue à travers des vitrages à forte absorption de cha-leur, avec une valeur de transmission thermique de 0,72 W/(m² K). Les fenêtres sont en bois et en aluminium. La valeur de transmission thermique totale est Uw = 0,85 W/(m²K).

Installation de fenêtres en bois-aluminium

BONNE PRATIQUE 3 : SySTèME DE VENTILATION CENTRALE AVEC RÉCUPÉRATION DE ChALEURLe système de ventilation avec récupération de chaleur met en évidence les caractéristiques principales de la maison passive. Le système central de ventilation est doté d’un ré-cupérateur de chaleur (rendement jusqu’à 84%) pour rédui-re au minimum les déperditions d’énergie dues à la ventila-tion. Les principaux critères pour le système de ventilation dans les édifices scolaires, développés par Energie Tirol, sont amplement satisfaits.

Unité centrale du système de ventilation avec conduit de l’air

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6.7 PROjET EXEMPLAIRE EN ALLEMAGNE (INDIVIDUEL)

NOM DU BÂTIMENT ET IDENTIFICATIONLa maison PassivPLUS se trouve à Trèves (Allemagne) où l’on trouve un climat caractéristique de l’Europe centrale. Il s’agit d’un édifice résidentiel, construit avec le complexe de l’ex-position d’horticulture du Rheinland-Palatinat qui a eu lieu en 2004.

Il s’agit d’un édifice PassivPLUS de trois étages, avec sur le côté, un beau jardin d’hiver. Le volume total de la maison est de 2.620m³. L’espace s’étend sur une superficie de 433m ², com-plété par 174m² de superficie utile tout autour.

LES BONNES PRATIQUES APPLIQUÉESLa maison passive a été construite sur la base de 5 principes fondamentaux :

- établir un lien étroit avec le territoire, avec l’intervention de techniciens et d’entreprises régionaux;

- combiner les techniques traditionnelles et modernes;- construire conformément au standard allemand “Passi-

vhaus» (standard pour la construction de maisons passi-ves). Le besoin de chauffage doit être inférieur à 15 kWh/m²/an et la consommation totale en énergie primaire, y compris eau chaude et dispositifs électriques, doit être inférieure à 120 kWh/m²/an. La chaleur produite par deux ampoules de 100 Watt est suffisante pour chauffer une pièce de 20 m², pendant les jours les plus froids de l’hiver à Trèves;

- construire des édifices «Plus», ce qui signifie obtenir un bilan énergétique positif de la construction. Cela re-vient à dire que l’édifice produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. De plus, le label «Plus» sous-entend d’autres innovations, comme par exemple les dernières technolo-gies anti-incendie, d’isolation des surfaces vitrées, d’ac-cumulation et d’émissions des apports solaires, ainsi que l’utilisation de ressources renouvelables et la construc-tion sans barrières architecturales;

- mettre en œuvre des politiques de contrôle des prix.

BONNE PRATIQUE 1 : SySTèME DE VENTILATION

- Le changement constant d’air utilisé avec de l’air frais.- L’échangeur de chaleur produit une récupération

constante de chaleur.- L’efficacité de la récupération de chaleur de l’échangeur

arrive jusqu’à 90%.- Échangeur de chaleur avec le terrain

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BONNE PRATIQUE 2 : SySTèME D’ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION DE TyPE ThERMOACTIF TIPO TERMO-ATTIVO - Système avec plus de 700 mètres de tuyauteries de PE

(polyéthylène).- Fluide caloporteur eau/glycol.- Pose de la tuyauterie directement dans le terrain jusqu’au

mur du jardin d’hiver.- Les effets produits sont : le chauffage en hiver et le refroi-

dissement en été.- Consommation d’énergie minimum (environ 60 watt de

puissance de fonctionnement de la pompe).

BONNE PRATIQUE 3 : jARDIN D’hIVERUn jardin d’hiver près de la zone jour est normalement une exception dans les maisons passives. Mais le jardin d’hiver augmente les apports solaires de chaleur même en hiver! Grâce à :- Vitrages intelligents (Heat-mirror) qui reconnaissent le

soleil en été comme en hiver.- Le découplage et le niveau d’isolation de la structure

portante de la façade avec Purenit recyclés (bois/PU (po-lyuréthane).

- Élimination des ponts thermiques (supports en acier ex-clusivement dans la partie intérieure).

BONNE PRATIQUE 4 : ISOLATION SOUS VIDE Ici, nous avons le même principe de l’emballage de café sous vide qui est adapté à la construction d’une maison. - Le vide isole mieux que l’air.- La technique consiste à utiliser de l’acide silicique na-

no-soufflé à l’intérieur d’une lamelle en plastique et en métal.

- Le résultat est de 40 millimètres d’isolation sous vide qui correspondent à 400 millimètres de matériau isolant nor-mal. (Conductivité thermique 0,04 W/mK)

BONNE PRATIQUE 5 : INSTALLATION DE PANNEAUX PhOTOVOLTAïQUES SUR LE TOIT- Le côté sud-sud/est du toit est utilisé pour la production

d’énergie électrique avec des panneaux photovoltaï-ques.

- 50 m² de panneaux; inclinaison 38 degrés; 5,5 kWc d’éner-gie électrique (solaire).

- Amortissement économique de l’installation après 15 ans de production d’énergie électrique (0.573 € par kW/h).

BONNE PRATIQUE 6 : POêLE AU BIOÉThANOLCombustion de bioéthanol ! Quels sont les avantages ? :- Chaleur confortable- Techniques consolidées- Aucune cheminée- Puissance de chauffage de 1 à 3 kW- Positionnement partout dans la maison

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6.8 PROjET EXEMPLAIRE EN ALLEMAGNE (TERTIAIRE)

NOM DU BÂTIMENT ET IDENTIFICATIONCe bâtiment Passif est localisé à Ulm (Allemagne) dans un climat d’Europe centrale. C’est un bâtiment tertiaire occupé par des bureaux, construit en 2002 et lauréat du prix « Ger-man solar » en 2003.

Vue nord

Plan d’étage

Ce bâtiment qui héber-ge les bureaux de 420 employés est situé dans le parc des sciences II à Ulm. Sur le terrain, aucun autre bâtiment ne lui fait de l’ombre. Le dessin ar-chitectural est le résultat d’un concours. L’équipe du projet a été choisie par le propriétaire du bâtiment avec l’aide des architectes. De sa forme symétrique et compacte résulte des façades caractéristiques créant un espace trian-gulaire courbé (conception intégrative). Il y a environ 7000 m² de surface habitable. Le plan d’étage ressemble au piston du moteur de Wankel. Le centre du bâtiment est un atrium de 430 m² dans le même esprit. Le bâtiment comprend des bureaux individuels ou regroupés, des salles de réunion et de formation.Le bâtiment a été développé comme une Maison Passive. Jusqu’aujourd’hui (octobre 2009) c’est le plus grand bâti-ment « PassivHaus » existant.Une épaisseur d’isolation de 30 à 50 cm (toit), un triple vi-trage à basse émission avec isolation des menuiseries et un système de ventilation à récupération de chaleur sont des caractéristiques typiques de ce genre de bâtiment.

LES BONNES PRATIQUES APPLIQUÉESCette Maison Passive est une vraie nouveauté car rien de similaire n’a été dé-veloppé au paravent.– Nouveau concept

énergétique avec dif-férentes composantes; exemple : plancher chauffant, système de ventilation, système de refroidissement

– Panneaux solaires– Atrium

BONNE PRATIQUE 1 : CONCEPT ÉNERGÉTIQUE Le refroidissement en été se fait par la circulation d’eau via un système de tuyaux en plastique (5000 m) situé dans les pla-fonds en connexion avec 40 sondes dans le sol pour l’échange chaud/froid et cela sans climatiseur additionnel. 120kWh de chaleur peut être évacuée du bâtiment avec ce système. De plus, un puits canadien est couplé au système de ventilation.Le système de chauffage est basé sur un réseau de chaleur (puissance 185 kW en lien avec 40% de biomasse). Le réseau de chaleur alimente aussi le système de plancher chauffant, la batterie chaude pour préchauffer l’air neuf (système de venti-lation) et la production d’eau chaude sanitaire pour la cuisine. Les pertes de chaleur du système de refroidissement et de la cuisine sont aussi réinjectées dans le plancher chauffant si né-cessaire. Les températures oscillent entre 25°C et 18°C en cas de refroi-dissement avec un étalement des températures de 1,2 K.Avec un échangeur de chaleur spécial, muni d’une protec-tion antigel la circulation de l’eau venant des 40 sondes est aussi utilisée pour refroidir et chauffer l’air neuf du système de ventilation.

Puits canadien

Plancher chauffant

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Une installation de panneaux photovoltaïques intégrée dans la couverture du toit (panneaux solaires amorphes) d’une capacité de 15 kWp et une installation complémen-taire de panneaux sur les toits des garages voisins complè-tent le concept énergétique du bâtiment :– La partie sud du toit et les toits des garages voisins sont

occupés par des panneaux photovoltaïques pour la pro-duction d’électricité (135 kWp).

– Et 15 kWp de panneaux photovoltaïques intégrés dans la couverture du toit (328 m² panneaux solaires amor-phes).

Près de 70% de l’énergie primaire requise par le bâtiment provient des deux installations de panneaux photovoltaï-ques.

BONNE PRATIQUE 3 : L’ATRIUM

Vue de l’intérieur de l’atrium

Toit vitré.

BONNE PRATIQUE 2 : PANNEAUX SOLAIRES SUR LES TOITS DU BÂTIMENT

Panneaux photovoltaïques intégrés dans la couverture du toit

L’atrium au centre a une fonction de distributeur d’air neuf chaud. Grâce au toit vitré de l’atrium, les bureaux ouverts sur l’atrium bénéficient d’une lumière naturelle suffisante. Même quand les protections solaires sont actives la lumière naturelle est suffisante grâce au filtre spectral sélectif situé dans les vitres.

ILETEGUIDE POUR LA CERTIFICATION

PARTIE B – SCÉNARIO LOCAL

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1 IMPLÉMENTATION DE LA DIRECTIVE EUROPÉENNE 2008/91/EC EN ALSACELa mise en oeuvre de l’EPDB en France est sous la responsabi-lité du Ministère du Travail, de la Cohésion Sociale et du Loge-ment (tous les articles sauf les articles 8 et 9) et du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (articles 8 et 9).Après le vote au Parlement, le gouvernement français a pro-mulgué la loi de programmation définissant les principaux points de la politique énergétique pour la transposition de l’EPDB dans la législation française. Le gouvernement a la res-ponsabilité des décrets d’application.

2 EXIGENCES DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE POUR LES BÂTIMENTS NEUFSLe gouvernement français a adopté le 24 mai 2006 les niveaux minimaux de performance énergétiques pour les bâtiments neufs. Ils sont obligatoires pour tous les bâtiments dont le permis a été délivré après le 1er septembre 2006. Le niveau de performance requis est fonction du type de bâtiment (logements, bureaux, etc.) et peut couvrir :• ValeursmaximalesdeUpour lesmurs, les fenêtres, les

toitures et les planchers bas• Exigencesurleniveaumoyend’isolation(Ubât)• Consommation maximale d’énergie primaire par m²

SHON (Surface Hors Œuvre Nette)• Températureintérieuremaximaled’été

2.1 Valeurs maximales de U

Mur extérieur 0,45W/m².°C

Plancher sur l’extérieur ou sur parking

0,36 W/m².°C

Toiture béton 0,34 W/m².°C

Toiture métallique 0,41 W/m².°C

Autres toitures 0,28 W/m².°C

Fenêtres 2,60 W/m².°C

Coffret de volet roulant 3,00 W/m².°C

2.2 Consommation maximale d’énergie primaire par m² ShONCep ≤ Cepref

Cep indique la consommation conventionnelle d’énergie primaire du bâtiment. Il prend en compte les consomma-

RÉGLEMENTATION ET CERTIFICATION SUR L’EFFICACITE ENERGETIQUE DES BATIMENTS EN FRANCE

tions de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire (ECS), de refroidissement, de ventilation, d’éclairage et des auxiliaires. Cepref correspond à la consommation d’énergie primaire du bâtiment de référence. L’unité utilisée est le kWh/m².an. L’énergie prise en compte est l’énergie primaire et la surface considérée est la SHON qui est la surface totale du bâtiment (épaisseur des murs comprises) moins la surface de gre-nier, des parties dont la hauteur est inférieure à 1,80m, des balcons et terrasses, et des surfaces non closes.

Pour le logement : Cep ≤ Cepmax

La consommation d’énergie primaire pour le chauffage, la production d’ECS, de refroidissement, de ventilation, d’éclairage et des auxiliaires (Cep) doit être inférieure à une consommation maximale.

2.3 Température intérieure maximale d’étéTic ≤ Tic ref

Tic est la température estivale à l’intérieur du bâtiment. Ti-cref est la température estivale à l’intérieur du bâtiment de référence.

2.4 Exigences minimalesDes performances minimales sont exigées pour des compo-sants d’isolation, de ventilation, de systèmes de chauffage, etc.

Les exigences sont les mêmes pour toutes les zones clima-tiques. Il y a uniquement un ajustement des valeurs Cepref,

Cepmax et Ticref en fonction de chaque zone climatique.

3 EXIGENCES DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE POUR LES BÂTIMENTS EXISTANTSLe secteur du bâtiment en France représente près de 42% de la consommation d’énergie nationale et 25% des émis-sions CO2.

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Performance moyenne des bâtiments existants

Usage Bâtimen-ts < 1975

Bâti-ments neufs

Moyen-ne

Logement

Chauffage (kWh/m²/an)

32880 - 100

210

ECS (kWh/m²/an)

36 40 37,5

Electricité (kWh/pers/an)

1000 1000 1000

Secteur tertiaire

Chauffage (kWh/m²/an)

209 155 196

ECS (kWh/m²/an)

19 40 29

Electricité (kWh/pers/an)

?

en fon-ction

de l’ac-tivité

96

Le gouvernement français va adopter des exigences mini-males pour les composants des bâtiments en rénovation et pour les extensions neuves.

Ces exigences minimales concernent en particulier :• Leschaudièresutilisantdesressourcesfossilesounonre-

nouvelables• Lessystèmesdechauffageélectrique• Lessystèmesdeclimatisation• Lessystèmesdeproductionsd’ECS• Lesfenêtresetbaiesvitrées• Leséquipementsdeproductiond’énergieàpartiederes-

sources renouvelables• Lesmatériauxd’isolationdesparoisopaques• Lessystèmesdeventilation• Lessystèmesd’éclairage

Les niveaux d’exigences sont à respecter depuis fin 2007. De plus, depuis 2008, les bâtiments de plus de 1000 m² effec-tuant une rénovation majeure ont à respecter une exigence de performance globale.

4 CRITèRES D’APPLICATION DU DIAGNOSTIC DE PER-FORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTSLa mise en oeuvre du certificat a été traduit dans le Code de la Construction de la législation française. Le gouvernement français a publié en septembre 2006 les réglementations qui définissent le diagnostic de performance énergétique

lors de la vente de bâtiments ou de logements.

La diagnostic de performance énergétique présente les 2 aspects suivants :• Laconsommationénergétiquedulogementoudubâti-

ment• L’impactdecetteconsommationsurl’effetdeserre

La consommation d’énergie est soit calculée selon l’une des méthodes d’évaluation agréées ou soit sur la base d’une moyenne des factures (consommation relevée sur les 3 der-nières années). Le diagnostic inclut également des recom-mandations techniques d’amélioration de la performance énergétique de manière à ce que le propriétaire puisse ef-fectuer des travaux d’économies d’énergie.Le diagnostic est obligatoire depuis le 1er novembre 2006 dans le cadre de vente de logements ou de bâtiments d’ha-bitation sauf dans les DOM-TOM. Depuis cette date, le pro-priétaire doit mettre à disposition des éventuels acheteurs le diagnostic à partir du moment où le bâtiment ou une par-tie du bâtiment sont mis en vente.Le diagnostic est également obligatoire depuis le 1er juillet 2007 lors de la location de logements ou de bâtiments. Tout bâtiment dont le permis de construire a été accordé après le 1er juillet 2007 doit aussi fournir un diagnostic de perfor-mance énergétique.Enfin les diagnostics doivent être affichés dans les bâtiments publics de plus de 1 000 m² à partir de janvier 2008.

En France, les bâtiments sont classés sur une échelle à 7 ni-veaux : de A (bâtiment ou logement basse consommation) à G (bâtiment ou logement énergivore). L’indicateur énergé-

Énergie consommation

ÉCONOME

ÉNERGIVORE

110kWh/m2.an

AA< 50 kWh

51-90 kWh

91-150 kWh

> 451 kWh

151-230 kWh

231-330 kWh

331-450 kWh

B

C

DE

F

G

39

tique se base sur le Cep du bâtiment. Un autre classement est effectué sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) du bâtiment. De la même manière que pour la performance énergétique, l’échelle de classification se divise en 7, de A (faible émetteur de GES) à G (fort émetteur de GES).

4.1 Maintenance des chaudières et des systèmes de cli-matisation

Le gouvernement va fixer différentes mesures afin d’établir une inspection régulière des chaudières et systèmes de cli-matisation. Ces procédures sont encore en discussion.

Des brochures explicatives détaillées ainsi que les textes of-ficiels sont disponibles sur les sites web suivants :• http://www.logement.gouv.fr• http://www.legifrance.gouv.fr

5 MÉThODE DE CALCULDes procédures de calcul existaient déjà: elles avaient été introduites dans le cadre de la précédente Réglementation thermique sur les bâtiments neufs (RT2000). Elles se ba-saient sur la norme EN 13790.La nouvelle méthode a été développée à partir de l’année 2000 pour être finalisée en 2005. La nouvelle procédure de calcul a été adoptée par le gouvernement le 24 juillet 2006 (décret du 19 juillet 2006 relatif à la procédure de calcul Th-C-E 2005). Il existe des procédures de calculs spécifiques pour les logements et les autres types de bâtiment.Le respect de la réglementation thermique peut se faire de 2 manières : par l’application de solutions techniques ou par la réalisation d’une étude thermique.

5.1 Application de solutions techniquesUne liste de solutions techniques a été élaborée par le Minis-tère du Logement. Si les prescriptions techniques respectent celles de la liste, le bâtiment respecte la réglementation.

5.2 Réalisation d’une étude thermiqueCette méthode nécessite l’utilisation d’un logiciel basé sur le moteur de calcul de la RT2005 (méthode Th-C-E 2005) éla-boré par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâti-ment). La base de la méthode de calcul RT2005 est la réali-sation d’une étude thermique de comparaison du bâtiment en projet avec un bâtiment de référence. Comme cela a été expliqué auparavant, la consommation d’énergie primaire

(Cep) et la température intérieur d’été (Tic) du bâtiment en projet sont comparées à celles d’un bâtiment de référence (Cepref and Ticref).

• Cepmax

Pour les logements, le Cepmax varie selon la zone clima-tique et le type d’énergie utilisée pour le chauffage. La RT 2005 divise la France en 3 zones climatiques principales (H1, H2 et H3).

fig. 1 Zones climatiques et coefficients de correction

Cepmax

Zone climatique énergie fossilechauffage électrique

(incluant les pompes à chaleur)

Bleu 130 kWh/m².an 250 kWh/m².an

Vert 110 kWh/m².an 190 kWh/m².an

Orange 80 kWh/m².an 130 kWh/m².an

Tableau : Cepmax par zone climatique

Projet Bâtiment de référence

•Géométrie

•Matériauxetéquipements

•Géométrieidentique

•Matériauxderéférenceset

équipements définis par la

réglementation

40

Les coefficients de conversion en énergie primaire en France sont les suivants :- pour l’électricité : 1 kWh final = 2,58 kWh primaire- pour les autres sources d’énergies : 1 kWh final = 1 kWh primaire

En Alsace, la réglementation thermique sur les constructions de bâtiments de logements (RT 2005) fixe une consomma-tion d’énergie primaire maximale de :– 130 kWh/m².an si le chauffage est produit à partir de

sources fossiles ou de bois– 250 kWh/m².an si le chauffage est électrique

6 DONNÉES CONVENTIONNELLES POUR LE CALCULLa procédure de calcul RT2005 prend en compte :– l’influence du climat– les caractéristiques générales du bâtiment : typologie et

utilisation du bâtiment, compacité, orientation, caracté-ristiques de l’enveloppe, débit d’air, climat extérieur ;

– le rendement et les caractéristiques du système de chauf-fage et du système de production d’ECS ;

– les apports solaires passifs et les protections solaires ;– les apports internes, y compris ceux de l’éclairage ;– les systèmes solaires actifs ou tout système de chauffage

ou de production d’électricité à partir de sources d’éner-gie renouvelable ;

– l’éclairage naturel.

Les chaudières à bois, les panneaux solaires et les pompes à chaleur sont considérés comme étant des systèmes basés sur les énergies renouvelable dans le référentiel RT 2005. Les pro-ductions solaire thermique et solaire photovoltaïque sont pri-ses en compte dans le calcul du Cep.L’architecture bioclimatique est favorisée par la valorisation des apports solaires, des protections solaires, de l’orientation du bâtiment, de l’éclairage naturel, de la ventilation naturelle estivale ou des toitures végétalisées. Le calcul du Tic prend en considération l’inertie thermique du bâtiment. Le certificat de performance énergétique délivré après la construction du bâ-timent constitue la preuve du respect de la RT 2005.

7 POINTS COMPLÉMENTAIRESDes labels existent pour distinguer les bâtiments allant plus loin que la réglementation :– HPE (Haute Performance Energétique) : pour les bâtiments

ayant un Cep inférieure de 10% à la réglementation ;

– THPE (Très Haute Performance Energétique) : pour les bâ-timents ayant un Cep inférieure de 20% à la réglementa-tion ;

– HPE EnR 2005 : équivalent à HPE avec utilisation d’éner-gies renouvelables ;

– THPE EnR 2005 : pour les bâtiments ayant un Cep infé-rieure de 30% à la réglementation avec utilisation d’éner-gies renouvelables ;

– BBC-effinergie : pour les bâtiments ayant un Cep inférieur à 50 kWh/m².an (65 kWh/m².an en Alsace)

7.1 BBC-Effinergie® labelLe label français sur la basse consommation des bâtiments est le label BBC-effinergie®.

Présentation de l’association EffinergieL’objectif d’Effinergie est de promouvoir de façon dynami-que les constructions à basse consommation d’énergie en neuf et en rénovation et de développer en France un réfé-rentiel de performance énergétique des bâtiments neufs ou existants.

Les missions de l’association : – Fédérer les acteurs impliqués dans l’optimisation énergé-

tique des bâtiments : maîtres d’œuvre, entreprises du bâ-timent, industriels, banques, pouvoirs publics nationaux et locaux…

– Mutualiser les initiatives locales, mettre en avant les pro-jets remarquables et les acteurs de terrain

– Mettre en place une démarche de labellisation qui per-mettra d’évaluer et de qualifier la performance des bâti-ments mais surtout de la rendre lisible et identifiable par tous.

L’association se donne les moyens de : – piloter et coordonner les échanges entre les acteurs lo-

caux ; – gérer la communication nationale sur les actions et pro-

jets ; – réunir, autour d’objectifs clairs, les capacités et les éner-

gies de l’ensemble des acteurs de la filière oeuvrant pour une optimisation énergétique des bâtiments : collectivi-tés territoriales, professionnels du bâtiment, de l’environ-nement et de la formation, industriels de la construction, établissements financiers… ;

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– mettre au point un référentiel d’accompagnement de projets pour une démarche de labellisation permettant d’évaluer et de qualifier la performance des bâtiments comme moyen d’expression et de repérage des opéra-tions.

Présentation du label BBC-effinergie®

•Pour les constructions résidentielles neuves :

L’objectif de consommation maximale en énergie primaire défini dans l’arrêté du 3 mai 2007 est fixé à 50 kWh/m².an, à moduler selon la zone climatique (a) et l’altitude (b) :Cep ≤ 50 x (a+b)

La valeur du coefficient « b » est donnée dans le tableau ci-après en fonction de l’altitude du terrain d’assiette de la construction :

Altitude Coefficient b≤ 400 mètres 0

> 400 et ≤ 800 mètres 0,1> 800 mètres 0,2

•Pour les bâtiments à usages autres que d’habitation :

L’objectif de consommation maximale en énergie primaire est fixé à 50% de la consommation conventionnelle de ré-férence.

•En complément le label BBC-Effinergie pose les exigences suivantes :

a. Rapport SHON/SHAB

Si la SHON dépasse de 20% la surface habitable, la surface prise en référence pour répondre aux exigences BBC-Effi-nergie est de 1,2 fois la surface habitable. Rapport SHON sur SHAB inférieur à 1,2.

b. Production locale d’électricité

Afin de garantir d’une part la qualité énergétique globale du bâtiment construit et d’autre part éviter que la mise en place d’une production locale d’électricité dans un bâti-ment de logements BBC-effinergie® permette à ce bâtiment

de fortement surconsommer de l’énergie, un bâtiment de logements labellisé BBC-effinergie® respecte les conditions suivantes : Outre le respect des critères liés à la consomma-tion maximale définis au 5° de l’article 2 de l’arrêté du 3 mai 2007 :

– un bâtiment de logements équipé d’une production locale d’électricité, et d’une production d’eau chaude sanitaire totalement ou partiellement par électricité, la consommation conventionnelle totale d’énergie du bâ-timent avant déduction de la production locale d’élec-tricité, n’excède pas 50*(a+b)+35 kWhep/m².an, avec a et b définis au 2° de l’article 2 de l’arrêté 29 septembre 2009. De plus, le coefficient Ubât du bâtiment n’excède pas Ubâtmax – 30%, où Ubâtmax est tel que défini par l’arrêté du 13 juin 2008.

– un bâtiment de logements équipé d’une production lo-cale d’électricité, et d’une production d’eau chaude sani-taire autre que totalement ou partiellement par électrici-té, la consommation conventionnelle totale d’énergie du bâtiment avant déduction de la production locale d’élec-tricité, n’excède pas 50*(a+b)+12 kWhep/m².an, avec a et b définis au 2° de l’article 2 de l’arrêté du 29 septembre 2009. De plus, le coefficient Ubât du bâtiment n’excède pas Ubâtmax – 30%, où Ubâtmax est tel que défini par l’arrêté du 13 juin 2008.

Cette exigence ne concerne pas le tertiaire.

c. Perméabilité à l’air

Une mesure de perméabilité à l’air est obligatoire pour toutlogement BBC-Effinergie. Elle n’est pas obligatoire pour unbâtiment à usages autres que d’habitation. La valeur doitêtre inférieure à 0,6 m3/h.m² maison individuelle et 1 m3h.m² en logements collectifs. Cette valeur quantifie ledébit de fuite traversant l’enveloppe, exprimé en m3/h.m²,sous un écart de pression de 4 Pascals conformément àla RT 2005. La mesure de la perméabilité est effectuéeconformément aux règles et processus de la mesure del’étanchéité à l’air des bâtiments édictés par l’AssociationCollectif Effinergie.

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• Même méthode de calcul que celle de la RT 2005

Les calculs sont faits en utilisant la méthode de calcul Th-C-E 2005 qui est celle de la réglementation thermique 2005. les résultats sont donc en kWh d’énergie primaire (1) par m² de Surface Hors Oeuvre Nette (SHON) .La consommation conventionnelle d’énergie primaire (Cep selon la méthode de calcul RT 2005) pour :

– le chauffage, – le refroidissement, – la ventilation, – les auxiliaires, – la production d’eau chaude sanitaire, – l’éclairage des locaux.

La consommation conventionnelle d’énergie primaire doit être inférieure ou égale à une valeur en kWh/m² SHON d’énergie primaire qui s’exprime sous la forme : Cep ≤ 50 x (a+b) défini dans l’arrêté du 3 mai 2007.

(1) Par ailleurs, le coefficient de transformation en énergie primaire de l’énergie bois pour le calcul des consommations conventionnelles d’énergie primaire est pris, par conven-tion, égal à 0,6. Pour mémoire, le coefficient de transforma-tion pour le fioul et le gaz est 1kWh d’énergie finale = 1kWh

fig. 2 liste des certificateurs

d’énergie primaire et pour l’électricité 1kWh d’énergie finale = 2,58 kWh d’énergie primaire.La certification BBC-effinergie®

L’association Effinergie n’a pas vocation à délivrer elle-mê-me le niveau BBC-effinergie®. Elle s’appuie sur quatre orga-nismes certificateurs reconnus par l’Etat et accrédités par le COFRAC qui vont utiliser la marque EFFINERGIE® pour la certification au niveau BBC : - CERTIVEA pour les bâtiments tertiaires (écoles, bu-

reaux…) en association avec les certifications NF Bâti-ments Tertiaires–Démarche HQE® et NF Bâtiments Ter-tiaires,

- CERQUAL pour les immeubles collectifs, les EHPA– EHPAD (Plus d’information sur www.cerqual.fr) et les logements individuels groupés, en association avec les certifications Qualitel (confort et économie de charges) et Habitat & Environnement (confort et respect de l’environnement),

- CEQUAMI pour les maisons individuelles en secteur dif-fus, en association avec les certifications NF Maison In-dividuelle, NF maison Individuelle démarche HQE® et Maison Haute Performance,

- PROMOTELEC pour les maisons individuelles, les loge-ments individuels groupés et les logements collectifs, dans le cadre de son Label Performance.

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fig. 3

Pro

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44

La réglementation française évoluera en 2012 pour se baser sur le niveau du label BBC-effinergie pour les bâtiments neufs de logements. En 2020, ces bâtiments devront être à énergie positive.

7.2 Aides financières et crédit d’impôt

Crédit d’impôt sur les intérêts d’empruntL’achat d’un logement certifié BBC-effinergie donne droit à un crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt de 40% pendant 7 ans. Il est applicable aux logements achetés après le 1er janvier 2009.

Aides de la Région Alsace et de l’ADEMELa Région Alsace et l’ADEME mettent en place chaque an-née des dispositifs d’aides pour la réalisation de bâtiments basse consommation en neuf ou en rénovation.Toutes les informations concernant ces dispositifs sont dis-ponibles aux liens suivants :

Le programme énergivie de la Région Alsace et de l’ADEME : http://www.energivie.fr/fr/aides-financieres/

Le guide des aides de la Région Alsace : http://www.region-alsace.eu/dn-guide-aides-subventions-region-alsace/

7.3 Contacts pour plus d’informations

EffinergieTour Europa, 101 allée de Délos34000 MontpellierFrance

www.effinergie.org

ADEME Alsace8 rue Adolphe Seyboth 67000 StrasbourgFrance

www.ademe.fr/alsace

Région Alsace1 place du WackenBP 9100667070 Strasbourg Cedex

www.energivie.fr

Le contenu de cette publication n’engage que la responsabilité de son auteur et ne représente pas nécessairement l’opinion de l’Union européenne. La Commission européenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des

informations qui y figurent.

GUIDE POUR LA CERTIFICATION ET LA LABELLISATION