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Lycée d’Enseignement Général et Technologique Horace Bénédict de Saussure
C’est sur l’initiative des sœurs de St Joseph d’Annecy que fut créée l’école ménagère qui
deviendra par la suite le lycée Horace Bénédict de Saussure.
En effet, en septembre 1932, une école primaire privée réouvre
ci avait été fermée en juillet 1905, lorsqu’il y eut la séparation de
l’église et de l’état. Les petites filles furent réparties en mixité à l’école
de Cordy et de Prairy. L’école du
et une classe de garçons. C’était M. et Mme Morand les instituteurs.
Déjà, à cette époque, Mme Morand accueillait le jeudi dans son
appartement les filles pour leur donner des cours de cuisine et de
couture. Les bâtiments de l’école hébergèrent pendant cett
ouvriers qui construisaient le premier Hôtel PLM (résidence Mont
Blanc), et des améliorations furent apportées au bâtiment, entre autre
l’installation de l’eau courante. En 1932, donc, l’école primaire est
tenue par trois religieuses
Marie-Auguste, supérieure de la congrégation et sœur Marie
Cette dernière propose alors de mettre en place des cours de couture et
de cuisine. C’est chose faite au printemps 1933. Un ouvroir est créé. Il
accueille les jeunes filles le jeudi pour des cours de cuisine le matin et des cours de couture
l’après-midi.
Quand la sœur Marie-Anastasie arrive sur Combloux, le 3 mai 1943, elle remplace sœur
Marie-Léontine et continue ce qui se fait. Mais très vite, la sœur t
pour les jeunes filles que de se retrouver seulement le jeudi. Elle loue alors à la famille
Grosset Ligeon un appartement au rez
local de mercerie) et propose des cours chaque j
midi. C’est la naissance de l’école ménagère.
Les élèves affluent des communes environnantes et se font de plus en plus nombreuses. Il est
alors nécessaire de prévoir un internat. Les premières internes furent
boulangerie près de l’Eglise. Il faut savoir qu’à cette époque, les élèves arrivaient le lundi
avec du lait, des pommes de terre ou autres ingrédients qui permettraient la conception de
repas. C’était ainsi que l’on réglait les frai
L’école relevait du diocèse de Haute
examen officiel : le certificat diocésain délivré par l’Union de l’enseignement ménager
familial et rural de la Haute-Savoie. Celle
CDI
Lycée d’Enseignement Général et Technologique Horace Bénédict de Saussure
- 1 -
Histoire du Lycée
C’est sur l’initiative des sœurs de St Joseph d’Annecy que fut créée l’école ménagère qui
deviendra par la suite le lycée Horace Bénédict de Saussure.
En effet, en septembre 1932, une école primaire privée réouvre ses portes à Combloux. Celle
ci avait été fermée en juillet 1905, lorsqu’il y eut la séparation de
l’église et de l’état. Les petites filles furent réparties en mixité à l’école
de Cordy et de Prairy. L’école du chef-lieu accueillit une classe de filles
t une classe de garçons. C’était M. et Mme Morand les instituteurs.
Déjà, à cette époque, Mme Morand accueillait le jeudi dans son
appartement les filles pour leur donner des cours de cuisine et de
couture. Les bâtiments de l’école hébergèrent pendant cett
ouvriers qui construisaient le premier Hôtel PLM (résidence Mont
Blanc), et des améliorations furent apportées au bâtiment, entre autre
l’installation de l’eau courante. En 1932, donc, l’école primaire est
tenue par trois religieuses : sœur Louise Alberte, Directrice, Sœur
Auguste, supérieure de la congrégation et sœur Marie
Cette dernière propose alors de mettre en place des cours de couture et
de cuisine. C’est chose faite au printemps 1933. Un ouvroir est créé. Il
les jeunes filles le jeudi pour des cours de cuisine le matin et des cours de couture
Anastasie arrive sur Combloux, le 3 mai 1943, elle remplace sœur
Léontine et continue ce qui se fait. Mais très vite, la sœur trouve que c’est insuffisant
pour les jeunes filles que de se retrouver seulement le jeudi. Elle loue alors à la famille
Grosset Ligeon un appartement au rez-de-chaussée de “ La Chaumière ” (c’était un ancien
local de mercerie) et propose des cours chaque jour de la semaine, du lundi matin au vendredi
midi. C’est la naissance de l’école ménagère.
Les élèves affluent des communes environnantes et se font de plus en plus nombreuses. Il est
alors nécessaire de prévoir un internat. Les premières internes furent logées au dessus de la
boulangerie près de l’Eglise. Il faut savoir qu’à cette époque, les élèves arrivaient le lundi
avec du lait, des pommes de terre ou autres ingrédients qui permettraient la conception de
repas. C’était ainsi que l’on réglait les frais de pension.
L’école relevait du diocèse de Haute-Savoie et, en 1950, elle présente sa première élève à un
: le certificat diocésain délivré par l’Union de l’enseignement ménager
Savoie. Celle-ci réussit brillamment et sept élèves se présentent
Lycée d’Enseignement Général et Technologique Horace Bénédict de Saussure
C’est sur l’initiative des sœurs de St Joseph d’Annecy que fut créée l’école ménagère qui
ses portes à Combloux. Celle-
ci avait été fermée en juillet 1905, lorsqu’il y eut la séparation de
l’église et de l’état. Les petites filles furent réparties en mixité à l’école
accueillit une classe de filles
t une classe de garçons. C’était M. et Mme Morand les instituteurs.
Déjà, à cette époque, Mme Morand accueillait le jeudi dans son
appartement les filles pour leur donner des cours de cuisine et de
couture. Les bâtiments de l’école hébergèrent pendant cette période les
ouvriers qui construisaient le premier Hôtel PLM (résidence Mont-
Blanc), et des améliorations furent apportées au bâtiment, entre autre
l’installation de l’eau courante. En 1932, donc, l’école primaire est
ouise Alberte, Directrice, Sœur
Auguste, supérieure de la congrégation et sœur Marie-Léontine.
Cette dernière propose alors de mettre en place des cours de couture et
de cuisine. C’est chose faite au printemps 1933. Un ouvroir est créé. Il
les jeunes filles le jeudi pour des cours de cuisine le matin et des cours de couture
Anastasie arrive sur Combloux, le 3 mai 1943, elle remplace sœur
rouve que c’est insuffisant
pour les jeunes filles que de se retrouver seulement le jeudi. Elle loue alors à la famille
” (c’était un ancien
our de la semaine, du lundi matin au vendredi
Les élèves affluent des communes environnantes et se font de plus en plus nombreuses. Il est
logées au dessus de la
boulangerie près de l’Eglise. Il faut savoir qu’à cette époque, les élèves arrivaient le lundi
avec du lait, des pommes de terre ou autres ingrédients qui permettraient la conception de
Savoie et, en 1950, elle présente sa première élève à un
: le certificat diocésain délivré par l’Union de l’enseignement ménager
llamment et sept élèves se présentent
Lycée d’Enseignement Général et Technologique Horace Bénédict de Saussure
l’année suivante. A partir de 1952, l’école ménagère devient le Centre Ménager familial Rural
et les élèves se présentent au BAAP (Brevet d’Apprentissage et d’Aptitude Professionnelle),
diplôme du Ministère de l’Agricu
A la vue des bons résultats obtenus par les élèves aux examens nationaux et de
l’augmentation croissante des effectifs, Melle Damoiseau, Directrice des centres diocésains et
ruraux de France, insiste auprès de Sœur Marie
que l’école ménagère soit reconnue par le Ministère de l’Agriculture. Les démarches sont
faites : le 17 août 1953, est créée une association de gestion intitulée “
pour la formation ménagère et rurale profession
Elle est présidée par Monsieur Pierre Million. Son rôle est donc de gérer l’école ménagère, ce
qui soulage sœur Marie-Anastasie, et de faire toutes les formalités pour la reconnaissance de
l’école. En 1957, le Centre ménager rural est affilié au Ministère de l’Agriculture. Il compte
alors une trentaine d’élèves, répartis en deux classes.
Le 10 mars 1957, c’est Monsieur Paul Brondex qui reprend la présidence de l’association de
gestion. Il continue à rénover l
qu’on installe le chauffage central
autres sont faits par les parents d’élèves, sous la direction de Fernand Marin.
Les locaux deviennent trop exigus (la cuisine est petite, le chauffage est assuré par des
fourneaux…). La sœur Marie-
l’abbé Gay et du conseil paroissial lance une souscription. Les familles combloranes, qui
avaient déjà fait preuve d’une grande solidarité pour la construction de la salle paroissiale en
1945, témoignent de leur générosité et apportent leur aide financière à la rénovation des
locaux. Mr Brondex Paul propose alors un projet d’agrandissement du bâtiment.
permis de construire en mai 1958.
On peut ainsi supprimer le potager et le lavoir pour agrandir la cour, démolir le préau pour en
construire un en dur avec, au-dessus, une cuisine moderne et une salle de repas et enfin,
rénover le grenier pour l’aménager en dortoirs. Ainsi, tous les élèves peuvent se regrouper
dans un même local.
Quand sœur Marie-Anastasie quitte Combloux en 1961, c’est Sœur Marie
reprend la direction. Elle est aidée par Sœur Marie
rénovations pour améliorer les conditions d’accueil des élèves. On procède à la réparation du
toit, à la réfection des classes…
Le 26 septembre 1967, décision est prise de changer l’intitulé de l’établissement qui devient
le Centre d’Enseignement Féminin Rural “
L’établissement continue de bien fonctionner et le nombre d’élèves continue à augmenter.
Dans ces années là, les élèves organisent des soirées théâtres et jouent “
d’Anouilh. Conscient du problème de manque de place,
dès le 28 novembre 1968, l’achat d’un terrain pour construire ou d’une propriété. Mais ce
n’est pas si simple. On parle d’acheter l’hôtel Clair Logis mais les membres du Conseil
d’Administration n’approuvent pas cet i
Le 7 avril 1970, Monsieur Brondex, président du
Conseil d’Administration, annonce que la société
PLM est prête à vendre le chalet Michelin. Après
de nombreuses négociations, le bâtiment est acheté.
CDI
Lycée d’Enseignement Général et Technologique Horace Bénédict de Saussure
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l’année suivante. A partir de 1952, l’école ménagère devient le Centre Ménager familial Rural
et les élèves se présentent au BAAP (Brevet d’Apprentissage et d’Aptitude Professionnelle),
diplôme du Ministère de l’Agriculture.
A la vue des bons résultats obtenus par les élèves aux examens nationaux et de
l’augmentation croissante des effectifs, Melle Damoiseau, Directrice des centres diocésains et
ruraux de France, insiste auprès de Sœur Marie-Anastasie pour qu’elle fass
que l’école ménagère soit reconnue par le Ministère de l’Agriculture. Les démarches sont
: le 17 août 1953, est créée une association de gestion intitulée “ l’association familiale
pour la formation ménagère et rurale professionnelle agricole des jeunes filles de Combloux
Elle est présidée par Monsieur Pierre Million. Son rôle est donc de gérer l’école ménagère, ce
Anastasie, et de faire toutes les formalités pour la reconnaissance de
e Centre ménager rural est affilié au Ministère de l’Agriculture. Il compte
alors une trentaine d’élèves, répartis en deux classes.
Le 10 mars 1957, c’est Monsieur Paul Brondex qui reprend la présidence de l’association de
gestion. Il continue à rénover l’école pour un meilleur confort des élèves. C’est cette année
qu’on installe le chauffage central : les travaux de terrassement pour la cuve à Mazout et
autres sont faits par les parents d’élèves, sous la direction de Fernand Marin.
nt trop exigus (la cuisine est petite, le chauffage est assuré par des
-Anastasie, très dynamique, avec l’appui du curé Bosson, de
l’abbé Gay et du conseil paroissial lance une souscription. Les familles combloranes, qui
éjà fait preuve d’une grande solidarité pour la construction de la salle paroissiale en
1945, témoignent de leur générosité et apportent leur aide financière à la rénovation des
locaux. Mr Brondex Paul propose alors un projet d’agrandissement du bâtiment.
permis de construire en mai 1958.
On peut ainsi supprimer le potager et le lavoir pour agrandir la cour, démolir le préau pour en
dessus, une cuisine moderne et une salle de repas et enfin,
ur l’aménager en dortoirs. Ainsi, tous les élèves peuvent se regrouper
Anastasie quitte Combloux en 1961, c’est Sœur Marie-Léontine qui
reprend la direction. Elle est aidée par Sœur Marie-Gabriel. Elle continue de fair
rénovations pour améliorer les conditions d’accueil des élèves. On procède à la réparation du
toit, à la réfection des classes…
Le 26 septembre 1967, décision est prise de changer l’intitulé de l’établissement qui devient
minin Rural “ La Montagne ”.
L’établissement continue de bien fonctionner et le nombre d’élèves continue à augmenter.
Dans ces années là, les élèves organisent des soirées théâtres et jouent “ Antigone
d’Anouilh. Conscient du problème de manque de place, le Conseil d’Administration envisage,
dès le 28 novembre 1968, l’achat d’un terrain pour construire ou d’une propriété. Mais ce
n’est pas si simple. On parle d’acheter l’hôtel Clair Logis mais les membres du Conseil
d’Administration n’approuvent pas cet investissement.
Le 7 avril 1970, Monsieur Brondex, président du
Conseil d’Administration, annonce que la société
PLM est prête à vendre le chalet Michelin. Après
de nombreuses négociations, le bâtiment est acheté.
Lycée d’Enseignement Général et Technologique Horace Bénédict de Saussure
l’année suivante. A partir de 1952, l’école ménagère devient le Centre Ménager familial Rural
et les élèves se présentent au BAAP (Brevet d’Apprentissage et d’Aptitude Professionnelle),
A la vue des bons résultats obtenus par les élèves aux examens nationaux et de
l’augmentation croissante des effectifs, Melle Damoiseau, Directrice des centres diocésains et
Anastasie pour qu’elle fasse le nécessaire afin
que l’école ménagère soit reconnue par le Ministère de l’Agriculture. Les démarches sont
l’association familiale
nelle agricole des jeunes filles de Combloux ”.
Elle est présidée par Monsieur Pierre Million. Son rôle est donc de gérer l’école ménagère, ce
Anastasie, et de faire toutes les formalités pour la reconnaissance de
e Centre ménager rural est affilié au Ministère de l’Agriculture. Il compte
Le 10 mars 1957, c’est Monsieur Paul Brondex qui reprend la présidence de l’association de
’école pour un meilleur confort des élèves. C’est cette année-là
: les travaux de terrassement pour la cuve à Mazout et
autres sont faits par les parents d’élèves, sous la direction de Fernand Marin.
nt trop exigus (la cuisine est petite, le chauffage est assuré par des
Anastasie, très dynamique, avec l’appui du curé Bosson, de
l’abbé Gay et du conseil paroissial lance une souscription. Les familles combloranes, qui
éjà fait preuve d’une grande solidarité pour la construction de la salle paroissiale en
1945, témoignent de leur générosité et apportent leur aide financière à la rénovation des
locaux. Mr Brondex Paul propose alors un projet d’agrandissement du bâtiment. Il obtient un
On peut ainsi supprimer le potager et le lavoir pour agrandir la cour, démolir le préau pour en
dessus, une cuisine moderne et une salle de repas et enfin,
ur l’aménager en dortoirs. Ainsi, tous les élèves peuvent se regrouper
Léontine qui
Gabriel. Elle continue de faire des
rénovations pour améliorer les conditions d’accueil des élèves. On procède à la réparation du
Le 26 septembre 1967, décision est prise de changer l’intitulé de l’établissement qui devient
L’établissement continue de bien fonctionner et le nombre d’élèves continue à augmenter.
Antigone ”
le Conseil d’Administration envisage,
dès le 28 novembre 1968, l’achat d’un terrain pour construire ou d’une propriété. Mais ce
n’est pas si simple. On parle d’acheter l’hôtel Clair Logis mais les membres du Conseil
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Il y aurait de nombreux travaux à faire dans ce chalet pour qu’il permette d’accueillir les
élèves dans les conditions optimum. Mais le coût est vraiment trop important. On va donc,
dans un premier temps, aménager un internat au 1er
et au 2e étage, mettre aux normes de
sécurité, en ajoutant, entre autre, un escalier de secours, et revoir l’installation électrique et
acheter 3 classes préfabriquées. Les élèves font leur première rentrée dans ces nouveaux
locaux en septembre 1971. La restauration continue de se faire à l’école d’en haut.
On continue alors de rénover chaque année un peu plus les locaux : on aménage au Rez-de-
chaussée une cuisine pédagogique, une classe, une salle de TP, une salle de dactylo et une
salle de récréation. Le Conseil d’Administration, avec tous ces travaux, est préoccupé par le
remboursement des emprunts réalisés pour l’achat des bâtiments. Mais, Mr Brondex et tous
les membres se démènent pour trouver des aides auprès du Conseil Régional, du Conseil
Général, de la commune ou d’autres organismes. Aussi, on continue à apporter des
améliorations : réfection des égouts, vitrification des classes, réfection de différentes salles…
A cette époque, on oriente l’enseignement vers les métiers du Tourisme. L’établissement
propose un CAPA Employée familiale et un BEPA Accueil en milieu rural.
Le 6 mai 1972, une élève de Combloux (Marie-Claire Poret) participe à la finale du concours
des “ jeunes rurales ” à Paris organisé par le Centre Sociale National pour l’enseignement et la
formation professionnelle rurale.
En 1973, pour la première fois, l’établissement inscrit 2 garçons, en classe de 4e préparatoire.
En 1976, Sœur Marie-Léontine quitte Combloux. La direction de l’établissement est confiée à
Sœur Marie Gabriel. Toujours aidée par Mr Brondex, elle continue de réaliser des travaux
dans le chalet Michelin. Entre autre, elle procède en 1976 à la restauration de la toiture qui
montre de grand signe de faiblesse et du deuxième étage. Elle fait également repeindre la
façade. En 1978, il s’agit de la réfection des volets du rez-de-chaussée et du premier étage.
Sœur Marie-Gabriel reste toujours très préoccupée par le bien-être des élèves. Aussi, elle sait
que, pour améliorer la sécurité des élèves qui se déplacent toujours sur la route nationale aux
heures des repas qui se prennent dans l’ancien bâtiment, il faut aménager une cuisine.
Puisqu’il n’est pas possible de construire, faute de moyens, on décide de réaménager et de
changer la répartition des pièces existantes pour que la restauration soit prise sur place. En
1979, on quittera définitivement l’école “ d’en haut ”.
Le 8 mars 1982, c’est le Centre “ La Montagne ” qui organise pour la première fois la finale
régionale du concours de la “ jeune rurale ”
L’effectif des religieuses diminuant de plus en plus, Sœur Marie-Gabriel demande à être
relevée de ses fonctions de directrice. Le 1er
septembre 1983, elle quitte la direction de
l’établissement et c’est Madame Tourvieille de Labrouhe qui lui succède.
Dans ces années là, les élèves organisent des soirées diverses pour financer des voyages
scolaires (en Hollande, en Yougoslavie), entre autre des soirées sketches (comme par exemple
la soirée théâtre au cours de laquelle les élèves de 4e préparatoire présentèrent “ Knock ” ou
celle en 1986 où les 3e jouent Pagnol) et des soirées discos.
La Direction organise également dans les locaux la formation pour préparer le tronc commun
pour être accompagnateur de moyenne montagne.
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Le 15 juin 1984, le centre d’Enseignement rural fête ses 50 ans. Cette fête est l’occasion de
rassembler tous ceux qui œuvrent pour le développement de l’établissement.
En septembre 1984, les classes de CAPA1 et de CAPA2 se transforment en 4e et 3
e
préparatoire et on commence à accueillir quelques garçons internes dans ces filières, ce qui
oblige de trouver des chambres chez l’habitant pour leur accueil en internat.
Dès 1985, le Conseil d’Administration reste préoccupé par les problèmes de locaux, surtout
par le problème de l’internat des garçons, la petite école de Combloux ne pouvant, pour des
raisons de sécurité, accueillir maximum 8 élèves. Le nombre d’élèves augmente et la place
manque. Il faut chaque année faire des demandes de subvention, chercher des moyens pour
améliorer les choses. Mais le bâtiment a ses limites. On envisage alors de construire. On
demande l’aide de Mr Dubosson, architecte. Les premiers projets, bien que calculés au plus
juste et rationnels, sont d’un coût très élevé. Le Conseil d’Administration décide de se laisser
le temps de bien réfléchir et de s’appuyer d’avis. Il est demandé à l’architecte de diminuer au
maximum le coût en envisageant quelque chose de plus petit. En attendant, l’école continue à
fonctionner.
C’est en septembre 1986 que l’établissement commence à instaurer de la formation continue.
Il propose tout d’abord des cours d’Anglais pour les hôteliers et offices du tourisme. Puis,
quelques années plus tard, il mettra en place une formation à l’agrotourisme pour les
agriculteurs. Enfin, viendra la mise en place de cours de gastronomie avec Mr Michel Perrin
ou des cours d’œnologie avec Eric Duret.
En novembre 1987, on inaugure la Table d’Hôte, baptisée aujourd’hui Table d’Horace. Il
s’agit là d’un restaurant d’application qui permet aux élèves de BEP de se familiariser avec la
cuisine et le service. Ce restaurant fonctionne encore aujourd’hui. On peut, chaque jeudi, sur
inscription, venir déguster le farcement, la tartiflette ou le poisson du jour.
Entre 1988 et 1990, on décide d’avoir dans l’établissement un élevage de lapin. C’est pour les
élèves un outil pédagogique pour un travail pluridisciplinaire. En effet, dans les programmes,
les élèves font de la zootechnie, de la phytotechnie. Mais cet élevage est aussi un support aux
cours de mathématiques où le professeur fait calculer le prix d’une ration alimentaire, du coût
de revient de l’élevage…
L’année 1990 est une année importante pour l’établissement. Les 4e préparatoires
disparaissent pour être remplacées par les 4e technologiques. D’autre part, on ouvre le BTA
Service et Tourisme pour offrir ainsi aux élèves de BEPA une poursuite d’étude pour
l’acquisition d’un niveau BAC.
Cette ouverture de filière entraîne une augmentation des effectifs et pose un problème de
place quant au nombre de classes. Aussi, le conseil d’administration, qui réfléchissait depuis
déjà quelques années à des possibilités d’agrandissement, décide de construire un nouveau
lycée. Après de nombreuses transactions pour trouver un terrain (Il était question à l’époque
de transplanter l’école dans une autre commune) et un financement, la construction débute en
1991. Bâti sur un terrain de 7 200 m² offert par la municipalité de Combloux du temps de
Michel Paget, les locaux sont financés avec l’aide de la région (6 MF) et du département
(851 000 F). Cette même année, on transforme les 3e préparatoire en 3
e technologique et l’on
ferme définitivement le CAPA.
La construction se termine en 1992 et les élèves peuvent intégrer les nouveaux locaux en
septembre 1992. Cependant, l’inauguration officielle du bâtiment a lieu le 31 janvier 1993.
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A partir de cette date, l’établissement devient officiellement un centre d’hébergement
touristique, car une aile d’internat de 50 lits est réservée à l’accueil de groupes. Mais, déjà
depuis 1971, dans l’ancien bâtiment, on louait l’établissement sur les vacances scolaires pour
pouvoir ainsi financer les projets de construction et de rénovation.
En septembre 1997, on ouvre un BTA Commercialisation et services, option Vins et
spiritueux. Les élèves de cette filière réalisent de nombreux voyages. Avec cette formation,
l’école signe un acte de partenariat avec l’école cantonale de Châteauneuf de Sion (Suisse) et
l’institut agricole régional d’Aoste (Italie).
Le 23 juillet 2001, Madame Tourvieille annonce son départ comme directrice. C’est alors
Monsieur Chavand Pierre qui reprend cette responsabilité.
En septembre 2001, il n’y a plus d’élèves en première année de la section commercialisation
vin et spiritueux. La section ferme donc en septembre 2002.
En 2003, on fête les 70 ans de l’établissement, et c’est l’occasion de réunir les 4 directeurs
encore en vie.
Sœur Gabriel, Mme Tourvieille, Mr Chavand
Sœur Marie-Anastasie
En septembre 2005, le BTA se transforme en Baccalauréat professionnel, option Service en
Milieu Rural. Les autres filières 4e et 3
e et BEPA Service aux Personnes sont maintenues.
Pendant ces années, on poursuit la rénovation des bâtiments :
Le réfectoire et les cuisines
Le restaurant d’application La table d’Horace et la cuisine pédagogique.
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Le CDI qui déménage pour aménager un Centre de ressource comprenant un espace
multimédia, un espace documentaire et des salles de travail, dont une équipée d’un tableau
interactif.
L’aménagement des extérieurs avec la création d’un terrain de sport multi usages.
Une des quatre ailes d’internat pour permettre un meilleur accueil des groupes et faciliter
l’accès aux personnes à mobilité réduite.
En août 2011, l’établissement signe une convention de partenariat avec la tutelle de
l’Assomption. L’établissement est associé à la tutelle de la congrégation des religieuses de
l’Assomption. Il veut au travers de son projet éducatif vivre du charisme de Ste Marie
Eugénie, leur fondatrice.
En septembre 2011, c’est la mise en place du Baccalauréat Professionnel en 3 ans Il s’intitule
désormais « Service aux Personnes et aux Territoires ». Il est proposé au sein de la classe une
section Européenne de langue anglaise (15 places possibles).
En septembre 2011, la classe de BEPA1 est remplacée par une 2de professionnelle. C’est la
dernière promotion du BEPA Service aux personnes. Les élèves auront désormais une
certification intermédiaire en classe de première et auront la possibilité d’obtenir le BEPA
Service aux personnes.
**************************
En septembre 2012, l’établissement propose un parcours complet de formation, de la 4e au
Bac Pro, dans les secteurs professionnels du tourisme et du sanitaire et social.
Il scolarise 190 élèves, répartis dans 6 classes :
- Une 4e et une 3
e de l’Enseignement Agricole, avec un accueil spécifique des élèves
dyslexiques.
- Une seconde, une 1ère
et une Terminale Bac Pro, Service aux Personnes et aux
Territoires, avec une section européenne
Il continue d’être un Centre d’hébergement touristique qui accueille des classes vertes, classes
de neige, des séjours loisirs…
Il possède une antenne de formation continue, rattachée depuis septembre 2010 à l’association
Alpen Formation (créée par les établissements de Poisy, Sevrier et Combloux).
L’établissement travaille en partenariat avec la commune de Combloux en proposant :
- La restauration des enfants des écoles primaires
- La restauration des enfants des écoles maternelles de Combloux. (Nos élèves trouvent
une application directe de leur formation pour le secteur de la petite enfance en
effectuant l’accueil et le service des enfants)
- Conception des repas pour la garderie et le service de portage des repas à domicile.
L’établissement s’est équipé d’un bus de 33 places pour faciliter les sorties pédagogiques.
En 2013, nous fêterons les 80 ans d’existence de l’établissement et les 20 ans de son
implantation sur le site actuel. Il n’a pris aucune ride et a su s’adapter à chaque époque et se
préparer aux nouveaux défis à relever.
Nous voulons faire mémoire avec gratitude du passé, nous vivons le présent avec passion
pour nous ouvrir avec confiance vers l’avenir.