Histoire de La Magie 551-609 _P12

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XIil

AU

PAYS

DES DSINCARNS

ALLAN KARDEC

Prsident de la Socit Mathmatique de

I'ancien prsident du Snat. Edmonds, donnait I'exemple des sances. entour d'minents professeurs d'Universit. Une vingtaine de publications se consacraient ce sujet. C'tait en 1880. En Angleterre. le mouvement avait clat en 1860. On mettait en avant les tmoignages de grands savants tels sir John Lubbock. Russel Wallace. Morsan.

Le mouvement spirite devenait mondial, s'tendait jusqu'en Amrique or

Londres. William Crookes, de la SocitRoyaie.

Zollner. Ies professeurs Ulrici, Weber. Fechner. Cari du Prel. En Espagne. florissait en 1906 une socit spirite dans chaque grande ville. La plus importante sigeait Barcelone. En ltalie, on citait Lombroso, Schiaparelli, Gerosa. Amicis. En Russie. Boutherow, Wa,qner. Ostrogradsky. Aksakof.Bodiesco. chambellan de I'emoereur.551

En Allemagne. on citait

I'astronome

Heinrich Fiissli LE CAUCHEMAF. (Arts Fantastiques, Edirions Roberr Delpire)

',

En France, les premiers convertis la magie spirite furent, dans la deuxime partie du xtxe sicle. Mme de Girardin. Victor Hugo qu'elle conquit la sciencenouvelle, Auguste Vacquerie. Boucher dePerthes publia son adhsion en 1904. En 1900, Victorien Sardou prsida le Congrs

de son corps phvsique, crit Yvonne Castellan aujourd'hui. excellent hypnotiseur Allan Kardecdpouill

Sa

qua

dictions, sa

savantes. Il

tait membre de plusieurs

Le

spir

socits

spirite et le comte de Rochas s'y livra des expriences. On se runissait chez la duchesse dePomar pour voquer les esprits, L'abb Petit

publiait les comptes rendus. Rufina No; gerath, la baronne Cartier de Saint-Rene.Amlie Dsc. 'neaux y participaient.magntiseur iorestier avait initi Lon Rivail. son ami,

gile selon le Spiritisme. en 1868 La Gense. Ies Miracles et les Prdictions selon le Spiritisme. Il fonda alors la Revuespirite, puis la Socit :tarisienne d'tudes spirites, qu'il prsida" I mourut Paris en 1869. Sa tombe. au Pre Lachaise, est

disait qu'un Esprit du temps des druides lui avait enjoint de se consacrer au service des dsincarns. Il publia en 1857 Le Livre des Esprits. en 186l Le Livre des Mdiums. en 1864 L'van-

Ie Christ.le ditdvelai,

la

cha.rit

du Christ.contesteen

temes Le

de Ia

A

Lyon, ds 1854, le

et

qui prit le nom de barde celte d'AllanKardec.

Allan Kardec. n Lyon en 1804, d'une famille de magistrats, tudia la mdecine. il fut le thoricien du spiritisme. Voici sa dfinition : Le spiritisme est ls doctrinefonde sur l'existence, Ies manifestations et I'enseignement des Esprits. Ces Esprits ne sont pas des gnies, des anges, des dmons, incubes ou succubes, comme le crut toute I'Antiquit. et comme

sur I'Au-del. les Esprits, la mort, I'incarnation et la rincarnation, constituent la base fondamentale duspiritisme.

vnre. Ses thories

Testanent celle du Christ.

Allan dantr, un

paratdphiloso'phic

spiririsme est toute une science, toute une philosophie... L'tude de Ia thorie montre immdiatement la grandeur du but e Ia porte de cette science, doc-

Le

tique d'Ahr Croix,

le megele

trine rgnralrice de

l'humanit.

I'affirma le Moyen Age jusqu' Faust, mais des aspects immatriels et capables de devenir fluidiques. de l'me imprissable des dfunts : le corps astral. un corps

I'on appela le prisprit, infiniment subtil, chappant la pesanteur et ux lois matrielles ou humaines. Ce fluide vital compte dans le fluide universel et participe de I'individuation de ce fluide cosmique universel. L'homme est donc constitu d'un corps, d'une me et d'un prisprit astral. Un Esprit n'est autre chose qu'un tre humainthrique, que552

Le spirilisme est une chose respectable sacre laquelle on ne doit toucher qu'avec recueillement et pit. Craint dans le pass comme une manation diabolique, il doit tre considr aujourd'hui comme un gage de saintet. Allan Kardec btissait une < philosophie spirite )), reprenant les thmes de la divination antique. des vocations des morts par Ulysse, de la ncromancie du Moyen Age, les vocations de Catherine de Mdicis. mais il ajoutait toute manifestation vocationnelle un aspect bienfaisant. Jsus fut un Esprit d'lite, un mdium, le thaumaturge et le Voyant.

et

essentiellement chrtienne. Elle n'est que le dveloppement et I'application de celle du Christ. dont la supriorit n'a jamais t conteste pqr personne. Ce que Jsus a

Sa qualit expiique ses miracies. ses prdictions. sa voyance. Il ajoutait : Le spiritisme vient tablir le rgne de la charit et de la solidarit annonc par le Christ. Sa morale enseigne est donc

Assez longtemps, Ies hommes se sontentre-dchirs

et

renvoy . l'anathme au

nom d'un Dieu de paix et de misricorde, et Dieu s'ofense d'un tel sacrilge. Le spiritisme est le lien qui les unira un .jour, parce qu'il leur montrera o est Ia vrit et o est l'erreur; mais il y aura longtemps encore des scribes et des pharisiens qui le dnieront. comme ils ont dni le Christ,Voulez-vous donc savoir sous l'influence de quels Esprits sont les diverses sectes qui se partagent le monde? Jugez-les leurs

dit

en paraboles. Ie spiritisme l'nonce en

Le spiritisme est la toisime rvlation de la Loi de Dieu, si la Loi de I'Ancien Testament est personnifie par Moilse et celle du Nouveau Testament par IeChrist.

termes clairs et sans quivoque.

euvres

et

leurs principes. Jamais

les

Allan Kardec tait un crivain abondant. un peu simpiiste. On a trouv.parat-il, maints points communs dans sa philosophie avec celle de l'cole gnostique d'Alexandrie et avec celle des Rose-

le mage dans ia grande ligne de Simon le Magicien et des adeptes de Rosenkreuz.

Croix. Certains le considrent donc comme

mal; jamais ils n'ont conseill ni lgitim le meurtre et la violence; jamais ils n'ont excit les haines des partis ni Ia soif des richesses et des honneurs. ni l'avidit des biens de la terre; ceux-l seuls qui sont bons, humains et bienveillants pour tout le monde. sont leurs prfrs et sont aussi les prfrs de Jsus, car ils suivent la route qu'il leur a monte pour aniver lui.On ne saurait mieux parler. Saint Augus-

bons Esprits n'ont t les instigateurs du

tin est un sage. Allan Kardec voyait dans la prsence

LES GRANDES VOCATIONS D'ALLAN KARDEC

disait-il, comble labons

des Esprits de I'Au-del I'explication totale du monde. Quelle philosophie, existant entre

Allan Kardec a crit que les

Esprits ne prchent que l'union et I'amour du prochain et iantais une pense malveillante ou contraire la charit n'a pu venir d'une source pure.

Dieu et les hommes? Le spiritisme nous la montre remplie par les tres de tous rangs du monde invisible et ces tresne sont autres que les Esprits des hommes arrivs aux dffirents degrs qui conduisent la perfection : alors tout se lie, tout s'enchane. depuis l'alpha jusqu' I'omga. Vous qui niez l'existence des Esprits, rem-

Livre des Mdiums qu'il a voqu I'Esprit de saint Augustin, et voici ce que le saint. en personne et en ombre, lui a dit :

Or, le clbre mage confie dans Ie

plissez donc

vous qui en riez. osez dohc

le

vide qu'ils occupent; et

rire des euvres553

de Dieu et de sa

toute-puissance

!

(LE.

LrvRe ors Esenrrs, 1857).

de la Bible se retrouve donc dans

Ainsi, Allan Kardec aperoit les Esprits monter de la terre au ciel et en redescendre. comme le prophte Jacob les voyait aller et venir sur une chelle cleste. La magieles

tera ses fruits et je dsire qu'elle puisse aider les mdiums se tenir en gardecontre l'cueil o ils viendraient se hriser; cet cueil, .je vous l'ai dit. c'est l'orgueil!

...J'espre que cette communication por-

ne mettant pas profit

Blaise Pascal menaa

le spirite qui, la lumire qui

thories du clbre thoricien de la doctrine spirite, et qui, tel Andrew Jackson Davies en 1848, dans ses Relations with

l'claire. sera moins excusable qu'un autre

la communication

Spirits, publia dans son Livre des Mdiums

avec les Esprits

et

le

rle de la mdiumnit.Les mdiums voqurent saint Benot,

saint Louis qui dclara

:

il

Les Esprits, por ordre de Dieu, tavaillent pour le progrs de tous sans exception: vous, spiriles, faites de mme! De plus en plus fort, un mdium auquel Allan Kardec donne tout crdit et dont

rapporte l'exploit. parvint voquer:

r.pcines profondes; il va tendre sur la terre ses rameaux bienfaisants. Il faut vous rendre invulnrables contre les traits empoisonns de Ia calomnie et de Ia noire pha-

devra expier son aveuglement. conseilla : Mdiums ! Mettez proft cette facult que Dieu veut bien vous accorder! Saint Vincent de Paul fut n, -ique galement : L'union fai:t force; soye: unis pour tre forts, Le ritisme a germ, jet des

et

Il

longe des Esprits ignorants, gosTes ethl,pocrites !

Jsus-Christ lui-mme, qui dclara entre

autres

...Cro1tez aux voix qui vous rpondent : ce sont les mes elles-mmes de ceux que vous voque:. Je ne me communique que rarement; mes amis, ceux qui ont assist ma vie et ma mort, sont les interprtes divins des volonts de mon Pre. ...Je vous Ie dis en vrit, croyez Ia diversit, Ia multiplicit des Esprits qui vous entourent.., Quant Jeanne d'Arc. sa voix d'outretombe dclara que les mdiums pchent par orgueil et que Dieu I'a charge de les

Fnelon parla aussi : Runions spirites, je vous approuve!... Massillon fut plus svre : Crol'ez-vous que nous soyons bien flatts de venir poser dans vos assembles comme un concours, faire assaut d'loquence pour que vous puissiez dire que la sance a t bien intressante?

et

ll

pottfmais

Ia

I

...Cro1,s7-rtrs que

no,.

'enions chercher

l,

avertir : Qu'arrive-t-il alors? Les bons Esprits les abandonnent; ils deviennent Ie jouet des mauvais et n'ont plus de boussole pour seguider..,554

vos applaudissements? Dtrompez-vous! En rapportant ces extraordinaires communications dans Ie Livre des Mdiums (ll, 3l), Allan Kardec dnonce furieusement la fausset d'un prtendu message de

iI

silce fut que IaThe

Napolon qui aurait dclar

Mi

:

dire que votre bonne union J'osse voreIorce...

Allons , enfanls, serrez vos rangs ! C'est--

spirite relat rifisme d' mdium

plein tle

Allez, enfants; marchez le ceur haut foi, la roure que tous poursuire: est belle: ne rous ralenlissez pas...Marchez,enJants: t,ous n'avez pas besoin

Allan Kardec s'crie : Cene contmuni-

de la force des bai'onnettes pour soutenir votre cause,,. ...Alle:. enlnts. cour(tge et persr'rance. Dieu vous aidera. Bonsoir. au revoir. Cette transmission serait apocryphe et

Au cours d'une sance mdiumnique avec James. I'Esprit de Dickens dclara vouloir achever son uvre et demanda que la premire dicte et lieu la veille de NoI. Ce furent donc de trs longues communications qui eurent alors lieu. Le mdium crivait sous I'inspiration de Dickens. durant beaucoup d'heures chaque jour. De nouveaux pisodes, de nouveaux personnages entraient dans le rcit. Onremarqua que le mdium n'crivait pas de son criture normale, qu'il employait

cation est peut-te de I'Esprit de quelque

roupier qui s'appelait Napolon ! De mme. pour certaine dclarationde Bossuet contre les mchants. contrle par la Socit spirite de-Paris. On interrogea I'ombre de saint Louis son sujet.Le roi rpondit : Cette communication par elle-mme est bonne. mais ne cro.\'e: pas que ce soit

Bossuet

qui l'ait dicte. Un Esprit l'a

crite. peut-tre un peu sous sott irtspiration, et il a mis le nont du grand vque au bas pour la faire accepter plus facilement : mais au langage vous det,ez reconna1re

la substitution !

I'orthographe de certains mots anglais comme le faisait le grand romancier. Le mdium ne pouvait crire qu'en tat de transe ; il prcisait que l'crivain se tenait son ct, la tte appuye sur les mains, plong dans une profonde mditation. I'air mlancolique, jetant de temps en temps sur son interprte un regard qui le pntrait. suggestif. Ah! quel regard ! Quand la sance tait termine, Dickens posait sa main froide sur l'paule du mdium. Aux premires sances. le mdium ainsi tenu par l'Esprit de Charles Dickens mort, ne cachait pas sa terreur, il en frissonnait. Il fallait qu'on I'enlevt de la table, otrplancher les feuillets qu'il avait recouverts de son criture. Une vive douleur traversait sa poitrine. On pense si les diteurs furent heureux

il

une force magntique l'enchanait. Quand

revenait

lui. on voyait pars sur

le

relat dans I'ouvrage Aninisme et Spiritisme d'Alexandre Aksakof. propos dumdium James.

Si I'Esprit de Charles Dickens intervint. ce fut pour dicter une suite son roman. que la mort I'avait empch d'achever. The Mistery of Edw'in Drood. L'vnement spirite se passa en 1873 et se trouve

de cette nouvelle production d'un aussi illustre auteur. On est parvenu photographier des apparitions de fantmes (voir nos photos), des lvitations de table (voir notre photo); on russit faire des moulages555

(voir nos photos).

trs subtils de visages et de mains apparus

Ces moulages, ces photos constituentdes documents inapprciables.

d'une jolie femmefaire

Un fantme

il s'agissait ce jour-l est venu un jour se photographier chez le photographe.

La revue Light conta I'affaire en 1892.

dame qui dsirait poser. L'oprateur prit divers clichs. Quand il ralluma. quelle ne fut pas sa surprise de constater que la dame avait disparu. Il tira tout de mme les photos. Quelques jours plus tard, la dame rapparut. choisit les photos, les paya d'un billet. Elle donna son nom : Mme Arlington. Une foisencore, la dame disparut. Le photographe remarqua que le billet avec lequel elle

Un photographe venait d'achever son repas quand se prsenta une fort belle

I'avait pay avait disparu. fonduI'air.

dans

On admira beaucoup le portrait de cette belle femme blonde, jusqu'au jouro un voyageur entra chez le photographe.

dait

ple et comme surexcit, et lui demanda s'il pouvait avoir une photo d'une dame Arlington. Comme le photographe rpon-

affirmativement,

faire photogaphier. ll ajouta que sa femme venait de lui apparatre la nuit ,irrcdente et qu'elle lui avait dit de se 'cndre chez le photographe oir il trouverait sa photo.Touchantes idylles avec des fantmes! Un homme de la province ne voulait pas se marier, malgr toutes les instances de.sa famille. Un jour, pntrant dans sa

avouant qu'il ne parvenait pas comprendre comment sa femme morte avait pu se

il la lui

acheta.

tifie

chambre. il y rencontra une charmante jeune fille vtue de blanc, la tte orne d'une couronne de fleurs. EIle lui annona qu'elle tait sa fiance. lui tendit la main qu'il prit dans la sienne et il y vit un anneau. La vision s'vanouit ensuite. Fort surpris de cette visite. le personnage fit son enqute; personne n'avait vu cette jeune fille. aucune visite n'avait eu lieu. Un an aprs. la demande d'une parente. il accepta d'aller visiter une demoiselle qu'on lui proposait pour fiance. ll parvint sa rsidence le jour de la Fte-Dieu alors que chacun revenait de la procession. La premire personne que le voyageur vit en entrant dans la maison qu'on lui avait indique. fut une jeune fille qu'il reconnut immdiatement pour tre celle de I'apparition. EIle tait habille de voiles blancs comme sa premire venue; le jour de I'apparition tait aussi celui de la Fte-Dieu. Stupfait, il resta immobile; la jeune fille de son ct le reconnut. poussa un cri et tomba en dfaillance. Quand elle fut ranime, elle expliqua qu'elle avait dj vu cet homme I'anne prcdente et qu'elle l'pouserait volontiers. Le mariage eut lieu. Les poux furent trs heureux. Allan Kardec, qui rapporte I'anecdote, en cerI'authenticit.

LES SUCCESSEURS D'ALLAN KARDEC Lon Denis. n en 1847, qui prsida en 1900 et en 1925 les deux grands congrs

Allan Kardec eut pour

successeur

rrlrnrlLlslttoNs D'Ecropt.ASME. VOULAGES DE MAINS APPARUES,;RACE AUIVTOIUI'T

FRANCK KLUSKI

\ vARsovIE

(Insrint

Mtapsychiqile)

sDirites de Paris. Il mourut en 1927. cbnsidr comme l'un des pius grands philosophes spirites. Ses ouvrages font autorit. Son anticlricalisme farouche lui attira de nombreux ennemis.

Schneider, dith Mancell, Guzik. Les plus clbres professeurs spirites furent Lom-

broso, Aksakof. Myers, Oliver Lodge et Camille Flammarion. Le nftdium est une personne particulirement doue. trs exprimente souvent, qui relie les Esprits aux humains, qui communique avec eux, qui parvient les attirer. parfois le mdium obtientun dbut de matrialisation : I'ectoplasme, ou corps fluidique qui sort de sa bouche. qui forme l'apparition d'un spectre, I'apparition d'une main capable de jouer

la Cl de la

vcu aux Indes ou elle avait t initie la lvitation. la mdiumnit et aux pouvoirs supra-normaux des matres indiens. Elle fonda en 1875. New-York, la Socit Thosophique. publia Isis dvoile.

a t reprsente par Hine Blavatsky, de New-York. Cette veuve russe avait

L'cole anglo-saxonne

de

spiritisme

du piano. Sur le plan vital, l'nergie fluidique de I'oprant permet I'enrichissement

par hypnose, mission d'aura, sphre de rayonnement oil I'Esprit puise sonnergie vitale pour revenir sur terre.

du prisprit, que les humains arrivent alors discerner. Ddoublement

Thosophie,

Annie Besant, qui fonda des

Seute. Sa continuatrice

la Doctrine fut I'Anglaise

Logesso.n

Thosophiques .avec grades. Dans

Christianisme Esotrique. elle rvla le sens secret de I'Evangile, attribua savamment des connaissances sotriques d'origine indienne Jsus, qui les aurait tenues des Essniens.

Les plus illustres mdiums furent : Alexis Didier, Douglas Home. FlorenceCook, Eusapia Paladino, Gabriel Delanne. les surs Fox, Pascal ForthunY, Rudi

mdiums effets physiques (transports d'objets, lvitation, apports, coups frapps), mdiums sensitifs (captent I'Esprit), mdiums auditifs (entendent les voix des Esprits), mdiums parlants (mettent la voix des Esprits), mdiums voyants (veills ou endormis. voient le spectre, le prisprit), mdiums gurisseurs (raniment un malade par le fluide d'un Esprit), mdiums crivains (obissent de la main I'Esprit qui dicte une criture), mdiums spciaux (posie. musique, inspiration artistique. scientifique). Les mdiums se ranqent en obsds.

Les Esprits demandent le contact du fluide d'une personne vivante pour se manifester. le fluide mdiumnique indispensable aux expriences spirites. Yvonne Castellan a rcemment class les mdiums selon leurs pouvoirs. en

fascins, lgers, orgueilleux. susceptibles. prsomptueux, mercenaires. de mauvaise foi. gostes. jaloux.

A.llan Kardec classe les Esorits

en.l.t i;

Esprits imparfaits (prdominance de I'infrieur. de la matire sur I'intelligence. propension au mal : les frappeurs et les perturbateurs. les mauvais dmons d'autrefois).

:!r!

Les Purs Esprits sont d'intelligence pure (les anges, les sraphins d'autrefois). Ils ont atteint la Perfection mme. Leur essence est sublime et sunrieure. Ils ont des missions remplir. Ainsi, nous revenons aux gnies que Robert Ambelain classifiait dans sa Kcbale pratique, et que nous avons dtaillsau dbut de cet ouvrase.

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ALEXIS DIDIER.LE MDIUM DOUGLAS

LE MDIUM D'ALEXANDRE DUMASHOMEr'a

(Ph. Revue Mtapsychique)

Paris un mdium du nom d'Alexis Didier, dont la merveilleuse facult de clairvoyance, aux environs de 1845. stupfiait chacun. C'est dans un tat de somnambulisme qu'Alexis Didier. assist de son magntiseur Marcillet, faisait ses rvlations. Il opra jusqu'en 1871 et mourut

Aiexandre Dumas pre, lorsqu'il publia Joseph Balsamo, rvla sa passion pour I'occultisme. A cette poque se montrait

t1

I

i

it

ir

lt

fl

en 1886. En 1847, il rvla au duc de Montpensier, devant sa mre la reine Christine, la nature d'un objet enferm dans un coffre. la vision d'un fait Madrid; devant de nombreuses personnalits, il

lisant des lettres distance, donnant des chiffres; la comtesse de Modne. il donna I'origine d'un mdaillon aveccorps du duc de Berry,

montra ses dons extraordinaires de clairvoyance, dcrivant des lieux, des faits,

au comte de Broyes, ancien garde

mche de cheveux venant d'Agns Sorei; du

ii

donna I'indi-

cation du mouchoir tach de sang du duc, qu'il portait cach sur lui. Au comte de Saint Aulaire il rcita le texte secret d'un

papier sceil... On le confronta avec ie clbre prestidigitateur Robert Houdin. qui se refusait

de croire en son pouvoir

:

une

srie

d'expriences stupfiantes convainquirent

raconta dans le Journal des Dbats qu'Alexis Didier le convertit totalement aux phnomnes surnaturels par son pouvoir de deviner les cartes jouer. de lire un livre ferm, de voir travers les murs, d'identifier une lettre ferme qui provenait de Lamennais et donnant le texte. Depuis ce jour, Alexandre Dumas crut dur comme fer la voyance par le somnambulisme. que I'on appelait le < mesmrisme > ou magntisme humain. Il crivit : S'il existe au monde une science qui rende

de stupeur, crivit l'auteur du Fiqcre. Alexandre Dumas, le l3 septembre 1847.

I'envers, donner le texte de piusieurs pages d'un livre ferm et dcrire par voyance son propre appartement. Pour Lon Xanrof, il retrouva un paquet de billets de banque. Ma tte s'en va force

il vit le mdium lire des cartes jouer

I'illusionniste qui signa un procs-verbal et reconnut le prodige de cette seconde vue. Alphonse Karr assista une sance o

re uoruu

ALEXIs DIDIER

(Ph. Revue Mtapsychique)

561

l'nte visible. c'est sqns contredit le magntisme.

Alexis Didier accomplit encore de nombreuses rvlations. des voyances. des prdictions. Le Dr Osty crit qu'it fut le gant de la clairvorance.D. D. HOME, PRINCE DES MDIUMS

Daniel Douglas Home tait n

prs

fit apparatre un fantme de femme devant le sire de Landsay. comte de Crawford. La princesse Pauline de Metternich se plaisait aux tables tournantes. Elle a crit comment elle amena D.D. Home aux Tuileries devant I'Empereur et I'lmpratrice. Les sances d'occultisme aux Tuileries f rent sensation. D'normes meubles se soulevrent. les cristaux des lustres carillonnaient, bre.l'. dtait le vraitles potes. selon le Dr Osty.

:;:,j ':,.L:t.I,.n:r t

"r,l

,,.i

d'Edimbourg en mars 1833. dans le pays 1'out jeune.cossais peupl de fantmes. On signale l sieurs ( vovants > dans sa famille.

sabbat cles sorcires ! Le prince Joachim Murat organisa une

il

eut des visions. il connut

chaque sance. il accomplissait des prodiees : objets dplacs sans aucune inrer-

Il la produisit I'Universit de Harvard. de Cambridge, et fut rapidement clbre. La France, I'Angleterre I'invitrent. A

le crut possd du Dmon et l'envoya en Amrique. Sa mdiumnit s'affirma.

des phnomnes assez tranges. Sa famille

sance rue Royale, chez Mn](r Jauvin d'Attainville. La princesse raconte la soire. Elle crit : Les traits de Douglas Home rappelaient un certain portrait de Van D.t'ck. dans la galerie Liechstentein.

vention, apparition de mains. fantmes. lvitations. Allan Kardec I'avait prsentpubliquement.

Le tsar Nicolas 1,,r. puis Napolon

III

Il a racont les divers phnomnes assez extraordinaires que dterminasupercherie.

et mourut Paris le 2l juin 1886. William Crookes tudia particuiirement Home de 1869 1873. Il orit toutes les prcautions possibles pour viter la

assisteront ses expriences. Il se maria deux fois. vcut en Russie

Vienne.li voqua les Esprits. fit mouvoir distance une chaise, fit se soulever le tapis de table. On sentit le soulile, la caresse des fantmes. un bouquet de violettes s'envola. tomba sur les genoux de la princesse; les cristaux du lustre s'agitaient fort. On apporta un accordon : il joua mystrieusement. Home croyait la prsence invisible des morts : lt/e parle: pas de.s morts, disait-il la princesse. il n'y a pas de mort.. II n'.r a que ceux qui ont disparu, disparu nos.t'eux terresffes. Ils yivent comme rous et ntoi, mais dans d'autres sphres. De tels tres. il faut dire : > el non pas < Il.t sonttnorts>r.

le clbre mdium. sans ou'aucun doute

ft

possible.

Daniel Douglas Home. gnralentent considr comme le prince des nrdiums.ainsi qu'Hotnre passe pour562

te le prince

Le mdium se rendit Rome. au Vatican. Il fut reu par le pape Pie tX qui le pria d'abandonner les vocations des Esprits. Il plaida sa bonne foi et le Pre de Ravignan lui donna i'absolution.

dont une bougie ailume. tl

promener un -euridon portant des c.-iets.amenait

Il revint devant i'lmpratrice. frt

David Home recommena.

se

parfois son petit garon de trois ans quisuscitait, lui aussi, d'tranges phnomnes par sa seule prsence. L'Esprit s'appelaitBn,an,

La Cour impriale pendant longtemps resta stupfaite. Le prince et la princesse de Metternich certifirent tous les phnomnes.

uN soIR, D. D. HOME PRATIQUEQUATRE LVITATIONS

plac un des assistants sur l'invitalic de M. Home pour s'assurer qu'il n'v uvait

Le Pre Pailloux rapporte les faits "uivants, qui ont t publis par le :tnday Times propos de D.D. Home. II .,- a quelques jours qu'une socit de sept personnes. v compris M. Home. et deux dames. se runit un soir autour d'une longue table ronde. Pendant un certain temps, rien d'extraordinaire ne se passa. lorsque out coup une brusque secousse Jit tressaillir la table. qui contmena bientt se mouvoir et osciller lgrement avec grce et de temps en temps s'levait un pied du sol. Au nme instant des Jrappemenls tttaient produits de tous cts tlans les murs. le plalbnd. le parquet et sous la table o s'etait

veux en bas (au nrcment oit toutes les ntains taient sur la table\- une toute petite main blctnche qui commenait iouer avec la mienne et lq cqresser. Ds qu'elle eut sonn une ou deux fois dans ma ntain. fe nwniJstai le dsir que la clochette ft apporte un monsieur d'en .fce, et nw demande tait peine Jbrmule que .je sentis I'instument enlev nM nruin pour aller dans celle de la personne en question. Ceci se rpta plusieurs fois. La nrain tait douce et blanche contme celle d'un enfant et parJ'aitement t,isible sous la clart de deux becs de ga:. M. Home prit ensuite un a('cordon qu'il tint suspendu au bord de la table et nous entendmes la plus charmante. Ia plus mlodieuse. la plus doucetnent Triste musique qu'il /'t possible d'couter. Je n'eus pas plutt exprim le dsir d'entendre The Last Rose of Summer (la Dernire Rose d't) que ce morceau fut excttt: l'instument n'tant plus alors dans la main de M, Home, mais bien sur mon pied, o il tait venu se placer.Bientt nous vmes successiventent paratrequi remuaient et l des meubles; une d'entre elles. videmment doue d'une grande J'orce. toucha l'paule de M. Home. qui s't'ria tout coup qu'une grandedes mains

je

viales communic'ations. je saisis une sonnette et la tins par-dessous la table. lorsque

l aucune supercherie. Aprs quelques trivis. 'm instant aprs. en dirigeantmes

t,igueur venait de lui tre communique. Le Jit tait vrai, ainsi que nous allons le t,oir. M. Home se dirigea rers un norme bloc de bois; l'a.vant pris sous son bras comme s'il se /t agi d'un .ftu de paille. il ft ainsi le tour de la chambre et puis dposa son lger /rdeau prs de la table. Il semblait n'evoir aucun poids pour lui; mais lorsque deux ntessieurs apparemntent tlous d'une force respective de beaucoup563

suprieureen

le remuer. Une autre main apparut. Ds qu'elle toucha M. Home. celui-c'i s'cria : La table qui, depuis quelque temps. tait intmobile, commena bientt se mouvoir, se balancer t,iolemment et se diriger vers un sofa plac l'extrmit de Ia chambre. nous obligeant ainsi la suivre dans son voyage. Nous avions peine repris nosplaces sur nos chaises. quand notre attention

car cela pourrait me foire descendre. (Jn instant aprs M. Honte fottait dans

>>

son petit enfant dfunt. une rimide rponse fut donne dans l'ffirmative et une clqrt brillante apparut en mme temps prs du sofo, laquelle s'teignit peu peu, et fnalement disparut. La petite table qui. on se le rappelle, tait tou.jours sur la grande. commena alors se mouvoir et

sa .femme.

si ceci n'tait pas l'esprit de,i:.4:;f

j

:.1 ;,il,,it

.,!

qui avait communiqu Home wte force si extraordinaire, nous apparut encore se plaant sur lui. Ses bras Jurent relevs par-dessus sa tte. ses pieds quittrent Ie sol deux pieds environ de hauteur et il fut port ainsi vers Ia croise, o il s'leva jusqu' prs

la

M.

mme main

,

fut attire vers une petite table qui troversait Ia pice et qui, aprs beaucoup de dfficults, tait parvenue se lever et se placer au milieu de celle autour de Iaquelle nous tions dssi.r .' >, fut-il pel ensuite ; nous teignmes aussitt les deux becs

pour Ia quotrime fois dans I'air, toujours sur Ia petite toble, un pied environ audessus de Ia grande et aprs tre rest un instant dans cette position, il reprit

avoir flott une ou deux minutes, il reprit terre: mais en s'approchant de sa chaise, il fut de nouveau soulev et dpos sur Ia petite table, toujours place qu milieu de la grande. Une minute aprs, il s'levait

de quarante centimtres du plaJbnd. Aprs

l!tla:,',i,

dtt,ide,

de Ies

terre et se plaa de nouveau au milieu

de nous. Tel est en peu de mots Ie rcit de cette infninrent remarquable et satisJ-aisante sance.>>

''

.'nt elles s'acquittaient consciencieusement. Tout coup la petite main d'un baby, se dtochant le long du bras d'un monsieur du cercle et presque au mme instant ce ntonsieur vit, enfte M. Homeet lui. la forme blanche d'un enfant. tant naturellement trs ami des enJ'ants. il ne pt'-'.so pas autre chose sinon que ses gots

gaz. laissant aux flammes brillantes du er Ie soin d'clairer la chambre : ce

Le Pre Pailloux. qui a tudi ce rcit, dnonce beaucoup plus l'intervention des forces de I'Enfer que la participation des anges. Il dclare que s'il est exact que les anges, transportrent au ciel le

Ello dans I sa m

ge

c permet cette identification. Mais les appareils enregistreurs actuellement existants n'ont pu rvler qu'une puissance au cerveau de l/10 de volt. Grey-Walter, se penchant sur de nom-

des rapprochements avec la clairvoyance.

tation scientifique, celle du savant. Elley perd son caractre occulte pour prendre celui de la technicit. le fait de raction connu, mesur. analys. rdit. La magie

avait donc raison. Le miracle devient familier i'homme de iaboratoire. Il n'y a plus de miracle. La lumire dissipe le mystre. Mais ce qui fut le mystre IDONC OBJECTTVEMENT EXIST.

conserve encoreinexplor.

un

Et la

magieq.-".t-"tG,

immense domaine

corps

LES PHNOMNES MDIUMNIQUFS ET LES EXPRIENCFSSPIRITES CORROBORENT LES PRODIGES DE LA MAGIE TRADI.TIONNELLE La mystrieuse conversation distance est donc entre officiellement dans le domaine de la science psychique, celle des courants lectrofluidiques du cerveau. Deux observations alors . s'imposent : d'une part. on assiste la manifestation probante des thories magntiques nonces avec Mesmer depuis le xvrlte sicle, et celles de la propagation des ondespsychiques. Les phnomnes < magiques > du magntisme humain se classent soudain dans le domaine exprimental de la science. D'autre part. voici expliques, rptes scientifiquement, les trs anciennes et mystrieuses pratiques des pythonisses lanant leurs malfices. des prophtes mettant des ordres divins. des sages du Tibet en transes. La magie est I'art du surnaturel. Un beau jour, l'preuve paranormale est conquise par les praticiens et

Li f,rr raPpg! aux lndide

traverscnt pitinnt

de la moindrcmanes}

i

Les extraordinaires dcouvertes dues aux sries d'expriences hardies. fondessur le magntisme, I'hypnose et le spiritisme, permirent d'analyser des sries de faits supranormaux vu - nous avons le tmoignage du Dr Charles Richet qui ne sont que la rdition des prodiges de la magie depuis I'Antiquit, depuis la Bible, depuis l'cole d'Alexandrie et travers tout le Moyen Age. Un palmars comme celui dress en 1909 par le Dr Jaui Joirre, professeurPsycho-Physiologique de Paris. orsident de la Socit universelle a'tuas psychiques, contenant l'num-

sur uo

Il

cunclut

En rieusemcnt sicles;;taitde

mis mortldmon,'avec'.

dait, auroit ses fdles non

i'lnstitut

mais Mais Ia

dominante Nous avong

pntre dans le domaine de I'exprimen586

ration de faits spirites absolument incontestables qu'il a glans aussi bien en Orient qu'en Occident. permet de revivre les prodiges et les prestiges de I'Histoire de la Magie que ralisrent les plus grands

'd'Arc,

tionnelles Les mdium*

vinrent

ardents dans

Iprophtes, grands prtres et saints, les visionnaires et les miraculs. Un missionnaire rapporte qu'un chef de la tribu des Jabikou d'Afrique avaitmages, Ies magiciens et magistes, voyantst

Le procureur imprial

Pondichry,

tisme dans le Monde. les prodiges qu'il a vu accompiir des fakirs aux Indes : dplacements d'objets, feuilles poussant

Jacolliot. dcrit dans son livre Le Spiri-

le pouvoir non seulement de gurir les malades, de lire dans les penses. maiscelui de se ddoubler, d'accomplirune

sur un bton. un fakir faisant baisser

que le missionnaire ne quittait pas son corps endormi et demeurait son chevet. Le Dr Joirre. qui a not ce tmoignage, rapporte aussi que le Dr Pascal a assist aux lndes la fte du feu. otr. mis en tattraversent un brasier sans tre brls. pitinent les charbons ardents, saisissent de la main des tisons ardents. sans la moindre souffrance. Il a vu des brahmanes marcher impunment pas lents sur un foyer en pleine combustion: tousphnomnes connus, nots... inexpliqus.de surexcitation et d'hypnose. les Hindous

mission, d'effectuer un dplacement, alors

Ie plateau d'une balance avec une plume de paon. alors que sur I'autre plateau se trouvaient 80 kg de poids. ceci Pondi-

chry. Lourds vases oscillants comme pousss par.une main invisible; btonnet m sous I'eau distance; lvitation du fakir au-dessus du sol. les jambes croises I'orientale; immobilisation distance d'un ouvrier qui travaillait une conduite d'eau stoppe. etc. Le fakir invoque lesEsprits.

Le Pre Hue. iui, a consign les phnomnes

qu'il a vus au Tibet, et qui

sont

exactement semblables. Le Dr Pascal a not des cas de tl-

graphie mentale.

Il conclut :En Europe. l'preuve du feu subie victorieusement par les sorciers il 1, a quelques sicles, toit considre comme une preuve de possession et ces malheureux taient mis mort ! On ne songeait point que le dmon, avec les pouvoirs qu'on lui accordait, aurait pu. s'il l'avait voulu, arracher ses fdles non seulement l'ct),600

la Revue Mtapstchique de janvier 1950 : Le vieil hvpnorisme des Braid. Liebault, Bernheim. Richet. Charcot esrdans

Le docteur Brotteaux crit justement

plus parler d'h.vpnose et de suggestion, tnais de psrchanaivse ou de tnedecineps.r'chosontatique.

l'hettre actuelle Ltn peu oub,'i. et il joute ; est de bon ton l'heure ac'tuelle de ne

ll

se dtourner desnormaux?

L'attention semble-t-elle pour autantphnomnes supra-

;,iI

Ouvrons les catalogues au hasard. En 1961. cette ferveur - loin d'tre en parat singulirement soutenue baisse et continue. Elle se prouve la devanture du libraire : Expriences de mdiumnit de Jacques Clair, qui tablit la survie;

Expriences initiatiques et phnomnes supranormaux du Dr Francis Lefbvre;

sance paranormale de Virginia Tighe, par C, J. Ducasse; la Survie prouve. par R. H. Thouless; galement, tude par le Dr Jan Stevenson sur le mme sujet et celui des incarnations; Essais de clairvoyance, de J. Eisenbud, L. Hassel, H. Keely, W. Sawrey. Portraits parapsychologiques : Marc Twain, pionnier de la tlpathie. par Raymond Bayless. Recherches de tlpathie dans les coles holla ,daises, par J. G. van Busschbach; manr";stations apparentes des morts, par L. E. Rhine; aspects religieux du spiritisme, par Walter Houston Clark; expriences visionnaires et hallucinatoires. de Donald J. West; Meurtre sous hypnose, par Kurt Singer; Conan Doyle champion du spiritisme par Mercy Phillimore; < J'ai march sur le feu >. par Nan Warey; < William James et la recherche de l'[nvisible >, par Wainwright Evans; le ( mauvais il >. par Dr Edward S. Gif602

Panorama des enseignements des anciennes coles initiatiques, par Enel; la rincarnation, d'aprs Georges Barbarin, sous une forme romance; tentatives de liaison par tlpathie et clairvoyance, la Rhodes University, par C. Marsh. reprenant les expriences brillantes de M. Warcollier. Messages transmis par criture automatique et transe mdiumnique, par Jean Balfour (comtesse Balfour). connais-

ford et toutes les revues anglaises, amricaines o I'on traite des mdiums. de I'hypnose. de la rincarnation des Esprits, la clairvoyance, les gurisons de Lourdes (Dr Hans Gerloff. thse de I'hypnose, la suggestion et chocs psychophysiques et psycho-somatiques dterminant des phnomnes dits < idoplastiques )) avec processus nergtique transformation anatomique. physiologique et mme biochimique), etc.

Et dansPeut-on

plus sur leNousmages, des astrologues, en a... plus Une trs

quotidienpagnes de de sorciers,

Alors. comment prtendre que I'ondsintresse de I'occultisme?

se

Des faitsEnCsard et le une statue

dex fois par yeux, par les

le curDans son petit ouvrage paru rcemment, Lo Magie, Jrme-Antoine Rony crit qu'il relve un ensemble de faits qui dnotent en notre temps un extraordinaire apptit magique, car du chaos des guerres rsulte un besoin d'vasion. et. selon lui. I'homme recherche dans les voies de la magie une domination absolue et une paixdfnitive.Dgage de la religion, la magie revientelle cet ge de la magie qui, selon Frazer,

au

honneur. L de lal'vque de

contre lesd cacher la

on de la

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Viq'

quelques annei, nique? (Lire ld

fut antrieur I'apparition du sentiment religieux, et qui, dirons-nous, doit lesuivre?

Jacques Anquett courses aPrs av du magntiseur

Me Maurice Ga Quant au cl

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