16
(Collaboration spéciale) Alors qu’aucune date n’est encore avancée sur la tenue des élections devant aboutir au renouvellement du tiers du sénat et au choix des représentants des Collectivités ter- ritoriales, les partis politiques, notamment Fanmi Lavalas, four- bissent leurs armes. Pour cette dernière formation, il s’agit d’un vide à combler urgemment vu qu’elle avait été frappée d’une mesure d’interdiction par le prési- dent René Préval, lors des der- nières joutes. Malgré l’allégeance soutenue de maints députés et sénateurs, la mouvance aristidien- ne peine à rallier ces derniers dans une politique cohérente et surtout appropriée aux défis de la con - joncture actuelle. Donc, les tergi- versations en cours tendent à mettre Fanmi Lavalas le dos au mur. Tel est le cas de plusieurs élus ou ex-membres des deux chambres qui, ruinés par des mau- vais choix, essaient de traverser sans encombre les filets du parti d’un Jean-Bertrand Aristide mé - fiant et calculateur. Bataille rangée entre le député Arnel Bélizaire et l’ex-sénateur Rudy Heriveaux La lutte féroce qui oppose le dé - puté Arnel Bélisaire à l’ex-séna- teur Rudy Heriveaux, a at t eint une phase jamais enregistrée dans la mouvance lavalassienne, s’il faut se fier aux déclarations des deux camps. Ceux-ci se sont affrontés sur les ondes de différentes sta- tions de radio de la capitale, drai- nant au passage les rancunes ali- mentées par la jalousie et surtout l’idée d’accéder aux avantages tant matériels que sociaux que con fèrent les postes électifs. Le député de Delmas-Tabar re, Arnel Bélisaire, convoite la candi- dature au Sénat pour le dé par - tement de l’Ouest, poste qu’- occupait antérieurement Rudy Heriveaux. A mi-mandat, il reste- rait deux ans à celui-là à passer à la chambre basse. Mais, selon ses propres déclarations, « Arnel Bélisaire, qui avait procédé à l’ar- restation de Michel Martelly, alors attaché au service des mili- La contrebande, le blanchi- ment d’argent et toutes sortes d’activités illicites, sous le gouvernement de l’équipe Mar telly/Lamothe, se sont intensifiés durant ces douze derniers mois. Si la majorité des personnes assurant le transport de marchandises en contrebande et d’argent li- qui de réussissent générale- ment à traverser la frontière haïtiano-dominicaine sans encombre, la police parvient, de temps en temps, à épin- gler un ou deux. Dans cette logique, l’arrestation d’un bras droit d’un ex-ministre du gouvernement en place avec une forte somme d’ar- gent pourrait être la plus importe opération de ce gen- re menée par la Police haï- tienne. On apprend de sources policières, à Port-au-Prince, qu’ un voyageur du nom de Roger (ainsi connu) a été in- tercepté à la frontière de Jimani avec en sa possession 550 mille $ U.S. Ne pouvant expliquer l’origine de l’ar- gent, il a été mis en état d’ar- restation et incarcéré à Croix des Bouquets, en attendant que soit menée une enquête en bonne été due forme pour connaître l’identité des acteurs formant le réseau impliqué dans cette opéra- tion. Ceux qui connaissent cet - te personne (ce Roger) ont affirmé qu’il est un proche de l’ex-ministre de l’Inté- rieur Ronsard Saint-Cyr mis à pied lors du dernier rema- niement ministériel du mois de décembre. Saint-Cyr a été par la suite nommé vice-con- sul d’Haïti à Santiago d’où il continuait à brasser des af fai- res chiffrées à des millions. On laisse croire aussi que ce Roger est l’« âme dam- née» de Rudy Charles et de Ralph Théanot, ministre chargé des relations avec le Parlement. Puisque les autorités Donnant suite à l’article paru dans l’édition du 1 er au 8 mai 2013 d’Haïti-Observateu dans le quel Rodolphe Jaar est présen- té comme propriétaire de la société Pétrogaz Haïti, le prési- dent directeur général de celle-ci s’est inscrit en faux contre les informations produites par le journal. Selon l’avis signé par Frédéric Élusma, pour le comp- te de la Société pétrolière et gazière (PGH), M. Jaar n’est et n’a jamais été lié à cette compa- gnie. En effet, l’avis émis par la so ciété Pétro Gaz-Haïti portant la date du 2 mai 2013 et signé de M. Frédéric Élusma déclare : « Suite à l’article paru au jour nal Haïti-Observateur nu- mé ro 18 du mercredi 1 er mai 2013 au sujet de l’arrestation de Rodolphe Jaar par la police dominicaine, le Conseil d’admi- nistration de Pétro Gaz-Haïti, S. A. tient à préciser ce qui suit : Pétro Gas-Haïti est une société anonyme de droit haïtien, auto- risée à fonctionner par un avis du ministère du Commerce et de l’Industrie, en date du 28 mars 200y, dont l’acte constitutif et les statuts sont publiés au jour- nal officiel “Le Moniteur No. 40 du lundi 7 mai 2007 ”. « Contrairement aux alléga- tions contenues dans cet article ( Collaboration spéciale) La nouvelle est tombée et s’est propagée comme une traînée de poudre, à la capitale haïtienne : le Premier ministre Laurent Salva - dor Lamothe vit en concubinage avec la flamboyante Petra Nem - cova, une vedette porno parmi les mieux cotées sur le marché inter- national. Il n’en fallait pas plus pour que les langues se délient en rajoutant sur cette pétillante et svelte déesse originaire du pays de Dracula. On la voyait, en effet, de - puis quelques semaines, dans les jambes du chef du gouvernement haïtien, mais delà à ce que ces liens fassent l’actualité, un pas ir - réversible a été franchi. La majo- rité des incrédules n’en revien - nent pas de Laurent Lamothe qui, haiti observateur ENglish PagEs : 11 VoL. XXXXiii, no. 18 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 8- 15 may 2013 Kreyòl : Paj 6 Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc. www.haiti-observateur.net Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820 [email protected] New York: $1,00 Partout ailleurs : 1,50 $ Haïti: 20 gourdes Tél. (718) 812-2820 Lè manke gid, pèp la gaye ! CONTREBANDE, BLANCHIMENT D’ARGENT, ACTIVITÉS ILLICITES Un haïtien arrêté à la frontière avec 500 mille $ en sa possession Suite en page 4 DANS LA FOULÉE DE L’ARRESTATION DE RODOLPHE JAAR Un avis de Pétro Gaz-Haïti, S.A. nie toute association avec le prévenu… Mais… ARGENT, SEXE ET POUVOIR DANS LE GOUVERNEMENT HAÏTIEN Aristide tranche en faveur de Lunise Morse ÉLECTIONS/DIVISION DANS LE DÉPARTEMENT DE L’OUES Le Premier ministre Lamothe tombe sous les charmes d’une vedette porno Suite en page 13 Suite en page 3 Suite en page 2 Laurent Lamothe et Petra Nemcova (photo Ticket Magazine). Dieuseul Anglade. Ronsard Saint-Syr. journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 1

Haiti-Observateur, 8 mai 2013

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Haiti-Observateur, 8 mai 2013

Citation preview

Page 1: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

(Collaboration spéciale)

Alors qu’aucune date n’est encoreavancée sur la tenue des électionsdevant aboutir au renouvellementdu tiers du sénat et au choix desreprésentants des Collectivités ter-ritoriales, les partis politiques,notamment Fanmi Lavalas, four-bissent leurs armes. Pour cettedernière formation, il s’agit d’unvide à combler urgemment vuqu’elle avait été frappée d’unemesure d’interdiction par le prési-dent René Préval, lors des der-nières joutes. Malgré l’allégeancesoutenue de maints députés etsénateurs, la mouvance aristidien-ne peine à rallier ces derniers dansune politique cohérente et surtoutappropriée aux défis de la con -joncture actuelle. Donc, les tergi-versations en cours tendent àmettre Fanmi Lavalas le dos aumur. Tel est le cas de plusieursélus ou ex-membres des deuxchambres qui, ruinés par des mau-vais choix, essaient de traversersans encombre les filets du partid’un Jean-Bertrand Aristide mé -fiant et calculateur.

Bataille rangéeentre le députéArnel Bélizaire etl’ex-sénateur RudyHeriveauxLa lutte féroce qui oppose le dé -puté Arnel Bélisaire à l’ex-séna-teur Rudy Heriveaux, a at teint unephase jamais enregistrée dans lamouvance lavalassienne, s’il fautse fier aux déclarations des deuxcamps. Ceux-ci se sont affrontéssur les ondes de différentes sta-tions de radio de la capitale, drai-nant au passage les rancunes ali-mentées par la jalousie et surtoutl’idée d’accéder aux avantagestant matériels que sociaux quecon fèrent les postes électifs.

Le député de Delmas-Tabar re,Arnel Bélisaire, convoite la candi-dature au Sénat pour le dé par -tement de l’Ouest, poste qu’ -occupait antérieurement RudyHeriveaux. A mi-mandat, il reste-rait deux ans à celui-là à passer àla chambre basse. Mais, selon sespropres déclarations, « ArnelBélisaire, qui avait procédé à l’ar-restation de Michel Martelly,alors attaché au service des mili-

La contrebande, le blanchi-ment d’argent et toutes sortesd’activités illicites, sous legouvernement de l’équipeMar telly/Lamothe, se sontintensifiés durant ces douzederniers mois. Si la majoritédes personnes assurant le

transport de marchandises encontrebande et d’argent li -qui de réussissent générale-ment à traverser la frontièrehaïtiano-dominicaine sansencombre, la police parvient,de temps en temps, à épin-gler un ou deux. Dans cette

logique, l’arrestation d’unbras droit d’un ex-ministredu gouvernement en placeavec une forte somme d’ar-gent pourrait être la plusimporte opération de ce gen -re menée par la Police haï-tienne.

On apprend de sourcespolicières, à Port-au-Prince,qu’ un voyageur du nom deRoger (ainsi connu) a été in -tercepté à la frontière deJimani avec en sa possession550 mille $ U.S. Ne pouvantexpliquer l’origine de l’ar-gent, il a été mis en état d’ar-restation et incarcéré à Croixdes Bouquets, en attendantque soit menée une enquêteen bonne été due forme pourconnaître l’identité des

acteurs formant le réseauimpliqué dans cette opéra-tion.

Ceux qui connaissent cet -te personne (ce Roger) ontaffirmé qu’il est un prochede l’ex-ministre de l’Inté -rieur Ronsard Saint-Cyr misà pied lors du dernier rema-niement ministériel du moisde décembre. Saint-Cyr a étépar la suite nommé vice-con -sul d’Haïti à Santiago d’où ilcontinuait à brasser des af fai -res chiffrées à des millions.

On laisse croire aussi quece Roger est l’« âme dam-née» de Rudy Charles et deRalph Théanot, ministrechargé des relations avec leParlement.

Puisque les autorités

Donnant suite à l’article parudans l’édition du 1er au 8 mai2013 d’Haïti-Observateu dansle quel Rodolphe Jaar est présen-té comme propriétaire de lasociété Pétrogaz Haïti, le prési-dent directeur général de celle-cis’est inscrit en faux contre lesinformations produites par lejournal. Selon l’avis signé parFrédéric Élusma, pour le comp-te de la Société pétrolière etgazière (PGH), M. Jaar n’est etn’a jamais été lié à cette compa-gnie.

En effet, l’avis émis par laso ciété Pétro Gaz-Haïti portantla date du 2 mai 2013 et signé de

M. Frédéric Élusma déclare :« Suite à l’article paru au

jour nal Haïti-Observateur nu -mé ro 18 du mercredi 1er mai

2013 au sujet de l’arrestation deRodolphe Jaar par la policedominicaine, le Conseil d’admi-nistration de Pétro Gaz-Haïti, S.A. tient à préciser ce qui suit :Pétro Gas-Haïti est une sociétéanonyme de droit haïtien, auto-risée à fonctionner par un avisdu ministère du Commerce et del’Industrie, en date du 28 mars200y, dont l’acte constitutif etles statuts sont publiés au jour-nal officiel “Le Moniteur No. 40du lundi 7 mai 2007 ”.

« Contrairement aux alléga-tions contenues dans cet article

(Collaboration spéciale)

La nouvelle est tombée et s’estpropagée comme une traînée depoudre, à la capitale haïtienne : lePremier ministre Laurent Salva -dor Lamothe vit en concubinageavec la flamboyante Petra Nem -cova, une vedette porno parmi lesmieux cotées sur le marché inter-national. Il n’en fallait pas pluspour que les langues se délient enrajoutant sur cette pétillante etsvelte déesse originaire du paysde Dracula.

On la voyait, en effet, de -puis quelques semaines, dans lesjambes du chef du gouvernementhaïtien, mais delà à ce que cesliens fassent l’actualité, un pas ir -réversible a été franchi. La majo-rité des incrédules n’en revien -nent pas de Laurent Lamothe qui,

haiti

observateur

ENglish PagEs : 11

VoL. XXXXiii, no. 18 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 8- 15 may 2013

Kreyòl : Paj 6

Fondé à New York,cet hebdomadaire est édité

par la société Haïti-Observateur Group, Inc.www.haiti-observateur.net

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237

Briarwood, NY 11435-6235Tél. (718) 812-2820

[email protected] York: $1,00

Partout ailleurs : 1,50 $Haïti: 20 gourdes

Tél. (718) 812-2820

Lè manke gid, pèp la gaye !

CONTREBANDE, BLANCHIMENT D’ARGENT, ACTIVITÉS ILLICITES

Un haïtien arrêté à la frontièreavec 500 mille $ en sa possession

Suite en page 4

DANS LA FOULÉE DE L’ARRESTATION DE RODOLPHE JAAR

Un avis de Pétro Gaz-Haïti, S.A. nie touteassociation avec le prévenu… Mais…

ARGENT, SEXE ET POUVOIR DANS LE GOUVERNEMENT HAÏTIEN

Aristide tranche enfaveur de Lunise Morse

ÉLECTIONS/DIVISION DANS LEDÉPARTEMENT DE L’OUES

Le Premier ministre Lamothe tombesous les charmes d’une vedette porno

Suite en page 13

Suite en page 3

Suite en page 2

Laurent Lamothe et Petra Nemcova (photo Ticket Magazine).

Dieuseul Anglade.

Ronsard Saint-Syr.

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 1

Page 2: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

2 Haïti-observateur 8- 15 may 2013

à toutes les fins de semaine quandce n’est pas au hasard de ses obli-gations officielles à l’étranger, fai-sait halte vers les terres lointainesde la Floride pour se la coulerdouce avec sa dulcinée et mère deses enfants. Ses multiples appari-tions publiques à la capitale, au

bras de Petra Nemcova, officiali-sent cette union de fait dans unpays ou il est coutume pour leschefs de gouvernement de prê-

cher par l’exemple « à ceux quivivent dans le péché ». C’est telle-ment vrai que même son associéd’affaires, le président MichelJos eph Martelly, avait pensé àmettre de l’ordre dans sa vie avant

de rentrer dans la bataille poli-tique. Il avait épousé Sofia Saint-Rémy, celle qui partageait sa viedepuis plus de dix ans, dans ladiscrétion totale, à l’église SainteThérèse de Pétion-ville. En atten-dant qu’un communiqué de la pri-mature vienne faire le point sur lasituation matrimoniale du Pre -mier ministre Laurent Lamo the, il

faut convenir qu’il est l’hom mede deux foyers connus pour lemoment, l’un en Floride et l’autreà Bourdon, en Haïti. Au fait, sans

vouloir ouvrir une parenthèse surle coté jupon des activités de l’ac-tuel Premier ministre haïtien, untrait d’ombre plane sur son passa-ge en terre africaine, notammentau Sénégal où il tenait ses

pénates.Officiellement, le statut ma -

tri monial de Laurent Lamotheévolue dans le flou. En Afrique duSud, où il a vécu en famille durantplusieurs années avec ses deuxfilles et leur mère, Jenny Mur -dock, une citoyenne de la Colom -bie, qu’il présentait aux uns etaux autres comme son épouse.Pour tant, tout récemment, Lamo -the lançait un message sur soncompte Facebook pour déclarerqu’il n’avait jamais été marie,assimilant ses « relations amou-reuses » avec la Colimbienne unefructueuse relation dont il a eudeux jolies filles, une belle tran -che de sa vie d’où il a eu de trèsbeaux souvenirs. À l’époque lesobservateurs s’interrogeaient surles motifs de ce message insolitedu Premier ministre. À présentqu’il a révélé à Ticket Magazine lavie en concubinage qu’il mèneavec le modèle porno, il faut sedemander si le message diffusésur Facebook n’était pas destiné àrassurer Pétra.

« De très bellespaires denichons naturels »S’il faut donner crédibilité auxsites internet ou Petra Nemcovafait affaire, elle aurait « de trèsbelles paires de nichons ». Modè -le de profession, Petra est née enRépublique Tchèque le jour de laSaint-Jean-Baptiste de l’an degrâce 1979. Beaucoup plus jeuneque la génération des Pamela An -derson ou des Jennifer Lopez, sonaverage body size est impression-nant. On raconte que LaurentLamothe tomba d’emblée sousles charmes de cette déesse quifait tourner tant de regards sur sonpassage aux quatre coins de laplanète, et surtout dans les courtsmétrages XXX dans lesquels ellemet ses atours.

Sans vouloir rentrer dans lesdétails, voici ce qu’en dit l’inter-net sur cette ambassadrice dupays de Dessalines : « Elle défileen mini short et seins nus. Lacamera fait un gros plan sur satres belle paire de nichons natu-rels !!! Sexe tape Petra Nemcova,Petra Nemcova nue, Petra Nem -cova topless, Petra Nemcova àpoil, Petra Nemcova cul, PetraNemcova fellation… » Si dans ledomaine, le Premier ministreLau rent Lamothe a gagné le groslot, peut-on dire autant de notrepays qui subit déjà toutes les cala-mités imaginables ?

Les secrets d’Étatsont-ils à l’abri ?Au moment où le Premierministre jouit des délices de la viedans deux foyers respectifs, ledoute plane sur ses capacités àme ner à terme les grands dossiersde l’État. Les distractions que doi-vent lui procurer son nouveaujoujou ne sont guère rassurantespour le pays. Le déficit de labalance commerciale, la chute dela gourde face au dollar, la paupé-

risation des masses urbaines etrurales, les menaces incessantesde disette ou de famine donne-raient des maux de tête à tout diri-geant sérieux. En Haïti, tandis quele PM se complaî dans la luxure,comme on l’entend sur les ondes

de radio, le président Martelly sepermet « 4 kampe », un genre dedanse lascive lors des festivités dela paroisse de Carrefour, au sudde la capitale, le 1er mai dernier.

Députés et séna-teurs dépouillés de tout sens de l’honneurL’absence de législateurs au des-sus de tout soupçon est révélatricede la faillite tant morale que poli-tique du pays. Personne ne s’in-terroge du fait que des passeportsdiplomatiques soient accordéssans aucune restriction par lePremier ministre et le président dela république. Petra Nemcova,qui vit du fruit de sa nudité (com -me affiché sur les sites internetXXX), est ambassadrice itinéran-te de la république d’Haïti. Aufait, le gouvernement Martelly/Lamothe tue ce qui reste, dansd’autres pays, un attribut d’hon-neur. Selon les règles de la trans-parence, il se doit de publier laliste complète des bénéficiaires detelles largesses. Tombés dans desmains malhonnêtes, les passe-ports diplomatiques peuvent des-servir l’image du pays, au-delà dela présidence de Michel JosephMartelly, et l’aspiration sans bor -ne de son gouvernement à perver-tir la jeunesse en minimisant l’as-pect moral de la rectitude. Le rôle

de nos législateurs est de s’assureressentiellement que les intérêts dela nation sont protégés à tout ins-tant et, dans ce cas-ci, que la gou-vernance ne se ramène unique-ment à une affaire de cul ou de« très belles paires de nichons ».

ARGENT, SEXE ET POUVOIR DANS LE GOUVERNEMENT HAÏTIEN

Le Premier ministre Lamothe tombesous les charmes d’une vedette porno

Laurent-Lamothe et Jenny Murdock, qu'il faisait passer pour sonepouse avant d’annoncer qu’il n’a jamais cessé d’être célibataire.

Sean Payne avec Petra Nimcoas, avant Wyclef Jean et LaurentLamothe.

Wyclef Jean drolement accroche a Petra Nimcosa.

Wyclef Jean et Petra Nimcovaavant Laurent Lamothe.

Suite de la page 1

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 2

Page 3: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

3Haïti-observateur 8- 15 may 2013

s s’acharnent à entourer cetincident du plus grand secret,les rumeurs de toutes sorteson commencé à se colporter.C’est pourquoi on affirmeque cet homme assure letrans port de cargo insolitedepuis plusieurs semaines etque la Police l’avait pris enfilature. Selon des sourcespolicières, Roger n’a aucunequalité pour générer une tellesomme d’argent. Pourtant, ilrefuse d’identifier le proprié-taire du magot. Mais il auraittenté d’entrer en contact avec

l’ex-ministre Saint-Cyr, quine se serait pas présenté autravail au consulat d’Haïti àSantiago, en République do -mi nicaine, depuis environune semaine.

Déposé, dit-on, à la nou-velle prison de Croix desBouquets afin d’assurer sasécurité, Roger semble avoirfait des aveux concernantl’ori gine de l’argent. C’estsans doute pour cette raisonque le nom de Ronsard Saint-Syr a été mentionné.

Il est possible que cesoit une partie des

fonds détournés duministère del’IntérieurDans les milieux proches dela Police nationale, on évo quela possibilité que cet ar gentsoit une partie des fonds dé -tour nés du ministère de l’In -térieur par Ronsard Saint-Syr.D’aucuns prétendent queSaint-Cyr avait commis ce «bri gandage », au ministère del’Intérieur, sous la dictée de lapremière famille. Car celle-cirançonnait pratiquement lamajorité des ministères afind’assouvir l’appétit d’argentde ses membres qui cherchent

à gros sir leurs comptes enban que à l’étranger.

En attendant que leschoses soient tirées au clair ence qui concerne cet ar gent,Ro ger a envoyé des messagesd’outre-prison ex pri mant sacrainte d’être as sassiné. Auxdernières heu res du mardi, levice-consul Saint-Cyr n’avaitpas encore donné signe devie. Il redoute qu’on lui fasseun mauvais sort afin de s’ap-proprier des fonds qu’il trans-portait.

Très peu d’informationsconcernant cette affaire ontété données par les autorités,

qui semblent décidées à toutmettre en œuvre afin d’éviterque ce dossier aboutisse autribunal. On affirme, dans lesmilieux proches de la Police,qu’en dépit du silence entre-tenu sur ce cas par les diri-geants, ils mettent tout enœuvre pour qu’éventuelle-ment les 550 mille $ dispa-raissent sans laisser de traces.

On affirme, en effet, que sil’on arrête d’en parler, dansdeux ou trois semaines onn’entendra plus parler.

CONTREBANDE, BLANCHIMENT D’ARGENT, ACTIVITÉS ILLICITES

Un haïtien arrêté à la frontièreavec 500 mille $ en sa possessionSuite de la page 1

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 3

Page 4: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

Adultes de quel âge? Dans latrentaine, quarantaine ou cin-quantaine? Des réactions diffé-rentes, certain. Dans la trentaine,le racisme se voit surtout au bou-lot et dans les clubs québécois.Au boulot, question de compéti-tion par peur de perdre gagne-pain au profit de l’autre ou pourfaire rentrer un membre de lafamille. Le Québécois devientsans conscience dans les « coup-

de-langue », sans retenue dansles calomnies et médisances.L’Haïtien, vaudouisant, perd sonjob, porte plainte, et met le Qué -bécois en face d’un esprit ven-geur capable de l’éteindre à petitfeu. Le « p’tit bon ange » du mé -chant Québécois se trouve cap-turé pour le temps et l’éternité,alors que son « gros bon ange »fonctionne et lui permet d’êtredebout dans un semblant d’hom-me normal. Ceci est courantdans le milieu québécois et haï-tien, et nous avons des preuvesde ce que nous avançons.L’Arabe fait avaler la mêmepilule au Québécois, et quitte lebureau. Les « djinns » arabessont des esprits, des loas achetésou non, version arabe.

Dans la quarantaine, le Qué -bé cois est marié et plus conci-liant avec les étrangers. Cela de -vient coutume chez lui de rece-voir des amis, étrangers ou an -ciens copains de sa femme. L’ -Haïtien ou l’Arabe ne recevrait

pas des anciens « coucheurs » desa femme à la maison. Pour leQuébécois, ce sont des chosesanciennes, et toute chose ancien-ne est sujette à l’oubli. Pourl’Haïtien ou l’Arabe, l’ex-con -joint ou simple ami à sa femmeest dangereux. Il est vrai que cer-taines filles ou femmes procè-dent par transfert ou substitutiondes âmes; c’est-à-dire couchentavec un homme tout en pensantà un autre. Ce n’est pas pour rienque certaines femmes, cons -ciem ment ou inconsciemment,choisissent un homme qui res-semble à l’ancien. Les enfantsnés de ce couple seront tels quel’on pourrait confondre le vraipère. Le Québécois « purelaine » et indigène n’a pas ceproblème. Sa couleur le protègede tout immigrant. Mais pas desimmigrants aussi blancs que lui.À moins que le bébé parle dès lanaissance, et l’on saura par l’ac-cent slave ou scandinave d’où ilvient. Heureusement, de nosjours, on parle de l’ADN et deson dosage pour les causes per-dues. Nombreuses sont les fa -mil les déchiquetées par ce testde l’ADN. L’assurance qui vousap pelle, refusant de cautionnerles cinq derniers enfants, à l’ex-ception du premier, ce n’est pasun miracle. De ce fait, leQuébécois non raciste peut ledevenir et, brûlant du désir demanger du « steak » nègre oubrun ou arabe, il crache n’impor-te quoi.

Dans la cinquantaine, il estencore plus conciliant. Vieillis -sant, perdant référendum surréférendum, il se sent battu etabattu comme tout homme. Ets’il ne fait pas attention, parlantde son avocat à toute étreinte, ilpeut se retrouver grand-papa d’ -un petit-fils mulâtre, non seule-ment d’un Africain, mais aussid’un Amérindien de l’Amériquedu Sud.

Belle histoire de famille àraconter à la marmaille durantles contes de nuit.

4 Haïti-observateur 8- 15 may 2013

Saint-John Kauss

Pétitions au soleil

Maison Gingerbread en très bon état à affermerau No. 33 angle Titus et Charles Jeanty à la

Place Jérémie.En face de l’hôtel Oloffson.

4 grandes chambres et 2 petites. 2 grandes toi-lettes. Confort moderne.

A l’étage, galerie donnant sur 2 rues.Excellente pour bureau

Tels.: 3796-4080; 3647-6420 (Proprietaire)

taires putschistes et qui faisait dudésordre dans les rues », craintd’être renvoyé en taule par MichelMartelly, devenu aujourd’hui pré-sident de la république. Il lui fautabsolument l’immunité parlemen-taire pour échapper aux griffes duprésident Martelly. « Si je n’accè-de pas au Sénat, ma vie est finie »,a-t-il ajouté.

Pour Rudy Heriveaux, qui sedéclare lavalassien de souche,« Arnel Bélisaire avait combattules lavalassiens par les armes, etn’est même pas membre de FanmiLavalas ». Bélizaire, qui est un an -cien gendarme de l’Armée d’Haïtidémobilisée, qui a été dé porté desEtats-Unis le 30 novem bre 2003,avait été coffré le 24 février 2004dans une automobile chargéed’armes aux environs de la capita-le. Les para-militaires, qui se -maient la terreur, à l’époque, enprofitèrent pour inculper YvonFeuillé, Gerald Gilles, et RudyHeri veaux dans cette affaire deprésumé complot. Ceux-ci ont étéarrêtés le 20 octobre 2004 pourn’être relâché que trois mois plustard, après que Bélizaire eut avouéque ceux-ci n’entretenaient aucunlien avec lui. Quant à Arnel Béli -zai re, il a passé trois ans auPénitencier national, à la Rue duCentre.

Si l’ex-sénateur Rudy Heri -veaux voue publiquement uneadmiration au député Béli zairepour avoir dit la vérité au sujet desarmes, il n’en démord nullementquant aux allégeances lavalas-siennes tardives de l’ex-déportédes USA.

Michel Martellyavait demandé par-don avant de défé-querC’est à la faveur du premier coupd’État contre le président Jean-Ber trand Aristide que MichelJoseph Martelly a été arrêté parArnel Bélzaire. Selon les proposde celui-ci, qui est actuellementdé puté de Delmas/Tabarre,« Mar tel ly a été mis en état d’ar-restation parce qu’il faisait dudésordre contre Lavalas ». D’au -tres sources hautement confi -dentielles nous ont révélé quel’actuel président d’Haïti s’étaitmis à genoux devant Arnel Béli -zaire, alors gendarme aux ForcesArmées d’Haïti. Aux ordres del’ex-colonel Michel Joseph Fran -çois, Michel Martelly, qui rem-plissait le rôle d’attaché (policierauxiliaire), allait recouvrer saliberté dans les heures suivantes,mais voue une haine implacableenvers « ce gendarme qui ne com-prend rien ». Il ne se contenteraitnullement de l’avoir fait écrouer àl’aéroport Toussaint Louverture etse préparerait à lui jouer un mau-vais sort, d’après des sourcesproches de la présidence.

Aristide tranche enfaveur de LuniseMorse Depuis qu’il est revenu d’exil,l’ex-président se concentre offi-ciellement à l’éducation et à lasanté à travers le pays. Mais, il suitde près la situation sociopolitiqueet le cheminement de Fanmi

Lavalas. Selon plusieurs sourcesde cette mouvance, « le leadercharismatique veut créer un partipolitique propre ». Une missionparsemée d’embuches, d’autantque trop d’éléments disparates luitraînent entre les jambes. Deuxexils lui ont valu le temps et l’ex-périence nécessaires pour séparerle bon grain de l’ivraie, fait-onremarquer, quoique la racaille soittoujours tenace.

C’est dans cette optique qu’ilfallait trancher vite dans la pa gail -le qui s’annonçait dans l’affronte-ment sans grandeur amorcé entrele député Arnel Bélisaire et l’ex-sénateur Rudy Heriveaux, deuxcandidats à la candidature de Fan -mi Lavalas pour le départementde l’Ouest. Il lui reste maintenantà créer un espace raisonnable pourneutraliser Yves Cristallin et YvonNeptune, deux candidats à la can-didature présidentielle qui s’agi-tent à toutes les réunions de sonparti. Leurs affrontements dé -bous solent Mme Maryse Narcisseau point de lui rendre la tacheextrêmement difficile.

À Port-au-Prince, la capitalepolitique du pays, haut lieu detoutes les magouilles qui anéantis-sent les rêves les plus secrets, c’estla consternation depuis l’annoncede l’hameçon tendu aux Morse.Dans les milieux proches de laprésidence, on a confirmé que leprésident Martelly aurait lancé lespropos les plus orduriers de sonvocabulaire. Tant à l’égard deLunise qu’au coq de Tabarre qu’ilavait combattu férocement dansses deux exils. Aujourd’hui queles jeux sont faits, tous les coupssont permis, car le président Mar -tel ly est un homme très rancunier.

Depuis près de deux décades,Lunise Morse, qui est d’ailleurs laplus belle des chanteuses du grou-pe RAM, a fait son chemin jus-qu’à mériter d’en être la vedette.En plus d’avoir épousé RichardMorse, elle est la fille d’une mam -bo de Carrefour-Feuilles, d’où leschansons à teneur vodou du réper-toire de RAM. Au cas où elle arri-

ve à plonger dans Lavalas, LuniseMorse serait vouée à une carrièresans précédent, affirme-t-on ausein des aristidiens. Son cheminserait tracé d’avance par sontuteur, ajoute-t-on.

Il est à remarquer que RichardMorse a préféré sa fem me faceaux rancœurs d’ordre familialesgénérées par le clan Martelly, sur-tout venant de la premièredame, Sofia Saint-Rémy, « qui nepeut pas la sentir », et qui lui a faitsubir des « humiliations » quenous ne pouvons nous permettrede répéter dans ces colon nes. Cequi constitue un atout majeur danssa feuille de route, quand il fautaccéder dans les hautes sphères duLavalas. A ce moment stratégiqueoù il s’agit, pour Fanmi Lavalas,d’une question de survie, d’autressurprises viendront certainementalimenter le débat politique déjàrendu stérile par le gouvernementMartel ly/Lamothe qui, après deuxans de gestion de la chosepublique, se cherche encore.

De l’avis des observateurs, larupture brutale de Richard Morseavec le gouvernement Martelly/Lamothe a entraîné le couple demusiciens de RAM dans les brasd’Aristide. Cousin du présidenthaïtien, qui a largement participé àla campagne de Michel Martellypour la présidence, M. Morse aclaqué la porte en dénonçant lacorruption qui bat son plein dansle gouvernement du chanteur ducompas.

Suite de la page 1

Aristide tranche enfaveur de Lunise Morse

ÉLECTIONS/DIVISION DANS LE DÉPARTEMENT DE L’OUES

pakingtonViCTiMES D’ACCiDEnTReal Estate, Testament, Divorce, Entreprises

CONSULTATIONS SPÉCIALES

ILYA E. PARNAS

AVOCAT2190 Boston Rd. (Suite 1M)

Bronx, N.Y. 10462www.parnaslaw.com

e-mail : [email protected]él. 718.824.8100

MAiSon À VEnDRE

Position Strategique donnant sur deux rues - ProprieteFonds et Batisse situee a Petion-Ville, angle rue

Geffrard et Villatte #32, mesurant 76 pieds ou 24metres 67 centimetres aux cotes nord et sud et 30pieds ou 9 metres 75 centimetres aux cotes est et

ouest. Prix a negocier. Tel. 212-569-4068.

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 4

Page 5: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

Frères et Sœurs en Christ,

Il y a dans l’Histoire de l’humani-té des situations incompatibles,des époques où l’on ne sait pasvrai ment ce qui se passe dans lecer veau humain. Bien avant leMo yen-âge, les hommes avaientperdu la latitude de la serennité(Guerre de Troie), la sagesse dansles gestes envers autrui, l’écoutede l’autre dans les différends si -gna lés, la charité recommandéepour et envers les pauvres, le be -soin de sécurité des plus faibles,sans provoquer la soumission desplus forts. Malgré ces recomman-dations multiples, lues de et dansla Bible, les hommes n’auront decesse qu’après avoir détruit laTerre.

Dans notre singulier petitpays, des hommes (Espagnols,An glais, Français) ont maltraité ettué d’autres hommes (Amérin -diens, Nègres d’Afrique) dans leseul but de s’enrichir. Envoyer enFrance, en Angleterre ou en Es pa -gne, tout ce qui peut être expédié.Cet ancien commerce des corps etdes âmes n’ont pas plus à Dieu,malgré le long terme des affaireset affairistes (Les Juifs, 400 ans enÉgypte, pour apprendre), ce qui apermis aux grandes nations d’au-jourd’hui d’être ce qu’elles sont.L’esclave a si bien aidé que mêmele Québec s’en est servi. Nous nenous étonnons point si, derrière

tousces visas d’entrée, il y a au pre-mier abord la conscience dégagée;et en second lieu, l’inconscientcollectif d’une race dure à crever.

Bref, nul chrétien n’a souffertautant que les Apôtres de l’AncienTemps. Nous ne nous imaginonsguère, dans le lot des pasteurs etleaders qui sévissent richementsur cette terre, nous ne voyonsmême pas un Matthias. La plupartse la coulent douce au nom deJésus, et procèdent, de temps àautre, à de simples démonstrationsde crise pour épater Fidèles etnon-chrétiens. Nous aimerions, detemps en temps, un petit sacrifice,comme ceux-là, ceux ci-dessous.

Récapitulons : Matthieu : il a subi le martyre enÉthiopie, tué par une épée ou parune hache.

Marc : il est décédé à Alexandrie,en Égypte, après avoir été traînépar des chevaux à travers les ruesjusqu’à ce que mort s’en suive.

Luc : il a été pendu en Grèce, à lasuite de sa prédication énormepour les Perdus.

Jean : Le plus jeune des Apôtres aété condamné, à Rome, à être exé-cuté dans un immense bassin d’ -huile bouillante. Délivré miracu-leusement de la mort, Jean a en -suite été conduit aux mines sur

l’île-prison de Patmos où il a écrit sonlivre prophétique: l’Apocalypse.Libéré de ses charges condam-nables, il a été nommé évêque d’ -Éphèse, dans la Turquie moderne.Il est mort de son vieil âge, le seulapôtre à mourir en paix. Jean étaitvierge quand il embrassa la foi deJésus-Christ; et il demeura viergecomme son Maître.

Pierre: Il a été crucifié la tête enbas sur une croix en forme de X.Selon la tradition ecclésiale,Pierre, de son vrai nom Simon, eutà dire à ses bourreaux qu’il “sesentait indigne de mourir de lamême manière que Jésus-Christ“.Il fut le premier Pape de l’Églisechrétienne.

Jacques-Le-Mineur : Il fut lechef de l’Église de Jérusalem. Jetéplus d’une centaine de pieds, dehaut en bas, à partir d’un des pina -cles du Temple, la partie sud-est,parce qu’il avait refusé de renier safoi en Jésus-Christ. Survécu à sachute, il a été battu à mort à l’aided’une massue.

Jacques-Le-Majeur: Fils deZébédée, il est le frère de Jean(Matthieu 4: 21). Il est pécheur demétier quand Jésus l’appela à unevie de Ministère. En tant que lea-der fort de l’Église, il fut décapitéà Jérusalem.

Barthélémy, surnommé, parJean, Nathanaël, devint mission-naire en Asie. Il fut martyrisé poursa prédication en Arménie (ou enInde), où il a été écorché vif et àmort, à coups de fouet.

André : Il a été crucifié sur unecroix en forme de X à Patras, enGrèce. Il continua de prêcher à sesbourreaux pendant deux jours jus-qu’à ce qu’il expire.

Thomas : L’Incrédule. ll a été poi-gnardé avec une lance en Independant un de ses voyages mis-sionnaires pour établir l’Églisedans ce continent.

Jude : Il a été tué à l’aide deflèches, puisqu’il a refusé derenier sa foi en Jésus-Christ.

Matthias : Enfin, c’est l’apôtrechoisi pour remplacer JudasIscariote. Il a été lapidé, puis déca-

pité.

Paul: Apôtre des Païens, il n’a pasconnu Jésus. Il a été torturé, puisdécapité par l’Empereur Néron àRome, en l’an 67. Paul a enduréun long emprisonnement; ce quilui permit d’écrire ses nombreusesÉpîtres (Nouveau Testament) auxéglises qu’il avait implantées etformées dans tout l’EmpirerromainGr, en l’an

La dynamique de la Mort chezles Apôtres est un exemple, parmitant d’autres, de ce que peut endu-rer, un certain jour, tout chrétien.La mort qui est brutale, n’est pointsectaire. La mort qui n’est pasjoyeuse, est l’unique concept queDieu a pu trouver pour “nettoyer”la race humaine. La mort des Apô -tres, comme celle de Christ, nouspurifie et doit nous exhorter à laconsécration.

Chrétiens, que le Seigneur

vous garde et vous bénisse !

5Haïti-observateur 8- 15 may 2013

La dynamique de la mort chez les apotres« Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui quipersévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 10 : 22).

PAin MEDiCAL CEnTER

Centre de traitement des douleurs par suite d’accidents du travail ou d’accidents de voiture, ou de maladie de dos, des pieds, de l’abdomen.

nous acceptons Blue Cross, Prudential, no Fault Medicaire, Compensation, GHi, 1199

RÉHABILITATIONPSYCHOLOGIQUEProblèmes psychologiques• Dépression• Anxiété

PODIATRIEMaladie des pieds et desjambes• Corps, ongles incarnés• Douleurs aux piedsetaux jambes

CHIROPRACTEURMaladie de la colonneVertébrale• Maux de tête, cou, dos• Arthrites•Douleur musculaire• Douleur au niveau des os

MÉDECinEpour toutes maladies• Tension artérielle• Diabète• Impotence• Maladies de la peau

PÉDiATRiEMaladie des enfants• Vaccins•Rhumatisme• Maladies de la peau• Diarrhée

GYNÉCOLOGIEMaladies de la femme•Test de grossesse•Avortement• Infertilité• Planning familial

Dr Jean-Claude Compas, M.D., Michena Brooks, D.P.M.

Philippe Lauture, M.D., Marthe Abraham, M.D.

Getachun Kifle, M.D., Jean Antoine, D.D.S.

255 Eastern Parwy, Brooklyn, NY 11238

(entre Franklin & Classon Aves)

Tél. : 718.636.8291

APARTEMEnT À LoUER/APPARTMEnT FoR REnT

3 bedrooms, attic included in one of the bed-rooms; 1 bathroom, kitchen, dining area, liv-

ing room. Price: $1,500.00 negotiable.Rosedale, Queens, quiet neighborhood. Call

Edzer at (718) 978-0491.

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 5

Page 6: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

Kwins, Nouyòk — An nou toutki konsyan, konsène, obsèvatè atantifki nòmalman pa nan jwèt vire n 2 bò,ki serye sou koze peyi nou an ki gensyèk nan miltiplikasyon : menmman,parèyman. Pa janm gen anyen seryeki fèt pou amelyore kondisyon vi annAyiti. Pou yo tout, pit kou mao zan-nanna kou pengwen, se lè yo montepou yo chita sou chèz boure a yo pralfè yon kichòy. Poutan, anpil nan yokite sa san yo pa janm gen chans pouranpli fonksyon sa a ki se sèlmwayen, jan yo kwè li, pou yo fè yonbagay serye pou peyi a.

Nou konstate kepa gen anyenserye ke mesye-dam yo vin regle os -non okipe yon pozisyon pou yo toutvin rich epi jete yo apre yo vin milyo-nè nètalkole, paske se chache yo vinchache pou yo ranpli makout yo poutèt yo ak jenerasyon yo. Nou pa janmnan voye monte paske nou tojou pre-zante fè yo avèk tèt repoze. Nou genanpil sitwayen ki reyèlman te avèk 2ran dan yo paske yo pat fouti jwennmwayen pou yo te vin gen lajan alev-wa pou yo ta vin milyonè. Poutan, yovin rich nan tout kwen dan yo e yogaspiye lajan pèp la pandan ti tan yopase sou pouvwa a. Ayisyen pa janmvle tande laverite ki se meyè mwayenpou demaske tout moun ki kache pouyo pa wè yo nan zak ma lon nèt y ap fè.Yo toujou kwè se pas ke ou pa renmenentèl poutèt li se pitit Sò Yèt, ki pajanm eziste, ki lakòz non li ap non-men oubyen y ap lonje dwèt sou li. Sinou rete nan lojik sa a, Ayiti pa p janmfè yon pa pou li soti nan meli-melonou mete li a. Se zak malonnèt nourenmen paske nou pa renmen pwo-grè. Nou dwe di bagay yo jan yo yepou l blese moun li dwe blese poupeyi a kapab pran kap li byen. Si nourete nan kase fèy kouvri sa, nou pa pjanm regle anyen serye e n ap toujoukritike etranje, patikilyèman Lafransak Lèzetazini, ki dwe plase nan katri -yèm pozisyon. Nou pa vle pran res-ponsabilite nou pou nou mete trenAyiti a sou ray devlopman li. Noupre fere ab betize-ranse pou granmesipandan lòt pèp yo ap konfòme yo nanprensip nòmal pou yo sa ann amoniavèk evolisyon an. Nou nan tout sa kpa bon si nou pa konfòme nou nanfikse lwa yo pou yo aplike yo pou toutbagay. Respekte règ jwèt yo pou nsispann radote. Se pa pale san aksyonk ap regle anyen serye pou nou. Noudwe pran konsyans ke se fòt nou toutsi peyi a rive jodi a nan kafou tenten

an, paske nou penyen lage e pa menmti très. Nou koupab nan demach nou enou tout demisyone nan responsabili-te nou dwe pran pou nou regle zafèperyi a. Etranje ede nou anpil, ki pen-mèt nou rive lwen. Nou betize nantout sa n’ap fè e nou konfiske tout sayo ban nou pou ede peyi a kòm si sepwopriyete prive nou. Se nan sans saa ke anpil dirijan nou yo vin gen lajan,yo rive gen lajan ki pa rete avèk lajan.Nou t ap kritike Franswa Divalye, kite kite yon fòtin kolosal pou fanmi l.Pi fò nan lajan sa yo te rekipere e yo

al gonfle pòch anpil lòt dirijan. Kon -byen tan m’sye t ap travay pou reyali-ze fòtin sa a ? Nou tout kapab kon-prann tge gen dwèt long ki te pase nanperyòd sa a. Nou te gen Aristid ki tetounen yon pongongon nan dèyè JanKlod Divalye kòm kriminèl e ko ri ptèe vòplè tou. Poutan menm Aris tid saki rfeyèlman te fè ve de chastete sèta-di pou l pa nan mouvman lajan akbyen pandan tout lavi li. Aristid tou-nen yon pè defwoke pou l pran pouv-wa a kòm tout moun konnen nan lidepou l te fè fòtin li. Sa k rive, Aristidvin milyonè san li pa janm travay nanvi li e l ap byen mennen tou. Kòmentèlijan e konn pwovèb li tou tankouli konn fè mannèv mildwèt, Titid dibyen fò avèk mannyè odyansè li ya :« Frè m ak sè m yo pa gen peche nansa menm ke se sòt ki bay, enbesil papran ». Epi li lage ti souri li ya poukraponnen tout moun nan dyòl dous.Apali papa ! Aristid pa konn kozemalere aznkò paske li pa nan tè sèkankò menj kote dlo a koule pi fre.

Ti Rene li menm jwe jwèt la byenpou pèsonn pa lonje dwèt sou li. Seyon fentè fini kmi ki manevre avèkyon tatik zèklè. Se li, se pa li pou noupa di se « rat mòde soufle. » Li rfeya-lize magou li tou nan mannèv zanmi-

tay ak lafanmi. Si Lajistis nan peyiDayiti te foksyone byen, jodi a toutmannèv dèyè koulis yo t ap devwale.Malerezman nou toujou nan kafoukon fizyon kote nou pa konnen si pounou monte oubyen desann paske noupèdi lafwa ak vizyon. Nou pa foutiwè ki kmote nou prale. Anpil molunrete kwè ke bagay yo gen pou yo fèkanmenm. Minouch :Pa gen anyen serye k’apregle nan peyi Ayiti avèk yon banndirijan sèvèl poul ki okipe pouvwa-apou fè sa yo pi pito e di tout tentenpou blofe moun. Yo chita ap fè zen.Reyalite-a devan je tout moun ki kon-syan e menm sa ki pran pòz ke yoreyèl man pa wè e pa konprann. Yogen yon travay pou yo fè pou soulajedoulè malere yo men se pa sa yo vinregle men enterè pèsonèl yo. Noukonnen yo tout nan mouvman ti Lolityo a ak demagoji nan tenmen nanpeyi zansèt nou yo.

Michlin  : Nou gen dwa konstatenan ki nivo bann vagabon yo nan peyia pini pèp-la nan fason yo konpòte yo.Se pa tyravay yo vin travay. Yo vintou cho, tou bouke pou fè landyèzkòm si yo avèk pèp e yo konn doulèli. Se yon pakèt blofè ki pran pòzinosan, senpatize ak pèp. Poutan, sezafè yo ke yo tout vin regle pou yokapab fè kapital politik yo. Ou genrezon Minouch. Se pou pèp la pa pèdenonse yo nan tout kwen peyi a. Jodia mwen mande pou nou tout levekanpe kont tout politisyen blofè kikon santre pou yo fè dappiyan lè genyon twou vid pou yo antre.« Pa pè yoPèp ayisyen ann avan !Pou n chanje tanperaman.Sa fè lontan n ap soufriSou tè peyi Dayiti.Lè a rive pou n chanje !Pou n sa sispann reziye !Viv bra kwaze pa janm bayLi fè tout pèp pase tray.Si zansèt yo t ap gadeNan lonje men, bay souple,Nou t ap kontinye anchene ;Mache avèk tèt nou bese.Wout libète a te traseNou tout pa dwe ap betize.Rete nan fè fanatikSan n pa janm fè kritik.Kite yon ti gwoup vòlèPou awousa yo tout fè e defè.Se pou nou leve kanpePou nou di ansanm : ‘Sètase’ !Tankou gran Patriyach NoyePou nou kabab delivre.Lanmè koulè wouj ak bleGen pou li separe an 2,Pou tout mechan yo angloutiKonsa, pèp la pap soufri. »

Nou tout mechan nan konpòtman nouMona : Michlin, mwen dakò avèkou. Se yon pwezi ki reyèlman fè sans.Fòk bagay yo fèt pou peyi a gen yonchans pou li debloke. Nou kwè pèp-ladwe pran yon desizyon pou dekapotetout move sije ki anpeche peyi a dev-lope, dekole e rive nan yon pozisyonkote bagay yo kapab nan tout sans.Nou pa vle pran kòn-nan pou nou sapa pale twòp paske nou gen nanpilkoze nou ramase pou ou. Nou pralretire kò nou pou’w kapab viv yonmoman kote anpil konptriyòt apopine sou sitiyasyon peyi lakay. ToutAyisyen ki konn istwa fè yon ti bakpou yo aprè 209 lane kisa nou regle.Si nou konstate tout bon nan je kale,nou tout kapab remake ke nou paregle anmyen ditou. Olye nou fè avanpou nou retire kò nou tout bon nanmalpwòpte sa nou toujou ladann nanlane 1915 pou rive nan lane 1934.Kidonk sa fè nou 19 van anba kòd

nan renmen fè dezòd. Sa pat kontantenou, nan lane 1994, nou retounen nan“menm vomisman chen an,” pou nourepete aprè pwofesè Maniga ki reyèl-man gen rezon. Nou kontasnte apbavade, betize pou m pa di radote sannou pa janm rive pran konsyans. Noufout mechan devan Bondye ak devanzansèt nou yo.Minouch : Anpil nan lidè nou yogen pou peye pri yo pou mal yo fèpeyi a nan chèche enterè pèsonèl yo.Nou gen plis ke 18 tan pou nou rivenan 19 lane yon okipasyon modènpou antere peyi a plis nan lamizè ke liye nan moman jodi a. Nou pa janm fèyon jefò pou nou soti nan voksal sanou lage tèt nou. Swadizan nou elimoun pou p;ran nòt nan men nou pouyo opere.

Se pa sa ditou yo vin fè. Yo founije yo sap gade olye yo fè travay yo. Seinaseptab pou nou trete ap gade bannmechan yo ki anndan canm nan apkalblende.Mirèy : Bagay yo grav tout bon vre!Sa ki pirèd-la sèke nou anba yonokipasyon depi septanm 1994, lè JeanBertrand Aristid, ti landenn, te mandeprezidan Etazini, misye Bil Klentonnpou li pran bagay yo nan men yonfason pou anvayi peyi-a pou fè mesyemilitè yo te kite peyi a e kraze lametou. M’sye Clentonn pat reflechi nianalize fè yo, li te mande Pentagònpou yo te voye 22 mil yanki, sètadisòl da meriken pou yo te anvayi peyi-a a pati 9 vè nan maten lendi 19 sep-tanm 1994. Se yon date ke tout ayi-syen konsekan pa gen dwa janm bliyetoutotan y’ap viv. Na sonje tou kemenm Aristid sa a te mande yon an -bago pou desounen peyi a pandan 3zan. Jous jodi a, peyi a ap soufri kon -sekans anbago vyolan sa ki te krazetout bagay. Nou pa bezwen opo zan nipou nou konstate ki pwoblèm 2bagay sa yo koze nan peyi a. Nou tou-jou kontinye ap viv zak brigandaj sake ansyen prezidan peyi Etazini metenan peyi a. Se yon mal ke li fè peyi apou li te sa plè yon dirijan sadik,moun fou, san karaktè ak diyite ki patmenm konn valè li pandan tout mounte fè li konfyans. Mari : Kanpe la Mirèy.Ou di yonbagay la ki ekstrèmman trè fò. Jodi afòk lavalas yo asepte ke lidè yo-a fèpeyi a mal! Ansyen prezidan peyiAyiti, Jean Bertrand Aristid, dwe jijepou koz trayizon daprè Konstitisyon1987-la! Depi se yon moun ki mandelòt peyi pou anvayi nou, moun sa dwekonsidere kòm trèt. Dayè, Jean Ber -trand Aristid pase nou kont nan betizpaske li kwè ke 10 milyon Ayisyendeyò kou anndan se yon pakèt tètanba paske yo te di li: “Peyi a se pouli, kale bounda l jan l vle.” Nou pa dipou li pa ta kale bounda l jan li vle,men tout bagay gen yon prensip aklimit tou pou li sa konfòm ak fason limenm dwe aji. Aristid fè peyi a plismal ke Franswa ak Janklod Divalyepitit li ki pase antou 29 lane sou pouv-wa a. Nou oblije di sa paske nou panan “kache lonbrit pou ben yen.”François Duvalier te yon sa dik, yontiran, yon diktatè fawouch men li terenmen peyi li e li pat janm kite etran-je ranse avèk nou e menm peyi a tou.Li nan lye verite li. Tandiske Aristidnan manti jous kaske li kite sa. Se yonm oun ki pa gen dwa janm chanje! Minouch : Si nou gen memwa, nasonje byen ke Divalye te gen difikilteavèk Prezidan kennedy ki pa’t vle edeli. Franswa te degaje li jan li te konnenpou li te konstwi Kontribisyon-an akAyewopò-a e bisantnè. Ki sa lavalas elòt yo konstwi oubyen amenaje nanpeyi a pandan 25 kan sou pouvwa-a?Yo di y’ap fè 50 tan pou fini avèk peyia. Enben, pap gen sa menm .Nou tenan tout sa ki pa bon. Men gen yonBondye pou soulaje doulè malere poupeyi a chanje figi.

Mari, sè mwen, tout sa w di yo fèsans. Se pa san rezon ke majoritemoun nan peyi a oubyen aletranje fèkonnen ke bagay yo te miyò sou Jan -klod. Wi, yo te miyò paske otoriteLeta te respekte e respè-a te aplikenan peyi a. Nou gen gouvènman yo kidemisyone paske y’ap dirije sou yonokipasyon modèn. Dirijan nou yo pakonn enpòtans okipasyon-an oubyenyo fè eksprè paske yo chita sou blòkglas yo san yo pa egjije okipan yo pouyo fè travay yo nòmalman pou devlo-pe peyi a. Gagòt toupatou. Si yo kon-

tante pou yo rete nan peyi a sè key ojwenn youn bagay ki enterese yo sèta-di kouvri ti jèn fi nou yo oubyen poupran tout objè presye nou yo men pouede nou sòti nan touman nou ye-a.Konplo fè Prezidan Preval fè 2 tèmmedyòkman paske li pat kalifye poudirije peyi a. Li te pran woulib gras akkansè peyi Dayiti k’ap manevre anba-anba pou anyen pa fonksyone. Prezi -dan Mateli, louvri je gason pou yo pamete w nan pwoblèm. Se sa y’ap chè -che pou yo tout fè. Si w rete ap gadesan ou pa ranfòse tout fòs ou poudetounen tout konplo, wap nan gwopwoblèm. Sèlman, nou pale w pouranje chita w pou pa di si w te konnen. Mari : Bon medam bagay yo fè malnan tout sans paske se gwo kou noupran. ki sa’w te espere, Minouch nanmalpwòpte lavalas inite lage nou poun ou b enyen e naje ladan li san pransouf ?Michlin : Bon, sa’w ta vle pou’mespere Mari. Nou chita sou ti chèz banou, ap gade san nou pa janm dianyen. Se nòmal pou yo te pase bokitpise nan figi nou kòm manm initil.Jodi a nou gen yon gouvènman ki vletravay avèk nou pou nou penmèt Ayitidekole, nou dwe kolabore nou.Mwen pa kwè pou nou pase ekzistansnou isiba nan opozisyon ki pa janmregle anyen pou nou ke li pote senp-man èn avèk rankin. Se pa serye sa,mezanmi. Abram di: “Sètase.”Mariz : Ou pa manti PrezidanKlentonn, ke lavalas yo pa vle wèkounye a, te di sa. Nou nan tout sa kipa bon paske nou anba yon okipa-syon ke dirijan nou asepte depi plis ke18 lane. Mwen pa kwè okenn lavalaskapab vin demanti mwen. Kòm seyon pakèt bann ti sousou, blofè akmachann peyi. Yo kapab di tout sa keyo vle. Sepandan, sikatris la rete lapas ke pèsonn pa fouti retire li. Se pounou tout Ayisyen konsyan e onèt metetèt nou ansanm pou ede peyi a. Noukapab fè bon bagay pou soulaje mizèpèp la. Se pa gouvènman sèlman kiresponsab! Nou tout dwe pran res-ponsabilite nou tèt kale. Pa gen mounk’ap vin fè pou nou. Minouch : Se nou tout pitit peyi aki definitivman dwe rele sou tout kònou pou fè kesyon yo. Nou pap fèpwosè yon gouvènman m en n ou lap;ou di laverite. Nan ti tan y ap dirijea, yo fè anpil bagay ke lavalas la kipase plis ke 20 lane ap dirije. Se pliske verite! Jodi a pa gen kesyon lava-las paske mo sa prèske pa ekzisteankò. Bann ti rigòl yo k’ap koule tigout dlo chak Sen Silvès pap regleanyen. Yo gen pou yo sispann paskechak bagay gen yon limit li nan lavi-a. Nou pa dwe nan Lavalas menmpaske li pa regle anyen pou peyi a.Nou pa nan radòt menm ak vagabonyo ki konprann ke peyi a se pou yosèlman. Jan Bètran Aristid te kon-pòte’l tankou wa ann Ayiti. Fòk li jijepou zak trayizon nan pase devan jijnatirèl li pou bay verite yo. Nou bez-wen moun ki kapab e non pa dema -gòg nan sikonstans sa-a. Gade ma -danm Nasis k ap jape tout lajounenpou lavalas la kapab retounen soupouvwa a, pran tèt ou, souple. Pèpayisyen pap manje manje dòmi ankò!Lavalas la pa gen plas li nan sosyetea. Li pran twòp kou pa konprann nanmen sadik Jan Bètran Aristid. Ki yongwo kansè pou peyi a !

Michlin: Mwen dakò avèk ounan tout sa sot di la. Men nou dweprepare nou, frè ak sè nou yo pou n pakite okenn vagabon vire lòlòj nooufasilman. Nou te pran yon dezyèmkout Preval nan pa konprann paskenou kite etranje mele twòp nan kozenou. Nou vin pran Mateli ke nou di seyon mizisyen, yon vagabon. Nou pagen pwoblèm menm paske se mizi-syen an, se vagabon an ki montre ligen sans pou l fè bèl bagay e lanmoupou peyi l. Lòt yo te bonjan payas.Kote bann chèf pati politik yo te yepou yo te ranje chita yo? Yo te rete apfè dilatwa. Mwen konsidere yo toutkòm blofè. Yo kite kote kadav la yepou yo kriye, yo vin ap plenyen akradote. Lavalas pa l,adann menm.Pèp la boude yo e yo pa p negosyemenm ak mildwèt.

Ki sa chèf pati politik yo tevin fè-la ?

6 Haïti-observateur 8- 15 may 2013

KreyòlKi bon bagay bann politisyenblofè yo janm regle nan peyi a!

Ale nan paj 14

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 6

Page 7: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

Par Robert noël

La bienfaisance est considéréecomme un acte humanitaire quiconsiste à faire du bien à quel-qu’un ou à un groupe d’individus.La reconnaissance est un sen -timent de noblesse, de grandeur,de savoir-faire et d’appréciationde celui qui bénéficie d’un gested’un bienfaiteur. La bienséancerecommande de fai re preuve dereconnaissant en vers le bienfai-teur. Cepen dant, certains bénéfi-ciaires trouvent que les bienfaitsreçus sont naturels et n’exprimentaucune mar que de reconnaissan-ce. C’ est com me s’il s’agit d’uneobligation à laquelle ils ont légale-ment droit. Une telle attitude ca -rac térise les ingrats que l’on ren-contre partout, même dans l’in-dustrie musicale haïtienne. Ke vinPierre «Ti Siwo», guitariste dugrou pe Zenglen, est la plus récen-te victime d’ingratitude de l’indus-trie musicale haïtienne.

L’ingratitude n’estpas une vertuLa reconnaissance reflète l’étatd’âme du bénéficiaire de bienfaits.Il en existe plusieurs types mais lareconnaissance du ven tre est laplus connue. Cette dernière signi-fie qu’on doit faire preu ve de gra-titude envers celui qui nous nour-rit. Dans le langage vernaculaire

haïtien, cela se traduirait par « pamòde dwèt ki ba w manje ». TiSiwo avait grandement aidéquand le Zen glen traversait unecrise ai gue après le départ de l’an-cien batteur, Richie, et de l’ex-gui-tariste El Pozo.

L’ingratitude et l’hypocrisieaffectent aussi la bonne marche del’industrie musicale haïtienne..Les ingrats ont souvent la mémoi-re courte. Ti Siwo a reçu ce sobri-quet des musiciens du Zenglenparce qu’il avait satisfait les espé-rances de tous les membres dugroupe. Contrairement à ce que lepublic pense, Ti Siwo était beau-coup plus qu’un gigger (un musi-cien recevant un salaire par presta-tion). Quand le Zenglen sombraitdans l’incertitude, ce guitariste nemarchandait pas ses services. Il futun vrai dépanneur pour cette for-mation, qui se trouvait au bord del’abîme sous un ciel nuageux.Lors, Brutus et les autres le com-blaient d’élo ges.

Le Zenglen a été accep-té à New York avec TiSiwoAu cours de la soirée d’accepta-tion du Zenglen à Long Island,New York, au Vault Café, le 31mars 2012, tous les musiciens dugroupe applaudissaient vivementKevin Pierre « Ti Siwo » dans sesprouesses musicales. Le maestroétait si fier de ce nou veau guitaris-te, qu’il dévoila son jeune âge en

public et présenta un éditorial fai-sant l’éloge du jeune musicien. LeZenglen avait réussi aux examensde New York avec la plus hautedistinction. Kenny Desmanglesn’ avait-il pas suggéré au jeuneguitariste de s’agenouiller, puis des’allonger sur le podium pour pré-senter son show de guitare, que lepublic avait vraiment ap précié ?Réginald Cangé avait aus si parti-cipé à cette soirée, mais commeartiste invité puis que les négocia-tions entre lui et le Zenglen n’ -étaient pas arrivées à terme.

Ce soir-là, j’avais prédit que lechanteur Miriam Holly woodserait mis à pied. Chose dite,chose faite. J’avais découvert lesfaiblesses musicales de Ti Siwopuisque je comprends plus oumoins bien la musique, en théorieet pratique. Ti Siwo n’est pas leseul musicien du Zenglen ayantdes faiblesses. Pour les mem bresdu Zenglen, Ti Siwo était le choixidéal, après le dé part de l’ancienguitariste El Pozo. Plus tard, Batoet Ti Siwo formaient une excellen-te alliance « Bato-Siwo », unbateau-si rop, huilé à l’huile dericin (Jean Brutus Dérissaint). Ilsétaient tous d’accord. Tout lemonde en parlait. Ceci est si vraique Kenny Desmangles crie enco-re aujourd’hui que « Zen glen soumen m bato a ».

Aujourd’hui, Brutus penseque Kevin Pierre n’a pas l’expé-rience qu’il faut pour être mem bre

du Zenglen. Il a beaucoup à ap -prendre, dit-il. C’est évident etcela se comprend puisque noussom mes tous des éternels ap -prentis. Mais, cette déclaration dumaestro n’est qu’un subterfugepour justifier son attitude envers lejeune musicien. Il est vrai queBrutus n’a pas expulsé Ti Siwo duZenglen mais le traitement quecelui-ci reçut parait humiliant pourquelqu’un de qui on parlait élo-gieusement. Le maestro doit clai-rement s’expliquer sur cette affai-re qui trouble les esprits des fansdu Zenglen, surtout ceux et cellesappartenant au même grouped’âge que Ti Siwo.

L’intégration de Ralph Condé au Zenglen et son impactL’intégration de Ralph Condé ausein du Zenglen est une décisionlouable que je partage. Mais, ilsemble que Brutus n’a pas pugérer la situation calmement. Ilfau drait qu’il trouve une autre stra -tégie pour compenser les nou-velles dépenses qui ne figuraientpas dans le budget du grou peavant l’arrivée de Ralph Condé.Zenglen pourrait adopter une nou-velle configuration en utilisanttrois guitares simultanément, si lesguitaristes comprennent bien lecycle des quintes et le cercle desquartes. Ils auraient pour devoird’appliquer des accords d’exten-sion, de substitution, de réductionpour créer des harmonies plusriches, capables de conférer unenouvelle dimension à la formationmusicale. De ner Ceide pourrafaire jaillir la lumière aux yeux desmembres du Zenglen.

Le vrai problème du Zen glenne peut pas être dévoilé puisqu’ -apparemment ces musiciens don-nent l’impression que tout va bienfinancièrement pour eux. Il sem-blerait que le Zenglen fait face àun problème de payroll. Une telledéclaration étonne plus d’unpuisque le CD « Rezil ta » fait deZenglen le groupe haïtien le plusen demande aujourd’hui. Il faut serappeler que le salaire de RalphCon dé n’est pas une bagatelle, cequi force une compression invo-lontaire. Les musiciens doiventfaire valoir leur opinion. S’il y aun problème au niveau du salairede certains musiciens, il faut qu’ilsle discutent avec le comité d’ad-ministration du groupe au coursd’une réunion. Il y a toujours pos-sibilité de toujours trouver un ter-rain d’entente à travers le dia-logue. Si le Zenglen existe pen-dant tout ce temps, c’est à cause dela discipline, du dialogue et de lacompréhension des uns et desautres.

La musique demeureun instrument de ral-liementUn sondage méticuleux a prouvéque les fans du Zenglen sont trèsmécontents du traitement dont TiSiwo a été l’objet.. Il y a bien milleet une façons pour amortir le chocque le salaire de Ralph Condé acréé. Certaines gens pensent queBrutus a mal joué en changeant lerôle de Ti Siwo après l’arrivée de

Ralph Condé. Et, accordant lebénéfice du doute à une déclara-tion que Ti Siwo a faite, a savoirque Brutus lui avait fait une pro-messe qu’il n’a pas tenue. Cettepromesse dont il fait mention nepeut être autre qu’un partage desrôles de guitaristes. Ti Siwo estpassé au rang de guitariste à cho-riste. Hier, il avait toutes les quali-tés requises pour être guitariste duZenglen. Aujourd’hui, la donne asubitement changé. On trouvequ’il n’a plus les qualificationsdont le Zenglen a besoin, puis-qu’on considère celui-ci com meétant une institution, un business.L’on se demande si le Zen glenn’était pas encore un businessquand Ti Siwo s’y est intégréaprès le départ d’El Po zo?

Ti Siwo représentait un miroiroù se reflétait l’image réelle desjeunes de son âge qui suivent leZenglen aujourd’hui. Quand onconsidère la moyenne d’âge desmusiciens du Zenglen, la présen-ce de Ti Siwo contribuait à la par-ticipation en masse aux soiréesdansantes des jeunes de son âge etqui s’identifient au jeune guitaris-te. C’est un aspect du business dela musique. D’ ail leurs, Ti Siwo estl’un des architectes du succès quecon nait le Zenglen aujourd’hui.Son nom est inscrit sur la pochet -te du CD « Rezilta » com me gui-tariste, à moins que ce soit uneerreur typographique. Et, je ledoute fort. Tout a commencé avecTi Siwo. Pa kouri jete vye chodyèpou chodyè nèf. L’apparence estsouvent trompeuse. Car, l’indus-trie musicale est vraiment im pré -visible. Le succès d’un groupemusical dans l’industrie mu si calehaïtienne décrit toujours une cour-be sinusoïdale.

Si Ti Siwo veut atteindre uneautre dimension en musi que, jesuis prêt à le mettre en con tactavec l’un des meil leurs profes-seurs de musi que aux États-Unis,qui lui apprendra à lire et à écrirecorrectement ce langage univer-sel. Ce qui lui fera atteindre unedimension dépassant tous ceuxqui se disent grands guitaristes ougrands musiciens mais qui nesavent ni lire ni écrire la musique.Ti Siwo peut, s’il le veut, retour-ner à l’école pour dé cro cher undiplôme valable et ainsi avoir uneprofession capa ble de lui rapporterbeaucoup plus d’argent et de res-pect. Bru tus fait croire au publicqu’il regrette sincèrement que TiSiwo ait démissionné. On se poseune question. Etant maestro etmanager du Zenglen, Bru tusavait-il fait une proposition à TiSiwo après avoir accusé réceptionde sa démission écrite?

Les orchestres Septentrio nal etTropicana préparent des pépi-nières et intègrent ces jeu nesquand besoin se fait sentir. Ilsoffrent des bénéfices sociaux àleurs membres (an ciens et nou-veaux). Ils ont mis en place unestructure pouvant leur permettrede survivre même des tourbillons.Brutus doit toujours se rappeler dece proverbe : « qui veut aller loinménage sa monture ».

[email protected]

7Haïti-observateur 8- 15 may 2013

Kevin Pierre « Ti Siwo », le plus jeune gui-tariste du groupe Zenglen, a démissionné

Voir l’ onA et l’ actualité en 16questions, pages l9, 15, &16

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 7

Page 8: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

Vous vous rappelez sûrementde ce coup d’œil italien que j’aisoulevé en 2011, dans «Levoleur de bicyclette», qui est ensoi du cinéma. Je me suis per-

sonnellement posé la mêmequestion sur ce qui ferait denous Haïtiens, un être de ciné-ma. Un sujet pour le cinéma.Nous aimons tellement cet art,peu importe la raison, le mau-vais sort n’a pas le droit denous en écarter. Quand Bel -mon do tournait sa scène decascades dans le Vieux-Mont -réal, non loin de la rue St. Pier -re, Réplique du Pont JacquesCartier en prime, j’ai tout fait

pour obliger le plateau. Lacaméra ne m’a évité, certes,mais le montage m’a tout sim-plement enlevé du décor. Alorsque je faisais savoir à tout lemonde que j’y serais lors de laprojection au Capitol. Niet,rien de cela. Déception. BonHaïtien que je suis, je voulaisdéjà être sur le grand écran.Démarrer une carrière, commeBelmondo, comme Delon. J’ysuis encore à chercher ce quipourrait m’imposer. Nousimposer aux producteurs, car

je visais tout ça pour Haïti.Basta, fini l’attente, LesBrésiliens, plus précisément àSalvador da Bahia, on nousinterprète sur scène. Grâce auCompas !

Si vous parlez de la culturehaïtienne à Etzer Brédy, unHaïtien vivant à Montréal,c’est avec un visage de chiende faïence, mais abattu, qu’ilvous dira dans le genre : ahmon cher, nous sommes per-dus ! L’affaire se passe seule-ment au bas de la ceinture.C’est tout ce que nous savonsfaire. Poursuivra-t-il ainsi :c’est une autre génération deper due et, le Blanc nous regar-de patauger…, c’est triste. Bré -dy est grand de taille, aimaitl’écriture, était animateur d’une

émission de radio, mais dansele compas aussi. Son ennemijuré ? Ce sont les télésériesamé ricaines : Top Modèle, Dy -nastie, Les Feux de l’amour,etc. Des briseurs de foyers fini-ra-t-il par conclure. L’Haïtien

de la fantaisie musicale ducom pas est donc pour lui uneperte totale. Il n’est pas socio-logue mais moraliste. C’est àson crédit.

Psirico étonnera-t-il EtzerBrédy aujourd’hui ? Il danse,in terprète les Haïtiens auCompas.

La mise en scène. Attentionaux puritains ! Ce sont les «ya -ya des » haïtiens dans l’essenceet ce qui le produit com meémotion. Sensation préfèrerontd’autres. Lyrisme, musi que,mi mique, lexique. Ver dict :pro cès gagné. Le chanteur, ladanseuse, baiser mouil lé surscène. Pas le french kiss, non, àla manière haïtienne. Le costu-me fait foi !

L’entrée en scène. Le parlerbrésilien, Psirico attaque direc-tement le public et accueille ladanseuse, costume léger, nudi-té de la Samba. Les choristessoutiennent le chanteur, les fi -gurants l’accompagnent. Le

clavier, des notes aigues, il livreune musique haïtienne purecompas. Psirico est pédagogue,il interpelle le public qui rentredans un jeu, collé serré. Ladan se du ventre est invitée,com me dirait les ruraux duCanton de Vaud. L’indécencen’est pas citée.

J’ai déjà vu des Belges ten-ter de danser sur les ailes ducompas haïtien, croyez-le c’estbeaucoup d’efforts mais, undésastre. À Montréal, le Qué -bécois s’envoie dans tous lessens sauf dans le bon sens, di -rait ma nouvelle copine.L’Amé ricain ou le Jamaïcainn’arrivent pas à se détacher deMichael ou, de Bob. Le Do -mini cain finit par tomber dansle Meringue. L’Africain lui-même, sauf l’Ivoirien, il se croitobligé de faire comme s’il cul-tivait la terre.

Cependant, Psirico a inter-prété dans ao vivo em Salvador2010, cette danse haïtiennecomme un acteur professionnelinterprète sur un plateau detournage pour le cinéma. Voicile lien d’ailleurs http://w w w . y o u t u b e . c o m /watch?v=L0Wo3RmGfq8.

L’Amérique du Sud aimaitspécialement le cinéma surl’art, le Brésil en particulier.Ma haléo par exemple est unecoproduction de Cesar Paes,sur des artistes malgaches en -ga gés. Entre autre, sa femmeétait malgache. Mais, l’enga-gement politique est éphémère,avec l’âge d’une génération.Mahaléo s’est arrêté, juste là.

L’affaire du compas dont jeparle n’est encore transportéesur les scènes d’un plateau detournage, ni la mimique haï-tienne en soi non plus. La dansecompas contrairement à Maha -léo, est une passion partagéed’un peuple distinct, même endehors d’Haïti. Dira-t-on quec’est la nouvelle émigrationhaïtienne vers le Brésil ou, ladécouverte des Brésiliens de laMINUSTAH. Je l’ignore à cestade-ci. Bref, poursuivons ! LeBlues a connu ses voies dans le

cinéma. Le Rock aussi, sansou blier la danse disco et même

le Hip Hop. La route du cinéman’est par contre fermée à per-sonne. Il faut cependant exister.Psirico, est-ce alors un pactequi engage de manière irréver-sible ou définitivement et, invi-te les autres ? Ou, est-ce un ga -ge qui oriente l’Haïtien vers laroute du cinéma ? Un être à

interpréter.Dans un sens comme dans

l’autre, c’est une réponse à tantde questions, car Psirico récidi-ve à la Muquifest 2011 Wet’nWild.

À la mienne, une réponsecertes, peut-être à la vôtre aussi!

Merci d’y [email protected]

8 Haïti-observateur 8- 15 may 2013

Sur la route du c inema

Dan Albertini

Psirico – Ao vivo em Salvador 2010, un clip deClaudio Antonio Miranda, mettant en vedette ladanse compas haïtienne, avec : musique, mimiqueet lyrique, etc.

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 8

Page 9: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

9Haïti-observateur 8- 15 may 2013

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 9

Page 10: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

DDès le début de l’ère postFrançois Duva lier, lesgouvernements qui sesont succédé n’ont pascessé de jouer le rôle de

chiens couchants par rapport àl’étranger dans le cadre des grandesdécisions liées au destin de la na -tion. La dépendance accrue du paysde l’aide financière internationaleincite de plus en plus nos dirigeantsà compromettre la souveraineténationale. L’histoire récente dupays est riche en événements quitémoignent avec éloquence com-bien nos gouvernants sont tributai -res des pays donateurs. Au jourd’ -hui, ce sont les ambassades étran-gères qui décident quand et com-ment doivent se dérouler les élec-tions.

En effet, depuis les gouverne-ments intérimaires installés après lachute de Jean-Claude Duvalier, le 7février 1986, à ce jour, les élec-tions, qui devraient être la souverai-ne expression de l’autorité dontsont investis nos dirigeants, devien-nent instrument de domination desÉtats fournisseurs de l’aide étrangè-re. Plus celle-ci est importante,davantage les dirigeants renoncentaux pouvoirs naturels accordés parla constitution. Non seulement lescapitales étrangères dictent les con -ditions dans lesquelles doivent s’or-ganiser le scrutin, les décisions qu’ -elles dictent déterminent qui est éli-gible. Les protestations souventlan cées contre l’ingérence étrangè-re à qui sont imputés nos mauvaischoix politiques ne sont pas dénuésde sens, encore moins ce que cer-tains secteurs qualifient d’inspira-tion d’un nationalisme mal placé.

Pour commencer, à partir duretour d’exil de Jean-Bertrand Aris -ti de, la création du Conseil électo-ral appelé à organiser et à supervi-ser les élections fait l’objet de vivesdisputes entre les factions poli-tiques. Sous les administrations desrégimes Lavalas dirigées par Aris -tide et Préval, le conflit déclenchéautour du choix des conseillersélectoraux s’est toujours soldé parl’imposition des candidats favo-rables au pouvoir en place. Le litigequ’entraîne généralement l’organi-sation du scrutin se termine tou-jours par des décisions s’inspirantdes missions diplomatiques établiesen Haïti. À moins d’un sursaut col-lectif de toutes les couches sainesde la nation et du gouvernement, lesmodèles antérieurs risquent de sereproduire pour les élections quis’annoncent.

Après un long et très animédébat autour de la création de l’or-ganisme investi de l’autorité d’or-ganiser les élections législatives,mu nicipales et locales toujours ensouffrance, et qui s’est arrêté suite àdes interventions musclées de re -pré sentants de la communauté in -ternationale, c’est au tour de l’am -bassade des États-Unis d’indiquer

quand doivent avoir lieu les suffra -ges. Soudain, ses paroles ont plusde poids que les proclamations desdirigeants parlementaires, notam -ment le président de l’Assembléenational Dieuseul Simon Desras.Puisque, face aux tergiversations ethésitations du président haïtien àchoisir les membres du Collègetransitoire du Conseil électoral per-manent (CTCEP), M. Desras avaitindiqué qu’il était impératif d’avoirdes élections avant la fin de cetteannée. Il n’hésitait même pas à agi-ter les menaces de graves consé-quences au cas où cette échéancesseraient ratée.

Pour sa part, l’ambassadrice desÉtats-Unis, Pamela Ann Whiteprend le contre-pied de la positiondu sénateur Desras. Rejetant d’unrevers de main les points de vue duprésident du Sénat haïtien concer-nant les prochaines élections, lechef de la Mission américaine enHaïti suggère que soient reportéesdes élections sénatoriales, munici-pales et locales en 2014.

Dans une interview à la Voix del’Amérique (VOA), Mme Whiteétale ses arguments pour la tenue deses joutes l’année prochaine. Del’avis du chef de la diplomatie amé-ricaine en Haïti, à part le renouvel-lement du tiers du Sénat et l’élec-tion de centaines de cartels munici-paux, il faut pourvoir à la mise enplace de quelque 30 000 respon-sables de Collectivités territoriales.C’est un projet ambitieux quinéces site, dit-elle, une planificationadéquate. Entre autres considéra-tions mentionnées par Mme White :les problèmes économique auquelsont confrontés les bailleurs defonds traditionnels d’Haïti. Elleévoque ainsi le coût du financementnécessaire pour la tenue de deuxscrutins séparés, histoire de renou-veler le premier tiers du Sénat dontle mandat est déjà terminé; et celuide ceux dont le pouvoir prend finl’année prochaine, selon le décretélectoral de 2008. En clair, donc,Haïti ne peut prendre aucune déci-sion relative même à sa souveraine-té tant que la communauté interna-tionale ne juge la conjoncture pro-pice par rapport aux conditionsindividuelles de ces pays.

Cette dépendance accrue dupays de l’étranger subordonne lesintérêts de la nation aux caprices etpré jugés de ceux qui décident àquels moments et dans quelles con -ditions ils peuvent faire des dons àHaïti. Cette situation n’a pas l’airde changer tant que les hommes aupouvoir persistent à formuler despolitiques qui renforcent les be -soins d’aide de l’étranger. Pire en -core, les pays donateurs ne mani-festent aucune disposition à chan-ger d’attitude face à la décision desdécideurs haïtiens de gérer le paysau rythme de la mendicité. L’étran -ger tend aussi à afficher son méprispour nos gouvernants face au cortè-

ge de scandales liés à la corruption,aux concussions et aux transactionsdouteuses à rebondissement ayantéclaté au sein du pouvoir Martelly-Lamothe. À titre d’exemple, lesmil lions détournés du Fonds Pétro -Caribe. Sous l’administration rose,des centaines de millions gérésdans l’opacité totale au mo ment oùle président Martelly, le PremierMinistre Laurent Lamothe et leursalliés politiques se la coulent douceen termes de voyages personnelseffectués à l’étranger, de cadeauxd’objets de grands prix offerts à quimieux-mieux, tandis que des trans-ferts dans les banques à l’étrangerse multiplient. Pour tant, l’ambassa-drice américaine constate l’impos-sibilité du pays de financer sespropres élections. Charité bien or -donnée commençant par soi-même,il serait normal qu’un gouverne-ment qui se respecte consacre desfonds pour la tenue des élections.Pas le moins du monde, dans le cas

du régime Martelly-Lamothe, carles priorités du pouvoir en placesont ailleurs.

Dans de telles conditions, l’in-tervention de Mme White vise àagir dans l’intérêt de son pays etnon d’Haïti lorsqu’elle propose latenue des prochains scrutins l’an-née prochaine. Le Palais national etla primature sont bien aise des dé -clarations de l’ambassadrice amé -ricaine, dans la mesure où elleouvre les perspectives d’un nou-veau programme d’aide.

À moins que le peuple haïtiense mobilise comme un seul hommepour exiger que soient respectés sespropres intérêts et faire valoir sesdroits, son propre gouvernementdeviendra un instrument passif en -tre les mains des étrangers pourimposer les intérêts de celle-ci.Autrement dit, c’est le moment plusque jamais pour le peuple haïtien deprendre en main sa destinée.

10 Haïti-observateur 8- 15 may 2013

ÉDITORIAL

Haïti-Observateur

P.O. Box 356237Briarwood, NY

11435-6235Tél. (718) 812-

2820

il est temps que les Haïtiensprennent charge de leur destinée !

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 10

Page 11: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

SSince the beginning of thepost-François Duvalierera, the regimes that haverun the country have notstopped playing the role

of pointer dogs for foreign concernson major decisions related to thedestiny of the nation. The increaseddependence of the country uponinternational financial aid inducesmore our leaders to compromiseour national sovereignty. The coun-try’s recent history is marked byevents that eloquently demonstratehow our government is dependenton the donor countries. So it shouldcome as no surprise to anyone thattoday it’s the foreign embassieswhich decide when and how elec-tions should be conducted.

From the time when the interimgovernment was installed after thefall of Jean-Claude Duvalier onFebrua ry 7th, 1986, to date, elec-tions, which should be the sover-eign expression of the authorityvested in our leaders, have becomean instrument of domination of Sta -tes supplying foreign aid. The moreimportant the latter, the more ourleaders renounce the natural powersgranted by the constitution. Not on -ly do foreign capitals dictate thecon ditions under which must orga -nize election in our country, butthey state decisions determiningwho is to be elected. Protests oftenlaunched against foreign interfer-ence in making our political choic-es are not meaningless, much lesswhat some qualify as being inspiredby misplaced nationalism.

To begin with, from the returnfrom exile of Jean-Bertrand Aristi -de, the creation of the ElectoralCoun cil called to organize andsuper vise elections triggered heatedarguments between political fac-tions. Under the Lavalas adminis-trations led by Aristide and Préval,the conflict that began on the choi -ce of electoral advisers has alwaysresulted in the imposition of candi-dates favorable to the government.The dispute which usually breaksout on the the organization of elec-tions always ends with decisionssuggested by diplomatic missionsin Haiti. Unless a collective reac-tion of all the healthy sections ofthe nation and the government is setoff, the previous models are like lyto recur in the upcoming elections.

After a long and lively debate onthe creation of the organization en -trusted with the authority to organ-ize Senate, Municipal and localelec tions for those still pending,and which ended following stronginterventions by representatives ofthe international community, it fellto the Embassy of the United Statesto indicate when the actual vote isto take place. Suddenly the word ofthe U.S. Ambassor in Haiti hasmore weight than the proclamationsof parliamentary leaders, including

the president of the National As -sem bly Dieuseul Simon Desras. Inthe face of procrastination and hes-itation of the Haitian president tochoose the members of the transi-tional College of the PermanentElec toral Council (CTCEP), Mr.Desras had said it was imperative tohave the election before the end ofthis year. He didn’t even hesitate toshake threats of serious consequen -ces if the deadlines should bemissed.

For her part, United StatesAmbassador Pamela Ann Whitegoes counter to the position ofSena tor Desras. Rejecting out ofhand the views of the president ofthe Haitian Senate on the upcomingelections, the head of the U.S. Mis -sion in Haiti suggests that Senateelection be postponed, along withmunicipal and local election ex -pect ed to be held in 2014.

In an interview with the Voice ofAmerica (VOA,) Mrs. White raisesger arguments for the conduct ofelection next year. In the opinion ofthe head of American diplomacy inHaiti, beside the renewal of thethird of the Senate and the electionof hundreds of municipal cartels,some 30,000 local officials must beelected. It’s an ambitious projectthat requires, she said, proper plan-ning. Among other considerationsmentioned by Ms. White are theeco nomic problems faced by Hai -ti’s traditional financial backers.She thus refers to the cost of fund-ing two separate elections, to renewthe first third of the Senate whoseterm has already ended; and thosewhose terms in office ends nextyear, according to the ElectoralDecree of 2008. Clearly, therefore,Haiti can’t take any decision on itsown regarding its sovereignty, un -less the international communitydetermines if and when it considersthe conditions individually favor-able for donor countries.

This increased dependence uponforeign aid subordinates the inter-ests of the nation to the whims andprejudices of those who decide atwhat times and under what condi-tions they can make donations toHaiti. This situation doesn’t seemto change as the men in power inHaiti continue to formulate policiesthat strengthen foreign aid needs.Worse, Haiti’s backers show nowillingness to change attitudes inthe face of Haitian decision-makersrunning the country through beg-ging. Foreign powers also tend toshow contempt for our leaders as aresult of numerous scandals involv-ing corruption, extortion and suspi-cious transactions which broke outwithin the Martelly-Lamothe gov-ernment. Just for an example onemay cite the millions diverted fromthe Petro-Caribe Fund. The pink(Rose) Administration managedhundreds of millions in total opaci-

ty when President Martelly, PrimeMinister Laurent Lamothe and theirpolitical allies live the life of Rileydoing their best in terms of person-al trips abroad, lavish gifts and pri -zes to others, while transfers tobanks abroad are increasing andincome from overseas exchangesadd to their opaque coffers. How -ever, foreign representatives gener-ally take note of the inability of thegovernment to finance their ownelections. Well-ordered charitystart ing with oneself, it would benormal for a government thatrespects itself to put aside funds tofinancing elections. Not the least, inthe case of the Martelly-Lamothegovernment, because the prioritiesof those in power are elsewhere.

In such conditions, Mrs. White

is acting in respect to the interestsof her country and not Haiti’s whenshe proposes the postponement ofholding future elections until nextyear. The National Palace and thePrime Minister’s office welcomethe U.S. ambassador’s intervention,to the extent that it offers theprospect of a new aid program;hence an income stream.

Unless the Haitian people mobi-lized as one man to demand thattheir own interests are respectedand to enforce the upholding of itsrights, its own government willbecome a passive instrument in thehands of foreign interests to actagainst our country. In other words,it’s time now, more than ever, forthe Haitian people to take control ofits destiny.

11Haïti-observateur 8- 15 may 2013

EDITORIAL

it’s time that Haitians takecharge of their own destiny!

Haïti-Observateur

P.O. Box 356237Briarwood, NY

11435-6235Tél. (718) 812-

2820

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 11

Page 12: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

L’ATTITUDE VICTORIEUSE

o.S. MARDEnPresenté par irlène Augustin Whiteman(Suite)C’est la pensée du déclin de nos facultés qui nous effraieCe qui nous fait horreur, c’est le déclin prématuré des facultés, la dimi-nution de la vigueur and la décadence du corps plusieurs années avant leterme de la vie. Cette crainte de la sénilité s’accroît parce que la viedevient continuellement de plus en plus intéressante. Nous sommes à laveille d’une ère nouvelle et merveilleuse, et toute l’humanité est sur lequi vive. Jamais auparavant, la pensée de la vieil lesse, représentée parla décroissance de l’activité, n’a été si répugnante à l’homme. Mais pour-quoi penser ainsi? C’est justement la crainte anticipée de la vieillesse quinous rend vieux, séniles, inu til es. Les forces créatrices qui sont en nousobéissent à nos suggestions, à nos pensées, et si nous retenons constam-ment, dans notre conscience, des pensées de vieillesse et de décrépitude,elles se reproduiront dans notre corps.

Il y a quelques années, un jeune homme “mourut de vieillesse” dansun hôpital de New-York. À l’autopsie, les chirurgiens déclarèrent que,quoiqu’il fût âgé seulement de vingt-trois ans, ses organes intérieurs enavaient quatre-vingt.

Il y a quelque temps, je parlais de la vieillesse avec un hommeremarquable, âgé de soixante ans. La pensée des processus inévitables dela caducité l’épouvantait. Peu importe, déclarait-il, les efforts qu’il feraitpour détourner, pour retarder la décrépitude, un moment viendrait où ilne pourrait l’empêcher, et où il deviendrait inutile. “La conviction quechaque moment, chaque heure, chaque jour me rapproche de ce troudans la terre, où aucune puissance dans le ciel et sur la terre ne peutm’empêcher de descendre, est constamment présente à mon esprit, »disait-il. «Cette rétrogradation progressive, continuelle, est monstrueuse.Cette vieillesse décrépite, inévitable, qui me déforme, me dérobe monbonheur, paralyse mes efforts, et détruit mon ambition.”

Pensez toujours que vous êtes jeune et vous le resterez«Mais pourquoi vous appesantissez-vous sur ces choses qui vous terri-fient?» lui demandai-je. «Pourquoi entretenez-vous des pensées devieillesse, de décrépitude, d’affaiblissement de vos facultés mentales?Pourquoi ne chassez-vous pas ces pensées morbides de votre esprit? Sivous désirez réellement retarder les processus de la vieillesse, il vous fautchanger vos pensées. Effacez de votre esprit tout ce qui a rapport à lavieillesse. Dites-vous: “Dieu est ma vie. Mon esprit ne peut vieillir, etc’est la seule vieillesse que je pourrais redouter. Aussi longtemps quemon esprit reste jeune, je ne puis vieillir.”

Le malheur est que ceux qui avancent en âge se placent eux-mêmesen dehors des conditions qui les maintiendraient jeunes. La plupart desgens ayant dépassé la cinquantaine commencent à éviter les enfants et lajeunesse. Ils croient qu’il ne sied pas à leur âge d’agir comme lorsqu’ilsétaient jeunes, et jour après jour, ils se laissent graduellement envahir parles manières et les habitudes de la vieillesse. Nous reproduisons dansnos vies les modèles que nous avons dans l’esprit. C’est une loi menta-le. Quand vous atteignez l’âge auquel la plupart des gens se déclarentvieux, vous vous imaginez que vous devez commencer à vieillir. Vouscommencez à penser que vous avez donné votre maximum, que vous nepouvez plus supporter ce que vous supportiez autrefois, et qu’il vous fautprendre moins d’exercice, faire moins de travail, et vous reposer beau-coup plus.

Dès que vous vous permettrez de croire que vos forces commen-cent à décliner, elles le feront, et votre apparence et votre état physiqueobéiront à votre conviction.

Éliminez les influences négatives qui font vieillir prématurémentSi les personnes qui ont vieilli prématurément pouvaient seulement ana-lyser les influences qui leur ont dérobé leur patrimoine de jeunesse, ellesdécouvriraient que, pour la plupart d’entre elles, c’est la fausse convic-tion qu’elles devaient vieillir à un certain âge, les soucis inutiles – et toutsouci est inutile – procurés souvent par la vanité, la jalousie, ou par untempérament colérique et toutes espèces de pensées malsaines.

Si elles pouvaient seulement éliminer ces influences dans leurs vies,elles rajeuniraient immédiatement. S’il nous était possible d’effacertoutes les cicatrices et les rides dues à nos pensées, à notre humeur et ànos passions, la plupart d’entre nous seraient si bien transformés, telle-ment rajeunis, que nos amis auraient peine à nous reconnaître. Les pen-sées de vieillesse, la mauvaise humeur et les passions, font de nous desvieillards dès notre maturité. Les lois de renouvellement, de rajeunisse-ment sont toujours à l’œuvre en nous, et agiront efficacement si nous neles neutralisons pas par une fausse manière de penser. Les changementschimiques opérés dans le sang et les autres sécrétions par le souci, lacrainte, les passions violentes ou quelque trouble mental déprimant, met-tent en action les processus de la vieillesse.(À suivre)

L’Attitude Victorieuse© http://www.club-positif.com/ pour la mise à jour et présentation.

Tous droits réservés.

Lisez la semaine prochaine :Le Seigneur Jésus, enseignant à ses disciples, dit: «...il vous a été dit :«Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre,mais je vous le dis, Fils de l’Homme: Honorez votre Mère, la Terre etgardez toutes ses lois, afin que vos jours se prolongent sur la terre, ethonorez votre Père céleste que la vie éternelle soit vôtre dans les cieux “(de l’Evangile Essénien de la Paix, traduit de l’original rouleau araméenpar Edmond Bordeaux Szekely, (1905-1979), philologue / linguiste, phi-losophe, psychologue, docteur des universités de Paris, Vienne etLeipzig).

Dans cet esprit, qu’on dise qu’elle est hautement louable l’initiativede l’administration haïtienne actuelle, soutenue par des organisationsnationales et internationales, d’avoir planté le 1 mai 2013, comme ledébut de la réparation de notre écologie, un milliard d’arbustes à traversle pays. Dieu nous garde que, dans encore dix ans, ils ne soient que des«arbres à charbon!» Car dans l’intervalle, nous allons établir des moyensalternatifs d’énergie: solaire, électrique ou gaz naturel, facilement mis àla disposition de chaque ménage. Nous prions et continuerons à prierpour que cette opération soit bénie et couronnée de plein succès pour leprofit d’Haïti et de tous ses enfants.

Notre cher guide Constantin a vu les pentes de nos collines, nos cam-pagnes et nos champs bien verts! La semaine prochaine, avant d’allervisiter nos îles adjacentes, laissez-nous le rejoindre dans les dernièresvilles qu’il a sur sa liste.

ViCToRioUS ATTiTUDE

o.S. MARDEn Presented by irlène Augustin-Whiteman(Continued)

It is the thought of the decline ofour faculties that gets us frightened

What we have a horror of is the premature decline of the faculties,the reduction in vigor and the decay of the body several yearsbefore the term of life. This fear of senility increases because lifebecomes continuously, increasingly interesting.

We are on the eve of a new, marvelous era, and all of mankindis on the alert. Never before, is the thought of old age, representedby the slowing of activity so repugnant to man. But why think thus?It is precisely the fear of old age that makes us old, senile, useless.The creative forces which are in us obey our suggestions andthoughts, and if we constantly retain in our conscience the thoughtsof old age and decrepitude, they will reproduce in our body.

A few years ago, a young man “died of old age” in a New Yorkhospital. At the autopsy, the surgeons declared that, though he wasonly twen ty-three, his organs were eighty. Not long ago, I spokewith a remarkable sixty-year old man. The thought of the inevitableprocesses of aging terrified him. No matter, he declared, the effortshe would apply to divert, to delay decrepitude, the moment willcome when he could not prevent it, and then he would become use-less. “The conviction that each moment, each hour, each day bringsme closer to this hole in the ground, where no power in heaven andon earth can prevent me from descending into, is constantly pres-ent on my mind,” he said. “This progressive, continuous retrogres-sion is monstrous. This inevitable, decrepit old age which disfig-ures me, conceals me my happiness, paralyses my efforts, anddestroys my ambition.”

Always think that you areyoung and you will remain so “But why do you dwell so long on these things which terrify you?”I asked him. “Why do you maintain the thoughts of old age, thedulling and weakening of your mental faculties? Why don’t youdrive these morbid thoughts off your mind? If you really wish todelay the processes of old age, you should change your way ofthinking. Erase from your mind all that is related to old age. Whydon’t you say, “God is my life. My mind cannot age, and it is theonly old age which I could fear. As long as my mind remainsyoung, I cannot age.”

Misfortune is it that those who advance in age place them-selves apart from the conditions which would maintain themyoung. Most of those having exceeded fifty years start avoidingchildren and youth. They believe that it does not fit their age to actas when they were young, and day after day, are gradually invadedby the ways and habits of old age. We reproduce in our lives themodels which we carry in the mind. This is a mental law. Whenyou reach the age at which the majority of people declare them-selves to be old, you think that you must start doing the same. Youstart thinking that you have given your maximum, that you cannotendure any more of what you endured before, and that you shouldtake less exercise, do less work, and lean back much more. As soonas you allow yourselves to believe that your forces are declining,they will do so, and your appearance and physical state will obeyyour conviction.

Eliminate the negative influences which cause premature agingIf the people who aged prematurely could only analyze the influ-ences which robbed them of their youthful inheritance, they wouldfind out that most were a false belief that they were to be old at acertain age, useless concerns - and any concern is useless - oftenbrought on by vanity, jealousy, or by a choleric temperament andall kinds of unhealthy thoughts.

If they could only eliminate these influences from their lives,they would rejuvenate themselves immediately. If it were possiblefor us to erase all the scars and the wrinkles due to our thoughts, ourmood and our passions, the majority among us would be so welltransformed, so renewed, that our friends would hardly know us.The thoughts of old age, bad mood and passions, make us old menas of our maturity. The laws of renewal, of rejuvenation are alwaysat work in us, and will act effectively if we do not neutralize themby a false manner of thinking. The chemical changes operated inthe blood and other secretions by worry, fear, violent passions orsome depressing mental disorder, put into action the processes ofold age. (To be continued)

Victorious Attitude© http://www.club-positive.com/ for update and presentation. Allrights reserved

next week:Lord Jesus, teaching his followers, said: “…it was said to you:‘Honor thy father and thy mother that thy days may be long uponthe earth,’ but I say to you, Sons of Man: Honor your EarthlyMother and keep all her laws, that your days may be long on thisearth, and honor your Heavenly Father that Eternal life may beyours in the Heavens.” (from the Essene Gospel of Peace, translat-ed from the original Aramaic scroll by Edmond Bordeaux Szekely,(1905-79), Philo logist/ linguist, philosopher, psychologist, PhDfrom the Uni ver si ties of Paris, Vienna and Leipzig)

In that spirit may it be said that, highly commendable is theinitiative of the present Haitian administration, supported bynational and international organizations, to have planted May 1,2013, as the start of the reparation of our ecology, one billionsaplings throughout the country. God forbid that in another tenyears, they be only “charcoal-making” trees! For in the meantime,we will have developed alternative means of energy: solar, electricor natural gas readily made available to every household. We arepraying and will keep praying that this operation be blessed withGod-speed and full success for the benefit of Haiti and all her chil-dren.

Our dear guide Constantin saw the slopes of our hills, ourcountryside and fields well green! Next week, before skipping toour adjacent islands, let us join him through the last towns andcities he has on his list.

1212 Haïti-observateur 8- 15 may 2013

ATiTiD Ki PoTE ViKTWA

o. S. MARDEnPrezante pa irlène Augustin Whiteman(nap kontinye)

Se lide ke kapasite nou ap bese ki fè nou pèSa ki bannou laterè se bès twò bonè kapasite nou, vigè nou kiredwi ak kò nou k’ap delabre plizyè ane anvan fen lavi nou.Pè vinn vye sa a ogmante paske lavi vinn toujou de plizanplienteresan. Nou sou wout yon nouvo epòk plen mèvèy, e toutlimanite sou kiviv. Pa janm anvan, panse vinn vye granmoun,ki reprezante pa diminisyon aktivite te tèlman repiyan poulimanite. Men, pouki panse konsa? Se jisteman pè vinn gran-moun ki kenbe nou byen bonè ki fè nou finn vye, gaga, ini-til. Fòs kreyatif yo ki nan nou obeyi sijessyon nou, panse nou,e si nou tout tan ap kenbe nan konsyans nou, panse laj gran-moun ak delabreman, yo reprodwi nan kò nou.

Gen kèk ane de sa, yon jenn gason “mouri tankou yongranmoun” nan yon lopital Nouyòk. Nan otopsi, medsen tedeklare ke, kwak li te sèlman gen venn-twa zan, ògàn entènli te gen katreven.

Kèk tan de sa, mwen te pale ak yon nèg debyen ki te genswasantan. Lide ke fó, inevitabman, yon jou li vinn gran-moun te fè’l pè kou’y pa konnen. Kèlkeswa, li te di, efò poudetounen, pou ralanti jou zo w finn di, yon tan ap vini lè li pakapab anpeche sa, e ke li vinn initil. “Kwayans ke chakmoman, chak èdtan, chak jou pote m pi pre twou nan tè sa a,kote pa gen pouvwa nan syèl oswa sou latè ki ka anpeche mdesann ladann, se yon bagay ki toujou nan tèt mwen,” li te di.“ Degradasyon gradyèl, san rete sa a, se yon bagay kolosal.Laj granmoun sa a, kote w deteryore inevitabman ki defomem, ki vòlè bonè m, paralize tout efò m, e detwi anbisyon m.“

Toujou sonje ke w jenn epi w’a rete jenn« Men, poukisa w’ap peze sou bagay sa yo ki fè w tèlmanpè?” mwen te mande li. “Poukisa wou gen kenbe nan tèt oulide granmoun, deteryorasyon, afeblisman kapasite mantalou? Poukisa ou pa fè panse finèb sayo soti nan tèt ou? Si woureyèlman vle retade pwosesis laj, ou bezwen chanje panse w.Eklèsi tèt ou de tout bagay ki gen rapò ak laj granmoun. Ditèt ou: “Bondye se lavi mwen. Lespri mwen pa ka granmoun,e se sèl laj ki ta ka ban’m krent. Osi lontan ke lespri’m retjenn toujou, mwen pa ka vyeyi. “

Pwoblèm moun ki ap avanse nan laj se mete tèt yo deyòkondisyon ki ta ka kenbe yo jenn. Pifò moun ki depase sen-kantan kòmanse rete lwen timoun ak lajenès. Yo kwè ke sapa byen pou moun laj yo tankou lè yo te jenn, e jou apre jou,piti piti, yo kite tèt yo anvayi pa manyè ak abitid vye gran-moun. Nou repwodwi nan lavi nou modèl ke nou gen nanlespri nou. Li se yon lwa mantal natirèl. Lè wou rive nan lajkan ki laplipa moun deklare yo finn granmoun, ou imajine keyo dwe kòmanse granmoun. Ou kòmanse panse ke ou te baymaksimòm wou te ka bay, ke w paka sipòte anvan, epi woubezwen fè egzèsis mwens, travay mwens, e detann ou plis.

Yon fwa wou pèmèt tèt ou kwè ke fòs kouraj ou kòman-se bese, yo pral bese, e aparans ou ak kondisyon fizik ou pralobeyi kwayans ou.

Elimine enfliyans negativ ki rann ou vye anvan lajSi moun ki te granmoun anvan laj te kapab sèlman analizeenfliyans ki te vòlè eritaj jenès yo, yo ta dekouvri ke, pou pifò nan yo, se kwayans ke yo te dwe finn vye yon sèten laj,enkyetid initil – tout enkyetid initil – ki souvan vini de jalou-zi, oswa yon tanperaman kolerik ak tout kalite panse sa kimal.

Si yo te kapab sèlman elimine enfliyans sa yo nan laviyo, yo ta rajeni imedyatman. Si se te posib pou nou efase toutmak, tout rid ki te koze pa panse nou, imè nou ak pasyon nou,laplipa nou ta tèlman transfòme, tèlman rajeni ke menmzanmi nou ta apenn ke rekonèt nou. Panse vyeyès, movezimè ak pasyon, fè nou tounen granmoun depi nou depaseventan. Lwa natirèl renouvèlman, rajenisman toujou ap tra-vay nan nou, e va aji byen si nou pa netralize yo pa yon movefason panse. Chanjman chimik ki fèt nan san nou ak lòtsekresyon ke enkyetid, laperèz, pasyon vyolan oswa kèktwoub mantal depriman, mete an aksyon pwosesis la vyeyès.(A swiv)

Atitid Viktoryèz© http://www.club-positif.com/ pou enfòmasyon ak

prezantasyon. Tout dwa rezève.

Semèn pwochèn nap kontinye ak:Seyè Jezi, yon fwa ke’L t’ap anseye disip li yo, di: “... nou tetande yo di nou, “Respekte papa w ak manman w de fasonke wou ka viv lontan sou la tè, men sa m’ap di nou, PititLòm: Respekte Manman w Latè e obeyi tout lòd li, de fasonke wou ka viv lontan sou la tè, e respekte Papa wou ki nanSyèl de fason ke wou gen lavi etènèl nan Syèl. “(EvanjilEsènn pou Lapè, tradwi de woulo liv orijinal nan lang ara-mayik pa Edmon Bòdo Shekely (Edmond BordeauxSzekely 1905-1979), filolog / lengis, filozòf, sikològ, doktèinivèsite Paris, Vyèn ak Leipzig).

Se nan lide sa a, ke nou chante lwanj, nou voye konpli-man bay gouvènman ayisyen an plas la, ki sipòte pa òganiza-syon nasyonal e entènasyonal, plante, premye me 2013, kòmkòmansman tretman pou ekoloji a, yon milya ti pye bwa nantout peyi a. Mande Bondye padon ke nan dizan ankò, se sèl-man “pye chabon“ yo ye! Paske nan lantretan, nou pral dev-lope mwayen altènatif enèji: solè, elektrik oswa gaz natirèl eki va disponib nan tout peyi a, nan chak fwaye. Nou priye enou pral kontinye priye pou travay sa a jwenn benediksyonBondye e kouwone ak siksè pou profi Ayiti ak tout pitit li.

Gid cheri nou, Konstanten, te wè pant mòn nou yo,kanpay ak chan nou yo byen vè! Semèn pwochen anvan alvizite zile ki kole peyi a, ann al fè yon lòt vire avèk li nandènye ti bouk ak lavil ke li gen sou lis li a..

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 12

Page 13: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

à la page 13 dudit journal, M.Rodolphe Jaal n’a jamais été etn’est nullement propriétaire dePétro Gaz-Haïti, S.A. Jusqu’ àaujourd’hui, il n’est propriétaired’aucune action de cette sociétéqui ne comporte d’ail leurs d’au-

cun actionnaire venezuelien,colombien ou dominicain.

« Il est à souligner toutefoisqu’à un certain moment donné,Rodolphe cherchait à deveniractionnaire de Pétro Gaz-Haïti,S.A.; mais les formalités légalesprévues à cette fin n’ont jamaisété remplies ».

Mais l’avis de PétroGaz dit-il toute la véri-té ?Les informations disponiblesconcernant la société Pétro Gaz-Haïti portent à conclure quel’avis signé du PDG de cetteentreprise, M. Frédéric Élusma,ne dit pas toute la vérité. Car lacarte de visite distribuée parRodolphe Jaar l’identifie com -me « Sr vice-président » de Pé -tro Gaz-Haïti, S.A. dont le siègeso cial se trouve au « 14, RueCapois, Port-au-Prince, Haïti;Tél : 509.3702.7001et 2227. -0737 ». Les adresses électro-niques de M. Jaar telles quecommuniquées par sa carte devisite sont :rodolphejaar@petro-g a z h a i t i . c o [email protected].

Sur la même carte de visite,l’adresse en Floride de PetroGaz-Haïti, S.A. est ainsi identi-fiée : 2800 West State Road 84,Suite 118, Fort-Lauderdale, FL33312; Tél. 561.296.9922; Fax :561.296.2244.

D’autre part, dans la straté-gie ayant visé la mise en placede cette compagnie, RodolpheJaar, qui menait les démarchesen vue d’obtenir la reconnais-sance de la compagnie par l’Étathaïtien, prenait la précaution dene pas trop s’afficher. C’estpour quoi, apprend-on de sour -ces proches de la compagnie,bien que originellement déten-teur de 80 % des actions, il neremplissait pas la fonction deprésident. Selon les mêmes in -formations disponibles, Dieu -seul Anglade, qui serait le prési-dent, ne détient que 3 % desactions.

D’aucuns se demandentcomment une compagnie deRodolphe Jaar a pu décrocherun contrat financé par l’Agence

américaine de développementinternational (USAID). Desenquêtes menées sur les compa-gnies depuis son arrestation ontrévélé qu’il s’ingéniait à resterdans l’ombre, utilisant des prê -te-noms pour faciliter l’ aboutis -sement des démarches menées

en vue d’obtenir des contrats.On explique également que,

après qu’ait été signé le permisautorisant Pétro Gas-Haïti àfonctionner dans le pays, Rodol -

phe Jaar vendait des actions àd’autres personnes. De cettemanière l’identité des proprié-taires est gardée secrète, surtoutquand ces derniers ne sont pasen odeur de sainteté.

Maintenant que le PDG de lacompagnie nie toute affiliationde M. Jaar avec la société, quece dernier a pourtant créée ouaidé à créer, serait-il disposé àrévéler à quel moment Rodol -phe Jaar s’est retiré de PétroGaz-Haïti, S.S. ?

Dans les milieux prochesdu Palais national, à Port-au-Prince, on parle des bonnes rela-tions qui ont existé entre le pré-sident Michel Martelly etRodol phe Jaar. On laisse croireaussi que des membres de lafamille présidentielle sont desassociés de l’homme inculpé parla justice américaine.

1801— Le jeune Lars qui vienttout juste de commencer sonapprentissage à une station deradio comme technicien fait lacour à sa bien-aimée : — « Oh,Isabel, tout fonctionne parfaite-ment entre nous : Je suis l’émet-teur et toi, tu es mon récepteur !»La bienaimée soupire: «Et d’icidans un peu moins de neuf moisviendra notre hautparleur! »1802— Mme Rehbein fait legrand ménage, nettoie partout àla maison et le fait tout en chan-tant. Soudain, son mari se dressederrière elle et grogne : « Tuaurais dû me prévenir que tuchantes ».

— « Depuis plus d’une demi-heure je suis en train de graisserles verrous de la porte du jar-din! »1803— Au poste de police : «Arrêtez-moi, je vous en supplie :j’ai frappé ma femme sur la têteavec un rouleau à pâtisserie… »— « Pour l’amour du ciel ! Est-elle morte ? »— « Non, non. Mais elle devraêtre ici d’une minute à l’autre! »1804— Après une longue attente,l’homme à bout de patienceouvre la porte de la cellule thélé-phonique et crie avec colère : —« Ça va durer encore longtempsvotre appel téléphonique ? »

L‘homme dans la cellule se

retourne et dit : — « C’est unappel urgent que je dois faire àma femme, que j’ai appelée…mais jusqu’ici, je n’ai pasencore pu dire un seul mot… »

1805— Gitte à son nouvelami :— «Mon père s’est montrétrès heureux quand je lui ai dit

que tu es écrivain ! »— « Comme c’est gentil ! Est-

ce qu’il aime tellement la littéra-

ture ? »— « Pas exactement, mais le

dernier de mes copains qu’il avoulu mettre à la porte étaitboxeur ! »

1806— Toto, 6 ans, est dansla cuisine pendant que sa mamanprépare un gâteau. Profitant d’unmoment d’inattention, il plongela main dans le paquet de farineet se barbouille le visage : —«Regarde, maman, je suis main-tenant un petit garçon blanc ! »Sa maman lui donne un fessée etlui dit : — «Va te montrer à tonpère ».

Ce dernier lui donne uneclaque et lui dit : — «Va te mon-trer à ta grand-mère ».

Cette dernière le gifle et lerenvoie à sa mère. Sa mère lui ditalors :

—«Tu as vu. Est-ce que tu asappris quelque chose de ce quivient de t’arriver ? »

— « Oh oui ! répond Toto.J’ai été blanc pendant à peinecinq minutes et déjà je ne peuxplus supporter les Noirs».(Blague haïtienne, non traduite).1807—« Pourquoi as-zu la têtebandagée ? » —« J’ai été piqué par un mous-tique.».— « Mais ce n’est pas une raisonpour bandager toute la tête…»—« Oui, mon frère a écrasé lemoustque avec une bêche ».1808—Deux parachutistes enchute libre. L’un d’eux : — «Re -gar de là-bas, les gens ressem-blent à des fourmis ». Puis l’autrede répondre : — « Idiot ! Il esttemps d’ouvrir nos parachutes !Ce sont des fourmis!!! »1809— « J’ai entendu dire queHans et Inge ont divorcé .—« comment se sont-ils arran-gés ? » — « Inge garde les enfants etHans la nounou (la bonne).1810— Un homme est assis enprison parce qu’il s’était mariéavec quatre femmes à la fois. Uncompagnon de cellule lui deman-de — « Es-tu ici comme puni-tion ou pourte détendre ? »1811— «Maman, quand pou-vons-nous enfin manger quelquechose ? »

— « As-tu si faim, monchéri?»

— « Non, mais papa sembleavoir assez faim, il vient demordre l’oreille de la bonne ».1812— Fritz vient d’avoir sonpermis de conduire. Fier, ilconduit en voiture sa petite amieErna. À une intersection, il luidemande : « Vois-tu venir unevoiture sur ma droite ? »

—« Non ! » assure Erna toutjuste avant la collision qui suit etajoute : « Seul un gros camionminable ».1813— «Regarde, j’ai acheté unnouvel appareil auditif, la pluspetite disponible sur le marchéde l’aide auditive, et il est aussibon que les grands ! »

— « Eh bien ! Combien t’ a-t-il coûté ? »

—« Quatre heures moins equart!»1814— Dans la soirée, la petiteSusie vient de nouveau vers sesparents dans le salon :— « Papa,je peux avoir ». encore un autreverre d’eau? » -«Un autre verre,mais tu en as déjà eu six verres ».— « Je sais, mais mon lit estencore en flammes! »

1313

Blagues de Louis

Haïti-observateur 8- 15 may 2013

En traduisant en français des blagues conçues et écrites en allemand, Louis,citoyen haïtiano-allemand, jette un pont culturel entre la franco-créolophone Haïtiet la germanophone Allemagne qui réunit Prussiens et Bavarois.

Suite de la page 1

Take out & CateringWe serve

a delightful array of dishes for

Breakfast, Lunch and Dinner

Located Next to MERRICK LAUNDROMATAT

233-06 Merrick Blvd. (between 233rd St. &234th St.) Phone: 718-341-8566

DANS LA FOULÉE DE L’ARRESTATION DE RODOLPHE JAAR

Un avis de Pétro Gaz-Haïti,S.A. nie toute associationavec le prévenu… Mais…

Richard Morse, à gauche (partiellement visible), Rodolphe Jaar, GaryMourra et le président Michel Martelly.

Rodolpho Jaar.

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 13

Page 14: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

1414 Haïti-observateur 8- 15 may 2013

Mitou :Bagay yo pa nan plas yo. Toutlidè 2011 yo te la. Yo te kite Preval appase yo tout nan betiz. Enben, yo jwennsa reyèlman yo merite a. Pèp la boudeyo paske yo pa gen anyen serye yo tapregle. Mwen kwè, tankou pwovèb la di:“ranje kabann ou avan dòmi nan je w.”Mari : Ki sa’w repete la Mitou ? Mitou : Sa’w tande-a Mari. Mwen panan voye wòch, kache men. Mesye-dam yo toujou la ap travay menm si noupa tande yo.Mari : Mwen pa dakò avèk ou ditoupaske tout chèf pati politik yo kachepaske zafè yo ap regle difè yo gen yonzanno lakay òfèv-la. Anpil tenten appase nan peyi a, ou pa janm tande younladan yo fè yon entèvansyon. Se pou yosispann pase moun nan betiz. Poumwen tankou anpil nan nou, seswa yola oubyen yo jete yo. Sètadi retire kòyon an politik. Dayè pèp la pa konnekzistans yo nan moman nou ye la. Yonban vagabon ki konprann yo kapab fèmoun lalwa.Michlin : Mari, mwen dakò 100 pousan avèk ou. Yo dwe prepare yo pou yoreponn chak kesyon gouvènman anplasla poze pou sa gen yon ekilib ou ankòyon jan pou talonnen li. Yo chita souwozèt yo pou rete ap tann lamàn disyèlki gen plis ke 300 syèk depi li pa tonbe.Moun sa yo pa gen anyen y ap reglepou opozisyon y ap pale la. Pa gen opo-zisyon menm nan peyi a.Minouch : Adye sè, se aksyon krabmazòrèy. Mesye-dam yo pa sòti poubon men pou you fè tande yo pou yonti tan pou yo sa rantre nan twou yo.Mwen kwè se moman sa pou yo ta kou-manse ap poze ak pou penmèt peyi nousòti kote li ye a. Bliye tout move zak lòtsenden yo. Mete nou tè-a-tèt ak prezi-dan yo bay tout non pou dekole peyinou. Se Bondye ki voye li ban nou poupeyi kapab chanje figi. Nou wè mannèvtout vagabon yo ki konprann yo kapabdetounen lespri pèp la ki pap pran nanTonton Nwèl ankò. Moyiz Janchal genpou li rete nan wòl li nan pwomennenradote paske pa gen anyen k I fret ki pacho. Depi w tande ti poul cho anpil, pagen lòt bagay, malfini ki dèyè li. MoyizJanchal ki gen dosye li ap fè moun bliyeki sa lit e ye. Anverite, nou pap bliye wmenm paske w twò cho devan bannnan avèk yon labanyè nan menm ou kimake: “Mwen pèdi tèt mwen paske ba -gay yo cho pou mwen.” Moyiz ge lo daspou l al pote plent pou yo gouvènman kap travay. Wòl palmantè yo se asire bondevopman peyi a. Kote lwa ki vote souzafè MI NISTA nan peyi a. Men mounsa yo gen lodsas tout bon !Mitou : Mwen kwè w di tout bagaypou denonse tout mantè awogan kikonprann yo kapab fè nou bliye yo. Oupa manti Minouch paske verite yo la,tou fre! Moyiz Janchal te konseye an -syen Prezidan Rene Gasya Preval e l temanm pati Lespwa kit e vin chanje anInite pou nou pa di inikite. Yo te voyeyon manda ba li pou lit e parèt devan jijli pou zak brigandaj li reyèlman te aso-sye ladann 17 desanm 2001. Aprè 2 zansètadi 4 avril 2003, li nòmalman te parètnan biwo kabinè Enstriksyon. Manda ate konvèti nan arestasyon.Aprè rankontsa a, Moyiz Janchal kraze rak. Noukonn ikstwa trè byen! Jodi a Moyiz tedwe nan kacho pou l pat jwenn bonjanvan pou l respire. Se nan peuyi Dayitiou jwenn tout rib anbèl sa yo paskelajistis nou an pa kòdyòm.Sonya : Se pa sa sèlman. Moyiz kikonprann se li ki pote liv 10 kòmand-man Bondye a, li mache toupatou apklewonnen tenten kont prezidan Mateliak tout madanm li. Menm Premye Mi -nis Lamòt pa epanye. Li konn byen sal’ap fè pou l bwouye kat la. N’ap tann linan kafou tenten ke li prèske rive la.Mariz: Janchal map di paske m’sye pamerite non Moyiz la pou zak malonnètli komèt. Li enplike nan anpil lòt bagay.Fòk nou pa bliye evènman nan Okap kite pase 6 avril 2003 nan yon manifesta-syon ke opozan kont gouvènman Pre -val la te òganize. Pou simaye panikkòm patizan lavalas, se Janchal ki nò -mal man te pote labanyè a. Li menm aktout Nawoon Maselis te tire sou foul la.Youn nan manifestan yo te pèdi la l nannon Donal Jilmis e yon lòt te blese kit erele Evens Lisyen. Na zafè zak brigan-daj, sibtiti komisè gouvènman an nantribinal premye enstans, Eyid Fòtine,nan Okap te pran yon kout wòch nan tètli. Tout sa yo se bon dosye pou lavni.Mwen t ap bliye tou yon ensidan ki genanpil enpòtans ke nou pa dwe janmbliye nan lavi nou. Janchal te akize nan asasina Giz

Adriyen Salvan 25 fevriye 2004 e nananpil lòt ka ankò nan nò peyi a. M’ayekonnen dosye li anpil. Lap pwoteje tèt lipou lavalas retounen sou pouvwa a.Enben, li pap sis ! Mari : Ou pa manti. Nou gen prèv.Janchal konnen li gen dosye li kachte aptann li apre maskarad eleksyon ki te fèli vin sekatè e non pa senatè. Janchal seyon bon mantè! Yon blofè! Pèp la pamanje manje bliye! Nou eseye bay sije-syon pou wè si bagay yo ta chanje yonti jan pou pèp la kapab pran yon ti soufaprè tout peripesi li pase depi plis 2 syèksa a. Daprè tout konsta ki fèt, yo fin paremake ke se dirijan yo pa vle pran res-ponsabilite yo, men toujou gen bannensanse yo kap bloke tout bagay paskese pa gouvènman yo k’ap fè tout bèlbagay pou peyi a. e yo prefere itilizedwèt long yo ak tout akolit yo pou piyepeyi a. Yon peyi ke lavalas/inikite deza-biye e yo mete-l toutouni, ajenou pou-lsa pase mizè. Mizèrere ki defigire-l depiyo touye Desalin. Tèlman vre, yo fin fètèm yo, yo pa kontante, yo blije ap fètout mannèv pou yo gade pouvwa aoubyen pou mete lòt moun pa yon an fèpas bay lòt-la. Plas la tèlman dous oudimwens travay la tèlman fè yo alèztankou Blèz, yo pa vle rale kò yo pou bayoun lòt ranplase yo pou wè si tagenyen yon demen miyò. Ann Ayiti seplas depite ak senatè ki pi bon e ki pibay rannman, lajan nan pòch pou yo vinmilyonè tou. Yo gen tout privilèj. Nougen ekzanp devan nou ki se Aristid kit eprezidan pandan 2 fwa e ki vle vin sena-tè pou li epanye nan tout mal li fè yo. Sepiyay lakay! Tout moun ki vle vin pran. Minouch : Nou pa vin fè lagè ni noupa vin pou kraze. Okontrè, nap eseye fèyon travay pou yon chanjman total kap-ital nan peyi Ayiti. Nou pap sipòte sa’kpa bon, ni nou pa mache dèyè okenndirijan. Nou analize, obsève, opine,denonse sa’k bon e pa bon pou-n bayopinyon pa nou tou. Se pa objektif noupou-n kraze younn pou lòt! Anbisyonak foli nou, se wè peyi-n, AYITI, sòtinan twou li ye-la pou gen yon amelyo-rasyon nan lavi tout pitit li kit deyò ouanndan.

Pou nou sa genyen yon souf, se pouotorite yo serye, fè travay yo e ankadremas pèp la ki soufri anpil e ki ta renmenmennen yon vi pezib san tèt chaje kotelontan nou te fè yon sèl. Se sa tout pititpeyi a ta swete wè. Mari :Nan lane 2006, nou te gen anpilkandida ki te patisipe nan eleksyon-an.Malerezman te gen panzou nan elek-syon sa a. Yo te nonmen Preval prezi-dan san yo pa’t fè dezyèm tou-a. Kan -dida Maniga te tèlman vekse, li te rivedi yo tounen avèk menm vomismanchen-an. Li te gen rezon li paske pa genanyen serye ki te regle, k’ap regle e kigen pou regle. Nou mele e nou antravetou! Mesye-dam yo te pran nan kou pakonprann. Kounnye a yo dwe e oblijetou leve pye yo byen wo pou evite dera-paj. Moun yo pa menn alawotè tach yo!Men deja di nou ke dirijan sa yo ap beti-ze avèk nou pou yo pwouve nou pamoun. Mesyedam, konvèzasyon-anbyen bon men se domaj, mwen pralenan yon konferans la. Map jete m.Ba yo tout monnen-pyès yo nan yon leve kanpe Minouch : Mesye sa yo mande yonbonjan leve kanpe pou sa sispann beti-ze ak moun serye e onèt! Nou dwe genyon detèminasyon pou nou travay pounou konbat tout enjisitis nan peyi a.Michlin : Mwen dakò avèk ou anpil.Men ki sa nou pral fè pou nou jwennsolisyon nesesè-a pou nou kapab respi-re. Mwen bouke viv nan sitiyasyon sa-a.Minouch: Mwen ka konprannkòman se fè, ou bouke wè bann maka-kri yo nan peyi a. M’ap toujou di se nanyon tèt ansanm antre nou pou nou deka-pote tout bann sendenden yo. Dayè noupa gen dirijan solid. Nou gen yon pakètreyaksyonè ki pran pòz dirijan yo e k apbay pèp-la yon panzou pou kenbe plasyo tankou Janchal e latriye. Mwen pakwè y’ap kenbe pouvwa yo avi paskeyo pa gen konpetans ase. Sa pat machemenm. Kote li ? M’sye pa la men li kiteyon pakèt chen anraje pou jape. Talèkonsa y’ap pèdi vwa yo. Ou sot di yonbagay ki rantre nan nannan tèt mwen.Nou bezwen yon solidarite byen montee jistifye pou nou kite bann dirijan tètchat yo ap mistifye nou konsa. Noukwè twòp nan tonton Nwèl ki lakòzjodi a n’ap soufri enjisteman. Nou tou-jou gen chans pou nou reprann diyitenou. Dayè preyidan Janchal se yonlamayòt li ye, nou pa dwe pè li. Nou padwe pè pou nou di verite yo. M’sye nan

manti e li konnsa tou. Depi sou zafèpaspò a, nou wè se yon nèg ki pran pòzli konnen e li gen prèv tou. M’sye sebon blofè. Mona  : M’ap kite nou pale. M’aptanmde nou. Pa bliye ke Janchal, mantè,te sipoze wè pitit gason Maleli a ki releOlivye Mateli nan jedi 19 jiyè lanepase. Li te asepte rankont nan. Avan 30minit rankont nan, li rele pou li di li kon-trarye e li pap vini ankò. Nan landmen,lale nan radyo pou li di, li pat vle ale pouyo pat di li nan konfolyo ak laprezidans.Sa pwouve nou ke Janchal se yon sen-denden. Li te panse avèk bouch li, li tekapab jete Mateli. Men sa lòm di, se paBondye vle. Janchal se yon retade man-tal, yon dyòl alèlè. Moyiz Janchal chan-te twòp. Li chante tankou yon wosiyolki pèdi tèt li. Fòk nou fè li sispann pale.Radòtè pa gen plas li kote moun tètdwèt ap travay pou bon Ayiti demen.M’sye dwe retounen nan peyi li al gadesa mloun yo bezwen pou li ede yo nanfè lwa. Fòk li sispann divage. Tèlman lipale, dyòl li kimen, li fè bòkyè tou. Fòknou dezanbarase peyi avèk bannmechan yo. Peyi a pa bezwen bannmalonnèt yo ki pap regle anyen poupeyi a. Kantav : Depi 25 tan jèn yo pajwenn anyen pou yo fè tankou. Yo finlekòl, y’ap vejete pou’m pa di « grate-santi ». Si yo pa jwenn domino ak katbezik pou you distrè yo, petèt yo tout tavin delenkan. Men yo gen manman akpapa yo k ap ede yo pou penmèt you papèdi tèt yo. Si yo te konn doulè pèp la,fòj yo ta pan se pou yo travay avèk gou-vènman pou sove lafas. Yo tout ap pase,men peyi a ap toujou la. Kite yo toutnan demagoji paske pèp la konnen yotout. Madlin :Ou mèt di li 10 mil fwaankò. Pa gen tankou manman ak papaayisyen. Se manman’m ak papa’m kitoujou ap lonje men ban mwen a lajmwen rive-a. Sa se yon mechanste poumesye yo pa fè yon fason pou bagay yochanje pandan gouvènman an ap fè efòpou amelyore bagay yo. Mwen remakejke se gwoup « m » nan ki fin wè mòpou rele chalbari dèyè tout trèt vagabonyo. Kantav : Monchè, ou di yon bagay-la ke nou te pale de li yon mwa de sanan konstatsyon ke nou te fè. Nou teremake ke tandans jèn yo se pati, kitepeyi a pou y’al viv nan peyi etranje.Mwen kwè ke dirijan nou yo nan fèmenje yo ap pwovoke yon katastwòf jiskas-ke nou pèdi peyi a. Fòk nou fè jefò pounou chavire tandans sa ki nòmalman pabon pou nou.Michlin : Se nòmal, Madlin. Mwenpat janm panse se yon ekip solid ki tefòme la pou opine sou zafè peyi nou.Kòm aryennafè yo toujou ap taye yonbonèt pou mete nan tèt moun serye.Talè wa tande yo di ke yon ekip fanmnan Kwins non yo kòmanse avèk lèt« M » k ap defann gpouvènman Matelia. Nou pa bay bann avadra yo regleanyen pou nou. Nou tout konsène e nougen dwa pan ou tou. Ale yo tout laprit.Kisa lavalas ak Inite regle nan peyi apou l reprann imaj li ? Preval pase pliske 20 tan depi li okipe espas politik-la.M’sye pa janm rive fè anyen pou sa genyon amelyorasyon. Sèlman li fè toutmoun konnen li te pèdi palè li nan tran-blemann tè a ki te pase 12 oktòb 2010.M’sye te kapab fè konnen li pèdi trezòli nan « I lost my palace ». Mwen pèdipalè mwen, men li pat janm panse tan-kou mèt Jan Jak te travay pou renonpeyi a. Mezanmi, nou pa dwe nan « ka -che men, voye wòch » nan moman sa nap viv. Tout bagay nan entènèt kounyea e pa gen manti nan sa. Fòk nou dibagay yo jan li ye-a pou yo sispann pasenou nan betiz. Prezidan Preval te yonblofè diplôme ki pase kòn nan bay tiJanchwal pou kontinye fè tenten askeskonbrit. Pèp la ap swiv yo pou kontre-kare tou kou. Se yon sinik an menm tanyon rat mòde soufle. M’sye pa rekone-san kòm tout moun kapab wè sa. Poum’sye : « rekònèt sa yon moun te fè pouli sou plan politik, se yon feblès. » Noute kapab di ke m’sye adopte tout pren-sip Franswa Divalye. M’sye te rive nanyon sikonstans ke li itilize politik :« divize pou reye ».Mona  : Tout moun kwè ka gen rèllakay Makorèl. Pi fò nan politisyen ayi-syen yo pa gen okenn respè pou pèp-la.Nou menm jèn yo dwe pran responsa-bilite nou pou chanje faz bagay yopaske nou gen yon responsabilite pounou kenbe libète nou ke zansèt nou yote kite pou nou nan yon linyon fè lafòs.Nou gen pou nou mete deyò tout sen-denden yo ki anpeche peyi a foksyone.Gouvènman ap fè jefò pou mete bagayyo nan plas yo. Men salopri yo anpechebon fonksyònman nan peyi a. Anverite3 fwa, yo tout gen pou yo b ay talon yopou bay peyi a yon chan s. Nou pa bezwen bann vagabon yo ak tout politi-chen sanvègòyn ki pap regle anyen.

Se pou nou tout litepou n reprann diyite n Minouch  : Peyi nou, Ayiti, pa genchans pou wè se moun sa yo ki prandes tine peyi a pou lage tout bagay nanmen etranje. Men Janchal fè konnen linan peyi B rezil p ;ou pote plent. Kiplent atò ? L ap depanse lajan pèp la pouli fè simagri kòm vye gangan ki defini-tivman pa gen eksperyans. Sa fè lapennpou nou konstate ke se moun sa yo kireprezante nou devan sosyete a.Noupèdi tout prestij nou e n ou dwe goumenpou n repran diyite nou. Anverite en -kon petans dirijan nou yo parèt klè.Moun ki kapab fè tout bon pou peyi a,yo ba tout yon bwa long kenbe. Nougen pou nolu batay di pou nou fè yotout kraze raki yon fason pou yo aprannrespekte moun. Bann salopri konsa patdwe devan je tout moun. Yo bayrepiyans nan tout sans e yo vle p ;oupeyi a rete nan menm penppenp nan.Melani :Mwen dakò avèk nou. Gou -vènman Mateli/Lamòt la : « rayi chen,di dan’l blan, » fè reyèlman prèv valabpou dirije yon peyi. Mesye yo vle edepeyi a e travay nan bon sans. Men, bannsoufnantchou refize bay peyi a yoonchans. Sonya gen rezon tout bon vre.Nou sonje byen aprè 12 janvye 2010,Pre val t’al kache paske li te pèdi kon -twòl sitiyasyon-an. Mwen kwè kem’sye te dwe tou remèt demisyon li poumoun ki konpetan te pran an men desti-ne peyi a. Gen yon jwèt k ap jwe la pougouvèb nan an pa reyisi. Anverite,demach malatchonn yo a pap pase. Genanpil moun ki kapab travay men yoanpeche yo fè tout bon mouvman pouitil devlòpman-an. Nou gen pou oblig-asyon pou nou leve kanpe non pa nanpale anpil men nan aksyon dirèk pouenpoze diktati ak moun pa kontinye apmannigase nan peyi a. Si bann palman-tè yo pa pran men yo pou regle kozepeyi a, n ap frè yo tout konprann y apkochon paske gouvènman an ap travaye yo menm ap ranse. Si mesye yo te genvolonte pou yo te fè yon bagay serye, sepa konsa yo ta rive aji. Manke sa nourele yon dinamis reyèl ak yon patriyo-tism zele. Manke nan kè bann enkonpe-tan yo sa nou rele lanmou pou peyi a. Michlin :Se pa Melani di yon mot ou.Mwen konnen li pat two ta pou l te prankòn nan pou reflechi tou avèk nou. Siansyen Preval te vle fè yon bagay seryese pa konsa pou li ta kite peyi a nan ten-ten sa a. Peyi a pase anpil peripesi. Pre -val bay talon li apre 10 zan gagòt soupouvwa-a nan pale pawòl tafya, kozekredi. Nou wè li kite n yon pongongonki rele Janchal kap anmedde pouvwa a.Janchal gen pou li aldousman paskebab li ap pran nan dife si li pa rete nanwòl li. Nou mande pou Pre zi dan Mate -li ak tout Premye Minis la avèk ekipsolid yo mete tèt yo anplas pou yo kon-tinye travay san gade dèyè e siveye toutkou pa konprann pou lennmi an pa pranavantaj. Mouche Janchal se yon moveje, yon trèt ke nou dwe fikse je nou souli pou li sispann bay manti e di tout sakip a verite. Se pou nou kontinye anka -dre pèp la, fè tout sa ki bon pou ede peyinou. Ayiti pa merite tout tribilasyon sa anan men nou. Mezanmi, fòk nou kon-prann byen ke lavalas pase, li pote toutbagay ale. Nou te konstate tout bagay sayo. Ann nou pran konsyans pou noukapab wè si nou kapab dekole Ayiti nanma labou li ye la. Ayiti dabò, souple ! Mariz :Mwen dakò avèk tout sa’w di-la. Nou dwe plase dabò tèt nou souzepòl nou pou yo sispann betize avèknou. Dirijan anvan yo pat pran nou poupriz tabak. Yo remake ke nou se yonpèp nayif ki renmen soumi. Kidonk, yote pwofite avantaj yo san gade dèyè. Mitou : Ou pa manti, sè mwen. Ou diyon verite ekstraòdinè la. Yo te betizeavèk nou kont yo paske nou pa janmpwouve ke nou konprann atitid yo.Kote bann Ayisyen vanyan yo ki toujouprè pou defann peyi a. Jodi a swadizannou nan tan evolisyon, nou pa pwofiteavantaj-la. Nou kite dirijan Janchal aktout akolit li a ap fè tout sa yo vle e yorive pase nou nan betiz. Ou pa wè senan tenten Janchal ap pase nou paske likonnen nou pa fouti sòti pou noudemontre li 2 fwa 2 egal 4. Tout sa l dipa janm gen swit e pa yon reyalite. Seyopn odasye e yon man tè fini kesosyete a rechte nan vomi li.Michlin : Medam yo fin wè mò nanlage koze atè. Ou di yon pakèt bagay-lake nou dwe aplike. Yo te pran nou tan-kou yon bann nayif. Yo pat janm konsil-te nou e yo aji jan yo vle kòm si nou seyon bann entatad. Kounye a nou genyon gouvènman ki vle travay ak nou.Bay Ayiti yon chans tankou di DjoTwouyo. Si yo te entèlijan tout bon, yota travay ak gouvènman e chita pou dis-kite tyou pou demokrasi a te pran jarèt.

Opozan yo pa menm bati yon latrin nanpeyi a alevwa pou yo ta chita pou diski-te. Se moun k ap travay, k ap panse kikapab chita pou reflechi. Nou gen yonopozisyon payas.Mitou : Nou pa fout enbesil. Nou tewè tout mannèv bann dirijan yo tap fèpou pase n nan betiz. Nèg yo pat foutidirije. Fòk yo gen yon blan avèk yo pouyo deside. Nou pè blan men yo pa pènou. Si vrè, aprè kritik jounalis Andè -sonn, yo repliye byen vit. Si se te yonjounalis ayisyen ki te fè remak sa-a, li tekalifye kòm fwotè-de-twoub, friyapòtki dwe pase alenfinitif. Mezan mi, mo -man-an rive pou nou rele sou kò noupou nou kapab fè dirijanm yo konprannnou gen plas nou nan zafè peyi a.Minouch : Mezanmi koze ap tonbenèt al kole. Tout mannèv dilatwa nanjan sa dwe fini nan peyi a. Nou dweleve kanpe pou nou di : « abraam disètase e fòk sa fini nan peyi a. » Epi,souple ! Nou gen obligasyon pou nou tekesyone dirijan yo sou zafè dekonb yoe sou moun ki anba tant yo. Nou patdwe betize avèk dirijan yo ki nòmal-man pa pran sa trè oserye. Yo ptrefereap monte desann e gaspiye trezò piblik-la. Tèlman Preval pat regle anyenmenm, gouvènman Kiba te ba li yonkanpe lwen. Pa’t gen okenn pwotokòlpou li. Pou vwayaj Venezwela, yo dim’sye pinga li rantre paske pa genmwa yen pou yo resevwa li. Sa se yonwont pou prezidan nou-an. Sa vle di, lipa yon prezidan men yon endividi kòmanpil lòt yo. Si jodi a gouvènman anplasla ap travay pou fè kesyon yo, nou dweapiye li paske tout chanajman pou peyia se siksè nou. Peyi Dayiti pa yon kon-petisyon men yon peyi ki bezwen kon-kou nou tout. Nèg nou yo ki gen karak-tè pla pa konn fache ni wont tou.Michlin  : Fòk nou manke yo deganan tout jan. Manke yo dega se yonkonpliman pou yo. Avili yo devan lopi-nyon piblik se yon elòj pou yo. Se yonpakèt san jèn. Preval pat janm jennenpaske li se yon bèbè ki te bezwen pasetan li. Jou a gen pou’l rive pou ou toutrestavèk li yo jete yo paske peyi a pafouti pran brimad ankò. Nou te boukeavèk medyokrite ke dirijan nou yo depl-waye pou ban nou aplike. Moman-anrive pou nou rele chalbari dèyè bannmechan kriminèl yo ki pran nou kòmzannimo olye kretyen vivan. Preval tefè nou wont e li te fè nou kriye pou janli mennen peyi nou-an. Si demen timoun nou yo poze nou kesyon soubann militè etranje yo ki anvayi peyi,fòk nou gen kouraj pou nou bay yoverite sou tanbou san nou pa pè ni jenn-nen.Mariz : Ki ta wòl Preval nan momann’ap viv-la ? An nou esye reponn ke -syon sila pou nou kapab wè bagay yo.Preval te yon prezidan ki pat gen pouv-wa pou regle anyen paske li pat alawo-tè tach li. Se plen pòch pwòch li. Anpilgagòt te gaye nan peyi a. Trèt pou peyiAyiti avèk tout pitit li. Listwa gen pou’ljije li pou tout tenten li komèt nan peyia. Nou dwe ankouraje nouvo gouvèn-man an pou li kontinye fè travay nasyo-nal la nan tèt kole nou tout pou yon bonamelyorasyon. Fòk ekip MINISTAHale pou ranplase par lame peyi a. Si noupale de Konstitisyon 1987 la ak tout saki amande a, nou dwe pale de lame atou. An nou pran angajman nou. Lameak Lapolis se 2 enstitisyon yo keKonstitisyon an konnen nan peyi a.Minouch : Mariz byen ppale e noutout an jeneral fè pwen nou pou fèkesyon yo. Nou pa nan yon momanpou pale, mete la. Nou dwe pran toutbagay avèk konsekans pou nou rivejwenn yon rezilta pozitif. Jodi a si noutout te mete tèt ansanm san nou pa divi-ze, ala fè nou t’ap fè. Mwen kwè toutprezidan yo t’ap mache sou pinga yopou yo pa pile si yo te konnen. Nou genyon pakèt travay pou nou fè. Nou bez-wen fè yon revolisyon pou nou ranpla-se tout vye tenten pa bon bagay. Noupran twòp kou pa konprann. Nou toutwè ki kote nou rive. Nou gen yon bannblofè politisyen chalatan nan peyi noukip a gen etòf Tousen, Desalin, Petyon,Kristòf, Kapwa e latriye po pran res-ponsabilite yo. Fòk nou kore tout b onbagay nan peyi a paske bann vagabonyo ap fè jiskaske nou pèdi tan pou peyinou pa respire e debloke tou. Nou depl-waye nan fitiwonn yo pou peyi n oukapab jwenn yon mwayen pou li kapabrejwenn wout pwogrè li san demagojie san deviyasyon. Nou konnen gen an -pil sendenden ki kanpe ankwa pou retekamyon devlopman nazn gtout sans.Mens da yo pa konprann nan gen bonchofè ak bon mekanisyen pou fèkesyon yo. Sa k pa kontan, anb ake !

Jan Bèbè8 me 2013

KreyòlSoti nan paj 6

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:09 aM Page 14

Page 15: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

1515Haïti-observateur 8- 15 may 2013

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:10 aM Page 15

Page 16: Haiti-Observateur, 8 mai 2013

16 Haïti-observateur 8- 15 may 2013

journal du 8- 15 may 2013 :hO 5/8/13 4:10 aM Page 16