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EHESS Histoire d'Israël. I : Des origines aux débuts de l'ère chrétienne. II : Les premiers siècles de l'ère chrétienne. Coll. « Quadrige » by Salo W. BARON Review by: Régine Azria Archives de sciences sociales des religions, 34e Année, No. 68.2 (octobre-décembre 1989), p. 199 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41623421 . Accessed: 15/06/2014 13:26 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences sociales des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.44.79.179 on Sun, 15 Jun 2014 13:26:14 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Histoire d'Israël. I : Des origines aux débuts de l'ère chrétienne. II : Les premiers siècles de l'ère chrétienne. Coll. « Quadrige »by Salo W. BARON

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Histoire d'Israël. I : Des origines aux débuts de l'ère chrétienne. II : Les premiers siècles del'ère chrétienne. Coll. « Quadrige » by Salo W. BARONReview by: Régine AzriaArchives de sciences sociales des religions, 34e Année, No. 68.2 (octobre-décembre 1989), p. 199Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/41623421 .

Accessed: 15/06/2014 13:26

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BULLETIN DES OUVRAGES

68. 158 BARBAGLIO (Giuseppe). Le Sens biblique de la laïcité. Paris, Ed. du Cerf, 1989, 172 p. (Trad, de l'italien par Hya- cinthe Vulliez. Coll. « Lire la Bible »).

On ne discutera pas ici la qualité de cette étude biblique, mais on s'interrogera d'entrée sur sa pertinence. Laïcité est un mot de créa- tion récente : un gros siècle. L'hébreu, bibli- que ou moderne, l'ignore, tout comme l'arabe (on y a pourvu, depuis, comme on a pu) et, bien sûr, la koinè néo-testamentaire. Inutile donc de la chercher dans la Bible : on ne peut que se demander comment celle-ci répond à nos questions d'aujourd'hui.

Laïcité est né en milieu laïque : parler de laï- cité en milieu chrétien ne peut se faire qu'au prix d'une captation de mot avec détourne- ment de sens. C'est ce qui se passe ici : la laïcité de l'Église et des croyants, c'est « leur être- dans-lc-monde », « leur insertion dans la société moderne » ; elle a pour fondement « la foi chrétienne et plus généralement la foi biblique » et « s'oppose radicalement à l'idée d'une laïcité qui serait du laïcisme ». En ce temps de « dialogue de l'Église avec le mon- de », on commence ainsi par récuser et dis- qualifier l'interlocuteur, posant en préalable une « ambiguïté » qu'on a créée de toutes pièces. Etrange et vain : l'orthodoxe jouant au bernard-l'hermite qui chasse l'hérétique de sa coquille pour l'occuper à sa place. On peut remonter aussi loin qu'on voudra aux origines de la laïcité : impossible d'en récuser le moment « déjectif et émancipatoire » comme dit un autre Italien, Gianni Vattimo (Arch., 68/2, n° 365).

L'A. cite Cavour : « L'Église libre dans l'État libre », mais entend : « L'Église libre et l'État libre ». A l'époque, les milieux romains ne s'y méprirent pas : on leur proposait un rapport inclusif et inégal, non celui de « deux sociétés parfaites », autrement dit, l'Église tenue par les lois de l'État sans réciprocité.

Émilc Poulat.

68. 1 59 BARON (Salo W.). Histoire d'Israël. I : Des origines aux débuts de l'ère chrétienne. II : Les premiers siècles de l'ère chrétienne. Paris, PUF, 1986, 589 et 731 p. (Coll. « Quadrige »).

A signaler la réédition d'un classique dont le 1er tome était devenu introuvable depuis

plusieurs années. Lors de la sortie de la pre- mière édition française en 1957, les A.S.S.R. en avaient déjà rendu compte (cf. Arch., 3, n° 118).

Trois autres volumes devraient venir com- pléter cette réédition non révisée et qui reprend la même pagination que l'édition originale. Une seule modification est à signaler, dans le titre : son sous-titre « Vie sociale et religieuse » a été supprimé.

Régine Azria.

68 A 60 BARTOŠEK (K.), GALLISSOT (R), PECHANSKI (D.), éds.

De l'exil à la résistance. Réfugiés et immi- grés d'Europe Centrale en France (1933- 1945). Paris, Presses Universitaires de Vin- cennes et Paris, Arcantère, 1989, 283 p.

Il s'agit des actes d'un colloque organisé en octobre 1986 par l'Université de Paris-VIII et l'Institut d'Histoire du Temps Présent (C.N.R.S.).

Comme l'indique le titre, l'objet du débat a été le destin des exilés d'Europe Centrale en France depuis la montée d'Hitler jusqu'à la Libération : leur accueil initial relativement favorable, leur mise au ban lors de la vague xénophobe des années 1938-39, leur persécu- tion par Vichy en collaboration avec l'occu- pant nazi, et leur participation (massive) à la Résistance.

Du point de vue des sciences sociales des religions, le colloque apporte des précisions intéressantes sur le rôle des différentes Églises face au problème des réfugiés - notamment juifs.

Tout d'abord, le Consistoire israélite : l'aide qu'il a apporté à ses coreligionnaires d'Europe centrale a été, selon Catherine Nicault, à la fois importante du point de vue financier et limitée par son caractère strictement phi- lanthropique et sa recherche systématique d'une entente avec les autorités - ainsi que par l'exclusion de réfugiés soupçonnés d'acti- visme politique (surtout communistes). Par leur confiance mal placée dans les autorités, ni le Consistoire ni le Congrès Juif Mondial n'avaient compris que les camps d'interne- ment de 1939-40 n'étaient pour les réfugiés juifs - comme le souligne Raya Adler-Cohen dans sa communication sur le camp de Gurs - que, « sous les auspices de la France, l'ultime étape avant Auschwitz ».

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