Chers amis Montagnards et Habitants des Vallées,L’association, créée en 1992 par Jean-Paul Leduc et son équipe, stipule dans ses statuts que le rôle de notre association est de mettre en œuvre tous les moyens propres à défendre et représenter toutes les activités économiques, touristiques, sportives, traditionnelles et associatives du Massif Vosgien. Ma politique restera fidèle

aux options de mes prédécesseurs : nos montagnes ont toujours autant besoin d’être préservées de façon intelligente, mais nous avons aussi besoin de préserver la libre circulation, l’activité pastorale et commerciale (et donc indirectement l’activité économique de plaine). L’Association a pour mission d’apporter une vision objective et constructive sur le Massif des Vosges.Le conseil d’administration a été consolidé avec de jeunes adhérents et je les remercie. J’espère que d’autres membres viendront compléter notre équipe. Tous ensemble nous devons continuer à veiller sur notre massif en participant activement aux réunions avec les acteurs du Massif Vosgien.La route des Crêtes fête cette année ses 100 ans !Le collectif “Circuler librement” est formé de plusieurs associations : l’AEDMV, l’automobile club (Vosges-Alsace), le Codever, les antennes FFMC de l’Est), l’amicale des Hôteliers restaurateurs, les chaumistes.

Ses objectifs :- dénoncer et combattre les atteintes au Droit de

circuler dans le Massif Vosgien, sur les routes et chemins utilisables ;

- promouvoir le Vivre ensemble sur ces routes et chemins ;

- être force de proposition pour l'amélioration des infrastructures. Ce collectif concerne aussi bien les véhicules motorisés que les cyclistes, les marcheurs et autres amoureux des Vosges.

La vraie richesse de la nature, c’est la liberté, la simplicité et le respect naturel.Restons coude à coude et unanime face à l’intégrisme écologique.Défendons l’agriculture de montagne, seule garantie de l’entretien des chaumes et de la biodiversité.Devenons un interlocuteur privilégié du Parc Régional des Ballons des Vosges.Elargissons le collectif circuler librement.N’hésitez pas à nous faire part de vos idées, problèmes, suggestions, nous essaierons de les résoudre ensemble pour que vive le Massif Vosgien.Adhérer et faites adhérer à l’AEDMV, plus nous serons nombreux plus nous serons entendus. Les citadins et tous ceux qui veulent que la montagne vive sont bienvenus !Les Montagnards sont là et fiers d’y être !

Le Président, Marc DOPPLER

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE le 14 novembre 2015 à CORNIMONT, salle des fêtes à 15 h.Intervention de Sylvain PLANTUREUX, biologiste, sur le thème de la biodiversité.

HALTE-LA!LES MONTAGNARDS

sont là et fiers d'y être !

N° 23 - OCTOBRE 2015

Éditorial du Président

Journal de l'Association pour l'Équilibre et le Développement du Massif Vosgien

Je tiens, avec vous tous, à rendre hommage à Gilles Mangel, Président Honoraire, pour les 15 années de dévouement au sein notre association. Il s’est battu pour que vive l’économie, l’emploi, la bonne utilisation de l’argent publique… Il a su représenter l’A.E.D.M.V auprès des instances politiques et décisionnelles.Je désire également rendre hommage à Christian Luttenbacher, chaumiste au Rouge Gazon, membre du Conseil d’administration, décédé cette année d’un accident de la circulation.

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GRANdE LIGNE dU COMPTE-RENdU dE LA dERNIèRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE TENUE LE 8/11/2014

Présentation de Monsieur WEINRYB, vice-président qui assure, suite à la démission du président CuRIEN, la présente Assemblée Générale.

- Parole est donnée à Jérôme MATTHIEu Adjoint, représentant Monsieur le Maire de LA BRESSE pour présenter la Ville de La Bresse. Monsieur MATTHIEu est aujourd'hui élu Conseiller Départemental du CANTON.

Le conseil d'administration s'est réuni à 8 reprises.- A noter notre présence à l'Assemblée Générale de CNRH à Paris.- Notre présence aussi à la réunion du Comité Consultatif de la réserve du Grand Ventron.- Egalement la Conférence de presse organisée par le Collectif « Circulez librement ».

Nous prenons note de l'élection de Monsieur Laurent SEGuIN de Faucogney nouveau président du Parc des Ballons en remplacement de Monsieur GIRARDIN.Lecture du rapport financier qui présente un solde positif de 1 273,44 e, rapport donné par Dan WEINRYB remplaçant Marguerite NEFF démissionnaire.Non parution de notre bulletin annuel pour des raisons financières.Election des membres du tiers sortant sont élus : Bernez Philippe, Delcroix Jean-Marc, Deybach Roger, Doppler Marc, Gehin Danièle, Gehin Hubert, Jérôme Thomas, Lecomte Bruno, Mangel Gilles, Mougin Pierre, Neyer Gilbert, Roger François, Weyer Lucie.

Intervention des élus :- Madame CLEMENT, maire de Cornimont - WEBER, Conseiller Général du Haut Rhin - EGLER, vice

président honoraire du C.G. du Haut Rhin.

Questions diverses :Débat sur la circulation sur la route des Crêtes.Débat sur la présence du loup dans les Hautes Vosges.Clôture de l'Assemblée Générale.

A l'issue de l'assemblée générale 2015 aura lieu une conférence-débat sur la biodiversité. Elle sera animée par Sylvain Plantureux professeur à l'université de Lorraine, agronome, spécialiste de la gestion et de la biodiversité des prairies.Il est impliqué dans le concours des prairies fleuries et dans les questions de recherche de synergie entre valorisation du patrimoine naturel et développement économique et social.Il s'intéresse également aux questions soulevées par la demande alimentaire à l'échelle de la planète.

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hISTORIqUE AEdMv

L'origine de l'Association :

Membres fondateurs : Lalevée J.P. - Grandemange M. - Perry J. - Guenot C. - Lambolez A. - Chevrier A. - Valdenaire A. - Mathieu F. - Géhin M. - Balas A. - Luttenbacher F. - Aptel G. - Bochet G. - Mangel G. - Abel R. - Belison G. - Remy J.Y. - Leduc J.P. - Huguel J.F. - Bové A.M. - Fleck D.

Le facteur déclencheur :

Début 1992, une réunion organisée à Saint Maurice par le Parc des Ballons sous la Présidence de Jean-Paul FuCHS et des associations écologistes ainsi que des Préfets des 3 Régions.

Les sujets abordés étaient la protection du Grand Tétras. La mobilisation était importante. La fermeture de la route d'accès au sommet du Hohneck, la démolition de l'hôtel, la suppression des sentiers Club Vosgien qui passent sur les Crêtes et la fermeture de la route d'accès au Petit Ballon. C'est Jean-Paul LEDuC qui s'est révolté en premier, il a contacté les fermiers dans le but de créer une association qui aurait pour objectif de faire respecter la liberté de circulation. Claude LuTTENBACHER et Gilles MANGEL ont été les premiers à s'associer à cette idéologie. Jean-Paul LEDuC a été président de l'AEDMV jusqu'en 1998, Gilles MANGEL a repris ensuite le flambeau. La création du Parc des Ballons et de la Réserve Naturelle du Massif du Grand Ventron (1647 ha) s'est faite de façon quasi simultanée en mai 1989. Le Parc des Ballons est un syndicat mixte élargi aux associations qui ont une voix consultative. L'AEDMV fait partie du Parc dans un des collèges, celui du Tourisme et de l'Economie. Georges APTEL est le représentant AEDMV aux réunions du Parc des Ballons.

Les grands événements :

Le maintien de l'ouverture de la route entre le Bockloch et la chaume du Grand Ventron. Les maires des communes concernées étaient également contre le projet du Parc. L'action a été menée par J.Y. RÉMY et l'aubergiste de la chaume du Grand Ventron. La route n'a pas été fermée. La vitesse a été réduite à 30 km/h, le stationnement interdit des deux côtés. La route n'est pas déneigée en hiver. C'est grâce au soutien et à l'aide des élus de tout bord que nous avons réussi à maintenir la circulation sur la route entre le col du Bockloch et la chaume du Grand Ventron. Nous les en remercions.

La réserve du Frankental, bataille rude mais moins grand combat pour la réserve créée et gérée par le Parc.

Fermeture de la Route des Crêtes. La déclaration de fermeture a été prononcée par M. GIRARDIN président du Parc. Forte mobilisation de l'AEDMV. Le Parc des Ballons voulait fermer à la circulation la Route des Crêtes les dimanches. Seuls auraient été autorisés à la circulation la Navette des Crêtes, les vélos, les rollers, les piétons et les poussettes. La fermeture ne s'est pas faite. La Navette des Crêtes, dans sa forme actuelle, sera arrivée à son terme fin 2015. Le Parc des Ballons n'est pas habilité à gérer une activité économique. Des études sont en cours pour trouver une alternative gérée par une association. Entre autre a été évoquée l'implantation de téléphérique au départ de Mittlach, Wildenstein et La Bresse.

AEDMV

POURqUOI L'AEdMv

AEDMV : Association pour l'Equilibre et le Développement du Massif VosgienNous et vous : fermiers, travailleurs, hôteliers, employés, actifs, inactifs, agriculteurs, retraités, jeunes, moins jeunes, aubergistes, artisans, seniors, restaurateurs, géologues, particuliers, motards, handicapés, sportifs, ouvriers, patrons, camionneurs, cyclistes, cadres, femmes, hommes, riches, pauvres, randonneurs, jardiniers, photographes, seuls, pas seuls, vieux, gamins, en famille, sans famille, cavaliers, vétérans, éleveurs, herboristes...bref :

Pourquoi l'AEDMV ?L'AEDMV, c'est mettre en œuvre les moyens de défendre et promouvoir les act iv i tés économiques, t o u r i s t i q u e s , s p o r t i v e s , traditionnelles et associatives du Massif Vosgien.L'Association reconnaît la nécessité du respect de l'environnement et de la nature sans que, pour autant, celui-ci ne devienne une entrave au développement harmonieux de la vie des populations dans le Massif.

Et que faisons-nous ?Nous participons et intervenons lors des réunions organisées par les différents acteurs du Massif Vosgien : Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, mairies du secteur, Commissions de travail...Nous rencontrons et sensibilisons les autorités, les administrations, les associat ions : Consei ls dépar tementaux 88 e t 68, Commissariat au Massif Vosgien...

CoordonnéesSite : http://aedmv.frAdresse mail : aedmv@aol.comTéléphone : Marc DOPPLER06 83 76 95 50

InfoLa prochaine Assemblée Générale de l'AEDMV aura lieu le 14 novembre 2015 à Cornimont à 15 h, salle des fêtes.

Nom, prénom ....................................................................................... Adresse ...........................................................................................................................

Téléphone fixe ......................................................... Téléphone portable .........................................................Mail ........................................................

Je m'engage (cocher la case qui vous convient) à adhérer (je verrai plus tard si je souhaite participer aux actions) à adhérer et je souhaite participer aux activités, dans la mesure de mes moyens à verser juste un don, pour soutenir l'AEDMV, mais sans adhérer (j'ai noté que je ne recevrai pas de relance par la suite) proposer une annonce dans la prochaine gazette de l'AEDMV (30 e pour 1/6ème de page)

Je verse un montant de (cocher la case qui vous convient) 10 e : adhérent 2016 20 e : membre bienfaiteur 2016 un autre montant pour soutenir l'AEDMV

Et maintenant je signeDate .................................................................................. Signature

L'AEDMV dispose d'un fichier informatique destiné à gérer la liste des adhérents et signataires ; ce fichier est strictement interne. Néanmoins, vous pouvez demander à consulter vos données ou vous opposer à leur enregistrement (lois du 6 janvier 1974 et du 6 août 2004).

LES MONTAGNARDSsont là et fiers d'y ê

tre !Les montagnards ? Oui c'est nous,

Mais pas que !Car sont aussi adhérents à l'AEDMV des citadins,

des gens qui n'habitent pas en montagne,mais qui nous soutiennent

Car, comme nous, ils veulent que la montagne vive !

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LA ROUTE dES CRêTES fêTE SES 100 ANS

La Route des Crêtes a été créée en 1915, il y a donc exactement 100 ans. Elle mesure 88 km et va de Sainte-Marie-aux-Mines jusqu'à uffholz. Elle traverse 2 régions : l'Alsace et la Lorraine et 2 départements : le Haut-Rhin et les Vosges.Le tourisme moderne dans les Hautes-Vosges naît après 1870 avec la construction de la route du col de la Schlucht par les industriels de Munster. En 1914, l'Alsace-Lorraine est annexée à l'Empire allemand et le col de la Schlucht tient lieu de frontière entre la France et l'Allemagne. Les sommets sont alors le lieu où se côtoient en été Alsaciens et Français de l'intérieur.La Route des Crêtes fut créée pendant la Première Guerre Mondiale dans un but stratégique afin d'assurer la logistique et la défense sur le front des Vosges.L'hiver 1914-1915 fut l'un des plus rigoureux de ce début de siècle. Sur les crêtes vosgiennes, la neige atteint parfois 2 mètres de haut et l'accumulation des neiges rend long et difficile le travail des mulets. Les soldats doivent continuellement déneiger pour leur dégager le passage. Aussi, un équipage comprenant 400 chiens

d'Alaska et une quarantaine de traîneaux furent envoyés sur les Crêtes, leur fonction étant d'assurer les transports sur l'actuelle Route des Crêtes.L 'o r gan i s a t i on de s c r ê t e s vosgiennes, telle que définie le 6 juin 1915 par le général Dubail, consistait à créer une ligne de centres de résistance établies sur la crête ou ses avancées ; dans les intervalles des centres de résistance étaient installés des emplacements de batteries ; les centres de résistance étaient reliés par des routes de rocade.Le général Dubail argumentait : “une route de crête existe en partie (du Ballon de Guebwiller au Breitfirst) ; elle doit être prolongée tout le long de la crête jusqu'au Bonhomme ; il suffit à cet effet d'améliorer le chemin déjà existant”.1500 militaires furent affectés aux travaux sur la Route des Crêtes.Les travaux militaires ont privilégié les passages masqués aux vues de l'ennemi en particulier entre le Col du Bonhomme et le Markstein. Dans ce secteur, on voit peu l'Alsace depuis la Route des Crêtes puisqu'elle reste constamment sur le versant ouest. Il s'agit d'un

exemple de défilement au sens militaire : tracé permettant que le défenseur se trouve à l'abri des projectiles de l'assaillant.Les chemins transversaux, montant de l'ouest ou du sud-ouest vers la crête, étaient déjà améliorés au Sudel, au Ballon de Guebwiller, au Drehkopf, au Schweiselwasen et au Hohneck. En revanche, ils restaient à organiser dans les secteurs du Rheinkopf et des Hautes-Chaumes.Démilitarisée, elle fut ouverte au public et à la circulation après 1920.Les conflits terminés, la route va participer au développement touristique à l'accès aux fermes auberges e t jouer un rô le déterminant dans le développement économique des Vosges.Elle facilite considérablement l'accès estival entre les vallées.

L'AEDMV et le collectif Circuler Librement défendent l'accès pour maintenir la circulation sur la Route des Crêtes alors que d'autres souhaitent la fermeture pure et simple.

Marc DOPPLER

COLLECTIf CLMvCIRCULER LIBREMENT dANS LE MASSIf vOSGIEN

26 JuIllEt 2015 : rElAIs lIbErtÉ Au MArkstEInC'est quoi un Relais Liberté ?un endroit où tous peuvent s'arrêter, faire connaissance avec des associations qui, ensemble, œuvrent pour la Liberté, s'informer, se détendre, discuter, comprendre...Et quelle liberté, au fait ?

Celle de circuler, tout simplement !

Pourquoi cette journée ?Pour 3 raisons :

1) montrer à tous et toutes que le Collectif CLMV, ce n'est pas des gens qui font juste des réunions,

mais des gens qui sont aussi sur le terrain !2) montrer que des gens, en apparence fort éloignés les uns des autres (quel point commun

entre les éleveurs de chèvres et un motard en colère, hein ?) peuvent se rassembler pour faire face à un problème commun : les menaces sur leur droit de circuler

3) montrer quelle est la contribution de chaque association au Vivre ensemble sur la route, notre valeur ajoutée au partage de la route.

Quels intervenants ?- la FFMC 68- l'AEDMV- le CODEVER 88- l'Automobile-Club 68-88-90.

Comment ça s'est passé ?Des dizaines et des dizaines de visiteurs :- beaucoup de motards- des automobilistes (2 roues motrices et 4x4)- des cyclistes, des vététistes- des passants, des randonneurs...- et même des membres (très discrets)

d'associations s'intéressant à la protection de la nature : seraient-ils prêts à entendre une autre vision des choses que la leur ?..

A la fin de la journée, tous les membres du Collectif CLMV présents, étaient d'accord pour dire : A renouveler !

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PourquoI CE CollECtIf ?Depuis longtemps, la circulation sur les routes du massif vosgien fait l'objet de multiples problèmes ; la Route des Crêtes en est l'exemple le plus voyant, mais c'est l'ensemble du massif qui est concerné ; les motards sont souvent les premiers critiqués, mais les autres usagers ne sont pas toujours épargnés, loin de là.Les menaces qui pèsent sur la circulation peuvent venir des autorités (projet d'interdiction des cols vosgiens de la Préfectue 68, mise à 70 km/h par le Conseil Général 68...), mais aussi de diverses lobbies constitués par des associations s'intéressant, en principe, à la protection de la nature et/ou du patrimoine (pétitions, médiations par Internet ou autres)

quEls sont sEs obJECtIfs ?Ils sont au nombre de trois :- dénoncer et combattre les atteintes au Droit de circuler dans le Massif Vosgien, sur les routes et chemins utilisables,- promouvoir le Vivre ensemble sur ces routes et chemins,- être force de proposition pour l'amélioration des infrastructures.Ces objectifs seront poursuivis de façon solidaire entre les acteurs de ce Collectif, avec la participation de toutes les autres bonnes volontés.

DE quI Est-Il CoMPosÉ ?

L'AEDMV : Association pour l'Equilibre et le Développement du Massif Vosgien

Les 6 antennes FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) ayant sur leur territoire une partie du Massif Vosgien (54 - Meurthe et Moselle, 57 - Moselle, 67 - Bas Rhin, 68 - Haut Rhin, 88 - Vosges, 90 - Territoire de Belfort)

L'Automobile Club Haut Rhin, Vosges et Territoire de Belfort

Le CODEVER (COllectif de DEfense des loisirs VERts) du 68 Haut Rhin.

Et aussi : - L'Amicale des Hôteliers et Restaurateurs de la Vallée de Munster - Les collectifs des Hôteliers Restaurateurs de la Route des Crêtes et des Vallées environnantes.

Fédération Française des Motards en Colère

F é d é r a t i o n F r a n ç a i s e

AEDMV

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POURqUOI TOUjOURS TOUT INTERdIRE ?

A une certaine époque, bon nombre d'ouvriers et de montagnards allaient ramasser des brimbelles (myrtilles). Ils étaient nombreux à s'approvisionner pour l'hiver, prévoyant tartes et confitures. On les conservait d'abord en bouteilles avec des muselets sur les bouchons, puis en bocaux stérilisés, même en les séchant quelques fois. A présent la congélation simplifie bien les choses.

une grande quantité de fruits était ramassée, même les écoles organisaient des ramassages, l'argent récolté par la vente de ces cueillettes permettait d'enrichir la coopérative scolaire. Que du bon sens ! Pourtant les coqs de bruyère et autres animaux se nourissant de brimbelles pullulaient, ce qui veut dire qu'ils n'étaient nullement privés de cette nourriture.

Aujourd'hui, on veut nous faire croire que ramasser des brimbelles contribue à la disparition de cette faune en la privant de nourriture, alors que de moins en moins de monde ramasse des brimbelles. On peut voir, par beau temps, les quelques dimanches de juillet, en bordure de la route des crêtes, des touristes ramasser à mains nues

de quoi faire une ou deux tartes ou quelques vérines de confiture, pas de quoi mettre en péril la faune ni même anéantir les réserves.

On peut donc se demander où est la logique de ces restrictions qui limite la quantité à 2 kg par jour et maintenant l'interdiction de la rifle (peigne). A croire que ces autorités ont une bien maigre connaissance de la nature pour faire valoir de telles interdictions. Qui plus est, mandater des personnes, sans doute fort bien payées, pour traquer les quelques cueilleurs qui ne déséquilibre pas la nature mais bien au contraire participe, par l'action de la rifle, au nettoyage des plans et donc au rajeunissement de ceux-ci. On peut comprendre que la rifle ne soit pas autorisée avant la mi-juillet, en effet les brimbelles n'étant pas toujours mures, on recueille également les fruits verts. Cela découle du bon sens. De là à vouloir tout réglementer et tout interdire on tombe dans l'absurdité et le désintéressement des personnes vis-à-vis de la nature, voir même le mépris des instances écologiques.

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Il y a quelques temps, le précédent Président du PNRBV voulait organiser le ramassage des brimbelles et créer une coopérative de façon à approvisionner en toute légalité les auberges du secteur, la tarte aux myrtilles étant un peu l'emblème de notre région. On peut regretter que d'autres personnes aient pris le dessus pour imposer leurs lois et leurs pancartes. Pour sûr que ces gens-là ne sont pas concernés par ces interdictions, sans aucun doute, leur position dans la société ainsi que leur salaire leur permettre d'acheter à volonté des myrtilles chez tous les revendeurs peu importe la provenance.

Messieurs les Dirigeants, plutôt que d'interdire en innondant le secteur de pancartes et en traquant les personnes pour voir si elles ont atteint ou dépassé leur quotat, ne serait-il pas plus intelligent et plus courageux d'organiser des journées de ramassage de ces fruits, qui de toute façon seront perdus pour une grande part, puis remettre les subsides aux restos du cœur ou à d'autres associations.

Et les circuits courts ?De plus, à l'heure où l'on prone pour le développement des circuits courts et de l'économie locale, pourquoi aller traquer les personnes courageuses qui ramassent un seau de brimbelles pour les proposer aux auberges locales pour quelques sous. Il s'agit bien là de l'exemple type du circuit court. Comment peut-on y voir un délit dans ce genre d'action.

La protection de la nature n'oblige pas l'intolérance et les interdits de toutes sortes mais seulement un peu de bon sens et d'intelligence de la part des décisionnaires qui signent ces arrêtés.

De tout temps dans les Vosges et toutes les régions productrices de myrtilles, en France et dans le monde,

la récolte s'est toujours faite avec un peigne dont les dimensions dépassent de loin celle de nos petites rifles de 15 cm en plastique, puisque comme en Ardèche ou au Canada, elles dépassent les 60 cm de largeur, avec des pointes en acier et ceci sans détériorer les plants comme certain le prétende.

Il faut également savoir que dans toutes les régions de France et du monde, pour régénérer les plants et avoir de meilleurs rendements, tous les quatre ans on pratique l'écobuage ou le fauchage des plants.

Le ramassage étant interdit dans les Vosges, certains hôteliers et restaurateurs des Vosges sont dans l'obligation de s'approvisionner en myrtilles en provenance d'autres pays alors que des tonnes pourrissent tous les ans dans notre massif.

L'AEDMV souhaite que la filière circuits courts puisse s'approvisionner légalement en brimbelles du Massif.

Hubert GEHIN

Bref historique :

Au moment de la création du barrage de la Feigne de la Lande à LA BRESSE, le Ministre de l'Environnement, en donnant son avis favorable pour que le Préfet des Vosges accorde le permis de construire, lui a demandé de protéger les tourbières d'intérêt national ou international du massif vosgien. Le permis de construire a été accordé en 1982. un groupe de travail a défini, au vu des résultats d'une étude réalisée par l'Institut Européen d'Ecologie, les tourbières à protéger. Parmi celles-ci figurait la tourbière de Pourri-Faing sur le territoire de la commune de CORNIMONT. A l'occasion d'une première rencontre avec le maire, celui-ci a demandé d'étendre la protection au-delà de cette seule tourbière, le territoire à protéger empiétant sur le département du HAuT-RHIN. une démarche du Préfet des Vosges vers le Préfet du Haut-Rhin, à ce sujet, a conduit les élus Vosgiens et Hauts-Rhinois à se rencontrer, notamment à la Sous-Préfecture de THANN. Finalement, les propositions de protection ont porté sur tout le massif du GRAND VENTRON, du Col d'Oderen au Col du Bramont.

La superfie totale de la réserve est de plus de 1600 hectares, 702 dans les Vosges et 963 dans le Haut-Rhin.

Le décret n° 89-331 du 22 mai 1989 a créé “la Réserve Naturelle du Massif de Ventron” (Vosges et Haut-Rhin), interdépartementale et interrégionale.

Cette réserve a été créée dans le but de préserver le Grand Tétras et les espèces sensibles et remarquables dans son périmètre.

hISTORIqUE dE LA RÉSERvEdU MASSIf dU GRANd vENTRON

10Crédit photo : Sylvain Mangel

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Crédit photo : Sylvain MangelAprès 25 ans de protection renforcée où en sommes-nous ?

Bilan : Suivi du Grand Tétras sur les places de chant, principalement dans le Massif du Rouge Rupt, la plus importante du Massif Vosgien.8 coqs observés en 1987 !25 ans plus tard : 2012 : 2 coqs - 2013 et 2014 : 1 seul coq !..

Alors que toutes les activités sportives et autres ont été supprimées depuis de nombreuses années. Le dérangement évoqué n'étant certainement pas la cause de la disparition du Grand Tétras dans le secteur.

Espaces sensibles et remarquables :

Tourbière de POURRI-FAING : le lycopode inondé a disparu depuis que des travaux effectués pour retenir l'eau ont été réalisés il y a plusieurs années.De moins en moins de drosera pour cause d'asséchement de la tourbière.

Tourbière de la MEREUILLE : Assèchement et disparition de la drosera, envahissement par de grandes herbes autrefois fauchées par les agriculteurs.La canneberge, l'andromède, la linaigrette, la scheuhzie des marais, en voie de disparition.

Tourbière de PLEINE FEIGNE : Disparition totale de la drosera à proximité de la place du chant, la grande rigole pratiquement refermée, là où les grenouilles hibernaient, plus aucun batracien.

Coût de cette réserve sur 25 ans : 2.884.624 E. Quel gaspillage !Que nous avons toujours dénoncé au fil des ans.

Gilles MANGEL

Lors de l'émission «Des Racines et des Ailes» du 2 septembre 2015, nous relevons une situation paradoxale invraisemblable. Dans le Limousin, Plateau des Milles Vaches, les très nombreuses tourbières sont menacées par l'envahissement de l'herbe la molinie. La seule façon décidée pour y remédier et pleine de bon sens, porte sur la réintroduction des moutons en ces lieux. Ici, dans les Vosges, nous réintroduisons les loups pour manger les moutons...

Crédit photo : Sylvain Mangel

Départ : Col du Calvaire,parking en face du rond-point.

Carte : 3718 OT Colmar Kaysersberg.

Horaire : 6 heures, environ 15 km.

Particularités : Randonnée relativement facile, variée, avec la découverte des sites historiques, notamment :

- Le cimetière Duchesne- L'étang du Devin- La tête des Faux- La tête des Immerlins.

Possibilité de se restaurer au gîte de l'étang du Devin.

Historique : Pour faire suite au centenaire de la Grande Guerre, la randonnée proposée revisite quelques endroits où se sont déroulés des combats acharnés de la première guerre mondiale entre soldats français et soldats allemands.

Le cimetière Duchesne cerné de grands sapins à l'ombre desquels reposent les corps des acteurs de cette épopée tragique. Il compte 408 militaires français dont 116 en ossuaire.

L'étang du Devin, très encaissé où l'on peut voir quelques îlots de végétation sur une nappe d'eau peu profonde qui s'apparente à une tourbière qui se rebouche au fil des siècles. Le bâtiment à proximité abritait la station de pompage puisant l'eau de l'étang pour alimenter les lignes du front allemand.

un peu avant, au bord du chemin qui mène vers le gîte du Devin, on observe les ruines d'un cimetière allemand, quelques pierres et quelques croix en témoignent encore l'emplacement. En dessous de la route les vestiges de l'infirmerie militaire sont autant de symboles de l'acharnement des combats dans ce secteur.

La tête des Faux, en remontant le sentier qui serpente dans la forêt depuis l'étang du Devin vers la tête des Faux, on rencontre de nombreux vestiges, tranchées, galeries souterraines, abris semi-enterrés. On peut voir les restes du bâtiment de la gare d'arrivée du funiculaire allemand qui avait été installé pour l'approvisionnement des troupes sur le front. un peu plus haut, la roche du Corbeau qui servait d'observatoire sur lequel était érigée une cabane

Balade historique

sur les traces

de la

«Grande Guerre»

L'ÉTANG dU dEvIN ET LA TêTE dES fAUX

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en bois avec de nombreuses galeries d'accès. Au sommet (1208 m), parmi les chevaux de frise et les barbelés, les restes d'un abri avec ses meurtrières prouvent l'importance du front. Tous ces vestiges sont actuellement dissimulés dans la végétation. une table d'orientation permet de se repérer, puis dans la descente, un monument à la mémoire des officiers français et chasseurs alpins tombés à la tête des Faux est érigé.

La tête des Immerlins, sommet parsemé de grosses pierres, dominant le col du Calvaire et la petite tête des Immerlins, ainsi que le bas de la vallée vers Lapoutroie d'une part et vers le col du Bonhomme d'autre part.

Parcours : Départ du col du Calvaire (voir carte)

A partir du parking en face du rond-point, prendre la direction cimetière Duchesne rectangle rouge (GR5). A la chaume Thiriet, prendre à droite toujours rectangle rouge jusqu'au cimetière Duchesne.

Au cimetière Duchesne, revenir quelque peu sur vos pas, prendre la direction du Bonhomme rectangle jaune (GR532) jusqu'à la rencontre du sentier rectangle (GR5) venant du Bonhomme. Reprendre à droite le GR5 jusqu'à l'étang du Devin, puis à gauche de la digue, monter au sommet de la tête des Faux toujours par le GR5.

Redescendre la tête des Faux jusqu'au cimetière Duchesne puis prendre la tête des Immerlins par le sentier rectangle jaune (GR532) jusqu'au parking du col du Calvaire point de départ.

Danièle et Hubert GEHIN

JOYEUSEHUMEUR

MOTS FLÉCHÉSSolution page 15

ACCOMPA-GNÉES

TRAÎNA LA SAVATTE IL EST

DANS L'OR-BITE

ARRIVE AEMBOÎTER

IL PROTÈGEL'OURSIN FRAPPER

A LABAGUETTE

PRINCIPE CHINOIS

SE PRÉPARE A METTRE

LES VOILES

TOUSLES

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C'EST UNE MANIE

ALLER BIEN

SORTIR DE LA MÈRE

QUI ONT GARDÉLEURSIÈGEDIRECTION

POMMEDE TERRE

LENTECRÉATURE

BIENDOCILE

COURS ALSACIEN

PETER,LE HÉROS

OUESTEST

GRUGÉ

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RETOUR NATUREL OU RÉINTROdUCTION dES LOUPS ? A vOUS dE jUGER !

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Des nouvelles du loupComme vous le savez, depuis 4 ans, le massif des Vosges subit le retour du grand prédateur. En effet, en 2011, on recensait 1 loup, puis 2 en 2012 et 4 en 2013. Depuis, les Vosges sont classées en zone de présence permanente (ZPP) et les comptages officiels de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont cessés. Aujourd’hui, on ne donne plus les moyens de savoir combien de loup on a dans les régions Alsace et Lorraine !Dès l’arrivée des premières attaques, l’Etat a imposé aux éleveurs touchés de mettre en place des moyens de protections (patous, clôtures 4 fils, clôtures filets, électrification renforcée,…) qui bien sur augmentent considérablement la charge de travail. Vous vous doutez bien que malgré la mise en place de ces moyens, les attaques n’ont cessées d’augmenter. Les éleveurs ont observé qu’une bonne partie des attaques se déroulaient dans des parcs même protégés. Du 1er janvier au 31 août 2015, le département des Vosges est le 8ème le plus attaqué de France, avec 36 attaques et 90 victimes. La preuve qu’aucun moyen de protection ne fonctionne.un arrêté préfectoral a été posé en 2013 pour le droit de tir de défense au canon lisse pour certains éleveurs. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin en étant aveugle…Parlons des indemnisations ; lors d’une attaque, un agent de la police de l’environnement vient expertiser le(s) cadavre(s) puis envoie un rapport à la Direction Départementale du Territoire (DDT) qui décide ou non de l’indemnisation de l’animal. Ne sont pas pris en compte : les brebis qui avortent suite au stress des attaques, les animaux embarqués par le loup et jamais retrouvés, les brebis qui ne prennent plus le bélier,…

Vous l’avez compris, aujourd’hui beaucoup d’éleveurs se posent la question pourquoi élever des animaux pour les voir finir dans les crocs du loup. Ce n’est que le début de problèmes très important pour l’avenir du massif !

Jean-Yves POIROT

Nouveau documentaire destiné à répondre à vos questions. A voir sur YouTube en 3 épisodes. Episode 1, 2 et 3

Le film «Les lourdes conséquences du retour du loup» vous avait été projeté lors de l'assemblée générale le 8 novembre 2014.Beaucoup de téléspectateurs ont écouté avec attention l'interview de l'historien Jean-Marc MORICEAu expliquant les nombreuses attaques sur les humains les siècles derniers. Tous ont été émus de voir les éleveurs des Alpes du Sud qui subissent quotidiennement les attaques de loups malgré les moyens de protection mis en place. Vous pouvez revoir ce film sur YouTube chez vous.un autre film documentaire a été réalisé et intitulé « Retour naturel ou réintroduction des loups ? A vous de juger ! ». Il se décompose en 3 épisodes.Complet, détaillé et démonstratif, avec des documents inédits, ces 3 différents films vont vous éclairer sur les zones d'ombre du retour du loup en France dans les années 1990-2000.A voir sur Youtube en tapant « Retour naturel ou réintroduction des loups ? A vous de juger ! »

Bruno LECOMTE

Gâteau aux noixet au chocolat

Ingrédients : 100 g de beurre 160 g de sucre 100 g de cerneaux de noix concassés 70 g de chocolat noir 1 pincée de sel fin

Battre les œufs entiers avec le sucre jusqu'à obtenir un mélange blanc mousseux.Faites fondre le beurre au bain marie avec le chocolat.Mélanger le sel avec la farine.Lorsque le sucre et les œufs sont mousseux, ajouter le beurre et le chocolat fondu un peu tiède.Mélanger le tout puis ajouter la farine mêlée de sel.Bien tourner le tout puis ajouter les noix concassées.Verser dans un moule beurré (qui ne colle pas de préférence).Enfourner à 180° thermostat 6.Cuisson 15 minutes environ.Piquer dans la pâte pour vérifier la cuisson.Bon appétit.

Y. MANGEL

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UN PEU dE dOUCEUR

J'espère que ce petit journal vous donnera entière satisfaction et que vous n'hésiterez pas à le partager dans votre entourage.

Directeur de la publication : Gilles MANGEL - N° ISSN 1259-0991 - Dépôt légal : Octobre 2015

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