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EHESS Histoire du taoïsme, des origines au XIVe siècle by Isabelle Robinet Review by: Françoise Aubin Archives de sciences sociales des religions, 37e Année, No. 80 (Oct. - Dec., 1992), pp. 288-289 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30128655 . Accessed: 12/06/2014 18:14 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences sociales des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 194.29.185.109 on Thu, 12 Jun 2014 18:14:04 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Histoire du taoïsme, des origines au XIVe siècleby Isabelle Robinet

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EHESS

Histoire du taoïsme, des origines au XIVe siècle by Isabelle RobinetReview by: Françoise AubinArchives de sciences sociales des religions, 37e Année, No. 80 (Oct. - Dec., 1992), pp. 288-289Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30128655 .

Accessed: 12/06/2014 18:14

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

A. R. s'en ticnt done .

ce qu'on sait ou peut savoir: c'est ddjh considdrable, il faut avoir l'esprit bien dquipd pour trier dans cette masse documentaire d'indgale valeur. Cinq chapitres sont consacrds i Pie XII (1939-1958). deux Jean XXIII, un i Paul VI, un i Jean-Paul II. De 1917 i 1989. on y voit les oscillations d'une diplomatic sur un fond permanent d'op- position foncidre ct les rdactions contradic- toires suscitees par la politique vaticane.

On apprecicra la clart6 de son expos6, I'6- tendue de son information (pas de biblio- graphic terminale: toutes les r6fdrences sont dans les notes), I'dquilibre de son jugement, la finesse de ses analyses. On regrettera parfois sa discrdtion, surtout dans les trente dernidres ann6es: il en sait plus qu'il n'en dit. A-t-il craint de tombcr dans le journalisme sup6- rieur ? Mais si sa connaissance des hommes et des pays, ses entrdes i la Curie romaine, ses relations avec des hommes comme l'ambassa- deur russe ex-sovietique I'ont aidd 5 traiter ce dossier en ddpassant ses sources imprim6es, elles auraient aussi pu l'inciter t ne pas s'y tenir. A lui seul Ic pontificat de Jean-Paul II appellerait un livre qu'il est parfaitement en mesure d'dcrirc.

L'ouvrage cst particulidrement fiable. Je n'ai relev6 qu'un malhcur t l'Index des noms:

, + De Rosa >, oii se trouvent amalgam6s Ga- briele l'historien ct Giuseppe le j6suite.

l~mile Poulat.

80.62

Ricerche per la Storia religiosa di Roma, VIII. Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 1990, 402 p.

Les 6diteurs n'ont pas donn6 de titre .

ce numdro th6matique; ce pourrait dtre: + Rome au temps de la crise moderniste >>, le temps dd- coup6 largement et l'attention accord6e non aux seuls + modernistes >> patent6s mais au cli- mat intellectuel, aux groupes et aux institu- tions, aux sensibilitds religieuses en conflit. Plut6t que de suivre l'ordre du sommaire, on dnumdrera les contributions selon l'ouverture croissante du champ, des sdries documentaires aux vues synthdtiques. Des 6tudes substan- tielles introduisent d'une part (S. Pagano) les documents sur le modernisme romain dans le fonds Benigni acquis par le Vatican et d6pos6

l i'Archivio Segreto (en appendice, I'inventaire de ce fonds) ; et de l'autre (G.M. Vascardi) une petite correspondance entre Buonaiuti, son vieil ami de s6minaire V. D'Elia et G. De Luca

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petit-neveu du pr6c6dent. Intervenant . une ta-

ble ronde, R. Guarnieri situe ce mime De Luca dans une gdndration << sortie indemne de la condamnation du modernisme, mais qui ne res- tait pas insensible aux inquidtudes et aux fer- ments dont ce mouvement s'6tait fait dramatiquement porteur >>. Ces << ferments de nouveaut6 >, M. Guasco les repdre dans les sd- minaires, en particulier au Capranica, alors que V. Paglia mbne une enquite parallble au S6mi- naire Romain. Deux 6tudes 61argissent la pers- pective selon les d6marches compl6mentaires : topographique en quelque sorte pour L. Bedes- chi qui recense les principaux foyers d'in- fluence au tournant du sidcle (p. 188, la construction d'une phrase pourrait faire croire que l'abb6 Klein 6tait un + americano france- sizzato + et non, d'apri~s le titre de ses souve- nirs, un < petit Morvandiau >) ; plus th6matique pour L. Fiorani qui entreprend

, une relecture d'ensemble des ph6nomdnes

lies a l'irruption des tendances nouvelles dans la soci6t6 romaine, des dernidres ann6es du pontificat de Ldon XIII

b, Benoit XV +. S'in-

terrogeant sur ces concepts a geometrie varia- ble, < intransigeantisme, modernisme, antimodernisme >, G. Miccoli propose de les considdrer - ce qui ne surprendra pas les lec- teurs d'E. Poulat - comme + les trois facettes de la mime crise >. Enfin CI. Riva, sp6cialiste de Rosmini et 6vdque auxiliaire de Rome, cherche i comprendre + en thdologien et en pasteur + comment l'Eglise a pu censurer si drastiquement + ce qui sera plustard en grande partie adopt6 par cette mdme Eglise >. Outre son int6rft propre, considdrable, ce recueil constitue un 6chantillon trds repr6sentatif, par sa richesse et sa diversitd, du travail de nos collbgues italiens dans ce secteur.

Emile Goichot.

80.63 ROBINET (Isabelle).

Histoire du taoisme, des origines au XIVe siecle. Paris, Ed. du Cerf, 1991, 269 p., (Coll. < Patrimoine, Taoisme >, bibl., index).

Son talent exceptionnel de conteur, I.R. le met

. la disposition d'une drudition irrdprocha-

ble dans un des domaines les plus obscurs qui soient: le taoisme. Les techniques psycholo- giques et intellectuelles de la m6ditation scelon la tradition de la secte du Mao-shan avaient form6 la matidre d'un premier livre, qui a lais- s6 i ses lecteurs le souvenir d'un 6blouisse- ment (Cf. Arch., 51, no 512). Puis ce fut un gros ouvrage, plus technique, sur les Ecritures < r6v616es > (au IVe sidcle) de cette mdme secte Mao-shan - un maillon important dans

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BULLETIN DES OUVRAGES

la constitution de la culture spirituelle de la Chine durant les sibcles correspondants t notre haut Moyen-Age. En outre, une floraison d'ar- ticles, ayant tous en commun l'agriment de leur lecture et la virtuosit6 de leur fondement scientifique, ont approfondi le sens des sources primitives du taoisme et les rapports du taoiste a son corps et h son Ame.

Le pr6sent travail tire de cet ensemble de recherches une synthbse accessible au grand public et pourtant attirante et novatrice pour le sp6cialiste, intdressante mime pour l'histo- rien de la pensde chinoise contemporaine, car les d6veloppements s'avancent bien aprbs le XIVe sibcle annoncd dans le titre. Son but est de montrer que le taoi'sme n'a jamais 6td une religion unifide, mais plut6t une succession et une cohabitation de courants divers, pr6sentds ici dans l'ordre chronologique de leur appari- tion. La distinction courante entre taoisme phi- losophique et taoisme religieux, ou encore entre taoisme contemplatif et taoi'sme opdra- toire est un malentendu, nd en Occident par la faute de notre ignorance des techniques physi- ques de l'expdrience mystique. La diffdrencia- tion se situe h d'autres niveaux, dans ce systime constamment ouvert aux renouvelle- ments et aux influences externes. Ainsi, h I'6poque actuelle, la structuration s'est faite en termes de rituel d'une part, et d'alchimie in- tdrieure d'autre part; mais ce reste toujours une pratique, r6alis6e par des initids h l'aide de livres riv6l1s. La religion populaire ne doit pas, a priori, 6tre intdgrde h l'histoire du taoi+sme, bien que la frontibre soit difficile t

tracer entre les deux, surtout i l'6poque mo- derne, alors que des cultes locaux et person- nalisds ont 6td absorbds dans son panthdon inddtermind. La cohdrence profonde entre les branches issues du taoi'sme se trouve dans leur discours cosmologique et leur sublimation de l'homme.

Frangoise Aubin.

80.64 SALDARINI (Anthony J.).

Pharisees, Scribes and Sadducees in Palesti- nian Society. Edimbourg, T. & T. Clark, 1989, X-325 p.

Cette 6tude appartient h une nouvelle g6nd- ration d'6tudes sociologiques du christianisme primitif. Fortement inspirte des travaux de J. Neusner et E. Rivkin sur les premiers d6ve- loppements des traditions rabbiniques, elle pro- pose l'6tude des traditions littdraires sur la base d'une approche fonctionnaliste de la so-

cidtd palestinienne dans son ensemble. Une premiere partie un peu austere met en place les concepts utilis6s; ii s'agit de g6ndralitds sur les relations sociales dans la vie villageoise ou urbaine; mais on retiendra particulibrement la description des classes et des sectes, notions utilis6es souvent avec une grande impr6cision par la plupart des 6tudes sur le judaisme pa- lestinien. Une deuxibme partie, la plus impor- tante, traite des traditions littdraires de Flavius Josbphe, du Nouveau Testament et des sources rabbiniques i propos des pharisiens, des scribes et des sadduc6ens. Plusieurs chapitres sont consacr6s aux pharisiens; on apergoit sur la toile de fond de l'histoire politique du ju- daisme du IIe s. avant notre bre jusqu'i la fin du Ier s. de notre bre comment les pharisiens ont servi de groupe de pression politique, et les rares p6riodes oiu ils ont pu partager le pou- voir de la classe dirigeante. Les chapitres qui traitent de l'ap6tre Paul et des 6vangiles confir- ment l'approche globale elaboree a partir de Flavius Joshphe. Comme l'auteur partage le souppon de J. Neusner contre ceux qui veulent reconstruire le groupe des pharisiens au ler s. t partir de traditions bien postdrieures, on re- commandera surtout I'6tude de la troisibme partie qui rassemble les rdsultats des etudes lit- tdraires; les trois chapitres qui la composent pourraient 6tre l'objet de nouvelles monogra- phies : le rl61e des scribes et des docteurs de la Loi dans la soci6te palestinienne, le r61e so- cial et politique des pharisiens, tant en Galilde qu't Jerusalem, et la position des sadduceens dans les conflits de pouvoir et particulibrement dans leurs diffdrends exfg6tiques avec les pha- risiens.

Cette 6tude peut d6cevoir parce qu'elle n'ap- porte pas un tableau d6taill6 de tous les 616- ments de la vie sociale palestinienne ; mais ce n'est pas son objectif. Celui-ci est atteint dans la mesure ou il propose une approche r6aliste de ce qu'on peut dire sur le r61e social des groupes tudids ; il met en question d'une ma- nitre radicale ceux qui pensent, souvent t la suite des g6ndralit6s trainant dans les manuels, que les pharisiens se trouvent dans toutes les classes de la soci6td, ou que les sadduc6ens sont les membres de la classe dominante, aris- tocrates et tris hellfnisds. On regrettera peut- 6tre que la polymorphie de la soci6t6 palestinienne bien abord6e tout au long de ces pages n'ait pas donn6 lieu t une enquite plus serrie des groupements divers qui gravitent au- tour des p6les pharisien et sadduc6en, d'autant plus que les rares allusions aux documents de Qumran et aux ess6niens restent trop allusives. Il faut souhaiter que les sp6cialistes des 6tudes ndotestamentaires ou de l'histoire des phari-

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