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HERVE MONTEGU LE NOUVEL ADG DE LA COMILOG HERVE MONTEGU LE NOUVEL ADG DE LA COMILOG N° 33 - 3 è TRIMESTRE 2015 - DIRECTION DE LA COMMUNICATION

HERVE MONTEGU LE NOUVEL ADG DE LA COMILOG · Editorial Vie de l’entreprise Entretien avec M. Hervé Montegu Jean Fabre dit aurevoir à la COMILOG Le Ministre des Mines en visite

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HERVE MONTEGU

LE NOUVEL ADG DE LA COMILOG

HERVE MONTEGU

LE NOUVEL ADG DE LA COMILOG

N° 33 - 3è TRIMESTRE 2015 - DIRECTION DE LA COMMUNICATION

Editorial

Vie de l’entrepriseEntretien avec M. Hervé Montegu

Jean Fabre dit aurevoir à la COMILOG

Le Ministre des Mines en visite à COMILOG

Sainte Barbe 2015

Intégralité du discours du PCA à la Sainte Barbe

Challenge initiative 2015

Rencontre avec le président du CCF

La DAP se réorganise

Sécurité, santé, environnementRéhabilitation de la rivière Moulili

Journées sécurité de la branche Manganèse

COMILOG primée à Lille

Ressources humainesDes agents GTRA à CAMRAIL

Entretien avec Hervé Mouissy Mickolo

Portrait de Mlle Loye Venga Carina Larry

SocialAvancée des travaux de l’Ecole des Mines et de la Métallurgie

La route de la gare enfin praticable

Le dialogue social à COMILOG

GAMMA récolte des dons

Rentrée scolaire 2015-2016 au Complexe scolaire Henri Sylvoz

Culture, sport & diversAS Mangasport championne du Gabon 2014-2015

La Sainte Barbe en images

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N° 33 - 3è TRIMESTRE 2015

Directeur de la Publication :- Hervé MonteguAdministrateur Directeur Général

Directeur de la Rédaction :- André Massard Directeur de la Communication

Rédacteur en Chef :- C. Sheilie Lemono ép. CabaretResponsable communication interne

Rédacteurs :- Alain Dumaine Directeur des Affaires Industrielles

- Urbain Yenault Longa Chef du Service Communication

- Rosaire Boubebey Responsable Challenge initiatives

- Christophe OndohoIngénieur DAI

- Renaud Mbindjou AS Mangasport

- Cyntia Laure Kambitsi Assistante en communication interne

- Sani Wilda BitouAssistante en communication externe

- Désiré MondjotIntérimaire DCOM

Photos :- André Massard- William Photos- Vision Informatique- Ballack Photos- Gracia.com

Impression Multipress GabonD. 0264/16 -3000 ex.

Direction de la CommunicationTél.: (241) 01 66 41 45

(241) 01 66 41 83Fax : (241) 01 66 11 57Email : [email protected]

BP 27/28 Moanda-GABON

Chers Lecteurs,

C’est la première fois qu'il m’est donné l'opportunité dem'adresser à vous au travers de cet éditorial. Comme vous lesavez, j'ai pris mes fonctions d'administrateur directeur général,le 1er novembre 2015.

Ce changement intervient dans un contexte très difficile. La criseactuelle est marquée par un effondrement des cours dumanganèse, en baisse de 50 % par rapport à 2014, atteignantson plus bas niveau depuis 15 ans. Aussi, nous devonsmobiliser dès aujourd'hui, toutes les équipes et les énergiespour gérer cette situation avec toute la rigueur qui s'impose.

À travers son dernier numéro de l’année, notre journal dans sanouvelle version, vous donne un aperçu de notre activitéindustrielle qui a été satisfaisante malgré le contexteéconomique, mais aussi, de tout le volet social et managérialindispensable à la bonne marche de notre entreprise.

Enfin, toute l'équipe rédactionnelle se joint à moi pour voussouhaiter une bonne et heureuse année 2016.

EDITORIALEDITORIAL

M. Hervé Montegu Administrateur Directeur Général

de COMILOG

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Vie de l’entreprise / Direction Générale COMILOG

M. Hervé Montégu, le 15 septembre2015 le conseil d'administration de laCOMILOG réuni à Paris, vous a désignécomme successeur de M. Jean Fabre, àcompter du 1er novembre 2015. Pourles lecteurs qui ne vous connaissent pas,pouvez-vous vous présenter et retracervotre parcours ?

J’ai 53 ans, je suis marié et j’ai uneformation financière. Après quelquesannées passées d’abord chez Heineken,puis dans une usine sidérurgique quiappartient aujourd’hui à Arcelor Mittal, j’airejoint le groupe ERAMET en juillet 1994.

Au cours de ces, bientôt, vingt-deux ans,j’ai exercé de nombreuses fonctionsfinancières ; en 2007 j’ai rejoint la brancheManganèse, dont COMILOG est le cœur,d’abord comme Directeur Financier de laBranche, puis depuis octobre 2013 commeDirecteur Général d’Erachem, filiale deCOMILOG, qui transforme le minerai deMoanda en dérivés chimiques destinés àl’agriculture (engrais, additifs) et auxbatteries (piles alcalines, batterieslithium-ion) dans cinq usines, situées auxEtats Unis, pour deux d’entre elles, enChine, au Mexique et en Belgique.

Peut-on savoir dans quel état d'espritvous prenez vos fonctions à la tête de la

Compagnie Minière de l’Ogooué ? Comme Directeur Financier de labranche Manganèse, pendant quasimentsept ans, j’ai beaucoup travaillé avec leséquipes de la COMILOG, dont j’ai apprisà connaître le professionnalisme, l’enga-gement et la profonde loyauté à l’entre-prise. C’est donc totalement confiant dansles capacités de cette équipe à affronterl’avenir, que je rejoins la COMILOG.

Monsieur l’ADG, quels sont vos objectifsprioritaires pour la COMILOG en 2016 ?

D’abord la sécurité. Il est du devoir impé-ratif de chacun de veiller à ce que les per-sonnes qui travaillent sur les sites de la

ENTRETIEN AVEC HERVE MONTEGU, NOUVEL ADG DE LA COMILOG

Nommé le 15 septembre 2015, par décision du conseil d'administration de la COMILOG qui s'est tenu àParis, M. Hervé Montegu est le nouvel Administrateur Directeur Général de COMILOG, depuis le 1ernovembre 2015. Il a accordé une interview à COMILOG Informations afin de présenter les grandes lignesde son action à la tête de la Compagnie Minière de l’Ogooué.

• Entretien réalisé par André Massard (DCOM)

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Vie de l’entreprise / Direction Générale COMILOG

COMILOG, employés et sous-traitants, nevoient pas leur intégrité physique mise endanger. Cela demande une attention dechaque instant, la mobilisation de tous etla recherche permanente des améliora-tions à apporter aux façons de travaillerpour qu’elles soient plus sûres encore. Ensuite la poursuite et l’extension de cequ’on appelle à la COMILOG le pro-gramme MPO, Management de la Perfor-mance Opérationnelle. Ce programmeconsiste en une batterie d’outils, très sim-ples, qui visent à ce que chacun connaisseau jour le jour les objectifs de son équipe,à ce que l’encadrement soit en prise di-recte avec les opérations, à ce que l’onévalue en continu les performances, ce quifonctionne bien et aussi ce que l’on doitaméliorer. Cette façon nouvelle de travail-ler a contribué très fortement aux perfor-mances opérationnelles de 2015. Il fautcontinuer.Enfin, la COMILOG est une entreprise quioccupe une place majeure au sein del’économie et donc de la société gabo-naise. Le Cadre de Concertation Forma-lisé mis en place et qui rassemble lesautorités locales, l’Etat, la COMILOG au-tour de sujets d’intérêts communs, est unoutil puissant au sein duquel COMILOGa été, et doit continuer à être, très actif.

Avec la crise que nous traversons, doit-on s'attendre à des mesures drastiquesdans les mois à venir ? Nous avons sans doute à démontrer lacapacité de la COMILOG à être flexiblepour faire face à court terme. Dans lacrise que nous traversons, il faut garderson calme et faire appel à la raison. Lecalme, car on ne prend aucune bonnedécision dans la précipitation. La raison,car les opérations minières sont des acti-vités de long terme et les vibrations desmarchés, qui sont sans doute plus vio-lentes aujourd’hui qu’hier, ne doivent pasnous conduire à prendre des décisionsqui hypothèqueraient l’avenir.

Le monde minier est en pleine crise, legroupe ERAMET traverse une situationdifficile, la branche Manganèse n'estpas épargnée… Quelle est votre margede manœuvre et quels sont les moyensque vous comptez mettre en place pourtraverser ces moments difficiles ?

Il faut d’abord que chacun perçoivel’ampleur de ce que nous vivons. Depuis2008, le prix du minerai de manganèse surle marché mondial a été divisé par quatre.C’est un phénomène massif, il frapped’ailleurs tous les minerais et tous lesgroupes miniers. Il prend sa source dans leralentissement de la croissance en Chinequi avait été le moteur principal del’économie mondiale au cours des

dernières années. Pour la COMILOG, laconséquence de cela est une dégradationtrès forte de nos résultats en 2015. Il n’y aaujourd’hui aucun signe de redressementdes prix en 2016.Dégradation des résultats, qu’est-ce quecela signifie, en pratique ? C’est simple, en2015, les recettes de la COMILOG nepermettent pas de couvrir toutes lesdépenses nécessaires au fonctionnement del’entreprise, parmi lesquelles il ne faut pasoublier les investissements que nous devonsfaire pour maintenir nos équipements enétat de fonctionner. Ce sera la même choseen 2016. La conséquence est que ce sontles banques qui nous financent.Néanmoins, nos marges de manœuvresont loin d’être nulles. Le Comité deDirection a lancé un certain nombre

d’actions pour s’assurer que nousmobilisons nos ressources vers ce qui estessentiel et que nous agissons avecméthode et rigueur afin que chaque Francdépensé le soit à juste titre, c’est-à-dire aubénéfice de l’entreprise et au juste coût. Ilfaudra sans doute procéder à desajustements dans nos méthodes de travail,en interne et avec nos sous-traitants, maiscela devra se faire pas à pas et encore unefois, avec calme, raison et sanshypothéquer l’avenir. Enfin, il faut resterattentif aux évolutions des cours et ouvert àdes mesures d’adaptation temporaires

En juin 2015, la COMILOG a procédé àla mise en service officielle du ComplexeMétallurgique de Moanda, quel bilanpeut-on faire aujourd’hui ?

D’abord, deux points très positifs ! Premierpoint, le Complexe Métallurgique deMoanda est sans conteste un outil indus-triel à la pointe des technologies dans lesdomaines où il travaille, la pyrométallurgiepour la production de Silico Manganèse,l’hydrométallurgie pour la production deManganèse Métal. Second point positif,plus de 400 personnes ont été embau-chées et formées à des métiers qui étaientjusqu’alors absents au Gabon.Le point d’attention majeur est que la pro-gression du volume et de la qualité de nosproductions est plus lente que ce qui avaitété anticipé. Les équipes du CMM ontdressé une feuille de route claire, exi-geante mais raisonnable, pour atteindred’ici quelques mois le « nominal » de cesopérations. Il n’est pas anormal qu’un dé-marrage de cette ampleur connaissequelques soubresauts. Dès lors qu’on iden-tifie bien les causes des difficultés et qu’onmet en œuvre les moyens adaptés à les ré-soudre, on atteint le but fixé. Et ce sera lecas pour les opérations industrielles duCMM, comme à chaque fois que la Comi-log s’est engagée dans un projet ! Reste que, comme pour le minerai, lesprix des produits du CMM sont très bas.

Depuis 2008, le prix duminerai de manganèse sur lemarché mondial a été divisépar quatre. C’est unphénomène massif, il frapped’ailleurs tous les minerais ettous les groupes miniers.

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Vie de l’entreprise / Direction Générale COMILOG

Il faudra donc rester attentif à l’évolutionde ces marchés, nouveaux pour laCOMILOG, et le support du groupe ERAMETen ce domaine nous sera très précieux.

Monsieur l'Administrateur Directeur Gé-néral, le dialogue social est une réalitéau sein de notre entreprise, qu'est-ceque cela vous inspire ?

Il ne peut y avoir d’entreprise perfor-mante sans dialogue social. Les outils dece dialogue sont en place, la Charte duDialogue social, le CSST, le CPCES, etc.La DRH, l’ensemble du Comité de Direc-tion et moi-même, sommes attentifs à ceque le dialogue avec les partenaires so-ciaux soit vivant, ouvert et constructif. Ilest très important que, dans les conditionséconomiques difficiles dont je viens deparler, tous les acteurs de l’entreprisecontribuent à sa pérennité. Il faut se fixerun cap, ensemble, et s’y tenir. Pour pour-suivre l’image maritime, par mer calmeet vent arrière, c’est facile ; aujourd’hui,vous l’avez compris, la houle est forte etles vents contraires. C’est dans de tellescirconstances, que les qualités de l’équi-page doivent être au plus haut : solida-rité, lucidité, cohésion, ténacité, loyauté.

COMILOG SA détient plusieurs filiales(Setrag, Maboumine, Somivab, Sodepal)comment comptez-vous travailler avectoutes ces entités ?

COMILOG jouera son rôle d’actionnairemajoritaire avec constance, comme celaa toujours été le cas. Notre filiale Setrag est en cours de miseen place d’outils de financements néces-saires aux investissements sur la voie,grâce à la garantie de la COMILOG, etau soutien de l’Etat. C’est un engagementtrès fort de notre entreprise au côté decette filiale qui est un contributeur impor-tant à notre chaine logistique.La permanence de l’engagement de la

COMILOG auprès de Sodepal marquel’attachement de notre entreprise à laprotection de la diversité de la faune etde la flore du Gabon.Quant à Somivab, qui n’est pas au cœurdu métier de la COMILOG, elle a été miseen vente, le dossier progresse et nous es-pérons le voir aboutir d’ici quelques mois. Le dossier Maboumine est le plus com-plexe de tous. La presse s’est fait l’échodu fait que notre actionnaire majoritaireERAMET a décidé suspendre ses grandsprojets. Dans le cas précis de Mabou-mine, le conseil d’administration de laCOMILOG qui rassemble des représen-tants de l’Etat, d’ERAMET et des adminis-trateurs indépendants s’est réuni le 10novembre ; la décision majeure qui a étéprise a été d’abord de rechercher un par-tenaire additionnel pour ce projet, ensuitede concentrer les dépenses sur un nom-bre limité de sujets. Je me réjouis de cettesage décision du Conseil. Il faut garderen tête qu’on parle ici d’un gisement com-plexe, de procédés très pointus, et doncfinalement d’investissements considéra-bles, à hauteur de plusieurs milliardsd’Euros. Que COMILOG ne soit pas leseul partenaire industriel du projet est uneoption raisonnable.

Comment envisagez-vous l'avenir dela COMILOG pour les cinq prochainesannées ?

Bonaparte disait que l’avenir n’est écritnulle part, ce qui dans la bouche de cepersonnage fameux signifie quel’avenir est ce que l’on en fait. Ce n’estbien sûr pas totalement vrai, lescirconstances extérieures sontévidemment à prendre en compte. Iln’en reste pas moins que la COMILOGa en main les atouts pour affronter lesannées qui viennent. Les spécialistesdes marchés des minerais n’anticipentpas de remontée des prix avantplusieurs années. Il ne suffit pasd’espérer qu’ils se trompent. Il faut agirsur nous-mêmes pour être le plus efficientpossible même dans ces temps difficiles,et je reste convaincu que les équipes deCOMILOG sauront y parvenir.J’ajoute que nous avons lancé des projetsminiers importants qui sont gage del’avenir à long terme, comme celui desbordures de Bangombé ainsi que lapréparation de l’exploitation d’Okouma.Ils seront poursuivis car, encore une fois, ilest de la plus haute importance desauvegarder la pérennité de la COMILOG.

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Vie de l’entreprise / Direction Générale COMILOG

JEAN FABREDIT AUREVOIRA LA COMILOG

Monsieur Jean Fabre,AdministrateurDirecteur Général deCOMILOG depuis août2011 a, de manièreofficielle, cédé la placeà son successeur le 1ernovembre 2015.

C’est le 15 septembre dernier quele Conseil d’Administration de laCOMILOG, présidé par Mon-

sieur Claude Villain, prenait officielle-ment acte du souhait de Monsieur JeanFabre à faire valoir ses droits à la re-traite.Avec, à l’époque, plus de trente-cinqans d'expérience internationale dansl’exploitation minière, le métro parisienet dans d’autres secteurs, c’est en 2011que Jean Fabre rejoignait les effectifsde la COMILOG en tant qu’Administra-teur Directeur Général. Jouissant d’unesolide expérience dans toutes lesphases de développement de l'exploita-tion minière et les opérations, c’est avec

beaucoup de professionnalisme qu’il agéré le géant minier du Gabon 4 ansdurant.

Nombreux investissementsDepuis son arrivée à la tête de la compa-gnie, de nombreux investissements ont étéconsentis et bien des projets réalisés. Et no-tamment l’aboutissement du ComplexeMétallurgique de Moanda (CMM), projetinitié sous l’égide de son prédécesseur. Sur le plan environnemental, la COMILOGa obtenu la certification ISO 14001, qui laplace parmi les entreprises reconnues pourla maitrise de leurs activités dans une lo-gique de protection de l’environnement etdu développement durable. Il y a eu aussi

la réalisation d’importants investissementspour la fiabilisation des outils de produc-tion et en matière de sécurité. Les volets «social » et « sociétal » n’étaient pas enmarge. Pour une séparation en beauté,l’ensemble du staff managérial et du per-sonnel d’encadrement de la COMILOG deMoanda et d’Owendo, a tenu à organiserun pot de départ à l’attention de l’Admi-nistrateur Directeur Général sortant.

Fêtes de départ Le 21 octobre 2015 au foyer des travail-leurs Claude Villain, à Moanda puis le 29du même mois au Cercle Marcel Abéké(CMA) à Owendo, Monsieur Jean Fabrea fêté son départ de la COMILOG.

• Sani Bitou (DCOM)

Jean Fabre, ADG sortant lors de lacérémonie d’aurevoir à Owendo

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Vie de l’entreprise / Direction Générale COMILOG

Au cours de ces moments riches en émo-tion, il y a eu tour à tour les mots dequelques Directeurs, des représentants dupersonnel et du représentant générald’ERAMET au Gabon (pour la cérémoniedu CMA). Tous les intervenants se sontaccordés à lui rendre hommage, pourson professionnalisme et sa soif du travailbien fait. Dans son discours au foyer Claude Vil-lain, Monsieur Etienne Mvoula, Adjointau Directeur Général, a reconnu enl’homme : « un travailleur infatigable,passionné du monde de la mine, le mi-neur parfait, proche du terrain ». Le re-présentant des délégués du personnel,Monsieur Edouard Akighe Endeng a,quant lui, énuméré quelques réalisationsmises en œuvre par la direction sortante,notamment : « la mise en place du Pland’Accession à la Propriété (PAP), les né-

gociations salariales, la construction del’école des mines etc. ».A Owendo, l’exercice a été le même.Tous les intervenants se sont accordés àreconnaître les avancées considérablesobservées au sein de l’entreprise ces qua-tre dernières années. Aussi, MonsieurChristian Magni, Directeur de l’ex-DEV(Direction Entretien Voie), a rappelé dansson mot à l’endroit de Jean Fabre, « si lavoie ferrée a constitué, à un momentdonné, une contrainte dans l’atteinte desobjectifs de transport du minerai, des tra-vaux menés depuis plusieurs années ontpermis d’améliorer de façon satisfaisanteles temps de trajet des trains ».Après ces différents discours, MonsieurJean Fabre, ADG sortant, a exprimétoute sa gratitude à l’ensemble du per-sonnel de la COMILOG et dressé unbilan de ses 4 années passées à la tête

de l’entreprise. Il a par ailleurs encou-ragé les uns et les autres à s’unir autourde son successeur. « Ce que je vais re-tenir de ces quatre ans passés à la têtede l’entreprise, c’est qu’ensemble, nousavons parcouru un long chemin avec debonnes réussites et de moins bonnes. Cechemin complexe, parsemé d’embûches,vous le suivrez désormais avec mon suc-cesseur, Hervé Montegu, qui mettra àprofit sa grande expérience de l’entre-prise et du monde industriel dont plus de20 ans passés dans le groupe ERAMET.Vous avez donc un pilote parfaitementadapté à la situation du moment » a-t-ilconclu. C’est ainsi qu’à Moanda, MonsieurJean Fabre a profité de l’occasion pourprésenter à l’encadrement le nouvelADG qui a pris officiellement ses fonctionsle 1er novembre 2015.

Jean Fabre, recevant ici la canne de la chefferie d’unreprésentant des partenaires sociaux à Moanda

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Vie de l’entreprise

Pour sa première visite àCOMILOG, le ministre desMines et de l’Industrie, a

été accueilli par le comité de di-rection de l’entreprise. Avantd’entreprendre la visite de terrain,le Ministre suivi un exposé surle processus de production faitpar Monsieur Jean FABRE (ADGsortant de la COMILOG).

Visite sur les différents sitesLa visite a pris la forme d'unitinéraire inspiré du procssusde production, depuis l’extrac-tion jusqu'à la transformation.C’est ainsi que le membre dugouvernement, sous un tempsensoleillé, a entamé la pre-mière étape de sa visite guidéeen Carrière, contemplant etappréciant l’extraction du mi-nerai de manganèse à l'aidedes pelleteuses. Puis il s’est rendu à la laverieoù il a pu assister au traitement(nettoyage/ débarbouillage)du minerai. En début d’après-midi, MonsieurRufin-Martial MOUSSAVOU

a poursuivi sa visite dans lesusines d’Enrichissement etd’Agglomération du ComplexeIndustriel de Moanda (CIM).Fasciné par la technologie dontse sert la COMILOG, il n’apas manqué de complimenterl’entreprise pour ses résultats.Il s’est ensuite rendu au Com-plexe Métallurgique deMoanda (CMM) dont la miseen service officielle date du12 juin 2015. Avec ce com-plexe qui produit désormaisle manganèse métal et le sili-comanganèse, Monsieur le Mi-nistre a pu constater les effortssignificatifs consentis par laCOMILOG permettant ainsiau Gabon de faire son entréedans l’ère industrielle.

Prendre attache avec l’entrepriseLe membre du gouvernement

Monsieur le ministre a eu uneséance de travail avec la Di-rection Générale de l’entreprised’une part et les partenairessociaux d’autre part.Cette visite a permis au nou-veau Ministre de s’imprégnerdes activités de la COMILOGet de prendre attache avec lesresponsables de l’entreprise.Une visite marquante pourtous.

Le Ministre des Mines en visite à COMILOGAprès sa nomination le 11septembre 2015, le nouveauministre des Mines et de l’In-dustrie, Monsieur Martial-Rufin MOUSSAVOU, est venuà Moanda le 30 septembredernier, pour faire le tour desinstallations industrielles de laCOMILOG. Il était accompagné de plu-sieurs de ses collaborateurs etdu Gouverneur de la pro-vince du Haut Ogooué.

a bouclé cette visite de terrainà l’Ecole des Mines et de laMétallurgie de Moanda(E3MG) où il a d’ailleurs ap-précié le niveau d’évolutiondu projet. En effet, les bâtimentssont réalisés à près de 70%.La construction de cette écoletraduit par ailleurs la volontéde la COMILOG d’œuvrerpour les générations futures.Au terme de ce périple minier,

• Désiré Mondjot (DCOM)

Le Ministre des Mines ( 2è en partant de la droite ) lors de sa visite à la carrière

La délégation observant la coulée du laitier au CMM

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Vie de l’entreprise / Sainte Barbe

Comme chaque année,dans le cadre de laSainte Barbe, de nom-

breuses activités sportives, cul-turelles, donations et autres,réunissent les salariés de laCOMILOG et les populations.L‘objectif est de faire de laSainte Barbe un temps de ré-jouissance, de partage etd’échanges.

A Owendo, la cérémonie deremise des médailles du tra-vail qui s’est déroulée le 25novembre a fait place à la

traditionnelle messe d’actionde grâce. Après cette phase sa-crée, l’ouverture des activitéssportives, ludiques et cultu-relles a été lancée par Mon-sieur Christophe MINGUY,Directeur de DFIP (DirectionFerroviaire et des InstallationsPortuaires) et Président du co-mité d’organisation SainteBarbe à Libreville et Owendo.Au terme de ces différentesrencontres, il y a eu une soiréede Gala organisée dans unhôtel de Libreville.

A Moanda, une messe d’actionsde grâce le jeudi 3 décembre

a donné le coup d’envoi offi-ciel des activités ludiques,sportives et culturelles qui ontdémarré dès le lendemain etont connu, comme chaqueannée, une effervescence sanspareille. Le jeudi matin, la cé-rémonie de remise des mé-dailles du travail a eu lieu aufoyer Claude Villain. Ce sont76 salariés qui ont reçu desmains du Préfet de la Le-bombi-Leyou et des représen-tants du Ministère du travail etde l’emploi, des médaillesd’or, d’argent et de bronzepour les 30, 20 ou 10 annéesdans l’entreprise.

De la marche pour la santé, àla foire d’exposition et la ker-messe en passant par laconduite des engins ou laconduite défensive et biend’autres, tout au long duweek-end, se sont succédéesces activités qui ont attiré denombreux salariés et habitantsde la ville de Moanda.

Dans l’après-midi du ven-dredi, suite à la finale desjeux de sociétés (Ludo, cartes,scrabble…), la pelouse dustade annexe Henri Sylvoz, aété prise d’assaut par les po-pulations venues nombreuses

SAINTE BARBE 2015 :« ENSEMBLE, RELEVONS LES CHALLENGES ! »

La Sainte Barbe édition 2015a été célébrée, à Libreville etOwendo, du 27 au 29novembre et à Moanda du 3au 5 décembre. Parmi les particularités decette année, la bénédictiondes installations de la carrièreet de la Zone industrielle àMoanda le 2 décembre.

• Sani Bitou (DCOM)

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Vie de l’entreprise / Sainte Barbe

à la foire d’exposition. Initiéeil y a 3 ans, la foire de laSainte Barbe est devenue lelieu, par excellence, du bras-sage de cultures des diffé-rentes communautés vivant àMoanda. C’est une occasiondonnée aux colonies amiesde présenter leur culture à tra-vers l’art culinaire, les danseset bien d’autres chefs-d’œu-vre. Au fil des temps, le nom-bre des exposants à la foire aaugmenté. De plus en plusd’opérateurs économiquessollicitent des espaces. Cetteannée, en dehors des colo-nies, les banques et certainscommerçants de la place onttenu à présenter leurs pro-duits. Dans cette ambiancefestive, les enfants n’étaientpas en reste. Pour eux, le co-mité d’organisation Saintebarbe a fait venir des tobog-gans, des châteaux gonflableset des trampolines géants. Etde nombreux lots ont été dis-tribués.Les matchs de football femmes

et vétérans ainsi que la finaledu tournoi de la Sainte Barbedisputée l’après-midi du sa-medi par l’équipe du Com-plexe Industriel (CIM) et celledu Complexe Métallurgiquede Moanda (CMM), ont bou-clé la séance des activitéssportives. C’est le CIM qui aremporté le titre de vainqueurde la coupe Sainte Barbe2015, au terme de l’épreuvedes tirs au but.

Des discours d’actualitéLes deux traditionnelles soi-rées de gala au foyer des tra-vailleurs Claude Villain et aumess des cadres COMILOG,qui se sont déroulées respecti-vement les 4 et 5 décembredernier, ont clôturé les festivi-tés de la Sainte-Barbe. Aucours de ces moments, Mon-sieur Florent Pambo, Directeurde la Mine et MonsieurClaude Villain, Président duConseil d’Administration ontpris la parole. Le président ducomité d’organisation, dans

record de production et trans-port même si la crise du mar-ché et la baisse des prix semanifestent au moment où laproduction est bonne. ». Pourrappel, l’objectif de l’annéeétait fixé à 3,8 Millions detonnes. Il a été enregistré au3e trimestre de cette annéeune hausse de la productionde 12% par rapport au 3èmetrimestre 2014 et ce, « malgréun mois d’arrêt de la produc-tion de l’usine d’agglomérationau CIM et des arrêts laveriemine pour transport insuffi-sant au 1er trimestre (soit 135heures)… » a rappelé Mon-sieur Pambo. Monsieur Claude Villain a,quant à lui, insisté sur la crise(voir l’intégralité du discoursà la page suivante).

Après ces discours, les soiréesde gala se sont dérouléesdans une ambiance festive,bon enfant et riche en couleurs.

son discours a tenu à expli-quer le choix du thème decette année. « Le thème decette Sainte Barbe 2015, est «Ensemble, relevons les chal-lenges ». Durant cette périodedifficile, nous devons donctravailler ensemble et enéquipe. Nous devons être so-lidaires et savoir se parlerpour relever les défis qui nousattendent. Ensemble, c’estaussi avec nos partenairesprestataires ; les parties pre-nantes (les autorités locales,gouvernementales)… ».

Les discours des dîners degala permettent également dedresser un bilan de l’activitéminière de l’année quis’achève. Pour le Directeur dela mine, le bilan de 2015 est« dans l’ensemble positif carc’est l’année d’un nouveau

Tous les invités se sontaccordés à reconnaîtreque la fête était belle.

Bénédiction de la carrière par le curé de la paroisse Saint-Dominique

Un des moments inoubliables de la soirée de gala au foyer Claude Villain

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Vie de l’entreprise / Sainte Barbe

Les artistes de renoms telsqu’Omar Defunzu, NicoleAmogho, Prince Kiala et Ba-ponga se sont succédés surl’estrade à la grande joie desconvives qui n’ont pas hésité àesquisser des pas de danses.Tous les invités se sont accordés

à reconnaître que la fête étaitbelle. Rendez-vous est donné à l’an-née prochaine même période.En attendant, l’heure est auchallenge !(Photos illustratives de la SainteBarbe aux pages 32-33)

La sainte Barbe est un évènement qui tire sonorigine dans la religion chrétienne. Barbeétait une adolescente chrétienne persécutée

par son père qui, lui était un païen. Ce derniers’opposant à la foi de sa fille décida de ladécapiter. Il lui coupa la tête le 4 décembre,sous l’empire de Maximin Ier. Alors qu’il seréjouissait de son acte, il fut, par le Ciel,foudroyé et son corps réduit en cendres. Parcette intervention divine contre son père, Barbes'était révélée puissance de feu. C'est auXIXème siècle, période de l'industrialisation desmines, que se répandent les traditions de laSainte-Barbe

Qui était Barbe ?

A l’occasion de la clôture des festivités de la Sainte Barbe,Monsieur Claude Villain, Président du Conseild’Administration a fait le bilan de l’activité de l’entreprisepour l’année 2015, le 05 décembre dernier au mess descadres de la COMILOG. Nous vous livrons ici l’intégralitéde son discours.

INTEGRALITE DU DISCOURS

Les membres du CODIRlors de la visite des stands à la foire

M. Claude Villain PCA de la COMILOG

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Vie de l’entreprise / Sainte Barbe

Lors de la Sainte Barbe d’Owendo, j’ai eu l’occasion derappeler en détails la très notable amélioration desperformances de DFIP.Si l’achat de 6 nouvelles locomotives et les travaux sur la voiemenées par SETRAG et DEV ont facilité leur tâche, il n’endemeure pas moins que la baisse du nombre de détresses,l’augmentation des tonnages par train, les économies decarburant, la fiabilisation des installations de chargement desbateaux, l’augmentation des cadences de chargement sont lefruit des efforts des agents de DFIP, dont, on ne le répèterajamais assez, le rôle est primordial pour maintenir au plus hautniveau opérationnel l’artère vitale qu’est le chemin de fer. En2015, DFIP devrait atteindre des chiffres records de 3,9 millionsde tonnes transportées et 3,8 millions de tonnes embarquées.En 2015, la dégradation continue du marché, n’a pas empêchéCOMILOG de poursuivre ses activités et ses efforts dans lesdomaines de l’environnement, de la santé, des constructions oudu sport.En matière d’environnement, l’étude épidémiologique lancéeavec le cadre de concertation formalisée qui regroupe lesautorités gouvernementales et locales autour de COMILOG aété présenté au Ministre de la Santé.Parmi les réalisations de la DAI, je citerai la création de 3nouvelles classes avec bureau et préau au jardin d’enfants ainsique la rénovation des anciennes classes, la construction pourles partenaires sociaux de 5 bureaux avec salle de réunion,l’achèvement des travaux de 60 logements de la cité Moulili, oucelui, enfin de la route de la gare.Une mention spéciale doit être faite de la construction de l’Ecoledes Mines et de la Métallurgie de Moanda, réalisée enpartenariat avec le gouvernement gabonais, sous la maîtrised’œuvre COMILOG-DAI. Les travaux, lancés en février 2015sont à ce jour exécutés à 65 % en ligne avec un objectif final enavril 2016.

L’année 2015 a connu une politique des ressourceshumaines active.COMILOG compte en cette fin d’année : 2003 agents avec sesgros bataillons que sont la mine (495 agents), le C2M (432),DFIP (322), DAI (178), le CIM (171).Les embauches ont concerné 39 personnes et les sorties 50, dont19 retraités et malheureusement 10 décès. Je constate queCOMILOG doit être une bonne maison, car en dehors de 5cadres supérieurs, il n’y a eu aucune démission.

Comme 2014, 2015 a été l’année de tous les contrastes.

D’un côté des évènements heureux, avec la reprise de laproduction, une marche des installations en progrès que ce soità la mine, au CIM ou à DFIP, avec en point d’orguel’inauguration du C2M le 12 juin 2015.L’autre face de la médaille est beaucoup plus sombre avecl’effondrement, comme pour tous les métaux, du cours dumanganèse, en baisse de 50 % par rapport à 2014, et à sonplus bas niveau depuis 15 ans. Du côté des déceptions, jenoterai aussi la difficile montée en puissance du C2M, mêmesi, dans ce cas, des remèdes sont à notre portée.Je n’ai pas l’habitude de vous dissimuler la vérité, aussi jereviendrai, à la fin de mon propos sur ces grandes difficultés etl’attitude que nous devons adopter pour y faire face.Mais, auparavant, je rappellerai, car c’est le fruit des efforts detous, les divers progrès qui ont été accomplis.

I) 2015A la mine, la production de la carrière et de la laverie sera enligne avec les objectifs 2015 pour une production commercialede l’ordre de 3.200.000 tonnes, et ce avec de bons résultatssur le front de la sécurité au travail.Si le pilotage de la laverie a été bien maîtrisé par les équipesavec un taux de marche en progrès de 14 % sur celui de 2014,il y a encore trop de pannes à la mine sur les débourbeurs, lespompes, le convoyeur C3 ou encore les engins de chargement.En 2015, la mine a aussi préparé l’avenir, notamment pourl’exploitation des bordures avec la validation de la méthoded’exploitation par le Ministère des Mines et la finalisation duPlan de Gestion Environnemental et Social qui l’accompagne.Pour un futur plus lointain, la Mine a lancé l’étude descaractéristiques de la biodiversité et de la cartographieparticipative du Plateau Okouma qui, le moment venu,complètera puis remplacera Bangombé.Le CIM atteindra son objectif de production de 690.000 tonnes,malgré un arrêt volontaire de 1 mois et demi pour des difficultéscommerciales d’écoulement d’aggloméré F2.L’atelier de valorisation des sables voit son taux de marchestabilisé.Au CIM, les coûts de production devraient être inférieurs aubudget, aussi bien pour les charges fixes que les coûts variables.Enfin, le CIM, dans le prolongement du Séminaire Moulili dejuin 2014 achève l’étude d’impact de la Moulili aval.

DE MONSIEUR CLAUDE VILLAIN A LA SAINTE BARBE

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Vie de l’entreprise / Sainte Barbe

Les progrès à atteindre sont maintenant majoritairement auniveau humain, avec l’amélioration des pratiques, de l’organisationet de l’anticipation de la part des équipes d’exploitation. Unemaintenance préventive doit être mise en place.Avec des nouvelles formations sur le terrain en cette find’année, 2016 pourrait se terminer avec 45.000 tonnesliquides, soit 75 % du nonimal.S’agissant du manganèse métal, la situation est plus grave caraprès un démarrage de l’électrolyse en février 2015 ou lerythme a atteint en pointe 40 %, il reste en moyenne sur le 2èmesemestre à 20 %, du fait de difficultés sur les équipements et leprocédé, principalement à l’électrolyse (encrassement des filtres

dans les cuves, dysfonctionnement descourt-circuiteurs). Des actions correctivessont en cours mais prennent du tempscompte tenu des délais de fourniture, detransport, de dédouanement.Sur le plan humain, il convient, commepour le silico, de renforcer les formations,au niveau de la maintenance et del’exploitation.En 2015, la production sera très faible à2.500 tonnes. Pour 2016, si lescorrections sont apportées dès le début de

l’année, une prévision de 12.000 tonnes peut être espérée cequi représenterait 60 % du nominal.Sur l’année qui vient, il conviendra aussi d’être vigilant sur lasécurité au travail, dans des métiers dangereux, car si lesrésultats de 2015 ne sont pas alarmants pour ce typed’industrie, ils peuvent être améliorés.J’ai insisté sur le C2M, car, comme vous pouvez l’imaginer, cesmédiocres performances pèsent sur les résultats de COMILOGde façon non négligeable, car les coûts sont là, sans contrepartieen terme de produits d’exploitation.

II – 2) Le marchéAu début de mon propos, j’ai déjà évoqué la profondedétérioration du marché du manganèse, dont les cours ont chutéde plus de 50 % du début de 2014 à maintenant, l’unité utilisée,le DMTU est passée, pour la catégorie de minerai COMILOG,de plus de 5 $ CIF Chine à 2,3 $ aujourd’hui.

Les causes de cette crise, qui touche, la quasi-totalité desminerais, sont connues et nombreuses.

1-Le ralentissement de la croissance chinoise et la réorientationde son industrie vers des biens de consommation et moinsd’investissement.

Entre 2014 et 2015, la masse salariale aura augmenté de 6 %dont 3 % liés aux comités de carrière et 3 % liés auxnégociations salariales de juillet.Le plan d’accession à la propriété suit son cours avec 211dossiers validés et 68 en cours d’instruction.Le rythme est sans doute trop lent, pour divers motifs, que j’aiévoqués hier soir au foyer des travailleurs.Enfin, élément très important de l’année 2015, je doismentionner la réorganisation de notre filiale SETRAG, au termed’un accord tri-partite, Banque Mondiale-SFI, Etat Gabonais,COMILOG.Cet accord permet notamment, grâce à un programmed’investissement de 207 Milliards deFrancs CFA sur 7 ans, de rénovertotalement l’infrastructure et l’exploitationdu Transgabonais, artère vitale pourCOMILOG mais aussi pour toutel’économie gabonaise.Le financement en sera assuré par desprêts de la SFI-Banque Mondiale, de lacoopération française (AFD Proparco) etpar Setrag.Ce plan de rénovation ne serait pasréalisable sans financement extérieur,compte tenu de la situation financière et budgétaire actuelle deCOMILOG, d’ERAMET et du gouvernement Gabonais.

II ) 2016 et les difficultés à surmonterJ’en évoquerai deux importantes, mais de nature différente : lamontée en puissance du C2M et le marché.

II-1) le C2MIl était prévu une montée en puissance progressive du C2M en2015 pour atteindre le nominal fin 2016, compte tenu ducaractère innovant de l’investissement tant du point de vuetechnique qu’humain.Mais les résultats de 2015 sont bien en deçà de nos attentes.Pour le silico manganèse, la production se situera autour de24.000 tonnes liquides soit à un peu moins de 40 % dunominal.Le four B a connu un incident majeur le 25 décembre 2014,peu de temps après son démarrage, et a été arrêté six mois.Le four A a demarré le 30 décembre 2014.Après des incidents durant le 1er semestre, les 2 foursfonctionnent depuis fin juin 2015 sans problèmes majeurs surles équipements et le taux de marche et la puissance defonctionnement s’améliorent sur les derniers mois pour atteindreun rythme d’environ 60 % du nominal.

« Avec des nouvellesformations sur le terrainen cette fin d’année, 2016pourrait se terminer avec45.000 tonnes liquides,soit 75 % du nonimal ».

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Vie de l’entreprise / Sainte Barbe

Nous ne pouvons compter que sur nous-même, car nos deuxactionnaires de référence, qui, dans le passé, nous ont toujourssoutenu, connaissent aussi des difficultés.Notre maison mère ERAMET, voit, aussi pour des raisons de marché,la branche Nickel être dans une situation plus grave que la nôtre.Le gouvernement Gabonais voit ses ressources budgétaireslargement amputées par la baisse des cours du pétrole.L’action que tous, Administrateurs, Direction Générale, Cadres,Maîtrises, Agents, devons mener est claire.

Sur le terrain, de la mine à l’embarquement, chacun à son postedoit tendre à l’excellence de la performance en évitant les pertesde temps, les consommations superflues, la mauvaise utilisationou surveillance du matériel. La maîtrise et les cadres doiventpleinement assumer leurs responsabilités en mobilisant leséquipes, en les conseillant, en les aidant, et en corrigeant leserreurs ou les fautes si nécessaire.Les investissements doivent être limités à la sécurité et à lamaintenance de l’appareil de production.Toutes les dépenses d’entretien ou d’amélioration doivent êtrelimitées au minimum incompressible.

Les devis, les marchés doivent êtreexaminés de près pour que cessent lessurfacturations qui pénalisentrégulièrement COMILOG.Il faut aussi éviter les facilités del’externalisation et faire en interne, avecnos moyens existants, tout ce qui peutl’être.Les déplacements, les missions, lesinvitations doivent aussi être réduits auminimum indispensable à la marche del’entreprise.Cette feuille de route peut vous semblersévère : elle est indispensable.Comilog existe depuis près de 60 ans, laproduction depuis 53 ans. COMILOG a

connu des crises, mais sans doute jamais comme celle qui seprofile.Pour sauver l’Angleterre en 1940, Churchill a promis auxanglais : « du sang et des larmes ». Je n’irai pas aussi loin dansla métaphore car Churchill était un grand écrivain, prix Nobelde littérature, ce que je ne suis pas. Mais les anglais ont sauvél’Europe et le monde.Je vous dirai simplement : des efforts, de la discipline, de l’espritd’équipe, et comme les anglais, vous gagnerez la bataille, carvous en êtes capables.

La Chine produit plus de la moitié de l’acier du monde, acierqui absorbe 90 % du manganèse, cette perte ne peut pas êtrecompensée par les autres parties du monde : Amérique duNord, Japon, Union Européenne dont la croissance reste faible.

2-De plus, la Chine a une surcapacité de production d’acier de25 % (200 Millions de tonnes sur 800) et 70 % de ses aciériessont en perte ; alors elle exporte, grâce à ses coûts bas, 100Millions de tonnes vers le reste du monde, Union Européenne etEtats Unis compris, comprimant encore nos propres débouchés.

3-Toute la chaine commerciale est désorganisée en Chine.Soumis aussi à des difficultés financières, les industriesconsommatrices d’acier achètent spot ; du coup nos clientshésitent à acheter des bateaux entiers.

4-La croissance de l’offre sud-africaine de manganèse pèsetoujours sur le marché ; encouragé par la dévaluation du Rand,le manganèse sud-africain reste compétitif au cours actuel.

5-La nouvelle filiale manganèse de BHP reste agressive. Lesmines australiennes, situées près de lamer, ont un avantage compétitif certain :imaginez Moanda au bord de la mer, etla monnaie australienne a aussi dévalué.

Cette crise sera durable car on ne voitpas aujourd’hui la perspective d’uneinversion des causes qui la provoquent.Avec le traditionnel ralentissement endébut d’année du Nouvel An Chinois,2016 démarrera dans de mauvaisesconditions et l’on comprendl’avertissement d’un négociant disant finoctobre à un journaliste de MétalBulletin : 2016 will be a « Bloodbath »,2016 sera un bain de sang pour lesvendeurs de minerai. Cette chute des cours amènera, vous lesavez, de mauvais résultats financiers en 2015.

Devant ces prévisions sombres mais réalistes quedevons-nous faire ?

L’année 2015 a montré que des marges de progrès existaient.

Il faut les amplifier dans le but de réduire les coûts et d’accroîtrenotre compétitivité aujourd’hui menacée. COMILOG doitdégager du cash flow libre.

Sur le terrain, de la mineà l’embarquement, cha-cun à son poste doit ten-dre à l’excellence de laperformance en évitantles pertes de temps, lesconsommations super-flues, la mauvaise utilisa-tion ou surveillance dumatériel.

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Vie de l’entreprise / Le Challenge Initiative

Créé en 2007, le Challenge Initia-tive a pour but de stimuler la prised’initiative et de favoriser l’enga-

gement des collaborateurs. Années aprèsannées, il est devenu un évènement at-tendu et fédérateur qui permet à l’ensem-ble des salariés du Groupe, des unitésopérationnelles comme du siège, de met-tre en lumière leur prise d’initiative à tra-vers des projets créateurs de valeurréalisés au cours de l’année écoulée,dans un esprit de progrès continu.

Le Challenge Initiatives, élément clé duprogramme Leaders, véhicule des valeurstrès fortes dans la culture d’ERAMET :partage des bonnes pratiques, promotiondes savoirs, amélioration continue, recon-naissance des personnes, sans oublierl’esprit d’initiative, c’est-à-dire, aller au-delà de sa stricte définition de fonctionpour créer de la valeur pour l’entreprise.

positionne comme meilleure entreprise duGroupe pour l’édition 2015 du challengeinitiative.

Et si votre idée l’emportait en 2016 !Tous les agents COMILOG (cadres et noncadres) peuvent participer au challengeinitiative. Il suffit de :

1. Avoir une idée créatrice de valeur

2. Mettre en œuvre cette idée, une foisvalidée par le management

3. Obtenir un résultat concret lié à cetteproposition.

La participation est individuelle ou engroupe.

Pour envoyer vos initiatives ou pour touteinformation complémentaire, prendrecontact avec Rosaire BOUBEBEY [email protected]

L’édition 2015 a connu son épilogue les28 et 29 octobre derniers avec la remisedes récompenses aux lauréats.Cette année, 192 initiatives ontconcouru dans les catégories suivantes :Performance, Développement durable,innovation et Santé/ Sécurité.

Le nombre d’initiatives se décomposecomme suit :

• 63 pour la branche Manganèse (dont 10 de COMILOG)

• 45 pour la branche Alliages• 71 pour la branche Nickel• 13 pour le Corporate

Pour l’ensemble du groupe ERAMET, 6 ini-tiatives (dont 2 de COMILOG) ont été ré-compensées par les membres del’International Management Committee. Au niveau de la branche manganèse, CO-MILOG est également parmi les lauréatsavec une initiative sur les 5 lauréates.Au regard de ce bilan, COMILOG se

Bilan de l’édition 2015 :

COMILOG, Meilleure entreprise du Groupe• Rosaire Boubebey (DAP)

Les lauréats du Challenge 2015 entourés des responsablesdes Groupes COMILOG et ERAMET

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Vie de l’entreprise / Cadre de Concertation Formalisé de Moanda

Monsieur Mbeng, pouvez-vous nous ex-pliquer qu’est-ce que le Cadre de Concer-tation Formalisé, dit « CCF », et commentest-il né ?

Le Cadre de Concertation Formalisé deMoanda est né d’une recommandation durapport final des études relatives à l’envi-ronnement et à la santé dans la zone deMoanda réalisées, sur financement SYSMIN8ème FED, par le Bureau d’Etudes BelgeAEDES.En effet, lors de la conduite desdites études,les experts avaient constaté un déficit decommunication entre la COMILOG, les Elus

locaux, les Autorités locales et les popula-tions, entraînant de facto des incompréhen-sions multiples et diverses.Aussi, en vue de palier ce manquement,les experts de AEDES avaient préconisé, enconcertation avec la Cellule de Pilotage et deGestion (CPG) du Programme SYSMIN, lamise en place d’un Cadre de Concertation quiprendra au final la dénomination de « Cadrede Concertation Formalisé de Moanda ».Le CCF a été officialisé par noten°2769/MECIT/CABM/CAON/CPG duMinistre de l’Economie, ordonnateur Natio-nal du FED en Conseil des Ministres en datedu 10 décembre 2010. Il est présidé parson Représentant et est composé d’un Co-mité de Pilotage (Ministère de l’Economie,Ordonnateur National du FED, Ministèredes Mines, Ministère de la Santé, Ministèrede l’Environnement, Conseil Economiqueet Social et la COMILOG) des autorités

politico-administratives et représentants despopulations ( des Chefs de quartier, desChefs de Village, des quatre Syndicats destravailleurs de COMILOG, des Femmes deMoanda, des Jeunes de Moanda, desForces de Sécurité et de Défense).

Comme vous pouvez le constater, la com-position de ce Cadre touche toutes les caté-gories dans la chaine de décision au niveaunational et local et a pris en compte toute ladimension humaine à même d’apporter uneexpertise et une sérénité dans la mise enœuvre des recommandations, le tout dansun cadre apaisé et constructif.

Quelles sont les missions du CCF ?

Le CCF de Moanda a pour mission prin-cipal la validation, la mise en œuvre et lesuivi des 24 recommandations du rap-port final des études relatives à l’environ-nement et à la santé dans la zone deMoanda.A titre de rappel, ces études, qui ont prisfin en mai 2010, avaient comme objectifsgénéraux, non seulement de contribuer àla réduction des impacts négatifs des acti-vités minières et industrielles sur l’environ-nement physique et humain dans levoisinage des sites COMILOG à Moanda,mais aussi, comme objectif spécifique, dedoter COMILOG d’une étude sur laquelleelle pourra s’appuyer pour définir sonplan d’action environnemental.

Quel bilan faites-vous aujourd’hui etquel a été l’apport du CCF au niveaudes populations de Moanda ?

A ce jour, nous avons tenu 12 réunionsdu CCF et 2 réunions du Comité de Pilo-tage. Pour rappel, la première réunion de

RENCONTRE AVEC LE PRESIDENT DU CADRE DE CONCERTATION FORMALISE DE MOANDA

En vue d’édifier ses lecteurssur les missions et lesobjectifs du Cadre deConcertation Formalisé deMoanda (CCF), la rédactiondu COMILOG Infos s’estrapprochée de MonsieurWilfried Mbeng, lePrésident du CCF.

• Entretien réalisé par Sani Bitou (DCOM)

M. Wilfried Mbeng, Président du CCF

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Vie de l’entreprise / Cadre de Concertation Formalisé de Moanda

ce Cadre s’était tenue le 18 novembre2010 à Moanda et la douzième et der-nière le 24 septembre 2015. A cette date :- 60% des recommandations ont été déjàréalisées- 20% des recommandations sont en coursd’exécution- 20% des recommandations n’ont pasencore été réalisées.Comme le prouve ces statistiques chif-frées, le bilan est satisfaisant.Le CCF a su instaurer un climat deconfiance et de sérénité entre toutes lesparties impliquées dans ce processus auprofit de la ville de Moanda. Les déci-sions étant prises consensuellement.Concernant les populations de Moanda,Le CCF a su conduire les actions suivantes :- La fermeture de l’ancienne décharge mu-nicipale (en pleine ville) qui causait des grosdégâts environnementaux et sanitaires surles populations environnantes.- La réalisation de la nouvelle déchargemunicipale de type moderne (en blocscarrés) à 10 km de la ville sur finance-ment COMILOG (une décision concertéedu CCF)- Le bitumage de la route de la gare (àce niveau, nous tenons à souligner la dé-cision salutaire du Président de la Répu-blique qui avait demandé à COMILOGla réalisation de cette route sur finance-ment propre).- La réhabilitation en cours de la rivièreMoulili au profit des populations riveraines.- L’étude épidémiologique pour évaluerl’impact sanitaire de l’exposition des popu-lations au risque environnemental créé.

Vous citez les études épidémiologiquesqui, rappelons-le, ont été lancées l’andernier. Qu’en est-il de leur restitution ?

En effet, quatre études ont été lancées dans lecadre de la recommandation relative aux étudesépidémiologiques sur financement COMILOG.Les études ont été conduites par un consortiumdont le chef de file était le bureau d’études

français Quanta-Médical et comprenait unbureau d’études franco-américain Environ etun bureau d’études gabonais TEREA.La restitution a été faite en deux étapes (le22 septembre à la Direction Générale de laSanté (DGS) et le 24 septembre 2015 àMoanda lors de la 12ème réunion du CCF).Le Cadre de Concertation Formalisé deMoanda a pris acte du rapport final présentéet a demandé à Quanta Médical et à laCOMILOG de transmettre de manière offi-cielle l’ensemble des études réalisées au Mi-nistère de la Santé via la DGS pourvalidation. Il est à noter que les recommandations deces études, qui doivent être validées par leMinistère de la Santé, ont été présentées auxConseillers municipaux et départementauxainsi qu’aux Responsables des confessionsreligieuses de Moanda, le 25 septembre 2015à titre d’information, par le Directeur généralde Quanta Médical et le Président du CCF.

Tous les objectifs étant quasi-atteints,quelle suite donner au CCF ?

Comme vous l’avez constaté dans les statis-tiques données lors de la présentation du bilandu CCF, il reste encore du travail à réaliser nonseulement dans le suivi de la mise en œuvredes recommandations restantes, mais aussi, entermes de sensibilisation auprès des partiesprenantes et de la population de Moanda.

Lors du dernier CCF, une recommandationforte a été faite aux Autorités gouvernemen-tales pour le maintien de cette structure auniveau de Moanda et au-delà des recom-mandations SYSMIN, vu son rôle d’apaise-ment et de concertation. La prise en chargede son fonctionnement sera assurée parCOMILOG.

Pour conclure, quelles sont les prochainesétapes suite à cette recommandation demaintien du CCF ?

Un constat général relatif au déficit de com-munication au profit des populations a étéfait lors de la dernière réunion du CCF. Il adonc été décidé de réaliser une présentationdes 24 recommandations des études SYS-MIN avec analyses et commentaires auxConseillers municipaux, départementaux,les Responsables des Confessions religieuseset autres ONG. Cette réunion de présenta-tion sera présidée et animée par le Présidentdu Cadre de Concertation à la Mairie deMoanda. L’objectif ciblé étant une large dif-fusion des actions du CCF réalisées dansMoanda. Concernant les réunions du CCF, elles se-ront convoquées conformément au chrono-gramme des réunions (tous les 3 mois) etporteront sur le suivi de la mise en œuvredes recommandations restantes et la vali-dation des études épidémiologiques.

Vue de l’assistance lors d’une réunion du CCF

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Vie de l’entreprise

1/ Vous avez tout récemment procédé àune réorganisation de la DAP, peut-onsavoir comment a été initié ce projet ?Et quelles sont les raisons de ce chan-gement ?

Dans le cadre de la poursuite de la dé-marche d’amélioration de la performanceconduite au sein des directions opéra-tionnelles, le CODIR a souhaité voirs’étendre cette approche sur les directionssupports à commencer par l’amont avecles processus de la DAP qui alimentent leflux de nos activités. Dans ce cadre laDG a nommé un comité de projet chargéde mener une réflexion sur les points deprogrès à apporter aux processus de ges-tion des stocks et d’Achats.En effet, la performance de nos opérationsd’extraction, de transformation et de trans-port dépend au moins autant de nos équipesque de nos fournisseurs (prestataires oufournisseurs de PDR) et de la manière dontnous gérons et réapprovisionnons nos stocks

de pièces de rechange. Ainsi devons-nouscontinuer à progresser dans la maitrise deces processus afin de disposer des bonnespièces de rechange au bon moment etainsi répondre aux attentes des producteurstout en maitrisant nos valeurs de stocksmobilisatrices de ressources (besoin enfond de roulement).

2/ Quels sont les bénéfices attendus pourla DAP ? Comment seront-ils mesurés ?

Les bénéfices attendus sont la baisse denotre niveau de stock tout en continuantà améliorer le taux de service aux utilisa-teurs (% des bons de sortie satisfaits).

3/ Quel est l'impact de cette réorgani-sation sur les équipes de la DAP ?

Concernant la partie gestion des stocks,les équipes magasins ont quitté la DAP etrejoint les Directions Opérationnelles(Mine, CIM, DFIP et C2M) accompagnées

des approvisionneurs stock auparavant rat-tachés au service Achats. Cela permet defiabiliser les décisions de réapprovisionne-ment en les rapprochant des clients internes.

4/ Avez-vous un message envers lescollaborateurs et les clients internes ?

Bien sûr, tout changement suscite desinterrogations et même quelquefois desinquiétudes. Cela demande auxcollaborateurs concernés des effortsd’adaptation, du recouvrement et despassages de relais entre les équipes pourle bon déroulement de cette évolution.D’ores et déjà, je remercie l’ensemble deséquipes qui, après des échanges, ont suse mobiliser pour l’intérêt de laCOMILOG. Il reste encore des points àfinaliser mais le pas est franchi. Noussommes confiants dans notre capacité ànous inscrire dans une démarched’amélioration continue face auxévolutions de nos marchés.

LA DAP SE REORGANISE

Dans un souci de servir plus effi-cacement l'ensemble des clientsinternes, la direction des achatsvient de procéder à la mise enplace de la nouvelle organisationdes magasins de manière à êtreen phase avec la démarched'amélioration de performancelancée au niveau des directionsopérationnelles. Pour en parler,M. Jean-Marc Orange, le directeurde la division, s'est prêté auxquestions de la rédaction.

• Entretien réalisé par André Massard (DCOM)

M. Jean-Marc Orange (à gauche)Directeur des Achats et des Approvisionnements (DAP)

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Sécurité, Santé, Environnement

Le 4 novembre 2015,une délégation de laCOMILOG composée de

MM. Léod-Paul Batolo et JeanOndo-Ella s'est rendue à ladirection générale de l'envi-ronnement pour rendrecompte de l'état d'avance-ment du processus de réhabi-litation de la rivière Moulili. Ilétait question pour les partiesprenantes, ce 4 novembre, des'accorder sur les modalitésde la phase 2 du processus deréhabilitation. Cette réunion présidée par le

directeur général de l'environ-nement, monsieur LéandreEbobola Tsibah avait pour butde : « Trouver un consensussur le type d'aménagement etde valorisation des lacs situésaux environs de la Moulili ».Cette rencontre, la troisièmedu genre depuis 2014, qui avu, par ailleurs, la participa-tion de la direction généraledes ressources hydrauliques,de l'O.N.G. ODDIG, d'unichtyologue M. Jean HervéMvé Mbeh, aura été l'occasionpour la COMILOG de présen-ter l'étude d'impact provisoiresur les lacs de la Moulili et cela

conformément à la recomman-dation à l'issue du séminairede juin 2014. Cette recom-mandation préconisait la re-valorisation des lacs en vue deservir de vivier halieutiqueaux populations environ-nantes de la Moulili. À l'issuede cette étude les ichtyologuesont démontré que si rienn'était fait dans l'immédiatpour ces lacs (introduction depoissons) cela pourrait com-promettre leur existence. LaCompagnie Minière del’Ogooué a demandé desétudes complémentaires résu-mées en 2 points :

1. Etude Hydrobiologique LacsMoulili aval :5 Lacs numérotés 1 à 5, ontété identifiés sur AMT1 (AvalMoulili Tronçon 1), en aval del’épi de la gare. Ces lacs sontnés suite au dépôt des sédi-ments sur le lit de la Moulili et,sont donc tous artificiels.

Sur la base de leur superficie,seuls trois des 5 lacs ont faitl’objet, dans le cadre de cetteétude hydrobiologique quifait partie de l’Etude ImpactEnvironnemental et SocialMoulili aval, d’échantillon-nage (pêche par différentestechniques). Il s’agit des lacs1, 2 et 5.

2. Conclusion et recomman-dations :Ces lacs sont des plans d’eau àfaible productivité piscicole et

tendant vers une eutrophisation.Ils sont appelés à disparaitresi l’Homme n’intervient pas.Le projet à valider et qui doitêtre en phase avec les conclu-sions du Séminaire Mouliliaval, doit viser à améliorerl’existant sans transformer oubouleverser de façon radicalele paysage social et les usagesassociés à l’exploitation desressources naturelles de lazone (terre agricole, pêche,rouissage de manioc). Ce projet doit rendre cesplans d’eau le plus longtempsviables avec la création detranchées qui assureront lacommunication entre ces lacset le cours de la Moulili enfonction des saisons.Une bathymétrie des lacsdevra être réalisée au préala-ble pour le dimensionnementde ces tranchées.

Au sortir de cette réunion avecla direction générale de l'envi-ronnement, M. Batolo s'est ditsatisfait par l'état d’esprit qui aprévalu lors des travaux et dela qualité de l'étude présentéequi arrive à des conclusionspertinentes qui permettront à laCOMILOG de modifier sonprojet, avant de déposerl'étude d'impact finale. Il faut rappeler que cette étuded'impact devra t'être remise aucourant décembre 2015, afinque la direction générale del'environnement puisse organi-ser la restitution finale pour lepremier trimestre 2016.

REHABILITATION DE LA RIVIERE MOULILI : UNE DEMARCHE CONCERTEE ET... ÉVOLUTIVE

Depuis la tenue du séminaire sur la réhabilitationde la rivière Moulili en juin 2014 à Moanda, quiavait réuni plus de 75 participants, COMILOG s'estvéritablement inscrit dans un processus dynamiqueavec pour bases : la transparence et la recherchepermanente de consensus avec l'ensemble desparties prenantes. Le séminaire Moulili a permisd'avoir une feuille de route sur l'ensemble du pro-cessus de réhabilitation de la rivière Moulili.

• André Massard (DCOM)

M. Leod-Paul BatoloDirecteur du Complexe Industriel de Moanda (CIM)

Comilog infos 19

Sécurité, Santé, Environnement

Ces journées consistent à desvisites guidées des installations envue de faire appliquer les

consignes de sécurité sur l’ensemble dessites du Groupe.Durant la première journée, c’est-à-direle 28 octobre 2015, trois groupes ontété formés pour faire le tour desinstallations du Complexe Métallurgiquede Moanda (CMM).Une partie des membres du CODIR

qu’accompagnait le Directeur de la

avec des échanges sur l’application desconsignes sécurité...

Il convient de rappeler que le principalobjectif de ces journées était d’échangeravec les salariés sur les conditions desécurité au travail (connaissances desdangers, des risques associés auxpostes, des propositionsd’amélioration...).

Les deux jours de visite de terrain ontpermis aux participants d’être mieuxsensibilisés sur les aspects liés à lasécurité et de l’apport attendu par lessalariés dans ce sens.

SODEPAL, a visité les usines sur place.Une fois sur le terrain, les équipesconstituées de 4 ou 5 personnes,faisaient le point avec les agents postéssur le terrain (salariés et prestataires),sur le respect des consignes sécurités, leport des EPI (Equipements de ProtectionsIndividuels) et prenaient en compte lesentiment des travailleurs sur lefonctionnement au quotidien.La deuxième journée a été marquée parla visite des installations de SETRAG àLibreville.

Le même principe a été appliqué,notamment celui de la visite des sites

Journées SECURITE ( branche Manganèse )Comme l’année dernière, les journées « SECURITE branche Manganèse » se sont déroulées au Gabon les28 et 29 octobre 2015 en présence de Messieurs Philippe VECTEN et François HEBRARD respectivement,Directeur Général Délégué des branches Manganèse et Nickel et Coordinateur SECURITE de la brancheManganèse.

• Cyntia Laure KAMBITSI (DCOM) sur les notes de Alain Dumaine (DAI)

MM. Vecten et Batolo ( au centre ) au CMM

20 Comilog infos

Sécurité, Santé, Environnement

En ce sens, les participants étaientinvités à prendre part à unchallenge HSE visant à présenter un

projet d’amélioration HSE réalisé aucours de l’année sur leur site.C’est donc Mlle Estelle BignegniMoundanga, Ingénieur Sécurité auservice HSSE de la Direction des AffairesIndustrielles (DAI), qui a eu l’honneur dereprésenter la COMILOG, enconcurrence avec une quinzaine d’autresentités du groupe (sites des branchesManganèse, Nickel et Alliages). Le projetprésenté par la COMILOG portait sur ladémarche liée à la réduction desaccidents de la circulation.Dans ce sens, il convient donc derappeler les actions phares de ce projetqui sont :• Renforcement de la sensibilisation dupersonnel aux risques liés à la circulation

(1/4 d’heure sécurité, flashs,…),• Formation de plus de 400 agents à laconduite préventive et défensive,

• Installation de dos d’ânes sur les sitesindustriels et les cités,• Mise en place des radars mobiles etfixes,

• Tests de deux technologies de GPS em-barqués + puces (15 véhicules équipés).

Pour mémoire, la COMILOG a déploréles 22 accidents de la circulationsurvenus en 2014. Pour l’année en cours,le nombre de ces accidents à largementbaissé et était au nombre (de neuf (9) enoctobre 2015) et de onze (11) au 20décembre 2015.Au vu des résultats c’est-à-dire 9accidents à fin octobre 2015, le Jury

composé d’un panel d’experts HSE dugroupe, après avoir reconnu les effortsmenés par la COMILOG dans laprévention lui a décerné le trophée HSEEramet 2015.

Félicitations à tous ceux qui adoptent uncomportement responsable au volant envue de la réduction des accidents pouvantpermettre à la COMILOG d’atteindrel’objectif zéro accident.

Le Séminaire HygièneSanté Environnement (HSE)du groupe ERAMET s’esttenu du 3 au 5 novembre2015 à Lille, en France. Ils’agissait d’une cérémonieréunissant l’ensemble duréseau des professionnelsHSE du groupe ERAMETafin d’échanger sur lesdifférents sujets d’actualitéet les challenges d’aveniravec pour thématique defond, l’implication desfemmes et des hommesdans la démarche HSE.

Pour l’année en cours, lenombre de ces accidents àlargement baissé et était aunombre (de neuf (9) enoctobre 2015) et de onze(11) au 20 décembre 2015.

COMILOG PRIMEE AU SEMINAIRE HSE A LILLE

• Alain Dumaine (DAI)

Estelle Bignegni Moundanga ( 2è à droite )recevant le trophée des mains des responsables d’ERAMET

Comilog infos 21

Ressources humaines

C’est à Douala, que les quatre sa-lariés du Groupe Traction-DFIPde la COMILOG, MM. Parfait

Bekui Moto, Jean Baptiste Nzengue,Rostand Essono Zue et André PendiPendi, ont pris part à une formationthéorique et pratique de chef de tractionà l’école de la Camrail.

ette formation avait pour objectif de lesoutiller dans l’encadrement du personnelde conduite (conducteurs de ligne,conducteurs de manœuvre et aidesconducteurs de ligne). Pour information,la mission d’un chef traction (CTRA) estde vérifier, maintenir et perfectionner lescompétences des conducteurs de train.

d’ailleurs rivalisent avec les standardsinternationaux de l’industrie ».Pour pérenniser ce partenariat de forma-tion entre la COMILOG et Camrail, qua-tre autres surveillants traction de laCOMILOG prendront part à une forma-tion similaire chez Camrail en 2016.

Une formation complèteCette formation s’est déclinée en plu-sieurs modules, notamment préparationet conduite d’un accompagnement ligneet manœuvre, installations fixes, ges-tion du personnel de conduite et ana-lyses de bandes graphiques. Puis elle aété sanctionnée par une évaluationécrite, orale et pratique.

Les agents COMILOG ont fait montre debeaucoup d’engagement et d’abnégationen validant avec brio les différentes éva-luations auxquelles ils ont été soumis.Ils ont eu beaucoup apprécié l’organisa-tion de la traction chez Camrail. Le chefde délégation de la COMILOG, MonsieurBekui Moto et ses collègues se sont dit «[…] satisfaits de la bonne qualité des en-seignements reçus, tout comme le carac-tère professionnel des équipements qui

DES AGENTS GTRA EN FORMATION A CAMRAIL

Du 29 août au 7 novembre2015, quatre salariés de laCOMILOG ont suivi une for-mation de chef de tractionà Douala au Cameroun, àl’école de la CompagnieFerroviaire Camerounaise(Camrail).

• Désiré Mondjot (DCOM)

Les quatre agents du GTRA ayant suivi la formation à CAMRAIL

Vue d’un atelier de CAMRAIL

22 Comilog infos

Ressources humaines / Complexe Métallurgique de Moanda

Pour ceux qui ne vousconnaissent pas, pouvez-vousvous présenter ?Je suis Hervé MOUISSYMICKOLO, contremaitre pro-duction EMM (électrolytiqueManganèse Métal).J’ai étéembauché le 21 mai 2013, etj’exerce les fonctions decontremaitre jour, affecté au512. J’ai sous mon autoritéquatre équipes de huit per-sonnes chacune.

Contremaitre à l’unité 512, enquoi consiste votre fonction ?

La fonction de contremaitrejour au 512 est multidirec-tionnelle. Le contremaitre jour512 a pour missions :- Appliquer les politiques HSEet Qualité de l’entreprise.- Encadrer le personnel dansle cadre de l’organisation et lafacilitation du travail, des for-mations, des congés, rempla-cements, visites médicales.- S’assurer du bon fonction-nement de l’appareil de pro-duction.- S’assurer du bon fonction-nement du procédé.- Travailler en collaborationavec les unités sœurs qui ali-

mentent le 512 en certainesmatières premières : le 511alimente en fines préréduiteset en fines de mineraibroyées, le 513 alimente enanolyte (acide usagé, maisréutilisable), les Acides et Uti-lités alimentent en eau indus-trielle et en acide sulfurique. - Travailler en collaborationavec les services supports : lamaintenance (Mécanique,électrique, contrôle com-mande et instrumentation), leprocédé, le laboratoire.- Réaliser le suivi des contratsexternes de nettoyage (pres-tations).

Est-ce que cette fonction estcontraignante, si oui, quellesen sont les contraintes ?Naturellement, toute forme deresponsabilité présente tou-jours un certain nombre decontraintes. On prendra l’exemple d’unedes contraintes techniques :ayant le devoir de maintenir lecours de la production, s’il ar-rive que l’un des équipementsdysfonctionne et que je n’aipas réagi à temps pour la ré-solution du problème, en fai-sant intervenir le service lié ausouci par exemple, le retardou l’arrêt de production seraimputé au producteur, donc àmoi. Ceci est une contrainte.Et il y en a plusieurs de toutessortes.

Votre mot de fin.Comme mot de fin je diraiceci : un contremaître estune personne qui dirige letravail d'autres personnes,en l'occurrence une ou plu-sieurs équipes. Il est le pivotentre le terrain et l’adminis-tration, et chevauche entreles deux. Pour imager sonrôle, on prendra l’exempledes voitures de course deFormule 1: il y a un chauf-feur qui conduit et ceux quimettent en œuvre toute latechnicité pour que cette voi-ture de course soit à sa per-formance optimale. Lecontremaître jour est celuiqui met tout en œuvre pourque l’unité de productionsoit à son optimal.

A LA DECOUVERTE DES METIERS DU CMM Entretien avec Hervé MOUISSY MICKOLO, contremaitre production EMM.

Dans le cadre de la découverte des métiers propres au CMM qui utilise denouvelles technologies, nous vous présentons dans ce numéro deux nou-veaux métiers : celui de Contremaitre production EMM et d’Opératricepont de récolte.

• Entretien réalisé parUrbain Yenault Longa (DCOM)

Comilog infos 23

Ressources humaines

Agée d’une trentaine d’années,c’est une jeune gabonaise trèsmotivée que nous avons rencon-

trée sur son lieu de travail. Sans com-plexe aucun, c’est avec beaucoupd’enthousiasme qu’elle nous a parlé deson activité.Avec une formation initiale de secrétairebureautique, elle participe à la formationconjointement organisée par la COMI-LOG et l’Office National de l’Emploi(ONE) pour faire partie des effectifs duComplexe Métallurgique de Moanda. Au

A la prise de poste, elle se réfère au PLC*qui gère la vue des deux ponts roulants,elle vérifie si le pont a un souci particulierou pas puis elle se rend sur la plate-forme. Elle inspecte le pont pour voir s’iln’y a pas d’anomalies avant de commen-cer la récolte proprement dite. Le poste de travail dure huit heures sur lestrois postes possibles. Il faut savoir quec’est une unité qui travaille 24h sur 24avec trois postes de huit heures chacun.Carina ne trouve pas son travail contrai-gnant, elle déclare qu’il suffit de s’y mettre.Elle s’y plait énormément. C’est même

terme de la formation, elle va effectuerson stage à la maintenance des engins etcamions à la Station-Service à la direc-tion mine. Un milieu masculin, qu’elle vaaffronter sans problème. Son stage étantconcluant, elle va rejoindre les effectifs duCMM, le 1er septembre 2014 où ellesera affectée à l’unité d’électrolyse (513)comme opératrice pont roulant.Le pont est un appareil de manutention quise déplace sur un chemin de roulement. Au 513, il y a deux types de ponts,le pont de maintenance et le pont derécolte.

MADEMOISELLE LOYE VENGA CARINA LARRY,OPERATRICE PONT DE RECOLTE ELECTROLYSE

• Entretien réalisé par Urbain Yenault Longa avec le concours de Hermane Mbitsi

24 Comilog infos

Ressources humaines

une fierté pour elle de travailler dans cemilieu qui autrefois était réservé à lagente masculine. Dans son équipe qui est constituée de huitpersonnes, il y a cinq hommes et troisfemmes tous opérateurs pont roulant. Les femmes se sont bien intégrées et leurscollègues masculins apprécient leur ap-port et travaillent avec elles sans a priori.Pour une mère de famille, elle pense quetout est une question d’organisation pourconcilier vie professionnelle et vie conjugale.

En quoi consiste la fonction opératricepont roulant ?

L’opératrice pont de récolte à l’unité deproduction 513 a une mission principalequi est celle d’assurer la récolte deManganèse métal sur les deux hallsd’électrolyse. Chaque hall étant équipéde 70 cellules contenant chacune 40cathodes sur lesquelles s’effectue ledépôt de manganèse métal. La première partie du travaild’opératrice pont de récolte consiste àrecenser en fonction du temps dematuration (typiquement 32h) les cellulesà récolter pendant les 8 heures deposte. Après validation par le chefd’équipe de ces cellules à récolter,l’opératrice doit par la suite procéderaux différents réglages du pont parPLC*. Il s’agit de choisir le mode defonctionnement du pont (mode manuel,semi-automatique ou mode service),mais également les positions des cellulesà récolter. Ces positions permettront aupont, en mode semi-automatique, deréaliser la récolte de la cellule sansl’intervention de l’opératrice. En modemanuel, l’opératrice munie d’unetélécommande réalise à l’aide du pont larécolte en cinq étapes :

1- Sortir 20/40 cathodes (en positionpaire ou impaire) pourvues d’un dépôtde Manganèse métal des cellules.

2- Insérer les 20 cathodes dans la cuvede passivation en quelques minutes afinde prévenir l’oxydation du métal.

3- Insérer ces mêmes 20 cathodes dansla cuve de rinçage à l’eau chaude.

4- Les cathodes après le bain de rinçage,sont posées sur un convoyeur à chainequi va permettre de les acheminer versles différentes stations de décrochage deManganèse métal.

5- L’opératrice toujours à l’aide de sonpont récupère 20 cathodes sur un autreconvoyeur dédié aux cathodes recondi-tionnées et les insère dans la cellule en-cours de récolte.

Ces étapes sont ainsi répétées durant toutle poste.

En période hors récolte, les opérateurspont de récolte sont soumis aux mêmestaches que tous les opérateurs électrolyseà savoir : La Gestion des paramètres descellules (Température, débit, prisesd’intensité et de tension, ajout de réactifsdans les cellules) et la vérification debullage sur chaque cellule, prélèvementd’échantillons pour le laboratoire.Le vœu de Carina est de pouvoir fairetoute sa carrière professionnelle à laCOMILOG. Elle compte aller plus loin en

Carina ne trouve pas sontravail contraignant, elledéclare qu’il suffit de s’ymettre. Elle s’y plait énor-mément. C’est même unefierté pour elle de travaillerdans ce milieu qui autrefoisétait réservé à la gentemasculine.

devenant par exemple Chef d’équipedans son unité.Pour Hermane MBITSI, ingénieurproduction EMM, « outre son habilité etla précision de ses gestes, un bonopérateur pont de récolte doit :

Savoir lire et interpréter les plans derécolte des cellules d’électrolyse élaboréspar le contremaître, maîtriser laprogrammation PLC appliquée au pontde récolte, respecter les normes deproductivité et de qualité, ainsi que lesrègles de sécurité, savoir échanger avecles autres services (maintenance,entretien et préparation des électrodes,procédé) pour optimiser la production. Ilest aussi méthodique, rigoureux, capablede prendre des décisions rapidementface aux aléas de la production(dissolution de manganèse dans lescellules, mauvais bullage dans lescellules, mauvais contacts électriques desélectrodes…). Il est également doté d’unebonne résistance physique (stationdebout prolongée, horaires décalés). Quant aux aspects de sécurité, il s’agitparticulièrement de bien gérer certainsrisques liés au travail dans unenvironnement électrique (les cellulesétant alimentées jusqu’à 30 Kiloampères). Mais également le respect desprocédures liées à l’utilisation de certainsproduits chimiques dans sonenvironnement de travail ».

PLC* : Programmable LogicController, c’est un automateprogrammable industriel servantau pilotage des systèmes de ma-nutention automatique. Il est uti-lisé au 513 pour le pilotage dupont récolte.

Comilog infos 25

Social

BONNE AVANCEE DES TRAVAUX DE L’ECOLE DES MINES ETDE LA METALLURGIE DE MOANDA GABON

L’Ecole des Mines et de laMétallurgie de Moanda(E3MG), en construction à

Moanda, est le fruit d’un parte-nariat public-privé entre l’Etatgabonais et la COMILOG. Ellea pour mission de former auxmétiers de la mine et de la mé-tallurgie des diplômés gabonaiset plus largement des Africainsfrancophones initialement diplô-més de l’Université des Scienceset Techniques de Masuku(Gabon) ou d’autres universités. Annoncée en 2011, c’est fina-lement le 12 octobre 2012 quele Chef de l’Etat gabonais, AliBongo ONDIMBA procéda à lapose de la première pierre del’Ecole des Mines et de la Métal-lurgie de Moanda. Pour des

la réalisation des ouvrages sui-vants : le bâtiment administrationet cours, le restaurant et foyer, 9blocs pour les logements étudiants,un bâtiment de services, 4 villasprofesseurs, 1 villa pour le Direc-teur, des locaux techniques, uneguérite ainsi qu’un stade de foot-ball et un plateau sportif (Basket-Tennis).Le campus sera équipé d’infra-structures informatiques à hautdébit qui permettront la tenuede cours à distance.Les étudiants y seront logés ainsique le personnel permanent.Au moment où nous mettons souspresse, le taux d’avancement destravaux est récapitulé sur le ta-bleau ci-dessous.A ce rythme, Monsieur AlainDumaine, Directeur des Af-faires Industrielles de la COMILOGqui suit les travaux pour laCOMILOG, est confiant quantau respect du planning et à l’ou-verture de cet établissement su-périeur aux premiers étudiantspour l’année académique2016/2017 car pour lui, l’écolesera livrée à la fin du mois demars 2016.

questions administratives et logis-tiques, les travaux proprement ditsde construction débutèrent un anplus tard, c’est-à-dire en 2013.

Des formations adaptéesLes formations très opération-nelles de l’Ecole permettront auxétudiants de mettre en applica-tion leurs connaissances. Ils se-ront encadrés par desprofessionnels lors de réalisa-tions de cas pratiques et destages. Les programmes pro-posés formeront des ingénieursde spécialité et des techniciensaux meilleures technologies dusecteur incluant une dimensionenvironnement-sécurité indis-pensable. L’implication des Ministres encharge des Mines, de l’Enseigne-ment supérieur et de la recherche,

du Budget et de l’Economie, quiparticipent au comité stratégique,témoigne de l’importance de cetteécole pour le Gabon.L’Ecole présentera un caractèreoriginal : il s’agit d’une école deprofessionnalisation pour des étu-diants qui disposent déjà d’uneformation théorique. De plus, elle réunira des forma-tions dans trois domaines com-plémentaires : la prospectionminière, l’extraction des minerais,la métallurgie sous ses deuxgrands aspects (pyrométallurgieet hydrométallurgie).L’accroissement des effectifs suivrales besoins de formation des en-treprises sachant que l’Ecolepourra accueillir une soixantained’étudiants dans un premier temps.

Un véritable campusSi l’Etat Gabonais a fourni un ter-rain de 40 hectares viabilisé (eau,électricité, internet) et a accordéune exonération fiscale pour lestravaux et la fourniture d’équipe-ments, c’est la COMILOG quifinance la construction du campuset les équipements. Les travaux en cours consistent en

Les travaux se poursuivent dans les temps pour la premièreEcole des Mines et de la Métallurgie au Gabon. Fruit d’unpartenariat public-privé entre l’Etat Gabonais et la COMILOG,l’école des mines de Moanda dispensera aux étudiants uneformation professionnelle et adaptée aux métiers d’avenirde la mine et de la métallurgie.

BATIMENTS avancement %

BATIMENT DES COURS 50 %

FOYER - RESTAURANT 60 %

VILLAS PROFESSEURS 80 %

LOGEMENTS ETUDIANTS 90 %

BATIMENT DES SERVICES 80 %

LOCAUX TECHNIQUES 40 %

PLATEAU SPORTIF 30 %

VOIRIE ET RESEAUX DIVERS 40 %

• Christophe Ondoho (DAI)

Vue partielle de l’évolution des travaux

26 Comilog infos

Social

Lancés en juillet 2012 par le ministredes mines de l’époque, RégisIMMONGAULT, ces travaux

consistaient à refaire dans la totalité lastructure de la chaussée. Pour améliorerla circulation sur ce tronçon de 11, 4kilomètres, il a donc fallu refaire lastructure totale de la chaussée avec unecouche de fondation de 25 centimètres,une couche de base de 12 centimètres etune couche de roulement de 6centimètres de béton bitumineux 0/10.La largeur de la couche de roulement estaujourd’hui de 7 mètres. Désormais, laroute de la gare est dotée de fossés pour

l’entreprise ayant exécuté les travauxproprement dits.Il reste malheureusement à signaler quedepuis l’amélioration de ce tronçon avecla mise en place de la couche deroulement, plusieurs accidents decirculation ont déjà été constatés. Il estdonc capital que les usagers de cetteroute respectent le code de la route et lessignalisations mises en place, et fassentpreuve de sérieux et d’attention dans leurconduite. La sécurité routière est de laresponsabilité de tous !

l’évacuation des eaux, de glissières desécurité et d’un marquage à la peintureblanche retro-fléchissante de 12centimètres, la rendant praticable mêmeen pleine nuit.Au moment où nous mettons sous presse,les travaux restants à réaliser sont lessuivants : accotements en bi-couche etsignalisation verticale (panneaux).

Sécurité routière, l’affaire de tousPour réaliser cet ouvrage, la COMILOGa dû recourir à l’expertise de plusieursentreprises dont : le Laboratoire duBâtiment et des Travaux Publics (LBTPG)pour le contrôle géotechnique, TOPO +Engineering Gabon pour le contrôletopographique et MIKA Services qui est

Les travaux de réhabilita-tion de la route menant àla gare ferroviaire deMoanda, entièrement fi-nancés par la COMILOG,se chiffrent à un peu plusde dix milliards de francsCFA.

LA ROUTE DE LA GARE ENFIN PRATICABLE

• Christophe Ondoho (DAI) La sécurité routière est dela responsabilité de tous !

Route de la gare après réhabilitation

Comilog infos 27

Social

Parmi les avancées ma-jeures de 2015 concer-nant le dialogue social,

il convient de présenter l'éla-boration de la charte sociale,qui a pour principal objectif,l'instauration d'un fonction-nement harmonieux et trans-parent dans la gestion desrelations sociales. En effet, si les dernières né-gociations salariales qui sesont tenues en juin 2015 ontpu connaître un épilogueheureux pour les catégoriesallant des agents d'exécu-tion aux cadres 9, il faut fé-liciter la direction del’entreprise et les partenairessociaux car, une fois de plus,les intérêts de la compagnieont prévalu.

clées, faute d'accord avec ladirection.

Une prime de résultatAussi les négociations de juin2015 auront été l'occasionpour les partenaires sociaux,outre la partie salariale, desolliciter de la direction géné-rale l’instauration d'une primede résultat. Chose dite, chosefaite, le Conseil d'Administra-tion de la COMILOG, qui s'esttenu en septembre 2015, aentériné le principe de cetteprime. La conséquence estque, dès octobre 2015, la di-rection et les partenaires sesont à nouveau réunis pour un

De nombreux échangesconstructifsPour le directeur des ressourceshumaines de la COMILOG,Monsieur Tito Fanene : « lesnégociations du mois de juin2015 étaient loin d'être sim-ples parce qu'il fallait conci-lier l'inconciliable, c’est à direrespecter notre principe denégocier tous les 3 ans (prin-cipe établi en 2012) et tenircompte de la situation decrise ». Ce sont les raisonspour lesquelles il y a eu mul-tiples échanges et même unpréavis de grève à la veille del'inauguration du ComplexeMétallurgique de Moanda.

Finalement, comme le relèveM. Fanene : « l'esprit de consen-sus a prévalu, la direction del'entreprise et les partenairessociaux ont pu s'accorder surla méthode et un chrono-gramme des rencontres ». Lesdiscussions se sont dérouléesdans un climat constructif.L'ensemble des discussions re-latives aux agents d'exécutionjusqu'aux cadres (moyens),ont pu être bouclées à la sa-tisfaction des deux parties.En revanche, pour les cadressupérieurs, les négociationsont été menées par leur collec-tif et, à ce jour, elles ne sontmalheureusement pas bou-

« L'Homme au cœur del'activité » cette préoccupa-tion permanente de la direc-tion de l'entreprise s'estmatérialisée en 2015 avecla tenue des négociationssalariales qui, malgré uncontexte économique diffi-cile, a permis de répondrede manière significative auxdoléances des partenairessociaux.

Le Dialogue social : Une réalité à COMILOG

• André Massard (DCOM)M. Tito Fanene (au 1er plan)

DRH COMILOG

28 Comilog infos

Social

nouveau round de négociations.Pour le directeur des ressourceshumaines : « les discussions sepoursuivent sur le niveau du oudes taux à retenir ».

In fine, ce qu'il faut retenir desnégociations de 2015, c’estqu’à la COMILOG, le dialogue

social fait partie des prin-cipes de base de son fonc-tionnement. L'illustration laplus parfaite demeure ce ta-bleau récapitulatif de l'en-semble des discussions entrepartenaires sociaux et la di-rection générale depuis2012.

À ce tableau récapitulatif, ilfaut y rajouter les discussionspériodiques sur des sujetsd'importance majeure tels quele dossier MCI et consultationsspécialisées, CPCES ou cellesrelatives au comité de santésécurité au travail (CSST).

La Charte sociale applicabledepuis avrilEn ce qui concerne l’adoptionde la charte sociale, elle estnon seulement la preuve del'effectivité d'un réel dialoguesocial mais plus encore, elletraduit la volonté des diffé-rents acteurs (direction-parte-naires sociaux) d'instaurerune transparence totale dansleur fonctionnement. Comme le souligne le DRH :« Il y avait plusieurs constatsselon lesquels, il manquait uncadre suffisamment clair etdétaillé sur le fonctionnement

des relations sociales au seinde la COMILOG. Il y avaitbeaucoup de réunions et leshiérarchies se plaignaient dene plus trop savoir où se trou-vaient certains de leurs colla-borateurs titulaires d’unmandat de représentant du Per-sonnel. »

En effet, dans l’historique del’entreprise, beaucoupd’usages étaient en place maisaucun n’était formalisé. C'estainsi qu'un document communa été élaboré. Cette Charte so-ciale présente et précise un cer-tain nombre de principesélémentaires qui viennentcontribuer au bon maintien duclimat social :• repréciser ce qu’est le Par-tenariat et ce que cela im-plique comme droits et devoirspour les 2 parties• définir la notion de repré-sentativité pour les syndicatsexistants au sein de l’entre-prise • définir les moyens allouéspour leur fonctionnement• définir les modalités d’exer-cice du dialogue social• définir les modalités pourune meilleure information etformation des représentantssur Personnel• définir les modalités de ges-tion des déplacements de re-présentants du personnel• préciser les règles de ges-tion du statut et de l’évolutiondes représentants du Personnel

Cette Charte a été signée parl’ensemble des 5 syndicats del’entreprise et est applicabledepuis le mois d’avril 2015 .

Objet des négociations Période

Négociations salariales 2011 - 2012

Négociations sur l'accord PAP* 2012 - 2013

Négociations sur l'accord d’entreprise 2013 - 2014

Négociations salariales 2015

*Plan d'Accession à la Propriété

Quelques représentants des partenaires sociaux

Comilog infos 29

Social / Journée mondiale de la lutte contre le Sida

La récolte des dons organisée parGamma Sida COMILOG en faveurdes veuves démunies et des orphelins

de la ville de Moanda, a été motivé parune forte demande d’aides des popula-tions concernées et par le thème de cetteannée : LA RESPONSABILITE DE LAFEMME FACE AU VIH SIDA.

Cette récolte s’est déroulée en deuxphases :

D’abord à Owendo, où il était questiond’accompagner l’action de Moanda enrécoltant essentiellement des fonds sur lestand Gamma pendant la kermesse de laSainte Barbe et la soirée de Gala, organi-sées respectivement les 27 et 28 novembre

Un montant total d’un Million Trois CentTrente Mille Quinze francs (1.330.015F.CFA) a été récolté en espèce à Moanda.Les vêtements, jouets pour enfants et au-tres denrées alimentaires n’étaient pas enreste. En effet, cette première expérienceva permettre d’apporter une aide à unecentaine de familles nécessiteuses de laville de Moanda. La remise officielle desdons a été faite en présence de la coor-dinatrice régionale de la lutte contre leVIH/SIDA.

Cette action a été une franche réussite.Que tous les acteurs et les donateurs ensoient ici vivement remerciés.

dernier.A Moanda, elle s’articulait autour d’ac-tions de masse, avec des stands disposéssur les sites COMILOG (Zone industrielle,Hôpital Marcel Abeke, Economat …) etsur les grands axes de la ville minière(CKDO, nouvelle Station TOTAL FINA,Carrefour OASIS...).Outre la récolte de fonds, des dons entout genre pouvaient également être dé-posés sur les stands (Huile, riz, vêtements,conserves, hors produits frais…).

Les salariés de la COMILOG ont été nom-breux à venir sur les stands, et parmi euxles membres du comité directeur qui ontégalement donné leur aide aux veuves etaux orphelins.

Pour marquer la reprise de ses actions de terrain et clôturer l’année enbeauté, le comité Gamma a organisé pour la 1ère fois, une récolte de fondsdestinés aux veuves démunies et aux orphelins de Moanda, à l’occasion dela journée mondiale de la lutte contre le VIH/SIDA, le 1er décembre 2015.

GAMMA RECOLTE DES DONS AU PROFITDES VEUVES ET DES ORPHELINS

• Cyntia Laure KAMBITSI (DCOM)

Des donateurs en file d’attente au stand de CKDO

Des membres de Gamma réceptionnant des dons

30 Comilog infos

Social

Les élèves de l’Ecole Primaire Comilog(EPC) de Moanda et ceux du LycéeHenri Sylvoz (LHS) ont effectué leur

rentrée scolaire en septembre et octobre2015. La quasi-totalité des élèves inscritsétaient présents à l’ouverture des classes.Soit environ 900 .Pour respecter le calendrier établi par leMinistère de l’Education Nationale, lelycée Henri Sylvoz de Moanda acommencé les cours, comme tous lesétablissements du Gabon, le lundi 5octobre 2015. A l’Ecole Primaire Comilog en revanche,c’est le calendrier français qui est envigueur. Aussi, les classes ont débuté lemardi 14 septembre 2015.

Ecole Primaire ComilogEn 2015 l’école primaire a enregistrél’arrivée de deux nouvelles enseignantes.Pour cette année, il sera question pourl’école d’améliorer les résultats au CEP,qui n’ont pas été satisfaisants. PourMonsieur Farineau, le Directeur de l’EPC :« Les résultats du CEP ont été un peudécevant, avec un taux de réussite de 50% en dépit de la bonne volonté desenseignants de CM2. Nous espéronsque les résultats seront meilleurs en

disponibilité des collègues vacatairesdéjà affectés dans d’autresétablissements de la ville. »Le Proviseur indique par ailleurs queparmi les nouveautés de cette rentréescolaire, les parents pourront consulter lesnotes de leurs enfants via internet grâceà la mise en place d’un serveur.

Les résultats BAC et BEPCPour le Bac 2015, le meilleur candidat duHaut-Ogooué était un élève du LHS. Toutcomme les deux meilleurs candidats de larégion étaient des élèves du LHS. Le lycéea également obtenu 1 mention Bien et 4mentions AB.

Quant aux résultats du BEPC, le lycéeHenri Sylvoz a obtenu 1 mention Bien, 6mentions AB. Les 10 premières places ducentre ont également été raflées par lesélèves du LHS.

Des résultats plus que satisfaisants pourle lycée, la ville et la province !

2016, et les enseignants de CM2 sontdéjà mobilisés ».

Lycée Henri SylvozCette année, le lycée scolarise 450élèves. La hausse des effectifs amorcéel’année dernière continue. Des dispositions doivent être prises pouraccueillir les futurs élèves. Cela passe parla construction de nouveaux bâtiments etl’arrivée de professeurs supplémentaires.La mutation surprise de plusieursenseignants a mis le lycée en difficulté,obligeant le recrutement de plusieursvacataires.

Pour Jean-Claude Germe, le Proviseur,« si les recrutements de vacatairespermettent de sortir de l’impasse, ilsentraînent des contraintes importantessur les emplois du temps avec desconséquences pédagogiques. A titred’exemple, beaucoup de cours demathématiques ont dû être placésl’après-midi compte tenu de la

RENTREE SCOLAIRE 2015-2016

Comme tous les établisse-ments scolaires du Gabon,le Complexe scolaire HenriSylvoz a débuté les cours enseptembre pour l’EPC et enoctobre pour le lycée. Ouverts à tous les enfants,la rentrée s’est passée dansle bon ordre.

• Cyntia Laure KAMBITSI (DCOM)

Rentrée des classes à l’EPC

Comilog infos 31

Culture Sport & Divers / Football / AS Mangasport

L’AS Mangasport a réaliséun parcours quasi excel-lent dès l’entame dudit

exercice et l’une des meil-leures saisons de son histoireavec 24 matches dont 18 vic-toires, 6 nuls et sans avoirconcédé la moindre défaiteen championnat. Avec 40buts inscrits et seulement 11encaissés, le club affiche desrésultats satisfaisants digne

retour, les joueurs ont montréune grande déterminationpour obtenir les trois points.Lorsqu’ils étaient menés auscore, ils ont continué à sebattre jusqu’à la dernièreminute.

La confiance en leur potentiel,la recherche continue de l’ex-cellence et l’esprit d’équipeont été les valeurs clés decette performance jamaisréalisée au Gabon.

d’une équipe qui a dominé lechampionnat de bout en bout.Durant cette saison, l’ASMangasport a réalisé un trèsbon parcours grâce à la sta-bilité qui a régné au sein dugroupe et, surtout l’adminis-tration, qui a su motiver lesjoueurs. Aussi, faut-il dire que la réus-site du champion est égale-ment liée au sérieux, à ladiscipline et au bon état d’es-prit des joueurs.

En plus de la stabilité qui arégné au sein du groupe, larichesse de l’effectif minierétait sans doute l’une des clésde voûte de l’As Mangasportcette saison. En effet, les dou-blures dans chaque poste destrois compartiments ont beau-coup aidé l’encadrement tech-nique dans sa mission.

Au cours de toutes les ren-contres qu’ils ont disputé, no-tamment celles de la phase

AS Mangasport en maître du championnat depuis 2 ans!

La troisième édition du National Foot professionnel saison 2014-2015 s’est achevée par le sacre del’AS Mangasport qui rempile après son succès de la saison 2013-2014.

• Renaud Mbindjou (Mangasport)

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Culture Sport & Divers

SAINTE BARBE 2015QUELQUES TEMPS FORTS EN IMAGES

Tournoi de Songho Distribution de goodies avant le cross Concours de la conduite défensive

Quelques participantes à la marche pour la santé Vue partielle des enfants à la kermesse Des enfants à l’épreuve du chamboule-tout

Des membres du CODIR au stand Gabon Vue partielle de la foule à la foire Photo de famille entre Amazones et Lynx

Une heureuse participante au tournoi de Golf L’équipe du CIM jubilant après sa victoire M. Montegu dansant au rythme traditionnel

...une ambiance bon enfant

Entrée des membres du Codir au foyer C. Villain Un cadeau de bienvenue à M. Montegu Le comité d’organisation et les membres du Codir

M. Pambo prononcant son discours (de d. à g.) MM. Massard, Kambambela et Mondangat Un invité appréciant le spectacle

Des convives sur la piste de danse Le gâteau de la Sainte Barbe Le PCA partageant le gâteau

Omar Defunzu en pleine euphorie Le bal dansant à son comble Un salarié dansant au rythme de l’Elone