Hebdomadaire gratuit, 97’400 ménages Opinion … · limites), art. 53 et 54 RCPGA (étages en dessous du rez), ... Une aventure de Spirou et Fantasio par... «Le journal d’un

@N C M JREGIONAL P Date01 08.08

Opinion RubriquesFermeture de trois postes à Montreux: les habitants se mobilisent

Hebdomadaire gratuit, 97’400 ménages Rédaction-Administration: C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 Pully

L ’ a c c e n t d e v o t r e r é g i o nL a u s a n n e , L a v a u x , R i v i e r a

Photo: Sandra Giampetruzzi Page 8

Retrouvezl’agenda

de toutes lesmanifestations

régionales sur

www.leregional.ch

Gros plan«Pully For Noise», c’est parti!

3

Sondage d’étéMontreux, Belmont, Jongny, Chexbres et Puidoux

6 et 7

ImmobilierLa ville réservée aux aînés...

12 à 14

Jeudi 7 - vendredi 8 août 2008 - No 430

LavauxLe Mirador s’offreun lifting à 50 millions

Un secrétaire municipal tire sa révérence

5

Vevey-RivieraUrbanisme à Clarens:la grogne des habitants...

St-Légier en défi cit

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La météoa bon dos

D’abord, ce fut une histoire de gre-nouilles. Puis il y eut le thermos-cope, la Tour de vents, la girouette. L’hygro, hydro, pluvio, le ballon, la sonde… et une kyrielle d’ins-truments de plus en plus sophisti-qués. Pourquoi? Pour cerner Dame Météo. Cette évanescente traverse le temps et les âges captivant le monde. Capricieuse, elle se la joue sur tous les tons. Elle est juste indispensable! Médiatrice, philosophe, divagatrice, décideuse, lénifi ante, édulcorante, elle se prête à toutes les situations. Imaginez, l’appel au patron pour lui annoncer que vous rachetez son com-merce sans qu’il ait un mot à dire… Parions que l’entrée en matière ris-que d’être: Comment allez-vous? Oui, moi aussi, malgré cette météo qui coince mon genou… enfi n, cha-cun ses problèmes… Et madame, surprise par le temps dans un rendez-vous galant appe-lant chez elle… «T’as vu la météo? C’est infernal, personne n’avance. A ce rythme j’aurai au moins une heure de retard». Monsieur dira plu-tôt… Avec cette météo, j’en profi te pour travailler une heure ou deux de plus…En retard au travail? «Il faut trop beau, j’en ai profi té un peu»… Dif-fi cile de se fâcher compte tenu des rares jours de beau depuis que l’on nous rabâche tout ce qu’il ne faut pas faire à cause du réchauffement climatique… Ah la météo. Elle est belle? Chacun raconte ses vacances et comment le voisin s’est brûlé avec le barbecue. Elle est moche? Tous blâment ces imbéciles de météorologues qui se plantent tout le temps…Mais la météo est un bonheur total pour tous ceux qui n’ont rien à se dire et doivent néanmoins échanger quelques propos. Tu as bien travaillé aujourd’hui? Non, avec ce temps pourri les boutiques sont vides et les gens n’ont pas le moral. D’ailleurs, j’ai eu une cliente qui m’a dit que… Hum, tout à l’heure ma chérie, je veux vite regarder la météo à la télé…. Elle a bon dos, la météo.

Nina Brissot

CultureFestival Bout d’brousse:musique au pâturage

Paysages de jours de pluieen exposition à Pully

11

2 Jeudi 7 - vendredi 8 août 2008 - No 430

N C M JREGIONAL P Date02 08.08

Hebdomadaire d’information régionaleparaissant tous les jeudis

(48 x par année)

Ré dactionNina Brissot, journaliste RP,rédactrice en chef

Serge Noyer, journaliste RP

C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 PullyTél. 021 721 20 30 - Fax 021 721 20 31E-mail: [email protected]

PublicitéJean-Philippe Barbey, directeur desventes - [email protected]

Thierry [email protected]

Philippe Tournier [email protected]

Marketing - DéveloppementStéphanie [email protected]

Administration - CorrespondanceC.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 PullyEveline Schenk,administration-comptabilité[email protected]él. 021 721 20 30 - Fax 021 721 20 31

PAOMarc Rouiller, [email protected]

Stéphane Gilliéron, [email protected]

ImpressionCIE - Centre d’impression Edipresse1030 Bussigny - Tél. 021 349 57 57

DistributionBVA, Logistique SARoute Aloïs-Fauquez 93, 1018 LausanneTél. 021 642 01 20 - Fax 021 642 01 21E-mail: [email protected] - www.bva.ch

Le Régional est distribué à 97’400 exem-plaires à Lausanne Centre-Est, Pully, Paudex, Belmont, Epalinges, sur le dis-trict de Lavaux, à Chailly, Vevey, La Tour-de-Peilz, Blonay, St-Légier, Corsier, Corseaux, Jongny, Chardonne, Chailly-Montreux, Brent, Clarens, Territet, Veytaux, Chernex, Glion, Caux, Chamby, Les Avants.

Délais pour les parutions chaque jeudiDélai pour le rédactionnel et les annonces les lundis à midi.Pour les billets politiques les vendredis à midi.

Tirage: 97’400 exemplaires

Prix: Fr. 1.50 dans les kiosquesAbonnement possible hors du périmètre de distribution au prix de Fr. 120.-/l’an

Faire-part deuil:• Avis mortuaires• Remerciements deuilDernier délai lundi 15h, soit par téléphone au 021 721 20 30, fax 021 721 20 31 ou par e-mail: [email protected]

Fonds de soutienCCP 10-725-4 BCV Lausanne,en faveur compte: C 913.83.13

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Commune de Belmont

A V I S D ’ E N Q U Ê T E

District: LAVAUX-ORONCommune: 1092 BelmontLieu-dit ou rue: Rte de la Cita 1Coordonnées géographiques: 541.710 / 152.220Parcelle: 1504No ECA: 93 bNote au recensement architectural: -Propriétaire(s): Duca NatalePromettant(s): -DDP(S): -Auteur des plans: Charrière Didier Atelier DCProjet, nature des travaux etdestination de l’ouvrage: Transformation. Modification du projet, agrandissement du sous-sol, modification des aménagements extérieurs.Demande de dérogation: -

Particularités:No CAMAC: 79322

Le bureau technique est ouvert du lundi au vendredi de 7h à 11h30 et de 13h30 à 16h. L’enquête publique est ouverte du 8 août au 8 septembre 2008.

La Municipalité

14/08CAMAC No 91303

Commune de Belmont


District: LAVAUX-ORONCommune: 1092 BelmontLieu-dit ou rue: Chemin des Travers-Bancs 14Coordonnées géographiques: 541.418 / 151.756Parcelle: 11No ECA: 424Note au recensement architectural: -Propriétaire(s): Rochaix AnnettePromettant(s): -DDP(S): -Auteur des plans: Gomez Ivan Sunwatt Bio Energie SAProjet, nature des travaux etdestination de l’ouvrage: Adjonction. Installation de capteurs solaires photovoltaïques sur le pan de toit sud.Demande de dérogation: -

Particularités:-

Le bureau technique est ouvert du lundi au vendredi de 7h à 11h30 et de 13h30 à 16h. L’enquête publique est ouverte du 8 août au 8 septembre 2008.

La Municipalité

13/08CAMAC No 90891

Commune de Paudex


District: LAVAUX-ORONCommune: 1094 PaudexLieu-dit ou rue: Rte de la Bernadaz 34Coordonnées géographiques: 541.420/151.390Parcelle: 144No ECA: - Note au recensement architectural: -Propriétaire(s): Castelli PatriziaPromettant-acquéreur: -Auteur des plans: Bertschi Laurent Envar Sàrl Projet, nature des travaux etdestination de l’ouvrage: Reconstruction après démolition. Démolition de la maison existante. Construction d’une maison unifamiliale avec garage pour deux voitures.Dérogations: Art. 19 et 44 RCPGA (distances aux limites), art. 53 et 54 RCPGA (étages en dessous du rez), art. 56 RCPGA (toitures), art. 63 RCPGA (murs de soutènement).Le dossier d’enquête peut être consulté au Greffe municipal du 26 juillet au 25 août 2008.

La Municipalité

Enquête no 708No CAMAC: 89538

Commune de Chexbres


09/2008CAMAC No 91926

District: LAVAUX-ORONCommune: 1071 ChexbresLieu-dit ou rue: Place de la Gare 3b et 3cCoordonnées géographiques: 549.350 / 148.010Parcelle: 1035No ECA: -Note au recensement architectural: -Propriétaire(s): Schwab Jean-Marc Rue du Bourg 8 1071 Chexbres Tél. 021 948 36 37Promettant-acquéreur: -Droit distinct et permanent: -Auteur des plans: Pauli Stéphane 3A Atelier Architecture Aigle Sàrl Place du Marché 6 1860 Aigle Tél. 024 466 30 11 Fax 024 466 50 33Projet, nature des travaux etdestination de l’ouvrage: Construction d’une maison d’habitation de deux appartements avec garage.Demande de dérogation: PEP du 02.09.2003 art. 5.2 RPE, applic. art. 40 RPE.Particularités: -Degré de sensibilité au bruit: -

L’enquête publique de 30 jours est ouverte du 8 août au 8 septembre 2008.

La Municipalité

Commune de Savigny


District: LAVAUX-ORONCommune: 1073 SavignyLieu-dit ou rue: Rte de Pierre-Ozaire 38Coordonnées géographiques: 544.060 / 156.470Parcelle: 1233ECA: 1192Compétence: MEPropriétaire(s): Nguyen Michèle et Nguyen Liem P.A. Nguyen Liem Av. de Beaumont 5 1012 Lausanne Auteur des plans: Di Stefano Ricardo Rue du Pré-du-Marché 23 1004 LausanneNature des travaux: Agrandissement.Description de l’ouvrage: Agrandissement de la villa.Dérogation demandée: -

Le dossier est déposé au Bureautechnique de la commune du8 août au 8 septembre 2008.

La Municipalité

No 1885

Commune de Savigny


District: LAVAUX-ORONCommune: 1073 SavignyLieu-dit ou rue: Chemin de la BrancheCoordonnées géographiques: 546.620 / 155.780Parcelle: 708 et 709ECA: -Compétence: MEPropriétaire(s): Association La Branche Ch. de la Branche 28 1073 Mollie-MargotAuteur des plans: Boegli et Kramp Architectes SA Rte de la Fonderie 8C 1700 FribourgNature des travaux: Construction nouvelle.Description de l’ouvrage: Construction de 2 bâtiments polyvalents, construction d’un cabanon de jardin, création de 20 places de parc.Dérogation demandée:

Art. 5 PPE «La Branche», distance entre bâtiments.

Le dossier est déposé au Bureautechnique de la commune du8 août au 8 septembre 2008.

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S O R T I E B DLe «Chien» a dévoré !L’histoire se déroule en 1939. Tout démarre au « Moustic Hôtel » à Bruxelles. Spirou y est groom. Son job consiste à transporter les bagages des clients. Notre héro fait la connais-sance d’une jeune employée dont il tombe vite amoureux. Il rencontre également un journaliste en mal de scoop, prénommé Fantasio, qui cherche à soutirer des informations. Nous sommes peu avant le début de la seconde guerre mondiale. Il se trouve que les Polonais organisent, dans cet hôtel, une tentative d’accord de paix avec l’Allemagne. Les Russes, au même moment, négocient aussi avec les allemands sur le partage de la Pologne une fois envahie. Spirou est à deux doigts de trouver une solution et d’éviter la guerre. Les soviétiques voient donc d’un mauvais œil cet éventuel accordet cherchent plutôt à le compromettre en glissant sur place un de leur agent. Cet espion est effi cace, hélas, et le confl it éclate !Emile Bravo construit son histoire comme une pièce de théâtre. Il réussit à livrer un vrai travail d’auteur sans tomber dans la parodie. Son trait gracieux, toujours juste, est remarquable. Sur fond de seconde guerre mondiale, nous assistons à la naissance d’un mythe appelé à devenir culte !

Une aventure de Spirouet Fantasio par...«Le journal d’un ingénu», tome 4d’Emile BravoEditions Dupuis

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Gros plan 3Jeudi 7 - vendredi 8 aôut 2008 - No 430


Bruit et fureur à PullyFestival • «For Noise» ouvre ce soir sa 12e édition.

On le disait moribond, le voilà phénix. Le festival du bruit (for

Noise) a pu trouver quelques appuis et, malgré deux années consécutives défi citaires, il reprend vie les 7, 8 et 9 août à la rue du Stand, dans les bois de Pully vers le chalet des 4 vents.

Programme branchéBeaucoup d’exclusivités et de décou-vertes pour ces soirées qui verront, parmi les plus attendus: Tricky, Mer-

cury Rev, Birdy Nam Nam, Sébastien Tellier… Le festival démarre tous les soirs à 17h et se déploie sur 3 lieux. La grande scène, chez Abraxas et au DeMovie Salon. Mercury Rev (USA) www.mercuryrev.net aura l’honneur d’ouvrir le festival sur la grande scène. Un nouvel album est en préparation. Ils seront suivis par Syd Matters (F) le groupe pop folk qui monte www.syd-matters.com. Puis ce sera le tour d’Ea-gle Seagull (USA) www.eagleseagull.

com les 6 du Nebraska qui cassent la baraque. Enfi n toujours sur la grande scène, les 20 Box stories(CH) avec leur premier concert. A l’Abraxas il y aura H-Burns (F) avec le premier album de Renaud Brustlein (alias H-Burns) pro-duit à 4 mains avec Jonathan Morali, l’âme de Syd Matters. Puis deux grou-pes suisses: Fucking Beautiful www.fuchingbeautiful.ch qui, comme son nom ne l’indique pas joue du soul punk teinté de glamour. Enfi n, ce sera rock avec Laure Betris, alias Kassette. Le DeMovie Salon recevra le collectif Digitale Natives qui promet une danse music exigeante. Cette soirée est pro-posée pour 42.- frs si réservation www.fornoise.ch ou 47.- sur place.

Vendredi electroLe Vendredi verra 5 groupes sur la grande scène. Birdy Nam Nam pour du turntablism dont le morceau «Trans Boulogne Express» marque un pli de plus en plus electro capable de mettre à genou n’importe quel club-ber www.birdynamnam.com puis Antipop Consortium (USA) avec du hip hop et Zoot Woman (UK) un groupe Stuart Price qui est aussi bat-teur pour Madona. Sébastien Tellier www.sebastientellier.com très in sur

les scènes françaises. Enfi n, Guess what www.guesswhat.ch le «vieux» groupe lausannois fera sa première apparition au For Noise. A l’Abraxas, trois groupes helvétiques, Evelinn Trouble; Rizzo Knor, qui ne fait pas dans la sauce mais dans l’électro et Riond et les Groupies qui font dans le remake marrant. Au Salon, Luft avec du country polono-mexicain et Gregorythme en électro minimaliste. Soirée à 49.- ou 54.- frs.

Samedi TrickyTricky vient de sortir un nouvel album, toujours sombre et torturé mais qui plaît (www.trickyonline.com). Il ouvrira la soi-

Tricky vient de sortir un nouvel album, toujours sombre et torturé mais qui plaît.

Birdy Nam Nam. Photo © jif 2006Deux Alain Tanner maintenant en DVDFleurs de sang Il a reçu le grand prix du meilleur fi lm au Houston International Film Festival en 1988. Fleurs de sang est l’histoire d’une descente aux enfers pour

une mère et sa fi lle. Pam, une femme enfant de 15 ans vient de tuer acci-dentelle-ment son premier amant. Ce fait

divers nous ramène 6 ans en arrière. À 9

ans, elle est l’habilleuse, la protectrice, la tendre complice de sa mère, Lily, qu’elle accompagne dans les différents cabarets où celle-ci produit un numéro tout à fait spécial, transformant la bana-lité de l’érotisme en véritable prestation artistique. Un jour où Lily se voit privée du droit de garde de sa fi lle, tout un monde de rêves, d’émotions, de glamour s’écroule et elle entame une descente aux enfers.

Lady MLady M., chanteuse dans un cabaret parisien, y rencontre un soir un pein-tre catalan. Son contrat terminé, elle le rejoint en Catalogne. Ils parcourent le pays en vivant une réelle passion amoureuse, jusqu’au jour

où elle apprend qu’il est marié avec une femme africaine et père d’une petite fi lle. Elle rentre alors à Paris mais se rend compte qu’elle ne peut vivre sans lui. Elle invite alors toute la famille à venir chez elle. Au sein de cette situation un peu absurde va se développer une relation à la fois amicale et amoureuse avec la femme noire, qui reste à Paris après le départ de son mari, mais fi nira par quit-ter aussi lady M., ne pouvant plus assu-mer la situation avec son enfant. Ils ne

se reverront jamais.

Ces DVD sontdistribués par AV World et se trouvent désormais dans les boxes.

descente aux enfers pour une mère et sa fi lle. Pam, une femme enfant de 15 ans vient de tuer acci-dentelle-ment son premier amant. Ce fait

divers nous ramène 6 ans en arrière. À 9

se reverront

Nouveauté

JARDIN SECRETNom: Kolly d’AlbaPrénom: RachelProfession: Violoniste

«La musique classique doit fairepartie de ce monde»

Elle arrive crinière et dentelles au vent de sa monture. En fait de Pégase, elle parque sa trottinette contre la clôture ajourée du Palais Oriental.«Je vais vous faire une confi dence: la musique contemporaine m’a toujours hérissé l’échine; mais en vous entendant jouer, j’aurais passé la nuit à vous écouter».La devise du compositeur Eugène Ysaÿe: «Ne rien faire qui n’ait pour but l’émotion, le coeur», aurait pu être écrite pour celle qui interprétait ses sonates au Festival de la Cité. Rachel Kolly d’Alba est de même essence que la couleur de ses cheveux: incandescente. Défi nition? Qui émet un rayonnement lumi-neux sous l’effet d’une chaleur intense. Cela fait beaucoup de compliments? C’est que, voyez-vous, cette jeune violoniste de 26 ans a, pour reprendre les mots de l’écrivain Henri-Charles Tauxe, le talent d’aviver «des émotions qui nous libèrent de la pesanteur. Une artiste d’une qualité exceptionnelle».Une passion de gamine; à 12 ans, elle se produit déjà en solo, reçoit sa pre-mière distinction et prend la décision de devenir violoniste. «C’est rester un jeu jusqu’à l’âge de 10 ans et puis je me suis mise à travailler de plus en plus. Je ne m’étais pas rendu compte que j’étais disciplinée, je croyais que je n’avais pas de volonté, c’était une image fausse. Dès que j’avais une heure, je la passais avec mon violon».Malgré un agenda presque complet jusqu’en 2010, huit heures de violon par jour et une petite fi lle de 2 ans, Rachel Kolly d’Alba trouve encore le temps d’assurer la direction artistique d’un nouveau festival de musique classique attendu en avril 2009 à Montreux. «Les convictions intimes prennent vie et la région est tellement belle».Son dernier petit bonheur? «Un immense bonheur, celui d’avoir le privilège de jouer sur un Stradivarius qui m’a été offert par une fondation».A découvrir le dimanche 10 août à Romainmôtier, avec Benjamin Righetti, titulaire des orgues de La Tour-de-Peilz.

Elle aime: Les perroquets gris du Gabon. La littérature, avant les années 70.

Elle n’aime pas: Les tièdes. Magaly Mavilia

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rée suivi d’Adam Kesher avec un genre à la croisée du post-punk, de la new-rave et de l’électro,quelque part entre Sonic Youth, Pulp et Klaxons. A l’Abraxas ce sera Leech avec un post-rock instrumental et expé-rimental à la Mogwai. Rectangle suivra avec une énergie noisy. Jono Mc Cleery (UK) présentera son premier album et pour clôturer la soirée, DJ Leclerc et Luz feront vibrer les bois de Belmont.

For Noise Festival – Chemin du Stand 5 à Pully – les 7, 8, 9 août dès 17h, jusqu’à 04h. Parking à Rochettaz avec navettes gratuites. Les 2 roues peuvent monter jusqu’au Stand. Restauration sur place

nb

N C M JREGIONAL P Date04 0808

gastronomiegastronomie avecJeudi 7 - vendredi 8 août 2008 No 4304

Café-RestaurantLA TOURLouis Lavanchy

Sur la terrasse de La TourPoulet du Marché grillé à la broche

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Grillades avec entrée crudités: (Brochettes: tunisienne Fr. 26.–, crevettes Fr. 26.–). Entrecôte beurre d’estragon Fr. 32.–. Filets de perches Fr. 32.–. Assiette végétarienne Fr. 25.–. Penne, calamars, frites et glaces enfants.Coupe glacée du moment Fr. 11.–, raisins à la Lie Fr. 11.–, cerises semi-confites au kirsch...

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2008Renseignements et réservations sur demande.Tél. 021 799 28 96 ou 079 630 51 53. Horaire habituel du vendredi de 17h à 20h30,samedi de 11h à 13h et de 16h à 20h30, dimanche de 16h à 20h30.Réservations pour groupes de 15 à 40 personnes.Du 8 août au 10 août. Josiane & Roger Malherbe.Du 15 août au 17 août. Georges & Jean-Louis Palaz.

Renseignements et réservations sur demande. Tél. 021 799 19 31.Ouvert du jeudi au dimanche de 17h à 21h ou sur rendez-vousDu 4 août au 10 août. Duboux Marc-Henri. Tél. 021 799 12 78.Du 11 août au 17 août. Les vignerons du Caveau. Tél. 021 799 30 67.

Renseignements et réservations sur demande. Tél. 079 417 11 26.Ou Point «I», Cully - Tél. 021 799 54 54.Ouvert du vendredi au dimanche de 17h à 21h.Du 8 août au 10 août. François Joly.Du 15 août au 17 août. Hubert Testuz & Fils.

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5Jeudi 7 - vendredi 8 août 2008 - No 430


Pully-LavauxLe Mirador s’offre une mue…

Mont Pèlerin • L’Etablissement de luxe fermera pendant 10 mois pour renaître, comme le vieux chalet, plus beau qu’avant…

Tous les permis étaient réunis de longue date mais la «HL Le Mira-

dor» gérée par le groupe Kempinski attendait le moment propice pour se lancer dans des travaux herculéens. Après une année record en 2007, le moment semble opportun pour trans-former le 5 étoiles+ en un lieu encore plus huppé, pour une clientèle bran-chée wellness, santé, médical.

Concept bien-êtreLe projet est divisé en plusieurs chan-tiers. L’extension au sud du bâtiment existant et en dessous de la terrasse panoramique par une construction en terrasses sur trois niveaux. Là se trouveront 45 chambres de luxe de 50m2, toutes avec une terrasse pri-vative de 20m2. Une grande terrasse aménagée en jardin, voire terrain de

sport occupera les toits du 3e niveau. Cette aile comprendra également une suite Givenchy et sera reliée au bâti-ment principal où se trouve le Spa qui sera agrandi et un centre médicalisé. Un autre chantier verra l’aile Est qui aujourd’hui abrite des chambres pour séminaires mise à nu pour y construire 14 appartements haut de gamme, proposés à la vente en PPE avec ser-vices hôteliers et accès à l’hôtel, au Spa et aux restaurants et autres servi-ces. Un troisième chantier débutera simultanément pour construire, entre ces bâtiments, une grande réception centrale desservant aussi bien les diffé-rentes résidences et les infrastructures publiques ou médicales. Enfin le 4e chantier traitera la construction d’un nouveau parking de 55 places qui, ajoutées à celles existantes offrira un total de 136 places. Ce sont quelque 150 ouvriers qui travailleront sur ces différents chantiers pendant la durée des travaux. Dans l’ensemble le nombre de cham-bres va diminuer pour passer à 62 contre 68 aujourd’hui mais elles

seront plus vastes explique le directeur de l’établissement Eric Favre. Le prix nuit augmentera d’environ 200.- frs par chambre. Le centre de conféren-ces sera réduit de moitié, la demande n’étant plus la même.

Techniques nouvellesLes travaux ont été confiés au jeune architecte J. Brönimann qui a prévu des techniques particulières, d’une part pour ancrer les bâtiments en garantissant la stabilité de l’hôtel, des techniques de minage pour exploiter la roche en sous-sol, l’apport d’élé-ments préfabriqués tels que des dalles et des murs et, naturellement des tech-niques de récupération de chaleur et d’énergies renouvelables. De tels chan-tiers, s’ils étaient conduits de manière traditionnelle nécessiteraient 2 ans de travaux. Là, le temps à disposition est de 10 mois… L’investissement de 50 millions.

FermetureLe bâtiment principal ne peut être exploité pour des raisons d’accès

durant les travaux et à l’exception du Chalet situé à l’entrée du domaine qui restera en exploitation, l’établissement sera fermé. Un problème de personnel s’est donc posé. Le Mirador, c’est 116 emplois. Et si le groupe Kempinski a pu proposer quelques emplois dans des établissements du groupe, tous n’ont ni l’envie, ni le loisir de partir 10 mois à l’étranger. A la fermeture, sur 116 personnes, 40 ont obtenu des contrats de durée déterminée ou départs volontaires. 40 autres restent à travailler, soit au Chalet, soit à l’hôtel où une cantine est mise en service pour les ouvriers, soit à une surveillance de chantiers etc. (Plus de 200 personnes travaillent entre le chantier et l’hôtel). Enfin, 36 licenciements sont nécessai-res mais l’hôtel a mis en place un ser-vice d’assistance pour retrouver quel-que chose dans la région, avec ou sans projets de réintégration future. Tout le personnel a reçu des propositions qu’il a ou non acceptées.

Nina Brissot

Lucy sourit aux étoiles

Immense était son cercle d’amis car Lucy avait un don inné pour le

bonheur. Celui des autres particuliè-rement. Toujours inquiète de la santé de chacun, des résultats scolaires des enfants, de la qualité de vie de ses amis, Lucy Cavin était un personnage aimé de tous. Positive jusque dans sa longue lutte de plus de 5 ans contre un can-cer sournois, elle n’a jamais baissé les bras. «Je veux revoir la mer» disait-elle, début juillet. Elle y est allée avec son mari Jean-François Cavin. Même si les conditions étaient difficiles, le plaisir de revoir des personnes et des lieux connus primaient pour elle. Son désir de partage était évident et

Lucy semblait tenir salon partout où elle passait. Avec les copines de la musique, elle à son clavecin chéri, les autres à divers instruments formant un ensemble maintenant orphelin. Avec les amies de la peinture car elle avait de nombreux talents ni cachés ni étalés. Ancienne institutrice, son amour pour les enfants lui est resté et toute sa vie elle en aura soutenus, aidés, guidés, aimés. Au Centre Patronal que diri-geait son mari, elle apparaissait en fée joyeuse que chacun aimait rencontrer. Sur son fief de Moratel à Cully l’écho du rire de la fille Fonjallaz fait partie de l’environnement. A la piscine de Pully, là où il y avait un groupe joyeux, pour sûr, elle était au centre. Lucy Cavin a lutté mais le crabe a pris son souffle. Elle sourit désormais aux étoiles, laissant dans la peine son mari et deux enfants aujourd’hui adultes. Elle était dans sa 66è année. C’est toute une région qui est en peine. nb

Le conseiller qui agit dans l’ombreDépart • Trente huit années au service de syndics, ça marque une carrière.

Daniel von Gunten vient de tirer sa révérence.

Vivre au cœur de l’action sans en avoir les décisions demande

une forme de sagesse. Pour cela il est souvent bon d’être en arrière plan et de voir les gifles atteindre ceux que l’on sert. C’est peut-être ce que se dit aujourd’hui Daniel von Gunten qui après 38 ans de service auprès de Geor-ges André Chevallaz; Jean-Pascal Dela-muraz; Paul René Martin; Julien A. Perret; Jean Chevallaz et Jean-François Thonney vient de prendre sa retraite à Pully. Treize ans à Lausanne, vingt cinq

à Pully, le secrétaire municipal rempla-çant et chef du service des affaires géné-rales en sait un bout sur la politique et ses alcôves. Il avait sans le savoir vrai-ment un rôle d’éminence grise, regar-dant jouer les autres sans officiellement intervenir.Mais dans le cadre de cette carrière riche en évènements de toutes sortes, Daniel, le petit Dany comme disent ses amis n’a pas fait que de suivre ses syndics. On lui connaît différents rôles actifs au sein de la commune le plus

récurrent étant probablement celui d’animateur depuis 1986 des échanges dans le cadre du jumelage avec Ober-nai. Que d’aller-retour vers cette terre amie, que d’organisations et échanges sur différents plans: sportifs, culturels, politiques et… gastronomiques. Son compteur personnel cumule 70’000 km entre ces deux pôles Pully-Ober-nai. Et puis Dany est un des piliers de «Pully à l’heure du Québec», «La course A travers Pully» (non, non, il ne cou-rait pas mais… organisait) «La fête du sauvetage» (non pas à la nage mais… à quai), «La semaine du soir du Club nautique» (oui, parfois jusqu’au petit matin) et bien d’autres animations qui ont émaillé la vie pulliérane.A la question: Allez-vous vous ennuyer? Il répond: Je crains de n’en avoir pas le temps. Car il entend bien occuper sa retraite à des occupations que d’aucuns qualifieraient d’agréable comme, voya-ger, lire, sortir sans rien organiser, jouer son rôle de grand-père et profiter du temps. Bonne retraite. Nina Brissot

Ils ont tiré!Chexbres • L’Abbaye du Cordon Vert et Blanc du Cercle de St-Saphorin a désigné son roi.

Cette année, le tir a eu lieu au stand du Frût, à Chexbres. Le Comité

actuel se compose de Pierre-Antoine Hildbrand, abbé-président, Denis Légeret, lieutenant d’abbé, Laurent Chappuis, porte-drapeau, Raymond

Chappuis, trésorier et Isabelle Morel, cantinière. Le Roi du tir est Gérard Chappuis, de Rivaz, avec 448 points, suivi de Richard Debétaz, de Rivaz avec un coup de «97» et de Aimé Chevalley, de Puidoux, avec 441 points, à 86 ans! Dans le Challenge «Mouche», Ray-mond Chappuis l’a emporté avec un coup de «100» appuyé par un 98 devant Alain Légeret, de Préverenges, également auteur d’un coup de «100» mais appuyé de deux «97». C’était sa première participation. Marc-Henri

Leyvraz, de Rivaz, les suit avec deux «99». Laurent Chappuis, de Puidoux, remporte définitivement le challenge «Charles Testuz» en jeu depuis qua-troze ans. Il est suivi d’Alain Légeret et de Raymond Chappuis, de Chexbres. Aimé Chevalley remporte le challenge «Vétéran» devant Jean-Claude Che-valley, de St-Saphorin et Francis Hild-brand, d’Essertes.

Pierre-Antoine HildbrandChaque semaine

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Tél. 021 925 49 00

Fermeture le lundi et le mardi toute la journée

Ville de Pully

La direction des domaines, gérances et sports informe le public que le sentier de Pévret sera fermé dès le lundi 18 août jusqu’à la fin des vendanges

Les usagers voudront bien emprunter soit le ch. des Vignes, soit le ch. Davel.

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Cully

Exposition - L’hôpital de Lavaux présente, jusqu’à la fin septembre, les œuvres photographiques d’Etienne Volery réunies dans une exposition «Autour du Monde». Un voyage de plus de 2 ans autour du monde ont permis à l’artiste de réunir plus de 24’000 clichés donnant un reflet de 37 pays d’Europe, Asie et Amérique. Quelques 114’200 km ont été parcourus mais pour cette exposition, Etienne a sélectionné des images de Mongolie, Chine, Vietnam, Cambodge, Laos, Thaïlande, Birmanie, Uruguay, Myanmar, Philippines, Indonésie, Brésil, Argentine, Chili, Pérou, Colombie, Nicaragua, Mexique et les Etats-Unis. Une jolie façon de voyager lorsque l’on rend visite à un souffrant ou tout sim-plement pour se faire plaisir et rêve un peu. Ouvert tous les jours de 08h à 20h. Chemin de Colombaires à Cully.

Lutry

Photographies - Du 8 août au 4 octobre, Black & White à Lutry présente les photographies de Verena Loeliger «Corps et Gra-phies». Seulement 15 clichés en noir blanc de l’artiste peintre et dessinatrice. Sobriété et harmonie se dégage de ces clichés fort esthé-tiques. Black & White – Grand rue 28 ou entrée côté lac à Lutry. Ouvert du mardi au vendredi de 10h à midi et de 14h à 18h.Samedi de 10h à 15h.

Quai de Lutry

Musique - Les prochains concerts sur les quais de Lutry auront lieu le 07 août avec Stone City pour du rock-blues de 20h à 22h et le 08 août avec le New Country Rain du country également dès 20h, puis le 14 août avec Anach Cuan vainqueur du trophée des musi-ques populaires folk celtique enfin, le 15 août, également dès 20h, c’est Quinqua ‘set qui va jouer du rock country.

Sondage d’étéSondage d’étéN C M JRegional P Date06-07 08.08

7Jeudi 7 - vendredi 8 août 2008 - No 430Jeudi 7 - vendredi 8 août 2008 - No 4306

A Cully, le taux de satisfaction est élevé. D’abord, on juge volontiers que la commune est unique au monde, que l’accueil y est très bon, MAIS… que les transports publics sont très mauvais! Et justement, si le citoyen était syndic, la première chose qu’il changerait serait… les transports publics. Enfi n en cas de surplus des revenus il faudrait les redistribuer aux plus démunis.

A Belmont on juge l’accueil bon, les prix justes, l’information excellente et les transports publics… très mauvais. Il y a un bémol marqué face aux autorités que l’on juge «pas assez à l’écoute du citoyen et trop au-dessus des débats». Côté commerce on regrette qu’il manque des commerces de bouche, une pharmacie et un kiosque. La poste n’a pas très bonne presse et l’administra-tion communale non plus par contre on apprécie la politique culturelle même si l’on estime qu’il faudrait soutenir plus d’initiatives. Les personnes qui ont répondu à ce sondage sont toutes plus de 20 ans sur la commune.

A Puidoux on est satisfait des infrastructures en général, de l’accueil, des prix et des commer-ces mais un peu fâchés avec le taux d’imposition pourtant à 65.Par rapport à la commune on souhaiterait aussi un meilleur entretien des routes… Sur le plan des commerce, Landi est bien vu mais la station qui y fait face ne fait pas l’unanimité. Et pour la culture, c’est bien mais trop peu de spectacles.

Les habitants de Jongny, ne sont pas des fans de sondages… Le retour ne nous permet pas de refl éter une opinion générale.

Chexbres est agréable, accueillante, et satisfait sur tous les points accueil et prix. Désaccords par contre sur la politique des parkings et des transports publics qui sont les choses que les citoyens changeraient. Satisfaction générale sur les commerces même s’ils sont un peu faibles en nombre. La boulangerie Bildingmeyer a la palme du meilleur commerce, quant à la politique culturelle, personne n’y changerait rien.

Comment le citoyen vit-ilsa commune?

Résultats • Dans cette troisième série sur 5, nous avons analysé les réponses de citoyens de Cully, Belmont, Chexbres, Jongny, Puidoux et Montreux.

Comment le citoyen vit-ilsa commune?

Résultats • Dans cette troisième série sur 5, nous avons analysé les réponses de citoyens de Cully, Belmont, Chexbres, Jongny, Puidoux et Montreux.

A Montreux le citoyen est globalement satisfait de tout ce dont il dispose mais, gâté il aimerait encore changer beaucoup de choses. En vrac: les parkings, la Municipalité, les infrastructures sportives, les signalisations, les interdictions. Avec encore plus d’argent, on souhaiterait plus de personnel communal, la rénovation des anciens bâtiments scolaires, une baisse de l’impôt. Les boutiques manquantes sur Montreux seraient celles de mode et de décoration. Le Montreux palace, Zurcher, Ausoni, l’hôtellerie en général ont toute l’affection des montreusiens. Sur le plan culturel, beaucoup demande plus de soutien aux initiatives des habitants de la commune.



Vevey-Riviera

L’eau est un bien public!SIGE • Ainsi en a décidé le Conseil du Service

intercommunal de gestion en décidant de signer la déclaration«L’eau, bien public». Le SIGE s’engage à ce que la gestion de

l’eau sur le territoire et en sous-sol reste en mains publiques.

Tout en approuvant le préavis, la commission du conseiller Yves Fili-

pozzi complète ses conclusions et élargit la gestion des eaux à des actions de solida-rité internationale. Le Comité de direc-tion donne son accord à cet amendement et le préavis est voté à l’unanimité lors de sa dernière séance avant la pause estivale.

Comptes rassurantsAlors que le budget prévoyait une perte de 550’000 francs, les comptes 2007 sont positifs de 67’000 francs. Le rapport de la Commission de gestion relève l’effort accompli «pour passer d’une comptabilité de type adminis-tratif à un système comptable (…) per-mettant d’avoir une vision réaliste des divers secteurs du SIGE et d’en mesurer la productivité». Relevons que le total des produits s’élève à 14,3 millions et que sous le chapitre Abattoir public, la commission s’exprime comme suit : «Le déficit de Fr. 707’000.- est repré-sentatif de la situation actuelle de cette installation et de son histoire… agi-tée». Nous reviendrons sur la commu-nication de la commission d’enquête sur le chantier de l’abattoir de Clarens, lue par son président René Rohner et donnant la situation de ses travaux.

Corseaux au perchoirAprès avoir voté un crédit complé-

mentaire d’urgence de 1,2 million de francs pour le renouvellement et l’ex-tension du réseau de distribution d’eau potable, la Conseil intercommunal de gestion a élu, ce mercredi 18 juin, son bureau pour 2008-2009. Jean-Pierre Maillard (Corseaux) succédera au per-choir à Yves Cornaro. La vice-prési-dence du Conseil est confiée à Mme Taraneh Aminian de La Tour-de-Peilz et le secrétariat à Mme Anne-Claude Pelet, ancienne secrétaire du Conseil communal de Blonay.Le président du Comité de direction Marcel Martin remercia Yves Cornaro pour son travail, qualifiant le président sortant de «vigilant et toujours bien préparé»…

Georges-A. Nippell

Fermeture en vue pour trois bureaux postaux à MontreuxRestructuration • Les offices des Avants, Caux et Glion sont concernés. Le géant jaune invoque la baisse de travail

liée à l’avènement des nouvelles technologies, sms et courriels en tête. Les habitants lancent une pétition.

La nouvelle est tombée fin juillet à travers un communiqué de presse

des autorités montreusiennes: La Poste a l’intention de fermer trois de ses offices sur la commune de Mon-treux. Celui des Avants devrait fermer en 2009. Mais cette décision avait déjà été prise et communiquée en 2001. Plus surprenant, les offices de Caux et de Glion vont aussi fermer, à une date non encore connue, pour cause de dénonciation de bail. «Il est vrai qu’avec l’arrivée des sms, des mails et des paiements par internet nous trai-tons beaucoup moins de courrier et dans les petits villages, nos bureaux traitent suivant les cas moins de deux paquets par jour, justifie Nathalie Sala-min, porte-parole de la Poste, ce mal-gré la présence de nombreux étudiants d’écoles hôtelières, comme à Glion ou Caux. C’est un phénomène général. Avec l’ouverture totale du marché, prévue pour 2012, nous devons met-tre en place un réseau rentable, nous n’avons pas le choix». Pour être rentable justement, un office de poste doit être ouvert cinq jours par semaine. Et la porte-parole de la Poste de rassurer: «D’autres fermetu-res ne sont pas à l’ordre du jour dans la région et rien n’est définitif. Nous sommes en train de chercher des solu-tions». Mais le secrétaire municipal, Charles C. Riolo est dubitatif: «Il y a quelques années de cela, c’est le bureau des Rochers-de-Naye qui a fermé, puis

celui du Vallon-de-Villars et Les Plan-ches. Maintenant les Avants, Caux et Glion. Puis est-ce que ce sera le tour de Chamby et Chernex? Jusqu’où iront-ils? Montreux? Depuis quelques années, le message est clair. La volonté de la Poste est de diminuer de moitié son offre dans toute la Suisse». Une pétition pour dénoncer cet état de fait est en route jusqu’au 15 août. «Nous ne nous attendions pas du tout à cette fermeture de Glion, d’autant que celle des Avants était déjà connue et que l’avenir du bureau de Caux était incertain. Suite à la récolte de signa-tures, nous allons informer la Poste de nos attentes et besoins», affirme Jean-Claude Buchler, président de l’Asso-ciation des intérêts de Glion.

Solutions de rechangePour les Avents, un système de service à domicile sera mis en place. Le fac-teur viendra chercher lettres et colis à envoyer chez les particuliers. Ils pour-ront également acheter des timbres et effectuer leurs paiements bancaires. Pour Caux et Glion, une agence postale pourrait être envisagée si des partenai-res sont trouvés. Il s’agirait de transférer les prestations de la poste à l’intérieur d’un commerce. Les prestations de base seraient conservées, c’est-à-dire traite-ment des lettres et colis, vente de tim-bres. Par contre les paiements bancaires et le retrait d’argent ne seraient plus possibles par manque de sécurité.

«Nous comptons avoir 200 agences postales dans toute la Suisse d’ici la fin de l’année. Il ne faut pas considérer cela comme un démantèlement du service public, mais comme un changement de mentalité dans les prestations. Les gens utilisent de plus en plus internet pour tout. Cela pourrait également être bénéfique pour nos partenaires car ils pourraient voir arriver une nouvelle clientèle», argumente Nathalie Sala-min. Ces partenaires potentiels sont en cours de recherche. «Pour l’instant, nous n’avons pas de partenaire défini-tif. Nous sommes en train de discu-ter pour trouver des solutions, mais rien n’est encore fait. D’autre part, les autorités ont toujours un droit de recours auprès de la Commission des Affaires postales, organisme indépen-dant», poursuit-elle. «C’est faux, nous n’avons pas de droit de recours, précise le secrétaire muni-cipal. Le terme n’est pas approprié. Nous pouvons officialiser notre désac-cord, ce que nous avons fait dans notre communiqué de presse du 25 juillet. Dans ce cas la Poste doit suspendre ses actions et la commission est chargée de rassembler les personnes concernées afin de trouver une solution. Mais si la Poste avait vraiment la volonté de trouver une solution, elle le ferait car il lui serait très facile d’obtenir un délai de 2 à 3 ans pour son bail commercial de Glion».

Tensions en perspectiveLes habitants ont de plus en plus de peine à accepter les fermetures succes-sives des bureaux postaux, d’autant plus qu’un bénéfice de près d’un mil-liard a été dégagé en 2007. Comment justifier cela auprès de la population? «Il est vrai, que c’est très difficile à faire passer, mais nous ne gardons pas ce bénéfice dans notre poche, défend la porte-parole de la Poste. Une grande partie est reversée à la caisse de pen-sion, à l’aménagement de nos nou-veaux centres de tri, à la Confédéra-tion, dans notre capital propre qui n’est pas encore suffisant ainsi que dans la modernisation de nos services. L’argent est réinvesti». Du côté des autorités montreusiennes,

on admet que la Poste doit être renta-ble pour survivre, «mais un service de proximité ne peut être rentable par le seul marché. Là, je pense que monsieur Leuenberger doit sortir de sa réserve. Je pense que beaucoup de citoyens ne

seraient pas opposés à ce qu’une partie de leurs impôts passe dans ce genre de service public», conclut le secrétaire municipal.

Texte et photo:Sandra Giampetruzzi

Troisième fermeture de bureaux postaux sur la commune de Montreux. La grogne monte au sein de la population, qui fait tourner une pétition visant à contester cette décision.

Les Avants, un cas à partLa situation des Avants est déjà connue depuis 2001, la fermeture se fera donc comme prévue au 31 janvier 2009. Ce qui coïncide avec le départ à la retraite du responsable du bureau de poste. Mais la situation est plus préoccupante qu’ailleurs car il ne s’agit pas que de la Poste. L’unique épicerie a disparu, l’école est en passe de fermer. Quant à la gare et au funiculaire, leur avenir est plus qu’incertain. Dans ce cas précis, une réflexion plus globale est en cours avec les acteurs concernés pour ne pas faire mourir le village.

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Villeneuve

Country - Dimanche 10 août la Country est à Villeneuve avec Jean-Jacques Egli, à l’occasion d’un concert gratuit, organisé par Villeneuve Animations. Rendez-vous donc à tout public le dimanche 10 août à 17h, à la Place d’Ou-chettaz (bord du lac). Cette manifestation est annulée en cas de pluie. Infos auprès de Villeneuve Animations, Martine Furnari, 021 968 11 94.

Mont Pélerin

Tibet - Les 9 et 10 août, le Centre des Hautes Etudes Tibétaines Rabten Choe-ling, au Mont-Pèlerin, commémore le 30e anniversaire de sa fondation par le Véné-rable Géshé Rabten. Au programme: por-tes ouvertes samedi 9 août, dès 10h, avec une cérémonie avec prières et discours de

bienvenue. Puis, dès midi, ainsi que la journée de dimanche 10 août (dès 10h) : visites du centre, spécialités culinaires et délicatesses tibétaines, visites guidées du temple, vidéos et danses folkloriques. Tout le monde est cordiale-ment invité à partager ce week-end de fête avec le centre tibétain!

Vevey

Plage en ville - La Ville de Vevey teste une nouvelle animation estivale inédite dans la région. Jusqu’au 31 août, le bas de la Place du Marché sera recouvert par 200 m3 de sable transformant cette surface de près de 1000m2 en un lieu exceptionnel, convivial, de rencontres et de loisirs, sept jours sur sept. Chaises longues, terrain de beach-volley, pétanque (sur deux pistes), douche seront à la disposition du public et cela gratuitement. Juste à côté, un dôme aménagé pour l’occasion abritera un bar-lounge. Celui-ci ouvrira ses portes dès 16h30 en semaine et proposera, notamment, des Afterworks et de la musique live avec dj’s, chanteurs, artistes. De la petite restauration (tapas, brochettes de viandes) accompagnera un choix de boissons alcoolisées (vins, long-drinks) et non-alcoolisées. Derrière le bar, vous retrouverez le personnel d’un établissement bien connu de Vevey, les Dix-Vins. Unique but avoué de ce « Vevey-Plage », animer cette zone au long de l’été et perpétuer l’esprit qui s’est créé l’hiver dernier autour de la patinoire avec une activité destinée aussi bien aux habitants de notre ville qu’aux visiteurs. D’autant plus que l’environnement immédiat de cette plage artificielle, avec les pédalos, les bars-restaurants qui se trouvent sur la Place du Marché et sur les quais ainsi que la proximité de la vieille-ville devraient inciter le public à flâner et à profiter de ce cadre enchanteur. Cette nouvelle animation est le fruit d’une rencontre entre l’initiateur de ce concept de « plage urbaine », Monsieur Stephan Deglon (un enfant de Vevey) et la Municipalité par le biais de son service des Sports. Très vite, d’autres services (comme la voirie ou Police Riviera) se sont retrouvés autour de la table pour trouver toutes les solutions afin que ce projet devienne réalité. Si les dis-cussions ont commencé tard, il n’aura fallu que quelques (mais intenses) semaines pour que Vevey-Plage prenne forme. Cela montre la volonté de la Municipalité de faire de Vevey la ville la plus attractive possible.

Estampes - La galerie du Magasin du Monde, rue du Conseil 20, Vevey, accueille une exposition des Estampes digitales de Fabienne Samson, du mardi 5 au samedi 30 août. Vernissage le vendredi 8 août de 17h à 19h. Heures d’ouverture: mardi – vendredi 10h – 18h, samedi 9h – 14h. « … Le cycle entier de la vie, dans toute sa splendeur, reposait, minuscule et fragile, dans le creux de ma main. En donnant une autre dimension à l’insecte ou à la fleur ainsi recueillie dans l’état éphémère de sa lente transformation, cela a ramené la question fondamentale liée à notre identité. Faut-il à l’homme une proportion égale à lui-même pour qu’il en prenne conscience?», s’interroge Fabienne Samson.

Brocante - Comme chaque 2ème et dernier samedi du mois de mars à novembre, un marché à coffre ouvert est organisé le 9 août de 9h à 16h sur la Place de la gare et de la Poste, rue des Comptes de Savoie 2. Au programme : brocante, vide grenier, buvette avec les sociétés locales, ambiance villageoise. Entrée libre, infos au 021 960 22 86 ou sur www.coffre-ouvert.ch.

Marchés - Les 39es Marchés folkloriques de Vevey se poursuivent tous les samedis jusqu’à fin août sur la Grande Place. Stands animés et colorés, artisans affairés. Ambiance encore plus chaleureuse grâce à des groupes de musiciens et de danseurs folkloriques. Et pour couronner le tout les maraîchers, qui propo-sent leurs produits du terroir, ont revêtu leurs costumes traditionnels.



Vevey-RivieraLes gorges s’échauffent sur le projet de la Grande Place à Clarens

Urbanisme • Plusieurs projets urbanistiques impliquant une mutation de Clarens sont en cours. Les habitants feronttout pour préserver une certaine qualité de vie au profit d’une densification incontrôlée. Ils n’ont d’ailleurs pas hésité

à huer la délégation municipale venue présenter son projet..

Pour l’instant, cela ressemble plus à une exposition de voitures

d’occasion. Mais à l’avenir le terrain, situé derrière l’ancienne usine Amida et appartenant actuellement au Dr Patrick Maire, pourrait accueillir une structure médicale ou un espace vert pour la population ou les deux. Si rien n’est encore défini, les nombreuses propositions d’avant-projet déposées par le propriétaire, n’ont pas réjoui la population lors de la séance d’infor-mation du jeudi 15 mai. C’est que le sujet est sensible depuis de nombreuses années. En 1906 déjà, il était question de créer une place centrale et spacieuse pouvant ser-vir de place publique pour accueillir fêtes, marchés et autres animations à Clarens. Cette parcelle, idéale aux yeux de tous, a néanmoins été vendue en 1957 à une entreprise horlogère à un taux préférentiel avec la promesse faite par la Municipalité de l’époque au Conseil communal que des loge-ments seraient construits afin d’attirer du monde et du travail dans la région. Depuis 1957, le terrain est toujours vague. Pour Michel Detrey, commer-çant de Clarens et ancien conseiller, « les espaces de verdure, les parcs et

jardins ne doivent pas être le privilège des propriétaires ou habitants de zones de villas. Il est par conséquent de notre devoir de veiller à la préservation et à la création d’espaces de verdure proches et d’assurer une qualité de vie et un développement social harmonieux ».

Parc public ou structures médicales?Désireux d’agrandir sa structure mais en accord avec la population de Cla-rens, Patrick Maire a ainsi présenté un avant-projet pour prendre le pouls de la population locale. Avec une première proposition, prévoyant la construction d’un bâtiment sur la partie supérieure de la parcelle, l’amé-nagement d’un parc public entre le futur bâtiment et celui existant et un parking sous le parc, il a vu le sang des habitants ne faire qu’un tour. La réponse a été claire. «C’est exclu», ont répondu en chœur les habitants de Clarens. Une version sans bâtiment mais avec un agrandissement de celui existant a été proposée. Du coup, l’as-semblée était divisée. Il y a ceux qui s’accordent à dire que le compromis en vaut la chandelle. «Allons dans le sens du compromis autrement nous allons recommencer à zéro et dans

40 ans nous serons toujours au même point», lance un commerçant. Mais pour d’autres, il faut arrêter de faire des compromis. L’architecte Laurent Fesselet, qui avait proposé un projet de parc public sur la parcelle, pose la question aux principaux intéressés: «Il faut maintenant savoir si vous voulez un parc public ou un bâtiment mais un peu des deux ne conviendra à per-sonne. Dans ce contexte précis, si vous voulez une place, un compromis n’est pas acceptable. Par contre si vous vou-lez un bâtiment alors oui, le projet est à défendre».

Une Municipalité montrée du doigtUne fois de plus, le travail de la Muni-cipalité a été critiqué. Denis Viquerat, membre de l’Association de protec-tion des sites montreusiens, regrette : «Clarens a toujours été considéré comme une seconde zone par rapport à Montreux. C’est à Clarens qu’on y a mis les parkings, les abattoirs et la station d’épuration. Mais 40% de la population de Montreux habite à Cla-rens, il ne faudrait pas l’oublier». Et un intervenant de renchérir « tous les riches sont à Montreux et on met des HLM à Clarens». « Non, la Municipa-lité ne considère pas Clarens comme la poubelle de Montreux», a assuré Alain Feissli, municipal responsable de la sécurité publique. Mais la popu-lation a manifesté ses doutes en huant ses propos. Et ce dernier de poursui-

vre: « Par exemple, pour la zone des Vaudrès, nous ne sommes pas entrés en matière avec la volonté immobilière du propriétaire ».

Pas question de vendre« Je me suis rendu compte que ce ter-rain était très émotionnel, ce que je ne savais pas en le rachetant. Mais il n’est pas question que je vende cette parcelle. Je suis persuadé qu’un com-promis profiterait à tout le monde. Si l’on me laisse faire mon projet, un parc pourrait très rapidement voir le jour, autrement le terrain va encore rester en l’état actuel pour un moment», annonce Patrick Maire. Pour Olivier Mark, conseiller radical et président de la Société des Intérêts de Clarens, «il

est bien clair que notre rôle n’est pas de nous substituer aux autorités, nous voulons mettre en place un dialogue qui puisse définir les besoins de cha-cun». Les tractations risquent d’être encore longues car cette zone est pour l’instant classée en zone industrielle. Le nouveau Plan général d’affectation (PGA) devrait remédier au problème en définissant la zone inférieure déjà construite en zone urbaine et celle du haut en zone d’intérêt public, affec-tation qui reste très vague et permet nombres d’interprétations et aména-gements.

Texte et photos:Sandra Giampetruzzi

Le projet de rénovation de la salle du Pierrier et de son parking ont rencontré de nombreuses oppositions de la part du voisinage direct.

Transformation de la salle omnisports du PierrierAu mois de mai, la Municipalité présentait un autre projet important à la population, celui du lauréat de la transformation de la salle du Pierrier à Clarens et du réaménagement de la place par le bureau FASTT architectes associés, à Lausanne. Ainsi, la place bétonnée se muerait en espace vert de loisirs et l’aspect extérieur du bâtiment serait complètement modifié. Actuel-lement, la place du Pierrier n’est qu’un grand parking, avec 117 places de parc. Si le projet passe la rampe, la capacité passera à 170 places, dont 57 en surface, de type parking végétalisé en haut de la place, et deux niveaux de parking souterrain, offrant 113 places. La partie centrale du bâtiment serait surélevée d’environ 5 mètres pour répondre aux normes internationales pour la pratique du volley-ball. L’intérieur serait modifié pour mieux répondre aux attentes des usagers. Il s’agit d’une enveloppe budgétaire de 14 mios dont 6 mios pour l’aménagement des espaces de verdure et la création du parking souterrain. La mise à l’enquête publique ayant pris fin le 20 juillet, le projet a rencontré une trentaine d’oppositions et remarques. La cause principale de cette remise en question est la surélévation de 5m du plafond de la salle. L’Association de protection des sites montreusiens et que le WWF ont également fait opposition.

Fusion dans l’airLors de la discussion au sujet des conseils et services intercommunaux et l’hypo-thèse d’une grande fusion des communes de la Riviera, le syndic Jean de Gautard rappelle que, pour l’instant, ce n’est pas une priorité pour la municipalité. Un sondage a été organisé dernièrement à l’occasion d’une réunion de syndics. Il a dégagé une majorité d’avis pour l’étude d’une fusion des communes de la Riviera. Un groupe de travail s’est constitué. On en est au stade des coûts de cette étude et de ses objectifs de base. La gestion globale simplifierait à première vue les travaux des exécutifs respectifs. Mais une commune unique de 70’000 habitants pose une quantité de problèmes géopolitiques et fiscaux difficiles à résoudre. Elle reste néanmoins à l’ordre du jour des réunions de syndics.

St-Légier: séance extra murosà Hauteville

Conseil communal • Les comptes et la gestion 2007 passent la rampe. De même qu’un crédit de 765’000 francs accordé pour le préau Nord et un parking Derrière-le-Four.

Les comptes 2007 accusent un déficit moins grave que prévu au budget:

1,08 million contre 3,2 millions, pour un total de charges de 22,6 millions de francs. A leur examen, on constate le déficit récurrent des remontées méca-niques des Pléiades: 50’000 francs. Les communes de Blonay et St-Légier ren-contreront la coopérative pour revoir la convention. Les vœux de la commission de gestion sont partiellement exaucés.Toujours dans le domaine des chiffres, la caution solidaire de 500’000 francs pour les Tennis de La Veyre pose quelques

problèmes à la gauche. Des oppositions déontologiques et écologiques se mani-festent. Le préavis est néanmoins accepté (7 oppositions et 5 abstentions).

Un préau, un parkingLes deux ne sont pas liés et pourtant ils font l’objet d’un seul préavis. Le réamé-nagement du Préau Nord du Collège de La Chiésaz supprime 8 places de par ces les plates-bandes existantes. Il permettra un accès sécurisé pour les bus scolaires et véhicules de service, la création d’un couvert à vélos en verre, la création de

deux préaux couverts vitrés. Coût de l’opération : 465’000 francs.Quant au parking, prévu au Sentier Der-rière-le-Four pour 17 cases, il nécessite des travaux de maçonnerie, jardinage, fontaine, installations électriques, horo-dateurs, architecte, géomètre, acous-ticien (sic) pour un total de 300’000 francs. Acceptée dans son ensemble, la proposition municipale est la réponse à l’interpellation de la conseillère Anne Schiftknecht (Pro-Tyalo).

Un «oranje» au perchoirAprès deux ans de présidence, le libéral Guy Marti quitte le perchoir. C’est le radical et hollandais Henri van Kuijk qui lui succède pour l’exercice 2008-2009- Claude Schwab (soc.) est élu 1er vice-président.

Texte et photo: Georges-A. Nippell

Montreux

Musique - Les échos du Jazz Festival sont terminés mais la musique garde tous ses droits. Une série de concerts sont au programme au bord du lac à Montreux (Kiosque à Musique de la Rouvenaz). Les prochains sont: Jeudi 7 août, 20h. Inspecteur Gadjo avec du jazz manouche. Samedi 09 à 20h, Amazonia de la musique brésilienne. Dimanche 10 à 15h The Ackermann show, c’est du folk, suivi à 17h30 par New Country. Rain en Country.

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Chillon

Exposition - Une fois n’est pas coutume, une expo de photos est organisée dans la salle des Armoiries du Château de Chillon. On pourra découvrir les réalisations de Barbara Erni – qui expose depuis 1994 - intitulées: Léman zen. La transparence des éléments. Jusqu’au dimanche 5 octobre. De 9h à 19h: août et septembre, 9h30 à 18h: octobre. Rencontre avec l’artiste, samedi 6 septembre, 17h à 19h. Brunch suivi d’une visite de l’exposition: 21 septembre, dès 10h. Réservations: www.chillon.ch

Saint-Légier

Abbaye - Comme tous les deux ans, les Confrères et Consoeurs de l’Abbaye du Cordon Rouge (fondée en 1735), des Mousquetaires (1593) et des Carabi-niers (1838) se sont retrouvés au stand de tir de Gilamont afin de se mesurer. Les couronnés sont de gauche à droite

Eric Rochat, Fabien Crépon, Stéphane Guex, Gérald Gygli, Alain Bonjour, Denis Schneiter et derrière eux les Abbés-Présidents de gauche à droite Oli-vier Ducraux, Michel Bonjour, Jean-Paul Ducraux, qui ont ordonné la céré-monie de remise des récompenses avant le repas de fête. Depuis 2006, les Abbayes acceptent les dames et 3 Consoeurs prirent part à la fête de cette année, soit Annie, Fabienne et Joelle Guex. A noter que dans 2 ans, la noble Abbaye du Cordon Rouge fêtera ses 275 ans.

Valérie Wuillemin, secrétaire du Conseil et Guy Marti, président sortant, dans la cour d’hon-neur du Château d’Hauteville.



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mardi 9 septembre 2008nancray

musée des maisons comtoises

mardi 7 octobre 2008 Fort de pré-Giroud

Demandez le programme au 021 964 50 74

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Paysages… et jours de pluieExposition • La Galerie du Prieuré à Pully

présente les œuvres de Rouguel.

S’il avait exposé en juin on l’aurait dit prémonitoire. En août avec enfi n le soleil, ce titre est teinté de nostalgie. N’empêche que les paysages teintés de pluie de propose Claude

Rouguel sont magnifi ques de réalité. Le peintre randonneur aime à saisir des éclairages, des moments de lumière ou de pluie qui ambiancent les saisons. Il peint à l’huile et sait rendre sur la toile un ressenti, des impressions que nous avons tous un jour ou l’autre perçu de manière intime ou saisissante.

Il expose jusqu’au 12 août, tous les jours de 15 à 20h sauf le vendredi jusqu’à midi. Galerie du Prieuré, rue du même nom à Pully. nb

Les jours rallongent,de Pierre Alechinsky

Musée Jenisch • Les collections s’enrichissent d’une piècemagistrale grâce à un don anonyme.

Pour la plus grande joie de son directeur, Dominique Radrizzani,

spécialiste et admirateur inconditionné du peintre belge Pierre Alechinsky, le Musée Jenisch, qui possède déjà une cinquantaine de ses œuvres, vient de recevoir un extraordinaire don ano-nyme. Celui d’une pièce majeure: «Les jours rallongent». Réalisée en 1986, cette gigantesque peinture à l’acrylique – 270 x 500 cm – avec remarques mar-ginales à l’encre de Chine sur papier

maroufl é sur toile, a été conçue pour l’exposition en 1987 du Musée Salo-mon R. Guggenheim de New-York. En une dizaine de séquences, «Les jours rallongent» célèbre le printemps, le réveil de la nature. Une ode à la vie, à la pureté de l’air, à la lumière, avec des courbes voluptueuses pour mieux montrer l’éveil de la fl ore tout entière. Né à Bruxelles en 1927, l’artiste adhéra au mouvement CoBrA (1948-1951) dès 1949. Il en fut un des plus

jeunes membres. Tout au long de sa carrière il participa à de très nombreu-ses expositions internationales. Et l’hi-ver dernier, une rétrospective totale de son œuvre fut organisée aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles. Quant au Musée Jenisch, «Les jours rallongent» est le plus grand tableau entré dans ses collections depuis sa création en 1897. On ne peut que remercier le généreux anonyme qui le lui offrit. mth

Julie Steinmetz et Kana Matsui en récitalMusique • Les deux jeunes virtuoses issues du Conservatoire de Lausanne,

se retrouvent pour un récital de violon - pianoavec deux sonates composées en 1894!

J ohannes Brahms a écrit sa sonate no 3 au bord du Lac de Thoune

où il aimait à passer l’été dans ce cadre romantique. Cette merveilleuse sonate est empreinte de tendresse, de calme et de bonheur.César Frank a également composé ce célèbre chef-d’œuvre qu’est la sonate pour violon et piano, le même été 1894! Et , coïncidence, aussi dans la tonalité de la-majeur. Faut-il voir dans cette partition lumineuse “la sonate de Vinteuil” que Proust évoque dans “Un amour de Swann”?Les jeunes artistes joueront aussi la Romance op 28 de Gabriel Fauré. Julie Steinmetz et Kana Matsui ont déjà

donné de nombreux concerts, notam-ment lors d’une tournée au Japon l’automne dernier. A découvrir.

Jeudi 9 Août 2008 à 20h - Salle de

concert: Bösendorfer Swizerland à Cla-rens/Montreux. Rue du lac 10. Rensei-gnements et réservation tél. 021 963 97 17 ou 078 711 60 40. Et toutes deux dans la tonalité de la-majeur. nb

Musique au pâturageFestival • La 8e édition du Bout d’Brousse se tiendra

à Puidoux (En Rebertrand) les 8 et 9 août.

Chansons festives et funk, pop rock égayeront ce festival gratuit

qui se déroulera sous tente, au milieu des pâturages sur les pentes du Mont Pèlerin au dessus de Puidoux. Les invités sont bien décidés à chauffer l’ambiance, souvent pluvieuse sur les

monts. Au programme, folk, rock, reg-gae, musique du monde et chansons à faite la fête. C’est Albert et les Inter-mutants du spectacle qui ouvriront les feux vendredi soir à 20h. Albert est … le fondateur du festival. Il sera cette fois sur scène avec ses intermutants

rock’n’roll. Ils seront suivi d’Eliza et ses histoires chantées de pirates et de marins… Puis à 23h30 le groupe Ska Nerfs qui portent à la scène leur pre-mier disque de ska (musique jamaï-caine) et reggae, la soirée s’annonce balancée…Le samedi la fête reprend à 19h avec Jacky Lagger afi n que les enfants aient eux aussi leur festival. A 20h30 ce sera Funk Mates, un groupe du Chablais qui propose des reprise de funk mais aussi des compositions maison. A 22h, Jo Zarra l’italienne pop-rock de Mon-treux va encore chauffer la cantine pour céder sa place, juste avant minuit aux Passengers emmenés par Mark Kelly un ancien d’Orange.Les soirées se poursuivent sous le petit chapiteau en compagnie du DJ Dr. Zé et ses vinyles des années 70-80. Sur place, tout ce qu’il faut pour se susten-ter tant en mets qu’en boissons. lrPlus sur www.boutdbrousse.ch

Albert et les intermutants au Festival Bout dBrousse.

B i l l e t s p o l i t i q u e s

C o u r r i e r s

C u l t u r e

dans le cadre de l’initiative Solida-rit’eau, qui regroupe des communes suisses appuyant des projets d’appro-visionnement en eau dans des pays du Sud (www.solidariteausuisse.ch).Et si chaque personne pense à l’eau qu’elle utilise, ou mieux à celle dont elle a vraiment besoin dans son quo-tidien et change ses habitudes, un important gaspillage de cette ressource est évité. Merci de participer!La nouvelle exposition d’Helvetas, association suisse pour la coopération internationale, aborde la question centrale de l’eau. Elle se tient au Cen-tre Pro Natura, à Yverdon-les-Bains jusqu’au 17 août 2008. Plus d’infor-mations : Helvetas, Mercerie 3, 1003 Lausanne. Tél. 021 323 33 73, e-mail: [email protected]

Catherine RollandinConseillère communale Lutry, les Verts

Quelques établissements bancaires s’intéressent déjà aux prêts hypothé-caires à taux favorables en cas d’inves-tissement dans le renouvelable. Et si d’incontournables éléments viennent contrecarrer un projet technique en faveur d’énergies renouvelables, il est toujours possible d’isoler les bâtiments en plaçant une isolation périphérique, en toiture, en changeant les fenêtres, etc.…Soutien à l’économie locale! Chaque mesure de réduction de notre consom-mation d’énergie fossile (mazout) est aussi un acte en faveur de notre éco-nomie locale. En effet, lorsque nous achetons du mazout, une part infi me reste dans l’économie suisse alors que la création d’installations solaire ou autre système utilisant des énergies renouvelables ou des mesures d’isola-tion soutient activement nos entrepri-ses locales.

Christophe RebetezMunicipal à Oron-la-Ville

La Suisse est le château d’eau de l’Eu-rope. Lorsque nous avons besoin

d’eau, nous la laissons simplement couler au robinet, sans que se pose la question de sa disponibilité. Mais dans le monde, plus d’un milliard de per-sonnes n’ont pas accès à l’eau potable. Il faut aller la chercher au point d’eau le plus proche et en remplir des seaux. Cette eau à ciel ouvert est souvent pol-luée, la consommer peut provoquer des maladies graves, qui sont mortelles pour les enfants.Les ressources en eau se font rares sur la planète, ce qui génère des confl its. De plus en plus, cet élément naturel et vital est considéré comme un produit à commercialiser. Les voix des Verts s’élèvent aussi pour exiger que l’eau soit un bien commun accessible à tous! Pour atteindre cet objectif, il faut agir comme le fait notamment Lausanne

I l est grand temps de modifi er sa façon d’obtenir de l’énergie. Bien

sûr, parler de chauffage en été semble inadapté…quoique chacun de nous utilise de l’eau chaude au quotidien. Une première étape consiste à s’inté-resser aux multiples possibilités que la technique, en faveur des énergies renouvelables, nous offre à l’heure actuelle. Les panneaux solaires thermiques (eau chaude) ou photovoltaïques (électri-cité) sont des possibilités simples à ins-taller dans des bâtiments existants. Les municipalités soutiennent ces projets, une simple demande d’autorisation accompagnée de quelques plans suffi t. D’autres installations, lors de chan-gements complets, exigent une étude plus précise et un coût supérieur mais seront rapidement amorties au vu du cours du baril de pétrole.Bien sûr, c’est un investissement, par-fois diffi cile à trouver, mais l’achat de mazout vide les poches des privés, aussi des entreprises et des communes.

Billet des Verts

Billet libéral

«De l’eau pour tous!»

Le Prix du pétrole s’envole, agissons!

A propos de l’affaire RSR

Plein de bon sens

Que je vous «aime» madame Bris-sot. Vos éditoriaux sortent presque toujours des autoroutes de la pensée unique véhiculée par nos grands quo-tidiens, bravo! Bravo pour votre esprit à la foi frondeur et plein de bon sens! Votre analyse des droits de l’homme est d’une extrême pertinence. Ces fameux droits dont on nous rabâche les oreilles tous les jours sont surtout ceux des personnes qui sont pour le moins pas irréprochables voire même faisant partie du cercle grandissant des malfaiteurs.A l’heure où l’on parle de durabilité il faudrait aussi y inclure le comporte-ment humain. Comme je le lisait il y a quelque temps dans un blog publié sur Google ( billet-de-mauvaise-humeur-blogspot si je me souviens) brûlons la déclaration universelle des droits de l’homme et commençons immédia-tement la rédaction de la déclaration universelle des devoirs de l’homme. Ce sera moins people (quoi que Ken-nedy avait bien dit: «ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi mais demande ce que tu peux faire pour ton pays») mais plus durable et

surtout plus utile à tous les humains. Cessons de regarder le monde par le petit bout de la lorgnette ceux qui ont des problèmes de vue ne voient plus rien.

P. LauperMontreux

Des compliments – v’la qui change des engueulades…

Madame, j’ai adoré votre éditorial du N0 420 «Goût amer...» sur les der-niers événements de la Radio Suisse romande. L’article est clair, explicite et laisse au lecteur la réfl exion fi nale. Pas d’émotionnel ni de leçon de morale. Vous avez choisi des faits, vous avez pris du recul. Avec cette» vue d’hé-licoptère», le lecteur peut visionner l’ensemble des événements, sorte de fi l rouge qui permet de se faire une idée honnête de ce contentieux qui n’a pas fi ni de déclencher les ires et les pas-sions des différentes parties. Bravo et merci!: votre écrit donne une force imparable à cette forme de jour-nalisme qui ne joue pas dans le scan-dale.

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Paysages… et jours de pluie

S’il avait exposé en juin on l’aurait dit prémonitoire. En août avec enfi n le soleil, ce titre est teinté de nostalgie. N’empêche que les paysages teintés de pluie de propose Claude

Rouguel sont magnifi ques de réalité. Le peintre randonneur aime à saisir des éclairages, des moments de lumière ou de pluie qui ambiancent les saisons. Il peint à l’huile et sait rendre sur la toile un ressenti, des impressions que nous avons tous un jour ou l’autre perçu de manière intime ou saisissante.

Il expose jusqu’au 12 août, tous les jours de 15 à 20h sauf le vendredi jusqu’à midi. Galerie du Prieuré, rue du même nom à Pully.

Municipal à Oron-la-Ville

surtout plus utile à tous les humains. Cessons de regarder le monde par le petit bout de la lorgnette ceux qui ont des problèmes de vue ne voient plus

P. LauperMontreux


Le Régional / Jeudi 7 - vendredi 8 août 2008 / No 430

IMM

O12

IMMObIlIerc a h i e r

Une ville interdite aux moins de 55 ansHabitat • Aux Etats-Unis, les communautés gardées réservées aux personnes âgées connaissent un succès croissant.Portrait de l’un de ces havres de vieillissement: Rossmoor, en Californie.

Bâtir plus près du cielTransformation de combles • L’espace sous toit est aujourd’hui un habitat prisé.

D e couleur terre, olive ou grise, les maisons alignées sont nichées dans les vallons du

nord de la Californie. Parfois dis-simulées par des eucalyptus, d’autres fois exposées sur l’herbe jaunie des collines, elles ne se font guère remarquer, comme disciplinées par la chaleur étouf-fante qui écrase la région.A première vue, rien ne distin-gue rossmoor d’autres localités de la banlieue californienne. A part peut-être l’uniformité qui la caractérise. Ici les habitations, comme les bâtiments publics du centre, se ressemblent étrange-ment. Mêmes couleurs, même style architectural et même pré-sentation des jardins. et le calme des places, dénuées d’agitation, dépourvues de cris d’enfants, déconcerte.rossmoor est une petite localité sans familles, sans enfants, ado-lescents ni parcs publics, sans vendeurs de glace ni manèges, sans kiosques à journaux ni épi-ceries. Ceinte de barrières, proté-gée par des gardes, elle est habi-tée exclusivement par quelque 9000 personnes âgées. le règle-ment stipule d’ailleurs que seul un individu âgé de 55 ans ou plus est autorisé à y acheter un bien immobilier. les personnes plus jeunes que l’on aperçoit occa-sionnellement sont soit des visi-teurs officiellement annoncés par les résidents soit des employés de la communauté.

Pas de criminalité rossmoor est un hommage au bonheur de la retraite sur mesure, une célébration du troisième âge savouré en retrait du monde

extérieur. A l’abri du jeunisme, protégé de toute diversité d’âge, de race ou de classe, la commu-nauté est essentiellement com-posée d’individus blancs, dotés d’un revenu supérieur et âgés en moyenne de 77 ans. Des hom-mes et, pour deux tiers des habi-tants - espérance de vie oblige -, des femmes qui ont choisi de vivre leurs dernières années avec ceux qui leur ressemblent, dans un endroit spécialement conçu pour eux seuls. D’ailleurs, si les visiteurs sont bienvenus, la durée de leur séjour est régulée.equipée de son service de sécu-rité et de ses barrières, rossmoor connaît un taux de criminalité insignifiant. «Parfois, une per-sonne se plaint d’un vol, affirme que quelque chose a disparu. Mais la plupart du temps, ils oublient simplement où ils met-tent leurs affaires», sourit Mau-reen O’rourke, responsable de la communication.Façonné aux désirs de ses habi-tants, cet éden autocratique se déguste au rythme des parcours de golf, des parties de bridge, des cours de fitness et des séances de bricolage. la liste des divertis-sements offerts à ces chanceux aînés américains est d’ailleurs interminable: spectacles, courts de tennis, piscines, terrains de sports, bibliothèque, cinéma, sal-les de bal, atelier de céramique et bien d’autres encore. Avec ses quelque 200 clubs, ses innom-brables cours, rossmoor rend l’ennui virtuellement impossible et la retraite résolument épa-nouie. «Nos résidents adorent ce style de vie», se réjouit Maureen O’rourke.Apparemment indifférents aux

températures suffocantes, les habitants de rossmoor tapent infatigablement leurs balles sur les greens, s’entraînent avec ardeur pour un spectacle de cla-quettes, s’habillent aux couleurs du drapeau américain pour répé-ter des chansons pour la fête du 4 juillet ou pataugent vaillamment dans l’eau chlorée. Des cours de gestion de stress sont aussi à dis-position pour ceux que les tra-cas du vieillissement viendraient contrarier.

A l’abri du mondeIci, pas de cri ni de geste brus-que, tout est paisible, comme ralenti. et surtout, pas d’excès de vitesse. Sur les routes de la communauté, les résidents se véhiculent tranquillement, en automobiles ou caddies de golf, avec l’oubli occasionnel des codes élémentaires de la route. «les plaisanteries que l’on peut entendre sur rossmoor portent surtout sur la façon de conduire de ses habitants», pouffe Mau-reen O’rourke. «On voit parfois ces grand-mères minuscules au volant de buick gigantesques.» Véritable petit paradis totalitaire, rossmoor a même ses propres médias. Son journal hebdoma-daire relate les événements de la communauté et sa chaîne de télévision retransmet, à ceux qui les auraient manqués, les divertissements de la journée et les séances du conseil. Mais le calme qui caractérise ros-smoor est déconcertant pour le non-initié. Ici, le bonheur se vit à l’abri du monde exté-rieur, sans conflit ni échange intergénérationnel. «et ça, c’est une spécialité qui reflète bien

rossmoor», s’amuse Maureen O’rourke, en brandissant une horloge dont le cadran indique les jours de la semaine. Comme

si, ici, le temps restait parfois suspendu...

Textes: Katja SchaerLa Liberté, San Fransisco

A utrefois réservé aux greniers, aux chambres de bonnes ou

d’artistes fauchés, l’espace sous toiture est aujourd’hui un habitat prisé. Mais la transformation de combles en appartement peut réserver des surprises. Visite sous les mansardes.Créer un appartement sous les toits inoccupés d’un immeuble permet de gagner une surface habitable sans ajouter d’espace supplémentaire. Mais si un tel aménagement des combles augmente la valeur immobilière d’une maison, il peut aussi s’avé-rer coûteux et compliqué.

Agencement de cloisons et de pièces, suppression de murs, insertion de fenêtres, réclament une autorisation de construire ; si un appel d’offres public s’avère nécessaire, plusieurs mois peuvent s’écouler avant qu’elle aboutisse. Il importe donc de se renseigner en détail sur les dispositions juridiques en vigueur, surtout si le bâtiment a une valeur historique ou si son aspect ne peut être modifié. la commune peut renseigner sur les démarches à entrepren-dre, notamment la procédure de demande de permis de

construire. le recours aux servi-ces d’un architecte s’impose. Instructions préalablesles prescriptions en matière de construction varient selon les communes et les zones d’habi-tation. Par exemple, on ne peut dépasser le nombre d’étages habitables fixé par le code du bâtiment et de la construction ou par le plan d’occupation des sols. l’utilisation des locaux est elle aussi réglementée : il est interdit, en zone d’habitation, de trans-former des combles en locaux commerciaux, ou – inversement – d’aménager des logements sous des combles en zone com-merciale. les mêmes plans d’occupation des sols et code de la construc-tion fixent encore les mesures de protection contre l’incendie, la forme du toit, la taille autori-sée pour les fenêtres, le nombre des lucarnes, etc. l’installation de fenêtres et autres ouvertures sur l’extérieur est d’ailleurs souvent un point crucial exigeant de la part des architectes beaucoup d’inventivité. D’autre part, les services de

la protection des sites ou des monuments historiques peuvent à leur tour intervenir. lorsqu’une construction se trouve sous l’égide des monuments anciens, son aménagement doit faire l’objet d’une autorisation de la protection des monuments his-toriques et peut, selon les cas, obtenir des subventions pour les travaux de transformation liés à la conservation du patrimoine. Les questions à résoudrela question de la transformation des combles se pose tout natu-rellement lorsque des travaux de rénovation de la toiture viennent à s’imposer. Car cela impliquant une sérieuse étude de la char-pente et de la toiture, à rajeunir si cela s’avère nécessaire, et pres-que toujours à isoler aux normes actuelles, autant en profiter. les problèmes les plus courants concernent l’organisation de l’es-pace, la disposition des ouvertu-res sur l’extérieur et l’accession à une luminosité suffisante (on a beau se trouver plus près du ciel, la pente du toit peut nota-blement compliquer les choses). Faudra-t-il modifier la charpente

pour libérer de l’espace ? Veut–on garder les poutres apparentes ou non (pour autant que la qualité du bois s’y prête).l’état du plancher doit égale-ment être considéré avec atten-tion : peut-il supporter le poids d’un mobilier ? Faut-il l’isoler pho-niquement ? la pose des câbles électriques et conduites sanitai-res nécessaires au confort des lieux peut aussi poser des problè-mes. enfin l’accès va rarement de soi car il s’agit de lui donner des dimensions en rapport avec un appartement, là où ne se trouvait souvent qu’une simple échelle de meunier.Ces contraintes grandes ou peti-tes sont pourtant la clef de la fan-taisie, de l’originalité et de la créa-tivité qui confèrent aux combles rendus habitables un charme sin-gulier et en font une situation de plus en plus appréciée.

Alain MermoudMagazine Propriété

Mensuel suisse de l’économie immobilière, de l’habitat

et du chez-soiwww.fri.ch

Retrouver un sentiment d’appartenanceAux etats-Unis, les communautés de retraite ne sont pas un concept récent. elles remontent, comme d’ailleurs la création de rossmoor, aux années 60, lorsque des entrepreneurs ont l’idée de vendre «un style de vie», soit un bien immobilier inclus dans une communauté de pairs, avec laquelle sont partagées les acti-vités, divertissements et charges financières. Ces communautés gardées, qualifiées de «active adult community» ou «age res-tricted community» ont, au cours des dernières années, connu un succès croissant. S’il est difficile de formuler un chiffre exact, l’auteur Andrew D. blechman estime aujourd’hui leur nombre à 1500 aux etats-Unis («leisureville - Adventures in America’s reti-rement Utopias», Atlantic Monthly Press, 2008).Ces collectivités, qui regroupent des individus généralement aisés, représentent des rentrées fiscales sans entraîner de char-ges financières lourdes (comme les écoles par exemple), génè-rent des emplois et sont dénuées de criminalité. Au contraire de rossmoor, qui n’inclut pas de commerces, certaines commu-nautés permettent à leurs habitants de ne jamais sortir de leur enceinte. Ainsi The Villages, en Floride, qui compte 75 000 rési-dents, dispose de ses propres magasins, restaurants et même de son propre hôpital. Nombreux sont ceux, aux etats-Unis, qui s’amusent de ces utopies séparatistes ou qui dénoncent l’aspect ségrégationniste de ces oasis du troisième âge. Mais ces criti-ques ne freinent en rien le développement croissant des com-munautés de retraite. D’ailleurs, même les hippies, après une vie passée à prêcher l’ouverture à l’autre, peuvent désormais vieillir en toute tranquillité dans l’etat du Tennessee, dans la commu-nauté de rocinante, qui leur est spécialement réservée.Mais le succès croissant de ce concept s’explique vraisemblable-ment par des raisons sociologiques. D’abord, la génération des babyboomers a redéfini la notion de vieillissement. Plutôt que se laisser ranger dans de tristes «homes», ces derniers, plus volontaires que leurs aînés, se façonnent une retraite sur mesure, selon leurs désirs. en outre, comme l’explique Andrew blechman, la mobilité géographique à laquelle les Américains sont habitués participe à redéfinir la notion de «lieu d’origine». Ainsi, lorsque les membres d’une même famille vivent dans différents etats d’Amérique, il arrive que les aînés retrouvent, grâce à ces communautés de pairs, un sentiment de sécurité et d’appartenance auparavant perdu.

N C M JREGIONAL P Date 13 08.08

13Le Régional / Jeudi 7- vendredi 8 août 2008 / No 430

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Des toits vivants!Béné� que à tous points de vue • La nouvelle tendance est aux toits végétalisés.

D épêche : Chicago se mue en ville verte ! En eff et, cette

grande agglomération déjà bien pourvue en parcs publics se pare résolument, ces dernières années, de toits à couverture végétale. Un exemple à méditer… Plus de 200 immeubles couverts de verdure en six ans, représen-tant quelques 23 hectares de végétation (soit 23 hectares de tissu urbain rendu à la vie - il n’est pas rare d’y voir des insectes butinant et des oiseaux en plein centre ville) montrent l’impor-tance que l’actuelle municipalité

de Chicago accorde à l’écologie. Or en la matière, la technique des toits verts présente des avanta-ges certains au plan écologique et des performances thermiques et acoustiques très favorables à une meilleure qualité de vie. Écologique, esthétique,économiqueCes toitures «végétalisées»* (recouvertes d’une végétation basse) sont plus légères et moins épaisses que les terrasses jardin ; étant du même coup plus faci-les d’entretien (pas ou peu d’ar-

rosage), elles off rent des atouts indéniables pour les bâtiments à grandes surfaces de toiture. Ce type de couverture est par ailleurs un compensateur éco-logique, qui met en œuvre des produits renouvelables, génère des économies d’énergie, parti-cipe à l’amélioration de la qualité de l’air et du confort thermique d’été et d’hiver. De plus, il réduit la surface des sols imperméabili-sés, permettant ainsi de retenir et retarder le ruissellement des eaux pluviales. Un avantage de poids face à l’urbanisation poussée qui engendre une augmentation de ces surfaces, avec un défi cit d’ali-mentation de la nappe phréati-que et un assèchement de l’air urbain. Évacuée trop rapide-ment, l’eau n’a pas le temps de s’évaporer et la chaleur en ville augmente. Un jardin sur mon toit ? Ce n’est pas tout : la toiture végé-talisée améliore la qualité de l’air à l’entour. Des études ont mis en évidence que sa contribution à la régulation thermique permet de diminuer la consommation d’hy-

drocarbures, donc de freiner l’eff et de serre ; on relève aussi une réduc-tion des variations climatiques aux-quelles nous sommes de plus en plus exposés, avec amélioration du confort estival. La technique est aujourd’hui par-faitement au point, et le surcoût relativement faible : variant selon le type de plantes utilisées, il varie de 75.- FS/m? en moyenne pour le complexe total (étanchéité + végé-talisation) à 150.- FS/m? pour une toiture jardin traditionnelle*. Préci-sons que le coût de revient est net-tement plus bas sur des grandes surfaces que sur des petites. Qualité Face à des risques environnemen-taux (élévation de la température, écoulement trop rapide des eaux de pluie, qualité de l’air médiocre, parmi d’autres) qui poussent à reconsidérer l’ensemble des critè-res composant le confort urbain, les toitures végétalisées font par-tie de la panoplie des solutions favorables à une amélioration globale de l’environnement et au développement durable. Considérant que dans notre pays,

les surfaces de toitures étanchées potentiellement transformables en toitures vertes dépassent le million de m2 (sans même parler des constructions à venir), on voit qu’il existe un potentiel d’amé-lioration qui aurait largement de quoi faire réfl échir les insti-tutionnels et les professionnels et les inciter à mieux intégrer ce concept ancien. *La toiture végétalisée se distingue de la toiture jardin par le complexe drainant recouvrant l’étanchéité, composé de matière organique et volcanique qui accueille un tapis de plantes basses généralement précultivées (sedum, graminées et autres vivaces très résistantes) à lire : «Toits et murs végétaux», de Nigell Dunnett et Noël Kigsbury, éditions du Rouergue, 254 pages, 2005




Champignons ravageursMenace venue de l’ombre • Parasites ou champignons,le bois a son talon d’Achille. Comment s’en défaire?

Logements vacants à la baisseHabitat • Au 1er juin 2008, 1621 logements étaientvacants dans le canton, dont 1065 proposés à la location.

M atériau de construction sans pareil, le bois a tou-

tefois son talon d’Achille: il peut être la proie de divers parasites, au nombre desquels se trouvent de redoutables champignons. Brefs portraits. Le plus redoutable des cham-pignons parasitant les bois de construction est la Mérule pleu-reuse (Serpula lacrymans), terreur des endroits humides et mal ven-tilés (planchers de sous-sols non excavés, plafonds de caves, pou-traison en contact avec un sol ou une maçonnerie humides).

Redoutable Mérule Elle s’attaque avant tout aux rési-neux, mais aussi aux feuillus, au bois aggloméré, aux isolations végétales, aux tapis, cartons, cuirs. Ses eff ets de décomposition sont rapides: ils se manifestent par des fentes longitudinales profon-des et une pourriture brune qui se réduit en poussière sous les doigts.La partie invisible du champignon se compose d’un mycélium pous-sant dans le bois, dont il digère la cellulose. La partie superfi cielle, visible, ressemble à un coussinet

L es résultats de l’enquête annuelle eff ectuée par le

SCRIS auprès des communes vau-doises montrent une baisse du nombre des logements vacants qui atteignent un minimum jamais enregistré depuis plus de vingt ans : ils sont 1621 au 1er juin dernier, soit 485 de moins qu’il y a douze mois. Le recul concerne surtout les logements off erts à la location (-453).La diminution de l’eff ectif total des logements vacants fait bais-ser le taux global de vacance qui, encore provisoire, s’établit à 0,5% du parc, contre 0,6% en 2007. Il se situe bien en dessous de ce qui est généralement admis comme étant signe d’un marché équili-bré, à savoir un eff ectif de loge-ments vacants représentant 1,5% du parc. Sur le marché particulier de la location, la tension se traduit par un recul du taux de vacance qui passe de 0,8% à 0,5%. C’est à ce taux que fait référence la loi du

feutré blanchâtre, qui peut deve-nir jaune, gris, vert-olive, brun-rouge selon les conditions, avec des cordons mycéliens longs de plusieurs mètres et jusqu’à 1 cm de large, capables de traverser des murs en béton et de propa-ger le champignon loin de son lieu d’origine. Conditions idéales de dévelop-pement: une température de 21°C, un taux d’humidité du bois de 30 à 40 % et de 85 % pour l’air ambiant. Mais la Mérule supporte des températures de 3 à 26°C et des taux d’humidité du bois de 25 à 55 %. Une fois installée, elle peut faire monter de 10 à 40 % la teneur en eau d’un bois, ce qui lui permet d’étendre ses méfaits à des bois sains.

Occupants de l’ombrePlus rare mais aux eff ets sem-blables et également redouta-bles, le Champignon des caves (Coniophora puteana) se déve-loppe dans les coins sombres à humidité élevée et persistante (caves humides, cloisons de bâti-ments à ossature en bois, mines). Il se caractérise par des fi laments mycéliens fi ns comme des che-veux, de couleur d’abord ambrée virant au brun noirâtre; sa fructi-fi cation est par contre rarement visible.Plus rare encore car dépendant de conditions strictes de pénom-bre, d’humidité et de tempé-rature élevées, et se formant essentiellement sur le chêne, le Polypore des caves (Donkiopo-ria expansa) forme à la surface du bois des coussinets jaunâtres à brun rouille. D’abord souples, ils durcissent bientôt, exsudant alors des gouttelettes brunâtres. Contrairement aux précédents, son développement est lent, et ses dégâts localisés.

7 mars 1993 sur l’utilisation d’une formule offi cielle au changement de locataire, obligatoire lorsque le taux de vacance est inférieur à 1,5% du parc locatif. Les logements vacants sont rares quelle que soit leur taille. On ne compte, au 1er juin, que 135 logements d’une pièce disponi-bles et guère plus de deux pièces (185). Les logements vacants de trois pièces (471) et quatre piè-ces (462) sont les plus nombreux, cependant qu’on ne relève que 368 logements de plus grande taille. Le taux de vacance n’atteint 1,5% pour aucune catégorie, un maximum de 0,6% étant observé pour les logements de quatre ou cinq pièces. Les eff ectifs des loge-ments et locaux vacants sont dès à présent disponibles sur le site Statistique Vaud www.scris.vd.ch ainsi que sur celui de l’observa-toire du logement www.obs-logement.vd.ch.

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Parmi d’autres champignons des habitations, citons la Tramète des maisons (Poria vaporaria) qui croît dans les caves, ou le Coprin domestique (Coprinus domesti-cus) qui préfère les charpentes.

Les traitementsDrainage du sous-sol et isolation du bâtiment peuvent être néces-saires pour venir à bout de ces parasites, de même que le rem-placement des parties attaquées assorti d’un traitement appro-fondi des parties saines.Avant d’en arriver là, il faut déter-miner l’origine, puis l’extension des dégâts, afi n que les mesures appropriées puissent être prises par une entreprise spécialisée: traitement de la zone, élimina-tion des bois contaminés, assai-nissement de la maçonnerie, trai-tement chimique généralisé… la facture risque d’être salée! Heureusement, des dispositions peuvent être prises pour empê-cher l’apparition des champi-gnons:- Éviter de recouvrir les planchers

avec des matériaux étanches.- Veiller à la bonne ventilation

des éléments en bois exposés à l’humidité.

- Ne pas entreposer de bois de démolition à l’intérieur d’un bâtiment, ni de bois de feu dans une cave humide.

- Être vigilant. Déceler à temps toute trace d’humidité, et au pire du champignon. Prise au début, une attaque est facile à enrayer.




PublicationVient de paraître: Le 7e volume de «Construire Aujourd’hui» publié Probatima est désor-mais disponible. Il réunit une centaine de reportages «tech-nique & architecture» des constructions élaborées en Suisse romande au cours des 12 mois écoulés. Chaque fi che propose une descrip-tion complète d’une réalisa-tion. Les défi s des chantiers sont soulignés par de nom-breuses images. D’autres informations sur www.pro-batima.ch.

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Hebdomadaire gratuit, 97’400 ménages Opinion … · limites), art. 53 et 54 RCPGA (étages en dessous du rez), ... Une aventure de Spirou et Fantasio par... «Le journal d’un